Liantsoa Raveloson
Liantsoa Raveloson
Liantsoa Raveloson
Promotion 2020
« Hanome saina ho anao sy hampianatra anao izay lalan-kalehanao Aho ; hitsinjo anao ny masoko ka
hanolon-tsaina anao Aho »
Salamo 32 :8
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, Gloire à Dieu l’Eternel, de nous avoir donné la force, le courage et la santé qui
nous ont permis la réalisation de nos études, et pour pouvoir finir à terme l’élaboration de ce
mémoire.
Nous ne saurions oublier de remercier les membres du jury qui ont accepté de siéger à notre
soutenance en dépit des lourdes occupations qui accaparent leur temps précieux :
FH : Faisceau Hertzien
PK : Point Kilométrique
2D : 2 Dimensions
3D : 3 Dimensions
Km : Kilomètre
M : mètre
MHz : Mégahertz
°C : Degré Celsius
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS................................................................................................................................................................. A
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES..................................................................................................................B
LISTE DES UNITES................................................................................................................................................................ C
LISTE DES TABLEAUX.........................................................................................................................................................D
LISTE DES FIGURES..............................................................................................................................................................E
LISTE DES CARTES................................................................................................................................................................ F
LISTE DES ORTHOPHOTOS..................................................................................................................................................F
INTRODUCTION..................................................................................................................................................................... 1
PARTIE I : GENERALITES.................................................................................................................................................2
ANNEXE 1........................................................................................................................................iv
ANNEXE 2........................................................................................................................................vi
ANNEXE 3......................................................................................................................................viii
ANNEXE 4.........................................................................................................................................x
INTRODUCTION
De nos jours, la télécommunication est devenue un véritable enjeu économique mais aussi une
nécessité. En effet, durant ces derniers temps, la télécommunication connait un essor
considérable dans le domaine de la téléphonie mobile. Face à ce phénomène, les opérateurs de
téléphonie mobile se trouvent dans une situation de concurrence où chacun doit acquérir plus
d’abonnés en étendant son réseau malgré le fait que le réseau mobile couvre presque le
territoire Malagasy, et satisfaire également les désirs de ses abonnés.
Les opérateurs ont pour devise « le client est roi », c’est d’ailleurs leur raison de survie. Mais
depuis quelques années, la qualité de communication n’est pas bonne qui entraîne le
mécontentement des abonnés. Les causes de ce problème peuvent être le mauvais
emplacement ou l’insuffisance des infrastructures de télécommunications (pylône, antenne
relais, …). Ces infrastructures sont intimement liées à l’espace terrestre : leur implantation,
leur localisation dépendent d’une part de la topographie et d’autre part de la localisation de la
population. L’insuffisance de ces infrastructures a un impact sur la saturation du réseau
Le mémoire s’articulera autour de trois parties, la première partie mettra en exergue les
généralités. La partie suivante sera consacrée à la méthodologie. La dernière partie abordera la
présentation des résultats.
1
PARTIE I : GENERALITES
2
Cette partie consacrée à la présentation du cadre général de notre mémoire sera divisée en
trois chapitres. Le premier chapitre campera le contexte du projet. Nous nous attellerons
ensuite à dresser la présentation de la zone d’étude. La généralité sur les pylônes de
télécommunication clora la partie.
Cependant, parmi les causes possibles de ce problème, nous avons pu relever l’insuffisance
des infrastructures de télécommunication (pylônes, antennes relais, …). La qualité de la
communication dépend de leur nombre et de leur répartition sur le territoire car l’antenne
relais porté par des pylônes ne peut transmettre qu’un nombre de donné d’appel. Ainsi dans
les zones où de nombreuses téléphonies mobiles sont utilisées, il pourrait y avoir des
saturations locales de réseau. Pour y remédier, l’implantation d’un ou plusieurs infrastructures
est nécessaire.
Or leur implantation et leur localisation doivent passer par plusieurs critères, parmi eux, la
localisation des populations et la considération de la topographie.
Le SIG peut être un outil indispensable dans le déploiement des infrastructures car l’analyse
spatiale et l’intégration possible des données géographiques au sein du SIG permettront
d’optimiser un meilleur choix de localisation des infrastructures surtout sur le choix de
position des pylônes.
b) Objectif :
L’objectif principal de la présente étude qui se situe à Vontovorona vise à améliorer la qualité
des communications ;c’est-à-dire éviter les saturations locales dues à un trop grand nombre
d’appels et offrir à tous les utilisateurs la possibilité d’ accéder à de nouveaux services utiles ,
multimédias , mobiles et à l’internet à haut débit ( comme les réseaux 3G ,4G, et même
5G) .En termes d’objectifs spécifiques, il s’agit d’augmenter le nombre de pylônes et
3
d’améliorer le choix de la localisation et de la position des pylônes de télécommunication
grâce au SIG.
c) Hypothèses :
Pour mener à bien cette étude, trois hypothèses ont été émises :
o L’insuffisance de pylônes entraîne une mauvaise qualité de réseau.
o Il faut prendre en considération les facteurs géographiques (topographie,
climat,) dans l’implantation des infrastructures de télécommunication telle que
le pylône
o L’apport du SIG permettra d’optimiser le choix du site en tenant compte des
facteurs.
