SLIMANI Mohamed
SLIMANI Mohamed
SLIMANI Mohamed
Département d’Électronique
Mémoire de
Master en Electronique
Thème :
Encadré par :
Pr : LARBES Cherif Réalisé par :
Mr :KAHLANE Abd El Wahid SLIMANI Mohamed
Hamza
Juin 2015
Résumé
L’entraînement à vitesse variable des machines électriques était l’objectif de plusieurs
études dans ces dernières années grâce à l’évolution technologique des convertisseurs
statique qui représente le variable cœur de tous système électrique. L’association des
convertisseurs statiques aux machines asynchrone permet de réaliser des ensembles
électromécaniques à vitesse variable tout en conservant les avantages bien connus de
ce type de moteur. Ces variateurs de vitesse doivent être dotés de commande sophisti-
quées pour atteindre ses performances.
Ce présent travail est relatif à une étude comparative entre deux techniques de com-
mande des onduleurs à MLI.
Mots Clés : Modulation en Largeur d’Impulsions (MLI), Elimination Sélective des Har-
moniques (ESH), Onduleur triphasé,.
Abstract
The variable speed drive of the electric machines was the objectif of several studies in
the last years thanks to the technological evolution the static converters. That repre-
sents the variable essential of the electric system. The association of the static conver-
ters to the asynchronous machine permits to achieve electromechanical variable-speed
while keeping the advantages very known of this type of motor. These variators of
speed must be endowed with sophisticated methods to reach it’s performances.
This present work is relative to a comparative survey between two control technics of
PWM inverters to an asynchronous machine.
Keywords : Pulse Width Modulation (PWM) Selective Harmonic Elimination (SHE),
three-phase inverter, three-phase .
I
Remerciement
je tiens à remercier " ALLAH " de m’avoir donné la force et patience pour terminer
ce travail.
je remercie vivement notre Promoteur, Monsieur "LARBES", pour ses précieux conseils,
son suivi, sa disponibilité et son aide. ET on remercie le co-promoteur Mr "KAHLANE"
pour son suivi et son aide.
Je remercie également les membres de jury d’avoir acceptés d’honorer par leur pré-
sence la soutenance de ma mémoire de master.
En fin je remercie tous ceux qui m’ont aidés de prés ou de loin afin d’achever ce travail
en particulier ma famille.
II
Dédicaces
Je dédie ce travail à :
SLIMANI Mohamed
III
Table des matières
Remerciements II
Dédicaces III
Nomenclature VIII
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
1 Généralités 2
1.1 introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 classification des onduleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Commandes des onduleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
IV
Conclusion générale 20
Bibliographie 21
V
Table des figures
VI
Liste des tableaux
VII
Nomenclature
• V,U : Tension continu.
• v,u : Tension alternatif.
• f : Fréquence.
• Is : Courants d’entré du onduleur continue.
• i : Le courant en sotie de l’onduleur alternative.
• ai et bi : Coefficients de la série de Fourier.
• Vai (t) : Amplitude d’harmonique.
• im : Indice de modulation.
• m : Nombre d’angles de commutation par quart d’onde.
• αi : Angles de commutation.
• E k : Matrice des dérivés premières.
• Eijk : Dérivés premières.
• ∆αjk : Vecteur erreur.
• Fik : Matrice produit du le vecteur erreur et la matrices des dérivés premières.
• Vp : Porteuse.
• Vp : Signal référence.
• r : Le coefficient de réglage en tension
VIII
Introduction générale
1
Chapitre 1
Généralités
1.1 introduction
Dans le monde industriel, les entraînements électriques exigent de plus en plus des
vitesses variables. A cet effet, le progrès de l’électronique de puissance a permis de
développer plusieurs moyens qui assurent des entraînements alternatifs à vitesse va-
riable. Parmi ces moyens, citions les onduleurs autonomes commandés en modulations
de largeurs d’impulsion (MLI).
2
Figure 1.2 – Structure de l’onduleur triphasé en pont.
1.4 Conclusion
Nous avons donné dans ce chapitre une généralité sur les onduleurs ainsi un briefe
de leurs commande.
La partie commande des onduleurs de tension permette de modifier et améliorer la
qualité des signaux en sortie.
3
Chapitre 2
2.1 Introduction
La MLI engendrée est une technique de modulation par porteuse, elle est la tech-
nique la plus utilisée dans le domaine des convertisseurs industriels. Ceci est dû à la
bonne qualité de l’énergie fournie, et surtout à la simplicité de son implémentation
on line par des moyens analogiques jusqu’à l’apparition récente des microprocesseurs,
qui a rendu possible l’implémentation d’autres techniques compétitives donnant ainsi
un large choix au concepteur.
