Politiques Et Stratégies D'Amélioration Du Plan D'Urbanisme de La Commune Urbaine de Toamasina
Politiques Et Stratégies D'Amélioration Du Plan D'Urbanisme de La Commune Urbaine de Toamasina
Politiques Et Stratégies D'Amélioration Du Plan D'Urbanisme de La Commune Urbaine de Toamasina
OPTION : Humaine
POLITIQUES ET STRATÉGIES
D’AMÉLIORATION DU PLAN
D’URBANISME DE LA COMMUNE
URBAINE DE TOAMASINA
Présenté par
Niry Soa Serda RASOAZANANY
Sous la direction de
Maholy Félicien RABEMANAMBOLA
Maître de Conférences à l’Université de Toamasina
Février 2017
UNIVERSITÉ DE TOAMASINA
DÉPARTEMENT DE GÉOGRAPHIE
OPTION : HUMAINE
POLITIQUES ET STRATÉGIES
D’AMÉLIORATION DU PLAN D’URBANISME
DE LA COMMUNE URBAINE DE TOAMASINA
Février 2017
i
SOMMAIRE
_Toc478548902
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iii
DÉDICACES ............................................................................................................................ iv
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES .................................................................................. v
GLOSSAIRE ............................................................................................................................. vi
LEXIQUE.................................................................................................................................. ix
RÉSUMÉ .................................................................................................................................... x
ABSTRACT .............................................................................................................................. xi
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PREMIÈRE PARTIE : LA PERSPECTIVE HISTORIQUE DE L’URBANISATION DE LA
COMMUNE URBAINE DE TOAMASINA ............................................................................. 6
CHAPITRE I : Le plan d’urbanisme de la commune urbaine de Toamasina ........................... 8
CHAPITRE II : Population en forte croissance et urbanisation non maitrisée de la commune
urbaine de Toamasina ............................................................................................................... 16
DEUXIÈME PARTIE: LES ORIGINES DU NON RESPECT DU PLAN D’URBANISME
ET SES RETOMBÉES DANS LA COMMUNE URBAINE DE TOAMASINA .................. 35
CHAPITRE I : Les origines du non-respect de plan d’urbanisme dans la commune urbaine de
Toamasina ................................................................................................................................ 37
CHAPITRE II : Les effets néfastes du non-respect du plan d’urbanisme de la commune
urbaine de Toamasina ............................................................................................................... 52
TROISIÈME PARTIE:LA MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT
DURABLE DE LA COMMUNE ET L’EXTENSION SPATIALE ....................................... 54
CHAPITRE I : Politique de développement durable pour la commune de Toamasina ........... 56
CHAPITRE II : Plan d’aménagement comportant l’extension spatiale proportionnelle des
infrastructures socio-économiques ........................................................................................... 68
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 73
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. 75
ANNEXES ............................................................................................................................... 78
LISTE DES ILLUSTRATIONS .............................................................................................. 87
TABLE DES MATIÈRES ....................................................................................................... 89
ii
REMERCIEMENTS
C’est avec un immense plaisir que nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué
de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire. Nous tenons à remercier plus
particulièrement à notre encadreur Monsieur Maholy Félicien RABEMANAMBOLA, Maître
de conférences au Département de Géographie de l’Université de Toamasina. Nous lui
adressons notre gratitude d’avoir bien voulu nous épauler tout au long de nos travaux de
mémoire.
Ainsi :
à mes chers parents, à mes grands frères et ma grande sœur qui n’ont
cessé de se sacrifier pour me soutenir moralement et financièrement durant mes études ;
à tous les habitants de la CUT qui nous ont accueillis lors de nos
recherches sur terrain ;
à tous les responsables des différents services dans la CUT notamment
au service de l’aménagement de la programmation et de l’environnement, qui nous ont guidés
pour faciliter notre travail ;
enfin, à tous mes amis qui ne sont pas cités ici, mais qui ont pris part et
contribué de près ou de loin à l’exécution de ce mémoire. Sans eux, le présent travail n’aurait
pu être réalisé.
iii
DÉDICACES
iv
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES
PC : Permis de Construire
WC : Water Closed
v
GLOSSAIRE
Bonne gouvernance : une gestion satisfaisante par les pouvoirs publics des
besoins et des ressources de la collectivité dans les
domaines où leurs responsabilités sont impliquées.
vi
Croissance urbaine : augmentation de la population des villes
vii
Subvention : aide financière accordée par l’Etat à un secteur
d'activité (par exemple l'agriculture) ou à une
association.
viii
LEXIQUE
Atsinanana : Est
Garaba : panier
ix
RÉSUMÉ
La population est attirée par les potentialités économiques de la commune. Mais cette
situation conduit l’entrée de la commune dans une phase d’urbanisation accélérée
caractérisant par l’extension de périmètres urbains d’où les quartiers périphériques.
Mots clés : commune urbaine de Toamasina, extension, Plan d’Urbanisme, urbanisation, ville
durable
x
ABSTRACT
The population is attracted by the economic potentialities of the municipality. But this
situation leads the town to enter a phase of accelerated urbanization characterized by the
extension of urban perimeters from which the peripheral districts.
1
https://translate.google.com/
xi
INTRODUCTION
Elle a une superficie de 28 km2 et entourée par diverses communes (de district
de Toamasina II) à savoir :
1
Carte 1 : Localisation de la commune urbaine de Toamasina
Toamasina
O
N
c
é
a 18°7’30’’
T
18°7’30’’ o n
a Canal du Nord
m I
a ANKIRIHIRY n
s d
i i
ANKIRIHIRY
n e
a n
II Canal des Pangalanes
TANAMBAO V
18°8’45’’ TANAMBAO V
18°8’45’’
MORARANO
MORARANO AMBODIMANGA
AMBODIMANGA
ANJOMA
ANJOMA
Mairie
2
La commune urbaine de Toamasina est une deuxième ville de Madagascar et une
commune urbaine de 1èrecatégorie, chef-lieu de la région Atsinanana avec une accroissance
urbaine très rapide. Cette situation n’est pas sans effet négatif sur le plan d’urbanisme.
Actuellement, le plan d’urbanisme de cette commune est en désordre. C’est ce dernier qui
nous a poussés à choisir le thème : « Politiques et stratégies d’amélioration du plan
d’urbanisme de la commune urbaine de Toamasina » car nous voudrions trouver des
solutions pour améliorer le plan d’urbanisme de cette commune.
La question qui pose est la suivante : « Dans quelle mesure peut-on améliorer le plan
d’urbanisme de la commune urbaine de Toamasina pour qu’elle devienne une ville
durable ? »
I- Le choix du sujet
3
En effet, la participation effective de la population de chaque arrondissement et les
responsables au cours d’étude sur terrain permet d’identifier les problèmes qu’on peut
confronter. Et elle permet de trouver avec la population et les responsables les solutions à ces
problèmes qui empêchent le développement.
la préparation ;
Durant cette phase, on utilise dictaphone, appareil photo, bloc-notes, stylo, crayon,
fiche d’enquête et l’autorisation de recherche pour l’interview et les prises des notes lors des
descentes à effectuer.
Dans cette collecte, nous avons consulté plusieurs œuvres, dès le commencement du
travail jusqu'à la rédaction finale de ce mémoire dans les bibliothèques suivantes :
4
l’interview auprès des responsables de l’Aménagement de la
Programmation et de l’Environnement et du plan d’urbanisme pour obtenir des
renseignements concernant ce plan
l’interview auprès des chefs d’arrondissements concerne les
ménages pour découvrir les origines du non-respect du plan d’urbanisme. Cette enquêtes’est
déroulée pendant trois mois (de Juin 2015 à Août 2015). Nous avons effectué une recherche
par échantillonnage : 30 % des ménages ont été enquêtés ou 18 025 sur 60 085 ménages.
Les questionnaires de ces interviews se font par système semi-ouvert pour avoir plus
d’informations. Durant ce travail nous avons rencontré différents problèmes à savoir :
5
PREMIÈRE PARTIE :
6
Cette partie présente la perspective historique de l’urbanisation de la CUT. Elle est
divisée en deux chapitres : le premier chapitre sera réservé à la notion du plan d’urbanisme et
la seconde, expose la forte croissance de la population et l’urbanisation non maitrisée de la
CUT.
7
CHAPITRE I : Le plan d’urbanisme de la commune urbaine de Toamasina
L’étude du plan d’urbanisme qui fait l’objet de ce chapitre traite en premier lieu la
définition du plan d’urbanisme, l’historique du plan d’urbanisme, le concept de ville durable
et son adaptabilité sur la CUT.
Le PUDi est un outil nécessaire aux communes urbaines pour que celles-ci puissent
connaître, maîtriser, améliorer et avoir une vision des actions à mener à court, à moyen et à
long terme, en matière de développement urbain à savoir :
Le plan d’urbanisme est donc l’ensemble de disposition schématique pour bien gérer
la croissance urbaine et l’aménagement des espaces urbains.
Dans cet historique, on rappelle l’état du plan d’urbanisme avant, lors et après la
période coloniale jusqu’à nos jours.
Avant la période coloniale, Toamasina n’est qu’un tout petit village de pêcheurs,
d’agriculteurs et d’éleveurs de bœufs avec des maisons faites à partir des matières végétales
(en bois et aux toits en ravimpotsy). La population est peu nombreuse de 800 à 1000
habitants. La ville a été dirigée par le roi nommé Ratsimilaho (1695-1750) qui a fondé le nom
Betsimisaraka. A cette époque le plan d’urbanisme n’existe pas encore mais l’emplacement
8
des maisons avaient une norme à suivre selon l’ordre du roi pour conserver la bonne vue du
village.
