Compta Approfondie
Compta Approfondie
Compta Approfondie
Introduction
→ La comptabilité est un modèle avec des objectifs et qui suit des principes
1. Principes comptables
→ Cf POLY
- soit par obligations légales = greffe du tribunal de commerce, administration fiscale (calculer
l’impôt)
- soit pour des besoins de gestion = la direction générale de l’organisation, banques, créanciers
1. Les informations concernant le patrimoine (ensemble des droits et des obligations d’une
entreprise dans notre cas)
Enregistrements
comptables
* Bilan = photo du patrimoine d’une entreprise (liste de ses droits et de ses obligations) à une date
donnée
A) La notion de bilan
Biens Dettes
Créances Capitaux propres
→ Cf POLY
→ Cf POLY
° Application POLY
Les écritures
comptables au journal
D C
12/01
607 Achat marchandises 2
401 Fournisseur 2
Achat marchandises à crédit
23/02
512 Banque 1,7
707 Vente marchandises 1,7
Ventes marchandises au comptant
12/04
401 Fournisseur 2
512 Banque 2
Réception règlement marchandises
15/04
411 Client 1,75
707 Vente marchandises 1,75
Vente marchandises à crédit
15/07
512 Banque 1,75
411 Client 1,75
Réception règlement marchandises
D Fournisseurs 401 C
Banque 512 Client 411
2 1,75
1,7 2
2 1,7
1,75
SD = 2 SC = 3,45
Compte 1-2-3-4-5 = pour élaborer le bilan / Compte 6-7 = élaborer le compte de résultat
Bilan au 30/04/N
Actif Passif
Actif immobilisé Capitaux propres
Immobilisations = 4 Capital = 5
Résultat = 1,45
Actif circulant Dettes = 0
Banque = 0,7
Créance client = 1,75
Total = 6,45 Total = 6,45
Bilan au 31/07/N
Actif Passif
Actif immobilisé Capitaux propres
Immobilisations = 4 Capital = 5
Résultat = 1,45
Actif circulant Dettes = 0
Banque = 2,75
Total = 6,45 Total = 6,45
I. La TVA
A) Généralités
* La TVA est un impôt indirect = l’impôt est inclus dans le prix de vente (collectée par les entreprises
puis redistribué à l’Etat)
- taux intermédiaire 10% = travaux dans les logements anciens, transports de voyageurs…
→ Le fait générateur = c’est le fait par lequel sont réalisées les conditions légales nécessaires pour
l’exigibilité de la taxe (naissance de la créance sur l’Etat)
→ L’exigibilité = c’est le droit que le trésor public peut faire valoir, à partir d’un moment donné,
auprès du redevable pour obtenir le paiement de la taxe (provoque la déclaration de paiement)
→ Taxe payée par les entreprises lors de leurs achats et que l’Etat doit leur rembourser (créance) =
les entreprises ne paient pas la TVA
➔ La TVA n’est pas une charge pour les entreprises = elle est enregistrée dans des comptes de tiers :
* Dans le cas général, la TVA due à l’Etat se calcule mois par mois = la taxe due au titre d’un mois doit
être réglée avant le 25 du mois suivant, au moment de sa déclaration
° Cas 1 = Cf POLY
12/01
607 Achat marchandises 135 000
44566 Etat, TVA déductible sur biens et services 27 000
401 Fournisseur 162 000
Achat marchandises
23/02
512 Banque 240 000
707 Vente marchandises 200 000
44571 Etat, TVA collectée 40 000
Ventes marchandises
25/06/N
44551 Etat, TVA à décaisser 13 000
512 Banque 13 000
Paiement de la TVA du mois de mai N
* Cas du crédit de TVA = si la TVA collectée < TVA déductible = l’entreprise n’a pas de TVA à
décaisser = c’est l’Etat qui doit de la TVA à l’entreprise = on parle de crédit de TVA = ce crédit de TVA
est reporté sur le calcul de la TVA du mois suivant (l’Etat ne donne pas directement d’argent à
l’entreprise) = il vient en déduction de la TVA à décaisser du mois suivant (44567 : Etat, crédit de TVA
à reporter)
Fin de mois
44571 Etat, TVA collectée X
44566 Etat, TVA déductible sur biens et services X
* Pour les prestations de service et les travaux immobiliers, ce n’est pas la facture qui rend exigible la
TVA mais le paiement de l’opération (l’encaissement) = si l’on enregistre une opération de service, il
faut donc vérifier s’il n’y a pas de différences entre facturation et paiement
→ Pour éviter ce décalage, l’entreprise prestataire de service peut opter pour la « TVA payée sur
les débits » = c’est alors la facture dans le cas de la TVA sur débit qui rend la TVA exigible (permet de
gérer la TVA sur les services tout comme la TVA sur les biens)
→ Attention, la TVA sur les prestations de service est exigible dès le versement d’un acompte ou
d’une avance
- facture de prestation de services = TVA exigible lors du décaissement = facture qui sera
théoriquement payée en décembre = TVA exigible au paiement, en décembre = pas intégré dans le
calcul de la TVA du mois de novembre
- facture de prestation de services = mention « TVA payée d’après les débits » = rend exigible la TVA
comme les biens, à la facturation = TVA exigible à la facturation, en novembre (alors que le paiement
doit se faire 60 jours après) = 20% de 10 000 = -2000 euros de TVA déductible sur prestation de
service
- vente de marchandises = TVA exigible à la facturation = 152 551,02/ 1,2 = 127 125,85 → 127 125,85
x 0,2 = 25 425,17 euros de TVA collectée
- achat de marchandises = TVA exigible à la facturation = 32 000 x 0,2 = -6400 euros de TVA
déductible sur biens
- achat de matériel = TVA exigible à la facturation = 59 800/ 1,2 = 49 833,33 → 49 833,33 x 0,2 =
-9966,67 euros de TVA déductible sur immobilisations
- crédit de TVA (fin octobre, pouvant être reporté en novembre) = -1968 euros
→ TVA due fin de mois de novembre (TVA à décaisser) = TVA collectée – TVA déductible – TVA à
reporter = 25 425,17 – 6400 – 9966,67 – 2000 – 1968 = 5090,5 euros de TVA à décaisser
→ Montant TTC/1,2 = montant HT → Puis x 0,2 pour connaître le montant de la TVA à collectée ou à
déduire
25/12/N
44551 Etat, TVA à décaisser 5090,5
512 Banque 5090,5
Paiement de la TVA du mois de novembre N
C) La TVA intracommunautaire
* Les livraisons intracommunautaires sont exonérées de TVA en France (idem pour les exportations)
= à condition que le client possède un n° d’identification intracommunautaire à la TVA
→ Exemple = Une entreprise vend à crédit à un client italien possédant un n° d’identification pour
1400 euros de produits finis
* Les acquisitions intracommunautaires sont soumises à la TVA dans le pays d’arrivée = la TVA est
due par l’entreprise acheteuse (l’entreprise vendeuse est exonérée) = les factures reçues sont donc
HT = l’acquéreur paie la TVA en France (TVA due intracommunautaire = sorte de TVA collectée) =
cette TVA est récupérable = elle est donc à la fois due et déductible
- pour la TVA due intracommunautaire : 4452 (TVA collectée sur une acquisition intracommunautaire)
→ La TVA sur acquisitions intracommunautaires est exigible dans le cas général à la réception de la
facture
→ Pour les importations hors Europe, la TVA est payée en douane par l’entreprise qui achète = elle
est calculée sur la valeur des biens majorée des droits de douane (Cf chapitre 3)
