Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI

Exercices de macroéconomiques
Exercice 01 : les données d’une économie sont :
Consommation finale = 120 ; FBCF = 40 ; variation de stocks = 10 ; importation
25 ; exportation = 15 ; amortissement = 5%.
Calculer le PIB et le PIN.
Solution :
PIB = 120 + 40 + 10 + 15 – 25 = 180
PIN = PIB – Amortissement (FBCF * 5%) = 180 – 40*5% = 178

Exercice 02 : les données d’une économie sont :

Somme des valeurs ajoutées = 200 ; montant de la TVA = 40 ; droits de douane =
100 ; amortissement = 5.
Calculer le PIB et le PIN.
Solution :
PIB = 200 + 40 + 100 = 340
PIN = PIB – Amortissement = 340 – 5 = 335
Exercice 03 : les données d’une économie sont :
Consommation finale = 600 ; FBCF = 200 ; variation de stocks = -100 ;
importation 205 ; exportation = 105 ; amortissement = 10% ; revenu des facteurs
versés à l’extérieur RFV = 300 et revenu des facteurs reçus de l’extérieur RFR =
450.
Calculer le PIB ; le PIN ; le PNB et le PNN.
Solution :
PIB = 600 + 400 - 100 + 105 – 205 = 800
PIN = PIB – Amortissement (FBCF * 10%) = 800 – 200*10% = 780
PNB = PIB + RFR – RFV = 780 + 450 - 300 = 930
PNN = PNB – amortissement = 930 – 200 * 10% = 910

Exercice 04 : : les données d’une économie sont :

Consommation finale = 500 ; FBCF = 120 ; stock initial = 80 ; stock final = 100 ;
taux de couverture 80% ; importation 200 ; amortissement = 5% ; revenu des
facteurs versés à l’extérieur RFV = 350 et revenu des facteurs reçus de l’extérieur
RFR = 270.
Calculer le PIB ; le PIN ; le PNB et le PNN.
Solution :
Variation de stock = SI – SF = 80 – 100 = -20
Exportation X = importation / taux = 200 / 0,80 = 250
PIB = 500 + 120 - 20 + 270 – 200 = 670
PIN = PIB – Amortissement (FBCF * 5%) = 670 – 120*5% = 664
PNB = PIB + RFR – RFV = 664 + 270 - 350 = 584
PNN = PNB – amortissement = 584 – 120 * 5% = 578

1
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Exercice 05:
Soit la fonction de consommation d’une économie C(y) = 0,8Y + 20 000
Calculer le niveau de consommation et d’épargne pour les niveaux de revenu :
Y = 100 000F ; Y = 200 000F ; Y = 400 000F.
Solution :
Pour Y = 100 000  C = 0,8 * 100 000 + 20 000 = 100 000  S = Y - C
Pour Y = 200 000  C = 0,8 * 200 000 + 20 000 = 180 000  S = Y - C
Pour Y = 400 000  C = 0,8 * 400 000 + 20 000 = 340 000  S = Y - C

Exercice 06:
Soit la fonction de consommation d’une économie C(y) = 0,8Yd + 20 000
Calculer le niveau de consommation et d’épargne pour les niveaux de revenu :
Y = 100 000F ; Taux d’imposition 10%
Solution :
Pour Y = 100 000 ; Impôt T = 100 000 * 10% = 10 000 et Yd = 100 000 -10 000 = 90 000
Pour Yd = 90 000 * 0,80 + 20 000 = 92 000

Exercice 07:
Soit la fonction de consommation d’une économie C(y) = 0,7Yd + 12 000
Calculer le niveau de consommation et d’épargne pour les niveaux de revenu :
Y = 100 000F ; Taux d’imposition 10%
Solution :
Pour Y = 100 000 ; Impôt T = 100 000 * 10% = 10 000 et Yd = 100 000 -10 000 = 90 000
Pour C = 90 000 * 0,80 + 12 000 = 84 000
L’épargne S = Yd – C = 90 000 – 84 000 = 6 000

Exercice 08 :
Soit la fonction de consommation d’une économie C(y) = 0,6Yd + 10 000
Calculer le niveau de consommation et d’épargne pour le niveau de revenu : Y
= 200 000F ; Imposition = 3 000
Solution :
Pour Y = 100 000 ; Impôt T = 2 000 ; et Yd = 200 000 - 2 000 = 198 000
Pour C = 198 000 * 0,60 + 10 000 = 128 800
L’épargne S = Yd – C = 198 000 - 128 800 = 69 200

Exercice 09 :
Soit la fonction de consommation d’une économie C(y) = cY + Co
Pour un revenu de 200 000 le niveau de consommation est de 135 000 et
pour un revenu de 300 000 le niveau de consommation est de 195 000.
TAF : Calculer les paramètres c et Co puis en déduire C(y) = cY + Co .
2
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Solution : on pose C = c Y + Co
Pour Y = 200 000 et C = 135 000  200 000 c + Co = 135 000 (1)
Pour Y = 300 000 et C = 195 000  300 000 c + Co = 195 000 (2)
Nous avons un système de deux équations à deux inconnues :
200.000.c  C0  135.000
 On trouve c = 0,60 et Co = 15 000
300.000.c  C0  195.000
La fonction C = 0,60 Y + 15 000

Exercice 10 :
Soit, en 2020, la fonction de consommation de l’économie malienne :
C = 0,70 Y + 3, où C est le montant de la consommation finale des ménages
et Y le revenu national.

1. Comment Keynes définit-il l’épargne ? Déterminer la fonction d’épargne.

Marquer la différence entre les analyses néoclassique et Keynésienne sur ce
point.
2. a-/ Tracer sur le même graphique les droites de consommation et
d’épargne.
b-/ Déterminer le montant du seuil de rupture. Expliquer sa signification ainsi
que celle de la désépargne. Que représente la valeur 3 ? Représenter-la
sur le graphique précédent.

3. Déterminer les propensions moyennes et marginales à consommer et à

épargner. Comment évoluent-elles lorsque Y croît ?

4. Cette fonction de consommation : C = 0,70 Y - 3 est-elle conforme à la

loi psychologique fondamentale de Keynes ? Justifier.

5. On suppose que dans l’économie malienne, le salaire annuel moyen est

passé de 250 000 F à 300 000F entre 2020 et 2022. Sachant que le taux
d’inflation en 2022 est de 2,5%, calculer :
a. Le salaire annuel moyen de 2022 ;
b. Le taux de croissance du pouvoir d’achat entre 2020 et 2022.

6. Calculer le revenu réel du Mali entre 2022, sachant que la croissance

économique de ce pays en 2022 est de 2,8% et son PIB de 6 231 619 000F
courant en 2020.