Depuis 1896 à 1960 Madagascar a été colonisé par la France, à cette époque plusieurs
Français sont venus s’installer à Toamasina. Leurs venues avaient changé Toamasina en
grand carrefour commercial, administratif et culturel. Ces changements ont des grands effets
sur la commune. Car, ils ont apporté leurs techniques d’architectures telles que les maisons
d’habitation en dure, les constructions des bâtiments administratifs (région, tribunal, poste et
de la topographie,…) avec d’espace vert et de la servitude de passage à chaque maison,
avenue (avenue Poincaré qui s’étend de la gare à la mer), rues (rue de centre, de
commerce,…) et boulevards (boulevard Gallieni, Joffre,…).
Rue de commerce
Boulevard Gallieni
Source : WWW.delcampe.net
9
L’époque coloniale est donc l’époque de la naissance du premier plan d’urbanisme de
cette commune plus précisément au centre-ville (quartier d’Ampasimazava). C’est un plan en
damier. Les bâtiments administratifs, l’espace vert les rues et les boulevards sont
proportionnels au nombre des habitants et au développement de la ville.
II.3- L’état du plan d’urbanisme après la période coloniale jusqu’à nos jours
10
Carte 3: Plan de la commune urbaine de Toamasina après la période coloniale jusqu’à
nos jours
Canal du Nord
ANKIRIHIRY
ANKIRIHIRY
MORARANO
MORARANO AMBODIMANGA
AMBODIMANGA
ANJOMA
ANJOMA
Mairie
Canal principal
Canaux secondaires
Échelle Routes principales
0 2km
Routes secondaires
Chemin de fer
Limite des autres communes limitrophes
Source : Fond topographique, FTM, août 2006-
Réalisation de l’auteur 2015
11
Vue l’accroissement de la population de la commune urbaine de Toamasinade 49 387
habitants en 1963 et de 304 142habitants en 2015, ce plan ne correspond pas. De nos jours,
pour le bien être de la commune la Banque Mondiale et le projet minier d’Ambatovy
financent le Ministère de l’Aménagement territorial d’un projet de révision du plan
d’urbanisme de cette commune en 2017.
Selon François Ascher la voiture (qui relie les distances domicile et travail) et le
réfrigérateur (important pour stoquer les provisions nécessaires à la vie quotidienne) sont les
points ayant influencé la ville moderne. La ville se conçoit donc au rythme des innovations de
la vie moderne et de leur accessibilité.
12
Ce point de vue désigne l’importance de la croissance périurbaine depuis la seconde
guerre mondiale en France, ce qui change le style écologique du lieu. D’où le concept de ville
durable.
En juin 1990, il y a un livre vert qui publie l’environnement urbain européen dans le
futur. Donc, ce livre est considéré comme acte de naissance de la ville durable. Par
l’application du projet ville durable, il est contrôlé en 1992 pour discuter des politiques
durables dans les villes européennes.
13
Cependant, Jean-Pierre Simon et Franck Seither définissent la ville comme un espace
géographique (implantation physique de la ville sur son site) et ses conséquences sur
l’environnement (ainsi que les répercussions sur la santé des habitants), un espace
économique (le système de production de richesses), un espace politique (le système de
décision locale, la gouvernance), un espace sociétal (la dimension sociale et culturelle de la
société locale), et démographique.
La notion de ville durable évolue au même titre que celle du développement durable.
A la vision du développement durable, il y a plusieurs définitions de la ville durable, suivant
les experts.
Une ville durable serait une ville qui dure et toute ville actuelle est donc inspirée par le
principe durable.
D’après le Comité 21, l’idée de durable appelle tous les acteurs locaux à se pencher
longuement aux principes de cohérence, à l’amélioration continue et de gouvernance partagée
et respectant l’interdépendance des exigences environnementales, économiques et politiques.
Les différents usages d’une ville : déplacements, habitat, activités économiques, loisirs….
doivent être envisagés selon la prise en compte des finalités de développement durable.
Comme la lutte contre les changements climatiques, la préservation des ressources,
l’économie sociale et environnementale, la santé et le bien-être de tous, la coopération
internationale, l’éducation au développement durable.
Selon CyriaEmelianoffex perte sur ce sujet, une ville durable est, en conséquence, une
ville qui se réapproprie un projet politique et collectif renvoyant, à grands traits au
programme défini par l’Agenda pour le XXIe siècle (Agenda 21) adopté lors de la conférence
de Rio».
14
Ainsi, Grenelle, Jean-Louis Borloo le 22 octobre 2008 définit la ville durable comme
une ville qui constitue un appui important au changement de la société française vers un
modèle de développement moderne : il vise à favoriser l’émergence d’une façon moderne de
concevoir, construire, faire évoluer et gérer la ville. Leur objectif vise à imaginer et mettre en
œuvre une vision globale de la ville durable, partagée par tous : élus, aménageurs,
constructeurs, urbanistes, architectes, paysagistes, mais aussi entreprises des bâtiments et de
travaux publics, fournisseurs d’énergie, entreprises de transports collectifs, commerçants,
habitants...
15
CHAPITRE II : Population en forte croissance et urbanisation non maitrisée de la
commune urbaine de Toamasina
La côte Est malgache notamment la CUT a été marquée par les différentes vagues de
ème
migration depuis le début du XIII siècle. Elle a était une porte d’entrée et le premier point
d’établissement de divers groupes débarqués successivement. Cela pour deux raisons :
La deuxième, cette commune a été envahie par diverses entreprises qui attirent les gens
à venir s’installer en état d’exode rural en espérant trouver des meilleures conditions de vie.
L’Université attire aussi beaucoup d’étudiants venus des quatre coins de l’île.
Ces raisons entrainent l’urbanisation galopante de cette commune avec une population à
caractère particulier.
16
II- Une population de la commune à caractère particulier
Années 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Populations 210 987 217 950 224 403 232 569 239 446 260 266 267 389 293 740 301 152 304 142
350 000
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Source : Tableau 1
la croissance naturelle:
l’enfant est considéré comme une richesse selon les us et coutumes. Le
nombre d’enfants par femme est de 5,6 avec un taux brut de natalité de 21,7 %°2
2
INSTAT Toamasina-2010
17
il y a aussi l’amélioration des conditions sanitaires (vaccination)
entrainant la baisse de la mortalité.
C’est vrai qu’il y a la planification familiale pour baisser la natalité. Mais, plusieurs
femmes ont la crainte de l’effet secondaire (cancer de l’utérus, stérilisation) de son utilisation.
Depuis la colonisation jusqu'à maintenant, la CUT est une commune d’attirance des
mains d’œuvre (en quête de travail) due à l’existence du port, des industries (du projet
d’Ambatovy), de l’Université qui attire beaucoup d’étudiants.
Sous cette pression démographique, la commune urbaine de Toamasina est entrée dans
une phase d'urbanisation accélérée se caractérisant par l’extension des périmètres urbains par
la création de grands quartiers à la périphérie du centre-ville. Ces quartiers vivent dans
l’insuffisance d’infrastructure de base et d’assainissement. Les activités dans le secteur
primaire sont peu valorisantes et les loisirs sont relativement absents à cause d’un manque
d’espace. La mauvaise répartition d’eau potable et d’électricité car, la société JIRAMA
n’arrive pas à couvrir les besoins des habitants en eaux potables. Or, le nombre des abonnés
augmente chaque année. La commune vit dans l’obscurité, ce qui explique la forte insécurité.
Tableau II: Structure par âges et par sexes de la population de Toamasina I en 2012
Âges Hommes Effectifs Femmes Effectifs Total Effectifs
(%) (%) (%)
0-4 15 909 12 15 242 11 31 152 12
5–9 15 251 12 15 446 11 30 697 11
10 - 14 14 755 11 15 797 12 30 552 11
15 - 19 12 944 10 15 175 11 28 119 11
20 - 24 14 359 11 15 898 12 30 257 11
25 - 29 13 076 10 14 557 11 27 632 10
30 - 34 10 344 8 11 529 8 21 873 8
35 - 39 9 244 7 9 671 7 18 915 7
40 - 44 8 533 7 7 847 6 16 380 6
45 - 49 5 929 5 5 038 4 10 964 4
50 - 54 3 503 3 3 126 2 6 628 2
55 - 59 2 066 2 2 219 2 4 285 2
60 - 64 1 359 1 1 588 1 2 947 1
65 - 69 1 439 1 1 865 1 3 304 1
70 - 74 810 1 1 214 0 2 024 0
75 - 79 422 0 658 0 1 080 0
80 et Plus 245 0 335 0 580 0
Total 130 185 100 137 204 100 267 389 100
Source : DIR INSTAT TOAMASINA/DDSS/RGPH en 2012
18
En général, il y a plus de femmes (137 204) que d’homme (130 185). Cependant, dans
les classes d’âge de moins de 10 ans, on enregistre qu’il y a plus des garçons que des filles
avec un taux de 24 % contre 22 %. Donc, les filles sont plus victimes de la mortalité infantile
par rapport aux garçons. À l’âge de 10 à 29 ans, c’est le contraire, le sexe féminin est plus
nombreux que le masculin (de 46 % féminins sur 42 % masculins). Car, les filles âgées de 10
à 29 ans sont plus résistantes aux maladies par rapport aux garçons. Cette domination des
femmes s’explique aussi par l’exode féminin. C'est-à-dire les femmes des autres régions
aiment se déplacer vers la commune urbaine Toamasina. Elles sont en quête des emplois
(ménagers) et d’une vie meilleure. À l’âge de 30 ans et plus, les hommes sont nombreux (35
%) que les femmes (29 %). Ces femmes ont de faible durée de vie à cause de grand nombre
d’enfantements.
