Constitution Ivoirienne
Constitution Ivoirienne
Constitution Ivoirienne
PRÉAMBULE
Ayant à l’esprit que la Côte d’Ivoire est, et demeure, une terre d’hospitalité;
Convaincu que l’union dans le respect de cette diversité assure, par le travail et la
discipline, le progrès économique et le bien-être social de tous;
Considérant que l’élection démocratique est le moyen par lequel le peuple choisit
librement ses gouvernants;
Article 1
L’Etat de Côte d’Ivoire reconnaît les droits, les libertés et les devoirs énoncés dans
la présente Constitution. Il s’engage à prendre toutes les mesures nécessaires pour
en assurer l’application effective.
CHAPITRE PREMIER
Article 3. - Le droit à la vie est inviolable. Nul n’a le droit d’ôter la vie à
autrui. La peine de mort est abolie.
Nul ne peut être privilégié ou discriminé en raison de sa race, de son ethnie, de son
clan, de sa tribu, de sa couleur de peau, de son sexe, de sa région, de son origine
sociale, de sa religion ou croyance, de son opinion, de sa fortune, de sa différence
de culture ou de langue, de sa situation sociale ou de son état physique ou mental.
Article 7. - Nul ne peut être poursuivi, arrêté, gardé à vue ou inculpé, qu’en
vertu d’une loi promulguée antérieurement aux faits qui lui sont reprochés.
Tout prévenu est présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité ait été établie à la
suite d’un procès équitable, lui offrant toutes les garanties indispensables à sa
défense.
Article 10. - L’école est obligatoire pour les enfants des deux sexes, dans les
conditions déterminées par la loi.
L’Etat et les collectivités publiques assurent l’éducation des enfants. Ils créent les
conditions favorables à cette éducation.
Nul ne doit être privé de sa propriété si ce n'est pour cause d'utilité publique et sous
la condition d'une juste et préalable indemnisation.
Article 12. - Seuls l’Etat, les collectivités publiques et les personnes physiques
ivoiriennes peuvent accéder à la propriété foncière rurale. Les droits acquis
sont garantis.
La loi détermine la composition du domaine foncier rural ainsi que les règles
relatives à la propriété, à la concession et à la transmission des terres du domaine
foncier rural.
Article 13. - Le droit de tout citoyen à la libre entreprise est garanti dans les
limites prévues par la loi.
L’accès aux emplois publics ou privés est égal pour tous, en fonction des qualités et
des compétences. Est interdite toute discrimination dans l'accès aux emplois ou
dans leur exercice, fondée sur le sexe, l’ethnie ou les opinions politiques,
religieuses ou philosophiques.
Article 15. - Tout citoyen a droit à des conditions de travail décentes et à une
rémunération équitable.
Nul ne peut être privé de ses revenus, du fait de la fiscalité, au-delà d'une quotité
dont le niveau est déterminé par la loi.
Il est interdit d’employer l’enfant dans une activité qui le met en danger ou qui
affecte sa santé, sa croissance ainsi que son équilibre physique et mental.
Article 18. - Les citoyens ont droit à l’information et à l’accès aux documents
publics, dans les conditions prévues par la loi.
Ces libertés s’exercent sous la réserve du respect de la loi, des droits d'autrui, de la
sécurité nationale et de l’ordre public.
Toute propagande ayant pour but ou pour effet de faire prévaloir un groupe social
sur un autre, ou d'encourager la haine raciale, tribale ou religieuse, est interdite.
Article 20. - Les libertés d’association, de réunion et de manifestation
pacifiques sont garanties par la loi.
Tout citoyen ivoirien a le droit de quitter librement son pays et d’y revenir.
L’exercice de ce droit ne peut être limité que par la loi.
Article 24. - L’Etat assure à tous les citoyens l’égal accès à la culture. La
liberté de création artistique et littéraire est garantie.
L’Etat promeut et protège le patrimoine culturel ainsi que les us et coutumes qui ne
sont pas contraires à l’ordre public et aux bonnes mœurs.
Sont interdits les partis et groupements politiques créés sur des bases régionales,
confessionnelles, tribales, ethniques ou raciales.
Des devoirs
L’État prend les mesures nécessaires pour intégrer la Constitution, les droits de
l’Homme et les libertés publiques dans les programmes d’enseignement scolaires et
universitaires ainsi que dans la formation des forces de défense et de sécurité, et des
agents de l’Administration.
