Cours de Soins Infirmiers en Milieu de Vie Pediatrique l2 Ped
Cours de Soins Infirmiers en Milieu de Vie Pediatrique l2 Ped
Cours de Soins Infirmiers en Milieu de Vie Pediatrique l2 Ped
1. CONTENTION
Généralités
Technique
2. PONCTION VEINEUSE
Généralités
Points de ponction
Technique
POINTS DE SUTURE
Anesthésie locale
CONTENTION
GÉNÉRALITÉS
Si en tenant l’enfant fermement on ne réussit pas à
l’immobiliser pour effectuer une intervention, on peut
recourir à une méthode d’emmaillotement. Cette méthode est
souvent nécessaire pour les enfants de 1à 6 ans.
TECHNIQUE
Utilisez un drap ou une couverture pour envelopper
l’enfant. Si un membre doit être dégagé pour
l’intervention (p. ex. pour mettre en place une voie de
perfusion intraveineuse), laissez-le à l’extérieur.
PONCTION VEINEUSE
GÉNÉRALITÉS
Pour effectuer une ponction veineuse, faites toujours
votre première tentative dans la veine la plus grosse et la
plus saillante que vous pouvez trouver. Il est parfois plus
facile de palper une veine que de lavoir.
POINTS DE PONCTION
À PRIVILÉGIER (MEMBRE SUPÉRIEUR)
– Veines de l’avant-bras (p. ex. céphalique, médiane
basilique ou médiane antécubitale); ce sont les meilleurs
choix pour les enfants de tout âge, mais ces veines
peuvent être difficiles à localiser chez les bébés gras.
– Veines du dos (dessus) de la main
– Veines qui se drainent dans les veines céphaliques
et basilique, arcade veineuse dorsale
TECHNIQUE
1. Appliquez les précautions universelles pour éviter
toute contamination par les substances corporelles de
l’enfant (p. ex. porter des gants et, dans certains cas, des
lunettes de protection, jeter l’aiguille dans un
contenant imperforable).
2. Rassemblez le matériel nécessaire.
3. Immobilisez bien l’enfant, mais en évitant de recourir à
des dispositifs de contention si possible.
4. Choisissez toujours la veine la plus grosse et la plus
saillante pour la première tentative :
– prenez votre temps pour choisir la meilleure veine.
5. Si vous choisissez une veine du cuir chevelu, vous
devrez peut-être raser la région choisie.
6. Mettez en place le garrot si nécessaire.
7. Désinfectez la peau.
8. Stabilisez la veine.
9. Si vous utilisez une aiguille munie d’un cathéter,
insérez-la dans la peau à un angle de 30 à 45°.
10. Quand l’aiguille a transpercé la peau, ajustez l’angle de la
canule de manière à ce qu’elle soit parallèle à la peau
et introduisez-la lentement dans la veine assez profondément
pour obtenir un reflux de sang, puis enfoncez-la un millimètre
de plus environ pour que le cathéter en plastique soit lui aussi
dans la lumière de la veine avant de commencer l’injection.
11.Retirez le garrot et raccordez le nécessaire
de perfusion. Assurez-vous qu’il n’y a pas de bulles d’air dans
la tubulure avant de la brancher.
12.Laissez s’écouler une certaine quantité de soluté. Si la
tubulure est perméable, fixez l’aiguille et le cathéter
solidement en place à l’aide de ruban adhésif. Ces petits
cathéters sont fragiles. Évitez de les plier et fixez-les
toujours solidement à l’aide de ruban adhésif. Utilisez de
préférence un accotoir et la moitié d’un gobelet de plastique
pour couvrir le point d’injection.
COMPLICATIONS
LOCALES
– Cellulite
– Phlébite
– Thrombose
– Formation d’un hématome
GÉNÉRALES
– Septicémie
– Embolie gazeuse
– Embolie causée par un fragment du cathéter
– Thrombo-embolie pulmonaire
VOIE DE PERFUSION INTRA-OSSEUSE
GÉNÉRALITÉS
RAISON
– Sert à administrer des liquides et des médicaments IV
quand on n’a pas réussi à établir une voie intraveineuse.
– Méthode à n’utiliser qu’en cas d’urgence.
