COURS Schéma A2 Eleq
COURS Schéma A2 Eleq
COURS Schéma A2 Eleq
COEF : 2
CLASSE : 2ème ANNÉE
SPECIALITÉ : ÉLEQ
NOM DU PROFESSEUR : ETIENNE WILFRIED BATJOCK – TEL : 699 39 10 34
GRADE : PLETP-ÉLECTROTECHNIQUE
Références : Schémas d’électrotechnique _ Henry NEY ; Guide Schéma électrotechnique et
électricité_Positron-libre et autres documents
Compétence du module : Etablir les schémas d’une installation électrique de type résidentiel ou
commercial.
PROGRAMME :
Séance 1 : La normalisation
Séance 2 : Les symboles
Séance 3 : La classification des schémas électriques
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CONTENU 1 : NORMES ET SYMBOLES
Un schéma est un dessin ou un tracé qui représente de façon simple un objet souvent technique. Pour
réaliser un schéma, on utilise des symboles graphiques, qui peuvent être tracés à la main sur du
papier avec des crayons ou des stylos ou encore qui peuvent être reproduits en grande quantité par les
imprimeries et les machines informatiques (traceurs et imprimantes) une fois que le schéma est sous
forme d'un fichier numérique.
Afin que le schéma soit compris de tous, les symboles graphiques utilisés doivent faire l’objet d’une
normalisation.
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SÉANCE 1 : LA NORMALISATION
I. DÉFINITIONS
a) La norme
La norme en électricité est un moyen par lequel les électriciens à l’échelon international, national et
régional parviennent à un langage commun.
Elle a pour rôle ou pour but de faciliter : La lecture, l’écriture et la compréhension des schémas
électriques.
b) Le schéma électrique
Les symboles graphiques normalisés représentent les éléments d’une installation mais aussi les
connexions qui les relient fonctionnellement.
Exemple : pour faire la représentation schématique d’une petite installation, nous aurons des
symboles pour représenter un voyant lumineux, un interrupteur et des fusibles. Nous aurons aussi des
symboles pour représenter des fils électriques qui servirons à relier notre voyant avec son interrupteur
et ses fusibles.
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Le CENELEC (Comité Européen de Normalisation Electrotechnique) en Europe qui a pour rôle
d’harmoniser les normes anglaise, allemande et française.
Dans le monde, c’est la CEI (Commission Electrotechnique internationale) appelée aussi IEC
(International Electrotechnical Commission) qui a pour rôle d’harmoniser toutes les normes.
.
III. REPERAGE DES NORMES
Les normes Camerounaises sont généralement établies à partir des projets de normes françaises et
internationales, tout comme les normes françaises sont établies le plus souvent à partir des projets de
normes européennes ou internationales.
L’UTE présente aussi au CENELEC, et à la CEI des propositions françaises en vue de
l’établissement de ces normes.
1. Repérage d’une norme camerounaise
NC 244 C 2013
Norme
camerounaise N° de la
norme
Classe Date
d’entrée en
vigueur
NF C 03 - 203
Norme
française Électricité
Schémas
symboles N° de la
norme
EN 60617 11
Norme
européenne N° de la
norme
Partie
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IV. LES NORMES D’ELECTRICITE
Groupe 0 : GÉNÉRALITÉS
Groupe 1 : INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
Groupe 2 : CONSTRUCTION ELECTRIQUE, MATERIAUX ELECTROTECHNIQUES
Groupe 3 : CONDUCTEURS NUS ET ISOLES
Groupe 4 : MESURE – COMMANDE – REGULATION
Groupe 5 : MATERIELS PRODUISANT OU TRANSFORMANT L’ENERGIE ELECTRIQUE
Groupe 6 : APPAREILLAGE, MATERIEL D’INSTALLATION
Groupe 7 : MATERIEL UTILISANT L’ENERGIE ELECTRIQUE
Groupe 8 : COMPOSANTS ELECTRIQUES
Groupe 9 : TELECOMMUNICATION
Autres installations
17 (paratonnerre, éclairage public,
etc.)
18 Mesures de protection et de
prévention
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Séance 2 : LES SYMBOLES
La normalisation des symboles permet de lire un schéma plus rapidement. Les symboles ne sont, en
principe, seuls ; ils s’inscrivent à côté d’autres symboles.
Les symboles sont souvent utilisés sur les plaques signalétiques des machines ou des appareils.