Merina 54 705 20
Sud-est 20 340 8
Autres 51 828 19
19%
Betsimisaraka
8% Merina
53% Sud-est
Autres
20%
Source : Tableau 3
20
Cette figure nous montre que la commune urbaine de Toamasina est une commune
cosmopolite dont les Betsimisaraka est les plus nombreux avec un taux de 53 % puisqu’ils
sont les originaires. Les autres telles les Merina 20 %, Sud-est 8 %, et autres 19 % sont venus
fréquenter la ville a la recherche du bonheur attirés par plusieurs infrastructures en tant que
ville économique.
Ces ethnies notamment les Betsimisaraka habitent dans des maisons traditionnelles
faute de moyens financiers. Les matières végétales jouent un grand rôle dans leur
construction. Les feuilles de « ravinala » séchées servent de toiture, les pétioles pour les murs
et les troncs évidés servent de plancher. Maintenant, les planchers en tronc de « ravinala »
sont remplacés de plus en plus par des bambous évidés et aplatis. Ce type d’habitat domine
dans les arrondissements d’Ankirihiry, de Morarano et de Tanambao V. Il ne fait pas bonne
image sur le plan d’urbanisme.
Tableau IV: Évolution des migrants dans la commune urbaine de Toamasina de 2006-
2015
Années 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Migrants 105 493 108 975 112 201 116284 119 723 130 133 133 694 146 870 150 576 152 071
21
Figure 4 : Évolution des migrants dans la commune urbaine de Toamasina de 2006-2015
160 000
140 000
120 000
100 000
80 000
Migrants
60 000
40 000
20 000
0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Source : Tableau 4
22
migration. La population concernée est majoritairement des paysans du Sud-est de
Madagascar.
Comme nous l’avons déjà signalé, il y a beaucoup des migrants des différentes ethnies
ou origines telles que les Betsimisaraka, les Merina, les Sud et Sud-est et autres (les gens du
Nord et du Nord-ouest et les étrangers) sont très inégalement réparties dans les cinq
arrondissements de la commune urbaine de Toamasina (voir tableau 5).
Betsimisaraka 5 29 12 9 50
Merina 32 34 10 10 14
Sud et Sud-est 17 16 17 50 7
Gens du Nord et 6 7 48 21 14
du Nord-ouest
Étrangers 40 14 13 10 15
23
Figure 5: La répartition des migrants (en %) dans la commune urbaine de Toamasina
60
50
Betsimisaraka
40
Merina
30
20 Sud-est
10
Gens du Nord et du Nord-
0 ouest
Étrangers
Source : Tableau 5
En général, les Betsimisaraka occupent la majorité de la population locale. Ils sont des
migrants régionaux plus dominants dans la commune urbaine de Toamasina. La plupart
d’entre eux ne sont pas originaires de la commune3. Ils sont nés dans les autres communes
comme Vavatenina, Fénerive-Est, Brickaville, Mahanoro, Vatomandry,…..
Depuis l’époque coloniale, ce groupe d’ethnie profite de l’existence des pistes, des
routes, des voies ferrées, maritimes et fluviales comme lignes des déplacements plus faciles.
Ces lignes facilitent les mouvements migratoires inter-régionaux d’aller-retour entre la ville et
le lieu d’origine. Souvent, ces mouvements pendulaires et saisonniers ou temporaires se
transforment en migration définitive. Actuellement, 50 % des Betsimisaraka résident dans
l’arrondissement d’Ankirihiry4.
Quand on parle des migrants dans la commune urbaine de Toamasina, après les
Betsimisaraka, les Merina sont au deuxième rang. Ils sont arrivés dans cette commune depuis
l’époque du royaume merina. Elle devenue d’une part une ville des Merina. On peut
remarquer dans l’arrondissement d’Anjoma (34 %) surtout dans les quartiers
d’Antanaborizano5. Ce quartier est appelé : « quartier des Merina ». De nos jours, la migration
3
commune urbaine de Toamasina, 2015
4
commune urbaine de Toamasina, 2015
5
commune urbaine de Toamasina, 2015
24
des gens de la Haute terre centrale continue puisque Toamasina I est proche de leurs lieux
d’origine (Tananarive). Ils adoptent aussi la migration saisonnière et temporaire
majoritairement des hommes. Cette migration existe dans les quartiers autour des marchés,
Valpinson, Tanambao II, Morarano, Ankirihiry,.......Ils font des activités commerciales
(commerce des chaussures, des friperies, des légumes,…..).
Les gens du Sud et Sud-est sont en général les Antandroy, les Mahafaly, les
Antemoro, les Antesaka,....Ils étaient arrivés à Toamasina I, depuis l’époque coloniale à cause
du système de plantation et des travaux publics. C'est-à-dire, les gens du Sud-est y étaient
employés dans le domaine de plantation des colons et des travaux publics. Ils sont
actuellement à Toamasina I pour faire de petits commerces, de gardiens, des employés de
maison et d’usines, et tireurs de pousse-pousse. Ces gens habitent dans l’arrondissement de
Morarano (50 %) des quartiers d’Ambalakisoa, et Tanambao Verrerie. Actuellement, les gens
du Sud-est pratiquent les types de migration saisonnière et temporaire.
Les étrangers sont établis avant la période coloniale. Ce sont les Européens, les
Asiatiques, les Arabes, les Comoriens. Ces gens pratiquent du commerce, la collecte des
produits locaux (artisanaux, des importations,…) et gérants des établissements hôteliers et
hébergement. Les migrants étrangers se rassemblent dans les anciens quartiers résidentiels
comme : Ambodimanga40 % ; et les cités résidentielles Salazamay, Ambohijafy, Valpinson.
D’où le nom de quartier « européen ». Leurs installations sont la conséquence de la
colonisation.
Actuellement, Toamasina I est devenue ville des migrants. Les migrants ne cessent
d’augmenter et très repartis à cause de l’expansion de la société minière (projet Ambatovy) et
des sociétés commerciales. Ces cas entraînent l’accroissement de la population urbaine et des
problèmes socio-spatiaux et environnementaux en ville.
25
III- Etat des lieux de l’urbanisation de chaque arrondissement de la commune
urbaine de Toamasina
26
Carte 4: Les arrondissements dans la commune urbaine de Toamasina
O
N
c
é
a
n
Canal
Canaldu
duNord
Nord
I
ANKIRIHIRY
ANKIRIHIRY n
d
Canal de Pangalanes i
ANKIRIHIRY
e
n
Canal des Pangalanes
TANAMBAO V
TANAMBAO V
MORARANO
MORARANO
MORARANO AMBODIMANGA
AMBODIMANGA
ANJOMA
ANJOMA
ANJOMA
Mairie
Canal principal
Canaux secondaires
Échelle Routes principales
0 2km
Routes secondaires
Chemin de fer
Limite des autres communes limitrophes
Source : Fond topographique, FTM, août 2006-
Limite des arrondissements
Réalisation de l’auteur 2015
27
Chacun de ces arrondissements ont leurs superficies et leurs caractères urbanistiques.
28
Dans la CUT, la croissance de la population et l’extension spatiale urbaine s’étale
vers la partie Ouest et Nord-Ouest, plus précisément dans l’arrondissement d’Ankirihiry et de
Morarano, où il y a de lieu vacant pour bâtir. Les quartiers de ces arrondissements modifient
les voies de circulation. Tout cela provient des constructions précaires. Prenons le cas au bord
de la route nationale à l’entrée et à la sortie de cette commune, au bord des voies principales,
80% des constructions sont en dur. Mais au-delà, on trouve des constructions anarchiques. En
plus, à l’intérieur de cette commune dans les cités telles que : Valpinson, Haras, Béryl rose,
Béryl rouge,…on constate aussi certaines constructions anarchiques.
29
IV.1- Les répercussions spatiales négatives de la prépondérance du secteur
tertiaire sur l’urbanisation de la commune urbaine de Toamasina.
Ce commerce est reparti dans les quartiers populaires, pleins aux couloirs, même sur
les trottoirs. Il est un point de rendez-vous de la population urbaine avec la population
environnante et cela a de mauvais impacts sur l’espace urbain et sur la beauté du paysage.
6
INSTAT Toamasina
7
Paniers
8
INSTAT Toamasina
30
IV.1.2- Encombrement des moyens de transports
Tableau VI: Types et nombres des moyens de transport dans la commune urbaine de
Toamasina
Les bus 40
D’après ce tableau, le nombre des transports urbains en 2015 se répartit comme suit :
900 calèches, 20 889 cyclo-pousses, 15 207 vélos, 20 239 motos, 40 bus, 160 taxis ville, 598
tuc-tuc. Concernant les pousses tirées par un homme, jusqu'à nos jours, les données ne sont
pas disponibles à la direction puisqu’ils ne sont pas encore enregistrés dans la commune.
Et les autres moyens de transport comme les taxis brousses de la zone régionale et
nationale, les camions marchands, transport aérien et maritime ne sont pas des transports
urbains. Mais ils jouent un rôle essentiel sur l’urbanisation. Ils relient la commune, la
campagne et les autres villes.
31
cyclo-pousses et motos sont une source d’embouteillage sur la RN2 dans les quartiers
Androranga, Tanamborizano, Ambolomadinika, Mangarivotra et de Mangarano et sur la RN 5
dans les quartiers Mangarivotra sud, de Bazar tranonjiro Ankirihiry, d’Ankirihiry sud, le
boulevard d’Ivoloina, au niveau d’Antanamakoa, le boulevard d’Andevoranto au niveau
d’Ankirihiry, de Tanamabao V, le boulevard Denis Papin, au niveau de Bazar kely, de
Tanambao I, de Morarano au cours des heures de pointe, le matin de 7h 30 à 8h, l’après-midi
entre 14h et 15h, et le soir entre 18h et 19h 30.