4
LOCALISATION DE LA COMMUNE ALAKAMISY FENOARIVO
5
Le projet se situe dans la partie Sud de la campus Universitaire notée CUR
6
b) Hydrographie :
Le réseau hydrographique est représenté par la rivière d’Andromba de direction SE-NW
A 100 m, à l’Ouest de la rivière se trouve le lac Lohazozoro connu sous le nom lac
Vontovorona.
c) Le climat :
La commune fait partie des régions en régime climatique tropical d’altitude, supérieure à 900
mètres. Ce domaine climatique englobe l’axe central de la haute terre et couvre une grande
partie de la Province d’Antananarivo. Dans une année, il y a deux saisons bien distinguées :
une saison pluvieuse et moyennement chaude, de Novembre à Mars et une autre fraîche et
relativement sèche, durant le reste de l’année. L’évolution de la température moyenne
mensuelle en ° C durant les quatre dernières années est donnée dans les tableaux ci – dessous :
2018 19 ,8
2019 20,3
2020 20, 5
Tableau 1 : Température annuelle moyenne en °C (Source : Météo Ampandrianomby)
7
Température en °C
20.6
COURBE DE TEMPERATURE MOYENNE
20.2
19.8
température
19.4
2017 2018 2019 2020
Année
d) Contexte morphologique :
La morphologie de la zone d’étude est très diversifiée :
8
e) Occupation de sol de la zone d’étude :
La zone d’étude est occupée en majorité par des champs de culture.
9
f) Accroissement de la population de la commune :
La commune a connu une croissance rapide de la population depuis l’installation du campus
universitaire, de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, dans les années 1975.
10
CHAPITRE 3 : LES PYLONES DE TELECOMMUNICATION
Les pylônes de télécommunication sont fabriqués par des entreprises spécialisées dans ce
domaine. On les distingue suivant plusieurs critères : la capacité portante (le nombre
d’équipements et d’antennes destinés à être installés sur le pylône), le lieu d’installation (sur
bâtiment, sur terrain naturel, ...).
Chaque pylône est équipé d’une variété d’accessoires comprenant des plates-formes, des
supports d’antennes, des dispositifs de sécurité, des kits de balisage, un Kit de protection
contre la foudre et autres.
1- Les antennes :
Les antennes sont les composantes les plus visibles du réseau. On les voit un peu partout
souvent sur des hauts pylônes, sur des toits d’immeubles, …
La plupart du temps, les antennes FH et GSM sont fixées sur des pylônes.
Figure 4 : Antenne FH
11
2- Les pylônes :
Ils peuvent se subdiviser en trois grandes catégories de classe selon la structure :
12
2-2- Les pylônes autostables :
Les pylônes auto stables sont des structures métalliques rigides fixées au sol par des
fondations en béton. Utilisés pour la transmission, ils peuvent supporter plusieurs antennes de
grande surface, fonctionnant à des fréquences élevées.
13
b) Pylônes autostables à 4 pieds :
Ce sont des pylônes autoportants à 4 pieds conçus suivant un modèle de base carré. Ces
pylônes sont capables de supporter des charges moyennes et lourdes avec des hauteurs allant
de 20 à 120 m.
14
Figure 9 : Pylône haubané
15
PARTIE II : CADRE
METHODOLOGIQUE
16
Cette partie développera les méthodes, les matériels et les logiciels utilisés avec les différentes
phases qui ont mené au bout à ce mémoire. Le travail consiste à effectuer une analyse
descriptive et comparative des données obtenues lors des travaux de documentation et des
travaux de terrain. Cette partie constitue le cœur de ce travail. Ainsi, nous allons entamer cette
partie par les outils d’investigation et les matériels et méthodes adoptées.
17
1-2- Les composants d’un SIG :
Un SIG est composé de cinq composants majeurs :
1-2-1- Matériels :
On utilise des logiciels d’un ordinateur pour l’analyse et le traitement des données. Les SIG
fonctionnent aujourd’hui sur une très large gamme d’ordinateurs : des ordinateurs utilisés de
façon autonome, des serveurs de données client-serveur en intranet ou bien via internet
permettent une diffusion large mais également efficace des données ainsi que des résultats.
