Solution TD1-MMC
Solution TD1-MMC
Solution TD1-MMC
1 :
La relation du mouvement peut être réécrite de la manière suivante :
𝑥1 = 𝑅 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) = 𝑅 sin(𝜔𝑡) cos 𝜑 + 𝑅 cos(𝜔𝑡) sin 𝜑
{
𝑥2 = 𝑅 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) = 𝑅 cos(𝜔𝑡) cos 𝜑 − 𝑅 sin(𝜔𝑡) sin 𝜑
A l’instant initial 𝑡0 = 0, on a, 𝑋1 = 𝑅 sin 𝜑 et 𝑋2 = 𝑅 cos 𝜑. On peut donc écrire la loi de mouvement
sous la forme :
𝑥 = 𝑋1 cos(𝜔𝑡) + 𝑋2 sin(𝜔𝑡)
{ 1
𝑥2 = −𝑋1 sin(𝜔𝑡) + 𝑋2 cos(𝜔𝑡)
et la relation inverse :
𝑋1 = 𝑥1 cos(𝜔𝑡) − 𝑥2 sin(𝜔𝑡)
{
𝑋2 = 𝑥1 sin(𝜔𝑡) + 𝑥2 cos(𝜔𝑡)
La vitesse en description matérielle s’écrit :
𝜕𝑥1
𝜕𝜙̅(𝑋̅, 𝑡) = −𝑋1 𝜔 sin(𝜔𝑡) + 𝑋2 𝜔 cos(𝜔𝑡)
𝑉̅ (𝑋̅, 𝑡) = = { 𝜕𝑡
𝜕𝑡 𝜕𝑥2
= −𝑋1 𝜔 cos(𝜔𝑡) − 𝑋2 𝜔 sin(𝜔𝑡)
𝜕𝑡
En remplaçant les expressions de 𝑋1 et 𝑋2 de la relation inverse de la loi de mouvement, la vitesse en
description spatiale s’écrit :
𝜔𝑥2
𝑣̅ (𝑥̅ , 𝑡) = 𝑉̅ (𝑋̅, 𝑡) = 𝑉̅ (𝜙̅ −1 (𝑥̅ , 𝑡), 𝑡) = {−𝜔𝑥
1
𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 −𝑖𝜃 𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 −𝑖𝜃
cos 𝜃 = , sin 𝜃 =
2 2𝑖
1
où 𝐶1 et 𝐶2 sont des constantes à déterminer à partir des conditions initiales. La solution pour 𝑥1 (𝑡)
est obtenue à partir de l’expression 𝑑𝑥2 /𝑑𝑡 = −𝜔𝑥1 , d’où 𝑥1 = −𝑑𝑥2 /𝜔𝑑𝑡, et donc :
𝑥1 (𝐶1 , 𝐶2 , 𝑡) = 𝐶1 sin(𝜔𝑡) − 𝐶2 cos(𝜔𝑡)
{
𝑥2 (𝐶1 , 𝐶2 , 𝑡) = 𝐶1 cos(𝜔𝑡) + 𝐶2 sin(𝜔𝑡)
En prenant en compte les conditions initiales suivantes :
𝑥 (𝐶 , 𝐶 , 0) = −𝐶2 = 𝑋1
𝑥̅ (𝐶1 , 𝐶2 , 0) = 𝑋̅ = { 1 1 2
𝑥2 (𝐶1 , 𝐶2 , 0) = 𝐶1 = 𝑋2
On retrouve bien l’expression de la loi de mouvement postulée initialement, qui n’est rien d’autre que
l’équation des trajectoires :
𝑥 = 𝑋1 cos(𝜔𝑡) + 𝑋2 sin(𝜔𝑡)
{ 1
𝑥2 = −𝑋1 sin(𝜔𝑡) + 𝑋2 cos(𝜔𝑡)
⇒ 𝑥1 − 𝑋2 = 𝑒 −𝑘𝑡 (𝑋1 − 𝑋2 )
𝑑𝑥1 (𝑡)
= 𝑣1 (𝑥̅ , 𝑡) = −𝑘(𝑥1 − 𝑋2 )
⇒ { 𝑑𝑡
𝑑𝑥2 (𝑡)
= 𝑣2 (𝑥̅ , 𝑡) = 𝑘𝑥2
𝑑𝑡
L’équation de la trajectoire est donnée par
𝑑𝑥1 𝑑𝑥2
= = 𝑑𝑡
𝑣1 (𝑥̅ , 𝑡) 𝑣2 (𝑥̅ , 𝑡)
D’où
𝑑𝑥1 𝑑𝑥2
=
−𝑘(𝑥1 − 𝑋2 ) 𝑘𝑥2
En intégrant cette équation et utilisant la condition initiale à t = 0.