Ces photos montrent qu’à cause des nombreux moyens de transport, les
stationnements sont insuffisants. D’où les débordements des véhicules sur les trottoirs
entrainant l’embouteillage.
32
IV.1.3- L’appel migratoire du port de Toamasina
Ces industries sont l'un des facteurs du développement urbain. Ce processus provoque
la création des nouveaux quartiers ou cités ouvrières aux périphériques de la commune.
L'industrie, par ses propres besoins (bâtiments, logement des ouvriers, matériel, réseau de
transports), a produit une accumulation de richesses et de services. L'activité industrielle a
ainsi engendré ou développé en partie les autres fonctions traditionnelles des villes,
notamment la fonction commerciale, qui dépend largement de la masse des consommateurs
employés ou non dans le domaine industriel.
9
Service du Société du Port à gestion Autonome de Toamasina
10
INSTAT/DDSS/DIR/TOAMASINA en 2008
33
Cette première partie nous rappelle sur l’histoire générale de l’urbanisation et du plan
d’urbanisme de la CUT. Pour en savoir plus sur ce qui se passe dans la réalité, nous allons
entamer les origines du non-respect du plan d’urbanisme et ces retombées négatives dans la
CUT.
34
DEUXIÈME PARTIE:
35
Cette partie sera subdivisée en deux chapitres : le premier chapitre, présentera les
origines du non-respect du plan d’urbanisme et la seconde, démontrera les retombées
négatives du non-respect du plan d’urbanisme dans la commune urbaine de Toamasina
36
CHAPITRE I : Les origines du non-respect de plan d’urbanisme dans la commune
urbaine de Toamasina
Madagascar est un pays qui vit toujours dans une situation politique en crise depuis
l’indépendance jusqu’à nos jours. Ces crises politiques n’ont pas sans effet quand on parle de
plan d’urbanisme. Elles ont obstrué les financements et les projets de développement urbain
surtout sur le plan d’urbanisme venant de l’étranger.
Un bon exemple dans cette ville, il y avait un projet concentré sur la valorisation des
déchets ménagers solides et des fèces humaines en compost pour l’année 2010. Par malheur,
la crise politique de 2009 a obstrué ce projet. Or, ce projet fait partie à l’amélioration du plan
d’urbanisme, parce que cela réduit les déchets et pourrait améliorer le paysage urbain.
37
I-3- L’insuffisance du budget alloué par l’Etat central
La disposition du budget alloué par l’Etat central est un moyen indispensable pour
améliorer le plan d’urbanisme. Or, depuis 2007 selon l’explication du responsable de service
de l’aménagement de la programmation et de l’environnement, les budgets annuels de la
commune relative à l’aménagement de l’environnement ne dépassent pas de 20 % du budget
de la municipalité. Alors qu’en pays développés comme en Europe, ce taux est plus de 50
%.Vu ces budgets, ils sont insuffisants à l’amélioration du plan d’urbanisme de cette
commune.
Par définition, la corruption est faite, soit par une personne dépositaire de l'autorité
publique ou chargée d'une mission de service public de solliciter des avantages : de l'argent ou
des cadeaux de tiers pour accomplir un acte entrant dans le cadre de ses fonctions. Ou, au
contraire, pour s'en abstenir, soit pour un administré, de solliciter la complaisance du
fonctionnaire11.
Madagascar est l’un des pays le plus corrompu avec 40 % des Malgaches. Face à cette
réalité, il y a plusieurs années le gouvernement malgache a été mis en place des bureaux
indépendants pour la lutte contre la corruption (BIANCO). Mais jusqu'à nos jours la
corruption résiste toujours.
11
Microsoft ® Encarta ® 2009.
38
II- Des problèmes techniques de plan d’urbanisme
Toutes les communes urbaines de Madagascar ont subi un problème majeur de non-
respect de l’alignement. Les constructions des logements suivent la règle du permis de
construire délivré par la commune. Mais fréquemment, leurs clôtures sont construites hors de
la limite d’enceinte du terrain et ne sont pas alignées. En réalité, la construction sans PC ne
respecte pas l’alignement.
39
Photo 3 : Le non-respect de l’alignement
40
la carence de communication entre les habitants et la commune. Et cela,
pour deux raisons : les habitants ne sont pas organisés sous forme de cellules de quartier et la
commune n’a aucune information efficace sur l’éducation de masse
la non-participation des habitants au respect du plan d’urbanisme.
le manque de plan éducationnel des publics spécifiques
environnementaux tels que les journées portes ouvertes, les expositions, les affiches, etc.
En général, la carence du système socio-éducatif sur le plan d’urbanisme favorise
l’insuffisance des informations concernant ce plan (loi), une mauvaise habitude des habitants
de construire leurs maisons dans un endroit inapproprié (en dessus des caniveaux, sur les
trottoirs,….), même là où il y a une plaque d’interdiction. Le manque de civisme et
d’éducation civique au fond c’est à dire en classe en est la cause du non-respect de ce plan
puisque la majorité des gens ne connaissent pas l’existence du plan d’urbanisme selon
l’enquête que nous avons mené sur terrain.
Sur le plan juridique, la Grande Île a un texte de décret n° 63 –192 du 27 Mars 1963 de
code de l’urbanisme :
l’article 101 concerne l’alignement. Ce texte définit que tout propriétaire qui
voulait édifier une construction ou clôture doit demander l’alignement auprès de la Mairie.
Mais, l’application de ce texte pour embellissement de plan d’urbanisme est floue. Or, les
prescriptions d’alignement sont incluses dans les plans d’urbanisme de détails
l’article 113 concernant la demande de permis de construire ou l’accord
préalable est présentée dans les formes déterminées par l’arrêté du ministre des travaux
publics. Concernant le propriétaire du terrain, son mandataire ou le locataire qui justifie d’un
titre l’habilitant à construire pour but d’embellir le plan d’urbanisme.
Mais ces règles ne sont pas respectées par la majorité qui ne se soucie pas de leur
application. Ces gens préfèrent construire leurs maisons sans P C vu les démarches à suivre
pour l’acquérir.
41
IV.2- Les problèmes institutionnels
Par malheur, l’aptitude de ces acteurs est plus conceptuelle que tangible. En général, le
chef de district n’a pas le droit de vérifier les budgets communaux, son autorité se bornant à
un simple contrôle de légalité, par ailleurs peu exercé. Le maire est le premier responsable du
développement d’une commune. En tant que chef de l’exécutif de la commune, les démarches
stratégiques reposent sur le dos du maire. Le succès ou l’échec des politiques urbaines dans
une commune reposent sur lui. Ce dernier est élu au suffrage universel direct, il est la
personnalité-clé du développement de la commune. Il est soutenu par le conseil municipal,
qui est l’organe délibératif de la commune.
Pour la gestion de l’espace urbain, elle est garantie par le service municipal. Mais il y
a les problèmes suivants:
42
Au-delà de ces problèmes, les dirigeants ont des faiblesses et font des fautes graves : le
laxisme généralisé, les manœuvres politiciennes à des fins électives, l’immobilisme, les
évasions fiscales, les détournements de fonds, l’appropriation de terrains, parfois même
illicites… Cette réalité entraine le manque de confiance qu’inspirent les dirigeants aux
habitants.
Cette réalité explique que dans cette ville, habitats collectifs sont insuffisants par
rapport au nombre de la population. C'est-à-dire que les habitats individuels sont plus
dominants. Il y a deux types d’habitats tels que l’habitat de type traditionnel et moderne.
43
Pour l’habitat de type traditionnel, c’est celui typique des Betsimisaraka qui domine
avec 25 %12.
Il est fabriqué à partir des matières végétales. Le« ravinala » joue un grand rôle dans
la construction. Les feuilles séchées servent de toiture, les pétioles pour les murs et les troncs
évidés servent de plancher. Maintenant, les planchers en tronc de « ravinala » sont remplacés
par des bambous évidés et aplatis. Ce type d’habitat domine dans les arrondissements
d’Ankirihiry, de Morarano et de Tanambao V.
C’est un habitat des gens qui ont de revenu moyen pour ne pas dire faible. Alors que
les riches ont adopté le type d’habitat moderne.
Pour l’habitat de type moderne, il y a 20 %13. Le « ravinala » est replacé par des
tôles ondulées, les planches ou les parpaings sont utilisées pour les planchers et les murs selon
la richesse des propriétaires. La majorité de ce type d’habitat domine dans les arrondissements
d’Ambodimanga et d’Anjoma.
Ces types d’habitat jouent un grand rôle dans le désordre du plan d’urbanisme de cette
commune. Puisque, pour l’habitat de type traditionnel, c’est une maison construit sans permis
de construire car, il est non enregistré à la loi. Faute de ce dernier cet habitat ne respecte pas
l’alignement et construit même dans un endroit inondé.
Et en ce qui concerne l’habitat de type moderne, il est en dur et les propriétaires ont
des moyens de l’entretenir tous les cinq ou dix ans. Or, beaucoup d’entre eux aussi sont sans
permis de construire. Les propriétaires ne respectent pas ce permis à cause des moyens
financiers.
Pour assainir la commune en matière de gestion des eaux usées, les réseaux d’égouts
et des caniveaux sont des éléments importants. Actuellement la commune urbaine de
Toamasina est desservie par un système d’assainissement unitaire très limité. Il est constitué
12
DIR-INSTAT TOAMASINA, 2015
13
DIR-INSTAT TOAMASINA, 2015
44
par de canal à ciel ouvert (1 800 à 20 000 m), de caniveaux couverts (10 000 à 12 000 m), de
caniveaux non couverts (1 000 à 1 500 m) et des égouts (8 00 à 10 000 m) repartis
majoritairement dans l’arrondissement d’Ambodimanga, Anjoma et Tanambao V.
