Cours Niveau 4
Cours Niveau 4
Cours Niveau 4
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LE ROLE DU GUIDE DE PLONGEE :
PLAISIR ET SECURITE
- Solide
- Liquide
- Gazeux
Cette matière peut alternativement passer de l’un à l’autre de ces états en fonction, de la T° de la pression.
1) LA MASSE d’un corps est une grandeur caractérisant une quantité de matière constituant ce corps.
Elle ne dépend ni de la T° ni la pression, ni du lieu.
L’unité est le KG correspondant à une quantité d’eau pure contenue dans 1Dm3 à 4°C
La notion de masse ne donne aucune idée quant au volume occupé par une matière d’une substance à l’autre, la même
masse peut occuper des volumes différents, il faut donc définir pour chaque matière sa quantité dans un volume
donné.
La masse volumique de l’eau est égale à
- 1Kg / Dm3
La masse volumique du plomb (Pb) est égale à 11,3 Kg / Dm3 :dans 1Dm3 on peut placer 11,3 Kg de Plomb
La masse spécifique fait donc intervenir le Volume mais est dépendant de la T° (les corps se dilatent à la chauffe, on le
verra plus tard avec la loi de CHARLES), et de la pression (aucune matière n’est incompressible totalement)
2) LA DENSITE d’un corps est le rapport entre sa masse et celle d’un autre corps occupant le même volume.
3) LE POIDS est une force exercée sur un corps du haut vers le bas.
Cette force peut provoquer une chute si les appuis de ce corps sont supprimés.
Si ce corps est posé sur une table, la table exerce sur lui une force égale à son poids, cette force découle de l’attraction
terrestre (pesanteur)
A l’inverse de la masse, le poids varie selon le lieu.
Il est plus grand au pôle et plus faible à l’équateur, pratiquement nul dans l’espace.
Son unité est le NEWTON, soit la force communiquée à une masse de 1Kg et une accélération de 1M / Sec / Sec
Mesure d’un poids à l’aide d’un ressort : l’allongement est proportionnel à la force de traction qu'il subit (dynamomètre)
a) Le poids volumique : est le poids d’une unité de volume d’un corps, il s’exprime en NEWTON / M3
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b) relation masse/poids : dans un même lieu un bloc de 15l sera plus difficile à soulever qu’un bloc de 12l.
Le poids est donc proportionnel à la masse
RAPPEL
Km Hm Dam M Dm Cm Mm
M3 Dm3 Cm3 Mm3
M² Dm² Cm² Mm²
l Cl Ml
Tonne Kg Gr Mgr
4) FORCE cause capable de déformer un corps ou d’en modifier l’état de repos ou de mouvement
- Statique : Déformation
- Dynamique : Modification d’un mouvement d’un corps ou création d’un mouvement
Direction
Point
d’application
Intensité
Rappel
P=F/S
Son unité est le Pascal qui est trop faible, on lui préfère le Bar.
1 Bar = 100.000 Pascal
1 Bar = 1 Kg / Cm² soit une force de 1 Kg sur 1 Cm²
Exemple :
Si Patm = 0,86 Bar
Combien en Hg ?
760 x 0,86 = 653,60 Hg
En HP ?
1013 x 0,86 = 871,18 HP
Si Patm = 1050 HP
En Bar : 1050 / 1013 = 1,03 Bar
En HG : 1050 x 760 = 786,76 HG
1013
Dans l’eau nous subissons une pression égale au poids d’une colonne d’eau située au-dessus de nous.
Plus précisément un cylindre de 1 Cm² de section contenant 1 litre d’eau (1Kg) et mesurant 10 m
1 Litre
10 m
1 Cm²
Cette colonne d’eau exercera donc à son extrémité basse une pression de 1 Bar
( P= F / S)
La pression relative est également dépendante de la densité du liquide dans lequel on procède à l’immersion.
