Rapport Eau Potable
Rapport Eau Potable
Rapport Eau Potable
EXERCICE 2016
RAPPORT ANNUEL DU PRESIDENT
SUR LE PRIX ET LA QUALITE
DU SERVICE PUBLIC DE L’EAU POTABLE
Le président du Syndicat des Eaux présente un rapport unique pour la compétence eau potable.
La définition des mots signalés par un astérisque (*) est reprise dans le glossaire sur l’eau,
en annexe VII.
Les principales données du SDE17 en 2016
D102.0 - Prix TTC du service au m³ pour 120 m³ 1,63 € TTC/m3 pour un service
(sans les abonnements) exploité par la RESE
D151.0 - Délai maximal d’ouverture des branchements Article 7 du règlement pour un service
pour les nouveaux abonnés défini par le service exploité par la RESE : délai de 5 jours
ouvrables suivant la demande du contrat
d’abonnement
P151.1 - Taux d'occurrence des interruptions de service 3,7 pour 1000 abonnés
non programmées
P154.0 - Taux d'impayés sur les factures d'eau de 2,00% sur les services exploités par la
l'année précédente RESE
4. LA QUALITE DE L’EAU 49
Annexe I Carte des communes avec les catégories de réseau, classées selon 67
la densité des abonnés
Annexe II La délibération du 10 décembre 2015 sur le montant de la redevance 71
amortissement eau potable pour l’exercice 2016
Annexe III La délibération du 6 décembre 2016 sur le montant de la redevance 77
amortissement eau potable pour l’exercice 2017
Annexe IV Factures type de 120 m3 avec les tarifs applicables aux 1er janvier 2016 83
et 2017
Annexe V La note d’information de l’agence de l’eau Loire-Bretagne 87
Annexe VI La note d’information de l’agence de l’eau Adour-Garonne 93
Annexe VII Glossaire sur l’eau 99
1 > LA PRESENTATION DU SYNDICAT
DES EAUX DE LA CHARENTE-
MARITIME
1
Eau potable 2016 – SDE17
Créé en 1952, le Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime a pour missions de réaliser les
investissements, gérer le patrimoine, protéger la ressource ainsi que l’environnement naturel.
Le Syndicat des Eaux est un syndicat mixte fermé « à la carte » disposant de trois compétences :
- Eau potable : 429 communes adhérentes et un EPCI adhérent (communauté d’agglomération
Royan Atlantique)
- Assainissement collectif : 394 communes adhérentes et un syndicat (SIVOM Marennes –
Bourcefranc)
- Assainissement non collectif : 401 communes adhérentes
Les statuts du Syndicat prévoient un comité syndical composé de 467 délégués (un délégué titulaire
et un délégué suppléant par commune) et un bureau syndical de 27 membres.
Pour assurer une gouvernance déconcentrée des services d’eau et d’assainissement, le règlement
intérieur du Syndicat des Eaux prévoit la constitution de 18 commissions territoriales, consultées sur
les programmes de travaux, l’examen des données des rapports annuels d’exploitation de leur
territoire, le futur mode d’exploitation lorsqu’un contrat d’affermage arrive à échéance.
Les cartes suivantes présentent les communes adhérentes au Syndicat des Eaux pour chaque
compétence.
3
Collectivités adhérentes au 31 décembre 2016
5
Collectivités adhérentes au 31 décembre 2016
Péréquation tarifaire :
La péréquation et l’unicité des tarifs des redevances font partie des principes historiques et
fondateurs du Syndicat.
D’abord syndicat de péréquation auprès des syndicats locaux et des communes adhérentes, le
Syndicat des Eaux a par la suite évolué vers une intégration complète des compétences transférées
dont l’aboutissement est la réforme statutaire appliquée depuis 2014.
Au cours de ses différentes évolutions, le Syndicat des Eaux a préservé le principe d’une redevance
syndicale unique destinée à financer les investissements, rembourser les emprunts et amortir l’actif
immobilisé. C’est pourquoi, pour chaque service, la redevance syndicale est la même pour tous les
usagers (d’une même catégorie) des communes adhérentes.
Pour les services d’eau potable, il existe néanmoins des dérogations à ce principe de redevance
unique lorsqu’une nouvelle collectivité adhère au Syndicat des Eaux. La redevance avant adhésion, si
elle est inférieure à la redevance syndicale, évolue par un mécanisme de lissage pour rattraper le
tarif péréqué.
Un des principes constants du Syndicat des Eaux est d’associer largement les élus locaux au choix du
mode d’exploitation des services d’eau potable et d’assainissement collectif.
Le Syndicat dispose d’une régie à autonomie financière sans personnalité morale, la RESE, créée en
1954. Cette régie est administrée par le comité syndical (budgets, tarifs, …) et un conseil
d’exploitation. La RESE exploite 361 communes en eau potable (157 866 abonnés) et 150 communes
en assainissement collectif (71 665 abonnés). Les statuts de la RESE ont été révisés en décembre
2015.
Cent deux communes issues des syndicats dissous au 1er janvier 2014, sont exploités en affermage.
Le Syndicat gère 51 contrats de concession de service public de type affermage (20 en eau potable et
31 en assainissement collectif).
A chaque fin de contrat, les élus concernés peuvent proposer de passer en régie ou de déléguer le
service à un exploitant privé. Ces propositions sont ensuite soumises au vote du comité syndical.
Les élus ont jusqu’à ce jour, toujours réaffirmé le souhait de voir coexister les deux modes
d’exploitation dans le but d’éviter tout monopole et de pouvoir disposer d’éléments comparatifs.
7
Eau potable 2016 – SDE17
Les deux graphiques ci-dessous et la carte page suivante présentent la répartition des services d’eau
potable au 31 décembre 2016, exploités avec la régie du syndicat, la RESE, et les contrats de
concession de service public avec les exploitants privés AGUR, SAUR et VEOLIA. La société CER est
une filiale de la SAUR. R2E est une société dédiée au service de l’eau de la ville de Royan, créée par
VEOLIA.
157 866
134 191 50%
361
42%
78%
Les délégations de service public d’eau potable (contrats de concession de type affermage) :
EAU POTABLE 20 contrats 159 782 abonnés
CT Contrat d’affermage Exploitant Date début Date fin Durée Abonnés
12 CHANIERS VEOLIA 01/01/2006 31/12/2017 12 ans 5 853
5 ST GEORGES DU BOIS SAUR 01/01/2006 31/12/2017 12 ans 910
5 SURGERES SAUR 01/01/2006 31/12/2017 12 ans 3 530
1 ARS EN RE SAUR 01/01/2006 31/12/2018 13 ans 11 200
13 ST PALAIS SUR MER CER 01/03/2007 28/02/2019 12 ans 5 747
13 SAUJON CER 01/01/2008 31/12/2019 12 ans 4 338
16 COTEAUX DE GIRONDE SAUR 01/01/2009 31/12/2020 12 ans 3 012
13 ROYAN VEOLIA 01/01/2010 31/12/2021 12 ans 18 775
13 MEDIS-SEMUSSAC CER 01/01/2010 31/12/2021 12 ans 2 857
7 ROCHEFORT-SUD SAUR 01/01/2010 31/12/2021 12 ans 4 344
13 VAUX SUR MER CER 01/01/2010 31/12/2021 12 ans 5 036
6 OLERON NORD CER 01/01/2011 30/06/2022 11,5 ans 12 165
2 LA ROCHELLE NORD SAUR 01/10/2010 30/09/2022 12 ans 32 880
13 LE CHAY/CORME-ECLUSE AGUR 01/01/2016 31/12/2022 7,0 ans 963
3 COURCON D’AUNIS SAUR 01/01/2011 31/12/2022 12 ans 772
14 PONS SAUR 01/01/2011 31/12/2022 12 ans 2 452
7 ESTUAIRE DE LA CHARENTE SAUR 01/01/2010 31/12/2022 13 ans 3 381
13 RIVES DE LA SEUDRE CER 28/04/2008 31/12/2022 14,7 ans 25 360
13 CHENAC CER 01/01/2012 31/12/2023 12 ans 8 314
1 ST MARTIN DE RE SAUR 01/01/2015 31/12/2026 12 ans 7 893
9
2 > LES RESSOURCES EN EAU DU
SYNDICAT DES EAUX
11
Eau potable 2016 – SDE17
Les besoins en eau du Syndicat des Eaux pour l’année 2016 représentent 41 548 460 m3.
Les ressources en eau propres au Syndicat des Eaux sont constituées de 69 champs captants*, dont
61 sont en service. Ces ouvrages ont permis de produire 35 441 888 m3 en 2016. Les importations
depuis d’autres collectivités ont complété les besoins en eau du syndicat. Elles représentent
6 106 572 m3 en 2016.
L’usine de Saint-Hippolyte est le seul ouvrage du Syndicat des Eaux produisant de l’eau potable à
partir d’eaux de surface. Elle est alimentée par la Charente, via le canal de l’UNIMA*.
L’usine a été mise en service en 1980 avec une capacité de production de 25 000 m3/jour. Pour
renforcer la maîtrise des ressources et la sécurisation de l’approvisionnement, le Syndicat des Eaux a
décidé de porter la capacité de production de l’usine à 60 000 m3/jour. Ces travaux de modernisation
se sont achevés en 2009.
