LIVRET 2 La Conduite Du Changement
LIVRET 2 La Conduite Du Changement
LIVRET 2 La Conduite Du Changement
Guide et outils
à destination des responsables et encadrants de la fonction publique territoriale
1
PREAMBULE
Le changement est inhérent à la vie des organisations, chacun en convient. Il est une opportunité de
s’adapter à un environnement en constante évolution, ou de se préparer à une évolution à venir. Il
peut servir à améliorer un système, atteindre un objectif, ou sauver un système existant ; il peut être
brutal, ou au contraire anticipé et temporisé ; il peut être subi, ou à l’inverse choisi…. Ces différents
éléments de contexte vont influencer les effets du changement, tout comme la façon dont il sera
conduit aura des impacts sur la santé individuelle, collective, ou encore sur la performance de
l’organisation.
Pour soutenir la bonne santé au travail des agents, ceux que le changement impacte ne doivent pas
être cantonnés à un rôle de spectateurs mais à un rôle d’acteurs du changement. Un changement qui
s’inscrit dans une démarche participative soutiendra l’engagement.
Nous tenterons dans ce guide de rompre avec l’idée d’une résistance automatique au changement, en
offrant un autre regard sur ses effets et sur le rôle des différents acteurs, et notamment de
l’encadrement, dans la conduite du changement. Nous verrons qu’un projet de changement implique
qu’il soit relié à une orientation stratégique, à un processus de communication adapté, et à une
mobilisation des personnes concernées, afin que le vécu de stress que peut représenter un
changement, puisse être transformé en vécu d’opportunité.
2
CE QUE VOUS TROUVEREZ DANS CE LIVRET :
3
I. COMPRENDRE L’INDIVIDU FACE AU CHANGEMENT
NEOCORTEX
raisonnement / logique
fonctionnement complexe
CERVEAU REPTILIEN Doit être alimenté en
instinct de survie informations pour prendre le
fonctionnement archaïque contrôle
binaire : sécurité ou danger
toujours actif
en cas de danger, prend la main
sur les 2 autres
SYSTEME LIMBIQUE
Mémoire et émotions
fonctionnement intégratif
agréable ou désagréable
Positionnement social
La partie la plus ancienne de notre cerveau, dite « cerveau reptilien » est active en permanence et échappe
à notre contrôle direct. Elle traite en continu les informations que nous percevons. Lorsque cette région de
notre cerveau perçoit un danger (ce qui est le cas d’un changement, qui constitue une menace dans l’équilibre
existant), elle active « l’instinct de survie » (survie réelle ou symbolique) et elle déclenche un ensemble de
réactions automatiques ou réflexes, indépendamment de notre volonté, qui vont nous faire agir dans la
confrontation ou dans l’évitement de la menace perçue. Elle est incapable de raisonner et de comprendre.
Le système limbique représente le siège des émotions et des souvenirs. Il va recevoir l’information d’un
changement sous l’angle émotionnel, en lien avec les souvenirs. Il va déclencher, en fonction des situations,
les émotions : joie, colère, inquiétude, peur, surprise, dégoût, et comparer la situation actuelle au passé.
Le néocortex est la partie du cerveau la plus récente dans l’évolution et aussi celle qui traite les informations
plus complexes : le néocortex nous permet de raisonner, d’analyser, de nuancer, de planifier… Le néocortex
est plus long à activer que ses deux voisins. Pour qu’il prenne la main sur le système limbique et reptilien,
c’est-à-dire pour que la réflexion l’emporte sur l’instinct de survie et sur les émotions, il va devoir inhiber les
deux autres systèmes. Pour cela il a besoin d’être alimenté en informations, et surtout ne pas être stressé.
4
➢ Les différentes adaptations au changement
Tout changement peut donc être apparenté à un évènement stressant, puisqu’il vient générer des zones
d’incertitude, et rompre un équilibre de référence pour les agents (y compris lorsque le changement est
désiré). Les façons dont les individus vont s’adapter et répondre aux situations « stressantes » s’appellent
« stratégies de coping ». Le modèle de Baumstarck (2017) les répertorie ainsi :
Résolution de
Soutien social Evitement* Pensée positive
problème
Spiritualité
Usage de
substances
*Les stratégies liées à l’évitement sont les moins efficaces pour faire face à une situation de stress.