- achat de matières premières à des commerçants français = 800 000 x 0,2 = -160 000 de TVA
déductible sur achats de matières premières
- vente de produits finis à des commerçants français = 1 120 000 x 0,2 = 224 000 de TVA collectée
- vente de produits finis à des commerçants australiens = exportation = exonérée = pas de TVA
→ TVA à décaisser du mois de mai (TVA due) = 284 000 – 220 000 = 64 000
II. La facturation
* La facture est un écrit dressé par le vendeur pour constater les conditions de vente des produits ou
des services rendus
- la facture de doit = c’est la facture normale où l’on constate les conditions auxquelles le fournisseur
a vendu ainsi que le montant que lui doit le client
- la facture d’avoir = c’est une facture rectificative = écrit dans lequel le fournisseur reconnaît devoir
une certaine somme à son client en raison d’un retour de marchandises ou de l’octroi d’une réduction
pour un retard de livraison, pour un défaut, etc…
Travaux = 704
A) Les factures de doit simples
Activité commerciale (achat- revente comme les Activité industrielle (fabrication de voiture comme
grandes surfaces) Renault)
Achats marchandises : 607 Achats matières premières : 601
→ Le terme « achats stockés » signifie que l’entreprise fait un suivi du stock de la matière achetée =
tenu d’une fiche de stock
→ Les « achats non stockés » concernent des éléments de nature très différentes qui ne font pas
l’objet d’un suivi précis de stock par des fiches = subdivisions du compte 606 = achats non stockés de
matières et de fournitures pour mieux suivre ces consommations :
Le net commercial = brut HT – RRR L’escompte est une réduction accordée au client qui
s’engage à payer au comptant ou dans des délais très
courts (inciter le client à payer le plus vite possible)
➔ Les réductions se calculent en cascade = c’est-à-dire l’une après l’autre, en appliquant d’abord les
réductions commerciales puis l’escompte de règlement
° Cas 4 = Cf POLY
Montant brut
Remise 10%
= Net commercial (1)
Remise 5%
= Net commercial (2)
– Escompte
= Net HT
+ TVA
= Montant TTC
Brut HT 10 000
Remise 10% - 1000
9000
Remise 5% - 450
Net commercial 8550
Escompte 1% - 85,50
Net financier 8464,5
TVA 20% + 1692,9
Net à payer TTC 10 157,4
Vendeur Acheteur
Brut HT 10 000
Remise 10% - 1000
9000
Remise 5% - 450
Net commercial 8550 Valeur de la vente Valeur de l’achat
(707) (607)
Escompte 1% - 85,50 Escompte accordé Escompte obtenu
(665) (765)
Net financier 8464,5
TVA 20% + 1692,9 TVA collectée TVA déductible
(44571) (44566)
Net à payer TTC 10 157,4 Créance client Dette fournisseur
(411) (401)
➔ Le 9 en 3ème position indique un compte utilisé en sens contraire à la normale (compte de charge
en crédit/ compte de produit en débit) = les comptes 609 et 709 ne peuvent être utilisés que dans les
factures d’avoir
° Cas 5 = Cf POLY
→ Plus un client achète au même fournisseur plus il obtiendra une ristourne élevée (permet de
fidéliser)
- une diminution de son C.A de 1000 euros, c’est-à-dire du montant de la ristourne accordée
- par conséquent, diminution également de sa TVA collectée pour l’Etat puisque l’entreprise
rembourse son client
- une diminution de son compte banque si le client Cayot avait déjà payé sa facture ou plus fréquent,
une diminution de la créance du client Cayot
* Les retours de marchandises donnent lieu à l’émission d’une facture d’avoir mais comme une partie
de la transaction est effectivement annulée, ce sont les comptes de vente et d’achat qui sont
directement rectifiés = on passe l’écriture inverse de l’achat ou d’une vente
* Exemple : l’entreprise Cayot renvoie une part de la marchandise que lui a adressée son fournisseur
Dupart
→ Retour de marchandises :
→ Chez le vendeur
→ Chez l’acheteur
° Cas 6 = Cf POLY
* Chez le client :
1/04/N
→ Le 9 en 3ème position signifie un compte utilisé en sens inverse = ici on a une créance fournisseur
* Chez le fournisseur :
1/04/N
→ Le 9 en 3ème position signifie un compte utilisé en sens inverse = ici on a une dette vis-à-vis du client
* Pour les prestations de services et les travaux immobiliers, ce n’est pas la facture qui rend exigible
la TVA mais l’encaissement du prix (idem pour les avances et les acomptes)
→ Le prestataire de service peut opter pour le paiement de la TVA sur les débits = la TVA est alors
exigible dès la facturation ou lors de l’encaissement d’acomptes avant la facture
° Cas 7 = Cf POLY
* Hypothèse 2 = opérations de prestations de services à crédit = TVA sur les encaissements (sans
option pour la TVA sur les débits) = la date d’exigibilité est postérieure à la date de facturation = à
la date de facture = encaissement total le 10/12/N
- 4458 : TVA à régulariser (la TVA ne sera exigible qu’au moment de l’encaissement)
20/11/N
→ L’exigibilité de la TVA ne survient que lorsque cette facture est payée = ici le 10 décembre
10/12/N
* Hypothèse 3 = TVA avec option sur les débits = encaissement total après la facture le 10/12/N
20/11/N
* Hypothèse 4 = avec avances et acomptes = TVA exigible sur l’acompte = encaissement avant la
facture d’un acompte de 9408 euros le 15/10/N (avec ou sans options pour la TVA sur les débits)
20/11/N
A) Objectif
* La créance d’un effet de commerce permet de remplacer une créance ordinaire par une créance
mobilisable (immédiatement négociable)
→ Exemple : les délais de paiement sont normaux dans les rapports entre entreprises = une créance
c’est l’argent attendu par l’entreprise fournisseuse et qui doit être payé par l’entreprise cliente =
imaginons que le client doit payer l’entreprise dans 3 mois = mais cette dernière a besoin de l’argent
tout de suite = elle peut escompter son effet de commerce et demander à la banque de mettre
directement l’argent du sur son compte = le client de l’entreprise paiera alors la banque dans 3 mois =
permet d’éviter des difficulté de trésorerie (escompter un effet de commerce n’a rien à vois avec
l’escompte en tant que réduction financière)
* Les effets de commerce représentent d’une part un moyen de recouvrement des créances et
d’autre part un instrument de crédit (en utilisant l’escompte des effets)
→ La lettre de change ou traite est un écrit par lequel le créancier (le tireur) donne l’ordre à son
débiteur (le tiré) de payer à une date fixée (l’échéance) une somme déterminée à une personne
désignée (le bénéficiaire)
→ Très souvent, le tireur se désigne lui-même comme bénéficiaire = dans ce cas, tireur et
bénéficiaire sont confondus
→ Lettre de change = traite = effets de commerce (le client peut accepter ou refuser la traite)
- avant l’échéance = remise à l’escompte de la traite auprès d’un établissement financier (ex :
banque) = escompter sa traite = le banquier donne à l’entreprise immédiatement la somme que le
client doit à l’entreprise = permet de récupérer l’argent plus tôt que prévu = la créance devient alors
