200 Montages Électronique Simples
200 Montages Électronique Simples
200 Montages Électronique Simples
fflODTAGES
ILECTRODIQUES
SlfflPLES
du m@me auteur aux t.ditions Radio
200
monTAliES
ELECTRODIQUES
SlfflPLES
3 8 édition augmentée
S. E. C. F.
~
Editions Radio
9, RUE JACOB - 75006 PARIS
TEL. 329.63.70
La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les« copies
ou reproductions Strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collec-
tive » et, d'autre part, que les artalyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration,
« toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de
ses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinéa 1°' de l'article 40). Cette représentation ou reproduc-
tion, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et
suivants du Code pénal.
'I
6 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Le volume que vous avez entre les mains est la 3e édition de l'ouvrage
« Montages électroniques simples », profondément remaniée et mise à jour.
En particulier, les circuits intégrés y ont été largement introduits, et nous
espérons qu'il nous sera possible de faire encore mieux dans la prochaine
édition.
On sait utiliser un transistor, même inconnu, car il est relativement facile
de se faire une idée suffisamment précise sur ses caractéristiques et ses possi-
bilités et de repérer ses « sorties ». On sait aussi associer plusieurs transistors
afin de réaliser un ensemble remplissant une ou plusieurs fonctions bien déter-
minées. On peut intervenir sur chaque composant d'un système ainsi créé de
façon à modifier son comportement dans tel ou tel sens. Enfin, en cas de
défaillance d'un des composants, il est toujours facile de localiser et de suppri-
mer le défaut.
Mais si on a affaire à un circuit intégré dont on ne connaît rien, il nous est
impossible de l'utiliser avant d'avoir trouvé le nom de son fabricant et obtenu
son brochage et toutes les indications sur son emploi. Il est juste de dire,
cependant, que ce genre de renseignements est en général distribué par les
fabricants avec beaucoup de bonne volonté, d'autant plus que tous les cir-
cuits « classiques » figurent dans à peu près tous les catalogues, avec, tout au
plus, le numéro de référence un peu modifié µA741T, AD741H, MC1741G,
RT741 T, LM741H etc., etc.
W. SOROKINE
Chapitre 1
18 montages destinés à
essayer, trier, apparier
les transistors, les thyristors
et les diodes
0 0 0
mA
le
Ih
R, =
lmax
R 1 5,1kQ
B1
+ 11 11-------
Parfois, pour avoir une idée plus complète sur les possibilités d'un
transistor, on le vérifie pour ainsi dire en régime «dynamique»
(fig. 1-3). Le transistor est alors connecté en oscillateur-relaxateur
utilisant un transformateur TR 1. Si le transistor essayé est en bon
état, des oscillations prennent naissance, et leur fréquence dépend des
caractéristiques du transformateur. II est à remarquer que le montage
de la figure 1-3 n'est autre chose qu'un convertisseur continu-alternatif
du type asymétrique.
Le tube au néon N connecté aux bornes du secondaire du transfor-
mateur TR 1 sert pour indiquer si l'oscillateur fonctionne ou non,
c'est-à-dire si le transistor essayé est bon ou franchement mauvais.
Si l'on veut avoir une idée plus précise sur les qualités du transistor
essayé, il faut mesurer l'amplitude de la tension d'oscillation.
Lorsqu'on essaie des transistors de types différents à l'aide du
schéma de la figure 1-3, il faut, pour chaque type, choisir le régime de
10 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
c,
5nF
I2
te;-
n
Sorti,
C2 33nF
---~--1---'-----1111- -
Fig. 1-4. - Schéma général de l'appareil à essayer les transistors et les diodes.
R1 10kQ
NCYRTK2019
ESSAIS DES TRANSISTORS, THYRISTORS ET DIODES 15
C
Fig. 1-7. - Schéma de principe d'un • transls-
tormètre • simple. ' mA
...____-I• ~ - E_ __,
B
0 2,5:nA
O.. 1mA
p,n,p
y22,sv
+ 2
s, ·t-f------
200 kQ ""-+-+-' 200k!2
a.c
Fig. 1-9. - Avec cet appareil il est possible
de vérifier également les diodes.
L_JJ
L _ _ _j ________ j
n.p.n
E 8 C R2
l-.!:
r~o------R""1.1'11'511\k.Q~➔
200Q
--
P-"-P --
n.p.n
r,
B1
u,
0 CD
B=
1.,..
mA C
L,. - lc1b
nous allons le voir, est loin d'être négligeable par rapport aux autres.
ESSAIS DES TRANSISTORS, THYRISTORS ET DIODES 23
Alb
Les courants de base prévus sont de 33, 50, 100 et 200 µA et la va-
leur des quatre résistances commutables a été calculée de façon à les
obtenir avec une batterie d'alimentation de 4,3 à 4,4 V. Une batterie uti-
lisée d'une façon intermittente se maintient en effet longtemps à ce ni-
veau.
L'appareil décrit ·a été prévu pour un courant de collecteur maxi-
mal de 10 mA, et le milliampèremètre M doit donc avoir cette sensibi-
lité. Les valeurs choisies pour le courant de base permettent donc la me-
sure du gain en quatre gammes avec, pour chacune, la valeur maximale
suivante:
50 pour R1 20 kn;
100 pour R2 39 kn;
200 pour RJ 75 kn;
300 pour R4 100 kn;
Rt.100,fl
Son schéma est celui de la figure 1-19 et il permet non plus une
évaluation très approximative du gain ~' mais une appréciation que
l'on peut qualifier déjà de mesure. Cette mesure se fait en régime dyna-
9 ----1\1\/\1\r--~---
; '-----te'1""'' f
R17. IIOHl 1
Bouton- poussoir
o-/~-~
+ Batterie
9V
D1 à D6
BAX20 Fig. 1-21. - Schéma
ou général du transis-
tormètre à source
analogues de courant cons-
tant.
-----~5 0B
6 E
ESSAIS DES TRANSISTORS, THYRISTORS ET DIODES 33
agissant sur celle de la résistance d'émetteur RE. D'autre part, pour stabi-
liser la tension base-émetteur, on a recours à deux diodes silicium, dont
la chute de tension aux bornes est pratiquement constante, ce qui compense
les variations éventuelles de la tension d'alimentation.
Les deux diodes de la figure 1-22 correspondent aux diodes D 4 et D6
de la figure 1-21, et elles sont communes aux deux sources de courant
constant. L'influence de la température sur la chute de tension à leurs
bornes est compensée par les diodes germanium D 7 et D 8 pour chaque
SCC. Par exemple, si la chute de tension sur D 4-D 5 diminue lorsque la
température s'élève, celle aux bornes de chaque diode germanium diminue
de la même quantité, de sorte que la différence de potentiel base-émetteur
et le courant de collecteur demeurent constants.
Pour éliminer l'influence des variations de la tension d'alimentation
sur celle de base-émetteur, une « préstabilisation » par les diodes D 1 , D 2 ,
D 3 est prévue, commune aux deux SCC.
34 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
C C
·~ à
E
E
à
E
lente des transistors
p-n-p et n-p-n.
On peut se faire une idée sur l'état d'un transistor de puissance sans
recourir à des transistormètres ou autres appareils spéciaux. On connecte,
entre le collecteur et l'émetteur du transistor une ampoule du type cc lampe
de poche » (3,5 V - 0,2 à 0,3 A) et une batterie de 4,5 V, dans le sens
indiqué sur le schéma de la figure 1-24 s'il s'agit d'un p-n-p et dans le
sens opposé si l'on essaie un n-p-n. Si le transistor est en bon état, la résis-
tance de l'espace collecteur-émetteur est, dans ces conditions, très élevée
et l'ampoule ne s'allume pas.
ESSAIS DES TRANSISTORS, THYRISTORS ET DIODES 35
Des essais effectués sur un grand nombre de pièces ont montré qu'avec
des transistors en bon état et présentant un gain en courant élevé l'ampoule
s'illumine même lorsque la valeur de Rb est de quelque 1 000 O.
Pour effectuer cet essai on peut utiliser une batterie dont la tension
est comprise entre 3 et 12 V, avec une ampoule de tension correspondante,
mais dont la consommation est inférieure à 0,5 A.
+SV
Rs
P1.1 P1.2 P1.3
4700
____ __,
Cz 10011F
+
(3
4,7nF
.p.n.p.•
T
1
E 8
Rz
500!!
-=-
Fig. 1-25. - Schéma d'un testeur pour l'essai rapide des transistors.
14
(+SV)
7
(nnsse)
ESSAIS DES TRANSISTORS, THYRISTORS ET DIODES 37
u,
!
B E C
~ Transistor
t:iiiJ à essayer
D3
J'J'n.p.n
p.n.p
1kll
B
Cl
~
E CO
D1
c,
Les diodes D 1 et D 2 sont des 1N914, que l'on peut remplacer par des
1N4148, BA168, BA217, BAX13, etc. Les deux LED (D 8 et D 4) peuvent
être des CQY94 (verte) ou CQY96 (jaune). La valeur de C1 peut être de
0,1 à 1 µF.
L'alimentation se fait à l'aide d'une pile 9 V suivant le schéma en
haut et à droite de la figure 1-28.
~T
0----0
+ 9V
81
58 appareils de mesure
sur les composants
11 voltmètres, millivoltmètres
4 microampèremètres, ohmmètres
16 mesureurs de R, Cou L
3 fréquencemètres
10 générateurs divers
6 générateurs à quartz
7 divers
1 calibrateur pour oscilloscope
Un millivoltmètre à transistors
Cet appareil (fig. 2-1) permet de mesurer des tensions alternatives de
3 mV à 1 V (pleine déviation) dans la gamme de fréquences allant de
10 Hz à 1 MHz avec une précision de l'ordre de ± 2 dB (1,3 % ). La
résistance d'entrée de ce millivoltmètre est de quelque 500 kn.
Pour obtenir une résistance d'entrée élevée, le premier étage est
équipé d'un transistor « faible bruit » monté en collecteur commun.
Le diviseur de tension qui constitue la résistance d'émetteur de ce
transistor assure la couverture des six gammes prévues : 3 mV -
10 mV - 30 mV - 100 mV - 300 mV - 1 V. Il est donc possible de
lire les tensions de l'ordre de 0,3 mV, soit 300 µV.
L'amplificateur à proprement parler comprend les transistors T2
et T3 à liaison directe, avec une contre-réaction en continu par Rs.
L'alimentation se fait à l'aide d'une batterie de 9 V, dont la tension
est stabilisée à l'aide d'une diode Zener (Ds).
L'ensemble indicateur comprend un pont redresseur D1-D4 et un
microampèremètre M de 100 µA. Le contacteur S2 sert pour la mise
en marche (position 3) et aussi pour la vérification de l'état de la
42 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
R1
39kn T1
BC109
C1
o---f 47nf
R3
220kn
ENTRÉE +
~
R13
100kn
B1 9V R12 56n /•1
~~-- - - - 1 ~ ~
51b
3
batterie (position 2), la résistance R.13 étant réglée une fois pour toutes
de façon à amener l'aiguille de M sur le repère correspondant à la
tension nominale de la batterie B1.
La diode Zener Ds, de 250 à 300 mW, doit être prévue pour une
tension de stabilisation nominale de 7 à 8,5 V, ce qui correspond à des
diodes telles que BZY88 (C7V5 ou C8V2), BZX46 (C7V5 ou C8V2), BZX79
pour les mêmes tensions, etc. En tant que diodes du pont Di-D 4 on peut
prendre des OA 70, OA 90 ou analogues.
c;
-"'
~
~--°'--+------=--+---1-o>"'i
L---------o r>-------~-9VÔ
Un microampèremètre à transistors
+3V
9
0
"'ci:
T2
E
Fig. 2-4. - La combinaison d'un transistor
n-p-n et d'un p-n-p constitue un amplificateur
à résistance d'entrée élevée et résistance
A de sortie faible.
~
0
"'a:~
~
TR
SV
3 +
CI.
~A709
c,
4,7nF
R7 R9
P1
10kQ
R12
10ko
-9V +9V
en jeu, car si on s'en tient aux valeurs du schéma, ce rapport n'est pas
0,333, mais 0,3097 env.
Or, le gain est égal à la résistance R qui se trouve aux bornes d'entrée
pour une position donnée de S1 (R = 3 000 il pour 1 µA, 300 il pour 10 µA,
etc.) multipliée par le rapport indiqué plus haut, ce qui donne bien 1 000
à condition que ce rapport soit égal à 1/3.
La solution consisterait à régler R 7 à 3 kil, R 9 à 147 kil et à laisser à
RIS sa valeur de 150 il.
Bien entendu, les résistances R 1 à R 6 doivent être à tolérance très
serrée, ±0,5 % si possible. Quant à la résistance R 6 , penser que 10 cm de
fil émail de 0,25 mm représentent 0,036 il environ.
Le circuit intégré µA 709 est un des plus classiques qui soient et ses
équivalences sont nombreuses et existent chez tous les fabricants : T AA522
(Siemens), LM709H (National), S5709T (Signetics), SN52709L (Texas),
etc.
L'appareil de mesure M est évidemment un milliampèremètre de
1 mA. La résistance réglable P 1 permet d'ajuster le zéro de l'appareil.
R5 +1BV
100kQ (stob.)
R 9_ 10kll
R13 _2501l
R11 R1t.
2,2kll 2,2kll
Rg
R3 22kll
200kQ M
+
R4
R15
1MQ R10 100kll
R5 3,3kll
8
2MQ s
6 C.I. 3
CA3018
9
10 4 7 12 2,2kll
± o·
(Siemens) dont la figure 2-10 b montre la structure interne, qui est présenté
en boîtier DIL à 14 broches et qui contient cinq transistors dont les caracté-
ristiques sont même plus poussées que celles du CA3018: tensions collecteur-
base et collecteur-émetteur plus élevées, courant de collecteur maximal
200 mA, puissance dissipée 500 mW, fréquence-limite 150 MHz (TCA971)
ou 350 MHz (TCA991).
La tension d'alimentation (18 V) doit être stabilisée.
r------ï
r-------,
1 1
6
1 ~91
L _ _ _ _ _ _ _ .J
7 8
L _ _ _ _ _ _ .J
Fig. 2-10. - Structure interna da circuits intégrés CA 3018 (RCA) an a. et TCA 971
ou TCA 991 (Siemens)an b.
5-10 V), mais qui peuvent être étendues vers les tensions plus élevées ou
réparties différemment (p. ex. 0,1-0,3:..t-3-10 V, etc.) en modifiant en
conséquence le diviseur de tension RcR 6 •
L'entrée de l'amplificateur opérationnel C.I. est protégée contre toute
surcharge, d'une part grâce au double filtre R 6-CcR 7-C 2, et de l'autre par
les diodes D 1 et D 2 montées en opposition.
Le circuit intégré C. I. figurant dans la description originale est un
AD503K ( Analog Devices) dont l'originalité réside dans l'utilisation de
transistors à effet de champ pour les deux entrées de l'amplificateur opé-
rationnel. Nous pensons que ce C.I. est analogue aux amplificateurs opé-
rationnels tels que (LA740T (Signetics), LH740AH (National Semiconduc-
tor ), (LA740 (Fairchild), etc., qui sont tous à entrées par FET, et présentés
en règle générale en boîtier TO-99 à 8 sorties.
Les diodes D 1 et D 2 peuvent être des BAV69, BAV21, BAX12A et,
en gP-néral, toute diode silicium supportant une tension inverse de 600 à
1 000 V. La tension de service des condensateurs C1 et C2 doit être de
1 kV.
Les résistances utilisées dans la réalisation originale sont d'une préci-
sion qu'il sera difficile d'obtenir dans la pratique courante. Pour le diviseur
de tension d'entrée, cette précision est de ±0,1 %, qui, à notre connais-
sance n'existe que dans les séries APO933, AR75 et APLTl (R.T.C.), et
seulement avec 1 MQ comme valeur maximale. Les résistances R 8 et R 9
sont à ±0,25 %, les autres (R11 et R 12) étant à ± 1 %- La précision de
R 6 et R 7 n'est pas critique.
