0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
38 vues

Biologie S5

Ce document décrit les barrières naturelles du corps humain contre les microorganismes, notamment la peau, les muqueuses, les sécrétions, les poils, les enzymes et la flore commensale. Il explique également la réaction inflammatoire, la phagocytose, la fièvre et la mémoire immunitaire.

Transféré par

ilyas.c310808
Copyright
© © All Rights Reserved
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
38 vues

Biologie S5

Ce document décrit les barrières naturelles du corps humain contre les microorganismes, notamment la peau, les muqueuses, les sécrétions, les poils, les enzymes et la flore commensale. Il explique également la réaction inflammatoire, la phagocytose, la fièvre et la mémoire immunitaire.

Transféré par

ilyas.c310808
Copyright
© © All Rights Reserved
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 8

Biologie S5

Les microorganismes (du grec mikros, « petit » et organismos, « organisme ») ou microbes (du grec
mikros, « petit » et bios, « vie ») sont des organismes vivants invisibles à l’œil nu. Ils sont capables
de coloniser tous les milieux en très peu de temps (eau, air, désert, …). Ils se trouvent également sur
toutes les surfaces de notre corps ou de notre quotidien et certains cherchent à l’envahir.
Barrières naturelles principales extérieures de notre corps :
1. Les barrières mécaniques
- La peau : Plus grand organe de notre corps (15% de la masse du corps). La peau est épaisse
de 10 à30 cellules (comme une feuille de papier). Les cellules qui la constituent sont
kératinisées et constamment remplacées (ce qui favorise l’évacuation des microbes).
- Les muqueuses : Elles tapissent les cavités qui s’ouvrent à l’extérieur comme l’appareil
digestif respiratoire et urogénital. Elles se composent d’une couche cellulaire épithéliale
beaucoup plus fine et fragile que la peau, ces cellules épithéliales sont constamment
remplacées
- Les sécrétions muqueuses : Entre les cellules épithéliales des muqueuses se trouvent des
cellules spécialisées qui sécrètent un liquide appelé mucus qui empêche les muqueuses de
s’assécher. Grâce à sa viscosité il permet aussi de capturer les microbes et les substances
étrangères pour éviter qu’ils le corps.
- Les poils : Ils sont présents à l’entrée des orifices naturels comme le nez par exemple qui
possède des poils recouvrant sa muqueuse afin de filtrer l’air et emprisonner les microbes la
poussière et les polluants. Les muqueuses de certaines voies respiratoires possèdent également
des cils dont les mouvements propulsent vers la gorge les poussières et les microbes qui sont
restés emprisonnés dans le mucus, la toux et les éternuements accélère ce mouvement
(remarque : la nicotine inhibe ces cellules ciliées)
- Le lavage : Les larmes lavent continuellement l’œil empêchant les microbes de se fixer à la
surface du globe oculaire. La sueur permet d’évacuer les microbes de la peau. Les
vomissements, les éternuements expulsent les pathogènes et donc nous protègent.
2. Les barrières biochimiques :
- Les lysosomes : Antibiotiques naturels, ce sont des enzymes qui détruit la paroi des bactéries.
On peut en trouver dans la salive, les larmes, les sécrétions nasales la sueur,…
- L’acidité : Sécrétée notamment sous forme de sueur ou de sébum, elle inhibe le
développement de nombreux microorganismes comme les champignons et les bactéries
pathogènes.
- Le suc gastrique : C’est un mélange d’acide chlorhydrique, d’enzymes et de mucus. Son
acidité détruit plusieurs types de bactéries de même que la plupart des principales toxines
bactériennes.
3. Barrières biologiques :
- Les microorganismes non pathogènes qui vivent à la surface de notre peau et de nos
muqueuses nous protègent contre les organismes pathogènes car ceux-ci sont incapables
d’entrer en compétition pour coloniser ces milieux. Certaines bactéries en produisant des
substances appelées « bactériocines » inhibent la croissance de germes pathogènes. Ils
forment ainsi avec l’hôte une flore dit « commensale », cela signifie que chaque organisme
peut tirer du bénéfice de l’autre sans lui nuire.
La réaction inflammatoire :
1. La réaction inflammatoire se déclenche lorsque nos barrières naturelles sont franchies. Dans les
tissus se trouvent des cellules sentinelles (mastocytes, macrophages et cellules dendritiques)
capables d’identifier les microorganismes pathogènes (NON-SOI) grâces aux molécules sur leur
surface et même de différencier les différents types d’agresseurs.
2. La réaction inflammatoire débute par une alerte chimique : les cellules sentinelles libèrent des
médiateurs chimiques (cytokines dont l’histamine)
3. Ces médiateurs provoquent la dilatation des vaisseaux sanguins locaux, on appelle ce phénomène
la vasodilatation
4. La vase dilatation a plusieurs conséquences :
- Un apport de sang plus important provoque une rougeur et une sensation de chaleur (la
température peut augmenter localement d’un degré)
- Une perméabilité plus importante des capillaires qui entraîne la sortie du plasma et des
leucocytes (monocytes et granulocytes) des capillaires, ce qu’on appelle la diapédèse
- La diapédèse entraîne à son tour un gonflement appelé œdème qui, en compressant les nerfs
provoque une douleur locale
5. Les médiateurs chimiques libérés attirent les cellules phagocytaires en renfort (macrophages,
granulocytes et cellules dendritiques), une fois dans les tissus, ces leucocytes detruisent les
microbes par phagocytose
La phagocytose :
C’est le processus d’ingestion et de destruction des microbes, des particules étrangères et des débris
cellulaires. Elle se déroule en plusieurs étapes :
1. Adhésion : L’élément étranger adhère à la membrane du phagocyte, ce dernier possède des
récepteurs permettant de reconnaître la majorité des microorganismes
2. Ingestion : La cellule se déforme et envoie des prolongements cytoplasmiques (pseudopodes) pour
englober l’élément étranger dans une vésicule phagocytaire appelée phagosome
3. Digestion : La vésicule phagocytaire fusionne avec un lysosome (petit véhicule riche en enzymes
digestives) qui digèrent le microbe et devient un phagolysosome
4. Rejet des déchets : Les restes de cette digestion sont rejetés à l’extérieur de la cellule par
exocytose.

