Rapport: Enquête Publique Unique
Rapport: Enquête Publique Unique
Rapport: Enquête Publique Unique
Élaboration du PLUi
(Plan local d’urbanisme intercommunal)
de la communauté de communes
Bresse et Saône
Abrogation des cartes
communales de Boissey,
Chavannes-sur-Reyssouze,
Chevroux, Gorrevod et Saint-
Etienne-sur-Reyssouze
1 Généralités
La communauté de communes Bresse et Saône (CCBS) est actuellement couverte par différents
documents d’urbanisme (cartes communales, plan local d’urbanisme (PLU) ou règlement national
d’urbanisme (RNU). Pour assurer une cohérence sur son territoire, la CCBS a donc élaboré un projet
de PLU intercommunal (PLUi). De plus, le remplacement par le PLUi des cartes communales existantes
nécessite de les abroger.
La loi solidarité et renouvellement urbain, dite loi SRU, du 13 décembre 2000, complétée par
la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2000 et la loi engagement national pour le logement
dite ENL du 13 juillet 2006 qui visent à instaurer un meilleur équilibre dans le développement
urbain tout en assurant la diversité des fonctions urbaines et favorisant la mixité sociale
Les lois Grenelle I et II du 3 août 2009 et du 10 juillet 2010 précisant le cadre d’action pour
lutter contre le changement climatique
La loi pour l’accès au logement et à un urbanisme rénové, dite loi ALUR du 24 mars 2014 visant
en particulier une meilleure prise en compte de la problématique des déplacements, de la
sauvegarde des paysages et la sauvegarde de la biodiversité.
La loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte
encourageant la construction de logements intermédiaires ou de constructions
écologiquement performantes.
La loi du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du
numérique dite loi ELAN concernant la méthodologie d’élaboration du PLU mais aussi la
consommation d’espace.
La loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la
résilience face à ses effets (loi climat et résilience) et portant le projet du dispositif ZAN (zéro
artificialisation nouvelle) à l’horizon 2050.
Parallèlement, l’élaboration du PLUi convient de respecter également les documents qui peuvent
s’imposer à lui dans le cadre de la hiérarchie des normes, de manière plus ou moins stricte, soit en
compatibilité, soit en conformité. Il s’agit principalement :
du schéma de cohérence territoriale (SCoT) Bresse-Val de Saône approuvé le 18 juillet 2022 et
modifié le 14 décembre 2022 dans le cadre d’une modification simplifiée ;
du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhône Méditerranée
(SDAGE) ;
des cinq plans de prévention des risques inondation (PPRI), définis sur son territoire en raison
de la présence de nombreux cours d’eau : Saône, Seille, Reyssouze en particulier ;
du schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires
(SRADDET) ;
du schéma régional du climat air énergie (SRCAE) ;
du plan climat air énergie territorial (PCAET), d’ailleurs approuvé par le conseil communautaire
le 13 décembre 2021.
Cette situation lui confère un caractère peu marqué au niveau du relief (plaine du Val de Saône)
facilitant ainsi les déplacements entre les différents pôles urbains qui le constituent.
Il est parcouru par d’importants cours d’eau, Saône, Seille, Reyssouze en particulier, provoquant
l’émergence d’une surface conséquente de zones inondables.
Son caractère général est assez contrasté puisque s’il affiche une vocation agricole évidente, on
recense 168 entreprises développant principalement le maraîchage, la production de céréales et les
élevages aviaire et bovin, il est également marqué par des effets de périurbanisation, notamment dans
sa partie sud, par l’influence des deux pôles urbains attractifs que constituent Mâcon à seulement 9km
et Bourg en Bresse à une trentaine.
Le territoire inséré entre ces deux métropoles subit bien évidemment leur influence au plan
économique. Néanmoins, de nombreuses zones d’activités sont implantées sur le territoire de la CCBS
et ayant principalement trait aux activités de logistique, à l’agroalimentaire, à l’industrie automobile
et à la métallurgie.
La CCBS bénéficie également de la présence de grands axes routiers (A40, A406, RD933) qui facilitent
son développement.
La composition de ce territoire est également fortement marquée par la présence de nombreuses
zones naturelles avec notamment la présence de quatre sites Natura 2000 et de huit Zones Naturelles
d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (une ZNIEFF de type I, deux de type II, 4 ENS, une zone
d’importance communautaire pour les oiseaux, ZICO), et de multiples zones humides. L’ensemble de
ces espaces à forte valeur environnementale représente au total 6442ha, soit environ 25% de la
surface totale de la CCBS, ce qui tend à connoter fortement son identité.
leurs taux de remplissage, très élevés selon les concepteurs du projet bien que cette affirmation soit
non documentée. Il est parallèlement convenu que les nouvelles activités mises en place devront se
garder de menacer l’existence des activités commerciales ou artisanales déjà installées. Au total,
43,67ha (9,76ha en optimisant les surfaces actuellement dédiées, mais en les densifiant et 33,91 ha en
extension) seront consacrés au développement de nouvelles entreprises.
Au plan agricole, les entreprises présentes sur le territoire seront maintenues et soutenues comme la
variété de leurs productions, tandis que la diversification des activités, en privilégiant les circuits courts
de la vente directe de produits ou encore l’agrotourisme, sera facilitée.
Enfin, le développement d’activités touristiques sera encouragé afin de mettre en valeur les atouts
naturels de la région (trames verte et bleue) et plaider pour le renforcement de l’hébergement dans
ce domaine.
Dans le même temps, ces espaces naturels composés de vallées inondables, boisements, tourbières,
dune, trame bocagère, accueillant des écosystèmes riches et garants d’une certaine qualité de vie, font
l’objet d’une modération de leur consommation et de prescriptions réglementaires qui en assurent la
protection.
Ainsi, la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) sur la période 2022-2035 a
été diminuée puisqu’elle passe de 233ha sur la décennie précédente à 148ha sur celle à venir.
Parallèlement, 117 Espaces Boisés Classés (EBC) couvrant une surface totale de 552ha ont été identifiés
sur le plan graphique afin de mieux pouvoir assurer leur protection au titre de l’article L113-1 du Code
de l’urbanisme.
Pour autant, 27 Secteurs de Taille et Capacité d’Accueil limitées (STECAL), représentant 106,2ha au
cœur de la zone N, au profit de 9 communes, ont été définis. Ils présentent plusieurs typologies : loisirs
autour de certains sites de nature, extension de complexes sportifs existants, site dédié à un parc
écologique, extension de complexe et équipement touristiques existants, extension d’un complexe de
loisir, extensions légères ou aménagement de sites où une activité artisanale existe déjà (scierie,
entrepôt) ...
Au plan de la protection des risques, et en particulier de celui concernant les inondations, très présent
dans cette région, des mesures sont instaurées au règlement pour limiter l’imperméabilisation des sols
et assurer la préservation de la trame bleue.
Même dans un territoire où la présence de l’eau semble importante, en raison d’un réseau
hydrographique très étendu, la gestion de cette ressource fait l’objet de mesures attentives, comme
la récupération des eaux pluviales ou la favorisation de son infiltration par l’intermédiaire des attentes
décrites dans les OAP.
Une attention est également portée à la préservation des ressources locales en matériaux de
construction où la volonté de satisfaire les besoins d’exploitation de la carrière de Saint Etienne de
Reyssouze est clairement exprimée bien que la MRAe note sur ce point précis l’absence d’autorisation
officielle pour étendre le périmètre de l’entreprise.
Le PLUi rappelle également sa volonté de favoriser la transition énergétique, au travers d’un certain
nombre de mesures visant à contrôler l’émission des gaz à effet de serre en limitant notamment le
volume des déplacements motorisés.
Enfin, le PLUi ainsi élaboré fera l’objet d’un suivi, tout au long de sa période de validité par le recours
à la mesure d’un certain nombre d’indicateurs de performance :
En l’absence de PLUi une mise en compatibilité pèserait sur ces cartes communales car elles devraient
tenir compte des orientations fixées dans le DOO du SCOT
Or les cartes communales en vigueur posent certaines difficultés au regard du contexte réglementaire
pour satisfaire ces compatibilités.
Ces cartes communales ont été approuvées à la fois par les communes et le préfet. En application de
l’article R153-19 du code de l’urbanisme et en vertu du principe de parallélisme des formes et des
procédures, une enquête publique exposant les motifs et les conséquences juridiques de l’abrogation
envisagée doit être organisée.
1.5.2.6 Procédure
Débat n°1 :
1.5.2.7 PADD
1.5.2.8 Règlement
Règlements graphiques :
o Carte d’Arbigny ;
o Carte d’Asnières-sur-Saône ;
o Carte de Bâgé-Dommartin secteur de Bâgé la Ville ;
o Carte de Bâgé-Dommartin secteur de Dommartin ;
o Carte de Bâgé-le-Châtel ;
o Carte de Boissey ;
o Carte de Boz ;
o Carte de Chavannes-sur-Reyssouze ;
o Carte de Chevroux ;
o Carte de Feillens ;
o Carte de Gorrevod ;
o Carte de Manziat ;
o Carte d’Ozan ;
o Carte de Pont-de-Vaux ;
o Carte de Replonges ;
o Carte de Reyssouze ;
o Carte de Saint-Bénigne ;
o Carte de Saint-André-de-Bâgé ;
o Carte de Saint-Etienne-sur-Reyssouze ;
o Carte de Sermoyer ;
o Carte de Vésines.
Règlement écrit ;
Emplacements réservés ;
Changements de destination.
1.5.2.9 OAP
• OAP sectorielles ;
• OAP thématiques.
1.5.2.10 Annexes
Servitudes des monuments historiques :
o Liste des monuments historiques et patrimoniaux ;
o Arrêtés d’inscription ou de classement des monuments historiques.
Archéologie :
o Liste des zones de présomption de prescription archéologique.
Bois et forêts :
o Arrêté préfectoral du 8 août 2016, fixant les seuils de surfaces et espaces boisés
appartenant à des particuliers pour lesquels les défrichements sont soumis à
autorisation ;
o Délibération du Conseil Général de l’Ain sur la règlementation des semis, plantations
et replantation d’essences forestières du département de l’Ain du 17 février 2007 ;
o Fiche du centre régional de la propriété foncière (CNPF) pour la bonne prise en compte
de la forêt, de la sylviculture, et de la filière bois, dans le cadre de l’élaboration des
documents de planification tels que les schémas de cohérence territoriaux (SCOT) et
les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), en Auvergne.
Autres servitudes :
o Arrêté préfectoral portant révision du classement sonore des infrastructures routières
et ferroviaires du département de l’Ain , arrêtés préfectoraux instituant des servitudes
d’utilité publique prenant en compte la maîtrise des risques autour des canalisations
de transports de gaz ou assimilé, d’hydrocarbures et de produits chimiques et arrêtés
communautaires du 7 septembre relatif à la mise à jour des documents d’urbanisme
sur la commune de Bâgé-la-Ville, Bâgé-le Châtel , Boissey, Boz, Chevroux, Feillens,
Gorrevod, Manziat, Ozan, Replonges, Saint-André-de-Bâgé, Saint-Etienne-sur-
Reyssouze + pour Ozan, arrêté préfectoral pour le périmètre de protection des eaux
potables, + pour Replonges, l’arrêté préfectoral portant approbation du plan de
prévention des risques inondation de la Saône et de ses affluents ;
o Arrêté portant approbation du plan de prévention du bruit dans l’environnement
(PPBE) de l’État du département de l’Ain (3ème échéance 2018-2022).
Droit de préemption urbain :
o Délibération des conseils municipaux Bâgé-le-Châtel (25/07/2008), Feillens
(6/06/2002), Gorrevod (9/062005), Replonges (27/07/2007), Délibérations des
conseils de la CC du pays de Bâgé et Pont-de-Vaux (22/05/2017) et de la CC Bresse et
Saône du 28/09/2020.
Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR) des communes
d’Asnières-sur-Saône, Bâgé-la-Ville, Dommartin, Feillens, Manziat, Replonges et Vésines ;
Arrêté préfectoral déclarant l’ensemble du département de l’Ain à risque d’exposition au
plomb ;
Document du ministère de l’écologie et du développement et de l’aménagement durables sur
le retrait-gonflement des argiles : comment prévenir les désordres dans l’habitat individuel ?
Réseau :
o Plans d’alimentation des eaux potables de Feillens, Ozan et Vésines ;
o Plans des eaux pluviales de : Asnières-sur-Saône, Bâgé-Dommartin, Bâgé-le-Châtel,
Feillens, Manziat, Pont-de-Vaux, Replonges et Saint-André-de-Bâgé ;
o Plans des eaux usées de Boz, Chavannes-sur-Reyssouze, Chevroux, Feillens, Gorrevod,
Ozan, Pont-de-Vaux, Saint-Bénigne, Saint-André-de Bâgé, et Bâgé-Dommartin ;
1.6.1 Contexte
Le conseil communautaire de la communauté de communes Bresse et Saône (CCBS) a prescrit le
lancement de la procédure d’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) et défini les
modalités de la procédure d’élaboration de la concertation conformément aux articles L103-2 et
suivants du code de l’urbanisme.
Les modalités sont les suivantes :
afficher la délibération du 12 avril 2017, au siège de la CCBS et dans les communes membres,
prescrivant le lancement de la procédure de PLUi et mise en place de registres dans les mêmes
lieux ;
mise à disposition sur le site de la CCBS du suivi de la procédure et des études ;
organisation d’une exposition publique aux grandes étapes du projet ;
organisation de réunions publiques générales ou thématiques ;
diffusion d’articles dans les bulletins municipaux ;
possibilité d’écrire au président de la CCBS.
(Mr Billoudet) et du vice-président chargé de l’urbanisme (Mr Vernoux). À l’issue des exposés le public
posait ses questions auxquelles les élus donnaient une réponse.
Les comptes rendus étaient ensuite mis en ligne sur le site de la CCBS.
Conformément à l’article L103-4 du code de l’urbanisme, les modalités de la concertation ont permis,
pendant une durée suffisante et selon les moyens adaptés au regard de l’importance et des
caractéristiques du projet, au public d’accéder aux informations relatives au projet et aux requis par
les dispositions législatives ou règlementaires applicables et de formuler des observations et
propositions qui sont enregistrées et conservées par l’autorité compétente.
Appréciation de la commission :
Au regard du bilan exposé ci-dessus, il apparaît que les modalités de concertation définies lors de la
délibération du 12/04/2017 ont été mises en œuvre tout au long de la procédure d’études.
Le projet de PADD a été présenté lors d’une réunion publique le 8 novembre 2018.
Les débats portant sur les orientations générales du PADD du PLUi ont eu lieu au sein de chaque conseil
municipal, conformément à l’article L 153-12 du code de l’urbanisme.
Les délibérations des conseils municipaux par lesquelles ces derniers attestent de la tenue d’un débat
portant sur les orientations générales du PADD du PLUi en conseil municipal ont été établies.