52 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Entrée +Va
3 +
cF 6
D1 C.I.
2
D2
R5 4 5
N 1MQ
a:: R10
R7
Rg
1M
99k
C2
Ra
47nF 1kQ
C1 M
47nF
LO
a::
Commun
-Va
Cet appareil, dont le schéma est représenté dans la figure 2-12, permet,
en effet, d'apprécier des tensions continues inférieures à 1 mV, puisque
sa première sensibilité correspond à 10 m V à pleine déviation. II est réalisé
autour du circuit intégré LM4250 (National Semiconductor), amplificateur
opérationnel fonctionnant parfaitement avec une tension d'alimentation
de ±1,5 V.
APPAREILS DE MESURE 53
o, D2
2
LM 4250
7
C.I.
6
è
;!
3 +
5 4 8
>
$2
~
ê >
w 0
$2
-1,SV
R5
10MQ
S1b
0 0
4 5
c,
R4
1,SMQ 11µF -
-
Fig. 2-12. - Millivoltmètre dont la première sensibilité (en continu) est de 10 mV.
54 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
R4
~:, 720kll
.e R17
LI. 6
~ 47kO
5
f"' R5
& 90k!l
R7 c,
18kll 0,111,F
Volts(+) R1-51kll
0.2
R _200kll R15
o.s 470kll
+
5
R4_1Mll
R -2,4MO
R11
150k!l
S1 l
R6-5,1M!l
10 S2
R7_ 1QM!l
~
20
R16-1001l
50
R13 3,3kll +
1nF ~B1
4,SV
Comnu, (-)
+
S1b
R1
\SV 51a
6V
+
c, e,
10rf 4,SV-
R5
a b
7,4 6,5
U IV)
Compression de l'échelle
d'un instrument de mesure
0 0
0
Fig. 2-19. - Des diodes Zener permettent de comprimer n'importe quel secteur de l'échelle
d'un instrument de mesure.
6yv
-Uz
1 1
:,
1
1
4 2 0
- 10
- 20
',
Fig. 2-21.-'- Allure de la courbe lz/Uz de '' - - - - - - - - - - - - 30
la diode Zener utilisée. '' - 40
' 1
,," - 50
1 \
1: \Pmu -Iz
1 1
1
= 190 n,
avec une dissipation de 170 mW (on prendra 0,25 ou 0,5 W). Pour la réa-
lisation pratique (fig. 2-22), on constituera un ensemble de deux résis-
tances (270 et 330 n) en parallèle, en série avec une résistance ajustable
de 50 O.
R3
lkn
+30V
R5 7
Rx 3 +
C. I. 6
2
4 Re
51 2,9k0
- 02
Fig. 2-24. - Schéma d'un ohmmètre à échelle linéaire et à cinq gammes de mesure.
Un pont à transistors
pour la mesure de R et de C
Cet · appareil se compose d'un pont à proprement parler, compre-
nant les éléments étalons R,, R2, RJ, C1, C2 et C3, le potentiomètre Rio
et l'élément à mesurer C. ou R., d'un multivibrateur oscillant sur 800
à 1 000 Hz et d'un étage amplificateur (fig. 2-25). L'indicateur d'équi-
libre est en principe constitué par un casque, connecté aux bornes
« lnd. ».
Avec les valeurs indiquées pour les éléments étalons, les calibres se
répartissent de la façon suivante :
1. - Résistances de 10 n à 1 000 n;
2. - Résistances de 1 000 à 100 000 n;
3. - Résistances de 0,1 à 10 Mn ;
APPAREILS DE MESURE 67
ÎC, R,
-----------~------,
Ind.
6
2 3 13 5
Rm liQ
!'.:!
~ °'
112
~
l~F
T1
"'"' ~
4. - Capacités de 10 pF à 1 nF ;
5. - Capacités de lnF à 0,1 µF ;
6. - Capacités de 0,1 à 10 µF.
a
R. = b
R.,
68 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Principe de la mesure
253.105
C = L.fo2
253.105
L. =
fol
253.105
C. =
fol
une pour les deux condensateurs en parallèle ; une autre pour une seule
section, celle qui se trouve le plus près du cadran, suivant le dessin
de la' figure 2-30, par exemple.
L;adaptateur sera monté sur un petit châssis muni de borne~ et
dont les connexions doivent être réduites au minimum, de façon à
réduire les capacités et les inductances parasites. Le schéma général
de l'adaptateur est représenté dans la figure 2-28.
C1
Fig. 2-28. - Schéma complet de l'adap- SOOpF
tateur pour la mesura das capacités et
des inductances à l'aide d'un voltmètre
électronique (Indiqué par erreur comme
voltmètre alternatif) et d'un générateur R1
H.F. 30i
Sln
253
c. = - - - 100
fo2
L (µH) fo L (µHJ fo
C, (pF) (kHz) C, (pF) (kHz)
1
L. (µH) fo L. (µH) fo
C, (pF) (kHz) C, (pF) (kHz) 1
!
i
1
C. =
460 - 4.110 20
= 6,7 pF.
3 3
-~1 J:~~
1 1
R1
75Q
1
1,n,. R3
~6,8kQ
~R
6,~kQ tR7
1kQ
1 D*
R11
R12
2,2kQ
Î'~ l',j
0
0
1MQ ~
0
o, 1 1nF 1 \ / 1 1nf 1 1 1 z>-l
C5 1 1 1 >
c;)
t'l
r,, 1µ.F V,
1
(~
tt ~~ C7
t'l-
t"'
t'l
C'l
>-l
:.i
rF
1(1F 0
R4 -----,r--u 1 D3 z
3,3kQ 1 1 1 ô
lJJ c::
j:: t'l
V,
cr
~
0 V,
13,5V 1 1 1 >~~kQ 100pF Ill
Rg_3,3kQ
R14
3,3kQ ,,i
t"'
t'l
V,
+Ua
LL (8 à 15V)
::i,
S2 +
1
C: î100\J-F
~
-
•IQ
C1 1\J-F
+
1kQ 33kQ
C.1.1 3
8 2 4
-
330Q
27 8 3
Etalonnage 6 C.1.2
-
Multivibrateur
astable -
Fig. 2-32. - Ce capacimètre très simple permet de mesurer des capacités de moins
de 50 pF à 10 11,F.
La diode Zener D1 peut être choisie parmi les types suivants : BZX 46-
C6V2, BZX79-C6V2, etc.
Quant aux circuits intégrés 555, ils existent pratiquement chez tous
les fabricants, soit en boîtier TO-99, soit en boîtier D IL à 8 pattes : SE 555 T
ou NE 555 T (Signetics, TO-99), SE 555 V ou NE 555 V (Signetics, DIL),
SN 72555 Lou P (Texas), CA 555 Fou T (R.C.A.), etc.
Il est à signaler qu'il existe aussi, sous la référence 556, un double 555,
présenté en boîtier DIL à 14 pattes.
1 +4,5 à SV
74123
...
Fig. 2-33. - Ce capacimètre, n'utilisant qu'un seul circuit intégré, permet également
la mesure de capacités entre 50 pf environ et 10 µF.
t-
I---T2 --1
T1 :a::R·CN ; T2:a::R·Cx
Cet appareil est prévu pour mesurer des capacités, en lecture directe,
de 100 pF à 1 µF, avec une précision de l'ordre de ±3 %, Le principe de
80 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
81-4,SV
o -----------------1+ •l•I--_-__.
Principe de hase
Un procédé simple, donnant des résultats suffisants dans la pratique,
est fondé sur l'utilisation d'un diviseur de tension capacitif suivant la
figure 2-37, où U représente une tension alternative fournie par un géné-
rateur, CN une capacité étalon, U1 la tension mesurée à ses bornes (à l'aide
d'un voltmètre électronique) et Cx la capacité à mesurer.
On en tire l'expression de U1
Cx
Ui = U Cx + CN (1)
et celle de la capacité inconnue Cx
(2)
Cx
Exemple de réalisation
L1 ~ 0,318 ~ 1 - (1)
2
Si l'on opère à la fréquence de 50 Hz, le générateur G peut être rem-
placé par le secondaire d'un transformateur donnant quelque 20 à 40 V.
De plus, pour simplifier encore le calcul, et si l'on dispose d'un ohmmètre
suffisamment précis (ou, mieux, d'un pont) on peut donner à R 1 la valeur
de 314 Q, auquel cas on obtient
(2)
G
+
• J:4
Fig. 2-41. - Pont de
~ 1 0,1pf
mesure pour résis-
tances de 1 o à
10 Mo et les capa-
cités de 10 pf à
10 µf.
0--,~
B2
C
cF
1 1 ~2 alpf
1 10nf Skn
0---- ,----+---<>----+---+---<------------=
sateur ajouté sera plus élevé (fig. 2-45 b). On peut donc, après étalon-
nage, graduer le cadran de M directement en valeurs de capacité.
A l'aide de la résistance ~, on ajuste la déviation de M de façon
qu'elle soit totale en l'absence de toute capacité entre les bornes 1-2,
ce qui correspond à la capacité nulle du condensateur essayé (par exem-
ple condensateur coupé). Dans l'autre cas extrême, c'est-à-dire celui
de la capacité infinie (condensateur en court-circuit) la tension aux
bornes de R2 sera évidemment nulle (fig. 2-45 c et l'aiguille du milli-
ampèremètre reviendra au zéro. La graduation du cadran de M aura
donc l'allure de celle d'un ohmmètre.
L'étalonnage se fera à l'aide de quelques capacités étalons, ou de
capacités préalablement mesurées à l'aide d'un pont. Pour la gradua-
tion dans la zone des capacités faibles il est conseillé d'utiliser des
condensateurs au papier, dont le courant de fuite· est toujours très
faible.
Etant donné l'amplitude de la composante continue aux bornes de
R2, il est nécessaire que la tension de service des condensateurs mesu-
rés ne soit pas inférieure à 12 V.
APPAREILS DE MESURE 91
Mîlliampl.r-em~lr-e mesurant
le courant altemaliF I
D'autre part, étant donné que l'on mesure des microfarads et des
milliampères, il est plus commode de transformer la formule ci-dessus
pour ces deux unités, ce qui nous donne
I
C = 160 X
f.U
ce qui devient, pour la fréquence de 50 hertz, la plus fréquemment
employée (f = 50),
I
C = 3,2 X--
U
Milliampèremètre
25mA pour olternatif
,------------7
1 B1+ 15' 1
:L-r-r ~__ J :
Fig. 2-48. - A l'aida da
cet adaptateur Il est pos-
sible de mesurer des capa-
cités avec un contrôleur.
R5
SOOt1
L'appareil dont le schéma est représenté dans la figure 2-49 est prévu
pour la mesure de condensateurs dont la capacité atteint ou dépasse 10 µF,
94 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
100kO
_,pl
C1~0001LF
TR
01 -=" R3
43krl
11000\lF
S1
i !
1 200\lF
-
Ra
R5
100n
M
220µF
+6 Cx
C(~F) C(~F)
1000 200
1 \
\
800 160
\ \
600
\ 120
Fig. 2-50. - Courbes
\
d'étalonnage pour
le capacimètre de
la figure 2-49.
400
\ "
\.oà1000
0à 200
~
"'
80
200
0
'IÎ'..
I'--.. ~ ""'
-- " '
r-- ~
_\
40
0
0,2 0.4 0,6 0,8 I (mA) 1
Les diodes D1 et D 2 sont des BAW 14, BAX 16, BA 147, BA 100, etc.
Le transistor peut être un BC 107, BC 108, BC 547, BC 548, etc.
-9V
Rg
4,70.
Décharge
0 Charge
R1 0
1k0.
0 Lecture
S2b
L
M
D3 Rg
4700.
D4 + Cx
R10
4,7k0.
-
Fig. 2-51. - Schéma du capacimètre pour électrochimiques de 10 à plus de 10 000 µF.
APPAREILS DE MESURE 97
5 - i-;;f;tr;c c1'_':c
•_, -.:: ·1-Efl ;E~, .
4
,.- t
-~·
t· _;_J_
~--- ~~ t t-
'il--;_+
t'·!• rt- '' ;' T tt µ+ ~ t
:J+.0--:t ~ ~+-t
1
2:
·i Q7
++-
-~ Q5
.mo
Q3
H-!-- i t---4
'itti"tH-tticttctH+++<++,+
Q2
....,.....;_
Fig. 2-52. - Courbe d'étalonnage, unique. pour les trois gammes du capacimètre
de la figure 2-51.
98 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
faire à travers une résistance série de 100 kn. Il est à noter que l'im-
pédance de l'entrée directe est très faible, de l'ordre de 1 000 n seu-
lement, de sorte que si on branche cette entrée, sur une source à
impédance interne élevée, on observe une importante diminution de
la tension de mesure.
Le second étage travaille avec un courant de collecteur relati-
vement élevé ; il est donc, au repos, très près de sa limite de saturation.
Comme le signal de sortie du préamplificateur possède une amplitude
relativement forte, le second étage se trouve surmodulé, et on obtient,
à sa sortie, une forme d'onde approchant de très près la rectangulaire.
Cette rectangulaire se trouve intégrée par une capacité dont on peut
choisir la valeur par un commutateur.
La tension intégrée est, à l'intérieur de chaque gamme, proportion-
nelle à la fréquence, et on l'applique, après redressement, à un gal-
vanomètre de 100 µA qui comporte une échelle linéaire graduée direc-
tement en fréquences.
R1
100kn
lioOHz • Contrôle
~
llOkH,• Arrêt
l 10okHz' 0
OA 81
100). Cet étalonnage reste valable pour les trois premières gammes,
mais pour celle de 100 kHz les capacités parasites du montage peu-
vent intervenir, de sorte qu'il est préférable d'effectuer la graduation
point par point.
En fonctionnement normal, on doit trouver les tensions suivantes
aux deux transistors :
AC 125. -Base: -1,8 V; émetteur: -1,7 volt; collecteur: -13 V.
AC 132. - Base : - 0,2 V; émetteur : 0 V; collecteur : - 6 V.
Les deux transistors ci-dessus peuvent être remplacés par des AC 126,
AC 122, BC 178, BC 558 pour AC 125 et AC 136, AC 128, BC 327, etc. pour
AC 132.
I = f, CUB = -Q-
T.
où L est la durée d'une période de la fréquence mesurée. On voit donc
que I dépend uniquement de f,, puisque C et UB restent constantes
lors d'une mesure.
La résistance R 4 sert au tarage du microampèremètre. Le transistor
T1 peut être un B.F. faible puissance quelconque: AC 125, AC 134, BC 557,
BC 178, etc. Les diodes D1 et D 2 seront choisies parmi les types suivants :
OA 85, AA132, OA 90, etc.
2
Fig. 2-56. (à droite). ~I
- Diagrammes des 01
tensions Ui, U2 , et
Us.
Un générateur sinusoïdal R C
~-------------1~-------.---1.----1..---0--....--------<,
C1 -C 5- l~F lnt. -9V
C2-Cs-O,l~F
C3-C7- lOnF
c,-C 8 - lnF
Sortie
s,.
9V
R,
--H--- Sortie
2, 2 kSt
30kn
3,3,n 10kn
a::~~
s,,
20~
2.!J1-
240t~1- _
1 1
+
5 à 15V
R3 R1
270k0 Déclenchement
extérieur
R2S100kO - 1 1
I'.'-'
R6 0
0
10k0 ~
0
R7
..,z
>
8,2k0 0
ttl
rJJ
Ext. 52 4 8 ttl-
r"
7 3 ttl
7
4 8
!nt. 6 C.I.2
Sortie
1 impulsions ,,..,
(")
0
R5 déclenchement z
6 C.1.1 555
5 0
_2
555
5
l 2 c::
ttl
rJJ
51 53
N1 :7 '"3 1 1 N4 1 1 1~
"'>
,11 1 1 ,,
!:Il
r=
[Il
t·~ t~
t::,
t·~
!:Il
C1 11 3,3nF
a:
!:Il
- ,,c::
[Il
__n_n_ N N
Fig. 2-63. - Ce générateur de fonctions délivre des signaux sinusoïdaux. rectangulaires
triangulaires et exponentiels.