− ln[𝑘(𝑥1 − 𝑋2 )] = ln(𝑘𝑥2 ) + 𝐶1
⇒ − ln[𝑘(𝑥1 − 𝑋2 )(𝑘𝑥2 )] = 𝐶1
⇒ −𝑘 2 𝑥2 (𝑥1 − 𝑋2 ) = 𝐶1
𝐶1
⇒ 𝑥2 (𝑥1 − 𝑋2 ) = − =𝐶
𝑘2
2
⇒ 𝑥1 𝑥2 − 𝑋2 𝑥2 = 𝐶 ⇒ 𝑥1 𝑥2 = 𝑋2 𝑥2 + 𝐶
𝑥 = 𝑋1
𝑡=0⇒{ 1 ⇒ 𝐶 = 𝑋1 𝑋2 − 𝑋22
𝑥2 = 𝑋2
on trouve finalement l’équation de trajectoire :
𝑥1 𝑥2 = 𝑋1 𝑋2 + 𝑋2 𝑥2 − 𝑋22
En intégrant
(𝑡 ∗ + 1) ln 𝑥2 = (𝑡 ∗ − 1) ln 𝑥1 + ln 𝐶 𝑠𝑡𝑒
Ainsi
∗ +1 ∗ −1
𝑥2𝑡 = 𝐶 𝑥1𝑡
pour tout 𝑡 = 0 :
∗ +1
∗ ∗ 𝑋2𝑡
𝑋2𝑡 +1 =𝐶 𝑋1𝑡 −1 ⇒𝐶= ∗ −1
𝑋1𝑡
Enfin, en remplaçant la valeur de la constante 𝐶, on obtient :
𝑡 ∗ −1
𝑥1 𝑡 ∗ +1
𝑥2 = 𝑋2 ( )
𝑋1
2. Intégrer l’équation du mouvement :
𝑑𝑥 = 2𝑥1 (𝑡 + 1)𝑑𝑡
{ 1
𝑑𝑥2 = 2𝑥2 (𝑡 − 1)𝑑𝑡
Donne :
2
ln 𝑥1 = (𝑡 + 1)2 + ln 𝐶1 𝑥1 = 𝐶1 𝑒 (𝑡+1)
{ ⇒ {
ln 𝑥2 = (𝑡 − 1)2 + ln 𝐶2 𝑥2 = 𝐶2 𝑒 (𝑡−1)
2
Pour déterminer les constantes d’intégration 𝐶1 , 𝐶2 , les conditions du problème sont imposées :
𝑋1
𝑋1 = 𝐶1 𝑒 (0+1)2 𝐶1 =
{ ⇒ { 𝑒
𝑋2 = 𝐶2 𝑒 (0−1)
2
𝑋2
𝐶2 =
𝑒
Enfin, la trajectoire est donnée sous forme paramétrique à travers la combinaison de :
2 −1
𝑥1 = 𝑋1 𝑒 (𝑡+1)
{ 2
𝑥2 = 𝑋2 𝑒 (𝑡−1) −1
3
C’est une courbe valide en deux dimensions. Parfois, il est possible d’éliminer 𝑡 et d’écrire la même
courbe sous forme explicite, c’est-à-dire comme 𝑥2 (𝑥1 ). Obtenir 𝑡 de la première équation :
𝑥1
𝑡 = √ln ( )+1−1
𝑋1
𝑥1
𝜉 = √(𝑡 + 1)2 − ln −1
𝑋1
et en substituant dans le second nous parcourons toutes les particules qui font la ligne de d’émission
2
𝑥
(𝑡−1)2 −(√(𝑡+1)2 −ln 1 −2)
𝑋1