La majorité des eaux usées domestiques dans cette commune sont évacuées par les
canaux d'évacuation collectifs. Il y a des ménages (cas des maisons individuelles, immeuble,
lotissement,…) qui ne branchent pas aux réseaux collectifs. Ils utilisent des puisards ou des
fosses septiques pour évacuer leurs eaux usées.
De nos jours dans cette commune, le réseau d’évacuation des eaux pluviales et des
eaux usées ménagères est très insuffisant, et parfois précaire, dans le secteur. C’est-à- dire que
ces réseaux actuels sont insuffisants (ne couvrent que 25% de leur étendue) et la plupart sont
dégradées et demandent des entretiens.
Photo 5: État des réseaux d’égouts et des caniveaux dans la commune urbaine de
Toamasina
Cela provoque souvent le débordement des eaux pluviales ou des eaux usées
ménagères sur la route et sur la zone d’habitation.
45
Photo 6 : Le débordement des eaux usées et pluviales
46
en terre ou en bois, en pneu et en dalle cimentée) et 12 % utilisent des pots de chambre, des
sachets ou pratiquent la défécation à l’air libre.
La plupart des latrines se trouvent dans l’arrondissement d’Ambodimanga et
d’Anjoma. Il y a des gens qui utilisent des tinettes qui dominent dans les arrondissements
d’Ankirihiry et de Morarano. Les gens utilisent les pots de chambre, les sachets ou la pratique
de défécation à l’air libre. Ils dominent dans les arrondissements d’Ankirihiry et Morarano.
Dans les arrondissements d’Ankirihiry et de Morarano, les tinettes et les pots de
chambre, les sachets ou la pratiquent de la défécation à l’air libre sont les plus pratiqués. Car,
la plupart des habitants de ces arrondissements sont des pauvres, leurs revenus sont très bas,
le coût de ces latrines est relativement élevé. Ils n’arrivent même pas à nourrir leur propre
famille et encore moins d’acheter des latrines améliorées. Ainsi, certains habitants n’ont pas
l’habitude d’utiliser ou de construire des latrines pour leurs besoins due aux croyances, aux
cultures et aux mentalités.
Elle dispose de 20 boulevards reliés entre eux par des rues et des ruelles. Ces
boulevards jouent un rôle très important au trafic urbain, suburbain, régional et national.
Les voies bitumées dominent dans l’ancien quartier colonial d’Ampasimazava dans
l’arrondissement d’Ambodimanga. Pour les quartiers périphériques, les rues et les ruelles en
sable sont les plus nombreuses
47
Nous signalons que la majorité de ces voies ont été construites durant la période
coloniale. La preuve, il y a beaucoup des rues et des boulevards qui portent les noms des
colons comme la rue Amiral Billard, Bouvet, Bertho, Flacourt, Grandidier,….. et boulevards
Amiral, Albert 1er, Pasteur, Paul Daumer,…..
Actuellement ces voies sont en mauvais états. Ils manquent d’entretiens et forment des
nids de poule.
Durant la saison des pluies, l’eau stagne pendant plusieurs jours dans ces nids. Sur les
boulevards au centre-ville, il y a des trottoirs réservés aux piétons, mais ils sont occupés par
les petits commerces informels. Cela gêne la circulation des véhicules et des piétons.
48
En 2006 selon les chiffres estimatifs promulgués par l’INSTAT, on a été compté 210
987 habitants. Cinq ans après (2011) cet effectif s’accroit toujours et atteint jusqu’à 260 266
habitants. Actuellement, la commune atteint 304 142 habitants.
Pour tous les citadins de cette commune, le droit à la propriété de terrain est assuré par
la loi foncière. Pourtant, l’accès à la terre et à la sécurité foncière n’est pas facile.
Actuellement, Toamasina I est surpeuplée et il n’y a presque plus de terrain libre ce qui
pousse les accapareurs fonciers d’occuper illicitement les terrains publics, en les fondant
d’une façon anarchique. La raison pour laquelle, dans les quartiers périphériques il y a les
zones inondées non bâtissables qui sont occupées d’une manière spontanée et anarchique
engendrant des bidonvilles sans plan d’aménagement et les infrastructures de base y font
cruellement défaut.
Les causes de tous ces problèmes sont: les retards ou les irrégularités dans les étapes
sur la situation juridique des terrains, les retards et la hausse des prix concernant les mutations
foncières (taxes, droit de mutation et de successions, bornage,…), les retards et les
insuffisances de clarté dans l’application juridique et foncière des terrains réguliers livrés par
l’Etat aux personnels, la monopolisation des terrains urbains par une minorité de la
population.
49
VIII- Le laxisme communal au niveau de la délivrance de permis de construire
les plans de travail projeté à l’art 3 qui demande plusieurs éléments projetés
une notice descriptive et estimative de travaux
copie conforme de l’arrêt d’ouverture (cas de l’école,...)
copie de l’acte d’agrément (cas de l’industrie,…).
Apres l’échéance des travaux les constructeurs doivent se munir aussi des triples
exemplaires de la déclaration d’achèvement des travaux. Vue toutes ces démarches les gens
hésitent à demander le permis de construire à cause du faible moyen financier. La commune
urbaine de Toamasina aussi entant que premier responsable du développement de la
commune, est exigeante a la fourniture de ces dossiers pour que les demandeurs puissent
accomplir correctement les consignes marqués dans les dossiers.
Ce phénomène et ces problèmes obligent l’État à créer des logements planifiés pour
recevoir les migrants. Mais ils sont insuffisants à cause des nombreux migrants. Alors les
migrants en général ce sont les petits gens qui n’ont pas beaucoup des moyens donc ils
50
construisent leurs habitats non planifiés sont très souvent précaires et se situent dans les
quartiers périphériques. Il résulte de la conjugaison de nombreux facteurs :
51
CHAPITRE II : Les effets néfastes du non-respect du plan d’urbanisme de la commune
urbaine de Toamasina
Les problèmes de gestion des ordures ménagères dans les domaines de la collecte, de
transport constituent un danger pour l’air. À titre d’exemple, seuls 40 % des déchets ménagers
sont ramassés par jour. Pour la pollution atmosphérique, cette commune est l’une des
communes les plus polluées au monde. Selon l’institut national des sciences et techniques
nucléaires, les particules contenues dans l’air sont supérieurs à 0,30 mg/m3 pour le plomb et
0,04 mg/m3 pour le dioxyde de carbone tel que les gaz d’échappement des voitures et les
poussières.
52
Les problèmes d’évacuation des eaux usées et pluviales sont due au non-respect du
plan d’urbanisme. C’est ainsi que les eaux usées débordent partout dans la commune. Le
mode de gestion ou d’élimination des déchets par enfouissement surtout au niveau des
ménages contribue au risque de la pollution de nappe d’eau peu profonde (2 à 4 m). Or, les
deux sources d’eaux pour l’alimentation sont : l’eau de la JIRAMA et de la pompe aspirante.
En 2015, 60 % des habitants utilisent l’eau de la pompe aspirante qui puise l’eau dans cette
nappe. Cela constitue des dangers pour la santé des habitants. Car elle peut provoquer la
diarrhée, la maladie respiratoire (la grippe) et les maux de dents (carie).
Exemples : la construction illicite en dessus des caniveaux et sur le trottoir, les ordures
ménagères non enlevées plus de deux jours l’enlaidissent et la modifient.
III- Les effets néfastes du non-respect du plan d’urbanisme sur le plan économique
Pour clore cette seconde partie, nous pouvons dire que la CUT présente plusieurs
origines du non-respect du plan d’urbanisme. Cette situation a des effets nocifs pour cette
commune. Maintenant, nous allons entrer dans la troisième partie qui nous parler a de la
politique de développement durable de la commune et l’extension spatiale.
14
INSTAT Toamasina
53
TROISIÈME PARTIE :
54
Cette partie est consacrée sur la mise en place d’une politique de développement
durable de la commune et l’extension spatiale. Elle comprend deux chapitres : la politique de
développement durable pour la commune urbaine de Toamasina et le plan d’aménagement
figurant l’extension spatiale proportionnelle aux infrastructures socio-économiques.
55
CHAPITRE I : Politique de développement durable pour la commune de Toamasina
Dans cette stratégie, il est important de définir les rôles des services municipaux et les
organisations de base pour éviter les confusions du travail de développement du quartier ou de
la commune.
Cette politique n’est pas efficace sans Partenariat Publics et Privés (3P). C'est-à-dire,
la ville ne peut pas se développer sans partenariat. Dans le monde actuel, l’entraide est la clé
pour éviter l’isolement d’un pays.
A Madagascar, les villes y compris Toamasina ne sont pas développées par rapport
aux villes des pays développés. Elles doivent trouver des partenaires pour atteindre le
développement. C’est pour cela que partout à Madagascar, on doit travailler sous la
dépendance du plan d’urbanisme. C’est avec cet outil que les maires de la ville vont
s’approcher des futurs partenaires. D’ailleurs, le manque d’organismes de développement
persiste. En effet, cette tendance est tant soutenue par d’autres organismes qui peuvent
coopérer avec des villes soit au niveau national qu’international. Pour cela, deux villes ou
région de deux pays distincts se coopèrent en étalant des efforts de développement ensemble.
56
Pour sa fragilité économique, la ville doit jouir de l’aide financière venant d’autres plus
développées qu’elle.