Le mélange de globules blancs mort ou affaiblis, de cellules de l’épiderme mortes et de microbes est
ce qu’on appelle le « pus »
La fièvre et son rôle :
Les médiateurs libérés (cytokines) par les cellules endommagées alertent l’hypothalamus (zone du
cerveau responsable notamment de la thermorégulation), ce qui provoque une élévation de la
température générale du corps.
La fièvre est bénéfique car elle augmente la fréquence cardiaque et le rythme de la circulation du
sang, elle facilite la phagocytose, inhibe la croissance des microbes et accélère la réparation des
lésions. Cependant les fièvres élevées (41°) ou prolongées, sont nocives voire mortelles pour
l’organisme. Elles désactivent certaines enzymes (agent dénaturant) indispensables au
fonctionnement du corps

La mémoire immunitaire :
Lorsque le corps met en jeu la réponse immunitaire acquise, les lymphocytes B et T ont la possibilité
de se différencier en LB mémoire ou LT mémoire (LT4 et LT8 mémoire) ces derniers continueront à
circuler dans le sang et dans les tissus et auront la capacité de réagir directement lors d’une infection
ultérieure.
Les lymphocytes B mémoire auront la capacité de sécréter sans délai les anticorps capables de lutter
contre l’antigène en question
Les LT 4 mémoire pourront commencer à sécréter de l’interleukine sans avoir besoin d’activation
Les LT 8 mémoires pourront effectuer un baiser de la mort sans délai
Ressources :
Microorganismes pathogènes et non pathogènes : Certains microorganismes tentent de pénétrer dans
notre corps afin de s’y multiplier. Les cellules qui composent notre organisme se trouvent dans ce
qu’on appelle le liquide interstitiel. C un liquide riche en nutriments En vitamine et qui permet l des
déchets c donc un milieu de vie idéal pour les microorganismes. En s’y développant, ils provoquent
des maladies et tuent des milliers de personnes chaque jour, ce sont des microorganismes pathogènes.
Les autres sont (a priori) considérés comme non pathogènes.
Division bactérienne : Les bactéries se divisent de manière proche de la division des cellules
eucaryotes. Ici on parle de « scissiparité », la bactérie se divise en 2 clones en plusieurs étapes :
- Réplication de l’ADN
- Formation d’une cloison médiane au centre de la bactérie
- Etranglement au centre de la bactérie aboutissant à la formation de 2 clones ayant aussi pour but
de se reproduire
La division bactérienne est exponentielle et le temps entre chaque division est propre à chaque espèce.
La bactérie escheria coli par exemple, peut se diviser en moyenne toutes les 20 minutes. Dans un
milieu favorable, après seulement 3 heures de reproduction a partir d’une bactérie, il y’aurait une
colonie de 512 bactéries.
Les virus : Les virus sont les plus petits microbes : leur taille est de l’ordre de 10 à 100 nm. Ils ne sont
pas considérés comme des êtres vivants car ils ne peuvent pas réaliser seuls les principales fonctions
caractéristiques des êtres vivants.