𝑥2 = 𝑋2 𝑒
4
= 3𝑋1 + 3𝑋2 𝑡 + 7𝑋3 𝑡 + 2𝑋2 + 3𝑡
La dérivée matérielle s’écrit donc :
𝜕Λ(𝑋̅, 𝑡)
= 3𝑋2 + 7𝑋3 + 3
𝜕𝑡
Il est possible de calculer cette quantité en utilisant la dérivée particulaire de cette grandeur en
description spatiale :
𝑑𝜆(𝑥̅ , 𝑡) 𝜕𝜆(𝑥̅ , 𝑡)
= + ̅̅̅̅̅̅
grad 𝜆(𝑥̅ , 𝑡) ∙ 𝑣̅ (𝑥̅ , 𝑡)
𝑑𝑡 𝜕𝑡
où
𝜕𝜆(𝑥̅ , 𝑡) 𝜕𝑥̅ 𝑋2 + 𝑋3 3
= 3, 𝑣̅ (𝑥̅ , 𝑡) = = { 2𝑋3 ̅̅̅̅̅̅ 𝜆(𝑥̅ , 𝑡) = {2
, grad
𝜕𝑡 𝜕𝑡 3𝑋1 0
L’expression de la dérivée matérielle en description matérielle s’écrit :
𝑑𝜆(𝑥̅ , 𝑡)
= 3𝑋2 + 7𝑋3 + 3
𝑑𝑡
On vérifie bien que les deux expressions de la dérivée matérielle sont identiques pour les deux
descriptions :
𝑑𝜆(𝑥̅ , 𝑡) 𝜕𝛬(𝑋̅, 𝑡)
=
𝑑𝑡 𝜕𝑡
5
𝛼𝑥1
𝑣1 (𝑥̅ , 𝑡) = 𝛼𝑋1 =
1 + 𝛼𝑡
𝑣̅ (𝑥̅ , 𝑡) = { 𝑣 (𝑥̅ , 𝑡) = 0
2
𝑣3 (𝑥̅ , 𝑡) = 0
Commentaire.
𝑣1 (𝑥̅ , 𝑡) = 𝛼𝑋2
𝑑𝑥̅ (𝑡)
= 𝑣̅ (𝑥̅ (𝑡), 𝑡) ⇒ {𝑣2 (𝑥̅ , 𝑡) = 𝛼𝑋1
𝑑𝑡
𝑣3 (𝑥̅ , 𝑡) = 0
𝑥2 − 𝑋2
𝑥 = 𝑋1 + 𝛼𝑡𝑋2 𝑋1 =
{ 1 ⇒ { 𝛼𝑡
𝑥2 = 𝑋2 + 𝛼𝑡𝑋1 𝑥1 − 𝑋1
𝑋2 =
𝛼𝑡
6
𝛼𝑡𝑥2 − 𝑥1 + 𝑋1 𝛼𝑡𝑥2 − 𝑥1
𝑋1 = ⇒ 𝑋1 =
𝛼2𝑡2 𝛼2𝑡2 − 1
et
𝛼𝑡𝑥1 − 𝑥2 + 𝑋2 𝛼𝑡𝑥1 − 𝑥2
𝑋2 = ⇒ 𝑋2 =
𝛼2𝑡2 𝛼2𝑡2 − 1
𝛼𝑡𝑥1 − 𝑥2
𝑣1 (𝑥̅ , 𝑡) = 𝛼
𝛼2𝑡2 − 1
⇒ 𝛼𝑡𝑥2 − 𝑥1
𝑣2 (𝑥̅ , 𝑡) = 𝛼 2 2
𝛼 𝑡 −1
{𝑣3 (𝑥̅ , 𝑡) = 0
Mouvement plan stationnaire. Les lignes de courant sont identiques aux trajectoires et sont
indépendantes du temps ; hyperboles :
𝑑𝑥1 𝑑𝑥2 𝑑𝑥1 𝑑𝑥2
= = 𝑑𝑡 ⇒ =
𝑣1 (𝑥̅ , 𝑡) 𝑣2 (𝑥̅ , 𝑡) 𝛼𝑥2 𝛼𝑥1
𝑑𝑥1 𝑑𝑥2
⇒ = ⇒ 𝑥1 𝑑𝑥1 = 𝑥2 𝑑𝑥2
𝑥2 𝑥1
⇒ 𝑥12 − 𝑥22 = 𝐶
a 𝑡 = 0, 𝐶 = 𝑋12 − 𝑋22
Représentation lagrangienne.
