Cours MATH
Cours MATH
Cours MATH
Catherine Laidebeure
Lycée Albert Schweitzer, Le Raincy
2009 – 2010
Résumé du cours de mathématiques - ECS1 - Catherine Laidebeure - Lycée Albert Schweitzer, Le Raincy 2
Fiche 1 Calcul algébrique page 3 Fiche 23 Généralités sur les fonctions page 28
Fiche 2 Identités remarquables page 4 Fiche 24 Limites page 29
Fiche 3 Sommes et produits page 5 Fiche 25 Interprétation des limites page 31
Fiche 4 Ensembles page 6 Fiche 26 Comparaison locale des fonctions page 32
Fiche 5 Récurrence page 7 Fiche 27 Continuité page 33
Fiche 6 Ensemble des réels page 8 Fiche 28 Dérivation page 34
Fiche 7 Trigonométrie page 9 Fiche 29 Convexité page 36
Fiche 8 Nombres complexes page 10 Fiche 30 Plan d’étude d’une fonction page 37
Fiche 9 Applications page 11 Fiche 31 Primitives page 38
Fiche 10 Polynômes page 12 Fiche 32 Intégrales définies page 39
Fiche 11 Logarithme népérien page 13 Fiche 33 Formules de Taylor page 41
Fiche 12 Exponentielle page 14 Fiche 34 Développements limités page 42
Fiche 13 Autres fonctions exponentielles page 15 Fiche 35 Systèmes d’équations linéaires page 44
Fiche 14 Fonctions puissances page 16 Fiche 36 Espaces vectoriels page 45
Fiche 15 Fonctions trigonométriques page 17 Fiche 37 Applications linéaires page 47
Fiche 16 Suites usuelles page 19 Fiche 38 Matrices page 49
Fiche 17 Suites numériques page 20 Fiche 39 Changement de base page 51
Fiche 18 Séries numériques page 22 Fiche 40 Réduction des endomorphismes page 52
Fiche 19 Dénombrement page 23 Fiche 41 Couples de variables aléatoires page 53
Fiche 20 Espaces probabilisés page 24 Fiche 42 Convergences et approximations page 54
Fiche 21 Variables aléatoires discrètes page 26 Fiche 43 Fonctions de deux variables page 55
Fiche 22 Lois discrètes finies et infinies page 27
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a a a a
=0⇔a=0 Sgn = Sgn (ab) ab = a b = si a ≥ 0 et b > 0
b b b b
a c ad + bc a c ac a c ad a+b ≤ a + b Mais en général a + b ≠ a + b
+ = × = : =
b d bd b d bd b d bc 0≤a≤b⇔ a ≤ b
a b≥0 b≥0
a =b⇔ a <b⇔ si a ≥ 0
a
×c =
ac b = a a ac
= a = b
2
a < b
2
b b c bc b b
b≥0
c a > b ⇔ b < 0 ou 2
Puissances a > b
Valeurs absolues
a0 = 1 a n = a × ... × a (n fois) si n ∈ N *
1 a si a ≥ 0 − a ≤a ≤ a
a −n = n a1 n = n a a b = e b ln a si a > 0 a = donc et 0 = 0
a − a si a < 0 a = Max( a,−a)
a b × a c = a b+c
ab
a c
= a b −c ( ) c
a b = a bc a ≥0 a = a2 pour tout a réel
a a
c c ab = a b = si b ≠ 0
c c c a a b b
a × b = (ab) c
=
b b a+b ≤ a + b Mais en général : a + b ≠ a + b
Inégalités
Pour comparer deux nombres réels, on étudie le signe de leur 0≤a≤b⇒ a ≤ b Mais : a ≤ b ≤ 0 ⇒ b ≤ a
différence : a < b ⇔ b − a > 0 . a = b ⇔ a = b ou a = −b
a < b et b < c ⇒ a < c (on note a < b < c )
a < b ⇔ −b < a < b si b ≥ 0
a < b et a' < b' ⇒ a + a' < b + b'
a > b ⇔ a < −b ou a > b
0 < a < b et 0 < a ' < b' ⇒ aa' < bb' (seulement s’ils sont positifs)
a <b⇒a+c<b+c Inverses
1 1
ac < bc si c > 0 a<b⇔ < si et seulement si a et b sont de même signe.