1-2-2- Logiciels :
Les logiciels de SIG offrent les outils et les fonctions nécessaires pour stocker, analyser et
afficher toutes les informations :
1-2-3- Données :
Les données sont les composantes les plus importantes des SIG. Les données géographiques
et les données tabulaires sont soit constitués en interne, soit acquises auprès de producteurs de
données (exemple : FTM).
1-2-4- Utilisateurs :
Un SIG étant un outil, c’est son utilisation qui permet d’exploiter son potentiel. Avec Internet,
de nombreux logiciels de SIG apparaissent et le nombre d’utilisateurs s’agrandit de jour en
jour. Cependant, pour faire une interprétation exacte des résultats obtenus, il est nécessaire
d’avoir une connaissance de base sur la nature des traitements effectués par les logiciels.
18
1-2-5- Méthodes :
La mise en œuvre et l’exploitation d’un SIG doivent s’effectuer en respectant certaines règles
et procédures propres à chaque organisation.
19
Les vectorielles sont toujours associées à une table d’attributs, contenant des données
alphanumériques, qui peuvent être modifiées et enrichies.
Ces données sont généralement géoréférenciées, elles servent de fonds cartographiques. Elles
sont visualisées sur l’écran pour permettre à l’utilisateur de numériser les données nécessaires
surtout pour la vectorisation.
20
1-3-2- Les données alphanumériques :
Les données alphanumériques sont l’ensemble des données qualitatives et quantitatives
associées à chaque entité du fichier de formes.
Les données attributaires d’un objet géographique sont des données alphanumériques. Ces
données sont prises en charge par des outils informatiques spécifiques : les systèmes de
gestion de base de données (S.G.B.D). Ils permettent d’organiser, de mettre à jour,
d’interroger et de prendre en charge les relations logiques entre les données alphanumériques.
21
L’archivage ou la gestion de données :
Les SIG permettent de sauvegarder, échanger, mettre à jour et intégrer les données acquises.
Ils permettent de modifier les données : changer de format entre raster et vecteur, changer de
projection ou rajouter des objets à une couche afin de la mettre à jour par exemple. Il est
possible (et fortement recommandé !) de garder la trace de ce qui a été fait au travers les
métadonnées (informations sur les données : leur création, comment, quand, quelles
modifications ont été apportées, …). Les SIG proposent des outils pour gérer facilement les
métadonnées.
L’analyse :
Les SIG sont des outils conçus pour réaliser des analyses spatiales. Ils permettent :
Ainsi, les SIG permettent de répondre aux questions suivantes : « où, quoi, comment, quand,
et si ».
1. Où : où se trouve l’objet ?
Ils permettent de répondre aux questions relatives à la répartition spatiale
d’objets.
2. Quoi : que trouve-t-on à cet endroit ?
Ils permettent de réaliser des inventaires d’objets en tenant compte de leur
nature ou propriétés.
3. Comment : quelles sont les relations entre les objets ?
Les SIG permettent de mesurer des distances entre les objets, de caractériser le
voisinage d’objets.
22
4. Quand : à quel moment un phénomène a eu lieu ?
Ils permettent aussi d’effectuer des analyses temporelles.
5. Et si : que peut-il se passer dans tel scénario ?
Les SIG sont très utiles pour réaliser des prédictions, prévisions et
simulations.
ArcMap
ArcCatalog
ArcTooblox
23
a) ArcMap :
ArcMap contient une boîte à outils organisés sous forme de modules indépendants
(extensions) permettant de gérer, manipuler, analyser et éditer les différentes couches
d’informations de la base de données. Il est utilisé pour toutes les taches de cartographie et de
mise à jour ainsi que pour les analyses associées aux cartes. ArcMap est l’équivalent de
l’ancienne version d’ArcView.
b) ArcCatalog :
ArcCatalog est une application qui permet de gérer les stocks de données spatiales et
conception des bases de données ainsi que d’enregistrer et gérer les métadonnées.
24
c) ArcToolbox :
ArcToolbox est une boîte à outils permettant d’effectuer des conversions et de transferts de
format et aussi de projections.
Elle est utilisée pour le géotraitement et surtout pour la création du MNT et de ces dérivées
qui jouera un rôle très important dans ce projet.
A l’aide de ces trois applications, on peut effectuer toutes les taches du SIG, de la plus simple
à la plus avancée, y compris la cartographie, la gestion des données, l’analyse géographique et
le géo traitement de notre projet.
Il nous informe sur les altitudes et les positions du relief, de plus il constitue une donnée de
base pour appréhender toute gestion de l’environnement.
25
connus des points voisins : les altitudes sont dites alors distribuées (Laurini et Milleret-
Rafford, 1993).
26
2-3- Caractéristiques :
Un Modèle Numérique de Terrain est caractérisé par :
Sa résolution (pas)
Son mode d’acquisition et de construction
Souvent le MNT est représenté sous forme d’une image matricielle alors la résolution
planimétrique correspond à la taille du pixel ou de la maille qui est généralement de l’ordre
de quelques mètres et la résolution altimétrique est bien souvent inferieure.