Une première délibération du conseil communautaire du 29 octobre 2019 fait état de la tenue d’un
débat sur le PADD à propos duquel cinq communes ont formulé les remarques suivantes :
Communes Remarques
Arbigny Absence de la prise en compte de la gare SNCF de Tournus ; Absence de
l’accès à l’autoroute A6 à Tournus
Asnières sur Saône Note l’ambition du projet ; les limites d’expansion de la commune en raison
des zones inondables ; signale son éloignement de Mâcon et le manque de
desserte de transport en commun ; regrette l’absence de propositions de
logements adaptés aux personnes âgées et de structures d’accueil pour les
jeunes enfants
Bâgé Dommartin Relève l’absence de PADD du SCoT ; Emet une réserve sur l’objectif de
croissance démographique annoncé compte tenu des prévisions de l’INSEE
et des SCoT limitrophes
Feillens Regrette la présentation trop généraliste du document et l’absence de
propositions concrètes sur les enjeux propres au territoire ; souhaite que
soit approfondie la question du transport entre les zones d’habitation et les
lieux de travail ; s’interroge sur la capacité à développer les services et les
commerces partout sur le territoire ; demande que l’influence de Mâcon soit
davantage prise en compte dans le PLUi ; demande l’identification des
décideurs autour des logements vides et du foncier disponible ; demande
une clarification autour des enjeux multiples : intérêts particuliers, locaux et
immédiats.
Sermoyer Souhaite que la gare de Tournus soit prise en compte sur la carte
Une seconde délibération de la même instance du 13 décembre 2021 considère que les conseils
municipaux et le conseil communautaire ont débattu des orientations générales du PADD dans les
délais admis par l’article L153-12 du code de l’urbanisme sans évoquer de réserves particulières.
Enfin, l’ensemble des conseils municipaux se sont prononcés sur le PLUi proposé par la CCBS, dans sa
délibération du 5 décembre 2022, à l’issue du bilan de la concertation. Les résultats sont compilés dans
le tableau ci-après :
Nb de
Nb Voix Voix
Communes Date conse Avis global Abstentions
votants favorables défavorables
illers
ASNIERES SUR
17/01/2023 7 6 Favorable 6 0 0
SAONE
Nb de
Nb Voix Voix
Communes Date conse Avis global Abstentions
votants favorables défavorables
illers
BAGE
26/01/2023 29 26 Favorable 26 0 0
DOMMARTIN
BAGE LE
23/01/2023 13 12 Favorable 12 0 0
CHATEL
CHAVANNES
SUR 28/02/2023 15 15 Favorable 3 0 12
REYSSOUZE
6 (dont
GORREVOD 08/03/2023 15 12 Favorable 6 0
maire)
SAINT ANDRE
01/02/2023 15 15 Favorable 15 0 0
de BAGE
SAINT
23/02/2023 15 13 Favorable 12 0 1
BENIGNE
SAINT
ETIENNE SUR 21/02/2023 15 14 Favorable ? ? ?
REYSSOUZE
Appréciation de la commission :
La commission estime que les vingt communes ont été directement associées dans l’élaboration du
PLUi de la CCBS dans le cadre des textes de référence. Elles ont pu ainsi participer activement à la
réflexion conduite autour du diagnostic puis du PADD puisque cinq d’entre elles ont fait part de points
de vue qui leur étaient propres.
En outre, chacune d’entre elles a pu établir le plan de zonage sur son territoire en tenant compte à la
fois des orientations arrêtées précédemment par le SCoT et du rappel des obligations fixées par les lois
en vigueur, en lien avec des rencontres avec les services de l’État.
Enfin, la commission constate que chacune des vingt communes concernées a pu participer de manière
autonome, à un vote sur l’approbation du PLUi tel qu’il avait été finalement proposé par la CCBS et
que, seule la commune de Boz, a émis un avis défavorable.
enjeux environnementaux à partir de l’état initial et compléter cet état initial de l’environnement sur
les thématiques de la biodiversité, en particulier sur les zones humides et reprendre le règlement
graphique de la zone N.
La thématique “changement climatique” est peu explicite et mérite d’être affinée.
Il faut analyser et étayer les incidences du PLUi en incluant l’ensemble des zones prévues d’ouverture
à l’urbanisation et produire une analyse cohérente et complète des incidences sur les sites Natura
2000. De même, il est indispensable de mieux cerner les incidences du PLUi en matière de changement
climatique, l’émission de GEF, la consommation d’énergie et de réaliser un bilan carbone suite à
l’augmentation de la population.
La ressource en eau, bien que son état initial n’ait pas de problématique particulière, n’est pas
suffisamment analysée en évoquant les objectifs du SDAGE. Plusieurs stations de traitement des eaux
usées sont non-conformes en équipement et ou en performance. Les rejets peuvent être à l’origine de
pollution pour cette ressource.
La MRAe demande de prendre en compte, dans le résumé non technique, les conséquences des
recommandations de cet avis.
Appréciation de la commission
La commission constate que la CCBS, dans son mémoire en réponse à cet avis, ne répond que
partiellement aux attentes formulées par la MRAe notamment sur :
- la consommation d’espace ou le MO fait valoir qu’il n’a reçu aucune remarque de la part du SCOT. La
CCBS n’argumente pas l’évolution de la population proposée à 1,25%, au regard du taux de 0,5%
correspondant aux dix années précédentes.
- les réponses attendues concernant la consommation foncière ou plus de détails concrets sont à
produire.
- les STECAL et la forte extension de ces hameaux en zone N,
La CCBS précise qu’elle complètera le rapport de présentation du futur PLUi mais sans évoquer avec
détail le contenu de ces compléments.
Globalement la commission estime que le mémoire en réponse à l’avis de la MRAe aurait mérité d’être
beaucoup plus détaillé et précis.
consultés ainsi qu’aux maires des communes concernées par l’élaboration. Cette notification doit être
réalisée avant l’enquête publique.
Boz ;
Chavannes-sur-Reyssouze ;
Chevroux ;
Feillens ;
Gorrevod ;
Manziat ;
Ozan ;
Pont-de-Vaux ;
Replonges ;
Reyssouze ;
Saint-Bénigne ;
Saint-André-de-Bâgé ;
Saint-Etienne-sur-Reyssouze ;
Sermoyer ;
Vésines.
5. Établissements publics de coopération intercommunale (ECPI) limitrophes
Communauté d’agglomération Mâconnais Tournugeois ;
Communauté de communes de la Veyle ;
Communauté de communes Terres de Bresse ;
Grand Bourg Agglomération (anciennement communauté d’agglomération du bassin de
Bourg-en-Bresse (CA3B) ;
Mâconnais Beaujolais Agglomération.
6. Communes limitrophes :
Béréziat ;
Crottet ;
Farges-lès-Mâcon ;
Fleurville ;
La Salle ;
La Truchère ;
Mâcon ;
Marsonnas ;
Montbellet ;
Ratenelle ;
Romeney ;
Saint-Albain ;
Saint-Didier-d’Aussiat ;
Saint-Genis-sur-Menthon ;
Saint-Jean-le-Priche ;
Saint-Jean-sur Reyssouze ;
Saint-Jean-sur-Veyle ;
Saint-Laurent-sur-Saône ;
Saint-Martin-Belleroche ;
Saint-Sulpice ;
Sancé ;
Sennecé-lès-Mâcon ;
Senozan ;
Servignat ;
Uchizy ;
Vescours.
Date de la
PPA Communes Avis Observations
réponse
Autorité
environnementale
PPA
Ne se prononce
SCOT 27/01/2023 Pas de remarque.
pas
Date de la
PPA Communes Avis Observations
réponse
Ne se prononce
CC Terres de Bresse 21/02/2023 Pas de remarque.
pas
Communes CCBS
Approuvé ou
Arbigny 17/01/2023 à l'unanimité et sans commentaire.
validé
Approuvé ou
Asnières-sur-Saône 17/01/2023 à l'unanimité et sans commentaire.
validé
Date de la
PPA Communes Avis Observations
réponse
Chavannes-sur-
28/02/2023 Favorable 3 favorables, 12 abstentions.
Reyssouze
Approuvé ou
Feillens 02/02/2023 20 pour et 2 abstentions.
validé
Approuvé ou
Ozan 20/01/2023 sans commentaire.
validé
Approuvé ou
Saint-André-de-Bâgé 01/02/2023 à l'unanimité et sans commentaire.
validé
Saint-Etienne-sur-
21/02/2023 Favorable à l'unanimité et sans commentaire.
Reyssouze
Communes
limitrophes
Appréciation de la commission :
La commission d’enquête estime que la consultation des personnes publiques associées (PPA), des
personnes et organismes consultés, des maires des communes situées sur le territoire de la CCBS et
des communes et ECPI limitrophes et de la MRAe a été convenablement réalisée et s’est déroulée
conformément au code de l’urbanisme.
Il ressort de cette procédure de consultation deux avis défavorables (celui de la commune de BOZ et
l’INAO) et un nombre important de réserves (notamment de l’État, du Département, de la CDPENAF,
de la CC de la Veyle) ainsi que de très nombreuses recommandations et observations qui montrent
que toutes les dispositions du projet ne sont pas entièrement partagées.
La commission considère que les avis des maires, des PPA, des personnes et organismes consultés et
de la MRAe, complétés par les réponses de la CCBS, constituent des éléments importants de l’analyse
du projet.
L’analyse des observations précitées et les réponses apportées par la CCBS, sont intégrées à l’analyse
globale par thème dans le chapitre 3.2 du présent rapport et présentées dans le tableau général
d’analyse des observations figurant en annexe.
Président
Roland DASSIN
Michel BOUNIOL
Dès leur nomination, les commissaires enquêteurs ont déclaré sur l’honneur « ne pas être intéressés
à l’opération à titre personnel ou en raison de leur fonction, notamment au sein de la collectivité, de
l’organisme ou du service qui assure la maitrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre ou le contrôle de
l’opération soumis à enquête » au sens des dispositions de l’article L123-5 du code de
l’environnement.
particulier, il fixe la durée de l’enquête qui est de 31 jours à partir du lundi 122 juin 2023 à 9h jusqu’au
mercredi 12 juillet 2023 à 17h30.
2.4.4 Dématérialisation
Afin de se conformer aux règlementations, la CCBS a engagé un prestataire qui a créé une adresse
électronique spécifique pour l'enquête (en raison d'une obligation légale), ainsi qu'un registre
numérique dédié à l'enquête. Ce dernier propose plusieurs fonctionnalités qui ne sont pas disponibles
avec la seule adresse électronique :
Une page d’accueil présentant l’enquête et les principales informations la concernant ainsi que
l’accès direct au dossier d’enquête et au formulaire de dépôt d’une observation ;
Un onglet « enquête publique » indiquant notamment les dates et lieux des permanences ;
Un onglet « Documents » donnant accès à l’ensemble des pièces du dossier d’enquête ;
Un onglet « Observations » avec trois menus :
o « Déposé une observation qui donne accès à un formulaire de dépôt ;
o « Consultés les observations » qui liste les observations déposées sur le registre et
celles transmissent par mail et que la commission transfert manuellement pour les
publier ;
o « Consultés les registres papier » qui ne permet pas de consulter les contributions
déposés sur les registres papiers car la CCBS n’a pas choisi cette option qui n’est pas
une obligation réglementaire.
En plus des fonctionnalités mentionnées précédemment qui sont principalement destinées au public,
le registre numérique sélectionné propose une interface spécifique réservée aux membres de la
commission d'enquête. Cette interface leur offre diverses possibilités, notamment :
d’afficher des statistiques ;
de paramétrer l’analyse ;
de lister les observations du registre électronique ;
de lister les mails et les transférer manuellement vers le registre ;
de modérer et thématiser les observations.
Il est également possible d'utiliser une fonctionnalité qui permet d'exporter les observations sous
forme de fichiers PDF ou de feuilles de calcul.
La commission a décidé de ne pas utiliser les fonctionnalités de thématisation et d'exportation des
observations proposées par le registre, car elles ne permettaient pas de diviser les contributions en
plusieurs observations et la thématisation créait autant de colonnes que de thèmes, ce qui rendait le
fichier inexploitable.
En conséquence, la commission a développé sa propre solution basée sur un tableur dans laquelle elle
a également inclus les contributions sous forme papier, à savoir les lettres et les registres papier.
Toutes les contributions, ont donc été accessibles au public pendant toute la durée de l’enquête, pour
les contributions numériques et les mails sur internet et pour les contributions papier et les courriers
sur les registres papier pendant les heures d’ouvertures des mairies ou du siège de la CCBS.
Nombre
Lieu Date
d’entretiens
Bâgé-le-Châtel (siège de la CCBS) lundi 12 juin 2023 5
Ozan mardi 13 juin 2023 3
Arbigny mercredi 14 juin 2023 4
Replonges jeudi 15 juin 2023 5
Chavannes-sur-Reyssouze vendredi 16 juin 2023 3
Boissey samedi 17 juin 2023 3
Feillens lundi 19 juin 2023 10
Boz mardi 20 juin 2023 3
Pont-de-Vaux mercredi 21 juin 2023 12
Saint-André-de-Bâgé jeudi 22 juin 2023 5
Chevroux vendredi 23 juin 2023 5
Sermoyer samedi 24 juin 2023 2
Bâgé-Dommartin (Mairie de Bâgé-Dommartin) lundi 26 juin 2023 10
Saint-Etienne-sur-Reyssouze mardi 27 juin 2023 6
Saint-Bénigne mercredi 28 juin 2023 8
Asnière-sur-Saône jeudi 29 juin 2023 5
Reyssouze vendredi 30 juin 2023 5
Bâgé-Dommartin (Mairie de Dommartin) samedi 1 juillet 2023 4
Manziat mardi 4 juillet 2023 6
Vesines vendredi 7 juillet 2023 6
Gorrevod lundi 10 juillet 2023 6
Bâgé-le-Châtel (CCBS) mercredi 12 juillet 2023 10
Les plans de zonage dans leur ensemble représentent 679 consultations dont 20% pour le règlement
graphique de Feillens.
En résumé :
Réponse de la CCBS :
Les travaux du PLUi sur la prospective démographique ont été réalisés en 2017-2018, à une période où
les données de références INSEE donnaient une croissance démographique de l’ordre de +1,9% par an
en moyenne, sur les 15 années précédentes. Il apparaît en effet plus réaliste de comparer les données
sur des temps comparables (de l’ordre de la durée d’application du futur PLUi). Une période aussi
limitée dans le temps que celle proposée « 2013-2019 » peut difficilement être considérée comme une
référence pour un document qui fixe des perspectives démographiques et de production de logements
sur un horizon de 13 ans. En effet, les dynamiques résidentielles et démographiques sur un territoire à
tendance rurale tel que la CCBS s’observent plus judicieusement sur un temps long.
Le scénario démographique du futur PLUi a été travaillé puis validé lors de plusieurs séances de comités
de pilotage en 2018, à partir de 5 scénarios comparatifs d’aménagement, qui sont rappelés ci-après.
- Le scénario 1 était celui qui se rapproche le plus de la tendance dite « au fil de l’eau ». Il se base
en premier lieu sur les évolutions démographiques qu’ont connues les communes sur la période
récente et propose une projection de population dans la continuité des tendances
démographiques actuelles ;
- Le scénario 2 proposait une croissance démographique identique entre les Pôles (+1,68%/an).