a<b⇒ b a
ac > bc si c < 0
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fiche n°2
IDENTITES REMARQUABLES
Identités usuelles
(a + b) 2 = a 2 + 2ab + b 2
(a − b) 2 = a 2 − 2ab + b 2
(a − b)(a + b) = a 2 − b 2
(a + b + c ) 2 = a 2 + b 2 + c 2 + 2ab + 2ac + 2bc
(a + b) 3 = a 3 + 3a 2 b + 3ab 2 + b 3
(a − b) 3 = a 3 − 3a 2 b + 3ab 2 − b 3
a 3 − b 3 = (a − b)(a 2 + ab + b 2 )
a 3 + b 3 = (a + b)(a 2 − ab + b 2 )
Généralisation
a n − b n = (a − b)(a n−1 + a n− 2 b + a n−3b 2 + ... + ab n− 2 + b n−1 )
n −1 n −1
a n − b n = (a − b)∑ a n −1− k b k = (a − b)∑ a k b n −1− k
k =0 k =0
n n
La formule a + b ne se généralise que si n est impair.
n −1
a n + b n = ( a + b) ∑ (−1) k a n−1−k b k
k =0
Formule du binôme de Newton
n
n n
n n n!
(a + b) n = ∑ a k b n − k = ∑ a n − k bk avec =
k =0
k k =0
k k !(n − k )!
k
n n n + 1 n n
Propriétés : = et = +
n − k k k k k − 1
n
n n
n
Conséquence : ∑ = 2n ∑ (−1)k = 0
k =0 k k =0 k
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fiche n°3
SOMMES ET PRODUITS
Propriétés des Sommes
n n n n n
∑ λ uk = λ ∑ uk ∑ (uk + vk ) = ∑ uk + ∑ vk
k= p k= p k= p k=p k=p
n q n
Si p ≤ q < n : ∑ uk = ∑ uk + ∑ uk
k= p k=p k = q +1
n n
∑ a = a(n − p + 1) ∑ (uk +1 − uk ) = un+1 − u p
k= p k= p
Sommes usuelles
n
n(n + 1) n
n(n + 1)(2n + 1)
∑k = 2 ∑k2 = 6
k =1 k =1
n
n 2 (n + 1)2 n
1 − x n +1
∑ k 3
=
4
∑ xk = 1− x
= Sn ( x ) si x ≠ 1
k =1 k =0
n n
Si x ≠ 1 : ∑ kxk −1 = S 'n ( x) ∑ k (k − 1) xk −2 = S "n ( x)
k =0 k =0
Propriétés des Produits
n n n n n
∏ λuk = λ n− p+1 ∏ uk ∏ k k ∏ k ∏ vk
(u v ) = u
k= p k=p k= p k=p k=p
n q n
Si p ≤ q < n : ∏ uk = ∏ uk ∏ uk
k = p k = q +1
k= p
n n
u u
∏ a = a n− p+1 ∏ uk +1 = un+1
k= p k= p k p
Produit usuel
n
∏ k = n! Propriétés : (n + 1)!= (n + 1) × n! et 0!= 1
k =1
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fiche n°5
RECURRENCE
fiche n°6
ENSEMBLE DES REELS
APPLICATIONS Injectivité
Une application f de E dans F est injective si tout élément y ∈ F
Application possède au plus un antécédent dans E.
Une application f d’un ensemble E vers un ensemble F associe à tout Pour tout élément y ∈ F , l’équation f ( x ) = y possède au plus une
élément x de E un unique élément y de F : on note y = f (x ) . solution dans E.
