Rapport Eau Potable

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Construction de l’usine d’eau potable de Barzan

EXERCICE 2016
RAPPORT ANNUEL DU PRESIDENT
SUR LE PRIX ET LA QUALITE
DU SERVICE PUBLIC DE L’EAU POTABLE

Ce rapport est établi en application des textes suivants :


L’article L2224- 5 du Code général des collectivités territoriales,
Les articles D2224-1 à 5 du Code général des collectivités territoriales,
Le décret n° 2007-675 du 2 mai 2007 pris pour l'application de l'article L. 2224-5 et modifiant les
annexes V et VI du Code général des collectivités territoriales (contenu du rapport),
Circulaire n° 12/DE du 28 avril 2008 sur la mise en œuvre du rapport sur le prix et la qualité des
services publics d’eau et d’assainissement en application du décret n° 2007-675 du 2 mai 2007,
L’arrêté du 2 décembre 2013 modifiant l'arrêté du 2 mai 2007 relatif aux rapports annuels sur le
prix et la qualité des services publics d'eau potable et d'assainissement (modalités de calcul de
l’indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux),
Le décret n°2015-1820 du 29 décembre 2015 relatif aux modalités de transmission du rapport
annuel sur le prix et la qualité du service public de l'eau potable et de l'assainissement.

Le Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime est compétent pour la production et la distribution


d’eau potable auprès de 429 communes et 1 établissement public de coopération intercommunal
(EPCI), la communauté d’agglomération de Royan Atlantique.

Le président du Syndicat des Eaux présente un rapport unique pour la compétence eau potable.

Ce rapport a été présenté au comité syndical du Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime,


le 20 juin 2017.

La définition des mots signalés par un astérisque (*) est reprise dans le glossaire sur l’eau,
en annexe VII.
Les principales données du SDE17 en 2016

Volume prélevé 37 276 339 m3

Volume d’eau produit 35 441 888 m3

Rendement des stations de production 95,3%

Origine de l’eau 36,1% eau de surface


63,9% eau souterraine

Volume d’eau acheté à d’autres collectivités 6 106 572 m3


dont 4 684 443 m3 à des collectivités du
département

Nombre de communes dans le périmètre du 463 communes


SDE17

Nombre total d’abonnés 317 648 abonnés

Volume consommé par les abonnés 29 577 867 m3

Volume exporté à d’autres collectivités 2 504 810 m3


dont 2 486 097 m3 vers des collectivités du
département

Longueur du réseau d’eau 12 291 km dont 471 km de feeder

Rendement global du réseau 78,6%

Indice linéaire de consommation 7,28 m3/km/jour

Indice linéaire de pertes en réseau 1,98 m3/km/jour

Indice de pertes par abonné 0,077 m3/abonné/jour

Montant total des recettes au CA 2016 34 075 091,12 €

Montant total des dépenses au CA 2016 20 562 774,90 €

Excédent d’exploitation propre à l’exercice 13 512 316,22 €

Excédent global d’exploitation 20 935 660,96 €


(avant autofinancement de l’investissement)

Annuité de la dette* 4 514 173,49 €

Emprunts contractés 1 440 250 €

Encours de la dette* au 31.12.2016 31 430 537,16 €

Montant des dépenses d’équipement brut* 22 440 391,26 €


Les indicateurs de performances

D101.0 - Estimation du nombre d'habitants desservis 508 297 habitants desservis

D102.0 - Prix TTC du service au m³ pour 120 m³ 1,63 € TTC/m3 pour un service
(sans les abonnements) exploité par la RESE

Prix TTC du service au m³ pour 120 m³ 2,12 € TTC/m3 pour un service


(avec les abonnements) exploité par la RESE

D151.0 - Délai maximal d’ouverture des branchements Article 7 du règlement pour un service
pour les nouveaux abonnés défini par le service exploité par la RESE : délai de 5 jours
ouvrables suivant la demande du contrat
d’abonnement

D101.1 - Taux de conformité des prélèvements sur les 99,6%


eaux distribuées réalisés au titre du contrôle sanitaire
par rapport aux limites de qualité pour ce qui concerne
la microbiologie

P102.1 - Taux de conformité des prélèvements sur les 98,6%


eaux distribuées réalisés au titre du contrôle sanitaire
par rapport aux limites de qualité pour ce qui concerne
les paramètres physico-chimiques

P103.2B - Indice de connaissance et de gestion 107 points sur 120


patrimoniale des réseaux d'eau potable

P104.3 - Rendement du réseau de distribution 78,6%

P105.3 - Indice linéaire des volumes non comptés 2,11 m3/km/jour

P106.3 - Indice linéaire de pertes en réseau 1,98 m3/km/jour

P107.2 - Taux moyen de renouvellement des réseaux 0,50%


d'eau potable (sur la période 2011-2015)

P108.3 - Indice d’avancement de la protection de la 91%


ressource en eau*

P109.0 - Montant des abandons de créance ou des 0,002 €/m3


versements à un fonds de solidarité

P151.1 - Taux d'occurrence des interruptions de service 3,7 pour 1000 abonnés
non programmées

P152.1 - Taux de respect du délai maximal d’ouverture 99,9%


des branchements pour les nouveaux abonnés

P153.2 - Durée d’extinction de la dette de la collectivité 1,4 années

P154.0 - Taux d'impayés sur les factures d'eau de 2,00% sur les services exploités par la
l'année précédente RESE

P155.1 - Taux de réclamations 1,31 pour 1000 abonnés


SOMMAIRE
1. LA PRESENTATION DU SYNDICAT DES EAUX DE LA CHARENTE-MARITIME 3
1.1 Organisation du Syndicat 3
1.2 Caractérisation des services du Syndicat 3
1.3 Principes de fonctionnement du Syndicat 7

2. LES RESSOURCES EN EAU DU SYNDICAT DES EAUX 13


2.1 L’origine de l’eau 13
2.1.1 Les eaux de surface : Le fleuve Charente 13
2.1.2 Les eaux souterraines 14
2.1.3 Création de l’usine de traitement de Barzan 17
2.1.4 Les achats d’eau en gros 19
2.2 Le réseau principal d’alimentation 22
2.3 La protection des ressources 27
2.3.1 Les programmes Re-Sources 27
2.3.2 La préservation des nappes captives – mise en conformité des forages privés 30
2.4 Le schéma départemental d’alimentation en eau potable 31

3. LES INDICATEURS PHYSIQUES 35

4. LA QUALITE DE L’EAU 49

5. LES INDICATEURS FINANCIERS 61


5.1 Les tarifs du Syndicat des Eaux 61
5.2 Les autres composantes de la facture d’eau potable 62
5.3 Le bilan financier 64
5.4 L’état de la dette 65
5.5 Les travaux 65

Annexe I Carte des communes avec les catégories de réseau, classées selon 67
la densité des abonnés
Annexe II La délibération du 10 décembre 2015 sur le montant de la redevance 71
amortissement eau potable pour l’exercice 2016
Annexe III La délibération du 6 décembre 2016 sur le montant de la redevance 77
amortissement eau potable pour l’exercice 2017
Annexe IV Factures type de 120 m3 avec les tarifs applicables aux 1er janvier 2016 83
et 2017
Annexe V La note d’information de l’agence de l’eau Loire-Bretagne 87
Annexe VI La note d’information de l’agence de l’eau Adour-Garonne 93
Annexe VII Glossaire sur l’eau 99
1 > LA PRESENTATION DU SYNDICAT
DES EAUX DE LA CHARENTE-
MARITIME

1
Eau potable 2016 – SDE17

1. La présentation du Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime

1.1 Organisation du Syndicat

Créé en 1952, le Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime a pour missions de réaliser les
investissements, gérer le patrimoine, protéger la ressource ainsi que l’environnement naturel.
Le Syndicat des Eaux est un syndicat mixte fermé « à la carte » disposant de trois compétences :
- Eau potable : 429 communes adhérentes et un EPCI adhérent (communauté d’agglomération
Royan Atlantique)
- Assainissement collectif : 394 communes adhérentes et un syndicat (SIVOM Marennes –
Bourcefranc)
- Assainissement non collectif : 401 communes adhérentes

Les statuts du Syndicat prévoient un comité syndical composé de 467 délégués (un délégué titulaire
et un délégué suppléant par commune) et un bureau syndical de 27 membres.

Pour assurer une gouvernance déconcentrée des services d’eau et d’assainissement, le règlement
intérieur du Syndicat des Eaux prévoit la constitution de 18 commissions territoriales, consultées sur
les programmes de travaux, l’examen des données des rapports annuels d’exploitation de leur
territoire, le futur mode d’exploitation lorsqu’un contrat d’affermage arrive à échéance.

1.2 Caractérisation des services du Syndicat

Les cartes suivantes présentent les communes adhérentes au Syndicat des Eaux pour chaque
compétence.

3
Collectivités adhérentes au 31 décembre 2016

463 communes desservies


317 648 abonnés
508 297 habitants desservis
61 champs captants en service
317 réservoirs
12 291 km de canalisations
29 577 867 m3 distribués
Collectivités adhérentes au 31 décembre 2016

396 communes adhérentes


197 communes desservies
122 873 abonnés
177 stations d’épuration
(capacité de traitement de 559 624 éq‐Hab)
2 497 km de canalisations
1 081 postes de pompage
10 487 358 m3 assujettis

5
Collectivités adhérentes au 31 décembre 2016

392 zonages approuvés, 12 zonages en étude


ou révision
80 000 installations d’assainissement individuel
Contrôles 2016 :
1 341 contrôles de conception
1 102 contrôles de réalisation
2 908 diagnostics de fonctionnement
954 contrôles périodiques
Eau potable 2016 – SDE17

1.3 Principes de fonctionnement du Syndicat

Péréquation tarifaire :

La péréquation et l’unicité des tarifs des redevances font partie des principes historiques et
fondateurs du Syndicat.

D’abord syndicat de péréquation auprès des syndicats locaux et des communes adhérentes, le
Syndicat des Eaux a par la suite évolué vers une intégration complète des compétences transférées
dont l’aboutissement est la réforme statutaire appliquée depuis 2014.

Au cours de ses différentes évolutions, le Syndicat des Eaux a préservé le principe d’une redevance
syndicale unique destinée à financer les investissements, rembourser les emprunts et amortir l’actif
immobilisé. C’est pourquoi, pour chaque service, la redevance syndicale est la même pour tous les
usagers (d’une même catégorie) des communes adhérentes.

Pour les services d’eau potable, il existe néanmoins des dérogations à ce principe de redevance
unique lorsqu’une nouvelle collectivité adhère au Syndicat des Eaux. La redevance avant adhésion, si
elle est inférieure à la redevance syndicale, évolue par un mécanisme de lissage pour rattraper le
tarif péréqué.

Coexistence de deux modes d’exploitation :

Un des principes constants du Syndicat des Eaux est d’associer largement les élus locaux au choix du
mode d’exploitation des services d’eau potable et d’assainissement collectif.

Le Syndicat dispose d’une régie à autonomie financière sans personnalité morale, la RESE, créée en
1954. Cette régie est administrée par le comité syndical (budgets, tarifs, …) et un conseil
d’exploitation. La RESE exploite 361 communes en eau potable (157 866 abonnés) et 150 communes
en assainissement collectif (71 665 abonnés). Les statuts de la RESE ont été révisés en décembre
2015.

Cent deux communes issues des syndicats dissous au 1er janvier 2014, sont exploités en affermage.
Le Syndicat gère 51 contrats de concession de service public de type affermage (20 en eau potable et
31 en assainissement collectif).

A chaque fin de contrat, les élus concernés peuvent proposer de passer en régie ou de déléguer le
service à un exploitant privé. Ces propositions sont ensuite soumises au vote du comité syndical.

Les élus ont jusqu’à ce jour, toujours réaffirmé le souhait de voir coexister les deux modes
d’exploitation dans le but d’éviter tout monopole et de pouvoir disposer d’éléments comparatifs.

7
Eau potable 2016 – SDE17

Les deux graphiques ci-dessous et la carte page suivante présentent la répartition des services d’eau
potable au 31 décembre 2016, exploités avec la régie du syndicat, la RESE, et les contrats de
concession de service public avec les exploitants privés AGUR, SAUR et VEOLIA. La société CER est
une filiale de la SAUR. R2E est une société dédiée au service de l’eau de la ville de Royan, créée par
VEOLIA.

Nombre de communes desservies Nombre d'abonnés


AGUR
11 2 963 RESE
24 628
2% 1% 8% 0,3% SAUR
89
19% VEOLIA

157 866
134 191 50%
361
42%
78%

Les délégations de service public d’eau potable (contrats de concession de type affermage) :
EAU POTABLE 20 contrats 159 782 abonnés
CT Contrat d’affermage Exploitant Date début Date fin Durée Abonnés
12 CHANIERS VEOLIA 01/01/2006 31/12/2017 12 ans 5 853
5 ST GEORGES DU BOIS SAUR 01/01/2006 31/12/2017 12 ans 910
5 SURGERES SAUR 01/01/2006 31/12/2017 12 ans 3 530
1 ARS EN RE SAUR 01/01/2006 31/12/2018 13 ans 11 200
13 ST PALAIS SUR MER CER 01/03/2007 28/02/2019 12 ans 5 747
13 SAUJON CER 01/01/2008 31/12/2019 12 ans 4 338
16 COTEAUX DE GIRONDE SAUR 01/01/2009 31/12/2020 12 ans 3 012
13 ROYAN VEOLIA 01/01/2010 31/12/2021 12 ans 18 775
13 MEDIS-SEMUSSAC CER 01/01/2010 31/12/2021 12 ans 2 857
7 ROCHEFORT-SUD SAUR 01/01/2010 31/12/2021 12 ans 4 344
13 VAUX SUR MER CER 01/01/2010 31/12/2021 12 ans 5 036
6 OLERON NORD CER 01/01/2011 30/06/2022 11,5 ans 12 165
2 LA ROCHELLE NORD SAUR 01/10/2010 30/09/2022 12 ans 32 880
13 LE CHAY/CORME-ECLUSE AGUR 01/01/2016 31/12/2022 7,0 ans 963
3 COURCON D’AUNIS SAUR 01/01/2011 31/12/2022 12 ans 772
14 PONS SAUR 01/01/2011 31/12/2022 12 ans 2 452
7 ESTUAIRE DE LA CHARENTE SAUR 01/01/2010 31/12/2022 13 ans 3 381
13 RIVES DE LA SEUDRE CER 28/04/2008 31/12/2022 14,7 ans 25 360
13 CHENAC CER 01/01/2012 31/12/2023 12 ans 8 314
1 ST MARTIN DE RE SAUR 01/01/2015 31/12/2026 12 ans 7 893
9
2 > LES RESSOURCES EN EAU DU
SYNDICAT DES EAUX

11
Eau potable 2016 – SDE17

2. Les ressources en eau du Syndicat des Eaux

2.1 L’origine de l’eau

Les besoins en eau du Syndicat des Eaux pour l’année 2016 représentent 41 548 460 m3.
Les ressources en eau propres au Syndicat des Eaux sont constituées de 69 champs captants*, dont
61 sont en service. Ces ouvrages ont permis de produire 35 441 888 m3 en 2016. Les importations
depuis d’autres collectivités ont complété les besoins en eau du syndicat. Elles représentent
6 106 572 m3 en 2016.

2.1.1 Les eaux de surface : Le fleuve Charente

L’usine de Saint-Hippolyte est le seul ouvrage du Syndicat des Eaux produisant de l’eau potable à
partir d’eaux de surface. Elle est alimentée par la Charente, via le canal de l’UNIMA*.