Un MNT est caractérisé par sa résolution spatiale c’est-à-dire son « pas ». Un pas de 100
mètres par exemple signifie que chaque aire élémentaire ou maille correspond à un carré de
100 m de côté sur le terrain.
Il va de soi que sa qualité est liée à la taille de la maille : plus elle est grande, plus il sera
possible de calculer des MNT à pas fin ; plus elle sera faible, plus l’incertitude sur les
altitudes le sera.
Elle exploite l’information de phase du signal radar rétrodiffusé plus précisément la différence
de phase entre deux images radar complexes préalablement recalées et prises dans les mêmes
conditions géométriques. Chaque pixel comporte une information radiométrique et une
information de phase.
27
Figure 19 : Procédé d’acquisition de MNT par interférométrie radar
Par levé topographique directe, saisie directe des coordonnées (x, y, z) des points
du terrain par triangulation (fait par des géomètres experts) ou lasergrammétrie (technique
permettant de capturer les coordonnées d’un point en x, y, z au moyen d’un laser télémètre).
On peut utiliser une station totale ou un GPS
Figure 21 : Théodolite
28
par système laser aéroporté (LIDAR ou Light Detection And Ranging). C’est
une technique de relevé topographique utilisant la technologie laser avec un capteur
généralement aéroporté.
Au point de vue précision, il est préférable d’utiliser au moins les courbes de niveau combiné
avec les points côtés, car ces deux éléments permettent de représenter les plus petites
variations du relief ou plus exactement, la forme obtenue à partir de ces données est plus
proche de la réalité.
29
2-6- Utilisation d’un MNT :
De nombreux travaux font appel aux produits dérivés des modèles numériques de terrain.
Voici quelques exemples issus de MNT.
30
Mode d’acquisition Précision
εangulaire< 3 ’’
εplanimétrique< 4 ’’
31
CHAPITRE 5 : MATERIELS ET METHODES EFFECTUES
1- Acquisition de données :
Les données sont en effet très importantes car elles constituent le fondement de notre travail
surtout pour la création du MNT.
Si on utilise Google Earth à des fins professionnelles, on doit choisir Google Earth Pro.
Google Earth Pro accompagné de ses outils permet de représenter des informations
cartographiques comme dans la figure suivante. Ainsi toutes recherches et présentations des
lieux et ses découvertes seront des jeux d’enfants.
Avant la capture, on doit avant tout regarder la résolution de l’image qui est en rapport avec la
hauteur de la prise de vue. Plus la résolution est haute, plus la surface de la prise de vue
diminue, donc augmentation de cliché. On a choisi une altitude de 1km.
L’image capturée et enregistrée est identique à celle affichée dans la fenêtre image de Google
Earth Pro.
La résolution spatiale maximale obtenue pour une image est de 4800x4800 pixels. C’est une
image carrée définie en diminuant ou en augmentant la fenêtre image observée sur l’écran de
l’observateur.
32
Lors du travail, on a collecté 36 clichés.
33
d
Zone de recouvrement
On a recours à l’utilisation d’une orthobase (une ortho image créée à partir des images
satellitaires) existante au FTM, c’est une donnée de base cartographiée à Madagascar, étant
une référence. Le tableau suivant représente l’extrait des coordonnées de points de calage :
X en m Y en m N°
503794 ,73 791466,81 1
505176 ,92 791490,10 2
504445,34 790791,33 3
34
503328,80 790795,03 4
503590,34 790541,43 5
Tableau 4 : Extrait des coordonnées de points de calage
d) Numérisation :
La numérisation est la vectorisation de l’image par interprétation des objets existants dans
cette image à l’aide d’un ordinateur contenant de logiciel spécifique à cette fonction comme
l’ArcGis.
On peut procéder à la numérisation des données de référence tels que l’occupation du sol
(forêts, surfaces agricoles, …), les informations cadastrales (ensemble des bâtiments
présents), le réseau hydrographique,
Une carte topographique est une carte à échelle réduite représentant le relief déterminé par
altimétrie et les aménagements humains d’une région géographique de manière précise et
détaillée sur un plan horizontal [8]. Elle contient plusieurs couches telles que : l’altimétrie,
l’hydrographie, la planimétrie (voie de communication, limites diverses d’occupation du sol).
Vectorisation :
Une fois qu’on a un fond de carte, on peut procéder à la vectorisation du fichier numérique
issu de la scannérisation (au format ‘.tif’) qui est déjà calé avec le logiciel ArcMap10.3.1.
35
Le fichier numérique au format raster (image) en Entrée devient un fichier numérique au
format vecteur (shapefile) à l’issu de la vectorisation.