-
0
-..J
108 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
,-----------~----------e--+12V
Rz
'--~~Q0kQ ~
36klÎ
11(7) 3(1) 12(8)
4(2)
C.I. 10(6)
5(3)
+
6(4)
R5- 10011
'--------------e-------------t► -12V
Cet oscillateur (fig. 2-65), prévu surtout pour des appareils de mesure
de toute sorte, est remarquable par le fait qu'il fonctionne correctement
avec à peu près n'importe quel rapport L/C. Autrement dit, il oscille d'une
110 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Uao T6
1k BC172 B
+Ue
470k 330 33k 1k +SV (3,5 ... 15V)
T1 T2
BC252C BC252C
+
T4 10µ
BC172 B
Œ__________
SORTIE
0,22µ CMOS/TTL-
TS
L C 10 2,2M ________,,
BF241
0
Fig. Z-65. - Schéma d'un oscillateur LC fonctionnant avec un rapport L/C quelconque.
C14
32µF
10
S3
l',j
0
0
L_ ~
-----7 0
R5
10k
1
1
..,z
1
>
Cl
T
R1 1 ti1
820 CJl
C15 1
32JJF ttl-
t"
ti1
..,
Ci
L_ :::,
0
z
. 1 ô
C:
ti1
CJl
CJl
;:
...
s,:,av l ,~U
1 1 \s1b 1 R11l-,.S"
47k - -9· "i:'
- •.. J }R13
33
'1l
t"
ti1
CJl
1
---'-
R4
10k
Fig. 2-&&. - Schéma complet du générateur B.F. à deux circuits intégrés et transistor
à effet de champ.
APPAREILS DE MESURE 113
P1
Sün
î
E;,;,,ë-31
L1 2,SmH
C12
22nF'J:B4
SORTIE H.F.
Fig. 2-70. - Cet appareil constitue un générateur à quartz et, en même temps, un banc
d'essai pour quartz de toute sorte.
Analyse du schéma
L'oscillateur à quartz fonctionne en montage Pierce et son régime
est choisi de façon que son gain soit à peu près uniforme sur toute la
bande de fréquences couvertes. La tension H.F. produite par l'oscillateur
atteint la base de l'amplificateur T4 à travers C10. Ce dernier transistor
APPAREILS DE MESURE 117
Tout le montage est réalisé sur une platine perlorée de 150 X 100
millimètres. Le potentiomètre P1 et le contacteur S1 sont fixés à cette
platine à l'aide d'équerres. Les trois supports de quartz (on peut prévoir
davantage) sont commutés à l'aide de S, (fig. 2-71).
Lorsque le montage est terminé, on le vérifie soigneusement et on
le met sous tension. La première chose à faire est de vérifier à l'oscillos-
cope le fonctionnement de l'oscillateur B.F., qui doit produire, à l'émet-
teur de T2, une sinusoïde pratiquement parfaite. Si l'oscillateur B.F.
ne fonctionne pas, voir les éléments du circuit en double T et s'assurer
que les deux transistors sont en bon état.
Un multivibrateur à quartz
Son schéma, très simple, est représenté dans la figure 2-72. Comme
il ne comporte aucune bobine, il est particulièrement indiqué partout
où il s'agit de réduire au minimum l'encombrement. Il peut être utilisé
Un essayeur de quartz
Cet appareil, dont le schéma est représenté dans la figure 2-73 permet
de se rendre compte très rapidement si un quartz est bon ou non. Le mon-
R1
~
BT
33k0
-Q
c, d'un essayeur de
1nF D2 quartz très simple.
+ Rz
D1 C4
1kll
APPAREILS DE MESURE 119
réactances est constituée par le quartz, qui est alors utilisée en tant
qu'inductance.Dans le cas le plus simple, le quartz est connecté entre
la base et le collecteur d'un transistor (fig. 2-75 a), dont les capacités
base-émetteur (C..) et collecteur-émetteur (Cc.) complètent le circuit.
Le schéma équivalent de cet oscillateur est représenté dans la figure
2-75 b.
-2
.---------+-------<>------0.!~v
C,1 .Sortie
~
lOOpr
tlpf
~ 100
pf
fig. 2-77. - Un autre exem-
ple d'oscillateur à réso-
nance parallèle suivi d'un
étage séparateur.
-8à -,v
APPAREILS DE MESURE 123
Fréquence
10 à 50 kHz 4 à 2 nF
50 à 200 kHz. 2 à 1 nF
200 kHz à 1 MHz 1 nF à 400 pF
1 à 10 MHz 400 à 40 pF
10 à 30 MHz 40 à 10 pF
0 0 0 -
Fig. 2-79. - Trois montages de base d'oscillateurs à quartz à résonance série.
-------<là
- .r
_,ot
.Sortie
~
Co
1
~
~
+
car la résistance d'entrée d'un tel étage est faible, tandis que sa résis-
tance de sortie est élevée. Le gain sera donc insuffisant pour qu'il y
ait oscillation.
Pour adapter les résistances d'entrée et de sortie, on utilise un·
transistor identique monté en collecteur commun, et le quartz est
connecté entre la sortie du T2 (émetteur) et l'entrée du T1 (émetteur).
Un tel oscillateur peut travailler avec des quartz· de fréquence propre
inférieure à 1 MHz et permet d'utiliser un circuit de charge à faible
impédance. La forme du signal rappelle une sinusoïde écrêtée par le
bas, et dont les sommets supérieurs comportent un creux. L'oscillation
126 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
- zà
.-------+--------~---0_ IOV
S'o!'lie
C);
n e::
" "'"'
,, "< "< IL
~
"<
:::: a,
«;'
::::
~ "' "'',Q
+
-1,5 à-9V
~",M,V,...----.----------0
C5
ENTRÉE Fig. 2-82. - Cet oscillateur,
0, 1µF SORTIE 1
1 dont la fréquence dépend
1---i----o de celle de quartz, peut
Ctl_□,lpF être modulé par l'entrée 1.
+1,Sà+9V
~ O,lµF ~ R T I E 2
R2 R3
9,lkn lkn
□1 1N270
Fig. 2-83. - Call- ~
brateur permettant
d'étalonner le gain
vertical d'un oscil•
loscope et la fré-
quence da son
balayage.
46 alimentations
stabilisées et
limiteurs de courant
17 stabilisateurs pourcourants0,7 à 2A
2 stabilisateurs faibles courants
6 stabilisateurs faibles tensions
4 stabilisateurs à circuits intégrés
5 montages divers à diodes Zener
5 limiteurs et régulateurs de courant
7 divers
10 alimentations stabilisées 6 à 24 V
Une alimentation stabilisée trouve son application aussi bien dans
le cadre d'un ensemble électronique, appareil de mesure ou téléviseur,
que dans un laboratoire, un atelier de dépannage, etc.
Principe
Le schéma général des alimentations dont nous allons indiquer les
variantes est celui de la figure 3-2. Le transistor T2 se comporte comme
une résistance placée avant la sortie, tandis que le transistor T, agit de
façon à rendre cette résistance variable, afin de maintenir à la sortie
une tension constante de valeur imposée.
Fig. 3-1. -
tations
Schéma
général des alimen-
stabilisées
proposées. 3 0V
50Hz
m
w
~--
+
Détails de réalisation
0 0 u Cote A. 8
a G2 55
b 42 55
C 6 8, 5
e 30 38
f 12 17
0
9 9 10,5
: C : g 9 1 C
Dimensions en millimètres
pour toutes les alimentations dont le courant ne dépasse pas 250 mA,
et de dimensions B, empilées sur 21 mm, pour toutes les autres. L'empi-
lage se fait en alterné, sans entrefer;
11. - Le primaire du transformateur, pour 220 V, comporte, pour
le modèle A, 4 300 spires en fil de 0,1 mm, émaillé, et pour le modèle B,
2 400 spires en fil de 0,13 mm, également émaillé. Les caractéristiques
du secondaire sont indiquées dans le tableau I. La valeur des résistances
et des condensateurs n'est donnée, dans ce tableau, qu'à titre indicatif,
et peut varier suivant le transistor utilisé;
TABLEAU 1
' Secondaire
..... = R2
1
c,
transfor.
l
R1 R, R, Rs R• C2
1 (mAJ T2 (ni (01 COI cn1 (kOI (µFI CµFI
i~ 1
FIi
(émail}
(mm)
Spires
1 1 1 1 1 1 1
~
~- - Usecteur= 22 0V
1 1 1 1
i-::'secteur= 22 0V
1,
I'
Fig. 3-3. - Courbes
tension de sortie-
-~
7
6
1 1 1 lusecteur=220V
1 1 1 ; "· I'
courant de sortie
Us = 6 et 12 V.
~ 5 Les courbes • Infé-
4 Usecteur=220V 1, 1\
rieures • corres-
3
1 1 1 1
I'
' pondent à Usecteur
2
1
1 1 1 1
1 1 1 1
' =200 V.
0 100 200 300 400
Courant de sortie ls ( mA)
ALIMENTATIONS STABILISÉES 133
TABLEAU Il
1
u. (V)
1
• 1
• 1
9
1
9
1
12
1
12
1
24
1
24 ju12fu12j
1
'250 1 000 750 300
I ·- (mAJ 1 1 1
200
1 1
200
1
700
1
100
1 1 -1 700 1
1 1
'• (nJ env. 1,7 0,2 0,2 0,1 0,1 0,5 5 3 0,1 l 0,9 0,2 l0,5
U, (mVJ
pour 1.,.. 5 7 0,4 1 1 1 2 4 5 1
U, (mV) pr
0,5 ..... 1 4 0,1 0,2 0,8 0,2 1 1 1,2 0,2
-· ·- -- ---
Fus. C1
Ueo-•- - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
6.... 2SV
2SnF
Stabilisateur 60 V -1 A
AD 163
Fig. 3-6. - Stablllsateur à régulation série par Ti, auquel on peut adjoindre un dispositif
de sécurité qui provoque, en cas de court-circuit ou de surcharge, la saturation de T5, donc
le blocage de Ts et de T1.
BZY83
010
- ax1A
AD130
TR
Fig. 3-8. - (cl-
contre). Un régula-
teur de courant très
tlmple, permettent
·une variation pro,
gresslve de o à 1 A.
AUY20 01 max ~A
32V
ASY48 112
s
1kl2
ll!!!!!!!!!!!!B TA
ASY481
~
(1)
250~f -
+
ï,5 cm2 environ. L'épaisseur du paquet est de 32 mm, ce qui fait une
section du noyau de 9,3 cm2• L'empilage des tôles se fait en croisé, sans
entrefer. Le primaire P comporte 900 spires en fil émaillé de 0,4 mm,
et le secondaire S 150 spires en fil de 1 mm.
La diode D1 est un petit redresseur au silicium, type BY 127, BY 227.
Le transistor ACY 23 est un « faible puissance» B.F. (100 mW), dont
le gain « catalogue » et de 80 environ. On peut probablement y utiliser
un BC 178, BC 558 ou analogue. Le transistor BFY 45, un n-p-n- au sili-
cium, a une dissipation maximale de 2 W, et un gain supérieur à 30. On peut
le remplacer par un BC 160 ou BC 161. Les transistors ASY 48 peuvent être
remplacés par des BC 636, BC 638, etc. Enfin, le transistor de puissance
AUY 20 est un 30 W et on peut utiliser, à sa place un BD 236, BD 238 ou
même BD 438.
Le montage de la figure 3-9 est prévu pour une tension du secteur
de 220 V pouvant varier de + 15 % à - 20 %. La tension maximale
de ronflement à la sortie, à pleine charge, est de 5 mV, et la résistance
interne de l'ensemble est de 0,15 n. La température ambiante ne doit
pas dépasser 45 °C et le radiateur pour le AUY 20 doit avoir une surface
de 350 cm2 au moins.
AC 117
c,
100µF
142 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
+ ov
+6 à 15V
(max.0,GA)
1kQ C 171 B
+
~ + 1µF
6,8kQ
ZW5,1
68nF b
0
5,GkQ
T 1Q
Fig. 3-13.- Schéma d'un stabilisateur de tension série protégé contre les surcharges.
ALIMENTATIONS STABILISÉES 143
Entrée R charge
10V +
continus 1 +-:--
IL
R1 R J>
Charge:>1,4V
r1 ----+
+ +c1----------'
@ 0- i1 +i2 i2+iL
@
Fig. 3-14. - Montages permettant d'obtenir das tensions stabilisées de très faible
valeur.
144 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Rappelons que ce coefficient est positif pour des Zener de référence infé-
rieure à 5,6 V, et qu'il est négatif pour des diodes à tension de Zener
supérieure à 5,6 V. ·
Les résistances indiquées sur le croquis ont pour rôle de limiter
l'intensité du courant dans les Zener. Pour la détermination de la valeur
de ces résistances, il ne faut pas perdre de vue que R 2 (associée à la Zener
de plus haute tension) est traversée par le courant Zener et par le courant
consommé sous la tension régulée. L'autre, R 1 , associée à la Zener de plus
basse tension, est traversée par le courant Zener correspondant diminué
du courll.nt consommé (schéma b).
.-----...------
+89V
·-··--;. Sortie
0.7V
_____ y
Fig. 3-16. - Une
simple diode per-
met d'ajuster la ten- DZ
sion d'une Zener. 8,2V
7V-100mA
+14V-100mA
100µF
(25V)
1Q
100 TIP
Q
29
2500
/'F
"]~ 4 x BY
126 ou TIP
127
30
1Q
0 V
Fig. 3-18. - Cette alimentation peut délivrer, à volonté, une tension positive ou négative.
A
+ +
D3 +
...
::, Cz
Cl>
47(\LF Fig. 3-19. - Une
:1l simple commuta-
!! tion de deux diodes
.!!
i R3 t::
0
Zener permet d'ob-
tenir. au choix, deux
~ Ill
M1 tensions de sortie
...
Il) différentes.
~
>
N
N
,c,
';2
..
1/)
::J
o,
+ +
+24V
+1SV
o, +
C3
22C>µ.F
R4
910Q ~
2u
_g
11 4
,0 Cil
i
+s
9 6
+ T3
c,
2~F C2
-
Fig. 3-21. - Un stabilisateur pour une tension de sortie de 15 V utilisant un amplificateur
opérationnel.
ALIMENTATIONS STABILISÉES 151
+34V +27V
R3
D3
5602
R1 R5
5602 1,8k2
CIi
+
.
:, D4
C3
2'
C,
.c
L
220µF u
!.
j
11
4
_g
.
Ill
D1 CI-1 ~
10
~
+ 5
j +
R4 12 6
1802
-------------+
2N 1613
+u1
-,4f- --0
+U2
330 kSI R8 T3 \.,._J
R6
(180 kSI) 5,6 kSI 1
1
2x D3
BA 209 D4
68nf
~
140 kSI R7 <D R9 5,6 kSI
(1,30 kSI) .,;
2x
BA209
BC184 BC 214
ou BC 107 ou BC177
7
V
6
U2 /
5
4
1/ Fig. 3-25. - Courbe
montrant la varia-
3
V tion de la tension de
sortie U 2 en fonc-
,,/ tion de celle d'en-
2 tr6e, U 1 , du stabili-
,,V sateur de la figure
3-24.
V
3 4 5 6 8 9 10 11 12
u,-
13 14 V 15
ALIMENTATIONS STABILISÉES 155
'1'1h
t-.:)
~
8
Q a::
0
z
"'I
? >
c;)
>
ti:l
'H
0
N fil
N
ti:l-
t"
ti:l
+I C2 1 n
4,7µF
Q70J~'.
(li
RJ
2
LM304
8
_
"'I
:X,
0
z
6 4 CJ ô
22r1 1 9 1 +T,oµF C:
ti:l
fil
...a::
fil
"d
t"
ti:l
c, fil
+l 2200µF
...__ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ C
_-< 1+
~
Fig. 3-27. - Un voltmètre-ampèremètre
51
-.
! ~ !
""ï
commutable pour le stabilisateur de la L---- ---'
figure 3-26.
