La Méthodologie Du Droit (PDFDrive)
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Méthodologie
du droit
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Méthodologie
du cas pratique
Le cas pratique est, avec le commentaire d’arrêt et le commentaire d’article ou de texte, l’une
La Méthodologie du Droit
des épreuves pratiques qui pourra vous être proposée lors des examens.
Cette épreuve concrète, également dénommée « consultation juridique », vous donnera un bon
aperçu des problèmes que vous aurez à résoudre dans votre vie professionnelle.
Si son aspect ludique plaît souvent aux étudiants, il ne faut pas pour atant perdre de vue la rigueur
nécessaire à la réussite de ce type d’épreuves.
Les cas pratiques peuvent de présenter principalement sous deux formes différentes :
• Le cas pratique « fermé », c’est-à-dire où une question précise vous est posée, à laquelle il vous
faudra répondre !
• Le cas pratique « ouvert », dans lequel il vous appartiendra de déterminer vous-même les
questions à résoudre. Ce type de cas de termine généralement par la formule : « Qu’en pensez-vous ? »
ou « Quid juris ? »
I- Les faits
Il convient tout d’abord de reprendre de manière succincte les faits de votre cas. Inutile de reprendre tous
les détails, dont une partie vous servira dans la partie consacrée à l’application de la règle de droit au cas
d’espèce.
A cette étape, vous devez qualifier le plus possible les différents éléments de fait (sauf si, bien entendu, la
qualification d’une fait est le « nœud » de votre cas pratique). Vous devez donc vous efforcer d’exprimer les
faits dans un vocabulaire juridique. À cet égard, il est important de se rappeler qu’il ne faut pas utiliser de
nom ou M.X… ou Mme Y…, mais parler de Demandeur, Défendeur, conjoint, propriétaire… À l’exception du
cas où le problème de droit porte sur ces détails, par exemple dans une procédure de changement de nom.
Il convient de lire attentivement l’énoncé du cas pratique. Il est conseillé de le lire une première fois, puis de procéder une lecture
plus active. Attention à bien lire tout l’énoncé, pour ne pas foncer tête baissée dans un piège… En effet, de longs développements
au début de l’énoncé pourront parfois vous être totalement inutiles pour la résolution du cas et vous pénaliser lors de la notation.
conséquences.
cette solution est depuis constamment réitérée par la jurispru- Inutile de reprendre les par-
dence. ties ici présentées en gras (les
faits, le problème de droit). Il
vous suffit de sauter une ligne
Soyez précis, en citant la juridiction ayant rendu la décision, ainsi
entre chacune des parties.
que sa date, surtout s’agissant de « grands arrêts » : « Dans un arrêt
rendu le 1ER décembre 2005, la première chambre civile de la Cour
de cassation a précisé que […] ».
La doctrine
Parfois, aucune décision n’a encore été rendue sur l’interprétation d’un texte, ou encore les jurisprudences
contradictoires. Dans ce cas, il peut être utile de faire référence à des auteurs ayant écrit sur le sujet.
Attention cependant à ne pas vous approprier la thèse d’un auteur. Si sous savez qu’une théorie a été avan-
cée par un éminent professeur, citez-le. Il ne s’agit pas pour autant de faire une dissertation sur le sujet :
exposez succinctement les grandes positions de la doctrine. Vous pouvez également avancer dans certains
cas des considérations pratiques. Ainsi, si une sanction existe, mais qu’elle n’est jamais prononcée en pra-
tique, vous pouvez le préciser.
Reprenez cette trame pour chaque difficulté à résoudre. En effet, la question posée dans votre énoncé peut
parfois appeler à développer de manière distincte deux raisonnement (répondant chacun à un problème de
droit), avant de conclure.
V- La conclusion
Cette étape, pourtant essentielle, est souvent oubliée par les étudiants.
Vous devez ici trancher la question qui vous a été posée dans l’énoncé de votre cas pratique. Ainsi, si l’énoncé
vous demandait si Mme X pourra obtenir réparation et sur quel fondement, efforcez-vous de finir votre cas
pratique par une phrase répondant exactement à cette question : Mme X pourra donc obtenir réparation de
son préjudice, sur le fondement de …
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Rédaction de la
fiche d’arrêt
La Méthodologie du Droit
La fiche d’arrêt est un exercice à part entière, auquel il faudra vous familiariser dès vos premières
séances de travaux dirigés. Cet exercice est d’autant plus important qu’il constituera la base de vos
commentaires d’arrêt.
I – Présentation
La fiche d’arrêt doit commencer par la présentation de la date de la décision et de la juridiction ayant rendu
cet arrêt, ainsi que le thème général en question.
La fiche d’arrêt doit comporter tous les éléments décrits ci-après. Il est recommandé d’aller à la ligne à la fin
de chaque partie, afin de faciliter la lecture du correcteur. En revanche, inutile de numéroter ou d’annoter «
Les faits », « La procédure », etc.
II – Les faits
Ensuite, il vous faut exposer les faits de l’espèce. N’entrez pas dans les considérations trop factuelles pour
autant, contentez-vous de reprendre les faits essentiels (peu importe la couleur ou le modèle de la voiture
par exemple).
Cette partie peut commencer par l’expression « En l’espèce (…) ».
Les faits devront être exposés de manière synthétique et neutre, sans prendre partie.
Efforcez-vous de sélectionner les faits pertinents. En la matière, il n’y a pas réellement de règle générale.
Ainsi, des dates pourront être un élément essentiel dans certains cas ou n’avoir aucune influence dans
d’autres.
Comme dans la méthodologie du cas pratique, il convient de qualifier les personnes de manière juridique et
de ne pas les désigner par leur nom ou M.X… ou Mme Y…
III – La procédure
Vous devez ici reprendre toute la procédure avant que l’affaire ne soit portée devant la Cour de cassation.
Ainsi, si vous lisez « Attendu que selon l’arrêt confirmatif », vous pouvez en déduire que la Cour d’appel s’est
prononcée dans le même sens que la juridiction de 1ère instance. Pour autant, n’inventez pas ce qui a été dit
par les juges du fond si rien ne vous permet de le dire. Attention aussi aux cassations sur renvoi : vous devez
dans ce cas bien préciser qu’il s’agit d’une cassation sur renvoi, même s’il vous « manque » une partie de la
procédure.
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IV – Les prétentions des parties
Une fois énoncée la procédure, vous aboutissez au pourvoi en cassation : « M. X… a formé un pourvoi en
cassation, estimant que (…), alors que M. Y… estime que (…) ».
Souvent, les prétentions de l’une des parties ne seront pas précisées dans l’arrêt. Encore une fois, n’inven-
tez pas. De plus, dans les arrêts de cassation, il arrive souvent que ce ne soit pas les moyens du pourvoi qui
soient reproduit, mais la thèse de la juridiction d’appel. Dans ce cas, n’inventez pas les prétentions des par-
ties si elles ne sont pas indiquées.
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V- La question de droit
La question de droit naît du conflit entre la thèse du demandeur et celle du défendeur. C’est la question à
laquelle doit répondre la juridiction pour trancher ce litige. Pour déterminer plus facilement le problème de
droit, il est utile de confronter la thèse de la Cour de cassation et celle de la Cour d’appel (dans un arrêt de
cassation) ou la thèse de la Cour de cassation et celle du pourvoi (dans un arrêt de rejet). Vous formulerez
cette question de droit la forme interrogative et en termes généraux et abstraits.
VI – La décision
Vous exposerez brièvement ici la solution retenue : en faveur de qui se prononce la Cour de cassation et pour
quel(s) motif(s).
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Méthodologie du
commentaire d’arrêt
La Méthodologie du Droit
En droit, l’un des « exercices-roi », qui vous sera demandé tout au Cet exercice est important car il vous
long de vos études, est le commentaire d’arrêt. permet de comprendre et d’analyser la
Plus généralement, on pourra vous demander de commenter des jurisprudence.
décisions issues de différentes juridictions (nationales ou inter- Vous devez donc acquérir une bonne
nationales, en matière civile ou administrative etc.), mais en pre- méthode, et ce dès la première année,
mière année ce sera le plus souvent un commentaire d’un arrêt car cet exercice vous servira tout au
de la Cour de cassation que vous aurez à effectuer en droit civil et long de vos études mais également
un arrêt de la Cour de cassation en droit constitutionnel. dans votre vie professionnelle.
