Cours Dessin Industriel (Partie II) (2em Envoi)

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Renseignement

Formateur : RAKOTOVAO Solofoniaina Bruno


Contact : 034 31 055 46
Adresse mail : [email protected]
Fb : solofoniaina Bruno Rakotovao
1er GMMI – GF –
DESSIN INDUSTRIEL EII - EL

Les sections et coupes permettant d’améliorer la clarté et la lisibilité du dessin, il est, ainsi, possible de
mettre en évidence :
des formes intérieures,
des épaisseurs,
des détails locaux.
IX – 1. SECTION
Les sections permettent d’éviter les vues surchargées en isolant les formes que l’on désire préciser.

IX – 1.1 Section sortie


a) Méthode de représentation
Repérer le plan coupant la pièce, par sa trace, en trait mixte fin, renforcé aux extrémités.
Indiquer le sens d’observation par deux flèches en trait fort pointant vers le milieu des éléments
renforcés.
Repérer le plan de la section par une même lettre majuscule inscrite à côté de chaque flèche
Supposer la pièce coupée par ce plan et enlever par la pensée la partie située côtés flèches.
Dessiner en trait continu fort, la surface de la pièce continue dans le plan sécant, en regardant dans le
sens indiqué par les flèches.
Hachurer la section suivant les indications données propres à chaque type de matériaux.
Désigner la section par les mêmes lettres majuscules que le plan sécant.

[1er Année GMMI-GF-EII-EL]

b) Remarque
En fonction de la forme de l’objet, de la configuration du dessin et pour une bonne compréhension, on peut
placer une section :
Soit dans sa position normale en fonction du sens d’observation donné par les flèches

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Soit en la reliant au repérage du plan sécant au moyen d’un trait mixte fin

Soit en redressant sa position par rapport à l’orientation donnée par les flèches. Dans ce cas, il faut :
- Identifier la vue,
- Tracer un demi-cercle orienté suivant le sens
de la rotation
- Indiquer la valeur angulaire de la rotation.

IX – 1.2 Section de faible épaisseur

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IX – 2. COUPE
IX – 2.1 But
Les coupes permettent d’améliorer la clarté et la lecture du dessin en remplaçant les contours cachés des
pièces creuses (traits interrompus fins par des contours vus (traits continus forts)
IX – 2.2 Définition
Une coupe représente la section et la fraction de pièce située en arrière du plan sécant
IX – 2.3 Méthode de représentation
Disposer et dessiner la coupe comme une vue normale.
Hachurer la section. Suivre les recommandations liées
au tracé des coupes.
Lorsque la localisation d’un plan de coupe est évidente,
aucune indication de sa position ou de son identification
n’est nécessaire.
IX – 2.4 Règles à retenir
Les hachures ne traversent jamais un trait fort.
Les hachures ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu
fin.
Remarque : Ne pas dessiner les arêtes cachées si cette représentation n’apporte rien à la compréhension de
l’objet.
IX – 2.5 Demi – coupe
Pour les pièces symétriques, en dessinant une demi – coupe
contiguë à une demi vue extérieur, une pièce creuse peut être
défini sans qu’il soit nécessaire de tracer les contours cachés.

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IX – 2.6 Coupe des nervures
On ne coupe jamais une nervure par un plan parallèle à sa
plus grande face.
Cette convention permet de différencier immédiatement la coupe
d’une pièce massive de celle d’une pièce nervurée de même section.
On dit que l’on évite « l’effet de masse ».
Méthode de représentation
Représenter la coupe en supposant l’objet sans nervure parallèle
au plan d coupe
Tracer les nervures comme si l’on dessinait l’objet non coupé.

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IX – 2.7 Coupe brisée à plans parallèles


Cette coupe est fréquemment utilisée. Elle présente l’avantage d’apporter,
dans une seule vue, une manière précise et claire, un grand nombre de
renseignements, sans qu’il soit nécessaire d’effectuer plusieurs coupes.
Cependant, elle n’est employée que s’il n’y a pas chevauchement
des plans.
Remarque :
Les traces des plans sécants sont renforcées à chaque changement
de direction.
Dans la partie a de la coupe, les hachures s’arrêtent sur un trait
mixte fin matérialisant la surface limite entre les deux plans
de coupe.
Pratiquement, pour la partie b de la coupe, la surface limite entre
les deux plans de coupe n’est pas représentée. Toutefois, si on l’estime nécessaire, on peut la faire
figurer par un trait mixte fin
IX – 2.8 Coupe brisée à plans sécant
Le plan de coupe oblique est amené par une rotation d’angle ⍺ dans le prolongement du plan placé suivant
une direction principale d’observation.
Le report des dimensions de la surface oblique dans la coupe A-A d’effectue généralement à l’aide du
compas
Remarque générale :
Les détails placés en arrière des plans de coupe et dont la représentation nuit à la clarté du dessin, sans rien
apporter à la compréhension, ne sont pas dessinés.