4
– Le coefficient de réglage en tension r : r = Ar /Ap
Avec :
Ar :Amplitude de la référence. Ap :Amplitude de la porteuse.
La figure 2.2 montre le signal de sortie après une comparaison entre une sinusoïde, de
fréquence 50 HZ, avec une porteuse, de fréquence 300 Hz.
– La modulation dite synchrone si m est un entier, elle est dite asynchrone dans
le cas contraire. En modulation synchrone, si le maximum de la référence cor-
respond à un pic de la porteuse, on dit que le calage est optimal et la tension
alternative bénéficie d’une double symétrie par rapport au quart, et au milieu de
la période.
5
Figure 2.3 – Onduleur demi pont.
V 1 = r ∗ (U s/2) (2.1)
6
Figure 2.5 – Variation de V1 en fonction de r.
– Si m est faible (m<21), ces propriétés ne sont vérifiées qu’en modulation syn-
chrone (m entier naturel).
– Dans le cas d’une modulation asynchrone et m<21, la tension de sortie peut
contenir des harmoniques de bas ordre (figure 2.7).
– Si m est élevé (m>21) même si la modulation est asynchrone les harmoniques de
bas ordre restent d’amplitudes faibles et peuvent être négligés (figure 2.8).
7
Figure 2.7 – Les harmoniques de tension pour modulation asynchrone (m=11.5).
8
Figure 2.9 – Pont triphasé commandé par la MLI sinusoïdale.
2.4 Conclusion
Dans ce chapitre on a présenté la technique de commande MLI engendrée, cette
technique présente de nombreux avantages, la répulsion des Harmoniques de la ten-
sion de sortie vers les fréquences élevées, ce qui facilite le filtrage, et le réglage de
l’amplitude du fondamental de la tension de sortie parmi ces avantage. Dans le sens
opposé, les pertes produites à cause de grand points de commutations par période, et
la difficulté de l’implémentation numérique font les chercheurs à penser de trouver
d’autres solutions.
9
Chapitre 3
3.1 Introduction
La qualité et les performances des onduleurs de tension dépendent largement de
la stratégie de commande utilisée. Les différentes stratégies MLI se divisent en deux
grandes catégories : la MLI engendrée (triangulo-sinusoïdale) et la MLI calculée ou
programmée [3].
La technique MLI calculée est développé avec l’avancement dans le domaine de
l’électronique numérique, avec un calculateur on génère des impulsions de largeurs
variables et contrôlables qui vont nous donner la forme périodique de notre onde de la
sortie désirer selon notre application . Plusieurs avantages sont mis en jeux comme :
10
Figure 3.1 – Graphe d’une tension MLI calculée
a0 = 0
Z π
2
an = f (α)sin(nα)dα (3.5)
π 0
Zπ
2
bn = f (α)cos(nα)dα
π 0
Remplaçons f (α) par sa valeur dans l’équation 3.5 :
Z α1 Z α2M+1
2 0 2
an = [ (−1) sin(nα)dα] + ... + [ (−1)2M sin(nα)dα] (3.6)
π α0 π α2M
2M Z
2 X αk+1
an = [ (−1)k sin(nα)dα] (3.7)
π αk
k=0
2M
2 X
an = [ (−1)k (cos(nαk ) − cos(nαk+1 ))] (3.8)
nπ
k=0
Avec :
α2M+1 = π et α0 < α1 < α2 < ... < α2M+1
2M
2 X
an = [cos(nα0 − cos(nαk+1 ) + 2 (−1)k cos(nαk )] (3.9)
nπ
k=1
Comme :
α0 = 0 et α2M+1 = π
On déduit :
cos(nα0 ) = 1 (3.10)
Et
cos(nα2M+1 ) = π (3.11)
11
D’où :
2M
2 X
an = [1 − (1n ) + 2 (−1)k cos(nαk )] (3.12)
nπ
k=0
De même pour le coefficient bn , on trouve, après simplifications, le résultat sui-
vant :
2M
−4 X
bn = (−1)k sin(nαk ) (3.13)
nπ
k=0
Comme n doit être impair on peut écrire :
2M
4 X
an = [1 + (−1)k cos(nαk )] (3.14)
nπ
k=0
2M
4 X
bn = [− (−1)k sin(nαk )] (3.15)
nπ
k=0
La forme d’onde f (ωt) = V ao(t) présente une symétrie quart-d’onde ie :
f (α) = f (π − α) (3.16)
Et d’après la figure 3.1 on a :
αk = π − α2M−k+1 (3.17)
D’où :
D’où :
sin(nαk ) = sin(nα2M−k+1 ) k = 1, 2, ..., M (3.20)
12
D’où :
cos(nαk ) = −cos(nα2M−k+1 ) (3.24)
Remplaçons (3.24) dans (3.14), on obtient :
M
4 X
an = [1 + 2 (−1)k cos(nαk )] (3.25)
nπ
k=1
Avec n impair et différent d’un multiple de 3.