3
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Solution :
1.
Keynes définit l’épargne S comme la différence entre le revenu Y et la
consommation C : S = Y – C = Y – 0,70 Y – 3 = 0,30 Y -3  S = 0,30Y-3
La fonction d’épargne S = Y – C = Y – 0,70 Y – 3 = 0,30 Y -3
 S = 0,30Y-3
Pour les néoclassiques l’épargne est ce qui finance l’investissement, en fait
c’est l’épargne qui détermine l’investissement. Par contre pour les
Keynésiens c’est l’investissement qui détermine l’épargne.
2.
a-/
5°) C= 0,7 Y + 3
Pour Y = 0 alors C = 3 le point A (0 ; 3)
Pour Y = 10 alors C = 17 le point B (10 ; 11)

C 16 C
S
15

10

5 S

0 5 10 15 20 25
Y
S = 0,3 Y – 3
Pour Y = 10 alors S = 0 le point C (10 ; 0)
Pour Y = 20 alors S = 3 le point D (20 ;3)

b-/
Seuil de rupture : le niveau du revenu pour lequel la collectivité n’épargne
pas  S = 0,30Y-3 = 0  Y = 10
La désépargne est l’épargne négative c’est-à-dire les ménages empruntent
ou vendent des titres plutôt qu’épargner.
La valeur 3 est le niveau de la consommation incompressible dans la
fonction de consommation. C’est aussi le niveau de désépargne dans la
fonction d’épargne.
3. /
4
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Propension moyenne à consommer PMC = C / Y =0,70 + 3 / Y
Propension marginale à consommer PmC = ΔC / ΔY =0,70
Propension moyenne à épargner PMS = S / Y = 0,30 - 3 / Y
Propension marginale à épargner PmC = ΔS / ΔY =0,30
Lorsque Y croît la PMC diminue
Lorsque Y croît la PmC demeure constante
Lorsque Y croît la PMS augmente
Lorsque Y croît la PMS demeure constante

4. Cette fonction de consommation : C = 0,70 Y - 3 est-elle conforme à la

loi psychologique fondamentale de Keynes ? Justifier.
Loi psychologique de Keynes : lorsque le revenu croit, la consommation croît
aussi mais moins que l’accroissement du revenu. Cela est vérifié lorsque EC/R
est inférieur à 1.
On calcule l’élasticité de consommation sur le revenu :
EC/R = C x Y  0,70x Y  1 la loi psychologique de Keynes n’est pas
Y C 0,70Y  3
vérifiée car l’élasticité de consommation sur le revenu est > 1.
5-/ a/
2020 2022
Salaire nominal W 250 000 300 000
Indice de prix P 1 2,5
Salaire réel W / P 250 000 120 000
b/
X ' X
Le taux de croissance TC de X à X’ est = x100
X
Le salaire réel passe de 250 000 à 120 000 alors le
120.000  250.000
TC = x100  52% le pouvoir d’achat a baissé de 52%.
250.000
6-/
Rappelons que le PIB nominal est le PIB au franc courant et le PIB réel (revenu
réel) est le PIB au franc constant :
PIB réel = PIB nominal / indice de prix
2020 2022
PIB nominal 6 231 619 000 6 406 104 332
Indice de prix P 1 2,5
PIB réel PIB / P 6 231 619 000 2 562 441 733
Taux de croissance est de 2,8% alors le PIB de 2022 est de : 6 231 619 000 +
2,8% x 6 231 619 000 = 6 406 104 332.

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Exercice 11 : Grand devoir 2008-2009
A/ Questions de cours
1. Définir les notions suivantes : PIB nominal, Inflation, Déflation et
Déflation.
2. Au Mali, nous avons constaté que les prix des biens de consommation
ont augmenté de 135% de 2005 à 2009. Cette augmentation a eu un
impact aussi sur le produit intérieur brut en terme de valeur et de volume.
TAF :
Quel est le phénomène décrit par ce constat ?
2.1- A quel coefficient faut-il recourir pour pouvoir évaluer le produit intérieur
brut en terme de volume en 2009 connaissant sa valeur en 2005. Définir ce
coefficient.
2.2. Quel est l’agrégat qui nous permet de mesurer l’impact de la variation du
prix sur le prix sur le produit intérieur brut. Définir cet agrégat.

B/ Exercice :
Des informations suivantes ont été collectées sur l’état d’une économie BETA :
Agrégats en francs par habitants.
Agrégats 1995 1996
 revenus disponibles des ménages soient : 1113 100 152 545
1. Consommation des ménages 97 130 107 545
2. Epargne brut des ménages 15 970 45 000
Produit intérieur brut 182 670 200 587

Travail à faire :
1. Après avoir défini ce qu’est l’épargne des ménages, calculez le taux
d’épargne pour 1995 et 1996.
2. Calculez le taux de croissance du Produit intérieur brut entre 1995 et
1996.
3. Des informations économiques complémentaires relatives aux relations
économiques internationales de cette économique sont résumées dans
le tableau qui suit :

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Chiffres 1995, flux en 1995, flux 19956, flux en 1996, flux
statistiques provenance transférés à provenance transférés à
de l’extérieur l’extérieur de l’extérieur l’extérieur
* Transferts de 100 35 180 50
revenus
* Revenus de 15 70 35 105
capital
* Revenus de la 50 120 45 170
propriété
Total 165 225 260 325
Travail à faire :
A/ Calculez le produit national brut pour 1995 et 1996.
B/ Le produit national brut et le produit intérieur brut, est ce la même chose ?
Pourquoi ?

Solution Grand devoir 2009

A/ 1. Voir chapitre 2
A/ 2. Le phénomène décrit par ce constat est : l’inflation ;
2.1.
PIB nominal « c’est le PIB au prix courant » PIB en 2005
PIB réel « c’est le PIB au prix constant » = PIB / Prix, en 2009.
2.2. Revenu réel est le PIB déflaté.
B/ Exercice :
1/ Epargne des ménages est la somme des revenus non consommés.
Taux d’épargne = Epargne / PIB
Taux d’épargne de 1995 = 15 970 / 182 670 = 8,74%
Taux d’épargne = 45 000 / 200 587 = 22,43%

X ' X
2/ Taux de croissance de X à X’ = x100
X
200.587  182.670
Taux de croissance du PIB (entre 1995 et 1996) = x100  9,81%
182.670
3/ A./ Produit national brut PNB = PIB + Flux en provenance de l’extérieur –
Flux transférés à l’extérieur
PNB de 1995 = 182 670 + (100+15+50) – (35 + 70 + 120 ) = 182 610
PNB de 1996 = 200 587 + (180+35+45) – (50 +105 + 170 ) = 200 522
B/ PNB et le PIB n’est pas la même chose parce que le PNB est le PIB
augmenté du solde des flux de l’extérieur.

