DAO PAPC BM T01 VOLUME 2-Final-291220
DAO PAPC BM T01 VOLUME 2-Final-291220
DAO PAPC BM T01 VOLUME 2-Final-291220
REPUBLIQUE DU BENIN
MINISTÈRE DU CADRE DE VIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (MCVDD)
………………
AGENCE DE CADRE DE VIE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE (ACVDT)
VOLUME 2:
• CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (CCTP)
• MODE D'EVALUATION DES TRAVAUX
• CAHIER DES CLAUSES ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (CCES)
• CADRES DU BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES (CBPU) ET DU DEVIS
QUANTITATIF ET ESTIMATIF (CDQE)
• PLANS
Décembre 2020
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REPUBLIQUE DU BENIN
MINISTÈRE DU CADRE DE VIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (MCVDD)
………………
AGENCE DE CADRE DE VIE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE (ACVDT)
Décembre 2020
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a) Bassin Pa3
Le bassin Pa3 est un sous-bassin de Pa qui couvre les quartiers de Fifadji, Vossa,
Missèkplé, Gbénonkpo ; Midédji dans le 10ème arrondissement. Sa superficie est de 745
ha. Les travaux prévus dans le Pa3 concernent :
la construction d’un caniveau cadre 2x1.25x1.50 en amont suivant l’itinéraire des rues
10.123 pour se raccorder au bassin de rétention Pa3 à la hauteur de la rue 10.224 sur
laquelle il est projeté un dalot de raccordement de section 2x2.00x2.00 ;
l’aménagement d’un bassin de rétention (bras secondaire amont) dont les travaux
portent sur : l’enlèvement de boues, les purges et autres travaux de terrassement, la
protection de talus des berges par des matelas de type Reno, l’engazonnement et la
plantation d’arbustes le long du bassin (cavalier), une piste de service aménagée après
l’engazonnement, la plantation d’arbres et la pose de lampadaires solaires à la limite
extérieure de la piste de service ;
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Collecteur
particulari
/surface Caractéristiques Début Fin
té
drainée
1) Bassin de rétention
couvrant 7.76 ha pour
un volume de stockage
1- Bras
de 104 771 m3.
1) rue 10.224 primaire du
Longueur du Bassin 846
collecteur Travaux en
Sous ml pour un périmètre
Pa. zone
bassin Pa3 (talus) de
marécageu
(116 ha) 1 976 ml revêtu en
se.
matelas Reno.
2) Collecteur Cadre 2) Rue 10.140 le Rue 10.224
2x1.25x150 sur 470 ml long de la clôture
+ Dalot 2x200x200 de la CEB au
Nord-Ouest
a) Bassin Y
Le bassin Y couvre les quartiers de Enagnon et Fifadji Houto au sud-est de la ville de
Cotonou, avec une superficie de 135 ha. Les travaux prévus concernent :
la construction d’un caniveau cadre 3x1.50x1.60 entre l’intersection des rues 4.039 -
4.026 et le chenal de Cotonou au pied de la digue à l’Embouchure, côté nord
Collecteur Linéa
Caractéris
/surface ire Début Fin particularité
tiques
drainée (m)
Exutoire au
Chenal de
Caniveau Intersecti pied de la
Cotonou au pied
cadre on rues digue
Y (135 ha) 955 de la digue à
3x150 x 4.039 - (enrochement)
l’Embouchure,
160 4.026 à
côté nord
l’embouchure
Linéaire
955
Total
Linéair
Rues Caractéristiques Début Fin
e (m)
Emprise 12 m, avec des sur largeurs
importantes et variable à droite de
PK0+275 à Pk0+770 et servant d’aires de Intersecti
4.028- jeux (informations de terrain). L’emprise on Rue
950 4.026
4.026 12 m de la voirie sera donc utilisée pour 4.039/4.0
le projet : Chaussée bidirectionnelle de 28
7.00 m et deux trottoirs de 2.50 m
incluant les caniveaux latéraux
Emprise 12 m
Emprise 10 à 12 m :
La mise en œuvre des PAR existant initialement sera achevée fin Avril 2021. La remise à
l’entreprise des rues ayant fait objet des PAR existant sera faite à la date du démarrage
des travaux, en Mai 2021.
Par contre, la remise à l’entreprise des rues qui restent interviendra en Août 2021.
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ARTICLE 1.2. : DESCRIPTION GENERALE DES TRAVAUX
Les travaux de revêtement de la chaussée seront réalisés en pavés de béton de type TRIEF c’est-
à-dire sinusoïdaux, autobloquants et avec épaulement, d’épaisseur 11 cm et seront délimités le
long des caniveaux par des bordures de type CS2-T2 (bordure file d’eau +bordure lourde
préfabriquées en élément unique) ou CS2-T2 arasé ou muret. Pour les trottoirs, le revêtement sera
réalisé en pavés de béton de 8 cm d’épaisseur de type TRIEF ou autre et délimité par les bordures
T1 (20x10) ou des murets.
Une partie des pavés dont la quantité est indiquée au marché subira une coloration de masse pour
servir de signalisation horizontale.
La préfabrication et la fourniture des pavés et bordures font partie du présent marché.
Travaux préparatoires
Ceux-ci s'exécuteront pendant la période de mobilisation du chantier et dans la phase initiale de
celui-ci ; ils comprennent notamment :
- les travaux préparatoires d'ordre technique, administratif et logistique,
- l'implantation et le piquetage des ouvrages d’assainissements et de voies,
- la recherche de canalisations, ouvrages et réseaux souterrains ou apparents,
- les levés des points particuliers des ouvrages existants, notamment les côtes de
raccordement avec les exutoires ;
- les reconnaissances géotechniques complémentaires éventuelles ;
- la formulation de béton et de stabilisation de la couche de base des chaussées.
- etc.
Terrassements.
- Les terrassements seront exécutés sur toute l'emprise de la voie et comprennent
notamment :
- la démolition d'ouvrages divers,
- la démolition de chaussées existantes,
- l'enlèvement éventuel de bordures et pavés,
- le décaissement des chaussées et trottoirs dans les zones prescrites par le Maître d'œuvre
ou l'Ingénieur,
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- le décapage de la terre végétale dans les zones prescrites par le Maître d'œuvre ou
l'Ingénieur, sur une épaisseur moyenne de 20 cm,
- le curage des terres de mauvaise qualité et aux endroits et sur une épaisseur prescrite par
le Maître d'œuvre ou l'Ingénieur et le remblaiement des fouilles par un matériau de qualité
agréé par l'Ingénieur,
- les terrassements nécessaires (purge des terres de mauvaise tenue) à la réalisation du
projet, conformément aux plans,
- la substitution des sols décaissés par un matériau de qualité améliorée ou la mise en place
d'une couche de forme en matériaux sableux sur une épaisseur d’au moins 20 cm,
- le réglage des surfaces de terrassement suivant les pentes et dimensions des plans et
plans types et leur compactage,
- l'enlèvement, le transport et la mise en dépôt aux endroits indiqués par l'Ingénieur des sols
et matériaux excédentaires ou impropres,
- le drainage sommaire mais suffisant, des zones terrassées pendant la durée de leur
exécution.
- Le cas échéant, l'aménagement sommaire des accès et d'une plate-forme pour l'aire de
réception des éléments préfabriqués.
Ouvrages d'assainissement.
Ces travaux comprennent :
- la réalisation de nouveaux ouvrages d'assainissement, la réhabilitation et le curage des
ouvrages d'assainissement existants :
- Les collecteurs trapézoïdaux et les Collecteurs cadres en béton armé
- Les revêtements de talus en matelas renos et le recalibrage de fossés en terre.
- Le curage de Buses enterrées
- La réalisation des ouvrages de liaison ou de raccordement suivant les plans ou indications
du Maître d'œuvre.
- La réalisation des bassins ou des palplanches à l’exutoire des collecteurs débouchant sur
la mer.
- La réalisation des dalots cadre et des passerelles
- Le remplacement des dallettes endommagées sur collecteurs existants
- La réhabilitation de garde-corps
- etc.
Chaussées.
Celles-ci seront réalisées conformément aux plans et profils en travers - types.
Les travaux comprennent notamment :
- la réalisation des remblais pour chaussée (et pour trottoirs),
- la réalisation de la couche de fondation d'épaisseur définie sur les plans en matériaux
agréés par l’Ingénieur et compacté,
- La réalisation de la couche de base d'épaisseur définie sur les plans en matériaux agréés
par l’Ingénieur et compacté,
- L’amélioration de la couche de base au ciment et le re compactage, la cure de celle-ci
suivant les prescriptions techniques ou de l’ingénieur. De manière spécifique, la
stabilisation au ciment doit conduire une résistance à l’écrasement à 28 jours de classe
C3/C4
- La pose des bordures préfabriquées en béton de type : CS2-T2, T2 (15 x 30) et T1 (10 x
20).
- La mise en place d'un lit de pose d'épaisseur 3 cm en sable fin propre,
- la pose des pavés autobloquants d'épaisseur 11 cm pour la chaussée et de pavés
d'épaisseur 8 cm pour les trottoirs avec remplissage des joints en sable,
- La réalisation des raccordements aux voies et éléments de trottoirs existants suivant les
indications des plans ou les prescriptions de l’Ingénieur,
- la délimitation entre l'extrémité de la rue ou du raccordement pavés et la rue bitumée ou en
terre contiguë par une bordure en béton arasée de type T2 (15 x 30).
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Signalisation.
Les travaux concernent la mise en place et le maintien de la signalisation provisoire de chantier
pendant toute la durée des travaux, ainsi que la mise en place de la signalisation définitive
conformément aux plans et aux indications du Maître d'œuvre.
Dans ce cadre une partie des pavés seront pré peints (Coloration de masse) et serviront à la
signalisation horizontale.
Eclairage :
Les rues projetées seront éclairées aux lampadaires solaires. Les lampadaires seront de type
double-cross ou mono-cross pour l’éclairage. La fourniture et l’installation des lampadaires sont
incorporées aux travaux de chaque lot de construction de collecteurs d’assainissement et de
pavage de rues le cas échéant.
Au sens du présent marché le terme lampadaire solaire désigne un dispositif d’éclairage public
fonctionnant à partir de l’énergie solaire photovoltaïque. Au sens du présent CCTP, il comprend :
- un candélabre : c’est l’ensemble constitué du mât et de la crosse et les fixations (goujons,
platine, etc.) ;
- un ou plusieurs luminaires : c’est l’ensemble mécanique, optique et électrique qui
comporte le système d’éclairage à LED. Il permet d’une part de distribuer et de contrôler le
flux lumineux, d’autre part de protéger les LED, les dispositifs électriques et mécaniques
contre les intempéries ;
- un ou plusieurs modules photovoltaïques ;
- une ou plusieurs batteries de stockage intégrées dans un caisson ;
- un contrôleur de charge intégré dans ce même caisson ;
- l’ensemble du dispositif de commande et d’alerte à distance, de câblage et de mise à la
terre.
Le candélabre sera en acier galvanisé thermolaqué RAL. La hauteur du point lumineux sera de 8
mètres au-dessus du sol.
La crosse avec une saillie de 1,5m devra garantir une orientation de préférence horizontale du
réflecteur et assurer une bonne répartition du flux lumineux sur la zone de référence
susmentionnée.
Le support devra résister aux efforts dus aux vents et aux chocs normaux. Le diamètre du
candélabre sera à préciser par une étude et sera dimensionné de manière à être conforme à la
norme EN 40 ou équivalents.
Le candélabre sera fixé sur un massif en béton qui sera calculé pour répondre à la norme EN 40
ou équivalents. Il sera fourni les notes de calcul justificatives des dimensions adoptées. Les
fondations seront en béton banché dosé à 350 kg de ciment par m3. Le socle en béton devra
pouvoir supporter la charge du candélabre complet, incluant tous les éléments : panneau solaire,
luminaire, batterie et électronique de gestion. La face supérieure des massifs sera conçue de
façon à permettre l’écoulement de l’eau vers l’extérieur.
La fiche technique des équipements (batterie en particulier), doivent donner leur constitution en fin
de vie afin d’orienter les différents mode de leur gestion dès qu’elles sont usagers sous forme de
déchets
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CHAPITRE II : PROVENANCE-QUALITE ET PREPARATION DES
MATERIAUX.
ARTICLE 2.1. - GENERALITES.
BORDURES
Les bordures en béton sont de type :
- T1 de dimension 10x20
- T2 de dimension 15x30
- CS2 pour les bordures fil d’eau
- T2-CS correspondant à une association de bordures T2 et CS2 mais préfabriquées en
élément unique.
Ces bordures sont préfabriquées. Elles sont réalisées conformément aux spécifications des
normes NF EN 1340 e NF P98-340/CN et du fascicule 31 du CCTG. Elles sont de la classe A
(résistance à la flexion du béton constitutif égale à 10 MPa).
Le béton de qualité B30 servant à la fabrication de ces bordures, et ses composants, sont soumis
aux prescriptions des articles relatifs au mode d’exécution des bétons, y compris pour les
contrôles.
Il n’est pas prévu de réaliser d’essais systématiques de flexion, toutefois le Représentant du Maître
d’œuvre peut décider d’effectuer de tels essais aux frais de l’Entrepreneur, s’il a des doutes sur la
qualité de fabrication.
Les bordures préfabriquées ont une longueur de 1 mètre dans les lignes droites, des bordures de
0,50 m et 0,33 m étant fabriquées pour les zones en courbe. Toutefois compte du poids unitaire
des bordures de type T2-CS2, l’entrepreneur peut proposer au maitre d’œuvre qui pourrait
l’autoriser à fabriquer ce type de bordures en des éléments de 0.50 m ou plus. En cas de
nécessité, la découpe est effectuée à la scie circulaire à disque.
PAVES
Géométrie et dimension
Les chaussées pavées dans les traversées d’agglomération seront réalisées en pavés de béton de
type TRIEF, (le plus couramment utilisé à Cotonou). Ils sont sinusoïdaux, autobloquants et avec
épaulement, d’épaisseur 11 cm pour la chaussée et 8 cm pour les trottoirs.
Des pavés spéciaux (demi-pavés ou fractions de pavés dans le sens de la longueur) seront
également nécessaires pour les divers raccordements aux bordures, ouvrages.
De même une partie des pavés sont destinés à servir de signalisation par une coloration de
masse. Cette coloration de masse est destinée à conserver la signalisation horizontale quel que
soit l’usure des pavés, ladite coloration sera de couleur blanche réfléchissante ou toute autre
coloration indiquée par l’Ingénieur y compris les colorations d’embellissement.
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Tolérances
Les tolérances par rapport aux dimensions théoriques sont les suivantes :
- + ou - 2 mm pour l’épaisseur
- + ou - 2 mm pour les autres dimensions.
En outre pour chaque face latérale, l’écart entre le fruit théorique et le fruit mesuré ne doit pas
dépasser 2 % de la hauteur ou 2 mm
Fabrication
Le béton de qualité B30 servant à la fabrication de ces bordures, et ses composants, sont soumis
aux prescriptions des articles relatifs au mode d’exécution des bétons, y compris pour les
contrôles.
Aspect et structure
Les pavés ne doivent pas présenter en face vue de défectuosité telle que fissuration, déformation,
épaufrure, écornure ou arrachement visible à hauteur d’homme et à 2 m de distance environ. Les
arêtes doivent être nettes et régulières sur toute la longueur. Les pavés ne doivent pas présenter
de défaut caractérisant une hétérogénéité anormale de la structure.
Masse volumique
Les pavés doivent présenter après 28 jours, une masse volumique au moins égale aux 95/100 de
la masse volumique moyenne des éprouvettes d’étude, et jamais inférieure à 2.200 kg/m3.
Résistance à l’abrasion
La résistance à l’abrasion, déterminée dans les conditions de l’essai défini dans la Norme NF EN
1338, doit être telle qu’aucune des valeurs individuelles ne soit pas supérieure à 25 mm
Traçabilité
L’Entrepreneur est tenu de mettre en place des procédures permettant d’une part de suivre
journellement sa production de béton et de pavés, d’autre part d’identifier les lots de pavés
produits.
Le Plan d’Assurance Qualité précise les modalités de mise en œuvre de la production qui
permettent à l’Entrepreneur de tenir un registre contenant les indications minimales suivantes :
Les quantités partielles et cumulées de béton produit et le nombre de pavés fabriqués (et de
bordures éventuellement),
Les prélèvements de béton du contrôle N destinés aux essais de résistance en compression, avec
les résultats correspondants.
Il marquera de manière indélébile la date du jour de fabrication sur les cinq (5) premiers pavés du
lot formé par la production du jour considéré,
Il stockera les lots journaliers de pavés suivant un rangement ordonné et chronologique, de façon
à retrouver aisément les pavés d’un lot déterminé.
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Les possibilités d’identification et de repérage des lots de pavés sur le site des travaux doivent être
maintenues intactes.
Chaque prélèvement portera sur une série de trois (3) pavés issus d’un même lot.
Les essais de rupture par fendage et d’abrasion seront réalisés suivant une fréquence qui sera
définie par le Représentant du Maître d’œuvre, mais qui ne sera pas inférieure à un essai par
quinzaine pour le fendage, et un essai par mois pour l’abrasion.
Dans chaque espèce, catégorie ou choix, ils doivent être de la meilleure qualité, travaillés et mis
en œuvre conformément aux règles de l'art. Leurs qualités doivent être justifiées par présentation
des procès-verbaux des laboratoires et/ou des certificats de conformité ou des fiches
d'homologation des usines, à la charge de l'Entrepreneur.
Malgré cette acceptation et jusqu'à la réception définitive des travaux, ils peuvent, en cas de
mauvaise qualité et de malfaçon, être rebutés par l'Ingénieur et ils sont alors remplacés par
l'Entrepreneur et à ses frais.
L'Entrepreneur devra fournir toutes informations ou toutes justifications sur la provenance des
matériaux proposés.
Lorsque la quantité ou les circonstances le justifieront, il pourra être procédé, avec l'accord
préalable de l'Ingénieur, à la réception des matériaux soit au lieu de provenance/fabrication, soit
sur chantier.
L'Entrepreneur est tenu de se conformer aux décrets et règlements en vigueur pour tout ce qui
concerne les extractions des matériaux et aux dispositions des clauses environnementales et
sociales du présent DAO.
Il paye, sans recours contre Maitre d’ouvrage ou son représentant, tous les dommages qu'ont pu
occasionner la prise ou l'extraction, le transport et le dépôt des matériaux.
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L'Entrepreneur doit justifier, toutes les fois qu'il en est requis, de l'accomplissement des obligations
énoncées dans le présent article ainsi que du paiement des indemnités pour l'établissement de
chantier et chemins de service.
Si l'Entrepreneur demande à substituer aux carrières retenues d'autres carrières, Maitre d’ouvrage
ou son représentant ne pourra lui accorder cette autorisation que si la qualité des matériaux
extraits est supérieure ou au moins égale à celle des matériaux initialement prévus et que toutes
les dispositions d’ordre environnementales et soient prises en accord avec les exigences du projet.
L'Entrepreneur ne pourra alors prétendre à aucune modification des prix correspondants du
marché du fait de l'augmentation des frais d'extraction et de transport des matériaux.
L'Entrepreneur ne peut, sans autorisation écrite, employer soit à l'exécution de travaux privés, soit
à l'exécution de travaux publics autres que ceux en vue desquels l'autorisation a été accordée, les
matériaux qu'il a fait extraire des carrières exploitées par lui en vertu du droit qui lui a été conféré
par Maitre d’ouvrage ou son représentant.
La prospection, la reconnaissance, les études des matériaux d'emprunts, seront effectuées par un
laboratoire agréé, aux frais de l'Entrepreneur et sur demande de celui-ci.
L’étude d’impact environnemental et social en cas de d’ouverture de carrière seront effectué par
un bureau spécialisé aux frais de l’Entrepreneur et sur demande de celui-ci.
L'Entrepreneur soumettra à l'agrément de l'Ingénieur, dans un délai maximal de quinze (15) jours
après l'ordre de commencer les travaux, les gisements qu'il compte exploiter avec l'indication des
spécifications des matériaux rencontrés.
L'Ingénieur aura quinze (15) jours pour se prononcer sur l'agrément de l'emprunt ou prescrire des
études complémentaires.
En cas d'agrément de l'emprunt, l'Ingénieur précisera à l'Entrepreneur les limites autorisées et les
épaisseurs de matériaux exploitables.
Dans ce dernier cas, il sera procédé suivant les règles énoncées à l'article 1.15 du CAHIER DES
CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES.
Après l'exploitation de chaque gisement, l'Entrepreneur est tenu d'aménager le ou les exutoires
nécessaires au drainage des eaux de ruissellement.
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Enfin, en ce qui concerne tous les matériaux d'extraction, l'Ingénieur pourra retirer l'agrément d'un
gisement s'il estime au vu des essais de contrôle, que le gisement ne donne plus de matériaux
répondant aux spécifications.
L'Ingénieur disposera de quinze (15) jours pour se prononcer. En cas d'agrément, il précisera à
l'Entrepreneur les limites autorisées et les épaisseurs de matériaux susceptibles d'être exploités.
En tout état de cause, l'Entrepreneur conserve après exploitation et utilisation des matériaux,
l'entière responsabilité de la conformité de ces matériaux aux spécifications et prescriptions
définies dans le présent CCTP.
Lorsque les matériaux concassés sont utilisés en couches de chaussées, ils doivent avoir un
coefficient Los Angeles 35 et un Micro Deval humide 25
Le lit de pose sera constitué par un sable propre, exempt de matières organiques avec un
coefficient d'Equivalent de Sable ES supérieur à 50. Les sables à granularité trop resserrée
(exemple sable de dune) ne seront pas utilisés.
b) Cylindrage
Un compactage adapté aux produits sera effectué pour assurer la mise en place des pavés et
serrer les joints. Un cylindre vibrant de 10 tonnes minimum sera utilisé. Après passage du
compacteur, dont le nombre de passes sera défini en accord avec le maître d’œuvre, les joints
seront à nouveau bouchés au sable et la planéité constamment vérifiée. Tout caillou susceptible,
sous compactage, de briser les arêtes des pavés doit être éliminés avant compactage.
Le sable ne devra pas contenir une quantité de matières organiques supérieure à celle tolérée par
l'article II de la norme N.F.P. 18 303.
Son équivalent de sable, réalisé suivant le mode opératoire du L.C.P.C. (SI. 5. 1963), devra être
supérieur à 75 %.
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Des analyses granulométriques fréquentes seront exécutées sur les sables afin d'en vérifier la
régularité.
Enfin, son module de finesse sera compris entre 2,2 et 3.
Granulats.
L'Entrepreneur ne devra pas utiliser, sauf après autorisation éventuelle écrite de l'Ingénieur, de
matériaux formant une seule classe d/D.
Il devra utiliser des matériaux naturels criblés ou concassés dont les dimensions minimales et
maximales aux tamis à mailles carrées sont les suivantes : d = 5 mm D = 20 mm.
Ces granulats pour béton armé doivent avoir un coefficient Los Angeles 35.
Il seront divisés en deux fractions, la coupure se faisant au tamis de 10 mm, 12,5 mm (ou de 16
mm).
En cas de granulats naturels, ceux-ci ne devront contenir aucun élément friable, fragile ou altéré.
Propreté :
La proportion maximale en poids des granulats destinés aux bétons dosés au moins à 350 kg de
ciment par m3, passant au lavage au tamis de module trente-quatre (34) (tamis de deux
millimètres) devra être inférieure à un et demi pour cent (1,5 %).
Ciments.
Le ciment sera conforme à la Norme EN 197-1 et sera de type :
L'entrepreneur est tenu d'utiliser pour chaque ouvrage un ciment de même type, de même classe
et de même provenance et il fournira à l'Ingénieur toutes indications à ce sujet pour tous les
ciments qu'il propose d'utiliser pour les différents ouvrages.
Chaque lot de ciment CEM I ou CEM II. livré sur chantier devra être agréé par l'Ingénieur qui
prescrira le cas échéant à l'Entrepreneur de faire réaliser aux frais de ce dernier, des essais
prouvant qu'il est bien conforme aux caractéristiques annoncées, notamment en ce qui concerne
les résistances nominales en compression (et en traction), la vitesse de prise, la finesse de
mouture.
Dans le cas de ciments d'importation, et avant toute livraison sur chantier, l'Entrepreneur établira
une demande, d'agrément de ces ciments à l'Ingénieur accompagné d'un dossier technique
justificatif (fiches d'homologation, résultats et d'essais de laboratoire...).
Les ciments acceptés seront livrés en sacs, faits en papier renforcé à 3 plis et imperméable, de 50
kg, avec indication de la date d'ensachage.
Durant le transport et en transit, les sacs de ciment seront continuellement protégés contre tout
contact avec l'eau et l'humidité. Aucun sac de ciment ne devra être posé à même le sol et en plein
air sauf pour la brève période durant le chargement et le déchargement et cela sous des
conditions atmosphériques favorables.
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Sur le chantier, les sacs de ciment seront emmagasinés dans des dépôts ou des hangars qui
seront, autant que possible, tenus secs et à l'abri des courants d'air. Les sacs seront entreposés
sur des plates-formes en bois; ils seront arrimés sans laisser d'espace entre eux et ne devront pas
être placés contre des murs extérieurs.
Le stockage en magasin des ciments n’excédera en aucun cas deux (02) mois, au-delà de la date
de fabrication. Tout sac présentant des grumeaux sera refusé quel que soit la date de fabrication.
L'emploi des ciments reconditionnés est strictement interdit. Le Maître d'œuvre pourra, à un
moment quelconque, faire un prélèvement sur le stock et le soumettre aux épreuves de contrôle.
Si le résultat de ces épreuves est défavorable, le Maître d'œuvre pourra refuser le stock et le faire
enlever.
La récupération des poussières, des pertes ou des rejets de ciment sera interdite.
Eau de gâchage.
L'Entrepreneur approvisionnera à ses frais sur le chantier l'eau de gâchage des bétons et des
mortiers. Elle proviendra soit du réseau de distribution public ou de points d'eau (forages, puits...)
pourvu que la qualité de cette eau rendue sur le chantier réponde aux prescriptions physiques et
chimiques fixées par la norme AFNOR EN 1008. En cas de besoins de forage, l’Entrepreneur
doit faire une évaluation de la disponibilité en eau de la nappe et les risques que le
prélèvement de l’eau dans la nappe représentent pour la disponibilité de l’eau dans les
puits des riverains des sites des chantier.
En particulier, elle devra contenir moins de 2g/litre de matières en suspension et moins de 2g/litre
de sels dissous et sera exempte de matières organiques et de chlore. Elle ne devra présenter
aucun effet retardateur ou accélérateur de prise.
L'Entrepreneur devra veiller à protéger les réservoirs et bacs à eau contre les élévations de
température. L'Ingénieur pourra arrêter la fabrication des mortiers et bétons s'il juge que la
température de l'eau est trop élevée (supérieure à 30 C).
Coffrages.
Les coffrages et les étaiements seront en métal.
L’Entrepreneur justifiera les qualités requises pour un bon comportement des coffrages et
soumettra les matériaux utilisés à l'agrément de l'Ingénieur.
Le coffrage métallique sera constitué de panneaux d'épaisseur minimale 4/10, soutenus tous les
0,70 m minimum. La tolérance du joint entre deux panneaux est de 1 mm.
Les coffrages des faces visibles devront être du type coffrage soigné pour parements fins. Ils
seront réalisés en panneaux assemblés par rainures et languettes, ou par tout autre dispositif
agréé par l'Ingénieur, de manière à obtenir un parement lisse, sans bavure ni ségrégation.
Les éléments de coffrage ne devront être ni détériorés, ni déformés. Après un certain nombre de
rotations ayant entraîné des défauts importants, l'Ingénieur pourra interdire à l'Entrepreneur de les
réutiliser.
L'Entrepreneur sera tenu de fournir les certificats d'homologation de ses fournisseurs. Il ne sera
pas, en principe, exigé d'essai pour ces aciers. Toutefois, si des défauts se manifestaient en cours
d'emploi de ces armatures, l'Ingénieur pourra exiger la réalisation d'essais de traction et de pliage
à froid définis par les normes NFA 03 101 et A 03 107.
Les aciers seront disposés sans contact avec le sol, en lots classés par diamètre et par nuance
d'acier.
Les armatures devront être parfaitement propres, sans aucune trace de rouille non adhérente, de
peinture, de graisse, de ciment ou de terre.
Le diamètre du mandrin de pliage des barres sera supérieur ou égal à 10 fois le diamètre des
barres ; le pliage sera obligatoirement mécanique pour les barres de diamètre supérieur ou égal à
12 mm
Si l’Entrepreneur utilise des buses fournies par des entreprises de préfabrication extérieures, il
devra faire connaître à l'Ingénieur le nom de ces derniers ainsi que les caractéristiques détaillées
des buses qu'il envisage d'utiliser.
Les buses seront en béton armé vibré ou centrifugé. Des buses fabriquées selon d'autres
procédés pourront être proposées à l'Ingénieur. Cependant leur utilisation ne pourra en aucun cas
se faire sans l'agrément de l'Ingénieur.
L'épaisseur des buses et la consistance des armatures devront respecter les plans d'exécution
visés par l'Ingénieur.
Les buses devront satisfaire aux essais répondant aux spécifications et prescriptions de la série 90
A.
1) Le diamètre intérieur réel de la buse ne devra pas être inférieur au diamètre intérieur nominal
de deux millimètres plus un pour cent (2 mm + 1 %) de celui-ci ; par contre, il pourra lui être
supérieur,
2) L'épaisseur des parois ne devra pas être inférieure à l'épaisseur minimale en millimètres plus
trois pour cent (+ 3 %) de celle-ci. Par contre, elle pourra lui être supérieure.
Les essais de charge, éventuellement demandés par l'Ingénieur, seront effectués aux frais de
l'Entrepreneur.
Si l'Entrepreneur fabrique ses buses sur le chantier, il devra soumettre à l'agrément de l'Ingénieur
les plans et mode d'exécution, ainsi que le matériel correspondant qu'il envisage d'utiliser. Les
buses ainsi fabriquées devront avoir des performances identiques à celles des buses décrites
précédemment.
Le visa des plans d'exécution et l'agrément du matériel par l'Ingénieur ne soustrairont pas
l'Entrepreneur de sa responsabilité qui demeure engagée en cas d'insuffisance contractuelle de la
qualité.
L'Entrepreneur devra faire connaître à l'Ingénieur le nom des fournisseurs ainsi que les
caractéristiques détaillées des canalisations qu'il envisage d'utiliser.
Les tubes seront opaques et de couleur gris clair et devront comporter à leurs extrémités :
- soit un bout lisse et une emboîture cylindrique façonnée en usine (assemblage par
collage à froid à l'aide d'un adhésif qui assure également l'étanchéité) jusqu'au
diamètre nominal 200.
- soit un bout lisse et une emboîture façonnée en usine et munie d'une bague en
élastomère (assemblage par bague de joint d'étanchéité),
- soit deux bouts lisses (assemblage par manchon à bague de joint d'étanchéité).
Les canalisations devront satisfaire aux essais répondant aux spécifications et prescriptions de la
série I et de la série II suivant les prescriptions du marché.
Ils doivent être conformes à la norme NF EN 13383-1 qui spécifie les caractéristiques des
granulats naturels, artificiels et recyclés ou les mélanges de ces granulats destinés à être utilisés
comme enrochement. Ils doivent notamment être durs à moyennement durs, insensibles à l'eau,
sains, non évolutifs, et non friables et leur masse volumique doit être d'au moins 2.3 t/m3. Ils
seront de la classe granulaire de catégorie déclarée CP 80/125 mm, avec au plus 10 % de
passant en masse au tamis de 80 mm, et avec au plus 30 % de refus en masse au tamis de 125
mm, sans aucun élément supérieur à 180 mm.
Aucun granulat de devra dépasser dans sa plus grande dimension 0.5 fois l'épaisseur du Matelas.
25
ARTICLE 2.14. : GRILLAGE ET AUTRES ELEMENTS METALLIQUES CONSTITUANT LES
MATELAS DE GABIONS.