Dans un commentaire d’arrêt, une décision est soumise à votre analyse. Le texte de la décision est reproduit,
et il ne vous reste plus qu’à l’étudier, c’est-à-dire à apprécier, et voire même critiquer cette décision.
Le commentaire d’arrêt n’est pas pour autant un prétexte pour réciter votre cours. Comme vous le feront
souvent remarquer vos professeurs, afin d’éviter le hors-sujet, il vous faut coller à l’arrêt, c’est-à-dire y revenir
tout au long de votre devoir, en montrant bien que votre analyse porte sur cet arrêt, et non sur une réflexion
générale (vous pouvez, par exemple, citer des passages etc.).
Le support textuel rassure souvent les étudiants qui opteront donc pour le commentaire d’arrêt et non la
dissertation, ayant dans l’idée qu’ils auront forcément quelque chose à dire puisqu’ils disposent du texte. Or,
le piège est là.
Le commentaire ne dispense en aucun cas d’une connaissance parfait du cours. Bien au contraire ! Face à un
commentaire, certains sont tentés d’inventer le droit, ou tout simplement de paraphraser l’arrêt. Ces deux
techniques aboutiront à un résultat désastreux.
I- La lecture de l’arrêt
Dès la phase de lecture, l’analyse de la structure de l’arrêt va s’avérer très utile. Cette phase est très sou-
vent négligée, mais vous devez absolument apprendre ces quelques éléments d’étude, et le conserver en
mémoire. Ils pourront, dans bien des cas, éclairer votre lecture.
• La date et la juridiction :
Cette étape va vous permettre d’apprécier la place de l’arrêt dans le droit positif : son importance par rapport
à d’autres décisions, aux textes de droit etc. Examinez également la publicité accordée à cet arrêt : a-t-il été
publié ou est-il inédit ? (B : Bulletin ; P : Publié ; D : Diffusé ; N : Aucune diffusion)
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Les faits et la procédure : ils sont parfois présentés de manière très lapidaire - Petit truc : Pour vous
dans les arrêts de cassation. permettre de mettre en
Les motifs de cassation : exposés ci-après valeur la structure de l’arrêt,
Le dispositif : cassation («par ces motifs, casse et annule...», avec ou sans faites attention, et au besoin
renvoi) ou cassation partielle («casse et annule, mais seulement en ce que...») surlignez les mots de liaison.
Cela vous permettra de
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Violation de la loi : elle sera souvent formulée comme suit ; « attendu qu’en statuant ainsi la cour d’appel a
violé le texte susvisé » ; « attendu qu’en statuant ainsi la cour d’appel n’a pas tiré les conséquences légales de
(…) ». La Cour de cassation estime que les juges du fond ont mal
interprété la disposition en cause, et va exercer son contrôle. La Cour de cassation peut ainsi interpréter un
texte nouveau, voire donner un sens nouveau à d’anciennes dispositions. La Cour de cassation peut
également contrôler la qualification, que l’on retrouve dans les arrêts par des formules diverses : les juges
du fond ont « caractérisé » ou « n’ont pas caractérisé », la Cour d’appel en a « exactement déduit » et donc
« a pu décider »…
Les arrêts de rejet sur un motif de pur droit (la Cour de cassation rejette un pourvoi en substituant son motif)
Les arrêts de cassation dans lesquels un moyen de pur droit est relevé d’office par la Cour de cassation.
Quand un principe abstrait et général est présenté dans un chapeau, tant dans un arrêt de rejet que de cas-
sation.
S’agissant des arrêts de rejet, veillez à bien examiner les termes utilisés par la Cour de cassation, afin de
déterminer la portée de l’arrêt. Lorsqu’il est écrit que les juges du fond se sont prononcés « souverainement
» ou « dans l’exercice de leur pouvoir souverain », la Cour de cassation montre clairement que ces éléments
échappent à son contrôle.
Au contraire, lorsque la Cour de cassation précise une formule du type : « la Cour d’appel a décidé à bon
droit », « a pu estimer », a « légalement justifié sa décision », elle précise implicitement son approbation de
la Cour d’appel. Derrière ces formules, la Cour de cassation a donc examiné et contrôlé la question de droit,
et approuve la position de la Cour d’appel.
Les arrêts de rejet par substitution de motif ont également une grande portée. Dans ce cas, la décision
attaquée est justement critiquée par le pourvoi (et aurait du donc entrainer une cassation), mais la décision
se trouve justifiée par un autre motif, résultant des éléments de fait, qui n’a pas été relevé par les juges du
fond, et que la Cour de cassation va retenir ici. Il faudra donc bien expliquer en quoi la décision du fond était
erronée et quelle est la solution retenue par la Cour de cassation.
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II- L’élaboration du plan
• La réflexion
Elle déterminera votre plan. Au vu de votre problème de droit, vous devez regrouper toutes vos connais-
sances sur le sujet, afin d’établir des pistes de réflexion.
La Méthodologie du Droit
• Lister les connaissances
Cours, TD, réflexion personnelle, lecture de doctrine etc. Utilisez votre code avec parcimonie : inutile de
reprendre la moitié des décisions qui figurent dans les notes, cela risque même de vous être préjudiciable
(en effet, le code ne vous précisera pas l’importance des arrêts rapportés).
• La recherche du plan
En droit, le plan de votre devoir doit être apparent. Il se présentera ainsi :
Introduction
I- Titre du grand I
Les écueils à éviter :
Annonce du A et du B
A- Titre du grand A
Il ne faut jamais se contenter d’exposer successivement les
B- Titre du grand B
deux thèses en présence en adoptant par exemple un plan :
Transition du I au II
I.Position de la Cour d’appel
II- Titre du grand II
II.Position de la Cour de cassation
Annonce du A et du B
A- Titre du grand A
B- Titre du grand B
• La conclusion
En général, pas de conclusion en droit. Quelques mots peuvent permettre d’ouvrir un peu le sujet à la fin,
mais ils ne doivent surtout pas contenir des éléments qui auraient du faire l’objet de développements dans
votre devoir. Si vous trouver des idées de conclusion, réfléchissez à la place qu’ils pourraient avoir dans vos
sous-parties, car le plan I) A-B II) A-B doit contenir l’ensemble de votre réflexion.
vous avez retenu correspond souvent à l’un de ces plans types. gique et la clarté doivent primer.
Les Titres
En droit, certaines formulations sont à proscrire dans vos titres de parties :
• Evitez l’utilisation des points de suspensions (l - Blablabla . . . Il - . . . Blablabla)
• Evitez de conjuguer les verbes
• Evitez les points d’interrogation
• Soyez bref et précis, sans être évasif ou trop général (à proscrire : l - Les conditions d’application ll - les
effets). ll faut adapter votre plan à la décision commentée)
• Attention aux sous-parties, qui doivent réellement correspondre au titre de la partie.
• Vous n’avez pas besoin de donner des titres à vos sous-sous parties (c’est-à-dire aux 1 et 2). Inutile
donc de les annoncer. En revanche, sautez une ligne pour plus de clarté.
La Rédaction :
Attention cette partie ne doit en aucun cas être rédigée au brouillon. Vous disposez de peu de temps pour-
rédiger votre commentaire, vous devrez donc rédiger uniquement l’introduction au brouillon. La bonne mé-
thode a adopter est la suivante : elle consiste à écrire sur votre brouillon les titres des parties et des sous-
parties, puis à lister brièvement (en abrégé, sans rédiger) les différents éléments que vous allez développer
dans chaque partie.
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Votre commentaire doit s’ouvrir par une phrase d’accroche, afin d’éveiller l’intérêt du lecteur. Vous pouvez
parler d’un sujet d’actualité, utiliser une citation littéraire, tout dépendra de votre inspiration du moment.