Nous subissons également dans l’eau, outre la pression exercée par la colonne d’eau au-dessus de nous, la pression
atmosphérique exercée par l’atmosphère au-dessus de l’eau, soit au niveau de la mer et à 10 m de profondeur :
1 Bar de PRela + 1 Bar de Patm = 2 Bars qui est la pression absolue Pabs
Pabs = Prela + Patm
Exemple :
Patm = 646 Mm HG
Densité du liquide = 1,05
Quelle est la Pabs à 40 m ?
Patm en Bar
646 / 760 = 0,85 Bar
Inversement :
Patm 646 HG
Densité 1,05
Pabs = 7,15 Bars
Si Prela = (Prof/10) x D
Pabs Patm
(6,36 x 10)/1.05 = 60 m
En plongée la pression augmente à la descente et diminue à la remontée
MARIOTTE (17ème) mais aussi le physicien Anglais BOYLE ont découvert au même moment l’influence de la pression
sur les gaz
1) Applications :
- Matériel :
- Compresseurs
- Blocs
- Tampons
- Détendeurs
- Profondimètre capillaires
- SSG (gilet)
- Plongeurs :
- Accident de décompression
- Barotraumatismes
- Surpression pulmonaire
- Levage
- Flottabilité
2) Mise en évidence :
Les gaz sont aisément compressibles
En plongée la pression exercée par l’eau va comprimer les gaz.
Exemple :
0 Mètre AIR
1 Bar
10 Mètres
2 Bars
30 Mètres
4 Bars
EAU
Si l'on plonge un verre, gradué, retourné dans l'eau, l'eau va monter lentement dans le verre en comprimant l'air qui se
trouve à l'intérieur
A 10m la pression est de 2 bars, l'eau occupe la moitié du volume, l'air a donc diminué de moitié
A 30m la pression est de 4 Bars, l'eau occupe les ¾ du verre, l'air a donc diminué des ¾
Si l'on remonte le verre on constate que l'air se dilate et chasse l'eau
A 10m l'air occupe à nouveau la moitié du volume et à la surface il occupe la totalité du volume du verre.
3) Vérification:
60l Surface
PROF
P1 V1 = 1 x 60 = 60
10m 30l
P2 V2 = 2 x 30 = 60 P1V1= P2V2
20m 20l
P3 V3 = 3 x 20 = 60
P1 x V1 = P2 x V2 = P3 x V3 = Pn Vn
Enoncé:
A température constante le volume d'un gaz est inversement proportionnel à la pression qu'il reçoit
Si nous tenons compte de la T°, la loi de MARIOTTE est modifiée par la loi de CHARLES qui précise :
« A volume constant, la pression d’un gaz est proportionnelle à sa T° absolue »
PxV
T
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4) En application :
On dispose d’un bloc de 15 l gonflé à 180 Bars à 15 °C
Sur le pont du bateau il est soumis à une T° de 55 °C
Quelle sera sa pression ?
P1 = 180 Bars P2 = ?
P1 = P2 P2 = P1 T2
T1 T2 T1
Inversement :
On gonfle un bloc de 15 l à 190 Bars à 40 °C
Quelle sera sa pression dans une eau à 15 °C ?
T1 = 40 °C + 273 = 313 °K
T2 = 15 °C + 273 = 288 °K
Autres applications
200
Bars
20
Litres
20
Bars
10
Litres
On met en remplissage le bloc avec le tampon, à l’équilibre il n’y aura plus qu’un seul bloc représentant le volume total
des deux : tampons + bloc
soit 4000 l + 200 l = 4200 l
Si maintenant on décide de continuer le gonflage de ce bloc à l’aide d’un nouveau tampon de 200 Bars et de 20 l
Il s’agira d’un gonflage successif
200
Bars
20
Litres
140
Bars
10
Litres
200
Bars
20
Litres 20
Bars
200
10
Bars
Litres
20
Litres
Soit :
P1V1 + P2V2 = (20 Bars x 10 l) + (200 Bars x 20 l) + (200 Bars x 20 l) = 164 B
V1 + V2 10 l + 20 l + 20 l
On constate donc qu’il est préférable de gonfler successivement plutôt que simultanément
Consommation
6=3x2
3 = 6/ 2
2 = 6/ 3
d=P:V
V=P:d
P=dxV
N….. x 7 = 21 = N….. = 3
9 + 12 7
2 tampons de 50 l
1er = 150 Bars
2ème = 200 Bars
Bloc de 10 l, reste 30 Bars
On souhaite remplir le bloc à 175 Bars en successif
Quelle sera la pression finale dans le 2ème tampon ?