INDICATIONS
Essayez d’établir une voie de perfusion intra-osseuse
dans les cas suivants chez les enfants de 6 ans ou moins,
lorsqu’il est impossible d’établir un accès veineux après
trois tentatives ou 60-90 secondes (selon la première de
ces deux éventualités) :
– Polytraumatisme accompagné d’un état de choc ou
d’une hypovolémie grave (ou les deux)
– Déshydratation grave associée à un collapsus vasculaire
ou à une perte de connaissance (ou les deux)
– Enfant qui ne réagit à aucun stimulus et qui a besoin
d’une réanimation liquidienne et médicamenteuse
immédiate; brûlures, état de mal asthmatique,
septicémie, quasi-noyade, arrêt cardiaque, anaphylaxie.
CONTRE-INDICATIONS
– Fracture du bassin
– Fracture de l’os choisi pour établir l’accès intra-osseux
ou de la partie proximale du membre.
POINTS D’INJECTION
À PRIVILÉGIER
– Surface (plate) antérolatérale du tibia proximal, 1-3 cm
(largeur du doigt) au-dessous de la tubérosité tibiale et
juste au milieu de celle-ci.
AUTRE POSSIBILITÉ
– Tibia distal, 1-3 cm au-dessus de la malléole interne sur
la surface du tibia près de la cheville. (Selon certains, il
s’agirait du meilleur choix chez les grands enfants parce que
le tibia proximal est plus épais que le tibia distal)
TECHNIQUE
1. Appliquez les précautions universelles pour éviter toute
contamination par les substances corporelles de l’enfant
(p. ex. porter des gants et, dans certains cas, des
lunettes de protection, jeter l’aiguille dans un
contenant imperforable).
2. Rassemblez le matériel nécessaire.
3. Immobilisez bien l’enfant, mais en évitant de recourir à
des dispositifs de contention si possible.
4. Placez l’enfant en décubitus ventral et tournez la jambe
vers l’extérieur pour bien voir la face interne dumembre.
5. Déterminez les repères anatomiques pour l’insertion de
l’aiguille.
6. Désinfectez le point d’injection.
7. Si l’enfant est conscient, procédez à une anesthésie
locale.
8. Utilisez une aiguille intra-osseuse ou, chez le jeune
enfant, une aiguille à ailettes de calibre 18.
9. Éloignez la pointe de l’aiguille de l’articulation. Insérez l’aiguille
à un angle de 60°, 2 cm au-dessous de la tubérosité tibiale, à travers
la peau et le tissu sous-cutané.
10. Quand l’aiguille atteint l’os, exercez une pression
ferme vers le bas et imprimez-lui un mouvement de
rotation, dans le sens des aiguilles d’une montre, puis
dans le sens inverse. Prenez garde de ne pas plier
l’aiguille.
11. Quand l’aiguille atteint la moelle, la résistance diminue
(on entend un « pop »).
12.Branchez une seringue de 10 ml et aspirez du sang et
de la moelle pour voir si l’aiguille est bien placée (d’autres
signes indiquent qu’elle est bien placée : l’aiguille tient droite
par elle-même, le liquide IV s’écoule librement, il n’y a
aucun signe d’infiltration sous-cutanée).
13. Fixez l’aiguille en place à l’aide de ruban adhésif.
14. Procédez comme vous le feriez avec une intraveineuse
ordinaire. Par exemple, on peut perfuser rapidement des
liquides pour réanimer un enfant en état de choc.
COMPLICATIONS
– Extravasation
– Fracture du tibia
– Ostéomyélite
– Lésion épiphysaire
– Syndrome de loge dans le membre inférieur
– Obstruction de l’aiguille par de la moelle, des fragments
d’os ou du tissu
CHAPITRE 2 : PRÉVENTION
PRÉVENTION
Définitions
Prévention primaire
Prévention secondaire
Prévention tertiaire
BLESSURES
Définition
Type de blessures les plus courantes
Stratégies de prévention des blessures
Conseils d’ordre préventif et counseling
Enfants bien portants
Visites périodiques
Évaluation préscolaire
Composantes de la consultation préscolaire
Prévention de problèmes particuliers chez les
adolescents
PRÉVENTION
DÉFINITIONS
La prévention désigne un ensemble d’activités visant
à diminuer le risque de maladies ou de troubles
spécifiques chez les individus, les familles et les
collectivités. Elle repose sur le principe selon lequel on
peut réduire la fréquence des maladies en réduisant ou en
éliminant les facteurs de risque pouvant contribuer à ces
maladies.
La prévention comporte trois volets : primaire,
secondaire et tertiaire.