B
158 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
commuté soit sur un shunt (R 4) pour la mesure des intensités, soit sur une
résistance série (R 5) pour la mesure de la tension. La valeur de ces deux
résistances dépend donc de la résistance propre de M, et s'il s'agit, par
exemple, d'un microampèremètre de 100 µA et de 1 kü de résistance
n
propre, on devra avoir R 1 = 0, 1 (0,5 W, ± 1 %) et R 6 = 299 kü (0,25 W,
± 1 %). Le branchement de l'appareil de mesure se fera aux points A, B
et C du schéma.
BZ\55C6V8
P2 41k.R.
C1 \ ZD1
R3 2,2 k.Q R4
5000 2,7k.l?.
µF T3 T4
611 35V BC177 BC177
B40
C320012200 C2
100µF
R2 D1 35V Fig. 3-28. - Schéma
Tr1 4,7k.l?. R5 d'un stabilisateur à
BA127
TI 4,7k.Q / + tension de sortie
+ / fixe, 20 V, pouvant
R1 R6 R7 UA fournir 2 A.
Fl
220k.Q 3,9kSI. 3,9k.Q
.
. R8
4,7k.Q T1 P1
6D109 1k.Q
1 /20W
R9 T2
470.Q 6D130
BY143
Gt2 R13 R14
1,2k.s1 P2 4; k.lG
+
G4
100µF ZD1 R10
R3
70V BZX55 C6V8 2,2k.lG
T3 T4
C1 BC177 BC177
5000µF
35V +
Gl 1 +
B40 UA
P3
C3200/2200 10k.lG \
1/4-W
C2 '
100µF
RB 35V
][ II 4. 7k.Q G3
Ui
22nF
Si Tr1 R9
1A 470.IG
tr. "--
Fig. 3-29. - Stabilisateur analogue à celui de la figure 3-28, mais dont la tension de
so"ie est variable de D à 20 V.
160 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
+ +
Sourœ de tension
+ stabilisée
(Ust:12V)
ALIMENTATIONS STABILISÉES 161
Tableau 1
Us +
Us+Ust Us
162 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Tableau 2
+
164 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Us
(V)
sps
sp
4,95 ~V
.-----
?Oo111A
Io::O
r
Fig. 3-34. - Schéma général d'un limiteur
pouvant supporter, en fonctionnement,
un coura1,t de 0,2 à 10 A, suivant les
transistors utilisés.
10
B
2
l,A C 0
0 5 10 15
U(Vl--
--u--•1
R1
+ >-+--'111/\Mr--.r ~,-----+--<+
R5 3,lkn
168 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
3,2
~+ i
B 1
.
1 1
_ 2,8 f-----
1
1 1
1
:; 2,4
;:: 1
ê5 2,0 1
"'
~ 1,6
1 1
-i--
1 Fig. 3-37. - Courbe de fonctionnement
.
1
i du limiteur de la figure 3-36.
!z 1,2 f------•
1
-+
1
§5 0,8 - 1
·-
0
'-' 0,4 L_+
1 1
A C i 1
D
0 4 8 12 16 20 24 28 32
TENSION (V)
Un limiteur d'intensité
Principe
On sait qu'une diode régulatrice de tension, polarisée en inverse,
est parcourue par un courant L :
- Très faible si la tension inverse appliquée demeure inférieure
à la tension Zener de la diode ;
- Très grand si la tension inverse devient supérieure à la tension
Zener. Le courant n'est plus alors limité que par la résistance mise en
série avec la diode.
On sait également que si deux diodes régulatrices sont mises en
parallèle, c'est celle qui a la plus faible tension Zener qui impose sa
tension.
C'est sur ces quelques remarques que s'appuie le fonctionnement de
ce limiteur. Le schéma de principe est représenté dans la figure 3-38. La
tension Zener de la diode D1 est légèrement inférieure à la tension Zener
de la diode D2, et la résistance r, parcourue par le courant débité par
l'alimentation à protéger, est insérée en amont de la régulation. Au
repos, c'est-à-dire quand la résistance r n'est parcourue que par un
courant négligeable, la diode D1 impose sa tension Zener et la diode D2
n'est parcourue que par un très faible courant. Le transistor est blo-
ALIMENTATIONS STABILISÉES 169
Détermination de la valeur de r
soit r = ------ =
I I
ce qui permet de déterminer la valeur de r en fonction de l'intensité
maximale tolérée ou désirée. L'ensemble a été conçu pour fonctionner
sous une tension de 40 V, mais il fonctionne aussi bien sous une tension
de 20 V. Les tensions Zener des diodes régulatrices peuvent être quel-
conques à conditicn de présenter entre elles une différence de l'ordre
du volt. On choisira de préférence les modèles indiqués à cause de leurs
coudes très brusques. N'importe quel transistor n-p-n, de préférence
au silicium et de faible gain en courant en EC, capable de supporter
une tension collecteur-émetteur au moins égale à la tension non stabi-
lisée de l'alimentation, peut convenir. Dans le cas de l'utilisation d'une
lampe de 24 V - 50 mA (r1 = 500 n) en série avec une résistance de
1 000 n, la puissance maximale dissipée par le transistor, alimenté sous
40 V, sera, dans le cas le plus défavorable,
v2 1 600
P = ---- = --- = 0,25 W.
4 (r1 + Ro) 4 (1 500)
Alimentation stabilisée 30 V -1 A
L'utilisation systématique de transistors silicium, a permis d'obtenir
des performances intéressantes pour cette alimentation, en minimisant
les effets néfastes de la température.
L'adjonction d'un limiteur d'intensité, simple mais efficace, garantit
une sécurité absolue en cas de surintensité ou de court-circuit, même
si ce dernier est indéfiniment prolongé.
Caractéristiques principales
Ces caractéristiques se présentent comme suit
- Tensions de O à 30 V en une seule gamme ;
- Intensités jusqu'à 1 A ;
Résistance interne inférieure à 0,02 .n;
- Ondulation résiduelle inférieure à 5 m V, pour I = 1 A;
172 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES. SIMPLES
Rappels
Avant d'aborder la description proprement dite de cette alimen-
tation stabilisée, il est utile de rappeler le principe de fonctionnement
d'un tel montage, sans toutefois exposer les détails de calcul.
Un_ transistor T, permet de comparer une fraction de la tension
de sortie à une tension stable de référence obtenue à partir d'une
diode Zener. Le courant collecteur de ce transistor est fonction de la
tension continue appliquée sur sa base, et l'on a en permanence là
relation (fig. 3-41 ).
le = l - lb.
Le courant l est le courant totai parcourant la résistance R, et
L. est le courant de commande d'un amplificateur de courant, pouvant
être assimilé à une résistance variable d'autant plus faible que le
courant lb est plus grand. On remarque que l, l, et lb étant liés par
l'équation ci-dessus, les variations de lb seront égales en valeur absolue
aux variations de le si le courant l est constant. Pour maintenir l
constant, on utilise un montage prérégulateur constitué par un tran-
sistor dont la base est stabilisée par une diode Zener, ce qui fixe le
potentiel d'émetteur, donc le courant de collecteur.
On sait qu'une alimentation, comme celle représentée dans la
figure 3-41, ne. permet pas d'obtenir des tensions de sortie inférieures
à la tension de référence eo. Si l'on veut que la tension de sortie puisse
descendre jusqu'à O V (ou presque), il faut utiliser une seconde source
de tension continue. Le montage correspondant est représenté dans
la figure 3-42.
Amplificateur
de +
courant
R
lr frb
P2
pc
Fig. 3-41. - Une fraction de la tension
Comparateur de sortie est comparée à une tension
Tension Tension de référence. Le courant résultant com-
non Tl régulée
stabilisée mande un amplificateur de courant qui,
jouant le rôle d'une résistance variable,
R14
maintient la tension de sortie constante.
Tension de
référence ..
ALIMENTATIONS STABILISÉES 173
Amplificateur
+1,1---......- - - - 1 de t-------o+
courant
Prirégulat.
Fig. 3-42. - Si l'on
"2
Tension
désire que la ten- non, Tensiop
sion de sortie puisse régulee régulee
descendre à O volt, Companiteur
il faut utiliser une
source de tension
négative, obtenue à
partir d'une tension ♦ ---------------'----0
continue auxiliaire.
Îllliln Tension de
UÎf!IÎl'I rifinince
Principe
Le schéma complet de l'alimentation est représenté dans la figure
3-43. Un premier enroulement (50 V -1 A) du transformateur d'alimen-
tation fournit, après redressement et filtrage, la tension à réguler
proprement dite. Un second enroulement (50 V - 50 mA) permet de
disposer, après redressement et filtrage, d'une tension continue auxi-
liaire, permettant à la tension de sortie de descendre à 0 V.
Le transistor utilisé dans le montage comparateur est un 2 N 697.
La tension appliquée sur sa base est obtenue à partir d'un pont divi-
seur constitué par une résistance fixe de 680 n d'une part, et par un
potentiomètre monté en résistance variable d'autre par_t. Une telle
disposition permet de faire débiter dans le pont un courant pratique-
ment indépendant de la tension de sortie. La tension de référence du
comparateur est obtenue en ramenant la tension auxiliaire de 50 V à
8 V grâce à une diode Zener 108 Z 4. Un condensateur de 10 nF, en
parallèle sur la jonction base-collecteur du transistor, évite toute insta-
bilité du montage en haute fréquence.
Le prérégulateur fait appel à un transistor silicium p-n-p BCY 34
(T3), dont la base est portée à un potentiel fixe par une diode Zener
104 Z 4. La résistance d'émetteur étant de 680 n, le courant collecteur
est constant et voisin de 6,5 mA.
Enfin, l'amplificateur de commande est constitué par un montage
Darlington utilisant un transistor 2 N 698, et un transistor BOY 10
(T6), monté sur radiateur. Une résistance de 33 kn, en envoyant un
contre-courant dans la base du transistor de puissance, permet d'obte-
nir une régulation efficace pour les faibles débits, même si le transis-
tor est très chaud.
-
"'-l
~
,~
i:-.,
0
0
a:
3300j,fl
P2 163V
2,SkQ (ij) 1 ~
0
trl
[Il
LJ trl•
t"'
trl
R14 n
I'"
-,l
680Q 301Q ::0
0
1
....z
10
C:
V trl
[Il
....
[Il
a:'tl
t"'
trl
[Il
Fig.3-43. - Schéma complet de l'alimentation. Le transistor T4 compare une fraction de la tension de sortie à la
tension de référence. Le transistor T3, constituant une source de courant, les variations du courant de
collecteur de T4 sont égales et de signes contraires aux variations du courant de base du transistor T5 • Ce
dernier constitue avec Ta un amplificateur de courant qui, inséré dans la ligne positive d'alimentation, main-
tient constante la tension de sortie. Le limiteur d'intensité est constitué par l'ensemble des deux transistors
T1 et T2 • Les tensions indiquées dans le tableau, mesurées au voltmètre électronique, sont valables pour une
tension de 20 V.
ALIMENTATIONS STABILISÉES 175
Fig. 3-45. - L'efficacité du limiteur est ici mise en évidence. La tension de sortie était
réglée à 10 volts, et le seuil de fonctionnement du limiteur avait été fixé à 0,2 A pour la
courbe 1, et à 1 A pour la courbe 2. Les régions hachurées sur l'axe, des abscisses
correspondent aux instants où la lampe témoin est allumée.
Réalisation pratique
Les ponts redresseurs sont des ponts Semikron, type CSK-B 80-C
1200 pour les 1,5 A, et CSK-B 80-C 800 pour le 50 mA. On pourra utiliser
aussi les ponts redresseurs de La Radiotechnique, type BY 224-600 et
BY 179.
Les transistors pourront éventuellement être remplacés par des
modèles silicium équivalents, si l'on ne possède pas les modèles indi-
qués.
Les diodes Zener indiquées sur les schémas seront remplacées par les
types suivants : 104 Z4 (BZX 46-C4V3 ou analogue); 108 Z4 (BLZ 46-
C8V2); 110 Z4 (BZX 46-Cl3); 111 Z4 (BZX 46-C15).
Le galvanomètre a une sensibilité de 1 mA, mais il va de soi que l'on
peut utiliser n'importe quel autre modèle à condition de modifier en consé-
quence les résistances R12 et R16"
Enfin, toutes les résistances sont des modèles à 10 %, 0,5 W, sauf
Ra et R14, qui sont deux résistances de 1 n - 1 W ( ou mieux 2 W). Le
potentiomètre P1 est un modèle MCB de 10 n - 25 W.
Circuit imprimé
L'ensemble des connexions à réaliser pour la fabrication du circuit
imprimé est représenté dans la figure 3-46. Comme cela a été dessiné,
les portions de circuits qui peuvent être parcourues par un courant
important devront être suffisamment larges pour éviter tout échauf-
Fig. 3-4&. - Connexions à réaliser pour la fabrication du circuit Imprimé repr6senté Ici à
l'échelle.
178 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
YlO
A G
B
220V
sov
1A
T 695
sov C
SOmA H J'
F
K
J
lmA
1~ 1000µ
63V
Fig. 3-47. - Ensemble des liaisons à réaliser entre la plaquette du circuit imprimé et
les différents éléments.
Mise au point
1 En charge
Points A vide (1 A) 1
\ 1
-i
A 49,5 37,5
B 49,5 3'1,5
C 0,1 2,6
D - 59 - 54
E 49,5 26
F 10 10
G 44 32
H 21 21 1
1 20,5 20,5
1
i J 0,57 0,57
K - 8 - 8
1
L 20 20
I: 0 0 0
: .. --·- ·- -·
(0,2 à 0,3)
I.
182 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Fig. 3-50. - Vue avant de l'appareil. Les boutons de commande de tension et d'intensité
(limitation) se trouvent, respectivement, sous le voltmètre et sous l'ampèremètre.
ALIMENTATIONS STABILISÉES 183
u,
~-----~-----'------'--+
Fig. 3-53. - Vue du chissls du c6té des transistors et des diodes Zener, qui sont presque
tous fixés à l'aide de petits radiateurs.
DZ
+ +
Mais. dans tous ces systèmes, quel que soit le nombre de transis-
tors, la tension de sortie U, est toujours du même ordre de grandeur,
en un peu plus élevé, que la tension de référence U,.
Analyse du schéma
Avec les quelques explications ci-dessus, il devient plus facile de
comprendre le principe et le fonctionnement de l'ensemble dont le
schéma général est représenté dans la figure 3-56.
Cette boîte d'alimentation stabilisée, de dimensions réduites, puis-
qu'elle ne mesure que 230 X 110 X 143 mm, permet d'obtenir une
tension de sortie réglable d'une façon continue de 0 à 25 V, avec un
débit pouvant atteindre 1 A. La tension de sortie est, bien entendu,
indépendante du débit. De plus, l'ensemble est muni d'un dispositif limi-
teur de courant, évitant la détérioration des transistors dans le cas
d'une fausse manœuvre.
L'appareil se compose de quatre parties distinctes :
1. Le bloc régulateur de tension ;
2. Un ensemble indicateur pour la tension de sortie et l'intensité
utilisée;
3. Un dispositif de sécurité;
4. Un ensemble d'alimentation.
.....
00
0)
po,rlOV
Q Tension repos
nlpo,r 30V
(O} TensionpourI= 1A
,---- 220V
110V
Rs
560Q
2W
8
a::
0
z
+
~
Sortie Cl
l:i:1
c:n
l:i:1·
YJV t""
l:i:1
P1 lkQ
2W
M
~
0
1A
....z
"'ffl 1~-
~ ~
0
C:
l:i:1
c:n
y:j.J
c:n
! ;.,,
L __________ ·__________________________________________ A ___ _J
t""
l:i:1
c:n
Fig. 3-56. - Schéma général de l'alimentation stabilisée décrite,
avec son dispositif de protection contre les surcharges. La diode
D, peut être une BA 221, 1 N 4148, BA V10, etc. Les quatre diodes
Zener en série sont des BZX 79-C 6 V 8 ou analogues. Le diode D 2
est une BYW 54 ou 1 N 5060. Quant aux autres transistors. ils
peuvent être remplacés comme suit : AC 176 par BC 109, BC 149
BC 549, etc.; AC 128 par BC 369 ou BC 638; AC 127 par BC 368 ou,
BC 637; ASZ 16 par BD 204, BOX 78, BDV 92, BOX 92, etc.