Si y = f (x ) , alors x est un antécédent de y, et y est l’image de x. La fonction f est injective si et seulement si pour tous x1 et x2 de E
Restriction et prolongement d’une application on a : f ( x1 ) = f ( x2 ) ⇒ x1 = x2 .
Si f est une application de E dans F et si A ⊂ E , la restriction de f à Surjectivité
A est l’application notée f / A de A dans F qui coïncide avec f pour Une application f de E dans F est surjective si tout élément y ∈ F
tout élément de A : ∀x ∈ A f / A ( x ) = f ( x) . possède au moins un antécédent dans E.
Pour tout élément y ∈ F , l’équation f ( x ) = y possède au moins
Si f est une application de E dans F et si E ⊂ B , une application g de une solution dans E.
B dans F est un prolongement de f à B si f est la restriction de g à E, Bijectivité
( f = g / E ), donc si : ∀x ∈ E g ( x ) = f ( x ) . L’application f est bijective si tout élément y ∈ F possède un
La restriction est unique, mais pas le prolongement. unique antécédent dans E.
Image directe Pour tout élément y ∈ F , l’équation f ( x ) = y possède exactement
Si f est une application de E dans F et si A ⊂ E , on appelle image une solution dans E.
(directe) de A par f l’ensemble des images des éléments de A : f est bijective de E dans F ssi elle est injective et surjective.
f ( A) = { y ∈ F / ∃x ∈ A y = f ( x )} Si f est bijective de E dans F, on lui associe une application
Propriétés : Si A ⊂ B alors f ( A) ⊂ f ( B) réciproque f −1 de F dans E qui à tout élément de F associe son
f ( A ∪ B) = f ( A) ∪ f ( B) unique antécédent : y = f −1( x ) ⇔ x = f ( y ) .
f ( A ∩ B) ⊂ f ( A) ∩ f ( B) (égalité si f injective) L’application réciproque f −1 est bijective de F dans E.
Image réciproque Composée de deux applications
Si f est une application de E dans F et si B ⊂ F , on appelle image Si f est une application de E dans F et g une application de F dans
réciproque de B par f l’ensemble des antécédents des éléments de B : G, on appelle composée de f par g l’application de E dans G définie
f −1 ( B) = { x ∈ E / f ( x ) ∈ B} par : ∀x ∈ E ( g o f )( x) = g[ f ( x )] .
Si f et g sont injectives, g o f est injective.
Propriétés : Si A ⊂ B alors f −1 ( A) ⊂ f −1 ( B)
Si f et g sont surjectives, g o f est surjective.
f −1 ( A ∪ B) = f −1 ( A) ∪ f −1 ( B)
Si f et g sont bijectives, g o f est bijective et ( g o f )−1 = f −1 o g −1 .
f −1 ( A ∩ B) = f −1 ( A) ∩ f −1 ( B)
Si f est bijective de E dans F, alors : f −1 o f = Id E et f o f −1 = Id F .
Si A ⊂ E , alors A ⊂ f −1 [ f ( A)] (égalité si f injective).
Si B ⊂ F , alors f [ f −1 ( B)] ⊂ B (égalité si f surjective).
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fiche n°11
LOGARITHME NEPERIEN
Définition
La fonction logarithme népérien est l’unique fonction dérivable sur
1
]0,+∞[ qui vérifie ln 1 = 0 et ∀x ∈]0,+∞[ (ln)' ( x ) = .
x
x
dt
Expression : ln x = ∫t
1
Interprétation géométrique : Si a ≥ 1 , ln a est l’aire (en unités
d’aire) de la partie de plan limitée par la courbe (C) d’équation
1
y = , l’axe Ox et les droites d’équations x = 1 et x = a . Si
x
0 < a < 1 , ln a est l’opposé de cette aire.
Propriété fondamentale
ln( a × b) = ln a + ln b pour tous réels a > 0 et b > 0 .