On considère une alimentation unité,ie Ed /2 = 1. Le coefficient an est l’amplitude
de l’harmonique de rang n du signal suivant :
∞
X
Va0 (t) = f (ωt) = an sin(nωt) (3.26)
n=1
13
Finalement on obtient un système de m équations non linéaires de la forme :
m
4 X
an = [1 + 2 (−1)k cos(nαk )] = C (3.29)
nπ
k=1
............................
m
4 X
an = [1 + 2 (−1)k cos(nαk )] = 0 (3.35)
nπ
k=1
Ces amplitudes sont normalisées i.e la tension d’alimentation continue est suppo-
sée égale à l’unité. On doit signaler que la valeur de l’indice de modulation im assignée
au fondamental est un indice sans dimension variant de 0 à 1. Pour obtenir la valeur
correspondante en volt, il faut multiplier im par Ed/2, la tension d’alimentation conti-
nue de l’onduleur demi-pont. D’autre part, la méthode itérative de ne converge pas
pour une valeur positive de im, c’est pourquoi on assigne une valeur négative (−im) au
fondamental,ce qui se traduise en déphasage de π du fondamental,Ce déphasage est
sans effet sur le moteur.
En résumé, on a un système d’équations non linéaires a résoudre par la méthode itéra-
tive de Newton Raphson, il est de forme générale :
m
4 X
f1 (α1 , α2 , α3 , ..., αm ) = [1 + 2 (−1)k cos(αk )] + im = 0
nπ
k=0
14
m
4 X
f2 (α1 , α2 , α3 , ..., αm ) = [1 + 2 (−1)k cos(5αk )] = 0
nπ
k=0
m
4 X
f3 (α1 , α2 , α3 , ..., αm ) = [1 + 2 (−1)k cos(7αk )] = 0 (3.36)
nπ
k=0
.........................................................
m
4 X
fm (α1 , α2 , α3 , ..., αm ) = [1 + 2 (−1)k cos(nαk )] = 0
nπ
k=0
Pour résoudre ce système avec la méthode itérative de Newton-Raphson, on doit loca-
liser préalablement la solution cherchée.
On obtient :
m
X ∂f (α) (k)
∗
fi (α ) = fi (α (k) ∗ (k)
+ (α − α )) = fi (α(k) ) + [ i ]α=αk (αj∗ − αj ) + ...
∂αj
j=1
m m 2
1 XX ∗ (k) (k) ∂ fi (α)
+ (αj − αj )(αr∗ − αr )[ ] + ... + ... = 0 P ouri = 1, ..., m (3.37)
2! ∂αj ∂αr
j=1 r=1
(k)
Si α k est un estimé proche de α ∗ , les éléments (αj∗ − αj )2 sont négligeables ainsi
que les termes de degré supérieur. Le système (3.37) s’écrit donc :
m
X ∂fi
(∂αj )(αj ∗ − αj (k) ) = fi (α (k) ) (3.38)
∂(α)
r=1
15
Avec i= 1,..., m. On définit la matrice des dérivées premières :
E k = (Eijk ) (3.39)
avec :
∂fi (α)
Eijk = ( ) i = 1, ..., m. j = 1, ..., m. (3.40)
∂αj
D’où :
E (K) = π8 ∗
avec :
(k) (∗) (k)
∆αj = αj − αj (3.42)
Soit le vecteur :
(k) (k) (k)
F (k) = [F1 , F2 , ..., Fm ]
(k)
FI = −fi (α (k) )
• k ≥ KMAX .
• fi (α (k+1) ) ≤ E0 .
Avec :
• E0 est une borne supérieure de l’erreur fixée à priori.
• KMAX le nombre maximum d’itérations admissibles.