L’usine a été mise en service en 1980 avec une capacité de production de 25 000 m3/jour. Pour
renforcer la maîtrise des ressources et la sécurisation de l’approvisionnement, le Syndicat des Eaux a
décidé de porter la capacité de production de l’usine à 60 000 m3/jour. Ces travaux de modernisation
se sont achevés en 2009.

Elle contribue à l’alimentation en eau potable de toute la partie littorale de la Charente-Maritime, de


l’île de Ré à l’île d’Oléron. Pour s’affranchir d’une pollution accidentelle de la Charente et limiter les
prélèvements pendant la période d’étiage, l’usine est protégée par une retenue d’eau brute de
1,5 millions de mètres cubes utiles.

En 2016, 12 653 415 m3 d’eau potable ont été produits à partir de cette station, soit 30% des
ressources du Syndicat des Eaux. L’indice de protection (indicateur de performance P108.3)* de
l’usine de Saint-Hippolyte est de 100%. Avec un volume prélevé dans le milieu naturel de 12 855 874
m3 (à l’aval de la retenue), le rendement de l’usine est de 98,4%.

13
Eau potable 2016 – SDE17

2.1.2 Les eaux souterraines

Les eaux souterraines proviennent de trois grands domaines distincts qui sont :

Le domaine jurassique du nord du


département où se développent
principalement des nappes libres (ou
nappes phréatiques), symbole  sur la
carte. Les ouvrages du Syndicat en service
sont peu profonds (max. : 30 m) et la
qualité peut être facilement dégradée par
les activités humaines.

Le domaine crétacé du centre et du sud du


département montre la coexistence de nappes
libres et de nappes captives (symbole  sur la
carte) parfois profondes (jusqu’à 500 m de
profondeur). Ces nappes captives, développées en
Saintonge, sont isolées des pollutions de surface
par des terrains imperméables qui les recouvrent.
Les nappes semi-captives apparaissent en orange
sur la carte ().

Depuis les années 1980, le recours à ces nappes protégées a permis de restructurer les réseaux
d’adduction et ainsi distribuer une eau conforme vis-à-vis des nitrates et des pesticides pour le nord-
est et le centre du département.
Le domaine tertiaire du sud du département avec un seul champ captant, en nappe captive.
Eau potable 2016 – SDE17

Le tableau ci-dessous présente les volumes prélevés en 2016 au niveau des ressources souterraines
du Syndicat des Eaux, avec les indices de protection des champs captants et les modes de gisement.
Les ressources sont regroupées en fonction du mode de gisement (nappe captive, semi-captive et
libre), puis classées par ordre décroissant des volumes prélevés.

Collectivité Ressource Exploitant Volume Indice de Mode de


prélevé protection gisement
2016 (en m3)
FONTCOUVERTE VALLEE DE L'ESCAMBOUILLE-F RESE 753 018 100% Captif
NIEUL-LES-SAINTES LA METAIRIE RESE 726 616 100% Captif
SAINT-VAIZE LA SALLE-F2 RESE 578 169 100% Captif
SAINT-VAIZE LA SALLE-F1 RESE 569 169 100% Captif
LEOVILLE METAIRIE DE PUYRIGAUD RESE 471 311 100% Captif
VENERAND LE VALLON RESE 465 677 100% Captif
MONTPELLIER-DE-MEDILLAN GRAND FONT-F2 RESE 457 421 100% Captif
ECURAT LES PELOUSES DE REVEILLOUX RESE 401 393 100% Captif
ROYAN MARCHE DE GROS R2E 371 809 100% Captif
AUTHON-EBEON MARAIS-F2 RESE 371 150 100% Captif
SAINT-PALAIS-DE-NEGRIGNAC LE MOULIN DES AUBERTS RESE 299 877 100% Captif
SALIGNAC-DE-MIRAMBEAU LE TAILLEDIS RESE 261 283 100% Captif
SAINT-MARTIN-D'ARY COUSTOLLE RESE 258 548 100% Captif
GEMOZAC BERNESSARD-F2 RESE 247 475 100% Captif
JUICQ ETRAY RESE 233 455 100% Captif
MONTENDRE CHEZ GREGOIRE RESE 219 313 100% Captif
VAUX-SUR-MER BEL-AIR CER 208 263 100% Captif
LA CHAPELLE-DES-POTS LA VALLEE DE CHEZ MALLET RESE 205 843 100% Captif
SAINT-LEGER LE RIVAUD RESE 193 650 100% Captif
SAINT-BRIS-DES-BOIS LE POITOU RESE 183 106 100% Captif
SAINT-QUANTIN-DE-RANCANNE PRADELLE-F2 RESE 170 920 100% Captif
JUICQ BOIS-MOREAU RESE 167 227 100% Captif
MIRAMBEAU LE JOYAU-F RESE 164 454 100% Captif
LES ESSARDS LA BASSIERE RESE 154 711 100% Captif
DOMPIERRE-SUR-CHARENTE LES GROLLES VEOLIA 153 673 100% Captif
ROMEGOUX LES COUASSES-F2 RESE 137 164 100% Captif
PORT-D'ENVAUX LES GAILLERIES RESE 120 853 100% Captif
BEDENAC LE PENITENCIER-F RESE 101 742 20% Captif
CHERAC LA BOISE VEOLIA 86 629 100% Captif
NERE PETIT MOULIN-F6 RESE 76 550 100% Captif
BRIE-SOUS-MATHA CHEMIN DE MATHA RESE 76 153 100% Captif
SAINT-CESAIRE CHEZ VEILLON-F RESE 74 999 100% Captif
SAINTE-LHEURINE FONT DE CLUZAC RESE 70 000 100% Captif
NERE AUFFRET-F3-GRAND BREUIL RESE 69 414 100% Captif
PONS FONTDURANT-F2 RESE 66 935 100% Captif
ROYAN SAINT-PIERRE R2E 58 512 100% Captif
MARIGNAC ROUMENECHE-F RESE 43 099 100% Captif
ARCES LE TERRIER R2E 11 60% Captif

15
Eau potable 2016 – SDE17

Collectivité Ressource Exploitant Volume Indice de Mode de


prélevé protection gisement
2016 (en m3)
BALLANS LES SABLONS RESE 0 100% Captif
BEDENAC LE JARCULET RESE 0 100% Captif
BENON LES CARNES-F1 RESE 0 100% Captif
GEMOZAC LA COMBE DES BRUES-F1 RESE 0 100% Captif
ROMEGOUX LES GROIES DE BERTIN-F1 RESE 0 100% Captif
SAINT-AIGULIN CROIX-DE-VARACHAUD RESE 0 100% Captif
SAINT-CESAIRE CHEZ VEILLON-F2 RESE 0 100% Captif
SAINT-PIERRE-D'OLERON L'AUBIER RESE 0 100% Captif
SAINT-SULPICE D'ARNOULT BOIS SEMÉ RESE 0 100% Captif
CHENAC-SAINT-SEURIN-D'UZET CHAUVIGNAC-ROYAN R2E 2 848 206 100% Semi-captif
CHENAC-SAINT-SEURIN-D'UZET CHAUVIGNAC-CHENAC CER 845 332 100% Semi-captif
LA JARD FONT-ROMAN-C RESE 763 433 100% Semi-captif
LA CLOTTE FONT BOUILLANT-P RESE 745 274 80% Semi-captif
SAINT-DIZANT-DU-GUA LES FONTAINES BLEUES-S CER 489 651 100% Semi-captif
CHENAC-SAINT-SEURIN-D'UZET GRATTECHAT CER 228 102 100% Semi-captif
SAINT-SIMON-DE-BORDES PONT-ENEAU RESE 178 884 100% Semi-captif
AVY LES SABLIERES-F RESE 151 484 100% Semi-captif
CHAMPAGNAC LA BORNE-F2 RESE 131 487 100% Semi-captif
FONTAINES-D'OZILLAC FIEF DU BREUIL-F2 RESE 42 577 100% Semi-captif
PLASSAY LA GARENNE-F2 RESE 14 337 100% Semi-captif
LA CLISSE CHÂTEAU D'EAU-F RESE 0 80% Semi-captif
LE CHAY POMPIERRE-P2 CER 2 344 654 20% Libre
TRIZAY LE BOUIL DE CHAMBON RESE 1 953 126 100% Libre
SAUJON LA BOURGEOISIE-B1 R2E 1 564 367 60% Libre
CLION-SUR-SEUGNE FONTRAUD-CLION-P RESE 496 377 100% Libre
LA CLISSE LA ROCHE-P RESE 469 965 80% Libre
CLAVETTE CASSEMORTIER-P RESE 354 342 60% Libre
SAINT-GEORGES-D'OLERON CHAUCRE-P CER 251 014 20% Libre
LE CHAY POMPIERRE-P3 CER 232 334 20% Libre
DAMPIERRE-SUR-BOUTONNE LES MOTTES-F RESE 194 176 100% Libre
LANDRAIS TOUT VENT-F2 RESE 88 618 100% Libre
SAINT-LAURENT-DE-LA-PREE L'AUBONNIERE-F3 RESE 65 359 100% Libre
SIECQ LA BISTANDILLE-F RESE 42 734 40% Libre
BRESDON FONTAINE CHARLEMAGNE-F RESE 35 314 0% Libre
AULNAY PALUD 2 RESE 31 804 40% Libre
POURSAY-GARNAUD BOIS DE VERVANT-F RESE 117 50% Libre
SAINT-GEORGES-D'OLERON CHAUCRE-F CER 18 20% Libre
VOLUME TOTAL PREVELE AU NIVEAU DES RESSOURCES SOUTERRAINES : 23 832 679 m3 86%

L’indice de protection global des ressources d’eaux souterraines du Syndicat des Eaux est de 86%.
Cet indicateur est obtenu en pondérant l’indice de protection de chaque ressource par le volume
prélevé.
Eau potable 2016 – SDE17

Les volumes prélevés par l’usine de Saint-Hippolyte, en amont de la retenue (eaux de surface) et les
ressources d’eaux souterraines du Syndicat des Eaux sont répartis de la façon suivante :

Eaux de surface : 13 443 660 m3 36,1%


Eaux souterraines : 23 832 679 m3 63,9%
37 276 339 m3

L’indice global de protection des ressources propres au Syndicat des Eaux est de 91% (+2% par
rapport à l’année 2015).

2.1.3 Création de l’usine de traitement de Barzan

Le service d’eau potable de la commune de Royan alimente un territoire de 7 communes, à partir


de 5 installations de production d’eau potable, rappelées dans le tableau page suivante. Ces
ouvrages produisent chaque année presque 5 millions de mètres cubes d’eau, pour desservir environ
43 000 abonnés.

La source de Chauvignac est de bonne qualité mais les intempéries peuvent dégrader notablement sa
potabilité en augmentant sa turbidité. Afin de sécuriser et fiabiliser la production d’eau potable sur
ce territoire, une unité de traitement et de production d’eau potable a été construite sur la
commune de Barzan. La source de Chauvignac constitue la seule source d’eau brute de l’usine.

La station de production de Barzan a été mise en service le 12 avril 2016. Sa capacité de production
est de 18 000 m3/jour soit 900 m3/heure avec un fonctionnement de 20 heures/jour.

17
Eau potable 2016 – SDE17

La filière de traitement de l’eau comporte principalement une étape de clarification (coagulation /


floculation / décantation), un traitement sur charbon actif en grains (filtration bicouche
sable / charbon) et une désinfection (désinfection aux rayons ultraviolets et ajout de chlore).

Réacteur ultra-violet Pompes de reprise vers le réservoir de Belmont

L’usine de production de Ressources du service Volumes produits Volumes produits


Barzan permet de limiter d’eau potable de Royan en 2015 en 2016
les prélèvements sur les
ressources de Saint Pierre, CHAUVIGNAC (BARZAN) 435 926 m3 2 681 064 m3
Marché de Gros, Le Terrier Désinfection seule
et la Bourgeoisie et sur la LA BOURGEOISIE 1 2 682 673 m3 1 559 077 m3
nappe de La Seudre.
SAINT PIERRE 734 953 m3 51 003 m3
Le forage Le Terrier a fait
l’objet de travaux de MARCHE DE GROS 493 473 m3 369 637 m3
maintenance en 2016. La
LE TERRIER 454 103 m3 0 m3
production d’eau potable à
partir de ce captage PRODUCTION TOTALE 4 801 128 m3 4 660 781 m3
reprendra en 2017.
Eau potable 2016 – SDE17

2.1.4 Les achats d’eau en gros

Le Syndicat des Eaux achète également de l’eau potable à d’autres collectivités :


A des collectivités de Charente-Maritime non adhérentes au Syndicat des Eaux,
principalement à la ville de Saintes et à la communauté d’agglomération de La Rochelle.
A des collectivités d’autres départements et plus particulièrement à Vendée Eau, le syndicat
départemental d’alimentation en eau potable de la Vendée.
Les volumes importés en 2016 sont détaillés ci-dessous :

Importations internes à la Charente-Maritime :


Ville de Saintes : 2 256 047 m3
Usine de Diconche (ressource de Lucérat, semi-captive)
CDA La Rochelle : 2 230 785 m3
Usine de Coulonge sur Charente (Saint Savinien) (eaux de
surface) et les forages en nappes captives de Coulonge (Saint
Savinien) et de Liberneuil, Plantis du Père et Sorins (Taillebourg)
Ville de La Rochelle : 128 512 m3
Forage en nappe libre d’Anais
Ville de Chatelaillon : 43 964 m3
Forage de La Ragotterie (Salles sur Mer)
Ville de Jonzac : 25 135 m3
Forages en nappe captive de Près de Beaulieu et Beaulieu (Jonzac)

Importations depuis des collectivités hors département :


Vendée Eau : 1 360 379 m3
Usine de l’Angle Guignard (La Réhorte) (Eaux de surface)
SAEP de Merpins Soloire : 59 904 m3
Captages de l’île Marteau (Merpins)
SIAEP du Blayais 1 846 m3

Total acheté 6 106 572 m3

La répartition entre les eaux souterraines et les eaux de surface des volumes achetés en gros est la
suivante :
Eaux de surface : 3 591 164 m3 58,8%
Eaux souterraines : 2 515 408 m3 41,2%
6 106 572 m3

Les ressources de Coulonge sur Charente (CDA de La Rochelle) et de Vendée Eau sont des eaux de
surface.

19
Eau potable 2016 – SDE17

En 2016, les achats d’eau en gros à d’autres collectivités représentent 14,7% des ressources du
Syndicat des Eaux.
m3 Evolution des volumes achetés en gros depuis 2007
10 000 000

9 000 000

8 000 000 Adhésion


de Royan
7 000 000

6 000 000

5 000 000

4 000 000
2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016
La ville de Royan a intégré le Syndicat des Eaux depuis le 1er janvier 2014. Les ressources nécessaires
pour alimenter les services périphériques à la ville de Royan sont maintenant comptabilisés dans les
volumes produits par le Syndicat des Eaux. Avant 2014, ces ressources étaient comptabilisées dans
les importations.

m3 Détail des principaux achats d'eau en gros depuis 2007


4 500 000 VENDEE EAU
4 000 000 SAINTES
3 500 000 ROYAN
CDA LA ROCHELLE + VILLE DE LA ROCHELLE
3 000 000
2 500 000
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Les volumes d’eau achetés aux communes de Saintes, à La Rochelle et à la CDA de La Rochelle se sont
stabilisés depuis 2011 autour de 4 millions de mètres cubes par an.