L’autorité parentale est exercée par les père et mère ou, à défaut, par toute autre
personne conformément à la loi.
Article 32. - L’État s’engage à garantir les besoins spécifiques des personnes
vulnérables.
Il prend les mesures nécessaires pour prévenir la vulnérabilité des enfants, des
femmes, des mères, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
Article 37. - L’Etat œuvre à promouvoir la parité entre les hommes et les
femmes sur le marché de l’emploi.
Article 38. - L’Etat favorise l’accès des citoyens au logement, dans les
conditions prévues par la loi.
L’Etat s’engage à protéger son espace maritime, ses cours d’eau, ses parcs naturels
ainsi que ses sites et monuments historiques contre toutes formes de dégradation.
L’État prend les mesures nécessaires pour garantir le recouvre- ment des impôts, la
lutte contre l’évasion et la fraude fiscales.
Article 44. - Les biens publics sont inviolables. Toute personne est tenue de les
respecter et de les protéger.
Article 45. - Tout citoyen investi d’un mandat public ou chargé d’un emploi
public ou d’une mission de service public, a le devoir de l'accomplir avec
compétence, conscience et loyauté. Il doit être intègre, impartial et neutre.
Article 46. - Le cumul des mandats est réglementé, dans les conditions fixées
par la loi.
Article 47. - Toute personne vivant sur le territoire national est tenue de
respecter la Constitution, les lois et les règlements de la République de Côte
d’Ivoire.
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE 2
De la souveraineté
Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux
Ivoiriens des deux sexes âgés d'au moins dix-huit ans et jouissant de leurs droits
civils et politiques.
CHAPITRE PREMIER
De la composition de l’exécutif
CHAPITRE 2
Du Président de la République
Si la majorité absolue n'est pas obtenue au premier tour, il est procédé à un second
tour. Seuls peuvent s'y présenter les deux candidats ayant recueilli le plus grand
nombre de suffrages exprimés au premier tour.
Est élu au second tour le candidat ayant recueilli le plus grand nombre de voix.
En cas d’égalité entre les deux candidats au second tour, sera déclaré élu le
candidat ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés au premier tour.
La convocation des électeurs est faite par décret en Conseil des ministres.
Article 57 - Nouveau - Si avant le premier tour, l’un des candidats retenus par
le Conseil constitutionnel se trouve empêché ou décède, le Conseil
constitutionnel peut prononcer le report de l’élection dans les soixante-douze
heures, à compter de sa saisine par la Commission indépendante chargée des
élections.
Dans les deux cas, l’élection du Président de la République se tient dans un délai ne
pouvant excéder trente jours à compter de la décision du Conseil constitutionnel.
- des nominations aux emplois supérieurs de l’Etat, dont la liste est établie par la
loi.
Article 72. - Les projets de loi et d'ordonnances peuvent être soumis, par le
Président de la République, au Conseil constitutionnel, pour avis, avant d'être
examinés en Conseil des ministres.
Il assure la promulgation des lois dans les trente jours qui suivent la transmission
qui lui est faite de la loi définitivement adoptée. Ce délai est réduit à cinq jours en
cas d'urgence.
Une loi non promulguée par le Président de la République jusqu'à l'expiration des
délais prévus au présent article est déclarée exécutoire par le Conseil
constitutionnel, saisi par le Président de l’une des deux chambres du Parlement, si
elle est conforme à la Constitution.
Il peut également, dans les mêmes délais, demander et obtenir, de plein droit, que
cette délibération n'ait lieu que lors d’une session suivante celle au cours de
laquelle le texte a été adopté en première lecture.
Le vote pour cette seconde délibération est acquis à la majorité absolue des
membres en fonction du Parlement, réuni en Congrès.
CHAPITRE 3
Du vice-Président de la République
CHAPITRE 4
Du Gouvernement
CHAPITRE PREMIER
Article 85. - Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement. Le Parlement est
composé de l’Assemblée nationale et du Sénat.
CHAPITRE 2
Les sénateurs sont élus, pour deux tiers, au suffrage universel indirect. Un tiers
dessénateurs est désigné par le Président de la République parmi les Ivoiriens
reconnus pour leur expertise et leur compétence avérées dans les domaines
politique, administratif, économique, scien- tifique, culturel, sportif, professionnel
et social.
Article 89. - La durée de la législature est de cinq ans pour chacune des deux
chambres.
Les élections des députés et des sénateurs ont lieu avant l’expiration des pouvoirs
de chaque chambre.
