CELLULES

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REPUBLIQUE DU BENIN

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COLLEGE CATHOLIQUE HIBISCUS 2ND CYCLE DE PARAKOU
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Matière : RELIGION

THEME

Le clonage, les cellules souches et le projet de remodeler l’être humain

CLASSE : 1ère S1 GROUPE : 05


MEMBRES : Sous la supervision de :
ADEDEMY Olivia Père OBA Marius
BOKO Lucia
FADEGNON Christiane
MAFFON Irma

« Ora et Labora »

Année scolaire : 2019-2020


PLAN
INTRODUCTION
I- Le clonage
1-1- Définition
1-2- Fonctionnement du clonage humain
1-3- Le clonage humain : ses avantages
1-4- Risque du clonage humain (approches scientifique, éthique)

II- Les cellules souches (CS)


2-1- Définition
2-2- Différents types de cellules souches
A- Cellules souches embryonnaires (CSE)
B- Cellules souches adultes (CSA)
2-3- Propriétés naturelles
2-3-1- Activités
2-3-2- Utilisation
2-3-3- Avantages et désavantages

III- Complémentarité entre clonage et cellules souches

CONCLUSION
INTRODUCTION
Depuis quelques années le clonage est apparu dans les grands titres
de la presse mondiale. Ce fait présente une double nouveauté. La
première est qu’il s’agit non pas de scission gémellaire mais d’une
nouveauté radicale appelée clonage et la seconde nouveauté est que
le type de clonage proprement dit était considéré jusqu’à présent
impossible. De même certaine recherches scientifiques ont montrées
que ce fait qui attire l’attention de la presse mondiale entretien bien
des relations avec les cellules souches qui font aussi objet d’études
scientifiques.
I- Le clonage

1-1- Définition
Le clonage est un terme inventé par H.J WEBBER pour désigner la
reproduction asexuée de plante en 1903. Provenant du
grec « klon », il désigne une petite branche ou une jeune pousse.
De nos jours, scientifiquement le terme « clonage humain »
désigne une reproduction exacte du patrimoine génétique d’un
être quel que soit son sexe, son âge ou sa race.
En dupliquant le patrimoine génétique d’une personne (son
génome), il serait donc possible de créer une copie exactement
identique de cette personne. Cependant, il est admis
scientifiquement que l’identité d’une personne ne résume pas à
son génome. Il est donc impossible d’avoir deux personnes
identiques en regardant simplement son génotype.

1-2- Fonctionnement du clonage humain


Comme nous l’avons déjà vu, le clonage consiste à multiplier un
patrimoine génétique exactement identique à l’original. On
distingue deux différents types de clonage :
 Le clonage reproductif : son but est de créer entièrement un
individu identique à la base à un autre individu mais qui
pourrait se développer de façon différente.
 Le clonage thérapeutique : qui consiste à reproduire des cellules
distinguées aux fonctions précises. Ce type de clonage ne peut
pas aboutir au type reproductif.
Ces deux types de clonages peuvent être effectués de deux
manières différentes : premièrement le clonage horizontal, utilisé
depuis les années 90 sur divers animaux consiste à la section d’un
embryon de manière à créer des jumeaux artificiels. Deuxièment le
clonage vertical utilise un procédé de transfert de noyau.

1-3- Le clonage humain : ses avantages


Que peut tirer la race humaine du clonage humain ? Quelles sont
les raisons qui peuvent pousser l’être humain à désirer le clonage ?
Pour répondre à ces questions, cet acte peut servir à sauver des
vies s’il est utilisé de façon thérapeutique, en soignant des
déficiences d’un organisme (par exemple le clonage d’un organe
pourrait venir en aide à des personnes gravement malades)
De plus l’amélioration de l’homme à travers le clonage et à travers
la manipulation de son programme génétique (l’eugénisme),
n’essaie pas de guérir une déficience mais vise plutôt à par
exemple faire les gens plus grand, plus intelligent ou à améliorer
leurs sens.
De plus, le clonage peut offrir une option aux couples qui ne
peuvent pas avoir d’enfant (problèmes liés à la fertilisation,
orientation sexuelle des couples)
Les clones dans la société augmenterait la diversité et la créativité
et donnerai une vision progressiste de notre environnement.
Enfin quelqu’un qui aurait perdu un être cher pourrait ainsi lui
donner une seconde vie en « donnant naissance »à son clone.
Dans ce scénario le clone serait alors une personne de
remplacement. Les chercheurs affirment de plus que le clonage
humain ne représenterait aucun danger. En effet, si le patrimoine
génétique est identique, le, caractère, lui, variera selon
l’environnement, le gout et donc l’être cloné garderait son
individualisme. Cette hypothèse est vérifiée par l’exemple des ‘’vrai
jumeau’’ qui constitue un cas de clonage naturel.
1-4- Risque du clonage humain (approche scientifique, éthique)

