Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
réseaux
d'opérateurs
TRXO.
Dr. KHERICI Cheikh
Département Informatique.
E-mail : [email protected]
Tél. : 07 82 81 57 66.
5.0
Mai 2022
Table des matières
Objectifs 4
Introduction 5
1. Pré-tests : ..................................................................................................................................................................... 9
8. Exercice : ................................................................................................................................................................... 27
Glossaire 43
Abréviations 44
Références 45
Bibliographie 46
Webographie 47
Objectifs
Savoir faire de configurer les différents réseaux protocolaires (HDLC, PPP, X.25 et
FR) qui seront exploités dans les réseaux étendus WAN.
Ce cours est adressé aux étudiants de 1ère Année Master Réseaux et Télécoms -
RT. Il leur permet de connaître les différents protocoles de la couche liaison N°2 du
modèle OSI utilisés dans les réseaux étendus WAN et d'approfondir leur
connaissance sur la configuration des différents architectures et ses applications.
4
Introduction
Objectifs
- En terme de Savoir :
- En terme de savoir-faire :
- Orienter vers la maîtrise les différentes architectures et les applications du protocole X.25 et Frame Relay
dans les réseaux étendus WAN.
- Entraîner à la configuration des réseaux étendus.
- Optimiser les différentes architectures en gardant des meilleures performances.
- En terme de savoir-être :
- Développer un tel réseau de transport capable d'offrir une meilleure qualité de service qui sera déployé
par les opérateurs.
5
Carte conceptuelle du cours.
6
Chapitre 1 : Les réseaux WAN, le protocole HDLC et PPP
Pré-requis
7
Pré-tests :
Architecture
8
Exercice : QCU
1. Pré-tests :
1.1. Exercice : QCU [solution n°1 p.40]
[*]
Commutateurs.
Organismes de normalisation.
Opérateurs de télécommunications.
Fibre optique.
Câble xDSL.
Bluetooth.
WiFi.
[0 – 4 KHz].
[ 0 – quelques MHz].
Un circuit à 64 Kbit/s.
9
La chaine de transmission
10
Introduction
2. La chaine de transmission
2.1. Introduction
Les réseaux en général permettent le transport d'informations d'un équipement terminal à un autre équipement
terminal sur un support de transmission à savoir : la fibre optique, les paires torsadées, le câble coaxial, l'éther...etc.
Pour cela l'information à savoir : la parole, les données, l'image, la vidéo, l'audio...etc. est découpée en segments c.à.
d. des paquets ou bien se forme de trames afin de les transmettre jusqu'à arriver au destinataire.
2.2. Définition
La chaine de transmission est composée de 3 bloc, notamment le bloc d'émission, le support de transmission (canal)
et le bloc de réception.2*
- Signal analogique.
- Convertisseur A/N.
- Codeur de source.
- Codeur de canal.
- Modulateur.
- Émetteur.
- Récepteur.
- Démodulateur.
- Horloge (synchronisation).
- Décodeur de canal.
- Décodeur de source.
- Convertisseur N/A.
- Signal analogique.
- Supports libres : Ondes électromagnétiques : Faisceaux hertziens, guides d'onde et liaisons satellites. **
11
Le support de transmission
Bloc de transmission
Définition : Définition
L'infrastructure d'un réseau, la qualité de service offerte dépendent largement des supports de transmission utilisés,
généralement on classe les supports en deux catégories :
Une paire torsadée non blindée UTP* est composée de deux conducteurs en cuivre, isolés l'un de l'autre et enroulés
de façon hélicoïdale autour de l'axe de symétrie longitudinal.
- Permet de réduire les conséquences des inductions électromagnétiques parasites provenant de l'environnement.
- Utilisation pour les usagers du service téléphonique
Complément : Caractéristiques
12
Le support de transmission
3. La diaphonie.
Catégorie Description
Un câble coaxial est composé de deux conducteurs cylindriques de même axe, séparés par un isolant afin d'éviter les
perturbations dues aux bruits externes.