Nous allons donc créer quatre couches dont :
La couche « courbe de niveau » : une courbe de niveau est une ligne qui passe par les
points du terrain situés à la même altitude, la disposition des courbes de niveaux sur la
carte renseigne sur la forme du relief : si les flancs d’une colline sont plus raides, les
courbes de niveau sont plus rapprochées ;
La couche « points côtés » : Le point côté est un point défini pour lequel la hauteur au-
dessus du niveau de référence est indiquée. On distingue les points côtés, les points
géodésiques, et le repère de nivellement ;
La couche « route » ;
La couche « hydrographie ».
36
Carte 3 : Résultat de la numérisation
37
2- Exploitation des données :
2-1- Production de MNT :
Méthode d’élaboration d’un MNT :
Pour lancer le calcul de MNT, on a besoin de points côtés et de lignes caractéristiques du
terrain. Toutes les données utilisées pour l’élaboration du Modèle Numérique du Terrain
doivent –être connues en coordonnée X, Y, Z dans un référentiel donné.
Echantillonnage
régulier
Echantillonnage
irrégulier
INTERPOLATION
Rééchantillonnage :
Les données brutes, que l’utilisateur acquiert, sont disposées de manière tout à fait irrégulière
et ne permettent pas d’avoir une connaissance complète de l’altitude du terrain. Pour disposer
d’un MNT, il faut être capable d’estimer l’altitude en tout point de la zone d’étude à l’aide
d’une méthode interpolation mais pour cela un rééchantillonnage est nécessaire.
Il existe trois structures principales d’échantillonnages des altitudes :
38
L’échantillonnage régulier :
L’échantillonnage semi-régulier :
Cet échantillonnage permet de s’adapter aux variations locales du relief .La résultante d’un tel
échantillonnage est une grille dont les mailles seront lâches si le relief est régulier (exemple :
terrains plats, pentes uniformes) et fines si le relief varie (exemple : changements de pentes).
Des algorithmes permettent de calculer la courbature en tout point du modèle. Si celle-ci
s’avère seuil fixé alors la maille est divisée en deux afin de donner une meilleure restitution
du relief.
L’échantillonnage irrégulier :
Il utilise une grille dont les mailles ont une forme donnée (en général triangulaire) mais une
taille variable. L’exemple le plus connu d’échantillonnage irrégulier est le format TIN dans
lequel les coordonnées tridimensionnelles de trois points forment des triangles irréguliers.
Tous les triangles irréguliers sont reliés entre eux pour représenter la surface entière. La
Triangulation de Delaunay est très souvent utilisée dans les logiciels qui offrent une méthode
de triangulation.
39
L’interpolation
L’interpolation est nécessaire quelle que soit la structure d’échantillonnage choisie. Elle est
utilisée lors de la construction du MNT pour déterminer, par calcul, l’altitude de points qui
n’ont pas été mesurés sur le terrain.
L’interpolation permet de passer d’un semi de données brutes, disposées de façon aléatoire, à
un échantillonnage régulier (MNT raster).
Dans le cas d’un échantillonnage irrégulier, l’interpolation est simplement un moyen de
calculer des points intermédiaires ne faisant pas partie des échantillons de départ.
Il permet également de changer de format de MNT. C’est ainsi que l’on peut passer d’un
modèle TIN à un MNT raster. On peut différencier les méthodes d’interpolation exactes qui
permettent de conserver les valeurs des données initiales dans l’information finale et les
méthodes approximatives qui induisent une erreur résiduelle en chaque point de l’échantillon
initial. En fonction de la méthode d’interpolation, on obtiendra pour un point interpolé donné,
des altitudes différentes. Pour ne pas servir d’un MNT qui serait trop éloigné de la réalité, il
faut bien connaître les méthodes employées.
40
Figure 29 : Modèle TIN de la zone d’étude
41
Figure 30 : MNT Raster pas 25 m
42
2-2- Intervisibilité :
Le terme « intervisibilité » s’applique au cas général de visibilité entre un projet et un site ou
un élément particulier du paysage présentant un enjeu (habitation, routes,). Elle est utilisée
pour déterminer les zones visibles ou non d’un point. Cette étude vise ainsi à identifier la
perception depuis ses abords.
Le champ de vision s’avère utile si on veut savoir à partir de quel emplacement sur le
paysage le site d’implantation du pylône sera visible s’il est placé à tel ou tel endroit. Cet
emplacement constituera-t-il un bon emplacement pour la tour de communication ?
Pour le levé des coordonnées on a choisi d’utiliser le LEICA GPS 900 pour plus de précision.
a) Système GPS :
Conçu par le Département de la Défense des Etats-Unis, le système GPS ou Global
Positionning System est un système de positionnement par satellites au niveau mondial.