7
En dérivant la seconde équation du système et en utilisant l’expression de la première équation, on
obtient :
𝑒 𝜃 − 𝑒 −𝜃 𝑒 𝜃 + 𝑒 −𝜃
sinh 𝜃 = , cosh 𝑥 =
2 2
où 𝐶1 et 𝐶2 sont des constantes à déterminer à partir des conditions initiales. La solution pour 𝑥1 (𝑡)
est obtenue à partir de l’expression 𝑑𝑥2 /𝑑𝑡 = 𝛼𝑥1 , d’où 𝑥1 = 𝑑𝑥2 /𝛼𝑑𝑡, et donc :
𝑥1 (𝐶1 , 𝐶2 , 0) = 𝐶1 = 𝑋1
̅
𝑥̅ 𝐶1 , 𝐶2 , 𝐶3 , 0) = 𝑋 = {𝑥2 (𝐶1 , 𝐶2 , 0) = 𝐶2 = 𝑋2
(
𝑥3 (𝐶3 , 0) = 𝐶3 = 𝑋3
Finalement l’expression de la loi de mouvement postulée initialement, qui n’est rien d’autre que
l’équation des trajectoires :
𝑥1 = 𝑋1 cosh(𝛼𝑡) + 𝑋2 sinh(𝛼𝑡)
{𝑥2 = 𝑋1 sinh(𝛼𝑡) + 𝑋2 cosh(𝛼𝑡)
𝑥3 = 𝑋3
8
𝑑𝜆 𝑑𝑅
1− 𝑅(𝑋2 ) sin(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 )) cos(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 )) 0
𝑑𝑋1 𝑑𝑋2
| |
= 𝑑𝜆 𝑑𝑅
|− 𝑅(𝑋2 ) cos(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 )) 1 − sin(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 )) 0|
𝑑𝑋1 𝑑𝑋2
0 0 1
𝑑𝜆 𝑑𝑅
= [1 − 𝑅(𝑋2 ) sin(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 ))] [1 − sin(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 ))]
𝑑𝑋1 𝑑𝑋2
𝑑𝜆 𝑑𝑅
+[ 𝑅(𝑋2 ) cos(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 ))] [ cos(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 ))]
𝑑𝑋1 𝑑𝑋2
𝑑𝑅 𝑑𝜆
=1− sin(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 )) − 𝑅(𝑋2 ) sin(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 ))
𝑑𝑋2 𝑑𝑋1
𝑑𝜆 𝑑𝑅 𝑑𝜆 𝑑𝑅
+ 𝑅(𝑋2 ) sin2(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 )) + 𝑅(𝑋2 ) cos2 (𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 ))
𝑑𝑋1 𝑑𝑋2 𝑑𝑋1 𝑑𝑋2
𝑑𝜆 𝑑𝑅 𝑑𝜆 𝑑𝑅
=1−( 𝑅(𝑋2 ) + ) sin(𝜔𝑡 + 𝜆(𝑋1 )) + 𝑅(𝑋2 )
𝑑𝑋1 𝑑𝑋2 𝑑𝑋1 𝑑𝑋2
doit être indépendant de 𝑡.
𝜆 = −𝑘𝑋1 + 𝛼, 𝑅 = 𝑅0 exp(𝑘𝑋2 ).
(𝑥1 − 𝑋1 )2 + (𝑥2 − 𝑋2 )2 = 𝑅02 exp(2𝑘𝑋2 ), 𝑥3 = 𝑋3 qui est décrit avec l’angle horaire (𝜔𝑡 − 𝑘𝑋1 ).
𝐽(𝑋1 , 𝑋2 , 𝑋3 , 𝑡) = 1 − 𝑘 2 𝑅02 exp(2𝑘𝑋2 ) doit conserver un signe constant et demeurer fini sur 𝒟0 ,
défini ici par 𝑋2 < 0 ; d’où: 𝑘 > 0 et 𝑅0 < 1/𝑘 (on convient de choisir 𝑅0 > 0).