Ensuite, après une phrase de transition (du type « ce problème est abordé par la Cour de cassation dans
l’arrêt rendu le... »), vous reprendrez votre fiche d’arrêt. Enfin, il convient d’annoncer votre plan. Vous pou-
vez opter pour différentes formules. Par exemple, vous pouvez faire deux phrases différentes, terminées par
entre parenthèses (I) et (Il), ou ne faire qu’une seule phrase:
« (l) (Il). »
Vous pouvez également utiliser des mots de liaisons pour introduire élégamment votre plan : « dans un
premier temps, dans un second temps », « d’une part, d’autre part ». Encore une fois, la règle d’or lorsque
vous commentez un arrêt, c’est de coller à l’arrêt sans le paraphraser. Vous devez vous efforcez de vous
reporter à l’arrêt et de le citer dans votre commentaire, pour étayer votre raisonnement. Chacune de vos
sous-parties doit avoir comme point de départ l’arrêt, que vous allez ensuite expliquer.
Derniers Conseils :
S’il n’est pas utile d’exposer dans votre annonce de plan vos sous-parties, vous devrez le faire dans un
« chapeau », placé sous chacune des grandes parties.
Veillez aussi à soigner vos transitions, tant entre chaque A et B, qu’entre le l et le ll. Cela rendra votre devoir
beaucoup plus clair, et plus facile à lire. Le correcteur pourra ainsi suivre aisément le fil de votre réflexion
sans se perdre. Cela peut vous paraitre redondant, mais cela améliore la qualité de vos copies.
Par pitié pour vos lecteurs, n’hésitez pas à sauter des lignes :
- entre les titres et l’annonce de plan,
- entre vos parties et sous-parties,
- et plus généralement quand vous passez d’une idée a une autre.
Il serait en effet dommage de perdre un ou deux points en raison des fautes d’orthographe et de grammaire.
Relisez-vous avec soin (vous devez donc garder du temps en fin d’épreuve pour relire votre copie.)
Soyez précis dans l’utilisation du vocabulaire juridique. Ainsi, la loi dispose et le contrat stipule (et non
l’inverse). Utilisez le vocabulaire juridique que vous devez connaître sur le bout des doigts : interjeter appel,
former un pourvoi en cassation etc.
Peur du hors sujet, de ne pas avoir de support, … les raisons sont variées. Ce petit guide est fait pour vous
réconcilier avec cet exercice.
Tout exercice juridique nécessite une parfaite connaissance du cours en question, la dissertation comme les
autres. Mais la difficulté dans une dissertation, dans bien des cas, sera de connaître tout son cours, en raison
des sujets transversaux. Il faut donc savoir faire des liens entre les différentes parties de votre cours,
en évitant de « cloisonner » vos connaissances (mais cela est aussi vrai dans un cas pratique ou un commen-
taire). Cela dit, passons à la pratique !
I – La préparation
• L’analyse des termes du sujet
Un petit exemple de sujet donné en 1ère année en droit civil : « La loi nouvelle et le futur ». Sur ce sujet,
beaucoup d’étudiants ont eu en-dessous de la moyenne à cause d’un hors sujet flagrant et en réalité assez
évitable. Ce sujet portait sur l’application de la loi nouvelle. Beaucoup d’étudiants ont opté pour le plan
suivant : La durée de cette phase de préparation est va-
I. La non-rétroactivité de la loi nouvelle et riable
II. Le principe d’application immédiate de la loi nouvelle. selon la difficulté du sujet. Cependant, il semble
Résultat : beaucoup de 5/20. nécessaire de pouvoir consacrer 2 heures à la
rédaction de votre devoir.
En effet, l’intitulé du sujet est la loi nouvelle et le futur : tout le grand I était donc hors sujet, car les
étudiants avaient développé le thème de la loi nouvelle et le passé. N’essayez donc pas de vouloir « caser »
un maximum de connaissances dans votre copie, le but d’une dissertation est de développer des
connaissances pertinentes.
Une bonne méthode pour éviter ce genre de piège est de définir les termes du sujet et veillez, tout au long de
votre copie, à ce que votre devoir réponde aux termes du sujet ainsi définis. Dans l’exemple ci-dessus, il fallait
donc surtout prendre garde au mot « futur », mais également définir les termes de loi, et de nouvelle. Vous
prendrez soin ensuite, dans votre introduction, de délimiter le sujet, autrement dit d’expliquer brièvement
que vous avez vu la difficulté, mais qu’elle ne correspond pas au sujet.
Ainsi, dans l’exemple ci-dessus, vous pouvez préciser que deux grands principes gouvernent l’application de
la loi nouvelle dans le temps : le principe de non-rétroactivité de la loi nouvelle et le principe d’applicabilité
immédiate de la loi nouvelle : le premier de ces principes concernant la loi nouvelle et le passé, l’autre la loi
nouvelle et le futur, et que c’est donc ce second principe qui fera l’objet de votre dissertation.
Ces définitions vont faire ressortir des difficultés : sur la définition même des termes du sujet ou leur articu-
lation, les difficultés posées par la question, etc. A ce stade, il faut également vous interroger sur l’intérêt du
sujet, autrement dit :
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Pourquoi vous a-t-on proposé ce sujet ? Attention à ce stade à la formulation de l’énoncé, qui contient en
général des pistes sur la problématique à dégager : « l’évolution de… », « l’apport de… », « la loi nouvelle et
le futur »…
En effet, si vous pourrez constater en pratique que vos plans ressembleront parfois à l’un des plans-type
décrits ci-dessus (I Notion II Régime ; I Principe II Exception), ces plans doivent toujours être adaptés et il ne
faut en aucun cas chercher à « forcer » un plan-type. Si vous n’arrivez pas à faire « rentrer » les éléments de
votre dissertation dans un plan-type, ou si vous aboutissez à un devoir totalement déséquilibré, c’est que ce
n’est pas le bon plan ! Alors videz votre esprit de ces plans préconçus et adoptez la méthode suivante.
Une bonne méthode pour que votre dissertation soit complète consiste ensuite à lister vos connaissances.
Pour un sujet donné, il vous suffit de lister tous les éléments de cours se rapportant à ce sujet. Cette méthode
est particulièrement efficace dans les sujets transversaux. Cela vous permet également de dégager les grands
axes (autrement dit les parties) de votre dissertation.
En effet, en gardant à l’esprit les difficultés que vous avez déjà décelées, vous pouvez à présent regrouper vos
idées en grands thèmes : les notions d’un côté, les conséquences de l’autre, la doctrine / le droit positif, les
difficultés au stade de la formation / de l’exécution du contrat, etc. En regroupant ces idées, vous parviendrez
plus facilement à distinguer les grands axes de votre devoir. Cherchez à opposer et regrouper ces idées, ce
qui vous permettra de mieux dégager et cerner la problématique de votre devoir.
II – La rédaction
• L’introduction
Une bonne introduction se doit de contenir les éléments suivants. Soyez très soigneux dans la rédaction de
cette partie ! En effet, il est toujours mal venu d’annoncer un plan et de finalement changer d’avis en cours
de route ! Soignez particulièrement les définitions des termes du sujet.
Et oui, il faut bien commencer quelque part. Et si c’est par une phrase chic mais choc, c’est encore mieux ! Il
ne sera pas toujours aisé de trouver « la » phrase le jour du partiel, mais plus vous aurez lu (et pas forcément
du juridique), plus vous aurez des idées le jour de l’examen.
Pour les devoirs faits à la maison, vous avez plus de temps pour trouver la bonne idée. Vous pouvez bien sûr
utiliser une citation juridique sur le sujet, mais aussi une citation d’un auteur célèbre si elle est pertinente
(la consultation d’un dictionnaire de citations pourra être un atout). L’idée est d’attirer l’attention du lecteur,
l’intéresser, lui donner envie de lire la suite. Vous présenterez ensuite le sujet en quelques lignes.
Cette phase est très importante, tout d’abord pour montrer que vous avez bien compris le sujet.
Définissez soigneusement chacun des termes, ce qui vous permettra ensuite « d’éliminer », tout en justifiant,
des aspects non pertinents au regard de l’énoncé.