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IX – 2.9 Coupe local


Elle est utilisée pour montrer en trait fort un détail intéressant.
En général, l’indication du plan sécant est inutile. La zone coupée
est limitée par un trait continu fin ondulé ou rectiligne en zigzag

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IX – 3. SURFACE COUPEE
IX – 3.1 Les hachure
Selon la norme NF E 04-520 ; Les hachures sont utilisées pour mettre en évidence la section d’une pièce
Elles sont tracées en traits fin régulièrement espacés. La distance entre deux hachures varie de 1,5 à 5mm
suivant la grandeur de la surface à hachurer.

Les hachures doivent être inclinées de préférence à 45° par rapport aux lignes principales du contour
d’une pièce.
Les différentes parties de la section d’un même composant sont hachurées d’une même manière.
Pour augmenter la lisibilité, les composants juxtaposés sont distingués par une inclinaison différente
des hachures.
Pour les grandes surfaces, les hachures sont réduites simple liseré.
Les hachures doivent être interrompues à l’endroit d’une inscription.
IX – 3.2 Cas particulières
Pratiquement, si l’épaisseur de la pièce est faible, on peut teinter ou tramer la section

Les pièces de très faible épaisseur sont noircies. Dans ce cas, ménager un léger espace blanc entre
deux sections noircies contiguë).
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Pour les grandes surfaces, les hachures sont réduites à un simple liseré).

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IX – 3.3 Types des hachures

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X – 1. PRINCIPE DE L’INTERCHANGEABILITE
Lorsqu’il faut fabriquer une série de pièces identiques, il est
impossible d’obtenir, d’une pièce à l’autre, exactement les
mêmes dimensions. Il faut donc prévoir une variation possible
de ces dimensions afin d’assurer l’interchangeabilité des pièces
dans leurs ensembles respectifs. Les dimensions ou cotes sont
alors comprises entre deux valeurs limites appelées cote
minimale et cote maximale. L’écart arithmétique entre ces deux
valeurs s’appelle tolérance ou intervalle de tolérance (IT). La
cote théorique entière est-elle appelée cote nominale.

X – 2. SYSTEME ISO DE TOLERANCES


Dans le but d’homogénéiser les intervalles de tolérance, on a défini des classes qualités qui fixent la valeur
de l’intervalle de tolérance (IT) en fonction de la dimension ou cote nominale. Ces classes qualité sont
exprimées par des nombres de 0 à 16. Le nombre 0 définissant la meilleure qualité (IT le plus faible). En
mécanique courante, on utilise les qualités comprises entre 5 et 13. CF. tableau ci-dessous.

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X – 2.1 Positions relatives des écarts ou intervalles de tolérance

Une qualité étant fixée, l’intervalle de tolérance peut se positionner de diverses façons par rapport à la cote
nominale.

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X – 2.2 Tableau des écarts relatifs


La position de ces intervalles de tolérance est exprimée par une lettre, de A ou a à ZC ou zc.
Cette lettre est une Majuscule lorsque la pièce est un contenant ou alésage.
Cette lettre est une minuscule lorsque la pièce est un contenu ou arbre.
Certaines positions sont particulières (à retenir):
- JS ou js : écart réparti uniformément des deux côtés.
- H ou h : écart s’appuyant sur la cote nominale.

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X – 3. AJSTEMENTS
X – 3.1 Principe et désignation d’un ajustement

Un ajustement est constitué par l’assemblage de deux pièces de même dimension nominale. Il est désigné
par cette dimension nominale suivie des classes de tolérance correspond à chaque pièces, en commençant
par l’alésage
Exemple de désignation :
Position et qualité de
Pièces cylindriques
Ø 80 H8/f7 l’IT de l’arbre

Position et qualité de
Cote nominale l’IT de l’alésage

Nota : Le séparateur / n’est pas toujours indiqué. Il est parfois remplacé par un espace ou un tiret (-).