Toutefois, dans l’impossibilité d'organiser les élections des députés et des sénateurs
avant l'expiration des pouvoirs de chaque chambre, le Parlement demeure en
fonction jusqu'à l'organisation desdites élections.
Une loi organique fixe le nombre des membres de chaque chambre, les conditions
d'éligibilité et de nomina- tion, le régime des inéligibilités et incompatibilités, les
modalités de scrutin ainsi que les conditions dans lesquelles il y a lieu d'organiser
de nouvelles élections ou de procéder à de nouvelles nominations, en cas de
vacance de siège de député ou de sénateur.
Le montant des indemnités et les avantages des parlementaires sont fixés par la loi
organique.
Article 92. - Aucun membre du Parlement ne peut, pen- dant la durée des
sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle
qu’avec l’autorisation de lachambre dont il est membre, sauf le cas de flagrant
délit.
Aucun membre du Parlement ne peut, hors session, être arrêté qu'avec l'autorisation
du bureau de la chambre dont il est membre, sauf les cas de flagrant délit, de
poursuites autorisées ou de condamnations définitives.
CHAPITRE 4
Du Mode d’organisation
et de fonctionnement du Parlement
Chaque chambre fixe le nombre de jours des séances qu 'elle peut tenir au cours de
la session ordinaire.
Avant leur entrée en vigueur, le règlement de chaque chambre ainsi que ses
modifications ultérieures sont soumis au Conseil constitutionnel, qui se prononce
sur leur conformité à la Constitution. Le Conseil constitutionnel statue dans un
délai de quinze jours.
TITRE V
DES RAPPORTS ENTRE LE POUVOIR LÉGISLATIF ET LE
POUVOIREXÉCUTIF
CHAPITRE PREMIER
- la détermination des crimes et délits ainsi que des peines qui leur sont
applicables,la procédure pénale, l'amnistie ;
- de la mutualité et de l'épargne ;
- de l'organisation de la production ;
Article 102. - Les lois organiques sont celles qui ont pour objet de préciser ou
de compléter les dispositions relatives à l’organisation ou au fonctionnement
des Insti- tutions, structures et systèmes prévus ou qualifiés comme tels par la
Constitution. Elles sont votées et modifiées dans les conditions suivantes :
- le projet ou la proposition de loi organique est adopté dans les mêmes conditions
par chacune des deux chambres du Parlement à la majorité absolue de ses membres
en fonction. Toutefois, faute d'accord entre les deux chambres,le texte ne peut être
adopté par l'Assemblée nationale en dernière lecture qu'à la majorité des deux tiers
de ses membres en fonction ;
La prorogation de l'état de siège au-delà de quinze jours ne peut être autorisée que
par le Parlement ; chacune des deux chambres se prononçant à la majorité simple
des membres en fonction.
En cas de désaccord entre les deux chambres, le vote de l'Assemblée nationale est
prépondérant.
Les ordonnances sont prises en Conseil des ministres après avis éventuel du
Conseil constitutionnel. Elles entrent en vigueur dès leur publication mais
deviennent caduques si le projet de loi de ratification n'est pas déposé devant le
Parlement avant la date fixée par la loi d'habilitation.
CHAPITRE 2
De la procédure législative
Article 109 -Nouveau- Les projets et propositions de loi sont déposés sur le
bureaude l'une des deux chambres.
Les projets et propositions de loi sont examinés par les commissions de chaque
chambre.
Une chambre, saisie d'un texte voté par l'autre chambre, délibère sur le texte qui lui
est transmis.
Toutefois, la discussion des projets de loi porte, devant la première chambre saisie,
sur le texte présenté par le Président de la République.
Article 110. - Tout projet ou proposition de loi est examiné successivement par
les deux chambres du Parle- ment en vue de l'adoption d'un texte identique.
Les projets ou propositions de loi relatifs aux collectivités territoriales sont soumis
en premier au Sénat.
Lorsque, par suite d'un désaccord entre les deux chambres, un projet ou une
proposition de loi n'a pu être adopté après deux lectures par chaque chambre ou, si
le Président de la République en a déclaré l'urgence, après une seule lecture par
chacune d'entre elles, le Président de la République peut provoquer la réunion
d'unecommission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions
restant en discussion.
Le texte élaboré par la commission mixte paritaire peut être soumis par le Président
de la République pour approbation aux deux chambres. Aucun amendement n'est
recevable, sauf accord du Président de la République.