13
Le support de transmission
Complément : Caractéristiques
Câble coaxial.
La fibre optique est un guide d'onde qui permet de transmettre plusieurs signaux (couleurs) entre deux extrémités à
travers la lumière qui est guidée dans le cœur.
Le cœur est constitué en majorité de dioxyde de silicium (SiO 2) enrichi avec d'autres éléments. Il est entouré par la
gaine optique fabriquée en silicium, son indice de réfraction est inférieur à celui du cœur. Cela permet justement à la
lumière de se réfléchir.
1. Fibre monomode à saut d'indice (∅ cœur=8 -10 μm,∅ gaine optique=125 μm) ;
2. Fibre multimode à saut d'indice et à gradient d'indice (∅ cœur=62.5 μm,∅ gaine optique=125 μm).
14
Le support de transmission
Fibre optique.
Plusieurs types de fibres optiques sont recommandées par l'UIT-T comme suit :
-
L'atténuation donnée par la formule suivante :
Où : Pi : est la puissance d'entrée (à l'émission) et Po: est la puissance de sortie (à la réception). Est une perte due
Par exemple :
Pour une longueur d'onde de 1550 ηm, l'atténuation varie de 0,25 - 0,30 dB/km.
- La Dispersion Chromatique ‘'DC'' est la somme de deux dispersions : la dispersion du matériau & la dispersion
due au guidage de l'onde. Est un élargissement temporel des impulsions émises.
- La bande passante W ou bien BP est un intervalle de fréquence sur lequel le signal ne subit pas un
affaiblissement supérieur à 3 dB. Elle dépend du type de la FO.
- La capacité C : est la quantité maximale d'informations (en bits) pouvant être transmise sur la FO en 1 seconde.
Elle est donnée par la formule suivante :
15
Le support de transmission
« Shannon 1948 ».
La fibre optique présente plusieurs avantages notamment dans le domaine des télécommunications, car elle possède
une large bande passante et peut transmettre de très hauts débits sur une longue distance, parmi ces avantages :
Le domaine d'application de la fibre optique est vaste. Ses différents avantages permettent son utilisation dans de
multiples applications dans le domaine des télécommunications à savoir :
Les faisceaux hertziens reposent sur l'utilisation de fréquences très élevées (de 2 GHz à 15 GHz et jusqu'à 40 GHz)
et de faisceaux directifs produits par des antennes directionnelles émettant dans une direction donnée.
La transmission se fait entre des stations placées en hauteur, par exemple au sommet d'une colline, pour éviter les
obstacles dus aux constructions.
16
Le support de transmission
Les ondes radioélectriques correspondent à des fréquences comprises entre 10 kHz et 2 GHz. Un émetteur diffuse
ces ondes captées par des récepteurs dispersés géographiquement. Contrairement aux faisceaux hertziens, il n'est
pas nécessaire d'avoir une visibilité directe entre émetteur et récepteur, car celui-ci utilise l'ensemble des ondes
réfléchies et diffractées.
Un système de télécommunications par satellite comprend le(s) satellite(s) (secteur spatial) et des stations terriennes
(secteur terrien). Les stations terriennes pouvant être à la fois émettrices et réceptrices.
Liaisons satellites
Le tableau ci-après, montre les bandes de fréquences pour les communications par satellite.
17
Critères d'évaluation de la chaine de transmission
Le tableau ci-après, montre la valeur de la bande passante offerte par des différents supports de transmission.
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Le taux d'erreurs binaires TEB
Parmi les critères d'évaluation d'une de transmission, on trouve le taux d'erreurs TEB, le débit binaire D, la
valence V, la rapidité de modulation R, et la capacité maximale de transmission C.*
Définition
Est le rapport du nombre de bits erronés reçus au cours d'une période d'observation, au nombre total de bits transmis
pendant cette période.
Définition
R : la rapidité de modulation.
3.3. La valence V
Définition
C'est le nombre d'états significatifs distincts pour caractériser les états du signal à transmettre.