En 2016, 12 653 415 m3 d’eau potable ont été produits à partir de cette station, soit 30% des
ressources du Syndicat des Eaux. L’indice de protection (indicateur de performance P108.3)* de
l’usine de Saint-Hippolyte est de 100%. Avec un volume prélevé dans le milieu naturel de 12 855 874
m3 (à l’aval de la retenue), le rendement de l’usine est de 98,4%.
13
Eau potable 2016 – SDE17
Les eaux souterraines proviennent de trois grands domaines distincts qui sont :
Depuis les années 1980, le recours à ces nappes protégées a permis de restructurer les réseaux
d’adduction et ainsi distribuer une eau conforme vis-à-vis des nitrates et des pesticides pour le nord-
est et le centre du département.
Le domaine tertiaire du sud du département avec un seul champ captant, en nappe captive.
Eau potable 2016 – SDE17
Le tableau ci-dessous présente les volumes prélevés en 2016 au niveau des ressources souterraines
du Syndicat des Eaux, avec les indices de protection des champs captants et les modes de gisement.
Les ressources sont regroupées en fonction du mode de gisement (nappe captive, semi-captive et
libre), puis classées par ordre décroissant des volumes prélevés.
15
Eau potable 2016 – SDE17
L’indice de protection global des ressources d’eaux souterraines du Syndicat des Eaux est de 86%.
Cet indicateur est obtenu en pondérant l’indice de protection de chaque ressource par le volume
prélevé.
Eau potable 2016 – SDE17
Les volumes prélevés par l’usine de Saint-Hippolyte, en amont de la retenue (eaux de surface) et les
ressources d’eaux souterraines du Syndicat des Eaux sont répartis de la façon suivante :
L’indice global de protection des ressources propres au Syndicat des Eaux est de 91% (+2% par
rapport à l’année 2015).
La source de Chauvignac est de bonne qualité mais les intempéries peuvent dégrader notablement sa
potabilité en augmentant sa turbidité. Afin de sécuriser et fiabiliser la production d’eau potable sur
ce territoire, une unité de traitement et de production d’eau potable a été construite sur la
commune de Barzan. La source de Chauvignac constitue la seule source d’eau brute de l’usine.
La station de production de Barzan a été mise en service le 12 avril 2016. Sa capacité de production
est de 18 000 m3/jour soit 900 m3/heure avec un fonctionnement de 20 heures/jour.
17
Eau potable 2016 – SDE17
La répartition entre les eaux souterraines et les eaux de surface des volumes achetés en gros est la
suivante :
Eaux de surface : 3 591 164 m3 58,8%
Eaux souterraines : 2 515 408 m3 41,2%
6 106 572 m3
Les ressources de Coulonge sur Charente (CDA de La Rochelle) et de Vendée Eau sont des eaux de
surface.
19
Eau potable 2016 – SDE17
En 2016, les achats d’eau en gros à d’autres collectivités représentent 14,7% des ressources du
Syndicat des Eaux.
m3 Evolution des volumes achetés en gros depuis 2007
10 000 000
9 000 000
6 000 000
5 000 000
4 000 000
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
La ville de Royan a intégré le Syndicat des Eaux depuis le 1er janvier 2014. Les ressources nécessaires
pour alimenter les services périphériques à la ville de Royan sont maintenant comptabilisés dans les
volumes produits par le Syndicat des Eaux. Avant 2014, ces ressources étaient comptabilisées dans
les importations.
Les volumes d’eau achetés aux communes de Saintes, à La Rochelle et à la CDA de La Rochelle se sont
stabilisés depuis 2011 autour de 4 millions de mètres cubes par an.
La carte ci-contre présente la répartition géographique de l’ensemble des ressources du Syndicat des
eaux (eaux de surface, eaux souterraines et achats d’eau en gros). Les flèches schématisent les
principaux transferts des ressources du Syndicat des Eaux pour répondre aux besoins en eau.
Répartition des ressources en eau du Syndicat des Eaux
Feeder de la CDA
de La Rochelle
21
Eau potable 2016 – SDE17
Les besoins en eau les plus importants sont situés dans la zone littorale, avec une densité des
abonnés plus élevée et des pointes de consommation pendant la période estivale. Or, les ressources
présentes près de la côte sont peu nombreuses et insuffisantes pour répondre aux besoins en eau de
ce secteur.
Depuis sa création en 1952, deux des objectifs majeurs du Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime
sont la mutualisation des investissements et l’approvisionnement en eau du littoral. Cette solidarité
dans la gestion financière des investissements et dans le partage des ressources ont permis la mise
en place du réseau principal d’alimentation. Un maillage de feeders permet d’interconnecter les
différentes ressources et de mobiliser l’eau pour répondre à l’ensemble des besoins du département.
Ce réseau d’une longueur de 471 km est constitué de conduites d’un diamètre compris entre 250 et
700 mm. L’interconnexion des ressources permet de répondre aux besoins en eau sur l’ensemble du
territoire, de lutter contre la pollution par les nitrates grâce à un mélange des ressources et de
renforcer les secours possibles en cas de crise, au sein du Syndicat des Eaux et avec les autres
collectivités.
Le réseau principal d’alimentation, également nommé réseau primaire, est constitué de trois sous-
ensembles, illustrés à partir de la carte ci-contre :
Le réseau intérieur, interconnectant les principales ressources d’eaux souterraines,
Le réseau littoral, alimenté principalement par les usines de Saint-Hippolyte et de Bouil de
Chambon et par les achats d’eau en gros à la ville de Saintes, à la CDA de La Rochelle et à
Vendée Eau,
Le réseau du Pays Royannais (CARA).
23
Eau potable 2016 – SDE17
Les deux graphiques ci-dessous présentent l’évolution des volumes prélevés et achetés en gros par le
Syndicat des Eaux, depuis l’année 2007 (graphique n°1) et en 2016 (graphique n°2).
6,1
40
5,8
6,3
35
30
25
20
37,2
36,2
35,0
15
10
5
0
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
Achats d'eau en gros Eaux souterraines et de surface
La pluviométrie sur le cycle hydrologique du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2016 est
particulièrement atypique. Le cumul pluviométrique pour l’automne 2015 a été fortement déficitaire
(-185 mm/normale d’octobre à décembre 2015), compensé ensuite par un épisode pluvieux
exceptionnel de janvier à mars 2016 (+170 mm/normale). La pluviométrie du printemps 2016 a
permis de maintenir les niveaux d’eau avant l’été.
L’été 2016 a ensuite été particulièrement sec et chaud. La sécheresse s’est poursuivi jusqu’à la fin de
l’année. Le déficit pluviométrique était de 125 mm fin septembre 2016 et de 285 mm fin décembre
2016.
mm Suivi pluviométrique du 01/10/2015 au 31/12/2016
1200
1000
800
600
400
200
0
oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16 avr-16 mai-16 juin-16 juil-16 août-16 sept-16 oct-16 nov-16 déc-16
De fortes consommations pendant la période estivale ont engendré plusieurs records de production :
La production moyenne du réseau littoral, avec les ressources du Syndicat des Eaux et les
achats d’eau en gros (à la ville de Saintes, à la CDA de La Rochelle et à Vendée Eau), a
dépassé 80 000 m3/j pendant 42 jours consécutifs, du 17 juillet au 27 août 2016. En 2015, le
réseau littoral avait produit plus de 80 000 m3/j pendant 7 jours consécutifs, du 2 au 8 août.
La production de l’usine de Saint Hippolyte du mois d’août 2016 est la plus forte depuis sa
mise en service, avec 1 684 677 m3 produits dans le mois, soit une moyenne de 54 344 m3/j.
25
Eau potable 2016 – SDE17
L’été très sec, conjugué à des prélèvements importants pour l’irrigation, a fortement fait baisser les
niveaux d’eau des nappes libres, pour s’approcher fin août des plus bas connus. La recharge se limite
au seul mois de novembre et les niveaux sont les plus bas connus fin décembre 2016.
Pour les nappes captives, la tendance est similaire, mais les recharges sont plus progressives. Les
niveaux d’eau ont approché fin août les minima connus, puis se sont rééquilibrés courant septembre
(baisse des prélèvements d’eau potable et pour l’irrigation). La recharge est ensuite très faible
jusqu’en décembre où les niveaux correspondent à une moyenne basse.
Les graphiques suivants illustrent l’évolution du niveau des nappes en 2016, avec un exemple de
captage en nappe libre (suivi piézométrique du forage Les Mottes à Dampierre sur Boutonne) et un
captage en nappe captive (forage La Salle à Saint Vaize).
-0,60
-1,20
Profondeur/repère (m)
-1,80
-2,40
-3,00
-3,60
-4
Profondeur/repère (m)
-8
-12
-16
-20
Pour préserver les ressources en eau brute dans les bassins d’alimentation de captage d’eau potable
en Poitou-Charente, un projet régional de démarche Re-Sources est initié depuis les années 2000.
Ce projet s'appuie sur une volonté de changer les comportements, pour réduire et limiter les impacts
de l'Homme, via ses pratiques professionnelles (en agriculture, dans les collectivités pour l'entretien
des routes et des espaces urbanisés …) ou individuelles (jardinage familial, activités de loisirs,
assainissement …), sur la ressource en eau.