Un bon exemple : la commune urbaine de Toamasina jouit des aides de certaines villes
de la région Rhône Alpes (France). Le fait de renforcer la coopération avec des organismes ou
d’autres partenaires serait nécessaire pour renouveler le plan de la ville. Elle consisterait à
chercher des partenaires financiers publics et privés nationaux et étrangers sans négliger la
coopération avec les autres villes voisines. On saurait recourir aussi à un partenariat inter-ville
régionale. Par exemple, la commune urbaine de Toamasina saurait concevoir avec la ville de
Sainte-Marie pour renouveler le plan d’urbanisme.
La population urbaine de cette commune est passée de 210 987 habitants en 2006 et
compte aujourd’hui 304 142 habitants. Par conséquent, le taux d’urbanisation augmente sans
cesse. Cette situation témoigne l’accélération de la croissance démographique qui a des effets
sur la croissance urbaine de Toamasina I.
57
pression foncière, délabrement des réseaux routiers et d’assainissement, problèmes de santé
liés aux pollutions atmosphériques et aux mauvaises conditions d’hygiène.
58
constructions individuelles. La verticalisation est davantage poussée quand il est question de
collectifs sociaux ou d’immeubles à vocation commerciale ou de bureaux.
Il consiste à la valorisation des activités portuaires. Elles couvrent tant aux industries
surtout la Raffinerie GALANA, SOMALAVAL,…dont les activités sont relatives au
développement du port.
59
II.3- Le Renforcement du système éducationnel
Dans cette commune, les chefs de ménage ont un faible niveau éducationnel. Ils ont du
mal à garantir l’éducation de leurs générations, non seulement à cause du problème financier
mais aussi à cause de leur mentalité et le manque de civisme. Ainsi, l’abandon de l’école de
certains jeunes est parfois causé par le non compétence de leurs parents en matière éducative.
Face à cette réalité, on devrait renforcer la sensibilisation des parents d’élèves sur
l’importance de l’éducation.
Pour les décideurs de la future génération (élèves), ils devraient être sensibilisés sur
l’éducation pour qu’ils possèdent une vie excellente susceptible de promouvoir un
développement durable pour leur avenir.
Pour ce faire, ils devraient inciter et encourager ces élèves en matières éducatives.
Exemple octroyer un cadeau pour les meilleurs élèves et valoriser l’environnement scolaire
par la mise en place d’infrastructures adéquates comme bibliothèque, salle de loisirs, terrains
de sport, salles pour les activités parascolaires.
60
réduire la crise de logement ou de limiter la construction illicite dans des endroits non
constructibles
mettre en œuvre les actions relatives aux logements sociaux, définies
dans la politique nationale du logement, à travers la collaboration avec les acteurs privés, les
ONG et la société civile
renforce la communication sur les réglementations existantes dans le
domaine foncier et l’urbanisme
exécute des campagnes de sensibilisation (les populations) à savoir plus
sur les règlements, d’éducation, de communication sur les normes de construction (affichages
par arrondissements, fokontany,….) et multiplier les moyens de publication de la procédure à
suivre pour l’acquisition foncière et des permis de construire.
collabore avec les micro-finances enfin de faciliter l’accès au
microcrédit à travers la mise en place de fonds de garantie immobilière
mettre en place une stratégie incitative pour aider les promoteurs
immobiliers
mettre en œuvre un programme d’urbanisme opérationnel au niveau des
arrondissements (suivre de près les actions contrairement au loi d’urbanisme)
développe et popularise des outils culturels et illustratifs en matière
d’urbanisme et de construction
Élabore et mettre en œuvre des projets d’amélioration et de
restructuration des arrondissements ou des quartiers.
61
Appuyer les projets concentrés à l’élaboration du plan
stratégique d’assainissement à l’échelle locale.
La majorité des routes sont en mauvais états. Or elles tiennent une importance
particulière sur le plan de la commune.
Diverses voies routières de la commune urbaine de Toamasina méritent de
réhabilitation urgente, telles que :
o les routes à l’entrée et à la sortie de la ville (RN2, route de Melville, le
Boulevard Jean Ralaimongo), elles sont étroites et entrainent l’embouteillage.
o les rues : Albert, Sylvain Roux, la Gougine, Amiral Pièrre, Bertho,
Lubert, la Perouse, de la Colonne,….
Comme nous l’avons déjà dit dans la partie au-dessus le zoning est un plan pour
déterminer toutes les zones. Il faut respecter l’emplacement des plans de la mise à jour et du
zoning sur les différentes zones suivantes:
Art. 101 - Explique que tout propriétaire qui se propose d’édifier une construction ou
une clôture le long de la voie publique est tenu de demander l’alignement et le nivellement de
la voie publique au droit de sa propriété.
S’il s’agit d’une construction à installer au tour d’agglomération sur les routes
nationales et provinciales, le maire détermine le terrain dans un délai de vingt jours de la date
de remise de la demande, concernant la limite de la voie publique. Un procès-verbal de
l’opération comportant un extrait du plan d’alignement est dressé en deux exemplaires dont
un reste entre les mains de l’intéressé.
Le maire normalement transmet la demande dans un délai de cinq jours au service des
ponts et trottoirs s’il y a une construction au bord d’une route nationale et à la préfecture s’il
existe une construction à implanter en bordure d’une route provinciale ou locale.
Ces services déterminent sur le terrain dans un délai de trente jours à la distance de la
voie publique.
63
Toute construction doit obtenir de permis de construire selon cette règle d’urbanisme.
En générale dans la ville de Toamasina, il y a la construction en dure et en matériaux légers de
1000 m 23 qui sont au responsable du service de l’urbanisme.
Pour avoir de permis de construire les conditions exigées sont : pour la maison en dur,
le terrain doit être titré et borné et titré seulement pour les maisons en matériaux locaux.
Les solutions pour cela sont : la déconcentration effective des pouvoirs publics, la
réduction du nombre de partis politiques, l’augmentation obligatoire de la subvention allouée
à la municipalité, l’application de la bonne gouvernance et la transparence au niveau de la
ville.
Avant tout, il est essentiel d’augmenter les ressources publiques des collectivités. Cela
permet de mettre en place des taxes locales et de les collecter, et d’augmenter les transferts de
pouvoirs de l’Etat. Ce n’est pas facile, car l’Etat doit par ailleurs investir massivement au
niveau national dans l’éducation, la santé, les grandes infrastructures, mais c’est possible.
Exemple, la ville de Maroc en Afrique a décidé qu’une partie des recettes de TVA serait
allouée aux collectivités. Pourquoi nous ne suivent pas leurs exemples ?
64
Les autres ressources publiques consistent à l’accès à l’emprunt, puisque les capacités
d’emprunt sont calées sur les capacités de remboursement. Il faut aussi que le service
financier communal soit autorisé à emprunter, ce qui n’est pas toujours le cas appliqué par des
prêteurs existants. Or, les banques locales n’investissent pas dans l’urbain, car elles se
tournent vers des engagements plus rémunérateurs et à court terme.
Les moyens financiers sont les bases des politiques de la ville notamment à
l’amélioration du plan d’urbanisme. Par exemple, en 2008 le budget alloué par l’Etat à des
municipalités est de 20.000.000 d’ariary seulement. Pour le cas de la commune urbaine de
Toamasina cela ne suffit pas largement. Alors il est nécessaire d’augmenter la subvention
allouée à la municipalité. Il faut plus de 50 % des budgets annuels de la municipalité pour
améliorer cette politique.
L’anti-corruption est une mesure mondiale dans tous les pays pour freiner la
corruption. En effet, elle freine le développement de tout secteur. Cette mesure débute par le
changement des mentalités de la population locale : dirigeants et dirigés, par la mise en
application des lois sans différenciation à ceux qui les ont violés.
Ensuite, on mettra un service d’anti-corruption avec un budget suffisant pour
combattre la corruption. De ce fait, l’Etat par l’intermédiaire de la commune accorderait des
65
aides financières à cette commune afin de freiner la corruption qui mine les services
municipaux de gestion de la commune. Exemple de cette lutte, à augmenter les salaires des
employés de ces services pour subvenir longuement leurs besoins.
Concernant la transparence et la bonne gouvernance, elles sont importantes pour que
ces services répondent à la politique de la commune. Car, le manque à ces deux stratégies
ralentira le bon fonctionnement du service de gestion de la commune. Face à cette stratégie, le
développement issu de la transparence et de la bonne gouvernance demanderait plusieurs
solutions pour soutenir le rapport entre les ouvriers et les habitants en matière de gestion
financière. Pour cela, le service financier communal montrerait chaque fin d’année le bilan de
son budget. De plus, les peines devraient être strictement appliquées à tous les ouvriers qui
démolissent ou détournent les deniers ou les biens publics.
Selon le verdict de la nation Madagascar est un Etat de droit, le décret N°63 –192 du
27 Mars 1963 de Code de l’Urbanisme détermine les règlements qui doivent être respectés et
appliqués pour le bien être de la commune. L’application des dispositions règlementaires des
documents d’urbanisme, qui doivent être renforcées et reconnues pour tous (autorités :
judiciaires, communal ; ainsi que les sociétés publiques). Les cadres et autres compétences en
charge du secteur urbain, au niveau des autorités régionales et locales, doivent assurer le relais
de l’administration centrale, dans le domaine de l’aménagement du plan d’urbanisme
66
compréhension et une définition commune du concept de ville et de gestion de l’urbain de
cette commune sur les points suivants :
La prise en charge de toutes les institutions concernées sur tous les points cités ci-
dessus efficaces au développement à long terme notamment sur le plan d’aménagement
figurant l’extension spatiale proportionnelle des infrastructures socio-économiques de cette
commune dans le chapitre ci-après.