• Intérêt du sujet
• Problématique
Vous exposerez ici le problème de droit auquel devra répondre votre devoir.
Votre introduction devra généralement contenir les principales sources de droit (loi, jurisprudence, etc.).
• Annonce du plan
Il convient enfin d’annoncer le grand I et le grand II de votre plan de manière très explicite.
Préférez les formules impersonnelles et évitez l’usage du « je » dans vos copies.
Exemple : « Ce petit guide est destiné aux étudiants de 1ère année de droit (I), mais il pourra être utile tout
au long de leur cursus (II) ». « Avant d’exposer les conséquences de ce problème (II), il convient d’en
déterminer les origines (I) ».
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Derniers conseils
La Méthodologie du Droit
• Attention aux transitions et chapeaux. Chaque sous-partie (A et B) doit être soigneusement et claire-
ment annoncée. Cela permet de structurer votre exposé et de ne pas perdre le lecteur.
• Il n’est pas nécessaire de faire des 1 et des 2 apparents (mais si vous subdivisez plus, il faut le faire
partout). En revanche, n’hésitez pas à faire des paragraphes au sein des A et B.
• En général, pas de conclusion en droit. Il ne faut en aucun cas résumer l’ensemble de votre copie au
sein de votre conclusion. Vous pouvez cependant « ouvrir » la fin de votre copie, mais cette pseudo conclu-
sion ne devra pas contenir des éléments qui auraient du figurer dans votre exposé.
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Les écueils à éviter
Il ne s’agit pas ici de reprendre la méthode qui a été vue précédemment, mais de souligner certains
points essentiels qui feront la différence le jour du partiel et vous permettront d’accroitre vos notes.
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• L’accroche : C’est elle qui va donner au lecteur l’envie ou non de lire votre copie, elle est capitale.
Il est possible par exemple de démarrer en exposant la jurisprudence antérieure, tout en la mettant en com-
paraison avec l’arrêt étudié : confirmation ou au contraire revirement de jurisprudence ? Il faut ici mettre
en avant l’intérêt de l’arrêt et montrer que celui-ci a été bien compris, mais sans entrer dans les détails (3-4
lignes).
• La fiche d’arrêt : Il faut ici reprendre la méthode étudiée pour la fiche d’arrêt.
1) Faits : Il ne faut reprendre que les faits pertinents (2-3 lignes)
2) Procédure
3) Question de droit : Une question générale qui doit pouvoir s’adapter à un autre arrêt traitant de la même
question. Vous pouvez poser plusieurs questions de droit si l’arrêt traite plusieurs
problèmes.
4) Solution de la Cour de cassation : Posez ici les grandes lignes de la solution choisie par la Cour de cassation,
puisque allez la développer dans vos parties.
• L’annonce de plan : Formuler en une phrase les 2 idées sans reprendre les phrases types du style
« nous verrons dans une 1ère partie… »
Les titres :
Comme l’introduction, ce sont des pièces très importantes de votre travail ; ce que le correcteur
va décider de relire une dernière fois avant de mettre la note etc. Les titres de vos parties ne doivent pas
comporter de verbe conjugué ; ils doivent être très explicites et englober tout ce que vous allez dire dans la
partie. Si vous ne trouvez pas de titre qui pourra englober le A et le B, remettez votre plan en question. Cela
vous permettra d’éviter la partie « fourre-tout » dans laquelle le A et le B n’ont aucun rapport mais qui existe
parce que la troisième partie est fortement déconseillée.
À EVITER : Les renvois d’une partie à l’autre à travers les titres (Exemple : I- Une solution pertinente…
II- … Mais contestable), car les deux parties doivent être indépendantes, elles doivent soulever deux points
distincts qui sont intéressants dans l’étude de cet arrêt.
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Les cas pratiques
• Ne mettez que les faits pertinents et ne perdez pas de temps dessus car ils ne vous rapportent aucun point.
• Ne pas oublier de faire une question de droit dès qu’un nouveau problème se pose.
• Toujours appliquer le syllogisme juridique (règle de droit, application à l’espèce, solution).
• Aucun formalisme n’est exigé. Vous pouvez donc faire autant de titres que nécessaire, ou même aucun.
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Cependant, faites en sorte de dégager un titre par problème et des sous-titres si le problème se pose dans
plusieurs cas.
Les dissertations
Introduction :
Eléments à retrouver dans votre introduction : accroche, historique, comparaison avec un autre pays, pro-
blématique, annonce de plan.
Tous ces éléments doivent découler naturellement les uns des autres, selon la technique de l’entonnoir.
Plan:
Comme pour un commentaire de texte, évitez de faire une conclusion car vous risquez de vous répétez avec
votre développement et le correcteur aura un dernier avis défavorable de votre copie. Mettre une conclu-
sion uniquement si elle permet une ouverture non abordée dans le corps du devoir. Attention également de
ne pas mettre une partie de cours dans la conclusion, le correcteur retiendra un manque d’organisation des
idées.
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Méthodologie des oraux
Chaque année, vous serez amenés à passer un ou plusieurs oraux.
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La plupart des oraux se déroulent de la manière suivante : un thème tiré au sort donné par l’examinateur,
préparé pendant environ 10 minutes puis exposé à l’examinateur en un peu plus de 5 minutes et quelques
petites questions complémentaires pour demander des précisions et voir si vous connaissez les autres
parties du cours.
Remarque : Lors de certains oraux, il n’y a pas de temps de préparation. Il s’agir alors plutôt d’un entretien
avec l’examinateur lors duquel on répond de façon argumentée aux questions qu’il nous pose.
Les examinateurs sont des chargés de TD ou votre professeur d’amphithéâtre mais la liste de questions est
commune, donnée par le professeur.
Plusieurs étudiants (environ une quinzaine souvent) sont convoqués à la même tranche horaire et avec le
même jury. Les méthodes pour l’ordre de passage peuvent varier mais la plus courante est l’affichage d’une
feuille sur la porte où chacun s’inscrit par ordre d’arrivée ou plus tard s’il souhaite attendre.
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Comment
bien
travailler
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Lorsque l’on arrive à l’université, on est un peu perdu(e) et on se pose tout un tas de questions
essentiellement liées à la manière de travailler. Au lycée il suffit d’ouvrir son agenda pour savoir ce qu’il
y a à faire pour le lendemain. Quel changement quand on arrive à la fac et que l’on doit gérer son emploi
du temps tout seul ! Et bien l’équipe d’Assas.net est là pour vous aider à passer cette étape et réussir au
mieux votre année !
Décrocher une bonne note en TD, la clé de la réussite
Le conseil pour réussir son année est d’assurer la meilleure note possible en TD. Pour cela il faut passer
plusieurs heures à la bibliothèque afin d’exécuter l’exercice pratique demandé, mais il ne faut surtout pas
oublier d’apprendre le cours correspondant à la fiche de TD ! Ce dernier point est essentiel car il vous permet
de participer ce qui peut vous faire gagner 0.5, 1, 2 voire 3 points sur votre moyenne. Ne vous dites jamais
que les TD ne sont pas importants puisque vous allez cartonner à vos partiels. Dans la réalité, cela ne se passe
pas souvent comme ça, même avec la meilleure volonté du monde !
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Le Dossier Assas.net
de la rentrée:
Les Admissions Parallèles
Soucieuse de vous apporter toujours plus, ASSAS.NET a conclu un partenariat avec Admissions Paral-
lèles, le premier institut de préparation entièrement spécialisé dans les concours en admissions parallèles en
grande école. Outre le soutien offert à l’association, Admissions parallèles vous offre de nombreux avantages
si vous venez de la part d’ASSAS.NET.
Interview d’Aimery de Vaujuas. Ancien d’Assas, avocat et diplômé de l’EM Lyon via le concours d’ad-
mission sur titre en 2004, Aimery de Vaujuas est directeur d’Admissions Parallèles, la première prépa entière-
ment spécialisée dans les admissions parallèles en grande école.
Les admissions parallèles sont-elles, comme on le dit, une exceptionnelle opportunité pour les étudiants de
l’université ?