Pression et volume
bloc après
Pression et
Pression et remplissage
volume bloc
volume Pression et 175 Bars x 10 l
avant
tampon départ volume tampon remplissage
final
130 Bars x 10 l
200 Bars x 50 l 50 l x X…..Bars
Algébriquement :
(200 Bars x 50 l) – (50 l x X…..) = (175 Bars x 10 l) – (130 Bars x 10 l)
10000 – 50x = 1750 – 1300
50x = 450 – 10000
50x = -9550
x = 9550 = 191 Bars
50
Il est bon de noter que dans un bloc où le manomètre indique « 0 » il reste en fait 1 Bar égal à la pression Atm, la lecture
sur un manomètre correspond à la pression relative.
1) Applications :
- Le lestage
- La flottabilité
- Le poumon ballast
- Le gilet
- Le parachute
- Les techniques d’immersion
- Le levage
Surface
9m
1m
10m
On constate qu’une force s’exerce de la surface vers le cube :
A 9m la Pabs est de 1,9 bar
Soit 1m = 100 cm x 100 cm = 10.000 cm²
Donc 10.000 cm² x 1,9 bar = 19.000 Kgf = 19 Tonnes
A 10 m la Pabs est de 2 bars
Soit 1m = 100 cm x 100 cm = 10.000 cm²
Donc 10.000 cm² x 2 bars = 20.000 Kgf = 20 Tonnes
La force sur la face inférieure est donc plus importante que celle qui s’exerce sur la surface supérieure.
Les forces latérales s’annulent
Autres exemples :
Fig 1 : Nous immergeons un Fig 2 : Nous récupérons Fig 3 : Nous rajoutons l’eau
bloc de densité « 1 » dans l’eau expulsée retirée dans l’autre plateau
un récipient d’eau, nous de la balance, nous
constatons qu’il coule et constatons que les deux
D’où le principe
que l’eau sort dud'Archimède:
récipient plateaux sont en équilibre
Tout corps plongé dans l'eau reçoit de la part de celle-ci une poussée verticale, dirigée de bas en haut, égale au
poids du volume d'eau déplacée.
Nous pouvons appeler le poids réel (Pre) le poids d’un corps dans l’air.
Le poids apparent (Papp), le poids d’un corps dans l’eau.
3 repères :
Pre < Parchi : La valeur du poids d’un corps est < à la valeur de son volume, le corps remonte « la flottabilité
est positive »
Pre > Parchi : La valeur du poids d’un corps est > à la valeur de son volume, le corps coule « la flottabilité est
négative »
Pre = Parchi : La valeur du poids d’un corps est = à la valeur de son volume, le corps flotte « la flottabilité est
nulle »
Si nous considérons qu’un plongeur a un poids de 80Kg, un volume de 79l, une combinaison de 5Kg qui elle
même a un volume de 10l, une ceinture de 5Kg et de volume 2l, un bloc de 15Kg avec un volume de 12l
Quel est le constat que l'on en tire?
Applications :
- Un plongeur s’immerge en phoque, il sort les bras, il expire, il diminue son volume, il coule.
- Un nageur fait la planche en surface poumons pleins, il flotte, s’il expire son volume diminue, il reçoit
une poussée inférieure, il coule.