L'Entrepreneur devra faire connaître à l'Ingénieur le nom des fournisseurs ainsi que les
caractéristiques détaillées des grillages et autres éléments métalliques qu'il compte utiliser. Les
grillages et ces éléments doivent être conformes à la norme NF EN 10223-3 qui spécifie les
caractéristiques de dimensions et de revêtement des grillages en acier à mailles de forme
hexagonale, pour application industrielle. Ils doivent être protégés contre les actions des eaux
agressives. En outre, les spécifications de la norme NF P 94325-1 doivent être appliquées.
Une réception en usine sera faite aux frais de l’entrepreneur.
L'Entrepreneur devra faire connaître à l'Ingénieur le nom des fournisseurs ainsi que les
caractéristiques détaillées des armatures qu'il compte utiliser pour le renforcement du remblai à
l'arrière des parois en matelas de gabions. Une réception en usine sera faite aux frais de
l’entrepreneur.
L'Entrepreneur présentera les géotextiles qu'il compte utiliser avec leurs notices techniques
comprenant les caractéristiques détaillées à l’agrément de l’Ingénieur. En cas de doute,
l’Ingénieur exigera des essais d’aptitude sur le chantier ou une réception en usine aux frais de
l’entrepreneur.
Le choix est à effectuer selon les recommandations des fascicules du Comité français des
géotextiles :
Les principales propriétés des géotextiles, mesurées par des essais appropriés, sont repérées par
rapport à l'échelle de classification ci-dessous établie par le Comité Français des Géotextiles et
Géo membranes (CFGC).
La classe de géotextile à utiliser sera déterminée par les notes de calculs fournies par l’entreprise.
Le Maître d'Œuvre assurera la vérification de la conformité du certificat de qualification du produit
livré avec les spécifications ci-dessus ainsi que le contrôle de l'étiquetage et du marquage dans la
masse de chaque rouleau livré.
26
Les propriétés des géotextiles ainsi que leurs valeurs requises doivent être conformes aux normes
NF EN 13251, NF EN 13252, NF EN 13253, NF EN 13255, ou à des normes équivalentes.
Un assemblage adéquat devra être assuré soit par chevauchement, soit par couture ou autre
moyen approprié selon les instructions de l’Ingénieur.
Les instructions du fabricant pour l’utilisation et la mise en œuvre devront être fournis et
respectées.
L'ensemble de la fourniture doit être soumis à l’approbation du Maître d'Ouvrage et/ou du Maître
d’Œuvre. A leurs demandes, le soumissionnaire doit présenter à l'appui des plans d'exécution, le
matériel qu'il compte mettre en œuvre (panneau solaire, batterie, régulateur, luminaire, mât, etc.).
Le Maître d’œuvre se réserve le droit de procéder à des essais avant et en cours de fabrication.
Pour ce faire, le soumissionnaire doit tenir compte dans son offre de la réception en usine par une
délégation composée d’au plus six (06) personnes.
L'offre du Soumissionnaire doit intégrer toutes les clauses particulières régissant le chantier ainsi
que les protocoles de validation du Maître d'Ouvrage et/ou du Maître d’Œuvre, les essais, les
réglages et la programmation
Garantie de fonctionnement
Le Soumissionnaire devra garantir le bon fonctionnement des équipements et du système
d’éclairage public durant une période minimum de dix (10) ans. A cet effet, le soumissionnaire
devra souscrire, à ses frais, une assurance décennale couvrant le risque éventuel de
dysfonctionnement de ces équipements et du système durant la période des dix (10) ans.
27
Garantie « Fabricant » de l’installation sur les LED.
Le Soumissionnaire s’engage à garantir le parfait fonctionnement des composants des
lampadaires solaires photovoltaïques selon les durées à minima spécifiées ci-dessous dans les
caractéristiques techniques, à partir de la date de réception provisoire.
En cas de défaillance « matériel », le fabricant s'engage à fournir le matériel en remplacement
sous maximum 2 semaines avec un calage des BIN des diodes à l'identique.
Avant la réception provisoire, l’entreprise réalise une vérification de conformité de l'installation
permettant la mise en vigueur de cette garantie. L'entreprise transmet tous les rapports au Maître
d’ouvrage et/ou Maître d’œuvre.
Les performances de la batterie auront été testées selon les méthodes d’essais décrites dans la
norme NFEN61427 ou équivalents relative aux accumulateurs pour les systèmes photovoltaïques
(SPV).
Par ailleurs, la batterie sera logée dans un caisson, lui-même installé en haut du mât et verrouillé
par une vis antivandale.
L’électronique de gestion du système est placée dans ce même caisson en aluminium injecté ou
caisson adapté suivant fabricant. La connectique doit être étanche et rapide sans nécessité
d’outils.
L’électronique de gestion aura pour fonctions principales la protection électrique des équipements,
la maximisation de la durée de vie de la batterie et du rendement du système, ainsi que la
commande d’allumage, d’extinction et de réglage du flux lumineux de la lampe.
L’allumage et l’extinction et le flux lumineux de la lampe devront être assurés par la détection de la
luminosité effective et non par minuterie.
L’électronique de gestion devra respecter les normes énoncées plus haut.
L’électronique de gestion doit permettre d’assurer un fonctionnement des lampadaires solaires
toute la nuit avec une réduction du flux lumineux si cela s’avère nécessaire (programmation de
plage horaire, détecteur de présence, …). Elles devront restituer un courant stable pendant de
longues périodes tout en conservant leur aptitude à la recharge. Elles devront avoir les
caractéristiques suivantes :
- ajustement de l’éclairage selon la nécessité et selon l’état de charge de la batterie ;
- détection automatique jour/nuit (avec temporisations réglables) ;
- mémorisation des évènements (Feedback) ;
- compteur de temps de fonctionnement ;
- calcul de l’état de charge batterie (SoC) ;
protections : Décharge profonde / Surcharge / Température / Court-circuit / Inversions de polarité
panneau solaire et batterie ;
durée de vie électronique de gestion attendue : 20 ans.
Par ailleurs, l’entrepreneur doit faire accompagner sa proposition des formes d’élimination
écologique des composantes des batteries en fin de vie.
Massif.
Le massif est arasé à une hauteur minimum au-dessous du sol fini conformément aux plans
d’exécution approuvés.
Massif (mono-cross) :
- Dimension : 60 X 70 X 140 cm
29
- Dosage : Béton à 350 kg / m3
-
- Massif (double crosse) :
- Dimension : 70 X 70 X 140 cm
- Dosage : Béton à 350 kg / m3
Les dimensions des massifs sont à titre indicatif et ne sauront engager la responsabilité du maitre
d’ouvrage. L’entrepreneur est tenu de faire ses calculs d’exécution au cas par cas en fonction du
sol d’assise des lampadaires et de soumettre les notes de calcul au maitre d’œuvre pour
approbation.
L'Entrepreneur présentera au maitre d’œuvre les résultats de sa comparaison du projet avec les
conditions locales et ses propositions concernant une modification éventuelle du projet.
Les dispositions définitives seront alors prises d'un commun accord. Aucune exécution des travaux
ne pourra être commencée sur une section donnée tant que ces dispositions définitives n'auront
pas été arrêtées.
L'Entrepreneur reconnaît avoir tenu compte des sujétions de temps qui seront entraînées par ces
phases préliminaires. Il reste entendu néanmoins que l'accord entre les parties devra intervenir au
maximum dans les quatorze (14) jours qui suivront la remise au maitre d’œuvre des résultats des
travaux préparatoires. Ce délai de quatorze (14) jours est prolongé au plus d’une semaine, si le
maitre d’œuvre juge nécessaire de demander des contre-essais quel que soit leurs natures.
PROJET D’EXECUTION
Généralités
Le projet d’exécution est élaboré sur la base des plans et de l’étude d’Avant-Projet Détaillé fournis
dans le Dossier d’Appel d’Offres.
Avant de commencer l'exécution des travaux, l’Entrepreneur est tenu de procéder à ses frais :
à l'exécution des levés topographiques nécessaires,
aux investigations géotechniques complémentaires,
à l'établissement, en vue de les soumettre au Représentant du Maître d’œuvre pour visa, des
différents projets d’exécution comportant avant-métrés, notes de calcul et toutes justifications.
Au moins trente (30) jours avant le début des travaux correspondants, les documents d’exécution
sont fournis par l’Entrepreneur en trois (3) exemplaires provisoires au Représentant du Maître
d’œuvre, pour avis. Après accord de ce dernier, l’Entrepreneur doit fournir sept (7) exemplaires
définitifs dans un délai maximal de dix (10) jours. Deux (2) exemplaires lui sont retournés
approuvés.
L’Entrepreneur doit prendre ses dispositions pour présenter ces documents en temps opportun,
afin d'assurer la continuité des travaux, étant entendu que le Représentant du Maître d’œuvre
31
dispose d’un délai de vingt et un (21) jours pour approuver chaque document qui lui est transmis à
cet effet ou pour faire savoir les modifications à y apporter.
L’Entrepreneur reconnaît avoir tenu compte dans l’organisation et le délai d’exécution qu’il a
proposés, des sujétions de temps découlant de cette procédure de présentation et d'approbation
des projets d’exécution. En conséquence, il ne peut arguer d’aucun retard dans l’exécution des
travaux du fait de l’application de cette procédure, et aucune indemnité, de quelque sorte qu'elle
soit, ne peut lui être allouée pour ce motif.
Il est à noter qu’au fur et à mesure de l’avancement des travaux, l’Entrepreneur préparera, sous
surveillance du maitre d’œuvre, les plans des travaux réellement exécutés (plans de récolement).
La fourniture préalable à l’Administration des plans précités (plans de récolement), munis du visa
du maitre d’œuvre pour accord, conditionnera la date de la réception provisoire des travaux.
Les exemplaires cités ci-avant seront remis au maitre d’œuvre avant la réception provisoire des
travaux, pour transmission officielle aux différents services.
Les plans de récolement sont les plans des travaux réellement exécutés (planimétrie, profil en
long, profils en travers, drainage, ouvrage d’art, constitution des chaussées, etc.)
Ces plans comporteront, outre les indications planimétriques et altimétriques de la rue ou l’emprise
des travaux, les éléments suivants :
- indication des ouvrages d’art et de drainage (buses, fossés, caniveaux, dalots, etc.…),
- les niveaux du fil d’eau,
- les dimensionnements réalisés (largeur, épaisseurs, etc.…),
- la nature des matériaux utilisés,
- les résultats de laboratoire obtenus.
Pour les ouvrages en béton, ces plans devront indiquer, outre leur positionnement sur la voie, le
ferraillage et le coffrage avec tous les détails d’exécution, etc.
Si le Représentant du Maître d’œuvre constate au cours des travaux, soit lors des terrassements,
soit lors de la construction de la chaussée, qu’il y a lieu d’apporter des modifications aux
dispositions prévues, il peut, par écrit, demander à l'Entrepreneur d’appliquer de nouvelles
dispositions qui ne changent pas la nature des travaux.
Les modifications seront prescrites par ordre de service en conformité avec les dispositions du
CCAG. Au cas où ces modifications induiront un impact financier, le maitre d’ouvrage devra
s’assurer de la disponibilité des ressources financières pour couvrir les coûts additionnels.
32
Projet d’exécution des terrassements
Implantation
L'implantation matérialisera l'axe du projet par des bornes en béton numérotées et nivelées avec
référence au nivellement général de la République du Bénin (IGN), les bornes sont implantées à
une distance de 25 mètres de l'axe du projet sauf impossibilité:
- à chaque origine et fin de courbe, de part et d'autre de l'axe,
- aux intersections des alignements droits, de part et d'autre de l'axe,
- à des intervalles ne dépassant pas 400 mètres dans les alignements droits, d'un seul côté
de l'axe.
Cette phase importante consistera à :
- implanter les bornes de la polygonale éventuellement détruites,
- relever la polygonale par la méthode du double retournement,
- niveler les bornes de la polygonale par la méthode du nivellement en aller-retour,
- implanter suivant le tracé en plan des piquets en fer tous les 25 m et aux points
particuliers.
- indiquer à la peinture les PK le long du tracé,
- implanter le long du tracé des déports d’axes protégés en taché et jalonnette portant le
PK et la nature du point,
- implanter le long du tracé des déports d’axe protégés en béton de 20 cm de côté et
portant un piquet en fer tous les 200 m et aux points particuliers.
- lever le profil en long du TN, les profils en travers du TN,
- lever les points de détails.
L'axe du projet implanté doit être conforme à l'axe donné dans les dessins du Dossier d'Appel
d'Offres (DAO.) ou projet d’exécution approuvé et défini au profil en long et tracé en plan, en
particulier les fils d’eau des collecteurs, et pour la voirie, les caractéristiques géométriques tels que
les rayons de courbures et les longueurs minimales et maximales en alignement droit.
L'axe du projet implanté par l'Entrepreneur est alors reporté, par tronçon à l'échelle de 1/2000 pour
les longueurs et 1/200 pour les hauteurs.
Sur cet axe est dessinée le profil fil d’eau des collecteurs, ou la ligne rouge pour la voirie le cas
échéant. Le profil fil d’eau des collecteurs au DAO ne peut être modifié (surtout les pentes à la
baisse) à condition de s’assurer que la capacité hydraulique du collecteur est au moins maintenue.
Quant à la ligne rouge, elle peut être modifiée si nécessaire en fonction des contraintes du terrain
mais en s’assurant de sa mise hors d’eau et de son bon drainage (niveaux et pentes du profil en
long). Les modifications suggérées doivent être validées par le maitre d’œuvre. Une attention
particulière devra être accordée aux points singuliers notamment les carrefours, les points de
conservations d’ouvrages existants et les rampes maximales.
L'Entrepreneur soumet les dessins du projet d’implantation au maitre d’œuvre au plus tard trente
(30) jours avant la date du commencement des travaux sur le tronçon considéré.
Levés tachéometriques
Dans les zones où l’implantation directe de l’axe n’est pas possible, c'est-à-dire dans les zones où
le Maître d’Ouvrage à l’intention de modifier le tracé défini à l’Avant-Projet Détaillé, l’Entrepreneur
procédera au préalable, selon les directives du maitre d’œuvre à des levés tachéométriques à
l’échelle du 1/5000. La densité de points à l’hectare sera de quarante (40) au moins.
L’Entrepreneur établit les plans à courbes de niveau métriques ou décimétriques, selon les
prescriptions du maitre d’œuvre, qui étudiera l’axe à retenir. L’Entrepreneur procède à partir de ces
données à l’implantation de l’axe et à sa matérialisation comme prévu ci-dessus.
Ces quantités sont soumises au maitre d’œuvre sous la forme d'un métré, par tronçon, en même
temps que les dessins du projet.
Pour les ouvrages courants l’Entrepreneur fournira des dessins types et un tableau de cotes
indiquant par ouvrage, toutes les dimensions nécessaires à son implantation sur le terrain.
Pour les ouvrages nécessitant des aménagements spéciaux, l’Entrepreneur établira un projet par
ouvrage.
Les projets d’exécution accompagnés des avants-métrés correspondants devront présenter les
détails suivants :
- les notes de calcul hydraulique.
34
- les notes de calcul (surcharges conformes au fascicule 61 titre II, surcharge exceptionnelle
du convoi type de 30 tonnes)
- Les profils d’eau des collecteurs
- le plan de calage des ouvrages,
- les profils en longs et en travers
- les plans de ferraillage et de coffrage,
- le recouvrement des armatures,
- les armatures laissées en attente, au droit des reprises de bétonnage,
- la distribution des joints de coffrage,
- les dispositions envisagées, en cas d'arrêt inopiné de bétonnage, dans les différentes
parties des ouvrages,
- les avant métrés détaillés et éventuellement un mémoire justificatif des dispositions
envisagées, basés sur les sondages de reconnaissance géotechnique effectués par lui et
les plans types ou particuliers des ouvrages à réaliser,
- les plans d’aménagement des talus,
- etc.
NB : Aucune proposition de l’entrepreneur ne peut avoir pour objet de minimiser les coffrages
(Voile, radier, tablier, etc) ou le ferraillage sauf s’il est démontré que les propositions du DAO
nuisent à l’ouvrage. De même, lorsque le coffrage et/ou le ferraillage d’un ouvrage est jugé
insuffisant, il est de la responsabilité de l’entrepreneur de proposer de nouveaux plans de
coffrages et de ferraillage sans que cela ces modifications ne donnent lieu à des réclamations de
quelque nature que ce soit, sauf pour les ouvrages payés par détails de corps de métier (Coffrage,
ferraillage, béton, etc.)
Dans cette éventualité, l’Entrepreneur dispose d'un délai de quinze (15) jours pour y apporter les
mises et soumettre à nouveau, suivant la même procédure, à l'approbation du Représentant du
maître d'œuvre les documents rectifiés.
L’Entrepreneur devra prendre toute disposition pour présenter ces documents en temps voulu,
pour assurer la continuité des travaux, étant entendu que le Représentant du maître d’œuvre
disposera d’un délai de quinze (15) jours pour approuver chaque document ou faire connaître les
modifications à y porter et que, quelles que soient ces modifications, le délai contractuel
d’exécution prévu par le présent Marché demeurera inchangé ainsi que la responsabilité
d’exécution de l’Entrepreneur.
L'approbation du Représentant du maître d'œuvre ne saurait relever l’Entrepreneur d'erreurs
existantes dans ses dessins ou notes et le dégager de ses responsabilités en cas d'omissions ou
de contradictions avec les dispositions contractuelles.
L’Entrepreneur demeure responsable de tous les accidents qui viendraient à se produire du fait
des travaux ou qui seraient la conséquence directe ou indirecte des dispositions adoptées.
L’Entrepreneur ne pourra en aucun cas formuler de réclamation ou demander des indemnités
quelconques du fait d’une interruption quelconque des travaux, motivée par la non-présentation.
Il est rappelé qu’une proposition de l’entrepreneur ne peut avoir pour effet, et sous aucun prétexte
d’économiser sur les coffrages (dimensions et épaisseur, etc.) ou le ferraillage des ouvrages en
béton armé projetés. Par contre.
L'Entrepreneur tient constamment à jour un état d'avancement des travaux par rapport au
planning. Aucune modification ne peut être apportée à ce planning sans l'accord du maitre
d’œuvre.
Il est établi chaque fin de mois, à la diligence de l'Entrepreneur et à ses frais, un état d'avancement
des travaux selon modèle agréé par le maitre d’œuvre. Cet état est fourni gratuitement au maitre
d’œuvre en quatre exemplaires et mentionne entre autres :
- le personnel (nombre, qualification, tâches affectées) utilisé sur le chantier,
- le matériel (type d'engin, tâches affectées) en place sur le chantier et en ordre de
fonctionnement,
- les quantités de travaux exécutée par poste et prises en attachement depuis le début du
chantier, comparées avec celles prévues au planning,
- les matériaux approvisionnés sur chantier, comparés avec ceux prévus au planning,
- les prévisions détaillées quantitativement par tâches tant pour les travaux que les
approvisionnements,
- les rendements obtenus depuis le début des travaux et les rendements à prévoir pour tenir
dans le planning.
la première est opérée par l'Entrepreneur et à sa charge. Elle a pour but la recherche des
matériaux, la détermination des conditions de leur mise en œuvre et les contrôles à effectuer. Les
essais correspondants sont effectués par lui et à ses frais dans son laboratoire de chantier
36
entièrement accessible au maitre d’œuvre. L'Entrepreneur peut faire appel à un laboratoire agréé
par le maitre d’œuvre pour la réalisation de certains essais spéciaux. Les résultats des divers
essais sont consignés sur un cahier de laboratoire et transmis par courriers au maitre d’œuvre au
fur et à mesure de leur obtention.
Il reste entendu que l’équipement du laboratoire et le technicien confirmé qui en est le responsable
doivent recevoir, l'agrément du maitre d’œuvre.
En ce qui concerne le responsable du laboratoire son agrément définitif par le maitre d’œuvre ne
sera donné qu’après une période probatoire de trois (3) mois d'activité à plein temps. Cet
agrément peut toutefois être retiré si, par la suite, les essais se déroulent de telle sorte que leur
validité soit mise en cause ou sujette à caution.
La seconde série d'essais concerne le contrôle de qualité, elle est opérée sous la responsabilité du
maitre d’œuvre, par l’équipe de sa mission dans le cadre des essais de réception qu’elle opère.
Tous les matériaux approvisionnés reconnus défectueux après essais doivent être transportés
hors du chantier par l'Entrepreneur et à ses frais dans un délai et à un endroit fixé par le maitre
d’œuvre. Faute de quoi, l'évacuation est exécutée par le maitre d’œuvre et aux frais de
l'Entrepreneur.
Les travaux effectués dans des conditions non conformes aux prescriptions du présent document,
sont repris jusqu'à l’obtention d'un résultat conforme aux caractéristiques prescrites.
Les emplacements des prélèvements nécessaires aux essais quels qu'ils soient et ceux des
mesures in situ peuvent être fixés par le maitre d’œuvre.
En cas de non-respect des clauses du présent document, l'Entrepreneur a, à sa charge tous les
essais supplémentaires effectués en vue de vérifier s'il a bien apporté les corrections aux travaux
non conformes.
Contrôle interne .
L’Entrepreneur est tenu d’effectuer un contrôle technique systématique de ses travaux dans le
cadre du contrôle interne selon une cadence indiquée dans les présentes Spécifications
Techniques et les dispositions du Plan d’Assurance Qualité (P.A.Q).
Il ne peut présenter une demande de réception que si celle-ci est accompagnée des résultats des
essais du contrôle intérieur, qui prouvent que la qualité des travaux est conforme à la qualité
requise.
Le Représentant du Maître d’œuvre ordonne l’arrêt immédiat des travaux si les résultats du
contrôle interne ne lui sont pas fournis en même temps que les demandes de réception.
Les paragraphes ci-après reprennent les différents essais de contrôles internes à effectuer par
l'Entrepreneur pour la réception des matériaux et leur mise en œuvre.
Mise en œuvre.
Sol d’assise des remblais : 1 essai tous les 1000m2
Pour l’essai à la PLAQUE, la valeur moyenne visée pour EV2 est variable selon le trafic, avec 95
% des mesures devant être supérieures à 50, 80 ou 120 MPa
La valeur moyenne visée pour EV2.
Couche de forme
Trafic T1 -T2 T3 – T4 T5
EV 2 en tout point ≥ 50 ≥ 80 ≥ 120
38
Les prescriptions relatives à la portance des terrassements (essai à la plaque) devront être
atteintes quelle que soit la saison et notamment après les pluies, aussi bien en remblai qu’en
déblai (après que la teneur en eau soit revenue à sa valeur nominale).
La nature et les fréquences d’essais seront adaptées si nécessaire à l’hétérogénéité des matériaux
sur indication du Représentant du Maître d’œuvre.
Le Représentant du Maître d’œuvre peut assister aux essais du contrôle intérieur, chaque fois qu’il
le juge nécessaire en déléguant du personnel auprès du laboratoire de l’Entrepreneur.
Matériaux
Mise en œuvre
ρd
SE si OPN
VBS en Gonfle Matières
Trafic matéria ou ρd CBR
Couche WL IP g/kg de ment organique
cumulé u peu OPM 98%,4i
0/5 mm en % s en %
argileux en
kN/m3
ρd CBR 98%
<
T1 T2 < 20 < 2.5 > 50 OPM > PM, 4i > < 0.1 < 0.5
Base 40
20 60
(non
traitée) ρd CBR 98%
<
T3 < 15 < 2.5 > 50 OPM > PM, 4i > < 0.1 < 0.5
35
20 80
39
T4 T5 Non recommandé
Mise en œuvre
Essais de stabilisation
Mise en œuvre
Ouvrages d’Assainissement
Matériaux pour Béton C 350
Le Titulaire soumettra au visa du Maître d'Œuvre un programme d'exécution des travaux selon une
présentation ayant reçu l'accord de celui-ci. Le programme devra être soumis dans le délai prévu
au CCAP.
Ce programme d'exécution sera établi au moyen d'une méthode "à chemin critique" et mettra en
évidence :
- les tâches à accomplir dans l’exécution des travaux et leur enchaînement,
- pour chaque tâche, la date prévue pour son achèvement et la marge de temps disponible
pour son exécution,
- les tâches qui conditionnent la durée de réalisation des travaux (tâches critiques).
Il devra tenir compte de toutes les sujétions afférentes à l'exécution des travaux, et en particulier :
- le maintien de la circulation pendant l’exécution des travaux,
- les délais de constitution des dossiers d'approbation pour l'agrément des carrières, des
gisements et des emprunts,
- le mouvement des terres et transport,
- les prescriptions particulières du présent CCTP,
- les intempéries normalement prévisibles,
Ce programme d'exécution des travaux devra être accompagné des pièces suivantes dont la liste
est non limitative :
- une note sur l'installation générale du chantier et incluant un plan des installations,
- un planning des fournitures et approvisionnements,
- un état détaillé du matériel devant être utilisé sur le chantier comportant pour chaque engin,
son âge, ses caractéristiques, son état et sa valeur,
- une note sur les méthodes de travail utilisées ainsi que les précisions quantitatives d'emploi
en personnel,
- le pourcentage du personnel recruté dans la zone de travail,
- le règlement interne du Titulaire incluant les spécifications des Directives
environnementales,
- une liste du personnel d'encadrement,
- un planning des prévisions d'avancement,
- le plan d'organisation du contrôle qualité,
- le plan de signalisation temporaire du chantier,
- les dispositions relatives à la protection de l'environnement.
L’Entrepreneur devra procéder, chaque fin de trimestre calendaire, à l'examen et à la mise à jour
du programme d'exécution et présenter au maître d'œuvre, au plus tard le dix (10) du mois suivant,
les résultats de son examen avec, le cas échéant, les modifications qu'il se propose d'apporter au
programme en vigueur. Toutefois, des modifications importantes apportées à ce programme ne
pourront être appliquées qu'après accord du maître d'œuvre.
Ces documents seront fournis en cinq (5) exemplaires.
Le programme des travaux, ses additifs et rectificatifs éventuels devront être remis au maître
d'œuvre.
La présentation des plannings, leur suivi et mise à jour se feront de la manière suivante :
Le tableau ci-après comporte une liste non limitative des opérations à effectuer par l'Entrepreneur
pour l'organisation et la préparation des travaux.
Tableau N°4 : Liste des opérations à effectuer par l’Entrepreneur pour l’organisation et la
préparation des travaux.
Installations de chantier
Installation de l’Entrepreneur
Chaque dessin fera apparaître les emplacements réservés aux sanitaires, aux douches, le
réfectoire, ainsi que les points de défense contre l'incendie (lances, extincteurs, bacs à sable,
etc...) et les lieux de stockage des kits anti-pollution.
L'installation de chantier comprend les travaux (y compris la fourniture, la mise en place, la
maintenance, l’exploitation et le gardiennage de tous les équipements et installations pendant
toute la durée du chantier) suivants :
- les prestations définies à l'article 1.1 de l'annexe D du fascicule 65 du CCTG, ainsi qu'à
l'article 1.1 de l'annexe au texte «Définition technique des prestations» du fascicule 68 du
CCTG, hormis celles faisant l'objet d'un prix particulier et qui concernent l'aménagement de
zones de réalisation et l'installation du matériel de réalisation des fondations,
- l'aménagement des terrains,
- la réalisation et la pose de clôtures périphériques du chantier des portails d’accès y
compris ceux réservés aux secours ainsi que d’un ensemble de panneaux normalisés
"Interdit au public", au nombre minimal de 20,
- la réalisation et la pose de quatre panneaux officiels du projet portant notamment les
mentions du titre du projet, de la date de démarrage des travaux, des délais, les noms du
bailleur de fonds le cas échéant, du Maître d’ouvrage, du Maître d’œuvre, de son
représentant (le Consultant) et de l’Entrepreneur. Ces panneaux double face auront une
surface minimale de 5m2 ; ils seront en acier galvanisé, peints selon les différentes
couleurs des sigles des intervenants, et entretenus régulièrement jusqu’à la réception
définitives des travaux,
- la mise en place des dispositions pour le maintien de la circulation et des réseaux
pendant toute la durée des travaux,
- la réalisation des signalisations horizontale et verticale provisoires dans l’emprise du
chantier ainsi qu’aux abords,
- la dépose des clôtures traversant l'emprise du chantier dans la mesure où celles-ci
gênent son bon déroulement,
- les infrastructures d'assainissement et dispositifs de recueil et de traitement des eaux
usées et polluées en provenance des installations du chantier, l’ensemble étant
correctement conçu (géo-membranes, géotextiles, tuyaux, décanteur-déshuileur en entrée
de bassin, pompes, cloison siphoïde en sortie de bassin, ...) par l’Entrepreneur et agréé par
le Représentant du Maître d’œuvre pour satisfaire la préservation des milieux environnants,
- une installation téléphonique raccordée au réseau général, avec répondeur automatique,
fax et accès internet,
45
- une installation électrique autonome et/ou raccordée au réseau électrique général
assurant à tout moment de l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des installations de
l’Entrepreneur,
- le raccordement au réseau général d’eau potable et/ou une installation autonome (forage,
centrale de potabilisation, etc..) permettant d’assurer l’approvisionnement à tout moment en
eau potable.
- les installations nécessaires à la construction des ouvrages ainsi que celles requises pour
les dépôts de matériel et matériaux, ateliers et bureaux de chantier,
- les itinéraires des véhicules de chantier proposés par l’Entrepreneur (évacuations des
déblais, approvisionnement en matériaux, etc.),
- le plan particulier de sécurité et de protection de la santé ou un document équivalent
conforme aux recommandations en matière de sécurité et de respect de l’environnement
naturel et humain,
- l’alimentation en matières consommables (eau, électricité, téléphone, etc.),
- les dispositions afin d’assurer l’accès des riverains, les circulations routières et piétonnes,
- l’emplacement prévu pour le laboratoire de chantier, le plan d’aménagement de ce
laboratoire et une liste des différents matériels,
- les dispositions en matière de respect de l’environnement et de remise en état des lieux.
Ce projet des installations de chantier est mis à jour, mensuellement, en fonction des besoins et du
phasage des chantiers et soumis à l’approbation du Représentant du Maître d’œuvre dans le
cadre du PAQ.
Les circuits d'approvisionnement du chantier devront être étudiés de façon à ne constituer de gêne
admissible pour la circulation des voies publiques et privées en service.
Dans l'étude de l'organisation du chantier, il sera tenu le plus grand compte de la sécurité des
usagers des voies de service.
En fin de travaux, les terrains ayant servi aux installations de chantier devront être remis en leur
état initial. En particulier, tous les matériaux de construction de plate-forme, les massifs de
fondation, les déchets, etc. seront évacués en dépôt définitif ou vers les centres de recyclage,
réemploi, etc…
Il est rappelé à l'Entrepreneur que toutes les installations de chantier doivent faire l'objet d'une
surveillance permanente (24 heures sur 24, 7 jours sur 7) par gardiennage.
L’Entrepreneur est tenu de maintenir en permanence en bon état le laboratoire de chantier et ses
équipements. Il est tenu de remplacer immédiatement tout équipement de laboratoire défaillant.
L’Entrepreneur est entièrement responsable de toutes les opérations du contrôle intérieur et ne
peut en aucun cas se prévaloir d’une quelconque faiblesse de son laboratoire, dont il a la charge
de manière totale et autonome ; même en cas de sous-traitance à un laboratoire agréé.
L’Entrepreneur n’est pas autorisé à démarrer des travaux soumis à réception tant que le
laboratoire n’est pas opérationnel.
L’Entrepreneur est tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre à disposition
du maitre d’œuvre le laboratoire équipé dans un délai maximum de deux (02) mois à compter de
l’ordre de service de commencer les travaux.