Ce taux moyen de croissance annuel résulte des souhaits démographiques exprimés par les
communes ; il s’agit de la moyenne des taux souhaités à l’échelle des communes du territoire
Bresse et Saône ;
- Le scénario 3 intégrait des objectifs de densité différenciés selon les communes au sein des
Pôles, dans un objectif de renforcement des polarités.
- A l’instar du scénario 2, le scénario 4 visait un développement du territoire Bresse et Saône basé
sur une croissance démographique identique entre les Pôles (+1,68%/an). Cette croissance
prenait en compte les souhaits de croissance démographique exprimés par les communes.
En comparaison du scénario 2, ce scénario-ci introduisait des variables nouvelles :
Ces variables nouvelles avaient pour effet de faire évoluer le taux de croissance démographique
annuel applicable à chaque commune, selon une meilleure prise en compte de leur aire
d’influence et d’attractivité locales et des enjeux issus du diagnostic. Ce scénario avait ainsi
pour effet de renforcer les polarités du territoire en cohérence avec leur poids démographique
actuel.
Ce scénario de croissance était donc supérieur au chiffre actuel de +1,25% par an inscrit dans le PADD.
Il s’inscrivait dans le maintien de l’évolution démographique passée et un objectif d’équilibre territorial
Rappelons que l’avancement du SCoT Bresse Val-de-Saône s’est fait postérieurement au PLUi CCBS : les
travaux sur les scénarios prospectifs du SCoT ont été réalisés après le premier débat du PADD du PLUi
tenu en novembre 2018.
Ce n’est qu’après le débat du PADD du SCoT, en janvier 2020, que le PADD du PLUi s’est
progressivement inscrit dans un principe de compatibilité avec ce document, tant en matière de
perspectives démographique et de production de logement que de réduction de la consommation
des espaces naturels, agricoles et forestiers. Les objectifs chiffrés du premier PADD ont été revus à la
baisse.
Le SCoT Bresse Val de Saône ayant néanmoins laissé la liberté, aux territoires le composant, de
déterminer leur objectif démographique respectif, les élus membres du syndicat ont accepté la
demande de la CCBS de fixer un objectif démographique légèrement supérieur à la croissance moyenne
de +1,1% par an, en considération de la période passée qui démontrait que la CCBS enregistrait une
dynamique démographique plus marquée (+1,9% par an en moyenne) que le territoire voisin de la CCV
(+1,4% par an en moyenne), et de la vocation économique plus forte de la CCBS (majorité des zones
d’activités économiques recensées à l’échelle du territoire SCoT) qui devait anticiper la réponse à un
besoin potentiel en logement plus important allant de pair avec le projet de développement
économique et de création d’emplois induite sur le territoire CCBS.
Analyse de la commission :
La commission est attentive aux explications avancées par la CCBS dans sa réponse et notamment à
l’historique de la réflexion conduite à propos du taux d’accroissement finalement retenu de sa
population, sur la période du PLUi.
Néanmoins, la commission observe que le taux d’accroissement démographique annuel moyen de
1,9% auquel s’est référé la CCBS sur les quinze dernières années est largement contestable. En effet,
si l’on se base sur les chiffres proposés par l’INSEE entre 1999 et 2016, repris d’ailleurs par la CCBS dans
son document de présentation (diagnostic page17), la population du territoire de la CCBS a évolué
positivement pendant cette période en passant de 19366 à 25162 habitants, ce qui confère un taux
global d’accroissement d’environ 30%, mais se ramène à un taux moyen annuel de 1, 55% sur 17ans.
En outre, ce calcul ne prend pas en compte le tassement de l’évolution démographique constaté sur
ces dernières années puisque, toujours d’après l’INSEE, la population recensée en 2020 sur le territoire
de la CCBS n’est que de 25 513 habitants, soit par rapport à 1999 (période 21 ans), un taux global
d’accroissement de 31,7% et un taux moyen annuel de 1,32%.
Nonobstant, le choix effectué d’un scénario qui conjugue simultanément les attentes démographiques
des différentes communes, tout en prenant en compte le poids attractif de chacune d’elles au sein des
pôles qui constituent la CCBS semble équilibré.
La commission note cependant au passage que la politique conduite en matière démographique
relèvera davantage d’une somme des souhaits individuels des communes plutôt que d’une politique
communautaire préalablement définie qui s’impose à toutes ses composantes. Elle analyse cette
situation comme une concession nécessaire à l’élaboration de ce premier PLUi qui rassemble
désormais vingt communes aux politiques urbaines, initialement parfois dissemblables.
Parallèlement, la commission approuve également que le taux initialement fixé de 1,68% ait été
abaissé à 1,25% pour mieux se placer en compatibilité des exigences ultérieurement arrêtées par la
mise en place des objectifs du SCoT bien qu’elle juge que ce taux reste globalement fort.
La commission prend note également de la tolérance accordée par les représentants du SCoT à leurs
homologues de la CCBS, dans le cadre de la politique démographique sur leur territoire, pour mieux
s’adapter aux profils distincts des deux communautés de communes qui composent le SCoT Bresse Val
de Saône.
dans les zones AU qui ne sont pas couvertes par une Orientation d'Aménagement et de Programmation
(OAP). Des erreurs ont également été relevées par la chambre d’agriculture dans les chiffres affichés
sur certaines OAP. Elles seront abordées dans le chapitre 5.4 du présent procès-verbal. Néanmoins,
une remarque générale subsiste sur l’absence de priorité donnée au profit des zones les plus proches
des centres-bourgs vis à vis de celles qui constituent des extensions de l’enveloppe urbaine.
La commission d’enquête souhaite obtenir :
Un inventaire chiffré, le plus précis possible, des logements produits sur le territoire de la CCBS et
par commune, sur les dix dernières années jusqu’en 2022.
La répartition programmée des logements à construire, par commune, et en référence à la
structure urbaine hiérarchisée, en plaçant ces nombres en regard des objectifs fixés par le SCoT,
et en séparant distinctement :
o ceux dont la construction est prévue à l’intérieur de l’enveloppe urbaine en distinguant
ceux relevant des espaces de dents creuses, ceux issus des divisions parcellaires et ceux
relatifs à la rénovation urbaine.
o ceux prévus en extension de l’enveloppe.
Un regard d’ensemble sur la diversification des types de logements programmés à mettre en lien
avec la taille des ménages à l’horizon 2035, ainsi que du mode d’accession envisagé (achat,
location, LLS) pour répondre aux besoins mis en évidence : personnes âgées, familles
monoparentales, jeunes couples …
La position de la CCBS sur la mise en place d’une priorité effective à accorder aux zones
constructibles les plus proches des centres-bourgs.
Réponse de la CCBS :
otale de logements sur la période 2013-2022
L’inventaire chiffré demandé de production de logements par commune est joint au présent document
Région Département Libellé géographique Année 2013 Année 2014 Année 2015 Année 2016 Année 2017 Année 2018 Année 2019 Année 2020 Année 2021 Année 2022 Total 2013-2022
REG DEP LIBGEO LOGEMENT LOGEMENT LOGEMENT LOGEMENT LOGEMENT LOGEMENT LOGEMENT LOGEMENT LOGEMENT LOGEMENT TOTALLOG
84 01 Arbigny 2 3 0 1 0 1 1 3 4 6 21
84 01 Asnières-sur-Saône 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1
84 01 Bâgé-Dommartin 7 14 1 2 10 3 12 9 23 23 104
84 01 Bâgé-le-Châtel 7 4 25 0 1 0 0 0 0 0 37
84 01 Boissey 4 3 0 0 6 2 1 1 2 0 19
84 01 Boz 1 2 0 0 1 2 3 1 4 3 17
84 01 Chavannes-sur-Reyssouze 2 2 0 2 4 2 3 1 1 2 19
84 01 Chevroux 3 1 2 2 27 2 8 6 7 5 63
84 01 Feillens 28 16 16 57 15 6 12 8 8 17 183
84 01 Gorrevod 5 4 2 3 2 2 7 6 5 11 47
84 01 Manziat 7 4 0 1 8 9 12 18 15 26 100
84 01 Ozan 2 10 2 1 5 7 13 3 11 7 61
84 01 Pont-de-Vaux 4 1 1 1 2 2 3 7 6 8 35
84 01 Replonges 17 9 5 29 60 30 12 7 18 6 193
84 01 Reyssouze 4 1 4 0 4 2 2 1 1 4 23
84 01 Saint-André-de-Bâgé 8 2 3 7 7 4 9 3 5 7 55
84 01 Saint-Bénigne 8 6 7 9 8 13 6 5 10 13 85
84 01 Saint-Étienne-sur-Reyssouze 1 0 2 0 0 3 2 3 2 2 15
84 01 Sermoyer 3 1 0 0 0 1 1 0 0 2 8
84 01 Vésines 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total teritoire CCBS 113 83 70 115 161 91 107 82 122 142 1086
2, Logements commencés par type et par commune
Le regard d’ensemble sur la diversification des types de logements est joint au présent document. Les
indicateurs choisis sont ceux définis par le SCoT Bresse Val de Saône.
La CCBS indique que le phasage des zones d’extension répond déjà à cette volonté d’urbaniser au plus
proche des centres bourgs. D’ailleurs, le PADD dans son paragraphe « Veiller à une gestion économe
du foncier sur l’ensemble du territoire » indique que les « sites identifiés doivent se localiser dans la
continuité de la trame bâtie… »
Analyse de la commission :
La commission déplore que sa demande d’informations ait été très incomplètement satisfaite
puisqu‘elle ne peut disposer à ce jour d’un inventaire des éléments prospectifs liés à la construction
de logements sur le territoire de la CCBS et des caractéristiques de ces nouveaux habitats : type,
dimension sociale, situation urbaine ...
Elle s’étonne d’autant plus que ce souhait soit renvoyé sine die (« la répartition programmée des
logements à construire sera communiquée ultérieurement à la commission d’enquête »).
D’autant plus que la raison avancée serait la nécessité préalable d’établir à l’échelon de la CCBS un état
récapitulatif actualisé des consommations foncières concernant les espaces agricoles naturels et
forestiers. Cette argumentation paraît pour le moins surprenante quand on sait l’importance qu’il y a
d’établir un bilan exact de ces données dans tout PLU.
Dans cette perspective, il lui demeure impossible d’analyser les objectifs fixés en comparaison avec
ceux du SCoT.
Si la volonté de la CCBS de vouloir favoriser la construction de nouveaux logements au plus près des
enveloppes urbaines est bien réaffirmée, elle prend exclusivement appui sur les phasages existants qui
semblent ne concerner principalement que certaines OAP. En effet, aucun renseignement nouveau ne
semble apporté au sujet des dents creuses recensées, ou des secteurs en rénovation urbaine par
exemple.
importante estimée entre 60 et 70 logements/ha. Quant aux logements aidés, ils se présentent en
habitats groupés pour les opérations récentes.
Enfin, l’extension parfois trop linéaire des constructions le long des axes routiers est aussi soulignée.
La commission d’enquête souhaite disposer.
d’un inventaire précis, par commune, des surfaces totales consommées sur la période 2012-2022
ainsi que la distribution des surfaces qu’il est projeté de consommer sur la période du PLUi, en
distinguant : dents creuses, extension de l’enveloppe, rénovation urbaine, éventuellement
friches ;
d’un inventaire précis, pour chaque zone d’activité économique du territoire de la CCBS, des
surfaces actuellement dédiées à la zone, des surfaces actuellement occupées ou en voie de l’être,
et des surfaces concernées par un projet d’extension, tout en apportant une justification précise
sur ce choix ;
de l’actualisation du tableau de consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF),
sur les dix dernières années (2012-2022), afin de pouvoir vérifier si elle est compatible avec la
réduction de 30% visée par le SCoT ;
de la justification du maintien en zones A et N de certaines parcelles intégrées à l’enveloppe
urbaine dans différentes communes ;
des preuves d’une réelle prise en compte de la priorité accordée aux opportunités de construction
ou de réhabilitation dans les dents creuses, sur les projets de création ou d’extension en dehors
de cette même enveloppe.
des mesures prises par la CCBS afin de mieux densifier l’espace constructible en limitant les
déplacements et pour encourager l’implantation de logements collectifs dans les centres-bourgs.
Réponse de la CCBS :
L’inventaire précis, par commune, des surfaces totales consommées sur la période 2012-2022, ainsi que
la distribution des surfaces de consommation projetées sur la période du PLUi (horizon 2035) seront
communiquées. Ces travaux ont été réalisés à partir des actes d'urbanisme délivrés par commune
jusqu'en 2023 et transmis aux BE, permettant d'afficher précisément le bilan par commune et ainsi
actualiser la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) totale de la CCBS/
Le détail des disponibilités foncières dans les zones d’activité économiques est donné ci-dessous tant
pour les zones UX que pour les zones en extension 1AUX. Ce tableau sera ajouté dans le PLUi.
Sites intercommunaux
ZA PONT DE VAUX EST sur PDV le long Wienerberger et Jousseau 7 834.00 13 900.00
Sites locaux
ARBIGNY DARBON
ARBIGNY - Les Charmes
BAGE -DOMMARTIN - ZA CHARLEMAGNE
BAGE- DOMMARTIN - LA GLAINE Colruyt
Le tableau de consommation des ENAF actualisé sur les dix dernières années (2012-2022) est celui
indiqué au premier paragraphe de réponse à la commission d’enquête.
La justification du maintien en zone A ou N de certaines parcelles au sein des enveloppes urbaines sera
complétée au rapport de présentation. Ce classement répond essentiellement à l'objectif demandé de
réduction des superficies "strictement nécessaires au développement du territoire", les superficies
initiales étant surestimées. En plus de réduire de nombreux hectares d'extension urbaine à vocation
d'habitat et économique, des communes ont fait le choix de remettre en zone agricole ou naturelle de
vastes sites isolés dans les villages et bourgs. Des zones d'extension ont été maintenues malgré la
présence de dents creuses afin de pouvoir mettre en œuvre des projets d'habitat d'ensemble
nécessitant des volumes fonciers plus importants qu'une grande dent creuse. Ces décisions concourent
au projet politique de la CCBS et des communes du territoire.
Le diagnostic foncier du territoire initié dès les premiers mois de démarrage de la mission. Il a été réalisé
conformément à l’article L151-4 du Code de l’Urbanisme, à partir de la méthodologie suivante :
1. Délimitation de l’enveloppe bâtie actuelle : la première étape a consisté à délimiter l’enveloppe
bâtie actuelle. Cette délimitation a été réalisée à partir de l’analyse du tissu bâti et de la photographie
aérienne, et travaillés collectivement en rencontres communales ;
2. Recensement des disponibilités foncières au sein des enveloppes bâties actuelles : une fois
l’enveloppe bâtie délimitée, le travail a consisté à recenser les disponibilités foncières en distinguant :
- Les dents creuses : il s’agit d’une parcelle dont la superficie n’excède pas 2500 m² située au sein
de l’enveloppe bâtie et entourées de parcelles déjà bâties ;
- Les gisements : il s’agit soit d’une grande parcelle (supérieure à 2500 m²) soit d’un ensemble
de parcelles formant un ensemble cohérent et stratégique au sein de l’enveloppe bâtie, sur lesquels des
objectifs de densité minimale moyenne ont été appliqués ;
- Les divisions parcellaires potentielles : il s’agit de parcelles présentant une superficie supérieure
à 2000 m² et étant partiellement bâties. Ces parcelles compte-tenu de leur superficie et de la
localisation du bâti actuel peuvent potentiellement faire l’objet d’une division afin d’accueillir dans une
partie du jardin une ou plusieurs nouvelles constructions à vocation d’habitation ;
3. Recensement des potentialités de production de logement dans le tissu bâti : à partir des
critères définis par le SCoT Bresse Val de Saône, une analyse a été menée permettant de mobiliser la
production d’environ 300 logements sans consommation foncière : opération de requalification urbaine
visant notamment la programmation de logements, remise sur le marché de logements actuellement
vacants, bâtiments voués à changer de destination vers du logement.
