CELLULES
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COLLEGE CATHOLIQUE HIBISCUS 2ND CYCLE DE PARAKOU
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Matière : RELIGION
THEME
« Ora et Labora »
CONCLUSION
INTRODUCTION
Depuis quelques années le clonage est apparu dans les grands titres
de la presse mondiale. Ce fait présente une double nouveauté. La
première est qu’il s’agit non pas de scission gémellaire mais d’une
nouveauté radicale appelée clonage et la seconde nouveauté est que
le type de clonage proprement dit était considéré jusqu’à présent
impossible. De même certaine recherches scientifiques ont montrées
que ce fait qui attire l’attention de la presse mondiale entretien bien
des relations avec les cellules souches qui font aussi objet d’études
scientifiques.
I- Le clonage
1-1- Définition
Le clonage est un terme inventé par H.J WEBBER pour désigner la
reproduction asexuée de plante en 1903. Provenant du
grec « klon », il désigne une petite branche ou une jeune pousse.
De nos jours, scientifiquement le terme « clonage humain »
désigne une reproduction exacte du patrimoine génétique d’un
être quel que soit son sexe, son âge ou sa race.
En dupliquant le patrimoine génétique d’une personne (son
génome), il serait donc possible de créer une copie exactement
identique de cette personne. Cependant, il est admis
scientifiquement que l’identité d’une personne ne résume pas à
son génome. Il est donc impossible d’avoir deux personnes
identiques en regardant simplement son génotype.
Cadavre
Des cellules neuronales ont été extraites du cerveau humain
quelques heures après leur mort.
2-3-2- Utilisation
Pour pouvoir les utilisées il faut les prélevés sur le blastocyste
(CSE), ce qui entraine la destruction de l’embryon. Les (CSA) sont
prélevés dans l’un ou l’autre organe du corps.
Elles sont mises en culture pour obtenir des lignés cellulaires
d’un grand nombre de cellules (Ex : neuf malades qui reçoivent
chacun 900 million de myoblastes dans l’un des muscles de
l’avant-bras. Espoir de guérir la dystrophie musculaire de
Duchenne).
Dans certains cas, la cellule injectée se différencie pour adapter
la morphologie et le fonctionnement des cellules hôtes. D’où
l’espoir de rétablir le fonctionnement normal de l’organe
dysfonctionnel.
Avantages
Les CSE
- Elles sont les archétypes des CS pluripotentes. Cette
potentialité fascine.
- Très flexibles (grande plasticité), elles permettent d’obtenir le
type de cellule désirée. Des expériences sur les animaux
laissent croire que les CSE pourraient régénérer le muscle
cardiaque, ce qui ne peut se faire en injectant les CSA car il en
faudrait un trop grand nombre.
- Virtuellement « immortelles », une même ligné cellulaire
peut être cultivée indéfiniment avec les mêmes
caractéristiques.
Les CSA
- Elles jouissent d’une plasticité (flexibilité) beaucoup plus
grande qu’on avait cru.
- Leur activité d’induction est plus facile sur les tissus à réparer
car elles sont déjà partiellement spécialisées.
- Elles ne provoquent pas de rejet car elles peuvent provenir du
même individu.
- Leur accès est généralement assez facile (à l’exception de
cellules souches cérébrales).
- Contrairement aux CSE elles ne sont pas tumorigènes.
- Elles ne causent généralement aucun mal au donneur.
Désavantages
Les CSE
Difficile de maitriser la différenciation. Il faut les faires se
multiplier avant qu’elles ne se différencient spontanément.
Nous sommes encore loin de savoir engager le devenir des CSE
vers un seul et unique type cellulaire. Personne n’a encore su
contrôler la différenciation in vitro.
- Problème de rejet éventuel lorsque les CS sont insérés dans
un organisme sauf dans le cas du clonage (encore irréalisé
par l’être humain).
- Risque important de fabrication de tumeur. Les CSE
appartiennent à un embryon qui où le mécanisme de contrôle
ne sont pas les mêmes que dans un organisme adulte. « l’un
des pionniers de la recherche sur les CSE aux Etats unis le Dr
Gearheart vient de concéder que les CSE humains ne
pourront jamais être utilisés en thérapeutique du fait de leur
risque cancérigène ».
Les CSA
- Leur durée de vie est plus limitée (nombre de génération
cellulaire plus restreinte).
- Leur quantité est limitée. Ex : dans le sang le nombre de CS
est d’environ 50 pour 1.000.000 de leucocytes. Leur aspect
est extrêmement voisin de celui de monocytes et leur
repérage est doc difficile.
- Plusieurs type de CSA sont moins flexibles que les CSE (et
moins flexible que les CS de la moelle épinière et du cordon
ombilical). Elles peuvent être plus difficiles à reprogrammer
pour former d’autres tissus.