Prévention primaire
Ensemble d’activités centrées sur l’intervention,
avant l’apparition d’une maladie et pendant la période
où elle est susceptible de survenir. La vaccination est un
exemple de prévention primaire.
Prévention secondaire
De 2 à 5 ans
– Ne jamais laisser un enfant dans la baignoire sans
surveillance.
– S’assurer que la ceinture de sécurité de
l’enfant est bouclée lorsqu’on circule en voiture.
– Veiller à ce que l'enfant porte un casque protecteur
lorsqu’il fait de la bicyclette ou de la planche à roulettes.
– Éviter de circuler en VTT ou en motoneige avec des
enfants de 2 à 5 ans.
– Garder les allumettes et les briquets hors de portée.
– Garder les substances toxiques sous clé ou
hors de portée.
– Aviser les grands enfants qu’ils ne doivent pas donner
d’aliments ou d’objets de petite taille (gommes à mâcher,
arachides, pièces de monnaie, etc.) à un jeune enfant.
– S’assurer que l’enfant porte un gilet de sauvetage et
qu’il est sous surveillance constante lorsqu’il est près d’un
plan d’eau.
De 5 à 10 ans
– S’assurer que l’enfant porte un casque protecteur
lorsqu’il fait de la bicyclette ou de la planche à roulettes.
– S’assurer que la ceinture de sécurité de
l’enfant est bouclée lorsqu’on circule en voiture.
– Apprendre à l’enfant comment éviter les blessures au
terrain de jeu et comment utiliser les installations qui s’y
trouvent de façon sécuritaire.
– S’assurer que l’enfant porte un gilet de sauvetage et
qu’il est sous surveillance constante lorsqu’il est près d’un
plan d’eau.
– Veiller à ce que l'enfant connaisse les règles de sécurité
aquatique et apprenne à nager.
– Prévenir l’enfant qu’il ne doit pas entrer en contact avec
des étrangers.
De 10 à 15 ans
– Fournir des indications claires sur les comportements à
risque (en particulier en matière de consommation d’alcool
et de drogues).
– Donner des conseils concernant l’activité sexuelle,
notamment comment dire non aux attouchements.
– Donner des renseignements sur la sécurité des armes à
feu.
– Donner des renseignements sur la sécurité nautique.
– Veiller à ce que le jeune adolescent utilise la ceinture de
sécurité lorsqu’il circule à bord d’un véhicule.
– S’assurer que le jeune adolescent porte un
casque protecteur lorsqu’il fait de la bicyclette ou de la planche
à roulettes et lorsqu’il circule en motoneige ou en VTT.
– S’assurer que le jeune adolescent connaît bien lesrègles
de sécurité nautique et qu’il sait nager.
DE 15 À 20 ANS
– Fournir des indications claires sur les comportements à
risque (en particulier en matière de consommation d’alcool
et de drogues).
– Donner des conseils concernant l’activité sexuelle,
notamment comment dire non aux attouchements.
– Donner des renseignements sur la sécurité des armes à
feu.
– Donner des renseignements sur la sécurité nautique.
– Veiller à ce que l’adolescent boucle sa ceinture de
sécurité lorsqu’il circule à bord d’un véhicule.
– S’assurer que l’adolescent porte un casque protecteur
lorsqu’il fait de la bicyclette ou de la planche à roulettes et
lorsqu’il circule en motoneige ou en VTT.
Chap 3 : MAINTIEN DE L’ÉQUILIBRE HYDRO-ÉLECTROLYTIQUE
Besoins liquidiens de l’enfant
RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Les besoins hydriques d’entretien correspondent à laquantité
d’eau et d’électrolytes dont le corps a besoinquotidiennement
pour combler les pertes liquidienneshabituelles par les poumons,
la peau, l’urine et lesselles.Un enfant en bonne santé boit
normalement plus deliquide qu’il n’en a besoin pour
maintenir l’équilibrehydro-électrolytique. Toutefois, si l’enfant
boit trop peu pour combler ses besoins liquidiens, il se
déshydratera.Les besoins liquidiens d’entretien de l’enfant
varient enfonction de son poids (tableau 4-1). En outre,
unnourrisson a besoin de plus de liquide par kilogrammede
poids corporel qu’un enfant plus vieux. Desaffections diverses
peuvent aussi modifier ces besoins (tableau 4-2).