4. Définition de zones d’extension urbaines pour les communes dont les capacités de production
de logement mobilisées au sein des enveloppes bâties actuelles et dans le tissu bâti préexistant (étapes
1 à 3 exposées ci-avant) n’atteignent pas le nombre de logements programmé à l’horizon 2035 en
réponse de l’objectif démographique défini.
En d’autres termes, les communes présentant des capacités de production de logement par
« densification » suffisantes ou approchantes pour répondre à l’objectif démographique prédéfini ont
réduit leurs souhaits en extension (initialement très importants) au strict besoin de l’atteinte du nombre
de logements attendus à l’échéance du PLUi. Il en résulte ainsi que des communes telles que Boissey,
Chavannes-sur-Reyssouze, Ozan, Asnières-sur-Saône, St Etienne-sur-Reyssouze, Vésines ou Sermoyer
ont identifié moins de 2 hectares de foncier en habitat pour les 13 prochaines années. Ces possibilités
réduites en extension contribuent à rendre plus attractifs les centres-villages pour la réalisation de
projets d’habitation, et à mettre en œuvre des projets d’amélioration de l’habitat dans le tissu bâti. La
tendance générale à l’échelle du territoire de la CCBS montre que les efforts croisés de réduction de la
consommation d’espaces projetée et de meilleure mobilisation des espaces disponibles (avec ou sans
consommation foncière) dans les enveloppes bâties participent à renforcer la priorité et à donner une
meilleure visibilité des opportunités de construction ou de réhabilitation dans l’existant.
En complément, des objectifs de production diversifiée de logements ont été inscrits dans les OAP
(logement collectif, individuel groupé) pour renforcer la production de logements et la densité de
l’habitat dans les villages (exemple : Replonges, Bâgé-Dommartin.
Analyse de la commission :
La commission déplore à nouveau que la répartition des surfaces foncières projetées sur la durée du
PLUi soit reportée sans précision de date, d’autant plus que chaque commune aurait transmis aux BE
les documents nécessaires.
La commission apprécie par ailleurs que le tableau relatif aux disponibilités foncières en zones UX et
1AUX lui soit communiqué. Cependant, l’absence de justification des demandes d’extension sur ces
zones demeure.
Elle prend en compte l’explication donnée du maintien en zone N et A de certaines parcelles situées à
l’intérieur des enveloppes urbaines bien que la fragilité juridique mise en avant par les services de
l’état demeure entière.
La commission a également bien pris note du long rappel concernant la démarche suivie pour élaborer
le diagnostic foncier du territoire. Il paraît logique pour les sept communes citées dont le patrimoine
foncier constructible est limité par les obligations qui s’imposent à elles, d’avoir réduit leurs ambitions
en extension pour se centrer sur le renforcement de l’enveloppe urbaine. Mais la question reste
surtout posée pour les 13 autres communes de la CCBS.
Si la commission a pu constater le consentement des communes, de manière assez générale, pour
réduire leurs ambitions initiales en matière de consommation foncière, la mise en œuvre d’actions
pour prioriser la densification des centres-bourgs ne se lit pas aussi aisément.
La loi promulguée en juillet 2023 ne s’applique pas à l’actuel PLUi qui bénéficie de sorte d’un sursis. En
revanche, l’esprit reste présent et c’est bien une consommation foncière entre 2021 et 2031 qui devra
être réduite de 50%, soit 100ha pour la CCBS, par rapport à celle des années 2011-2021 (200ha
consommés par la CCBS selon les données CEREMA). Actuellement ni le SCoT, ni le PLUi ne le prévoient.
Ce qui rendra l’application de la dernière phase 2031-2050 plus compliquée et rude...
En revanche, elle attend une réponse sur la prise en compte des seconds et troisièmes points puisque
la non-conformité de ces stations fait naître des risques sérieux vis-à-vis de l’environnement, voire de
la santé publique. De surcroît, elle pourrait engendrer, pour les communes concernées, la limitation,
ou l’arrêt de l’autorisation accordée à construire de nouveaux logements, donc de la capacité à
recevoir de nouveaux habitants.
Réponse de la CCBS :
Les stations d’épuration de Replonges et de Pont de Vaux sont neuves : mise en service respectivement
en 2021 et 2022.
Concernant la station d’épuration de Boz, elle a été créée pour 670 habitants or la commune ne compte
que 534 habitants. Considérant la capacité disponible et les prévisions affichées dans les OAP, la station
sera conforme sur les 15 prochaines années.
Il en est de même pour la station d’épuration de Feillens qui est conforme suite à des travaux.
Concernant Reyssouze, des travaux sont prévus afin de raccorder les habitations du sud de la commune
et celles du hameau Vernet à la nouvelle station d’épuration de Pont de Vaux.
Concernant les communes en assainissement autonome, le dernier rapport annuel sur le Prix et la
Qualité du Service public d’Assainissement Non Collectif (réalisé en 2022) fait état d’une amélioration
du taux de conformité des installations (voir tableau ci-dessous). Le rapport complet sera annexé au
dossier de PLUi.
Analyse de la commission :
La commission prend note des précisions fournies au sujet des capacités des stations d’épuration qui
avaient fait l’objet de suspicions de la part des services de l’État.
L’aspect récent de la construction de deux d’entre elles (Replonges et Pont de Vaux), la marge
d’extension du traitement disponible sur celle de Boz, l’affirmation de la conformité de celle de Feillens
et l’engagement pris à réaliser des travaux de raccordement pour un secteur de Reyssouze sur celle de
Pont de Vaux, sont des éléments essentiels pour garantir la prise en compte par la CCBS des questions
relatives au traitement des eaux usées.
Réponse de la CCBS :
L’inventaire des places de stationnement des véhicules sera renforcé dans le rapport de présentation.
Dans le cadre du Schéma Directeur des IRVE sur le département de l'Ain, permettant d'organiser le
déploiement des bornes de recharge avec les communes, un recensement des besoins des communes
et des parkings soumis aux obligations réglementaires a été réalisé dans les communes. Ces données
viendront donc compléter ou actualiser le diagnostic territorial sur ce sujet.
En revanche, il n'y aura pas d’information complémentaire apportée sur les autres modes de
déplacement, conformément au rappel législatif de l’article L.151-4 du Code de l'urbanisme citant
l’article 37 II de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018.
En parallèle du PLUi, la CCBS a élaboré son PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial) dans lequel la
mobilité est un sujet important. Celui-ci a été adopté en 2020. L’axe 3 du plan d’actions s’intitule :
« Réduire le poids des déplacements dans la facture énergétique du territoire ». Il se traduit par les
actions ci-dessous.
Analyse de la commission :
La commission prend acte de l’engagement de la CCBS à actualiser son inventaire des places de
stationnement en le complétant par des informations au sujet du programme de déploiement des
bornes de recharge.
Elle note également sa volonté de ne pas apporter d’informations complémentaires sur les modes de
déplacement comme l’y autorise l’article 37 de la loi 2018-1021 du 23/11/2018 pour les prescriptions
de PLU postérieures à cette loi.
Enfin, elle prend connaissance des objectifs visant à réduire le poids des déplacements dans la facture
énergétique du territoire du PCAET adopté en 2020 auquel elle souscrit.
Réponse de la CCBS :
Les réponses apportées par la CCBS sur ces sujets sont présentes dans l’Annexe 1 du PV de synthèse.
Il y est rappelé que les analyses foncières réalisées par la CCBS dans les zones d’activités économiques
seront annexées au dossier du PLUi.
Analyse de la commission :
La commission s’étonne de l’insuffisance de l’engagement pris par la CCBS au sujet des analyses
foncières correspondant aux zones d’activités en se limitant à les annexer, prochainement, au dossier
de PLUi sans que la commission ne puisse y accéder, sans délais, au moment de rendre son avis.
Réponse de la CCBS :
Les réponses apportées par la CCBS sur le sujet agricole sont présentes dans l’Annexe 1 du PV de
synthèse.
Par ailleurs, les modifications opérées au niveau des zonages A et N sont liés à l’intégration des enjeux
environnementaux. Plusieurs enjeux ont justifié le classement de zones A en zones N
- La protection des captages et des périmètres immédiats et rapprochés
- La prévention des risques et particulièrement l’inconstructibilité des zones d’aléa fort « rouge »
du PPRI
- La déclinaison réglementaire de la trame verte et bleue. Un diagnostic de la TVB a été mené à
l’échelon local afin de pouvoir identifier les différentes composantes des continuités
écologiques. Pour la déclinaison réglementaire, les principes mentionnés dans le tableau ci-
après ont été appliqués :
Analyse de la commission :
La commission a bien pris connaissance des arguments énoncés dans le tableau et ne remet pas en
cause leur pertinence. Cependant, elle aurait apprécié que chaque situation de changement de zonage
(A vers N et réciproquement) soit précisément argumentée afin d’en améliorer la lecture et juger de
leur adaptation.
Réponse de la CCBS :
Les activités touristiques actuelles et futures du territoire, dont le développement ou la création
s’établit essentiellement en milieu à dominante agricole ou naturelle, font l’objet de STECAL. A ce titre,
chaque projet d’extension ou de création d’activité nouvelle a été analysé par la CDPENAF de l’Ain en
qualité de personne publique associée. Les STECAL projetés dans le futur PLUi ont chacun fait l’objet
d’un avis, après présentation officielle en plénière devant les services de la DDT et les membres de la
CDPENAF (en mars 2023). Chaque projet a fait l’objet d’une analyse environnementale de site avec mise
en évidence des impacts paysagers et écologiques potentiellement générés par les aménagements
futurs. Les avis remis par la CDPENAF sur les projets (touristiques) en tiennent compte.
Il est par ailleurs probable que des études complémentaires et plus fines soient menées au moment de
la réalisation de chaque projet. Ces études seront initiées par les porteurs de projet / aménageurs.
Analyse de la commission :
Le mémoire en réponse, à propos du développement des potentialités touristiques de la CCBS,
considère que les projets dans ce domaine font l’objet de STECAL qui ont été soumis à l’avis de la
CDPENAF et contiennent donc déjà « une analyse environnementale du site avec mise en évidence des
sites paysagers et écologiques potentiellement générés par les aménagements futurs. ».
Il convient d’attendre à présent, selon elle, l’analyse des porteurs de projets et aménageurs pour aller
plus en avant, dans l’analyse des incidences sur les milieux environnants.
La commission considère que le PLUi a pour vocation de protéger les territoires et, à ce titre, il lui paraît
assez pertinent de prévoir dans ce cadre, un ensemble suffisant de limites et de contraintes pour
permettre le développement d’activités sans atteinte au milieu environnant que le PADD s’est engagé
à préserver.
Si la CDPENAF s’est bien prononcée favorablement sur un certain nombre de STECAL à vocation
touristique, d’autres restent soumis à des réserves qui devront être levées pour conserver le bénéfice
de l’avis favorable anticipé.
L’INAO émet un avis défavorable au projet de PLUi au fait qu’il est trop consommateur de terres
agricoles et qu’il ne prend pas suffisamment en compte les enjeux de la production agricole sous signe
officiel d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO).
Il apparaît également que certaines zones sensibles en matière de biodiversité ont été déclassées au
motif qu’elles ne présentaient pas les caractéristiques de réservoir de biodiversité. Ce déclassement
nécessite de présenter les analyses sur lesquelles il s’appuie notamment le terrain de quad de Pont de
Vaux et les peupleraies d’Asnières sur Saône et de Pont de Vaux.
C’est une demande de la FNE de replacer le terrain de quad parmi les réservoirs de biodiversité.
La FNE, 4 particuliers et une association “bien vivre à Replonges” demandent plus de protection des
zones sensibles telles les zones humides sur Replonges, Bagé-Dommartin, Saint Bénigne, Saint Etienne-
sur-Reyssouze, Saint- André-de-Bagé.
Trois particuliers demandent une meilleure protection des espaces naturels (au profit de la briqueterie
à Pont de Vaux) et le maintien du potentiel de culture et d’élevage.
La DDT remarque la présence de nombreuses zones A et N au sein des enveloppes urbaines en dents
creuses ou en zone d’enclave convenant à l’urbanisation.
La FNE demande que des mesures compensatoires soient prévues par le PLUi ainsi que des indications
sur la retranscription dans les documents opposables de la limitation de constructibilité des corridors
liés aux cours d’eau.
Globalement cinq particuliers et la FNE déplorent que les enjeux environnementaux ne soient pas pris
en considération et demandent de préserver les terres bocagères et les zones naturelles sauvages de
l’expansion urbaine.
La commission d'enquête souhaite recevoir des réponses détaillées dans le tableau en annexe, pour
chaque remarque formulée, en particulier pour chaque commune, étant donné que ce PLUi concerne
une région fortement axée sur l'agriculture maraîchère et l’élevage. Elle rejoint la demande de l’État
d’une justification du maintien de ce zonage A et N en dent creuse au titre de l’article L151-9 du code
de l’urbanisme.
En complément des thèmes 5.2 et 7.4 traités plus loin, Il est également nécessaire de répondre dans
le tableau annexé aux remarques concernant les OAP sectorielles ainsi qu'aux différents articles du
règlement liés à l'agriculture et aux zones A et N.
Dans le but de protéger les trames verte et bleue ainsi que la biodiversité, il apparaît selon les enjeux
du PLUi, qu'il est important de mieux contrôler et limiter la consommation des espaces naturels et
agricoles. La commission demande donc d'examiner cette question et d’apporter une réponse quant
à cette limitation et notamment le grand nombre de STECAL consommant plus de 100 ha.
Une précision doit être apportée quant au déclassement de certaines zones sensibles en matière de
biodiversité.
Réponse de la CCBS :
Les réponses apportées par la CCBS sont bien présentes dans les Annexes 1 et 2 du PV de synthèse.
Les réponses apportées aux PPA sur le volet de la consommation foncière et l’ensemble des
observations portées sur les STECAL sont traités dans l’Annexe 1 du PV de synthèse. Nous rappelons à
ce titre que seuls 2 STECAL sur 27 ont fait l’objet d’un avis défavorable de la CDPENAF, suite à la réunion
plénière tenue devant les services de la DDT et les membres de la CDPENAF en mars 2023. La superficie
totale générée par les STECAL sera revue à la baisse dans le futur dossier d’approbation du PLUi.
Dans le cadre de la définition du zonage, une évaluation environnementale itérative a été menée pour
la définition du zonage.
Cette analyse fait l’objet de plusieurs étapes afin de permettre d’alimenter la réflexion sur le choix des
zones à urbaniser :
- Un principe posé d’invariants environnementaux comme socle de définition du projet (cf.
justification des choix).