- une salle de réunion d’une capacité de 30 personnes avec tables et chaises, distributeur
d’eau, machine à café, écran de projection + deux armoires pour échantillons,
- un bureau de passage pour l’ACVDT/UGP équipé de son mobilier (un bureau, trois
fauteuils, une armoire) de 10 à 15m2,
- deux bureaux de passage pour la maitrise d’ouvrage déléguée (1bureau, 3 fauteuils, 1
armoire) de 10 à 15m2 + (1 bureau, 3 fauteuils, 1 armoire) de 10 à 15m2,
- un bureau de passage pour tous autres partenaires : (MVCDD/DGDU, ……) comprenant
1 bureau, 3 fauteuils, 1 armoire, de 10 à 15m2,
- un bureau pour archivage (dossiers plans échantillons) équipé de 4 armoires et 1 table
(15m2),
- une petite salle d’attente avec comptoir d’accueil qui sera géré par l’Entreprise de 15 à
20m2,
- un bloc de 5 WC (2 pour femme et 3 pour hommes),
Tous les bureaux et salles seront climatisés. L’Entreprise pourra céder à cet aménagement outre
ses propres bureaux de chantier et elle sera responsable de son entretien et gestion de l’accueil
lors des réunions de coordination et pilotage.
L’ensemble des installations des bureaux du maitre d’œuvre couvrira une superficie d’au moins
200m2.
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Les frais de raccordement et de consommation d'eau (potable) et d'électricité, d’un groupe
électrogène, d’internet ainsi que le gardiennage et le nettoyage, sont à la charge de l'Entrepreneur,
ainsi que la connexion d’une ligne téléphonique.
L’ensemble des mobiliers et équipements fournis par l’Entrepreneur reste la propriété du Maître
d’Ouvrage à la fin du projet. L’entretien des bureaux comprend le remplacement des mobiliers et
équipements détériorés et le maintien en bon état des installations électriques, d’internet et de
l’alimentation en eau.
Au-delà du délai de trente (30) jours indiqué ci-dessus, si l’ensemble des bureaux du maitre
d’œuvre n’est pas prêt, le représentant du Maître d’œuvre pourra exiger de l’Entrepreneur le
paiement de tous les frais nécessaires à son installation provisoire.
Matériel
L'Entrepreneur devra soumettre au maitre d’œuvre dans le délai d’un (1) mois à compter de la
date de signature du contrat, la liste du matériel qu'il envisage d'utiliser pour l'exécution des
travaux, avec les caractéristiques de ces matériels.
Cette liste précisera la marque, le type, l'année de fabrication des engins. Tout matériel qui sera
jugé trop vétuste, non satisfaisant ou ne répondant pas à l’offre de l’entrepreneur par le maitre
d’œuvre pourra être refusé sans que l'Entrepreneur puisse élever de réclamation.
PRESTATIONS DIVERSES
Maintien de la circulation
Durant les travaux, l'Entrepreneur est tenu d'assurer la circulation dans des conditions au moins
équivalentes de praticabilité à la situation existante sur l’ensemble de la route.
Les coûts afférents à la construction de pistes de déviation leur entretien et signalisation ainsi que
le dédommagement des plantations sont inclus dans les différents prix unitaires du bordereau des
prix.
L'Entrepreneur met en place une stratégie environnementale interne à ses services pour
s'acquitter de ses obligations en la matière, stratégie incluant notamment:
l'embauche à plein temps d'un ingénieur responsable environnement et sécurité, autonome et
véhiculé, rattaché directement au directeur de projet de l'Entrepreneur (le plus haut niveau
hiérarchique sur site). Son profil sera soumis à approbation du Maître d'Œuvre,
la rédaction, la mise en œuvre et l'actualisation si besoin de son Plan de Gestion
Environnementale et Sociale Chantier, soumises à l'approbation du Maître d'Œuvre, l'une portant
sur l'organisation générale de sa stratégie, les autres sur des aspects techniques,
le contrôle par des inspections régulières du respect des dispositions environnementales, de toute
nature, prescrites,
le suivi environnemental des travaux par le responsable environnement, et la rédaction de rapports
mensuels et bilans trimestriels correspondants,
l'information systématique du Représentant du Maître d’Œuvre pour chaque incident ou accident,
dommage, dégradation causé à l'environnement dans le cadre des travaux, ainsi que sa
consignation dans un répertoire spécifique,
l'information et la formation appropriée de ses personnels, cadres compris, en vue de la
sécurisation et/ou de la qualité des opérations,
et la prise de sanctions appropriées contre ses personnels ne respectant pas les prescriptions et
dispositions applicables en matière d'environnement.
L’Entrepreneur mettra en œuvre toutes les dispositions utiles et pertinentes pour en assurer la
préservation et/ou la sécurité et/ou l'évitement dans le cadre de ce marché, notamment leur
repérage sur site en cas de besoin.
Le caractère intolérable d'une contrainte, résultat des prescriptions ci-dessus pour l'exécution des
travaux dont il a la charge pourra être accepté par le Maître d'Œuvre, si l’Entrepreneur en propose
une justification convaincante, motivée (formellement acceptée par les services techniques
compétents du Maître d’Ouvrage si le type et le niveau de sensibilité le justifient).
Dossiers de récolement
En fin de chantier, l'Entrepreneur fournira en dix (10) exemplaires sur support papier et sur support
électronique (deux CD Rom), un dossier de récolement sur les travaux réellement exécutés.
Ce dossier comprendra notamment :
- les dessins d'implantation (projet d'exécution) au 1/2 000 - 1/200 mise à jour avec les
modifications éventuellement intervenues pendant l'exécution des travaux,
- les dessins des ouvrages nouvellement construits ou aménagés,
- les profils en travers types,
- les dessins des ouvrages types d’assainissement;
- les plans de la signalisation verticale et horizontale,
- un listing complet des différents essais de contrôle avec leurs repérages permettant de les
localiser sur les dessins à l'échelle de 1/2 000 - 1/200,
- un listing complet des différents ouvrages d'assainissement et de protection avec leur
repérage permettant de les localiser sur les dessins à l'échelle de 1/2 000 - 1/200
- les plans des carrefours à l'échelle de 1/500,
- un listing complet des gîtes de matériaux utilisés pour la constitution des différentes
couches de chaussées, avec leur localisation par rapport à la route, leurs caractéristiques
mécaniques, leurs capacités résiduelles et les extensions possibles,
- tout autre document jugé par le maitre d’œuvre nécessaire pour l'entretien ultérieur de la
route.
Ces données de récolement deviendront propriété de l'Administration. Le règlement du décompte
définitif est subordonné à la remise de ce dossier. Les coûts afférents à ces dossiers de
récolement sont inclus dans les prix unitaires du bordereau des prix.
Travail de nuit
L’Entrepreneur se conformera aux horaires de travail en vigueur en République du Bénin et dans
le domaine des Bâtiments et Travaux Publics.
Pour les travaux de terrassement et de chaussée, le travail de nuit est interdit. Pour les autres
tâches, le travail de nuit sera subordonné à l'autorisation du maitre d’œuvre. L'accord ne sera
donné que si l'Entrepreneur a pris des dispositions pour éclairer convenablement le chantier et si
la demande a été faite suffisamment à l'avance pour permettre la surveillance et le contrôle des
travaux par les agents du maitre d’œuvre. De plus si les travaux de nuit doivent induire des coûts
supplémentaires, ils seront entièrement à la charge de l’entrepreneur dans un accord
préalablement écrit et signé de toutes les parties.
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Journal de chantier
Le journal de chantier sera rédigé par l’Entrepreneur qui le présentera au Représentant du Maître
d'Œuvre pour approbation. Il devra rester accessible à tout moment au Maître d'Œuvre, ou son
représentant, et reviendra au Maître d'Œuvre en fin de chantier. Il sera établi conjointement suivant
un modèle à définir et devra contenir au minimum les informations journalières suivantes :
- les conditions atmosphériques,
- les travaux exécutés dans la journée ainsi que la liste du personnel et du matériel
employés pour ces travaux,
- l'avancement précis des travaux,
- les prescriptions imposées à l’Entrepreneur,
- le détail des quantités de travaux,
- les opérations administratives relatives à l’exécution et au règlement du marché
(notification, résultats et essais, attachements),
- les réceptions des matériaux et agréments de toutes sortes,
- les incidents, les accidents ou détails de toutes sortes présentant quelque intérêt au
point de vue de la tenue ultérieure des ouvrages et de la durée des travaux,
- les travaux spécifiquement exécutés dans le cadre de la protection de
l'environnement,
- les visites officielles.
Les quantités de travaux, quelles qu'elles soient, devront être indiquées clairement au journal de
chantier et constitueront les données nécessaires à l'établissement des états d'avancement des
travaux.
Une réunion officielle hebdomadaire ou bimensuelle selon les nécessités appréciées par le Maître
d'œuvre, à laquelle participeront obligatoirement l’Entrepreneur et le Représentant du Maître
d'Œuvre, et celui du Maître d’Ouvrage, permettra de discuter de points relatifs à l’exécution du
Marché, d’évaluer l’avancement des travaux et de préciser tout élément n'ayant pas une définition
suffisamment claire au contrat avant la mise en travaux.
Ces réunions feront l'objet d'un procès-verbal, rédigé par le Représentant du Maître d'Œuvre,
approuvés et signés conjointement par l’Entrepreneur, le Représentant du Maître d'Œuvre et le
Maître d’Ouvrage.
L’intégralité des frais d’établissement de ces différents dossiers est à la charge de l’Entrepreneur.
Le maitre d’œuvre dispose de quinze (15) jours, suivant la date de dépôt des dossiers définis ci-
dessus, pour donner son approbation totale ou restrictive ou bien refuser l’exploitation de l’emprunt
proposé. Si le maitre d’œuvre autorise l’exploitation d’un emprunt, il doit préciser les limites
d’utilisation de ce dernier. Enfin, en ce qui concerne tous les matériaux d’extraction, le maitre
d’œuvre peut retirer son agrément pour un emprunt donné, s’il considère qu’au vu des essais de
contrôle, le gîte ne fournit plus de matériaux répondant aux spécifications techniques.
L’Entrepreneur devra faire à ses frais les sondages et essais qui sont nécessaires pour déterminer
les emprunts et carrières et justifier de la qualité des matériaux dont il reste seul responsable de
leur conformité aux spécifications du Marché pendant toute la durée du chantier. L’Entrepreneur
prendra contact avec l'Office Béninois de Recherches Géologiques et Minières (OBRGM) avant la
prospection, l'ouverture et l'exploitation des emprunts et carrières afin de se conformer au Code
Minier et à la réglementation en vigueur.
Si les emprunts ne donnent pas le cube de matériaux utilisables escomptés, l’Entrepreneur devra
prospecter de nouvelles zones d'emprunt et remettra au Représentant du maître d'œuvre les
dossiers techniques correspondants.
L’Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des zones
d'emprunt figurant au dossier géotechnique du Marché pour présenter des réclamations de prix ou
de délais.
L’Entrepreneur reste seul responsable vis-à-vis du Maître de l'Ouvrage de la provenance, de la
recherche de carrière, de la qualité des matériaux et de leur conformité aux prescriptions du
Marché.
L’Entrepreneur doit avoir une parfaite connaissance des endroits à partir desquels il peut
approvisionner son chantier en eau pour l’arrosage des sols à compacter. Cette eau ne doit pas
contenir de matières organiques susceptibles de nuire à la prise des liants hydrauliques.
Sur la base des résultats d'essais de laboratoire, le dossier précise en particulier la composition
minéralogique, la masse volumique réelle des granulats, le los Angeles, le micro deval et leur
porosité. L’étude de laboratoire s’appuie obligatoirement sur des sondages, dès que le front de
taille est susceptible de reculer de plus de 10 mètres lors de l'exploitation.
Le dossier doit également préciser la géométrie et la nature de toute hétérogénéité visible ou
présumée, susceptible de compromettre la fourniture de granulats acceptables. En outre, une
54
carte géotechnique datée du front de taille, avec délimitation des zones exploitables à l’échelle
1/1.000ème est à joindre au dossier.
Les essais de formulation sont réalisés pour chaque carrière à exploiter, et pour chaque station de
concassage. Ils doivent être présentés au Représentant du Maître d’œuvre au moins quinze (15)
jours avant le démarrage de la production.
L’extraction des matériaux doit être faite en assurant une évacuation correcte des eaux. Le
scalpage avant le concasseur primaire (barreaux espacés de 5 cm) évacue les parties fines et les
éléments pollués provenant du front de taille.
Les matériaux sont stockés de façon à assurer leur conservation dans un état optimal avant leur
mise en œuvre. Ils doivent être placés sur des aires dures, propres, nivelées, et préalablement
agréées par le Représentant du Maître d’œuvre. Celles-ci doivent présenter une pente pour
assurer une évacuation convenable des eaux et plus généralement respecter les dispositions vis à
vis du respect de l’environnement. Les matériaux doivent être stockés de façon à éviter toute
ségrégation. Pour ce faire, le stockage en tas des gros agrégats doit être réalisé en couches de
moins d’un (1) mètre d’épaisseur. La hauteur des tas est limitée à six (6) mètres.
Composition du PAQ
Le PAQ est constitué :
d’un document d’organisation générale présentant les éléments communs à l’ensemble du
chantier,
d’un ou plusieurs documents particuliers à une procédure d’exécution et désignés en abrégés par
« procédures d’exécution »,
55
du cadre des documents de suivi.
Les articles qui suivent définissent le contenu minimal du document général du PAQ et les
éléments communs aux procédures d’exécution. Ils sont complétés par les dispositions du présent
CCTP qui traitent des documents que l’Entrepreneur doit soumettre au Maître d’œuvre et aux
contrôles qu’il doit exécuter.
Les procédures d’exécution sont établies conformément aux prescriptions des chapitres ci-après,
et définissent notamment :
la partie des travaux faisant l’objet de la procédure considérée,
les moyens matériels spécifiques utilisés,
les choix de l’Entrepreneur en matière de matériaux, produits et composants (qualité, certification,
origine, marque et modèle exact s’il y a lieu),
les points sensibles de l’exécution (un point sensible est un point d’exécution qui doit
particulièrement retenir l’attention en vue d’une bonne réalisation), par référence aux phases
d’exécution des travaux, avec s’il y a lieu, une description des modes opératoires et les consignes
d’exécution,
le cas échéant, les interactions avec d’autres procédures et les conditions préalables à remplir
pour l’exécution ultérieure de certaines tâches, notamment lorsque celle-ci est soumise à l’accord
explicite du Représentant du Maître d’œuvre ou à l’obtention de résultats du contrôle extérieur
(points d’arrêt),
2ème Phase : au cours des travaux, mais avant toute phase d’exécution
établissement des procédures d’exécution,
préparation des documents de suivi d’exécution.
Au démarrage du chantier.
Dans un délai de quinze (15) jours à dater de l'ordre de commencer les travaux, l'Entrepreneur
devra fournir :
- l'organigramme de la direction du personnel de maîtrise du chantier avec les noms,
qualifications et fonctions des divers agents,
- le programme détaillé d'exécution de l'ensemble des travaux, traduit sous forme de
planning à barres afin de faciliter sa tenue à jour et son utilisation.
Il précisera également :
- les dispositions, méthodes et mode d'exécution que l'entrepreneur propose
d'adopter
pour la réalisation des travaux,
- l'organisation des moyens et des procédures dans le temps et les phasages entre
les
travaux,
- les cadences d'exécution,
- l'évolution des effectifs sur le chantier.
L'Ingénieur dispose d'un délai de quinze (15) jours pour présenter ses observations sur les
programmes qui lui sont soumis par l'Entrepreneur.
Les études établies par des sous-traitants éventuels portent leur visa et sont présentées
également à l'Ingénieur par l'Entrepreneur et sous sa seule responsabilité.
L'Ingénieur dispose d'un délai de quinze (15) jours pour viser chaque plan ou faire connaître les
modifications à y apporter.
L'Entrepreneur remet alors à l'Ingénieur, dans les quinze (15) jours, quatre (4) exemplaires des
documents d'exécution et un (1) contre-calque, établis en tenant compte des observations de
l'Ingénieur.
57
L'Entrepreneur apportera à son programme et à son planning prévisionnel les modifications qui
seront éventuellement prescrites par l'Ingénieur, dans un délai de huit (8) jours à compter de la
date de leur notification.
Les modalités de mise en œuvre des prescriptions de l’ingénieur sont définies dans le CCAG et le
CCAP qui traite de la contractualisation des modifications et la prise en compte en compte de leur
impact financier.
A l'achèvement du chantier.
L'Entrepreneur doit constituer au cours de l'avancement des travaux un dossier complet des
dessins d'exécution.
Les plans, y compris ceux fournis par l'Entrepreneur, seront aussi nombreux et détaillés que
nécessaire pour fournir des détails complets des ouvrages totalement ou partiellement réalisés.
Pour les travaux de fondations des ouvrages, l'Entrepreneur doit fournir les dessins d'exécution
correspondants aux travaux effectivement exécutés.
Dans un délai d’un (1) mois après la réception provisoire, l'Entrepreneur doit remettre à l'Ingénieur
:
- une (1) collection complète de contre-calques de tous les documents établis par lui,
mis
à jour et rendus conformes à l'exécution,
- trois (3) tirages de chaque calque,
Généralités.
Avant tout commencement des travaux et pour chaque corps de travaux (terrassements et
chaussées-ouvrages), l'Entrepreneur est tenu d'établir, à ses frais, et de soumettre à l'Ingénieur
les différents plans d'exécution avec métrés et toutes justifications dans les conditions définies à
l'article 4.1.2..
Après exécution des travaux, l'Entrepreneur fournira à l'Ingénieur les plans définitifs conformes à
l'exécution, et ce, dans les conditions définies à l'article 4.1.3.
Nettoyage général.
L'Entrepreneur procédera si besoin est, à un nettoyage préalable de l'emprise du projet, en
enlevant et en mettant en dépôt dans des endroits prescrits ou agréés par l'Ingénieur, tous les
matériaux, terres, petits blocs, débris, déchets et gravats de toutes sortes pouvant exister sur
l'emprise.
Il enlèvera et évacuera également les gros déchets abandonnés sur le site, tels que carcasses de
voiture, fûts, gros blocs...
Aux endroits prescrits par l'Ingénieur et suivant les indications de ce dernier, l'Entrepreneur
procédera à un décapage éventuel de la couche supérieure végétale du terrain, à l'enlèvement et
à la mise en dépôt des produits de décapage dans des zones prescrites ou agréées par
l'Ingénieur.
L'Entrepreneur procédera si besoin est à la démolition des bordures existantes et de leur béton de
pose ainsi qu'à la démolition totale ou partielle d'ouvrages en maçonnerie ou en béton armé ou
non, suivant les indications de l'Ingénieur, de même qu'à l'enlèvement, au transport et à la mise en
dépôt des blocs et des gravats de démolition à des endroits prescrits ou agréés par l'Ingénieur.
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Curage d'ouvrages de drainage.
L'Entrepreneur procédera, si besoin est, au curage des ouvrages de drainage conservés et
accessibles, canalisations et buses enterrées, dalots, caniveaux, suivant les indications fournies
par l'Ingénieur, de même qu'à l'enlèvement et à la mise en dépôt des matériaux curés dans des
endroits prescrits ou agréés par l'Ingénieur.
Les opérations de curage seront entreprises manuellement, ou le cas échéant par voie hydraulique
légère (jet ou lançage).
Si besoin est, l'Entrepreneur procédera, ou fera procéder par les Concessionnaires ou les
Administrations concernés, et suivant les indications fournies par l'Ingénieur, aux opérations
d'adaptation des divers réseaux enterrés ou aériens, en fonction du projet :
- déplacements en plan et en altitude de canalisations conduites, câbles, fourreaux...
- enlèvements et/ou déplacements de poteaux électriques ou téléphoniques,
- rehaussement de regards, de bouches à clé...
Lorsque l'Entrepreneur fera appel à des services extérieurs pour réaliser ces travaux, les
dépenses correspondantes lui seront remboursées suivant les modalités définies dans le Mode
d’Evaluation des Travaux (MET), au prix 105.
Généralités.
Les terrassements seront exécutés conformément aux profils en long et aux profils en travers et
avec les moyens en personnel et en matériel indiqués dans le programme d'exécution des travaux
- article 4.1.1. du présent CCTP - et agréés par l'Ingénieur.
L'Entrepreneur conserve néanmoins la possibilité, avant les travaux, de demander à l'Ingénieur
l'autorisation de réaliser "manuellement" les travaux de terrassement par remplacement de tout ou
partie des moyens mécaniques par de la main d'œuvre supplémentaire et du matériel léger, en
justifiant sa demande en termes d'organisation des travaux, de cadences et de planning.
L'Entrepreneur devra assurer en permanence l'évacuation rapide et efficace des eaux pluviales au
fur et à mesure de l'exécution des déblais, de façon à éviter toute humidification affectant le
compactage et la portance.
Tous les fonds de déblais seront soigneusement compactés de façon à obtenir en situ une densité
sèche au moins égale à 95 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor Modifié.
Les cotes altimétriques des fonds de déblais ne devront pas différer de plus d'un centimètre
(1 cm) de celles du projet.
Il sera effectué un levé des profils en travers après réalisation des déblais.
En cas de présence de zones localisées de terrains vasards, de sols pollués par des dépôts
d'ordures ménagères anciens ou récents ou par des matières organiques, ou des sols fins, mous,
compressibles ou à portance très faible, l'Ingénieur pourra demander à l'Entrepreneur de purger
ces matériaux et de les remplacer par des matériaux de qualité agréés par l’Ingénieur.
En cas de substitution ou de curage, les limites et la profondeur à traiter seront agréées par
l'Ingénieur ou spécifiées par lui à l'Entrepreneur.
Remblais.
Toutes les assises de remblais seront, sur demande de l'Ingénieur, préalablement compactées de
façon à obtenir in situ une densité sèche au moins égale à 90 % de la densité sèche maximum
donnée par l'essai Proctor Modifié. L'Ingénieur avisera l'Entrepreneur quant aux dispositions à
prendre dans le cas de rencontre de terrains gorgés d'eau.
Au droit des remblais, l'Entrepreneur devra s'assurer de la nature et des qualités portantes des
matériaux d'assise. Au cas où il serait décelé la présence d'une poche de matériaux vasards,
pollués ou de mauvaise tenue, l'Entrepreneur devra en aviser immédiatement l'Ingénieur, qui lui
donnera toutes instructions à cet effet. L'Ingénieur pourra prescrire à l'Entrepreneur la purge de
ces matériaux sur une épaisseur qu'il fixera et leur remplacement par des matériaux de qualité.
Les matériaux purgés seront évacués et mis en dépôt dans une zone désignée par l'Ingénieur. Les
emprunts correspondants nécessaires aux remblais seront débroussaillés et décapés
conformément aux dispositions définies à l'article 4.4.2. du présent CCTP.
Les remblais seront montés par couches successives de 0,25 mètre maximum après compactage ;
les matériaux utilisés pour monter les remblais seront conformes aux spécifications des articles
2.6. pour le corps des remblais et 2.7. pour la tête des remblais sur 0,25 mètre.
L'Entrepreneur déterminera à partir de planches d'essai, la teneur en eau qui lui permettra,
compte-tenu des moyens de compactage qu'il devra mettre en œuvre et des caractéristiques des
matériaux de remblai d'obtenir les densités sèches in situ exigées ; au besoin il prendra les
dispositions nécessaires pour ajuster la teneur en eau, soit en humidifiant les matériaux, soit à
l'inverse en les faisant sécher.
De plus, l'Entrepreneur devra ouvrir des saignées, fossés ou ouvrages provisoires de toute nature
propres à assurer en toute circonstance l'écoulement permanent des eaux.
L'Entrepreneur doit solliciter l'agrément écrit de l'Ingénieur pour l'arase des terrassements avant
d'entreprendre l'exécution du corps de chaussée. Ce n'est qu'après autorisation écrite de
l'Ingénieur que l'Entrepreneur pourra procéder à la mise en œuvre de la couche de base.
Cette réception portera notamment sur le réglage de la plate-forme et tiendra compte des
contrôles effectués par l'Ingénieur.
Couche de forme
Pour autant que les matériaux naturels rencontrés dans les terrassements ont été reconnus non
conformes aux spécifications de l'article 2.7. du présent CCTP. et que, suite à l'étude
géotechnique, le projet prévoit une couche de forme générale sur l'arase des terrassements sous
l'emprise des chaussées.
Après réception de l'arase des terrassements sous l'emprise des chaussées par l'Ingénieur,
l'Entrepreneur mettra en œuvre la couche de forme en sable silteux ou en graveleux latéritique
répondant aux spécifications de l'article 2.7. du présent CCTP suivant les largeurs indiquées sur
les plans et sur une épaisseur minimale après compactage de 0,15 mètre.
La densité sèche en place après compactage ne devra pas être inférieure à 95 % de la densité
maximum donnée par l'essai Proctor modifié.
La tolérance altimétrique est de plus un et moins deux centimètres (+ 1 et - 2) par rapport à la cote
projet.
63
Le cas échéant, l'Ingénieur pourra modifier l'épaisseur de la couche de base pendant les travaux.
La densité sèche en place après compactage ne devra pas être inférieure à 97 % de la densité
sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié. L’Ingénieur pourra, sur la base des résultats
d’une planche d’essai, prescrire un nombre minimal de passes du compacteur.
L'Ingénieur fera procéder à des contrôles de compacité aux endroits et suivant une densité de
mesures qu'il prescrira.
Dans le cas où, après reprises localisées de compactage, l'indice de compacité ne serait pas au
moins égal à 97 % pour 100 % des mesures effectuées pour un tronçon homogène, une réfaction
serait appliquée sur le prix correspondant, de 5 % par point d'écart avec le seuil de 97 pour les
indices moyens de compactage compris entre 97 % et 95 %.(chaque fraction de point étant
comptée pour un point entier).
Dans le cas où l'indice moyen de compactage serait inférieur à 95 %, la couche de base serait
totalement reprise dans la section considérée aux frais de l'Entrepreneur.
L'épaisseur minimale de la couche de base devra en tous points de cette dernière être respectée.
L'Ingénieur procédera à des contrôles d'épaisseur de la couche de base ; ces contrôles pourront
être réalisés aux emplacements des mesures de densité en place ou à d'autres emplacements
désignés par l'Ingénieur.
La tolérance altimétrique est de plus ou moins un centimètre (+ ou - 1) par rapport à la cote projet.
Dans ce cas la réfaction sur le prix serait de 10 % par cm d'épaisseur en moins et de 10 % par cm
d'écart entre la différence de la cote travaux et de la cote projet corrigée de la tolérance
correspondante. (Chaque fraction de cm étant comptée pour un cm entier).
Dans le cas où les défauts d'épaisseur et d'altimétrie dépasseraient les limites conduisant à
réfaction, l'Entrepreneur serait tenu de reprendre entièrement à ses frais la couche de base dans
la section concernée, ou de reprendre, avec l'accord de l'Ingénieur, les irrégularités par excès
suivant un procédé soumis à l'agrément de ce dernier.
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Couche de base en latérite-ciment ou en sable silteux ciment.
La couche de base est mise en place sur la totalité de la largeur de la couche de fondation. Son
épaisseur est d’au moins 15 cm. Elle est mise en place suivant le profil définitif, en toit ou en
dévers.
Les matériaux proviennent, soit des emprunts indiqués dans le rapport géotechnique après
confirmation des résultats par l’Entrepreneur, soit d’autres emprunts proposés par l’Entrepreneur
et agréées par le maitre d’œuvre.
Mise en œuvre et compactage
Avant de procéder à l’exécution de la couche de base, l’Entrepreneur étudie la mise en œuvre et le
compactage par planches expérimentales compte tenu du type de matériau et de matériel dont il
dispose.
L’Entrepreneur soumet à l’approbation du maitre d’œuvre les résultats obtenus sur les planches
expérimentales au plus tard quinze (15) jours avant la date prévue pour la mise en œuvre.
Ce matériel doit permettre d’assurer :
- le mélange homogène des graves ou sable silteux avec du liant hydraulique,
- le contrôle de la teneur en eau du mélange,
- un compactage tel que la densité sèche du mélange compacté soit au moins égal à 98 %
de l’OPM,
- l’exécution de l’ensemble de ces opérations avant la prise du liant hydraulique. Le temps
de prise est à déterminer par des essais.
La couche de base n’est mise en œuvre qu’après agrément de la couche de fondation par le
maitre d’œuvre.
Les matériaux sont répandus mécaniquement en une couche d’épaisseur uniforme, permettant
d’atteindre l’épaisseur requise après compactage. Aucune tolérance en moins n’est admise ; les
épaisseurs supérieures à celles prescrites sont à la charge de l’Entrepreneur. Tout apport de
couche mince d’appoint pour arriver à l’épaisseur requise sur une surface déjà fermée est interdit.
L’Entrepreneur prend les précautions nécessaires pour empêcher toute circulation sur la couche
de base avant la pose de revêtement. Il aménagera les déviations nécessaires à ses frais. Dans le
cas où il s’avère impossible d’aménager une déviation, la couche de base sera imprégnée puis
sablée au frais de l’Entrepreneur afin de permettre la circulation.
Lorsque l’épandage du liant hydraulique est fait par sac, l’Entrepreneur doit signaler le poids
standard d’un paquet de ciment et veillez à ce que ce poids soit respecté. Le maitre d’œuvre
pourra à tout moment procéder à la vérification du poids des paquets de ciment.
Lorsque l’épandage du liant hydraulique est fait par une épandeuse, le contrôle de la quantité de
ciment mise en œuvre sera fait par pesée directe des matériaux prélevés sur plaque sous
l’épandeur et vérifié par un système de bouclage journalier. Dans ce cas, l’Entrepreneur devra
obligatoirement équiper le chantier d’un pont bascule accessible au maitre d’œuvre.
Le malaxage pour l’homogénéisation de l’ensemble latérite, sable silteux avec du ciment doit être
fait à l’aide d’un pulvimixer ou d’une recycleuse de puissance rotor suffisante et un rapport HPI de
333.
Chaque engin vibrant ou compacteur est muni d'un compteur, en parfait état de marche, relevé
chaque jour en fin de chantier, de façon à contrôler globalement le nombre de passes effectuées
dans la journée. Ce contrôle s’ajoute normalement au contrôle de compacité in situ ; il peut, le cas
échéant, conduire à diminuer, sur décision du Représentant du Maître d’œuvre, les cadences des
contrôles de compacité si les résultats sont satisfaisants. A tout moment, l'atelier de compactage
65
doit être constitué d'engins automoteurs en nombre suffisant pour obtenir la compacité exigée et la
cadence optimale.
Le compactage des bords de couche est particulièrement soigné. Après achèvement du
compactage, tout réglage fin est interdit.
Contrôle qualitatif
La compacité de la couche de base mise en place est vérifiée par mesure de la densité sèche. En
tous points, cette densité est égale ou supérieure à 98 % de l’OPM. Il est procédé à une mesure
de densité sèche de part et d’autre de l’axe, tous les 50 m.
En cas de malfaçon dans l’exécution de la couche de base, le maitre d’œuvre peut en ordonner la
démolition en vue d’une nouvelle exécution.
Contrôle géométrique
En tous points de la surface de la couche de base, la dénivellation, mesurée à la règle rigide de 3
m, est inférieure à 10 mm dans tous les sens.
Les cotes de la surface finie de la couche de base doivent respecter les cotes prescrites, c’est-à-
dire la cote de la fondation plus l’épaisseur de la couche de base suivant plans. Aucune tolérance
en moins n’est admise.
Caractéristiques Spécifications
a) Mise en œuvre
Épaisseur maximale par couche en cm 20
Teneur en eau de compactage (W OPM) 1%
La tolérance en nivellement après réglage doit être au plus égale à plus ou moins 5 mm (+ ou -5).
L'approvisionnement aux poseurs, des pavés préalablement agréés par l'Ingénieur tel qu'indiqué à
l'article 2.2 du présent CCTP. doit s'effectuer impérativement sur le revêtement déjà réalisé.
La pose des pavés s'effectue, le poseur étant face à l'avancement, à l'aide de cordeaux
longitudinaux et transversaux.
Un contrôle de l'uni du revêtement, de la rectitude et du parallélisme des rangs de pavés doit être
effectué tous les 4 - 5 m environ.