Exemples
Enfant de 10kg:10 kgx100ml/kg=1
000 mlEnfant de 15kg:(10kgx100ml/kg)
+ ( 5 k g x 5 0 m l / k g ) = 1 2 5 0 m l Enfant de2 5 k g :
(10kgx100ml/kg)+(10kgx50ml/kg)
+(5kgx20ml/kg)=1 600ml
Méthode de calcul
100ml/kg pour les 10 premiers kg de poidscorporel+ 50ml/kg
pour les 10 kg suivants+ 2 0 m l p o u r c h a q u e k g e x c é d a n t 2 0 k g
Tableau 4-1: Besoinsliquidiensd’entretien(périodede 24 heures)
CAUSES
– Gastro-entérite (cause la plus fréquente chez l’enfant)
– Apport liquidien insuffisant
– Diabète sucré
– Brûlures
– Sténose du pylore
– Occlusion gastro-intestinale L’organisme des nouveau-nés et
des jeunes enfantscontient, proportionnellement, beaucoup plus
d’eau quecelui des adolescents et des adultes; le jeune enfant
estdonc plus sujet à la perte d’eau, de sodium et de potassium
lorsqu’il est malade.
SYMPTOMATOLOGIE
–
Fièvre –
Vomissements –
Diarrhée –
Léthargie –
dudéficitliquidien
m o d é r é e ( 5 % à 1 0 % ) Déshydratationlégère(<
5 % ) Tableau 4-5: Réanimation
liquidienne
R e m a r q u e s g é n é r a l e s c o n c e r n a n t l ’ é q u i l i b r e hydro-électrolytique
Généralement, on ne devrait avoir recours au traitementIV que
dans les cas de déshydratation grave ou devomissements
réfractaires; la réhydratation orale esttoujours
plus sûre.Toutefois, la solution de réhydratation orale (SRO)
peutêtre administrée, si nécessaire, par sonde nasogastrique.Pour
corriger le déficit, utilisez une SRO telle quePédialyte ou
Gastrolyte.Si l’enfant est nourri au sein et est capable de téter,
ilfaudrait poursuivre l’allaitement, afin de combler les besoins
d’entretien; corrigez le déficit en administrant lasolution Pédialyte ou
Gastrolyte.Augmentez la quantité de liquides d’entretien en
cas de pertes liquidiennes continues (p. ex. diarrhée persistante).Si la
diarrhée augmente
considérablement
lorsqu’unenfant nourri au biberon recommence à boire
sa préparation habituelle à base de lait de vache, consultezun médecin
pour savoir s’il faudrait opter pour une préparation à base de soya
(p. ex. Prosobee ou Isomil).Revenez à la préparation habituelle à
base de lait devache dans les 7 à 10 jours. À moins que le nombre
deselles n’augmente
considérablement
lorsque l’enfant estnourri à l’aide d’une préparation à base de
soya, ne luidonnez plus de Pédialyte. Une certaine augmentation
dela quantité de selles ne pose aucun problème si l’enfant boit
suffisamment pour compenser les pertes.Autrement dit, traitez
l’enfant et non la diarrhée.L’enfant qui vomit tolère
habituellement les liquides sion les lui fait boire par petites
quantités (une gorgée à lafois). S’il ne tète pas, essayez de le faire
boire à lacuillère et souvent. Permettez à la mère et aux
autresmembres de la famille de faire boire l’enfant.Augmentez
l’apport liquidien quotidien de 12 % pourchaque degré Celsius
dépassant 37,5
°
C
(températurerectale).
Violence physique...............................................................
............5–1
Violence sexuelle................................................................
............5–1
Violence psychologique......................................................
.............5–1
Négligence..........................................................................
...........5–1
Indicateurs
de violence physique.....................................................5–2
Indicateurs de violence
sexuelle......................................................5–2
Indicateurs de violence ps
y
chologique.............................................5–2
Indicateurs de négligence...................................................
.............5–2
TRAITEMENT.....................................................................
.......................5–3
ASPECTS JURIDIQUES.............................................................................5–3
DÉFINITIONS
VIOLENCE À L’ÉGARD DESENFANTS
Tout mauvais traitement infligé intentionnellement àun enfant
par une personne plus âgée que lui. Il peuts’agir d’un acte
de violence physique, sexuelle ou psychologique, ou de négligence.
VIOLENCE PHYSIQUE
Acte ou omission de la part des parents, de la personnequi s
'
occupe de l’enfant ou de toute autre personne, quientraîne une blessure chez
l’enfant. Il peut s’agir de coupscausant des contusions, de coups de poing ou de
pied, decoups portés à l’aide d
'un
instrument, ou d’autres gestesviolents comme pousser l’enfant ou le secouer.