- Le plongeur équilibré en immersion inspire, il augmente son volume, il remonte
Si nous devons remonter un plongeur , ce n’est pas le plus lourd(Pre) qui sera le plus dur à remonter mais le plus
dense (rapport poids/volume)
Le Papp d’un plongeur n’est pas constant durant sa plongée, il varie avec la profondeur
Plus de pression = moins de volume
EXEMPLES PRATIQUES :
2°) si non à quelle profondeur doit-on la remonter à la palme pour qu’elle remonte seule ?
Volume = Masse / d
Volume de l’ancre = 30 Kg / 4 = 7,5 Kg
30 Kg – 7,5 Kg = 22,5 Kg ou 22 l, 5
Elle ne remontera pas avec 15 l d’air
*********
Papp 40-20 = 20 Kg
45m = 6,625 Bars ( 45 x 1,25 + 1)
10
6,625 x 5 = 1,33 bar 2,64 m
20 x 1,25
Un objet flotte à 15 m après que l’on y ait attaché un parachute de 10 l d’air à 40m et dans une eau de d = 0,8
d= P P?
V
P = d x V = 11 x 0,22 = 2,42 Kg
I) INTRODUCTION.
Le plongeur respire de l’air comprimé qui est composé de plusieurs
gaz.
Ces gaz vont subir des modifications en fonction de la profondeur
atteinte et avoir des comportements différents.
II) DEFINITION.
La pression partielle d’un gaz dans un mélange est égale à la pression qu’aurait ce gaz s’il occupait
seul le volume du mélange.
l’expérience de BERTHOLET
A) Prenons deux récipients d’un même volume de 1 L, muni chacun d’un manomètre et relié par un
robinet
1) Robinet fermé : le 1er récipient contient de l’O2 à la P° de 1 bar. le 2eme récipient
est au vide absolu.
O² Vide O² O²
P=1B P=0B P = 0,5 B P = 0,5 B
N°2
N°1
O² N² O² + N² O² + N²
P=1B P=1B P=1B P=1B
N°3 N°4
3) Robinet fermé. Le 1er récipient contient de l’O2 à une P° de 1B. le 2e récipient contient du N2
à une P° de 1B.
4) On ouvre le robinet. La T° étant maintenue constante, au bout d’un certain temps à l’équilibre
on constate:
- Que la P° n’a pas changée dans chacun des récipients.
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- Que chaque récipient contient la même quantité des deux gaz.
Dans un cas comme dans l’autre le gaz ou les gaz se retrouvent en quantité égal dans chacun des deux récipients. La
pression est identique seul la composition de chaque récipient est modifié.
Lorsqu’il est seul, il y a une répartition égal des pressions dans chacun des récipients. Dans le premier cas 0,5b.
Lorsqu’il est avec un autre gaz (O2/N2) ils ont une P° totale de 1B mais avec une pression respective de 0,5 B pour
chacun. On parlera alors de P° partielle d’O2 et de P° partielle de N2
On peut en déduire que :
La P° exercée par un mélange gazeux est égale à la somme des P° partielles de chacun des gaz
constituant ce mélange.
La P° partielle d’un gaz constituant d’un mélange est la P° que ce gaz exercerait s’il occupait seul le
volume total du mélange.
La P° partielle d’un gaz constituant d’un mélange est égale au produit de la P° totale du mélange par la
concentration ( pourcentage ) du gaz dans le mélange.
V) APPLICATIONS.
Composition de l’air.
O2 ⇒ 20,9 % GAZ RARES ⇒ 0,07 %
N2 ⇒ 79 %
CO2 ⇒ 0,03 %
Il faut savoir que l’O2 est toxique pour l’organisme à une P° partielle de 1,6 B
Exercice :
Chaque gaz constituant l’air possède des propriétés biologiques particulières. Les effets de ses gaz sur
l’organisme sont directement corrélés avec leurs P° partielles. Le calcul des P° partielles est utile pour
comprendre la physiologie de la plongée a l’air et indispensable pour la plongée avec des mélanges.
