Enpc Baep1 2016 Seance 1
Enpc Baep1 2016 Seance 1
Enpc Baep1 2016 Seance 1
6
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 6
Echange de maquette entre Revit et Etabs
Exporter
Importer
Mettre a jour
Ok Ok
Poteau
x
Processus:
switch back
Ok ok
Ok Ok
Barrettes
Ferraillage avec
Modèle aux éléments ETABS
Maquette 3D REVIT Vérification des
finis ETABS ENPC – Module BAEP1
éléments – Séance 1
structuraux 7
Vérification globale
Programme d’enseignement du béton armé
Date Contenu de la séance Objectifs des séances Lieu
Séance 1 Mercredi 28 Rappels béton armé : plan d’étude d’une poutre continue, pré dimensionnement du Amphi
Septembre 2016 coffrage, flexion simple ELU et effort tranchant ELU. 13h45 – 14h30
13h45-16h30 Jean-Marc Jaeger
Poutre continue à deux travées : présentation de l’exemple et détermination du Salles d’application
ferraillage pratique des sections critiques. 14h45– 16h30
Travail en autonomie : section sur appui 4 salles
MB,OC,TG,JG
Séance 2 Mercredi 12 Epure d’arrêt des barres et étude des bielles d’about. Amphi
Octobre 13h45 – 14h30
2016 Dimensionnement et détermination de Jean-Marc Jaeger
13h45-16h30 Poutre continue à deux travées : détermination des arrêts de barres, étude des zones l’ensemble du ferraillage pratique d’une Salles d’application
d’about et ferraillage pratique d’ensemble. poutre continue 14h45– 16h30
4 salles
MB,OC,TG,JG
Séance 3 Mercredi 19 Flexion simple ELS, vérification des états de contrainte et de l’ouverture des fissures, Amphi
Octobre vérification des flèches. 13h45 – 14h30
2016 Jean-Marc Jaeger
13h45-16h30 Poutre continue à deux travées : vérifications à l’état limite de service, ratio de Salles d’application
ferraillage. 14h45– 16h30
Travail en autonomie : calcul de flèche 4 salles
MB,OC,TG,JG
Séance 4 Mercredi 2 Flexion composée au premier ordre, diagramme d’interaction Amphi
Novembre Remise aux étudiants du projet BAEP1 13h45 – 14h30
2016 Jean-Marc Jaeger
13h45-16h30 Poteau : Salles d’application
Pré dimensionnement, détermination du ferraillage et construction du diagramme 14h45– 16h30
d’interaction 4 salles
Détermination de l’ensemble du MB,OC,TG,JG
Séance 5 Mercredi 23 Méthodes de vérification de la stabilité élastique, vérification du comportement au ferraillage pratique d’un poteau Amphi
Novembre second ordre. 13h45 – 14h30
2016 Jean-Marc Jaeger
13h45-16h30 Poteau : Salles d’application
Vérification du poteau au second ordre, ferraillage pratique, ratio de ferraillage 14h45– 16h30
Travail en autonomie : méthode 1/r 4 salles
MB,OC,TG,JG
Séance 6 Mercredi 30 Méthodes d’analyse plastique : méthode bielles et tirant Amphi
Novembre 13h45 – 14h30
2016 Jean-Marc Jaeger
13h45-16h30 Calcul d’un chevêtre d’appui par la méthode bielles et tirants, exemple de modèles Détermination du ferraillage pratique d’un Salles d’application
bielles et tirants pour des nœuds « type ». nœud de liaison 14h45– 16h30
4 salles
MB,OC,TG,JG
Séance 7 Mercredi 7 Travail en autonomie : Calcul d’une dalle sur quatre côtés, phases d’études d’un projet Salles d’application
Décembre 2016 en béton armé, dispositions constructives 13h45-14h45
13h45-16h30 4 salles
Dalle sur 4 cotés MB,OC,TG,JG
Test en salle Examen final Amphi
15h00-16h30
Les Eurocodes 2, NF EN 1992 sont les codes européens de calcul des structures
en béton. Les Annexes nationales NF EN 1992 / NA établissent les choix
nationaux.
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 9
En 1990, le Comité de normalisation (CEN) a entrepris la rédaction des
Eurocodes, normes européennes de conception, de dimensionnement et de
justification des structures de génie-civil.