67
CHAPITRE II : Plan d’aménagement comportant l’extension spatiale proportionnelle
des infrastructures socio-économiques
Actuellement, Toamasina est la deuxième ville de Madagascar. Elle est une ville
portuaire, numérique ou intelligente. Face à leur caractère, elle a besoin de plan
d’aménagement comportant l’extension spatiale proportionnelle des infrastructures socio-
économique. Dans ce plan, évoque successivement les zones d’extension, la création de voie
primaire structurante, la conservation des zones de moyenne densité ancienne, la
restructuration et dé-densification des quartiers populaires.
Elle comprend :
Elle a une superficie environ 555 ha dont 380 ha dans l’arrondissement d’Ankirihiry,
135 ha à Morarano et 40 ha à Anjoma.
Donc, dans cette commune, la zone d’extension d’habitat est très vaste. Selon l’étude
de la commune urbaine de Toamasina, elle atteint 755 ha à 1 105 ha suivant les besoins en
urbanisation et le développement économique. Cette superficie est repartie dans plusieurs
lieux :
68
- 175 ha se trouvent dans l’arrondissement d’Ankirihiry,
- 435 ha dans l’arrondissement Morarano et dans la commune
suburbaine,
- 85 ha dans l’arrondissement Anjoma et de Tamatave II,
- 390 ha dans les communes rurales de Fanandrahana et
d’Amboditandroho.
Cette zone a été prévue à viabiliser et à protéger, des espaces publics, régulation
foncière pour que cette commune puisse respirer ou sortir de problèmes d’habitat. Elle se
trouve au Sud d’Anjoma.
C’est la zone prévue pour l’extension des activités industrielles dont la nature des
activités doit être définie : activités polluantes ou pas avec rejets d’effluents liquides, de
vapeurs toxiques ou pas ou d’autres formes de rejets polluants.
69
Elle se trouve dans la zone d’extension d’habitat d’Ankirihiry parcelle 11/43, 12 ha.de
superficie
Toamasina est une ville portuaire. Il garantie 40 % venant du port de l’océan indien.
Cela prouve que l’activité portuaire est très développée. Le port a besoin de réaménagement.
Actuellement, l’Etat a bouclé le projet d’extension du port par le biait de projet JICA
(collaboration de Madagascar entre le Japon). Cette zone se trouve dans l’arrondissement
Ambodimanga de quartier Apasimazava.
C’est une zone d’aménagement d’espace vert, jardin, … pour que cette commune ait
un environnement sain.
70
Carte 5: Aménagement du plan d’urbanisme de la commune urbaine de
Toamasina
71
II- La création de voies primaires structurantes
Ces sont des zones de moyenne densité. Il s’agit du centre-ville (des quartiers
d’Ampasimazava, Bazar Be, Anjoma,…) dont il faut protéger les beautés de la commune (les
architecturaux et la structure routière, des canaux d’évacuation des eaux usées et pluviales,...)
pour conserver une belle image et une esthétique très attirantes de la commune. C'est-à-dire
réhabiliter toutes les infrastructures actuelles telles que : avenue de l’indépendance, les
bâtiments administratifs,….
72
CONCLUSION GENERALE
La commune reconnait une urbanisation rapide infligée par une population de forte
croissance, jeune et majoritairement Betsimisaraka. Elle a plusieurs migrants qui entrainent
une population cosmopolite inégalement répartie dans chaque arrondissement et pousse une
marche vers une urbanisation rapide non maitrisée dans chaque arrondissement. Pour cette
urbanisation, les activités économiques ont des retombées spatiales. Ce sont les répercussions
spatiales négatives de la prépondérance du secteur tertiaire et le potentiel industriel : un levier
de développement urbain pour l’avenir. Les répercussions spatiales négatives de la
prépondérance du secteur tertiaire, provoquent la prolifération du commerce informel et la
densification des quartiers populaires, l’encombrement des moyens de transports et l’appel
des mouvements migratoires très répandu.
Actuellement, le plan d’urbanisme de cette commune est non maitrisé. Les origines de
cela sont les problèmes politico-financiers accentués, les problèmes techniques, les problèmes
socio-éducationnels, les problèmes juridiques et institutionnels, les problèmes des
infrastructures collectives, les problèmes de recensement de la population, les problèmes
fonciers, le laxisme communal au niveau de la délivrance de permis de construire, le
phénomène migratoire et les problèmes de logement des migrants.
Le non-respect du plan d’urbanisme n’est pas sans effets néfastes sur le plan socio-
spatial et culturel, sur le plan environnemental et sur le plan économique.
73
rénovation des infrastructures obsolètes (habitats, assainissements, routes), résolution des
problèmes techniques, application de permis de construire, résolution des problèmes
financiers, implication et la responsabilisation croissantes juridiques et institutionnelles.
Ces solutions ne seront pas efficaces sans plan d’aménagement comportant l’extension
spatiale proportionnelle des infrastructures socio-économiques. Ce plan désigne les zones
d’extension d’habitat, industrielle, commerciale, d’aménagement touristique,……..Ainsi, il
faut rétablir les voies primaires structurantes car elles sont l’une de grave source de
problèmes. La conservation des zones de moyenne densité ancienne, la restructuration et dé-
densification des quartiers populaires méritent une certaine réhabilitation.
74
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I- OUVRAGES GÉNÉRAUX
1. Catherine (F.V), Alicia (C), Mahine (D), Christian (E), Septembre 2007,
Développement des villes maliennes, 82 pages.
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2012, Actes du séminaire international sur le développement urbain, Antananarivo, 97
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monde : cas de la banlieue Ouest de Brazzaville, 22 pages.
11. José (S), 2005, Développement durable et territoires, 17 pages.
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sociologie urbaine, École polytechnique fédérale de Lausanne, 5 pages
13. MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, DES FORETS ET DU TOURISME, 2009,
Tableau de bord environnemental de la région Atsinanana, 232 pages.
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75
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COMMUNAUTE URBAINE DE YAOUNDE, Août 2008, Yaoundé 2020 plan
directeur d’urbanisme, 120 pages.
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télécommunication, 1964, Code de l’urbanisme et de l’habitat, 80 pages.
18. Ministère de la justice, 1963, Code de l’urbanisme et de l’habitat, 1265 pages
19. Martine (A), 13 février 1998, Demain : la ville, Tome 1, 273 pages.
20. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES, COMITE NATIONAL DU
RECENSEMENT, BUREAU CENTRAL DU RECENSEMENT, Octobre 2009,
Thème 10 : ménages et habitations, 176 pages.
21. PLAN D’URBANISME DIRECTEUR DE LA COMMUNE URBAINE DE
TOAMASINA, Edition, juin 2014, 87 pages.
22. PATRICK (M), Mai 2004, Urbanisme et aménagement
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une meilleure compréhension des organisations des producteurs à bas revenus,
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24. DOLLFUS(O), 1971, L’analyse géographie, coll. .Que sais-je ? Edition .PUF, Paris,
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25. Université de Lausanne Institut de géographie, Septembre 2007, Vue sur la ville : Eco-
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26. VILLE DE MONTRÉAL-OUEST, 30 juin 2009, Plan d’urbanisme, 54 pages.
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un processus créateur d’inégalités, 11 pages.
III-THESES ET MEMOIRES
28. ANDRIANJAFIALIVELO (L.H), 5 Juin 2013, Urbanisation et développement : les
enjeux et défis majeurs dans les cas des villes d’Antananarivo et Moramanga,
Mémoire de maîtrise en sciences économiques de l’Université d’Antananarivo, 73
pages.
29. BETOMBO (P), 26 Octobre 2016, Gestion durable des déchets ménagers dans la
commune urbaine de Toamasina, Mémoire de maîtrise en Géographie de l’Université
de Toamasina, 154 pages.
30. Clémence (P), Septembre 2008, Périurbanisation, politiques urbaines et
gouvernance : cas de Çekmeköy, marge nord-est de l’agglomération d’Istanbul,
76
Mémoire de Master G.A.E.L.E. mention Culture, Politique, Patrimoine, Université de
Paris IV-Sorbonne, 208 pages.
31. FELANA (R.O), 14 Septembre 2012, Mutation des espaces périurbains
d’Antananarivo : population, habitat et occupations du sol, Thèse de Doctorat en
Géographie, Université de Strasbourg et d’Antananarivo, 359 pages.
32. FELANA (R.O), 1975, Tananarivo, étude de géographie urbaine, Mémoire de
maitrise, 168 pages
33. JAONASY (J.B), 2012, Etudes des effets de la variation climatique sur le paludisme,
la diarrhée, l’IRA, dans la Commune Urbaine de Toamasina I, DEA Université
d’Antananarivo, 94 pages.
34. RANDRIANARISOA (W), Novembre 2011, Toamasina : répercussions socio-
spatiales et environnementales de l’accroissement de la population, Thèse de Doctorat
en Géographie, Université d’Antananarivo, 307 pages.
35. TSIMIALINARIVO (A), 2014, Contribution géographique à l’étude des problèmes
spatiaux : Cas de la Commune Urbaine de Toamasina, Mémoire de maitrise en
Géographie de l’Université Toamasina, 101 pages
III- Webographies
36. Microsoft ® Encarta ® 2009
37. https://translate.google.com/
38. www unhabitat.org/publication
39. www.ville-developpement.or
40. mg. Chm-cbd.net/implémentation/document –nationaux /rapport -sur-l-état-de-l-
environnement
41. http://www.oammadagascar.com/actus/lemasterplandetamataveparelodieselamanana/
42. http://www.cairn.info/revue-innovations-2003-2-page-91.htm
43. http://www.afdb.org/fr/annual-meetings-2013/programme/africa%E2%80%99s-cities-
and-sustainability/
44. www.google.mg/imgres?imgurl
45. WWW.delcampe.net
77
ANNEXES
78
I.2- L’arrondissement d’Anjoma
79
I.3- L’arrondissement d’Ankirihiry
80
I.4- L’arrondissement de Morarano
81
I.5- L’arrondissement de TanambaoV
82
ANNEXES II : FICHE D’ENQUÊTE
Date:…………/…………………/……………………...
