Compte Rendu TP TTP
Compte Rendu TP TTP
Compte Rendu TP TTP
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TP4
Lors de ce TP, nous avons travaillé en binôme. Nous nous sommes intéressés à une zone
résidentielle dans la Vienne. On cherche à gérer les eaux pluviales des bassins 5, 6 et 7 de cette zone.
Pour ce faire, nous avons eu accès au plan global du quartier ci-dessous.
Dans ce projet, nous allons nous intéresser dans un premier temps au dimensionnement des
réseaux, puis au dimensionnement d’un bassin de stockage dans la zone 8, et enfin à une solution
alternative à l’aide de noues en bordure de voirie.
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TP4
Nous avons tout d’abord déterminé le temps de concentration Tc des bassins versants 5, 6 et 7. Pour
ce faire, nous avons utilisé différentes formules.
𝐿
Formule de BRESSON : Tc = 𝑣 avec L longueur du chemin d’écoulement (m) et v vitesse d’écoulement
(m/s)
Nous trouvons v avec I, qui correspond à la pente de cheminement en m/m, grâce à la formule
suivante : 1+ (I – 1) / 9
1
Formule de PASSINI : Tc = 0,180 (𝐴 ⋅ 𝐿)3 𝐼 −0,5
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TP4
5,3
Formule de DESBORDE : Tc = 0,8 ⋅ 𝑆 0,3 ⋅ 𝐼 −0,38 ⋅ 𝐶 −0,45
𝐿 0,77
Formule de KIRPICH : Tc = 0,0195 ⋅ 𝐹 ⋅ ( )
√𝐼
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TP4
Ensuite, nous avons calculé les débits par la méthode superficielle “de Caquot” en faisant
l’assemblage des bassins.
On en a donc déduit 𝜇, 𝛼, 𝛽 𝑒𝑡 𝑘 grâce aux formules suivante (a et b sont les coefficients de Montana)
:
On trouve : 𝜇 = 1,176
𝛼 = 0,251
𝛽 = 0,806
𝑘 = 0,436
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TP4
Une fois cela effectué, nous pouvons en déduire le débit Q brut en appliquant la formule de Caquot
pour les bassins versants 5,6 et 7.
On a donc trouvé un débit de 0,0455 m3/s pour le bassin versant 5, 0,514m3/s pour le bassin versant
6 et 0,0376 pour le bassin versant 7, celui où le débit est le plus faible.
Nous avons ensuite déterminé les débits de chaque bassin versant, mais cette fois-ci avec la
méthode rationnelle grâce à la formule suivante :
Pour trouver les i, nous avons utilisé la formule de Montana : Tapez une équation ici. 𝐼 = 𝑎 ⋅ 𝑡 −𝑏
En appliquant la formule Qp, on obtient un débit de 0,051m3/s pour le BV5, 0,055m3/s pour le BV6
et 0,041m3/s pour le BV7 soit le plus faible des trois.
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Ensuite, nous avons déterminé le diamètre des bassins versants en utilisant le débit précédemment
trouvé ainsi que Ks qui était donné.
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{8
5
83⋅𝑄
Pour ce faire, nous avons utilisé la formule suivante : ( 1 )
𝐾𝑠⋅𝜋⋅(𝐼 2 )
On trouve donc un diamètre de 0,358 m pour le BV5, 0,324 pour le BV6 et de 0,376 pour le BV7 soit
le plus gros des trois. On a arrondi les diamètres à 400 mm.
Par la suite, nous avons fait le dimensionnement des réseaux pour les trois bassins versants.
Pour ce faire, nous avons repris le tableur de dimensionnement de bassin utilisé lors de notre première
année.