Même si le clonage nous apporte un regard futuriste à


d’énorme progrès techniques qui améliorent le monde et la
société, le clonage humain incite une gigantesque quantité
de répercussions dans plusieurs aspects. D’un point de vue
religieux, les islamiste serait d’accord avec le clonage humain
du moment que celui-ci se fasse avant la « naissance de
l’âme » qui aurait eu lieu 40 jours après la fécondation. Le
christianisme est d’accord car selon ce mouvement, le statut
d’homme s’acquiert au fur et à mesure de la vie et de
l’éducation. Ceci est différent pour les catholiques qui jugent
que l’être humain depuis la fécondation ne doit en aucun cas
être sujet d’expérimentation scientifiques. Le clonage humain
serait donc un blasphème pour les catholiques.
En continuant à examiner le clonage humain dans le sens
éthique, il est difficile d’admettre celui-ci pour beaucoup de
personnes car chaque homme est un modèle unique. En effet,
dans une société où il existe des personnes strictement
identiques, une des deux y trouverait une place ou aux yeux
d’une communauté plus importante que l’autre. Ceci pourrait
aboutir à une nouvelle forme d’esclavage ou à des
traumatismes psychologiques forts. Sur le plan des droits de
l’homme, l’éventuel clonage représenterait une violation des
deux principes fondamentaux qui fondent tous les droits de
l’homme : le principe de parité entre les êtres humains et le
principe de non-discrimination. Il est extrêmement probable
que le clone aurait les mêmes fonctions qu’un robot (des
fonctions de services plus ou moins basiques) et perdrait son
individualité en tant qu’être humain.
II- Les cellules souches (CS)
2-1- Définition
Une cellule souche est une cellule capable de produire un autre
type de cellule plus différenciée. Certains de ses gènes sont à l’état
quiescent jusqu’à ce qu’un signal leur indique qu’elles doivent
évoluées en une cellule plus spécialisée. C’est aussi une unité
élémentaire des êtres vivants. Sa taille est de quelque millimètre.
Elle comporte un noyau entouré d’un cytoplasme. Le noyau
rassemble la majorité des informations génétiques. Dans le
cytoplasme se déroule la plupart des réactions biochimiques
nécessaire à la vie de la cellule (synthèse de molécules et
production d’énergie).

2-2- Différents types de cellules souches


A- Cellules souches embryonnaires (CSE)
 Prélevées sur l’embryon au stade de blastocyste (4-6 jours) à
partir du bouton embryonnaire d’où vont dérivés les trois
feuillets embryonnaires (ectoderme, mésoderme, endoderme)
qui donneront tous les tissus de l’organisme.
 Ces embryons peuvent être produire pour :
- fins de recherches
- la procréation médicalement assistée (embryon
sumuméraire)
- clonage thérapeutique

B- Cellules souches adultes (CSA)


Elles ne sont plus embryonnaires mais n’ont pas les
caractéristiques des cellules adultes définitives
 Cordon ombilical, placenta, liquide amniotique
 Tissus adultes
Leur présence est connue depuis longtemps dans les tissus à
régénération rapide : sang, moelle osseuse et peau. Aussi
rétine, muscle squelettique (myoblastes), intestin, os
(ostéoblastes), cerveau, pulpe dentaire, etc. même des tissus
issus de liposuccion en contienne une quantité significative donc
à peu près dans tous les tissus de l’organisme.

 Cadavre
Des cellules neuronales ont été extraites du cerveau humain
quelques heures après leur mort.

2-3- Propriétés naturelles


2-3-1- Activités
 Les CSE sont pluripotentes. Elles se divisent rapidement
constamment pour assurer la croissance de l’organisme.
 Les CSA sont particulièrement spécialisés et habituellement
maintenues à l’état quiescent. Elles interviennent pour assurer
le remplacement de cellule qui meurent naturellement (Ex : le
sang) ou lors des lésions de tissus. Un signal les mets en activité
« leur environnement direct-les cellules avec lesquelles elles
entrent en contact-joue un rôle déterminant » c’est ainsi que le
concept de ‘’riche’’, un terme à prendre au sens de riche
écologique fait son apparition et se révèle fécond. La proximité
des vaisseaux jouerait un rôle important.