Questions :
Oui Non
Si Non, pourquoi ?
3- Quelle est votre stratégie sur l’application du plan d’urbanisme dans la CUT ?
Oui Non
Oui Non
83
Oui Non
Date:…………/…………………/……………………...
10
84
1- Depuis quand réside-t-il dans le fokontany ou dans l’arrondissement ?
2- Où résidait-il avant ?
Si propriétaire
Types d’habitation -
Si non, pourquoi ?
85
2- Est-ce que ce plan correspond au développement actuel et dans le futur de cette commune ?
86
LISTE DES ILLUSTRATIONS
87
LISTE DES CARTES
88
TABLE DES MATIÈRES
SOMMAIRE .............................................................................................................................. ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iii
DÉDICACES ............................................................................................................................ iv
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES .................................................................................. v
GLOSSAIRE ............................................................................................................................. vi
LEXIQUE.................................................................................................................................. ix
RÉSUMÉ .................................................................................................................................... x
ABSTRACT .............................................................................................................................. xi
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PREMIÈRE PARTIE : LA PERSPECTIVE HISTORIQUE DE L’URBANISATION DE LA
COMMUNE URBAINE DE TOAMASINA ............................................................................. 6
CHAPITRE I : Le plan d’urbanisme de la commune urbaine de Toamasina ........................... 8
I- Définition du plan d’urbanisme....................................................................................... 8
II- Historique du plan d’urbanisme de la commune urbaine de Toamasina ....................... 8
II.1- L’état de plan d’urbanisme avant la période colonial ............................................. 8
II.2- L’état du plan d’urbanisme lors de la période coloniale ......................................... 9
II.3- L’état du plan d’urbanisme après la période coloniale jusqu’à nos jours ............. 10
III- Le concept de ville durable et son adaptabilité dans la commune urbaine de
Toamasina ......................................................................................................................... 12
III.1- Rappels historiques : de la ville à la ville durable ............................................... 12
III.2- Définition de la ville durable ............................................................................... 14
CHAPITRE II : Population en forte croissance et urbanisation non maitrisée de la commune
urbaine de Toamasina............................................................................................................... 16
I- Historique de l’urbanisation de la commune urbaine de Toamasina ............................ 16
II- Une population de la commune à caractère particulier ................................................ 17
II.1- Une population à forte croissance démographique ............................................... 17
II.2- Une population jeune ............................................................................................ 18
II.3- Une population majoritairement Betsimisaraka .................................................... 20
II.4- Le poids croissant de la migration......................................................................... 21
89
II.5- Conséquence : une population cosmopolite inégalement répartie dans l’espace
urbain ............................................................................................................................. 23
III- Etat des lieux de l’urbanisation de chaque arrondissement de la commune urbaine de
Toamasina ......................................................................................................................... 26
IV- Les retombées spatiales des activités économiques sur l’urbanisation de la Commune
Urbaine de Toamasina ...................................................................................................... 29
IV.1- Les répercussions spatiales négatives de la prépondérance du secteur tertiaire sur
l’urbanisation de la commune urbaine de Toamasina. .................................................. 30
IV.1.1- La prolifération du commerce informel et la densification des quartiers
populaires................................................................................................................... 30
IV.1.2- Encombrement des moyens de transports ..................................................... 31
IV.1.3- L’appel migratoire du port de Toamasina ..................................................... 33
IV.2- Le potentiel industriel : un levier de développement urbain pour l’avenir.......... 33
DEUXIÈME PARTIE: LES ORIGINES DU NON RESPECT DU PLAN D’URBANISME
ET SES RETOMBÉES DANS LA COMMUNE URBAINE DE TOAMASINA .................. 35
CHAPITRE I : Les origines du non-respect de plan d’urbanisme dans la commune urbaine de
Toamasina ................................................................................................................................ 37
I- Des problèmes politico-financiers accentués ................................................................ 37
I-1- Le phénomène de concentration des pouvoirs et des services publics ................... 37
I-2- Des crises politiques récurrentes ............................................................................ 37
I-3- L’insuffisance du budget alloué par l’Etat central ................................................. 38
I-4- La dilapidation du fonds municipal et la corruption .............................................. 38
II- Des problèmes techniques de plan d’urbanisme .......................................................... 39
II.1- Les problèmes de géo-référencement .................................................................... 39
II.2- Les problèmes de zoning ....................................................................................... 39
II.3- Les problèmes d’alignement ................................................................................. 39
III- Les problèmes socio-éducationnels ............................................................................ 40
IV- Les problèmes juridiques et institutionnels ................................................................ 41
IV.1- Les problèmes juridiques ..................................................................................... 41
IV.2- Les problèmes institutionnels .............................................................................. 42
V- Les problèmes des infrastructures collectives ............................................................. 43
V- 1- Les problèmes d’habitat ....................................................................................... 43
V.2- Les problèmes des infrastructures d’assainissement ............................................. 44
90
V.2.1- L’insuffisance et les mauvais entretiens des réseaux d’égouts et des caniveaux
................................................................................................................................... 44
V.2.2- L’insuffisance et les mauvais entretiens des toilettes publiques et privées .... 46
V.3- Les problèmes des infrastructures routières .......................................................... 47
VI- Les problèmes de recensement de la population ........................................................ 48
VII- Les problèmes fonciers ............................................................................................. 49
VII-1- Surenchère, spéculation et vente illicites des terrains publics (Etat,
Commune,…) ................................................................................................................ 49
VII-2- L’Occupation illicite des terrains publics .......................................................... 49
VIII- Le laxisme communal au niveau de la délivrance de permis de construire ............. 50
IX- Le phénomène migratoire et les problèmes de logement des migrants ...................... 50
CHAPITRE II : Les effets néfastes du non-respect du plan d’urbanisme de la commune
urbaine de Toamasina............................................................................................................... 52
I- Les effets néfastes du non-respect du plan d’urbanisme sur le plan socio-spatial et
culturel .............................................................................................................................. 52
II- Les effets néfastes du non-respect du plan d’urbanisme sur le plan environnemental 52
II.1- Les effets néfastes sur l’air et l’eau ....................................................................... 52
II.2- Les effets néfastes sur le paysage et l’espace ........................................................ 53
III- Les effets néfastes du non-respect du plan d’urbanisme sur le plan économique ...... 53
TROISIÈME PARTIE:LA MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT
DURABLE DE LA COMMUNE ET L’EXTENSION SPATIALE ....................................... 54
CHAPITRE I : Politique de développement durable pour la commune de Toamasina ........... 56
I- La politique de la commune actuelle ............................................................................. 56
I-1- Développement intégré des communes .................................................................. 56
I-2- Le Partenariat Public Privé (3P) ............................................................................. 56
I-3- Le processus participatif......................................................................................... 57
II-Caractère durable de la politique de la commune ......................................................... 57
II- 1- Pour une maitrise spatio-temporelle de la forte croissance urbaine .................... 57
II.2- La valorisation à court et à long termes des fonctions et des potentialités de la
commune ....................................................................................................................... 59
II.3- Le Renforcement du système éducationnel ........................................................... 60
II-4- La rénovation des infrastructures obsolètes (habitats, assainissements, routes) ... 60
II.4.1- La rénovation des infrastructures obsolètes habitats ...................................... 60
II.4.2- La rénovation des infrastructures obsolètes d’assainissements ...................... 61
91
II.4.3- La rénovation des infrastructures obsolètes routières ..................................... 62
II- 5- La résolution des problèmes techniques .............................................................. 62
II- 5-1- La remise aux normes des géo-références .................................................... 62
II-5-2- Le respect du plan de mise à jour et du zoning .............................................. 62
II.5.3- Le respect de l’alignement .............................................................................. 63
II- 6- L’application de permis de construire.................................................................. 63
II- 7- La résolution des problèmes financiers................................................................ 64
II.7-1- La déconcentration effective des pouvoirs publics ........................................ 64
II.7-2- La réduction du nombre de partis politiques .................................................. 65
II.7.3- L’augmentation obligatoire de la subvention allouée à la municipalité ......... 65
II.7.4- L’anti-corruption, la transparence et la bonne gouvernance, au niveau de la
commune ................................................................................................................... 65
II 8- L’implication et la responsabilisation croissantes juridiques et institutionnelles . 66
II-8-1- L’application des lois qui régissent le plan d’urbanisme ............................... 66
II.8.2- La prise en charge des institutions concernées ............................................... 66
CHAPITRE II : Plan d’aménagement comportant l’extension spatiale proportionnelle des
infrastructures socio-économiques ........................................................................................... 68
I- Les zones d’extension ................................................................................................ 68
I.1- La zone d’extension d’habitat : .............................................................................. 68
I.2- La zone d’extension d’habitat futur ........................................................................ 69
I.3- La zone d’extension industrielle : ........................................................................... 69
I.4- La zone d’extension commerciale .......................................................................... 69
I.5- La zone d’extension portuaire ................................................................................ 70
I.6- La zone d’extension touristique :............................................................................ 70
I.7- La zone d’extension spécifique : ............................................................................ 70
I.8- La zone d’extension d’activités mixtes .................................................................. 70
II- La création de voies primaires structurantes ................................................................ 72
III- La conservation des zones de moyenne densité anciennes ......................................... 72
IV- La restructuration et dé-densification des quartiers populaires .................................. 72
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 73
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. 75
ANNEXES ............................................................................................................................... 78
LISTE DES ILLUSTRATIONS .............................................................................................. 87
92