Définition
Si T : représente la durée exprimée en secondes de l'intervalle significatif le plus court séparant deux symboles
successifs, alors :
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La capacité maximale de transmission C
Définition
La capacité de transmission est la quantité maximale d'informations (en bits) pouvant être transmise en 1 seconde.
- S/B : Signal/Bruit.
Définition
- Théorème de Nyquist :
3.7. Exemple
Exemple
Exemple :
Sur une liaison téléphonique dont la bande passante a une largeur de 3100 Hz et avec un rapport S/B correspondant
à 32 dB (valeurs courantes).
On obtient :
donc : soit
20
Définition
Définition
Un réseau étendu WAN (Wide Area Network) est un réseau de communication de données qui fonctionne au‐delà de
la portée géographique d'un réseau local c.à.d. supérieur à 100 km.***
4.2. Caractéristiques
- Fonctionnement sur de vastes étendues géographiques.
- Utilisent les servies d'un opérateur Télécoms.
- Transportent différents types de trafic (voix, données, vidéo).
- Axés sur les couches physiques et liaison de données de OSI.
On distingue plusieurs types de réseaux à savoir les plus courants sont comme suit : **
21
Équipements et dispositifs des réseaux WAN
Types de réseaux
On distingue deux types de dispositifs des réseaux WAN, à savoir : les équipements d'interconnexion (Switch,
routeur, hub) et les équipements terminaux (ordinateurs, serveurs, périphériques).
Définition : Le switch
Le switch ou le commutateur WAN est une unité multiport qui assure les commutations du trafic WAN.
Définition : Le routeur
Dispositif de routage, offrant différents services ont des ports d'interface de réseau LAN et WAN.
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Les équipements terminaux
Équipements d'interconnexion
Complément : Le modem
Est un équipement de conversation d'un signal numérique en un signal analogique par l'intermédiaire du principe de :
Modulation/Démodulation.
On distingue deux types de circuits, il s'agit le circuit physique c.à.d. point-à-point et le circuit virtuel (logique).
Est un circuit physique dédié aux extrémités(exemple : Circuit RNIS en anglais ISDN).**
Définition : Caractéristiques
- Coûte cher.
- Meilleur qualité de service (2Mb/s) p/r au anciens Modem 56 kb/s.**
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Circuit virtuel
Circuit P2P.
Est un circuit logique passant au travers d'un nuage (exemple : ATM, Frame Relay, X25).**
Définition : Caractéristiques
Câblage en maille
Généralisation du cas à 2 ordinateurs, chaque machine est reliée à toutes les autres par un câble.
Câblage en maille
24
La topologie des réseaux
Câblage en bus
Toutes les stations sont reliées à un support commun. L'inconvénient majeur de cette topologie c'est le problème de
partage du support physique (collisions).
Câblage en bus
Câblage en anneau
Les stations sont enchaînées les unes aux autres pour former un anneau. L'anneau est unidirectionnel. L'inconvénient
de ce câblage est si une machine tombe en panne, le réseau est complètement coupé.
Câblage en anneau
Câblage en étoile
Toutes les stations sont reliées à un nœud central (le câblage en arborescence est une généralisation du câblage en
étoile). L'inconvénient de ce câblage est que la fiabilité du réseau est conditionnée par le nœud central (hub).
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Options de connexions de réseaux étendus
Câblage en étoile
Les fournisseurs de services d'accès ont à leur disposition différentes options de connexion pour l'accès au
WAN afin de connecter la boucle locale à la périphérie d'entreprise.
Ces options d'accès WAN se distinguent par la technologie, la vitesse et le coût. Chacune de ces options a des
avantages et des inconvénients bien définis.
26
Infrastructure WAN publique
Le transfert des données entre les sites d'entreprise sur l'infrastructure de WAN publique doit être protégé à l'aide de
réseaux VPN.