mobilisable = la banque récupère de l’argent sur cet effet de commerce = frais bancaire)/
endossement à l’ordre d’un créancier = certaines entreprises utilisent la lettre de change comme
moyen de paiement (rare)
→ C’est la banque qui va aller voir le client pour récupérer à l’échéance le montant dû si l’entreprise a
escompté sa traite
* Taux d’escompte = calculé sur le nombre de jours entre la date de remise à l’escompte et la date
d’échéance
* Le bénéficiaire charge sa banque d’encaisser sur son compte l’effet en sa possession à la date
d’échéance de paiement = il y a remise à l’encaissement de l’effet = la banque prélève des frais de
gestion (soumis à la TVA)
- création = ils sont portés au débit du compte 413 au moment de leur acceptation (lettre de change)
= le compte 441 est crédité
- remise à l’escompte = les effets escomptés sont virés dans un compte d’attente 5114 pour leur
valeur nominale
- versement des fonds par la banque = le compte 5114 est crédité au profit du compte 512 (valeur
encaisse) et des comptes charges (6275 et 66)
→ Le tireur (le fournisseur) reste garant du paiement des créances qu’il cède à la banque = en cas
d’impayé, la banque peut se retourner contre lui
° Cas 8 = Cf POLY
→ Cf POLY Schema
* Chez L’entreprise qui vend (vente de marchandises à crédit = paiement 3 mois après)
1/08/N
411 Clients 23 520
707 Ventes de marchandises 19600
44571 TVA collectée 3920
Facture n°…
1/08/N
607 Achat de marchandises 19 600
44566 TVA déductible sur biens et services 3 920
401 Fournisseurs 23 520
Facture n°…
* Le 8 aout = l’entreprise vendeuse tire une traite en règlement de la facture (acceptée par
l’entreprise acheteuse = ne change pas grand-chose pour elle = elle aurait fini par payer à l’échéance)
08/08/N
413 Clients-effets à recevoir 23 520
411 Clients 23 520
Transformation en lettre de change
08/08/N
401 Fournisseurs 23 520
403 Fournisseurs-effets à payer 23 520
Transformation en lettre de change
→ L’entreprise qui vend a donc deux possibilité = escompter sa traite ou attendre le 31 octobre que
son client lui verse la somme
12/08/N
5114 Effets à l’escompte 23 520
413 Clients-effets à recevoir 23 520
Remise à l’escompte de l’effet de commerce
- TVA = 20%
→ Taux d’escompte = calculé sur le nombre de jours entre la date de remise à l’escompte et la date
d’échéance
➔ Valeur de l’effet x taux d’escompte x n/360 = 23 520 x 0,115 x 80/360 = 601,07 (somme que le
banquier va venir ponctionner en plus de la commission fixe)
31/10/N
403 Fournisseurs-effets à payer 23 520
512 Banque 23 520
Paiement à la date d’échéance
Versement de banque à banque
Introduction
- rémunération du personnel
- coût de la protection sociale financé à la fois par les salariés et l’entreprise (en France)
Heures supplémentaires = le calcul des heures supplémentaires varie en fonction des accords de
Salaire
branches signés
Brut
Primes = compléments de salaire soumis à cotisations (prime d’ancienneté, prime de rendement,
prime de travaux pénibles…)
→ Le salaire de base correspond au travail effectué sur une base de 35h par semaine soit une
moyenne de 35 x 52 = 151,67h par mois
→ Les heures supplémentaires sont rémunérées à un taux horaire majoré = à défaut d’accord
(notamment de nombreux cas particuliers stipulés dans les conventions collectives) :
→ Ces heures peuvent être = utilisées en repos compensateur/ épargnées sur un compte épargne
temps/ payées en complément de salaire
→ Les avantages en natures doivent être évalués pour être intégrés à l’assiette de calcul des
cotisations sociales (repas gratuits, logements de fonction…)
B) Retenues salariales et cotisations patronales (le salaire brut va permettre de calculer toutes les
cotisations qu’elles soient salariales ou patronales)
- et lui assurer le versement d’une pension de retraite lorsqu’il cessera son activité
→ Payées par l’employeur, ces charges sont supportées à la fois par le salarié et l’employeur = le
prélèvement des cotisations salariales est réalisé par l’employeur pour le compte et à la place du
salarié (précompte)
→ Cotisations sociales salariales (payées par les salariés)/ Cotisations sociales patronales (payées par
le patron)
→ Gouvernement actuel à augmenter la CSG mais à supprimer les cotisations sociales sécurité
sociale et cotisations sociales chômage (salariés gagnants/ en revanche, les retraités voient leur
pension de retraite diminuer)
→ Lorsqu’un salarié parle de salaire il n’aura pas en tête le même montant que son patron (le patron
doit payer le salaire brut + les cotisations sociales patronales alors que le salarié reçoit le salaire net =
en contrepartie d’un salarié qui reçoit le SMIC, le patron doit quasiment payer le double)
* La notion de plafond = la base de calcul de certaines cotisations est plafonnée à un montant fixé
par la sécurité sociale
→ Plafond SS (Sécurité Sociale) au 1/01/2018 = 3311 euros = revu tous les ans, le 1er janvier (3377
euros depuis le 1/01/19)
Salaire brut
Plafond SS
→ Pour les salaires les plus élevés ils existent donc ce plafond SS qui changent la base de calcul des
cotisations sociales
→ Si le salaire brut est < au plafond SS = pas de soucis, la cotisation est calculée sur le salaire brut =
plus le salaire brut est élevé plus l’individu cotise
→ Les entreprises regroupent en un versement unique les cotisations salariales et patronales = les
versements sont faits tous les moins (avant le 15 du mois suivant)
- les oppositions = à la demande du tribunal = prélèvement d’une part du salaire d’un salarié pour la
verser à un créancier
* 1er Cas
→ CSG/ CRDS → Base de calcul des taxes = salaire brut x 0,9825 → 1720 x 0,9825 = 1689,9
→ Salaire brut < plafond SS → Donc base de calcul des cotisations = 1720
* 2ème cas :
* Résumé :
- coût pour l’employeur = salaire brut (cotisations salariales + salaire net) + cotisations patronales
* Ordre de grandeur :
- salaire brut – cotisations salariales = salaire net → Donc pour passer du salaire brut au salaire net
on enlève 20%
1. Le bulletin de salaire
2. Le livre des salaires (ou livre de paie) = document récapitulatif de tous les éléments de la paie des
salariés
3. La fiche individuelle du salarié = document établi pour chaque salarié qui établi le salaire net
imposable du mois et le salaire net imposable cumulé
Pendant le mois
31/01/N
31/01/N
15/02/N
1800
1800 9600
34 000
5000 (CS)
10 100 (CP)
Total : 15 100
Personnel Opposition (427)
300 300
Agirc (4373)
300 (CS)
750 (CP)
Total : 1050
Arrco (4372)
1400 (CS)
2000 (CP)
Total : 3400
800 (CS)
1500 (CP)
Total : 2300
Introduction
Rappels :
- exportations et importations pour les échanges avec le reste du monde (avec des pays qui n’ont pas
la même monnaie) = problème de la parité des monnaies = le cours des monnaies change
quotidiennement
