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En France la fonction d’officier de police judiciaire est une qualification judicaire.

Les OPJ
sont soumis à l’article 16 du code de procédure pénale. Un officier de police judiciaire ou
OPJ a pour mission de constater les crimes, les délits et les contraventions, ou encore
recevoir les plaintes. Il a le pouvoir de placer en garde à vue les personnes soupçonnées
d’avoir commis ou tenté de commettre un crime ou un délit. En matière de crimes et délits
flagrants, ils sont investis de pouvoirs propres lui permettant de mener des enquêtes de
flagrance.
Enfin, il a le pouvoir de mener des investigations dont effectuer des perquisitions et des
saisies.
Il n’y a aucune hiérarchie entre officiers de police judiciaire. Néanmoins, en matière de
police judiciaire, ils sont sous la direction du procureur de la République, sous la
surveillance du procureur général et le contrôle de la chambre de l’instruction.
A noter, que la fonction d’OPJ la plus commune est celle occupé par les gendarmes et les
policiers. Cependant les maires et leurs adjoints, les inspecteurs généraux, les commissaires
de police ou encore les douaniers.
Le maire et leurs adjoints en tant qu’OPJ n’ont pas les mêmes prérogatives que les
gendarmes et policiers, ils peuvent constater une infraction pénale, recevoir des plaintes,
dresser des rapports d’infractions, Faire arrêter les auteurs d’une infraction mais ne peuvent
pas mener d’enquête par exemple. Lorsque le maire exerce ses attributions d'officier de
police judiciaire, il est lui aussi sous la direction du procureur de la République.
Les OPJ travaillent principalement au sein des services de police judiciaire, qui peuvent être
situés dans des commissariats, des brigades, ou d'autres structures policières. Ils peuvent
également être amenés à se rendre sur les lieux d'infractions
La fonction d’OPJ peut être à la fois sédentaire et mobile. Ils passent du temps au bureau
pour traiter les dossiers et rédiger des rapports, mais ils sont également souvent sur le
terrain pour mener des enquêtes, effectuer des arrestations, ou participer à des opérations.
Le travail en équipe est fréquent pour les OPJ. Ils collaborent souvent avec d'autres agents
de police, experts, avocats pour résoudre des affaires. Cependant, selon la nature de
l'enquête, ils peuvent également être amenés à travailler de manière plus autonome.
Quelle que soit sa brigade, l’OPJ vit au rythme de ses enquêtes, ce qui veut dire que ses
horaires de travail sont dictés par le contexte : en semaine ou le week-end, de jour comme
de nuit, jours ouvrés ou fériés, huit ou quinze heures d’affilée… Il doit donc être prêt à
s'adapter aux nécessités induites par l'investigation
Pour devenir officier de police judiciaire au sein de la police nationale, il suffit de passer un
examen comportant deux épreuves écrites :
Une composition juridique sur des notions de droit pénal
Une épreuve pratique de procédure pénale
A la suite de cela, leurs copies sont examinées et en cas de réussite, reçoivent l’examen
technique d’aptitude à la qualification d’officier de police judiciaire.
Afin de devenir officier de police judiciaire au sein de la police nationale, il est nécessaire
d’avoir au minimum 2 ans de service
Pour devenir officier de police judiciaire de gendarmerie, la formation se fait en interne, les
candidats suivent une formation sur plusieurs semaines. Ils ont 1 cours théorique par
semaine, la formation se conclut par un stage de deux semaines à la suite duquel ils
obtiennent l’examen technique d’aptitude à la qualification d’officier de police judiciaire.
Les qualités intellectuelles nécessaires sont les suivantes : Analyse critique, Rigueur et
précision, Capacités d'investigation, Connaissance du droit
Les qualités physiques nécessaires sont les suivantes : Endurance et Rapidité d'action

Cette qualification judiciaire n’offre pas de débouché précise hormis une expérience qui
permet de valoriser un candidat pour une potentielle montée en grade au sein de la
gendarmerie ou de la police.

Concernant le salaire, les OPJ touchent une prime de 125 euros par mois soit 1500 euros par
an en + de leur salaire fixe qui lui évolue selon leur grade au sein de la police ou de la
gendarmerie. A noter que cette prime vient d’être récemment réhaussé par le ministre de
l’Intérieur Darmanin, avant cette hausse, la prime s’élevait à 90 euros par mois soit 1080
euros par an.

Pour conclure, cet exposé m’a permis d’en apprendre beaucoup sur cette qualification
judiciaire, comme par exemple le fait que ce n’est pas simplement les policiers et
gendarmes qui sont des OPJ. Je ne pense pas m’engager particulièrement dans cette voie,
mais j’ai décidé de prendre un sujet d’exposé sur lequel j’ai très peu de connaissance afin de
pouvoir les approfondir.

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