X – 3.2 Différent types d’ajustement


Ils sont de trois types :
Ajustement avec jeu : La cote effective de
l'alésage est toujours supérieure à la cote
effective de l'arbre. Les IT ne se chevauchent
pas.
Ajustement incertain : L'ajustement obtenu sera
soit avec jeu, soit avec serrage. Les IT se
chevauchent.
Ajustement avec serrage : La cote effective de
l'arbre est toujours supérieure à la cote effective
de l'alésage. Les IT ne se chevauchent pas.
Suivant la fonction désirée de l’assemblage, et la qualité requise, on choisit le type d’ajustement.
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Au vu des tableaux de position des IT, le nombre de possibilités est très important.
Deux systèmes permettant d’harmoniser et de réduire la quantité d’outillage nécessaire à la fabrication des
pièces ont été conçus:
Le système de l’alésage normal : c’est le système
le plus utilisé, tous les alésages ou contenants
sont H.
Choisir l’ajustement consiste alors à choisir la
qualité (arbre et alésage), et à définir la position de
l’intervalle de tolérance de l’arbre en fonction du
but recherché.

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Par exemple:
- Arbre position f : ajustement avec jeu
- Arbre position k : ajustement incertain
- Arbre position p : ajustement serré

Le système de l’arbre normal : utilisé pour certains types de


fabrication, tous les arbres sont h.
Beaucoup moins utilisé que le système de l’alésage normal, il est
utilisé dans certaines applications comme par exemple la
fabrication de platines en matière plastique moulée avec insertion
d’axes en acier.
Ces axes sont alors issus de barres calibrées h du commerce.

X – 3.3 Ajustements usuels recommandés : Système de l’alésage normal.

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X – 3.4 Calcul d’ajustements

Ajustement avec jeu Ajustement incertain Ajustement avec serrage

𝐒𝐞𝐫𝐫𝐚𝐠𝐞 𝒎𝒂𝒙 = 𝐀 𝐦𝐢𝐧𝐢 − 𝐚𝐦𝐚𝐱𝐢


𝐉𝐞𝐮 𝒎𝒂𝒙𝒊 = 𝐀 𝐦𝐚𝐱𝐢 − 𝐚𝐦𝐢𝐧𝐢
𝐒𝐞𝐫𝐫𝐚𝐠𝐞 𝒎𝒂𝒙 = 𝐀 𝐦𝐢𝐧𝐢 − 𝐚𝐦𝐚𝐱𝐢
𝐒𝐞𝐫𝐫𝐚𝐠𝐞 𝒎𝒊𝒏𝒊 = 𝐀 𝐦𝐚𝐱𝐢 − 𝐚𝐦𝐢𝐧𝐢
𝐉𝐞𝐮 𝒎𝒊𝒏𝒊 = 𝐀 𝐦𝐢𝐧𝐢 − 𝐚𝐦𝐚𝐱𝐢
𝐉𝐞𝐮 𝒎𝒂𝒙𝒊 = 𝐀 𝐦𝐚𝐱𝐢 − 𝐚𝐦𝐢𝐧𝐢
𝐈𝐓 𝒔𝒆𝒓𝒓𝒂𝒈𝒆 = 𝐈𝐓𝐀 + 𝐈𝐓𝐚
𝐈𝐓 𝒋𝒆𝒖 = 𝐈𝐓𝐀 − 𝐈𝐓𝐚

X – 4. INSCRIPTION DES TOLERANCES


X – 4.1 Tolérances chiffrées

a) Cotes linéaires

Règle générales

Inscrire, à la suite de la dimension nominale, les valeurs des


écarts supérieur et inférieur. Ces valeurs sont placées l’une
au-dessous de l’autre, celle correspond à la limite
supérieure étant inscrite la première
Donner les valeurs des écarts, avec leur signe, dans la même
unité que la dimension nominale et mettre à l’un et à l’autre
le même nombre de décimales.
Dans le cas d’un écart nul, ne mettre ni signe, ni décimale
Cas particuliers : tolérances à l’écart symétriques

Si les écarts sont symétriques ar rapport à la dimension

nominale, on ne doit inscrire leur valeur qu’une fois précédée [1er Année GMMI-GF-EII-EL]

du signe " ± "

b) Cotes angulaire

Elles suivent les mêmes règles que les côtes linéaires,


excepté que les unités de l’angle nominal et des écarts
sont toujours indiquées.