Des actions préventives sont ainsi définies et menées sur des bassins d'alimentation de captage en
eau potable. En collaboration avec l’agence de l’eau Adour-Garonne, le département de la Charente
Maritime et la région Nouvelle-Aquitaine, le Syndicat des Eaux s’est engagé pour protéger trois
bassins d’alimentation prioritaires et vulnérables aux pollutions diffuses, les bassins versants de
l’Arnoult, de Landrais et du fleuve Charente.
Un volet agricole avec des actions multi partenariales pour encourager la mise en pratique des
leviers sur le terrain : couvrir les sols, équilibrer la fertilité, diversifier la rotation des cultures,
cultiver en agriculture biologique et réduire les produits phytosanitaires.
Un volet non agricole pour accompagner les communes du territoire au passage réglementaire
à l’entretien des espaces communaux sans pesticides, et la sensibilisation du grand public aux
problématiques liées à la qualité de l’eau souterraine sur le territoire.
Un volet foncier, avec une stratégie développée par le Syndicat des Eaux d’acquisition foncière
sur les zones sensibles.
Le bassin versant de l’Arnoult se situe entre Saintes et Rochefort. Il s’étend sur une superficie de
36 000 ha, dont 20 000 ha de surfaces agricoles. Ce bassin regroupe les captages de Trizay « Bouil de
Chambon » et de La Clisse avec « La Roche » et « Le Château d’eau ».
Après une évaluation du premier programme d’actions 2010-2014, une phase de concertation
réunissant un grand nombre d’acteurs locaux (élus, agriculteurs, associations locales,
institutionnels…) a été lancée en janvier 2015.
Ces différents groupes de travail ont permis d’aboutir à un second programme d’actions 2016-2020
validé en comité de pilotage le 17 septembre 2015 puis en commission des interventions de l’agence
de l’eau Adour-Garonne en décembre 2015. Le contrat a été signé par l’ensemble des financeurs et
des partenaires agricoles et non agricoles le 21 juin 2016.
L’année 2016 est également marquée par l’acquisition de 40 ha de terres agricoles situées sur un
plateau faillé dans le périmètre de protection éloignée du captage du « Bouil de Chambon » et le
27
Eau potable 2016 – SDE17
lancement d’actions agricoles multi partenariales innovantes (CIPAN EAU : financement des
semences de couverts hivernaux, observatoire des pratiques agricoles, …).
Le bassin versant Charente. Une opération Re-Sources a été lancée sur le Fleuve Charente afin de
préserver les prises d’eau de Coulonge (CDA La Rochelle) et de l’Unima qui alimente l’usine de Saint
Hippolyte (Syndicat des Eaux). La maitrise d’ouvrage de l’opération est portée par l’EPTB Charente*.
Ce programme Re-Sources concerne près de 200 communes.
Le Contrat territorial Re-Sources 2015-2019 a été signé en 2016 par l’ensemble des partenaires.
En 2016, l’objectif était d'impulser une dynamique sur le territoire et d’impliquer l’ensemble des
partenaires dans le programme par la mise en œuvre concrète d’actions. Ainsi, plusieurs journées
techniques et groupes d’échanges ont été organisés par les opérateurs agricoles et ont permis de
rassembler un grand nombre d'agriculteurs et viticulteurs. Ces actions avaient pour double objectifs
de les sensibiliser et les accompagner dans l’appropriation de techniques innovantes d’un point de
vue agronomique, environnemental et économique. L'année 2016 a également permis l'engagement
en MAEC* de 1300 ha de superficie agricole utilisée (SAU*) et de nombreux projets
d'investissements ont été accompagnés par les partenaires.
Un travail de concertation a été mené avec les partenaires du programme d’action territorial pour
développer de nouveaux outils permettant de suivre les actions et valoriser les partenaires et les
agriculteurs engagés dans le programme.
La nappe libre de « Toutvent » à Landrais a été classée en captage prioritaire depuis 2015. La
vulnérabilité de la nappe libre exploitée se traduit par des teneurs en nitrates supérieures aux
normes de distribution (50 mg/L). Depuis 1992, une dilution de l’eau brute avec l'eau du réseau
littoral est réalisée avant distribution afin de respecter les normes au robinet du consommateur.
Le Syndicat des Eaux a acquis environ 5 ha de parcelles sur le périmètre de protection rapprochée du
captage pour maintenir des prairies permanentes. En mai 2016, la mairie de Landrais souhaitait
implanter un verger biologique à vocation pédagogique pour les écoles et le grand public. En
concertation avec la mairie et les agriculteurs concernés, et avec l’appui technique de la Chambre
d’Agriculture, un verger de pommiers de 3 ha doté d’une vitrine pédagogique a été planté
le 3 décembre 2016.
29
Eau potable 2016 – SDE17
2.3.2 La préservation des nappes captives – mise en conformité des forages privés
Les ressources en nappe captive bénéficient d’une protection naturelle efficace. Le principal risque
de pollution réside dans la présence de forages privés ne respectant pas l’isolation entre les eaux
superficielles de médiocre qualité et la nappe profonde utilisée pour l’alimentation en eau potable.
La protection de ces nappes profondes passe par le diagnostic et la mise en conformité d’environ 130
forages privés situés autour de 30 forages d’eau potable.
Il s’agit préalablement de vérifier la bonne isolation internappes avant d’engager d’éventuels travaux
découlant du diagnostic. Cette opération pluriannuelle fait l’objet d’une déclaration d’intérêt général
(DIG).
Fin 2016, 124 ouvrages ont été diagnostiqués. Le diagnostic des 3 derniers forages à contrôler est
programmé en 2017.
La période de pointe de consommation estivale, qui est restreinte dans le temps (quelques jours
consécutifs) représente la principale problématique pour faire face à une situation de crise dans le
département. Tout le reste de l’année, les capacités disponibles en termes de ressources et
interconnexions permettent de faire face aux principales problématiques pouvant être rencontrées
sur le département, grâce aux nombreux aménagements réalisés depuis le précédent schéma
départemental de 2005.
Les orientations générales pour rééquilibrer le bilan besoins-ressources en pointe ont permis de
cibler les propositions suivantes :
L’amélioration des performances des réseaux,
Le renforcement des capacités de stockage,
La poursuite des actions de sensibilisation des usagers pour réduire les consommations et
limiter ainsi l’effet de pointe des besoins en période estivale.
L’interconnexion importante des réseaux rend les maîtres d’ouvrage interdépendants (Syndicat des
Eaux de la Charente-Maritime, CdA de La Rochelle, villes de La Rochelle, Saintes et Rochefort), une
vision collective et solidaire est indispensable à la réussite du schéma départemental et aux choix des
orientations à retenir.
31
3 > LES INDICATEURS PHYSIQUES
33
Eau potable 2016 – SDE17
300 000
280 000
260 000
240 000
220 000
200 000
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Le nombre d’abonnés desservis en 2016 a augmenté de 1,4% par rapport à l’année 2015.
L’adhésion de la ville de Royan au Syndicat des Eaux au 1er janvier 2014 explique la hausse du nombre
d’abonnés par rapport à l’année 2013 (+ 18 294 abonnés en 2014 soit 7,8% d’augmentation).
35
Eau potable 2016 – SDE17
320 000 30
29
300 000
28
280 000
27
260 000
26
240 000
25
220 000 24
200 000 23
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Nombre d'abonnés Volume relevé
90 23
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Consommation moyenne Volume relevé
La consommation moyenne par abonné s’est stabilisée depuis 2009, aux alentours de 95 m3 par an.
Avant 2007, un abonné consommait en moyenne 105 m3 par an.
Eau potable 2016 – SDE17
Le détail des volumes vendus en gros à d’autres collectivités est présenté ci-dessous :
3 000 000
2 500 000
2 000 000
1 500 000
1 000 000
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
37
Schéma synthétique des ressources et des besoins en eau, données 2016 :
(1) Les volumes de service sont les volumes utilisés pour l’exploitation du réseau. Il s’agit, par exemple, des nettoyages de réservoirs, des purges de réseau,
des désinfections après travaux, des essais sur les poteaux incendie, etc.
Eau potable 2016 – SDE17
Les réseaux d’eau potable peuvent être classés en trois catégories, rural, intermédiaire ou urbain, à
l’aide de deux indicateurs : l’indice linéaire de consommation et la densité d’abonnés par linéaire de
conduite.
L’indice linéaire de consommation (ILC) est le rapport du volume consommé sur la longueur du
réseau. Il est exprimé en m3 par km de conduite et par jour.
Avec un ILC global de 7,28 m3/km/jour, le réseau du Syndicat des Eaux est classé en zone rurale. Il
existe cependant des disparités entre les services. L’entité hydraulique de Pradelle, en périphérie de
la ville de Pons, présente l’ILC le plus faible, avec 2,9 m3 consommés/km/jour. La ville de Royan
enregistre l’ILC le plus fort, avec 51,2 m3 consommés/km/jour.
La densité des abonnés s’exprime en nombre d’abonnés desservis par kilomètre de réseau.