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Exercice 12 :
Dans l’économie malienne, le salaire annuel moyen est passé de 120 000F en
2021 ; à 130 500F en 2022 ; et à 150 000F en 2023.
Sachant que le taux d’inflation en 2022 est de 1,5% ; en 2023 est de 2,5% ; en
2023 est de 3% , calculer :
a. Le salaire annuel moyen de 2027 ;
b. Le taux de croissance du pouvoir d’achat entre 2021 et 2022.
c. Le taux de croissance du pouvoir d’achat entre 2022 et 2023.
Solution :
a.
2021 2022 2023
Salaire nominal W 120 000 130 500 150 000
Indice de prix P 1 1,5 2,5
Salaire réel W/P 120 000 87 000 60 000
X ' X
Le taux de croissance TC de X à X’ est = x100
X
b. Le salaire réel passe de 120 000 à 87 000 entre 2021 et 2022
87.000  120.000
TC = x100  27,5% le pouvoir d’achat a baissé de 27,5%.
120.000
c. Le salaire réel passe de 87 000 à 60 000 entre 2021 et 2022
60.000  87.000
TC = x100  31,03% le pouvoir d’achat a baissé de 31,03%.
87.000

Exercice 4 :
Le PIB de 2020 d’un pays A est de 2 500 000 000F. Le taux de croissance
économique est de 2% en 2021 et 3% en 2002 .
Le taux d’inflation en 2021 est de 1,5% ; en 2022 est de 2,5%.
Calculer le revenu réel du pays A en 2021 ; 2022 et 2023.
Solution :
Rappelons que le PIB nominal est le PIB au franc courant et le PIB réel (revenu
réel) est le PIB au franc constant :
PIB réel = PIB nominal / indice de prix
2020 2021 2022
PIB nominal PIB 2 500 000 000 2 550 000 000 2 626 500 000
Indice de prix P 1 1,5 2, 5
PIB réel PIB / P 2 500 000 000 1 700 000 000 1 050 600 000
Taux de croissance est de 2% alors le PIB de 2021 est de : 2 500 000 000 +
2% x 2 500 000 000 = 2 550 000 000.
Taux de croissance est de 3% alors le PIB de 2022 est de : 2 550 000 000 +
3% x 2 550 000 000 = 2 626 500 000.
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Exercice 12 :
Soit, en 2020, la fonction de consommation d’une l’économie :
C = 0,80 Y + 7, où C est le montant de la consommation finale des ménages
et Y le revenu national.
1/ Déterminer les propensions moyennes et marginales à consommer et à
épargner. Comment évoluent-elles lorsque Y croît ?

2/ Cette fonction de consommation est-elle conforme à la loi psychologique

fondamentale de Keynes ? Justifier.
Solution : C = 0,80 Y + 7  épargne S = 0,20 Y -7
Propension moyenne à consommer PMC = C / Y =0,80 + 7 / Y
Propension marginale à consommer PmC = ΔC / ΔY =0,80
Propension moyenne à épargner PMS = S / Y = 0,80 - 7 / Y
Propension marginale à épargner PmC = ΔS / ΔY =0,20
Lorsque Y croît la PMC diminue
Lorsque Y croît la PmC demeure constante
Lorsque Y croît la PMS augmente
Lorsque Y croît la PMS demeure constante
Cette fonction de consommation : C = 0,80 Y + 7 est-elle conforme à la loi
psychologique fondamentale de Keynes ? Justifier.
Loi psychologique de Keynes : lorsque le revenu croit, la consommation croît
aussi mais moins que l’accroissement du revenu. Cela est vérifié lorsque EC/R
est inférieur à 1.
On calcule l’élasticité de consommation sur le revenu :
EC/R = C x Y  0,80x Y  1 la loi psychologique de Keynes est vérifiée car
Y C 0,70Y  7
l’élasticité de consommation sur le revenu est < 1.

Exercice 13: soit la fonction de consommation d’une économie :

C(y) = cY + 2 500
Pour un revenu de 150 000 le niveau de consommation est de 130 000.
TAF :
1/ Reconstituer la fonction de consommation C(y) = cY + 2 500.
2/ Déterminer les propensions moyennes et marginales à consommer et à
épargner ?

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Réponse : on trouve C = 0,85 Y + 2 500
1/ pour Y = 150 000 et C = 130 000  150 000 c + 2 500 = 130 000
 c =0,85
La fonction de consommation C = 0,85 Y + 2 500
2/
Propension moyenne à consommer PMC = C / Y =0,85 + 2 500 / Y
Propension marginale à consommer PmC = ΔC / ΔY =0,85
Propension moyenne à épargner PMS = S / Y = 0,15 – 2 500 / Y
Propension marginale à épargner PmC = ΔS / ΔY =0,15

Exercice 14: soit la fonction de consommation d’une économie :

C(Yd) = 0,8Yd + 20 000 avec la taxe T = 2 000
Calculer le niveau de consommation pour les niveaux de revenu :
Y = 100 000F ; Y = 200 000F ; Y = 400 000F.
Réponse :
L’introduction de l’impôt frappe le revenu des ménages ce qui donne le revenu
disponible Yd = Y – T.
* Le revenu brut Y = 100 000
et le revenu disponible Yd = Y – T = 100 000 – 2000 = 98 000
La consommation C = 0,80 * 98 000 + 20 000 = 98 400
 Tester votre niveau pour Y = 200 000 on doit trouver C = 178 400
 Tester votre niveau pour Y = 400 000 on doit trouver C = 338 400

Exercice 15 : soit la fonction de consommation d’une économie

C(Yd) = 0,8Yd + 20 000 avec la taxe T = 0,25 Y
Calculer le niveau de consommation pour les niveaux de revenu : Y =
100 000F ; Y = 200 000F ; Y = 400 000F.
Réponse :
* Le revenu brut Y = 100 000 et la taxe T = 0,25 * 100 000 = 25 000
et le revenu disponible Yd = Y – T = 100 000 – 25 000 = 75 000
La consommation C = 0,80 * 75 000 + 20 000 = 80 000
 Tester votre niveau pour Y = 200 000 on doit trouver C = 140 000
 Tester votre niveau pour Y = 400 000 on doit trouver C = 260 000

12
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Exercice 16: soit la fonction de consommation d’une économie
C(Yd) = 0,8Yd + 20 000 avec la taxe T = 0,25Y + 2 000
Calculer le niveau de consommation pour les niveaux de revenu :
Y = 100 000F ; Y = 200 000F ; Y = 400 000F.
Réponse :
* Le revenu brut Y = 100 000 et la taxe T = 0,25 * 100 000 + 2000 = 27 000
et le revenu disponible Yd = Y – T = 100 000 – 27 000 = 73 000
La consommation C = 0,80 * 73 000 + 20 000 = 78 400
 Tester votre niveau pour Y = 200 000 on doit trouver C = 138 400
 Tester votre niveau pour Y = 400 000 on doit trouver C = 258 400

Exercice 17 : soit une économie caractérisée par les données suivantes :

Propension marginale à épargner 0,25 ; Consommation incompressible 2 000 ;
l’investissement autonome 25 000.
TAF : déterminez le revenu d’équilibre ;
Réponse : les données du problème :
S= 0,25  c = 1 – s = 1 – 0,25 = 0,75 ; Co = 2 000 et I = 25 000
Nous avons un modèle à deux secteurs : ménage et entreprise
L’équation d’équilibre est :
Y  C  I  Y  cY  C o  I 0  Y  cY  C o  I 0  Y e  C I
o o

2.000  25.000
 108.000
1 c 1  0,75
le revenu d’équilibre est = 108 000.

Exercice 18 : session 2006-2007 2ième SE / FSEG

Les équations suivantes décrivent une économie :
Y = C + I + G ; Y = 5 000 ; G = 1 000 ; T = 1 000 ; C = 250 + 0,75Yd ;
I = 1 000 - 50i
a) Calculez l’épargne privée, l’épargne publique et l’épargne nationale de cette
économie;
b) Trouvez le taux d’intérêt d’équilibre ;
c) supposez maintenant que G augmente de 1 250. Calculez l’épargne privée,
l’épargne publique et l’épargne nationale. Trouvez le nouveau taux d’intérêt
d’équilibre. Pourquoi il est différent du précédant ?