Conséquences : ln( a k ) = k ln a pour tout entier k.
( ) 1
ln a = ln a
1
ln = − ln a
a
ln = ln a − ln b
2 a b
Limites (α > 0)
ln(1 + x)
lim ln x = −∞
+
lim+ x α ln x = 0 lim
+
=1
x →0 x→0 x →0 x
ln x ln x
lim ln x = +∞ lim α = 0 lim =1
x→+∞ x→+∞ x x→1 x − 1
Signe
1
x 0 1 +∞
ln − 0 +
o 1 2 e 3
Courbe
x 0 +∞ -1
ln +∞
−∞
ln 1 = 0 et ln e = 1 ( e ≈ 2,718 )
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fiche n°12
EXPONENTIELLE
Nombre de Neper
Le nombre e est l’unique réel positif tel que ln e = 1 : e ≈ 2,718 .
Définition
La fonction exponentielle est la fonction réciproque de la fonction
logarithme népérien. Pour tout x, on note exp( x ) = e x .
y = e x ⇔ x = ln y pour tout réel x et tout réel y > 0 .
Conséquences : ∀x ∈ ln( e x ) = x et ∀x ∈]0,+∞[ e ln x = x .
Propriété fondamentale
e a +b = e a × e b pour tous réels a et b.
Conséquences : (e a ) k = e ka pour tout entier k.
1 ea
ea 2
= ea e −a = e a −b =
ea eb
Dérivée
La fonction exponentielle est dérivable sur : ∀x ∈ (e x )' = e x .
Limites (α > 0)
α ex −1
lim e x = 0 lim x e x = 0 lim =1
x→−∞ x→−∞ x→0 x
ex
lim e x = +∞ lim α
= +∞ lim x α e − x = 0
x→+∞ x→+∞ x x→+∞
Signe
Elle est positive : ∀x ∈ e x > 0 e
Courbe
2
x −∞ +∞
exp +∞ 1
0
-2 e 0 = 1o et e1 =l e 2
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fiche n°13
AUTRES FONCTIONS EXPONENTIELLES
Définition
La fonction exponentielle de base a > 0 est la fonction définie
par : ∀x ∈ exp a ( x) = a x = e x ln a .
L’exponentielle est la fonction exponentielle de base e.
Propriété fondamentale
a x + y = a x × a y pour tous réels x et y.
Mêmes conséquences que pour l’exponentielle.
Dérivée
La fonction exponentielle de base a est dérivable sur :
∀x ∈ (a x )' = a x ln a .
Limites
+ ∞ si a < 1 0 si a < 1
lim a x = lim a x =
x → −∞ 0 si a > 1 x → +∞ + ∞ si a > 1
Signe
Elle est positive : ∀x ∈ a x > 0 .
Courbes
2
2
1
1
-1 o 1 -1 o 1 2
a <1 a >1
Croissances comparées
ax
lim α = +∞ si a > 1 et α > 0 .
x → +∞ x
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fiche n°14
FONCTIONS PUISSANCES
Définition
Si α est un réel : ∀x ∈]0,+∞[ f α ( x) = x α = e α ln x .
Cas particuliers : x1 n = n x xp q = xp = x
q
( ) q p
Dérivée
La fonction puissance est dérivable et ∀x ∈]0,+∞[ f 'α ( x) = αx α −1 .
Limites
+ ∞ si α < 0 0 si α < 0
lim+ x α = lim x α =
x→0 0 si α > 0 x→+∞ + ∞ si α > 0
Courbes
2 2
1 1
o 1 2 3 o 1 2 3 o 1
α<0 0 < α <1 α >1
Croissances comparées ( α > 0 )
ln x ex
lim+ x α ln x = 0 lim α = 0 lim = +∞
x→0 x → +∞ x x→+∞ xα
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x −1 0 1 x −1 0 1
Arccos' 4 − −1 − 4 Arcsin' 4 + 1 + 4
π π2 0 π2
Arccos Arcsin
0 −π 2
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Fonction tangente
π
La fonction tangente est définie sur D = R− + k π / k ∈Z , périodique de
2
période π et impaire. La fonction tangente est continue et dérivable sur D.