- Une délimitation des zones fondée sur la prise en compte des enjeux environnementaux
spatialisés (notamment TVB, risques, protection des ressources, paysage)
- Au moment de la définition des secteurs de développement : dans un premier temps, un
croisement sous SIG des potentiels fonciers avec les enjeux environnementaux identifiés dans
l’EIE pour appréhender a priori les risques d’incidences et écarter les secteurs pour lesquels les
enjeux étaient trop importants.
- dans un second temps, une photo interprétation de l’occupation des sols à la parcelle ainsi
que la détermination des incidences, positives ou négatives, prévisibles pour tous les secteurs
pressentis pour le développement.
ème
- dans un 3 temps, une visite de terrain sur les secteurs de projets afin de vérifier qu’il
n’existait, a priori, pas d’enjeux rédhibitoires et de préciser les contraintes ou enjeux
environnementaux lorsqu’ils étaient visibles ou perceptibles. A cette occasion, il a été proposé
d’écarter les secteurs les plus sensibles afin de les préservés.
- La démarche a été consignée dans les cahiers communaux comprenant des tableaux et fiches
d’analyse restitués aux communes. Elles ont pu s’appuyer dessus pour faire leur choix et définir
les orientations d’aménagement et de programmation. Ces cahiers pourront également
constituer un outil pour la mise en œuvre des projets.
Analyse de la commission :
La commission prend note que la CCBS va compléter son rapport de présentation par une analyse
cohérente et complète des incidences sur les sites Natura 2000. Cependant, la CCBS n'a pas l'intention
de réexaminer la hiérarchie des enjeux environnementaux en complétant tout d'abord l'état initial,
tout en améliorant la prise en compte des zones humides.
La commission note également l’intention de la CCBS de diminuer la superficie des STECAL dans le
dossier d’approbation du PLUi. Toutefois, elle ne précise pas la valeur de cette diminution.
La CCBS revient sur la méthode employée pour définir ses orientations d’aménagement notamment
dans les cahiers communaux sans apporter des justifications plus précises des choix fait par les
communes et de ce fait ne répond pas aux interrogations des contributeurs. La commission prend note
que la CCBS ne souhaite pas ajouter une OAP thématique sur la préservation des continuités
écologiques.
maisons à pans de bois, les maisons de maître, églises, châteaux, tours, mairies-écoles. Les fermes
bressanes constituent également des éléments de patrimoine important pour le territoire. Le bâti
industriel situé en zones d’activité se caractérise par des gros volumes dont l’emprise au sol est
généralement importante.
Aucune contribution ou avis des PPA sur ce thème, mais la commission s’interroge sur la mise en valeur
du patrimoine dans le PLUi.
La commission d’enquête souhaite connaitre les intentions de la CCBS pour préserver et valoriser ce
bâti historique et l’intégrer aux enjeux touristiques.
Réponse de la CCBS :
La CCBS a instauré au travers du PLUi que les éléments identifiés au règlement graphique en tant que
patrimoine bâti ou paysager à protéger pour des motifs d’ordre culturel, historique, architectural ou
écologique (cf. article L.151-19 et l.151-23 du code de l’urbanisme) devront faire l’objet d’une
déclaration préalable pour tous travaux les concernant. Tous les travaux exécutés sur un bâtiment
faisant l’objet d’une protection au titre de l’article L.151-19 du Code de l’Urbanisme, devront être
conçus en évitant toute dénaturation des caractéristiques conférant leur intérêt. Aussi, la démolition
totale ou partielle d’un élément ou d’un ensemble de patrimoine bâti repéré et protégé au titre de cet
article L.151-19 devra faire l’objet d’une autorisation préalable et d’un permis de démolir.
La CCBS ne dispose pas d’étude complémentaire réalisée sur les questions patrimoniales (sujets ABF).
Analyse de la commission :
La commission prend en considération les engagements de la CCBS au travers les demandes
d’urbanisme signalant des travaux sur les sites patrimoniaux de son territoire. Elle souhaite que ces
demandes d’autorisation préalable avant travaux ou permis de démolir soient instruites avec une
grande vigilance afin de préserver le patrimoine (privé et public) de la collectivité.
La CCI fait le choix de développer l’habitat à distance des zones d’activité et de réduire les distances
de recul des activités économiques par rapport aux voiries et les limites séparatives afin de préserver
l’espace naturel mais exclut d’interdire certaines activités en zone urbaine.
La prise en compte des risques technologiques et naturels sont également traités dans les thèmes 5.3
règlement graphique et 5.7 SUP.
La commission d’enquête souhaite savoir pourquoi certaines OAP situées en zone inondable (Feillens
OAP 7 et 2) ne prennent pas en compte ce risque et de quelle manière la CCBS envisage de le faire. Il
semblerait au regard des demandes d’urbanisation que la prise en compte de ces risques soit
insuffisante. Elle souhaite que les recommandations concernant l’amélioration de la santé des
habitants émises précédemment par l’ARS et la CCI soient prises en considération.
Réponse de la CCBS :
L’actualisation des risques d’inondation, en anticipation de l’aggravation éventuelle des conditions
climatiques futures, est du ressort des PPRi qui s’appliquent actuellement sur le territoire et disposent
de leurs propres règlements. Le PLUi s’attache à être conforme avec les zones inconstructibles des PPRi
(rappel : une zone bleue du PPRi est constructible, sous conditions). Le règlement du PLUi ne se
substituant aucunement à celui des PPRi en vigueur, il appartient aux pétitionnaires de consulter et
respecter le règlement dudit PPRi si leur propriété foncière ou bâtie est caractérisée par ces risques.
Afin de limiter les nuisances de toutes nature (visuelles, bruit, pollution…) pouvant être liées aux
équipements techniques (climatisation, EnR, chauffage, assainissement …), des règles sont définies
pour leur intégration : sauf en cas d'impossibilité technique démontrée, ces équipements devront être
positionnés en façade arrière des bâtiments par rapport à la rue et sur la façade la plus éloignée des
limites séparatives. Le cas échéant, des mesures d'intégration architecturales ou paysagères pourront
être demandées. Les dispositifs d'évacuation des fumées ne seront autorisés qu'en toiture, au-dessus
des faîtages (interdiction de sortie en façade qui pose beaucoup de soucis de voisinage).
Une diversité minimum d'essences pour la plantation de haies (5) sera imposée, et une liste d'essences
de références annexée. Les Tuyas et les haies monospécifiques seront interdits. De plus, l'utilisation de
plantes invasives pour les aménagements extérieurs est proscrite (une liste sera ajoutée en annexe en
parallèlement à la liste d'essences de références). L'ensemble des réseaux humides et dispositifs de
gestion ou récupération des eaux pluviales devront être conçus de sorte à éviter la prolifération des
moustiques.
Les zones d'activités actuelles ne sont pas impactées par la préexistence de nombreuses habitations, ce
sujet ne semble pas être un enjeu sur le territoire CCBS. En revanche, les OAP présentes dans le dossier
du PLUi à vocation principalement économique seront complétées pour mieux gérer cette interface. De
même, les OAP sectorielles à vocation principale d'habitat seront également complétées en ce sens
dans le cas du voisinage de sites d'activités économiques.
Il est par ailleurs rappelé la nécessité de mener des études de sols dans le cadre des opérations
d'aménagement : géotechnique et pollutions des sols en cas d'occupation antérieure des terrains
susceptibles d'avoir entrainé un risque de pollution.
La CCBS n’envisage pas en revanche d'OAP thématique sur les questions environnementales ou de
trame verte et bleue. Certaines demandes ne pourront donc pas être traitées dans le dossier approuvé.
Analyse de la commission :
La commission prend acte de la volonté de la CCBS de traiter les risques en utilisant principalement les
zonages des PPRi. Pour la santé, notamment les problèmes de bruit et de pollution visuelle ou de
cohabitation, elle les traite dans le règlement écrit.
La commission prend note qu’une diversité minimum d'essences pour la plantation de haies sera
imposée, et qu’une liste d'essences de références sera annexée, enfin, les thuyas et les haies mono-
spécifiques seront interdits.
Réponse de la CCBS :
Une approche globale de préservation des grands cours d’eau et vallées alluviales a été privilégiée,
espaces incluant également les ressources en eau majeures du territoire. Ces zones sont classées en
zone N ou NRe. En complément, la préservation des zones humides est assurée via le zonage, le
règlement et les OAP.
Analyse de la commission :
La commission note que la réponse attendue concernait la ressource en eau potable pour la CCBS et
non pas les zones humides ou les cours d’eau.
Réponse de la CCBS :
La CCBS confirme qu’il n’y a pas d’autres ressources en matériaux sur le territoire.
Des éléments de réponse complémentaires sont présents dans l’Annexe 1 du PV de synthèse.
Analyse de la commission :
La commission prend note que les ressources en matériaux se limitent à la production d’argile.
Réponse de la CCBS :
La CCBS n’envisage pas d’approfondir le PADD à ce stade de la procédure d’élaboration du PLUi.
A titre de rappel, la CCBS au travers du règlement écrit encourage les mesures visant à améliorer la
performance énergétique des bâtiments, et notamment l’installation de dispositifs d’énergies
renouvelables tels que les capteurs solaires en façade et sur les toitures, les couvertures végétalisées,
ou encore les dispositifs de transformation de l’énergie solaire en électricité.
En complément, la commune de Reyssouze prévoit l’installation d’un parc photovoltaïque à proximité
de ses futurs bâtiments municipaux (salle des fêtes...) avec l’objectif de les alimenter en énergie solaire.
Analyse de la commission :
La commission prend acte des mesures incitant l’usage des énergies renouvelables et rappelle la
doctrine du département de l’Ain qui conduit la CDPENAF à émettre un avis défavorable sur le parc
photovoltaïque de Reyssouze.
Enfin, la commission s'étonne que l’engagement de la CCBS de fournir des compléments concernant
les enjeux au regard du changement climatique soient au conditionnel.
Réponse de la CCBS :
Pour rappel, les SCoT sont opposables aux PLUi dans un rapport de compatibilité ce qui implique de
respecter l’esprit de la règle (ce qui est différent du rapport de conformité qui impose la retranscription
à l’identique de la règle, son respect à la lettre).
Ainsi, le SCoT définit un cadre général et laisse aux collectivités assez d’espace pour élaborer leur projet
intercommunal (voir communal), dès lors qu’elles gardent l’esprit du projet politique initial.
La compatibilité ne constitue pas une adaptation de la règle, puisqu’elle fait sens avec le projet
politique. Par ailleurs, la compatibilité au SCoT s’apprécie aussi au regard du contexte intercommunal
et communal (risques, spécificités et enjeux des territoires).
Au regard de ces définitions, le PLUi est compatible avec le SCoT BVS. En effet, les objectifs du SCoT sont
traduits dans les orientations du PLUi, notamment au travers :
- de la maîtrise de la consommation foncière (atteinte du - 30 % sur la consommation foncière
future par rapport à la consommation passée),
Analyse de la commission :
La commission fait bien la différence entre conformité et compatibilité. Si les orientations du PLUi sont
bien compatibles avec le SCoT, il manque dans les déclinaisons concrètes de ces orientations la
démonstration de cette compatibilité. L’intégration par exemple de l’inventaire des dents creuses, de
zone d’enclave et des friches économiques fondamentaux pour limiter la consommation foncière et
demandé par le SCoT ne figure pas au PLUi et n’est pas actuellement fourni par la CCBS.
En outre, l'absence totale de réaction du SCoT concernant le projet de PLUi contraste nettement avec
les réponses habituelles des PPA à qui le projet a été exposé, ce qui soulève des questions quant à
cette convergence d'opinions.
De plus, des doutes subsistent sur l’atteinte de l’objectif concernant la réduction de 30% en matière
de consommation foncière dans la mesure où la CCBS n’a pas fourni à la commission le tableau des
consommations foncières actualisées en prenant en compte les dix dernières années jusqu’en 2022.
Enfin certaines communes prévoient des zones d'aménagement au-delà des limites de construction
fixées par le SCoT (Boz, Chevroux, Feillens, Ozan et Saint André de Bâgé).
Analyse de la commission :
La commission prend acte d’un certain nombre de modifications du règlement actées par la CCBS,
notamment pour les zones d’activités économiques demandées par la CCI et pour les zones agricoles
demandées par la chambre d’agriculture.
En revanche la CCBS se contente pour l’instant de prévoir l’étude d'intégration aux dispositions
générales des servitudes liées aux canalisations de gaz. Or cette étude aurait dû intervenir avant la
remise du mémoire en réponse, les avis des PPA datant de plus de 6 mois.
Les analyses des toutes les demandes relatives au règlement sont présentées dans les annexes 1 et 2
du rapport.
Réponse de la CCBS :
Chaque observation figurant dans le tableau en Annexe 2 du PV de synthèse sera assorti d’une réponse.
Les réponses apportées par la CCBS sur le volet du règlement graphique sont présentes dans l’Annexe
1 du PV de synthèse.
Rappelons que les servitudes d’utilité publique n’ont pas à apparaître dans le règlement graphique, leur
place étant dans les annexes du PLUi conformément à l’article L.151-43 du Code de l’urbanisme….
Analyse de la commission :
La commission prend note que la CCBS va améliorer la lisibilité des documents graphiques et compléter
la localisation des bâtiments agricoles, la numérotation des OAP et des justifications pour le classement
des parcelles non bâties situées en zone U au titre de l’article L151-2 » du code l’urbanisme
La commission comprend également que toutes les servitudes ne peuvent pas figurer sur le règlement
graphique au risque de le rendre illisible. Elle note toutefois que les servitudes des PPRi figureront sur
les plans d’urbanisme.
Enfin, la commission relève que la majorité des demandes du public visant à rendre constructibles des
parcelles classées en zone A ou N dans le projet du PLUi ont été rejetées par la CCBS. Cependant,
certaines de ces demandes ont été acceptées, ce qui va augmenter la superficie ouverte à
l'urbanisation. Il est également noté que ces modifications ont été parfois acceptées soit sans
explication, soit pour des raisons similaires à celles pour lesquelles d'autres demandes ont été
refusées.
Eaux pluviales : l’ARS demande des bassins de rétention des eaux pluviales sur certaines OAP.
Servitudes d’utilité publique : L'État souhaite que les risques d'inondation soient indiqués sur les OAP
et GRT gaz indique que certaines OAP sont concernées par des canalisations de gaz.
La commission d'enquête souhaite obtenir la définition des dents creuses adoptée par la CCBS et
attend des informations précises sur l’échéancier et le phasage des OAP ainsi que sur la définition de
l’orientation et des formes d'habitat, y compris les voiries lorsque celles-ci sont absentes. La
commission souhaite également que des règles minimales fixent la possibilité d’aménager une partie
des OAP lorsque les terrains ne sont pas tous à vendre (phasage, surface minimum, voirie minimum…).
La commission demande également que les 2 OAP de Chevroux qui affichent des fourchettes très
larges, précisent le nombre exact de logements prévus. Enfin, la commission demande, pour faciliter
le repérage que les numéros des OAP figurent sur le plan de zonage en complément de la zone AU. Les
réponses aux autres questions peuvent être consignées dans les tableaux annexés.