13
 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI
Solution :
a) Le revenu disponible Yd = Y – T = 5 000 – 1 000 = 4 000
La consommation C = 250 + 0,75 * 4 000 = 3 250
L’épargne privée = Yd – C = 4 000 – 3 250 = 750
Epargne nette des ménages  S p  I p = 750 – 1 000 + 50i = 50 i - 250
Epargne nette publique = T – G = 1 000 - 1 000 = 0
Epargne nette intérieure de l’économie = T – G = 50 i – 250
b)
 cT0  C0  I 0  gi  G  0,75 *1.000  250  1.000  50.i  1.000
YIS  =  5.000
1  c  ct 1  0,75
 i = 5%
On peut utiliser cette formule :
 l’équilibre à 3 secteurs est assuré lorsque : S + T = I + G
 750 + 1 000 = 1 000 - 50 i + 1 000 on trouve i = 5%.
c) G = 1 000 passe à G’ = 1 250 alors ΔG = 250

Le multiplicateur de G, k = Y e = 4 alors ΔY = 4x ΔG=4*250 = 1000
 Go
 Les nouvelles données : Y = 6 000 ; G = 1 250 ; T = 1 000 ;
Yd= 5 000 ; C = 4 000 ; S = 1 000 ; I = 1 000 – 50i ;
Epargne nette des ménages  S p  I p = 1 000 – 1 000 + 50i = 50 i
Epargne nette publique = T – G = 1 000 - 1 250 = -250
Epargne nette intérieure de l’économie = T – G = 50 i – 250
 0,75 *1.000  250  1.000  50.i  1.250
 6.000 on trouve i = 55%.
1  0,75

14
 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI

Questions à Choix Multiples QCM

Q1 : Selon la loi psychologique fondamentale, les dépenses de
consommation :
a. augmentent plus vite que le revenu ;
b. décroissent lorsque le revenu augmente ;
c. sont dans un rapport avec le revenu qui décroît lorsque ce dernier augmente ;
d. tout est faux.
Réponse : c/ c'est-à-dire la PMC décroît
Retenons bien ceci :
Selon la loi psychologique de Keynes : lorsque le revenu du consommateur
augmente la propension moyenne à consommer baisse et la propension marginale
à consommer demeure constante.

Q2 : Propensions marginale et moyenne sont égales et constantes :

a. quand la fonction de consommation passe par l’origine ;
b. quand la fonction de consommation est affine ;
c. quand la fonction de consommation est concave ;
d. quand la fonction de consommation est convexe.
Réponse : a
Explications :
La fonction de consommation est : C = c Y + Co ; la propension moyenne est
PMC=C/Y et la propension marginale PmC = ΔC / ΔY = c. si Co = 0 alors C =
cY passe par l’origine et PMC = C / Y = c.

Q3 : Suite à une augmentation du revenu de 20F, la hausse de la

consommation est de 14F, laquelle de ces affirmations est juste :
a. la propension moyenne à consommer PMC est de 0,7;
b. la propension marginale à épargner PmS est de 0,3;
c. la propension moyenne à épargner PMS est de 0,3;
a. la propension marginale à consommer PmC est de 14.
Réponse : b
Explications :
ΔC = 14 ; ΔY= 20, PmC = ΔC / ΔY=14 / 20 = 0,70 et PmS = 1 – PmC = 1-
0,7=0,3.
Q4 : Désépargner, c’est :
a. avoir une consommation supérieure à son revenu disponible ;
b. s’endetter;
c. vendre une partie de son patrimoine ;
a. les trois réponses précédentes sont toutes justes.
Réponse : d
Q5 : Pour Keynes, une augmentation du taux d’intérêt entraîne :
a. une baisse de la quantité d’épargne réelle;
b. une hausse de la propension moyenne à épargner ;
15
 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI
c. une hausse du taux d’épargne ;
d. une baisse du désir d’épargne
Réponse : d

Q6 : Selon la théorie du revenu relatif :

a. les pauvres imitent les riches ;
b. les riches essaient de se distinguer des pauvres ;
c. les pauvres rattrapent progressivement le niveau de consommation des riches ;
d. les pauvres consomment trop.
Réponse : a

Explication : Théorie du revenu relatif de DUESEMBERRY

Selon Duessemberry, le consommateur maintient sa consommation au niveau du
revenu R, en désépargnant ou empruntant. C’est-à-dire chaque classe sociale
cherche à ressembler à la classe supérieure : effet d’imitation.

Q7 : L’effet de Cliquet signifie que :

a. lorsque le revenu augmente, la consommation augmente moins que
proportionnellement ;
b. lorsque le revenu baisse, la consommation baisse moins que
proportionnellement ;
c. lorsque le revenu baisse, la consommation augmente ;
d. lorsque le revenu baisse, la consommation reste inchangée.
Réponse : d
Explication : Effet de cliquet : lorsque le revenu R baisse de R’ le consommateur
maintient sa consommation au niveau du revenu R, en désépargnant ou
empruntant.

Q8 : Si l’épargne envisagée s’élève à : -40 + 0,20 Y et l’investissement envisagé

à 60, le revenu d’équilibre atteint :
a. 100 ; b. 400 ; c. 500; d. 1 000.
Réponse : c
L’équilibre est atteint lorsque : I = S  -40 + 0,20 Y = 60  Y = 500

Q9 : Si la consommation envisagée s’élève à : 200 + 0,75 Yd et

l’investissement envisagé à 70, avec un impôt de 10%, le revenu d’équilibre
atteint :
a. 1 300 ; b. 1 400 ; c. 1 000; d. 1 200.
Réponse : d
Explication : l’équilibre est atteint lorsque : S = I
 -200 + 0,25 (Y -10%Y) = 70  Y = 1 200
Q10 : Si la consommation envisagée s’élève à : 120 + 0,90 Yd et
l’investissement envisagé à 63, avec un impôt T = 50, le revenu d’équilibre
atteint :
a. 800 ; b. 850 ; c. 600; d. 820.
16
 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI
Réponse : a Explication : l’équilibre est atteint lorsque : S = I
Q11 : Si la consommation envisagée s’élève à : 600 + 0,70 Yd et
l’investissement envisagé à 465, avec un impôt T = 10% Y + 50, le revenu
d’équilibre atteint :
a. 4 100; b. 4 200 ; c. 4 000; d. 4 300.
Réponse : c
Explication : l’équilibre est atteint lorsque : S = I
 -600 + 0,30 (Y - T) = 465  Y = 4 000 T = 450

Q12 : Si l’épargne envisagée s’élève à : -100 + 0,15 Y et le revenu d’équilibre

4 000, l’investissement envisagé serait de :
a. 600 ; b. 500 ; c. 700; d. 450.
Réponse : b
Explication : l’équilibre est atteint lorsque : S = I
 -100 + 0,15Y = I  pour Y = 4 000 on trouve I = 500

Q13 : La fonction de consommation d’une économie à deux secteurs est :

a. C(Y) = c Y + Co ;
b. C(Y) = c Yd + Co ; ;
c. C(Y) = c Y ;
d. C(Y) = c Yd.
Réponse : a
Explication : un modèle à 2 secteurs (ménage et entreprise) le revenu est Y
et non Yd.