L'adaptation du revêtement aux ouvrages et aux bordures doit être effectuée à l'aide de pavés
d'adaptation préfabriqués aux dimensions et aux profils correspondants ou, avec l'agrément de
l'Ingénieur à l'aide de béton de remplissage (béton de qualité de classe A dosé à 350 kg de ciment
par mètre cube tel qu'indiqué à l'article 4.13.1.). Dans ce cas, des joints seront régulièrement
ménagés par l'Entrepreneur sur toute l'épaisseur de ce béton et reproduisant les contours des
pavés suivant un tracé sinusoïdal
Le découpage et la taille sur chantier de pavés à l'aide de marteaux et de burins sont proscrits. Le
découpage à la scie diamantée est autorisé.
Les joints sont remplis de sable de même nature que celui du lit de pose. L'opération se fait par
balayage. Le scellement des joints au mortier est proscrit.
Le compactage s'effectuera après le remplissage des joints de façon à stabiliser et à asseoir les
pavés sur le lit de sable mais également à parfaire le remplissage des joints par le sable ; après
passage du compacteur, ces joints doivent être à nouveau bouchés au sable et l'uni constamment
vérifié. Tout défaut éventuel constaté de planéité doit être immédiatement repris.
67
Le compactage du revêtement pavé s'effectue à l'aide de plaques vibrantes conduites
manuellement. Exceptionnellement, et avec l'accord express de l'Ingénieur, des compacteurs plus
lourds peuvent être utilisés.
Les bordures seront fondées sur un lit en béton de classe B dosé à 250 kg de ciment par mètre
cube conformément aux plans et selon la procédure suivante :
- réalisation de l’embase de la fondation avec du béton de classe B à 250 kg
- pose et calage avec du béton de classe B dosé à 250 kg des bordures conformément aux plans
et 24 heures après coulage de l’embase de la fondation.
Fouilles.
Les fouilles seront descendues aux profondeurs requises pour la construction des ouvrages dont
les cotes figurent sur les plans.
L'Entrepreneur prendra toutes dispositions pour ne pas perturber le terrain naturel au-dessous des
niveaux des fonds de fouille. En cas de perturbation l'Entrepreneur procédera à ses frais à
l'enlèvement des matériaux déplacés ou remaniés et au rattrapage du niveau prescrit à l'aide de
béton de classe C. (150 kg de ciment par mètre cube).
L'Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter toute entrée d'eau dans les fouilles ou pour
limiter l'inondation de tout le réseau des fouilles en ménageant des batardeaux provisoires. Dans
le cas d'arrivée d'eau, il procédera à l'évacuation rapide de cette eau, le cas échéant par
pompage. Si dans ce cas, le terrain d'assise se trouve pollué ou imbibé, l'Entrepreneur procédera
à l'extraction des matériaux imbibés ou pollués et à leur remplacement suivi d'un compactage
soigné.
Les matériaux des fouilles impropres à une réutilisation seront mis au rebut en des lieux de dépôts
désignés par l'Ingénieur.
Tous les fonds de fouilles seront soumis pour la suite des travaux à l'examen préalable de
l'Ingénieur.
L'Entrepreneur utilisera les matériaux des fouilles dans la mesure où ils satisfont aux spécifications
mentionnées ci-avant. Les vases, les silts, les matériaux organiques et les sols fins saturés seront
mis au rebut.
Le remblaiement ne sera pas effectué avant que l'Ingénieur n'ait procédé à un examen du terrain
et des parties d'ouvrage. En cas d'utilisation de soutènements durant l'exécution des fouilles, ces
derniers devront être enlevés avant tout remblaiement.
68
Après compactage du fond de fouille, le remblai sera monté par couches successives de 0,20 m.
Chaque couche sera soigneusement compactée à l'aide de moyens de compactage, agréés par
l'Ingénieur. La densité sèche in situ requise après compactage sera de 95 % de la densité sèche
maximale donnée par l'essai Proctor modifié.
La profondeur d'un caniveau peut être variable, en fonction des pentes du terrain et du fond.
Au niveau des raccordements des caniveaux aux caniveaux existants, des dispositifs de rejet sont
prévus. Les raccordements à des canalisations ou des buses enterrées seront exécutés par
l'intermédiaire de regards accessibles qui comporteront une fosse à sable dans le fond.
Les dimensions des fils d'eau réalisés par jointoiement des pavés varient en fonction de leur
profondeur :
- largeur minimale : 30 cm
- profondeur maximale : 5 - 20 cm
- pente variable
Les Regard (avaloir sous chaussée) seront de de type "boîte à lettre". Ces regards auront les
dimensions tels qu’indiqués sur les plans et seront prévus tous les 12.5 m (douze mètre cinquante)
Au droit des accès des riverains, la hauteur de la bordure ou du piédroit du caniveau par rapport
au niveau de la chaussée sera réduite à 5 cm maximum.
La bordure derrière le trottoir, lorsqu’il est nécessaire, ne sera pas abaissée et le revêtement en
pavés de celui-ci et éventuellement les dalles seront abaissées sur une longueur de transition de 1
mètre (2 dalles).
Dalles de couverture.
Dans le cas où les caniveaux sont assez profonds (au minimum 30 cm d'écoulement libre sous les
dalles), ils pourront être recouverts par des dalles, de la forme indiquée par les plans. Toutes les
dalles auront une épaisseur minimale de 20 cm ; les dalles courantes auront une largeur minimale
de 50 cm.
Dans le cas de caniveaux construits en bordure de rue, les côtés longitudinaux des dalles de
couverture, de même que les côtés verticaux des feuillures, présenteront un léger fruit.
69
Au niveau des franchissements des rues transverses, la largeur des piédroits sera portée à 25 cm
de sorte à offrir une assise minimale de 16 cm aux dalles préfabriquées. Le ferraillage de ces
dalles qui supporteront des charges roulantes, sera renforcé comme indiqué dans les plans.
Afin de faciliter la manutention, chaque dalle comportera deux trous à travers toute son épaisseur.
Ils seront réalisés par encastrement au moment du coulage du béton, de 2 éléments de tube en
acier rectangulaire de 15 cm de long et de dimensions 60 mm x 25 mm, ou de formes et de
dimensions voisines agréées par l'Ingénieur.
Avant de couler le radier des caniveaux et des dalots et après réception du fond de fouille,
l'Entrepreneur mettra en place un béton de propreté de classe C dosé à 150 kg de ciment, sur une
épaisseur de 10 cm.
Les tolérances en altitude pour la cote de radier des caniveaux et des dalots, pour les côtes du
sommet des piédroits des caniveaux et de la base de la feuillure servant de support des dalles et
pour la cote de la face extérieure de la dalle supérieure des dalots, sont fixées à plus ou moins 5
mm (+ ou - 5 mm).
L'épaisseur des piédroits et de la dalle supérieure des dalots ne sera en aucun cas inférieure à
l'épaisseur prescrite.
L'Entrepreneur utilisera des coffrages soignés pour les parements des voiles restant visibles, tel
qu'indiqué à l'article 2.10.5 du présent CCTP.
Les dalles seront préfabriquées sur le site par l'Entrepreneur conformément aux plans et aux
indications de l'Ingénieur, avec un béton de qualité dosé à 350 kg minimum de ciment par mètre
cube (A 350). Les aires de préfabrication ou de stockage et de conservation des dalles devront
être aménagées et protégées des intempéries suivant les indications de l'Ingénieur.
Les dalles ne pourront être transportées et mises en œuvre avant un délai de 28 jours à compter
de la date de coulage.
Afin de permettre une pose et un uni correct, le contour extérieur des dalles doit être parfaitement
rectangulaire et les tolérances dimensionnelles sont les suivantes :
- longueur et largeur : + ou - 3 mm,
- épaisseur : + ou - 2 mm
Les dalles devront présenter une face supérieure plate, d'aspect uni et exempt de trous, de nids de
cailloux ou de fissurations. Toute dalle présentant ces défauts de fabrication ou ayant subi des
dégradations à la manutention ou à la pose (arrachements, épaufrures, fissures, etc.) sera rejetée
et remplacée aux frais de l'Entrepreneur.
Sur demande du Maître d'œuvre, les dalles pourront être soumises à un essai d'écrasement, ou à
un essai de chargement simulant la charge d'une roue de camion.
Les dalles ne pourront être posées qu'après l'agrément de l'Ingénieur. Elles seront posées de
façon presque jointive, avec un écartement minimal inférieur à 5 mm
La consistance du béton A 350, mesurée par affaissement au cône d'Abrams ne devra pas être
supérieure à 7 cm. Dans le cas de parties d'ouvrage très ferraillées elle pourra être portée, après
accord de l'Ingénieur, à 10 cm.
Le sable et les granulats devront être conformes aux spécifications des articles 2.10.1. et 2.10.2. et
le ciment à celles de l'article 2.10.3.
Pour le béton A 350 (ou A 400), l'Entrepreneur remettra à l'Ingénieur en même temps que l'étude
de formulation, les résultats d'épreuves d'études portant sur des essais de compression à 28 jours
sur éprouvettes cylindriques et sur des mesures de consistance. L'Ingénieur se réserve la
possibilité de demander à l'Entrepreneur des épreuves de convenance portant sur des essais de
compression à 28 jours (éventuellement à 7 jours) effectuées sur des éprouvettes cylindriques
confectionnées et conservées sur le chantier dans les conditions du chantier.
71
Aucun type de béton ne pourra être mis en œuvre avant que la formule correspondante n'ait reçu
l'agrément de l'Ingénieur. Celui-ci pourra revenir sur son agrément en cas de non-respect de la
formulation qualitative et quantitative des bétons en cours de travaux.
Quelle que soit la composition granulométrique du béton adopté par l'Ingénieur à la suite des
essais d'études et de convenance, l'Entrepreneur n'aura droit à aucune indemnité ou plus-value
sur son prix de béton.
Le dosage des constituants devra être de préférence pondéral. Dans ce cas les bascules devront
recevoir l'agrément de l'Ingénieur.
Quel que soit le procédé de dosage qu'il utilisera, l'Entrepreneur effectuera de façon la plus
approchée possible les corrections sur les dosages en sable et en eau, dans le cas où le sable
serait humide. L'Ingénieur se réserve la possibilité de faire effectuer par l'équipe du laboratoire au
titre de la mission générale de ce dernier ou par l'Entrepreneur et aux frais de celui-ci, les mesures
de teneur en eau des sables nécessaires.
De même, l'Ingénieur fera effectuer les vérifications qu'il jugera utiles, de granularité des granulats
et du sable et d'équivalent de sable de ce dernier par l'équipe du laboratoire.
Dans le cas d'un dosage volumétrique l'Entrepreneur soumettra à l'agrément de l'Ingénieur, avant
tout commencement des travaux de bétonnage les dispositions qu'il compte prendre et les moyens
qu'il utilisera pour garantir un dosage conforme à celui de la formulation et régulier, en particulier
en matière de :
- tarage des récipients, caisses, seaux, brouettes et skips, avec niveaux plans d'arase
indiqués
- au trait indélébile pour chaque type de granulat et pour le sable ;
- détermination de la quantité d'eau exacte rajoutée dans chaque gâchée ;
- détermination du dosage en ciment par décompte, avec possibilité de vérification, du
nombre e sacs utilisés.
L'Entrepreneur prendra les dispositions nécessaires pour stocker par tas nettement séparés, les
agrégats près de la bétonnière, sur des aires planes et protégées et non susceptibles d'entraîner
des pollutions de matériaux. Les tas de sable seront, si possible, protégés contre les intempéries.
Le choix du mode de transport des bétons, du lieu de fabrication au lieu d'emploi est laissé à
l'initiative de l'Entrepreneur. Toutefois ce dernier devra recevoir l'agrément de l'Ingénieur quant à la
méthode et aux matériels utilisés. Le mode de transport des bétons ne doit provoquer aucune
ségrégation, perte de mortier ou de laitance.
Un béton gâché ne doit pas rester trop longtemps au repos en attente de coulage et donner lieu à
un raidissement dans la masse. L'Entrepreneur doit prendre toutes dispositions pour poursuivre le
brassage du béton et maintenir sa consistance jusqu'au moment du coulage dans les limites
prescrites à l'article 4.13.2.
Les armatures seront disposées dans les coffrages exactement aux emplacements prévus sur
plans ; elles seront arrimées ou fixées par ligatures. L'Entrepreneur mettra en place de façon très
correcte le nombre suffisant de cales en béton ou de mortier pour respecter les épaisseurs de
recouvrement portées sur les plans.
Les aciers de ligatures, d'écartement et de fixation des armatures sont inclus dans les prix
unitaires de béton ou d'ouvrage terminé.
L'Entrepreneur n'est pas autorisé à modifier les plans de ferraillage de certaines parties d'ouvrage,
sauf pour des raisons dûment justifiées et acceptées par l'Ingénieur, comme par exemple le
renforcement par cadres de réservations d'ouverture, non prévues à l'origine, dans des voiles.
Toutefois, il soumettra préalablement la modification partielle de ferraillage à l'agrément de
l'Ingénieur.
Avant de mettre en œuvre le béton dans les coffrages, l'Entrepreneur devra s'assurer de la
propreté de ceux-ci ainsi que du fond. Les coffrages devront être arrosés préalablement à la mise
en œuvre du béton.
L'enrobage du ferraillage pour le béton armé coulé en place doit être au minimum de :
Le béton sera mis en place dans le coffrage de façon à ce qu'il ne se produise aucune
ségrégation, en couches successives horizontales d'épaisseur au plus égales à trente centimètres
(30 cm).
La hauteur de chute libre de béton dans les coffrages ne doit pas dépasser un mètre cinquante
(1,50 m). Après mise en place le béton sera vibré dans la masse à l'aide d'aiguilles vibrantes.
L'Entrepreneur prendra soin de vibrer le béton autour des armatures et au contact des coffrages.
Les vibreurs seront introduits verticalement dans le béton, à une profondeur suffisante pour
assurer une bonne liaison entre deux couches superposées de béton frais.
Les points d'application des vibreurs ne devront pas être distants de plus de 2 fois le rayon d'action
de vibreurs. L'Entrepreneur devra disposer d'un nombre suffisant de vibreurs.
Le décoffrage ne sera admis que (48 heures) (4 jours) après coulage pour les parois verticales et 7
(14) jours, sauf indications contraires de l'Ingénieur, pour les autres éléments, après s'être assuré
de l'obtention de résistances suffisantes.
Si après décoffrage, la surface des bétons, qui doit rester brute de décoffrage, présente des
défauts et en particulier pour les parements vus, l'Ingénieur pourra demander à l'Entrepreneur
d'effectuer, au frais de ce dernier, les reprises nécessaires, et notamment l'application d'un enduit
de mortier.
La face supérieure horizontale des parties d'ouvrage sera parfaitement lissée au cours du
bétonnage et sur le béton lui-même afin d'obtenir une surface unie et parfaitement réglée, sans
irrégularités de surface et défauts d'aspect.
Cure de béton.
Dès la mise en œuvre du béton, l'Entrepreneur veillera à maintenir le béton dans des conditions
d'humidité et de température favorables à une hydratation du ciment et un durcissement correct.
L'Ingénieur pourra demander à l'Entrepreneur de procéder à une cure du béton soit par arrosage
au jet d'eau très fin, soit par protection à l'aide de revêtements de couverture imbibés d'eau, par
feuille plastique ou tout autre procédé agréé par l'Ingénieur.
Résistances.
La résistance des bétons de classe A -350 ou 400- (et le cas échéant B 250) sera contrôlée de
manière continue soit à la fabrication, soit à la mise en œuvre et selon les indications de
l'Ingénieur par l'équipe du laboratoire chargée de l'exécution des essais de contrôle de qualité de
travaux.
L'Entrepreneur procurera toutes les facilités pour permettre d'effectuer les prélèvements de béton,
les confections des éprouvettes et le cas échéant leur conservation temporaire sur chantier tel
qu'indiqué à l'article 5.2.2. du présent CCTP.
L'Entrepreneur est tenu au fur et à mesure des travaux de bétonnage et suffisamment à l'avance,
de remettre à l'Ingénieur son programme de coulage de façon à permettre la mobilisation en temps
voulu de l'équipe du laboratoire chargée des contrôles de béton.
Dans le cas où la résistance d'un béton à 28 jours déterminée lors des épreuves de contrôle sur
éprouvettes sera inférieure à la résistance exigée, l'Ingénieur appliquera les dispositions suivantes
:
- si la résistance à 28 jours est comprise entre 25 et 27 MPa, une réfaction sur le prix
correspondant à l'ouvrage ou à la partie d'ouvrage considéré sera appliquée, correspondant à
un pourcentage égal à la moitié de l'écart en résistance exprimé en bars (1 MPA =10 bars et
chaque fraction de bar étant arrondie à l'unité supérieure) ;
74
- si la résistance à 28 jours est inférieure à 25 MPa, la partie d'ouvrage concernée sera
démolie
et reconstruite aux frais et risques de l'Entrepreneur,
En particulier, la confection devra obligatoirement avoir lieu dans des bétonnières, avec des
dosages en ciment de 250 kg par mètre cube. Les agglomérés devront être comprimés et vibrés
mécaniquement.
Pendant la période de durcissement de 28 jours, ils seront protégés de la dessiccation par le soleil
et le vent et arrosés suffisamment et régulièrement, surtout dans les 8 premiers jours.
Leurs surfaces devront être planes ; celles destinées à être enduites seront suffisamment
rugueuses pour assurer l'adhérence de l'enduit.
La contrainte de rupture par compression simple telle que définie par la norme française NF P 14-
102 ne devra pas être inférieure à 6 MPa après 28 jours pour les blocs creux et 10 MPa pour les
blocs pleins et perforés.
La masse volumique des blocs (article 4.4 de la norme) ne doit pas dépasser 1700 kg par m3.
Chaque lot d'agglomérés fera l'objet d'une réception technique de la part du Maître d'œuvre ou de
l'Ingénieur, effectuée immédiatement avant ou après tout approvisionnement sur le site des
travaux par l'Entrepreneur, et avant tout début de mise en œuvre.
Cette réception technique portera sur la vérification de la conformité des agglomérés du point de
vue des dimensions et des caractéristiques physiques (porosité, rugosité, planéité, absence de
défauts apparents, fêlures, épaufrures, etc.) et des résistances mécaniques. Elle s'appuiera sur les
résultats des observations du Maître d'œuvre ou de l'Ingénieur au cours de la visite technique
prévue à cet effet et sur les résultats de laboratoire effectués au cours des contrôles réalisés par le
laboratoire pendant la fabrication des agglomérés. En cas de doute ou de résultats contestables, le
Maître d'œuvre ou l'Ingénieur pourront demander à l'Entrepreneur de faire effectuer des essais de
laboratoire complémentaires. Dans ce cas toute utilisation des agglomérés en provenance du lot
incriminé sera suspendue, dans l'attente des résultats définitifs et de la décision de l'Ingénieur.
Maçonneries
Les agglomérés seront saturés d'eau immédiatement avant pose, de préférence par immersion ou,
après accord de l'Ingénieur, par arrosage intensif et uniforme.
Les blocs seront posés à bain soufflant de mortier ; ils correctement disposés, horizontalement et
verticalement.
Les joints, de 2 cm au maximum d'épaisseur, seront remplis au fur et à mesure et non après coup
par projection et bourrage superficiels.
Les joints verticaux ne doivent pas être alignés de manière rectiligne mais doivent présenter un
décalage d'au moins 5 cm. Le mortier de joint ne doit pas déborder sur le parement.
Dans le cas d'un parement en enduit de ciment, le mortier aura une épaisseur conforme avec les
plans mais qui ne sera pas inférieure à 2 cm.
75
Le béton utilisé pour la préfabrication est de classe A (350 au minimum). Il sera soumis aux
mêmes contrôles et aux mêmes spécifications que les bétons coulés en place.
Piquetage.
Le Maître d’ouvrage ou son représentant remet à l'Entrepreneur un plan de la polygonale de base
avec les coordonnées de tous les points. Ensuite, et en présence de l'Entrepreneur, elle implante
sur le terrain l'origine et la fin de cette polygonale. L'Entrepreneur établit le plan d'implantation du
tracé, le remet au Maître d’ouvrage ou au maire d’œuvre pour examen, et après accord de celle-ci,
le plan de piquetage sera considéré comme définitif. Le plan de piquetage définitif doit comporter
les indications suivantes :
le type et les caractéristiques de chaque foyer lumineux et de ses accessoires, la hauteur de feu
par rapport au sol, le mode de fixation des appareils et des accessoires ;
le type, les caractéristiques et les emplacements des supports à mettre en œuvre, le repérage des
supports spéciaux, la distance séparant deux supports consécutifs.
les caractéristiques et les emplacements des appareils de commande.
le repérage exact, s'il y a lieu, des ouvrages existants au voisinage immédiat du tracé
(canalisations d'eau, d'assainissement, câbles souterrain de télécommunications, d'énergie
électrique, canalisation de gaz, etc.).
L'implantation du tracé est matérialisée sur le terrain par l'Entrepreneur compte tenu des sujétions
résultant des servitudes et ouvrages existants pour les lignes électriques aériennes ; l’entreprise
doit tenir compte de la zone de servitude suivante : 7m par rapport à l’axe d’une ligne de 30 KV
76
Après vérification de tous les points par le Maître d’ouvrage ou son représentant, un procès-verbal
de piquetage est préparé par l'Entrepreneur puis vérifié et accepté par le Maître d’ouvrage ou son
représentant.
Un plan d’implantation des candélabres au voisinage des lignes haute tension doit être soumis par
l’Entreprise à la SBEE pour approbation.
Prescriptions de sécurité
Tous les travaux ou interventions sur les réseaux d'éclairage public, qu'ils soient communs avec la
distribution, doivent être effectués en respectant les prescriptions de sécurité.
Les publications ci-après constituent les documents de base sur lesquels doivent s'appuyer les
Entreprises chargées des travaux, et d'une manière générale, toute personne ou groupe de
personnes mandatées par l'exploitant ou le propriétaire de l'ouvrage pour intervenir de quelque
manière que ce soit sur les installations d'éclairage public, en ce qui concerne la protection et la
prévention.
Fouille
Les fouilles et tranchées seront réalisées :
- soit mécaniquement, au moyen de la pelle ou trancheuse, (le choix de l'engin de
terrassement étant fait en accord avec l’Ingénieur).
- soit à la main, quand l'emploi d'un engin mécanique sera impossible.
- lorsque les tranchées seront établies dans les surfaces des matériaux enrobés aux
dimensions voulues, à l'aide d'une bêche pneumatique.
- au droit des ouvrages d'écoulement des eaux, les tranchées seront exécutées en sous-
œuvre. Toutes précautions seront prises pour que les ouvrages ne soient pas détériorés. Si
des détériorations interviennent par fait des travaux, les ouvrages endommagés seront
remplacés aux frais de l'Entreprise et par ses soins, conformément aux directives du maitre
d’œuvre.
78
Les fouilles seront exécutées à sec, l'Entrepreneur devant assurer les détournements d'eau et les
épuisements éventuels.
Mise à la terre
Enfouissement d’un ou plusieurs piquets verticaux en acier galvanisé (longueur 2 m environ,
diamètre 19 mm minimum). Cette solution à l’avantage d’être simple et pratique à mettre en œuvre
dans la mesure où le sol n’est pas rocheux.
Pour des raisons de fiabilité de la connexion dans le temps, le nombre de connexions sur les
liaisons DC sera réduit au minimum et celles-ci devront être réalisées par des connecteurs
débrochables ou boîte de jonction adaptés.
Pour des raisons de fiabilité de la connexion dans le temps, le nombre de connexions sur les
liaisons DC sera réduit au minimum et celles-ci devront être réalisées par des connecteurs
Essais en usine
Le matériel d’importation destiné à ce projet d’éclairage public autonome doit être accompagné par
des certificats d’essais adéquats conformes aux normes et rédigés en français, ainsi que les
différentes fiches techniques respectives du matériel.
Test mécanique :
vérification de la solidité de la structure en contrôlant le bon serrage de tous les écrous de la
structure.
contrôle visuel de l’état général des modules et de leur propreté ainsi que de l’étanchéité des
boites de jonction.
Test électrique
mesure la tension en circuit ouvert de chaque module (en amont des diodes anti-retour),
mesure de courant de court-circuit par modules.
Test de performances énergétiques
Il s’agira par une série de mesures et de calculs de s’assurer que la puissance effectivement
délivrée par les modules correspond a la puissance nominale des modules.
Contrôle visuel
contrôle visuel de l’état de la batterie visant à vérifier la présence des accessoires et l’état de
propreté des accumulateurs.
Mesures
mesures de la tension de chaque élément et de sa température,
détermination de l’état de charge de la batterie en fonction des abaques fournisseur.
L’aspect des parties peintes est particulièrement soigné. Aucune reprise ou couche de finition sur
le site n’est admise. Les éléments sont livrés emballés et protégés, prêts à la pose.
81
Finitions et équipements
Ces différents éléments sont d’une finition et d’un montage très soignés, parfaitement lisse, sans
aucune saillie.
PROTOTYPAGE
Les échantillonnages et prototypages doivent être présentés pour aval à la Maîtrise d’Œuvre et la
Maîtrise d'Ouvrage. L’entrepreneur doit fournir dans le délai qui lui sera fixé par la Maîtrise
d'Ouvrage et le Maître d’Œuvre des prototypes à échelle 1/1.
Ces prototypes sont visitables dans les locaux de l’entreprise, et selon le cas, implantés sur un
massif préfabriqué afin d’avoir une vision des produits montés.
Sont explicitement dû au présent article, selon chaque prototype :
- la fourniture et la pose des lampadaires, les réglages des luminaires par nacelle, durant
une nuit, afin de permettre les différents réglages optiques,
- la reprise des réglages tant que demandé par le concepteur lumière, le Maître d’Œuvre
et/ou le Maître d'Ouvrage,
- la dépose des ensembles n’ayant pas étés retenus,
- la fourniture et la pose dans les délais les plus courts de nouveaux prototypes
d’ensembles y compris tout raccordement et réglage tant que ceux-ci n’ont pas remporté la
pleine approbation du maître d’œuvre ou du maitre d’ouvrage,
- la dépose, la protection soignée et la livraison des prototypes ayant reçu approbation, si
ceux-ci ne sont pas abîmés et sont réutilisables ;
- la dépose et l’évacuation en décharge spécifique, si ceux-ci ne sont pas réutilisables,
RECEPTION PROVISOIRE
Après achèvement des travaux, l’Entreprise demandera par courrier la réception du réseau par le
Maître d’ouvrage, qui se chargera de l’effectuer.
Les opérations de réception font l’objet d’un procès-verbal dressé sur le champ par le représentant
légal du Maître d’ouvrage et soumis à la signature de l’Entrepreneur.
La réception ne peut être refusée qu’en raison des insuffisances, omissions, imperfections et
malfaçons constatées au cours des opérations de réception et mentionnées au P.V. Notification du
refus de cette réception soit alors faite à l’Entrepreneur et cette notification doit intervenir dans le
délai de 10 jours suivant l’expiration du délai fixé.
S’il apparaît que certaines prestations prévues au marché n’ont été exécutées et si le représentant
légal du Maître d’ouvrage accepte néanmoins de prononcer la réception, ces prestations doivent
être exécutées trois mois au plus tard après la date de la réception, sauf prolongation éventuelle
par ordre de service.
L’Entrepreneur doit remédier aux imperfections ou malfaçons mentionnées dans le procès-verbal
de réception dans le délai fixé par le Maître d’ouvrage ou en l’absence d’un tel délai trois mois
avant la fin du délai de garantie. Au cas où les travaux ne seraient pas faits dans le délai prescrit,
le représentant du Maître d’ouvrage peut les faire exécuter aux frais et risque de l’Entrepreneur.
Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrage se sont pas entièrement conformes aux
spécifications du Marché sans que les imperfections constatées soient de nature à porter atteinte à
la sécurité, au comportement ou à l’utilisation des ouvrages, le représentant du Maître d’ouvrage
peut, en égard à la faible importance des imperfections et aux difficultés que présenterait la mise
en conformité, renoncer à ordonner la réfection des ouvrages défectueux et proposer à
l’Entrepreneur une réfection sur les prix.
82
Si l’Entrepreneur accepte la réfection, les imperfections qui l’ont motivée se trouvent couvertes. De
ce fait la réception est renoncée sans réserve.
Dans le cas contraire l’Entrepreneur demeure tenu de supprimer ces imperfections, la réception
étant prononcée sous resserve de leur réparation.
RECEPTION DEFINITIVE.
A l’expiration du délai de garantie sur la réception provisoire, l’entreprise demandera par courrier la
réception du réseau par le Maître d’ouvrage, afin de procéder à la réception définitive.
Sauf dispositions contraires, le délai de garantie constructeur est de dix ans pour l’ensemble des
équipements inclus dans le marché.
Pendant le délai de garantie, l’Entrepreneur est tenu :
- d’exécuter les travaux éventuels de finition ou reprise visés ci-dessus.
- de remédier à tous les désordres constatés de telle sorte que l’ouvrage demeure
conforme à l’état où il était lors de la réception ou après correction des imperfections
constatées au cours de cette réception. - procéder le cas échéant aux travaux modificatifs
dont la nécessité serait apparu à l’issue des essais ou vérifications effectuées.
- de remettre au Maître œuvre les plans des ouvrages conformes à leur exécution.
Les dépenses correspondant aux travaux complémentaires ayant pour effet de remédier aux
déficiences énoncées ci-dessus à la charge de l’Entrepreneur qui si la cause de celles-ci lui est
imputable.
83
Si à l’expiration du délai de garantie l’Entrepreneur n’a pas procédé à l’exécution des travaux et
des prestations énumérées ci-dessus, le délai de garantie peut être prolongé par ordre de service
pour les parties d’ouvrage non parachevées jusqu’à l’exécution complète des travaux.
L’achèvement des travaux peut être assuré d’office par le Maître d’ouvrage aux frais et risques de
l’Entrepreneur est libéré de ses obligations contractuelles sous réserves cependant :
- si ce dernier n'a pas donné suite à l'ordre de service susvisé dans le délai prescrit,
à l'expiration du délai de garantie, éventuellement prolongé dans les conditions précisées ci-
dessus, l'entrepreneur,
- de la garantie particulière applicable aux lampes et qui est précisée ci-dessus,
- de la protection contre la corrosion applicable aux parties optiques et mécaniques des
luminaires.
L'Ingénieur disposera d'un délai de dix (10) jours ouvrés pour faire connaître sa décision.
L'agrément donné par l'Ingénieur ne dégage en rien la responsabilité de l'Entrepreneur. Le nombre
des essais d'agrément reste soumis à l'appréciation de l'Ingénieur, compte tenu de l'importance et
le l'hétérogénéité du gisement.
A titre indicatif et sans que la liste soit exhaustive, il est rappelé ci-après quelques-uns des essais :
- granulométrie ;
- limites d'Atterberg ;
- équivalent de sable ;
- Proctor modifié ;
- indice portant CBR ;
- Los Angeles ;
- Deval en présence d'eau (norme NF EN 13383-1 et norme NF EN 1097-1) ;
- scissométrique ;
- cisaillement direct ;
- analyse de l'eau ;
- essai de frottement sol – armature.
- etc.
b) sur bétons :
- mesures des teneurs en eau ;
- résistances à la compression à 28 jours, le cas échéant à 7 jours ;
- mesure de la consistance au cône d'Abrams.
Ciments.
L'Entrepreneur est tenu de remettre à l'Ingénieur toutes les fiches techniques, certificats
d'homologation, labels de normalisation, fournis par les titulaires du marché des travaux de
préfabrications, des ciments que l'Entrepreneur propose d'utiliser et notamment des ciments
importés, tel qu'indiqué à l'article 2.10.3.
En cas d'incertitude, l'Ingénieur pourra demander à l'Entrepreneur de faire exécuter par son
laboratoire ou un autre laboratoire agréé et aux frais de l’entrepreneur, les essais qu'il jugera utiles
afin de vérifier la conformité de ces ciments.
Dans le cas de doutes sur la qualité des matériaux des ouvrages ou des travaux, non levés par les
contrôles courants l'Ingénieur pourra demander à l'Entrepreneur de faire exécuter par le
laboratoire tiers, aux frais de l'Entrepreneur, des essais spéciaux, tels que :
- essais de plaque in situ ;
- mesure de densité de pavés ;
- mesures de l'uni du revêtement ;
- essais sur ciments ;
- essais de flexion sur bordure ;
- mesures des résistances des bétons d'ouvrage (scléromètre).