Symbole Désignation
Appareils et machines utilisant les
courants continu et alternatif Verrouillage mécanique
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II. QUELQUES SYMBOLES DES CIRCUITS ELECTRIQUES
Symbole Désignation
Bornes de connexions
Résistance
Symbole Désignation
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Résistance variable Inductance avec noyau magnétique
Potentiomètre Condensateur
Inductance
Symbole Désignation
Contacteur Sectionneur
Discontacteur
Fusible
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Fiches, prises et connecteurs
Bobine
Symbole Désignation
Symbole Désignation
Symbole Désignation
Interrupteur de position ou fin de
course (ouvert et fermé)
Relais thermique
Symbole Désignation
Voltmètre
V φ
Phasemètre
Ampèremètre
A W Wattmètre
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Appareils d’éclairage et force motrice Dispositifs de signalisation
Tube fluorescent
Avertisseur sonore klaxon
Projecteur
Sonnerie
Block autonome (éclairage de
sécurité)
Lampadaire Sirène
M Moteur Ronfleur
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Séance 3 : CLASSIFICATION DES SCHEMAS ELECTRIQUES
Un schéma électrique montre comment les différentes parties d’une installation, d’un réseau ou d’un
ensemble d’équipements sont fonctionnellement reliées et connectées. A cet effet, il utilise les
symboles, les traits et les repères.
On classe généralement les schémas électriques selon le but envisagé et le mode de représentation.
C’est le plan établi par l’architecte qui indique sur le plan du bâtiment l’emplacement prévu des
appareils d’utilisation, de commande et le passage des lignes d’alimentation.
Les liaisons entre ces différents éléments sont représentées par des traits interrompus.
Ce plan nécessite l’utilisation des symboles particuliers.
Exemple :
1800
,0mmx2000
,0mm
Ils sont destinés à faciliter l’étude et la compréhension du fonctionnement d’une installation ou partie
de l’installation.
Il est destiné à faire comprendre le fonctionnement. Il représente par les symboles ou figures simples
une installation ou partie de l’installation avec ses interdépendances fonctionnelles, mais sans que
toutes les liaisons soient représentées.
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C’est un schéma d’étude qui permet la compréhension rapide du fonctionnement d’un équipement ou
d’une installation.
Il ne tient pas compte de la disposition réelle des appareils.
Les circuits sont représentés par des traits horizontaux ou verticaux limités par des traits plus épais
perpendiculaires figurant les conducteurs d’alimentation.
Exemple :
Ph N
Ils sont destinés à guider la réalisation et la vérification des connexions d’une installation ou d’un
équipement. Le tracé des connexions intérieures et extérieures peut tenir compte de la disposition
des éléments et des dispositifs de raccordement.
Les schémas généraux indiquent la répartition des circuits, la constitution des canalisations des
appareils d’utilisation et de commande.
Parmi les schémas généraux on retrouve :
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Exemple :
Exemple :
Ph
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CONTENU 2 : LES CIRCUITS D’ECLAIRAGE
Le plan suivant est celui d’un appartement de type T3 dont le descriptif du cahier des charges est
donné ci-dessous.
SDB
Chambre 2 SDB
01 point lumineux en va-et-vient VV 01 point lumineux en simple allumage SA
02 prises de courant 16 A + T
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Extérieur
Il sera prévu 03 points projecteurs led par
minuterie à 2 boutons poussoirs BP
Identifier le but ou rôle ainsi que les différentes représentations de chaque montage repéré dans cet
appartement de type T3.
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Séance 4 : LA PRISE DE COURANT
I. BUT
N
Ph
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IV. SCHEMA UNIFILAIRE
V. SCHEMA MULTIFILAIRE
N Ph
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Séance 5 : LE MONTAGE SIMPLE ALLUMAGE SA
I. BUT
Commander l’allumage ou l’extinction d’un ou plusieurs points lumineux à partir d’un endroit.
Commander par exemple l’éclairage d’une lampe ou d’un tube fluorescent dans une cuisine ou dans
une salle de bain SDB.
N
Ph
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IV. SCHEMA UNIFILAIRE
V. SCHEMA MULTIFILAIRE
Ph N
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Séance 6 : LE MONTAGE DOUBLE ALLUMAGE DA
I. BUT
Ph N
BATJOCK_ETIENNE_W. 20
IV. SCHEMA UNIFILAIRE
V. SCHEMA MULTIFILAIRE
N
Ph
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Séance 7 : LE MONTAGE VA-ET-VIENT VV
I. BUT
Commander l’allumage ou l’extinction d’un ou plusieurs points lumineux à partir de deux endroits
différents.