Il est composé de 24 satellites orbitant à 20200 Km dont 21 opérationnels et 3 de secours
depuis 1995 et ouvert au civil depuis l’année 2000.
Le système de référence du GPS est le WGS84 : l’ellipsoïde GRS80 a comme demi grand axe
6378137 m et demi petit axe 6356752.314 m.
43
Le système GPS donne :
Les coordonnées cartésiennes géocentriques X, Y, Z
Les coordonnées géodésiques géographiques : latitude φ, longitude λ, hauteur au-
dessus de l’ellipsoïde GRS80 h. [9]
Le récepteur bi-fréquence qui est de la catégorie des récepteurs de phases capte la phase sur
les deux ondes L1 et L2.
On met en place le récepteur sur les points à déterminer, ce récepteur détermine le temps
d’émission des signaux et de son retour, ce qui permet de calculer la distance entre le
récepteur et le satellite. Le récepteur se trouve sur la sphère de rayon quelconque et il capte
plusieurs satellites, il faut au moins trois satellites pour déterminer la position (X, Y) du
récepteur. Plus le nombre de satellites est important, plus la précision n’est bonne.
44
e) Levé :
Personnel nécessaire :
Pour que le travail sur terrain se déroule bien, une équipe qualifiée est indispensable.
→ Aide opérateur : qui assure la sécurité de l’appareil et contrôle de la continuité des signaux.
Mise en station :
Prise de données :
Après la mise en station, on met en marche l’appareil et le configure pour qu’on puisse se
connecter avec les signaux ; après avoir obtenu le nombre de satellite nécessaire
(nsatellite≥06), on lance l’observation pendant la durée imposée.
Transfert de données :
Les données sont enregistrées automatiquement dans la carte contrôleur du récepteur GPS
durant les travaux d’observation. Nous avons utilisé le programme LEICA GEOOFICE pour
récupérer les données brutes. Un contrôleur doit brancher au port de connexion adéquat et
placé en mode transfert.
45
Les coordonnées obtenues lors de la descente sur terrain est donné dans le tableau suivant :
Les coordonnées
acquises sont
directement des
coordonnées
Laborde en les
transférant sous
le logiciel
ArcMap.
3-2-
Enquête :
Afin de pouvoir sortir les différents problèmes que rencontrent les abonnés aux
alentours de Vontovorona, une enquête et des observations sur les infrastructures de
télécommunication ont été effectuée.
46
Des enquêtes par questionnaire auprès de quelques étudiants de l’université de l’ESPA et
quelques habitants ont été menées. L’objectif était d’identifier les problèmes existants en
matière de communication et d’apporter des solutions adéquates aux problèmes constatés.
C’est une technique de collecte de données auprès des personnes physiques mouvantes qui
peuvent facilement changer d’attitude, c’est pourquoi les questions sont agencées de façon à
prévoir toutes les situations possibles. Ce questionnaire est soigneusement élaboré avant le
début de l’enquête et sera posé sous une forme identique à tous les sujets interrogés.
47
PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
48
rencontrent les abonnés en matière de communication et d’amener des solutions satisfaisantes
pour remplir les désirs des clients.
Durant l’enquête, il a été remarqué aussi qu’il n’y avait que quelques pylônes de
télécommunication à proximité de la zone d’étude. Les infrastructures sont obligatoirement
implantées à une distance d’au moins 300 m d’un bâtiment d’habitation ou d’un établissement
dit sensible afin d’optimiser la qualité de communication et de se protéger des ondes
électromagnétiques des antennes relais portés par les pylônes.
49
Massif du pylône
50
3- Carte d’intervisibilité :
La carte d’intervisibilité donne une vision globale de la visibilité à partir du point
d’observation. Elle permet d’identifier les zones dans lesquelles le niveau de visibilité est a
priori optimal ou, à l’inverse, plus limité, voire inexistant.
C’est utile pour permettre aux clients de disposer de services de téléphonie mobile innovante
et de qualité. Il est nécessaire, pour un opérateur mobile, d’anticiper les besoins d’aujourd’hui
et de demain des utilisateurs. Sur la carte produite, les zones non visibles à partir du point
d’observation sont en rose et les zones de visibilité potentielle en orange.
L’emplacement choisi est un bon emplacement pour une tour de communication car l’antenne
relais, qui sera porté par le pylône de télécommunication, a la capacité de couvrir 65% de la
population et le pylône de télécommunication ne sera pas visible de 35 % de la surface.