Lu et accepté, le
L'Entrepreneur
91
1.2. Les présentes spécifications s'appliquent à l'Entrepreneur et, sauf accord explicite du Maitre
d'Œuvre au cas par cas, à tous ses Sous-traitants contractualisés pour l'exécution des
travaux. L'Entrepreneur est pleinement responsable des actes, défaillances et négligences
des Sous-traitants, de leurs représentants, employés ou ouvriers aussi pleinement que s'il
s'agissait de ses propres actes, défaillances ou négligences ou de ceux de ses propres
représentants, employés ou ouvriers.
1.3. L'Entrepreneur est tenu d'identifier tous les textes règlementaires lies aux aspects de
protection de l'environnement (eau, air, sols, bruit, végétation, faune, flore, déchets, nappes
souterraines) et la protection des personnes (droit du travail, normes d'exposition au travail,
autres). Il liste dans son Plan de Gestion Environnementale et Sociale du Chantier (PGESC)
les textes, normes et autres contraintes règlementaires et précise les moyens mis en œuvre
pour s'y conformer.
1.4. L'entrepreneur et ses sous-traitants doivent :
• connaître, respecter et appliquer les lois et règlements en vigueur dans le pays et relatifs à
l’environnement, à l’élimination des déchets solides et liquides, aux normes de rejet et de
bruit, aux heures de travail, etc.;
1.5. Toute réalisation de travaux doit faire l'objet d'une procédure préalable d'information et
d'autorisations administratives. Avant de commencer les travaux, l'entrepreneur doit se
procurer tous les permis nécessaires pour la réalisation des travaux prévus dans le contrat
du projet : autorisations délivrées par les collectivités locales, les services forestiers (en cas
de déboisement, d'élagage, etc.), les gestionnaires de réseaux, etc. Avant le démarrage des
travaux, l'entrepreneur doit se concerter avec les riverains avec lesquels il peut prendre des
arrangements facilitant le déroulement des chantiers.
2. Directives Environnementales pour les Entreprises contractantes
De façon générale, les entreprises chargées des travaux de construction et de réhabilitation des
structures devront respecter les directives environnementales et sociale suivantes :
• Disposer des autorisations nécessaires en conformité avec les lois et règlements en
vigueur ;
• établir un règlement de chantier (ce qui est permis ou pas sur les chantiers) ;
• mener une campagne d'information et de sensibilisation des riverains avant les travaux ;
• impliquer étroitement les services techniques locaux dans le suivi de la mise en œuvre des
travaux ;
• veiller au respect des espèces végétales et animales protégées lors des travaux ;
• tenir un registre de doléance pour recueillir les plaintes relatives aux travaux.
5. Reporting
5.1. L'Entrepreneur soumet mensuellement au Maitre d'Œuvre un rapport d'activité ESSH
résumant les actions mises en œuvre pour la conduite des travaux durant la période
précédente.
5.2. Le rapport d'activité ESSH est complet et édité selon un procédé indélébile, entièrement
paginé, établi d'une façon homogène, permettant une identification rapide et sûre de leur
objet. Le document est établi exclusivement en français, sauf indication contraire du Maitre
d'œuvre.
5.3. Concernant les incidents, le Maitre d'Œuvre est informé, dans l'heure qui suit l'évènement,
de tout accident corporel grave sur un membre du personnel, un visiteur du Chantier ou tout
autre tiers, causé par la conduite des travaux ou le comportement du personnel de
l'Entrepreneur.
5.4. La MOD est informée, dans les six (6) heures qui suivent l'évènement, de tout accident lié à
la conduite des travaux qui, dans des conditions légèrement différentes, aurait pu causer des
lésions corporelles aux personnes, des dommages à la propriété privée ou à l'environnement.
94
6. Règlement intérieur
6.1. L'Entrepreneur établit un règlement intérieur pour les Sites mentionnant les règles de sécurité,
les interdictions d'abus de substance, les éléments sensibles de l'environnement entourant
les Sites, les dangers des MST et du VIH/SIDA, et le respect des us et coutumes des
populations et des relations humaines d'une manière générale. Ce règlement devra, de façon
spécifique, mettre en relief, les dispositions de lutte contre la pandémie de COVID19. Ces
dispositions spécifiques se conformeront aux prescriptions de la Banque Moniale en la matière,
telles que présentées dans le présent dossier d’appel d’offres.
6.2. Le règlement est affiché dans les divers Sites et figure dans les véhicules et engins de
l’Entrepreneur.
6.3. Une présentation de ce règlement intérieur et des procédures associées est faite aux
nouveaux employés, ainsi qu'au personnel déjà en fonction, qui paraphent le document avant
le démarrage des travaux.
6.4. Le règlement citera une liste de fautes graves donnant lieu, après récidive de la part du fautif
et malgré la connaissance du règlement interne, a licenciement immédiat de la part de
l'Entrepreneur, ce sans préjudice des éventuelles poursuites judiciaires engagées par l'autorité
publique pour non-respect de la règlementation en vigueur.
7. Formation
7.1. L'Entrepreneur prépare un programme de formation de sa main d'œuvre qu'il décrit dans le
PGESC et documente chaque mois dans le rapport d'activité ESSH.
7.2. Les formations seront structurées en deux groupes : les formations initiales reçues lors de la
première intervention sur un Site, et les formations techniques requises pour la conduite des
travaux, notamment les compétences requises pour travailler sur des taches exigeant un
permis de travail.
8. Réunion de démarrage des travaux
Avant le démarrage des travaux, l'entrepreneur et le Maitre d'Ouvrage doivent organiser des
réunions avec les autorités, les représentants des populations situées dans la zone du projet et
les services techniques compétents, pour les informer de la consistance des travaux à réaliser et
leur durée, des itinéraires concernés et des emplacements susceptibles d'être affectés. Cette
réunion permettra au Maître d'ouvrage de recueillir les observations des populations, de les
sensibiliser sur les enjeux environnementaux et sociaux et sur leurs relations avec les ouvriers.
B. PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
9. Protection des zones adjacentes
9.1. Sauf instruction contraire de la MOD, l'Entrepreneur met en place, pendant toute la durée
des travaux, les mesures de protection et méthodes de construction nécessaires pour ne pas
affecter la végétation, les sols, les nappes d'eau souterraine, la diversité biologique des
espèces animales et végétales, le drainage naturel et la qualité des eaux des zones
adjacentes aux Sites.
9.2. Sauf indication contraire de la MOD, l'Entrepreneur sélectionne les limites des bases-vie ou
base-chantier a une distance d'au moins :
a) 50 m de tout cours d'eau permanent et hors zone inondable,
b) 300 m des équipements urbains sensibles (centre de santé, enseignement,
approvisionnement en eau des populations),
95
c) 200 m de toute habitation, et
d) 300 m d'habitations pour le cas spécifique des travaux effectués avec explosifs.
9.3 Il est interdit à l'Entrepreneur d'effectuer des aménagements temporaires (aires d'entreposage
et de stationnement, chemins de contournement ou de travail, etc.) dans des milieux
humides.
10. Occupation et aménagement de la base-vie et de la base-chantier
10.1. L'occupation des sites des bases-vie et base-chantier doivent faire l'objet d'une location
ou acquisition et l’entrepreneur doit disposer de documents légaux à cet effet.
10.2. La base-vie et la base chantier doivent être clôturées et des panneaux d'indication et de
signalisation installés. Un portail et une guérite seront installés et des dispositifs de contrôle et
d'accès aux chantiers seront mis en place.
10.3. Les aires de bureaux et de logement doivent être pourvues d'installations sanitaires
(latrines, fosses septiques, puits perdus, lavabo et douches) en fonction du nombre d'ouvriers.
Des réservoirs d'eau devront être installés en quantité suffisante et la qualité de l'eau doit
être adéquate aux besoins. Un drainage adéquat doit protéger les installations.
11. Planification adéquate des travaux
Le calendrier d'ordonnancement des travaux doit tenir compte des contraintes techniques (par
exemple, périodes de fortes pluies), mais aussi des périodes pendant lesquelles les
composantes de l'environnement risquent d'être plus sensibles aux opérations du chantier. C'est le
cas notamment de la période de nidification des oiseaux du lac Nokoué,
12. Préparation et libération des emprises
12.1. L'entrepreneur devra informer les populations concernées avant toute activité de destruction
de structure, arbres ou autre bien requis dans le cadre du projet.
12.2. La libération de l'emprise doit se faire selon un calendrier défini en accord avec les
populations affectées et le Maître d'Ouvrage Délégué (MOD).
12.3. Avant l'installation et le début des travaux, l'entrepreneur doit s'assurer que les
indemnisations/compensations sont effectivement payées aux ayant-droit par le Maître
d'ouvrage.
12.4. L'entrepreneur doit respecter les emprises et les traces définies par le projet et en aucun
cas, il ne devra s'en éloigner sous peine de voir tous les préjudices liés au non-respect des
traces et emprises définies de sa responsabilité et les réparations à sa charge.
13. Libération des domaines public et prive
13.1. L'entrepreneur doit savoir que le périmètre d'utilité publique lié au projet est le périmètre
susceptible d'être concerné par les travaux.
13.2. Les travaux ne peuvent débuter dans les zones concédées par les emprises que lorsque
celles-ci sont libérées à la suite d'une procédure d’acquisition et/ou de compensation.
14. Repérage des réseaux des concessionnaires
14.1. Avant le démarrage des travaux, l’entrepreneur doit instruire une procédure de repérage
des réseaux des concessionnaires (eau potable, électricité, téléphone, etc.) sur un plan qui
sera formalisée par un Procès-verbal signé par toutes les parties (Entrepreneur, Maître
d'Œuvre, concessionnaires).
14.2. Impliquer les concessionnaires dès le démarrage du projet pour faciliter le déplacement
des réseaux,
96
14.3. Informer les populations des différents déplacements de réseaux nécessaires pour les
travaux et les avertir avant toutes coupures.
15. Affichage du règlement intérieur et sensibilisation du personnel
15.1. L'entrepreneur doit afficher un règlement intérieur de façon visible dans les diverses
installations de la base-vie prescrivant spécifiquement : le respect des us et coutumes locales
; la protection contre les IST/VIH/SIDA et le CORONA VIRUS ; les règles d'hygiène et les
mesures de sécurité. Des mesures spécifiques pour la lutte contre la pandémie de COVID19
devront être prises conformément aux prescriptions contenues dans le présent dossier d’appel
d’offres à cet effet, et divulguées au sein du personnel qui s’en approprieront. Un plan
d’urgence COVID 19 devra être élaboré suivant les remandations de la Banque mondiale de
l’OMS et de l’Etat béninois au démarrage du chantier
15.2. L'entrepreneur doit sensibiliser son personnel notamment sur le respect des us et coutumes
des riverains afin d'assurer des relations de bon voisinage.
16. Emploi de la main d'œuvre local
16.1. Les besoins en main-d’œuvre locale sont estimés avant le démarrage des travaux et
décrits dans le PGESC.
16.2. L'Entrepreneur mettra en œuvre une démarche volontaire de recrutement local pour son
personnel pendant la durée des travaux et imposera à ses Sous-traitants de faire de même.
L’entrepreneur encouragera par ailleurs les candidatures féminines.
16.3. Le responsable des ressources humaines de l'Entrepreneur sélectionne les candidats selon
les besoins des travaux et les procédures de recrutement de l'Entreprise. Un contrat écrit
entre l'Entrepreneur et l'employé local est établi, signé et archivé par l'Entrepreneur.
16.4. L'Entrepreneur maintient un dossier par employé local consignant les heures travaillées
par chaque personne, le type de travail, les salaires payés et la formation réalisée, le code de
conduite signé par ce dernier. Ces dossiers doivent être disponibles en tout temps afin qu'ils
puissent être examinés par le Maître d'Œuvre.
17. Respect de la réglementation du travail
17.1 . L'Entrepreneur devra respecter les lois et règlements nationaux en vigueur. Il
s'assurera que chaque travailleur régulier dispose d'un contrat de travail et soit affilié à la
CNSS.
17.2 . L'entrepreneur devra s'assurer que les horaires de travail respectent les lois et
règlements nationaux en vigueur. L'entrepreneur doit éviter d'exécuter les travaux pendant les
heures de repos, les dimanches et les jours fériés.
18. Equipements de protection individuelle
18.1. L'Entrepreneur mettra à la disposition du personnel de chantier des tenues de travail
correctes réglementaires et en bon état, ainsi que tous les Equipements de Protection
Individuel (EPI) et de sécurité propre à leurs activités (casques, bottes, ceintures, masques,
gants, lunettes, etc.).
18.2. L’Entrepreneur devra veiller au renouvellement des équipements de protection et à leur
port scrupuleux sur le chantier. Un contrôle permanent doit être effectué à cet effet et, en cas
de manquement, des mesures coercitives (avertissement, mise à pieds, renvoi) doivent être
appliquées au personnel concerné,
18.3. L'Entrepreneur a l’obligation de s'assurer que tout personnel, visiteur ou autre entrant sur
le chantier, est équipe des EPI.
97
18.4. Au minimum, le personnel et les visiteurs portent un casque de sécurité, des chaussures
de sécurité et un gilet réfléchissant,
18.5. Le personnel de l'Entrepreneur est formé de l'utilisation et de l'entretien des EPI et la MOD
accède aux certificats de formation.
19. Mesures d'abattage d'arbres et de déboisement
19.1 L'Entrepreneur décrit dans le PGESC les méthodes et le calendrier de défrichement de
la végétation prévue. Un accord spécifique de la MOD est requis avant tous travaux de
défrichement.
19.2 Le défrichement par méthode chimique est interdit. Le défrichement par bulldozer n'est
pas accepté à moins de 30 m de zones notifiées comme sensibles par la MOD ; seul le
défrichement manuel sera autorisé dans ces zones. Sauf disposition contraire dans le marché,
ou sauf instruction contraire de la MOD, le défrichement par le feu n'est pas autorisé,
19.3 Les activités de déboisement doivent s'effectuer immédiatement avant la construction.
Cependant, elles ne doivent pas coïncider avec les périodes de crues et de fortes pluies.
19.4 Les arbres abattus ne seront pas abandonnés sur place, ni brûlés, ni enfouis sous les
matériaux de terrassement. Par ailleurs, aucun arbre ou résidu de coupe ne doit être laissé
dans les cours d'eau ou marécages.
19.5 En cas de déboisement, les arbres abattus doivent être découpés et stockés à des
endroits agréés par la MOD. Le cas échéant, les populations riveraines doivent être
informées de la possibilité qu'elles ont de pouvoir disposer de ce bois à leur convenance.
19.6 Les opérations de défrichement se feront sans dommages aux zones adjacentes non
défrichées : la terre végétale est entreposée dans le périmètre défrichée et en bordure de la
zone de défrichement, les arbres sont abattus vers l'intérieur de la zone.
20. Gestion des poussières et des émissions de gaz à effet de serre
20.1. L'Entrepreneur utilise des équipements et adopte les méthodes de construction et de
transport qui n'émettent pas dans l'atmosphère des charges polluantes supérieures aux seuils
préconisés par les normes nationales ou internationales applicables au projet.
20.2. La flotte de véhicules et les équipements émetteurs de gaz de combustion seront entretenus
selon la fréquence et la méthode spécifiées par le constructeur. L'Entrepreneur documentera et
tiendra à la disposition de la MOD, les carnets d'entretien de sa flotte de véhicules, d'engins et
d'équipements.
20.3. Sur les routes non revêtues utilisées par les véhicules et engins de l'Entrepreneur, celui-ci
mettra en œuvre des mesures d'abattement de la poussière soulevée au passage de ses
véhicules ou engins, notamment : (i) l'épandage régulier d'eau ou autre produit non dangereux
d'agglomération des poussières, sur la chaussée ; (ii) la réduction des vitesses, dans et à
l'approche des zones cibles et (iii) le bâchage des camions transporteurs de matériaux
granulaires.
20.4. L'Entrepreneur décrira dans le PGESC les sections de routes ciblées pour l'arrosage et
les méthodes et fréquences d'arrosage envisagées.
21. Gestion des nuisances sonores
21.1. L'Entrepreneur utilisera des équipements et adoptera des méthodes de construction et de
transport qui n'émettent pas dans l'atmosphère de nuisances sonores supérieures aux seuils
préconisés par les normes nationales.
98
21.2. Les travaux bruyants (par exemple forages, percussion) induisant une augmentation
supérieure des niveaux ambiants de 3 dB au lieu de réception le plus proche hors du site (par
exemple, base vie, habitation, hôtel, centre de santé) seront évités en dehors des heures
normales de travail de nuit et seront entrepris les jours ouvrables. Un lieu de réception est toute
forme d'occupation humaine nocturne.
22. Utilisation des voies publiques et signalisation des travaux
22.1. L'Entrepreneur détermine dans le PGESC les itinéraires sous forme cartographique pour
chaque axe reliant les différents sites et les fait valider par la MOD. Il demande à la MOD
d'obtenir les autorisations des autorités administratives compétentes lorsque des voies
publiques sont utilisées.
22.2. Dans le mois suivant le démarrage des travaux, l'Entrepreneur informe les autorités
administratives dont la juridiction est traversée par les véhicules des travaux, de l'itinéraire et
des caractéristiques (fréquence des passages, taille et poids des camions, matériaux
transportes).
22.3. Sauf disposition contraire dans le marché, ou sauf instruction contraire de la conduite de
nuit entre 22h00 et 06h00 est interdite pour tous les véhicules lourds (i.e. poids total autorise
en charge excédant 3.5 tonnes).
22.4. L'Entrepreneur met en œuvre des mesures de limitation et de contrôle des vitesses de tous
les véhicules et engins mobilisés pour l'exécution des travaux.
22.5. Les véhicules de l'entreprise devront en toute circonstance satisfaire aux prescriptions du
code de la route du Bénin et plus particulièrement aux textes et règlements concernant le
poids des véhicules en charge et l'état des véhicules.
22.6. En coordination avec les services nationaux compétents, l'Entrepreneur fournit et met en
place le long des axes publics, la signalisation à l'usage de sa flotte de véhicule lorsque la
signalisation publique est déficiente.
22.7. L'Entrepreneur devra veiller à ce que les déviations provisoires fassent l'objet d'une
signalisation adéquate et permettent une circulation sans danger.
22.8. L'Entrepreneur devra éviter d'obstruer les accès publics. Il devra maintenir en permanence
la circulation et l'accès des riverains en cours de travaux.
22.9. . L'Entrepreneur veillera à ce qu'aucune fouille ou tranchée ne reste ouverte la nuit, sans
signalisation adéquate.
22.10. L'Entrepreneur assurera une régulation de la circulation aux points d'intersection de
la base vie avec la voie publique, les carrefours et les giratoires.
22.11. L'Entrepreneur devra constamment assurer l'accès aux propriétés riveraines et la
jouissance des entrées véhicules et des piétons, par des passerelles provisoires munies de
garde-corps, placées au-dessus des tranchées ou autres obstacles créés par les travaux.
22.12. L'Entrepreneur devra prévoir des aires de stationnement sécurisées pour les
véhicules ne pouvant accéder à leur garage. Il devra par ailleurs s'assurer de sécuriser le
parking installé pour les véhicules des riverains.
Pour mettre en place un système d’atténuation des risques de violence sexiste, les
dispositions suivantes doivent être respectées :
✓ Tous les employés des entrepreneurs (y compris les sous-traitants), les consultants
chargés de la supervision et les autres consultants qui ont une empreinte dans la
zone du projet doivent signer un code de conduite ;
✓ Un véritable plan d’action contre la violence sexiste doit être mis en place pour que
les travailleurs comprennent la politique suivie et les attentes en matière de
comportement ainsi que le mécanisme de responsabilisation et de notification. Ce
plan d’action devrait inclure des programmes de formation ainsi que de
communication afin d’informer la communauté touchée par le projet du code de
conduite que le personnel associé au projet vient de signer ;
✓ De même, le plan d’action devrait définir des protocoles de responsabilisation et
d’intervention qui énoncent les procédures à suivre pour amener les gens à
répondre de leurs actes et pour sanctionner les membres du personnel ayant
enfreint la politique en matière de violence sexiste.
Ces dispositions constitueront le code de conduite à mettre en place par l’entrepreneur.
104
Code de conduite
Vu que le code de conduite établit les normes de comportement que l’on s’attend à voir
respecter au sein d’une entreprise et au sein de la communauté que l’entreprise dessert
ou dans laquelle elle travaille, il devient un instrument d’atténuation des risques liés à
l’exploitation et aux sévices sexuels ainsi qu’au harcèlement sexuel. Le code de conduite
définit clairement les obligations de tout le personnel du projet (y compris les sous-traitants
et les travailleurs journaliers) en ce qui concerne :
✓ Les politiques en matière de violence sexiste, en particulier pour ce qui concerne
l’exploitation et les sévices sexuels ainsi que le harcèlement sexuel sur le lieu de
travail ;
✓ Le respect de la législation du travail applicable ;
✓ Les normes et règles de conduite pour tout le personnel ;
✓ Le fait que la violence sexiste est interdite et que toutes les transgressions seront
sanctionnées ;
✓ L’obligation pour le code de conduite de couvrir l’engagement de l’entreprise et les
responsabilités des dirigeants et des individus en ce qui concerne la violence
sexiste et, si possible, d’autres problèmes clés identifiés dans l’EES/le PGES/le
PGES-E, notamment sur le plan environnemental, social, sanitaire et sécuritaire et
en matière de santé et de sécurité au travail (SST) ;
✓ L’importance pour le code de conduite d’être traduit dans la langue locale.
✓ Pour permettre la diffusion des principes énoncés dans le code de conduite et des
conséquences de tout manquement, une stratégie de sensibilisation devrait être
jointe au code de conduite dans le cadre du plan d’action contre la violence sexiste.
La sensibilisation aux normes énoncées dans le code de conduite devrait cibler à la
fois le personnel de l’entreprise et les membres de la communauté touchée par le
projet.
✓ Il est essentiel que le code de conduite fasse l’objet de discussions lors de
consultations publiques et que ses normes soient affichées en langue locale dans
les espaces publics des chantiers et les espaces de vie de l’entreprise. Il est
également essentiel que ces actions soient menées au-delà de l’endroit spécifique
où ont lieu les travaux de génie civil pour s’étendre aux communautés riveraines du
projet telles que définies dans l’EES/le PGES du projet, étant donné que les
communautés voisines sont exposées au risque de violence sexiste, en particulier
lorsque les travailleurs sont très mobiles.
✓ Le consentement est un élément essentiel de tout code de conduite : il s’agit du
choix éclairé qu’une personne fait de s’engager librement et volontairement à faire
telle ou telle chose. Les codes de conduite utilisés dans les projets financés par la
Banque mondiale doivent refléter ces principes. Dans ce contexte, s’il se peut que
le code de conduite n’interdise pas forcément les rapports sexuels consensuels
avec une personne âgée de 18 ans et plus, il devrait exiger explicitement que les
travailleurs se comportent conformément à la législation nationale.
✓ L’entrepreneur soumettra son code de conduite qui s’appliquera au personnel de
l’entrepreneur, afin de garantir le respect de ses obligations environnementales,
sociales, sanitaires et sécuritaires (ESSS) en vertu du contrat.
105
✓ En outre, l’entrepreneur doit préciser comment ce code de conduite sera mis en
œuvre, notamment comment il sera intégré dans les conditions
d’emploi/engagement, quelle formation sera dispensée, les moyens de suivi et
comment l’entrepreneur propose de traiter toute infraction. L’entrepreneur est tenu
de mettre en œuvre le code de conduite convenu ».
106
REPUBLIQUE DU BENIN
MINISTÈRE DU CADRE DE VIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (MCVDD)
………………
AGENCE DE CADRE DE VIE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE (ACVDT)
pour
LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE COLLECTEURS
D’ASSAINISSEMENT PLUVIAL ET D’AMENAGEMENT DE VOIES
CONNEXES DANS LES BASSINS Pa3 & Y.
Décembre 2020
107
L’entrepreneur doit identifier des mesures pour remédier à la situation créée par le
COVID-19. Le contexte du projet déterminera les possibilités offertes : le lieu, les
ressources existantes du projet, la disponibilité des fournitures, la capacité des services
d’urgence/santé locaux, la mesure dans laquelle le virus circule déjà dans la région. Une
approche systématique de la planification, reconnaissant les problèmes liés à l’évolution
rapide des circonstances, aidera le projet à mettre en place les meilleures mesures
possibles pour la riposte. Comme évoqué plus haut, les mesures visant à traiter le
problème posé par le COVID-19 peuvent être présentées de différentes manières (sous la
forme d’un plan d’urgence, d’une extension du plan d’urgence et de préparation du projet
en vigueur ou de procédures autonomes). Les CEP et les entrepreneurs doivent se référer
aux orientations publiées par les autorités compétentes, tant nationales qu’internationales
(par exemple l’OMS), qui sont régulièrement actualisées (voir les exemples de références
et de liens fournis en annexe).
✓ L’entrepreneur doit préparer un profil détaillé des effectifs du projet, des principales
activités de travail, du calendrier de réalisation de ces activités, des différentes durées
de contrat et des rotations (par exemple 4 semaines de travail, 4 semaines de repos).
✓ Il faut notamment ventiler les travailleurs en fonction de leur lieu de résidence, à savoir
les travailleurs qui résident à leur domicile (c’est-à-dire les travailleurs issus des
communautés), les travailleurs qui logent au sein de la communauté locale et les
travailleurs logés sur place. Dans la mesure du possible, il devrait également identifier
les travailleurs qui pourraient être plus exposés au COVID-19, ceux qui ont déjà des
problèmes de santé ou qui pourraient autrement être exposés à des risques.
108
✓ Il convient d’envisager des moyens de réduire au minimum les mouvements d’entrée
et de sortie du chantier. Il pourrait s’agir de prolonger la durée des contrats en cours,
afin d’éviter que les travailleurs ne retournent chez eux dans les zones touchées, ou
qu’ils ne reviennent sur le chantier après avoir quitté les zones touchées.
✓ Les travailleurs logés sur le site devraient être tenus de réduire au minimum les
contacts avec les personnes se trouvant à proximité du chantier et, dans certains cas,
il devrait leur être interdit de le quitter pendant la durée de leur contrat, afin d’éviter
tout contact avec les communautés locales.
✓ Il faudrait envisager d’exiger des travailleurs logés dans la communauté locale qu’ils
se déplacent vers un logement du chantier (sous réserve de disponibilité) où ils
seraient soumis aux mêmes restrictions.
✓ Les travailleurs issus des communautés locales, qui rentrent chez eux chaque jour,
chaque semaine ou chaque mois, seront plus difficiles à gérer. Ils doivent être soumis
à des contrôles sanitaires à l’entrée du site (comme indiqué ci-dessus) et, à un
moment donné, les circonstances peuvent rendre nécessaire de leur imposer soit
d’utiliser un logement sur le site, soit de ne pas venir travailler.
✓ Il faudrait envisager d’exiger des travailleurs logés dans la communauté locale qu’ils
se déplacent vers un logement du chantier (sous réserve de disponibilité) où ils
seraient soumis aux mêmes restrictions.
✓ Les travailleurs issus des communautés locales, qui rentrent chez eux chaque jour,
chaque semaine ou chaque mois, seront plus difficiles à gérer. Ils doivent être soumis
à des contrôles sanitaires à l’entrée du site (comme indiqué ci-dessus) et, à un
moment donné, les circonstances peuvent rendre nécessaire de leur imposer soit
d’utiliser un logement sur le site, soit de ne pas venir travailler.
L’accès au chantier doit être contrôlé et documenté pour les travailleurs et les autres
parties, y compris le personnel de soutien et les fournisseurs. Parmi les mesures
possibles, on peut citer :
c) HYGIÈNE GÉNÉRALE
✓ Former les travailleurs et le personnel sur place aux signes et symptômes du COVID-
19, à la manière dont elle se propage, à la manière de se protéger (y compris le
lavage régulier des mains et le fait d’éviter les contacts proches) et à la conduite à
tenir si eux-mêmes ou d’autres personnes présentent des symptômes. On trouvera de
plus amples informations dans les conseils de l’OMS au grand public sur le nouveau
coronavirus
✓ Placer des affiches et des panneaux autour du chantier, avec des illustrations et du
texte dans les langues locales.
✓ Veiller à ce que des postes de lavage des mains avec du savon, des serviettes en
papier jetables et des poubelles fermées soient implantés à des endroits clés du
chantier, y compris aux points d’accès des zones de travail, au niveau des toilettes, de
la cantine ou d’un point de distribution de nourriture, ou un approvisionnement en eau
potable, dans les logements des travailleurs, dans les stations de traitement des
déchets, dans les magasins et dans les espaces communs. Lorsque les postes de
lavage des mains n’existent pas ou ne sont pas adéquats, des dispositions doivent
être prises pour les mettre en place. Un désinfectant à base d’alcool (si disponible, 60-
95 % d’alcool) peut également être utilisé.
✓ Inspecter les aménagements pour les travailleurs et les évaluer à la lumière des
exigences énoncées dans la note d’orientation de la SFI/BERD sur les processus et
normes applicables aux mesures d’adaptation pour les travailleurs, qui fournit de
précieuses indications sur les bonnes pratiques en matière d’aménagement.
✓ Réserver une partie des logements des travailleurs à l’auto quarantaine préventive
ainsi qu’à l’isolement plus formel du personnel susceptible d’être infecté (voir
paragraphe (f)).
110
d) NETTOYAGE ET ÉLIMINATION DES DÉCHETS
Envisager de modifier les processus et les horaires de travail afin de réduire les contacts
entre les travailleurs, en reconnaissant que cela risque d’avoir un impact sur le calendrier
du projet. Ces mesures pourraient inclure, entre autres, les suivantes :
✓ Développer les infrastructures médicales et préparer les zones où les patients peuvent
être isolés. Des conseils sur la mise en place d’installations d’isolement sont donnés
dans les orientations provisoires de l’OMS sur les considérations relatives au placement
en quarantaine de personnes dans le cadre de l’endiguement de la maladie à
coronavirus 2019 (COVID-19). Les installations d’isolement doivent être situées loin du
logement des travailleurs et des travaux en cours. Dans la mesure du possible, les
travailleurs doivent disposer d’une chambre individuelle bien aérée (fenêtres et porte
ouvertes). Lorsque cela n’est pas possible, les installations d’isolement doivent
permettre de laisser un mètre au moins entre les travailleurs d’une même pièce, en
séparant les travailleurs par des rideaux, si possible. Les travailleurs malades doivent
limiter leurs déplacements, en évitant les zones et les installations communes, et ne
sont pas autorisés à recevoir des visiteurs avant qu’ils n’aient été déclarés guéris après
14 jours. S’ils doivent utiliser des zones et des installations communes (par exemple
des cuisines ou des cantines), ils ne doivent le faire qu’en l’absence de travailleurs non
affectés et les zones/installations doivent être nettoyées avant et après cette utilisation.
✓ La formation du personnel médical, qui devrait inclure les conseils actuels de l’OMS sur
le COVID-19 et des recommandations sur les spécificités du COVID-19. En cas de
suspicion d’infection par le COVID19, les prestataires de soins sur place doivent suivre
les orientations provisoires de l’OMS sur la lutte anti-infectieuse lors de la prise en
charge des patients chez lesquels on suspecte une infection par un nouveau
coronavirus (nCoV).
✓ Formation du personnel médical aux tests, si des tests sont disponibles.
112
✓ Évaluer le stock actuel d’équipements, de fournitures et de médicaments sur place, et
obtenir des stocks supplémentaires, si nécessaire et si possible. Il peut s’agir d’EPI
médicaux, tels que des blouses, tabliers, masques médicaux, gants et protection des
yeux. On se référera aux orientations de l’OMS sur ce qui est conseillé (pour de plus
amples informations, voir les orientations provisoires de l’OMS sur l’utilisation
rationnelle des équipements de protection individuelle (EPI) dans la cadre de la lutte
contre le COVID-19
✓ Si des articles d’EPI ne sont pas disponibles en raison d’une pénurie mondiale, le
personnel médical participant au projet doit convenir des alternatives et essayer de se
les procurer. Les alternatives que l’on trouve couramment sur les chantiers de
construction sont les masques anti-poussière, les gants de chantier et les lunettes de
protection. Bien que ces articles ne fassent pas l’objet de recommandations, ils doivent
être utilisés en dernier recours si aucun EPI médical n’est disponible.