** L’expression des sentiments est une stratégie bénéfique, mais elle ne doit pas devenir répétitive.
5
À partir de ces éléments de compréhension, plusieurs critères peuvent être pris en compte pour savoir
comment agir pour diminuer le stress de ses équipes, générer de l’adhésion, mais aussi accepter de se servir
de leurs retours pour nourrir et améliorer le changement prévu initialement :
L’enjeu pour le responsable va être d’aider les agents à s’appuyer sur des stratégies
d’adaptation fonctionnelles (adaptées), en mettant en œuvre une conduite du changement
qui réponde à la fois aux préoccupations émotionnelles des agents, et à leurs
préoccupations opérationnelles.
Bien qu’il soit important de soigner la communication au sein d’une organisation en tout temps, les périodes
de changement incitent d’autant plus à cette vigilance. Il arrive qu’une information transmise nous semble
avoir été mal interprétée par celui à qui on la destinait, alors qu’on la pensait claire ou neutre. C’est ainsi
qu’une incompréhension apparait, entre l’émetteur d’un message et son récepteur. Pour éviter le risque d’une
dégradation de la communication en chaine, il est important d’être attentif à tous les aspects de la
communication :
6
- La rétroaction : suis-je attentif aux réactions de mon récepteur ? qu’en fais-je ? suis-je dans
l’évitement ? dans l’autorité ? ou suis-je prêt à me laisser influencer par ses arguments comme
je lui demande d’être influencé par les miens ? suis-je dans la réciprocité ? me suis-je assuré
qu’il a bien compris mon message ?
- La nature de la communication : ma communication est-elle informative ? consultative ?
Si la communication d’un projet de changement nécessite de porter un message clair, il est important de
comprendre que la personne qui reçoit cette information la traite en fonction de critères que je ne maitrise
pas toujours, et auxquels je n’ai pas accès car ce traitement se passe « dans son cerveau ». Ainsi, une
information entrante va être soumise à différents « traitements cognitifs », basés sur 4 filtres :
- Le passé : notre vécu, notre éducation, nos valeurs, notre culture.
- Le présent : le contexte, l’actualité, la situation du moment.
- Le futur : nos projets, notre intention, l’avenir.
- Nos émotions / motivations.
J’observe
Bien communiquer c’est aussi avoir une pensée pour la pensée de l’autre
S’assurer de la qualité des informations entrantes, mais aussi anticiper sur les
interprétations, les suppositions, les croyances, qui pourraient être un frein dans
l’adhésion au projet de changement.
7
➢ Gérer l’aspect émotionnel en fonction des étapes du cycle de changement
Quelle que soit sa nature ou sa dimension, un changement dans la sphère professionnelle, lorsqu’il implique
la perte de repères, peut plonger les agents dans un processus émotionnel fluctuant, avec différents stades.
Ce processus n’est pas continu, mais sa compréhension permet à chacun de se situer, et d’insister sur la
nécessité de prendre en considération la question du temps et des émotions dans un changement :
Moral et
productivité
intégration
déni
choc décision
colère
Engage-
ment
CHOC
expérimentation
négociation
dépression acceptation
Remise Remobi-
en lisation
question
Temps
Point de bascule
3 fondements d’un changement réussi :
8
➢ Quelques outils individuels d’adaptation au changement : l’orientation solution
L’orientation solution est une façon de faire face à un problème qui s’appuie sur :
- La prise de conscience de ce qui se passe réellement, en dissociant les faits de nos émotions ;
- La redirection de notre attention vers l’avenir (la solution) et non sur le passé (le problème), car
penser au problème ne fera que renforcer son existence.
- Comment ce serait mieux si cet objectif était atteint ? Quels en seraient les avantages pour qui ? À
quoi verrais-je que cet objectif est atteint ?
- De quoi ai-je besoin pour atteindre cet objectif ? Comment pourrais-je m’y prendre ? Quelles autres
solutions (que celles qui n’ont pas marché !) pourrais-je imaginer ?
- Qui peut m’aider à atteindre cet objectif ? Qui d’autre dans mon entourage a la compétence pour
atteindre ce genre d’objectifs ?
- Dans quelles autres situations par le passé ai-je déjà su résoudre ce genre de situation ?