Q14 : La fonction de consommation d’une économie à trois secteurs est :

a. C(Y) = c Y + Co ;
b. C(Y) = c Yd + Co ; ;
c. C(Y) = c Y ;
d. C(Y) = c Yd.
Réponse : b
Explication : un modèle à 3 secteurs (ménage, entreprise et Etat) le revenu
est Yd et non Y.

Q 15 : Propensions marginale et moyenne sont différentes :

a. quand la fonction de consommation passe par l’origine ;
b. quand la fonction de consommation est affine ;
c. quand la fonction de consommation est concave ;
d. quand la fonction de consommation est convexe.
Réponse : b
Explications :
La fonction de consommation est : C = c Y + Co ; la propension moyenne est
PMC=C/Y et la propension marginale PmC = ΔC / ΔY = c.

Q 16 : La macroéconomie s’intéresse :
17
 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI
a. au niveau de la production des biens et des services ;
b. au niveau général des prix ;
c. à la croissance de la production réelle ;
d. à tout cela ensemble.
Réponse : d

Q 17 : La fonction de consommation d’une économie à deux secteurs est

C = c Y + Co. Pour un revenu de 1 000 la consommation est 820 et pour un
revenu de 1 500 la consommation est de 1 220 . La fonction d’épargne serait
de :
a. S(Y) = 0,20 Y - 20 ;
b. S(Y) = 0,25 Yd - 20 ; ;
c. S(Y) = 0,10 Y - 20;
d. S(Y) = 0,28Y -20
Réponse : a
Explication :
En remplaçant Y et C nous aurons deux équations à deux inconnues à résoudre :
1 000c + Co = 820 et 1 500 c + Co = 1 220 après on tire S = Y – C

Q 18 : La fonction de consommation d’une économie à trois secteurs est

C = c Yd + Co. Pour un revenu de 5 000 la consommation est 3 665 et pour un
revenu de 6 500 la consommation est de 6 650. L’impôt sur le revenu est T =
50. La fonction d’épargne serait de :
a. S(Y) = 0,30 Y - 200 ;
b. S(Y) = 0,70 Yd - 200 ; ;
c. S(Y) = 0,30 Yd - 200;
d. S(Y) = 0,30Yd + 200
Réponse : c
Explication : C = c ( Y – T) + Co  C = c (Y -50) Co

Q 19 : La fonction de consommation d’une économie à trois secteurs est

C = c Yd + Co. Pour un revenu de 5 000 la consommation est 4 225 et pour un
revenu de 6 000 la consommation est de 4 990. L’impôt sur le revenu est de
10%. La fonction d’épargne serait de :
a. S(Y) = 0,85 Yd + 400 ; b. S(Y) = 0,15 Y - 400 ; ;
c. S(Y) = 0,15 Yd + 400; d. S(Y) = 0,15Yd - 400
Réponse : d
Explication : C = c ( Y – T) + Co  C = c (Y -10%Y) Co

Q 20 : La fonction de consommation d’une économie à trois secteurs est

C = c Yd + Co. Pour un revenu de 5 000 la consommation est 3 700 et pour un
revenu de 6 000 la consommation est de 4 375. L’impôt sur le revenu est de T =
10% Y + 100 . La fonction d’épargne serait de :
a. S(Y) = 0,30 Yd - 400; b. S(Y) = 0,25 Yd - 400 ; ;
c. S(Y) = 0,25 Yd - 500; d. S(Y) = 0,75Yd + 400
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 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI
Réponse : b Explication : C = c ( Y – T) + Co  C = c (Y -10%Y – 100 ) Co
Sujets d’examen
Exercice 19 : examen partiel 2007-2008
Soit une économie formée de deux catégories de ménages, désignée par
« pauvre » et « riche », chacune dotée d’une fonction de consommation de la
forme : C = cY + Co est d’une fonction d’impôt de la forme : T = To.
Les variables concernant les pauvres ont p indice. Celles qui concernent les
riches ont r. les « pauvres » reçoivent une part  du revenu global. En outre : I
= Io ; G = Go.
1/ Etablissez l’équation d’équilibre global ;
2/ Déduisez-en les multiplicateurs de dépense publique et fiscal ;
3/ Montez comment la valeur de ces multiplicateurs dépend de la répartition du
revenu entre riches et pauvres.
4/ Calculez les précédents multiplicateurs et les multiplicateurs de transfert si :
cp= 0,90 ; cr = 0,60 ; = 2/3.
Solution :
1/ Y = C + I + G
 Cp = cp (Y –To)
 Cr = cr [(1-)Y]- To)
Y = cp(Y –To) + cr [(1-)Y]- To) + Io + G
Y = cp Y – cp To + cr (1-)Y- cr To + Io + G
 c pT o  cr T o  I o  G o
Y 
e
c p
  c r 1   

2/ le multiplicateur de dépense publique = Y e =
1
c   c 1   
 Go p r

 c c
2/ le multiplicateur de recettes fiscales = Y = e p r

T c   c 1   
o p r

3/
La répartition du revenu entre riches et « pauvres » est fonction de  . Les
propensions marginales à consommer sont constantes. Il nous reste à
démontrer les coefficients multiplicateurs sont des constantes :
Y e 1
=k => =k =>
 Go c p   cr 1   
4/
Calculez les précédents multiplicateurs et les multiplicateurs : cp= 0,90 ;
cr = 0,60 ; = 2/3.

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 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI
Y e Y e
=1,25 et = -1,875
 Go T o

Exercice 20 : le tableau suivant présente des consommations rapportées aux

revenus disponibles correspondants. Quels couples de l’équation
C = 20 + 0,90 Yd
Consommation totale Revenu disponible
a) 90 100
b) 100 90
c) 110 100
d) 180 200

Réponse : est le c)
Justification ? C(Yd) = 20 + 0,90 Yd
a) C(100) = 20 + 0,90 * 100 = 110 faux
b) C(90) = 20 + 0,90 * 90 = 101 faux
c) C(100) = 20 + 0,90 * 100 = 110 vrai

Exercice 21 : session 2006-2007

Les équations suivantes décrivent une économie :
Y = C + I + G ; Y = 5 000 ; G = 1 000 ; T = 1 000 ; C = 250 + 0,75Yd ;
I = 1 000 - 50i
a) Calculez l’épargne privée, l’épargne publique et l’épargne nationale de cette
économie;
b) Trouvez le taux d’intérêt d’équilibre ;
c) supposez maintenant que G augmente de 1 250. Calculez l’épargne privée,
l’épargne publique et l’épargne nationale. Trouvez le nouveau taux d’intérêt
d’équilibre. Pourquoi il est différent du précédant ?