* Si le partenaire ne fait pas partie de la zone euro (mais fait partie de l’UE) = conversion de la facture
en euros, au cours du jour de la facture
→ Rappels :
18/5
→ Pour ce qui est de la rémunération du transitaire = ici l’entreprise a choisi de l’enregistrer dans un
compte spécifique = permet de connaître à la fin de l’année le montant total payé au transitaire
* On peut choisir pour les partenaires hors UE de terminer tous ses comptes par 3 (permet de mieux
visualiser) :
- 4113 : Clients-exportations
* Les cours des monnaies fluctuent entre elles = tous les jours les taux de conversion changent
(même toutes les heures) = d’un point de vue comptable, lorsque on aura une différence entre le
moment de la facture et le moment du paiement (vente ou achat à crédit), cela peut amener pour une
entreprise à payer plus ou moins que ce qui est inscrit sur la facture si elle pays par exemple 3 mois
après = en fonction de l’évolution favorable ou défavorable du taux de conversion = car la facture
libellée en monnaie étrangère va avoir un taux différent 3 mois après (techniquement même une
semaine après on aura une différence)
A) Principes d’évaluation
* Selon le PCG :
- les créances et les dettes en monnaies étrangères sont converties en euros sur la base du dernier
cours du change (soit le cours du change du jour du contrat)
- à la date du règlement (lorsque celui-ci intervient plus tard que la facturation), les paiements sont
convertis en euros sur la base du cours de change du jour du paiement (donc forcément une
différence avec le montant de paiement inscrit sur la facture = gains de change ou pertes de change)
- les écarts entre la valeur historique de la créance ou de la dette et la valeur de leur paiement
génèrent soit un gain de change, soit une perte de change
- à l’inventaire, les créances et les dettes en devises doivent être ajustées afin de figurer au bilan au
cours du jour de fin d’exercice (sincérité des comptes)
- le gain est certain et doit augmenter le compte de résultat → 766 : gains de change
- la perte est certaine et doit diminuer le compte de résultat → 666 : pertes de change
* Conversion avec le taux au jour du paiement = 53 000 x 0,890 = valeur du paiement de la créance
* Conversion avec le taux au jour de la facture = 53 000 x 0,961 = 50 933 = valeur historique de la
créance (si le client avait payé le jour de la facture)
A) Analyse
* C’est le cas où une créance ou une dette court sur 2 exercices comptables
* Il est nécessaire, à la date de clôture des comptes (opérations d’inventaires) de calculer l’écart
entre la valeur historique de la créance ou de la dette (le cours de change à la date du contrat) et la
valeur de la créance ou de la dette à la date de la clôture des comptes (le cours de change à la date
de clôture des comptes)
→ Image fidèle
→ La perte latente, selon le principe de prudence, fera l’objet d’une provision (1515 : provisions pour
perte de change)
→ Au 31/12 = on évalue les dettes et créances étrangères et on se demande si mon client doit me
payer moins ou plus en fonction du taux de change au 31/12 = cette évaluation ne sert qu’à impacter
les documents de synthèse (bilan et compte de résultat)
Gain latent
477 : Différences de
conversion-passif
Perte latente
476 : Différences de conversion-actif +
1515 : Provision pour perte de change
B) Enregistrements comptables
1/ Gain latent (ex : achat de marchandises en novembre = paiement en février = obligation d’évaluer
la dette au 31/12 = on convertit la dette en euros = si la dette avait été payée au 31/12 = l’entreprise
aurait payé moins que prévu = gain latent)
→ Aucune incidence sur le compte de résultat (gain latent) = seul un impact sur le bilan (afin que ce
dernier donne une image fidèle de la situation réelle de l’entreprise au 31/12)
➔ Gain latent = une écriture/ Perte latente = deux écritures → Ecritures que l’on ne passe qu’au
31/12 = uniquement pour impacter les documents de synthèse
C) Comptes 47 et bilan
→ Les comptes 47. sont des comptes de régularisation ou d’attente = l’écriture doit être extournée
(contre-passée) au début de l’exercice suivant (annulée en janvier) = les comptes 401 et 411
reviennent alors à leur montant initial (principe du coût historique) = Cf Bilan POLY
* Convertir la facture en euros = valeur de l’achat à la date du contrat = 30 000/6 = 5000 euros dont
20% au comptant = 1000 euros → Calcul de la TVA sur toute la facture = 5000 x 0,2 = 1000 euros
03/10/N
* Il faut donc convertir les 30% de 30 000 = 30% de 30 000 = 9000 DE → Conversion = 9000/6 = 1500
euros (valeur historique = à la date du contrat) = si l’entreprise avait payé le jour de la facture →
Conversion avec le taux actuel = 9000/5,5 = 1636,36 euros → Perte de change = 1636,36 – 1500 =
136,36 euros de perte de change (l’entreprise va payer plus que si elle avait payé au moment de la
facture) → (3000 x 0,3)/(5,5)
01/12/N (enregistrement du règlement)
* Au 31/12 = dette restante va devoir être évaluée pour impacter les documents de synthèse pour
que ceux-ci reflètent une image fidèle de l’entreprise
→ Conversion au taux du 31/12/N = reste à payer 50% de la dette = 50% de 30 000 = 15 000 DE et
15 000/5,6 = 2678,57 euros
31/12/N
→ Dès le lendemain (le 01/01/N+1) = ces écritures n’ont plus lieu d’exister = nécessaire de les
extourner (passer l’écriture inverse)
01/01/N+1
15/02/N+1 ou 31/12/N+1
→ Provision n’a plus lieu d’exister = il faut la reprendre = on peut passer l’écriture en fin d’année
ou après avoir enregistré le règlement
I. Généralités
* Les stocks représentent l’ensemble des biens qui interviennent dans le cycle d’exploitation soit
pour être vendus en l’état ou consommés
→ A la date de clôture des comptes = obligation de réaliser un inventaire physique des stocks
(comptage et mise à jour des stocks dans le bilan = permet de faire apparaître les vols, les casses
notamment) = afin que le bilan soit le plus sincère possible
→ Bilan = nécessité de faire apparaître les stocks dont dispose effectivement l’entreprise à la date
d’inventaire = les stocks finaux
→ Compte de résultat = il faut ajuster les comptes de charges et de produits pour évaluer
correctement le résultat
* Réalisation d’un inventaire physique obligatoire une fois par an au dernier jour de l’exercice
comptable
→ Les comptes de stocks ne sont mouvementés qu’une fois par an = on parle d’inventaire
intermittent = pendant l’année, seuls sont mouvementés les comptes d’achat et de vente
→ Ce qui peut poser problème c’est la valorisation du stock final = le coût unitaire pose problème
concernant son évaluation
* Stocks de :
- produits finis/ en-cours de production = évalués au coût de production = coût d’achat des matières
consommées + charges directes de production + charges indirectes de production si elles peuvent