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X – 4.2 Ajustement : valeur chiffrées

Les valeurs des ajustements sont inscrites, si nécessaire, sur


les dessins d’ensembles.
La côte de chaque composant de l’assemblage est
précédée :
Soit, du repère de la pièce concernée
Soit, de la désignation « alésage » ou « arbre »

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X – 1. FILETAGE
X – 1.1 Généralité
a) Définition
Un filetage est obtenu à partir d’un cylindre (arbre) ou d’un trou (alésage) sur lequel ont été réalisées une ou
plusieurs rainures hélicoïdales. La partie pleine restante est appelée FILET
Une vis est filetée extérieurement est appelée FILETEE

Un écrou est fileté intérieurement est appelée TARAUDEE

b) Emploi
Les pièces filetées sont d’une utilisation fréquente en mécanique
Un filetage peut avoir différentes applications
ASSURER un effort de pression entre des pièces pour les immobiliser les unes par rapport aux autres
Exemple : Vis d’assemblage ou de pression, écrous, boulons, goujons.

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TRANSFORMER un mouvement de rotation en un mouvement de translation.


Exemple : Système Vis-Écrou

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c) Mode d’obtention
Un filetage peut être obtenu de plusieurs manières.
avec outil à utilisation manuelle

avec outil de coupe sur Machine-Outil : outil à fileter

Tour Outil à fileter


X – 1.2 Caractéristique
Pour qu’un écrou puisse être assemblé à une vis, les deux éléments doivent avoir les mêmes
caractéristiques :
Profil du filet
diamètre nominal
pas
sens de l’hélice
nombre de filets
a) Profil du filet
Il existe différents types de profils : [1er Année GMMI-GF-EII-EL]
- Profil Trapézoïdal (Emploi : transmission de mouvement avec efforts importants)

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- Profil Rond (Emploi : efforts importants et chocs)

- Profil Gaz (Emploi : robinetterie, tuyauterie)

- Profil Dissymétrique «à dents de scie » (Emploi : transmission d’efforts dans un seul sens)

- Le profil METRIQUE ISO : Nous retiendrons le plus courant (utilisé dans la visserie courante de
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commerce)

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b) Diamètre nominal
Le diamètre nominal correspond au plus GRAND diamètre du filetage (d) ou du taraudage (D).

TARAUDAGE FILETAGE
Diamètre (D) mesuré au fond des filets. Diamètre (d) mesuré au sommet des filets.
Condition de montage : 𝐝 = 𝐃
c) Pas
Le pas est la distance entre 2 “sommets” consécutifs d’un même filet

VIS
ECROU

1 tour de la vis par rapport à l’écrou ⟹ déplacement de la valeur du pas de la vis par rapport à
l’écrou.
𝐃𝐄𝐏𝐋𝐀𝐂𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 (𝐦𝐦) = 𝐏𝐚𝐬 (𝐦𝐦) 𝐱 𝐍𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐫(𝐬)
d) Sens de l’hélice
- Le sens de l’hélice est dit « à droite » si en mettant l’axe de la vis vertical le filet monte vers la
droite
- Il est dit « à gauche » si le filet monte vers la gauche

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e) Nombre de filet
Sur un même cylindre, on peut exécuter un ou plusieurs filets.

Pour reconnaître le nombre de filet d’une vis, on peut :


Repérer sur une génératrice du cylindre de diamètre « d » la distance qui sépare deux sommets
consécutif d’une même hélice (pas P) et compter le nombre de creux compris entre ces deux
sommets.
Ou plus simplement compter le nombre d’entrées de filets en bout de la pièce
Remarque :
Généralement une vis ne comprend qu’un seul filet.
La vis à plusieurs filets permet d’obtenir pour un tour de vis un grand déplacement de l’écrou
Si l’on désire obtenir des micros déplacements, le pas de la vis devient si faible qu’une réalisation
matérielle est très délicate.
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X – 1.3 Représentations
a) Représentations des taraudages (Taraudage débouchant)

Les hachures traversent le ∅ nominal de taraudage et s’arrêtent sur les traits forts du ∅ de perçage.