✓ Les respirateurs ne seront normalement pas disponibles sur les lieux de travail et, en
tout état de cause, l’intubation ne devrait être effectuée que par un personnel médical
expérimenté. Si un travailleur est très malade au point d'être incapable de respirer
correctement par lui-même, il doit être immédiatement dirigé vers l’hôpital local (voir
point (g)) ci-dessous).
✓ Examiner les méthodes de traitement des déchets médicaux en vigueur, y compris les
systèmes de stockage et d’élimination. On trouvera de plus amples informations dans
les orientations provisoires de l’OMS sur l’eau, l’assainissement et la gestion des
déchets pour lutter contre la COVID-19, et les orientations de l’OMS sur la gestion sûre
des déchets provenant des activités de soins de santé
Étant donné la portée limitée des services médicaux du projet, il se peut que le projet
doive diriger les travailleurs malades vers les services médicaux locaux. La préparation à
cet effet comprend les mesures suivantes :
✓ Obtenir des informations sur les ressources et les capacités des services médicaux
locaux (par exemple, le nombre de lits, la disponibilité du personnel qualifié et des
fournitures essentielles).
✓ Mener des discussions préliminaires avec des établissements de santé spécifiques,
afin de convenir de ce qu’il convient de faire en cas de besoin d’orientation des
travailleurs malades.
✓ Envisager les moyens par lesquels le projet peut aider les services de santé locaux à
se préparer à ce que les membres de la communauté tombent malades, en
reconnaissant que les personnes âgées ou celles ayant des affections préexistantes
ont besoin d’un soutien supplémentaire pour accéder à un traitement adéquat si elles
venaient à tomber malades.
✓ Préciser la manière dont un travailleur malade sera transporté vers l’établissement de
santé et vérifier la disponibilité d’un tel transport.
✓ Établir un protocole convenu pour les communications avec les services d’urgence/de
santé locaux.
✓ Convenir avec les services médicaux/établissements de santé spécifiques locaux de
l’étendue des services à fournir, de la procédure d’admission des patients et (le cas
échéant) des coûts ou des paiements qui peuvent être impliqués.
113
✓ Une procédure doit malheureusement aussi être préparée afin que la direction du
projet sache la marche à suivre dans le cas du décès d’un travailleur malade du
COVID-19 décède. Bien que les procédures normales du projet continuent de
s’appliquer, le COVID-19 pourrait soulever d’autres questions en raison de la nature
infectieuse de la maladie. Le projet doit être en liaison avec les autorités locales
compétentes pour coordonner les interventions, y compris toute exigence de rapport
ou autre en vertu du droit national.
L’OMS fournit des conseils détaillés sur ce qu’il convient de faire pour traiter une personne
qui tombe malade ou présente des symptômes qui pourraient être associés au virus du
COVID-19. On trouvera de plus amples informations dans les orientations provisoires de
l’OMS sur la Lutte anti-infectieuse lors de la prise en charge des patients chez lesquels on
suspecte une infection par un nouveau coronavirus (nCoV). Le projet devrait définir des
procédures fondées sur les risques à suivre, avec des approches différenciées en fonction
de la gravité des cas (légers, modérés, graves, critiques) et des facteurs de risque (tels
que l’âge, l’hypertension, le diabète). On trouvera de plus amples informations dans les
orientations provisoires de l’OMS sur les Considérations opérationnelles pour la gestion
des cas de COVID-19 dans les établissements de santé et la communauté. Il peut s’agir
des éléments suivants :
✓ Il est important de garder à l’esprit que dans les communautés proches du chantier et
parmi les travailleurs n’ayant pas accès à la direction du projet, les réseaux sociaux
sont susceptibles d’être une source majeure d’information. Cela souligne l’importance
d'assurer de façon régulière l’information et les échanges avec les travailleurs (par
exemple par le biais de formations, d’assemblées publiques, de boîtes à outils) qui
mettent l’accent sur ce que la direction fait pour gérer les risques de COVID-19.
115
Dissiper la peur est un aspect important de la quiétude d’esprit des travailleurs et de la
continuité des activités. Les travailleurs doivent avoir la possibilité de poser des
questions, d’exprimer leurs préoccupations et de faire des suggestions.
✓ La formation des travailleurs doit être dispensée régulièrement, comme indiqué dans
les sections ci-dessus, afin que les travailleurs comprennent bien comment ils doivent
se comporter et s’acquitter de leurs tâches professionnelles.
✓ La formation doit aborder les questions de discrimination ou de préjugés si un
travailleur tombe malade et permettre de comprendre la trajectoire du virus, lorsque
les travailleurs retournent au travail.
✓ La formation devrait couvrir toutes les questions qui seraient normalement requises
sur le chantier, y compris l’utilisation des procédures de sécurité, l’utilisation des EPI
de construction, les questions de santé et sécurité au travail et le code de conduite, en
tenant compte du fait que les pratiques de travail peuvent avoir été adaptées.
✓ Les communications doivent être claires, basées sur des faits et conçues pour être
facilement comprises par les travailleurs, par exemple en apposant des affiches sur le
lavage des mains et la distance physique, et sur ce qu’il faut faire si un travailleur
présente des symptômes.
Les relations avec la communauté doivent être gérées avec soin, en mettant l’accent sur
les mesures mises en œuvre pour protéger à la fois les travailleurs et la communauté. La
communauté peut être préoccupée par la présence de travailleurs allogènes, ou par les
risques que représente pour elle la présence de travailleurs locaux sur le chantier du
projet. Le projet doit définir les procédures à suivre en fonction des risques, qui peuvent
refléter les orientations de l’OMS. On trouvera de plus amples informations dans les
orientations de l’OMS sur le plan d’action pour la communication sur les risques et la
mobilisation communautaire (RCCE) dans le cadre de la réparation et réponse au COVID-
19. Les bonnes pratiques suivantes doivent être prises en considération :
pour
LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE COLLECTEURS
D’ASSAINISSEMENT PLUVIAL ET D’AMENAGEMENT DE VOIES
CONNEXES DANS LES BASSINS Pa3 & Y.
Décembre 2020
120
SOMMAIRE
ARTICLE 1 : CONTENU DES PRIX ................................................................................................................... 123
ARTICLE 2 : CARACTERE DEFINITIF DES PRIX DU BORDEREAU.............................................................. 123
ARTICLE 3 : DEFINITION, CONSISTANCE ET APPLICATION DES PRIX ..................................................... 123
ARTICLE 4 : PRISE EN COMPTE DE L'ATTENUATION DES IMPACTS NEGATIFS .................................... 123
PRIX : 000 - INSTALLATIONS DE CHANTIER ................................................................................................. 124
Prix 001 - Installation de chantier, travaux topographiques, études techniques et élaboration du
projet d'exécution, installation de sécurité, repli et nettoyage en fin de chantier. ..................................... 124
Etudes techniques et élaboration du projet d'exécution............................................................................... 124
Prix 003 Aménagement des déviations ........................................................................................................... 125
PRIX 100 - DEPLACEMENT OU MODIFICATION DE RESEAUX .................................................................... 125
Prix 101. Réseau d’eau potable ........................................................................................................................ 125
Prix 102. Réseau électrique conventionnel (SBEE) ....................................................................................... 126
Prix 103. Réseau téléphonique et de fibre optique ........................................................................................ 126
Prix 104. Chemin de fer ..................................................................................................................................... 127
Prix 105. Pourcentage appliqué au déplacement de réseaux (Prix 101 à 104)............................................ 128
Prix 107 : Déplacement de lampadaire Solaire ............................................................................................... 128
Prix 108 – Dépose de tuyau PEHD 315 ............................................................................................................ 128
Prix 109 – Fourniture et Pose de tuyau PEHD 315 ......................................................................................... 128
PRIX 200 - DEGAGEMENT DES EMPRISES .................................................................................................... 128
Prix 201 - Nettoyage du site .............................................................................................................................. 128
Prix 202 - Débroussaillage – décapage - dessouchage - nettoyage ............................................................ 129
202-1 : Débroussaillage – décapage - dessouchage - nettoyage sur terre ferme ...................................... 129
202-2 : Débroussaillage – décapage - dessouchage - nettoyage en zone marécageuse .......................... 129
Prix 203 - Abattage d’arbres ............................................................................................................................. 129
Prix 204 - Démolition d'ouvrages ou de parties d'ouvrage ........................................................................... 129
Prix 204-1 - Ouvrages en béton armé .............................................................................................................. 129
Prix 204-2 - Ouvrages en béton non armé....................................................................................................... 129
Prix 204-3 – Caniveaux et Collecteurs en béton armé ................................................................................... 130
Prix 204-4 - Ouvrages en maçonnerie ............................................................................................................. 130
Prix 205 - Démolition ou scarification de chaussée ....................................................................................... 130
Prix 206 – Dépose et enlèvement de pavés .................................................................................................... 130
Prix 207 : Dépose et enlèvement de bordures ................................................................................................ 131
Prix 208 - Curage d'ouvrages de drainage existant ....................................................................................... 131
208-1 : Caniveau ou buse en béton armé. ....................................................................................................... 131
208-2 : Collecteur à ciel ouvert. ........................................................................................................................ 131
208-3 dalot ou lit aval/amont ............................................................................................................. 131
208-4 lit amont / aval pont/ponceau ................................................................................................................. 131
208 bis-1 lit de marigot ou fosse en terre de forme trapézoïdale de dimensions (b = 2 m ; B= 11 m,
h=1,5 ; talus 3h/1v) ............................................................................................................................................ 132
208 bis-2 lit de marigot ou fosse en terre de forme trapézoïdale de dimensions (b = 5 m ; B= 14 m,
h=1,5 ; talus 3h/1v) ............................................................................................................................................ 132
Prix 210 - Réfection de route en terre .............................................................................................................. 132
Prix 211 - Réfection de route bitumée ............................................................................................................. 132
Prix 212 - Réfection de route pavée ................................................................................................................. 133
Prix 215 - Dépose de buses : ............................................................................................................................ 133
Prix 216 – Fermeture de puits à grand diamètre ............................................................................................ 133
PRIX 300 - TERRASSEMENTS .......................................................................................................................... 134
Prix 301 - Déblais en grande masse, mise en dépôt ...................................................................................... 134
301-1 Déblais en terrain meuble ....................................................................................................................... 134
301-2 Déblais en terrain marécageux .............................................................................................................. 134
301-3 Déblais en terrain rocheux ..................................................................................................................... 134
Prix 302 - Remblais provenant des déblais en terrain meuble ..................................................................... 134
Prix 303 – Fourniture et mise en œuvre de remblais en terre d’apport. ...................................................... 134
Prix 305 - Purge des terres de mauvaise tenue et leur substitution par de matériaux granulaires .......... 135
Prix 309 – Enlèvement et évacuation de boues .............................................................................................. 136
121
Prix 312 – Géotextile anti contaminant ............................................................................................................ 136
Prix 313 – Matelas Reno avec treillis d'ancrage ............................................................................................. 136
Prix 316 – Réception en usine .......................................................................................................................... 136
PRIX 400 - CHAUSSEE ET TROTTOIRS........................................................................................................... 137
Prix 401 - Fourniture, transport et mis en œuvre de matériaux pour couches chaussée. ........................ 137
401-1 graveleux latéritique ................................................................................................................ 137
401-2 sable silteux ............................................................................................................................. 137
Prix 405 – traitement de la couche de base au ciment .................................................................................. 137
Prix 407 – Préfabrication et mise en œuvre du revêtement en pavés ....................................................... 137
Prix 407A- Préfabrication de pavés ............................................................................................................... 137
Prix 407B- Mise en œuvre de pavés ................................................................................................................ 138
Prix 408 – Préfabrication et mise en œuvre des bordures préfabriquées ................................................ 138
Prix 408A- Préfabrication de bordures ............................................................................................................ 138
Prix 408B- mise en œuvre de bordures préfabriquées .................................................................................. 138
Prix 409 : Préfabrication et mise en œuvre de Pavé Pré peint et décoratif d'embellissement du cadre
de vie ................................................................................................................................................................... 139
Prix 409A : Préfabrication de Pavé Pré peint et décoratif d'embellissement du cadre de vie .................. 139
Prix : 409A-1 : Préfabrication de Pavé pré peint de 11 cm pour la signalisation routière ........................... 139
Prix : 409A-2 : Préfabrication de pavé de 8 cm décoratif d'embellissement du cadre de Vie ..................... 139
Prix 409B : Mise en œuvre de Pavé Pré peint et décoratif d'embellissement du cadre de vie .. 139
PRIX 500 - ASSAINISSEMENT ET DRAINAGE ................................................................................................ 140
Prix 501 - Fouilles en terrain meuble pour ouvrages de drainage ............................................................... 140
Prix 502 - Remblais de fouilles ......................................................................................................................... 141
Prix 503 - Béton de propreté C 150 .................................................................................................................. 141
Prix 504 - Coffrages ........................................................................................................................................... 141
Prix 505 - Aciers pour les bétons armés des ouvrages ................................................................................. 142
Prix 506 - Béton de classe B 250 ...................................................................................................................... 142
Prix 507 - Béton de classe A 350 pour ouvrages ........................................................................................... 142
Prix 509 - Dalles de couverture de caniveaux préfabriquées ou coulées sur place (portée inférieure ou
égale à 1,50 m) ................................................................................................................................................... 142
Prix 509-1 - Dalles de trottoirs .......................................................................................................................... 143
Prix 509-2 - Dalles de rues ................................................................................................................................ 143
Prix 509-3 - Dalles spéciales en B.A sur bouches avaloirs, .......................................................................... 143
Prix 510 - fourniture, transport et pose de buses en béton armé ................................................................. 143
Prix 511 - Caniveaux trottoir en béton Armé y compris les dalles de trottoir et de rue ............................. 144
Prix 511bis – Caniveau-cadre en béton armé ................................................................................................. 145
Prix 512 – Construction de dalots en béton armé .......................................................................................... 146
Prix 512 b – Ailes en béton armé ..................................................................................................................... 147
Prix 513 - Regards ............................................................................................................................................. 148
Prix 513-2 - Regards d'inspection coulés en place sur collecteur fermé, avec tampon inviolable en
fonte de type D-400 selon NF EN. 124 et échelons en acier inoxydable encastrés et de hauteur 0 à 5 m 148
Prix 513-3– Regard (avaloir sous chaussée) de type "boîte à lettre" ........................................................... 148
Prix 513-4 : construction d'un regard de dimension 11.5 m x 8.5 m et de hauteur supérieure ou égale
à 1,60m ................................................................................................................................................................ 149
Prix 515 – Ouvrages de connexion de caniveau secondaire sur canal ....................................................... 149
Prix 5-17 – Canaux trapézoïdaux en Béton armé ........................................................................................... 149
PRIX 600 – DIVERS ............................................................................................................................................ 150
Prix 601 – Aménagement d’espaces verts ...................................................................................................... 150
Prix 601-1 - Plantation et entretien d'arbres ................................................................................................... 150
Prix 601-2 - Plantation et entretien d'arbustes ............................................................................................... 151
Prix 601-3- engazonnement et entretien .......................................................................................................... 151
Prix 602 – Fourniture et pose de garde-corps métallique ............................................................................. 151
Prix 604 –Signalisation...................................................................................................................................... 153
Prix 605 – protection en enrochement ............................................................................................................ 153
Prix 606–Aménagement d’ouverture 100x90 dans les parois de caniveaux existants .............................. 154
Prix 607–Protection et maintien talus rampe d’accès au pont ..................................................................... 154
Prix 608 : Construction/reconstruction de mur ou de clôture ...................................................................... 154
Prix 609 : Réalisation de tapis drainant en gravier 20/40 sous ouvrages.................................................... 154
Prix 610 : Aménagement d'un bassin de rétention et de protection contre l'érosion côtière
conformément aux plans. ................................................................................................................................. 155
Prix 611 – Clapet anti retour ............................................................................................................................. 155
122
Prix 612- Construction d’équipements scolaires. .................................................... Erreur ! Signet non défini.
Prix 612-a : Reconstruction et équipement de l’Ecole Béninoise des Sourds (EBS) sise à VEDOKO.Erreur ! Signet
Prix 612-b : construction/reconstruction/réhabilitation et équipements de salles de Classe à l’Ecole
Primaire Publique de VEDOKO 2 ............................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Prix 613- Construction et équipement d'un laboratoire de type centre de santé communal + salle de
garde ............................................................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
Prix 6.14 : Fourniture et pose de bancs publics en béton armé ................................................................... 155
Prix 615 - Fourniture et pose de lampadaire solaire y compris le système de monitoring à distance. ... 155
616 Aménagement Paysager ............................................................................................................. 156
Prix 616-1 Aménagement d'une promenade à GBEDEGBE, non loin du 13ème Arrondissement de
Cotonou .............................................................................................................................................................. 156
Prix 616-2 Aménagement paysager autour du Bassin Pa2 ........................................................................... 157
Prix 617 : Fourniture et pose de poubelles ..................................................................................................... 158
Prix 618 : protection en Perré maçonné .......................................................................................................... 158
Prix 619 : descente d’eau en béton .................................................................................................................. 158
Prix 620 : Mise en œuvre des PGES...........................................................................................................157
123
Les prix unitaires du bordereau des prix comprennent toutes les dépenses et charges de
l'Entrepreneur, sans exception, au Bénin ou hors du Bénin, en vue de réaliser, avec l'obligation de
parfait achèvement, la totalité des travaux et des prestations objet du présent marché.
L'Entrepreneur ne peut sous aucun prétexte, revenir sur les prix du marché qui ont été consentis
par lui.
Appel d'offres :
Pour l'établissement de ses prix, le soumissionnaire doit non seulement prendre en compte ces
présentes définitions, mais également l'ensemble des éléments du Dossier d'Appel d'Offres :
CCAP, CCAG, CCTP, etc.
Le soumissionnaire est tenu d'indiquer dans le cadre du bordereau de prix le montant de tous les
prix unitaires forfaitaires, même s'ils ne figurent pas dans le devis estimatif.
Exécution du marché :
Un prix n'est supposé pouvoir faire l'objet d'une demande de règlement de la part de
l'Entrepreneur que si, d'une part, une certaine fraction de la quantité prévue dans le détail estimatif
et correspondant à ce prix élémentaire a été effectivement réalisée, d'autre part, l'ensemble des
tâches et des prestations entrant dans la définition de ce prix a été réalisé.
A cet égard, dans le cas où le Maître d'œuvre ou l'Ingénieur estimerait, avec juste raison, qu'une
partie seulement des tâches d'un prix a été réalisée, il pourrait ne prendre en compte qu'un
pourcentage d'achèvement pour le prix considéré, auquel cas, dans l'établissement des
décomptes correspondants, il affecterait ce pourcentage aux quantités ressortant des
attachements et auxquelles s'applique ce prix. Cette réduction n'a pas valeur de réfaction, mais
constitue simplement une retenue provisoire, en garantie des obligations de l'Entrepreneur à
parachever l'ensemble des tâches d'un même prix.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que certains prix peuvent faire l'objet de
réfactions et que celles-ci peuvent être cumulables, selon les prescriptions du Cahier des clauses
techniques particulières
L’attention de l'entrepreneur est attirée sur le fait que ses prix unitaires doivent également couvrir
l'atténuation des impacts négatifs des travaux, notamment les impacts sociaux et
environnementaux. Des études d’impacts environnemental et social ont été faites à cet effet et les
Plans de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) et les Plans d’Actions et de Réinstallation
124
(PAR) devront être mis en œuvre. Les dispositions à prendre par l’entreprise sur ce plan ont été
développées dans les clauses environnementales.
La location du terrain,
L’aménagement des surfaces pour l’implantation des bâtiments, le stockage des matériaux, le
stationnement des engins et véhicules,
La construction des voies d’accès et leur entretien,
La fourniture de l’eau et de l’électricité,
La construction des locaux de l’Entreprise, logements, bureaux, ateliers, magasins, locaux sociaux
pour le personnel,
L’amenée des divers matériels nécessaires à la réalisation des travaux
Les frais de gardiennage,
Les moyens de liaison : téléphone, radio, Connexion Internet
Toutes autres dispositions pour le bon fonctionnement du chantier,
Les frais pour la mise en œuvre de la signalisation du chantier, les mesures d’hygiène et de
sécurité
Les frais de mise en œuvre des mesures de sauvegardes environnementales et sociales.
Et toute sujétion.
L’installation et l’aménagement des bases (construction ou location des bureaux, logements et
laboratoires, etc.).
La fourniture des équipements et matériels des bureaux et logements,
La fourniture de l’eau, de l’électricité et du téléphone, ainsi que l’entretien des locaux,
L’acquisition des véhicules nécessaires à la bonne exécution des travaux du projet,
Les frais de fonctionnement, d’assurances et d’entretien des véhicules,
La fourniture du Matériel topographique,
Etc.…
Et toutes sujétions.
Pour des voies en pavés devant servir de déviations, l’entretien consistera au traitement des
affaissements (dépose de pavés, reprofilage avec ou sans apport de matériaux d’emprunt, repose
de pavés y compris lit de pose avec fourniture de nouveaux pavés si nécessaire) et au balayage
des produits de chantier tombés sur la déviation au cours des transports,
Pour les voies en terre, l’entretien comprend entre autres le reprofilage avec amenée ou non de
matériaux d’emprunts, compactage, arrosage, etc.
Toutes sujétions pour le maintien de la circulation lors des travaux.
Ce prix constitue un forfait (FF), dont le règlement est défini comme suit :
Le pourcentage à facturer sur une période donnée est au plus égal au taux d’exécution physique
des travaux durant la période,
La facturation est subordonnée à la délivrance d’une attestation par le maître d’œuvre qui certifie
que des déviations suffisantes sont aménagées et entretenues convenablement
La réalisation des tests et essais avant la mise en service des réseaux remis en place.
Ces prix qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent à l'unité (U)
Ces prix qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre linéaire (ml) mesuré dans
l'axe de la canalisation déposée.
Ce prix est un forfait (FF) qui s'entend toutes sujétions et aléas et quelle que soit la distance de
transport. Il sera payé à l'Entrepreneur au vu d'une attestation de l'Ingénieur constatant que la
totalité du site a été nettoyé.
129
Prix 202 - Débroussaillage – décapage - dessouchage - nettoyage
Ce prix comprend notamment :
l'enlèvement de la végétation herbeuse ou arbustive de tout type y compris les racines, située sur
ou à proximité immédiate du site du chantier
le décapage de la terre végétale sur une épaisseur de 20 cm, son chargement et son évacuation
hors du site le transport et la mise en dépôt de tous les produits ou résidus du débroussaillage et
du décapage, en des lieux agréés ou indiqués par l'Ingénieur.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas quelle que soit la distance, s'applique au mètre carré
(m2), compté horizontalement dans les seules zones définies dans les plans ou prescrites par
l'Ingénieur.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au mètre linéaire (ml) d’ouvrage
effectivement recalibré conformément aux profils type le cas échéant et constaté par l’ingénieur.
132
208 bis-1 lit de marigot ou fosse en terre de forme trapézoïdale de dimensions (b = 2 m ; B=
11 m, h=1,5 ; talus 3h/1v)
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au m2 de chaussée remise en état.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au m2 de chaussée remise en état.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au m2 de chaussée remise en état.
- le compactage de cette couche de base de façon à obtenir une densité sèche d'au moins
égale à 97 % de la densité sèche maximale Proctor modifié ;
- la pose des pavés.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au m2 de chaussée remise en état.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, notamment les éventuelles sur-largeurs nécessitées
en cours d'exécution, s'applique au mètre cube (m3) de déblai, calculé géométriquement à partir
des profils en travers types.
Ce prix s'applique au mètre cube (m3) de remblai compacté, calculé géométriquement à partir des
profils en travers types, ou des levés contradictoires des surfaces et des épaisseurs en cas de
substitution en fond de déblais ou de purges.
Ce prix s'applique également aux matériaux venant en substitution dans des fonds de déblais et
dans des zones ayant fait l'objet de purges et provenant de déblais, tels que définis à l'article 4.6.3
du CCTP, y compris l’utilisation de matériau granulaire.
Ce prix s'applique au mètre cube (m3) de remblai compacté, calculé géométriquement à partir des
profils en travers types, ou des levés contradictoires des surfaces et des épaisseurs en cas de
substitution en fond de déblais ou de purges.
Prix 305 - Purge des terres de mauvaise tenue et leur substitution par de matériaux
granulaires
Ce prix rémunère, au mètre cube (m3), les purges des matériaux impropres dans les zones
localisées et avec des limites de surface et de profondeur agréées ou prescrites par l’Ingénieur.
Il comprend :
L’extraction à la pelle de la terre instable ou de mauvaise tenue dans les seules limites indiquées
sur le plan ou prescrit par l’Ingénieur, les surlargeurs sont à la charge de l’entreprise.
Le chargement sur camions et le transport quel que soit la distance jusqu’à un lieu agréé par
l’ingénieur.
La mise en dépôt et le dressage des talus des dépôts,
Les frais liés à la prospection, l’extraction, le transport à pieds d’œuvre de matériaux granulaire
quel que soit la distance.
Le remplacement par des matériaux granulaires de bonne qualité agréée par l’Ingénieur pour
remblais,
Le compactage des matériaux de remblais conformément aux spécifications du C.C.T.P.
Le volume de purge à prendre en compte est géométriquement défini par métré cube dressé
contradictoirement entre l’Ingénieur et l’Entrepreneur sans qu’aucun coefficient de foisonnement
ne puisse être pris en compte. Les surlargeurs éventuelles liées à la méthodologie de
l’entrepreneur sont reconstituées à ses frais.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) de boue égouttée
mis en dépôt mesuré sur le lieu de décharge et tient compte également des coûts et taxes
d’enfouissement sur la décharge.
Prix 401 - Fourniture, transport et mis en œuvre de matériaux pour couches chaussée.
Ces prix rémunèrent notamment :
tous les frais de prospection éventuelle, d'ouverture d'emprunts, d'extraction, de transport quelle
que soit la distance, de déchargement des matériaux répondant aux spécifications de l'article 3.9
du CCTP, ou tous les frais de fourniture et d'approvisionnement sur le site du chantier de ces
matériaux par un fournisseur quelle que soit la distance de transport.
le répandage, l'ajustement éventuel du taux d'humidité, le réglage, le reprofilage le compactage
(par couche de 20 cm maximum) de façon à obtenir une densité sèche d'au moins égale à 97 %
de la densité sèche maximale Proctor modifié
le réglage soigné de façon à obtenir l'épaisseur requise avec les tolérances prescrites à l'article 4.6
du CCTP
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, notamment les droits et taxes d'extraction de toute
nature, s'applique au mètre cube (m3) en place après compactage de la couche de chaussée,
mesuré à partir des profils en travers types et des longueurs réelles d'application.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de pavés
préfabriqué.
- le transport des pavés de l'aire de préfabrication du fabricant au lieu de pose quelle que
soit la distance;
- la fourniture, la mise en œuvre et le réglage d'un lit de pose en sable suivant les
spécifications des articles 4.8 et 4.9 du CCTP ;
- la préparation de certains pavés notamment celle des pavés d'adaptation par découpe à la
scie diamantée ;
- la pose des pavés, entiers ou d'adaptation, quelle que soit leur épaisseur ;
- la fourniture et la mise en œuvre d'un béton de classe A-350 pour remplissage à niveau et
adaptation des pavés aux ouvrages ou aux bordures, ainsi que l'exécution de joints dans le
béton reproduisant les contours des pavés ;
- le jointoiement au sable ;
- le compactage à l'aide de compacteurs vibrants agréés par l'Ingénieur ;
- ce prix inclut également les frais liés à la prospection, l’extraction, le transport à
pieds d’œuvre du sable de lit de pose.
- tous travaux de finition pour les joints et l'uni du revêtement, etc...
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m 2) de surface pavée
mise en œuvre sur des chaussées ou des trottoirs, mesurée à partir des dimensions des sections
concernées.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre linéaire (ml) préfabriqué.
- le transport des bordures de l'aire de préfabrication au lieu de pose quelle que soit la
distance ;
139
- les terrassements des fouilles nécessaires à l'exécution des fondations des bordures, y
compris l'évacuation des terres excédentaires et toutes les sujétions comme surlargeurs,
protection et retenue des parois des fouilles, etc.. ;
- la fourniture et la mise en œuvre du béton de classe B-250 pour les fondations et le cas
échéant pour l'épaulement des bordures ;
- la pose de toutes bordures préfabriquées, qu'elles soient arasées ou saillantes, y compris
toutes sujétions de coupe et de pose en courbe ;
- la réalisation des joints au mortier ;
- les remblais d'épaulement ou de fermeture des fouilles, etc..
Ces prix, qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre linéaire (ml) de bordure
effectivement livrée et posée, mesurée après pose.
Prix 409 : Préfabrication et mise en œuvre de Pavé Pré peint et décoratif d'embellissement
du cadre de vie
Prix 409A : Préfabrication de Pavé Pré peint et décoratif d'embellissement du cadre de vie
toutes les autres prestations décrites au CCTP pour l'exécution des travaux.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m²) de pavés
préfabriqué.
Prix : 409A-1 : Préfabrication de Pavé pré peint de 11 cm pour la signalisation routière
Prix : 409A-2 : Préfabrication de pavé de 8 cm décoratif d'embellissement du cadre de Vie
Prix 409B : Mise en œuvre de Pavé Pré peint et décoratif d'embellissement du cadre de
vie
Ce prix la mise en œuvre des pavés visés au prix 409A et comprend notamment :
- le transport des pavés de l'aire de préfabrication du fabricant au lieu de pose quelle que
soit la distance;
- la fourniture, la mise en œuvre et le réglage d'un lit de pose en sable suivant les
spécifications des articles 4.8 et 4.9 du CCTP ;
- la préparation de certains pavés notamment celle des pavés d'adaptation par découpe à la
140
scie diamantée ;
- la pose des pavés, entiers ou d'adaptation, quelle que soit leur épaisseur ;
- la fourniture et la mise en œuvre d'un béton de classe A-350 pour remplissage à niveau et
adaptation des pavés aux ouvrages ou aux bordures, ainsi que l'exécution de joints dans le
béton reproduisant les contours des pavés ;
- le jointoiement au sable ;
- le compactage à l'aide de compacteurs vibrants agréés par l'Ingénieur ;
- ce prix inclut également les frais liés à la prospection, l’extraction, le transport à pieds
d’œuvre du sable de lit de pose.
- tous travaux de finition pour les joints et l'uni du revêtement, etc...
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m 2) de surface pavée
mise en œuvre sur des chaussées ou des trottoirs, mesurée à partir des dimensions des sections
concernées.
409B-1 : Mise en œuvre de Pavé pré peint de 11 cm pour la signalisation routière
409B-2 : Mise en œuvre de pavé de 8 cm décoratif d'embellissement du cadre de Vie
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) théorique de fouilles.
Par convention, le volume de chaque fouille sera égal au produit de la surface des semelles ou
des radiers, telle qu'elle figure sur les dessins d'exécution ou qu'elle ressort des mesures après
réalisation, par la distance moyenne du fond de fouille au terrain naturel ; la cote du fond de fouille
est soit celle prévue dans les plans soit celle imposée par l'Ingénieur en cours des travaux. Pour
les fouilles d'une profondeur comprise entre 50 cm et 1 m, une surlargeur de 40 cm de chaque
côté sera appliquée et pour les fouilles d'une profondeur supérieure à 1 m, une surlargeurs de
60cm de chaque côté sera appliquée. Les surprofondeurs ou les surlargeurs résultant de la
détérioration éventuelle des fonds de fouille, et les remblaiements correspondant à la remise à
niveau, décidés après visite de l'Ingénieur, ne seront pas prises en compte et sont à la charge de
l’entrepreneur.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre cube (m3) théorique de fouilles
présentant en surface ou dans l’épaisseur de la terre enlevée des affleurements rocheux.