Les admissions parallèles sont d’abord une opportunité pour les écoles elles-mêmes. L’ouverture de
cette deuxième voie d’accès témoigne de la prise de conscience des grandes écoles qu’un mode de sélection
unique les prive de candidats à haut potentiel. Ces profils originaux, qui représentent une part de plus en plus
importante des effectifs des écoles – un tiers aujourd’hui, bientôt la moitié – enrichissent considérablement
les promotions. Leur arrivée, souvent au début de la deuxième année, est ressentie comme un nouveau souffle
par les écoles.
Mais il s’agit aussi d’une opportunité pour les étudiants de l’université, bien sûr ! Les admissions paral-
lèles leur offrent la possibilité de compléter leur cursus et de bénéficier de tous les atouts des grandes écoles :
offre de stages pléthorique, programmes internationaux, diplôme prestigieux, réseaux d’anciens élèves…
Compte tenu du grand nombre de places offertes par certaines écoles de commerce comme l’EM Lyon,
l’EDHEC ou par les écoles auxquelles on accède via les concours TREMPLIN et PASSERELLE, les admissions
parallèles ne sont pas une illusion mais bel et bien une réalité.
On dit parfois que les admissions parallèles sont une voie d’accès plus facile aux grandes écoles. Qu’en est-il?
Parce que ces concours sont comparés à la voie traditionnelle des prépas post-bac en deux ans, on les
considère souvent comme plus faciles. C’est méconnaître le souci des écoles qui ouvrent une deuxième porte
mais ne souhaitent évidemment pas diminuer la qualité de leurs effectifs. Cette réalité se retrouve dans les
statistiques : ces concours sont tout aussi sélectifs, et le nombre croissant de candidats renforce encore cette
sélectivité. A titre d’exemple, il y avait environ 1000 candidats en 2012 au concours commun HEC-ESCP, pour
seulement 30 places à HEC et 50 à l’ESCP !
Quels sont les profils les plus appréciés par les écoles ? Comment se prépare-t-on à ces concours ?
Contrairement aux étudiants préparationnaires « classiques » qui n’ont pas eu la possibilité
d’entrer en contact avec le monde professionnel, les étudiants universitaires ont eu le temps de mûrir un projet
professionnel. C’est sur la cohérence et la solidité de ce projet qu’ils seront jugés. A ce titre, une expérience
associative, un stage en entreprise, un projet entrepreneurial ou artistique sont des atouts fondamentaux à
mettre en valeur devant le jury d’admission.
Il est donc essentiel d’accorder une place importante à la réflexion sur son projet. C’est pourquoi nous
avons fait le choix, chez Admissions Parallèles, d’offrir à tous nos étudiants un accompagnement personnalisé
dans la rédaction de leur dossier, qui représente bien plus qu’une simple formalité administrative ! A travers
des séances en petits groupes et des rendez-vous individuels, nous aidons chaque étudiant à présenter sa moti-
vation et son projet d’une façon aussi cohérente et convaincante que possible.
Cet aspect mis à part, il reste à se préparer aux épreuves d’admissibilité elles-mêmes. Qu’il s’agisse de
l’étude critique de dossier (HEC-ESCP), de la dissertation de culture générale (EM Lyon), de l’analyse de
situation (Audencia), ou du fameux TAGE-MAGE, ces épreuves sont très différentes des exercices auxquels
les étudiants en droit sont habitués. Elles doivent donc faire l’objet d’une préparation intensive, qui passe par
l’acquisition d’une méthode, d’un savoir-faire, de réflexes, et surtout par de l’entraînement !
Pensez-vous qu’il est préférable de cibler un choix restreint d’écoles ou faut-il au contraire de se présenter
à un maximum concours ?
S’agissant des écoles de commerce, certains concours – comme ceux de l’EM Lyon, de l’EDHEC et
d’AUDENCIA ou encore TREMPLIN et PASSERELLE – proposent des épreuves communes, et il est alors
dommage de ne pas se présenter à chacun de ces concours car l’investissement est presque le même. Il faut
mettre à part le concours commun (CAD) HEC-ESCP, qui suppose une préparation intensive de plusieurs
mois tant le programme de révision est vaste.
Mais nous attirons l’attention des étudiants de licence sur la nécessité pour eux d’obtenir leur diplôme
universitaire dès le mois de juin, car c’est la condition préalable à toute admission parallèle. Sur ce point il
convient d’être vigilant et de ne pas trop se disperser.
Ces résultats exceptionnels viennent couronner plusieurs années d’excellence : parmi nos anciens élèves, se
trouvent le major du CAD HEC-ESCP 2010, le major ESCP 2011, le major Audencia 2011…
sûr un ouvrage clé. Nous vous conseillons fortement le dictionnaire juridique du professeur Cornu. Quant
au reste, nous vous donnons ici une liste non-exhaustive des principaux ouvrages pour la L1. Ils sont dispo-
nibles dans les bibliothèques universitaires de Vaugirard et d’Assas. Ici sont donnés les noms des auteurs.
Néanmoins, il subsiste beaucoup d’ouvrages différents. A chacun de trouver celui qui lui correspond. Votre
réussite dépendra aussi des outils de travail que vous aurez su vous donner. Prenez le temps de farfouiller
dans les livres, cela paiera !
Les indispensables :
• Dictionnaire juridique Gérard Cornu éd. PUF
• Code Civil Dalloz ou Litec
Les importants :
Droit constitutionnel :
Droit civil :
Science Politique :
Relations internationales :
Histoire :
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Les deux cursus
en 1ère année :
Premiers pas à Assas
Les étudiants arrivant à l’université sont d’un niveau inégal. C’est sur ce constat que s’est fondée
Assas pour proposer deux parcours en fonction du niveau des élèves, dans le but d’harmoniser les connais-
sances. Ainsi, dès la deuxième année, le parcours réussite disparaît, ne laissant que le parcours classique.
LE PARCOURS CLASSIQUE
C’est celui que suit la majorité des étudiants d’Assas. C’est sur ce modèle qu’a été faite la brochure.
LE PARCOURS « REUSSITE »
Conçu comme une année de mise à niveau, il est renforcé en matières méthodologiques non juridiques
(expression écrite et orale, culture générale et tutorat obligatoire) et allégé de trois matières
complémentaires.
Il a été mis en place pour permettre aux étudiants ne venant pas des filières générales, et ceux qui
considèrent ne pas avoir un bon niveau d’expression écrite et orale de réussir leur première année et de se
mettre à niveau afin de poursuivre leurs études en parcours classique. Il est également fortement recom-
mandé pour ceux qui échouent lors de la procédure dite d’orientation active.
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Comment gagner des
points ?
ANALYSE ÉCONOMIQUE : Option fétiche des étudiants sortant de la section ES, c’est une matière qui
se déroulera au cours du second semestre et dont l’examen prendra la forme d’un oral d’une dizaine
de minutes. On s’accord à dire qu’on peut facilement y gagner des points, les étudiants qui sortent d’un
baccalauréat section ES seront certainement favorisés pour son apprentissage.
HISTOIRE CONTEMPORAINE, POLITIQUE ET SOCIALE : De la pré-révolution à l’ère républicaine, vous
traiterez dans cette matière les grands points de l’Histoire française. La France de l’Ancien Régime, la
Terreur, les journées révolutionnaires, ou encore le Second Empire sont autant de titres des leçons que
vous étudierez.
HISTOIRE DU DROIT DES PERSONNES ET DES BIENS : Vous traiterez de l’évolution du statut des per-
sonnes à travers le temps, idem pour les biens (possession, propriété, etc.). L’intérêt principal de la
matière réside dans son rapport avec le programme de droit civil du second semestre, ayant trait aux
personnes et aux biens ! Encore une fois, l’examen prend la forme d’un oral, et les cours sont dispensés
au second semestre.
INTRODUCTION À L’ÉTUDE DES MÉDIAS : Option fétiche des étudiants de première année pour son côté
« fun », les cours sont intéressants et le programme n’est pas trop lourd. L’examen prend la forme d’un
écrit.
LE SPORT À ASSAS !