Article 111. - Le Parlement vote le projet de loi de finances, dans les conditions
déterminées par la loi organique.
Article 112. - Le Parlement est saisi du projet de loi de finances avant la fin de
la session ordinaire. Le projet de loi de finances doit prévoir les recettes
nécessaires à la couverture intégrale des dépenses.
Si le projet de loi de finances n'a pu être déposé en temps utile pour être promulgué
avant le début de l'exercice, le Président de la République demande d'urgence au
Parle- ment l'autorisation de reprendre le budget de l'année précé- dente par
douzième provisoire.
Article 113. - Les lois peuvent, avant leur promulgation, être déférées au
Conseil constitutionnel par le Président de la République, le Président de
l'Assemblée nationale ou le Président du Sénat ou par un dixième au moins des
députés ou des sénateurs ou par les groupes parlementaires.
Les associations de défense des droits de l'Homme léga- lement constituées peuvent
également déférer au Conseil constitutionnel, avant leur promulgation, les lois
relatives aux libertés publiques.
Les lois relatives aux libertés publiques sont, avant leur promulgation, transmises à
l’organisme chargé de la défense des droits de l’Homme.
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
Pendant la durée de la session ordinaire, une séance par mois est réservée en
priorité aux questions des membres de chaque chambre du Parlement et aux
réponses du Président de la République.
En la circonstance, le Parlement peut prendre une réso- lution pour faire des
recommandations au Gouvernement.
Article 118. - Le Parlement règle les comptes de la Nation selon les modalités
prévues par la loi de finances.
Le projet de loi de règlement doit être déposé au Parlement un an au plus tard après
l’exécution du budget.
TITRE VI
DES TRAITES ET ACCORDS INTERNATIONAUX
CHAPITRE PREMIER
De la négociation et de la ratification
Article 120. - Les traités de paix, les traités ou accords relatifs à la création
d’organisations internationales, ceux qui modifient les lois internes de l'Etat ne
peuvent être ratifiés qu'à la suite d'une loi.
CHAPITRE 2
Article 123. - Les traités ou accords régulièrement ratifiés ont, dès leur
publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque
traité ou accord, de son application par l'autre partie.
TITRE VII
DE L’ASSOCIATION, DE LA COOPÉRATION ET DE L’INTÉGRATION
ENTRE ETATS AFRICAINS
CHAPITRE PREMIER
De l’intégration africaine
La République de Côte d'Ivoire accepte de créer avec ces Etats, des organisations
intergouvernementales de gestion commune, de coordination et de libre
coopération.
CHAPITRE 2
Article 125. - Les organisations visées à l'article 124 peuvent avoir notamment
pour objectifs :
formation professionnelle ;
TITRE VIII
DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
CHAPITRE PREMIER
Des attributions
CHAPITRE 2
De la composition
- d'un Président ;
- de six conseillers dont trois désignés par le Président de la République, deux par
le
Le Conseil constitutionnel est renouvelé par moitié tous les trois ans.
CHAPITRE 3
Article 130 . - Les conseillers sont nommés pour une durée de six ans non
renouvelable par le Président de la République parmi les personnalités
reconnues pour leurcompétence et leur expertise avérées en matière
juridiqueou administrative. Avant leur entrée en fonction, ils prêtent serment
sur la Constitution devant le Président du Conseil constitution- nel, en ces
termes :
• trois conseillers dont deux désignés par les Présidents de l'Assemblée nationale et
du Sénat, nommés pour trois ans par le Président de la République ;
CHAPITRE 4
De l’organisation et du fonctionnement
Article 133. - Sur saisine du Président de la Répu- blique, les projets ou
propositions de loi peuvent être soumis pour avis au Conseil constitutionnel.
Article 136. - Une loi organique fixe les règles d'organisation et de fonction-
nement du Conseil constitutionnel, la procédure et les délais qui lui sont
impartis pour statuer.
CHAPITRE 5
TITRE IX
DU POUVOIR JUDICIAIRE
CHAPITRE PREMIER
Du statut du magistrat
Article 140. - Les magistrats du siège sont inamovibles. Ils ne peuvent pas être
mutés sans leur accord, sauf nécessités de service. Ils ne peuvent être révoqués,
suspendus de leur fonction, ou subir une sanction disciplinaire qu’en cas de
manquement à leurs obligations et après décision motivée du Conseil
supérieur dela Magistrature.