Par convention, le volume de chaque fouille sera égal au produit de la surface des semelles ou
des radiers, telle qu'elle figure sur les dessins d'exécution ou qu'elle ressort des mesures après
réalisation, par la distance moyenne du fond de fouille au terrain naturel ; la cote du fond de fouille
est soit celle prévue dans les plans soit celle imposée par l'Ingénieur en cours des travaux. Pour
les fouilles d'une profondeur comprise entre 50 cm et 1 m, une surlargeur de 40 cm de chaque
141
côté sera appliquée et pour les fouilles d'une profondeur supérieure à 1 m, une surlargeur de 60
cm de chaque côté sera appliquée. Les sur-profondeurs résultant de la détérioration éventuelle
des fonds de fouille, et les remblaiements correspondant à la remise à niveau, décidés après visite
de l'Ingénieur, ne seront pas prises en compte.
Ce prix ne s'applique pas aux ouvrages rémunérés par les prix n° 508, 511 et 512
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré de surface effective de
parements ordinaires ou soignés
Ce prix ne s'applique pas aux ouvrages rémunérés par les prix n° 508, 509, 511 et 512.
142
Prix 505 - Aciers pour les bétons armés des ouvrages
Ces prix comprennent notamment :
la fourniture des aciers conformes en nature et en dimensions aux plans
le façonnage et la mise en place après ligature, les cales d'espacement entre les barres ou entre
les barres et les coffrages, etc...
Ces prix, qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au kilogramme (kg) d'acier.
Les poids d'acier seront évalués par métré en attribuant à l'acier une densité égale à 7,85.
Seuls seront pris en compte les recouvrements indiqués sur les dessins d'exécution approuvés par
l'Ingénieur. Les ligatures et les barres de montage ne seront pas prises en compte.
Ces prix ne s'appliquent pas aux ouvrages rémunérés par les prix n° 508, 509, 511 et 512.
Ce prix ne s'applique pas aux ouvrages rémunérés par les prix n° 508, 509, 511 et 512.
Prix 509 - Dalles de couverture de caniveaux préfabriquées ou coulées sur place (portée
inférieure ou égale à 1,50 m)
Ces prix comprennent notamment :
143
la fourniture de tous les composants nécessaires à la fabrication du béton de classe A 350, les
aciers, les éléments tubulaires perdus en acier pour la confection des trous, les coffrages
métalliques, le matériel nécessaire, etc.
la fabrication soignée des dalles en béton armé y compris façonnage des armatures, suivant les
indications des plans et conformément aux spécifications de l'article 4.15 du CCTP, la
conservation à l'abri et la cure éventuelle en attente des résistances ou pendant la durée prescrite
par l'Ingénieur
L’enlèvement, le transport et la mise en dépôt définitif de la dallette existante et à remplacer le cas
échéant sur un site agréé par l’Ingénieur.
la pose à bords jointifs
Ces prix, qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s’appliquent au mètre carré (m2) et aux
caniveaux existants non couverts ou dont les dalles de couverture défectueuses doivent être
remplacées et est calculé suivant les dimensions effectives mesurées.
- toutes les fournitures sans exception y compris le cas échéant les joints élastomère ;
- la pose des buses sur lit de sable de 10 cm d'épaisseur (le cas échéant sur radier de béton
144
B 250, auquel cas il sera fait application du prix 506), y compris l'exécution des joints
conformément aux plans du marché ;
Ces prix, qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre linéaire (ml) de buses en
béton armé.
Prix 511 - Caniveaux trottoir en béton Armé y compris les dalles de trottoir et de rue
Ces prix comprennent notamment et conformément aux plans du marché et aux spécifications des
articles 4.12.1.1 ; 4.12.1.2 et 4.12.1.3 du CCTP :
Prix 511-1 caniveau trottoir de largeur intérieure 0,60 m et hauteur 0,60 à 0,7 m
Prix 511-2 caniveau trottoir de largeur intérieure 0,60 m et hauteur 0,80 à 0,90 m
Prix 511-3 caniveau trottoir de largeur intérieure 0,7 m et hauteur 1,00 à 1,20 m
Prix 511-5 caniveau trottoir de largeur intérieure 0,8 m et hauteur 0,60 à 0,70 m
Prix 511-4 caniveau trottoir de largeur intérieure 0,8 m et hauteur 0,70 à 0,80 m
Prix 511-6 caniveau trottoir de largeur intérieure 0,8 m et hauteur 0,80 à 0,90 m
Prix 511-7 caniveau trottoir de largeur intérieure 0,8 m et hauteur 1,00 à 1,20 m
Prix 511-8 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,00 m et hauteur 0,60 à 0,70 m
Prix 511-9 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,0 m et hauteur 0,80 à 0,90 m
Prix 511-10 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,0 m et hauteur 0,9 m à 1,5 m
Prix 511-11 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,0 m et hauteur 1,00 à 1,20 m
Prix 511-12 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,0 m et hauteur 1,50 à 1,70 m
Prix 511-13 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,2 m et hauteur 0,80 à 0,90 m
145
Prix 511-14 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,2 m et hauteur 0,90 à 1,0 m
Prix 511-15 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,2 m et hauteur 1,00 à 1,20 m
Prix 511-16 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,2 m et hauteur 1,10 à 1,30 m
Prix 511-17 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,2 m et hauteur 0,90 à 1,5 m
Prix 511-18 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,2 m et hauteur 1,50 à 1,70 m
Prix 511-19 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,2 m et hauteur 1,90 à 2,10 m
Prix 511-20 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,40 m et hauteur 1,00 à 1,20 m
Prix 511-21 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,50 m et hauteur 0,70 à 0,80 m
Prix 511-22 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,5 m et hauteur 0,9 m à 1,5 m
Prix 511-23 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,50 m et hauteur 1,00 à 1,20m
Prix 511-24 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,50 m et hauteur 1,50 à 1,70 m
Prix 511-25 caniveau trottoir de largeur intérieure 1,70 m et hauteur 1,0 à 1,2 m
Prix 511-26 caniveau trottoir de largeur intérieure 2 x 1,2 m et hauteur 1,1 à 1,30 m
Prix 511-27 caniveau trottoir de largeur intérieure 2 x 1,2 m et hauteur 1,5 à1,70 m
Prix 511-28 caniveau trottoir de largeur intérieure 2 x1,25 m et hauteur 1,00 1,20 m
La fourniture et la mise en œuvre d'un béton de propreté de classe C 150 sur une largeur égale à
celle du radier augmentée de 10 cm de chaque côté et sur une épaisseur de 10 cm la fourniture de
matériaux filtrants d’épaisseur minimale 15 cm augmentée de 10 cm de part et d’autre. la
fourniture et la pose de barbacanes conformément aux plans ou aux indications de l’Ingénieur.
Ce prix comprend notamment et conformément aux plans du marché et aux spécifications des
articles 4.12.1.1 du CCTP :
Prix 513-2 - Regards d'inspection coulés en place sur collecteur fermé, avec tampon
inviolable en fonte de type D-400 selon NF EN. 124 et échelons en acier inoxydable
encastrés et de hauteur 0 à 5 m
Prix 513-4 : construction d'un regard de dimension 11.5 m x 8.5 m et de hauteur supérieure
ou égale à 1,60m
Ce prix comprend notamment :
l’exécution des fouilles en terrain meuble
la fourniture et la mise en œuvre d’un béton de propreté de classe C 150 sur une largeur égale à
celle du radier augmentée de 10 cm de chaque côté et sur une épaisseur de 10 cm
la fourniture de matériaux filtrants de type gravier ou équivalent d’épaisseur minimale 15 cm
augmentée de 10 cm de part et d’autre
la fourniture et l’amenée à pied d’œuvre des matériaux hauts et matériels nécessaires
la fabrication du béton de classe A 350
le façonnage et la mise en place des armatures
le raccordement de tous ouvrages au bassin
la fourniture, la préparation et la mise en place des coffrages métalliques d’épaisseur minimale
4/10 avec réservations et ouvertures prévues dans les plans et les étaiements nécessaires
les raccordements et branchements divers avec les caniveaux ou canalisations
le remblaiement en matériaux sélectionnés et agréés par l’Ingénieur et leur compactage soigné
la fourniture, la mise en place et le scellement de quatre (04) échelles en acier galvanisé de type
conforme aux plans et agréé par l'Ingénieur
la fourniture de quatre (04) tampons inviolable de type D-400 de diamètre ou côte 800 mm minium
et tous travaux de pose, y compris confection d'un chaînage de ceinture de la tête du regard en
béton armé, scellements, raccords, calage...
le remblaiement en matériaux sélectionnés et agréés par l'Ingénieur et leur compactage soigné
la mise en dépôt des matériaux excédentaires
le nettoyage intérieur de l’ouvrage fini
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique à l’unité de regard (u) présentant des
dimensions intérieures données (11.5 m x 8.5 x profondeur). Indiquées sur les plans ou par
l’Ingénieur
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique à l’unité de l’ouvrage de connexion réalisé.
4/10ème avec les réservations et ouvertures prévues dans les plans et les étaiements nécessaires ;
les raccordements et branchements divers avec d'autres caniveaux ou canalisations ;
la mise en œuvre soignée et le traitement du béton ;
la réalisation des réservations des gardes corps, et autres raccordements divers sur l’ouvrages ;
la mise en place des barbacanes dans le radier y compris la fermeture de leur extrémité côté terre
avec du géotextile ;
la confection des joints secs y compris la fourniture et la mise en place de la bande de géotextile ;
le remblaiement en matériaux sélectionnés et agréés par l'Ingénieur et leur compactage soigné ;
la mise en dépôt des matériaux excédentaires ;
le nettoyage intérieur des fossés.
Ces prix, qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent au mètre linéaire (ml) de canal de
dimensions intérieures suivantes, indiquées par les plans ou mesurées en cas de modification
demandée par l'Ingénieur.
Ce prix de construction de passage piéton comprend conformément aux plans coupes, figures
types du marché et aux spécifications du CCTP. :
Le pompage et le rabattement de nappe
la fourniture et la mise en œuvre d'un béton de propreté de classe C 150 sur une largeur égale à
celle du radier augmentée de 10 cm de chaque côté et sur une épaisseur de 10 cm ;
la fourniture et l'amenée à pied d'œuvre des matériaux, liants et matériels nécessaires ;
la fabrication du béton de classe A 350 ;
le façonnage et la mise en place des armatures ;
la fourniture, la préparation et la mise en place des coffrages soignés avec les réservations et
ouvertures prévues dans les plans et les étaiements et échafaudages nécessaires ;
les raccordements et branchements divers ;
la mise en œuvre soignée et le traitement du béton (béton brut de décoffrage) de l’ensemble de la
passerelle y compris les appuis et autres ;
le remblaiement en matériaux sélectionnés et agréés par l'Ingénieur et leur compactage soigné ;
la mise en dépôt des matériaux excédentaires.
Ces prix, qui s'entendent toutes sujétions et aléas, s'appliquent à l’unité de passerelle.
la fourniture d'un arbre sain et traité, de provenance agréée par l'Ingénieur et d'une taille minimale
de 1 mètre et de diamètre 3 cm minimum au collet ;
la plantation de l'arbre, (le tuteurage) et l'arrosage suffisant et régulier pendant le délai de garantie
;
la mise en place d'une cage de protection de hauteur supérieure ou égale à un (01) mètre.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique pour chaque essence à l'unité (u).
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique pour chaque essence à l'unité (u).)
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m2) d’espace réellement
engazonné.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre linéaire (ml) de garde-corps
fourni
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre linéaire (ml) de garde-corps
transporté et posé.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre linéaire (ml) de garde-corps
fourni et posé.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre linéaire (ml) de garde-corps.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre linéaire (ml) de support
infranchissable fourni et posé.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre linéaire (ml) clôture grillagée.
les fouilles
la fourniture des panneaux, de leur support et de leur dispositif de fixation suivant les règles du
code routier,
la fourniture et la mise en œuvre du béton de scellement A 350,
le montage et le scellement des panneaux,
(le cas échéant) la mise en peinture des supports métalliques,
Toutes sujétions comprises
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’unité (U) de panneau de signalisation.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l'unité (u) de ralentisseur de vitesse sur
toute la largeur de la chaussée.
CCTP :
- l'exécution des terrassements supplémentaires ;
- la fourniture de cages et des enrochements en vue de protéger les pieds de talus et les
talus contre les affouillements.
Ce prix s’applique également à la fourniture, le transport et la mise en œuvre d’enrochement de
taille et poids spécifique de 500kg à 3T pour la construction des bassins de rétention des ouvrages
débouchant sur la mer ou tout autre exutoire ou non.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au mètre cube (m3) de protection mis en
place.
La démolition partielle ou totale d’un mur lorsque requis pour la réalisation des travaux
La reconstruction d’un mur endommagé ou démoli dans la réalisation des travaux
Toutes sujétions
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au mètre linéaire (ml) de mur exécuté
conformément aux indications de l’Ingénieur.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au mètre cube (m3) de tapis mis en place.
155
Prix 610 : Aménagement d'un bassin de rétention et de protection contre l'érosion côtière
conformément aux plans.
Ce prix comprend notamment et conformément aux plans du marché :
l’amenée de tous le matériel nécessaire à la réalisation des travaux de terrassement
la réalisation de tous les travaux de terrassement indispensable à la réalisation des bassins y
compris ceux nécessaires à la mise en place des enrochements, du drain, etc.
le nettoyage du site et l’évacuation des matériaux excédentaires
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique à l’unité (U) de bassin conformément aux
dimensions indiquées sur les plans ou aux indications de l’Ingénieur.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique à l’unité de clapet anti retour fourni et
posé.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique à l’unité (U) de lampadaire solaire double
cross posé et réceptionné par le maitre d’œuvre.
l’exécution des travaux de protection de berge en perré maçonné conformément aux plans et aux
indications de l’ingénieur ;
la fourniture à pied d’œuvre et la mise en œuvre de perré de dimension allant jusqu’à 20 cm sur lit
de pose ;
la fourniture et mise en œuvre d’un béton de pose de classe C sur une épaisseur de 7 cm ;
l'exécution des terrassements.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au mètre carré (m2) d’ouvrage réalisé.
Les quantités à prendre en compte seront les longueurs des descentes mises en place mesurées
suivant la pente du talus y compris les ouvrages d’entrée et de pied, arrêtées par attachements
contradictoires
Ce prix qui s’entend toutes sujétions s’applique au mètre linéaire (m) de descente d’eau en béton
conformément aux plans du projet ou aux indications de l’Ingénieur.
Les prestations payées à travers cette provision sont les suivantes pour le bassin Pa3 :
Toutes les autres activités entrant dans le cadre de la mise en œuvre des présents PGES sont
supposés être prises en compte dans les prix unitaires de l’entreprise.
Lu et accepté, le
L'Entrepreneur
161
REPUBLIQUE DU BENIN
MINISTÈRE DU CADRE DE VIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (MCVDD)
………………
AGENCE DE CADRE DE VIE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE (ACVDT)
pour
LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE COLLECTEURS
D’ASSAINISSEMENT PLUVIAL ET D’AMENAGEMENT DE VOIES
CONNEXES DANS LES BASSINS Pa3 & Y.
Décembre 2020
162
2.3.P.3.4. installer Existence du Etat de salubrité Dès le début MOD Mairie de 200 000
au niveau du bassin comité de veille des sites des travaux MdC Cotonou
un comité de veille citoyenne au Entreprise en DDCVDD
citoyenne en niveau de chaque charge des Littoral
matière de salubrité quartier travaux ACVDT
pour maximiser les MOD
acquis du projet en
matière
d’assainissement
2.3.N.4.1. Nombre de Nombre de cas Depuis la phase MOD Mairie de Déjà pris en
Sensibiliser les sensibilisations d’accidents de préparation MdC Cotonou compte
usagers des effectuées enregistrés jusqu’à la fin Entreprise en DDCVDD
infrastructures des travaux charge des Littoral
sociocommunautair travaux ACVDT
es et les MOD
populations
172
2.3.P.4.1 ; 2.4.P.1.1 Existence du site Nombre de sites Avant la MOD Mairie de A intégrer au
Prévoir un site de de dépôt de disponibles démolition et MdC Cotonou PGES-Chantier
dépôt de gravats gravât l’installation Entreprise en DDCVDD
2.11.N.3.2. Eviter charge des Littoral
les dépôts travaux ACVDT
« sauvages » de MOD
gravats
2.3.N.5.1 Existence de Niveau de Durant toute la MOD Mairie de A intégrer au
2.3.N.5.2. Prévoir passerelles satisfaction des durée des MdC Cotonou PGES-Chantier
des passerelles temporaires riverains travaux de Entreprise en DDCVDD et aux clauses
temporaires d’accès Nombre chantier charge des Littoral environnemental
sécurisées et d’accidents travaux ACVDT es et sociales
respecter les délais MOD
contractuels
2.7.N.1.2. Bâcher -Les camions -Nombre de Pendant toute la MOD Mairie de A intégrer aux
les camions transporteurs de camions bâchés durée du MdC Cotonou clauses
transporteurs de matériaux sont -Nombre de transport de Entreprise en DDCVDD environnemental
matériaux depuis bâchés plaintes des matériaux charge des Littoral es et sociales et
les lieux de -Absence de usagers de route travaux ACVDT au PGES-
prélèvement déversements de Chantier
jusqu’au chantier matériau sur
l’itinéraire de
transport
176
2.10.N.5.1. En cas Existence de Absence de Pendant les MOD Mairie de A intégrer aux
de déversement dispositifs de déversements travaux MdC Cotonou clauses
accidentel, déployer confinement des dans le plan Entreprise en DDCVDD environnemental
les dispositifs de matières d’eau charge des Littoral es et sociales et
confinement des déversées travaux ACVDT le PGES-chantier
matières déversées, UGP
les récupérer et
les gérer
2.15.N.5.1. Absence des Acte d’interdiction A la fin des Prestataires Mairie de Confère Mairie
Interdire AGR de la travaux MOD Cotonou
formellement la incompatibles sur réinstallation Entreprise en DDCVDD
réinstallation des les rues charge des Littoral
AGR incompatibles aménagées travaux ACVDT
avec la durabilité de UGP
l’ouvrage
2.12.P.1.1. -Fréquence de -Etat de la Pendant les Prestataires Mairie de Déjà pris en
Sensibiliser les sensibilisation salubrité autour travaux MOD Cotonou compte
riverains autour du -PV et rapports du bassin d’aménagement MdC DDCVDD
bassin de sensibilisation -Nombre de du bassin Entreprise en Littoral
sensibilisations charge des ACVDT
effectué travaux UGP
179
Mesures Indicateurs de Indicateurs Echéanciers Responsables Responsables Coût en F CFA
réalisation d’impacts de surveillance de suivi
2.16.N.1.2. Installer Existence de Etat de salubrité Pendant la mise Mairie de MOD 100 000 à raison
les poubelles le poubelles des lieux en service des Cotonou DDCVDD 25 000 F par
site d’installation de Nombre de bancs publics Littoral poubelle
bancs publics poubelles UGP
installées
2.16.N.1.3. Veiller Existence de Fréquences des Pendant les Prestataires Mairie de A intégrer au
aux entretiens contrat entretiens travaux MOD Cotonou cahier de
périodiques des d’entretiens Efficacité de d’aménagement MdC DDCVDD charges
lieux périodiques et fonctionnement du bassin Entreprise en Littoral
courants des des ouvrages charge des ACVDT
ouvrages travaux UGP
2.18.N.1.1. ; Existence d’un Réduction des Avant et Mairie de Déjà intégré dans
2.18.N.5.1 planning nuisances dues pendant les MOD Cotonou le coût de chaque
Harmoniser les concordant de aux travaux travaux de ACVDT DDCVDD projet (Confère
calendriers mise en œuvre cumulées construction des Littoral l’ensemble des
d’exécution des de tous les ouvrages et UGP projets)
projets projets d’aménagement
du bassin
2.18.N.1.2. Prévoir Existences de Absence de Avant et Mairie de A intégrer dans
dans les DAO clauses relatives dégradation pendant les MOD Cotonou les DAO
l’utilisation des au fonçage dans /travaux sur les travaux de ACVDT DDCVDD
techniques de les DAO rues construction des Littoral
fonçage dans le cas nouvellement ouvrages et UGP
où les collecteurs aménagées d’aménagement
surtout enterrés du bassin
traversent des rues
nouvellement
construites
180
2.18.N.5.2. Prévoir Présence des Absence de Pendant les Entreprises Mairie de A intégrer au
des fourreaux ou fourreaux et des dégradation travaux chargées Cotonou cahier de
des réservations réservations dans /travaux sur les d’aménagement des travaux DDCVDD charges
dans les rues en les rues rues du bassin MdC Littoral
concertation avec aménagées nouvellement MOD UGP
les aménagées ACVDT
concessionnaires
de réseaux divers
3. Phase d’exploitation
3.1.N.1.1. , Nombre de Etat de salubrité Pendant la mise ONGs Mairie de 8 000 000
3.1.P.2.1. ; séances de le long des en service de compétentes Cotonou
3.3.P.2.1. sensibilisation collecteurs et l’ouvrage MOD DDCVDD
Sensibiliser les effectuées autour du bassin Littoral
riverains sur la Rapports de UGP
gestion des déchets sensibilisation ACVDT
et veiller à
l’entretien du bassin
de rétention et des
ouvrages
3.1.P.1.1. ; Existence du Etat de salubrité Pendant la mise Mairie de 400 000
3.2.P.1.1. Installer comité de suivi de long des en service de MOD Cotonou
un comité de suivi environnemental collecteurs l’ouvrage DDCVDD
environnemental de toutes sortes Littoral
dans les quartiers dans le bassin UGP
pour éviter le rejet PV d’installation ACVDT
de déchets de du comité
toutes sortes dans
le bassin et pour
les entretiens
182
Intégrer le coût de Le coût de pré- Taux de Après Mairie Conseil A insérer dans
pré collecte des collecte des redevances sensibilisation municipal les dispositions
ordures ménagères ordures fiscales des populations du programme de
dans la fiscalité ménagères est gestion des
dans la fiscalité déchets
185
Mesures Indicateurs de Indicateurs Echéanciers Responsables Responsables Coût en F CFA
réalisation d’impacts de surveillance de suivi
Confier la gestion Contrat de Nombre d’ONG Avant la mise en Chef Mairie de 200000 pour
des toilettes gestion recruté (voir liste exploitation des d’arrondissemen Cotonou accompagner
publiques à des en annexe) latrines t l’ONG pendant
ONG deux ans
d’assainissement
Prévoir un système Présence des Nombre de Après les Bureau d’études ACV-DT A insérer dans le
d’assainissement fosses septiques quartiers études de Entreprise DDCVDD programme de
des eaux usées dans les desservis faisabilité chargée des Littoral gestion des
domestiques surtout ménages technico- travaux Mairie de déchets
dans les quartiers économiques et Cotonou
populeux environnemental
e
- - - - - 3 148 156 200
TOTAL Soit
5 449 465,467
dollars US
Imprévu à 10% du - - - - - 3 148 156 20
coût Soit
544 946,5467
dollars US
Total général - - - - - 3 462 971 820
Soit
5 994 412,013
dollars US
Phase de préparation
1.1.N.1.1. Veiller à Liste de Nombre de Avant le MOD Les autorités 5 000 000
l’information des présence et PV plaintes démarrage des municipales de
riverains sur les de sensibilisation enregistrées et activités Cotonou
enjeux du projet des riverains traitées
1.2.N.1.1. Réaliser Nombre de Nombre de Avant le Equipe PAR et Mairie de Plan de
des consultations consultations plaintes démarrage des EIES Cotonou de communication
publiques et un plan publiques enregistré travaux MOD Cotonou 14 636 200
de communication effectué ABE
pour une meilleure Existence du ACVDT
information des plan de
populations communication
1.2.P.1.1. Créer un Existence du Acte de création Avant le Mairie de ABE 200 000
comité local de suivi comité local de du comité démarrage des Cotonou ACVDT
des activités du suivi des activités Nombre de travaux à la fin MOD
projet du projet conflits avec les de la UGP
riverains consultation du
enregistrés public
1.2.N.1.2. Appliquer Rapports de mise Nombre de Avant le Comité de mise Mairie de Intégré au coût
les exigences du en œuvre du plaintes démarrage des en œuvre du Cotonou des PAR
Plan d’Actions et de PAR enregistrées et travaux PAR ABE
Réinstallation (PAR) traitées MOD ACVDT
des parties UGP
concernées
1.2.P.2.1. Appliquer Les doléances Nombre de Avant le Comité de mise ABE Intégré au coût
dans la mesure du sont intégrées conflits démarrage des en œuvre du ACVDT des PAR
possible les dans le PGES et enregistrés avec travaux PAR Mairie de
doléances exprimées dans les les riverains MOD Cotonou de
par les populations prescriptions Nombre de Cotonou
lors des environnemental plaintes
consultations es et sociales enregistrées et
188
publiques traitées
1.3.P.1.1. Faire un Mise en œuvre Nombre de Depuis la phase Entreprises ABE 8 000 000
suivi effective des plaintes des travaux contractantes ACVDT
environnemental et activités du enregistrées et jusqu’à Mdc DDCVDD
social conformément PGES traitées l’entretien MOD
aux exigences en la
matière
1.4.N.1.1. Mettre sur Existence du Nombre de Pendant la MOD Mairie de 1 000 000
pied un comité de comité de mise plaintes phase de UGP Cotonou
mise en œuvre du en œuvre du enregistrées et préparation et ACVDT
PAR PAR traitées avant le ABE
PV d’installation Nombre de conflit démarrage des
du comité enregistrés et travaux
traités
1.4.P.1.1. Elaborer le Existence d’un Nombre de Pendant la Bureau d’étude Mairie de Pris en compte
PAR selon les PAR conforme plaintes phase des chargé du PAR Cotonou dans le PAR
exigences des PTF aux exigences enregistrées et études MOD UGP
et de l’Etat béninois des PTF et de traitées ANDF
l’Etat béninois
1.4.N.2.1. Suivre la La mise en Nombre de Pendant la MOD ANDF 2 000 000
mise en œuvre du œuvre du PAR plaintes phase de Mairie de UGP
PAR est suivie enregistrées et démarrage et Cotonou ACVDT
Existence d’un traitées avant les ABE
comité de suivi travaux
opérationnel du
PAR
1.4.P.2.1. Faire une Existence d(une Nombre de A la fin du PAR Bureau d’études ANDF Pris en compte
estimation réaliste du évaluation des plaintes et de l’EIES EIES et PAR UGP dans le PAR
coût des mesures coûts dans l’EIES enregistrées et MOD ACVDT
d’accompagnement traitées
et de compensation
1.4.P.2.2. Appliquer Dédommagemen Nombre de A la fin du PAR MOD Mairie de Pris en compte
obligatoirement le t effectif des PAP plaintes et de l’EIES ANDF Cotonou dans le PAR et le
principe de juste et avant le enregistrées et UGP PGES
préalable démarrage des traitées ABE
dédommagement travaux ACVDT
189
Mesures Indicateurs de Indicateurs Echéanciers Responsables Responsables Coût en FCFA
réalisation d’impacts de surveillance de suivi
Rapports de
mie en œuvre du
PAR
1.4.P.3.1. Créer un Un comité de Nombre de A la fin du PAR MOD Mairie de 200 000
comité de suivi des suivi des plaintes et de l’EIES et ANDF Cotonou
opérations et des opérations et des enregistrées et avant le UGP
dédommagements dédommagement traitées dédommageme ABE
s est créé nt ACVDT
PV de création
du comité
Phase des travaux et aménagement
2.1.N.1.1. Veiller à Existence de Nombre de plans Avant MOD Mairie de 5.000.000
une conception qui plan architectural architecturaux l’installation des Entreprise Cotonou de
s’intègre au paysage qui s’intègre dans réalisés bases-vie chargée des Cotonou
du milieu récepteur le paysage conformément travaux UGP
aux exigences Mdc ACVDT
2.1.P.1.1. Acquérir le Existence de Absence de Avant Entreprise des Mairie de A intégrer aux
site dans les documents plainte l’installation de travaux Cotonou de cahiers de
conditions de l’art légaux la base-vie Cotonou charge
(bail, achat, etc.) d’acquisition ou MOD
location des sites
(Conventions et
autres
documents)
2.1.N.1.2. ; Les sites sont Nombre Pendant les Entreprise MOD A intégrer au
2.1.N.4.1. balisés pour d’accidents travaux de chargée des Mairie de PGES-Chantier
2.4.N.9.1. ; contrôler l’entrée chantier travaux Cotonou et aux clauses
2.9.N.2.1. sur les chantiers Police environnemental
2.7.N.2.1. ; Baliser municipale es et sociales
les sites pour
contrôler l’entrée sur
les chantiers et
protéger les talus
190
2.1.P.1.2, 2.2.P.2.1., Nombre Nombre de Avant les MOD MOD A intégrer aux
2.3.P.2.2., 2.4.P.2.1., d’ouvriers locaux plaintes travaux Entreprise Mairie de cahiers de
2.8.P.2.1., recrutés enregistrées et chargée des Cotonou charge
A compétence égale, traitées travaux DDTFP
accorder la priorité à Nombre Mdc
la main d’œuvre d’ouvriers locaux
locale recrutés
2.3.P.2.3 ; 2.4.P.2.3 ; Les candidatures Nombre de Pendant le MOD Mairie de A intégrer aux
2.8.P.2.2 Encourager féminines sont femmes recruté recrutement Mdc Cotonou cahiers de
les candidatures encouragées Entreprise DDTFP charge
féminines chargée des
travaux
2.1.P.2.1. ; Chaque Nombre de Pendant le MOD CNSS A intégrer au
2.3.P.2.1. ; 2.4.P.2.2. travailleur ou plaintes recrutement des Mdc DDTFP PGES-Chantier
, Faire le bénéficiaire ; enregistrées et ouvriers Entreprise et aux clauses
recrutement Carte de CNSS traitées chargée des environnemental
conformément aux de chaque travaux es
normes de la travailleur ;
(CNSS)
2.1.P.2.2. ; Existence et port Nombre de cas Pendant les Entreprise Mairie de A intégrer aux
2.4..N.1.1 ; effectif des EPI d’accidents travaux de chargée des Cotonou cahiers de
2.4.N.3.2 ; Stock d’EPI enregistrés chantier, de travaux ACVDT charge
2.7.N.1.1. ; disponible sur base-vie et MOD DDCVDD
2.9.N.1.1. ; site autres Mdc Littoral
2.10.N.4.1 ;
2.11.N.11.1. ;
2.14.N.1.1. ;
2.13.N.3.2 ;
2.13.N.4.2 ;
2.14.N.1.3
Doter et veiller au
port effectif des EPI
par les ouvriers
191
Mesures Indicateurs de Indicateurs Echéanciers Responsables Responsables Coût en FCFA
réalisation d’impacts de surveillance de suivi
2.1.N.5.2. ; Fréquence des Mesures des Pendant les Mdc Mairie de A intégrer au
2.7.N.1.3. ; entretiens émissions de gaz travaux de MOD Cotonou PGES-Chantier
2.13.N.1.3 Veiller à réalisés générées chantier et de Entreprise DDCVDD et aux clauses
la maintenance et conformes aux base vie chargée des Littoral ACVDT environnemental
l’entretien des normes travaux es
véhicules de chantier
2.1.N.7.1. Respecter Les normes Nombre de Pendant le Entreprise en Mairie de A intégrer au
les normes d’installation de plaintes fonctionnement charge des Cotonou PGES-Chantier
d’installation de chantier sont Nombre des chantiers et travaux DDCVDD et aux clauses
chantier respectées d’accidents base-vie Mdc Littoral ACVDT environnemental
MOD es
2.2.N.1.1. ; Les sites ayant Absence de Juste à la fin de Entreprise en Mairie de A intégrer au
2.2.N.10.4., servi de base-vie plainte l’exploitation de charge des Cotonou PGES-Chantier
Restaurer les sites sont restaurés la base-vie travaux DDCVDD et aux clauses
ayant servi de base- Disponibilité du Mdc Littoral ACVDT environnemental
vie site pour d’autres MOD es
usages
2.2.P.1.1. Nombre de Nombre Durant toute la Entreprise en Mairie de 2 000 000
Sensibiliser les sensibilisations d’accident de durée du charge des Cotonou
chauffeurs sur le effectuées route enregistré transport de travaux DDCVDD
respect du code de Liste de matériaux Entreprise Littoral ACVDT
la route présence aux contractante des MOD
2.11.N.5.4 séances de matériaux
Sensibiliser les sensibilisation Mdc
conducteurs de ses
engins sur les
bonnes pratiques de
conduite
2.2.P.3.1. Nombre de Nombre Pendant le MOD Mairie de Déjà pris en
Sensibiliser sur les sensibilisations d’accident fonctionnement Entreprise en Cotonou compte
risques liés à l’’accès effectuées Nombre de de la base-vie charge des DDCVDD
à la base-vie contrevenants travaux Littoral ACVDT
enregistrés Mdc MOD
2.2.N.6.1. Mettre en Présence de Nombre Avant MOD Mairie de A intégrer au
œuvre les dispositifs guérite et de d’accidents l’ouverture des Mdc Cotonou PGES-Chantier
de contrôle des portail aux bases Sécurisation du chantiers Entreprise en DDCVDD et aux clauses
193
Mesures Indicateurs de Indicateurs Echéanciers Responsables Responsables Coût en FCFA
réalisation d’impacts de surveillance de suivi
accès aux chantiers vie site charge des Littoral ACVDT environnemental
travaux MOD es
2.1.N.3.3 ; 2.2.N.6.2. Nombre et Nombre de Pendant les MOD Mairie de 2 000 000
Sensibiliser les fréquence des plaintes travaux de Mdc Cotonou
employés sur les sensibilisations enregistrées et chantiers et de Entreprise en DDCVDD
relations de bon effectuées traitées base-vie charge des Littoral ACVDT
voisinage avec les Nombre de travaux MOD
riverains et les us et sensibilisations
coutumes
2.2.N.7.1. ; Les délais Nombre de Pendant la MOD Mairie de A intégrer au
2.3.N.5.1 ; 2.3.N.7.1. contractuels sont plaintes durée conférée Entreprise en Cotonou cahier de charge
2.4.N.4.2 ; respectés enregistrées te par les cahiers charge des DDCVDD
2.7.N.5.1 ; traitées de charge travaux Littoral ACVDT
2.10.N.1.2 ; Mdc MOD
2.10.N.3.1 ;
2.13.N.5.2. ;
2.14.N.1.1. Respect
er les délais
contractuels
2.2.N.8.1. Respecter Les normes Nombre de Pendant le Entreprise en MOD A intégrer aux
les normes d’installation de plaintes fonctionnement charge des Mairie de clauses
d’installation de la chantier sont enregistrées et des chantiers et travaux Cotonou environnemental
base vie respectées traitées base-vie Mdc Police es et sociales
Nombre environnemental
d’accidents e
ABE
2.2.N.8.2. ; Présence de Nombre Pendant les MOD Mairie de A intégrer aux
2.4.N.8.1. ; 2.7.N.4.1 panneau de d’accident travaux Mdc Cotonou PGES-Chantier
Réguler la circulation signalisation des enregistré Entreprise en DDCVDD
aux points travaux aux Conflit de charge des Littoral ACVDT
d’intersection de la intersections circulation travaux MOD
base vie avec la Présence enregistré
voie publique d’agents de
régulation de la
circulation
2.2.N.8.3 ; Limiter la Présence de Nombre Pendant les MOD Mairie de A intégrer aux
194
enlèvements
2.2.N.10.2. Disposer Existence des Entreposage des Pendant le MOD Mairie de A intégrer au
de futs étanches fûts étanches déchets fonctionnement Entreprise en Cotonou PGES-Chantier
pour le stockage des pour le stockage conformes aux de la base-vie charge des DDCVDD et aux clauses
huiles usagées et des huiles normes travaux Littoral ACVDT environnemental
déchets de chantier usagées et Mdc MOD es et sociales
assimilables aux déchets de
DSM chantier
assimilables aux
DSM sont
disponibles
Contrats
d’enlèvement de
déchets
2.2.N.10.3. Rendre Aires de vidange Etat de pollution Pendant le MOD Mairie de A intégrer au
étanche les surfaces et maintenance de nappe fonctionnement Mdc Cotonou PGES-Chantier
objet de étanches de la base-vie Entreprise en DDCVDD et aux clauses
manipulations Absence de Etat de pollution charge des Littoral ACVDT environnemental
d’huiles et de déversements au du sol travaux MOD es et sociales
graisses sol
2.2.N.11.1. Veiller à L’équipement de Nombre de cas Pendant le Mdc DDSP Littoral A intégrer et aux
l’équipement de l’infirmerie en d’urgence traité fonctionnement MOD clauses
l’infirmerie en produits sur place de la base-vie Entreprise environnemental
produits d’urgence d’urgence est et les chantiers chargée des es et sociales
assuré travaux
2.2.N.11.2. Signer un Un contrat Nombre de Pendant le Entreprise DDSP Littoral A intégrer aux
contrat d’enlèvement d’enlèvement des contrats fonctionnement chargée des clauses
des déchets déchets Nombre de la base-vie travaux environnemental
biomédicaux avec un biomédicaux est d’enlèvement par et les chantiers Mdc es et sociales et
centre de santé signé avec un semaine au PGES
habileté centre de santé chantier
habileté
2.3.N.1.1. ; Les dispositions Nombre de Avant les MOD Mairie de Confère PAR
2.3.N.2.1. ; prévues dans le plaintes travaux Mdc Cotonou
2.3.N.5.4., PAR sont enregistrées et Entreprise en DDCVDD
2.3.N.6.1., appliquées traitées charge des Littoral ACVDT
196
s et les populations
riveraines sur les
risques d’accident
pendant les travaux
2.3.P.4.1 Prévoir un Existence du site Nombre de sites Avant la MOD Mairie de A intégrer au
site de dépôt de de dépôt de disponibles démolition et Mdc Cotonou PGES-Chantier
gravats gravât l’installation Entreprise en DDCVDD
2.10.N.3.2. Eviter les charge des Littoral ACVDT
dépôts «sauvages» travaux MOD
de gravats
2.3.N.5.2. ; Existence de Niveau de Durant toute la MOD Mairie de A intégrer au
2.3.N.7.1. Prévoir passerelles satisfaction des durée des Mdc Cotonou PGES-Chantier
des passerelles temporaires riverains travaux de Entreprise en DDCVDD et aux clauses
temporaires et d’accès Nombre chantier charge des Littoral ACVDT environnemental
respecter les délais d’accidents travaux MOD es et sociales
du cahier de charges
2.3.N.5.3. ; Le pavage des Niveau de Durant toute la MOD Mairie de A intégrer au
2.14.N.3.1 ; voies jusqu’aux satisfaction des durée des Mdc Cotonou cahier de charge
2.14.N.4.1. Veiller riverains (façade riverains travaux de Entreprise en DDCVDD
au pavage des voies à façade) est chantier charge des Littoral ACVDT
jusqu’aux riverains assuré travaux MOD
(façade à façade) y
compris les rampes
d’accès aux
habitations
2.3.N.5.5. Prévoir Des aires de Nombre d’aire de Durant toute la MOD Mairie de A intégrer au
des aires de stationnement stationnement durée des Mdc Cotonou cahier de charge
stationnement sécurisées pour Nombre de travaux de Entreprise en DDCVDD
sécurisées pour les les véhicules ne plainte des chantier charge des Littoral ACVDT
véhicules ne pouvant pouvant accéder riverains travaux MOD
accéder à leur à leur garage enregistré
garage sont prévues Nombre de cas
Nombre d’aire de de vol enregistré
stationnement
disponible
2.4.N.4.3 Eviter les Spécification Nombre de Durant toute la MOD Mairie de A intégrer au
198
travaux de nuit dans les contrats plaintes des durée des Mdc Cotonou cahier de charge
(commencer à 7h et de travail le riverains et travaux de Entreprise en DDCVDD
arrêter à 18h) PGES-chantier ouvriers chantier charge des Littoral ACVDT
enregistrées et travaux MOD
traitées
2.4.N.4.4 Utiliser les Spécifications Nombre de Durant toute la MOD Mairie de A intégrer au
engins moins techniques des plainte des durée des Mdc Cotonou cahier de charge
bruyant engins sont riverains travaux de Entreprise en DDCVDD
prescrites dans enregistrées et chantier charge des Littoral ACVDT
les cahiers de traités travaux MOD
charge
2.4.N.4.1. ; Les populations Nombre de Pendant les MOD Mairie de Déjà pris en
2.13.N.5.1. sont sensibilisées plaintes travaux de Mdc Cotonou compte
Sensibiliser les sur les nuisances enregistrées et chantier de Entreprise en DDCVDD
populations sur les liées aux travaux tfraitées base-vie charge des Littoral ACVDT
nuisances liées aux (IRA, Nombre de travaux MOD
travaux (IRA, conjonctivites, sensibilisation
Conjonctivites, Etc.) etc.)