Une fois toutes les données relevées pour chaque bassin et insérées dans le tableau, nous avons
dimensionné l’assemblage en série ;
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TP4
Pour déterminer la Surface Aeq nous avons fait la somme des surfaces de bassins versants, nous
obtenons un résultat de 1,45 ha. Ensuite, pour connaître le coefficient Ceq, nous avons fait une
moyenne pondérée avec les coefficients des bassins et leur surface :
0,7⋅0,5+0,33⋅0,8+0,7⋅0,42
Coeff.Ceq = = 0,626
0,7+0,33+0,42
Afin de dimensionner le bassin d’infiltration de la zone 8 qui recueillera les eaux de pluies des
bassins versants, nous avons commencé par calculer le débit de fuite admissible Qf grâce à la formule
suivante : 𝑄𝑓 = 𝐾 × 𝑆
Pour réaliser la formule, nous avons pris la surface du bassin de rétention en m² et un coefficient de
perméabilité des sol K = 80 mm/h que nous avons converti en m/s. Ceci nous a permis d’obtenir Qf
= 0.01 m/s
Ensuite, nous avons calculé la surface active avec la formule suivante : 𝑆𝑎 = 𝑆𝑏𝑣 × 𝐶𝑚𝑜𝑦
Pour Sbv nous avons fait la somme des trois bassins versant en hectare et le Cmoy calculé
précédemment, ce qui nous fait une surface active de 0.908 ha.
(360×𝑄𝑓)
Pour calculer la hauteur équivalente q, nous avons utilisé la formule suivante : 𝑞𝑠 = 𝑆𝑎
Avec les valeurs obtenues, nous avons pu calculer la hauteur d’eau à stocker grâce au tableau ci-
dessous :
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TP4
Dans le tableau, nous avons calculé l’intensité de la pluie 𝑖 = 𝑎 × 𝑡 −𝑏 avec les coefficients suivants :
Ceci nous a permis de déterminer ha avec ℎ𝑎 = ∆ℎ = ℎ𝑝𝑙𝑢𝑖𝑒 − ℎ𝑓𝑢𝑖𝑡𝑒 afin de retenir le delta max
qui est 25.95.
Ce tableau nous a permis de réaliser un graphique de l’évolution des hauteurs d’eau évacuée en
fonction du temps d’évacuation :
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TP4
Pour calculer le volume utile (m3) de stockage à débit constant avec un coefficient de sécurité de
20%, nous avons utilisé la formule suivante : 𝑉 = 1.2 × 10 × ℎ𝑎 × 𝑆𝑎
Nous avons obtenu un volume de 282.7 m3 que nous avons divisé par la surface du bassin de
rétention afin d’obtenir la hauteur h du bassin.
Pour le dimensionnement d’une noue, nous avons commencé par calculer la surface active avec la
formule 𝑆𝑎 = 𝑆𝐵𝑉 × 𝐶𝑚𝑜𝑦 :
Cette fois-ci on retrouve la surface des bassins versants (1.5 ha) en m².
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En ce qui concerne le débit de fuite Qf, nous avons utilisé la même formule que pour le bassin mais,
avec une surface de 387 m². Cette surface correspond à la longueur de noue multipliée par la largeur
qui est de 1 mètre.
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TP4
Afin de calculer les différents temps de remplissage, nous avons utilisé les coefficients de Montana
avec une période de retour de 20 ans. Une fois les calculs terminés, nous avons gardé la durée de pluie
de 2 h à 6 h, car le temps de remplissage que nous avions obtenu se situe entre temps t.
𝑖×𝑡
Ceci nous a permis de calculer le volume d’une noue avec la formule suivante : 𝑉 = 𝑆𝑎 × 1000 −
60 × 𝑄𝑓 × 𝑡
Pour obtenir la hauteur de la noue, nous avons divisé le volume par la surface pour obtenir une
hauteur de 0.65 mètre.
Pour résumer :
Dans le cas le plus défavorable à savoir une section triangulaire avec une largeur de 1 mètre et un
pourcentage de pente de 25 %, nous avons une hauteur de noue plus petite à cause du pourcentage
de pente à respecter.
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Puisque le pourcentage de pente est de 25% alors nous pouvons faire un produit en croix :
Comme on peut le voir avec une largeur de noue de 1m et une pente de 25%, nous sommes limités
en profondeur. On obtient un volume plus petit et donc incompatible avec le volume à stocker, c’est
pourquoi il faudrait augmenter la largeur de la noue.
Conclusion :
On peut en conclure que ce projet nous a permis de savoir dimensionner un bassin de rétention ainsi
que la conduite d’évacuation d’eaux pluviales. Il nous a également permis de penser à notre propre
solution alternative aux bassins de rétentions.
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