• ETATS LIMITES
Un état limite est celui pour lequel une condition requise d ’une
construction est strictement satisfaite et cesserait de l ’être en
cas de modification défavorable d ’une action
En E.L.U. il s’agit de vérifier que les déformations limites de rupture des deux
matériaux béton (εc) et acier passif (εs) ne sont pas dépassées et que la
déformation de l’un des deux matériaux est à son point limite de rupture (état
limite).
En E.L.S. les critères concernent la limitation des contraintes de compression du
béton, la limitation des ouvertures de fissures et de la déformabilité de la
structure. Les matériaux sont en phase élastique.
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 12
4. MATERIAUX : Résistance du béton
Béton : résistance
fck résistance caractéristique à la compression (fractile à
5%) sur éprouvettes cylindriques à 28 jours (EN 206-1)
Béton : déformations
Ecm Module d ’élasticité sécant : 22 (fcm/10)0.3 (Table 3.1)
εcu2=3,5‰
εc2 =2,0‰
Bétons de 12 à 90 MPa
γc = 1.5
Ou l ’approximation
rectangulaire avec un facteur λ
égal à 0.8 pour fck<50MPa et
0.9-fck/500 pour fck>50 MPa
Aux E.L.S la loi contrainte déformation du béton est supposée linéaire et est donc
caractérisée par le module de déformation du béton Ec.
Aux E.L.U. la loi contrainte déformation du béton est de type parabole rectangle:
une variation parabolique entre 0 et εc2 puis un palier horizontal plastique jusqu’à
rupture. La Table 3.1 indique que pour les bétons tels que fck ≤ 50MPa le début du
palier plastique est caractérisé par εc2 = 2‰ et la rupture par εc u2 = 3,5‰ .
1 0,20 0,28 0,50 0,79 1,13 1,54 2,01 3,14 4,91 8,04 12,57
2 0,39 0,57 1,01 1,57 2,26 3,08 4,02 6,28 9,82 16,08 25,13
3 0,59 0,85 1,51 2,36 3,39 4,62 6,03 9,42 14,73 24,13 37,70
Section (cm²) 4 0,79 1,13 2,01 3,14 4,52 6,16 8,04 12,57 19,63 32,17 50,27
pour un nombre de barres égal à: 5 0,98 1,41 2,51 3,93 5,65 7,70 10,05 15,71 24,54 40,21 62,83
6 1,18 1,70 3,02 4,71 6,79 9,24 12,06 18,85 29,45 48,25 75,40
7 1,37 1,98 3,52 5,50 7,92 10,78 14,07 21,99 34,36 56,30 87,96
8 1,57 2,26 4,02 6,28 9,05 12,32 16,08 25,13 39,27 64,34 100,53
9 1,77 2,54 4,52 7,07 10,18 13,85 18,10 28,27 44,18 72,38 113,10
Poids 0,154 0,222 0,395 0,617 0,888 1,208 1,578 2,466 3,853 6,313 9,865
fyd = fyk / γs
avec γs = 1.15
• CRITERES DE DURABILITE
GK ACTIONS PERMANENTES
(POIDS PROPRE, CHARGES D’EQUIPEMENT, …ETC)
Ad ACTION ACCIDENTELLE
(SEISME, CHOC…)
γ COEFFICIENT DE PONDERATION
Il faut dans un premier temps identifier toutes les actions appliquées à la structure
en s’appuyant sur l’Eurocode 1. Ces actions sont classifiées en fonction de leur
variation dans le temps:
• les actions permanentes (G) : par exemple poids propre, charges
d’équipements fixes, retrait du béton et tassements différentiels,
• les actions variables (Q) : par exemple charges d’exploitations sur les
planchers, actions du vent ou charges de neige,
• les actions accidentelles (A) : par exemple séisme, explosion, choc de véhicule.
Ces différentes actions sont combinées entre elles en tenant compte des
coefficients de la méthode des coefficients partiels pour aboutir aux sollicitations
aux états limites ultime et aux états limites de service.
COMBINAISONS E.L.U.
Σ γGsup Gsup + Σ γGinf Ginf + γQ1 QK1 + Σ γQi Ψ0i QKi
EN 1990 Section 6
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 33
Combinaisons E.L.U.
Les combinaisons d’actions à considérer aux états-limites ultimes sont définies
dans la Section 6 des Eurocodes 0:
• Les charges permanentes à caractère défavorable vis-à-vis de l’effet considéré
sont multipliées par le coefficient partiel γGsup = 1,35 et celles à caractère favorable
par γGinf = 1,00.