1
Sa dérivée est définie par : ∀x ∈ D (tan) '( x) = 2
= 1 + tan 2 x .
cos x
x −π 2 0 π2
tan' + 1 +
0 +∞
tan
−∞
tan x = 0 ⇔ x ≡ 0 (π) .
tan a = tan b ⇔ a ≡ b (π)
Fonction Arctangente
π π
La fonction tangente réalise une bijection de − , dans R .
2 2
Sa réciproque est la fonction Arctangente.
π π
La fonction Arctangente est définie sur R à valeurs dans − , .
2 2
π π
∀x ∈R y = Arctan x ⇔ x = tan y et y ∈ − , .
2 2
La fonction Arctangente est continue sur R et dérivable sur R .
1
Sa dérivée est définie par : ∀x ∈R (Arctan) '( x) = .
1 + x2
x −∞ 0 +∞
Arctan' + 1 +
0 π2
Arctan
−π 2
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Propriétés : 1 2
1 − cos un ~ un .
• Si un = o(vn ) et vn = o(wn ) , alors un = o( wn ) . 2
• Si un = o(vn ) , alors un wn = o(vn wn ) . • Si lim un = 1 , alors : ln un ~ un − 1
n→+∞
• Si un = o(vn ) et u 'n = o(vn ) , alors un + u 'n = o(vn ) . Propriétés :
• Si un = o(vn ) et u 'n = o(v 'n ) , alors un u 'n = o(vn v 'n ) . • un ~ vn si et seulement si un − vn = o(vn ) . On écrit un = vn + o(vn ) .
α α • Si un ~ vn , alors vn ~ un .
• Si un = o(vn ) et α > 0 , alors un = o( vn ) .
• Si un ~ vn et vn ~ wn , alors un ~ wn .
Mais la relation de négligeabilité n’est compatible ni avec la
• Si un ~ vn , alors un wn ~ vn wn .
division (et donc les puissances négatives) ni avec la composition.
Equivalence • Si un ~ vn et u 'n ~ v'n , alors unu 'n ~ vnv'n .
(un ) est équivalente à (vn ) , noté un ~ vn , s’il existe une suite (ε n ) u v
• Si un ~ vn et u 'n ~ v'n , alors n ~ n .
qui vérifie ∀n ∈N un = vn (1 + ε n ) et lim ε n = 0 . u'n v'n
n→+∞ α α
Si vn ≠ 0 à partir d’un certain rang, un ~ vn si et seulement si • Si un ~ vn , alors un ~ vn .
u Mais la relation d’équivalence n’est compatible ni avec l’addition ni
lim n = 1 . avec la composition.
n→+∞ v
n
Si un ~ vn , alors les suites (un ) et (vn ) sont de même nature et
admettent la même limite.
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Cas particulier : P( A) = PB ( A) P( B) + PB ( A) P( B ) .
probabilité sur Ω ssi : ∀i ∈ I 0 ≤ pi ≤ 1 et ∑ pi = 1 . Formule de Bayes
i∈I
Equiprobabilité dans le cas d’un univers fini Si ( Bi ) i∈I est un système complet d’événements :
Si Ω est un univers fini, il y a équiprobabilité sur Ω si tous les PBk ( A) P( Bk )
événements élémentaires ont même probabilité (tous les pi sont PA ( Bk ) = .
Card A ∑ PB ( A) P( Bi )
i
égaux). Alors P( A) = pour tout événement A. i∈i
Card Ω Indépendance de deux événements
Probabilité conditionnelle A et B sont indépendants si P( A ∩ B) = P( A) P( B) .