Solution :
a) Le revenu disponible Yd = Y – T = 5 000 – 1 000 = 4 000
La consommation C = 250 + 0,75 * 4 000 = 3 250
L’épargne privée = Yd – C = 4 000 – 3 250 = 750
Epargne nette des ménages  S p  I p = 750 – 1 000 + 50i = 50 i - 250
Epargne nette publique = T – G = 1 000 - 1 000 = 0
Epargne nette intérieure de l’économie = T – G = 50 i – 250

20
 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI
b)
 cT0  C0  I 0  gi  G  0,75 *1.000  250  1.000  50.i  1.000
YIS  =  5.000
1  c  ct 1  0,75
 i = 5%
On peut utiliser cette formule :
 l’équilibre à 3 secteurs est assuré lorsque : S + T = I + G
 750 + 1 000 = 1 000 - 50 i + 1 000 on trouve i = 5%.
c) G = 1 000 passe à G’ = 1 250 alors ΔG = 250

Le multiplicateur de G, k = Y e = 4 alors ΔY = 4x ΔG=4*250 = 1000
 Go
 Les nouvelles données : Y = 6 000 ; G = 1 250 ; T = 1 000 ;
Yd= 5 000 ; C = 4 000 ; S = 1 000 ; I = 1 000 – 50i ;
Epargne nette des ménages  S p  I p = 1 000 – 1 000 + 50i = 50 i
Epargne nette publique = T – G = 1 000 - 1 250 = -250
Epargne nette intérieure de l’économie = T – G = 50 i – 250
 0,75 *1.000  250  1.000  50.i  1.250
 6.000 on trouve i = 55%.
1  0,75
Exercice 22 : C  0,8 y  4 I 0  10 une économie à deux agents sans
ouverture avec l’extérieur ( Y le revenu, C la consommation, 0 investissement
autonome)
1°) Calculer le revenu d’équilibre de cette économie
2°) Calculer C ; S ; PMC ; PME ;
3°) Déterminer le montant du revenu correspondant au seuil de rupture
4°) Calculer le multiplicateur d’investissement
5°) Représenter graphiquement les fonctions de consommations et d’épargne
dans un même plan.

Solution : Equation keynésienne Y  C  I

Y  Y  b  I  revenu d’équilibre Ye  b  I  / 1  a 
dY 1
 Le multiplicateur d’investissement  c’est à dire
dI 1  a
on dérive Ye en fonction de I ce qui donne 1 / (1-a)
 L’épargne S  = Revenu Y  – Consommation C 
S  Y  C  Y  ay  b  1  a y  b ce qui donne
la propension marginale à épargner PmS  1  PmC
1°) ce revenu d’équilibre Ye  b  I  / 1  a  on sait que
b4 I  10 a  0,8 alors Ye  10  4  / 1  0,8 Ye  70

21
 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI
2) C  ay  b  0,8  70  4  60
S  Y  C  70  60  10
PMC  C / Y  60 / 70  0,86
PME  S / Y  10 / 70  0,14 ou PME  1  PMC
3°) Seuil de rupture : le niveau du revenu pour lequel la collectivité n’épargne
pas i. e S  0
S  0,20Y  4  0  Yr  20
dY 1 1 1
4°) Multiplicateur d’investissement K    5
dI 1  a 1  0,8 0,2
dY  5dI
L’utilité de la multiplication c’est de voir l’impact d’une variation de
l’investissement sur le revenu national.
Par exemple l’investissement passe de 10 à 18, quel est l’impact sur le
revenu ? dY  5dI  518  10  40
5°) C  0,8Y  4 S  0,2Y  4

C C
S
S

4 20 Y

Pourquoi S  I ? dans une économie fermée à deux agents

Y  C  I et on sait que Y  C  S égalisons les deux Y
C  S  C  I  S  I i.e l’épargne des ménages est utilisée par les entreprises
pour investir, ce qui permet à l’économie de fonctionner.

Le taux d’épargne = propension moyenne à l’épargner = S Y

Epargne nette des ménages  S  I ou on le note SP – IP ( P"privé")

Exercice 23 : C  100  0,8Yd ; G  50 ; I 0  30 une économie à trois

agents c
"la fonction de consommation" G "les dépenses publiques" I "l’Investissement"

22
 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI

1°) L’état prélève des impôts de 50

a) calculer le niveau d’équilibre du revenu
b) le multiplicateur des dépenses publiques
c) le multiplicateur de l’investissement
d) l’épargne nette intérieure de l’économie
2°) Même question, l’état prélèves des impôts et taxes induits de T  tY , le taux
d’imposition est
25%
3°) Même question, l’état prélèves des impôts de T  0,25Y  10
Solution :

 cT0  C o  I 0  G
1°) a) Y  C I G  Ye 
1 c

Avec a  0,8 T0  50 b  100 I  30 G  50on trouve

Ye  700 C  620 Yd  650 S  30 T 5 Prouvez ces résultats ?

b) multiplicateur des dépenses publiques K  dY dG  1 1  a on dérive

l’équation d’équilibre Ye par rapport à G : on sait que a  0,8 alors
K  1 0,2  5
c) multiplicateur d’investissement K '  dY dI  1 1  a  1 0,2  5
e) épargne nette des ménages  S p  I p  30  30  0
épargne nette publique  SG  IG  50  50  0 ou T – G = 50 – 50 = 0

2°) a) T  0,25Y
b I G
Y  C  I  G  Y  aY  tY   b  I  G  Ye 
1  a  at
avec b  100 I  30 G  50 t  0,25 on trouve

Ye  450 T  112,5 Yd  Y  T  337,5 C  370 S  32,5

b) multiplicateur de G K  dY dG  1 1  a  at  avec a  0,8 et t  0,25 on

trouve K  1 0,4  2,5
c) multiplicateur de I K  dY dI  1 1  a  at   2,5
d) épargne nette des ménages  Sm  I m  32,5  30  2,5
épargne nette de l’Etat  SG  IG  112,5  50  62,5
épargne nette intérieure de l’économie  2,5  62,5  65
23
 Exercices et corrigés de Macroéconomie ** BEMBUS-MALI

3°) T  tY  T0 ou T  0,25Y  10
Y  C  I  G  Y  aY  tY  T0   b  I  G alors
Ye   aT 0  b  I 0  G 1  a  at  on donne a  0,8 t  0,25 T0  10
b  100 G  50 I  30 on trouve

Ye  430; T  117,5; Yd  Y  T  312,5; C  350; S  37,5

L’épargne nette des ménages  Sm  I m  37,5  30  67,5

L’épargne nette publique  SG  IG  117,5  50  67,5
L’épargne nette intérieure de l’économie  67,5  67,5  0 .

Exercice 24 : C  30  0,8Yd T  0,25Y I  50 G  100 X  120

M  150
1°) Calculer le revenu d’équilibre
2°) Le solde Budgétaire
Solution 8 :
1°) Y  C  I  G   X  M 
Y  0,8Y  0,25Y   30  50  100  120  150
On trouve Ye  375
Ye  375 Yd  281,25 C  255 S  26,25 T  93,75
Le solde courant de l’économie  S  I   T  G  26,25  50  93,75  100  30
Le solde courant est déficitaire.
2°) Le solde Budgétaire  93,75  100  6,25 déficitaire.

Exercice 25 : Y  C  I  G une équation Keynésienne

 La fonction de consommation C  aYd  C0 avec Yd  Y  T
 l’Etat prélève un impôt T  T0  tY (impôt et taxe induit)
 l’Etat effectue des dépenses G
 la fonction d’investissement I  I 0  gi
 L’offre de monnaie M 0
 Demande de monnaie de transaction MdT  Y
 Demande de monnaie spéculation MdS  i  N .
Equilibre sur le marché des Biens et services:Equation des courbes IS
Y  C  I  G  Y  aY  T0  tY   C0  I 0  gi  G on trouve
 aT0  C0  I 0  gi  G
YIS  avec Pmc  a et t "le taux d’imposition"
1  a  at
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Equilibre sur le marché de la monnaie Equation de courbe LM
Offre de monnaie = demande de monnaie
M 0  i  N
M 0  M dT  M dS  M 0  Y  i  N on tire Y YLM 


Equilibre conjoint (sur les 2 marchés)

et on tire la valeur du taux d’intérêt i noté ie puis en remplaçant

YIS  YLM ie
dans une des deux équations nous aurons le revenu d’équilibre Ye .