Capside
ADN/ARN

Colonne

Fibres d’accroche

La prolifération virale : Les virus sont des parasites intracellulaires car ils sont incapables de se
reproduire tout seuls. Les virus injectent leur matériel génétique dans une cellule hôte pour détourner
la machinerie de biosynthèse et la forcer à produire de nouvelles particules virales. Ce processus se
déroule en plusieurs étapes :
- Attachement, pénétration et décapsidation : Le virus détecte une cellule hôte grâce à ces
récepteurs de surface. Il pénètre dans la cellule, détruit sa capside pour libérer son ADN/ARN
viral.
- Expression des gènes viraux et réplication : Destruction de l’ADN de la cellule hôte,
détournement des structures et enzymes au profit de l’expression du matériel génétique du virus,
réplication de matériel génétique viral.
- Assemblage et sortie des nouveaux virus : la cellule hôte commence à synthétiser des nouveaux
virus (100 à 200) puis les relâche pour qu’ils aillent parasiter de nouvelles cellules.
Antibiotiques et antiviraux : les antibiotiques sont utiles contre les infections bactériennes. Ils les tuent
ou inhibe leur croissance. Les antiviraux agissent contre les virus selon trois modes d'action :
- Empêcher l'entrée du virus dans la cellule
- Inhiber la copie du génome viral (réplication)
- Inhiber la formation de nouveaux virions fonctionnels ou leur sortie de la cellule
Il est important de préciser que les antiviraux ne sont à utiliser que lors de cas grave d'infection virale
.dans les autres cas comme une grippe on prescrira plus souvent du repos et des antidouleurs telles
que du paracétamol.
Différant types de globules blancs : les globules blancs, aussi appelés leucocytes se divisent en
plusieurs familles :
- Les granulocytes, aussi appelés polynucléaires sont les leucocytes les plus présents de notre corps,
ils possèdent un cytoplasme granuleux et un noyau lobé, ils se divisent en 3 groupes :
1. Les basophiles, ils sont responsables des réactions allergiques.
2. Les éosinophiles, ils traitent les parasites (protozoaires)
3. Les neutrophiles, ils se chargent des infections bactériennes
- Les monocytes, appelés macrophages lorsqu’ils sont dans des tissus sont les plus gros leucocytes,
mais les moins nombreux, ils ont un cytoplasme abondant
- Les lymphocytes, ils sont les plus petits leucocytes avec une taille comparable à celle des globules
rouges, ont un noyau arrondi et un cytoplasme réduit ; ils sont les seuls à intervenir de manière
spécifique selon l’agresseur, ils sont divisés en 2 groupes
1. Les lymphocytes B produisent des anticorps
2. Les lymphocytes T ont la capacité de « tuer » les cellules (virus et cellules cancéreuses)
Réponse immunitaire innée : Active dès la naissance, elle met en jeu les monocytes, macrophages et
granulocytes. Elle agit immédiatement mais pas spécifiquement à un agresseur donc elle manque
parois d’efficacité.
Réponse immunitaire adaptative : elle fait intervenir les lymphocytes B et T. C’est un système de
défense plus élaboré, spécifique à un agresseur particulier et donc ciblé et efficace. Sa mis en place
est longue car elle comporte plusieurs étapes, elle demande au moins 10 jours.
Greffe et système CMH : Le CMH (complexe majeur d’histocompatibilité) est composé de
glycoprotéines (molécules complexe composées de protéines enchâssées dans la membrane
plasmique et sur lesquelles sont fixées des sucres) leur combinaison est propre à chaque individu.
C’est grâce à ces molécules du CMH que le corps arrive à faire la différence entre ces cellules et (SOI)