2-3-2- Utilisation
Pour pouvoir les utilisées il faut les prélevés sur le blastocyste
(CSE), ce qui entraine la destruction de l’embryon. Les (CSA) sont
prélevés dans l’un ou l’autre organe du corps.
Elles sont mises en culture pour obtenir des lignés cellulaires
d’un grand nombre de cellules (Ex : neuf malades qui reçoivent
chacun 900 million de myoblastes dans l’un des muscles de
l’avant-bras. Espoir de guérir la dystrophie musculaire de
Duchenne).
Dans certains cas, la cellule injectée se différencie pour adapter
la morphologie et le fonctionnement des cellules hôtes. D’où
l’espoir de rétablir le fonctionnement normal de l’organe
dysfonctionnel.

2-3-3- Avantages et désavantages

Avantages
 Les CSE
- Elles sont les archétypes des CS pluripotentes. Cette
potentialité fascine.
- Très flexibles (grande plasticité), elles permettent d’obtenir le
type de cellule désirée. Des expériences sur les animaux
laissent croire que les CSE pourraient régénérer le muscle
cardiaque, ce qui ne peut se faire en injectant les CSA car il en
faudrait un trop grand nombre.
- Virtuellement « immortelles », une même ligné cellulaire
peut être cultivée indéfiniment avec les mêmes
caractéristiques.

 Les CSA
- Elles jouissent d’une plasticité (flexibilité) beaucoup plus
grande qu’on avait cru.
- Leur activité d’induction est plus facile sur les tissus à réparer
car elles sont déjà partiellement spécialisées.
- Elles ne provoquent pas de rejet car elles peuvent provenir du
même individu.
- Leur accès est généralement assez facile (à l’exception de
cellules souches cérébrales).
- Contrairement aux CSE elles ne sont pas tumorigènes.
- Elles ne causent généralement aucun mal au donneur.

Désavantages

 Les CSE
Difficile de maitriser la différenciation. Il faut les faires se
multiplier avant qu’elles ne se différencient spontanément.
Nous sommes encore loin de savoir engager le devenir des CSE
vers un seul et unique type cellulaire. Personne n’a encore su
contrôler la différenciation in vitro.
- Problème de rejet éventuel lorsque les CS sont insérés dans
un organisme sauf dans le cas du clonage (encore irréalisé
par l’être humain).
- Risque important de fabrication de tumeur. Les CSE
appartiennent à un embryon qui où le mécanisme de contrôle
ne sont pas les mêmes que dans un organisme adulte. « l’un
des pionniers de la recherche sur les CSE aux Etats unis le Dr
Gearheart vient de concéder que les CSE humains ne
pourront jamais être utilisés en thérapeutique du fait de leur
risque cancérigène ».

 Les CSA
- Leur durée de vie est plus limitée (nombre de génération
cellulaire plus restreinte).
- Leur quantité est limitée. Ex : dans le sang le nombre de CS
est d’environ 50 pour 1.000.000 de leucocytes. Leur aspect
est extrêmement voisin de celui de monocytes et leur
repérage est doc difficile.
- Plusieurs type de CSA sont moins flexibles que les CSE (et
moins flexible que les CS de la moelle épinière et du cordon
ombilical). Elles peuvent être plus difficiles à reprogrammer
pour former d’autres tissus.

III- Complémentarité entre clonage et cellules souches


 Clonage : insertion du noyau d’une cellule somatique dans un
ovule énucléé (généralement au même individu pour éviter le
rejet). On assiste à une sorte de reprogrammation du noyau, de
cellules différenciées à une cellule totipotente.
Si le développement se fait normalement on aura un blastocyste
comme dans la FIV et comme dans les embryons sumuméraires.

 Deux types de clonage


- Reproducteur : l’embryon devrait être un organisme adulte
(clone).
- Thérapeutique : les CSE sont utilisées dans l’espoir d’une
guérison. Jusqu’ici aucune guérison obtenue. Ce qui entraine
la destruction de l’embryon.
CONCLUSION
Le recours au clonage pour la production des cellules embryonnaires
à des fins thérapeutique chez l’homme prend en compte l’aptitude
qu’ont les cellules souches embryonnaires de pouvoir être
différenciées aisément in vitro en un grand nombre de type cellulaire.
Mais le clonage thérapeutique nous place dans le même temps
devant une situation redoutable. Celle d’avoir à décider à priori de
créer des embryons humains dont le statut ontologique dès les tous
premiers stades de développement est au cœur du débat éthique.
L’emploie des cellules souches permettrait en partie de faire
l’économie de ce débat. Les connaissances actuelles acquises sont
toutefois loin de pouvoir fonder un choix exclusif en leur faveur. La
voie du clonage à finalité thérapeutique nous parait donc ne pas
devoir être d’emblée écarté.

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