être rattachées
→ Mais il y a des variations dans les coûts d’achat = exemple (entreprises qui achète et revend des
sacs) :
→ L’entreprise a vendu 9 sacs = quelle est alors la valeur du stock final (des 7 sacs restants) ? =
nécessité de choisir une méthode de valorisation (à quel coût on valorise ces 7 sacs qui restent) =
cette méthode doit rester la même d’une année sur l’autre (principe de permanence des
méthodes)
→ Les sorties sont valorisées au coût de l’article le plus ancien dans les stocks
- enregistrement du stock final = c’est le stock réel de fin d’exercice (et donc de début de l’exercice
suivant)
→ Ces écritures vont impactées les documents de synthèse, pour que ceux-ci donnent une image
fidèle des stocks au 31 décembre
- les stocks de matières premières pour l’industrie (31) = résultat des achats (601) et des
consommations pendant l’année
- les stocks de produits finis pour l’industrie (355) = résultat de la production annuelle et des ventes
(701)
- les stocks de marchandises (37) pour les entreprises commerciales = résultat des achats (607) et des
ventes (707) de marchandises
→ Pour les produits fabriqués par l’entreprise, utilisation du compte 713 : Variation des stocks
(production stockée)
31/12/N
→ Conséquences de ces écritures sur le bilan et le compte de résultat (unique but de ces écritures est
d’impacter les documents de synthèse)
* Incidence sur le résultat = d’après le principe d’indépendance des exercices comptables, seules les
charges consommées et les produits acquis pendant l’exercice sont rattachés à cet exercice
→ Pour les charges = coût d’achat des marchandises vendues = achat de marchandises + ou –
variation des stocks de marchandises (S.I – S.F)
Charges Produits
Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
- achats marchandises (coût d’achat des - ventes de marchandises
marchandises vendues et donc non stockées) - production vendue
- variation stocks de marchandises - production stockée
- achats de matières premières (coût d’achat
des matières premières vendues et donc non
stockées)
- variation stocks de matières premières
→ Pour les produits = production de l’exercice = production vendue + production stockée (S.F – S.I)
* Incidence sur le bilan = les soldes des comptes de stocks sont reportés à l’actif du bilan pour
donner une image fidèle du patrimoine de l’entreprise
* Une entreprise a évalué ses stocks aux montants suivants lors de ses inventaires :
- la valeur de ses achats de matières premières durant l’année N a été de 140 000 euros
➔ Entreprise industrielle (achète des matières premières et vend des produits finis)
31/12/N
6031 Variations des stocks de MP 25 000
31 Stock de matières premières 25 000
Annulation du stock initial
31/12/N
31 Stock de matières premières 30 000
6031 Variations de stocks de matières premières 30 000
Enregistrement du stock final
31/12/N
7135 Variations des stocks de produits 56 000
355 Stock de produits finis 56 000
Annulation du stock initial
31/12/N
355 Stock de produits finis 60 000
7135 Variations des stocks de produits 60 000
Enregistrement du stock final
→ Du côté des charges = le stock de matières premières a augmenté de (S.I – S.F) = 25 000 – 30 000
= -5000 (stock final > stock initial) = les consommations annuelles de matières premières < achats
annuels de matières premières (on enlève du compte de résultat les matières premières achetées
mais non consommées)
→ Du côté des produits = le stock de produit finis a augmenté de (S.F – S.I) = 60 000 – 56 000 = 4000
(stock final > stock initial) = la production annuelle de produits finis > aux ventes annuelles de
produits finis (on enregistre dans les produits la production stockée non vendue)
- achats matières premières (601) = 140 000 - vente de produits finis (701) = 260 000
- variation stock de matières premières (6031) - variation de stock de produits finis (production
= -5000 stockée) = 4000
➔ Production annuelle de produits finis = 260 000 + 4000 = vente + ou – variation de stock de
produits finis
➔ Consommation annuelle de matières premières = 140 000 – 5000 = achat + ou – variation de stock
de matières premières
* Introduction
→ Une immobilisation = élément identifiable du patrimoine de l’entreprise qui lui procure des
avantages économiques sur plus d’un an
→ Coût d’acquisition (coût auquel l’entreprise enregistre son immobilisation) = prix d’achat (y
compris les droits de douane et taxes non récupérables) – les RRR et escomptes de règlements + les
coûts directement attribuables pour mettre l’actif en place et en état de fonctionner selon
l’utilisation prévue par la direction = c’est le coût de l’immobilisation jusqu’à se mise en place et sa
mise en fonctionnement (prise en compte du transport, des frais d’installation, des réglages…) = les
frais de formation du personnel ne sont pas pris en compte dans le coût d’acquisition car utiles après
la mise en service
I. Généralités
A) Notion d’amortissement
* L’utilisation d’un actif est déterminable lorsque l’usage attendu de l’actif par l’entité est limité dans
le temps en raison :
- de l’usure
B) Terminologie
* Durée d’utilisation = elle est définie en fonction de l’utilité attendue de l’actif par l’entreprise en
considérant la période de l’utilisation, les cycles de vie, l’obsolescence technique…
➔ Soit une machine donc le coût d’acquisition est de 63 600€ TTC et dont la valeur résiduelle est de
5000€ HT → Valeur amortissable = (63 600/1,2) – 5000 = 48 000€ (dans la réalité peur de valeur
résiduelle car très difficile à évaluer)
- si l’année est entière, le nombre de jours d’utilisation est de 360 = ce nombre peut être inférieur la
première année d’utilisation = on applique alors la règle du prorata temporis
- calcul de la 1ère annuité d’amortissement = annuité N+1 = 80 000 x 20% x (280/360) = 12 444
- calcul de la dernière annuité d’amortissement = anuité N+5 = 80 000 x 20% x (80/360) = 3556 OU
annuité N+5 = 16 000 – 12 444 = 3556
→ Avec le prorata temporis, première annuité et dernière annuité se complètent (360 – 280 = 80)
→ VNC = base amortissable (valeur d’origine, coût d’acquisition) – annuité de l’exercice + valeur
résiduelle (valeur de sortie de l’immobilisation)
→ Nombre de pièces produites en 6 ans (unité d’œuvre) = 30 000 x 2 + 45 000 x 4 = 240 000
→ Domaine d’application = seuls certains biens neufs d’une durée de vie d’au moins trois ans
peuvent être amortis de la sorte :
* Modalités de calcul :
- le taux d’amortissement dégressif = (100/durée de vie) x coefficient = taux linéaire x coefficient (Cf
tableau avec les coefficients ci-dessous)
- le taux dégressif est abandonné lorsque le taux linéaire calculé sur le nombre d’années restant à
courir devient supérieur au taux dégressif = on applique alors l’amortissement linéaire avec ce