- Quel serait un premier petit pas que je pourrais faire tout de suite pour me mettre en mouvement
dans la bonne direction ?
- Que dois-je changer en moi pour accueillir cette situation géniale comme il se doit ?
9
La première partie de notre document a apporté des éléments de compréhension et de réponse aux différentes
réactions suscitées par un changement, en proposant des pistes de réflexion pour parvenir individuellement à
mieux y faire face.
Néanmoins, une collectivité ne peut faire reposer l’acceptation d’un changement que sur ses agents.
Un changement, c’est d’abord et avant tout, une affaire de pilotage.
Mais l’annonce d’un changement peut également être source d'engagement pour les agents, si :
– les impacts du changement sur les agents et les encadrants sont pris en compte,
– leurs besoins sont recueillis pour pouvoir y répondre,
– les facteurs organisationnels liés au changement en tant que tel sont bien identifiés.
10
➢ Comment définir un changement ?
Un changement est une rupture d’équilibre dans le fonctionnement habituel de l’organisation. Pour
penser la façon dont il va être conduit, il faut identifier ses caractéristiques :
Autonomie : • volontaire
Le changement est-il • imposé
Rythme : • progressif
Le changement est-il • brutal
Réversibilité : - temporaire
Le changement est-il - permanent
Les réponses à ces questions vont permettre de guider la façon de conduire le changement, d’évaluer
les ressources à mobiliser, et éventuellement de décider de faire appel à un intervenant externe.
11
➢ Mettre en place un changement dans de bonnes conditions
Cinq grands types de comportements face aux changements peuvent être identifiés selon le niveau de
synergie (implication ou prise d’initiative) ou d’antagonisme (perception du projet) des acteurs :
Les Déchirés :
Les Militants :
Aiment leur structure
Prêts à se lancer, ils
et s’opposent au
attendent une bonne
projet en alarmant les
directivité
différents acteurs
Les Hésitants :
PERCEPTION POSITIVE PERCEPTION NEGATIVE
Attendent de voir les 1ers résultats
Identifier les forces en présence (les pour, les contre, les indécis) ne doit pas servir
à écarter les résistances, mais à adapter sa stratégie !
12
Il est essentiel de recenser tous les acteurs touchés par le projet de changement, en veillant aux acteurs
indirects, mais aussi aux témoins qui seront concernés par la façon dont le changement sera mené et avec
quelle méthode.
Chez les agents dits « témoins », non directement impactés, une mémoire va se créer sur la manière dont le
changement aura été mené, sur la confiance qu’ils peuvent avoir en leur hiérarchie, et le développement d’un
sentiment de sécurité. Créer un environnement sécurisant, participatif, et honnête, créera le terreau d’une
adhésion fertile au changement.
Acteurs directement
impliqués
Tout au long de la démarche le suivi de l’adhésion au changement pourra se faire autour de plusieurs
indicateurs :
NIVEAU / INTENSITE
INDICATEURS DE SUIVI
Selon le Modèle ICAP
Faible Elevé
attendu
COMITE DE PILOTAGE •Consulter
PREPARER ET •Accompagner
PILOTE
➔ Plan de communication : élaborer un plan de communication détaillé qui inclut les messages clés,
les canaux de communication, les audiences cibles et les délais
➔ Réunions d'information : organiser des réunions d'information pour les agents afin de présenter la
stratégie, répondre aux questions et recueillir des commentaires
➔ Bulletin d'information : créer un bulletin d'information régulier pour tenir les agents informés des
progrès et des développements du projet
➔ Site web : créer un site web dédié au projet de changement pour fournir des informations, des
mises à jour et des ressources
➔ Formation : offrir une formation aux agents pour les aider à comprendre la stratégie de changement
et à se préparer aux changements à venir
➔ Groupes de travail : créer des groupes de travail pour les impliquer dans la planification et la mise
en œuvre de la stratégie de changement
➔ Sondages : réaliser des sondages auprès des agents pour recueillir des commentaires et des
suggestions sur la stratégie de changement