L’augmentation de la capacité de production de l’usine de Saint-Hippolyte, mentionnée au chapitre


2.1.1, permet depuis 2009 de diminuer les achats d’eau en gros à la Vendée.

La carte ci-contre présente la répartition géographique de l’ensemble des ressources du Syndicat des
eaux (eaux de surface, eaux souterraines et achats d’eau en gros). Les flèches schématisent les
principaux transferts des ressources du Syndicat des Eaux pour répondre aux besoins en eau.
Répartition des ressources en eau du Syndicat des Eaux

Feeder de la CDA
de La Rochelle

21
Eau potable 2016 – SDE17

2.2 Le réseau principal d’alimentation

Les ressources en eaux de la Charente-Maritime sont réparties de façon hétérogène dans le


département. Le chapitre précédent, met en évidence une concentration des ressources du Syndicat
des Eaux dans le domaine crétacé, dans le centre et le sud du département.

Les besoins en eau les plus importants sont situés dans la zone littorale, avec une densité des
abonnés plus élevée et des pointes de consommation pendant la période estivale. Or, les ressources
présentes près de la côte sont peu nombreuses et insuffisantes pour répondre aux besoins en eau de
ce secteur.

Depuis sa création en 1952, deux des objectifs majeurs du Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime
sont la mutualisation des investissements et l’approvisionnement en eau du littoral. Cette solidarité
dans la gestion financière des investissements et dans le partage des ressources ont permis la mise
en place du réseau principal d’alimentation. Un maillage de feeders permet d’interconnecter les
différentes ressources et de mobiliser l’eau pour répondre à l’ensemble des besoins du département.

Ce réseau d’une longueur de 471 km est constitué de conduites d’un diamètre compris entre 250 et
700 mm. L’interconnexion des ressources permet de répondre aux besoins en eau sur l’ensemble du
territoire, de lutter contre la pollution par les nitrates grâce à un mélange des ressources et de
renforcer les secours possibles en cas de crise, au sein du Syndicat des Eaux et avec les autres
collectivités.

Le réseau principal d’alimentation, également nommé réseau primaire, est constitué de trois sous-
ensembles, illustrés à partir de la carte ci-contre :
Le réseau intérieur, interconnectant les principales ressources d’eaux souterraines,
Le réseau littoral, alimenté principalement par les usines de Saint-Hippolyte et de Bouil de
Chambon et par les achats d’eau en gros à la ville de Saintes, à la CDA de La Rochelle et à
Vendée Eau,
Le réseau du Pays Royannais (CARA).
23
Eau potable 2016 – SDE17

Les deux graphiques ci-dessous présentent l’évolution des volumes prélevés et achetés en gros par le
Syndicat des Eaux, depuis l’année 2007 (graphique n°1) et en 2016 (graphique n°2).

Graphique n°1 : Evolution des ressources


du Syndicat des Eaux depuis 2007
Millions de m3
Adhésion
50 de Royan
45

6,1
40

5,8
6,3
35
30
25
20

37,2
36,2
35,0
15
10
5
0
2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016
Achats d'eau en gros Eaux souterraines et de surface

A l’échelle du département de la Charente-Maritime, les besoins en eau potable sont environ de


53 millions de m3 par an. En 2016, les volumes produits et achetés en gros par le Syndicat des Eaux
représentent 77% de ces besoins en eau.

Graphique n°2 : Evolution des ressources du Syndicat des eaux en 2016


Volume (m3/jour)
200 000
180 000
160 000
140 000
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
janv.-16 févr.-16 mars-16 avr.-16 mai-16 juin-16 juil.-16 août-16 sept.-16 oct.-16 nov.-16 déc.-16

Réseau littoral Réseau du Pays Royannais Réseau intérieur


Eau potable 2016 – SDE17

La pluviométrie sur le cycle hydrologique du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2016 est
particulièrement atypique. Le cumul pluviométrique pour l’automne 2015 a été fortement déficitaire
(-185 mm/normale d’octobre à décembre 2015), compensé ensuite par un épisode pluvieux
exceptionnel de janvier à mars 2016 (+170 mm/normale). La pluviométrie du printemps 2016 a
permis de maintenir les niveaux d’eau avant l’été.

L’été 2016 a ensuite été particulièrement sec et chaud. La sécheresse s’est poursuivi jusqu’à la fin de
l’année. Le déficit pluviométrique était de 125 mm fin septembre 2016 et de 285 mm fin décembre
2016.
mm Suivi pluviométrique du 01/10/2015 au 31/12/2016
1200

1000

800

600

400

200

0
oct-15 nov-15 déc-15 janv-16 févr-16 mars-16 avr-16 mai-16 juin-16 juil-16 août-16 sept-16 oct-16 nov-16 déc-16

Moyenne cycle 2015/2016 des 6 stations météo


Moyenne 1961/2010 des 6 stations météo
pluviométrie cumulée 2015/2016
pluviométrie cumulée 1961/2010 (moyenne des 6 stations)

De fortes consommations pendant la période estivale ont engendré plusieurs records de production :
La production moyenne du réseau littoral, avec les ressources du Syndicat des Eaux et les
achats d’eau en gros (à la ville de Saintes, à la CDA de La Rochelle et à Vendée Eau), a
dépassé 80 000 m3/j pendant 42 jours consécutifs, du 17 juillet au 27 août 2016. En 2015, le
réseau littoral avait produit plus de 80 000 m3/j pendant 7 jours consécutifs, du 2 au 8 août.

La production de l’usine de Saint Hippolyte du mois d’août 2016 est la plus forte depuis sa
mise en service, avec 1 684 677 m3 produits dans le mois, soit une moyenne de 54 344 m3/j.

La pointe de consommation sur le réseau littoral a atteint 90 000 m3 le 15 août 2016. La


dernière consommation équivalente remonte à août 2012, avec 89 000 m3/j. La pointe de
consommation 2015 avait été enregistrée le 7 août, avec 85 000 m3/j.

25
Eau potable 2016 – SDE17

L’été très sec, conjugué à des prélèvements importants pour l’irrigation, a fortement fait baisser les
niveaux d’eau des nappes libres, pour s’approcher fin août des plus bas connus. La recharge se limite
au seul mois de novembre et les niveaux sont les plus bas connus fin décembre 2016.
Pour les nappes captives, la tendance est similaire, mais les recharges sont plus progressives. Les
niveaux d’eau ont approché fin août les minima connus, puis se sont rééquilibrés courant septembre
(baisse des prélèvements d’eau potable et pour l’irrigation). La recharge est ensuite très faible
jusqu’en décembre où les niveaux correspondent à une moyenne basse.

Les graphiques suivants illustrent l’évolution du niveau des nappes en 2016, avec un exemple de
captage en nappe libre (suivi piézométrique du forage Les Mottes à Dampierre sur Boutonne) et un
captage en nappe captive (forage La Salle à Saint Vaize).

Suivi piézométrique du captage de Dampierre sur Boutonne "Les Mottes F"


0,00

-0,60

-1,20
Profondeur/repère (m)

-1,80

-2,40

-3,00

-3,60

Suivi piézométrique du captage de Saint Vaize "La Salle F1"


0

-4
Profondeur/repère (m)

-8

-12

-16

-20

Min Max Année 2016


Eau potable 2016 – SDE17

2.3 La protection des ressources

2.3.1 Les programmes Re-Sources

Pour préserver les ressources en eau brute dans les bassins d’alimentation de captage d’eau potable
en Poitou-Charente, un projet régional de démarche Re-Sources est initié depuis les années 2000.

Ce projet s'appuie sur une volonté de changer les comportements, pour réduire et limiter les impacts
de l'Homme, via ses pratiques professionnelles (en agriculture, dans les collectivités pour l'entretien
des routes et des espaces urbanisés …) ou individuelles (jardinage familial, activités de loisirs,
assainissement …), sur la ressource en eau.

Des actions préventives sont ainsi définies et menées sur des bassins d'alimentation de captage en
eau potable. En collaboration avec l’agence de l’eau Adour-Garonne, le département de la Charente
Maritime et la région Nouvelle-Aquitaine, le Syndicat des Eaux s’est engagé pour protéger trois
bassins d’alimentation prioritaires et vulnérables aux pollutions diffuses, les bassins versants de
l’Arnoult, de Landrais et du fleuve Charente.

Les programmes d’actions territoriaux s’articulent en trois volets :

Un volet agricole avec des actions multi partenariales pour encourager la mise en pratique des
leviers sur le terrain : couvrir les sols, équilibrer la fertilité, diversifier la rotation des cultures,
cultiver en agriculture biologique et réduire les produits phytosanitaires.
Un volet non agricole pour accompagner les communes du territoire au passage réglementaire
à l’entretien des espaces communaux sans pesticides, et la sensibilisation du grand public aux
problématiques liées à la qualité de l’eau souterraine sur le territoire.
Un volet foncier, avec une stratégie développée par le Syndicat des Eaux d’acquisition foncière
sur les zones sensibles.

Le bassin versant de l’Arnoult se situe entre Saintes et Rochefort. Il s’étend sur une superficie de
36 000 ha, dont 20 000 ha de surfaces agricoles. Ce bassin regroupe les captages de Trizay « Bouil de
Chambon » et de La Clisse avec « La Roche » et « Le Château d’eau ».

Après une évaluation du premier programme d’actions 2010-2014, une phase de concertation
réunissant un grand nombre d’acteurs locaux (élus, agriculteurs, associations locales,
institutionnels…) a été lancée en janvier 2015.

Ces différents groupes de travail ont permis d’aboutir à un second programme d’actions 2016-2020
validé en comité de pilotage le 17 septembre 2015 puis en commission des interventions de l’agence
de l’eau Adour-Garonne en décembre 2015. Le contrat a été signé par l’ensemble des financeurs et
des partenaires agricoles et non agricoles le 21 juin 2016.

L’année 2016 est également marquée par l’acquisition de 40 ha de terres agricoles situées sur un
plateau faillé dans le périmètre de protection éloignée du captage du « Bouil de Chambon » et le

27
Eau potable 2016 – SDE17

lancement d’actions agricoles multi partenariales innovantes (CIPAN EAU : financement des
semences de couverts hivernaux, observatoire des pratiques agricoles, …).

Le bassin versant Charente. Une opération Re-Sources a été lancée sur le Fleuve Charente afin de
préserver les prises d’eau de Coulonge (CDA La Rochelle) et de l’Unima qui alimente l’usine de Saint
Hippolyte (Syndicat des Eaux). La maitrise d’ouvrage de l’opération est portée par l’EPTB Charente*.
Ce programme Re-Sources concerne près de 200 communes.

Le Contrat territorial Re-Sources 2015-2019 a été signé en 2016 par l’ensemble des partenaires.

En 2016, l’objectif était d'impulser une dynamique sur le territoire et d’impliquer l’ensemble des
partenaires dans le programme par la mise en œuvre concrète d’actions. Ainsi, plusieurs journées
techniques et groupes d’échanges ont été organisés par les opérateurs agricoles et ont permis de
rassembler un grand nombre d'agriculteurs et viticulteurs. Ces actions avaient pour double objectifs
de les sensibiliser et les accompagner dans l’appropriation de techniques innovantes d’un point de
vue agronomique, environnemental et économique. L'année 2016 a également permis l'engagement
en MAEC* de 1300 ha de superficie agricole utilisée (SAU*) et de nombreux projets
d'investissements ont été accompagnés par les partenaires.

Un travail de concertation a été mené avec les partenaires du programme d’action territorial pour
développer de nouveaux outils permettant de suivre les actions et valoriser les partenaires et les
agriculteurs engagés dans le programme.

La nappe libre de « Toutvent » à Landrais a été classée en captage prioritaire depuis 2015. La
vulnérabilité de la nappe libre exploitée se traduit par des teneurs en nitrates supérieures aux
normes de distribution (50 mg/L). Depuis 1992, une dilution de l’eau brute avec l'eau du réseau
littoral est réalisée avant distribution afin de respecter les normes au robinet du consommateur.

Il a été décidé de conserver le captage de Landrais, en raison de sa forte productivité et de la sécurité


apportée pour approvisionner ce secteur.

Le Syndicat des Eaux a acquis environ 5 ha de parcelles sur le périmètre de protection rapprochée du
captage pour maintenir des prairies permanentes. En mai 2016, la mairie de Landrais souhaitait
implanter un verger biologique à vocation pédagogique pour les écoles et le grand public. En
concertation avec la mairie et les agriculteurs concernés, et avec l’appui technique de la Chambre
d’Agriculture, un verger de pommiers de 3 ha doté d’une vitrine pédagogique a été planté
le 3 décembre 2016.

Suite au diagnostic de territoire réalisé à l’automne-hiver 2017, un premier programme d’actions


territorial débutera en 2018 pour poursuivre les actions préventives et préserver la qualité des eaux
brutes.
La carte ci‐dessous illustre les aires d’alimentation concernées par un programme Re‐Sources
La légende des autres éléments présents sur la carte est précisée page 21.

Bassin versant de Toutvent à Landrais :

Bassin versant de l’Arnoult

Bassin versant Charente concerné par le programme


Re‐Sources en Charente‐Maritime :

29
Eau potable 2016 – SDE17

2.3.2 La préservation des nappes captives – mise en conformité des forages privés

Les ressources en nappe captive bénéficient d’une protection naturelle efficace. Le principal risque
de pollution réside dans la présence de forages privés ne respectant pas l’isolation entre les eaux
superficielles de médiocre qualité et la nappe profonde utilisée pour l’alimentation en eau potable.

La protection de ces nappes profondes passe par le diagnostic et la mise en conformité d’environ 130
forages privés situés autour de 30 forages d’eau potable.

Il s’agit préalablement de vérifier la bonne isolation internappes avant d’engager d’éventuels travaux
découlant du diagnostic. Cette opération pluriannuelle fait l’objet d’une déclaration d’intérêt général
(DIG).

Fin 2016, 124 ouvrages ont été diagnostiqués. Le diagnostic des 3 derniers forages à contrôler est
programmé en 2017.

Les travaux de mise en conformité


sont actuellement bloqués car les
irrigants privilégient plutôt un
report des prélèvements
uniquement en nappe captive
(non soumises au régime «volumes
prélevables des nappes libres»). Ils
demeurent réticents à s’engager
dans les travaux de mise en
conformité de leurs forages tant
que des règles de gestion
spécifiques ne sont pas
préalablement établies par les
services de l'Etat.
Eau potable 2016 – SDE17

2.4 Le schéma départemental d’alimentation en eau potable

Le schéma départemental d’alimentation en eau potable de la Charente-Maritime a été révisé en


2015.

Le bilan besoins-ressources a mis en évidence à l’horizon 2030 les conclusions suivantes :


- A l’échelle annuelle, les ressources du département sont largement excédentaires pour couvrir
l’ensemble des besoins,
- En revanche, en période de pointe de consommation estivale, le grand secteur littoral, et le
secteur de la Presqu’île d’Arvert risquent de présenter un déficit respectif de l’ordre de
- 22 000 m3/jour et - 11 000 m3/jour.
- Il demeure d’importants volumes mobilisables sur les secteurs centre et sud, mais ceux-ci ne
sont pas transférables, en l’état actuel des infrastructures, vers le réseau littoral.

La période de pointe de consommation estivale, qui est restreinte dans le temps (quelques jours
consécutifs) représente la principale problématique pour faire face à une situation de crise dans le
département. Tout le reste de l’année, les capacités disponibles en termes de ressources et
interconnexions permettent de faire face aux principales problématiques pouvant être rencontrées
sur le département, grâce aux nombreux aménagements réalisés depuis le précédent schéma
départemental de 2005.