51
Carte 5 : Carte d’intervisibilité
52
CHAPITRE 7 : RECOMMANDATIONS
1- Les statuts des terres :
Pour implanter des infrastructures de télécommunication tels que les pylônes, les antennes ;
les opérateurs de téléphonie mobile devront solliciter les autorisations d’occupation du
domaine public. En effet, la plupart des sites d’installations de télécommunications
appartiennent au domaine public de l’Etat qui est dans notre cas. Par définition, c’est
l’ensemble des biens immobiliers d’origine naturel ou artificiel dans l’Etat ou le
gouvernement à la responsabilité directe de la protection et de la gestion pour l’intérêt
collectif. Il ne peut pas être cédé (inaliénable), ne peut pas être acquis par prescription
(imprescriptible). [11]
La demande d’autorisation : L’autorisation préalable diffère selon les circonstances
de l’utilisation du domaine public par l’individu. Ainsi, une demande concerne soit un
permis de stationnement, soit une permission de voirie. Ces deux types d’autorisation
permettent à un administré de jouir du domaine public selon ses besoins particuliers. La
différence consiste en ce que le permis de stationnement doit porter sur une installation
non fixée au sol et qui ne porte donc pas atteinte à l’assiette du domaine, tandis que la
permission de voirie porte sur des installations ayant une emprise sur ledit domaine. Par
ailleurs, une autorisation est limitée dans le temps et dans son objet. Ainsi, le décret
mentionné ci-dessus dispose en son article 35, alinéa premier : « Toute demande
d’autorisation d’occupation temporaire d’une parcelle du domaine public doit indiquer
l’objet et la durée de cette occupation. »
Autorités compétentes : Les autorisations d’occupation sont accordées par le ministre
chargé du service des domaines. Toutefois, le maire d’une Commune est également
compétent pour délivrer ces autorisations. Il a la charge de la police municipale qui a pour
objet d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publique. Ses pouvoirs sont
néanmoins limités par l’intervention du Ministre de l’Intérieur, aux termes de l’article 87
de la loi n° 94-008 du 26 avril 1995 fixant les règles relatives à l’organisation, au
fonctionnement et aux attributions des collectivités territoriales décentralisées : « Les
pouvoirs qui appartiennent au Maire en vertu de l’article 84 ne font pas obstacle à ceux
du Ministre de l’Intérieur de prendre, pour plusieurs communes, et dans les cas où il n’y
aurait pas été suffisamment pourvu par les autorités municipales, toutes mesures relatives
au maintien de la salubrité, de la sûreté et de la tranquillité publiques.» Il est à noter que
selon l’article 35 in fines du décret portant application de la loi sur le domaine public :
53
« Le ministre chargé de l’aménagement du territoire est obligatoirement consulté avant
toute délivrance d’une autorisation d’occupation du domaine public. » Aux termes de
l’article 15 b) de la loi sur le domaine public : « Certaines parties du domaine public […]
peuvent faire l’objet d’affectations privatives, sous la forme : […] d’une autorisation
d’occupation temporaire, d’une durée d’une année renouvelable, révocable à toute
époque sans indemnité, pour une cause d’intérêt général, et comportant pour les
titulaires, droit d’utiliser à leur profit exclusif, moyennant redevance, une portion
déterminée du domaine public. L’occupant ne peut procéder qu’à des installations
précaires et démontables. » A cet effet, l’autorité compétente peut refuser l’octroi d’une
autorisation d’occupation privative du domaine public ou son renouvellement si elle a déjà
été accordée auparavant.
2- Estimatif du projet :
La faisabilité du projet est liée directement au coût total de l’élaboration du projet de sa mise
en œuvre. Dans l’estimatif, nous avons pris en considération toutes les étapes de la réalisation
du projet et la durée d’exécution, y compris le nombre de personnel utilisé.
54
a) Descente sur terrain :
Cette phase concerne les enquêtes faites et le levé par GPS. Il s’agit en effet de dresser un
rapport à l’état actuel. Cette phase est confiée aux personnes suivantes :
Ainsi, le coût du projet s’élève à quatorze millions six cent quarante cinque mille Ariary.
55
CONCLUSION
Malgré le développement de la télécommunication à Madagascar en particulier sur les
téléphones mobiles, les opérateurs n’arrivent pas à satisfaire ses clients en matière de
communication. Durant ces dernières années, les abonnés rencontrent des problèmes tels que
le ralentissement de connexion à l’internet, des difficultés d’émettre et de recevoir d’appels et
de SMS. L’insuffisance d’infrastructures de télécommunication notamment les pylônes à
proximité d’une zone peut être la cause à ces problèmes qui est le cas de Vontovorona,
commune rurale d’Alakamisy Fenoarivo. Pour les résoudre, une implantation d’un ou
plusieurs pylônes de télécommunication est nécessaire.
56
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
OUVRAGES :
[1] Monographie de la commune rurale Alakamisy Fenoarivo, édition 2020
[2] PNF : « SIG ».
[6] M.Kasser, Y.Egles, Photogrammétrie numérique, Hernès – sciences, 2001.
[9] Ecole Supérieure des Géomètres et Topographes – Laurent POLIDORI
Professeur Associé à l’ESGT.