2.4.N.6.1. ; Les artères des Nombre de Juste à la fin MOD Mairie de 3 400 000 à de
2.14.P.1.1 ; rues aménagées plants mis en des travaux Mdc Cotonou 4250 ml pour un
2.7.N.1.5. Planter sont reboisées terre et Entreprise DDCVDD écartement de 25
des arbres le long entretenus recrutée Littoral ACVDT m entre deux
des artères des rues Inspection plants au coût de
à aménager forestière 20 000 F par
Littoral plant (achat,
piquetage,
trouaison, mis en
terre et protection
avec une cage)
2.7.N.1.4. Mettre en Nombre Superficie A la fin des Prestataires Mairie de 1 ha de plantes
place des espaces d’espaces boisés reboisées travaux MOD Cotonou utiles soit 100
boisés dans les lieux Taux de gaz à Mdc DDCVDD plants avec un
publics (écoles, effet de serre Littoral écartement de 10
centre de santé, capté m
collège, etc.) pour 200 000 F et
199
Mesures Indicateurs de Indicateurs Echéanciers Responsables Responsables Coût en FCFA
réalisation d’impacts de surveillance de suivi
enregistré
2.8.P.1.1. Les ouvriers sont Nombre de Pendant le Entreprise Mairie de A intégrer dans le
Sensibiliser les sensibilisés pour sensibilisation fonctionnement chargée des Cotonou PGES-Chantier
ouvriers pour la la gestion des Etat de salubrité de la base-vie travaux Police
gestion des déchets déchets du chantier et du chantier Mdc environnemental
PV et rapports de e du Littoral et
sensibilisations des
départements
concernés
2.8.N.1.1. Elaborer Absence de Etat de salubrité Durant tout le Mairie de A intégrer aux
et mettre en œuvre déchets au sol du site concerné fonctionnement Cotonou clauses
un plan de gestion Présence de Contrats de la base vie Police environnemental
des déchets poubelles sur site d’enlèvement de environnemental es et au PGES-
conforme aux déchets solides e du Littoral chantier
normes en vigueur et médicaux
(tri, disposition de
poubelles,
enlèvement par les
structures agréées)
2.8.N.2.1. Nombre de Nombre de conflit Pendant les Bureau de Mairie de A intégrer dans le
Sensibiliser les sensibilisation enregistré travaux de contrôle de Cotonou PGES-Chantier
travailleurs sur effectué chantiers et de l’entreprise Police
l’hygiène et les base-vie environnemental
bonnes pratiques e du Littoral
2.8.N.2.2 Manipuler L’aire de Nombre de Pendant le Bureau de Mairie de A intégrer au
les huiles usagées manipulation des déversement fonctionnement contrôle de Cotonou PGES-Chantier
sur des surfaces huiles usagées accidentel des chantiers l’entreprise Police et aux clauses
étanches est étanche Etat de pollution environnemental environnemental
de la nappe e du Littoral es et sociales
phréatique
2.8.N.2.3. Collecter L’enlèvement des Volume d’huiles Pendant toute Bureau de Mairie de A intégrer au
et traiter les huiles huiles usagées usagées traité la durée des contrôle de Cotonou PGES-Chantier
usagées se fait par des Contrats travaux l’entreprise Police et aux clauses
conformément aux structures d’enlèvement et environnemental environnemental
normes en vigueur agréées de traitements e du Littoral es et sociales
des huiles
202
usagées
2.9.N.3.1 Appliquer Nombre d’objets Nombre d’objets Pendant les MOD Direction A intégrer dans
la procédure de découverts sauvegardés fouilles Mdc départementale les clauses
protection des objets Entreprise du Littoral environnemental
physiques chargée des Mairie de es et sociales
archéologiques travaux Cotonou
2.10.N.2.1. Les normes PV de chantier Pendant la Entreprise MOD A intégrer au
Respecter les techniques de disponible phase de chargée des UGP PGES-Chantier
normes techniques construction construction travaux et aux clauses
de construction d’ouvrage sont des ouvrages Mdc environnemental
d’ouvrage respectées es et sociales
Rapports de suivi
des travaux
2.10.N.3.2. Eviter de Les huiles de Etat de la qualité Pendant les Entreprise Mairie de A intégrer au
manipuler les huiles vidange et du sol et de la travaux chargée des Cotonou PGES-Chantier
de vidange et graisse sont nappe phréatique travaux Police et aux clauses
graisse sur le site bien gérées sur Mdc environnemental environnemental
le site MOD e es et sociales
Absence de trace
d’huile sur le site
2.10.N.4.2 Appliquer Nombre de Nombre de Pendant la Entreprise Mairie de A intégrer au
les dispositions disposition plaintes construction chargée des Cotonou PGES-Chantier
prévues dans les comprise dans Nombre des ouvrages travaux UGP et aux clauses
clauses les clauses d’accident Mdc environnemental
environnementales MOD es et sociales
et sociales qui
prennent en compte
des mesures de
sécurités et de
gestion des risques
2.11.P.1.1. Installer Existence des Nombre de Pendant les MOD Mairie de A intégrer au
des consignes pour consignes sur contrevenants travaux de Mdc Cotonou PGES-Chantier
garantir la salubrité place verbalisé chantiers Entreprise en DDCVDD et aux clauses
de l’exutoire Nombre de Etat de salubrité charge des Littoral ACVDT environnemental
panneaux au niveau du travaux es et sociales
installés bassin
203
Mesures Indicateurs de Indicateurs Echéanciers Responsables Responsables Coût en FCFA
réalisation d’impacts de surveillance de suivi
(panneaux
d’interdiction)
2.11.N.2.1. Les normes Qualité de Pendant la MOD Mairie de A intégrer aux
Respecter les d’aménagement l’ouvrage durée du Mdc Cotonou clauses
normes au niveau du construit chantier Entreprise en DDCVDD environnemental
d’aménagement au bassin sont charge des Littoral ACVDT es et sociales
niveau des exutoires respectées travaux
2.12.N.1.1. Bâcher Nombre de Nombre de Pendant le MOD Mairie de A intégrer aux
les camions pendant camions bâchés plaintes transport Mdc Cotonou coûts des travaux
le transport des Entreprise en DDCVDD
ordures et produits charge des Littoral
de curage travaux
2.11.P.2.1. ; Contrat Nombre de Pendant de MOD Mairie de A intégrer aux
2.11.N.4.1. d’enlèvement des plaintes transport Mdc Cotonou coûts des travaux
Convoyer les boues boues et produits Entreprise en DDCVDD
issues du curage au de curage par les charge des Littoral Mairie de
LES dans la camions travaux Ouidah
commune de
Ouidah, à 40 km
environ de Cotonou
2.11.P.2.2. Appliquer Zéro infiltration Qualité de la Pendant MOD ABE 326 690 000
et respecter les des casiers nappe phréatique d’exploitation du Mdc Mairie de 0 à raison de
normes d’enfouissement LES Entreprise en Cotonou 10 000 F le m3.
d’entreposage des des produits de charge des DDCVDD 83 500 000
déchets sur le LES curage travaux Littoral A raison de 3
de Ouèssè Mairie de milliards divisé
Ouidah par 36 bassins
pour 2 casiers
d’enfouissement
pour l’ensemble
2.11.P.2.7. Alimenter L’exutoire est Campagne de A la fin des MOD Mairie de 3 000 000
l’exutoire par des alimenté par des reboisement de travaux et début Mdc Cotonou
semences plantes semences de plantes utiles de l’exploitation Entreprise en DDCVDD
utiles telles que plantes utiles charge des Littoral
Typha sp, Thalia travaux ACVDT
welwichii, Cyperus UGP
204
(pas de
déversements dans
le plan d’eau, pas de
rejet de déchets
solides, pas de rejet
de matières
dangereuses
2.15.N.5.2. Prévoir Présence des Absence de Pendant les Entreprises Mairie de A intégrer au
des fourreaux ou des fourreaux et des dégradation travaux chargée des Cotonou cahier de charge
réservations dans les réservations /travaux sur les d’aménagement travaux DDCVDD
rues en concertation dans les rues rues du bassin Mdc Littoral
avec les aménagées nouvellement MOD UGP
concessionnaires de aménagées ACVDT
réseaux divers
Phase d’exploitation
3.1.N.1.1., Nombre de Etat de salubrité Pendant la mise ONGs Mairie de 4 000 000
3.1.P.2.1. ; sensibilisation le long des en service de compétentes Cotonou
3.1.P.1.2., effectué collecteurs et l’ouvrage MOD DDCVDD
3.1.P.6.2. ; 3.2.P.1.2, Rapports de autour du bassin Littoral
Sensibiliser les sensibilisation UGP
riverains sur la ACVDT
gestion des déchets
et veiller à l’entretien
des ouvrages
3.1.P.1.1., 3.2.P.1.1., Existence du Etat de salubrité Pendant la mise Mairie de 400 000
Installer un comité comité de suivi de long des en service de MOD Cotonou
de suivi comité de suivi collecteurs l’ouvrage DDCVDD
environnemental environnemental Littoral
dans les quartiers de toutes sortes UGP
pour éviter le rejet en dans le bassin ACVDT
amont, de déchets PV d’installation
de toutes sortes du comité
dans les caniveaux
et collecteurs
208
3.1.N.1.2. Exiger la Contrat Collecte des Pendant la mise Mairie de MOD Confère
pré-collecte des d’abonnement déchets solides en service de Cotonou DDCVDD programme de
déchets domestiques des riverains conforme aux l’ouvrage Littoral gestion des
Nombre normes UGP, ACVDT déchets
d’abonnés
3.1.N.1.3. Appliquer Nombre de Etat de salubrité Pendant la mise Mairie de MOD Confère la Mairie
les textes en vigueur contrevenants du site aménagé en service de Cotonou DDCVDD de Cotonou
en matière de rejets sanctionnés l’ouvrage Littoral
anarchiques de UGP, ACVDT
dechets
3.1.N.1.4. , 3.1.P.2.2. Fréquence des Pendant la mise Mairie de MOD A intégrer au
Promouvoir la veille mobilisations Etat de salubrité en service de Cotonou DDCVDD budget de la
citoyenne dans tous pour la salubrité du bassin l’ouvrage Littoral Marie
les quartiers du bassin UGP, ACVDT
traversés par les
ouvrages
3.1.N.1.5. Prévoir Présence de Nombre de bacs Pendant la mise Mairie de MOD Déjà pris en
des bacs à ordures bacs à ordures à ordure installé en service de Cotonou DDCVDD compte
publiques publiques au Etat de la qualité l’ouvrage Littoral
niveau du bassin au niveau du UGP, ACVDT
bassin
3.1.P.3.1. Nombre de Amélioration des Après la mise Direction des MOD 500 000
Encourager les concours conditions de en service écoles et UGP
écoliers et élèves à organisés salubrité dans les collèges Mairie de
travers des concours Nombre d’élèves ménages Cotonou
spécifiques à la impliqués
sauvegarde de
l’environnement
3.1.P.5.1. Installer Existence de Etat de salubrité Pendant la mise Mairie de MOD 250 000 à raison
des poubelles dans poubelles dans des lieux publics en service des Cotonou DDCVDD 25 000 F par
les lieux publics les lieux publics ouvrages Littoral poubelle
(Mosquée, école, Nombre de UGP
église) poubelles
installées
209
Mesures Indicateurs de Indicateurs Echéanciers Responsables Responsables Coût en FCFA
réalisation d’impacts de surveillance de suivi
3.2.N.1.1. , Les sites sont Nombre Pendant les Entreprise MOD A intégrer au
3.3.N.1.1, Baliser balisés pour d’accidents travaux de chargée des Mairie de PGES-Chantier
les sites pour contrôler l’entrée chantier travaux Cotonou et aux clauses
contrôler l’entrée sur sur les chantiers Police environnemental
les chantiers et municipale es
protéger les talus
3.1.P.61., 3.1.P.7.1. Présence de Nombre Pendant toute Mairie de MOD A intégrer dans le
Réguler la circulation panneaux d’accidents la durée de Cotonou DDCVDD cout des
pour les écoliers et enregistré l’exploitation Littoral entretiens
autres usagers UGP
vulnérables
3.2.N.1.2 Doter les Stock d’EPI Nombre de cas Pendant les MOD Mairie de A intégrer aux
travailleurs d’EPI et disponible d’accidents de travaux Mdc Cotonou cahiers de
veiller à leur port 100 % des travail d’entretien Entreprise DDCVDD charge
effectif ouvriers sont enregistrés et chargée des Littoral t
protégés traités travaux UGP
adéquatement
par les EPI ;
La veille au port
des EPI par les
ouvriers est
assurée
3.2.N.1.3 Sensibiliser Les ouvriers Nombre Pendant les Mdc DDCVDD Déjà pris en
les ouvriers sur les d’entretien des d’accident travaux Littoral compte
risques liés au travail ouvrages sont d’entretien UGP
d’entretien sensibilisés sur
3.2.N.1.4 ; 3.3.N.1.2 les risques
Sensibiliser les d’accident
populations PV de
riveraines sur les sensibilisation
risques d’accident
dus à la circulation
des engins
d’entretien
210
3.2.N.2.1. ; 3.3.N.2.1 Les normes en Nombre de Pendant les Mairie de MOD A intégrer aux
Respecter les matière plaintes entretiens Cotonou DDCVDD clauses
normes en matière d’émission de courants et Littoral environnemental
d’émission de bruit bruit sont périodiques UGP ; ACVDT es et sociales
respectées lors des
entretiens
3.3.P.1.1. A La main d’œuvre Nombre Pendant Entreprise Mairie de A intégrer aux
compétence égale, locale est d’ouvriers locaux l’entretien chargée des Cotonou clauses de
accorder la priorité à recrutée, à recrutés périodique des travaux recrutement
la main d’œuvre compétence Nombre de ouvrages
locale égale plaintes
3.3.P.1.2 Encourager Les candidatures Nombre de Pendant le MOD Mairie de A intégrer aux
les candidatures féminines sont femmes recruté recrutement Mdc Cotonou cahiers de
féminines encouragées Entreprise DDTFP charge
chargée des
travaux
3.3.P.2.1. Maintenir La sensibilisation Nombre de Pendant Mairie de DDCVDD Déjà pris en
la sensibilisation des des populations sensibilisations l’entretien Cotonou Littoral compte
populations surtout surtout des Etat de salubrité périodique des UGP
des riverains riverains est des caniveaux et ouvrages
maintenue exutoire
Mesures d’accompagnement
Intégrer le coût de Le coût de pré Taux de Après Mairie Conseil A insérer dans
pré collecte des collecte des redevances sensibilisation municipal les dispositions
ordures ménagères ordures fiscales des populations du programme
dans la fiscalité ménagères est de gestion des
dans la fiscalité déchets
Confier la gestion Le coût de pré Taux de Après Mairie Conseil 200 000 pour
des toilettes collecte des redevances sensibilisation municipal accompagner
publiques à des ordures fiscales des populations l’ONG pendant
ONG ménagères est deux ans
d’assainissement dans la fiscalité
211
Mesures Indicateurs de Indicateurs Echéanciers Responsables Responsables Coût en FCFA
réalisation d’impacts de surveillance de suivi
Prévoir un système Contrat de Nombre d’ONG Avant la mise Chef Mairie de A insérer dans le
d’assainissement gestion recruté (voir liste en exploitation d’arrondissemen Cotonou programme de
des eaux en annexe) des latrines t gestion des
domestiques surtout déchets
dans les quartiers
populeux
492.376.200
Total FCFA
soit
852 201dollars
US
Imprévu = 10 % du coût total 49 237 620soit
85.220 dollars
US
Montant total PGES 541 613
820FCFA soit
937 421dollars
US
MOD : Maître d’Ouvrage Délégué
EIES : Etude d’Impact Environnementale et Sociale
ACVDT : Agence du Cadre de Vie et pour le Développement des Territoires
ABE : Agence Béninoise pour l’Environnement
UGP : Unité de Gestion du Projet
PAR : Plan d’Action de réinstallation
ANDF : Agence Nationale du Domaine et du Foncier
DDCVDD - AL : Direction départementale du Cadre de Vie et du Développement Durable -Atlantique Littoral
CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale
DDTFP : Direction Départementale du Travail et de la Fonction Publique
MdC : Mission de contrôle
CNSR : Centre National de Sécurité Routière
DDS – Littoral : Direction départementale de la santé du littoral
212
REPUBLIQUE DU BENIN
MINISTÈRE DU CADRE DE VIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (MCVDD)
………………
AGENCE DE CADRE DE VIE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE (ACVDT)
pour
LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE COLLECTEURS
D’ASSAINISSEMENT PLUVIAL ET D’AMENAGEMENT DE VOIES
CONNEXES DANS LES BASSINS Pa3 & Y.
Décembre 2020
Le présent Bordereau des prix unitaires, donne la définition des prix unitaires pour les travaux de
construction :
Lot BM_T01 :
iv) Construction de 1 425 ml de collecteur cadre de section variant de 2x1.25x1.50 à
3x1.50x1.60,
v) Aménagement de 1 976 ml de berge en Matelas Reno dans le bassin versant Pa3,
vi) Pavage et assainissement de 7 150 ml de voies dans l’environnement immédiat des
collecteurs, dans les quartiers de Fifadji, Vossa, Missèkplé, Gbénonkpo ; Midédji dans le
10ème arrondissement et Enagnon, Fifadji Houto dans le 4 ème arrondissement de la ville
de Cotonou.
2. Les quantités spécifiées dans le Détail quantitatif et estimatif sont des quantités estimées et
provisoires. Elles fourniront une base commune pour l’évaluation des offres et l’attribution du
marché. La base des règlements sera les quantités réelles de travaux commandés et
exécutés, telles qu’elles seront mesurées par l’Entrepreneur et vérifiées par le Maître d’Œuvre,
et valorisées aux taux et prix spécifiés au Bordereau des prix chiffré présenté par
l’Entrepreneur dans son offre. Dans les cas où cette valorisation n’est pas applicable, ou dans
tout autre cas, le règlement se fera aux taux et prix que le Maître d’Œuvre pourra fixer dans le
cadre des termes du Marché
3. Sauf dispositions contraires spécifiées dans le Marché, les prix fournis par l’Entrepreneur dans
le Bordereau des prix chiffré inclus dans son offre devront comprendre toutes les installations
de construction, la main-d’œuvre, la supervision, les matériaux, le montage, l’entretien, les
assurances, les frais généraux et profits, ainsi que la couverture des risques généraux, des
engagements et autres obligations spécifiées explicitement ou implicitement dans le Marché.
4. Un prix devra être indiqué pour chaque poste dans le Détail quantitatif et estimatif chiffré, que
les quantités soient spécifiées ou non. Le coût des postes pour lesquels l’Entrepreneur n’a
pas indiqué de prix sera considéré comme couvert par d’autres prix indiqués dans le Détail
quantitatif et estimatif chiffré.
5. Le coût total en accord avec les dispositions du Marché sera inclus dans les postes spécifiés
dans le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif chiffrés. Lorsqu’un poste n’est
pas spécifié, le coût correspondant sera considéré comme distribué parmi les prix mentionnés
pour des postes correspondants des travaux.
6. Les indications générales et les descriptions des travaux et matériaux ne sont pas
nécessairement reprises ou résumées dans le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et
estimatif inclus dans le Dossier d’Appel d’Offres. Les références, explicites ou implicites, aux
sections appropriées du Dossier doivent être considérées avant de chiffrer les prix pour chaque
poste du Bordereau des prix et du Détail quantitatif et estimatif chiffrés soumis dans l’offre.
7. Les conditions générales font partie intégrante du mode d’évaluation des travaux, elles sont
réputées compléter la définition de chaque prix unitaire :
214
- La description de chacun des prix unitaires identifie généralement la partie considérée
des travaux et non le détail des tâches à entreprendre par le titulaire du marché qui est
soumis à une obligation de résultats. Il lui appartient pour cela de mettre en œuvre les
moyens matériels qui lui paraissent les mieux adaptés, sans prétendre de ce fait à une
quelconque plus-value. Il ne peut élever aucune réclamation ayant pour base des
difficultés ou des sujétions imprévues, en dehors des cas de force majeure. Les prix
proposés comprennent toutes les activités nécessaires à l'obtention de la partie considérée
des travaux, et notamment tous les travaux de réglage et de finition.
- Le montant de chaque prix unitaire rémunère toutes les sujétions pour réaliser les travaux
selon les dispositions et la qualité définies dans le Cahier des Clauses Techniques
Particulières (CCTP), les plans et selon les "règles de l'art".
- Le titulaire du marché est censé avoir une parfaite connaissance de toutes les
conditions et sujétions imposées pour mener à bonne fin les travaux, et de toutes les
conditions et réglementations locales susceptibles d’avoir une influence sur l’exécution
des travaux, et notamment :
• la nature et de la qualité des sols et terrains,
• les conditions de transport et d’accès sur les sites,
• le régime normal des eaux et des pluies dans la région concernée par le projet,
• les points d’eaux exploitables.
La rémunération de toute tâche nécessaire à la réalisation du projet qui ne ferait pas l’objet d’un prix
unitaire spécifique ou ne serait pas explicitement incluse dans la définition d’un prix, est considérée
incluse dans l’ensemble des autres prix du marché, soit au titre de prix unitaires spécifiques, soit au
titre des frais de chantier ou des frais généraux.
8. Les quantités à prendre en compte pour le règlement des travaux sont celles définies par le
projet d'exécution établi par l’Attributaire selon les instructions du Maître d’Œuvre et approuvé
par celui-ci ou le cas échéant dans le cas de travaux non prévus dans le projet d'exécution,
celles précisées dans l'ordre de service de l’Ingénieur prescrivant ces travaux. Ces quantités ne
sont réglées à l’Attributaire qu'après l'établissement d'attachements contradictoires constatant
la réalité des travaux effectués conformément au projet d'exécution ou à un Ordre de Service.
9. Durant l’évaluation des offres, les erreurs arithmétiques éventuelles relevées dans le Bordereau
des prix et le Détail quantitatif et estimatif seront corrigées suivant les dispositions de l’article 31
des Instructions aux soumissionnaires.
10. Les quantités en excès sont acceptées si elles restent dans les tolérances, mais elles ne sont
pas payées. Les quantités en défaut sont acceptées dans les limites des tolérances, mais elles
sont déduites du paiement.
11. Les prix unitaires s'appliquent à tous les travaux, sans distinction de lieux, de circonstances ou
de quantités mises en œuvre. En particulier les prix unitaires rémunèrent les sujétions pour
travaux sous circulation, travaux en petite masse, travaux en ville, en limite d'ouvrage existant,
déplacement des réseaux, travaux en sous-œuvre, raccordements divers (voiries et ouvrages),
etc.
12. Quand elles sont rémunérées par un prix spécifique, les distances de transport des matériaux
sont mesurées entre le barycentre des lieux contigus d'emprunts ou de stockage et le
barycentre des lieux contigus d'utilisation de ces matériaux, par le trajet le plus court possible.
La distance ainsi calculée est à arrondir à l’unité de mesure inférieure (hectomètre ou kilomètre
selon les prix unitaires concernés).
pour
LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE COLLECTEURS
D’ASSAINISSEMENT PLUVIAL ET D’AMENAGEMENT DE VOIES
CONNEXES DANS LES BASSINS Pa3 & Y.
PLANS
Décembre 2020