Exercice 26 :
En utilisant l’équation d’équilibre du produit brut :
Y  C I G
Considérez une économie fermée qui a les caractéristiques annuelles
suivantes :
C  10  0,80Y  tY 
t  0,25
G  120
I  I a  50
a  Trouver la valeur du multiplicateur des dépenses autonomes.
b  Trouver la valeur annuelle du produit intérieur brut de cette économie.
c  Trouver la valeur des épargnes nettes intérieures réalisées dans cette
économie.
d  Si le gouvernement avait équilibré son budget par une baisse de ses
dépenses, quel aurait été le produit intérieur brut ? Quel facteur aurait pu
contrecarrer la baisse du PIB ?

Correction de l’exercice :

a) Y  G I G
Y  10  0,8Y  tY   I  G  10  0,8Y  0,2Y   I  G
d’où on tire comme valeur du multiplicateur des dépenses autonomes :
Y Y 1
ou   2,5
I G 0,4

b  En remplaçant et G par leurs valeurs respectives, on obtient :

0,4Y  10  50  120
d ' ou Y  450
c Pour déterminer l’épargne nette intérieure de cette économie fermée, il
convient de cumuler l’épargne nette de ménages et celle de l’Etat.
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L’épargne nette des ménages est égale à S  I et celle de l’Etat à T  G .
S  I   T  G
En remplaçant Y par sa valeur dans la fonction de consommation, on obtient :
C  280 pour Yd (revenu disponible après impôt)  337,5
L’épargne des ménages est S  Yd  C  337,5  280  57,5
L’épargne nette des ménages est alors de 57,5  50  7,5
Celle de l’Etat est T  G , soit :
0,25  450  120  112,5  120  7,5
L’épargne nette intérieure de l’économie est donc de 7,5  7,5  0
d  Le déficit budgétaire est de 7,5. Ce montant correspond à la baisse des
dépenses publiques, d’où G  7,5 .
La formule du multiplicateur permet d’écrire que Y  KG d’où
Y  2,5  7,5.  18,75 .
Le PIB aurait alors été de 450  18,75  413,25 .
Celle de l’Etat est T  G , soit :
0,25  450  120  112,5  120  7,5
L’épargne nette intérieure de l’économie est donc de 7,5  7,5  0
Le déficit budgétaire est de 7,5. Ce montant correspond à la baisse des
dépenses publiques, d’où G  7,5 .
La formule du multiplicateur permet d’écrire que Y  KG d’où
Y  2,5   7,5.  18,75.
Le PIB aurait alors été de 450  18,75  431,25.
Quel facteur aurait pu contrecarrer la baisse du PIB ?
Le facteur qui aurait pu contrecarrer la baisse du PIB est l’investissement privé.
Dans ce cas, il faut que l’investissement privé augmente d’un montant identique
à celui de la baisse des dépenses publiques, soit 7,5 dans la mesure où la
valeur du multiplicateur est le même pour cela,, il faut que le taux d’intérêt
diminue d’un certain pourcentage pour stimuler l’investissement du montant
nécessaire.
Plus simplement, on peut écrire :
 i  L .

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Exercice 27 :
Considérons une économie fermée dans laquelle le niveau des prix est
constant et le budget public équilibré.
Les équations de comportement de cette économie sont les suivantes :
Fonction de consommation C  100  0,75Yd
Impôts et taxes autonomes T  60
Dépenses publiques G  60
Fonction d’investissement I  45  100i
Offre de monnaie M o  200
Demande de monnaie de transaction M dt  0,25Y
Demande de monnaie de spéculation M ds  70  200i
a  Déterminez les équations d’équilibres du marché des biens et services et
du marché de la monnaie de cette économie.
b  Calculez pour cette économie, les valeurs de l’équilibre simultané sur les
deux marchés. En déduire les valeurs d’équilibre pour chacune des équations
de comportement.
c  Calculez la valeur du multiplicateur des dépenses autonomes.
d  Supposez que le revenu national déterminé soit un revenu de sous-emploi
et que le gouvernement souhaite accroître ses dépenses et son déficit
budgétaire afin d’augmenter le revenu national d’un montant égal à 30 en
vendant des obligations au public.
d1  Quel sera le taux d’intérêt d’équilibre ?
d 2  De combien le gouvernement devrait-il accroître ses dépenses et son
déficit ?
d 3  Quel sera l’effet de la hausse du taux d’intérêt sur les dépenses
d’investissement ?

Exercice 28 :
En utilisant l’équation d’équilibre du produit intérieur brut :
Y  C I G
Considérez une économie fermée qui a les caractéristiques annuelles
suivantes :
C  10  0,80Y  tY  t  0,25 G  120 I  I a  50
a  Trouver la valeur du multiplicateur des dépenses autonomes.
b  Trouvez la valeur annuelle du produit intérieur brut de cette économie.
c  Si le gouvernement avait équilibré son budget par une baisse de ses
dépenses :
c1 : Quel aurait été le produit intérieur brut ?
c2 : Quel facteur aurait pu contrecarrer la baisse du PIB.
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Correction de l’exercice 28 :

a) Y  G I G
Y  10  0,8Y  tY   I  G  10  0,8Y  0,2Y   I  G
d’où on tire comme valeur du multiplicateur des dépenses autonomes :
Y Y 1
ou   2,5
I G 0,4

b  En remplaçant et G par leurs valeurs respectives, on obtient :

0,4Y  10  50  120
d ' ou Y  450
c Pour déterminer l’épargne nette intérieure de cette économie fermée, il
convient de cumuler l’épargne nette de ménages et celle de l’Etat.
L’épargne nette des ménages est égale à S  I et celle de l’Etat à T  G .
S  I   T  G
En remplaçant Y par sa valeur dans la fonction de consommation, on obtient :
C  280 pour Yd (revenu disponible après impôt)  337,5
L’épargne des ménages est S  Yd  C  337,5  280  57,5
L’épargne nette des ménages est alors de 57,5  50  7,5
Celle de l’Etat est T  G , soit :
0,25  450  120  112,5  120  7,5
L’épargne nette intérieure de l’économie est donc de 7,5  7,5  0
d  Le déficit budgétaire est de 7,5. Ce montant correspond à la baisse des
dépenses publiques, d’où G  7,5 .
La formule du multiplicateur permet d’écrire que Y  KG d’où
Y  2,5  7,5.  18,75 .
Le PIB aurait alors été de 450  18,75  413,25 .
Celle de l’Etat est T  G , soit :
0,25  450  120  112,5  120  7,5
L’épargne nette intérieure de l’économie est donc de 7,5  7,5  0
Le déficit budgétaire est de 7,5. Ce montant correspond à la baisse des
dépenses publiques, d’où G  7,5 .
La formule du multiplicateur permet d’écrire que Y  KG d’où
Y  2,5   7,5.  18,75.
Le PIB aurait alors été de 450  18,75  431,25.
Quel facteur aurait pu contrecarrer la baisse du PIB ?
Le facteur qui aurait pu contrecarrer la baisse du PIB est l’investissement privé.
Dans ce cas, il faut que l’investissement privé augmente d’un montant identique
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à celui de la baisse des dépenses publiques, soit 7,5 dans la mesure où la
valeur du multiplicateur est le même pour cela,, il faut que le taux d’intérêt
diminue d’un certain pourcentage pour stimuler l’investissement du montant
nécessaire.
Plus simplement, on peut écrire :
 i  L .