On considère ℛ ∗ animé, par rapport à ℛ, de la vitesse e1 𝑒̅1 𝜔/𝑘 ;onprend dans ℛ ∗ le repère ℛ ∗
coïncidant avec ℛ pour 𝑡 = 0. La vitesse 𝑣̅ ∗ dans ℛ ∗ s écrit dans ℛ ∗ :
𝜔
𝑣1∗ = −𝜔𝑅0 [exp(𝑘𝑋2 )] sin(𝜔𝑡 − 𝑘𝑋1 ) −
𝑘
𝑣̅ ∗ (𝑥̅ , 𝑡) = { 𝑣 ∗ = −𝜔𝑅 [exp(𝑘𝑋 )] cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑋 )
2 0 2 1
𝑣3∗ = 0
9
À l instant 𝑇, (𝑋2 = 𝛼2 , 𝑋3 = 𝛼3 ) définissent dans ℛ ∗ la courbe paramétrée en 𝑋1 , d’équations
𝜔𝑡
𝑥1∗ = 𝑋1 − + 𝑅0 [exp(𝑘𝑋2 )] cos(𝜔𝑇 − 𝑘𝑋1 )
𝑘
{
𝑥2∗ = 𝑋2 − 𝑅0 [exp(𝑘𝑋2 )] sin(𝜔𝑇 − 𝑘𝑋1 )
𝑥3∗ = 𝑋3
et on vérifie que 𝑣̅ ∗ (𝑥̅ ∗ ) est tangente à cette courbe au point 𝑥̅ ∗ .
Commentaire.
Ces lignes de courant dans ℛ ∗, identiques aux trajectoires, sont des trochoïdes. Une telle courbe est
engendrée par un point géométrique 𝑃 situé à la distance 𝑅0 [exp(𝑘𝑋2 )] du centre d’un cercle de rayon
1/𝑘 qui roule sans glisser sous l’horizontale d’ordonnée à l origine 𝛼2 + 1/𝑘 (composition du
mouvement par rapport à ℛ et du mouvement d’entraînement de ℛ par rapport à ℛ ∗ avec la vitesse
𝑣̅𝑒∗ = −𝑒̅1 𝜔⁄𝑘).
10
Vu qu’on impose (𝑋1 , 𝑋2 , 𝑋3 ) = (𝑥10 , 𝑥20 , 𝑥30 ), la représentation lagrangienne du mouvement est
alors :
𝑎 2
𝑥1 = 𝑡 + 𝑋1
2
𝑎𝑏 3
𝑥2 = 𝑡 + 𝑏𝑋1 𝑡 + 𝑋2
6
{ 𝑥3 = 𝑐𝑡 + 𝑋3
2. Les lignes de courant sont l’enveloppe du champ de vitesse à un instant déterminé. En d’autres
mots il s’agit des courbes tangentes aux vecteurs vitesse à un temps 𝑡0 fixé. Pour calculer ces
lignes de courant, on va figer (ou ”photographier”) le champ de vitesse à l’instant donné 𝑡0 , et
ensuite calculer les trajectoires pour ce champ de vitesse fictif égal au champ de vitesse réel
au temps particulier 𝑡0 .
Remarque : pour un champ de vitesse stationnaire (ce qui n’est pas le cas ici) les lignes de
courant et les trajectoires seront confondues.
3. La ligne d’émission est la ligne générée par émission continue de points matériels à partir d’une
position donnée de l’espace.
Notons 𝑥𝑖∗ le point d’émission, et considérons la ligne émise depuis le temps 𝑡0 jusqu’au temps
𝑡.
𝑥̅ (𝑡) = 𝜙̅(𝑋𝐸 , 𝑡)
avec 𝑋𝐸 tel que pour un certain temps 𝜏 (𝑡0 ≤ 𝜏 ≤ 𝑡) on a 𝑥𝑖∗ = 𝜙̅(𝑋𝐸 , 𝜏). En d’autres mots on
va rechercher les coordonnées lagrangiennes 𝑋𝐸 des points matériels qui à un certain temps 𝜏
passent par le point d’émission.
Remarque : pour un champ de vitesse stationnaire les lignes d’émission et les trajectoires seront
confondues.