La topologie dans la figure ci-dessous, illustre certaines de ces technologies d'accès WAN.6*
8. Exercice :
Devoir à rendre
Soit une ligne téléphonique analogique de fréquence extrême de la bande passante 300 - 3400 Hz. La rapidité
de modulation est de 1200 bauds et les signaux sont de valence 16.
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3.
Le protocole HDLC
- .....................
- .....................
- .....................
4. Calculer la valeur du débit de la numérisation de la parole sachant que l'échantillonnage a lieu tous les
125 𝝁𝒔 et que le codage se fait sur 8 bits.
5. Que peut-on faire pour réduire le débit ? Quel est l'inconvénient de cette méthode ?
28
Rappel sur la fonctionnalité de la couche liaison de donnée
9. Le protocole HDLC
9.1. Rappel sur la fonctionnalité de la couche liaison de donnée
La couche liaison de donnée dispose différentes fonctionnalités, parmi ces dernières, on trouve : **
Remarque : le champ LLC ( Logical Link Control) assure le multiplexage des protocoles fonctionnant au-dessus de la
couche de liaison de données, et fournit l'adressage et le contrôle de la liaison de données ainsi que le contrôle de
flux, l'accusé réception et la correction d'erreur.**
9.2. Définition
Le HDLC (High-level Data Link Control) est un protocole dit de point à point (P2P) de niveau 2 (couche de liaison) du
Modèle OSI, dérivé de SDLC (Synchronous Data Link Control).
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Caractéristiques de l'HDLC
- Définir un mécanisme pour délimiter des trames de différents types, en ajoutant un contrôle d'erreur ‘' FCS ''.
NB : Le fanion maintenir la synchronisation entre les trames durant les silences (absence de trames).
La liaison HDLC.
Le protocole HDLC utilise le mode de signalisation dans la bande. À cet effet, on distingue trois types de trames :
30
Structure de la trame HDLC
- 01111110 (binaire).
- 7E (Hexadécimal).
Les trames HDLC peuvent être envoyées les unes derrière les autres : dans ce cas, le fanion de fin de la première
trame peut être mis en commun et servir de fanion de début pour la trame suivante.
Remarque : Remarque
Exemple : Exemple
Donc le récepteur doit enlever un 0 après chaque suite : 11111. Cette méthode appelée : « la transparence ».
Le champ adresse identifie la station secondaire dans le cas d'une liaison multipoint.
Exemple :
Le tableau suivant, montre les différentes valeurs du champ de contrôle correspond aux différents type de trames.
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Structure de la trame HDLC
- Nr est le numéro de la trame d'information attendue ; il acquitte les trames de numéro inférieur à Nr (modulo 8 ou
128).
Le bit P/F signifie Poll/Final (Invitation à émettre/Fin). Il est dit positionné s'il a une valeur 1.
Dans le mode équilibré du protocole : LAP-B (Link Access Procedure Balanced) : les deux extrémités sont primaires,
elles peuvent être émettre des commandes.
Trame S RR 1 0 0 0 P/F Nr Nr Nr
RNR 1 0 1 0 P/F Nr Nr Nr
REJ 1 0 0 1 P/F Nr Nr Nr
SREJ 1 0 1 1 P/F Nr Nr Nr
Exemple : Exemple
I(3,5,P) = 00111101 : c'est une commande de la trame d'information avec Ns=3, et Nr=5.
32
Structure de la trame HDLC
REJ(4,F) = 10011100 : c'est une réponse avec un rejet de la trame du N° à partir de la 4ème.
La trame de supervision est utilisée pour la gestion de la connexion (établissement, rupture, choix d'un mode de
réponse...), on distingue plusieurs types selon la valeur des bits U :
- Établissement de la connexion :
- Libération de la connexion :
SABME 1 1 1 1 P 1 1 0
DISC 1 1 0 0 P 0 1 0
UA Réponse 1 1 0 0 F 1 1 0
FRMR 1 1 1 0 F 0 0 1
DM 1 1 1 1 F 0 0 0
Ce champ optionnel de longueur variable contient les données à envoyer. Le nombre de bits à expédier n'a pas à être
un multiple de 8 : comme ce champ n'a pas besoin d'être aligné du point de vue octet, il n'est pas nécessaire
d'ajouter de bits de bourrage à la fin 5.