I) INTRODUCTION
Les liquides dissolvent les gaz . Leurs dissolution dans les liquides se fait suivant la loi de HENRY.
Les gaz se dissolvent aussi dans les tissus. La quantité dissoute et la vitesse de dissolution sont fonctions de
paramètres physiques. ( T° et P° ).
II) DEFINITION.
III) MECANISME
La bouteille d’eau gazeuse : si l’on ouvre la bouteille , une partie du gaz contenu dans l’eau s’échappe et
passe brutalement de la forme dissoute à la forme gazeuse. ( de la P° par ouverture de la bouteille )
création de bulles.
Le sucre dans le café chaud se dissout. Si l’on en rajoute trop , il ne se dissout plus.( saturation ).Refroidi
il se cristallise.
Autre exemple: On visite une cave - dégustation de vins de 3 sous-sols, à chaque étape (1er sous-sols, 2ème sous-sol,
3ème sous-sol) on boit un verre, donc plus on descend plus l’alcool se disperse dans le sang.
On décide de remonter directement du 3ème sous-sol au rez-de-chaussée, les jambes sont lourdes et on peut aller jusqu’à
tituber.
On décide d’effectuer un arrêt de quelques minutes au 2ème sous-sol, puis également au 1er sous-sol avant de rejoindre
le rez-de-chaussée, on constate alors que l’effet de l’alcool s’est grandement atténué voire a disparu.
Il en va de même en plongée pour l’azote qui s’élimine par la respiration en effectuant une lente remontée et des paliers.
Prenons un récipient fermé dans lequel nous introduisons un liquide et au dessus de se liquide un gaz le tout fermé par
un piston.
1°)
²
N²
TN² = P
Liquide
Il est rappelé que dans un liquide on parle de tension
On comprime le
Piston La quantité de N² qui pénètre dans le liquide est
> à la quantité qui s’échappe, le liquide se charge en N²
nous sommes en sous saturation.
N²
3°)
4°)
On remonte
le Piston
1) Saturation
+
TN² = P
+ +
+
5) Saturation
TN² = P
2) Sous
Saturation
++
TN²<P +
+ 4) Sur
++ ++ Saturation
++ TN² > P
Saturation
3) Saturation
TN² = P
1) Notre plongeur est en surface il respire de l’air dont la composition est approximativement de 20% O2 et 80% N2, la quantité
dissoute dans l’organisme est égal à la quantité proposée.
2) Lors de la descente la pression partiel de l’azote augmente donc il y a un déséquilibre entre la quantité proposée et la quantité
réellement dissoute.
3) Après un passage long à la profondeur il y a à nouveau équilibre entre la quantité proposée et celle acceptée.
4) Au moment ou il décide de remontée la pression va diminuer donc on se retrouve devant un déséquilibre, l’organisme à une trop
grande quantité à restituée par rapport à la pression extérieur.
5) Si au cour de la remontée il laisse le temps à l’organisme de restituée le surplus d’azote on va se retrouver à nouveau dans une
phase d’équilibre.
- a) SOUS SATURATION.:
Etape au cour de laquelle le liquide absorbe le gaz en le dissolvant.
- b) SATURATION.:
Etat d’équilibre. La tension d’azote dans le liquide est égale à la P° exercée par le gaz.
- c) SURSATURATION.:
Etape au cour de laquelle le liquide restitue le gaz dissous préalablement pour tendre vers une
nouvelle valeur de saturation
- d) SURSATURATION CRITIQUE.
Le liquide est en état de sursaturation lorsque la tension est supérieure à la P° partielle du gaz sur
le liquide . A partir d’une certaine valeur de l’écart entre Tension et P° partielle , des micro bulles
prennent naissances sur des noyaux gazeux préexistant. C’est la phase de germination . Lorsque la P°
absolue diminue les microbulles se dilatent en application de la loi de Mariotte .La sursaturation critique
est atteinte. Il y a risque d’accident .L’état de sursaturation est défini par rapport à la P°.
a) de la nature du liquide pour le gaz considéré ( caractérisé par son coefficient de solubilité =
CS )
L’azote a une solubilité cinq fois plus importante dans l’huile ou la graisse que dans l’eau.