Les orientations générales pour rééquilibrer le bilan besoins-ressources en pointe ont permis de
cibler les propositions suivantes :
L’amélioration des performances des réseaux,
Le renforcement des capacités de stockage,
La poursuite des actions de sensibilisation des usagers pour réduire les consommations et
limiter ainsi l’effet de pointe des besoins en période estivale.

L’interconnexion importante des réseaux rend les maîtres d’ouvrage interdépendants (Syndicat des
Eaux de la Charente-Maritime, CdA de La Rochelle, villes de La Rochelle, Saintes et Rochefort), une
vision collective et solidaire est indispensable à la réussite du schéma départemental et aux choix des
orientations à retenir.

31
3 > LES INDICATEURS PHYSIQUES

33
Eau potable 2016 – SDE17

3. Les indicateurs physiques

Nombre de communes desservies : 463 communes


Population municipale desservie : 508 297 habitants
(Recensement de la population 2014 en vigueur au 1er janvier 2017)
Nombre d’abonnés : 317 648 abonnés

Evolution du nombre d'abonnés


340 000 Adhésion
de Royan 317 648
320 000

300 000

280 000

260 000

240 000

220 000

200 000
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Le nombre d’abonnés desservis en 2016 a augmenté de 1,4% par rapport à l’année 2015.

L’adhésion de la ville de Royan au Syndicat des Eaux au 1er janvier 2014 explique la hausse du nombre
d’abonnés par rapport à l’année 2013 (+ 18 294 abonnés en 2014 soit 7,8% d’augmentation).

Volume relevé auprès des abonnés : 29 577 867 m3


Volume exporté : 2 504 810 m3
Volume total d’eau potable vendu : 32 082 677 m3
Consommation moyenne par abonné : 93,1 m3/an
Longueur du réseau : 12 291 km
Densité des abonnés : 26 abonnés / km de réseau
Indice linéaire de consommation : 7,28 m3/km/jour
Rendement net : 78,6%
3
Indice linéaire de pertes : 1,98 m /km/jour

35
Eau potable 2016 – SDE17

Evolution du nombre d'abonnés et du volume relevé


Nombre d'abonnés Volume relevé
(en million m3)
340 000 31

320 000 30
29
300 000
28
280 000
27
260 000
26
240 000
25
220 000 24
200 000 23
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Nombre d'abonnés Volume relevé

Evolution de la consommation moyenne et du volume relevé


Consommation Volume relevé
moyenne (en million m3)
(en m3/abonné/an)
110 31
108
108 30
106 105
29
104
102 28
100
100 27
98 98
98 97
96 26
95 95 95
96
94 93 25
94
92 24

90 23
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Consommation moyenne Volume relevé

La consommation moyenne par abonné s’est stabilisée depuis 2009, aux alentours de 95 m3 par an.
Avant 2007, un abonné consommait en moyenne 105 m3 par an.
Eau potable 2016 – SDE17

Le détail des volumes vendus en gros à d’autres collectivités est présenté ci-dessous :

Ventes d’eau en gros internes à la Charente-Maritime :


Ville de Rochefort : 1 738 702 m3
Ville de Saint Jean d’Angély : 573 235 m3
Base aérienne 721 96 576 m3
Saintes 30 166 m3
Chatelaillon (Les Carcaux) 29 464 m3
Ville de La Rochelle 12 476 m3
CDA La Rochelle 5 478 m3

Vente d’eau en gros à des collectivités hors département :


Communes Le Vert et Priaires (Deux Sèvres) 18 713 m3

Total vendu 2 504 810 m3

m3 Evolution des volumes vendus en gros depuis 2007


3 500 000

3 000 000

2 500 000

2 000 000

1 500 000

1 000 000
2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

37
Schéma synthétique des ressources et des besoins en eau, données 2016 :

(1) Les volumes de service sont les volumes utilisés pour l’exploitation du réseau. Il s’agit, par exemple, des nettoyages de réservoirs, des purges de réseau,
des désinfections après travaux, des essais sur les poteaux incendie, etc.
Eau potable 2016 – SDE17

La performance hydraulique des réseaux :

Les réseaux d’eau potable peuvent être classés en trois catégories, rural, intermédiaire ou urbain, à
l’aide de deux indicateurs : l’indice linéaire de consommation et la densité d’abonnés par linéaire de
conduite.

L’indice linéaire de consommation (ILC) est le rapport du volume consommé sur la longueur du
réseau. Il est exprimé en m3 par km de conduite et par jour.

Classement des réseaux


3
Valeur Ilc (m /km/jour) ILC ≤ 10 10 < ILC ≤ 30 ILC > 30
Densité des abonnés D < 25 25 ≤ D < 50 D ≥ 50
Catégorie de réseau Rural Intermédiaire Urbain

Avec un ILC global de 7,28 m3/km/jour, le réseau du Syndicat des Eaux est classé en zone rurale. Il
existe cependant des disparités entre les services. L’entité hydraulique de Pradelle, en périphérie de
la ville de Pons, présente l’ILC le plus faible, avec 2,9 m3 consommés/km/jour. La ville de Royan
enregistre l’ILC le plus fort, avec 51,2 m3 consommés/km/jour.

La densité des abonnés s’exprime en nombre d’abonnés desservis par kilomètre de réseau.
La densité moyenne des abonnés à l’échelle du Syndicat est de 26 abonnés par kilomètre de
conduite. Cet indicateur classe le réseau du Syndicat des Eaux à la limite des zones rurales et
intermédiaires. L’entité hydraulique avec la plus faible densité est Courpignac avec 8 abonnés/km. La
ville de Royan a la plus forte densité d’abonnés, avec 85 abonnés/km. Selon cet indicateur, trente-
cinq communes adhérentes au Syndicat des Eaux sont classées en « catégorie de réseau urbain »,
elles sont localisées en zone littorale. La carte en annexe I présente le classement des réseaux de
chaque commune dans les trois catégories (rural, intermédiaire, urbain).

Les objectifs de performances hydrauliques varient en fonction des catégories de réseau. Deux
principaux indicateurs sont utilisés pour estimer la performance hydraulique des réseaux : l’indice
linéaire de pertes et le rendement net.

L’indice linéaire de pertes en réseau (ILP) est le rapport du volume perdu sur la longueur du réseau.
Comme l’ILC, il est exprimé en m3 par kilomètre de conduite et par jour.

L’agence de l’eau Adour Garonne a publié les valeurs guides ci-dessous, en fonction de la densité des
abonnés. Ces valeurs sont également appliquées sur le bassin de l’agence de l’eau Loire Bretagne.

Classement des réseaux


Densité des abonnés D < 25 25 ≤ D < 50 D ≥ 50
Catégorie de réseau Rural Intermédiaire Urbain
Réseau bon ILP < 1,5 ILP < 3 ILP < 7
Réseau acceptable 1,5 ≤ ILP < 2,5 3 ≤ ILP < 5 7 ≤ ILP < 10
Réseau médiocre 2,5 ≤ ILP ≤ 4 5 ≤ ILP ≤ 8 10 ≤ ILP ≤ 15
Réseau mauvais ILP > 4 ILP > 8 ILP > 15

39
Eau potable 2016 – SDE17

Avec une densité globale de 26 abonnés par km de réseau, le Syndicat des Eaux s’est fixé un objectif
de pertes inférieur à 1,50 m3/km/jour.

Evolution de l'indice linéaire de pertes (ILP)


m3/km/jour
3,00

2,50
2,06
1,93 1,94 1,98
2,00 1,83 1,88

1,50

1,00
2011 2012 2013 2014 2015 2016
ILP Objectif du SDE17

Le rendement du réseau de distribution (rendement net) est le ratio entre, d’une part le volume
consommé autorisé augmenté des volumes vendus en gros à d’autres services publics d’eau potable
et, d’autre part le volume produit augmenté des volumes achetés en gros à d’autres services publics
d’eau potable. Il s’exprime en pourcentage.

Presque toutes les unités de distribution (UDI)* du Syndicat des Eaux sont classées en zone de
répartition des eaux (ZRE)*. Seuls deux secteurs exploités par la RESE, sont alimentés par une
ressource non classée en ZRE (les services de Montendre et de Courpignac dans le sud du
département).

Le décret 2012-97 du 27 janvier 2012, dit décret « fuites », fixe un rendement minimum à respecter
pour chaque unité de distribution. En zone de répartition des eaux, le rendement seuil (minimum) se
calcule à partir de la formule suivante :
R 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑢𝑚 = 70 + 0,2 ∗ 𝐼𝐿𝐶

Rendements minimums calculés à partir de valeurs d’ILC particulières :

Valeur Ilc (m3/km/jour) 2,93 7,28 51,19


Référence Entité de Moyenne du Ville de Royan
Pradelle Syndicat
Rendement seuil 70,6% 71,5% 80,2%

Le Syndicat des Eaux s’est fixé un objectif de rendement global de réseau supérieur à 83%, bien
supérieur au rendement seuil imposé par le décret fuite.
Eau potable 2016 – SDE17

Evolution du rendement net

84%
83%
82%
79,5% 79,5% 79,0%
80%
78,6%
78,0%
78%
76,8%
76%

74%

72%

70%
2011 2012 2013 2014 2015 2016
Rendement net Objectif du SDE17

Pour optimiser l’exploitation des ressources en eau et limiter les prélèvements, le Syndicat des Eaux
s’est fixé des objectifs de performance hydraulique des réseaux ambitieux, en relation avec le
schéma départemental d’alimentation en eau potable.

Le Syndicat des Eaux suit depuis quatre ans une politique d’amélioration de sa capacité
d’autofinancement net et a augmenté tous les ans les dépenses affectées au renouvellement des
réseaux. Le montant des travaux de renouvellement a doublé de 2012 à 2016 (voir le graphique ci-
dessous).
Travaux de renouvellement des réseaux
Longueur renouvelée Montant des travaux
(en millions d'€)
90 km 86 km 19,0 M€

80 km 17,0 M€
70 km 17,4 M€
70 km 15,0 M€
63 km
14,8 M€
60 km 57 km 13,0 M€

50 km 12,4 M€ 11,0 M€
44 km 11,4 M€
41 km
40 km 38 km 9,0 M€

30 km 7,8 M€ 7,0 M€
7,7 M€
20 km 6,1 M€ 5,0 M€
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Linéaire renouvelé Montant des travaux budgétés

41
Eau potable 2016 – SDE17

En complément des travaux de renouvellement, le Syndicat des Eaux investit dans l’équipement des
réseaux pour optimiser leur fonctionnement et améliorer la réactivité de la recherche des fuites.
Les améliorations apportées sont les suivantes :
Réalisation d’études diagnostiques des systèmes d’alimentation en eau potable : Ces études
permettent au Syndicat des Eaux d’avoir un état des lieux des services. Un programme
d’actions est défini pour optimiser leur fonctionnement et les investissements nouveaux ou de
renouvellement des équipements en place. L’étude diagnostique aboutit à un schéma
directeur du réseau.
Sectorisation des réseaux : Des compteurs ou des débitmètres sont installés à des points
stratégiques pour découper les réseaux en plusieurs secteurs et faciliter le suivi des volumes
mis en distribution et des débits de fuite. En concertation avec les exploitants, des vannes de
sectionnement sont également ajoutées au parc existant pour faciliter l’isolement des
tronçons fuyards.
Détection électroacoustique des fuites : Des loggers, capteurs de bruits extrêmement
sensibles, sont installés à des points clefs des réseaux, au niveau des vannes ou des
branchements. Ces appareils détectent les fuites dès leur apparition et transmettent
quotidiennement les informations aux exploitants.
Enrichissement du système d’information géographique (SIG) : Le Syndicat des Eaux a lancé en
2015 un projet de convergence de son SIG avec ceux des exploitants.

Le Syndicat des Eaux a investi 650 000 € en 2016 dans les équipements de réseaux ci-dessous :
Entité hydraulique Equipement des réseaux
Chaniers 4 débitmètres de sectorisation
Chenac 3 débitmètres de sectorisation
5 vannes de sectionnement
14 hydrophones pour une écoute active des réseaux
Estuaires 1 débitmètre de sectorisation
Le Chay Corme Ecluse 2 débitmètres de sectorisation
Réseaux exploités par la RESE Equipement de 14 réservoirs avec une télésurveillance
2 débitmètres de sectorisation
8 vannes de sectionnement
Rives de La Seudre 5 débitmètres de sectorisation
Royan 7 débitmètres de sectorisation sur le réseau de distribution et 2
débitmètres sur le feeder
2 vannes sur le feeder Barzan - Belmont
Saint Martin La Flotte 11 débitmètres de sectorisation
6 compteurs de sectorisation
Saint Palais sur Mer 5 débitmètres de sectorisation
Saujon 5 débitmètres de sectorisation
10 hydrophones pour une écoute active des réseaux

Les exploitants de leur côté ont les outils nécessaires à l’analyse des informations issues des réseaux
d’eau, des ouvrages de production jusqu’aux réseaux de distribution (suivi des volumes mis en
distribution, des débits de fuite, des volumes consommés par les gros consommateurs, des loggers
de bruit). Après avoir identifié un secteur fuyard, les exploitants peuvent affiner la sectorisation avec
des recherches de fuite de nuit et interviennent avec des outils spécifiques de corrélation acoustique
ou de gaz traceur pour localiser précisément les fuites.
Eau potable 2016 – SDE17

L’évolution de la performance hydraulique des réseaux entre les années 2015 et 2016 est illustrée à
partir des deux cartes suivantes. Les secteurs les plus fuyards apparaissent en rose et en rouge.

Les indicateurs de performance hydrauliques sont suivis à l’échelle des entités hydrauliques,
présentées à partir de la carte du chapitre 1.3. Les objectifs de rendement et d’ILP sont adaptés à
chaque réseau, avec une politique d’amélioration régulière.

A l’échelle du Syndicat des Eaux et depuis les cinq dernières années, l’indice linéaire de pertes et le
rendement net ne s’améliorent pas, malgré l’augmentation significative des dépenses affectées au
renouvellement et à l’équipement des réseaux.

Afin de réduire le volume global des pertes en eau, le Syndicat des Eaux a décidé fin 2016 :
- de poursuivre l’augmentation des dépenses affectées au renouvellement des réseaux,
- d’améliorer la gestion patrimoniale des réseaux, en privilégiant le renouvellement des
conduites en fonction de leur état, sans suivre systématiquement le programme de réfection
des voiries,
- de travailler en collaboration avec les exploitants pour suivre et améliorer l’équipement des
réseaux les plus fuyards.

43
PERFORMANCE HYDRAULIQUE DES RESEAUX D’EAU POTABLE EN 2015
PERFORMANCE HYDRAULIQUE DES RESEAUX D’EAU POTABLE EN 2016

45
4 > LA QUALITE DE L’EAU

47
Eau potable 2016 – SDE17

4. La qualité de l’eau

Le suivi sanitaire de l’eau comprend à la fois, la surveillance exercée par les exploitants responsables
de la production et de la distribution de l’eau, et le contrôle sanitaire mis en œuvre par les agences
régionales de la santé (ARS).
La délégation territoriale de la Charente-Maritime de l’agence régionale de la santé Nouvelle-
Aquitaine a en charge le contrôle sanitaire réglementaire des eaux d’alimentation.