Uneomission est le fait de ne pas prévenir un acte pouvantcauser une blessure.
VIOLENCE SEXUELLE
Toute forme d’exploitation d
'un
enfant pour lagratification sexuelle d
'un
adulte ou d’une autre personne plus âgée que l’enfant.
La violence sexuellee s t u n c r i m e e n v e r t u d u
Code criminel
du Canada; par conséquent, dans toute enquête sur un acte présumé
de violence sexuelle, il faut faire intervenirles forces policières et les
organismes de protectionde l’enfance locaux.
VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE
Acte ou omission de la part des parents, de la personne qui
s’occupe de l’enfant ou de toute autre personne, qui nuit au
développement physique,intellectuel ou affectif de l’enfant. L’incapacité
ou lerefus de prodiguer les soins nécessaires, d’assurer
lasurveillance requise ou d’offrir l’affection ou lastimulation
dont l’enfant a besoin, ou encore le faitd’exposer l’enfant à
un milieu familial violent,constituent de la violence
psychologique.
NÉGLIGENCE
Le fait, de la part des parents ou de la personne quis’occupe
de l’enfant, de ne pas répondre aux besoins physiques
fondamentaux de l’enfant.
SITUATIONS OÙ UN ENFANT EST VICTIME DE VIOLENCE
Le risque qu’un enfant soit victime de violencedépend de
l’interaction de trois facteurs : parent àrisque élevé, enfant à
risque élevé et situation decrise.Les parents à risque élevé ont
généralement unefaible estime de soi, peu de soutien et de
la difficultéà établir des relations de confiance. Ce ne
sont pastous les enfants maltraités qui deviennent des
parentsviolents, mais un grand nombre de parents violentsont
eux-mêmes été victimes de violence dans leurenfance.Un enfant à
risque élevé peut être celui qui présentedes besoins physiques
spéciaux ou qui est perçucomme indésirable pour différentes
raisons (p. ex.non désiré, paternité douteuse, irritabilité).La crise
survient quand un événement familial,majeur ou mineur, pousse
l’un des protagonistes àcommettre un acte violent.
Brûlures inexpliquées –
Fractures inexpliquées –
Taches mongoliques
INDICATEURS DE VIOLENCESEXUELLE
SPÉCIFIQUES
–
MTS –
Saignements vaginaux –
Marche difficile –
Retard de cro
i
ssance (chez certains nourrissons) –
Comportement perturbé –
Hygiène déficiente –
Abandon
TRAITEMENT
Consultez la politique régionale sur la violence àl’égard des
enfants.Le tableau 5-2 indique les étapes à suivre
lorsqu’onsoupçonne que l’enfant a été maltraité.
Tableau 5-2 : Étapes à suivre dans les cas de violencesoupçonnée
1. Envisagez qu’il y a eu violence.2. Procédez à une anamnèse détaillée (renc
ontrezl’enfant en privé, s’il est assez âgé pour cela). Inscrivezla date et
l’heure des incidents et les noms despersonnes en
cause.3. Dans les cas d’agression sexuelle, appelez un médecinavant de procéder
à l’examen et aux
prélèvements.4. Avisez les autorités compétentes (p. ex. les services àl’enfance et
à la famille, la police).5. Ne renvoyez pas l’enfant dans un milieupotentiellement
violent.6. Envisagez la possibilité que les frères et sœurs del’enfant soient aussi
victimes de violence.7. Offrez du soutien aux parents
ou à la personne quis’occupe de l’enfant, sans porter de jugement.
Traitez les blessures nécessitant des soins immédiatssur place ou
faites transporter l’enfant à l’hôpital.Signalez immédiatement le cas
à l’organisme local de protection de la jeunesse, en fournissant
lesrenseignements suivants : données démographiquescomplètes
sur la famille, nature de l’acte commis ettous les antécédents
sociaux disponibles sur lafamille.Pendant l’évaluation initiale,
communiquez avec lesresponsables de la protection de l’enfance
pourtrouver éventuellement un endroit sûr où placerl’enfant. Il
s’agit là d’une étape cruciale de la prise encharge du cas.Vous
devez consigner l’information suivante dans ledossier : –
TROUBLES
FONCTIONNELS COURANTS.............................................
....6–1
Troubles
d’apprentissage................................................................6
–1