FACTEURS INFLUENTS
.
1 La nature du gaz azote
2 Liquides ou tissus. Tissus différents.
3 Pression. Profondeur
4 Température. Considérée constante
5 Durée. Durée de la plongée.
6.Agitation.
Effort important
accident
7. Surface de contact. Sensiblement constante
b)De la température.
Plus elle est basse et plus grande sera la solubilité du gaz dans le liquide.
DEUX CHOSES : C’est pour cela que des bulles s’échappent dés que l’on met de l’eau à bouillir.
C’est pour cela aussi que les eaux froides sont plus poissonneuses que les eaux
tempérées car la concentration d’O2 est plus élevée.
La lumière solaire est en partie réfléchie par l’eau de même que sur une surface brillante, alors qu’une autre
partie pénètre dans l’élément liquide.
Par contre en y pénétrant elle est soumise à une déviation de par la nature de ces milieux différents compte tenu de la
vitesse de sa propagation c’est la réfraction
La réfraction est le phénomène par lequel une onde change de direction en passant d’un milieu à un autre.
En passant d’un milieu A à un milieu B, le rayon incident, le rayon réfracté et la normale à la surface de séparation sont
dans un même plan
L’indice de réfraction du milieu B par rapport au milieu A est constant
La vitesse de propagation de la lumière est :
- Dans l’air de :300.000 Km / s
- Dans l’eau de : 225.0000 Km / s
Soit environ les ¾ de sa vitesse dans l’air
Qui n’a pas un jour plongé un bâton dans l’eau est n’a pas constaté comme une
cassure au niveau du changement de milieu, cassure pouvant changer suivant l’angle donné
La réfraction s’explique par un rayon lumineux qui pénètre dans l’eau avec un angle < à 48° 5 au- dessus, il est réfléchi
48°5
L’inverse est également vrai, si l’on éclaire du fond de l’eau vers la surface avec un angle > à 48° 5, le rayon est réfléchi
48°5
Dans l’eau à l’œil nu la vision est floue par la formation de l’image en arrière de la rétine.
Facteurs d’altération de l’information visuelle :
- Propriétés physiques
- Qualité de l’air
- Réduction de la vision dans l’eau
Si l’on met la tête dans l’eau sans le masque la vision est trouble, en effet :
- Il faut de l’air entre l’œil et l’eau
- Il y a une différence d’indice de réfraction entre l’eau et l’air
- Le masque est donc tout indiqué
Utilité du masque :
- Il restitue l’interface Air avec la cornée, mais
- Le champs visuel est modifié
- La distance est faussée
- La vision sera nette, mais le champ de vision sera diminué alors que les objets semblent plus près ¾ et
plus gros 1/3
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Masque
Taille
apparente
Taille
réelle
Air
Eau
Distance apparente
Distance réelle
Elle est de ¼ à 5m
1/8 à 15 m
1/30 à 40 m
Au contraire de la lumière, le son se propage plus vite dans l’eau que dans l’air.
On entendra donc le moteur d’un bateau qui s’approche, d’assez loin ainsi que les coups frappés sur la bouteille par un
plongeur ou par le directeur de plongée sur l’échelle qui rapellent les palanquées..
Par contre les paroles seront inaudibles, les cordes vocales faisant vibrer l’air qui ne peut transmettre à l’eau ses
vibrations.
Loi de Henry : La quantité de gaz dissous dans un liquide est proportionnelle à la pression exercée sur ce liquide.
Sous saturation : Le liquide peut encore absorber une certaine quantité de gaz.
Saturation : Etat d’équilibre où le liquide et l’environnement ambiant sont à la même pression.
Sursaturation : Le liquide évacue le gaz en excédent .