nouveau taux
→ On amortit beaucoup au début et au fur et à mesure des années on amortit de moins en moins
(on voit donc bien que c’est la méthode de l’amortissement dégressif) = permet à l’entreprise au
début de passer beaucoup d’amortissement = donc des niveaux élevés de charges calculées = ce qui
diminue plus fortement le résultat de l’entreprise = donc elle paiera moins d’impôts sur les sociétés
- calcul des taux linéaires sur la durée restant à courir = à partir de l’année 4, le taux linéaire est > au
taux dégressif = on adopte alors, pour le calcul, le taux linéaire → Calcul des annuités 4 et 5 (pour les
années N+3 et N+4) = 23 942 x 50% = 11 971
Années Taux
N 100/5 = 20%
N+1 100/4 = 25%
N+2 100/3 = 33,33%
N+3 100/2 = 50%
N+4 100/1 = 100%
→ Amortissement = charge calculée (aucune sortie effective de trésorerie) = mais diminue le résultat
= diminue l’impôt sur les sociétés = intérêt à beaucoup amortir (ce que permet cette méthode de
l’amortissement dégressif)
D) Amortissements dérogatoires
* L’amortissement fiscal doit permettre d’amortir soit sur des durées plus courtes, soit davantage les
premières années (amortissement dégressif)
→ L’Etat a rendu possible certains types d’amortissement qui permettent d’amortir différemment les
immobilisations (investissements dans des systèmes anti-bruit, anti-pollution = l’Etat a voulu inciter
les entreprises à se moderniser) = plus gros montant d’amortissement au début = fiscalement
intéressant pour les entreprises car permet de diminuer les bénéfices et donc les impôts sur les
sociétés
→ L’Etat pour inciter les entreprises à réaliser certains investissements, rend possible des
amortissements fiscaux très intéressant (permettant de diminuer les impôts sur la société versés)
→ L’amortissement linéaire débute à partir de la date de mise en service (20 mars N au 31 décembre
N) = 80 000 x 0,2 x (280/360) = 12 444
* Caractéristiques = s’il est possible de distinguer dans une immobilisation, plusieurs composants
ayants des durées d’utilisation différentes (ex : un camion et ses pneus), alors :
* Autocar :
* Aménagements intérieurs :
→ 3 premières années :
→ 3 années suivantes :
A) Comptabilisation
* Principe = l’annuité d’amortissement représente une charge calculée que l’entreprise doit
obligatoirement comptabiliser
31/12/N
681 Dotations aux amortissements des immobilisations x
2815 Amortissements des ITMOI x
Date
681 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles x
28 Amortissements des immobilisations x
Amortissement économique
- tant que la dotation fiscale est supérieure à la dotation économique et pour la différence :
Date
68725 Dotations aux provisions réglementées-Amortissements dérogatoires x
145 Amortissements dérogatoires x
Dotations dérogatoires
Date
145 Amortissements dérogatoires x
78725 Reprise sur provisions réglementées x
Reprise sur provisions réglementées
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements 12 444
2815 Amortissements des ITOMI 12 444
* Le compte de résultat :
* Le bilan (respecter le principe d’image fidèle au bilan en réduisant la valeur nette comptable du bien
à chaque exercice d’amortissement)
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé Brut Amortissements Net Net N-1 Capitaux propres
cumulés
Immobilisation (a) (b) (c) (d) Provisions réglementées =
amortissements dérogatoires (e)
(c) = VNC = (a) – (b) = valeur économique de la perforeuse (après avoir constaté son usure année
après année)
(e) = montant du compte 145 : « Amortissements dérogatoires » (on cumul les amortissements
dérogatoires)
Année N
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé Brut Amortissements Net Net N-1 Capitaux propres
cumulés
Immobilisation (perforeuse 80 000 12 444 67 556 - Provisions réglementées =
= matériel industriel) amortissements dérogatoires = 10 889
→ Cf grand tableau précédent de l’exemple 4
Année N+1
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé Brut Amortissements Net Net N-1 Capitaux propres
cumulés
Immobilisation (perforeuse 80 000 28 444 51 556 67 556 Provisions réglementées =
= matériel industriel) amortissements dérogatoires = 14 722
* Exemple = une machine a été mise en service le 01/01/N (base amortissable de 240 000€ HT) = le
plan d’amortissement initial prévoyait une consommation régulière sur 8 ans des avantages
économiques attendus = suite à une étude de marché réalisé fin N+1, il est décidé de doubler la
production de pièces fabriquées sur cette machine et de réduire de moitié la durée d’utilisation à venir
en considérant que le rythme d’utilisation continuera d’être linéaire
→ La durée d’utilisation est modifiée = il devrait rester 6 ans mais la durée étant réduite de moitié, il
reste 6/2 = 3 ans
➔ Dotations révisées à compter de la 3ème année = 180 000 (VNC fin de 2ème année)/ 3 = 60 000
I. Principes
* A la fin de l’exercice, il est nécessaire, en plus des amortissements pratiqués, et pour chaque
immobilisation :
- de rechercher, s’il existe, un indice quelconque qui mettrait en évidence une perte de valeur de
l’actif considéré
31/12/N
68162 Dotations aux dépréciations des immobilisations 50 000
2911 Dépréciations des terrains 50 000
ACTIF
Actif immobilisé Brut Amortissement Net Net N-1
et dépréciation
Immobilisation (terrain) 200 000 50 000 150 000 -
31/12/N+1
2911 Dépréciations des terrains 50 000
78162 Reprise sur dépréciations des immobilisations corporelles 50 000
- valeur vénale (VV) = montant que l’on espère obtenir de la cession du bien, dans les conditions
actuelles de marché, moins les coûts de sortie (on peut obtenir cette information en comparant avec
les sites de vente d’occasion)
- valeur d’usage (VU) = valeur des avantages économiques futurs que l’on attend de l’utilisation du
bien (flux nets prévisionnels générés par l’immobilisation) = valeur qui est donnée en C.C
➔ Valeur actuelle = c’est la valeur la plus élevée des deux valeurs (VV et VU)
➔ Le test = il y a lieu de constituer une dépréciation quand = valeur actuelle < valeur nette
comptable → Avec dépréciation = valeur nette comptable – valeur actuelle
TEST DE DEPRECIATION
Si valeur actuelle < VNC = constater une perte de valeur avec une
dépréciation
* Exemples
° Cas 1 :
- VV = 200
- VNC = 180
° Cas 2 :
- VV = 400
- VU = 600
- VNC = 450
° Cas 3 :
- VV = 1200
- VU = 1000
- VNC = 1400
° Cas 4 :
- VV = 1500
- VU = 1800
- VNC = 1900
II. Comptabilisation
Suite :
Exemple : Début janvier N-3, l’entreprise Breton fait l’acquisition d’un matériel industriel
d’une valeur de 50 000€ HT. Il est mis en service le même jour . La durée d’utilisation prévue
est de 8 ans. Au 31/12/N, après un test de dépréciation, la valeur actuelle est égale à 30%
de la valeur d’origine.
Présentez, pour ce matériel industriel, le plan d’amortissement prévu et le plan révisé.