Le bilan annuel 2016 de la qualité de l’eau distribuée établi par l’ARS fait apparaître les points
principaux suivants :
1- La très bonne qualité bactériologique des eaux distribuées dans les services du Syndicat des
Eaux, avec 99,6% des analyses conformes pour 2 442 analyses réalisées par l’ARS, soit 9
prélèvements non conformes. Les contre-analyses ont immédiatement montré un retour à une
situation conforme au niveau des 9 points de prélèvement. Le nombre d’analyses bactériologiques a
augmenté de 17% par rapport à l’année 2015.
2- La bonne qualité physico-chimique des eaux distribuées, avec 98,6% des analyses conformes
pour 2 835 analyses réalisées par l’ARS, soit 41 prélèvements non conformes. Le nombre d’analyses
physico-chimiques a augmenté de 18% par rapport à l’année 2015.
Les dépassements de limite de qualité sont liés aux paramètres ci-dessous :

Le Plomb : 12 dépassements
Les pesticides* : 11 dépassements
Les CVM* : 11 dépassements
Le Nickel : 6 dépassements
Le sélénium : 3 dépassements
Le cuivre : 1 dépassement
La turbidité : 1 dépassement
Les nitrates : 1 dépassement
46 dépassements

L’indicateur sur le taux de conformité physico-chimique des prélèvements sur les eaux distribuées
tient compte du nombre de prélèvements non conformes et non pas du nombre de paramètres
contrôlés. Les limites de qualité des paramètres physico-chimiques ont été dépassées 46 fois sur
41 prélèvements effectués par l’ARS.

Le Nickel - Les teneurs en Nickel sont liées à la nature des installations intérieures des usagers. Pour
préserver la qualité de l’eau au robinet, il est conseillé de laisser couler l’eau avant de la consommer
lorsqu’elle a stagné dans les canalisations, de quelques secondes à une à deux minutes (en cas de
stagnation prolongée, après plusieurs jours d’absence, par exemple). Cette bonne pratique fait partie
des préconisations rappelées sur le site internet de l’agence régionale de la santé.

Le Plomb - Les dépassements de la limite de qualité du plomb peuvent avoir deux origines, la partie
publique des branchements ou la présence de plomb dans les installations privées. Sur les 12
dépassements mesurés en 2016, 11 prélèvements ont été réalisés sur des branchements dont la
partie publique n’est pas en plomb. L’autre non-conformité est issue d’un prélèvement réalisé en

49
Eau potable 2016 – SDE17

sortie de château d’eau. Les ouvrages de production et de stockage ne contiennent pas de plomb, la
contre-analyse réalisée par la suite n’a pas confirmé de non-conformité.
Le Syndicat des Eaux et les exploitants poursuivent le renouvellement de la partie publique des
derniers branchements en plomb identifiés. Fin 2016, 1 383 branchements en plomb restent à
renouveler (dont 759 à Saint Georges de Didonne, 228 dans le périmètre de Saint Martin de Ré, 93
dans le périmètre des Rives de la Seudre et 117 à Saint Georges du Bois). En 2016, le Syndicat des
Eaux et les exploitants ont renouvelé 765 branchements en plomb. Le renouvellement et l’entretien
de la partie privée des branchements sont à la charge des administrés.

Les CVM* - La présence de chlorure de vinyle monomère provient de la stagnation de l’eau dans
certaines conduites en polychlorure de vinyle (PVC), posées avant 1980. Les exploitants des réseaux
de distribution, l’ARS et le Syndicat des Eaux travaillent en collaboration pour identifier les secteurs
susceptibles de présenter des CVM. Les solutions pour diminuer ces dépassements consistent à
purger les réseaux de distribution et à renouveler les conduites.

La présence de pesticides et de nitrates est liée à la qualité des ressources en eau.


Les nitrates - La dilution des ressources permet de distribuer une eau respectant la limite de qualité
en nitrates sur l’ensemble des communes du périmètre du Syndicat des Eaux. Suite à un problème de
gestion de mélanges des ressources, 1 prélèvement a dépassé ponctuellement le seuil de 50 mg/L en
2016, dans la commune de Salles Sur Mer.

Les pesticides - Des traitements au charbon actif ont été mis en place au niveau des ressources
pouvant présenter des pesticides. Des dépassements de la limite de qualité ont été enregistrés au
niveau de 4 ouvrages de production (Champagnac, Fontaine d’Ozillac, Clion et Sainte Lheurine). Ces
non-conformités sont dues à la DEDIA (Déséthyldéisopropylatrazine), un produit de dégradation
(métabolite) de l’atrazine*. L’utilisation de cet herbicide est interdite depuis 2003.
La contamination des eaux souterraines par les pesticides se retrouvent sur des secteurs où les
nappes sont vulnérables (nappes libres et semi-captives) et où les pressions d’origine agricole qui s’y
exercent sont importantes.
Dans la carte page 56 sur la qualité de l’eau vis-à-vis de la teneur en pesticides, les communes ont été
classées selon l’instruction de la Direction générale de la santé n°2010-424 du 9 décembre 2010
relative à la gestion des risques sanitaires en cas de dépassement des limites de qualité des eaux
destinées à la consommation humaine pour les pesticides.
Dix communes sont classées en catégorie NC1, suite au dépassement de la limite de qualité en
pesticides sur une durée supérieure à 30 jours et sans dépassement de la valeur sanitaire maximale*.
Ces communes sont alimentées par les captages de Font de Cluzac à Sainte Lheurine et de Fief du
Breuil à Fontaines d’Ozillac.
Le Syndicat des Eaux et l’exploitant ont pris des mesures en 2016 pour améliorer la qualité de l’eau
de distribution, avec des aménagements sur le réseau pour optimiser les dilutions. L’ARS a mis en
place un suivi renforcé des pesticides. La concentration en DEDIA dépasse légèrement la limite de
qualité de 0,10 µg/L, avec en moyenne une teneur de 0,12 µg/L mesurée en 2016, ne présentant pas
de risque pour la santé. L’ARS, en collaboration avec le Syndicat des Eaux, instruit un dossier de
dérogation de la limite de qualité concernant les pesticides, le temps de mettre en place une solution
pérenne (création d’un traitement pour éliminer les pesticides, recherche d’une nouvelle ressource
Eau potable 2016 – SDE17

ou restructuration du réseau pour mélanger des ressources). Cette demande de dérogation devra
faire l’objet d’un arrêté préfectoral, avec la limite de qualité à ne pas dépasser, sur une durée
maximale de trois ans.

Pour lutter contre ces pollutions agricoles diffuses, le Syndicat des Eaux participe au programme Re-
Sources pour améliorer la qualité des ressources en eau grâce à des actions préventives de
protection des nappes phréatiques (article 2.3.1 précédent).

Les cartes suivantes illustrent le suivi de la qualité des eaux distribuées par rapport aux critères
bactériologiques et physico-chimiques cités précédemment.

51
Qualité bactériologique des eaux distribuées en Charente‐Maritime
Année 2016

Commune non adhérente


Très bonne qualité bactériologique
Bonne qualité bactériologique
Qualité bactériologique satisfaisante
Qualité bactériologique insuffisante

Détail des non‐conformités :


Date Commune Non‐conformité
20/01/16 Courçon d'Aunis E. coli ‐ 1 UFC* / 100 ml
05/02/16 Chaniers E. coli ‐ 1 UFC / 100 ml
10/02/16 La Clisse E. coli ‐ 1 UFC / 100 ml
25/02/16 St Fort sur Gironde E. coli ‐ 2 UFC / 100 ml
09/03/16 Coux E. coli ‐ 1 UFC / 100 ml
17/03/16 Saujon E. coli ‐ 2 UFC / 100 ml
18/03/16 Les Eduts E. coli ‐ 1 UFC / 100 ml
27/07/16 Rivedoux E. coli ‐ 1 UFC / 100 ml
03/08/16 Chérac Entérocoques
1 UFC / 100 ml

Les limites de qualités bactériologiques sont de 0 UFC* / 100 ml pour Escherichia coli et les
Entérocoques. Les contre‐analyses ont immédiatement montré un retour à une situation
conforme au niveau des points de prélèvement.
Teneurs en Nickel dans les eaux distribuées en Charente‐Maritime
Année 2016

Commune non adhérente


Respect de la limite de qualité
1 non‐conformité en 2016
2 non‐conformités en 2016
≥ 3 non‐conformités en 2016

Détail des non‐conformités :


Date Commune Non‐conformité
14/03/16 Les Nouillers 36,1 µg/L
14/03/16 Chaniers 75,1 µg/L
13/06/16 Soubran 779 µg/L
15/06/16 Bagnizeau 47,8 µg/L
01/09/16 Bouhet 68,4 µg/L
23/09/16 Puyravault 20,9 µg/L

La limite de qualité de la teneur en Nickel est de 20 µg/L.

53
Teneurs en Plomb dans les eaux distribuées en Charente‐Maritime
Année 2016

Commune non adhérente


Respect de la limite de qualité
1 non‐conformité en 2016
2 non‐conformités en 2016
≥ 3 non‐conformités en 2016

Détail des non‐conformités :


Date Commune Non‐conformité
01/03/16 Royan 29,9 µg/L
14/03/16 Chaniers 20,6 µg/L
03/05/16 Juicq 10,6 µg/L
10/06/16 Pons 22,3 µg/L
13/06/16 Soubran 69,3 µg/L
15/06/16 Bagnizeau 10,5 µg/L
06/07/16 Loire Les Marais 164 µg/L
12/07/16 Pons 40,6 µg/L
11/08/16 Pons 17,5 µg/L
02/09/16 Saint Martial 27,3 µg/L
09/11/16 Rouffignac 11,3 µg/L
19/10/16 Tonnay Boutonne 15,1 µg/L

La limite de qualité de la teneur en Plomb est de 10 µg/L.


Teneurs en CVM dans les eaux distribuées en Charente‐Maritime
Année 2016

Commune non adhérente


Respect de la limite de qualité
1 non‐conformité en 2016
2 non‐conformités en 2016
≥ 3 non‐conformités en 2016

Détail des non‐conformités :


Date Commune Non‐conformité
15/02/16 Brie Sous Archiac 1,70 µg/L
02/05/16 Courcelles 0,82 µg/L
04/05/16 Saint Trojan 0,84 µg/L
01/06/16 Saint Trojan 0,72 µg/L
16/06/16 Sousmoulins 0,69 µg/L
17/06/16 Saint Trojan 0,61 µg/L
18/07/16 Saint Trojan 0,78 µg/L
20/07/16 Chaunac 0,62 µg/L
09/08/16 Chaunac 0,52 µg/L
27/10/16 Chaunac 1,20 µg/L
15/12/16 Brie Sous Archiac 1.70 µg/L

La limite de qualité de la teneur en CVM est de 0,50 µg/L.

55
Teneurs en pesticides dans les eaux distribuées en Charente-Maritime
Année 2016
Commune non adhérente
Classe C : Eau conforme, respect des limites de qualités
Classe NC0 : Présence de pesticides sur une durée courte (< 30 jours) sans risque sanitaire
Classe NC1 : Présence de pesticides sur une longue durée (> 30 jours) sans restriction d’usage de l’eau
Classe NC2 : Présence de pesticides en quantité importante, justifiant des restrictions d’usage de l’eau

Détail des non-conformités :


Date Commune Non-conformité
28/04/16 Fontaine d'Ozillac 0,12 µg/L
17/05/16 Champagnac 0,12 µg/L
17/05/16 Sainte Lheurine 0,11 µg/L
13/06/16 Fontaine d'Ozillac 0,11 µg/L
14/06/16 Clion (Plassac) 0,12 µg/L
07/07/16 Fontaine d'Ozillac 0,12 µg/L
29/09/16 Sainte Lheurine 0,12 µg/L
12/10/16 Sainte Lheurine 0,12 µg/L
12/12/16 Sainte Lheurine 0,13 µg/L
28/12/16 Fontaine d'Ozillac 0,13 µg/L
Tous ces dépassements sont liés à la DEDIA, métabolite de l’atrazine*.
Les limites de qualité concernant les pesticides sont fixées à :
- 0,03 µg/L pour l’aldrine, la dieldrine, l’heptachlore et l’heptachloroépoxyde, par
substance individuelle,
- 0,10 µg/L pour les autres pesticides (dont la DEDIA), par substance individuelle,
- 0,50 µg/L pour la concentration totale en pesticides.
Teneurs en nitrates dans les eaux distribuées en Charente‐Maritime
Année 2016

Teneurs moyennes en nitrates :


Commune non adhérente
0 ‐ 25 mg/L
25 ‐ 40 mg/L
40 ‐ 50 mg/L
≥ 50 mg/L

Détail de la non‐conformité (en rouge sur la carte ):


Date Commune Non‐conformité
01/07/16 Salles Sur Mer 51 mg/L

La limite de qualité de la teneur en nitrates est de 50 mg/L.

57
5 > LES INDICATEURS FINANCIERS

59
Eau potable 2016 – SDE17

5. Les indicateurs financiers

5.1 Les tarifs du Syndicat des Eaux

Chaque année, les tarifs du Syndicat des Eaux sont votés par le comité syndical. Les tarifs
comprennent une partie fixe (abonnement) fonction du calibre du compteur et une partie
proportionnelle à la consommation d’eau potable.

Les tarifs d’eau potable du Syndicat des Eaux applicables en 2016 et en 2017 résultent
respectivement des décisions prises par le comité syndical le 10 décembre 2015 (annexe n°II) et
le 6 décembre 2016 (annexe°III).

Partie fixe (abonnement) :


Diamètre du compteur Tarifs 2016 Tarifs 2017 Variation
(€ HT / an) (€ HT / an) 2017/2016
Compteur Dn 15 mm 25,67 € 25,67 € 0,0%
Compteur Dn 20 mm 35,77 € 35,77 € 0,0%
Compteur Dn 30 mm 51,11 € 51,11 € 0,0%
Compteur Dn 40 mm 76,66 € 76,66 € 0,0%
Compteur Dn 50 mm 102,21 € 102,21 € 0,0%
Compteur Dn 60 mm 153,32 € 153,32 € 0,0%
Compteur Dn 80 mm 224,87 € 224,87 € 0,0%
Compteur Dn 100 mm 306,64 € 306,64 € 0,0%
Compteur Dn 150 mm 459,95 € 459,95 € 0,0%

Partie proportionnelle à la consommation :


Catégorie d’usagers Tarifs 2016 Tarifs 2017 Variation
(€ HT / an) (€ HT / an) 2016/2015
Domestique (habitat individuel et
0,610 € 0,610 € 0,0%
collectif)
Bâtiments publics, associatifs, sportifs,
établissements d’enseignement,
hôpitaux, cliniques, bâtiments
0,567 € 0.610 € 7,6%
commerciaux, entrepôts, stockages,
exploitations agricoles, ostréicoles,
bâtiments de production industriels
Hébergement saisonnier (campings, HLL,
0,610 € 0,610 € 0,0%
parcs résidentiels de loisirs, …)
Etablissements industriels de production
nécessitant de l’eau dans son process 0,276 € 0,360 € 30,4%
(notamment agroalimentaire)

61
Eau potable 2016 – SDE17

Les redevances d’eau potable des communes et agglomération ci-dessous évoluent par un
mécanisme de lissage pour rattraper le tarif péréqué du Syndicat des Eaux à partir des coefficients
réducteurs suivants :

Collectivité Coefficient 2016 Coefficient 2017


Commune de BREUIL LA REORTE 0,86 0,90
Commune de FONTAINE CHALENDRAY 0,92 0,95
Commune du GUE D’ALLERE 0,60 0,66
Commune de ST GEORGES DU BOIS 0,71 0,74
Commune de SURGERES 0,84 0,89
Commune de ROYAN 0,5246 0,5902
CARA hors ROYAN 0,7869 0,8115

5.2 Les autres composantes de la facture d’eau potable

Les factures d’eau potable des usagers sont constituées :


1. D’une part investissement appliquée par le Syndicat des Eaux (redevance décrite précédemment),
2. D’une part exploitation revenant aux exploitants,
3. Des redevances des agences de l’eau Loire Bretagne ou Adour Garonne :
o Prélèvement,
o Lutte contre la pollution.
4. De la taxe sur la valeur ajoutée, au taux réduit de 5,5% fixé par l’Etat.