➔ Réseaux sociaux : utiliser les réseaux sociaux pour communiquer et recueillir des commentaires sur
la stratégie de changement
15
EN CONCLUSION : L’ADHESION AU CHANGEMENT
L’acceptation du changement dans une organisation n’est pas le résultat d’une résistance individuelle ou
collective. Elle est le résultat d’une bonne préparation et d’une bonne présentation aux collaborateurs, et
basée sur 5 piliers :
Engagement
Vision Compétence Motivation Moyens Gestion Succès
Faux départ
Vision Compétence Motivation Moyens Pagaille
16
FOCUS :
Le rôle du Pôle Santé au Travail
17
POUR ALLER PLUS LOIN / SOURCES
Livres et documentations :
• BRUN, J.P., Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail dans les organisations,
« Étude de faisabilité humaine (EFH) ou étude d’impact humain (EIH); un outil pour la conduite
du changement » (2010), http://www.cgsst.com/stock/fra/presentation-j.p.-brun-09-10.pdf
• DE BONO E., « Les six chapeaux de la réflexion », Eyrolles (2017)
• D’HERBEMONT O. et CESAR B., « La stratégie du projet latéral », Dunod (2023)
• GOLEMAN D., « L’intelligence émotionnelle », J’ai Lu (2014)
• KIESELBACH T., coordinateur du « Rapport Européen HIRES, La santé dans les restructurations »
(2010)
• TONNELE A., « 65 outils pour accompagner le changement », Eyrolles (2011)
• T. KNOSTER, Modèle des 5 pilliers (1991)
Sites internet :
18
ANNEXE 1 : Tableau d’aide au pilotage du changement à remplir qualitativement
Repères pour accompagner la réflexion dans un processus de changement.
Phase 1 : DEFINIR LE CHANGEMENT Réponse La réponse change mon objectif PROPOSITIONS / COMMENTAIRES
ou attire mon attention ?
En quoi consiste le changement ?
Quelle nécessité, utilité, intérêt pour les agents et la collectivité ?
Quels sont les objectifs attendus pour la collectivité en opérant ce changement ?
Le changement résulte-t-il d’une pression intérieure ou extérieure à l’organisation ?
Le changement est-il volontaire ou imposé ?
Le changement est-il progressif ou brutal ?
Est-il global (touche toute l’organisation) ou partiel (touche un métier / un service) ?
Est-il majeur (rupture avec le passé) ou marginal (ne remet pas en cause l’identité de
la structure) ?
Est-il perçu positivement ou négativement par les agents ?
Les effets attendus du changement sont-ils motivants ou démotivants pour les
agents ?
Le contexte de l’organisation est favorable ou défavorable à sa mise en place ?
Le changement répond-il à une volonté d’amélioration ou à une crise ?
L’environnement extérieur présente quelles ressources et quels obstacles ?
Le changement crée-t-il un sentiment d’inquiétude sur l’avenir ou non ?
Il est temporaire ou définitif ?
19
Phase 2 : EVALUER LES IMPACTS SUR… Réponse La réponse change mon objectif PROPOSITIONS / COMMENTAIRES
ou attire mon attention ?
Quel est l’état de santé actuel des personnes ?
Les enjeux
de santé
Quelles sont les valeurs et les normes qui peuvent être bousculées par le
projet de changement ?
Le changement change-t-il la relation / le service aux bénéficiaires internes
ou externes ?
Le changement provoque-t-il des reconfigurations d’équipes ?
Le changement entraînera-t-il des suppressions de postes ?
Certains outils de travail seront ils remplacés ?
Le changement va-t-il demander plus ou moins de flexibilité et de
Le travail
20
Le changement va-t-il avoir un impact sur la délégation de responsabilité,
les procédures de contrôle et l’autonomie des personnes ?
Le changement va-t-il avoir un impact sur la charge de travail ?
Phase 2 : EVALUATION DES RPS : AVANT LE CHANGEMENT – IMPACTS POSSIBLES SUR LES RPS APRES LE CHANGEMENT
INTENSITE ET COMPLEXITE DU TRAVAIL Avant le changement Après le changement PROPOSITIONS /
Impacts possibles COMMENTAIRES
Les agents sont-ils soumis à des rythmes de travail élevés ?
Les objectifs des agents sont-ils clairement définis ?
Les objectifs fixés sont-ils compatibles avec les moyens et
responsabilités alloués aux agents pour les atteindre ?
Les agents reçoivent-ils des instructions, des ordres ou demandes qui
peuvent être contradictoires entre eux ?