La densité moyenne des abonnés à l’échelle du Syndicat est de 26 abonnés par kilomètre de
conduite. Cet indicateur classe le réseau du Syndicat des Eaux à la limite des zones rurales et
intermédiaires. L’entité hydraulique avec la plus faible densité est Courpignac avec 8 abonnés/km. La
ville de Royan a la plus forte densité d’abonnés, avec 85 abonnés/km. Selon cet indicateur, trente-
cinq communes adhérentes au Syndicat des Eaux sont classées en « catégorie de réseau urbain »,
elles sont localisées en zone littorale. La carte en annexe I présente le classement des réseaux de
chaque commune dans les trois catégories (rural, intermédiaire, urbain).
Les objectifs de performances hydrauliques varient en fonction des catégories de réseau. Deux
principaux indicateurs sont utilisés pour estimer la performance hydraulique des réseaux : l’indice
linéaire de pertes et le rendement net.
L’indice linéaire de pertes en réseau (ILP) est le rapport du volume perdu sur la longueur du réseau.
Comme l’ILC, il est exprimé en m3 par kilomètre de conduite et par jour.
L’agence de l’eau Adour Garonne a publié les valeurs guides ci-dessous, en fonction de la densité des
abonnés. Ces valeurs sont également appliquées sur le bassin de l’agence de l’eau Loire Bretagne.
39
Eau potable 2016 – SDE17
Avec une densité globale de 26 abonnés par km de réseau, le Syndicat des Eaux s’est fixé un objectif
de pertes inférieur à 1,50 m3/km/jour.
2,50
2,06
1,93 1,94 1,98
2,00 1,83 1,88
1,50
1,00
2011 2012 2013 2014 2015 2016
ILP Objectif du SDE17
Le rendement du réseau de distribution (rendement net) est le ratio entre, d’une part le volume
consommé autorisé augmenté des volumes vendus en gros à d’autres services publics d’eau potable
et, d’autre part le volume produit augmenté des volumes achetés en gros à d’autres services publics
d’eau potable. Il s’exprime en pourcentage.
Presque toutes les unités de distribution (UDI)* du Syndicat des Eaux sont classées en zone de
répartition des eaux (ZRE)*. Seuls deux secteurs exploités par la RESE, sont alimentés par une
ressource non classée en ZRE (les services de Montendre et de Courpignac dans le sud du
département).
Le décret 2012-97 du 27 janvier 2012, dit décret « fuites », fixe un rendement minimum à respecter
pour chaque unité de distribution. En zone de répartition des eaux, le rendement seuil (minimum) se
calcule à partir de la formule suivante :
R 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑢𝑚 = 70 + 0,2 ∗ 𝐼𝐿𝐶
Le Syndicat des Eaux s’est fixé un objectif de rendement global de réseau supérieur à 83%, bien
supérieur au rendement seuil imposé par le décret fuite.
Eau potable 2016 – SDE17
84%
83%
82%
79,5% 79,5% 79,0%
80%
78,6%
78,0%
78%
76,8%
76%
74%
72%
70%
2011 2012 2013 2014 2015 2016
Rendement net Objectif du SDE17
Pour optimiser l’exploitation des ressources en eau et limiter les prélèvements, le Syndicat des Eaux
s’est fixé des objectifs de performance hydraulique des réseaux ambitieux, en relation avec le
schéma départemental d’alimentation en eau potable.
Le Syndicat des Eaux suit depuis quatre ans une politique d’amélioration de sa capacité
d’autofinancement net et a augmenté tous les ans les dépenses affectées au renouvellement des
réseaux. Le montant des travaux de renouvellement a doublé de 2012 à 2016 (voir le graphique ci-
dessous).
Travaux de renouvellement des réseaux
Longueur renouvelée Montant des travaux
(en millions d'€)
90 km 86 km 19,0 M€
80 km 17,0 M€
70 km 17,4 M€
70 km 15,0 M€
63 km
14,8 M€
60 km 57 km 13,0 M€
50 km 12,4 M€ 11,0 M€
44 km 11,4 M€
41 km
40 km 38 km 9,0 M€
30 km 7,8 M€ 7,0 M€
7,7 M€
20 km 6,1 M€ 5,0 M€
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
41
Eau potable 2016 – SDE17
En complément des travaux de renouvellement, le Syndicat des Eaux investit dans l’équipement des
réseaux pour optimiser leur fonctionnement et améliorer la réactivité de la recherche des fuites.
Les améliorations apportées sont les suivantes :
Réalisation d’études diagnostiques des systèmes d’alimentation en eau potable : Ces études
permettent au Syndicat des Eaux d’avoir un état des lieux des services. Un programme
d’actions est défini pour optimiser leur fonctionnement et les investissements nouveaux ou de
renouvellement des équipements en place. L’étude diagnostique aboutit à un schéma
directeur du réseau.
Sectorisation des réseaux : Des compteurs ou des débitmètres sont installés à des points
stratégiques pour découper les réseaux en plusieurs secteurs et faciliter le suivi des volumes
mis en distribution et des débits de fuite. En concertation avec les exploitants, des vannes de
sectionnement sont également ajoutées au parc existant pour faciliter l’isolement des
tronçons fuyards.
Détection électroacoustique des fuites : Des loggers, capteurs de bruits extrêmement
sensibles, sont installés à des points clefs des réseaux, au niveau des vannes ou des
branchements. Ces appareils détectent les fuites dès leur apparition et transmettent
quotidiennement les informations aux exploitants.
Enrichissement du système d’information géographique (SIG) : Le Syndicat des Eaux a lancé en
2015 un projet de convergence de son SIG avec ceux des exploitants.
Le Syndicat des Eaux a investi 650 000 € en 2016 dans les équipements de réseaux ci-dessous :
Entité hydraulique Equipement des réseaux
Chaniers 4 débitmètres de sectorisation
Chenac 3 débitmètres de sectorisation
5 vannes de sectionnement
14 hydrophones pour une écoute active des réseaux
Estuaires 1 débitmètre de sectorisation
Le Chay Corme Ecluse 2 débitmètres de sectorisation
Réseaux exploités par la RESE Equipement de 14 réservoirs avec une télésurveillance
2 débitmètres de sectorisation
8 vannes de sectionnement
Rives de La Seudre 5 débitmètres de sectorisation
Royan 7 débitmètres de sectorisation sur le réseau de distribution et 2
débitmètres sur le feeder
2 vannes sur le feeder Barzan - Belmont
Saint Martin La Flotte 11 débitmètres de sectorisation
6 compteurs de sectorisation
Saint Palais sur Mer 5 débitmètres de sectorisation
Saujon 5 débitmètres de sectorisation
10 hydrophones pour une écoute active des réseaux
Les exploitants de leur côté ont les outils nécessaires à l’analyse des informations issues des réseaux
d’eau, des ouvrages de production jusqu’aux réseaux de distribution (suivi des volumes mis en
distribution, des débits de fuite, des volumes consommés par les gros consommateurs, des loggers
de bruit). Après avoir identifié un secteur fuyard, les exploitants peuvent affiner la sectorisation avec
des recherches de fuite de nuit et interviennent avec des outils spécifiques de corrélation acoustique
ou de gaz traceur pour localiser précisément les fuites.
Eau potable 2016 – SDE17
L’évolution de la performance hydraulique des réseaux entre les années 2015 et 2016 est illustrée à
partir des deux cartes suivantes. Les secteurs les plus fuyards apparaissent en rose et en rouge.
Les indicateurs de performance hydrauliques sont suivis à l’échelle des entités hydrauliques,
présentées à partir de la carte du chapitre 1.3. Les objectifs de rendement et d’ILP sont adaptés à
chaque réseau, avec une politique d’amélioration régulière.
A l’échelle du Syndicat des Eaux et depuis les cinq dernières années, l’indice linéaire de pertes et le
rendement net ne s’améliorent pas, malgré l’augmentation significative des dépenses affectées au
renouvellement et à l’équipement des réseaux.
Afin de réduire le volume global des pertes en eau, le Syndicat des Eaux a décidé fin 2016 :
- de poursuivre l’augmentation des dépenses affectées au renouvellement des réseaux,
- d’améliorer la gestion patrimoniale des réseaux, en privilégiant le renouvellement des
conduites en fonction de leur état, sans suivre systématiquement le programme de réfection
des voiries,
- de travailler en collaboration avec les exploitants pour suivre et améliorer l’équipement des
réseaux les plus fuyards.
43
PERFORMANCE HYDRAULIQUE DES RESEAUX D’EAU POTABLE EN 2015
PERFORMANCE HYDRAULIQUE DES RESEAUX D’EAU POTABLE EN 2016
45
4 > LA QUALITE DE L’EAU
47
Eau potable 2016 – SDE17
4. La qualité de l’eau
Le suivi sanitaire de l’eau comprend à la fois, la surveillance exercée par les exploitants responsables
de la production et de la distribution de l’eau, et le contrôle sanitaire mis en œuvre par les agences
régionales de la santé (ARS).
La délégation territoriale de la Charente-Maritime de l’agence régionale de la santé Nouvelle-
Aquitaine a en charge le contrôle sanitaire réglementaire des eaux d’alimentation.