Commander par exemple l’éclairage d’une ou plusieurs lampes ou tubes fluorescents d’une chambre
à partir de deux extrémités (entrée et chevet du lit).
Ph N
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IV. SCHEMA UNIFILAIRE
V. SCHEMA MULTIFILAIRE
Ph
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Séance 8 : LE MONTAGE TELERUPTEUR
I. BUT
BP
T
BP BP
Ph N
A1 A2
1 2
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IV. SCHEMA UNIFILAIRE
BP
BP BP
V. SCHEMA MULTIFILAIRE
Ph N
A1 1
A2 2
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Séance 9 : LE MONTAGE MINUTERIE SANS EFFET (3 fils)
I. BUT
II. FONCTIONNEMENT
L’impulsion sur un bouton poussoir arme la temporisation de la minuterie dont la durée est fixe, toute
nouvelle impulsion, tant que les points lumineux sont allumés reste sans effet : la temporisation n’est
pas relancée.
SDB
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IV. SCHEMA DEVELOPPE
Ph N
A1 A2
1 2
V. SCHEMA UNIFILAIRE
BP
BP
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VI. SCHEMA MULTIFILAIRE
Ph N
A1 1
A2 2
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Séance 10 : LE MONTAGE MINUTERIE AVEC EFFET (4 fils)
I. BUT
II. FONCTIONNEMENT
L’impulsion sur un bouton poussoir arme la temporisation de la minuterie dont la durée est fixe, toute
nouvelle impulsion, tant que les points lumineux sont allumés va prolonger la durée : la temporisation
est pas relancée.
SDB
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IV. SCHEMA DEVELOPPE
Ph N
A1 A2
1 2
V. SCHEMA UNIFILAIRE
BP
BP
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VI. SCHEMA MULTIFILAIRE
Ph N
A1 1
A2 2
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CONTENU 3 : LES CIRCUITS DE SIGNALISATION
Le développement de la signalisation est lié à l’évolution sans cesse croissante des solutions
d’automatisme appliquées à la commande des systèmes électriques.
La signalisation a pour principal but de transmettre à distance des renseignements ou des ordres de
commande sous forme de signaux.
Elle est devenue aujourd’hui indispensable de l’application usuelle (se signaler pour une demande
d’ouverture d’une porte ou d’un portail), jusqu’aux applications scientifiques.
Le problème consiste à rendre, suivant le cas d’utilisation, la signalisation audible c’est-à-dire qu’on
peut entendre.
La signalisation emploie des dispositifs qui agissent sur un signal qui peut être sonore, visuel ou
visuel/sonore et des dispositifs de commande qui peuvent être à action directe ou indirecte sur les
signaux, nécessitant d’une intervention manuelle ou automatique.
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Séance 11 : COMMANDE D’UNE SONNERIE D’UN OU PLUSIEURS
ENDROITS
I. BUT
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III. SCHEMA DEVELOPPE
Ph N
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V. SCHEMA MULTIFILAIRE
Ph N
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Séance 12 : LA SIGNALISATION SONORE DITE DEMANDE-REPONSE : LA
GACHE ELECTRIQUE
I. BUT
Ph N
De l’intérieur (réponse)
Gâche électrique
De l’extérieur (demande)
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III. SCHEMA UNIFILAIRE
Ph
N
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Séance 13 : LA SIGNALISATION SONORE ET VISUELLE : TABLEAU
ANNONCIATEUR A VOYANTS LUMINEUX
I. DESCRIPTION
Les tableaux annonciateurs à voyants lumineux sont utilisés à chaque fois que l’on désire repérer d’où
provient un appel (par exemple chambre d’hôtel ou d’hôpital). Un bouton poussoir est placé dans la
chambre. En cas d’action sur ce bouton poussoir, la sonnerie, installée dans la pièce où se trouve un
personnel de service, retentit et un voyant lumineux du tableau situé également dans la pièce,
s’allume. Ce voyant reste allumé lorsque l’on cesse d’actionner sur le bouton poussoir alors que la
sonnerie s’arrête, indique la provenance de l’appel.
L’appel
Il doit provoquer :
La signalisation lumineuse continue sur le tableau
L’extinction
La signalisation lumineuse doit être effacée après le service par un personnel qualifié
III. APPLICATIONS
Dans la domotique : techniques qui consistent à intégrer dans un habitat tous les
automatismes en matière de la sécurité, de la gestion et de l’économie de l’énergie et de la
communication.
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IV. SCHEMA DEVELOPPE
Ph
N Ph N
V. EXEMPLE
Ph N
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