Réponse de la CCBS :
Les réponses apportées par la CCBS sur ces sujets sont présentes dans l’Annexe 1 du PV de synthèse.
La lisibilité des OAP et la cohérence entre les pièces du dossier seront améliorées via la numération des
OAP reportée sur les règlements graphiques.
Analyse de la commission :
La commission note que conformément à l’article R151-20 du code de l’urbanisme, les zones à
urbaniser (AU), bénéficient toutes d’une orientation d’aménagement et de programmation (OAP).
La commission prend acte de la décision de la CCBS :
- de reporter la numérotation des OAP sur les plans du règlement graphique ;
- de distinguer les franges paysagères existantes ;
- de revoir sa définition des dents creuses.
En revanche la commission déplore que seules les OAP à vocation d’habitat soient soumises à un
échéancier et regrette que les analyses foncières correspondant aux zones d’activités ne lui aient pas
été fournies avant la remise de ses conclusions. La commission propose également que l'extension de
l'urbanisation de la deuxième phase des OAP soit soumise à un taux d'occupation minimum de la
première phase. Elle déplore aussi que les OAP mitoyennes avec une zone A ne stipulent pas une
distance de sécurité entre l’habitation et le milieu agricole. Enfin les mares à conserver ne sont pas
suffisamment prises en compte.
En règle générale les OAP ne définissent pas précisément les orientations de l’aménagement du
secteur. C’est le cas particulièrement pour :
- les formes et la disposition de d’habitat ;
- le type de logement ;
- l’aspect conditionnel du taux de remplissage de l’ouverture des projets de phase 2 par rapport à ceux
de phase1 ;
- les voiries y compris en mode doux.
De plus les franges paysagères sont souvent prévues sans raison particulière en limite des OAP.
Réponse de la CCBS :
La CCBS souhaite conserver cet ER7 afin de faire des acquisitions foncières en vue de la réalisation d’un
nouveau collège et de nouveaux équipements publics
Analyse de la commission :
La réponse de la CCBS concerne l'ER9 (l'implantation d'un collège à Pont-de-Vaux) plutôt que l'ER7.
L'argumentation selon laquelle une surface excessive pour un collège est justifiée par de futurs
équipements prévus à plus long terme est fortement discutable, étant donné que le PLUi et l'ER ont
une périodicité respectivement de 13 et 10 ans, et le terme "nouveaux équipements" est trop vague
pour refléter un besoin concret. Pour cet ER également si la présence d’une zone humide est
effectivement constatée, cela suppose la remise en question d’une partie de l’ER 9 de Pont de Vaux.
Le problème de surdimensionnement s’applique également à l’ER4 à Feillens. . Certes, cet ER était déjà
existant, mais cela ne suffit pas à en justifier le maintien. En outre l’acquisition par la commune d’une
surface foncière de moins d’1ha ne représente finalement que le 1/20 de la surface totale et n’est donc
pas déterminante dans le maintien d’une surface aussi vaste.
L’ER34 à Manziat souffre également d’un surdimensionnement, 4000 m2 paraissent excessifs pour les
besoins de stationnement, de stockage et faciliter les manœuvres d’une commune de 2000 habitants.
Enfin pour l’ER7 à Reyssouze relatif au parc photovoltaïque est lié au STECAL n°23, la commission
renvoie à son analyse du thème suivant 5.6 STECAL.
De manière plus générale la commission regrette l’absence de justification des ER dont seule la liste
est proposée sans autre explication, ce qui paraît insuffisant.
Réponse de la CCBS :
Les réponses apportées par la CCBS sur ces sujets particuliers des STECAL de parc photovoltaïque à
Reyssouze (STECAL n°23) et d’extension de la carrière de à Saint-Etienne-sur-Reyssouze (STECAL n°26)
sont présentes dans l’Annexe 1 du PV de synthèse.
Par ailleurs, la CCBS indiquera la surface maximale d'implantation des constructions pour chaque
STECAL, en revanche il n’est pas envisagé de définir des polygones d'implantation des constructions
pour chacun des STECAL. En effet, cette demande ne semble pas être mentionnée dans l’avis CDPENAF.
Néanmoins, au vu de ses enjeux spécifiques, il sera proposé la localisation de polygones d'implantation
des constructions pour le projet touristique du Domaine des Feuilles à Bâgé-Dommartin (STECAL n°6).
Analyse de la commission :
La CDPENAF a donné un avis sur les STECAL du PLUi comme l’exige la loi ALUR. Si cette commission
s’est prononcée favorablement sur un certain nombre de STECAL, d’autres restent soumis à des
réserves qui devront être levées pour conserver le bénéfice de l’avis favorable. Enfin, la CDPENAF a
émis deux avis défavorables :
- Pour le STECAL N°23 à Reyssouze, relatif à l’installation d’un parc photovoltaïque ; avis défavorable
basé sur la politique départementale qui exige que tout projet fasse l’unanimité. La commune indique
que ce parc photovoltaïque est prévu pour alimenter de futurs bâtiments communaux. Or la commune
pourrait équiper les toitures de ces nouveaux bâtiments de panneaux photovoltaïques plutôt que
d’installer ces derniers en zone agricole.
- Pour le STECAL n°26 à Saint Etienne sur Reyssouze. La commission s’étonne de la remise en question
de ce STECAL s’il a précédemment été autorisé par les services de la Préfecture. En outre, d’après la
CCBS, la surface du STECAL serait inférieure à celle initialement autorisée puisqu’une parcelle a été
oubliée... Enfin la carrière est actuellement légalement en activité, il semble inopportun de remettre
en question les conditions territoriales de son fonctionnement. Par ailleurs, la commission s’étonne de
l’identification tardive d’une zone humide qui ne semble pas avoir posé question jusque-là.
La commission prend note que la CCBS prévoira une surface minimale pour chaque STECAL.
Cependant, elle regrette que le polygone d'implantation ne soit pas retenu, estimant que cette
représentation visuelle aurait pu offrir une illustration plus efficace du projet et servir d'indice de la
réflexion approfondie qui a été menée à son sujet. Il est plutôt étonnant d'entendre l'argument selon
lequel le rejet de cette demande de la commission repose sur le simple fait qu'elle ne provient pas de
la CDPENAF.
De plus la commission rappelle que la loi ALUR demande de restreindre le recours aux STECAL en
précisant que ces derniers devaient rester exceptionnels. La commission prend donc note que la CCBS
va intégrer des dispositions au niveau de certains STECAL afin de mieux définir les conditions
d’aménagement des sites et réduire la consommation foncière globale.
Enfin, la commission note également que la CCBS va mener une analyse des STECAL pour renforcer
l'incidence Natura 2000.
Réponse de la CCBS :
Rappelons que les servitudes d’utilité publique n’ont pas à apparaître dans le règlement graphique, leur
place étant dans les annexes du PLUi conformément à l’article L.151-43 du Code de l’urbanisme.
Le règlement graphique fera en revanche apparaitre les zonages des PPRi communaux en vigueur.
Analyse de la commission :
La représentation des servitudes sur les plans d’urbanismes, même si la réglementation ne l’impose
pas, permet de mieux visualiser les différentes contraintes. Cependant la commission reconnaît que le
report de l’ensemble des servitudes peut nuire à la lisibilité des documents papiers. La commission
prend note que le zonage des PPRi en vigueur sera représenté sur le règlement graphique.
Les plans d’urbanismes et les servitudes représentés dans le format SIG permettraient d’améliorer la
superposition des contraintes.
Analyse de la commission :
La CCBS accepte de corriger l’ensemble des erreurs, actualisation et compléments demandés par les
PPA et le public. La commission regrette seulement que certaines rectifications soient soumises à une
vérification préalable, une étape que la CCBS aurait pu effectuer pour une prise en compte définitive
dans son mémoire en réponse.
L’analyse détaillée de la commission des demandes concernant ce sujet sont présentées dans les
annexes 1 et 2 du rapport.
Réponse de la CCBS :
Un dispositif de suivi du SCoT BVS est en cours de réalisation en collaboration avec les deux PLUi (Bresse
et Saône et Veyle).
Ce dispositif doit permettre le suivi et la mise en œuvre des trois documents de planifications et
répondre aux exigences du Code de l’urbanisme quant au bilan à produire au bout des 6 ans
d’application du SCoT et des PLUi.
Les indicateurs permettront de suivre l’ensemble des thématiques (environnement, paysage, tourisme,
activité, consommation foncière, habitat, population, assainissement…). La fréquence de mise à jour
est prévue d’être annuelle (sauf si la donnée n’est pas mise à jour annuellement). Le point de départ de
la donnée sera l’approbation du PLUi. Ce dispositif sera accompagné d’un suivi sous SIG.
Analyse de la commission :
La commission prend note que la CCBS disposera d'un instrument de suivi pour son PLUi. Si cet
instrument est partagé avec celui du SCoT, il est essentiel que la CCBS veille à en conserver le contrôle,
car elle demeure responsable de son propre dispositif de suivi. En outre, le suivi doit incorporer de
nouveaux indicateurs pour évaluer la progression du PLUi dans divers domaines tels que la
Réponse de la CCBS :
La démarche d’abrogation des cartes communales en vigueur a été initiée sur le territoire de la CCBS,
une procédure administrative complémentaire étant nécessaire pour les abroger. Les cartes
communales ne relèvent pas du même régime que les PLU ou POS communaux en vigueur, puisqu’elles
sont approuvées à la fois par la collectivité et le Préfet. Même si la procédure d’abrogation des cartes
communales n’est pas définie par le Code de l’urbanisme, il convient de s’inspirer de la procédure
d’élaboration de la carte communale pour mettre en œuvre son abrogation, en vertu du principe
juridique du parallélisme des formes. Il a donc été convenu, entre la CCBS et la commission d’enquête
désignée pour accompagner et suivre la CCBS dans sa démarche d’enquête publique, de tenir une
enquête publique Unique relative à l’élaboration du PLUI de la CCBS et à l’abrogation des cartes
communales de Boissey, Chavannes-sur-Reyssouze, Chevroux, Gorrevod et Saint-Etienne-sur-
Reyssouze. Il conviendra ensuite de veiller à ce que les validations finales de ces procédures s’exécutent
par délibération emportant à la fois approbation du PLUi et abrogation des cartes communales.
L’abrogation des cartes communales n’a pas été particulièrement abordée au cours de la concertation
(non obligatoire).
Analyse de la commission :
La commission prend acte de la réponse de la CCBS et regrette que l’arrêté de prescription
d’élaboration du PLUi n’évoque pas l’abrogation des cartes communales.
concernant les enjeux liés aux modifications des sols, afin de leur permettre de participer activement
au processus décisionnel.
Enfin, la FNE de l’Ain déplore que le mémoire en réponse à l'avis de la MRAe soit incomplet et définitif
et que les apports promis ne figurent pas au dossier d'enquête.
La commission d’enquête attend pour ce thème les réponses de la CCBS sur le tableau des
contributions du public.
Analyse de la commission :
La commission après avoir vérifié les conditions dans lesquelles s’est réalisée cette enquête confirme
que son déroulement a respecté en tous points les attentes administratives et légales dans ce
domaine. Elle renvoie à l’analyse plus complète dans son rapport au chapitre 2.4 modalités
d’organisation de l’enquête.
Pour les difficultés liées aux documents numériques du dossier d’enquête, la commission renvoie à
son analyse paragraphe 1.5.2 « Pièces du dossier de l’élaboration du PLUi » du rapport d’enquête dans
lequel elle s'est déjà prononcée sur ce point.
Enfin, pour le mémoire en réponse à l’avis de la MRAe, la commission renvoie à son analyse point par
point dans l’annexe 1 au rapport Observations des PPA et des communes.
Analyse de la commission :
Les analyses de la commission des demandes spécifiques concernant ce sujet sont présentées dans les
annexes 1 et 2 du rapport.
Analyse de la commission :
La commission regrette que, même si elle n’en a pas l’obligation, la CCBS n’ait pas apporté une réponse
à certaines demandes « hors enquête ». En revanche, la CCBS a considéré certaines demandes comme
ne relevant pas du PLUi alors que la commission n’a pas la même analyse (ex observations à Bâgé
Dommartin RE51, RP46, RP51 et RE 64).
3.3.1 Arbigny
La commune est concernée par 15 observations réparties selon les thèmes suivants :
La commune d’Arbigny dispose d’une zone de développement rapportée à 2,23ha après avoir été
initialement évaluée à 7,42ha. Deux zones sont particulièrement sensibles, l’une concernée par les
nuisances sonores d’origine routière et l’autre par un enjeu de ruissellement.
L'INAO critique la taille trop importante du parc public d'Arbigny, la jugeant trop consommatrice
d'espace et demande des explications à ce sujet. De plus, l'INAO demande une justification concernant
la densité de logements prévue sur les 8000 m2 destinés à l'extension.
La chambre d'agriculture a relevé des erreurs dans les densités des OAP 1 et 2. Elle s'oppose
catégoriquement au projet de cheminement doux de l'OAP2, ainsi qu'à l'extension de l'urbanisation
vers les bâtiments agricoles prévue dans cette OAP. La chambre d'agriculture est également
défavorable à l'ER1 et à l'urbanisation des zones non construites en Zone Urbaine (UB) et en Zone
1AUH, surtout à proximité des bâtiments agricoles.
Les cinq contributions du public expriment le souhait que leurs parcelles deviennent ou restent
constructibles.
Analyse de la commission : La commission note que cette commune actuellement au RNU a fait un
réel effort pour limiter l’expansion urbaine qui passe de 7,42 à 2,23 ha. En revanche, la commission
considère que le parc public de 2 ha (ERn°1) est surdimensionné pour une commune rurale. De plus,
la partie sud de l’OAP2 génère une dent creuse qui rend inexploitable les parcelles classées en zone
agricole. Les 2 OAP de la commune ont une densité globale de 11,52 logts/ha pour un objectif à
atteindre de 15 logts/ha. La commission estime cette prévision insuffisante et demande le
renforcement de la densité sur ces deux OAP.
3.3.2 Asnières-sur-Saône
La commune qui est concernée par 6 observations réparties selon les thèmes suivants :
La commune d’Asnières sur Saône ne dispose d’aucune zone de développement urbain sur son
territoire en raison des risques d’inondation prépondérants. Elle ne peut donc s’en remettre qu’à la
maintenance et à la réhabilitation de l’habitat existant.
La chambre d’agriculture (CA) souhaite que la vocation agricole des terrains exploités comme tels
soit reconnue dans un zonage A absent sur cette commune en y intégrant les bâtiments agricoles
classés actuellement en AU3 ainsi que le bâtiment agricole situé sur les parcelles 237 et 42. Elle
demande que les parcelles non constructibles placées à proximité de ceux-ci ne soient pas en zone
constructible.
3.3.3 Bâgé-Dommartin
La commune est concernée par 61 observations (dont 6 doublons) réparties selon les thèmes suivants :
Bâgé-Dommartin dispose désormais d’une zone de développement de 19,29ha, au lieu des 68,48ha
initialement prévus, ce qui représente une réduction d’environ 1/3 des surfaces. On note cependant
certains passages en NXa et UXa qui contribuent à l’extension urbaine.