Est un code ajouté après les données pour détecter d'éventuelles erreurs de transmission. Il est codé habituellement
sur 16 bits, mais après il peut être codé sur 32 bits.
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Fonctionnement d'HDLC
Cette séquence correspond au CRC* calculé sur les champs Adresse + Commande + Informations par le polynôme
générateur Le CRC, est calculé à l'émission, est vérifié à la réception.
La liaison étant dans l'état logique déconnecté (voir figure ci-dessous), le primaire demande l'établissement d'une
liaison par l'envoi de trames non numérotées (U) de type SABM (mode équilibré ou LAP-B, Link Access Protocol
Balanced), le bit P est positionné à 1 (il aurait pu être à 0). Le secondaire, s'il accepte la connexion, répond par la
trame non numérotée UA, le positionnement du bit F, dans la réponse, est identique à celui du bit P. La liaison est
établie, l'échange d'informations peut alors commencer.
La liaison est dans l'état logique connecté. Le primaire émet une demande de déconnexion DISC, le bit P est
positionné indifféremment à 1 ou à 0. Le secondaire accuse réception avec UA, la valeur du bit F correspond à celle
du bit P de la trame DISC. La liaison est rompue. L'échange de fanions se poursuit pour maintenir la synchronisation
tant que la liaison physique n'est pas rompue.
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Fonctionnement d'HDLC
- Dans la figure suivante la machine B, rejette la trame en excès et informe A de son incapacité temporaire à
accepter de nouvelles données. Il émet la trame ‘'S'' RNR (Receive Not Ready) avec le compteur Nr
positionné au numéro de la trame reçue et rejetée.
- La machine A prend en compte cette demande et interroge (Poll) régulièrement (tous les T1) la machine B, pour
d'une part signaler sa présence et d'autre part formuler auprès de B une demande de reprise de transmission
à l'aide de la trame ‘'S'' RR (Receive Ready), avec le bit P à 1.
- Lorsque B peut reprendre la réception, il le signale à l'émetteur en accusant réception à l'aide de la trame ‘'S''
RR. Le compteur Nr contient le numéro à partir duquel la retransmission doit reprendre. A avait positionné le
bit P à 1, la réponse de B est émise avec le bit F à 1.
35
Les différentes versions du protocole HDLC
- Mode LAP (Link Access Protocol), fonctionnement sur sollicitation d'une seule extrémité : primaire.
- Mode LAP-B (B pour Balanced, mode équilibré), dans ce type de liaison, il n'y a pas de primaire prédéfini,
chaque station peut être primaire.
- Mode LAP-D (D pour canal D), ce protocole similaire à LAP-B est utilisé dans les réseaux numériques (RNIS).
- Mode LAP-M (M pour Modem), dérivé de LAP-D, il est mis en œuvre pour des connexions PC-Calculateur hôte,
ce protocole est utilisé dans les modems conformes aux recommandations V.42 et V.42 bis.
- Mode LAP-X, mode semi-duplex dérivé de LAP-D, est utilisé dans le Télex.
- Mode LAP-F : Relai des trames (Frame Relay), IUT-T Q 931 ou I 451.
- Mode LAP-Dm : Liaison radio GSM.
9.7. Conclusion
HDLC, en version LAP-B, est utilisé dans les réseaux de type X.25 (exemple : Transpac). Les contrôles d'erreur et de
flux sont effectués de point à point (nœud à nœud). Cette technique est efficace mais pénalise gravement les
performances d'HDLC. L'évolution des techniques réseaux (fibres optiques) rend les supports plus fiables (taux
d'erreur plus faible) et autorise une simplification des protocoles. La réalisation de liaisons point à point entre les
systèmes d'information peut se révéler coûteuse au regard du temps d'utilisation. Aussi, indépendamment de la
notion de protocole ou d'environnement multi protocoles, il peut paraître intéressant d'examiner si une liaison peut
être utilisée simultanément par plusieurs entités communicantes. C'est la notion de « mutualisation » des ressources
ou de concentration de trafic.