Exercice 29 :
Considérons une économie fermée dans laquelle le niveau des prix est
constant et le budget public équilibré.
Les équations de comportement de cette économie sont les suivantes :
Fonction de consommation C  100  0,75Yd
Impôts et taxes autonomes T  60
Dépenses publiques G  60
Fonction d’investissement I  45  100i
Offre de monnaie M o  200
Demande de monnaie de transaction M dt  0,25Y
Demande de monnaie de spéculation M ds  70  200i
a  Déterminez les équations d’équilibres du marché des biens et services et
du marché de la monnaie de cette économie.
b  Calculez pour cette économie, les valeurs de l’équilibre simultané sur les
deux marchés. En déduire les valeurs d’équilibre pour chacune des équations
de comportement.
c  Calculez la valeur du multiplicateur des dépenses autonomes.
d  Supposez que le revenu national déterminé soit un revenu de sous-emploi
et que le gouvernement souhaite accroître ses dépenses et son déficit
budgétaire afin d’augmenter le revenu national d’un montant égal à 30 en
vendant des obligations au public.
d1  Quel sera le taux d’intérêt d’équilibre ?
d 2  De combien le gouvernement devrait-il accroître ses dépenses et son
déficit ?
d 3  Quel sera l’effet de la hausse du taux d’intérêt sur les dépenses
d’investissement ?

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Sujets d’examen
Question1 : Par quel agrégat mesure-t-on la récession et la croissance
économique ?
Réponse : le PIB est l’agrégat qui mesure la récession et la croissance. Une
diminution du PIB traduit la récession et une augmentation signifie la
croissance.

Question 2 : Définir : inflation, déflation, désinflation, récession, croissance

économique et développement économique.
Réponse :
Inflation : c’est l’augmentation du niveau général des prix ;
Déflation : diminution générale, durable et relativement forte des prix. La
politique de déflation est l’ensemble des mesures économiques et financières
visant à restreindre la demande pour lutter contre la hausse des prix.
Désinflation : diminution de la hausse des prix résultant d’une politique de
déflation.
Récession : c’est le recul de la production intérieure brut ;
La croissance économique correspond à l’augmentation à long terme du
volume de la richesse combinée avec la transformation des structures
économiques et sociales en place. Le PIB permet de mesurer statistiquement
le flux de la production de richesse par la collectivité.
Le concept de développement économique correspond à l’amélioration des
conditions d’existence matérielle de la population due à la transformation des
structures économique et sociale. Le développement est repéré à partir du
PNB/tête.

Question 3 : Expliquer les lois d’Engel.

Réponse : Engel a mis en lumière trois lois concernant l’évolution des revenus
et leurs structures :
1ère loi : « au fur et à mesure que le revenu s’accroît le pourcentage consacré
aux dépenses alimentaires diminue » ;
2ième loi : « le pourcentage pour les vêtements est à peu près le même que le
revenu »;
3ième loi : le pourcentage des dépenses pour le logement, le chauffage,
l’éclairage est invariablement le même »

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Question 4 : Croissance économique signifie-t-elle forcément développement
économique ?.
Réponse : La croissance économique est une augmentation soutenue de la
production et le développement est dû à l’ensemble des structures (santé,
éducation, logement nourritures …).
La Croissance économique ne signifie pas forcément développement
économique.

Question 5 : Citer et expliquer brièvement quelques canaux de transmission

de la crise économique des pays riches aux pays en voie de développement.
Réponse :
La crise économique est le retournement brutal de la conjoncture économique
se traduisant par un déséquilibre économique entre offre pléthorique de biens
et services et une demande limitée, immédiatement suivie par la contraction de
l’activité économique qui s’oppose à l’expansion. La crise des pays développés
entraîne une diminution de l’aide extérieur et une augmentation du volume de
l’importation des pays en développement.

Question 6: définir l’élasticité revenu de la consommation. Quelle relation

remarquable existe-t-il entre ce coefficient et les propensions à consommer ?

Réponse : c’est l’élasticité de la demande d’un bien par rapport au revenu.

Elle est égale au produit des deux propensions à consommer.
Q R R
eR  x  c.x  PmC * PMC avec
R Q Q
La propension marginale à consommer PmC c =ΔQ / ΔR
La propension moyenne à consommer PMC c =Q / R

Question 7: définir l’élasticité revenu de la consommation. Comment peut-on

définir la nature d’un bien ?
Réponse : c’est l’élasticité de la demande d’un bien par rapport au revenu.
En vertu des lois d’Engel:
Si eiR < 1 le bien i est dit bien inférieur (les biens alimentaires)
Si eiR = 1 le bien i est dit bien normal ( les biens vestimentaires et le logement)
Si eiR>1 le bien i est dit bien supérieur ou biens de LUXE (les biens de
divertissements).
Question 8: définir l’utilité d’un consommateur ?
Réponse :

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L’utilité est la satisfaction que procure au consommateur par un bien. En
économie, le terme utilité est donc synonyme de plaisir, de satisfaction
éprouvée par le consommateur, à l’issue de la consommation d’un bien.
Question 8: définir le taux marginal de substitution TMS ?
Réponse : TMS de biens q1 à q2 mesure la quantité du bien q2 est nécessaire
pour compenser la perte d’utilité consécutive due à la diminution de la quantité
consommée du bien q1.

dq 2 P1 U ' q1 q 2
TMS (q1 à q2)=   
dq1 P2 U ' q 2 q1
TMS q1  q2 =  c’est à dire la quantité  de q2 qui doit être sacrifiée par une
unité supplémentaire de q1 si le consommateur reste précisément au même
niveau de satisfaction.
Question 8: Expliquer la loi psychologique de Keynes ?
Réponse :
Loi psychologique de Keynes : lorsque le revenu croit, la consommation croît
aussi mais moins que l’accroissement du revenu. Cela est vérifié lorsque EC/R
est inférieur à 1.
Exemple :
En 200, un ouvrier touchait 800 000F par an et dépensait 700 000 F par an. En
2001, son revenu est passé de 950 000F et sa consommation de 830.000F.
Calculer l’élasticité de la consommation par rapport au revenu.
Solution : R = 800 000 ; C = 700 000 ; R’ = 950 000 et C’ = 830 000.
C 830.000700.000
C  700.000 
EC/R = R 950.000800.000
R 800.000
Question 9: Expliquer les deux paradoxes de GIFFEN ?
Réponse :
1er paradoxe : l’effet GIFFEN : « la consommation de pain s’accroît lorsque le
prix du pain s’accroît ».
2ième paradoxe : l’effet de VEBLEN et SNOB EFFECT
« la consommation n’est toujours pas proportionnelle au revenu »

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