Le bilan annuel 2016 de la qualité de l’eau distribuée établi par l’ARS fait apparaître les points
principaux suivants :
1- La très bonne qualité bactériologique des eaux distribuées dans les services du Syndicat des
Eaux, avec 99,6% des analyses conformes pour 2 442 analyses réalisées par l’ARS, soit 9
prélèvements non conformes. Les contre-analyses ont immédiatement montré un retour à une
situation conforme au niveau des 9 points de prélèvement. Le nombre d’analyses bactériologiques a
augmenté de 17% par rapport à l’année 2015.
2- La bonne qualité physico-chimique des eaux distribuées, avec 98,6% des analyses conformes
pour 2 835 analyses réalisées par l’ARS, soit 41 prélèvements non conformes. Le nombre d’analyses
physico-chimiques a augmenté de 18% par rapport à l’année 2015.
Les dépassements de limite de qualité sont liés aux paramètres ci-dessous :
Le Plomb : 12 dépassements
Les pesticides* : 11 dépassements
Les CVM* : 11 dépassements
Le Nickel : 6 dépassements
Le sélénium : 3 dépassements
Le cuivre : 1 dépassement
La turbidité : 1 dépassement
Les nitrates : 1 dépassement
46 dépassements
L’indicateur sur le taux de conformité physico-chimique des prélèvements sur les eaux distribuées
tient compte du nombre de prélèvements non conformes et non pas du nombre de paramètres
contrôlés. Les limites de qualité des paramètres physico-chimiques ont été dépassées 46 fois sur
41 prélèvements effectués par l’ARS.
Le Nickel - Les teneurs en Nickel sont liées à la nature des installations intérieures des usagers. Pour
préserver la qualité de l’eau au robinet, il est conseillé de laisser couler l’eau avant de la consommer
lorsqu’elle a stagné dans les canalisations, de quelques secondes à une à deux minutes (en cas de
stagnation prolongée, après plusieurs jours d’absence, par exemple). Cette bonne pratique fait partie
des préconisations rappelées sur le site internet de l’agence régionale de la santé.
Le Plomb - Les dépassements de la limite de qualité du plomb peuvent avoir deux origines, la partie
publique des branchements ou la présence de plomb dans les installations privées. Sur les 12
dépassements mesurés en 2016, 11 prélèvements ont été réalisés sur des branchements dont la
partie publique n’est pas en plomb. L’autre non-conformité est issue d’un prélèvement réalisé en
49
Eau potable 2016 – SDE17
sortie de château d’eau. Les ouvrages de production et de stockage ne contiennent pas de plomb, la
contre-analyse réalisée par la suite n’a pas confirmé de non-conformité.
Le Syndicat des Eaux et les exploitants poursuivent le renouvellement de la partie publique des
derniers branchements en plomb identifiés. Fin 2016, 1 383 branchements en plomb restent à
renouveler (dont 759 à Saint Georges de Didonne, 228 dans le périmètre de Saint Martin de Ré, 93
dans le périmètre des Rives de la Seudre et 117 à Saint Georges du Bois). En 2016, le Syndicat des
Eaux et les exploitants ont renouvelé 765 branchements en plomb. Le renouvellement et l’entretien
de la partie privée des branchements sont à la charge des administrés.
Les CVM* - La présence de chlorure de vinyle monomère provient de la stagnation de l’eau dans
certaines conduites en polychlorure de vinyle (PVC), posées avant 1980. Les exploitants des réseaux
de distribution, l’ARS et le Syndicat des Eaux travaillent en collaboration pour identifier les secteurs
susceptibles de présenter des CVM. Les solutions pour diminuer ces dépassements consistent à
purger les réseaux de distribution et à renouveler les conduites.
Les pesticides - Des traitements au charbon actif ont été mis en place au niveau des ressources
pouvant présenter des pesticides. Des dépassements de la limite de qualité ont été enregistrés au
niveau de 4 ouvrages de production (Champagnac, Fontaine d’Ozillac, Clion et Sainte Lheurine). Ces
non-conformités sont dues à la DEDIA (Déséthyldéisopropylatrazine), un produit de dégradation
(métabolite) de l’atrazine*. L’utilisation de cet herbicide est interdite depuis 2003.
La contamination des eaux souterraines par les pesticides se retrouvent sur des secteurs où les
nappes sont vulnérables (nappes libres et semi-captives) et où les pressions d’origine agricole qui s’y
exercent sont importantes.
Dans la carte page 56 sur la qualité de l’eau vis-à-vis de la teneur en pesticides, les communes ont été
classées selon l’instruction de la Direction générale de la santé n°2010-424 du 9 décembre 2010
relative à la gestion des risques sanitaires en cas de dépassement des limites de qualité des eaux
destinées à la consommation humaine pour les pesticides.
Dix communes sont classées en catégorie NC1, suite au dépassement de la limite de qualité en
pesticides sur une durée supérieure à 30 jours et sans dépassement de la valeur sanitaire maximale*.
Ces communes sont alimentées par les captages de Font de Cluzac à Sainte Lheurine et de Fief du
Breuil à Fontaines d’Ozillac.
Le Syndicat des Eaux et l’exploitant ont pris des mesures en 2016 pour améliorer la qualité de l’eau
de distribution, avec des aménagements sur le réseau pour optimiser les dilutions. L’ARS a mis en
place un suivi renforcé des pesticides. La concentration en DEDIA dépasse légèrement la limite de
qualité de 0,10 µg/L, avec en moyenne une teneur de 0,12 µg/L mesurée en 2016, ne présentant pas
de risque pour la santé. L’ARS, en collaboration avec le Syndicat des Eaux, instruit un dossier de
dérogation de la limite de qualité concernant les pesticides, le temps de mettre en place une solution
pérenne (création d’un traitement pour éliminer les pesticides, recherche d’une nouvelle ressource
Eau potable 2016 – SDE17
ou restructuration du réseau pour mélanger des ressources). Cette demande de dérogation devra
faire l’objet d’un arrêté préfectoral, avec la limite de qualité à ne pas dépasser, sur une durée
maximale de trois ans.
Pour lutter contre ces pollutions agricoles diffuses, le Syndicat des Eaux participe au programme Re-
Sources pour améliorer la qualité des ressources en eau grâce à des actions préventives de
protection des nappes phréatiques (article 2.3.1 précédent).
Les cartes suivantes illustrent le suivi de la qualité des eaux distribuées par rapport aux critères
bactériologiques et physico-chimiques cités précédemment.
51
Qualité bactériologique des eaux distribuées en Charente‐Maritime
Année 2016
Les limites de qualités bactériologiques sont de 0 UFC* / 100 ml pour Escherichia coli et les
Entérocoques. Les contre‐analyses ont immédiatement montré un retour à une situation
conforme au niveau des points de prélèvement.
Teneurs en Nickel dans les eaux distribuées en Charente‐Maritime
Année 2016
53
Teneurs en Plomb dans les eaux distribuées en Charente‐Maritime
Année 2016
55
Teneurs en pesticides dans les eaux distribuées en Charente-Maritime
Année 2016
Commune non adhérente
Classe C : Eau conforme, respect des limites de qualités
Classe NC0 : Présence de pesticides sur une durée courte (< 30 jours) sans risque sanitaire
Classe NC1 : Présence de pesticides sur une longue durée (> 30 jours) sans restriction d’usage de l’eau
Classe NC2 : Présence de pesticides en quantité importante, justifiant des restrictions d’usage de l’eau
57
5 > LES INDICATEURS FINANCIERS
59
Eau potable 2016 – SDE17
Chaque année, les tarifs du Syndicat des Eaux sont votés par le comité syndical. Les tarifs
comprennent une partie fixe (abonnement) fonction du calibre du compteur et une partie
proportionnelle à la consommation d’eau potable.
Les tarifs d’eau potable du Syndicat des Eaux applicables en 2016 et en 2017 résultent
respectivement des décisions prises par le comité syndical le 10 décembre 2015 (annexe n°II) et
le 6 décembre 2016 (annexe°III).
61
Eau potable 2016 – SDE17
Les redevances d’eau potable des communes et agglomération ci-dessous évoluent par un
mécanisme de lissage pour rattraper le tarif péréqué du Syndicat des Eaux à partir des coefficients
réducteurs suivants :
Les notes d’informations 2017 des agences de l’eau Loire Bretagne et Adour Garonne en annexes n°V
et VI décrivent les redevances et les actions des agences de l’eau.
250 €
€47,28
€46,56
€45,84
€48,60
€44,76
€47,88
€39,96
€34,92
200 €
€93,90
€93,90
€93,90
€93,90
€93,90
€93,90
€93,90
€93,90
150 €
100 €
€98,87
€98,87
€98,87
€98,87
€98,87
€97,90
€98,87
€98,87
50 €
0€
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
63
Eau potable 2016 – SDE17
La redevance eau potable du Syndicat des Eaux n’a pas évolué depuis 2011, pour un abonné
domestique.
Les factures types de 120 m3 avec les composantes eau potable et assainissement collectif pour un
abonné domestique sont détaillées dans l’annexe n°IV, avec les tarifs applicables aux 1er janvier 2016
et 2017.