Les notes d’informations 2017 des agences de l’eau Loire Bretagne et Adour Garonne en annexes n°V
et VI décrivent les redevances et les actions des agences de l’eau.

Pour un abonné domestique alimenté par un compteur de Dn 15 mm (correspond à 92% des


abonnés du Syndicat des Eaux) et un service des eaux exploité par la RESE, la facture type de 120 m3
est détaillée ci-dessous :

Bassin de l’agence de l’eau Loire Bretagne :


Composantes d’une facture d’eau 2016 2017 Variation
potable de 120 m3 2016/2015
Part fixe Syndicat des Eaux 25,67 € 25,67 € 0,0%
Part variable Syndicat des Eaux 73,20 € 73,20 € 0,0%
(0,610 €/m3) (0,610 €/m3)
Part fixe RESE 30,18 € 30,18 € 0,0%
Part variable RESE 63,72 € 63,72 € 0,0%
(0,531 €/m3) (0,531 €/m3)
Redevance agence de l’eau 10,08 € 10,20 € 1,2%
prélèvement (0,084 €/m3) (0,085 €/m3)
Redevance agence de l’eau lutte contre 36,0 € 36,0 € 0,0%
la pollution (0,300 €/m3) (0,300 €/m3)
Taxe sur la valeur ajoutée (5,5%) 13,137 € 13,143 € 0,05%
Facture eau potable de 120 m3 251,99 € 252,11 € 0,05%
Eau potable 2016 – SDE17

Bassin de l’agence de l’eau Adour Garonne :


Composantes d’une facture d’eau 2016 2017 Variation
potable de 120 m3 2016/2015
Part fixe Syndicat des Eaux 25,67 € 25,67 € 0,0%
Part variable Syndicat des Eaux 73,20 € 73,20 € 0,0%
(0,610 €/m3) (0,610 €/m3)
Part fixe RESE 30,18 € 30,18 € 0,0%
Part variable RESE 63,72 € 63,72 € 0,0%
(0,531 €/m3) (0,531 €/m3)
Redevance agence de l’eau 10,08 € 10,20 € 1,2%
prélèvement (0,084 €/m3) (0,085 €/m3)
Redevance agence de l’eau lutte contre 37,8 € 38,4 € 1,6%
la pollution (0,315 €/m3) (0,320 €/m3)
Taxe sur la valeur ajoutée (5,5%) 13,24 € 13,28 € 0,3%
Facture eau potable de 120 m3 253,89 € 254,65 € 0,3%

Composantes d'une facture d'eau potable de 120 m3

5% Dans le cas d’un abonné domestique


alimenté par un compteur de Dn 15 mm
19%
et un service des eaux exploité par la
39%
RESE.

Syndicat des Eaux


37% Exploitant (RESE)
Agence de l'eau
TVA

Evolution de la facture d'eau potable type de 120 m3


300 €

250 €
€47,28
€46,56
€45,84

€48,60
€44,76

€47,88
€39,96
€34,92

200 €
€93,90

€93,90

€93,90

€93,90

€93,90
€93,90

€93,90

€93,90

150 €

100 €
€98,87

€98,87

€98,87

€98,87

€98,87
€97,90

€98,87

€98,87

50 €

0€
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

63
Eau potable 2016 – SDE17

La redevance eau potable du Syndicat des Eaux n’a pas évolué depuis 2011, pour un abonné
domestique.

Les factures types de 120 m3 avec les composantes eau potable et assainissement collectif pour un
abonné domestique sont détaillées dans l’annexe n°IV, avec les tarifs applicables aux 1er janvier 2016
et 2017.

5.3 Le bilan financier

Le bilan financier du Syndicat des Eaux est établi à partir des recettes et des dépenses du compte
administratif (CA) 2016. Les valeurs sont exprimées en milliers d’euros hors taxes.

Recettes :

Vente d’eau aux abonnés (part syndicale) 24 602


Vente d’eau en gros 4 531
Versement budgets annexes 2 662
Redevances d’occupation et loyers divers 659
Autres recettes 393
Reprises sur subventions 1 229

Total des recettes de fonctionnement de l’exercice 2016 (1) 34 075


Excédent d’exploitation du compte administratif 2015 reporté (2) 7 423

Recettes de fonctionnement cumulées : (1) + (2) 41 498

Dépenses :

Achats d’eau hors réseau littoral (avec redevance prélèvement) 1 430


Charges réseau littoral (avec redevance prélèvement) 2 149
Autres charges générales 1 683
Dépenses de personnel 3 129
Charges financières 1 084
Autres charges 1 092
Dotations aux amortissements 9 996

Total des dépenses de fonctionnement de l’exercice 2016 (3) 20 563

Résultat de l’exercice 2016 : (1) - (3) 13 512

Résultat d’exploitation global cumulé : (1) + (2) - (3) 20 935


Eau potable 2016 – SDE17

5.4 L’état de la dette

L’encours de la dette du Syndicat des Eaux au 31 décembre 2016 est de 31 431 milliers d’euros hors
taxes. Il se décompose de la façon suivante :
Emprunts bancaires : 28 795
Avances remboursables : 2 636

Le Syndicat des Eaux a contracté un emprunt bancaire en 2016, auprès de la Caisse des Dépôts et
Consignations (CDC) pour 1,2 millions d’euros à un taux de 0%, pour le financement des travaux du
siège social.

Les avances remboursables contractées en 2016 représentent 240 milliers d’euros hors taxes. Elles se
décomposent de la façon suivante :
Agence de l’eau Adour-Garonne (pour le traitement de Chauvignac) : 240
Agence de l’eau Loire-Bretagne : 0
240

Les annuités 2016 de la dette sont de 4 514 milliers d’euros hors taxes.

5.5 Les travaux

Le programme d’investissement 2016 du Syndicat des Eaux s’élève à 22 440 milliers d’euros hors
taxes. Il se décompose suivant le détail ci-dessous :
Travaux neufs : 3 487
Renouvellement de réseaux : 14 447
Renforcement de réseaux : 488
Extension de réseau : 1 145
Aménagement de réseau : 1 250
Réhabilitation de génie civil : 636
Protection de la ressource : 625
Autres : 362

Total des dépenses d’équipements 2016 : 22 440

Les subventions perçues par le Syndicat des Eaux en 2016 sont détaillées ci-après, en milliers d’euros
hors taxes :
Conseil départemental de la Charente-Maritime : 667
Agence de l’eau Adour Garonne : 849
Agence de l’eau Loire Bretagne : 96
Autres subventions : 139

Total des subventions 2016 : 1 751

65
ANNEXE I > CARTE DES COMMUNES
AVEC LES CATEGORIES DE RESEAU,
CLASSEES SELON LA DENSITE DES
ABONNES

67
CLASSEMENT DES RESEAUX D’EAU POTABLE
SELON LA DENSITE DES ABONNES
Année 2016

Légende
Commune non adhérente
Réseau rural (Densité < 25)
Réseau intermédiaire (25 ≤ Densité < 50)
Réseau urbain (Densité ≥ 50)
La densité est exprimée en nombres d’abonnés
desservis par kilomètre de conduite d’eau potable.

69
ANNEXE II > DELIBERATION
DU 10 DECEMBRE 2015 SUR
LE MONTANT DE LA REDEVANCE
AMORTISSEMENT EAU POTABLE POUR
L’EXERCICE 2016

71
ANNEXE III > DELIBERATION
DU 6 DECEMBRE 2016 SUR
LE MONTANT DE LA REDEVANCE
AMORTISSEMENT EAU POTABLE POUR
L’EXERCICE 2017

77
Télétransmis au Contrôle de Légalité
SYNDICAT DES EAUX N°
DE LA CHARENTE-MARITIME Accusé de Réception en Préfecture reçu le :
___ Objet :
Tarifs redevance EAU POTABLE – Année 2017

Réunion du COMITE SYNDICAL du 6 Décembre 2016

L'an deux mil seize, le six Décembre à 9 heures 30, les membres du Comité
du Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime se sont réunis à l’Atlantic Ciné à Saintes
sous la présidence de Monsieur Michel DOUBLET, assisté de Monsieur Jean-Claude
CLASSIQUE élu Secrétaire de Séance.

Membres en exercice: 469 VOTE à l’unanimité


Membres présents : 166

Date de Convocation : 10 Novembre 2016


Date d'Affichage :

Le Président explique les circonstances qui ont conduit à la convocation de


la présente assemblée, à savoir que le quorum (235) n’avait pas été atteint lors de la
réunion du 29 Novembre dernier (3 présents seulement). Après une nouvelle
convocation envoyée le 29 Novembre, la présente assemblée peut valablement délibérer
quelque soit le nombre de délégués présents.

MONTANT DE LA REDEVANCE D’AMORTISSEMENT


EAU POTABLE pour l’exercice 2017
Dans le cadre du plan pluriannuel d’investissement présenté au cours du
Comité Syndical du 7 Novembre 2016 consacré au Débat d’Orientation Budgétaire, le
Président a proposé :

 de maintenir le tarif 2016 en 2017 pour la part fixe de l’ensemble des catégories
d’usagers ;

 de maintenir le tarif 2016 en 2017 pour la part proportionnelle pour les catégories
« usagers domestiques » et « hébergement saisonnier » ;

 d’achever la convergence tarifaire pour la catégorie « Bâtiments publics, associatifs,


sportifs, établissements d’enseignement, hôpitaux, cliniques, bâtiments
commerciaux, entrepôts, stockages, exploitations agricoles, ostréicoles, bâtiments de
production industriels »

 d’opérer un rattrapage tarifaire pour la catégorie « établissements de production


industriels nécessitant de l’eau dans son process (notamment l’agroalimentaire) sur 4
années.

Le Président propose donc de retenir les tarifs suivants pour l’exercice


2017 :

Partie fixe

Diamètre du compteur Tarifs 2017

15 mm 25,67
20 mm 35,77
30 mm 51,11
40 mm 76,66
50 mm 102,21
60 mm 153,32
80 mm 224,87
100 mm 306,64
150 mm 459,95
Partie proportionnelle

Catégorie
Tarifs 2016 Tarifs 2017

Domestique (habitat individuel et


0,610 0,610
collectif)
Bâtiments publics, associatifs, sportifs,
établissements d'enseignement,
hôpitaux, cliniques, bâtiments
0,567 0,610
commerciaux, entrepôts, stockages,
exploitations agricoles, ostréicoles,
bâtiments de production industriels
Hébergement saisonnier (campings,
0,610 0,610
HLL, parcs résidentiels de loisirs,…)
Etablissements de production
industriels nécessitant de l'eau dans
0,276 0,360
son process (notamment
agroalimentaire )

Entendu cet exposé et après en avoir délibéré, le Comité Syndical, à


l’unanimité, décide :

1. de fixer les tarifs 2017 de la redevance d’amortissement eau potable comme indiqués
dans les 2 tableaux ci-dessus.

Fait et délibéré les jour, mois et an désignés ci-dessus et ont signé au


registre tous les membres présents.

Pour copie certifiée conforme,

LE PRESIDENT,

Michel DOUBLET
ANNEXE IV > FACTURES TYPES
DE 120 M3 AVEC LES TARIFS APPLICABLES
AUX 1ER JANVIER 2016 ET 2017

83
Factures de 120 m3 pour un abonné domestique alimenté par un compteur de Dn 15 mm
et un service exploité par la RESE sur le bassin de l'agence de l'eau Adour Garonne

Tarifs en vigueur au 1er janvier 2016 Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Distribution de l'eau m € HT € HT € HT %
Abonnement part Syndicat des Eaux 25,67 5,50
Abonnement part RESE 30,18 5,50
Consommation part Syndicat des Eaux 120 0,6100 73,20 5,50
Consommationn part RESE 120 0,5310 63,72 5,50
Redevance prélèvement (Agence de l'eau) 120 0,0840 10,08 5,50
Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Collecte et traitement des eaux usées m € HT € HT € HT %
Abonnement part Syndicat des Eaux 48,04 10,00
Abonnement part RESE 33,58 10,00
Consommation part Syndicat des Eaux 120 1,0880 130,56 10,00
Consommationn part RESE 120 0,6530 78,36 10,00
Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Organisme publics m € HT € HT € HT %
Lutte contre la pollution (Agence de l'eau) 120 0,3150 37,80 5,50
Modernisation des réseaux (Agence de l'eau 120 0,2400 28,80 10,00
Total de la facture : 605,16 € TTC Montant HT soumis à TVA : 559,99 €
TVA sur les débits : 45,17 €

Tarifs en vigueur au 1er janvier 2017 Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Distribution de l'eau m € HT € HT € HT %
Abonnement part Syndicat des Eaux 25,67 5,50
Abonnement part RESE 30,18 5,50
Consommation part Syndicat des Eaux 120 0,6100 73,20 5,50
Consommationn part RESE 120 0,5310 63,72 5,50
Redevance prélèvement (Agence de l'eau) 120 0,0850 10,20 5,50
Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Collecte et traitement des eaux usées m € HT € HT € HT %
Abonnement part Syndicat des Eaux 48,04 10,00
Abonnement part RESE 33,58 10,00
Consommation part Syndicat des Eaux 120 1,0880 130,56 10,00
Consommationn part RESE 120 0,6530 78,36 10,00
Quantité Prix / U Consommation Abonnement TVA
3
Organisme publics m € HT € HT € HT %
Lutte contre la pollution (Agence de l'eau) 120 0,3200 38,40 5,50
Modernisation des réseaux (Agence de l'eau 120 0,2450 29,40 10,00
Total de la facture : 606,58 € TTC Montant HT soumis à TVA : 561,31 €
TVA sur les débits : 45,27 €

85
ANNEXE V > NOTE D’INFORMATION
DE L’AGENCE DE L’EAU LOIRE‐BRETAGNE

87
NOTE D’INFORMATION AUX MAIRES
Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
(loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement)

L’article 161 de la loi modifie l’article L.2224-5 du CGCT, lequel impose au


maire de joindre à son rapport annuel sur le prix et la qualité du service Édition mars 2017
public d’eau potable et d’assainissement la note établie chaque année CHIFFRES 2016
par l’agence de l’eau ou l’office de l’eau sur les redevances figurant sur
la facture d’eau des abonnés et sur la réalisation de son programme

L’agence de l’eau
pluriannuel d’intervention.

vous informe
paie le service d’eau potable
E et de dépollution des eaux usées
FACTUR ES
D ’E AU D
ES
MÉNAG

COMMUNES
responsables du
350 M€ d’aides en 2016
service d’eau potable
pour les investissements
et d’assainissement et
des communes pour l’eau
de l’état des rivières

reversent une part de la facture


l’agence de l’eau d’eau des ménages
LE SAVIEZ-VOUS ? redistribue l’argent sous
54 centimes d’euros pour 1 000 litres d’eau

Le prix moyen de l’eau dans le bassin forme d’aides en finançant


des actions prioritaires
Loire-Bretagne est de 3,97 euros TTC/m3. pour la protection de l’eau.
Pour un foyer consommant 120 m3 38 M€ d’aides
par an, cela représente une dépense de en 2016 pour la
476 euros par an et une mensualité de dépollution
40 euros en moyenne (estimation Loire-
Bretagne d’après SISPEA).