ALIMENTATIONS STABILISÉES 187
Régulateur de tension
Son action est commandée en quelque sorte par le transistor
AC 127 (Ts), dont le courant de collecteur est proportionnel à la diffé-
rence entre la tension de sortie, appliquée à l'émetteur, et la tension
de référence, appliquée à la base. Le courant de sortie de Ts attaque
par la base le transistor intermédiaire AC 128 (T4) qui, à son tour, atta-
que le transistor de puissance T3, constitué en réalité par deux ASZ 16
connectés en parallèle.
1
:1 !1
i
1 i i
i 1 1 i 1 i : l !
i !
rt{.;..l
: 1 1 '
tion du transistor de 10
i
puissance en fonc- 1,~
0 1
1 1 1 ~'~,
1 ' r--r-, ...
tion de la tension de i 1 i i ' 1
sortie.
11
! ! 1 1
0
1 i i 1
1
1 i 1 ' 1 i
0123456789~U~DM3WVmmm~~~u~~V3~~
Tension dt sertit (V)
Ensemble de lecture
Limiteur d'intensité
:::
~
=
.g
·!!"
Fig. 3-59. - Varl• ,! 20
tlon de la tension de
aortle en fonction 1141
la charge lorsque la 15
dispositif limiteur
est r6glé pour • cou-
per • à 0,7 A. 10
OL-........--L-...._....___._........__.....___,_ _._..,.__.__......._.
0,1 0,2 0,3 0,4 o,s 0,6 0,7 0,9
Consommation dt la charga (Al
Alimentation
Quelques caractéristiques
+12v(±20%)
T1- BC172B
C140/10
C2-22 nF
Cette solution (fig. 3-61 est rendue possible grâce à un thyristor dont
la conduction ne se fait que pendant une fraction d'une période. Le conden-
sateur C5 est chargé pendant chaque alternance négative jusqu'à la tension
de pointe du secteur. Pendant l'alternance positive suivante, le thyristor est
rendu conducteur à un instant bien déterminé, et la charge emmagasinée
dans· C5 est transmise vers C4 , dont la valeur est choisie, d'une part, de
façon que la tension à ses bornes ne soit pas trop élevée et, d'autre part,
pour limiter le courant de pointe lors d'un court-circuit accidentel à la
sortie.
C3_0,56l'-F(700V)
+30V-1A
Dl. °'
.:,;
0
0
2 M8ZY85-C15 '"j
N
c,:
comme une diode Zener dont la tension de stabilisation est réglable dans
d'assez larges limites (fig. 3-62).
Le courant propre du diviseur de tension R 1-R 2 doit être très supérieur
à celui de base du transistor. Il dépend essentiellement de la valeur de R 1
et on le règle à 8 mA environ.
La tension de stabilisation de cet ensemble est variable entre 5 et 45 V
environ par la manœuvre de R 2 • L'effet de stabilisation intervient pour un
courant minimal de 15 mA (pour l'ensemble), le courant maximal admissible
pour une diode de 4,7 V - 250 mW étant de l'ordre de 50 mA. Si on doit
stabiliser des tensions supérieures à 15 V, il est recommandé de munir le
transistor d'un petit radiateur étoilé et cette précaution devient absolument
indispensable si le courant total est compris entre 40 et 50 mA.
Chapitre 4
13 chargeurs
d'accumulateurs
2 chargeurs non automatiques
6 chargeurs automatiques
2 chargeurs pour accus Cd Ni
1 chargeur« désulfateur »
2 limiteurs de décharge
Description du circuit
BYX 48.300 •
Construction
TABLEAU 1
Comportement du redresseur
3,7
~
""'
L
0
..c
u
3,3
0,08 01 09 0,1 o,11 0,12
Ropport du nombre de tours
du transformateur
Fusible
Radiateurs à ailettes
Un chargeur d'accumulateurs
à arrêt automatique
llY-121
Fus.
Batterie
~SY 51 i
1
L _______ ------- _____ J1
'------'""NW'Y-+---_.~---'
Chargeur automatique
de batteries d'accumulateurs
Généralités
Cet appareil est destiné à assurer l'entretien d'une batterie au
plomb. Deux utilisations principales peuvent être prévues :
1. - Stockage d'une batterie de voiture pendant les périodes où l'on
ne s'en sert pas (plus particulièrement l'hiver);
2. - Maintien en parfait état de charge de la batterie d'un appareil
automatique ou d'un appareil de secours (éclairage de secours, radio
de détresse etc.).
Il n'exige aucune surveillance et aucun réglage en dehors de sa
mise au point. Son possesseur peut s'absenter pendant plusieurs mois,
après avoir branché l'appareil et trouver, à son retour une batterie par-
faitement chargée et prête à être montée sur la voiture.
3,5
Fig. 4-4. - Allure de la courbe de charge
d'un élément au plomb. 2,5
~
1,5
,
0 1
10-------'--__.,_......,
t
Élaboration du schéma
Il vient tout de suite à l'idée de commander un relais à travers
deux dispositifs de commande placés en coupure dans le circuit. L'en-
semble de ce circuit (fig. 4-6) répond bien aux conditions imposées,
mais dans sa réalisation pratique il devient trop lourd et conduit au
schéma de la figure 4-7.
202 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Pont de commande
+
o-
~-6
R~ 10kQ
Batterie
Chargeur
R5
12Q c,
1001F C6VJ
Fig. 4-9. - Schéma général complet du chargeur automatique. Les diodes et les tran-
sistors peuvent être de types suivants : T 1 : AC 132, BC 327, BC 328, etc.; T 2 : AC 125,
BC 178, BC 558, etc.; Z 1 : BZX 79-C 9 V 1 ou analogue; AAZ 15 ou AAZ 17 si T 2 germanium;
1 N 4148 ou analogue si T 2 silicium.
Transistor de commande T1
(7,5)2 56
p = 280 mW.
200 200
Pont diviseur R 4 -R 5
Résistance R6
15 (V) X = 9 (V)
d'où Ri + P1 = 490 n.
206 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
12 (V) X = 9 (V)
d'où RJ + P2 = 500 n.
Ces valeurs seront obtenues avec des résistances de 220 n et des
potentiomètres de 500 n. On peut, à la place des potentiomètres clas-
siques, utiliser des résistances ajustables, la puissance dissipée, dans
le cas le plus défavorable étant :
pour P1, I = 9/720 = 0,0125 A·= 12,5 mA, et P = 500 (12,5 .10.,)2
= 0,08 W env. ;
pour P2, I = 9/940 = 0,0096 A = 9,6 mA, et P = 500 (9,6. 10.,)2
= 0,045 W env.
Ensembl" D1-R,
En l'absence de courant Zener, T2 doit être bloqué, Cela est obtenu
en réunissant sa base à l'émetteur, à travers R1.
D'autre part, le courant Zener atteignant 10 mA, il faut éviter que
ce courant se referme par la base du T2. C'est donc la diode D1 qui
referme le circuit. Cette diode n'entrant en conduction qu'à partir de
250 millivolts environ, trouve T2 déjà saturé, et n'apporte pratique-
ment pas de perturbation au circuit. Elle limite simplement le courant
base du T2 (il faut choisir une diode de même nature que T2, c'est-à-
dire au germanium si T2 est au germanium, au silicium si T2 est au
silicium).
La valeur de R1 est un compromis. Elle ne doit pas être trop
élevée, pour assurer un retour efficace de la base vers l'émetteur, et
pas trop faible, pour ne pas trop amortir la résistance d'entrée du T2,
ce qui allongerait le temps de commutation.
Rôle de <;_
Il a pour fonction d'empêcher le relais de se transformer en
vibreur. Car si nous examinons les mouvements du relais au ralenti (ce
qui se passe effectivement), nous verrons que la fermeture et l'ouver-
ture ne sont pas instantanées, surtout la fermeture.
A la fermeture, il y aura un contact qui se fermera avant l'autre,
et il est très important que ce soit celui du pont qui se ferme avant
celui du chargeur. Ce que nous supposerons réalisé.
En effet, un peu avant la fermeture, la tension de la batterie, et
celle des bornes de la Zener, vont en décroissant, et la Zener conduit.
Lorsque cette tension est suffisamment basse pour provoquer le blo-
cage de la Zener, le relais se ferme, le contact pont court-circuite RJ-P2,
la tension aux bornes de la Zener (toujours bloquée) tombe à 5 V,
CHARGEURS D'ACCUMULATEURS 207
Réglage
Mise en service
Un chargeur automatique
à commutation électronique de régime : 5 ou 1 A
TR
---,-i-1. . 3- 4 - ~
0 0
~ ,65~
+ -
~ -- V 7
§
Batterie
12V
Fig. 4-11. - On voit les différentes parties du chargeur et, notamment, le radiateur et, au
premier plan à droite, l'interrupteur, le fusible et la prise pour le bouchon de commu-
tation du primaire.
CHARGEURS D 'ACCUMULA TE URS 211
Fig. 4-14. La
même plaquette mais
vue par en dessous.
.
:::J
Cl)
i
.g
1:
Cl)
E
Cl)
e
C
1J!
.!
i2!
•Cl)
!E
Q
a,
ii:
216 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Courant inverse
Si la batterie reste connectée au chargeur lorsque ce dernier n'est
plus alimenté, on observe un léger courant inverse (la batterie débite
dans le chargeur), variable suivant le régime. Si le chargeur se trouve
en position de charge lente, et en particulier, si le curiseur du R1 est
poussé à fond vers Rs, ce courant peut atteindre 85-90 mA. Au contraire,
si le curseur du R1 est poussé à fond vers ~ (charge rapide), le cou-
rant inverse descend à 15-16 mA.
Ce courant est dû en grande partie au pont Rs-R1-~. plus ou moins
shunté par Z, (en état de conduction ou non) en série avec Rs. Mais
les courants inverses des différentes diodes et thyristors y intervien-
nent également.
Semi-conducteurs utilisés
La diode Zener Z1 (BZY 96-C7V5) est une R. T.C. Les diodes BZY 96-
C6V8 et BZY 96-C8V2 de la même série possèdent des caractéristiques
voisines, avec la « tension Zener >> respectivement un peu plus faible
(6,4/7,2 V) et un peu plus élevée (7,8/8, 7 V).
Les thyristors 2 N 1595 et 2 N 1771 sont des Sescosem ou Texas
Instruments. Le 2 N 1595 est présenté en boîtier TO-5, tandis que le
2 N 1771, nettement plus volumineux, se visse sur le radiateur entre
les deux diodes 42 R 2 (Sescosem).
La diode au silicium D 4 (BY 226) est une R. T.C., tandis que la diode
Da (42 R2) est une Sescosem.
Réalisation
Introduction
La caractéristique de charge d'un accumulateur au plomb, c'est-
à-dire la courbe traduisant les variations de ,la tension aux bornes de
l'accumulateur en fonction du temps, présente une nette remontée en
fin de charge. On utilise généralement cette propriété, dans les char-
geurs automatiques d'accumuiateurs au plomb, pour commander le
système de fin de charge. Dans le cas des batteries cadmium-nickef,
aucun symptôme ne se manifestant généralement en fin de charge, il
est impossible d'utiliser une variation de caractéristique de l'accumu-
lateur pour provoquer l'arrêt de la charge. Ce dernier est donc comman-
dé à partir d'une base de temps, qui permet de disposer d'une tem-
porisation d'une vingtaine d'heures, réglable suivant le type d'accu-
mulateur utilisé.
Étude théorique
Le schéma synoptique du chargeur est représenté dans la figure
4-18. Une ailimentation stabilisée en tension alimente simultanément
une base de temps, un générateur de courant constant et l'ensemble
de commutation automatique. L'accumulateur étant branché aux bornes
de l'appareil, trois opérations ont lieu successivement, sans aucune
intervention manueMe, quelle que soit la tension nominale de l'accu-
mulateur utiilisé. Ces trois opérations sont les suivantes :
1. Décharge complète de l'accumulateur à travers une résistance
de puissance de 15 ohms, et déclenchement simultané d'une base
de temps, permettant de disposer d'une temporj,sation de 18 heures;
2. Arrêt de la décharge lorsque la tension aux bornes de l'accumu-
lateur n'est plus que de 1 volt environ, et commutation en position
charge. La charge s'effectue à courant constant. Suivant les donné;;-s
du constructeur, la valeur de ce courant de charge correspond au
régime C/10 pour le type d'accumulateur utilisé(*) ;
La base de temps
Générateur
courant
eonstant
1,.30mn·. 1
R.A.Z. Jl_ ___ jl_
l 1
....,_20ms
1
Base de temps 1
1
Monostable Relais
auxiliaire 1
1
l
~ Système. déchlrge
C.:?1
~JOmn
''
C2
+ Relais
1 R.A.Z.
::c
0
:--nJ ~
WM
R5 4, 7Q r 1 1 le, 1 1~c::
t'1
li
Borne de sortie
négotive de
l'appareil 1 'Il
t"'
t'1
(Il
Fig. 4-21. - L'ensemble T 1 -T 2 déclenche toutes les 30 minutes le multivibrateur monostable T3"T4 associé au
relais K 1 • Ce dernier connecte pendant 20 ms, le condensateur C 2 aux bornes d'un générateur de courant constant
constitué par T 5 • Au bout de 36 impulsions, la tension aux bornes de C 2 atteint le seuil de déclenchement d'un
transistor unijonction T 6 • L'impulsion positive apparaissant alors aux bornes de la résistance R14 amorce le thyris-
tor. Le bobinage du relais K2 est court-circuité, ce qui provoque la coupure de l'alimentation et l'arrêt de la charge
de l'accumulateur.
CHARGEURS D'ACCUMULATEURS 221
Alimentation
Le schéma complet de la partie alimentation est donné dans la
figure 4-24. L'ensemble du chargeur est alimenté à partir du secteur
par l'intermédiaire d'une alimentation stabilisée basse tension, fournis-
sant une tension continue de 35 volts.
Réalisation pratique
L'ensemble de l'appareil est logé dans un coffret de 150 x 110 x
95 mm. Il s'agit là de dimensions minimales et on a intérêt à choisir
un boîtier de dimensions supérieures. Les parties « base de temps » et
CHARGEURS D'ACCUMULATEURS 223
+ 35Y
Vers relais
K2
R25
1kQ
T11 R27
1kSl
2N697
Z4
107Z4
1:-'
0
M-4--L.._"3~ _/ V"Jf f 100.Q ~ ~ rr /"'"\._ri~~// Re> ? lf ,,.;~ •....- 1 1 10
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t<l
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1 ,L 1 1
C
Fig. 4-25. - Connexions à établir pour la réalisation du circuit, représenté ici à l'échelle 2. Pour simplifier l'implantation, las
condensateurs C, et C2 sont montés côté « circuit». Il an est da même pour las résistances R5 , R11 , R, 5 et R19 qui sont montées
antre la circuit imprimé proprement dit, et las contacts correspondants des relais.
CHARGEURS D'ACCUMULATEURS 225
C F E
R 22 105 24
Ta.,..-·-
' .'--..
2,2kQ • e -,
, '-'l ASZ 16 )
Fig. 4-26. - Schéma ~~-=-=-=-:~~)~ruL ___
•b
_.... ·
du circuit imprimé 11 ./
• alimentation • et
• générateur de cou-
rant constant •·
r. ii \ Tg
C5KB500
C1200
1 s s ~:::,-.i. ')
rok?l ' /
A 8 D
A
B Alimentation
F
D +
Générateur de
l'es courant constant
C
+35V
J..