Le bilan financier du Syndicat des Eaux est établi à partir des recettes et des dépenses du compte
administratif (CA) 2016. Les valeurs sont exprimées en milliers d’euros hors taxes.
Recettes :
Dépenses :
L’encours de la dette du Syndicat des Eaux au 31 décembre 2016 est de 31 431 milliers d’euros hors
taxes. Il se décompose de la façon suivante :
Emprunts bancaires : 28 795
Avances remboursables : 2 636
Le Syndicat des Eaux a contracté un emprunt bancaire en 2016, auprès de la Caisse des Dépôts et
Consignations (CDC) pour 1,2 millions d’euros à un taux de 0%, pour le financement des travaux du
siège social.
Les avances remboursables contractées en 2016 représentent 240 milliers d’euros hors taxes. Elles se
décomposent de la façon suivante :
Agence de l’eau Adour-Garonne (pour le traitement de Chauvignac) : 240
Agence de l’eau Loire-Bretagne : 0
240
Les annuités 2016 de la dette sont de 4 514 milliers d’euros hors taxes.
Le programme d’investissement 2016 du Syndicat des Eaux s’élève à 22 440 milliers d’euros hors
taxes. Il se décompose suivant le détail ci-dessous :
Travaux neufs : 3 487
Renouvellement de réseaux : 14 447
Renforcement de réseaux : 488
Extension de réseau : 1 145
Aménagement de réseau : 1 250
Réhabilitation de génie civil : 636
Protection de la ressource : 625
Autres : 362
Les subventions perçues par le Syndicat des Eaux en 2016 sont détaillées ci-après, en milliers d’euros
hors taxes :
Conseil départemental de la Charente-Maritime : 667
Agence de l’eau Adour Garonne : 849
Agence de l’eau Loire Bretagne : 96
Autres subventions : 139
65
ANNEXE I > CARTE DES COMMUNES
AVEC LES CATEGORIES DE RESEAU,
CLASSEES SELON LA DENSITE DES
ABONNES
67
CLASSEMENT DES RESEAUX D’EAU POTABLE
SELON LA DENSITE DES ABONNES
Année 2016
Légende
Commune non adhérente
Réseau rural (Densité < 25)
Réseau intermédiaire (25 ≤ Densité < 50)
Réseau urbain (Densité ≥ 50)
La densité est exprimée en nombres d’abonnés
desservis par kilomètre de conduite d’eau potable.
69
ANNEXE II > DELIBERATION
DU 10 DECEMBRE 2015 SUR
LE MONTANT DE LA REDEVANCE
AMORTISSEMENT EAU POTABLE POUR
L’EXERCICE 2016
71
ANNEXE III > DELIBERATION
DU 6 DECEMBRE 2016 SUR
LE MONTANT DE LA REDEVANCE
AMORTISSEMENT EAU POTABLE POUR
L’EXERCICE 2017
77
Télétransmis au Contrôle de Légalité
SYNDICAT DES EAUX N°
DE LA CHARENTE-MARITIME Accusé de Réception en Préfecture reçu le :
___ Objet :
Tarifs redevance EAU POTABLE – Année 2017
L'an deux mil seize, le six Décembre à 9 heures 30, les membres du Comité
du Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime se sont réunis à l’Atlantic Ciné à Saintes
sous la présidence de Monsieur Michel DOUBLET, assisté de Monsieur Jean-Claude
CLASSIQUE élu Secrétaire de Séance.
de maintenir le tarif 2016 en 2017 pour la part fixe de l’ensemble des catégories
d’usagers ;
de maintenir le tarif 2016 en 2017 pour la part proportionnelle pour les catégories
« usagers domestiques » et « hébergement saisonnier » ;
Partie fixe
15 mm 25,67
20 mm 35,77
30 mm 51,11
40 mm 76,66
50 mm 102,21
60 mm 153,32
80 mm 224,87
100 mm 306,64
150 mm 459,95
Partie proportionnelle
Catégorie
Tarifs 2016 Tarifs 2017
1. de fixer les tarifs 2017 de la redevance d’amortissement eau potable comme indiqués
dans les 2 tableaux ci-dessus.
LE PRESIDENT,
Michel DOUBLET
ANNEXE IV > FACTURES TYPES
DE 120 M3 AVEC LES TARIFS APPLICABLES
AUX 1ER JANVIER 2016 ET 2017
83
Factures de 120 m3 pour un abonné domestique alimenté par un compteur de Dn 15 mm
et un service exploité par la RESE sur le bassin de l'agence de l'eau Adour Garonne
Tarifs en vigueur au 1er janvier 2016 Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Distribution de l'eau m € HT € HT € HT %
Abonnement part Syndicat des Eaux 25,67 5,50
Abonnement part RESE 30,18 5,50
Consommation part Syndicat des Eaux 120 0,6100 73,20 5,50
Consommationn part RESE 120 0,5310 63,72 5,50
Redevance prélèvement (Agence de l'eau) 120 0,0840 10,08 5,50
Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Collecte et traitement des eaux usées m € HT € HT € HT %
Abonnement part Syndicat des Eaux 48,04 10,00
Abonnement part RESE 33,58 10,00
Consommation part Syndicat des Eaux 120 1,0880 130,56 10,00
Consommationn part RESE 120 0,6530 78,36 10,00
Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Organisme publics m € HT € HT € HT %
Lutte contre la pollution (Agence de l'eau) 120 0,3150 37,80 5,50
Modernisation des réseaux (Agence de l'eau 120 0,2400 28,80 10,00
Total de la facture : 605,16 € TTC Montant HT soumis à TVA : 559,99 €
TVA sur les débits : 45,17 €
Tarifs en vigueur au 1er janvier 2017 Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Distribution de l'eau m € HT € HT € HT %
Abonnement part Syndicat des Eaux 25,67 5,50
Abonnement part RESE 30,18 5,50
Consommation part Syndicat des Eaux 120 0,6100 73,20 5,50
Consommationn part RESE 120 0,5310 63,72 5,50
Redevance prélèvement (Agence de l'eau) 120 0,0850 10,20 5,50
Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Collecte et traitement des eaux usées m € HT € HT € HT %
Abonnement part Syndicat des Eaux 48,04 10,00
Abonnement part RESE 33,58 10,00
Consommation part Syndicat des Eaux 120 1,0880 130,56 10,00
Consommationn part RESE 120 0,6530 78,36 10,00
Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Organisme publics m € HT € HT € HT %
Lutte contre la pollution (Agence de l'eau) 120 0,3200 38,40 5,50
Modernisation des réseaux (Agence de l'eau 120 0,2450 29,40 10,00
Total de la facture : 606,58 € TTC Montant HT soumis à TVA : 561,31 €
TVA sur les débits : 45,27 €
85
ANNEXE V > NOTE D’INFORMATION
DE L’AGENCE DE L’EAU LOIRE‐BRETAGNE
87
NOTE D’INFORMATION AUX MAIRES
Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
(loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement)
L’agence de l’eau
pluriannuel d’intervention.
vous informe
paie le service d’eau potable
E et de dépollution des eaux usées
FACTUR ES
D ’E AU D
ES
MÉNAG
COMMUNES
responsables du
350 M€ d’aides en 2016
service d’eau potable
pour les investissements
et d’assainissement et
des communes pour l’eau
de l’état des rivières
Suivez l’actualité
de l’agence de l’eau Loire-Bretagne :
www.eau-loire-bretagne.fr
http://aides-redevances.eau-loire-bretagne.fr
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Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU LOIRE-BRETAGNE
COMBIEN COÛTENT LES REDEVANCES 2016 ?
L’ impact des redevances de l’agence de l’eau est en moyenne de l’ordre de 13,5 % du prix
du m3 d’eau sur l’ensemble du bassin.
En 2016, le montant global des redevances (tous usages de l’eau confondus)
perçues par l’agence de l’eau s’est élevé à 373 millions d’euros
dont 296 millions en provenance de la facture d’eau.
100 €
7,66 € 0,64 €
de redevance de de redevance pour
pollutions diffuses la protection du
payés par les distri-
buteurs de produits de redevances milieu aquatique
payé par les usagers
phytosanitaires et perçues par l’agence de l’eau concernés (pêcheurs)
répercutés sur le prix
des produits en 2016
2,09 € 5,88 € 9,59 €
de redevance de redevance de de redevance
de prélèvement prélèvement de prélèvement
payé par les irrigants payés par les activités payés par les
économiques collectivités pour
l’alimentation en eau
6,21 € 48,13 €
aux acteurs économiques pour la dépollution aux collectivités pour l’épuration des
industrielle et le traitement de certains déchets eaux usées urbaines et rurales,
dangereux pour l’eau dont 21 € pour la solidarité envers les
communes rurales
100 €
15,33 €
12,31 € aux collectivités rurales et urbaines
pour la protection et la
aux exploitants concernés pour
restauration de la ressource en
des actions de dépollution
dans l’agriculture et pour d’aides accordées eau potable,
l’irrigation par l’agence de l’eau notamment vis-à-vis des pollutions
en 2016 diffuses et pour la protection des captages
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Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU LOIRE-BRETAGNE
ACTIONS AIDÉES
PAR L’AGENCE DE L’EAU LOIRE-BRETAGNE EN 2016
Pour reconquérir le bon état des eaux demandé par la directive cadre sur l’eau,
Artois- les agences de l’eau recherchent la meilleure efficacité environnementale,
Picardie
Corse
Les six agences de l’eau françaises sont des établissements publics du ministère
chargé du développement durable. Elles regroupent 1 700 collaborateurs et ont
Les 7 bassins hydrographiques pour mission de contribuer à réduire les pollutions de toutes origines et à protéger les
métropolitains ressources en eau et les milieux aquatiques.