A Paris II, peu importe votre année d’études, il y a la possibilité de pratiquer un sport (ou plusieurs). Le ser-
vice des sports vous propose plusieurs activités physiques ou sportives déclinées divers créneaux horaires
hebdomadaires. Ce sport pourra vous rapporter jusqu’à trois points si vous en faites en compétition, jusqu’à
deux points dans le cas contraire, qui s’ajouteront aux UEC du premier ou du deuxième semestre. Ces points
sont attribués aux participants assidus, ponctuels, investis, selon le barème suivant :
• ½ point pour la pratique effective de l’activité en contrôle continu sur un certain nombre de séances (envi-
ron 20) qui sera déterminé au début de l’année : pensez à vous renseigner lors de votre inscription,
• ½ point à 1 point ½ pour la valeur technique et les progrès appréciés selon les disciplines,
• ½ à 1 point pour les résultats obtenus en représentant l’Université aux compétitions universitaires.
Nous ne pouvons que vous conseiller de vous inscrire à la pratique de l’un des sports proposés (14 disci-
plines, plus de 20 créneaux horaires de 9h à 21h du lundi au vendredi !). D’une part, on obtient souvent deux
points (ce qui n’est pas négligeable et peut sauver votre année), d’autre part, un peu de sport n’a jamais fait
de mal à personne, et enfin c’est un bon moyen de rencontrer de nouvelles têtes au sein de l’université !
LE TUTORAT A ASSAS!
Premiers pas à Assas
Assuré par des étudiants de Master 1 et Master 2 méritants, les séances de tutorat d’1H30 par semaine vous
permettent d’approfondir la méthodologie du droit et les cours dispensés en amphi. En plus d’améliorer
votre compréhension du droit, une présence assidue peut vous permettre de gagner jusqu’à deux points.
L’INFORMATIQUE A ASSAS!
A Paris II, les cours d’informatique donnent lieu à la préparation du C2I (Certificat Informatique et Internet).
L’examen est composé d’une épreuve théorique (QCM) et d’une épreuve pratique. Le certificat C2I niveau 1
est délivré aux étudiants qui ont obtenu au moins 10 sur 20 à l’épreuve théorique et 13 sur 20 à la moyenne
de l’enselble des épreuves.
La préparation au C2I concerne les étudiants des fillières :
L1 Sicences économiques / L2 Droit / L3 mention Informatique et communication.
25
Comment valider son année ?
Pour avoir son année, il « suffit » d’avoir une moyenne générale de 10.00 sur 20, c’est-à-dire d’obtenir
un total de 125 points sur les 250 possibles. Peu importe la répartition de ces points dans les différentes
matières ou dans les différents blocs. Une fois ce seuil franchi, l’année est considérée comme validée. Il
est donc tout à fait possible d’avoir son année en n’ayant pas la moyenne à une matière en particulier, voir
même plusieurs, ou en n’obtenant pas la moyenne sur un bloc entier.
Exemple: UEF1 : 35/80 UEC1 : 8/30 UEF2 : 60/80 UEC2 : 15/40 UE de méthodologie: 10/20
Les deux unités du premier semestre ainsi que l’UEC n’ont pas été validées. Cependant, l’année l’est, car les
Premiers pas à Assas
différentes unités ne sont pas indépendantes, mais au contraire se compensent, ce qui permet de franchir
le seuil des 125 points:
35+8+60+15+10= 128/250
Exemple : L’UEC 1 est composée de 3 matières (Introduction historique au droit, Institutions judiciaires,
institutions administratives et sources du droit et Problèmes économiques contemporains) toutes notées
sur 10 (car ce sont des matières complémentaires). La moyenne est donc de 15 points sur 30. Si les notes
sont: Introduction historique au droit : 3/10
Institutions judiciaires et administratives : 8/10
Problèmes économiques contemporains : 4/10
Cela fait: 3+8+4 = 15/30 : Le bloc est validé !
Peu importe donc les deux matières où la moyenne n’a pas été atteinte, l’important est d’avoir la moyenne
sur l’ensemble des matières composant le bloc.
En revanche, si la moyenne n’a pas été obtenue en additionnant les notes obtenues aux matières compo-
sant ce bloc, ce dernier n’est pas validé. Il faudra alors repasser certaines matières de ce bloc : celles où
on n’a pas eu la moyenne, et seulement ces matières (ça peut bien sûr être toutes les matières du bloc).
Cependant, vous pouvez tout de même valider votre année grace à la compensation semestrielle. Si vous
avez 12 dans un bloc et 8 dans l’autre vous validez alors les deux blocs.
Vous devrez vous inscrire le cas échéant en juin après publication des résultats à la session des rattrapages
de septembre, un calendrier vous sera communiqué avec le récapitulatif des matières que vous devrez
repasser, celles où vous n’avez pas obtenu la moyenne dans les blocs non validés. Respecter les dates
d’inscription après il sera trop tard !
Exemple : Reprenons le cas de I’UEC 1, si les notes sont :
Introduction historique au droit:5/ 10
Institutions judiciaires et administratives : 4/10
Problèmes économiques contemporains : 2/ 10
La moyenne n’est pas atteinte car 5+4+2 = 11/30 alors qu’il aurait fallu avoir 15/30.
On va donc rattraper ce bloc, mais pas l’intégralité. Seuls institutions judiciaires et administratives et pro-
blèmes économiques contemporains sont en dessous de la moyenne (5/10) et devront être rattrapés.
L’étudiant n’a pas alors à repasser l’introduction historique au droit.
À savoir : Les notes de TD ne sont pas conservées pour septembre, la note obtenue dans les matières
d’une UEF compte double (exemple : 11/20 = 22/40)
Les notes obtenues en janvier et juin ne sont pas conservés : seule la note de septembre est conservée,
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ATTENTION ! Concernant le bloc de méthodologie, il n’y a pas de rattrapage de TD de méthodologie
prévu en septembre. Vous ne pourrez repasser que l’anglais. Veillez donc à valider cette matière durant
l’année, elle ne nécessite pas une somme de travail insurmontable.
Ainsi, si c’est uniquement la note du TD de méthodologie qui vous fait rater votre année en juin, vous ne
pourrez pas passer la session de septembre et devrez redoubler votre année pour ce bloc, même si tous
les autres sont validés !
Et après septembre ?
Td de méthodologie TD /10
Anglais Écrit /10
Total : /20
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FOIRE AUX
QUESTIONS
Premiers pas à Assas
Pour la prise de note, c’est comme vous le sentez ! Certains sont plus à l’aise avec le bon vieux stylo/papier,
d’autres préfèrent l’ordinateur pour une prise de notes claire et facile à relire (n’oubliez cependant pas de
sauvegarder régulièrement pour ne pas vous retrouvez mal au moment des examens si l’ordinateur fait des
siennes ! Attention à l’autonomie de la batterie également). Les dictaphones sont tolérés par la plupart des
professeurs néanmoins il faut veiller à ne pas se mettre trop loin du professeur ou d’une enceinte.
D’autres questions ? N’hésitez pas à venir nous les poser sur le forum d’Assas.net : www.assas.net/forum
et consulter notre FAQ complète sur notre site www.assas.net !
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La santé à Assas
Une commission d’attribution du SIUMPPS statue sur les demandes de tiers-temps effectuées par les étu-
diants dans un délai maximum de trois semaines.
Il est cependant conseillé aux étudiants concernés de ne pas s’y prendre au dernier moment pour que les
examens se passent dans les meilleures conditions pour chacun. Un suivi psychologique est possible.
Les consultations tiers temps se déroulent à la Maison de la Santé de l’UPMC, tour 55-65, niveau Jussieu, 4
place Jussieu, 75005 Paris (métro Jussieu), le mardi matin de 9h à 12h et le mercredi après-midi de 13h30 à
16h30, sur rendez-vous au 01 40 51 10 00.