Les agents sont-ils amenés à changer de tâches, de postes, fonctions à
l'improviste pour répondre aux contraintes du moment ?
Les agents sont-ils fréquemment interrompus au cours de leur travail
par des tâches non prévues ?
Les agents exercent-ils des activités qui nécessitent une attention
soutenue ou une vigilance permanente ?
HORAIRES DE TRAVAIL Avant le changement Après le changement PROPOSITIONS /
Impacts possibles COMMENTAIRES
Arrive-t-il que les agents travaillent plus de 45 heures/semaine ?
Les agents sont-ils soumis à des horaires de nuit, alternants ou décalés ?
Les agents sont-ils contactés en dehors des horaires de travail pour des
raisons professionnelles ?
Les agents connaissent-ils suffisamment à l'avance leurs horaires de
travail ou les changements éventuels de leur planning de travail ?
La collectivité permet-elle aux agents de concilier vie professionnelle et
vie personnelle ?
EXIGENCES EMOTIONNELLES Avant le changement Après le changement PROPOSITIONS /
Impacts possibles COMMENTAIRES
Les agents sont-ils confrontés à des situations, tensions (avec des
clients, usagers, patients...) dont ils se plaignent ?
21
Dans le cadre de leur activité professionnelle, les agents sont-ils amenés
à devoir traiter la situation de personnes en souffrance (physique,
psychologique ou sociale) ?
Dans leur travail, les agents se doivent-ils de "faire bonne figure" en
toute circonstance ?
Une erreur pourrait-elle avoir des conséquences négatives graves ?
CONFLIT DE VALEUR Avant le changement Après le changement PROPOSITIONS /
Impacts possibles COMMENTAIRES
Les agents considèrent-ils qu'ils font un travail de qualité ?
Les agents estiment-ils que leur travail est reconnu comme utile ?
INSECURITE DE L’EMPLOI Avant le changement Après le changement PROPOSITIONS /
Impacts possibles COMMENTAIRES
Les agents sont-ils confrontés à des incertitudes quant au maintien de
leur activité dans les prochains mois ?
Les changements sont-ils suffisamment anticipés, accompagnés, et
clairement expliqués aux agents ?
AUTONOMIE DE TRAVAIL Avant le changement Après le changement PROPOSITIONS /
Impacts possibles COMMENTAIRES
Les agents ont-ils des marges de manœuvre dans la manière de réaliser
leur travail dès lors que les objectifs sont atteints ?
Les agents peuvent-ils interrompre momentanément leur travail quand
ils en ressentent le besoin ?
Les agents peuvent-ils utiliser leurs compétences professionnelles et en
développer de nouvelles ?
RAPPORTS SOCIAUX AU TRAVAIL Avant le changement Après le changement PROPOSITIONS /
Impacts possibles COMMENTAIRES
Les relations entre collègues sont-elles bonnes (confiance, entraide,
convivialité au sein des équipes) ?
Les agents reçoivent-ils un soutien de la part de l'encadrement ?
Règne-t-il un climat de courtoisie et de respect mutuel entre les agents
de l'entreprise (absence de propos ou d'attitudes blessantes ou
discriminatoires...) ?
Les agents reçoivent-ils des marques de reconnaissance de leur travail
de la part de l'entreprise ?
22
Phase 3 : PREPARER ET PLANIFIER Réponse La réponse change mon objectif PROPOSITIONS / COMMENTAIRES
ou attire mon attention ?
Les compétences : ressources matérielles, acteurs, facteur humain…
moyens requis
Identifier les
23
Phase 4 : MANAGER Réponse La réponse change mon objectif ou PROPOSITIONS / COMMENTAIRES
attire mon attention ?
Les indicateurs de suivi ICAP servent-ils à guider la
démarche ?
La communication est-elle adaptée à chaque étape de
la démarche de changement ?
La communication sert-elle les objectifs visés ?
(Touche-t-elle bien et de la bonne manière ceux
qu’elle doit toucher) ?
La participation des parties prenantes est-elle
sollicitée ? Leurs idées ou objections sont-elles bien
intégrées
Le changement crée-t-il des réserves massives ? sur
quels sujets ? comment en tenir compte pour ne pas
créer de crispation ?
24