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Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU LOIRE-BRETAGNE
PEFC/10-31-1316
DTP620 • Conception et réalisation : DIC-AELB & DCED-AERM • mars 2017
Impression : Groupe Jouve - imprim'vert sur papier PEFC™ sous licence 10-31-1316
Crédits • photos : agence de l’eau Rhin-Meuse - istockphoto & Jean-Louis Aubert • application : AERM&C
La carte d’identité du bassin Loire-Bretagne
Des sources de la Loire et de l’Allier jusqu’à la pointe du Finistère, le bassin Loire-Bretagne couvre 155 000 km², soit 28 % du territoire
métropolitain. Il correspond au bassin de la Loire et de ses affluents, du mont Gerbier-de-Jonc jusqu’à Nantes, de la Vilaine et des bassins côtiers
bretons, vendéens et du Marais poitevin. Il concerne 8 régions et 36 départements en tout ou partie, plus de 7 000 communes
et près de 13 millions d’habitants.
Il est caractérisé par : Le comité de bassin Loire-Bretagne est composé de 190 membres qui
• sa grande façade littorale, avec 2 600 km de côtes et de représentent les collectivités locales (76), les usagers économiques
nombreuses activités liées à la mer : activités portuaires, pêche, et les associations de protection de l’environnement, de la défense
conchyliculture, baignade et pêche à pied des consommateurs et de pêche (76) et les services de l’État (38).
• la Loire et ses 1 012 km de long au régime très contrasté,
et 135 000 km de cours d’eau L’agence de l’eau est présente sur le terrain avec cinq délégations
• la présence de nappes souterraines importantes mais très sollicitées situées à Clermont, Orléans, Poitiers, Nantes-Le Mans
dans la partie centrale et ouest du bassin et Saint-Brieuc.
• la présence de nombreuses zones humides, depuis les tourbières
d’altitude jusqu’aux marais rétro-littoraux
• une empreinte rurale marquée et une activité agricole et agro-
alimentaire prépondérante
La qualité des rivières Toutes les données sur la qualité des eaux
des rivières peuvent être consultées
sur smartphone et tablette depuis un smartphone et une tablette sur le terrain.
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Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité
du service public de l’eau et de l’assainissement
(loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement)
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE
L’article 161 de la loi modifie l’article L.2224-5 du CGCT, lequel impose au maire
de joindre à son rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’eau
potable et d’assainissement la note établie chaque année par l’agence de l’eau ou
l’office de l’eau sur les redevances figurant sur la facture d’eau des abonnés et sur la
réalisation de son programme pluriannuel d’intervention. Édition 2017
CHIFFRES 2016
L’agence de l’eau
vous informe
paie le service d’eau potable
E
FACTUR ES et de dépollution des eaux usées
D ’E AU D
ES
MÉNAG
COMMUNES
responsables du
service d’eau potable
et d’assainissement
et de l’état des rivières
l la facturation du service de
distribution de l’eau potable POURQUOI DES REDEVANCES ?
(abonnement, consommation) Les redevances des agences de l’eau sont des recettes fiscales environnementales
perçues auprès des usagers (consommateurs, activités économiques) en
l la facturation du service de collecte
application des principes de prévention et de réparation des dommages à
et de traitement des eaux usées
l’environnement (Loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006).
l la contribution aux autres
organismes publics (VNF) La majeure partie des redevances est perçue via la facture d’eau payée par les
abonnés domestiques aux services des eaux (mairies ou syndicats d’eau ou leurs
l la TVA. délégataires). Chaque habitant contribue ainsi individuellement à cette action au
service de l’intérêt commun et de l’environnement, au travers du prix de l’eau.
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Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE
QUI PAIE QUOI À L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE ?
En 2016, le montant global des redevances perçues par l’agence de l’eau
s’est élevé à 266 M€ dont 225 M€ en provenance de la facture d’eau.
3,15 € 71,75 €
de redevance de pollution de redevance de
payée par les industriels pollution domestique
et les activités économiques payée par les abonnés
concernés
0,05 €
de redevance de pollution
payée par les éleveurs
100 €
de redevances
12,75 €
de redevance
de prélèvement sur
perçues par l’agence de l’eau la ressource en eau
en 2016 payée par les collectivités
7,80 € 36,70 €
0,50 € pour l’animation des politiques
de l’eau (études, connaissances,
aux collectivités pour l’épuration des eaux usées
urbaines et rurales, dont 8,40 € pour la solidarité
pour la solidarité réseaux de surveillance des eaux, envers les communes rurales, et 8,00 € de primes
internationale éducation, information) de résultat à la performance épuratoire
7,40 €
aux acteurs économiques
pour la dépollution industrielle
100 €
d’aides accordées
8,20 €
aux collectivités pour la protection
et la restauration de la ressource en
et le traitement de certains déchets par l’agence de l’eau eau potable, dont 6,70 € pour la soli-
dangereux pour l’eau en 2016 darité envers les communes rurales
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Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE
EXEMPLES D’ACTIONS AIDÉES EN 2016
PAR L’AGENCE DE L’EAU
ADOUR-GARONNE
POUR DÉPOLLUER LES EAUX financés par l’agence de l’eau ont porté sur des masses
• 7 nouvelles stations d’épuration ont été mises en d’eau en état dégradé.
fonctionnement. Elles permettent de traiter les rejets • Un important effort en matière de réduction des
de 120 000 EH (Equivalent Habitants). pollutions est fait dans le domaine industriel. En effet,
• Plus de 3 300 installations d’assainissement non collectif les aides accordées par l’Agence en 2016 permettront
ont été financées, ce qui confirme la forte dynamique la réduction de pollutions de plus de 2000 tonnes
impulsée par l’Agence et relayée par les collectivités. annuelles de Demande Chimique en Oxygène (DCO).
• L’année 2016 fut également marquée par la signature
POUR PRÉSERVER LES RESSOURCES de l’accord-cadre conclu avec la Fédération Française
EN EAU POTABLE du Bâtiment (FFB) et la Confédération de l’Artisanat et
des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) pour une
• 139 procédures de mise en place de périmètres de
mise en conformité de 700 entreprises de peinture.
protection de captage d’eau potable ont été lancées,
• 96 unités de distribution non conformes ont été
supprimées. POUR RESTAURER ET PROTÉGER LES MILIEUX
AQUATIQUES ET HUMIDES, LA BIODIVERSITÉ,
• le bassin compte 57 captages prioritaires « Grenelle »
LA QUALITÉ DE L’EAU ET LA GESTION
(sur les 500 identifiés actuellement sur l’ensemble du
DES EFFETS CLIMATIQUES
territoire français) : une démarche de reconquête de
la qualité de l’eau brute est engagée sur 54 d’entre En 2016, 39 M€ d’aides ont été consacrés à la protection
eux. Les 3 autres captages (département des Deux- des milieux aquatiques, ainsi :
Sèvres) ne font pas l’objet d’action particulière car les • 1 500 km de cours d’eau ont pu être restaurés,
collectivités ont prévu leur abandon. • 90 ouvrages du bassin ont été équipés en vue d’assurer
• 2 protocoles de renouvellement de plans d’actions la continuité écologique sur les cours d’eau (poissons,
territoriaux (PAT) ont été validés en 2016, permettant sédiments).
ainsi d’atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de
l’environnement (détermination des captages, des POUR LA GESTION SOLIDAIRE DES EAUX
aires d’alimentation, mise en place des plans d’action). • Sur le bassin, 50 M€ d’aides ont été attribués en faveur
des collectivités rurales dans le cadre de la solidarité
POUR LUTTER CONTRE LES POLLUTIONS urbain/rural.
DIFFUSES ET TOXIQUES • À l’international, 28 projets de solidarité ont été
• En 2016, plus de 80 % des investissements (ou études) soutenus dans 16 pays différents.
Pour reconquérir le bon état des eaux demandé par le Schéma Directeur
d’Aménagement et de Gestion des Eaux — SDAGE — en application de
Artois- la DCE — Directive Cadre sur l’Eau — , les agences de l’eau recherchent la
Picardie
meilleure efficacité environnementale,
Seine-Normandie
Rhin- n en privilégiant l’action préventive,
Meuse
n en aidant les projets les plus efficaces pour les milieux aquatiques,
Loire-Bretagne n en mobilisant les acteurs et en facilitant la cohérence des actions sur les
territoires de l’eau,
Rhône- nen travaillant en complémentarité avec l’action réglementaire et la police
Adour-Garonne
Méditerranée
de l’eau, en particulier dans la mise en œuvre des objectifs des SDAGE.