CHAPITRE 2
De l’organisation de la Justice
Article 143 -Nouveau- La justice est rendue sur toute l'étendue du territoire
national, au nom du peuple ivoirien, par la Cour de Cassation, le Conseil
d'Etat, la Cour des Comptes, les Cours d'appel, les tribunaux de Première
instance, les tribunaux administratifs et les Chambres ré- gionales des
Comptes.
CHAPITRE 3
- fait des propositions pour les nominations des magis- trats de la Cour de
Cassation,du Conseil d'Etat et de la Cour des Comptes, des premiers Présidents des
Cours d'appelet des Présidents des tribunaux de première instance ;
CHAPITRE 4 NOUVEAU
De la Cour de Cassation et du Conseil d’Etat
Article 148 -Nouveau -La Cour de Cassation est la plus haute juridiction de
l’ordre judiciaire. Elle statue souverainement sur les recours en cassation
contre les décisions rendues en dernier ressort par les Cours et tribunaux de
l’ordre judiciaire.
Il exerce en outre une fonction consultative. A ce titre, il peut être sollicité par le
CHAPITRE 5
Article 152. - La Cour des Comptes est l’Institution suprême de contrôle des
financespubliques.
La Cour des Comptes contrôle la gestion des comptes des services de l’Etat, des
Etablissements publics nationaux, des collectivités territoriales, des Autorités
administrativesindépendantes et de tout organisme bénéficiant du concours
financier de l’Etat ou d’une autre personne morale de droit public ainsi que de tout
organisme béné ficiant du concours financier des entreprises publiques et de leurs
filiales.
Article 153. - Le Président de la Cour des Comptes est nommé par le Président
de la République pour une durée de cinq ans renouvelable une fois parmi les
person- nalités reconnues pour leur compétence et leur expertise avérées en
matière d’économie, de gestion, de comptabilitéou de finances publiques.
CHAPITRE 6
Article 155. - Les décisions de justice sont exécutoires. Elles s'imposent aux
pouvoirs publics, à toute autorité administrative, juridictionnelle, militaire et à
toute personne physique ou morale.
Les autorités publiques sont tenues de les exécuter et de les faire exécuter.
TITRE X
DE LA HAUTE COUR DE JUSTICE
CHAPITRE PREMIER
Des attributions
Article 158. - La Haute Cour de Justice est compétente pour juger le vice-
Président de la République et les membres du Gouvernement, en raison des
faits qualifiés crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.
Article 159. - La Haute Cour de Justice est liée par la définition des crimes et
délits ainsi que par la détermination des peines telles qu’elles résultent des lois
pénales en vigueur au moment où les faits ont été commis.
CHAPITRE 2
De la composition
Article 160 - Nouveau -La Haute Cour de Justice est composée de membres
élus en leur sein en nombre égal par l'Assemblée nationale et par le Sénat, dès
la première session de la législature. Elle est présidée par le Présidentde la
Cour de Cassation.
CHAPITRE 3
De l’organisation et du fonctionnement
Article 162. - Une loi organique détermine le nombre des membres de la Haute
Courde Justice, ses attributions et les règles de son fonctionnement ainsi que la
procédure suivie devant cette Cour.
TITRE XI
CHAPITRE PREMIER
Des attributions
De la composition et du fonctionnement
TITRE XII
DU MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
TITRE XIII
DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
CHAPITRE PREMIER
De la composition
Article 170 . - Les collectivités territoriales sont les régions et les communes.
CHAPITRE 2
De l’organisation et du fonctionnement
Aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre.
Les recettes fiscales et les autres ressources propres des collectivités territoriales
représentent une part détermi- nante de l’ensemble de leurs ressources.
TITRE XIV
DE LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE
CHAPITRE PREMIER
Des attributions
- du règlement non juridictionnel des conflits dans les villages et entre les
communautés.
La chefferie traditionnelle participe, dans les conditions déterminées par une loi, à
l’administration du territoire.
CHAPITRE 2
De la composition et du fonctionnement
TITRE XV
DE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
CHAPITRE PREMIER
De la pricédure de révision
Pour être pris en considération, le projet ou la proposi- tion de révision doit être
voté à la majorité absolue des membres du Congrès.
CHAPITRE 2
TITRE XVI
DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
Article 181 - Nouveau - Jusqu'à la mise en place des nouvelles Institutions, les
Institutions établies continuent d'exercer leurs fonctions et attributions
conformément auxlois et règlements en vigueur.
CHAPITRE 4
De la continuité législative
CHAPITRE 5
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