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b) Représentations des éléments filetés

c) Représentations des taraudages (Taraudage borgne)

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d) Représentation du fond des filets


Fond des filets cachés représentés par un trait interrompu fin

X – 1.4 Assemblages des éléments filetés


La représentation du filetage CACHE celle du taraudage

X – 1.5 Exemple

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X – 1.6 Cotation des éléments filetés


a) Désignation du sens de l’hélice
Hélice à droite : RH
Hélice à gauche : LH
En règle générale, le sens de l’hélice à droite n’est jamais
précisé et seul le sens de l’hélice à gauche est précisé par l’ajout
« LH »
Toutefois, si sur une même pièce, il y a des hélices à droite et
des hélices à gauche, préciser pour chaque filetage le sens de
l’hélice.

b) Cotation
Le diamètre à coter est le diamètre nominal commun à la vis et à l’écrou

Filetage Taraudage

X – 2. VIS DE FIXATION
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Les vis de fixation servent à réunir plusieurs pièces par pression des unes sur les autres. Deux modes
d’action sont utilisés :
La pression est exercée par la tête pour la vis d’assemblage
La pression est exercée par l’extrémité pour la vis de pression
X – 2.1 Vis d’assemblage
a) Différant type de tête de vis d’assemblage

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b) Disignation des vis d’assemblage


Désignation normalisée : Vis (désignation de la tête), M (𝜙 nominal d) – (longueur L) – (classe de qualité)
Exemple : Une vis à tête hexagonale de diamètre d=10, filetage métrique ISO, de longueur 50 et de classe
de qualité 8-8
⟹ 𝐃é𝐬𝐢𝐠𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥𝐢𝐬é𝐞 : Vis à tête hexagonale ISO 4014 – M10 x 50 – 8-8
X – 2.2 Vis de pression
La vis de pression est utilisée pour les petits mécanismes, faiblement sollicités et peu précis, ces vis peuvent
servir de vis d’arrêt ou de guidage

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X – 3. ECROU
X – 3.1 Généralité
Toute pièce ayant un trou taraudé fait fonction d’écrou.
Par l’intermédiaire d’une tige filetée, un écrou peut servir :
Soit d’écrou d’assemblage (figure ci-contre)
Soit d’écrou de transformation de mouvement
(écrou d’étau par exemple)
L’étude est limitée aux écrous d’assemblage

X – 3.2 Types d’écrou

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X –4. BOULONS
X– 4.1 Définition
Un boulon est composé d’une vis et d’un écrou de même
diamètre. L’écrou normalement utilisées est l’écrou
hexagonal.
Les pièces à réunir sont simplement percées de trous lisses.
On obtient ainsi un assemblage économique de plusieurs
pièces par pression des unes sur les autres
Pour obtenir un serrage efficace, les vis doit être
immobilisées en rotation.
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X– 4.2 Principales règle constructives

Afin de réduire les contraintes, la souplesse des vis doit être


grande par rapport à la souplesse des pièces. Cela implique
notamment :
 Une bonne rigidité des pièces à serrer
 Des vis relativement longues par rapport à leur
diamètre

On améliore la répartition de
la pression de contacte en
plaçant une rondelle large et
épaisse sous la tête de la vis
et sous l’écrou.
Pour une bonne qualité des
contacts électriques, on
utilise :
Pour une bonne portée des surfaces d’appui :
 Minimiser l’excentricité « a » des vis ;
 Dégager les surfaces d’appui ;
 Donner à la largeur extérieur « b » une valeur
sensiblement égale à l’excentricité « a » des vis.

X –5. GOUJONS
X– 5.1 Définition
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Un goujon est composé d’une tige, filetée à ses deux
extrémités et d’un écrou de même diamètre
Les deux parties filetées doivent être séparées par un
tronçon lisse.

X– 5.2 Emploi
Les goujons sont utilisés en remplacement des vis lorsque le étal de la pièce est peut résistant ou
lorsqu’il est nécessaire de faire des démontages fréquents.
Les goujons peuvent remplacer les boulons lorsque les pièces à assembler sont très épaisses.

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X– 5.3 Types des goujons

X –6. RONDELLE D’APPUI


X –6.1 Rôle

Les rondelles d’appui évitent de marquer les pièces en


augmentant la surface de contact. Certains types permettent :
Le freinage des vis et des écrous
L’étanchéité

X –6.2 Types des rondelles d’appuis


a) Rondelle plate

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b) Rondelle à portée sphérique

c) Rondelle élastique
Rondelle Grower Rondelle conique lisse

Rondelle conique striées Rondelle Flex [1er Année GMMI-GF-EII-EL]

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X – 7. GOUPILLE
X – 7.1 Rôle

Une goupille est une cheville métallique. Elle sert notamment :