[11] Recueil de textes sur le foncier, édition 2015
COURS :
[4] RABARIMANANA Mamy « SIG », Cours ESPA 2018-2019.
[5] RAHAJANIRINA Michelle « Photo aérienne », Cours ESPA 2017-2018.
i
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
[3] http://www.bondy.ird.fr/carto/logchar/savane.html , 07/04/21
[7] http://www.Méthode de construction de Modèle numérique
deTerrain.html, 12/06/21
[8] fr.wikipédia.org : définition carte topographique, 14/06/21
[10] Wikipédia, « GPS » [En ligne], Available :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System ,18/06/21
ii
ANNEXES
iii
ANNEXE 1
Téléphonie mobile :
- Avez-vous connu des problèmes par le passé ?
o NON
o OUI
En avez-vous informé votre opérateur ?
NON
OUI
Avez – vous reçut une réponse satisfaisante ?
NON
OUI
- Avez-vous actuellement d’autres problèmes de téléphonie mobile ?
o NON
o OUI : .....................................................
Connexion internet :
- Avez-vous connu des problèmes par le passé ?
o NON
o OUI
En avez-vous informé votre opérateur ?
NON
OUI
Avez – vous reçut une réponse satisfaisante ?
NON
OUI
15%
v
ANNEXE 2
vi
Table attributaire du point géodésique
vii
ANNEXE 3
Processus d’échantillonnage irrégulier :
Pour produire le modèle TIN de la zone d’étude, on utilise la boîte d’outils ArcToolbox :
viii
Processus de conversion du TIN en MNT raster :
ix
ANNEXE 4
Intervisibilité
La visibilité est une des produits dérivés du Modèle Numérique du Terrain.
x
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS................................................................................................................................................................. A
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES..................................................................................................................B
LISTE DES UNITES................................................................................................................................................................ C
LISTE DES TABLEAUX.........................................................................................................................................................D
LISTE DES FIGURES..............................................................................................................................................................E
LISTE DES CARTES................................................................................................................................................................ F
LISTE DES ORTHOPHOTOS..................................................................................................................................................F
INTRODUCTION..................................................................................................................................................................... 1
PARTIE I : GENERALITES.................................................................................................................................................2
ANNEXE 1........................................................................................................................................iv
ANNEXE 2........................................................................................................................................vi
ANNEXE 3......................................................................................................................................viii
ANNEXE 4.........................................................................................................................................x
Auteur : RAVELOSON Liantsoa Tafita Karen
Adresse : Lot II A 93 G Anjanahary
Téléphone : 0348198195
E-mail : [email protected]
Titre : « Utilisation du SIG et de la topographie dans l’identification de site d’implantation de
pylône de télécommunication à Vontovorona dans la commune d’Alakamisy Fenoarivo »
Nombre de page : 56
Nombre de tableau : 07
Nombre de figure : 31
Nombre de carte : 05
Nombre d’orthophoto : 01
RESUME
Afin de satisfaire les attentes des abonnés en terme de qualité de communication aux alentours de
Vontovorona, une identification de site d’implantation de pylône de télécommunication a été faite.
Cet ouvrage montre l’importance du Système d’Information Géographique et du levé GPS pour
optimiser le déploiement d’infrastructures de télécommunication en particulier les pylônes. D’une
part, l’outil SIG permet de visualiser l’intervisibilité, à partir du point d’observation, représenté par
une carte à l’aide du MNT obtenu par la méthode de numérisation de carte topographique scannée.
D’autre part, le levé permet en général la stabilité des équipements du pylône. En effet grâce au levé
on a pu déterminer les coordonnées des quatre coins du massif de ce pylône. L’emplacement choisi est
un bon emplacement pour une tour de communication car l’antenne relais, qui sera porté par le pylône
de télécommunication, couvre 65% de la population.
Mots clés : SIG, Topographie, MNT, Intervisibilité, massif de pylône.
ABSTRACT
In order to meet the exceptions of subscribes in terms of communication quality around Vontovorona,
an identification of the telecommunication pylon installation site was made.
This book shows the importance of the Geographic Information System and the GPS survey to
optimize the deployment of telecommunications infrastructure, in particular pylons. On the one hand,
the GIS tool makes it possible to visualize the intervisiblity, from the observation point, represented by
a map using the DEM obtained by the method of digitizing a scanned topographic map. On the other
hand, the survey generally allows the stability of the pylon equipment. Indeed, thanks to the survey we
were able to determine the coordinates of the four corners of the solid mass of this pylon. The location
chosen is a good location tower because the relay antenna, which will be carried by the
telecommunications tower, covers 65% of population.
Keywords: GIS, Topography, DEM, Intervisibility, pylon massif.
Encadreur: Madame RAHAJANIRINA Michelle
Contact :0342712779