11
Dans notre cas :
𝑎 2
𝑥1∗ = 𝜏 + 𝑋1 = 0
2
𝑎𝑏 3
𝑥2∗ = 𝜏 + 𝑏𝑋1 𝜏 + 𝑋2 = 0
6
{ 𝑥3∗ = 𝑐𝜏 + 𝑋3 = 0
On trouve donc les coordonn´ees lagrangiennes du point mat´eriel qui au temps 𝜏 a pour
coordonnées 𝑥𝑖∗ = 0 :
𝑎
𝑋1 = − 𝜏 2
2
𝑎𝑏 3
𝑋2 = 𝜏
3
{ 𝑋3 = 𝑐𝜏
Il suffit à présent d’injecter cette expression des 𝑋𝐸 en fonction de 𝜏 dans l’expression des
trajectoires :
𝑎 2
𝑥1 = (𝑡 − 𝜏 2 )
2
𝑎𝑏 3 𝑎𝑏 3 𝑎𝑏 2
𝑥2 = 𝑡 + 𝜏 − 𝜏 𝑡
6 3 2
{ 𝑥3 = 𝑐(𝑡 − 𝜏)
Il s’agit de l’expression paramétrique de la ligne d’émission (de paramètre 𝜏) au temps 𝑡.
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4. Deux possibilité s’offrent à nous pour calculer l’expression lagrangienne du champ de vitesse.
La première solution est de dériver l’expression lagrangienne du vecteur position par rapport
au temps :
𝜕𝜙̅(𝑋̅, 𝑡)
𝑉̅ (𝑋̅, 𝑡) = = 𝜙̅̇(𝑋̅, 𝑡)
𝜕𝑡
La seconde solution est d’exprimer les 𝑥𝑗 en fonction des 𝑋𝑗 dans l’expression eulérienne du
champ de vitesse :
𝑉̅ (𝑋̅, 𝑡) = 𝑣̅ (𝑥̅ , 𝑡) = 𝑣̅ (𝜙̅(𝑋̅, 𝑡), 𝑡)
Dans les 2 cas nous trouvons :
𝑉1 = 𝑎𝑡
𝑎𝑏 2
{𝑉2 = 𝑡 + 𝑏𝑋1
2
𝑉3 = 𝑐
5. L’accélération 𝑎̅ d’un point matériel se calcule comme suit à partir de l’expression eulérienne
du champ de vitesse :
𝑑𝑣̅ (𝑥̅ , 𝑡) 𝜕𝑣̅ (𝑥̅ , 𝑡)
𝑎̅ = = + ̿̿̿̿̿̿
grad 𝑣̅ (𝑥̅ , 𝑡) ∙ 𝑣̅ (𝑥̅ , 𝑡)
𝑑𝑡 𝜕𝑡
Le gradient de 𝑣̅ est le suivant :
𝜕𝑣1 𝜕𝑣1 𝜕𝑣1
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥3
𝜕𝑣2 𝜕𝑣2 𝜕𝑣2 0 0 0
̿̿̿̿̿̿
grad 𝑣̅ (𝑥̅ , 𝑡) = = [𝑏 0 0]
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥3
0 0 0
𝜕𝑣3 𝜕𝑣3 𝜕𝑣3
[𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥3 ]
On trouve alors directement :
𝑎1 (𝑥̅ , 𝑡) = 𝑎 + 0 𝑎1 (𝑥̅ , 𝑡) = 𝑎
{𝑎2 (𝑥̅ , 𝑡) = 0 + 𝑏𝑣1 ⇒ {𝑎2 (𝑥̅ , 𝑡) = 𝑏𝑣1
𝑎3 (𝑥̅ , 𝑡) = 0 + 0 𝑎3 (𝑥̅ , 𝑡) = 0
6. L’accélération 𝑎̅ d’un point matériel se calcule comme suit à partir de l’expression lagrangienne
du champ de vitesse :
𝜕𝑉̅ (𝑋̅, 𝑡)
𝐴̅(𝑋̅, 𝑡) = 𝑉̅̇ (𝑋̅, 𝑡) =
𝜕𝑡
On trouve directement :
𝐴1 = 𝑎
{ 2 = 𝑎𝑏𝑡
𝐴
𝐴3 = 0
Les résultats obtenus à partir des 2 représentations du champ de vitesse sont équivalents.
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