à immobiliser une pièce par rapport à une autre pièce
(goupille d’arrêt) ;
à assurer la position relative de deux pièces (goupille de
positionnement ou pied de positionnement). Les goupille
de positionnement s’emploient à l’unité (s’il existe par
ailleurs un autre centrage) ou par deux, jamais
d’avantage.
à réaliser un axe de chape ;
à assurer une sécurité par cisaillement de la goupille en cas de surcharge, etc.
X – 7.2 Types des goupilles
a) Goupilles cylindriques
Les goupilles cylindriques sont fréquemment réalisées :
En acier calibré, au chrome-vanadium
En acier de cémentation traité pour HRC ≥ 60

b) Goupille d’axe
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Exemple d’application de goupilles cylindriques fendues

X – 8. FREINAGE DES VIS ET DES ECROUS


Du fait des tolérances d’exécution, il existe entre les filets de la vis et ceux de l’écrou un jeu « j ».
Dans le cas de vibrations, chocs ou dilatations provoquant une légère extension de la vis, il arrive qu’il n’y
ait plus de contact entre les filets de la vis et ceux de l’écrou. Un desserrage est alors possible.
X – 8.1 Freinage à sécurité relatives
Ces dispositifs remédient à l’absence de contact expliqué ci-dessus. Cependant ils n’apportent pas la
certitude absolue d’un desserrage impossible
a) Freinage par contre – écrou
On obtient un ensemble de deux écrous bloqués sur le filet de la vis. On peut utiliser :
Soit deux écrou hexagonaux ; industriellement, cette solution est peu fréquente.
Soit un écrou hexagonal et un contre – écrou élastique « Pal »

b) Freinage par col


Il est possible de freiner une vis ou un écrou en
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enduisant les filets (localement ou totalement) d’un
adhésif (Loctite Freinfilet, Araldite, etc.) ou d’un
vernis spécial.
X – 8.2 Freinage à sécurité absolue

Le freinage est réalisé par l’intermédiaire d’une goupille


cylindrique fendue passant dans l’un des créneaux de l’écrou et
dans un trou préalablement percé de la vis.
E réglage de la position de l’écrou et obtenu par sixième de
tour.

Par sécurité, lors de démontage-remontage changer le goupille cylindrique fendue

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XI – 1. ROULEMENTS
XI – 1.1 Rôle
Un roulement est un organe qui assure une liaison mobile entre deux éléments d’un mécanisme
roulant l’un sur l’autre. Il permet leur rotation relative, sous charge, avec précision et avec un frottement
minimal.
XI – 1.2 Composantes

XI – 1.3 Type et représentations des roulements

Représentation complète /
Type des roulements Schémas
simplifiée

Roulement à bille à une rangé de bille

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Roulement à une rangées de billes, à


contacte oblique

Roulement à deux rangées de billes, à


contacte oblique

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Représentation complète /
Type des roulements Schémas
simplifiée

Roulement à deux rangées de billes, à


rotule dans la bague extérieur

Roulement à rouleaux cylindriques

Roulement à deux rangées de


rouleaux à rotule dans la bague
extérieure

Roulement à rouleaux coniques

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Roulement à aiguilles

Butées à billes

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XI – 2. ENGRENAGES
XI – 1.1 Principe de fonctionnement
Un engrenage est un mécanisme élémentaire constitué de deux roues d’engrenage mobiles autour d’axes de
position relative invariable et dont l’une entraîne l’autre.
XI – 1.2 Composantes
La roue qui est le plus petit nombre de dents est appelé « PIGNON »

Pignon Roue

XI – 1.3 Type des engrenages


Suivant la position relative des axes des deux roues, on distingue différents types d’engrenages.

Types Schéma Coupe

Engrenages parallèles
Ce sont les engranges dont les
axes sont parallèles.

Engrenages concourants
[1er Année GMMI-GF-EII-EL]
Ce sont les engrenages dont les
axes sont concourants.

Engrenages gauches
Ce sont les engrenages dont les
axes ne sont pas dans un même
plan.

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DESSIN INDUSTRIEL Formateur : Mr Bruno
1er GMMI – GF –
DESSIN INDUSTRIEL EII - EL

XI – 1.4 Nature des dents des engrenages


Dentures Schéma Représentation simplifiée

Droite

Hélicoïdale

Spirale

XI – 1.5 Représentation des engrenages

[1er Année GMMI-GF-EII-EL]

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DESSIN INDUSTRIEL Formateur : Mr Bruno
1er GMMI – GF –
DESSIN INDUSTRIEL EII - EL

XI – 3. RESSORTS
Un ressort est un élément de mécanisme qui peut revenir à son état initial après avoir subi une déformation
relativement importante.
Représentation des ressorts

[1er Année GMMI-GF-EII-EL]

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DESSIN INDUSTRIEL Formateur : Mr Bruno

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