!,
1 p H
G Fig. 4-27. - Ensemble des
connexions à réaliser entre
_jf I
Base de temps
+
les deux plaquettes de cir-
cuit imprimé et les autres
i J
Ensemble de
commutation
éléments.
j
K M N
L1 L2 L3
lo1
Accumulateur
226 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Mise au point
Remarque importante
mulateur serait utilisé, il suffirait, en jouant sur les valeurs des résis-
tances Rn, pour la valeur du courant de charge, et R1-R10 pour la
temporisation, de se placer dans les conditions de charge conseillées
par le constructeur.
Un disjoncteur automatique
pour chargeur d'accumulateur
Le disjoncteur décrit coupe automatiquement le circuit de charge
et le secteur, aussitôt que la tension aux bornes de l'accumulateur
chargé atteint la valeur maximaile en fin de charge. Bien que le mon-
tage représenté sur le schéma de la figure 4-29 soit prévu pour charger
une petite batterie d'accumulateurs de 8 V, sous un débit maximal de
200 mA, il est évident qu'on peut le «transposer» pour n'importe
quelle autre tension de charge et un débit beaucoup plus important.
Le circuit de charge lui-même se compose du secondaire S1, de la
diode redresseuse D1 , qui est une BY 127 ou BY 227, au silicium, ou ana-
logue dans une autre marque (tension inverse 100 V; courant redressé
nominal, sans refroidissement, 1 A), et du filtre R 1 - C1 • Un diviseur de
tension (R 2 - R 3 - R 4) permet de prélever une certaine tension négative,
suffisante pour bloquer le transistor T1 (qui est un n-p-n). De ce fait, le
transistor T 2, lui, se trouve conducteur, son courant de collecteur est
important et le relais RL est maintenu au collage, avec les contacts 11
et 12 fermés.
228 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
7à11V
1son 200mA
b
220V"'
+U
.,.
1
~
~ Fig. 4-31. - Grace â ce montage très simple on
1 Accumulateur ~. peut empêcher la décharge excessive d'une
..l_ 9V ~~ batterie d'accumulateurs .
!"
~
R-10kQ
fait, bloque T 1 . Dans ces conditions, même dans le cas d'un court-circuit
à la sortie, le seul courant que peut débiter la batterie est le courant
résiduel émetteur-collecteur de T 1 ce qui, même à la longue, ne peut pré-
senter aucun danger pour l'accumulateur.
Le transistor T 3 , utilisé en diode Zener, est un BCY 58, pour la bonne
raison que ce type présente une tension Zener de 6,7 V avec un courant
inverse très faible, de l'ordre de 100 µA. Une diode Zener normale ne peut
convenir ici, car son courant inverse à l'état bloqué atteint encore facile-
ment 1 mA ce qui, est suffisant pour rendre conducteur T 2 •
Le transistor T 2 peut être un p-n-p silicium quelconque, par exemple
BC212, BC178, etc. T 1 doit être obligatoirement au germanium, de façon
à obtenir, à l'état saturé, une chute de tension aussi réduite que possible
(env. 0,3 V à 20 mA) entre le collecteur et l'émetteur. On peut y utiliser des
transistors tels que 2N388, ASY29, AC186, etc.
La valeur de la résistance R n'est pas du tout critique.
Section 1 Section 2
Fig. 4-32. - Schéma du chargeur à coupure automatique en fin de charge pour batteries
auto.
T2
+ ~.-'1/W'--r--.--o+
1
R1 1
10kfl 1
Fig. 4-33. - Ce petit chargeur pour : Sortie
batteries cadmium-nickel est. en même Entrée , ( max 15V)
temps. un limiteur de courant.
17.... 20V '--~'-,--'---..::.....~ ~ZD15
BC 1
1
1
234 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
volume occupé par l'ensemble représente à peu près 1 cm3 et que ce char-
geur peut très certainement être incorporé sans difficulté à la plupart des
appareils où il peut être utile.
Les transistors utilisés admettent un courant jusqu'à 50 mA sans
dépasser la limite de dissipation maximale. La résistance R 1 rend conduc-
teurs 1es transistors T1 et T 2, tandis que T 3 demeure bloqué tant que la
chute de tension sur R 2 reste inférieure à son seuil de conduction, c'est-à-
dire 0,6 V environ. Dès que ce seuil est dépassé, T 3 commence à conduire
et son courant de collecteur provoque une chute de tension plus impor-
tante sur R 1 , ce qui rend la base de T1 moins positive, son courant d'émet-
teur plus faible et, par conséquent, T 2 moins conducteur. Le courant à
travers R 2 diminue, la chute de tension aussi et tout rentre dans l'ordre.
La courbe de la figure 4-34 permet de choisir la valeur de R 2 en fonc-
tion de l'intensité maximale du courant de sortie I qu'on ne veut pas
dépasser.
Î(~i
25
,
20 \
15 \ Fig. 4-34. - Courbe permettant de
"'
choisir la valeur de la résistance R2 de la
10 figure 4-33.
5
.......
0 20 40 60 80 100
I(mA~
Un chargeur automatique 12 V -1 A
On sait que la tension aux bornes d'une batterie d'accumulateurs
au plomb ne doit pas descendre au-dessous d'une certaine valeur (et y
demeurer pendant un temps plus ou moins long) si on veut que la « longé-
CHARGEURS D'ACCUMULATEURS 235
vité » de cette batterie reste normale, et cela suppose donc des recharges
régulières. La charge d'une batterie se fait dans les meilleures conditions
et le plus rapidement si on opère à tension constante qui est de quelque
2,5 V par élément. Dès que le courant de charge dépasse, dans ce& condi-
tions, une certaine valeur, qui dépend des caractéristiques de la batterie
et peut être ajustée en conséquence, la charge est considérée comme termi-
née et un dispositif automatique disjoncte le chargeur.
Ce chargeur, dont le schéma est représenté dans la figure 4-35, est
conçu pour une batterie de 12 V et peut délivrer un courant maximal de
1 A. Il démarre automatiquement pour toute batterie dont la tension aux
bornes est de 12,3 V (ou moins, bien entendu), le courant maximal provo-
quant l'interruption automatique de la charge étant ajustable par un
potentiomètre.
La batterie à charger est connectée aux bornes A-B, et si sa tension
est inférieure à la tension de claquage (ou de stabilisation) Uz de la diode
Zener, diminuée de la tension Ua aux bornes de la diode double Da et
augmentée de la tension de seuil UBE 2 de transistor T 2 (qui est un germa-
nium). Il en résulte que la tension à la base de T 2 sera de l'ordre de -12,5 V
à peu près, compte tenu de la dispersion moyenne de Uzet de Ua (1,33 à
1,47 V). Donc, si on connecte en A-B une batterie dont la tension est égale
ou inférieure à 12,3 V, l'émetteur de T 2 se trouvera au moins de 0,2 V
moins négatif que la base et le transistor T 2 deviendra conducteur, ce qui
entraîne la saturation de Ta et la fermeture du circuit de charge ou com-
mence à circuler le courant correspondant.
A
Uaat !
B
SOnF
Exemples de calcul
Alimentation d'un moteur de magnétophone
Pa max
1..... ~ 1,2 = 2,18 A, (2)
Ub-U,..
P,•. t. + P.b. lb
(3)
la+ fb
Pca + Pcb
(4)
2
La valeur du courant I.•• est très souvent indiquée dans les caracté-
ristiques fournies par les fabricants et on peut généralement admettre
1... = 1... lorsqu'il s'agit de transistors de puissance. D'autre part,
CONVERTISSEURS CONTINU-ALTERNATIF 247
puissance qui doit être, dans tous les cas, inférieure ( ou, tout au plus
égale), à la puissance dissipée maximale du transistor choisi.
En tenant compte de la puissance maximale P..... = 10 VA dont
on a be.soin, on détermine l'ordre de grandeur de la section Q du
noyau ( en cm') qu'il est nécessaire de prévoir
Q = ~ = 3,16 cm'. (5)
Ob = 1,12 Q,.
= ~
4 G1
.10' = 62 spires
Enfin, pour le fil d3 (2 600), il faut environ 2 600/3 500 = 0,74 cm2.
0,74 cm2•
Cela fait, en tout, 2,09 cm2 sur 2,7 cm2 disponibles. A première vue,
la surface de la fenêtre est un peu « juste » et il est possible que l'on
soit obligé, dans ce cas, à recalculer le transformateur soit entière-
ment, en prenant un noyau plus volumineux, soit en admettant une
densité de courant plus élevée, par exemple 4 A/mm2, ce qui est encore
admissible et permet de réduire le diamètre du fil.
La valeur théorique de la résistance R est donnée par le rapport
R = Ube/lb, soit 0,8/0,2 = 4!l dans le cas présent, lb désignant le cou-
rant de base correspondant au courant de saturation des transistors,
soit I. ..... Cependant, étant donné la dispersion des caractéristiques,
la valeur ainsi calculée ne constitue qu'une indication et, dans la prati-
que, il serait bon de prévoir R ajustable et de valeur maxima!le de 15 n.
Pour calculer la valeur de C1, on utilise la relation approchée
0,1. P.....
(8)
U\.f
qui donne la capacité en farad, pour P. m.. en watts, Ub en volts et f en
hertz. Avec les valeurs dont on dispose, on arrive à C1 = 555 µF, que
l'on arrondit évidemment à 500 µF.
Quant à la valeur de C2, qui n'est pas critique, mais doit être
assez élevée, on la détermine expérimentalement entre 500 et 2 000 µF.
Lorsqu'on ne connaît qu'approximativement les caractéristiques
des transistors utilisés, il peut être utile de prévoir, pour tous les
enroulements, un nombre de spires un peu plus élevé que celui obtenu
par le ca1lcul et des prises intermédiaires (symétriquement disposées
pour les sections n1-n'1 et n:z--n'2). Cependant, comme la réalisation
pratique des prises intermédiaires est un travail peu commode, il est
souvent plus simple et plus rapide de réaliser 2 ou 3 transformateurs
légèrement différents.
L'ajustage de la fréquence, sur 50 Hz, se fera· en retirant ou en
ajoutant des tôles au circuit magnétique, dont la carcasse sera prévue
en conséquence.
Le choix des transistors est ici assez délicat, car il est nécessaire
qu'ils puissent supporter une tension collecteur-émetteur de 48 V et fournir
un courant de collecteur de l'ordre de 3 A. On peut prendre, par exemple,
AD 140, AD 163 (germanium) ou BD 438 (silicium) ou, résolument, des
types nettement plus puissants: ADZ 12, ASZ 15 (germanium) ou BD 204,
BDV 94 (silicium).
La puissance dissipée moyenne se calcule comme dans le cas
précédent, en adoptant U.. , = 0,5 V et L, = 1,5 mA, valeurs moyennes
qui donneront, dans tous les cas, un ordre de grandeur.
On prendra la même qualité de tôles (à faibles pertes, de 1,5 à
1,7 W par kilogramme) et la même induction B, = 14 kG. La section
du noyau, Q, tirée de la relation (5) donne Q = 6,7 cm', et on choisit
dans le tableau I le circuit n° 4 (Q. = 7,2 cm' et Q, = 5 cm').
Dans le calcul du nombre de spires, il est nécessaire de tenir
compte de la différence d'amplitude Ud (fig. 5-8), que l'on peut estimer
approximativement à 5-6 % de la tension d'alimentation, c'est-à-dire à
3 V dans le cas présent. Il est commode alors, pour le calcul du
nombre de spires, de former la différence
Pc max
252 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
uf
• .! • • .!!.. -t.!~ .
.!!. •
.. uo
Fig. 5-8. - La forme
de la tension déli•
vrée par le conver- .
:::,
J g I 1B
\
IA
I 1B
\
tisseur et l'allure de 1-
la puissance dissl•
pée.
P11181.
J
PCA
Pce
1-
Convertisseur 200 W
Uce = ub = 48 V ;
Pc mu= 200 W;
1,2 Pc max
L max ~ = 5,05 A.
Ub-U...
n, = ------ . 10',
4 B,. Q•. f
ce qui, dans l'exemple choisi, donne n, = 96 spires. A partir de là, le
nombre de spires n3 du secondaire se calcule à l'aide de la relation
déjà utilisée dans le premier exemple, soit n3 = 1,05 U, ni/UJ, où
U3 = Ub - 2 U..,. On trouve n3 = 492 spires.
Toutes les sections marquées n2 ont le même nombre de spires,
que l'on calcule à l'aide de la relation
2 u..
n2 = n1
Quelques remarques
- p r i m ~ ~prim.-------.,.
Si chaque section est déjà en deux fils, pour des raisons indiquées
plus haut, le bobinage sera réalisé suivant la disposition de la figure
5-10, autrement dit en disposant les fils en «sandwich».
Les différents exemples donnés plus haut ont été calculés à l'aide
de relations approchées et à partir des caractéristiques moyennes ·des
CONVERTISSEURS CONTINU-ALTERNATIF 259
:!>
...,~ "...
:>
>
.. c,
.;; ...."'
-t,
o_l
j
t 1
--
1
1 0
-t 1
1
.
>
-
0
"'
>
©
____ J__
1
1
1
1
1
Fig. 5-16. - (Ci-dessous). Disposition des
différents enroulements sur le noyau du
transformateur.
...
"'
1
1
1 ©
1
0
0-r----';a----,----,
1
Nf:2
.- 1
1
1 @)
NB1 1
1
----,-- 1
50~4 J 5011A J
1~ • 1. -1
iu
Un convertisseur pour tube fluorescent
Ce convertisseur ( fig. 5-17) permet l'éclairage d'une caravane, d'un
bateau ou d'une tente à partir d'une batterie de 12 V, en utilisant un tube
fluorescent de 8 W, équivalent, en tant que puissance d'éclairement, à
une lampe de 25 W. Dans le cas où le « moins » de la batterie est réuni à la
masse, le schéma représenté ici reste sans changement et le transistor peut
être monté directement sur le support métallique du tube sans aucun
isolement;
-12V
Fig. 5-19. - Aspect du convertisseur monté Fig. 5-20. - Aspect du convertisseur dans
montrant l'un des transistors sur son son boitier, avec la prise de courant pour
radiateur. le rasoir sur le dessus.
+-12V •
-n 3
BDY39
•
u. u.
n2
Fig. 5-21. - Ca convertisseur "'
a,
u:,·
a,
uS
permet d'obtenir une tension :,;,
pratiquement sinusoïdale da
220 V avec un courant da 46
• C:
-"
mA. ~-.,
Ill
C:
n1 ,.e'
.,:;;
~- u
N '
a::
une certaine limite, autrement dit qu'il soit surchargé à l'entrée. Si cette
condition est satisfaite, la forme de la tension à la sortie est pratiquement
indépendante de la charge.
Il faut penser encore que la dissipation d'un transistor est plus élevée
en régime sinusoïdal qu'en régime rectangulaire et que le rendement
d'un générateur tel que celui décrit se situe vers 70 %-
Le transistor utilisé est employé en collecteur commun et en régime
B, ce qui élimine le danger d'une surcharge à l'entrée lors d'une variation
de la charge. La résistance ajustable R 3 permet de rattraper la dispersion
dans le gain en courant d'un transistor à l'autre.
L'alimentation de ce générateur se fait sous 12 V, avec une consom-
mation de quelque 2,35 A. La puissance utilisable nominale doit être de
10 W, le courant de pointe du transistor de 8 A et la dissipation du transis-
tor de 7 W. La surface du radiateur à prévoir est de 200 cm2 •
Le transformateur est réalisé sur un circuit magnétique en tôles de
65 x 65 mm, avec une section du noyau de quelque 5,6 cm2 et un entrefer
de 0,5 mm. Tous les enroulements sont exécutés en fil émaillé et comportent
65 spires en 1,2 mm pour n1 ; 650 spires en 0,29 mm pour n 8 ; 2 050 spires
en 0,14 mm pour n 3 ; 100 spires en 0,45 mm pour n 4 • Les sections n1 et n 4
sont bobinées ensemble.
Le transistor peut être également un 2N 3055, BD 142, BD 130,
etc. Les deux condensateurs shuntant l'enroulement n1-n 2 doivent être
au polyester métallisé de la série CPM 50 (R.T.C.) ou « Plasthyr »
(Siemens).