et les autres (NON-SOI). Ainsi la probabilité d’avoir 2 individus (hors vrai jumeaux) avec le même
CMH est infime et la compatibilité entre donneurs lors d’une greffe n’est jamais de 100% ce qui peut
entrainer son rejet.
Antigène : Le NON SOI est l’ensemble des molécules reconnues comme étrangères par le corps et
capable de déclencher une réaction immunitaire. Ces molécules sont appelées antigènes.
Anti-inflammatoires : Ce sont des médicaments agissant en empêchant la synthèse de certains
médiateurs chimiques de l’inflammation. Ils permettent de limiter la vasodilatation, la chaleur et la
douleur. Ils sont utilisés si l’inflammation se prolonge de manière anormale.
Antalgiques : Ils permettent d’atténuer voir de supprimer la douleur, ils sont répartis en 2 groupes :
- Non opiacés : destinés aux douleurs légères (aspirine, paracétamol)
- Opiacés : substances dérivées de l’opium agissent sur les récepteurs opiacés (peuvent rapidement
devenir addictifs)
1. Faibles, destinés aux douleurs modérées ou sévères (codéine, tramadol)
2. Forts, destinés aux douleurs intenses (morphine, fentanyl)
Certains médicaments possèdent un effet analgésique et antiinflammatoires comme la plupart des
antalgiques non opiacés.
Vaccin : La vaccination est une technique préventive qui consiste à injecter une solution contenant
des microbes rendus inoffensifs, ceux-ci installent la mémoire immunitaire tout en déclenchant la
production des anticorps spécifiques. Les rappels sont utiles car les lymphocytes mémoire produits
lors lu vaccin ont une durée de vie variable, le rappel permet d’en produire lorsque la génération
précédente meurt.
Sérothérapie : Lorsqu’une maladie est déclarée, il est trop tard pour vacciner, on injecte alors au
malade un concentré d’anticorps déjà prêts spécifiques à l’antigène responsable de la maladie.
L’immunité est passive, immédiate mais temporaire : les anticorps du sérum vont rapidement
disparaitre. Ains, lorsqu’une personne est malade, on injectera du sérum pour la protéger de l’infection
en cours, puis un vaccin pour prévenir une infection future.
Cellules souches : Ce sont des cellules pas encore différenciées en un type particulier, elles possèdent
2 propriétés essentielles :
- La capacité d’auto renouvellement
- La capacité de différenciation
On distingue 4 types de cellules souches
1. Totipotentes : présentes uniquement chez le zygote lors des premières divisions, elles peuvent
donner tous les types cellulaires
2. Pluripotentes : présentes chez l’embryon, elles peuvent donner tous les types de cellules sauf
les annexes embryonnaires
3. Multipotentes : elles ne peuvent se différencier qu’en une seule lignée cellulaire (présentes
chez l’embryon et l’adulte
4. Unipotentes : elles ne donnent qu’un type de cellule

Cellules
hématopoiétiques

Myéloides Lyphoides

Monocytes/
Globules Rouges Plaquettes Granulocytes Lyphocytes B Lyphocytes T
Macrophages
Système lymphatique : le système lymphatique existe en parallèle du système circulatoire.
Contrairement à ce dernier, il n’utilise pas de pompe pour faire circuler le liquide qui le traverse : la
lymphe. La lymphe draine les déchets cellulaires, globules blanc morts, etc. à partir du liquide
interstitiel. La lymphe prend sa source dans les capillaires lymphatiques situés dans les organes et va
dans des plus grand vaisseaux appelés vaisseaux lymphatiques. Tous ces vaisseaux confluent en en 2
gros vaisseaux qui ramènent la lymphe dans la circulation sanguine, la veine lymphatique et canal
thoracique.

Vous aimerez peut-être aussi