La redevance de l’agence de l’eau paient l’impôt AUTRES


représente en moyenne 13,5 % du sur l’eau de type industriels,
agriculteurs,
montant de la facture d’eau. “pollueur-payeur”
hydroélectriciens,
pêcheurs...
Ses autres composantes sont :
l la facturation du service de distribution POURQUOI DES REDEVANCES ?
de l’eau potable (abonnement,
consommation ; 42 %) Les redevances des agences de l’eau sont des recettes fiscales environnementales
perçues auprès de ceux qui utilisent l’eau et qui en altèrent la qualité et la
l la facturation du service de collecte et disponibilité (consommateurs, activités économiques).
de traitement des eaux usées (38 %)
Les agences de l’eau redistribuent cet argent collecté sous forme d’aides pour
l la contribution aux autres organismes mettre aux normes les stations d’épuration, fiabiliser les réseaux d’eau potable,
publics (VNF) économiser l’eau, protéger les captages d’eau potable des pollutions d’origine
agricole, améliorer le fonctionnement naturel des rivières…
l la TVA
Au travers du prix de l’eau, chaque habitant contribue à ces actions au service
de l’intérêt commun et de la préservation de l’environnement et du cadre de vie.

Suivez l’actualité
de l’agence de l’eau Loire-Bretagne :
www.eau-loire-bretagne.fr
http://aides-redevances.eau-loire-bretagne.fr
1
Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU LOIRE-BRETAGNE
COMBIEN COÛTENT LES REDEVANCES 2016 ?
L’ impact des redevances de l’agence de l’eau est en moyenne de l’ordre de 13,5 % du prix
du m3 d’eau sur l’ensemble du bassin.
En 2016, le montant global des redevances (tous usages de l’eau confondus)
perçues par l’agence de l’eau s’est élevé à 373 millions d’euros
dont 296 millions en provenance de la facture d’eau.

Qui paie quoi à l’agence de l’eau pour 100 € de redevances en 2016 ?


recettes / redevances (valeurs résultant d’un pourcentage pour 100 €) - source AELB

0,70 € 3,56 € 69,88 €


de redevance de redevance de de redevance
de pollution pollution de pollution
payé par payés par les industriels domestique
les éleveurs et les activités payés par les abon-
concernés économiques concernés nés (y compris moder-
nisation de collecte)

100 €
7,66 € 0,64 €
de redevance de de redevance pour
pollutions diffuses la protection du
payés par les distri-
buteurs de produits de redevances milieu aquatique
payé par les usagers
phytosanitaires et perçues par l’agence de l’eau concernés (pêcheurs)
répercutés sur le prix
des produits en 2016
2,09 € 5,88 € 9,59 €
de redevance de redevance de de redevance
de prélèvement prélèvement de prélèvement
payé par les irrigants payés par les activités payés par les
économiques collectivités pour
l’alimentation en eau

À QUOI SERVENT LES REDEVANCES ?


Grâce à ces redevances, l’agence de l’eau apporte, dans le cadre de son programme
d’intervention, des concours financiers (subventions, avances) aux personnes publiques
(collectivités territoriales...) ou privées (acteurs industriels, agricoles, associatifs...)
qui réalisent des actions ou projets d’intérêt commun au bassin ayant pour finalité
la gestion équilibrée des ressources en eau. Ces aides réduisent d’autant l’impact des
investissements des collectivités, en particulier, sur le prix de l’eau.

Comment se répartissent les aides pour la protection des ressources


interventions / aides en eau pour 100 € d’aides en 2016 ?
(valeurs résultant d’un pourcentage pour 100 € d'aides programmées en 2016) - source AELB

6,21 € 48,13 €
aux acteurs économiques pour la dépollution aux collectivités pour l’épuration des
industrielle et le traitement de certains déchets eaux usées urbaines et rurales,
dangereux pour l’eau dont 21 € pour la solidarité envers les
communes rurales

100 €
15,33 €
12,31 € aux collectivités rurales et urbaines
pour la protection et la
aux exploitants concernés pour
restauration de la ressource en
des actions de dépollution
dans l’agriculture et pour d’aides accordées eau potable,
l’irrigation par l’agence de l’eau notamment vis-à-vis des pollutions
en 2016 diffuses et pour la protection des captages

0,66 € 12,51 € 4,85 €


pour la coopération principalement aux pour l’animation des
internationale collectivités politiques de l’eau
pour la restauration et (gestion concertée,
la protection des milieux connaissance, réseaux de
aquatiques, en particulier des surveillance des eaux, information
et sensibilisation)
cours d’eau - renaturation, continuité écologique
et des zones humides

2
Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU LOIRE-BRETAGNE
ACTIONS AIDÉES
PAR L’AGENCE DE L’EAU LOIRE-BRETAGNE EN 2016

Pour réduire les sources de pollution Pour préserver le littoral


• 8 500 artisans bénéficient d’une aide pour la collecte et • 146 contrats sont conclus avec les acteurs du littoral
l’élimination des pollutions toxiques pour préserver les usages sensibles tels que la baignade,
• 6 200 exploitants agriculteurs bénéficient d’un diagnostic la pêche à pied, la conchyliculture et réduire les pollutions
individuel ou d’un accompagnement pour réduire les portuaires
pollutions
• l’agence de l’eau accompagne 420 nouvelles communes,
ou groupements de communes ou 81 syndicats dans leur Pour renforcer la concertation et la cohérence
démarche « zéro phyto » des actions
• l’agence de l’eau soutient 55 démarches de Sage
(schémas d’aménagement et de gestion des eaux) ; définis
Pour dépolluer les eaux par une commission locale de l’eau, ils planifient la gestion
• les stations d’épuration urbaines sont conformes aux de l’eau en conformité avec le Sdage (le schéma directeur
normes européennes, une conformité à maintenir ! d’aménagement et de gestion des eaux) ; ils couvrent 82 %
• 3 000 projets vont améliorer le fonctionnement des du territoire
réseaux d’eaux usées et des stations d’épuration • elle accompagne 348 opérations territoriales pour
• 3 500 assainissements autonomes dangereux pour les restaurer les milieux aquatiques, réduire les pollutions
personnes ou pour l’environnement sont réhabilités avec diffuses, maîtriser les prélèvements d’eau et prévenir les
une aide de l’agence de l’eau déficits, elles couvrent 80 % du bassin
• 330 projets vont permettre de mieux collecter et traiter les • des conventions de partenariat sont signées avec 25
pollutions industrielles et artisanales départements pour faire converger les actions et les
financements

Pour restaurer et préserver les cours d’eau et


les zones humides Pour une gestion solidaire des eaux
• 1 746 km de cours d’eau sont restaurés et 2 290 sont • solidarité avec les communes rurales : en 2016 l’agence
entretenus pour retrouver un fonctionnement naturel et de l’eau leur apporte 160 millions d’euros pour leurs
leur permettre de jouer un rôle dans l’amélioration de la projets pour l’épuration et l’eau potable, dont 83 au titre du
qualité de l’eau. programme « solidarité urbain-rural »
• 228 ouvrages qui barraient les cours d’eau sont effacés • solidarité avec les pays en développement : pour faciliter
ou aménagés pour restaurer la circulation de l’eau, des l’accès à l’eau et à l’assainissement, l’agence soutient 50
poissons et des sédiments projets de coopération décentralisée qui bénéficient à
• 3 710 hectares de zones humides sont restaurés et 300 000 habitants
855 sont acquis pour être protégés • solidarité dans les situations d’urgence : l’agence de l’eau
débloque 450 000 euros d’aide d’urgence pour aider les
collectivités après les inondations de juin 2016 dans la
Pour préserver les ressources région Centre-Val de Loire, et 100 000 euros pour rétablir
• 105 captages prioritaires bénéficient d’un programme l’accès à l’eau après l’ouragan Matthew qui a dévasté Haïti.
d’actions pour préserver la qualité de leur eau
• l’agence de l’eau finance 360 actions de réduction les
fuites sur les réseaux d’eau potable

Pour reconquérir le bon état des eaux demandé par la directive cadre sur l’eau,
Artois- les agences de l’eau recherchent la meilleure efficacité environnementale,
Picardie

n en privilégiant l’action préventive,


Rhin-
Seine-Normandie
Meuse n en aidant les projets les plus efficaces pour les milieux aquatiques,
n en mobilisant les acteurs et en facilitant la cohérence des actions sur les territoires de
Loire-Bretagne l’eau,
nen travaillant en complémentarité avec l’action réglementaire et la police de l’eau, en
Rhône- particulier dans la mise en œuvre des objectifs des schémas directeurs d’aménagement et
Méditerranée
Adour-Garonne de gestion des eaux (Sdage).

Corse
Les six agences de l’eau françaises sont des établissements publics du ministère
chargé du développement durable. Elles regroupent 1 700 collaborateurs et ont
Les 7 bassins hydrographiques pour mission de contribuer à réduire les pollutions de toutes origines et à protéger les
métropolitains ressources en eau et les milieux aquatiques.

3
Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU LOIRE-BRETAGNE
PEFC/10-31-1316
DTP620 • Conception et réalisation : DIC-AELB & DCED-AERM • mars 2017
Impression : Groupe Jouve - imprim'vert sur papier PEFC™ sous licence 10-31-1316
Crédits • photos : agence de l’eau Rhin-Meuse - istockphoto & Jean-Louis Aubert • application : AERM&C
La carte d’identité du bassin Loire-Bretagne
Des sources de la Loire et de l’Allier jusqu’à la pointe du Finistère, le bassin Loire-Bretagne couvre 155 000 km², soit 28 % du territoire
métropolitain. Il correspond au bassin de la Loire et de ses affluents, du mont Gerbier-de-Jonc jusqu’à Nantes, de la Vilaine et des bassins côtiers
bretons, vendéens et du Marais poitevin. Il concerne 8 régions et 36 départements en tout ou partie, plus de 7 000 communes
et près de 13 millions d’habitants.

Il est caractérisé par : Le comité de bassin Loire-Bretagne est composé de 190 membres qui
• sa grande façade littorale, avec 2 600 km de côtes et de représentent les collectivités locales (76), les usagers économiques
nombreuses activités liées à la mer : activités portuaires, pêche, et les associations de protection de l’environnement, de la défense
conchyliculture, baignade et pêche à pied des consommateurs et de pêche (76) et les services de l’État (38).
• la Loire et ses 1 012 km de long au régime très contrasté,
et 135 000 km de cours d’eau L’agence de l’eau est présente sur le terrain avec cinq délégations
• la présence de nappes souterraines importantes mais très sollicitées situées à Clermont, Orléans, Poitiers, Nantes-Le Mans
dans la partie centrale et ouest du bassin et Saint-Brieuc.
• la présence de nombreuses zones humides, depuis les tourbières
d’altitude jusqu’aux marais rétro-littoraux
• une empreinte rurale marquée et une activité agricole et agro-
alimentaire prépondérante

La qualité des rivières Toutes les données sur la qualité des eaux
des rivières peuvent être consultées
sur smartphone et tablette depuis un smartphone et une tablette sur le terrain.

QUELS POISSONS PEUPLENT NOS RIVIÈRES ?


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ANNEXE VI > NOTE D’INFORMATION
DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR‐GARONNE

93
Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité
du service public de l’eau et de l’assainissement
(loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement)
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE

L’article 161 de la loi modifie l’article L.2224-5 du CGCT, lequel impose au maire
de joindre à son rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’eau
potable et d’assainissement la note établie chaque année par l’agence de l’eau ou
l’office de l’eau sur les redevances figurant sur la facture d’eau des abonnés et sur la
réalisation de son programme pluriannuel d’intervention. Édition 2017
CHIFFRES 2016

L’agence de l’eau
vous informe
paie le service d’eau potable
E
FACTUR ES et de dépollution des eaux usées
D ’E AU D
ES
MÉNAG

COMMUNES
responsables du
service d’eau potable
et d’assainissement
et de l’état des rivières

reversent la part de la facture


l’agence de l’eau d’eau des ménages
LE SAVIEZ-VOUS ? redistribue l’argent sous (en moyenne 20 % de la facture d’eau)
forme d’aides en finançant
Au 1er janvier 2013, le prix moyen de des actions prioritaires
l’eau sur le bassin Adour-Garonne pour la protection de l’eau.
était de 3,89 € TTC/m3.

La part des redevances perçues


par l’agence de l’eau représente en
moyenne 20 % du montant de la
AUTRES
facture d’eau. paient l’impôt industriels,
sur l’eau de type agriculteurs
Les autres composantes de la facture “pollueur-payeur” hydroélectriciens,
d’eau sont : pêcheurs...

l la facturation du service de
distribution de l’eau potable POURQUOI DES REDEVANCES ?
(abonnement, consommation) Les redevances des agences de l’eau sont des recettes fiscales environnementales
perçues auprès des usagers (consommateurs, activités économiques) en
l la facturation du service de collecte
application des principes de prévention et de réparation des dommages à
et de traitement des eaux usées
l’environnement (Loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006).
l la contribution aux autres
organismes publics (VNF) La majeure partie des redevances est perçue via la facture d’eau payée par les
abonnés domestiques aux services des eaux (mairies ou syndicats d’eau ou leurs
l la TVA. délégataires). Chaque habitant contribue ainsi individuellement à cette action au
service de l’intérêt commun et de l’environnement, au travers du prix de l’eau.

1
Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE
QUI PAIE QUOI À L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE ?
En 2016, le montant global des redevances perçues par l’agence de l’eau
s’est élevé à 266 M€ dont 225 M€ en provenance de la facture d’eau.

3,15 € 71,75 €
de redevance de pollution de redevance de
payée par les industriels pollution domestique
et les activités économiques payée par les abonnés
concernés

0,05 €
de redevance de pollution
payée par les éleveurs
100 €
de redevances
12,75 €
de redevance
de prélèvement sur
perçues par l’agence de l’eau la ressource en eau
en 2016 payée par les collectivités

3,90 € 7,75 € 0,65 €


de redevance de pollution diffuse de redevance de prélèvement de redevance pour
payée par les distributeurs sur la ressource en eau la protection du
de produits phytosanitaires et payée par les activités milieu aquatique payée
répercutée sur le prix des produits économiques (dont les irrigants) par les usagers concernés (pêcheurs)

Redevances Qui paie quoi à l’agence de l’eau en 2016 ?

UNE REDISTRIBUTION SOUS FORME D’AIDES


Grâce à ces redevances, les agences de l’eau apportent, dans le cadre de leurs
programmes d’intervention, des concours financiers (subventions, prêts) aux
personnes publiques (collectivités territoriales… ) ou privées (acteurs industriels,
agricoles, associatifs… ) qui réalisent des actions ou projets d’intérêt commun au
bassin ayant pour finalité la gestion équilibrée des ressources en eau. Ces aides
réduisent d’autant l’impact des investissements des collectivités, en particulier sur
le prix de l’eau.