• Chacune des différentes actions variables est considérée, à tour de rôle,
comme action variable de base, les autres étant considérées comme actions
variables d’accompagnement. L’action variable de base est multipliée par
γQ1 = 1,5 et les actions d’accompagnement par un coefficient Ψ x γQ1 , le
coefficient de combinaison Ψ étant précisé dans la Section 6
COMBINAISONS E.L.S.
combinaison caractéristique
Σ Gsup + Σ Ginf + QK1 + Σ Ψ0i QKi
Exemple : G + Q
combinaison fréquente
Σ Gsup + Σ Ginf + Ψ11 QK1 + Σ Ψ2i QKi
combinaison quasi-permanente
Σ Gsup + Σ Ginf + Σ Ψ2i QKi
Exemple : G + 0.3Q
Coefficients ψ
P/2 P/2
N(x)=0
V(x)
P/2
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 39
Sollicitations, flexion simple
On considère une poutre simplement posée à ses deux extrémités, distantes de
la portée l, sur deux appuis simples. Cette poutre est soumise à l’action d’une
charge verticale descendante P appliquée à mi-travée.
Cette poutre est isostatique c’est-à-dire que les équations de la statique suffisent
à la détermination des réactions d’appui.
Les sollicitations internes dans une section droite Σ : effort normal N, effort
tranchant V et moment de flexion M s’obtiennent en imaginant une coupure Σ qui
sépare la poutre en deux parties. Le tronçon situé après la coupure est en
équilibre sous l’action des forces extérieures qui lui sont directement appliquées
et sous l’action du torseur N,V,M s’appliquant en Σ. Ces sollicitations internes
s’obtiennent en projetant le torseur résultant de toutes les forces situées à droite
de la coupure sur les trois axes portant N, V et M.
Dans le cas précis de notre exemple l’effort normal est nul dans la section Σ, la
section est soumise à une flexion simple caractérisée par le moment de flexion
M. Sous les actions appliquées la poutre se cambre vers le bas, la fibre inférieure
est tendue et la fibre supérieure comprimée. Il est vital en béton armé (le béton
ne résistant pas à la traction) de ne pas commettre d’erreur sur la position de la
fibre tendue, celle-ci est repérée en résistance des matériaux du Génie-civil par
des tirets.
M
N
VA = pl/2
T
x
N(x) = 0
T(x) = VA –px = p(l/2-x)
M(x) = VA x – px . x/2 = px/2(l-x)
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 41
Variation des sollicitations – travée simple uniformément chargée
L’expression des sollicitations V(x) et M(x) s’obtient en projetant le torseur des
forces s’exerçant à droite de la section selon des conventions de projection
rappelées sur la figure ci-dessus. On obtient une variation parabolique pour le
moment de flexion avec un maximum à mi-travée (pl²/8) et une variation linéaire
pour l’effort tranchant avec un maximum sur appui (pl/2)
px
T M ( x) = (l − x)
2
l
T ( x) = p ( − x)
2 p
pl/2 pl/2
+
pl pl
T =−
T=
2
2
M pl²
M=
8 ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 42
9. FLEXION SIMPLE : Equations d’équilibre en béton armé
Béton
comprimé
M(x)
équilibré
Nc
par z
0
Nst
Aciers tendus
M : moment de flexion
0 = Nc - Nst N : résultante des contraintes de compression
c
Nst : résultante des contraintes de traction
M = Nc x z z : bras de levier
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 43
Résistance du béton armé à la flexion
Soumettons la section droite d’une poutre à un moment de flexion M positif
croissant. Ce moment de flexion tend la fibre inférieure de la poutre et comprime
la fibre supérieure. Quand la contrainte de traction sur la fibre inférieure atteint sa
limite le béton se fissure. Cette limite notée fctm est basse (cf la Table 3.1) et de
toute façon considérée comme nulle dans les calculs de flexion.
Les aciers longitudinaux inférieurs sont soumis à une contrainte de traction et
reprennent les efforts de traction qui ne peuvent pas être équilibrés par le béton
fissuré. Les efforts de compression agissant en partie supérieure sont eux
équilibrés par le béton comprimé.