+Us
BY 250 Dl BY250
Dl
BY 250 o,
250 µ 02 +UA
ÎA
RI 250 µ
4,7 k 250 µ
250 µ RI
4,7k
250 µ
0 R 3 4} k R 2 4,7 k 0 Ve,.Cl,R2
Fig, 5-22. - Ce convertisseur sans transformateur est constitué par un oscillateur suivi
d'un multiplicateur de tension : doubleur (a) ou quadrupleur (b).
Tableau 1
UA pour:
U 8 (V) 18 (mA) Ri (Q) n (%)
IA =100mA / IA = 0
Doubleur de tension
û 215 9,5 10,6 12 72
9 221 15,2 16,5 13 76
12 1 228 1 21,2 1 22,5 1 13 1 77
Quadruple de tension
6 320 12 15,1 31 63
9 330 21,3 24 27 71
12 338 29,5 32 25 71,5
1 1 1 1 1
+LIE Fus. 02 03 04
) iE +~ 11 g;
+6V 1.5A 1 +12V
le, 1
T3I lillillll 1
,WI
R1 T2
~Cl
- 470µF
- l0OOµF
15V + i~.
+l C
15V
1
05
~
1:-,j
33Q ~C3 0
15V - 470µF -::- 0
R2 82!"2 15V
a::
0
z
>-l
>
Rg 1 1 · (M!h 11 ~
00
C5J47nF
CG 12kS1
1 11 ~-
Rl0 1 1
R3 >2,2kl1 :c
560!1 1 1 11 ~
0
c::
trl
00
00
i"è
Ri2 R13 t""
trl
15kS1 22kS1 00
L. 11
'
I•
Fig. 5-24. - Ce convertisseur permet d'obtenir une tension de 12 V environ avec un débit
pouvant atteindre 0,7 à 0,8 A.
CONVERTISSEURS CONTINU-ALTERNATIF 267
+12V 27011
+ +38v------
c, l100µF
R5 -:i
--.Jv",._.___,.__,,.,10"011k ~11---,Q,µF
+
C31r-
10µF _l
C2 10nF
R3
1k!1
R2
1k!1
Fig. 5-25. -Schéma d'un convertisseur 12/38 V utilisant un circuit intégré 7400 (4 portes
Nand à 2 entrées).
Il est toujours possible qu'on ait besoin d'une tension élevée dans un
ensemble électronique où on ne dispose que de tensions d'alimentation
CONVERTISSEURS CONTINU-ALTERNATIF 269
1N4007
BU 105 r-lH---...-o-t-2SOV
BU111 3.SmA
...,r1v-m.-,H-----+--o+12V
~ 1n
10n
(1
50,u
Fig. 5-26. - Ce convertisseur permet
d'obtenir une tension atteignant et
JUUl 350V
33 oscillateurs
9 multivibrateurs astables
6 générateurs dents de scie
7 triggers et bascules
4 générateurs d'impulsions
3 générateurs rectangle-triangle
3 oscillateurs B.F.
1 oscillateur blocking
Un multivibrateur monostable
+12V
-:-
Un oscillateur ultra-simple
10 ... 30V
R
Fig. 6-14. - Schéma du générateur de dents de scie ne
comportant qu'un transistor. une résistance et un conden-
sateur.
U(V)
î22
20
18
16
14
12
10
10k0
14
1f7f
Fig. 8-18. - Généra.teur d'impulsions à rapport cyclique et
fréquence variables, utilisant une section d'un circuit
intégré CD 4093 ou CD 40108. La numérotation des quatre
sorties correspond à ce dernier modèle.
-15V
-,sv
R2
91k0
T1
Fig. 6-18. - Schéma Rs
d'un trigger à tran- 1,8k0
sistors complémen-
taires.
Entrée
+32V
+SV
Fig. 6-21. - Un
multivibrateur uti-
lisant un circuit in-
C1 0,68µF tégré de type 7400.
3,JkQ
Sortie 1
R3 R5
2,2kQ 5,1kQ
_____c, 0,1µF
__.
1
C2
R5
5,1kl'1
Sortie 2
+SV +30V
Î"'
portes sur quatre du Sortie
circuit intégré du
type 7400.
Entrée o,
292 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
+SV
Fig. 6-25. - Schéma du générateur de dents de scie utilisant un circuit intégré 7413.
+12V
R1
5,1k0
8
-3
c,I R2
22
~A710
4
7
R4
Ua
Fig. 6-26. - On peut
facilement réaliser
un multivibrateur
astable avec un
&2k0 comparateur µA 710.
ll
R3
8,2k0
- -6V -
OSCILLATEURS DIVERS 297
R1
3,3kQ c,
T5
BC 147
+12V
10kl"1
~
70nF 4
R2
R3 47kf2
10kl"1
0
R3_9,1kQ
R1-100kQ +SV
R2
5,lkQ
r, C~□ ;2µF .
Sortie
- -
c,LLJ~,,Ic.1,-1
15µF C3 15µF Cs 1,5nF C7 15pF
+12V
+
a2on 47µF
Re >2000
02
c,
10µF
P1
1kQ
220n
t47µF
33n
P2
220n T1
-12V
une tension positive à travers une résistance. Une propriété très impor-
tante d'un thyristor de ce type réside dans la possibilité non seulement de
l'amorcer par la gâchette de cathode, mais de le bloquer en agissant sur
la même électrode. Une impulsion positive sur la gâchette GK rend le
circuit anode-cathode conducteur et cet état persiste jusqu'à la suppresion
de la tension d'alimentation, sa réduction à une valeur telle que le courant
302 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
Ce générateur (fig. 6-33) peut être utilisé dans toute sorte d'appareils
de mesure numériques. Lorsqu'on fait varier la tension de commande à
l'entrée entre 0 et + 10 V, la fréquence de récurrence des impulsions pro-
duites varie de 0 à 50 kHz à la sortie du générateur.
Les deux transistors T 1 et T 2 forment un convertisseur courant-
tension établissant une dépendance linéaire entre la tension à l'entrée et
le courant de collecteur de T 2 • Le générateur d'impulsions à proprement
parler utilise un transistor unijonction T 4 • Dans la mesure où la charge du
OSCILLATEURS DIVERS 305
+ +
R
R
C
C
a b
Fig. 1-35. - Lorsqu'un transistor unijonction est précédé d'un transistor monté en
collecteur commun (b), on peut plus facilement atteindre des fréquences plus basses
qu'avec le montage classique tel que a.
Chapitre 7
53 dispositifs
électroniques divers
12 sécurité, protection, âlarme
12 générateurs sons divers,
11 montages électronique auto
11 relais
7 amplificateurs
régulateurs de vitesse
inverseurs de sens de rotation
etc.
,_,gv
Cet appareil, dont le schéma général est celui de la figure 7-2, peut
servir, par exemple, pour éclairer un local ou une vitrine dès que la
lumière ambiante devient insuffisante. Pour cela, on remplace la lampe
à incandescence du circuit collecteur du T2 par un relais approprié.
Lorsque la lumière tombe sur la cellule Ph, sa résistance propre
diminue considérablement, et le transistor T1 reçoit une polarisation
négative relativement élevée sur sa base. Le courant de collecteur
du T1 devient important et la chute de tension sur R1 représente
pratiquement la tension d'alimentation.
Entre le collecteur du T 1 et la masse se trouve disposé un divi-
seur de tension Rs-°R6, qui détermine la polarisation de base du T2.
Lorsque le transistor T1 conduit, la polarisation de base du T2 devient
308 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
T2 AC122
R3
CIRCUIT
AMPLIFICATEUR BASCULE
OIFFERENTIATEUR
Fig. 7-4. - Schéma fonctionnel d'un relais actionné par un signal sonore.
Vers I•
chirge
:'
1
de de
i moteur cylindres
3000 4000 5000 6000 8000
' 1 1 1 1
Essuie-glaces à coupure
et remise en marche automatiques
Principe
Le schéma de base est celui de la figure 7-10, où les deux transis-
tors et les éléments associés forment un multivibrateur astable et
asymétrique, dont la durée de l'état « bloqué » est déterminée par
celle de décharge des condensateurs C1 et C2 et par les caractéristiques
propres des transistors. Les condensateurs se déchargent à travers les
résistances de base et celles de collecteur, la valeur de ces dernières
n'intervenant que peu. La durée de la décharge de C1 peut être fixée
à cinq valeurs différentes à l'aide du contacteur $3 et des résistances
Rs i1 R9 de valeur adéquate.
La charge d'un condensateur, C1 ou C2, s'effectue à travers la
jonction base-émetteur du transistor « ouvert » et la résistance de
Réalisation
teur et pour lequel on trouve un exemple de montage sur une petite pla-
tine imprimée (fig. 7-11), utilisable pour les variantes des figures 7-10 et
7-12. Les croquis des figures 7-13 et 7-14 montrent la disposition des
composants sur cette platine dans les deux cas : figure 7-13 pour la
variante de la figure 7-12; figure 7-14 pour celle de la figure 7-10.
Rel
Rel
CD
CD
CD53
CD
CD
CD+
Fig. 7-11. - Dessin, en grandeur réelle de la platine imprimée pour la réalisation de
l'essuie-glaces automatique.
Fig. 7-12. Ce
montage d'essule-
glaces est à adopter
si le gain des tran-
sistors utilisés n'est
pas très élevé.
R, 4 kO R,o 18 kO
R1 2 kn Ru 120 kn
R3 5n R11 30 kO
R, 500 n Ru 1 kn
R, 8 kO C, 1000 µF-10 V
R, 16 kO C1 200 µF-10 V
R, 30 kO C, 1000 µF-10 V
Ra 120 kO c. 20 µF-10 V
R, 250 kO
prévu pour supporter un courant de 100 mA. Si ,la voiture est équipée
d'une batterie de 12 V, la résistance de la bobine du relais doit être doublée
et R 2 portée à 3, 9 ou 4, 7 kQ.
18.Q 220!2
T2 -BCY 78
~---0+6V
'-------11m
s,
Fig. 7-17. - Mon-
+
L.,~.:r
S2
s s
tage du générateur
,-~·-+I·. 1.
+6V d'impulsions de la
12V..!_ figure 7-20 sur un
·-, véhicule.
i
•
iJ
~--·--·--·--·-·
Générateur d"unpulsions
1
1
.
M
Moteur
d'-,-glace
S 1 : interrupteur de
commande de l'es-
suie-glaces sur
tableau de bord.
S 2 : interrupteur du
générateur
sions.
le
d'impul-
0 0
Un clignotant à transistors
Cet appareil présente une « fiabilité » très élevée et une durée de vie
pratiquement iHimitée, car il ne comporte aucun contact mécanique.
Son schéma est celui de ,la figure 7-21, et il est prévu pour actionner
les feux clignotants d'une voiture équipée d'une batterie de 6 V.
L'appareil fonctionne en multivibrateur astable. Le transistor-relais
T2 fait en même temps partie de ce multivibrateur, ce qui évite l'em-
ploi d'un transistor supplémentaire. Aussitôt que la tension d'alimen-
tation est appliquée à l'ensemble, '1e condensateur C1 se charge ( on
suppose qu'il est déchargé au départ). Le courant de charge traverse
la résistance variable R2 qui sert à régiler fa durée de la «pause,.,
c'est-à-di:rie le temps séparant deux impulsions successives. La polarisa-
tion positive de base du transistor T1 est de ce fait très faible, et ce
6V 15W
Tr
r---~ -
I
SV. n3
+12V
Re
0,25Q
T2 Î5
BCY78 BCY78
Fig. 7-23. - Schéma
d'un clignotant élec-
tronique.
S : commutateur
d'indication de direc-
tion sur le tableau
de bord.
L : lampes cligno-
tantes gauches du
véhicule.
R : lampes cligno-
tantes droites du
R,·/?OkO L K-lW
véhicule.
T3·BC'158.
~-.....,..---1------+----1---•·
200µ.F
a
.., 0
Q'. N
N
♦
+ 12V -
Un générateur de son
à tonalité variable
Ce petit montage (fig. 7-27) permet d'obtenir un son dont la tona-
lité et l'intensité varient, à chaque cycle, en augmentant, puis en dimi-
nuant, ce qui ressemble, dans un certain sens, au son d'une sirène.
Le schéma montre qu'il s'agit d'un multivibrateur asymétrique du type
trigger, dont l'état stable est rompu lorsqu'on appuie sur le bouton-
poussoir BPI. La tension croissante qui charge C1 fait basculer le
trigger en régime astable et l'amplitude des oscillations qui prennent
naissance présente également une allure croissante, jusqu'à ce que la
charge aux bornes de C1 atteigne le niveau de la tension d'alimen-
tation.
H.P
-4 i-12V
SORTIE
T2
F:500 i 3000Hz
334 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
lnv.
+48V
A
L------------0+-
RL
'-----------~o-+B
DISPOSITIFS ÉLECTRONIQUES DIVERS 337
Convertisseur
La charge du condensateur haute tension est assurée à l'aide d'un
convertisseur dont le schéma de principe est celui de la figure 7-32. Les
trois enroulements, n1, n2 et n3, dont le début est indiqué par un astéris-
que, sont bobinés évidemment sur un même circuit magnétique.
Sans entrer dans les détails du principe de fonctionnement d'un tel
convertisseur, on doit noter que l'énergie disponible dans le circuit de
sortie est pratiquement indépendante de la résistance de charge et ne
dépend que de la tension d'alimentation et des éléments du circuit pri-
maire. En d'autres termes, si la résistance de charge est faible, le cir-
cuit de sortie fournira un courant important sous une tension faible :
si la résistance de charge est élevée, il se produira le contraire : courant
faible sous une tension élevée.
~J
titué par un trigger
commandant un tran-
sistor • Interrupteur
associé à un relais.
DISPOSITIFS ÉLECTRONIQUES DIVERS 339
Schéma d'ensemble
Fig. 7-34. - Schéma général du flash électronique. Le chargeur de la batterie n'y est pas
représenté. La diode D est une OA 95.
12 24
1
10 2 2
20 7,1 7,1
30 4,1 4,1
50 15,2 15.1
100 30,4 30,2
300 93,4 92,8
1 500 194,6 191,8
3 200 387 376
312N697
Indicateur de surtension
Cet indicateur se compose de deux transistors et d'une diode Zener
(fig. 7-44). Il peut êre associé à n'importe quel appareil alimenté par le
secteur et il signale, par l'allumage d'une ampoule, le dépassement d'un
certain «seuil» fixé d'avance et choisi en· fonction des conditions d'ex-
ploitation.
Le principe de son fonctionnement est le suivant. •Lorsque le seuil
fixé par la tension de stabilisation de la diode Zener est dépassé, cette
dernière conduit, ce qui fait croître brutalement le courant de base de
T1 (n-p-n) et fait tomber à une valeur faible la résistance interne
collecteur-émetteur de ce transistor. Tout se passe comme si la base du
transistor T2 (p-n-p) se trouvait connectée au pôle « moins» de la source
d'alimentation. Ce transistor devient donc conducteur et maintient T,
dans l'état de conduction également. Le courant global d'alimentation
des deux transistors provoque l'allumage de l'ampoule L1.
Int.
SORTIE 1
-IOV
R10
8,2kn
.._____ _ _.....__ _ _ _ _ _ _ _ _--0+
Les transistors utilisés sont des p-n-p, 150 à 500 mW, Uee = 20 V,
~ = 100 à 250, le max = 25 mA et /t = 80 MHz. Des transistors tels que
AF 181, AF 185, AF 202, BC 558, BC 559, BC 178, BC 250 etc. répondent
à peu près à ces caractéristiques.
-10V
n'en est pas de même lorsqu'il s'agit d'un amplificateur à plusieurs étages
à liaison directe, comme le représente le schéma de la figure 7-46, où la
tension de collecteur d'un transistor est égale à la tension de base du
transistor suivant. La résistance R 1 est prévue pour stabiliser les para-
mètres différentiels de l'amplificateur.