7,80 € 36,70 €
0,50 € pour l’animation des politiques
de l’eau (études, connaissances,
aux collectivités pour l’épuration des eaux usées
urbaines et rurales, dont 8,40 € pour la solidarité
pour la solidarité réseaux de surveillance des eaux, envers les communes rurales, et 8,00 € de primes
internationale éducation, information) de résultat à la performance épuratoire

7,40 €
aux acteurs économiques
pour la dépollution industrielle
100 €
d’aides accordées
8,20 €
aux collectivités pour la protection
et la restauration de la ressource en
et le traitement de certains déchets par l’agence de l’eau eau potable, dont 6,70 € pour la soli-
dangereux pour l’eau en 2016 darité envers les communes rurales

5,10 € 12,00 € 22,30 €


aux exploitants concernés principalement aux collectivités aux collectivités et acteurs
pour des actions de dépollution pour la restauration économiques pour la gestion
dans l’agriculture et la protection des milieux quantitative de la ressource
aquatiques, en particulier, en eau
des cours d’eau - renaturation, continuité
écologique - et des zones humides

Aides Comment se répartissent les aides


pour la protection des ressources en eau en 2016 ?

2
Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE
EXEMPLES D’ACTIONS AIDÉES EN 2016
PAR L’AGENCE DE L’EAU
ADOUR-GARONNE

POUR DÉPOLLUER LES EAUX financés par l’agence de l’eau ont porté sur des masses
• 7 nouvelles stations d’épuration ont été mises en d’eau en état dégradé.
fonctionnement. Elles permettent de traiter les rejets • Un important effort en matière de réduction des
de 120 000 EH (Equivalent Habitants). pollutions est fait dans le domaine industriel. En effet,
• Plus de 3 300 installations d’assainissement non collectif les aides accordées par l’Agence en 2016 permettront
ont été financées, ce qui confirme la forte dynamique la réduction de pollutions de plus de 2000 tonnes
impulsée par l’Agence et relayée par les collectivités. annuelles de Demande Chimique en Oxygène (DCO).
• L’année 2016 fut également marquée par la signature
POUR PRÉSERVER LES RESSOURCES de l’accord-cadre conclu avec la Fédération Française
EN EAU POTABLE du Bâtiment (FFB) et la Confédération de l’Artisanat et
des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) pour une
• 139 procédures de mise en place de périmètres de
mise en conformité de 700 entreprises de peinture.
protection de captage d’eau potable ont été lancées,
• 96 unités de distribution non conformes ont été
supprimées. POUR RESTAURER ET PROTÉGER LES MILIEUX
AQUATIQUES ET HUMIDES, LA BIODIVERSITÉ,
• le bassin compte 57 captages prioritaires « Grenelle »
LA QUALITÉ DE L’EAU ET LA GESTION
(sur les 500 identifiés actuellement sur l’ensemble du
DES EFFETS CLIMATIQUES
territoire français) : une démarche de reconquête de
la qualité de l’eau brute est engagée sur 54 d’entre En 2016, 39 M€ d’aides ont été consacrés à la protection
eux. Les 3 autres captages (département des Deux- des milieux aquatiques, ainsi :
Sèvres) ne font pas l’objet d’action particulière car les • 1 500 km de cours d’eau ont pu être restaurés,
collectivités ont prévu leur abandon. • 90 ouvrages du bassin ont été équipés en vue d’assurer
• 2 protocoles de renouvellement de plans d’actions la continuité écologique sur les cours d’eau (poissons,
territoriaux (PAT) ont été validés en 2016, permettant sédiments).
ainsi d’atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de
l’environnement (détermination des captages, des POUR LA GESTION SOLIDAIRE DES EAUX
aires d’alimentation, mise en place des plans d’action). • Sur le bassin, 50 M€ d’aides ont été attribués en faveur
des collectivités rurales dans le cadre de la solidarité
POUR LUTTER CONTRE LES POLLUTIONS urbain/rural.
DIFFUSES ET TOXIQUES • À l’international, 28 projets de solidarité ont été
• En 2016, plus de 80 % des investissements (ou études) soutenus dans 16 pays différents.

Pour reconquérir le bon état des eaux demandé par le Schéma Directeur
d’Aménagement et de Gestion des Eaux — SDAGE — en application de
Artois- la DCE — Directive Cadre sur l’Eau — , les agences de l’eau recherchent la
Picardie
meilleure efficacité environnementale,

Seine-Normandie
Rhin- n en privilégiant l’action préventive,
Meuse

n en aidant les projets les plus efficaces pour les milieux aquatiques,
Loire-Bretagne n en mobilisant les acteurs et en facilitant la cohérence des actions sur les
territoires de l’eau,
Rhône- nen travaillant en complémentarité avec l’action réglementaire et la police
Adour-Garonne
Méditerranée
de l’eau, en particulier dans la mise en œuvre des objectifs des SDAGE.

Corse Les six agences de l’eau françaises sont des établissements publics
du ministère chargé de l’environnement. Elles regroupent 1 700
Les 7 bassins hydrographiques collaborateurs et ont pour mission de contribuer à réduire les pollutions de
métropolitains toutes origines et à protéger les ressources en eau et les milieux aquatiques.

3
Rapport annuel du maire sur le prix et la qualité du service public de l’eau et de l’assainissement
NOTE D’INFORMATION DE L’AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE
L’agence de l’eau

Conception et réalisation : Délégation à la Communication (AERM)


© mars 2017, agence de l’eau Adour-Garonne - Crédits photos : F. Doncourt, N. Leblanc.
Adour-Garonne
La carte d’identité
du bassin Adour-Garonne

Le bassin Adour-Garonne couvre les bassins versants des


cours d’eau qui, depuis les Charentes, le Massif Central et
les Pyrénées, s’écoulent vers l’Atlantique (115 000 km2, soit
1/5e du territoire national).

Il compte 120 000 km de cours d’eau, d’importantes


ressources souterraines et un littoral d’environ 630 km.
Agence de l’eau Adour Garonne Sur ses 6 800 000 habitants, 30 % vivent en habitat épars.
90 rue du Férétra
CS 87801 C’est un bassin essentiellement rural : sur les quelque
31078 Toulouse cedex 4 7 000 communes, 35 comptent plus de 20 000
habitants, ces dernières rassemblant 28 % de la
Tél. 05 61 36 37 38
population.
Fax 05 61 36 37 28

Suivez l’actualité
de l’agence de l’eau Adour-Garonne :
www.eau-adour-garonne.fr

La qualité des rivières


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ANNEXE VII > GLOSSAIRE SUR L’EAU

99
ANNEXE VII – GLOSSAIRE SUR L’EAU

Annuité de la dette : Elle est composée du montant des intérêts des emprunts (dépenses réelles du
compte 661) qui constituent une des charges de la section de fonctionnement et du montant du
remboursement du capital (dépenses réelles du compte 16 hors gestion active de la dette) qui figure
parmi les dépenses indirectes d'investissement. L'addition de ces deux montants permet de mesurer
le poids de la charge de la dette à long et moyen terme pour les collectivités. (Source : Site internet
www.collectivites-locales.gouv.fr ; Les finances des communes de 10 000 habitants et plus en 2010 ;
Définitions des grandeurs comptables à partir de la nomenclature M14).

Atrazine : L’Atrazine est un herbicide largement utilisé en France à partir de 1960. Son utilisation a
été limitée en 1997 puis totalement interdite en septembre 2003. Une fois épandue, l’atrazine (A)
entame des processus de dégradation de type physico-chimique et/ou biologique par les
microorganismes du sol et de l’eau. Ces processus produisent essentiellement du déséthylatrazine
(DEA), mais aussi du Déisopropylatrazine (DIA), du Déséthyldéisopropylatrazine (DEDIA) et de
l’Hydroxyatrazine (HA).

Champ captant : Zone englobant un ensemble d’ouvrages de captages prélevant l’eau souterraine
d’une même nappe (Source : Site internet www.eaufrance.fr).

CVM : Chlorure de vinyle monomère, produit chimique purement synthétique. Au niveau des
réseaux de distribution d'eau potable, la présence de CVM peut provenir soit d’une contamination de
la ressource en eau, soit d’une migration dans l’eau à partir de certaines conduites en PVC. En effet,
la fabrication du PVC repose sur la polymérisation du CVM. Une étape de stripping permet de réduire
la teneur en CVM résiduel à des concentrations inférieures à 1 ppm dans le PVC fabriqué. Cette étape
a été progressivement introduite dans le process de fabrication. Les matériaux en PVC antérieurs à
1980 peuvent donc avoir potentiellement une teneur en CVM résiduel beaucoup plus élevée, et sont
ainsi les seuls à pouvoir induire une migration de CVM dans l’eau (Source : Instruction
n°DGS/EA4/2012/366 du 18 octobre 2012 du Ministère des affaires sociales et de la santé).

Dépenses d'équipement brut : Immobilisations incorporelles (compte 20), immobilisations


corporelles (compte 21), travaux en cours (compte 23) et opérations pour compte de tiers (compte
45). (Source : Site internet www.collectivites-locales.gouv.fr ; Les finances des communes de 10 000
habitants et plus en 2010).

EPTB : Les Etablissements Publics Territoriaux de Bassin ont vocation à faciliter, à l'échelle d'un
bassin ou d'un sous-bassin hydrographique, la prévention des inondations, la gestion équilibrée de la
ressource en eau ainsi que la préservation et la gestion des zones humides et contribuer à
l'élaboration et au suivi du schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) (Source : Site
internet www.gesteau.fr). L’EPTB Charente : L’Institution du fleuve Charente a été créée en 1977 à la
suite de la sécheresse historique de 1976. Elle regroupe les Conseils départementaux de la Charente,
de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne. Elle a pour mission de promouvoir la
gestion de l’eau à l’échelle du bassin de la Charente en réalisant les études et les travaux permettant
l’amélioration du régime hydraulique tant en crue qu’en étiage, le maintien ou la reconquête de la
qualité des eaux et des milieux aquatiques, la valorisation touristique du fleuve et de ses affluents.
(Source : Site internet www.fleuve-charente.net).

101
Encours de la dette : Emprunts et dettes à long et moyen terme restant dus au 31 décembre.
(Source : Site internet www.collectivites-locales.gouv.fr ; Les finances des communes de 10 000
habitants et plus en 2010).

Indice d’avancement de la protection de la ressource en eau : Cet indicateur, exprimé en


pourcentage, traduit l'avancement des démarches administratives et opérationnelle de protection du
ou des points de prélèvement dans le milieu naturel d’où provient l’eau potable distribuée.

La valeur de l’indicateur est fixée pour chaque ouvrage de production comme suit :
0 % Aucune action
20 % Études environnementale et hydrogéologique en cours
40 % Avis de l’hydrogéologue rendu
50 % Dossier déposé en préfecture
60 % Arrêté préfectoral
80 % Arrêté préfectoral complètement mis en œuvre (terrains acquis, servitudes mises en place,
travaux terminés)
100 % Arrêté préfectoral complètement mis en œuvre (comme ci-dessus), et mise en place d’une
procédure de suivi de l’application de l’arrêté

L’indicateur global à l’échelle du Syndicat des Eaux résulte des indices d'avancement individuels de
tous les points de prélèvements pondérés avec les volumes produits par ces ressources.
(Source : http://www.services.eaufrance.fr/indicateurs/P108.3)

MAEC : Il s’agit de mesures permettant d’accompagner les exploitations agricoles qui s’engagent
dans le développement de pratiques combinant performance économique et performance
environnementale ou dans le maintien de telles pratiques lorsqu’elles sont menacées de disparition.
C’est un outil clé pour la mise en œuvre du projet agro-écologique pour la France. (Source : Site
internet www.agriculture.gouv.fr).

Pesticides : Le terme « pesticides » est utilisé pour désigner les molécules mères de pesticides
(insecticides, herbicides, fongicides, nématocides, acaricides, algicides, rodenticides, produits
antimoisissures, produits apparentés, notamment régulateurs de croissance) et leurs métabolites,
sous-produits de dégradation et de réaction (Source : Instruction DGS/EA4 no 2010-424 du 9
décembre 2010 relative à la gestion des risques sanitaires en cas de dépassement des limites de
qualité des eaux destinées à la consommation humaine pour les pesticides).

SAU : La superficie agricole utilisée est une notion normalisée dans la statistique agricole
européenne. Elle comprend les terres arables (y compris pâturages temporaires, jachères, cultures
sous abri, jardins familiaux...), les surfaces toujours en herbe et les cultures permanentes (vignes,
vergers...) (Source : Site internet www.insee.fr).

Valeur journalière maximale (ou Vmax) : L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de
l’environnement et du travail (Anses) a été saisie le 29 mai 2012 par la Direction générale de la santé
(DGS) d’une demande d’avis relatif à la détermination de valeurs sanitaires maximales de pesticides
ou métabolites de pesticides pour des molécules ayant fait l’objet d’au moins un dépassement de la
limite de qualité lors du bilan de la qualité de l’eau au robinet du consommateur réalisé en 2010 par
la DGS en lien avec les agences régionales de santé (ARS) ou présentant une concentration
supérieure aux limites de détection analytiques sans dépassement de la limite de qualité et ayant fait
l’objet de demandes spécifiques formulées en 2011 par les ARS.
Dans un avis du 22 avril 2013, l’Anses a défini la Vmax de la DEDIA à 60 µg/L (Source : Avis du 22 avril
2013 de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
relatif à la détermination de valeurs sanitaires maximales de pesticides ou métabolites de pesticides
dans les eaux destinées à la consommation humaine).

UFC pour Unité Formant Colonie : Il s’agit de l’unité permettant de dénombrer les bactéries vivantes.
Le principe du dénombrement des bactéries en milieu solide s’appuie sur le fait qu’un micro-
organisme présent dans un prélèvement d’eau, mis en culture dans des conditions optimales, en
milieu solide, s’y développe en formant une colonie. La méthode consiste à faire correspondre un
micro-organisme à une UFC.

UNIMA : union des marais de la Charente Maritime, syndicat mixte ouvert intervenant pour le
compte des collectivités et des groupements de communes dans l’aménagement, l’entretien et la
restauration de marais, zones humides et dans l’aménagement de plans d’eau et de cours d’eau
(Source : http://www.unima.fr/).

Unité de distribution (UDI) : Réseau de distribution dans lequel la qualité de l'eau est réputée
homogène. Une unité de distribution est une zone géographique dans laquelle un réseau d'eau est
exploité par la même personne morale, et qui appartient à la même unité administrative (syndicat ou
commune) (Source : Site internet www.eaufrance.fr).

Zone de répartition des Eaux (ZRE) : Zone comprenant des bassins, sous-bassins, systèmes
aquifères ou fractions de ceux-ci caractérisés par une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des
ressources par rapport aux besoins.

Les ZRE sont définies par l'article R211-71 du code de l'environnement et sont fixées par le préfet
coordonnateur de bassin. L'arrêté pris par les préfets de département concernés traduit la ZRE en
une liste de communes. Cet arrêté est le texte réglementaire fondateur de la ZRE.

Dans une ZRE, les seuils d'autorisation et de déclaration des prélèvements dans les eaux
superficielles comme dans les eaux souterraines sont abaissés. Ces dispositions sont destinées à
permettre une meilleure maîtrise de la demande en eau, afin d'assurer au mieux la préservation des
écosystèmes aquatiques et la conciliation des usages économiques de l'eau. Dans une ZRE, les
prélèvements d'eau supérieurs à 8m3/h sont soumis à autorisation et tous les autres sont soumis à
déclaration. (Source : Site internet www.data.gouv.fr).

103
SYNDICATDESEAUXDELA CHARENTEMARI
TIME
131 Cour
sGenet-BP50517
17119 SAINTESCedex

Tel:05.46.92.
72.72
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