L’INFIRMERIE
Contact : Aïcha VERLOES
Adresse : 83 bis, rue Notre-Dame des Champs 75006 Paris
Tel : 01 44 41 57 64
L’ASSISTANTE SOCIALE
Tél : 01 44 41 57 78
Adresse : Centre Assas, bureau 510
LA MÉDECINE PRÉVENTIVE
Tél : 01 40 51 10 00
Adresse : SIUMPPS Sorbonne Universités
15, rue de l’École de médecine, 75006 PARIS
LA CELLULE HANDICAP
Contact : Muriel JOUBERT - [email protected]
Tél : 01 44 41 57 13
Adresse : Centre Assas, Immeuble Notre-Dame des Champs
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Les coordonnées utiles
C’est toujours lorsque l’on a besoin de téléphoner que l’on ne trouve jamais les bons numéros. On se
Premiers pas à Assas
perd sur le site de la fac où des centaines de numéros défilent devant notre écran. On tombe toujours sur
des personnes qui nous disent qu’on n’est pas au bon endroit et qu’il faut appeler Mme Machin qui nous
redirigera vers M. Truc. Au final il est 18h, il n’y a plus personne au bout du fil et notre crédit est épuisé.
C’est pourquoi Assas.net a pensé à vous et a regroupé les coordonnées qui vous seront utiles tout au long
de votre scolarité.
La scolarité de Melun
Tel : 01 64 79 72 33
Adresse : bâtiment Fréteau de Saint-Just, 77000 Melun
L’infirmerie
Adresse : rue du franc mûrier (Abailard), 77000 Melun
La médecine préventive
(ouverte les lundi et mardi de 9h30 à 17h, le mercredi de 8h30 à 12h, le jeudi de 15h30
à 17h et le vendredi de 9h30 à 12h, consultations
psychologiques le mardi de 12h30 à 18h, le jeudi de 9h30 à 13h30 et le vendredi de
12h30 à 18h)
Adresse : Centre Assas,
Tel : 01 44 41 57 65
Le CIO
Adresse : 92 rue d’Assas au 1er étage
75270 Paris cedex 06
Internet : http://www.cio.u-paris2.fr/
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La vie étudiante
à Assas
Malgré une réputation peu « funky» , la vie étudiante à Paris II est très animée.
L’année dernière, l’association Assas.net a remporté (en termes de voix) les élections universitaires. Cette
année encore, elle confirme sa place de première association apolitique de l’Université. Assas.Net est aussi
l’association la plus active de Paris II. Son action est déterminée par deux objectifs : l’entraide et l’animation
de la vie étudiante (pour plus de détails, voir notre rubrique sur les activités de l’association Assas.Net).
L’UGES et la Corpo sont les deux autres associations apolitiques. L’UGES vous propose tout au long de
l’année des goûters bio, un voyage au ski, un pot chaque vendredi, et de son côté la Corpo Assas distribue
régulièrement son Canard d’Assas, organise des soirées (Gala d’Assas), un week-end d’intégration,
une dégustation de Beaujolais nouveau et un voyage au ski. De son côté, la Boule d’Assas fonde ses
activités sur la pétanque et les soirées (Boule & Beat).
Le CROUS vous propose au centre Fréteau de Saint Just un lieu de vie pour vous restaurer dans le cadre de
la fac. En particulier, le restaurant universitaire vous propose un menu complet pour 3€05 que vous pourrez
régler avec votre carte étudiante Mon€o. ce restaurant vous propose des menus variés et copieux.
Il existe aussi une pizzeria à côté du CROUS à des prix abordables. Il s’agit d’une solution de dépannage
lorsque le CROUS est plein.
De plus, le centre ville est tout proche et d’autres cafétérias sont à disposition.
Premiers pas à Assas
CONSEILS CENTRAUX
Il existe 3 conseils centraux : le Conseil d’administration, le Conseil des études et de la vie universitaire et le
Conseil scientifique.
Son rôle est de déterminer la politique de l’établissement, de se prononcer sur toutes les questions
engageant la politique générale de l’université (répartition des emplois, habilitation des diplômes…), le plus
souvent sur proposition du Conseil des études et de la vie universitaire et du Conseil scientifique et enfin de
voter le budget et d’approuver les comptes.
Le CEVU est l’organe des débats. Sorte d’antichambre du CA, il se réunit avant chaque Conseil
d’Administration. En formation plus restreinte, on y évoque les dossiers qui seront ensuite très souvent étu-
diés au CA. Sa compétence touche toutes les questions quant à l’organisation des études, sur un plan à la
fois pédagogique et administratif, dans le domaine de la formation initiale comme dans celui de la formation
continue.
Ce conseil s’occupe également de la vie étudiante au sens large du terme : accueil en première année,
activités culturelles et sportives, associations…
Il existe aussi des UFR dans lesquels siègent des élus. L’Unité de Formation et de Recherche associe des dé-
partements de formation et des laboratoires de recherche. « Elles correspondent à un projet éducatif et à un
programme de recherche mis en œuvre par des enseignants-chercheurs, des enseignants et des chercheurs
relevant d’une ou de plusieurs disciplines fondamentales. »
Son rôle est de déterminer la politique de recherche de l’Université et les crédits correspondants, dans le
cadre des équipes constituées, et de se prononcer sur le recrutement et la qualification des
enseignants-chercheurs.
Tous les deux ans, vous êtes amenés à voter pour vos élus étudiants au sein de ces conseils. les associations
représentatives, dont Assas.Net fait partie, présentent des listes composées d’étudiants et un programme
qu’elles entendent remplir grâce à leur présence en conseils !
L’année 2013 étant une année d’élection des élus aux Conseils des UFR, nous ne pouvons que vous encoura-
ger à aller voter.
32
Les bonnes adresses
Parce que la vie d’un étudiant ne se limite pas aux quatre murs de sa fac, Assas.net pense aussi à
vous en dehors. Cette rubrique sera d’une grande aide pour tous les non melunais. Il ne s’agit la que de
quelques adresses et la liste n’a pas la prétention d’être exhaustive.
• Autour de la fac :
• Librairies :
• Bibliothèque de travail :
• Parking :
Il y a quelques places payantes autours de la fac mais elles ne sont pas nombreuses. Vous trouverez
également un parking payant (de Vinci) tout proche de la fac. Avec un peu plus de volonté, vous pourrez vous
garez gratuitement soit à la piscine (10 bonnes minutes de marches) soit aux deux parkings qui se trouvent
de part et d’autre du centre Cujas en passant par le pont. Il y a aussi un parking gratuit au niveau de
la résidence à côté de la cité administrative (10 petites minutes de marche).
• Transport en Commun :
En arrivant à la gare de Melun, beaucoup de bus vont en direction de la fac (lignes A, C, Cd, D, E, G, H, M, S4).
L’arrêt le plus proche est « Notre Dame ». De là vous suivez la foule ou tout simplement le panneau « établis-
sement universitaires ». Vous pouvez aussi décider de faire le chemin entre la gare et la fac à pied, pour cela
compter 15 bonnes minutes de marche, la route est toute droite.
Pour le retour à la gare, vous irez à l’arrêt de la place Praslin (près du parking adjacent le Crous) ou quai
Rossignol (après le pont, pratique quand on loupe celui de la place Praslin). Tous les bus ont pour terminus
la gare de Melun.
De plus, il y a le seine et marne express qui fait la liaison Meaux-Melun en passant par Pontault et Lieusaint
(ligne 18). Il y a également une ligne qui dessert Montereaux (ligne 46) et Provins. Le car se prend place saint
jean (centre ville de Melun à 10 petites minutes à pied de la fac).
• Administratives :
cours en amphithéâtre.
• Reine Blanche
La reine blanche est le bâtiment le plus important. On y trouve le grand amphithéâtre, des salles de travaux
dirigés, le bureau des appariteurs, le bureau des sports et le bureau des associations.
On y trouve aussi un amphithéâtre à 4 entrées : deux en bas et deux à l’étage. Pour le bas, vous trouverez en
entrant dans le bâtiment deux grands escaliers de part et d’autre du hall. Pour accéder à l’étage, deux plus petits
escaliers sont prévus : l’un juste derrière les grands escaliers de gauche (on y entre comme dans un petit hall) et
l’autre au fond à droite, en passant par une porte noire. Par ce couloir de droite, vous trouverez aussi les toilettes
de ce bâtiment. C’est par ces escaliers aussi que vous devrez passer si votre TD se passe à la reine blanche.