L'amplificateur décrit ici présente, dans la plage de températures de
-- 60 à + 120 °C, un gain en tension se situant entre 4 000 et 5 000 pour
R 1 = O. Pour R 1 = 10 n, ce gain est encore de l'ordre de 1 000. La puissance
consommée par cet amplificateur, en régime de sortie ouverte, est de
fi mW environ, le tableau ci-dessous résumant les différentes caractéris-
tiques de cet ensemble en fonction de la température. Quant aux avantages
de ce type d'amplificateur, ils résident essentiellement en une consomma-
tion très faible, un facteur de bruit propre réduit et une simplicité de réali-
sation.
a k
+12V
L2-12 V
100mA
0
354 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
R1-7,5 kll(2W)
C3-50nF
l
Au départ de chaque alternance, le triac T 1 du. régulateur est bloqué
et la totalité de la tension du secteur se trouve appliquée à ses bornes, la
DISPOSITIFS ÉLECTRONIQUES DIVERS 355
Coupe-circuit électronique
pour l'atelier et le laboratoire
Pratiquement tous les blocs d'alimentation stabilisée existant actuel-
lement sur le marché sont pourvus de dispositifs limiteurs de courant et de
disjoncteurs automatiques dans le cas d'un court-circuit dans l'appareil
alimenté. Cependant, il existe encore en service un nombre important
d'alimentations stabilisées ne comportant aucun dispositif de protection
ou munies, tout au plus, d'un disjoncteur automatique de court-circuit.
Or, ce dernier présente l'inconvénient de se déclencher si l'on connecte à
la sortie de l'alimentation un appareil comportant à l'entrée une capacité
de très forte valeur, ce qui est souvent le cas, de sorte qu'il devient impos-
sible d'alimenter un tel appareil. ·
La solution consiste à combiner un limiteur de courant avec un dis-
joncteur automatique, le premier empêchant un courant trop intense
au moment de l'enclenchement, et le second intervenant si l'action du
limiteur se prolonge, c'est-à-dire s'il existe un court-circuit franc à la sortie
ou un courant nettement exagéré.
L'appareil décrit peut être ajouté à n'importe quelle boîte d'alimen-
tation dont la tension de sortie est comprise entre 3 et 30 V, et le courant
35(i 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
u.
~u
N
10kQ
0
0
IJ")
d
Sortie
+
0
Fig. 7-50. - Schéma du limiteur de courant faisant partie du coupe-circuit électronique. mais
qui peut être aussi utilisé séparément.
330Q
1kQ
.----------...--c~ +Ue=V.V
R1
C-10l'-F
av
DISPOSITIFS ÉLECTRONIQUES DIVERS 359
Compte-tours électronique
pour automobile
Le compte-tours décrit ici (fig. 7-53) convient pour n'importe quel
type de moteur, 2 ou 4 temps et à 2, 3, 4, 6 ou 8 cylindres. Il s'adapte à ces
différents cas d'utilisation uniquement par le choix de la valeur de la
capacité Cx, valeur que l'on calcule en microfarad, par la relation suivante
C _ 0,06
X - k.N'
+12V
Bobine
Ce montage très simple (fig. 7-54) permet d'obtenir un son qui imite à
s'y méprendre celui d'une sirène de bateau. Il peut être utilisé, dans sa
forme la plus simple, celle du schéma, pour un modèle réduit ou, en lui
adjoignant un amplificateur de puissance suffisante, en tant que source
de signal d'alarme, avertisseur sonore, etc.
L'ensemble se compose d'un multivibrateur (T1 et T 2) et d'un étage de
sortie « emitter follower >> (T 3). Pour le multivibrateur on peut utiliser
n'importe quels transistors silicium de faible puissance, mais T 3 doit pouvoir
supporter une puissance intermittente de 300 mW au moins et nettement
plus si l'on prévoit un usage prolongé de la sirène.
+6à12V
R2 R3
R4
68kQ 68kQ 1kQ
100à150Q
Un « coucou » électronique
Ce « coucou », complété par un ampificateur et un haut-parleur,
peut être utilisé en tant que source de signaux sonores dans des dispositifs
très divers, tels que réveille-matin électroniques, détecteurs de seuil, indi-
cateurs de fin d'opération et sonnettes de pprtes d'entrée.
L'ensemble décrit ici comprend (fig. 7-55) un oscillateur sinusoïdal à
fréquence commutable, utilisant le transistor Ta et le bobinage Li, un
multivibrateur astable T 1-T 2, qui impose un rythme bien déterminé à la
commutation de fréquence de l'oscillateur, et un amplificateur (T4),
permettant de prélever le signal de sortie soit sur le collecteur (amplifi-
cateur de tension) soit sur l'émetteur (amplificateur de courant).
On suppose, pour commencer, que le circuit de liaison entre l'oscillateur
et le multivibrateur n'existe pas et que cc dernier se trouve dans l'état où T1
est conducteur et T 2 bloqué. L'oscillateur fonctionne à une fréquence
déterminée par L 1 avec C8 en parallèle, ce qui correspond au premier son
de l'appel du coucou. L'effet du condensateur C7 est pratiquement nul,
R15_4,?kQ
LL
:1,
&
1
I~
Fig. 7-55. - Schéma de principe du « coucou » électronique.
362 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
sateurs par des ajustables pour Je réglage précis. (Bien que l'adjonction
d'un ajustable de quelque 60 pF sur une capacité de 0,68 µ.F nous semble
d'une efficacité douteuse.)
La fréquence des deux sons peut être corrigée simultanément en
agissant sur le noyau réglable du bobinage L 1, réalisé sur un pot fermé
« Siferrit » type B 65-671 avec 675 spires pour n 1 et 140 spires pour n 2,
l'inductance totale du bobinage étant de 75 mH environ.
Le filtre passe-bas R 12-C 8 empêche les impulsions de commutation
de parvenir aux deux sorties, A1 et A2• La première est prévue pour
attaquer un amplificateur de puissance à impédance d'entrée relativement
élevée (;;;,,, 50 kQ) et on y dispose d'un signal de 2,3 V eff. pour le son 1 et
de 1,7 V eff. pour le son 2. La sortie A2 convient pour attaquer un ampli-
ficateur à faible impédance d'entrée et un gain en tension élevé. On y
dispose de 135 m V eff. pour le son 1 et de 100 m V eff. pour le son 2.
Les fréquences mises en jeu sont de 667 Hz (son 1) et 545 Hz (son 2)
avec les durées de 170 ms et de 220 ms, respectivement, la durée des pauses
étant de 180 ms entre le son 1 et le son 2, et de 2,8 s entre le son 2 et le
son 1 du « coucou » suivant.
Les quatre transistors sont du même type : BC1Q7B,_ BC108B, BC109B
ou 2N2926 (jaune). Les diodes peuvent être des BAY86 ou des BA 100.
La consommation totale, sous 12 V, est de 17 mA pendant le son 1,
et de 22 mA pendant le son 2 ou les pauses.
Si l'on se propose d'utiliser ce « coucou » en tant que sonnette d'une
porte d'entrée, on peut s'inspirer du schéma de la figure 7-56 où le trait
interrompu limite la partie du circuit correspondant à une sonnette élec-
------------.J
5 F
12,6à15V
220V
Son schéma est représenté dans la figure 7-57, où l'on utilise le trans-
formateur Tr et le bouton K d'une sonnette électrique ordinaire, le primaire
constituant le circuit de base et le secondaire celui de collecteur. Il s'agit
ici d'un oscillateur du type blocking qui démarre aussitôt que l'on appuie
sur le bouton. Si l'oscillation ne se produit pas, il suffit d'inverser les
connexions du secondaire du transformateur.
DISPOSITIFS ÉLECTRONIQl'ES DIVERS 365
-r
B-_
... K
Générateur
Fig. 7-58. - Schéma de principe d'une sonnette plus
étudiée. comportant un générateur B.F. Ill plusieurs
+~-- transistors.
-9V
- Sortie
+9V
Fig. 7-60. - Schéma d'une sonnette électronique à deux tons. constituée par deux multi-
vibrateurs.
Sirène électronique
Ce dispositif (fig. 7-61) utilise deux générateurs (multivibrateurs),
un modulateur et un amplificateur B.F. Le premier multivibrateur com-
prend les transistors T 1 et T 2 et il travaille sur une fréquence très basse qui,
avec les valeurs indiquées sur le schéma, est de l'ordre d'une impulsion
toutes les 2,5 à 3 secondés. Ce premier générateur sert pour commander
le second, qui fonctionne sur une fréquence variable, imitant le son d'une
sirène et qui comprend les transistors T 4 et T 6 • A la base de T 4 est connecté
l'émetteur de T 3 qui fait partie de l'étage modulatem.
Les impulsions <<lentes>> du premier multivibrateur chargent périodi-
quement le condensateur C3 , à travers R 6 •
368 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
R11-680Q
l 1-
T1
4x :::0,7Q/1W
lN 4001 ( 2• 1,SQ parallèle 1 2
R2
LM 309 K +SV
Rl R3/lk C3
J
470 0.1µ
<X
~u=;- + + C4
::: U") Cl 47µ
~-~
/1,
:E
1000µ
16V
R4
470 10V
+UB
12V
1N 4001
+
'r-1000µF
j_ 6V
o---1 1A
C>--O""i--------0-----------------
+ ~ SY 1
1
14
1////,,,//
.,,,-;,-1/,,
Bâtonnets charbon
+4,5V +4,5V
<>-'--..------<>A o---------oA o---..--...-----oA
47kfl ..-~--oB ..,..~--oB 47k i,-~--oB
~----C--'11 220µF
Sortie
-:- -:-
C4
-:-
10
-=-
-:-
C .0,47µF
Fig. 7-66. - Cette sirène à deux tons utilise deux circuits intégrés 7400.
+10V
Rz
680!1
,. r
T2
Ra
1,2k!l
Cz
R7
100!1
100!1
-::-
EntrM>
Cette sirène, dont le schéma est représenté dans la figure 7-68 n'utilise
qu'un seul circuit intégré 7400, dont il a été question dans la figure 7-66,
associé à un transistor T 1 • Il s'agit, ici aussi, d'un ensemble de trois géné-
rateurs, dont le premier, constitué par la porte G1, le transistor T1 , les
résistances Ri, R 2,. R 3 et le condensateur C1 , ne sert qu'i;t la commande
des deux autres, en ce sens qu'il déclenche l'oscillation de l'un ou de l'autre
suivant un rythme imposé par sa fréquence propre, qui est de l'ordre de
1 Hz, soit une impulsion par seconde. Cette fréquence de « découpage »
peut d'ailleurs être ajustée en agissant sur R 2 et R 3 •
Les portes G2 et G4 , avec la résistance R 4 et le condensateur C2 forment
un deuxième générateur dont la fréquence se situe vers 1 000 Hz, tandis
que la porte G3, avec R 5 et C3 , et, partiellement, la porte G4 constituent
le troisième générateur dont la fréquence propre est nettement plus basse,
de 200 Hz, à peu près. Un haut-parleur est connecté à la sortie 11 de la
porte G4 •
376 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
+5V ------------ R4
270Q
Cz
-
1µF
+
R1
47kS'1
+
R5 - C3.4,7µF
270Q
Sortie
R,.560Q Rz.560fl
Cz- 220pF
A
B RS
-
IL Sortie
Rx R2
· 1kn
47kn.
rov
Fig. 7-70. - Pour ouvrir ce verrou électronique il est néces-
saire de mettre en place une résistance-clé dont la valeur
soit la même que celle de Rx,.
étant bloqué par sa base, négative par rapport à son émetteur. Le transistor
T 2 étant pratiquement en régime de saturation, la tension à son collecteur
est à peine plus positive que celle de son émetteur, et se situe donc vers
5 V. Cette tension, appliquée sur la base de T 3 , fait passer ce transistor
en régime de saturation, ce qui provoque dans R 5 , une chute de tension
égale, à peu de chose près, à la tension d'alimentation, et de toute façon
suffisante pour que le seuil de conductibilité de T 4 ne soit pas atteint, car
la chute de tension émetteur-collecteur de T 3 saturé représente généralement
0,1 à 0,3 V.
Si la résistance-clé Rx a la même valeur que celle de Rxi, la tension
en A et en B est la même et les transistors T1 et T 2 sont bloqués tous les
deux. La tension à leurs collecteurs, donc à la base de T 3, est pratiquement
égale à celle d'alimentation et T 3 est donc bloqué. La base de T 4 se trouve
donc, à travers R 5, négative par rapport à l'émetteur et T 4 devient conduc-
teur, faisant circuler un courant dans son circuit de collecteur, où on peut
intercaler un relais déclenchant l'ouverture d'une porte, par exemple.
Si la valeur de la résistance-clé Rx est beaucoup plus élevée que celle
de Rx1, c'est le transistor T1 qui devient conducteur, le reste se déroulant
comme plus haut et aboutissant au blocage de T 4 •
A noter que l'ouverture du verrou admet une certaine tolérance
dans les valeurs de Rx et de Rx1 : ± 10 % à peu près, ce qui est inévitable
étant donné la dispersion des caractéristiques des transistors. Par ailleurs,
il ne faut pas que la valeur nominale utilisée soit inférieure à 150 Q ou
supérieure à 1 MQ (limites approximatives), car une résistance trop faible
entraîne une consommation exagérée en courant d'alimentation, tandis
qu'une valeur trop élevée peut aboutir à un courant insuffisant dans R 3 •
Nous laissons à l'imagination de chacun la réalisation de la résistance-
clé amovible Rx.
En ce qui concerne les transistors, T1 et T 2 peuvent être choisis parmi
les types tels que BC 547 B ou C, BC 548 B ou C, BC 171 B, BC 172 B, etc.,
tandis que T 3 et T 4 peuvent être remplacés par BC 178 B, BC 252 B, BC 273 B,
BC 308 B, etc.
Comme tous les transistors utilisés dans ce montage fonctionnent
pratiquement en « interrupteurs », c'est-à-dire qu'ils sont soit saturés,
soit bloqués, rappelons que la condition de saturation d'un transistor
est que sa résistance de base soit plus faible que sa résistance de collecteur
multipliée par le gain en courant ~-
TABLE DES MATIÈRES
Avant..:propos . 5
CHAPITRE PREMIER
Essais des diodes et des transistors
CHAPITRE II
Mesure des paramètres électriques.
Mesures sur les composants
Un millivoltmètre à transistors . . 41
Deux voltmètres électroniques . . . . . . . . . 42
Un microampèremètre à transistors . . . . . . . 44
Un microampèremètre avec un milliampèremètre de 1 mA (C.I.) 48
380 200 MONTAGES ÉLECTRONIQUES SIMPLES
CHAPITRE III
Alimentations stabilisées et limiteurs de courant
CHAPITRE V
Convertisseurs continu-alternatif
CHAPITRE VI
Oscillateurs divers
CHAPITRE VII
Dispositifs électroniques divers
s
Régulateur de puissance à triac, jusqu'à 1 440 W . . . . 354
Coupe-circuit électronique pour l'atelier et le laboratoire 355
Rèlais temporisé à deux transistors . . . . 358
Compte-tours électronique pour automobile 359
Une sirène de bateau . . . . . . . . . . 360
Un~« coucou» électronique . . . . . . . . 361
~e'!: sonnettes électroniques . . . . . . . . 364
Un indicateur de court-circuit pour alimentation stabilisée (C.I.) 369
Un régulateur de la vitesse de rotation simple . . . . . 370
Un dispositif de surveillance et d'alarme universel (C.I.) 371
Une sirène à deux tons (C.I.) . . . . . . . . 373
Un amplificateur cascode à quatre transistors . . 374
Une autre sirène électronique à deux tons (C.I.) 375
Un générateur H.F. à circuit intégré (C.I.) 376
Un verrou électronique très simple . . . . . 377
MONTAGES 1
ELECTRONIOUES
SIMPLES
Véritable guide pratique pour tous ceux qui s'intéressent
aux réalisations électroniques de toute sorte, cet ouvrage
couvre des, domaines très variés, allant des appareils de
mesure aux « gadgets » électroniques, ~n passant par les ali-
mentations stabilisées, les chargeurs d'accumulateurs, etc.
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