16
3.3.4 Simulation de l’algorithme MLI off-line
3.3.5 Base de données des angles exactes
Pour construire notre base de données des angles exacts qui sera utilisé dans l’étape
apprentissage de notre système neuronal on fait le choix présenté dans le tableau 3.1
où on augmente le nombre d’angles i.e nombre d’harmonique a éliminer quand la
fréquence diminue.
Le tableau 3.2 donne les angles de commutations exacts calculés par un programme
im*100 16 17 18 19 20 21 22 23 24
a1 5,58 5,56 5,53 5,51 5,48 5,46 5,43 5,40 5,38
a2 6,07 6,08 6,08 6,09 6,09 6,10 6,10 6,11 6,11
a3 11,58 11,55 11,53 11,50 11,48 11,45 11,42 11,40 11,37
a4 12,14 12,15 12,16 12,16 12,17 12,18 12,19 12,20 12,21
a5 17,57 17,55 17,52 17,49 17,47 17,44 17,41 17,39 17,36
a6 18,19 18,20 18,22 18,23 18,24 18,25 18,26 18,28 18,29
a7 23,57 23,54 23,51 23,48 23,46 23,43 23,40 23,37 23,35
a8 24,24 24,25 24,27 24,28 24,30 24,31 24,33 24,34 24,36
a9 29,56 29,53 29,50 29,48 29,45 29,42 29,39 29,37 29,34
a10 30,28 30,30 30,32 30,33 30,35 30,37 30,39 30,40 30,42
a11 35,56 35,53 35,50 35,47 35,44 35,42 35,39 35,36 35,33
a12 36,32 36,34 36,36 36,38 36,40 36,422 36,44 36,45 36,47
a13 41,56 41,53 41,50 41,47 41,44 41,42 41,39 41,36 41,33
a14 42,35 42,37 42,39 42,41 42,44 42,46 42,48 42,50 42,52
a15 47,56 47,53 47,50 47,48 47,45 47,42 47,39 47,37 47,34
a16 48,37 48,40 48,42 48,44 48,47 48,49 48,51 48,54 48,56
a17 53,57 53,54 53,51 53,49 53,46 53,43 53,40 53,38 53,35
a18 54,40 54,42 54,45 54,47 54,50 54,52 54,54 54,57 54,59
a19 59,58 59,55 59,53 59,50 59,47 59,45 59,42 59,40 59,37
17
La figure 3.2 montre trois signaux, pour les trois phases, simulés pour m=3 et im=1(i.e
f = 50Hz),
la figure 3.3 donne le spectre du signal précédent, on constate clairement que les
deux harmoniques 5(i.d f = 250Hz) et 7 (i.d f = 350Hz) sont éliminés,et il ne reste
que le fondamental, les harmoniques de rang 3 et multiples de 3, et les harmoniques
supérieurs à l’harmonique 17.
18
Figure 3.4 – Spectre du signal pour im=0.8 et m=5.
3.4 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté en détail la technique MLI calculé. Cette
technique présente une grande précision dans le calcul des angles de commutation,
elle est efficace dans l’élimination des harmoniques voulus et l’asservissement du fon-
damental.
Le major problème de la MLI calculée est le temps de calcule. Mais avec l’avancement
des calculateurs, des algorithmes approchées sont implémentées sur des cartes DSP et
FPGA, ces algorithmes donnent des résultats très proches de la théorie, parmi eux la
MLI ESH Polynomiale et L’ANN SHEPWM.
19
Conclusion générale
Dans ce travail, nous avons étudié deux types de commandes MLI, la premier est
la commande par modulation de largeur d’impulsions engendrée, et l’autre est la MLI
calculée.
Chaque type de commande présente des avantages et des inconvénients.
La MLI engendrée rapide, simple à générer (analogique), et élimination sélective d’har-
moniques, mais présentes des pertes au niveau de les interrupteurs de commandes, dû
a la grande nombre d’angles de commutations par période de la fondamentale.
La MLI calculée présente une grande précision dans le calcul des angles de commuta-
tion, il est efficace dans l’élimination des harmoniques voulus et l’asservissement du
fondamental.
Le major problème de la MLI calculée est le temps de calcule, mais avec l’avancement
des calculateurs, des algorithmes approchées sont implémentées sur des cartes DSP et
FPGA, ces algorithmes donnent des résultats très proches de la théorie, parmi eux, on
trouve la MLI ESH Polynomiale et L’ANN SHEPWM.
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Bibliographie
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