Cette commune résulte du regroupement de la commune de Bâgé la ville et celle de Dommartin ou se
sont tenues deux permanences (une dans chaque mairie). 38 observations du public ont été reçues.
24 concernent le règlement graphique. Les autres observations du public relatives aux OAP rejoignent
celles des PPA pour l’accès des lots à la fois sur la voie publique et entre eux. Les accès sur la voie
publique sont à revoir avec les services du CD01. Ces observations sont développées dans le thème 5
PLUi 5-4
L’INAO est défavorable à une zone AUh car elle vient obérer des zones agricoles réputées pour le
maraichage bio.
Le bailleur social, Ain Habitat, souhaite limiter à 44 lots au lieu de 50 dans son projet (OAPn°1 bis) afin
de mieux protéger l’environnement (noues, bassin de rétention) et trouver une meilleure harmonie
urbaine pour ce village. La chambre d’agriculture demande, comme pour d’autres communes, que les
bâtiments agricoles existants soient classés en zone A.
Deux associations (FNE et Bien vivre à Replonges) demandent plus de protection des zones sensibles
A et N /trame verte et bleue.
On note une forte participation du public dont beaucoup d’indivisions souhaitant conserver les
classements actuels. Il y a réduction des zones constructibles dans les PLU en vigueur par rapport au
projet de PLUi.
Analyse de la commission : Globalement les extensions urbaines sur ce PLUi sont limitées. Les
dessertes des OAP sont à optimiser pour favoriser des phases de construction échelonnées et
correspondantes aux parcelles cadastrales comme indiqué également dans le thème 5 PLUi.
3.3.4 Bâgé-le-Châtel
La commune est concernée par 10 observations réparties selon les thèmes suivants :
La commune de Bâgé le Chatel conserve finalement l’une zone de développement urbain de 2,57 ha
au lieu des 5,45ha initialement envisagés.
La FNE estime que les surfaces des Stecal sont disproportionnées par rapport à la taille limitée de la
commune. Le Département signale que le troisième accès de l'OAP n°3, qui débouche sur la route
départementale, n'est pas encore acquis en raison d'un manque de visibilité à la sortie. La chambre
d'agriculture demande que la limite de la zone 1AUh soit déterminée en fonction de l'usage plutôt que
de la limite parcellaire et souhaite que les périmètres des zones évitent le risque de délaissés. GRT gaz
précise que la commune est impactée par le transport de matières dangereuses. Le public demande
des précisions sur les critères pour lancer l'aménagement d'une OAP. Une seule observation demande
le reclassement d'un terrain en zone constructible.
Analyse de la commission : La commission observe sur cette commune une diminution de moitié des
zones à urbaniser. Il est vrai que la surface du STECAL n°10 est excessive et nécessite une meilleure
délimitation (cf l'analyse de la commission sur les STECAL). Cependant, il convient de noter que cette
zone est déjà classée en zone urbanisée dans le PLU actuel.
3.3.5 Boissey
La commune est concernée par 4 observations réparties selon les thèmes suivants :
Boissey dispose d’une zone de développement urbain de 1,75ha au lieu de 2,17ha initialement prévus.
Deux remarques des PPA concernent la commune de Boissey :
La chambre d’agriculture demande que les bâtiments agricoles repérés et situés en zone UA3
soient localisés en zone A. Cette volonté semble approuvée par madame le maire qui établit
une requête dans le même sens, dans le cadre des contributions du public.
La DDT quant à elle signale l’absence de voie de desserte dans le projet de l’OAP 1 et demande
que cette dernière soit complétée.
Il apparaît également, sur cette même OAP qu’un bassin de rétention soit nécessaire en raison de la
présence d’un fossé humide traversant la parcelle considérée. Or, aucun élément ne permet de situer
son emplacement sur le plan arrêté.
Une seconde suggestion du public réclame “la préservation des terres bocagères et des zones
naturelles sauvages de l'expansion urbaine et de l'agriculture, qui conduisent à̀ leur appauvrissement
en sacrifiant la biodiversité au profit économique”.
Analyse de la commission : A Boissey, comme dans d’autres communes de la CCBS, la description des
OAP semble parfois trop succincte et manquer de précision. Il apparaît pourtant essentiel que le tracé
prévisionnel des voies, comme l’emplacement d’un bassin de rétention s’il s’avère indispensable en
raison de la présence d’un fossé humide, soient anticipés de manière à sécuriser la réalisation future
de l’opération d’aménagement. Par ailleurs, prévue sur une surface totale de 1,75ha, la zone de
développement est envisagée en deux phases distinctes, ce qui rend le projet équilibré.
3.3.6 Boz
La commune est concernée par 6 observations réparties selon les thèmes suivants :
Boz bénéficie d’une zone de développement de 8,42ha au lieu des 11,89 ha initialement arrêtés. Elle
conserve toujours une zone AUc isolée, en dehors de la limite de l’urbanisation définie par le SCoT, et
une zone AUXi traversée par une canalisation de gaz et en partie actuellement boisée.
La commune de Boz est concernée par trois observations des PPA et une de la MRAe.
Pour sa part GRT Gaz rappelle que le territoire de l’OAP 3 est traversé, en limite Est, par une
canalisation (DN80) et qu’il convient d’en décrire les servitudes qui sont de deux types.
La DDT signale quant à elle, une erreur sur le zonage Nre : le secteur OB de la commune de Boz
(site Natura 2000 lande tourbeuse) ne couvre pas la totalité des sites Natura 2000 des Oignons.
L’ARS indique que la partie la plus au sud du bourg de Boz (zone UB et UA3) est située dans le
périmètre éloigné des zones de captage d’eau potable du Puits d’Asnières.
Dans sa réponse, en page 10/23, la MRAe note, au sujet de l’assainissement, que la station de Boz est
non conforme en performance.
Il existe enfin quatre contributions de la part du public. Elles concernent :
L’OAP 1 : il s’agit d’une remise en question de l’aménagement et du phasage prévus jugés manquer
de cohérence. En effet, la présence d’une voie trop étroite et située sur une parcelle dont le
propriétaire n’est pas vendeur semblent bloquer la réalisation effective de ce projet et pénaliser,
de fait, la constructibilité de certaines parcelles ;
L’OAP 2 : Demande que les parcelles de l'OAP n°2 du PLU actuel, supprimée au PLUi, et identifiées
en zone N soient reclassées en zone A ;
La remise en question de l’extension de la zone UXi qui ne semble pas encore saturée à ce jour.
3.3.7 Chavannes-sur-Reyssouze
La commune est concernée par 3 observations réparties selon les thèmes suivants :
Chavannes sur Reyssouze a fortement réduit sa zone de développement urbain en passant de 6,6ha à
0,91ha.
La chambre d’agriculture pointe une erreur de calcul des logements de l’OAP n°2 qui ne correspond
pas à la densité affichée de 20 l/ha. L’INAO demande de prévoir une densité de logements sur les
tènements de plus d’un hectare. La seule observation du public sur cette commune dotée d’une carte
communale est une demande de reclassement en zone constructible de parcelles en zone A.
3.3.8 Chevroux
La commune est concernée par 20 observations réparties selon les thèmes suivants :
La commune de Chevroux a finalement retenu une zone de développement de 4,94ha contre les 10,1
initialement prévus, ce qui représente une réduction de plus de 50% des surfaces envisagées. On
remarque cependant plusieurs zones situées en dehors de la limite à l’urbanisation fixée par le SCoT,
une zone humide non prise en compte et le passage d’une zone agricole en UE.
Dix observations des PPA, une de la MRAe et 9 du Public concernent la commune de Chevroux :
la CDPENAF formule une réserve qui s’applique à deux STECAL (14 et 15) pour lesquels elle
souhaite voir évoluer le règlement pour interdire les constructions sur le périmètre défini ;
la chambre d’agriculture quant à elle établit différentes demandes et remarques :
o contestation de l’existence de certaines haies portées sur le plan graphique, qui selon elle,
n’existent pas ou plus ;
o justification de l’ER 13 dont la surface lui semble très importante pour la taille de la
commune ;
o préconisation de renforcer la densité des OAP prévues en fixant le nombre de logements
à réaliser sur le maximum de la fourchette indiquée ;
o classement en zone A d’une exploitation classée en zone N, ainsi que les terrains qui
l’entourent ;
o justification du besoin d'étendre la zone UE de l'autre côté du chemin (en jaune sur le plan,
page 10 de l’avis) ;
o justification de l'extension de la zone UE sur l'îlot agricole (en vert sur le plan p.10 de l'avis),
et préconisation d’un reclassement en zone A ;
o justification des besoins et des capacités restantes de la zone Nt14 qui semble exister sur
la parcelle 717 avant d'empiéter sur un nouvel îlot agricole ;
o repérage d’un bâtiment d'élevage en activité comme agricole sur le plan (en orange sur le
plan p.10 de l'avis).
l’INAO pour sa part demande que la densité d’habitat sur les logements de plus d’1 hectare soit
précisée et signale le risque des nuisances pour les constructions prévues en bordure de zone
agricole.
La MRAe attire l’attention sur la surface très conséquente dédiée à l’urbanisation future (4ha), pour
l’essentiel en extension de l’enveloppe, alors que l’on se trouve au plus petit échelon de la trame
urbaine de la CCBS ce qui entraîne donc une dynamique d’étalement urbain.
Les contributions du public concernent soit la modification de zonage de certaines parcelles, soit
signalent des erreurs au plan graphique qui nécessitent d’être corrigées.
Analyse de la commission : La zone de développement de la commune de Chevroux compte 4,94ha.
Si la zone à urbaniser à vocation d’habitation recouvre des dents creuses, la zone au nord de
l’enveloppe urbaine paraît beaucoup s'étendre en dehors et représenter une extension non
négligeable. En outre le passage d’une zone de culture en UE, en dehors des limites fixées à
l’urbanisation par le SCoT, interroge la commission.
Cette dernière estime également que les demandes de justification requises par les PPA conviennent
d’être respectées. Sur les OAP, la prévision du nombre de logements établie sous la forme d’une
fourchette dont seul le maximum prend en compte les exigences du SCoT est à modifier.
3.3.9 Feillens
La commune est concernée par 44 observations réparties selon les thèmes suivants :
La commune de Feillens dispose d’une zone de développement urbain de 22,66ha au lieu des 37,52ha
initialement prévus. La consommation d’espaces naturels et agricoles est malgré tout maintenue et
l’on note de nombreux permis de construire récemment déposés. Une zone AUXc s’établit en dehors
de la limité à l’urbanisation fixée par le SCoT. Enfin deux zones sont concernées par des périmètres de
réciprocité des exploitations agricoles.
La chambre d’agriculture rappelle que les zones prévues en 1AUh sont prioritairement à préserver. La
valeur de ces terrains situés en zone urbaine doit être prise en compte dans le cas d’une urbanisation.
Elle demande que les bâtiments agricoles soient localisés en zone A et propose un meilleur découpage
de la zone 1AUXc
La DDT demande à ce que les OAP 2 et 7 fassent figurer les risques inondation et GRT gaz signale deux
servitudes d’utilité publique sur l’OAP 5
Un particulier reproche au PLUi d’être basé sur un taux de croissance trop élevé, qu’il ne préserve pas
les espaces naturels et agricoles. Il constate qu’il ne s’approprie pas franchement les conséquences du
dérèglement climatique et de la mixité des modes de transport. Il regrette qu’il n’y ait pas de synergie
avec le bassin de vie de Macon.
33 particuliers ont déposé leurs observations dont 18 relatives au maintien de leurs terrains en zone
constructible suite à la réduction des extensions urbaines
3.3.10 Gorrevod
La commune a considérablement réduit sa zone de développement urbain initialement fixée à 18,04ha
pour la ramener à 4,16ha.
La commune est concernée par 10 observations (dont un doublon et une observation hors enquête)
réparties selon les thèmes suivants :
La chambre d’agriculture rappelle que la zone 1AUh est définie comme secteur à préserver
prioritairement et que la valeur de ces terrains concernés devra être prise en compte en cas
d’urbanisation.
L’INAO recommande de limiter les prélèvements en zone Ub sur les parcelles en culture biologique
Les contributions des particuliers portent sur le maintien en l’état des zones constructibles du PLU
3.3.11 Manziat
La commune est concernée par 23 observations réparties selon les thèmes suivants :
contestables : une zone AUh supprimée, mais modifiée en Uc (0,2ha); une zone AUh devenue AUc
(1,25ha); une zone AUXa transformée en UX et une zone AUXi modifiée en UXi car en cours de
construction.
Vingt-trois contributions, dont 13 issues des PPA et 10 du public concernent la commune de Manziat.
Elles ont trait aux points suivants :
à propos des ER : les espaces n°1 et n°17 destinés à la création de bassins de rétention et l’espace
n°34 sont grevés d’un avis défavorable de la chambre d’agriculture à moins qu'une justification
soit apportée en au regard de l'article R151-22 du Code de l'urbanisme ;
à propos des OAP :
o N°6 : la chambre d’agriculture émet un avis défavorable sur ce projet en raison de la
proximité des bâtiments agricoles et sur le projet de constructions établi sur des parcelles
en maraîchage ;
o N°3 : le conseil départemental de l’Ain fait remarquer que l’utilisation de l’accès à cette
OAP présente un danger de visibilité qu’il convient de résoudre ;
o N°5 et n°9 : les services de l’Etat recommandent de prendre en compte les nuisances
sonores dues à la présence d’activités à proximité.
de manière générale, la chambre d’agriculture demande le positionnement en zone A des
bâtiments agricoles (voir plan page 16 de l’avis) y compris celui situé en zone UB (voir plan page
17 de l’avis) ;
de son côté, le conseil municipal qui a pourtant globalement émis un avis favorable sur le projet,
rappelle que les contraintes liées aux OAP en matière de phasage et de densité (18 logts/ha) lui
ont été imposées par l’Etat ;
à propos des zones AUh et UXi:
o La chambre d’agriculture rappelle que la zone 1AUh correspond à un territoire défini
comme secteur à préserver de manière prioritaire et la valeur des terrains devrait être
prise en compte avant l'ouverture à l'urbanisation (en bleu et en vert sur le plan p.17 de
l'avis). En cas de réalisation, le risque d’entraîner le délaissement de l'îlot agricole est
important." ;
o Elle s’oppose également au secteur d'extension de l'urbanisation 1AUh (bleu) qui est
localisé sur des parcelles en maraîchage et à proximité de bâtiments agricoles. Comme le
demande le SCOT, Il devrait s'agir de secteur à préserver de manière prioritaire et la valeur
des terrains devrait être prise en compte avant toute ouverture à l'urbanisation. (p. 17 de
l'avis) ;
o cette dernière remarque précédente s’applique également sur les parcelles classées en
UA2 (cercle jaune plan p.17) ;
o enfin, toujours la chambre d’agriculture identifie des secteurs en zone UXI et en 1AUh
(cercles violets) localisés encore sur des parcelles en maraîchage. En outre, aucune analyse
ni justification des besoins n'est apportée notamment au regard du potentiel restant dans
la zone UXI. (p. 17 de l'avis).