Le moment de flexion agissant sur la section est in fine équilibré par :
• un effort de traction Nst résultante des contraintes de traction σst s’exerçant sur l’
aire des aciers longitudinaux notée A,
• un effort de compression Nc résultante des contraintes de compression σc
s’exerçant sur une aire de béton comprimée notée B.
Les lignes d’action de ces deux résultantes sont distantes d’une valeur notée z et
appelée le bras de levier.
L’identification des deux torseurs: sollicitations internes et résultantes de
contraintes fournit les deux équations de base des calculs en flexion simple:
0 = Nc - Nst
M = Nc x z
Section 6 §6.1
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 45
Hypothèses du calcul aux état-limites ultimes
Les hypothèses du calcul des sections droites de béton armé soumises à une
flexion simple ou à une flexion composée sont données dans la Section 6 de
l’Eurocode 2:
les sections planes restent planes, on en déduit que le diagramme de
déformation est plan sur la hauteur de la section, celui-ci est caractérisé par la
déformation en fibre supérieure et par la déformation en fibre inférieure,
la résistance à la traction du béton est négligée : le béton situé sous l’axe neutre
en zone tendue n’est pas pris en compte dans le calcul,
αd
h d
G z ε(x)
(1-α)d
εst
b
εc ε st
h hauteur de la poutre =
b largeur de la poutre αd (1 − α )d
d hauteur utile de la poutre
αd hauteur de béton comprimé
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 47
9.1 DIAGRAMME DE CONTRAINTES
H3 + H4 : Seul le béton comprimé équilibre des efforts, les lois contraintes-déformation
des matériaux béton et acier donnent les états de contraintes
y y
2‰ εc y σc
αd
d ε(x)
G z σ(x)
fibre allongée
Σ section de calcul
y y
3.50/00
B
pivot A
pivot AB pivot B
pivot B
x
G z
pivot A Pivot A : rupture par l’acier
εc fcd Ncu
αd
20/00
d
z = βd
At Nst
εst σst(εst)
b ε σ R
0 = Ncu - Nst
équilibre
Mu = Ncu x z
Le béton tendu, situé sous l’axe neutre, est négligé. Le diagramme de contrainte
agissant sur le béton comprimé se déduit directement du diagramme de
déformation par application de la loi parabole-rectangle. En flexion simple on peut
remplacer ce diagramme par un diagramme rectangulaire de hauteur 0,8 αd.
εc fcd Ncu
αd
20/00
d
z = βd
At Nst
εst σst(εst)
b ε σ R
fcd fcd
approximation
rectangulaire αd ≈ 0.8 αd
Mu
µ=
bd ² f cd
En général le moment réduit est compris dans une fourchette allant de
0.19 à 0.30. La borne supérieure est conditionnée par les conditions ELS:
critères de flèches et respects des contraintes de compression limites du
béton.
β = 1 - 0.4 α
εst < fyk/ Esγs : phase élastique
εst = (1- α)/α x 3.5°/00 σst(εst)
εst > fyk/ Esγs : phase plastique
Mu
At =
βd σst(εst)
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 57
Calcul de l’aire d’acier : synthèse
Mu
µ=
αd bd ² fcd
α = 1.25(1 − 1 − 2 µ )
h d β = 1 − .4α
pivot A : pivot B :
A 1−α
ε st = 45 0 00 ε st = 3.5 0 00
α α
b εc = ε st ε c = 3.5 0 00
1−α
hauteur utile : d
hauteur de béton comprimé : αd Mu
bras de levier : βd As =
βdσ st (ε st )
z
θ α
Essais de poutres
en béton armé
JR Robinson et
JM Demorieux
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 6161
Principe du calcul des armatures transversales
Un effort appliqué en face supérieure d’une poutre en béton armé descend en
partie basse de la poutre par des bielles de compression. Les composantes
horizontales de ces bielles sont équilibrées par le tirant inférieur que constituent
les armatures longitudinales inférieures de la poutre. Les composantes verticales
de ces bielles sont « remontées » en partie haute de la poutre par les tirants que
constituent les armatures transversales. De nouvelles bielles se forment
successivement jusqu’à la dernière bielle arrivant sur appui nommée bielle
d’about. On pourrait considérer qu’une bielle se forme par cours d’armatures
transversales.