Soit (Ω, A , P) un espace probabilisé et B un événement de Alors A et B , A et B, A et B sont aussi indépendants.
probabilité P( B) ≠ 0 . Alors l’application PB qui, à tout élément A Deux tribus A et B sont indépendantes si tout élément de A est
P( A ∩ B) indépendant de tout élément de B :
de A , associe le réel positif PB ( A) = est une probabilité
P( B) ∀( A, B) ∈ A ×B P( A ∩ B) = P( A) P( B) .
sur (Ω, A ) : la probabilité conditionnée par B. Indépendance de plusieurs événements
Propriétés : PB ( A ) = 1 − PB ( A) . Soit ( Ai )i∈I une famille d’événements avec I fini ou dénombrable.
PB ( A ∪ A' ) = PB ( A) + PB ( A' ) − PB ( A ∩ A' ) . Les événements Ai sont deux à deux indépendants si pour tous i ≠ j ,
Formule des probabilités composées Ai et A j sont indépendants.
P( A1 ∩ ... ∩ An ) = P ( A1) PA1 ( A2 ) PA1 ∩ A2 ( A3 )...PA1 ∩...∩ An−1 ( An ) Les événements Ai sont mutuellement indépendants si pour toute
si pour tout k ∈ {1,..., n − 1}, on a P( A1 ∩ ... ∩ Ak ) ≠ 0
Cas particulier : P( A ∩ B) = PB ( A) P( B) = PA ( B) P( A) partie finie J de I, on a : P Ai =
I P( Ai ) . ∏
i∈J i∈J
si P( A) ≠ 0 et P( B) ≠ 0
Alors les événements Bi avec Bi = Ai ou Bi = Ai sont indépendants
L’indépendance mutuelle entraîne l’indépendance deux à deux.
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P( X = 0) = 1 − p
⤻ G ( p) ssi X (Ω) = N * et ∀k ∈ N * P( X = k ) = (1 − p)k −1 p
⤻
B ( p) ssi X (Ω) = {0,1} et : 1 1− p
P( X = 1) = p Espérance : E ( X ) = Variance : V ( X ) = 2
p p
Espérance : E ( X ) = p Variance : V ( X ) = p (1 − p )
Epreuve de Bernoulli : Succès ou Echec (p : probabilité de succès) Exemple : On répète de manière indépendante et dans les mêmes
conditions, une épreuve de Bernoulli dont la probabilité de succès est
Loi binomiale B (n, p) ( n ∈ N * et p ∈]0,1[ )
p (par exemple lancer indéfiniment une pièce dont la probabilité de
⤻ B (n, p) ssi X (Ω) = P0, nT et ( = ) = (1 − )ି « pile » est p). Alors le rang X (ou temps d’attente) du premier
Espérance : E ( X ) = np Variance : V ( X ) = np(1 − p ) succès (premier « pile ») suit la loi géométrique G ()..
Schéma de Bernoulli : On répète n fois, de manière indépendante et l) (λ ∈]0,+∞[)
Loi de Poisson P (l
λk
⤻ P (λ )
dans les mêmes conditions, une épreuve de Bernoulli dont la
probabilité de succès est p (par exemple n tirages successifs avec ssi X (Ω) = N et ∀k ∈ N P( X = k ) = e−λ
k!
remise dans une même urne contenant une proportion p de boules Espérance : E ( X ) = λ Variance : V ( X ) = λ
blanches). Alors le nombre X de succès (boules blanches) suit la loi
Exemple : Flux d’individus pendant une période donnée ou nombre
binômiale B ( ) .,
d’objets présentant un défaut dans une production en série.
Stabilité : Si X et Y sont deux variables aléatoires indépendantes de
lois B ( , ) et B ( , ), alors X + Y suit la loi B ( + , ). Stabilité : Si X et Y sont deux variables aléatoires indépendantes de
lois P () et P ( ) , alors X + Y suit la loi P ( + ).
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