Base amortissable : 50 000
Amortissement linéaire ou constant
Taux d’amortissement linéaire : 1/8 = 12,5%
Annuité = 50 000/8 = 6250
Années Base amortissable Annuité Cumul VNC fin Dotation Reprise Solde
Base
Années amortissable Annuité Cumul VNC fin
31/12/N
31/12/N
Base
Années amortissable Annuité Cumul VNC fin
I. Généralités
3000 - 4000
* Présentation = si le règlement d’une créance est incertain => principe de prudence =>
constatation d’une dépréciation des créances
A) Principe de comptabilisation
Augmenter
part du HT
Augmenter
part du HT
Diminuer part
du HT
Augmenter
part du HT
31/12/N+1
416 Clients douteux ou litigieux 9000
411 Clients 9000
→ Créance douteuse de l’exercice (juste le client Camille qui se rajoute en tant que client douteux)
31/12/N+1
68174 Dotations aux dépréciations des créances 5550
491 Dépréciations des comptes clients 5550
31/12/N+1
654 Pertes sur créances irrécouvrables 2500
44571 TVA collectée 500
416 Clients douteux ou litigieux 1200
411 Clients 1800
31/12/N+1
491 Dépréciations des comptes clients 1200
78174 Reprises sur dépréciation-produits d’exploitation 1200
→ Reprises sur dépréciations n+1 des comptes clients
→ Le cours en fin d’exercice de chaque titre (immobilisé ou VMP) doit être comparé au cours
d’achat (pour que le bilan donne une image fidèle, sincère du patrimoine de l’entreprise) :
- si le cours à l’inventaire est > au cours d’achat = aucune régularisation
- si le cours à l’inventaire est < au cours d’achat = une dépréciation doit être constatée
→ Remarque = il n’y a pas de compensation entre les plus-values et les moins-values prévues
A) Constatation de la dépréciation
→ VMP :
31/12/N
6866 Dotations pour dépréciations des éléments financiers x
590 Dépréciation des VMP x
→ Dotation de l’année
→ Immobilisations financières :
31/12/N
6866 Dotations pour dépréciations des éléments financiers x
297 Dépréciation des autres immobilisations financières x
→ Dotation de l’année
31/12/N
6866 Dotations pour dépréciations des éléments financiers 3000
590 Dépréciation des VMP 1000
297 Dépréciation des autres immobilisations financières 2000
→ Dotation de l’année
B) Ajustement de la dépréciation
01/04/N+1
512 (465) Banque (ou créances sur cession d’immobilisation) 14 000
01/04/N+1
675 VNC des éléments d’actifs cédés 12 000
01/09/N+1
512 (465) Banque (ou créances sur cession de VMP) 13 000
667 Charges nettes sur cession VMP 2000
503 VMP A 15 000
Cession et sortie de l’actif VMP A
31/12/N+1
6866 Dotations pour dépréciations des éléments financiers 2000
590 Dépréciation des VMP 2000
→ Dotation de l’année
31/12/N+1
297 Dépréciation des autres immobilisations financières 2000
590 Dépréciation des VMP 1000
7866 Reprises sur dépréciation des éléments financiers 3000
→ Reprise de l’année
* Introduction :
- on s’intéresse dans ce chapitre à l’évaluation des éléments du passif du bilan
- un passif est un élément du bilan qui correspond à une obligation de l’entreprise vis-à-vis d’un tiers
- il provoquera une sortie de ressource au bénéfice d’un tiers (paiement de dettes, remboursement
d’emprunt)
→ On peut distinguer :
- des dettes certaines = montant et échéance connus = objet précis
- des dettes probables = objet précis mais échéance et/ou montant de la dette encore imprécis
I. Généralités
A) Définition
* Les provisions concernent l’évaluation du PASSIF du bilan et plus particulièrement des ressources
externes (les dettes)
→ Une provision est un passif (une dette) dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon
précise à la date de clôture des comptes
→ Elle représente une dépense dont le montant n’est pas encore connu mais que l’on peut évaluer
de manière fiable
* Elles constatent des risques ou des charges nés durant l’années N et qui seront probablement
décaissés après la clôture (c’est-à-dire en N+1) = elles sont différentes des dettes dont le
décaissement futur est certain
* Exemple = courant N, l’entreprise Dumas se voit intenter un procès par son client Joucas qui lui
réclame 35 000 euros de dommages et intérêts = selon l’avocat, cette demande semble justifiée
→ Objet = un procès
→ Dette probable vis-à-vis d’un client
→ Montant évalué à 35 000 euros
➔ Enregistrement le 31/12/N d’une provision pour risque de 35 000 euros = l’entreprise considère
que c’est une provision d’exploitation
B) Enregistrement comptable
* C’est une charge calculée pour l’entreprise (mais non une dépense) = compte utilisé au débit :
«Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions » (68)
→ Cf POLY
A) Définition
* Les provisions pour risques (compte 151) = elles enregistrent des risques inhérents à l’activité de
l’entreprise
→ 1511 : « Provisions pour litige » = à constituer pour les procès en cours ou en appel (indemnités,
dommages et intérêts, frais de procès)
→ 1512 : « Provisions pour garantie données aux clients » = évaluation des garanties fournies pour
les ventes de la période
→ 1514 : « Provisions pour amendes et pénalités » = par exemple à la suite d’un contrôle fiscal
→ 1515 : « Provisions pour perte de change » = évaluation de la perte de change latente à la date de
clôture des comptes
B) Exemples
→ Les provisions sont réversibles = l’estimation du risque et de ses conséquences probables sont
réévalués à chaque fin d’exercice
31/12/N+1
→ Année suivante (N+2) = dénouement du procès = finalement les frais réels s’élèvent à 10 000 euros
= le risque n’est plus probable et la charge est réelle = la provision n’a plus de raison d’être
Courant N+2
A) Définition
→ 157 : « Provisions pour charges à répartir » = provisions pour gros entretien ou grandes révisions
→ 158 : « Autres provisions pour charges » = provisions pour remises en Etat
➔ Il s’agit de charges que l’entreprise devra supporter les années à venir, dont le montant est estimé
(gros travaux, révisions programmées…) mais que l’entreprise ne veut pas faire supporter à un seul
exercice comptable
B) Application
° Cas 2-CH7 = Cf POLY
31/12/2016
6815 Dotations aux provisions d’exploitation 170 000
1572 Provisions pour gros entretiens ou grandes révisions 170 000
→ 510 000/3 = 170 000
31/12/2017
6815 Dotations aux provisions d’exploitation 170 000
1572 Provisions pour gros entretiens ou grandes révisions 170 000
→ 510 000/3 = 170 000
31/12/2018
6815 Dotations aux provisions d’exploitation 170 000
1572 Provisions pour gros entretiens ou grandes révisions 170 000
→ 510 000/3 = 170 000
15/02/2019
615 Entretiens, réparation 600 000
44566 TVA déductible sur biens et services 120 000
512 Banque 720 000
→ Montant réel des travaux > montant estimé
15/02/2019 ou 31/12/2019
1572 Provisions pour gros entretiens ou grandes révisions 510 000
7815 Reprise sur provision d’exploitation 510 000
* Les provisions réglementées (compte 14) sont des provisions qui ne correspondent pas à la
définition d’une provision pour risques et charges (pas de sortie de ressources futures mais un
allègement futur d’impôt)
→ Elles ont pour objet de diminuer le bénéfice fiscal afin de diminuer l’impôt sur les bénéfices des
entreprises = elles ont une optique fiscale = l’amortissement dérogatoire est une provision