Corse Les six agences de l’eau françaises sont des établissements publics
du ministère chargé de l’environnement. Elles regroupent 1 700
Les 7 bassins hydrographiques collaborateurs et ont pour mission de contribuer à réduire les pollutions de
métropolitains toutes origines et à protéger les ressources en eau et les milieux aquatiques.
3
Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE
L’agence de l’eau
Suivez l’actualité
de l’agence de l’eau Adour-Garonne :
www.eau-adour-garonne.fr
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ANNEXE VII – GLOSSAIRE SUR L’EAU
Annuité de la dette : Elle est composée du montant des intérêts des emprunts (dépenses réelles du
compte 661) qui constituent une des charges de la section de fonctionnement et du montant du
remboursement du capital (dépenses réelles du compte 16 hors gestion active de la dette) qui figure
parmi les dépenses indirectes d'investissement. L'addition de ces deux montants permet de mesurer
le poids de la charge de la dette à long et moyen terme pour les collectivités. (Source : Site internet
www.collectivites-locales.gouv.fr ; Les finances des communes de 10 000 habitants et plus en 2010 ;
Définitions des grandeurs comptables à partir de la nomenclature M14).
Atrazine : L’Atrazine est un herbicide largement utilisé en France à partir de 1960. Son utilisation a
été limitée en 1997 puis totalement interdite en septembre 2003. Une fois épandue, l’atrazine (A)
entame des processus de dégradation de type physico-chimique et/ou biologique par les
microorganismes du sol et de l’eau. Ces processus produisent essentiellement du déséthylatrazine
(DEA), mais aussi du Déisopropylatrazine (DIA), du Déséthyldéisopropylatrazine (DEDIA) et de
l’Hydroxyatrazine (HA).
Champ captant : Zone englobant un ensemble d’ouvrages de captages prélevant l’eau souterraine
d’une même nappe (Source : Site internet www.eaufrance.fr).
CVM : Chlorure de vinyle monomère, produit chimique purement synthétique. Au niveau des
réseaux de distribution d'eau potable, la présence de CVM peut provenir soit d’une contamination de
la ressource en eau, soit d’une migration dans l’eau à partir de certaines conduites en PVC. En effet,
la fabrication du PVC repose sur la polymérisation du CVM. Une étape de stripping permet de réduire
la teneur en CVM résiduel à des concentrations inférieures à 1 ppm dans le PVC fabriqué. Cette étape
a été progressivement introduite dans le process de fabrication. Les matériaux en PVC antérieurs à
1980 peuvent donc avoir potentiellement une teneur en CVM résiduel beaucoup plus élevée, et sont
ainsi les seuls à pouvoir induire une migration de CVM dans l’eau (Source : Instruction
n°DGS/EA4/2012/366 du 18 octobre 2012 du Ministère des affaires sociales et de la santé).
EPTB : Les Etablissements Publics Territoriaux de Bassin ont vocation à faciliter, à l'échelle d'un
bassin ou d'un sous-bassin hydrographique, la prévention des inondations, la gestion équilibrée de la
ressource en eau ainsi que la préservation et la gestion des zones humides et contribuer à
l'élaboration et au suivi du schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) (Source : Site
internet www.gesteau.fr). L’EPTB Charente : L’Institution du fleuve Charente a été créée en 1977 à la
suite de la sécheresse historique de 1976. Elle regroupe les Conseils départementaux de la Charente,
de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne. Elle a pour mission de promouvoir la
gestion de l’eau à l’échelle du bassin de la Charente en réalisant les études et les travaux permettant
l’amélioration du régime hydraulique tant en crue qu’en étiage, le maintien ou la reconquête de la
qualité des eaux et des milieux aquatiques, la valorisation touristique du fleuve et de ses affluents.
(Source : Site internet www.fleuve-charente.net).
101
Encours de la dette : Emprunts et dettes à long et moyen terme restant dus au 31 décembre.
(Source : Site internet www.collectivites-locales.gouv.fr ; Les finances des communes de 10 000
habitants et plus en 2010).
La valeur de l’indicateur est fixée pour chaque ouvrage de production comme suit :
0 % Aucune action
20 % Études environnementale et hydrogéologique en cours
40 % Avis de l’hydrogéologue rendu
50 % Dossier déposé en préfecture
60 % Arrêté préfectoral
80 % Arrêté préfectoral complètement mis en œuvre (terrains acquis, servitudes mises en place,
travaux terminés)
100 % Arrêté préfectoral complètement mis en œuvre (comme ci-dessus), et mise en place d’une
procédure de suivi de l’application de l’arrêté
L’indicateur global à l’échelle du Syndicat des Eaux résulte des indices d'avancement individuels de
tous les points de prélèvements pondérés avec les volumes produits par ces ressources.
(Source : http://www.services.eaufrance.fr/indicateurs/P108.3)
MAEC : Il s’agit de mesures permettant d’accompagner les exploitations agricoles qui s’engagent
dans le développement de pratiques combinant performance économique et performance
environnementale ou dans le maintien de telles pratiques lorsqu’elles sont menacées de disparition.
C’est un outil clé pour la mise en œuvre du projet agro-écologique pour la France. (Source : Site
internet www.agriculture.gouv.fr).
Pesticides : Le terme « pesticides » est utilisé pour désigner les molécules mères de pesticides
(insecticides, herbicides, fongicides, nématocides, acaricides, algicides, rodenticides, produits
antimoisissures, produits apparentés, notamment régulateurs de croissance) et leurs métabolites,
sous-produits de dégradation et de réaction (Source : Instruction DGS/EA4 no 2010-424 du 9
décembre 2010 relative à la gestion des risques sanitaires en cas de dépassement des limites de
qualité des eaux destinées à la consommation humaine pour les pesticides).
SAU : La superficie agricole utilisée est une notion normalisée dans la statistique agricole
européenne. Elle comprend les terres arables (y compris pâturages temporaires, jachères, cultures
sous abri, jardins familiaux...), les surfaces toujours en herbe et les cultures permanentes (vignes,
vergers...) (Source : Site internet www.insee.fr).
Valeur journalière maximale (ou Vmax) : L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de
l’environnement et du travail (Anses) a été saisie le 29 mai 2012 par la Direction générale de la santé
(DGS) d’une demande d’avis relatif à la détermination de valeurs sanitaires maximales de pesticides
ou métabolites de pesticides pour des molécules ayant fait l’objet d’au moins un dépassement de la
limite de qualité lors du bilan de la qualité de l’eau au robinet du consommateur réalisé en 2010 par
la DGS en lien avec les agences régionales de santé (ARS) ou présentant une concentration
supérieure aux limites de détection analytiques sans dépassement de la limite de qualité et ayant fait
l’objet de demandes spécifiques formulées en 2011 par les ARS.
Dans un avis du 22 avril 2013, l’Anses a défini la Vmax de la DEDIA à 60 µg/L (Source : Avis du 22 avril
2013 de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
relatif à la détermination de valeurs sanitaires maximales de pesticides ou métabolites de pesticides
dans les eaux destinées à la consommation humaine).
UFC pour Unité Formant Colonie : Il s’agit de l’unité permettant de dénombrer les bactéries vivantes.
Le principe du dénombrement des bactéries en milieu solide s’appuie sur le fait qu’un micro-
organisme présent dans un prélèvement d’eau, mis en culture dans des conditions optimales, en
milieu solide, s’y développe en formant une colonie. La méthode consiste à faire correspondre un
micro-organisme à une UFC.
UNIMA : union des marais de la Charente Maritime, syndicat mixte ouvert intervenant pour le
compte des collectivités et des groupements de communes dans l’aménagement, l’entretien et la
restauration de marais, zones humides et dans l’aménagement de plans d’eau et de cours d’eau
(Source : http://www.unima.fr/).
Unité de distribution (UDI) : Réseau de distribution dans lequel la qualité de l'eau est réputée
homogène. Une unité de distribution est une zone géographique dans laquelle un réseau d'eau est
exploité par la même personne morale, et qui appartient à la même unité administrative (syndicat ou
commune) (Source : Site internet www.eaufrance.fr).
Zone de répartition des Eaux (ZRE) : Zone comprenant des bassins, sous-bassins, systèmes
aquifères ou fractions de ceux-ci caractérisés par une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des
ressources par rapport aux besoins.
Les ZRE sont définies par l'article R211-71 du code de l'environnement et sont fixées par le préfet
coordonnateur de bassin. L'arrêté pris par les préfets de département concernés traduit la ZRE en
une liste de communes. Cet arrêté est le texte réglementaire fondateur de la ZRE.
Dans une ZRE, les seuils d'autorisation et de déclaration des prélèvements dans les eaux
superficielles comme dans les eaux souterraines sont abaissés. Ces dispositions sont destinées à
permettre une meilleure maîtrise de la demande en eau, afin d'assurer au mieux la préservation des
écosystèmes aquatiques et la conciliation des usages économiques de l'eau. Dans une ZRE, les
prélèvements d'eau supérieurs à 8m3/h sont soumis à autorisation et tous les autres sont soumis à
déclaration. (Source : Site internet www.data.gouv.fr).
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SYNDICATDESEAUXDELA CHARENTEMARI
TIME
131 Cour
sGenet-BP50517
17119 SAINTESCedex
Tel:05.46.92.
72.72
Fax:05.46.92.39.04
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@sde17.
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