Dans le hall, vous trouverez à l’entrée à droite le bureau de l’enseignement.. Toujours dans l’entrée à gauche, vous
trouverez des panneaux sur lesquels les associations étudiantes affichent leurs évènements, n’oubliez pas d’y
jeter un coup d’œil régulièrement ! Le hall dispose également de panneau sur la droite que vous devrez consulter
quotidiennement, en effet vous y trouverez les annulations de cours, les modifications d’emplois du temps, les
rattrapages de cours, bref toutes les informations concernant les cours et les TD.
Au centre du hall, il ya le bureau des appariteurs. Ces derniers gèrent l’ouverture des salles, les réparations…
Derrière le bureau des appariteurs, l’Université a installé un petit coin détente mettant à disposition quelques
tables, une machine à café, à soda et à confiseries.
A côté de cet espace, il ya le bureau des associations. Ce local regroupe toutes les associations présentes à Melun
dont Assas.net, n’hésitez pas à passer nous voir. Juste à côté du local, il a le bureau des sports.
• Cujas
En sortant de la Reine blanche vers la gauche, vous y traverserez un parc et vous arriverez au niveau du bâtiment
Cujas (pointe de l’île). Dans celui-ci, il n’y a qu’un amphithéâtre mais on y trouve surtout la bibliothèque.
• Fréteau de Saint Just
En sortant directement de la Reine Blanche, vous tomberez sur le bâtiment de Fréteau de saint Juste. Ce bâtiment
est situé juste à côté du parking payant Pralin. A Fréteau de Saint Juste, vous trouverez des salles de travaux
dirigés, un amphithéâtre, le bureau de la scolarité et surtout le Restaurant Universitaire du CROUS.
• Abélard
Abélard qui se trouve rue du franc mûrier dispose lui aussi d’un amphithéâtre et de salles de travaux dirigés qui
se situent au premier étage (c’est ici que vous aurez la plupart de vos travaux dirigés).
Au deuxième étage, il y a une salle informatique pour les étudiants d’AES et pour ceux qui préparent le C2i en
deuxième année.
Au rez-de-chaussée vous trouverez le laboratoire de langue qui dispose de salles de travail (uniquement pour du
travail en anglais), d’ordinateurs et de revues en tout genre afin de peaufiner son anglais. Les étudiants
de première année y ont également accès malgré leur absence de cours d’anglais.
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Bons plans Assas.net
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Activités de l’association
Assas.net est une association locale, aconfessionnelle, asyndicale et apolitique. Assas.net est une
association 100% étudiante !
Assas.net se veut l’association de tous les étudiants. Nous organisons en effet des événements nombreux et
Bons plans Assas.net
diversifiés :
SOIREES ETUDIANTES
Les Move Your Assas en partenariat avec l’association Lysias Paris II à la rentrée, les Nuits d’Assas au
début du second semestre.
SORTIES DIVERTISSANTES
Les Soirées After Amphi d’Assas.net le plus souvent au Long Hop mais aussi dans d’autres bars parisiens
réputés, pique-nique, sortie à Disneyland, poker, bowling, paintball, etc.
SORTIES CULTURELLES
Les Cycles de visites juridiques : à l’Assemblée Nationale, au Sénat, au TGI, mais aussi des sorties au
théâtre, au cinéma, au musée, etc.
PROJETS HUMANITAIRES
Opération Sidaction, Handivalides, etc.
Ainsi que de nombreux événements organisés au sein même de notre université: Le Photomaton de
Noël, Journées du chocolat, Mardi gras, Conférences des métiers, Petits déjeuners des Master 2,
etc.
Assas.net, c’est aussi et avant tout l’entraide étudiante, à l’aide d’un forum d’échange et de soutien, avec
plus de 14 000 membres inscrits (http://www.assas.net/forum). C’est sur ce forum si animé qu’étudiants,
chargés de TD (et parfois même quelques professeurs) se retrouvent : conseils, informations, discussions,
communication des événements d’Assas.net et bien plus encore sont au rendez-vous !
Dans cette optique d’entraide étudiante, tous les ans, nous organisons l’opération Polycopiés de cours :
polycopiés de cours d’amphi, autorisés et parfois vérifiés par les professeurs, que nous mettons en ligne au
moment des révisions !
Nous organisons aussi une conférence d’orientation chaque année, des rencontres entre les étu-
diants et les directeurs de Master 2 (les petits déjeuners des M2)...
Enfin, Assas.net est actuellement l’association apartisane qui a reçu le plus de voix aux élections aux
Conseils centraux (cf. article sur les Conseils centraux). Nous avons ainsi 2 élus CEVU et 1 élu CA.
Assas.net vous accueille toute l’année au local 11 situé au sous-sol du centre Assas. N’hésitez pas à venir
nous rencontrer, passer un bon moment et découvrir l’association. Et si cette brochure et l’action de l’asso-
ciation vous ont plu, rendez-vous dès la rentrée pour notre grande opération de
recrutement !
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Formulaire d’adhésion
A déposer au local d’Assas.net (local n°11 au sous sol) ou à retourner à Assas.net, 92 Rue d’Assas 75006
Paris.
La cotisation s’élève à 5€ par an. Celle-ci vous permet de devenir membre de l’association et par consé-
quent de profiter en priorité et à tarif réduit de toutes les activités de l’association. Vous disposerez d’une
adresse email sous la forme @assas.net, ainsi que d’une Carte de Partenariat gratuite. De plus, vous serez
convié à l’Assemblée générale de l’association et vous pourrez y faire entendre votre voix.
Nom : .........................................................................................................................................................
Prénom : ...................................................................................................................................................
Date de naissance : ...............................................................................................................................
Adresse : ...................................................................................................................................................
Code postal : ............................................................................................................................................
Ville : ..........................................................................................................................................................
Tél fixe : .....................................................................................................................................................
Tél. mobile : .............................................................................................................................................
E-mail : ......................................................................................................................................................
N° de matricule : ....................................................................................................................................
Je certifie que toutes les informations fournies dans le présent formulaire sont exactes et je comprends que
déclarer volontairement une fausse information peut entraîner mon exclusion de l’association. En outre,
j’accepte de respecter le règlement interne de l’association et ne pas contrevenir à son fonctionnement.
Date .............................. Signature
Opération parrainage
A déposer au local d’Assas.net (local n°11 au sous sol) ou à retourner à Assas.net, 92 Rue d’Assas 75006
Paris.
L’opportunité d’être jumelé à un étudiant ou à une étudiante de votre programme d’études qui est plus
avancé(e) dans sa formation, et ce, dès le début de la rentrée universitaire. Cet étudiant ou cette étudiante
sera disponible pour répondre à vos questions, que ce soit à propos des cours, des méthodes de travail,
des ressources disponibles sur le campus ou la vie universitaire en général.
En plus d’entrer en contact avec vous à quelques reprises durant la session d’automne, cet étudiant pourra
vous venir en aide à tout moment si vous éprouvez des difficultés.
Nom : .........................................................................................................................................................
Prénom : ...................................................................................................................................................
Date de naissance : ...............................................................................................................................
Adresse : ...................................................................................................................................................
Code postal : ............................................................................................................................................
Ville : ..........................................................................................................................................................
Tél fixe : .....................................................................................................................................................
Tél. mobile : .............................................................................................................................................
E-mail : ......................................................................................................................................................
N° de matricule : ....................................................................................................................................
Année d’étude : L 1 L2 L3 M1 M2
Au programme:
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visites juridiques, des soirés After-Amphi, des soirées Quizz avec plusieurs cadeaux
à gagner, une journée du chocolat dans le hall de l’université et plusieurs autres
surprises! La Quinzaine se clôturera par la soirée culte de la rentrée:
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secret... Les étudiants de Melun bénéficieront de prix réduits!
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Venez nombreux!
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Siège social : 16, boulevard des Italiens - 75009 Paris - Identifiant CE FR 76662042449 - ORIAS n°07 022 735-CARDIF Assurance Vie.
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