36
Définition
10.2. Avantages
Le protocole PPP permet une meilleure gestion des liaisons par rapport à HDLC car :
37
HDLC vs PPP
- Les fanions (Flag) et le FCS sont les mêmes que dans le cas d'HDLC.
- L'adresse est toujours positionnée sur 11111111 pour indiquer que la trame doit être acceptée par le bon
destinataire.
- Le champ Commande : est toujours positionné sur 00000011 pour indiquer que les trames sont de type non-
numéroté.
- Protocol : protocole de couche supérieur auquel le paquet sera livré (PPP-LCP, IP, IPCP, ...etc.).
- Quelle rapidité de modulation est nécessaire si les signaux transmis sont binaires ?
4800 bits/s.
9600 bits/s.
1024 bits/s.
Quelle doit être la valeur minimale du rapport S/B, si la largeur de la bande passante de
la liaison est de 1000 Hz, afin d'obtenir un débit binaire de 9600 bits/s?
29 dB.
32 dB.
755 dB.
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Exercice : QCM Chapitre 1
Soit une ligne téléphonique analogique de fréquence extrême de la bande passante 300 - 3400 Hz. La rapidité de
modulation est de 1200 bauds et les signaux sont de valence 16.
On suppose que la ligne présente un rapport S/B de 34 dB. Quelle est la capacité théorique de cette ligne ?
35 kbit/s.
32 bits/s.
35 bits/s
Dans le protocole PPP, le contrôle de la liaison avec LCP (Link Control Protocol) utilisé pour :
Contrôle de flux
S = 01111110000000100010100111011111010011111000010101100111110000
1010001111110011111100111111000000010100010010010111011111010101111110
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Solutions des exercices
Commutateurs.
Organismes de normalisation.
Opérateurs de télécommunications.
Fibre optique.
Câble xDSL.
Bluetooth.
WiFi.
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Solutions des exercices
[0 – 4 KHz].
[ 0 – quelques MHz].
Un circuit à 64 Kbit/s.
- Quelle rapidité de modulation est nécessaire si les signaux transmis sont binaires ?
4800 bits/s.
9600 bits/s.
1024 bits/s.
Quelle doit être la valeur minimale du rapport S/B, si la largeur de la bande passante de
la liaison est de 1000 Hz, afin d'obtenir un débit binaire de 9600 bits/s?
29 dB.
32 dB.
41
Solutions des exercices
755 dB.
Soit une ligne téléphonique analogique de fréquence extrême de la bande passante 300 - 3400 Hz. La rapidité de
modulation est de 1200 bauds et les signaux sont de valence 16.
On suppose que la ligne présente un rapport S/B de 34 dB. Quelle est la capacité théorique de cette ligne ?
35 kbit/s.
32 bits/s.
35 bits/s
Dans le protocole PPP, le contrôle de la liaison avec LCP (Link Control Protocol) utilisé pour :
Contrôle de flux
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Glossaire
Glossaire
FDDI
Fiber Distributed Data Interface : Norme définie par l'ANSI et spécifiant un réseau à jeton à 100 Mbit/s utilisant
un câble à fibre optique. Pour assurer la redondance de niveau physique, utilise une architecture à double
anneau.
Dans les réseaux locaux, sous-couche de niveau liaison gérant l'accès au support.
43
Signification des abréviations
Abréviations
44
Références
Références
45
Bibliographie
Bibliographie
1. Claude Servin. ‘'RÉSEAUX & TÉLÉCOMS, cours avec 129 exercices corrigés'', 2e. 2006.
5. MM. Berthelin, Cubaud, Farinone, Florin, Gressier-Soudan et Natkin ‘'Réseaux et protocoles, Exercices
dirigés''. 2008.
46
Webographie
Webographie
http://coursducnam.free.fr/
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