réglementée (amortissement fiscal > amortissement comptable = dotations aux provisions
réglementées/ amortissement fiscal < amortissement comptable = reprises sur provisions
réglementées)
Exercice de synthèse
1)
01/10/N-1
411 Client 18 960
707 Vente de marchandises 18 960
31/12/N-1
476 Différence de conversion-Actif 720
411 Client 720
31/12/N-1
6865 Dotation au provisions financières 720
1515 Provisions pour perte de change 720
01/01/N
411 Client 720
476 Différence de conversion-Actif 720
25/11/N
512 Banque 16 320
666 Perte de change 2640
411 Client 18 960
31/12/N
1515 Provisions pour perte de change 720
7865 Reprise sur provision financière 720
2)
31/12/N
3)
31/12/N
4)
31/12/N
5) Cf POLY
A) Principes
* Code de commerce art. L123-21 « Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d’un exercice
peuvent être inscrit dans les comptes annuels. » = application du principe d’indépendance des
exercices = les produits et charges sont rattachés à l’exercice comptable au cours duquel l’opération
(ex : vente ou achat) a été effectuée (ex : cotisation d’assurance reçu le 31/12/N qui protège
l’entreprise du 1er décembre N au 1er novembre N+1 = or cette cotisation ne concerne l’année N que
pour un mois = on exclut les 11/12 de cette cotisation d’assurance qui concerne N+1)
→ Tout au long de l’année les opérations réalisées par les entreprises sont enregistrées dans les
comptes de charges et de produits sur la base de justificatifs (factures le plus souvent) = à la date de
l’inventaire, il peut se produire un décalage entre l’enregistrement comptable et la réalité des
opérations économiques
➔ Ainsi certains produits ou charges peuvent ne pas avoir été enregistrés alors qu’ils concernent
l’exercice / A l’inverse, certains produits ou charges peuvent avoir été enregistrés alors qu’ils
concernent l’exercice suivant = dès lors, il convient d’ajuster les comptes de charges et de produits
B) Démarche
1) Inclure dans l’exercice N les charges et les produits qui n’ont pas été comptabilisés, faute de
documents justificatifs, mais qui concernent l’exercice considéré (ex : marchandises livrés le 29
décembre 2018 mais la facture n’a pas encore été reçu car le service comptable de l’autre entreprise
est en vacance = théoriquement, pas de factures, pas de comptabilisation = mais il faut passer une
écriture d’achat de marchandise en avance pour imputé à l’année 2018 cet achat de marchandises =
on comptabilise alors une charge à payer) :
- les charges à payer = augmenter les charges de l’exercice N et constater en contrepartie une dette
- les produits à recevoir = augmenter les produits de l’exercice et constater une créance
2) Exclure de l’exercice N les charges et les produits qui ont été comptabilisés mais qui concernent
l’exercice suivant (ex : cotisation d’assurance) :
- les charges constatées d’avance = diminuer les charges de l’exercice N et constater une créance
- les produits constatés d’avance = diminuer les produits de l’exercice N et constater une dette
A) Principe
* Il s’agit de charges et de produits enregistrés en N mais qui concernent l’exercice suivant (N+1)
01/04/N → 31/12/N → 01/04/N+1 = 3 mois payés d’avance (du 31/12/N au 01/04/N+1) = on a donc
une charge constatée d’avance (une partie du montant ne concerne pas l’année N mais l’année N+1
et a pourtant était payée) = régularisation (on veut que les charges qui concernent l’année N) = 880 x
(3/12) = 220
* Il faut retirer les charges constatées d’avance des comptes de charges correspondants = en
contrepartie on débite le compte : 486 « Charges constatées d’avance » pour le montant HT
31/12/N
486 Charges constatées d’avance X
6... Compte de charge X
→ Annulation de la charge sur l’exercice N
01/01/N+1
6… Compte de charge X
486 Charges constatées d’avance X
→ Extourner l’écriture dès le lendemain
01/04/N
615 Entretiens réparations 880
44566 TVA déductible 176
512 Banque 1056
→ Dans la régularisation, il faut bien exclure ce qui concerne l’année N+1 (en effet ce qui concerne N
on l’a déjà dans l’écriture ci-dessus) :
31/12/N
486 Charges constatées d’avance 220
615 Entretiens et réparations 220
→ Maintenance, période du 01/01/N+1 au 01/04/N+1 = 880 x 3/12 = 220
01/01/N+1
615 Entretiens et réparations 220
486 Charges constatées d’avance 220
→ Extourner l’écriture
31/12/N
486 Charges constatées d’avance 180
616 Prime d’assurance 180
→ 1080 x 1/6 = 180
01/01/N+1
616 Prime d’assurance 180
486 Charges constatées d’avance 180
→ Ecriture de contre passation = elle permet de faire porter sur l’année N+1 le mois de charge
d’assurance
* Il s’agit de produits qui ont été enregistrés mais qui ne se rapportent pas à l’exercice = pour les
enlever, on débite le compte de produits correspondant pour son montant H.T par le crédit du
compte de passif : 487 « Produits constatés d’avance »
31/12/N
7… Compte de produit X
487 Produits constatés d’avance X
➔ Remarque = on ne régularise que les charges et les produits = la TVA n’est pas régularisée
➔ Cf bilan POLY
A) Principe
* Ce sont des charges et des produits qui ont leur origine durant l’exercice N mais pour lesquelles le
document justificatif n’a pas encore été reçu = l’opération n’a, par conséquent, pas été enregistrée
alors que la charge ou le produit concerne l’exercice N
B) Enregistrement comptable
31/12/N
606 Achat non stocké 6539
44586 TVA sur factures non parvenues 1307,8
4081 Fournisseurs-factures non parvenues 7846,8
→ Estimation consommation électricité novembre et décembre N
31/12/N
607 Achats de marchandises 5400
44586 TVA sur factures non parvenues 1080
4081 Fournisseurs-factures non parvenues 6480
* Ce sont les produits qui ont leur origine dans l’exercice mais non comptabilisés à la date de
l’inventaire, comme par exemple les factures à établir sur des livraisons déjà faites
→ Ces produits étant acquis, ils sont enregistrés dans les comptes de produits appropriés pour leur
montant HT, par le débit des comptes de tiers correspondants (avec un 8 en 3ème position, par
exemple, 418 : « Clients-factures à établir »)
→ Lorsque le produit à recevoir est soumis à TVA, 44587 : « TVA sur factures à établir »
IV. Application
31/12/N
486 Charges constatées d’avance 1600
613 Locations 1600
→ Location période du 01/01/N+1 au 28/02/N+1
31/12/N
486 Charges constatées d’avance 1856,4
606 Achat non stockée de matières premières 1856,4
→ Fournitures de bureau non consommée en N
* Produit à recevoir
31/12/N
4181 Clients-factures à établir 4392
44587 TVA sur facture à établir 732
707 Ventes de marchandises 3660
→ Marchandises vendues mais facture non établie par le client
31/12/N
6875 Dotations aux provisions pour risques et charges d’exploitation 6400
151 Provisions pour risques 6400
31/12/N
752 Revenu d’immeuble non profitable 2133,33
487 Produits constatés d’avance 2133,33
→ Encaissement loyer du 01/01/N+1 au 28/02/N+1
31/12/N
606 Charges d’intérêt 5000
4081 Intérêts courus sur emprunts 5000
→ Intérêts courus de N = 100 000 x 12% x 5/12 = 5000
→ Charge à payer car les intérêts sont payés à terme échu (à la date d’anniversaire de l’emprunt)