De manière générale, le conseil municipal fait savoir que ses souhaits de développement de la zone
à construire ont été significativement restreints par le respect des obligations contenues dans la
loi climat et résilience de 2021. À ce titre, il demande de rétablir le tracé initial des zones
constructibles tel qu'établi dans l'ancien POS, pour les parcelles B184 à B188, B1936 et B1937
situées à cheval entre la zone UC et la zone A.
Les autres contributions du public concernent des modifications de zonage au plan graphique
auxquelles il convient d’apporter une réponse individualisée.
3.3.12 Ozan
La commune est concernée par 17 observations réparties selon les thèmes suivants :
La commune dispose d’une zone de développement de 5,2ha au lieu des 13,83 initialement identifiés.
Cependant une zone se trouve toujours en dehors de la limite d’urbanisation du SCoT et une autre est
occupée par une zone humide sans être prise en compte.
Les contributions concernant la commune d’Ozan sont principalement relatives :
Aux OAP :
o OAP n°1 : l’Etat déplore que la typologie et la forme des habitats ne soient pas complètement
définies. Ainsi l’inscription « Une mixité des formes urbaines est attendue, entre logements
individuels et individuels groupés » apparaît insuffisante pour répondre aux objectifs du SCoT
qui préconisent une définition moins générale : logements locatifs, petits logements T1 à T3,
logements abordables et logements adaptés
o OAP n°3 : la chambre d’agriculture souhaite la réduction du périmètre de cette OAP.
A la protection des bâtiments agricoles et des zones de culture :
o la suppression des parcelles non construites (A89 et A90), classées en UA3 (en jaune p.18 de
l’avis) demande effectuée par la chambre d’agriculture pour qu’un bâtiment agricole (parcelle
A 175) soit localisé en zone A et non plus en zone N (voir plan page 18 de l’avis)
o Elle demande par ailleurs la suppression de la parcelle (ZD 433) non construite de la zone UB
compte tenu de la présence d'un bâtiment agricole en activité (p.20)
o Elle souhaite aussi compte tenu de la proximité des bâtiments agricoles et de la localisation de
ces parcelles en zone de maraîchage.
o Elle attend également le reclassement en zone A des parcelles ( B 1614, B1449 et B 1448 :
cercle violet p.20) afin d'éviter une urbanisation trop linéaire qui tende à obstruer l’accès aux
parcelles agricoles restées en arrière. En outre, des précautions d’éloignement minimal entre
les zones d’habitation et les zones cultivées afin d’écarter tout risque d’origine phytosanitaire
lors du traitement des surfaces conviendraient d’être prises.
À différents autres points :
o La chambre d’agriculture signale que le secteur d'intérêt patrimonial, entouré en bleu n'est
pas boisé (p.18 de l'avis)
o Elle demande aussi la réduction de la zone 1AUx pour ne pas entamer l’ilôt agricole en créant
des angles contraignants pour son exploitation comme indiqué sur le plan (p. 20 de son avis)
o Toujours selon elle, un EBC repéré sur le plan graphique semble un espace non boisé (partie
de la parcelle B 1623) et convient donc d’être corrigé
o Enfin l’INAO souhaite que soit prévue une densité de logements sur les tènements de plus d’un
hectare.
o Un particulier émet le souhait que la zone à urbaniser se fasse en dehors de toute zone
stratégique pour la ressource en eau (ZSNEA)
o Un autre demande la suppression de la zone 1AUX prétextant qu’il existe visiblement des
disponibilités dans la zone UX existante.
o La suppression de l’ER4 est réclamée par un autre contributeur évoquant la création devenue
inutile du chemin piéton qui relie la zone « Curtil Bailly » à la RD933 en raison de la suppression
de la zone AU.
Enfin d’autres requêtes concernent des modifications de zonage ou du règlement écrit en lien avec
des situations personnelles.
Analyse de la commission : La commune d’Ozan comprend une zone de développement de 5,2ha, sur
un territoire assez globalement marqué par la forte dispersion de l’habitat. Trois zones AUh sont
identifiées dont l’une de 0,47ha, située au nord-ouest, en extension de l’enveloppe urbaine. Son
maintien nécessite d’être justifié.
Une attention particulière doit être portée à l’adaptation du zonage des bâtiments agricoles et à la
protection des zones de maraîchage encore très présentes sur cette commune rurale, tout en prenant
en compte l’évolution prévisible, à moyen terme, des exploitations concernées.
3.3.13 Pont-de-Vaux
La commune est concernée par 25 observations réparties selon les thèmes suivants :
La commune de Pont de Vaux a consenti à réduire sa zone initiale de développement urbain en passant
de 26,65ha dans sa prévision à 6,32ha.
Le CD01, la chambre d’agriculture, l’INAO sont défavorables à la surface de l’ER 9 de 10ha prévu pour
la construction d’un collège et de ses équipements sportifs. La surface nécessaire à ce projet est
estimée entre 25000 et 30000m2.
Le CD01 signale qu’il n’y a pas dans l’immédiat de programmation de ce type d’équipement et que cet
ER 9 comporte une zone humide. Dans cet ER9 ainsi que sur l’ER4, GRT gaz signale qu’il y a un passage
de canalisation DN80.
Enfin, le CD01 soulève le faible objectif de production de logements, 24/an, en comparaison à celui du
SCOT, 39/an, et demande de revoir la desserte des OAP 2, OAP 4 et OAP 9. Tous ces accès sur les voies
publiques départementales ne sont pas acquis.
L’INAO demande une relocalisation sur des parcelles non exploitées du parc photovoltaïque.
La FNE de l’Ain insiste sur la protection des zones A et de la trame verte et bleue.
7 contributions du public portent sur le maintien en l’état de zones constructibles.
Le représentant de la société Weinerberger propriétaire de la parcelle A0024 située en zone N,
demande qu’une bande de 100m de large soit classée en zone UX afin de modifier l’accès à l’usine de
brique et détruire l’ancienne usine.
Les élus souhaitent disposer d’un emplacement de 2500m2 vers la zone commerciale de Netto pour la
création d’une maison funéraire au lieu-dit Les Plantes
3.3.14 Replonges
La commune est concernée par 48 observations (dont 3 doublons) réparties selon les thèmes suivants :
Analyse de la commission : Un meilleur examen des zonages et du règlement est attendu pour assurer
une meilleure protection des zones humides et limiter l’extension urbaine dans ces zones.
3.3.15 Reyssouze
La commune est concernée par 18 observations réparties selon les thèmes suivants :
La commune de Reyssouze affiche dorénavant une zone de développement urbain de 8,06ha au lieu
des 20,92ha initialement prévus. Cependant, une zone 1AUXi, au sud, bien que réduite chevauche
toujours un corridor, et est concernée par le passage de canalisations de matières dangereuses non
pris en compte.
L'INAO demande de limiter les prélèvements des parcelles agricoles, en particulier celles relevant de
l'agriculture biologique. La chambre d'agriculture souhaite une justification des surfaces de la zone
1AUe et de sa localisation en urbanisation linéaire. La CDPENAF, la chambre d'agriculture, la FNE et
quatre observations du public s'opposent au parc photovoltaïque. GRT gaz rappelle les servitudes qui
affectent l'OAP3, correspondant à l'extension de la zone d'activités économiques, et la FNE est contre
cette extension, car elle empiète sur un corridor écologique identifié par le SRADDET. Le groupe
Atlantis, pour sa part, demande une extension de la zone, mais sur la partie située à Boz. La chambre
d'agriculture demande également la suppression de l'ER n°2, qui correspond à un cheminement doux.
Une observation du public sur cette commune consiste à demander le reclassement en zone
constructible de parcelles actuellement classées en zone N.
Analyse de la commission : La commission note la nette réduction des surfaces en extension urbaine
de cette commune. Cette commune, soumise actuellement au RNU, fait face à des constructions
illégales, y compris dans des zones inondables. La commission estime qu’une justification doit être
apportée pour l'ER n°6 prévu pour la construction d'une salle des fêtes avec un city-stade. Enfin, le
STECAL n°23 (l'ER n°7) destiné à accueillir un parc photovoltaïque, a reçu un avis défavorable de la
CDPENAF basé sur la politique départementale. La commune indique que ce parc photovoltaïque est
prévu pour alimenter de futurs bâtiments communaux. Or la commune pourrait équiper les toitures
de ces nouveaux bâtiments de panneaux photovoltaïques plutôt que d’installer ces derniers en zone
agricole.
3.3.16 Saint-André-de-Bâgé
La commune est concernée par 7 observations réparties selon les thèmes suivants :
Sur cette commune la zone de développement urbain est passée de 8,02 ha à 6,4 ha cependant une
zone AUx reste ne dehors de la limite à l’urbanisation fixée par le SCoT.
L’INAO demande une densité de logement sur les tènements de plus d’un hectare. Une justification de
la zone AUx, tenant compte des disponibilités dans la zone Ux, est souhaitée par la chambre
d’agriculture. Cette dernière demande également que le cheminement doux de l’OAP n°4 ne débouche
pas sur une parcelle agricole. La FNE indique la présence probable de zones humides et de boisements
sur les sites 146, 148, 150 et 151. Un particulier demande de classer en EBC, des arbres situés en limite
de sa parcelle 665.
Les deux observations restantes sont des demandes de classement de parcelles en zone constructible.
3.3.17 Saint-Bénigne
La commune est concernée par 19 observations réparties selon les thèmes suivants :
La commune de Saint Bénigne à réduit sa zone de développement des 3/4, en passant de 37,87ha a
9,05ha. Il reste cependant à prendre en compte une zone humide.
La chambre d'agriculture signale une erreur dans le nombre de logements prévus sur l'OAP n°2, en
contradiction avec la densité minimale annoncée et demande que les serres d'une exploitation
actuellement classées en zone N soient reclassées en zone A. De même, un particulier souhaite
reclasser une parcelle en zone A afin d'y installer un marcheur circulaire pour chevaux. La FNE signale
la présence probable de zones humides, d'arbres remarquables et de corridors écologiques sur certains
sites. Madame le maire demande d'ajouter 9 bâtiments agricoles à la liste des identifications. Un
particulier souhaite connaître la surface autorisée pour une extension d'abri. Les autres observations
concernent des demandes de reclassement en zone constructible des terrains que le projet classe
actuellement en zone A ou N.
Analyse de la commission : La commission relève que cette commune a considérablement réduit ses
surfaces en expansion urbaine par rapport au PLU actuellement en vigueur. Elle prend en compte la
modification apportée par la CCBS à l'OAP n°2, portant le nombre de logements de 20 à 22 afin de
maintenir la densité minimale requise. Enfin, elle note que la CCBS va identifier tous les bâtiments
agricoles signalés par madame le Maire.
3.3.18 Saint-Etienne-sur-Reyssouze
La commune est concernée par 25 observations (dont 1 doublon) réparties selon les thèmes suivants :
La commune de Saint Etienne sur Reyssouze a fortement réduit sa zone de développement urbain
initialement prévue de 13,58ha à 1,67ha. Cependant, le dépôt récent d'un certain nombre de permis
de construire modifie sensiblement des zones U.
Les différentes contributions concernant cette commune ont trait aux aspects suivants :
l'OAP1, où le département de l’Ain fait remarquer qu’un unique accès doit être prévu, en
particulier si la limite d'agglomération n'est pas adaptée à l'évolution de l'urbanisation ;
La chambre d’agriculture demande la suppression des parcelles non construites de la zone UC du
fait de la présence d'une exploitation agricole avec des bâtiments d'élevage (voir plan p.27 de
l'avis), mais également celle des parcelles de la zone UA3 (en vert sur le plan p.28) pour les mêmes
raisons ;
La CDPENAF, la chambre d’agriculture, l’INAO rejoignent l’avis de plusieurs contributeurs pour
émettre un avis défavorable sur l’extension de la carrière d’argile proposée dans le STECAL n°26.
Les principaux arguments exposés concernent l’absence de demande officielle auprès des services
de la DREAL et de justification du projet, mais aussi les conséquences néfastes qu’entraîne le
prélèvement des argiles dans le sous-sol: assèchement des terres, renforcement du risque de
retrait En outre, la présence d’une zone humide au sud-est de la parcelle concernée où la présence
d’amphibiens est relevée est signalée, ce que semble contester l’exploitant qui prétend ignorer
cette qualification, indique avoir déposé, certes tardivement, un dossier qui est en cours
d’instruction auprès des services et signale une erreur dans la définition du périmètre d’extension
qui ne comprendrait pas les parcelles C13 et C14. L’ARS de son côté signale la vigilance qu’il
conviendrait d’exercer pour se protéger des nuisances sonores que pourrait engendrer une
extension de la carrière ;
D’autres contributeurs font état de demandes individuelles concernant le zonage de parcelles leur
appartenant ou signalent une certaine inadéquation du dossier d’enquête à une information
adaptée du public. Ces éléments spécifiques seront traités séparément par ailleurs.
Analyse de la commission : La zone de développement de la commune de Saint Etienne sur Reyssouze
comprend 1, 67ha sur un territoire où l’habitat semble éclaté en sept entités distinctes, créant ainsi
une forme de mitage assez importante. En outre, le dépôt récent de plusieurs permis de construire
modifie sensiblement les limites de la zone U, créant une forme de passage en force, pour éviter les
restrictions futures.
D’autre part, la zone AUh représente sur le plan graphique un bras d’extension de l’enveloppe urbaine
alors que des dents creuses subsistent et auraient pu être mobilisées de manière plus cohérente pour
définir cette zone.
La commission constate, en outre, que la question de l’extension de la carrière d’argile fait l’objet d’une
contestation réelle. Le projet n’est pas porté au plan graphique. Elle souhaite connaître la décision
d’autorisation ou de refus émanant de la DREAL, après examen de l’étude environnementale, pour
établir son avis.
3.3.19 Sermoyer
La commune est concernée par 3 observations réparties selon les thèmes suivants :
3.3.20 Vésines
La commune est concernée par 1 seule observation attribuée au thème suivant :
Analyse de la commission : Placée dans une situation géographique très particulière en raison de sa
proximité avec la Saône, la commune de Vésines se trouve très contrainte par les obligations liées au
PPRI puisqu’elle ne dispose d’aucune zone de développement sur son territoire, ni même de zone
agricole.
La commission s’interroge sur l’intention réelle de la demande de classement opérée par la chambre
d’agriculture. Dans le cas où il s’agirait de permettre l’extension des bâtiments agricoles existants, les
effets du risque inondation seraient augmentés.
4 Clôture du rapport
Les conclusions motivées de la commission d’enquête avec son avis, consécutives du présent rapport,
font l’objet de deux documents séparés : un relatif au projet d’élaboration du PLUi de la CCBS et un
relatif à l’abrogation des cartes communales des communes de Boissey, Chavannes-sur-Reyssouze,
Chevroux, Gorrevod et Saint-Etienne-sur-Reyssouze.
La commission d’enquête a établi, signé et clos le présent rapport d’enquête accompagné de
3 annexes :
Annexe 1 : Observations des PPA et des communes ;
Annexe 2 : Observations du public par commune ;
Annexe 2 : Procès-verbal de synthèse et mémoire en réponse de la CCBS.
L’ensemble des documents : Rapport, annexes et conclusions a été remis au président de la CCBS le
20 octobre 2023.
Le 20 octobre 2023