Le rôle des armatures d’effort tranchant est de coudre les deux parties de la
poutre séparées par une fissure, ces armatures doivent « remonter » la
composante verticale de l’effort véhiculé par la bielle de compression en notant
que cette composante est l’effort tranchant. Le principe du calcul des armatures
transversales est simple, il s’agit de dénombrer les barres d’acier traversant la
fissure et de comparer l’effort résistant développé par ces aciers à l’effort
agissant. Il faudra également vérifier que la contrainte de compression dans les
bielles est acceptable. Ces vérifications sont faites en E.L.U.
L’angle d’inclinaison des bielles, qui avait traditionnellement pour valeur 45°, est
maintenant laissé au choix du projeteur béton armé dans les limites suivantes :
1 ≤ cotg θ ≤ 2,5 ou 21.8°≤ θ ≤45°
Section 6 §6.2
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 63
Procédure du calcul à l’effort tranchant
L’Eurocode 2 définit dans les procédures générales de vérification (6.2.1) quatre
valeurs de calcul. Ces vérifications sont faites exclusivement aux états limites
ultimes.
VRd,s z
Fs θ α
α t
z.(cotθ+cotα) s
z.(cot θ + cot α ) A
VRd , sy = .Fst sin α = sw zf ywd .(cot θ + cot α ). sin α
s s
Cas le plus courant α = π/2 (armatures verticales) :
z.cotθ Asw
VRd,sy = .Fst = f ywd.z.cotθ
s s
Section 6 §6.2.3 (3)
ENPC – Module BAEP1 – Séance 1 67
Calcul de la section d’acier aux états-limites ultimes
Le calcul de l’effort tranchant de calcul pouvant être repris par les armatures
d’effort tranchant VRd,s consiste à dénombrer les barres d’acier qui traversent une
fissure inclinée de θ par rapport à l’horizontale, puis à calculer l’effort résistant de
ces barres et à le projeter sur la verticale.
Un cours d’armatures transversale a une section notée Asw et les différents cours
sont espacés d’une distance s. L’analyse géométrique considère un triangle de
hauteur z dont un coté est parallèle à la fissure inclinée de θ par rapport à
l’horizontale et l’autre parallèle aux aciers transversaux inclinés de α par rapport à
l’horizontale. Le nombre de cours d’armatures qui traversent la fissure est égal à
z(cotgθ+cotgα)/s, chaque cours développe un effort résistant Fst = Asw fywd en
notant fywd le taux de travail de ces aciers et est incliné de α sur l’horizontale. En
projetant cet effort résistant sur la verticale on obtient l’expression de VRd,s (avec
Asw aire de la section d’un cours d’armatures transversales , s espacement entre
deux cours successifs, z bras de levier, qui résulte du calcul en flexion ou qui
peut être pris égal à 0.9d, fywd limite d’élasticité de calcul des armatures
transversales égal à fyk/γs et θ angle d’inclinaison des bielles).
z
σc = bw.z.(cotθ + cotα).sin2 θ.σc
bw
V Rd,max
θ α
σc= νfcd
ν = 0,6 (1- fck/250)
0.60 m
2 appuis 250mm*250mm
8.10 m 8.10 m
16.2 m
2.00 m
0.15 m
0.60 m
0.80 m
0.500
0.000
0 .0 0
0 .8 1
1 .6 2
2 .4 3
3 .2 4
4 .0 5
4 .8 6
5 .6 7
6 .4 8
7 .2 9
8 .1 0
8 .9 1
9 .7 2
1 0.53
1 1.34
1 2.15
1 2.96
1 3.77
1 4.58
1 5.39
1 6.20
-0.500
-1.000
-1.500 -1.19MNm
1.000
0.800 0.73 MN
0.600 0.46 MN
0.400
0.200
0.000
0.00
0.81
1.62
2.43
3.24
4.05
4.86
5.67
6.48
7.29
8.10
8.91
9.72
10.53
11.34
12.15
12.96
13.77
14.58
15.39
16.20
-0.200
-0.400
-0.600
-0.800
-1.000
Σab Σt Σa
Section Σ a Section Σ t
Moment de Effort tranchant Moment de
flexion MN flexion
MNm MNm
Combinaison fondamentale E.L.U. -1.193 0.737 0.730
Combinaison caractéristique E.L.S. -0.861 0.532 0.523
Combinaison fréquente E.L.S. -0.759 0.445 0.468
Combinaison quasi-permanente E.L.S. -0.718 0.414 0.443
et (VELU)ab= 0.461 MN