Pression : On parlera de pression partielle d’azote (PpN2) dans un mélange gazeux (l’air)
On parlera de tension d’azote dans un liquide (c’est la quantité d’azote dissous)
Loi de Dalton : La pression partielle d’un gaz dans un mélange est la pression qu’aurait ce gaz s’il occupait seul
tout le volume du mélange.
Pression partielle d’azote : c’est la pression d’azote respirée à la profondeur considérée. On note PpN2 = Pabs * X
/100 X étant la proportion d’azote du mélange. Pour l’air X=80.
Loi de Mariotte : Le volume occupé par un gaz est inversement proportionnel à la pression.
Lorsque la pression diminue il y a « dégazage » sous forme de micro bulles diffusant dans l’environnement ambiant et
évacuées sous forme gazeuse. Si la pression augmente trop rapidement, il y a dilatation des bulles, qui ne peuvent plus
être évacuées naturellement.
Proposer aux plongeurs un moyen de remonter à la surface au terme d’une plongée, de telle manière que la
saturation de gaz dans le corps soit toujours en dessous du seuil de la capacité naturelle que nous avons à éliminer ce
gaz.
Ce seuil désigne la saturation minimum nécessaire pour provoquer la dilatation suffisante des micros bulles circulant
dans le corps pour ne plus pouvoir être éliminées. Au delà, il y a modification chimique ou biologique du milieu, c’est
l’accident de décompression.
Concept de décompression :
Paul BERT est le premier à avoir rattaché la maladie de décompression à la formation de bulles. Il exprime le
premier que l’accident se produit à la remontée.
Principe : Lors de la plongée, l’organisme est soumis à la pression ambiante dépendante de la profondeur. Les tissus se
saturent en azote. Lors de la remontée, il y a formation de petites bulles dans les vaisseaux sanguins avec élimination par
les poumons qui ont une capacité de filtration. Si la pression augmente trop vite, selon la loi de Mariotte, il y a dilatation
de la bulle qui ne peut plus traverser les parois des alvéoles pulmonaires.
Il faut donc :
- une élimination progressive de l’azote de manière « naturelle »
- une condition optimale d’élimination :
Ne pas redescendre : les bulles seraient recomprimées, et réinjectées dans l’appareil circulatoire.
Ne pas faire la manœuvre de vasalva : ce geste a pour effet de comprimer l’air contenu dans l’appareil respiratoire,
les bulles ne pouvant plus être évacuées sont réinjectées dans la grande circulation puis diffusée dans tout l’organisme.
Concept de Haldane :
En 1906 la Royale Navy britannique recourt aux services du physiologique John Haldane pour établir une ligne de
conduite à observer par les plongeurs afin de remonter vers la surface. Haldane fonde son étude sur l’expérimentation.
Le modèle mathématique est énoncé ensuite. Les expériences sont faites sur des chèvres qui correspondent en
corpulence et en taille à un corps humain. Les animaux sont exposés à différentes pressions puis décompressés
rapidement. L’observation des animaux amène Haldane à énoncer que lorsque le rapport des pressions est inférieur à 2,
la décompression ne provoque pas de troubles.
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Néanmoins, il met en évidence que les troubles sont différents selon la pression et la durée d’exposition . Il en déduit
que le corps n’est pas homogène et ses différents constituants réagissent spécifiquement .
Haldane énonce les hypothèses suivantes :
- Il y a équilibre instantané au niveau alvéolaire .
- Il y a vascularisation parfaite des tissus et équilibre des échanges sang / tissus.
- Chaque compartiment absorbe et élimine le gaz inerte selon la même loi.
Ces hypothèses sont erronées mais sont le principe de base aux calculs mathématiques.
Il produit donc un modèle considérant le corps comme étant constitué de 5 compartiments appelés « Tissus ». Chaque
tissu, est caractérisé par la vitesse à laquelle il se sature en gaz : c’est la « Période ».
Quelques définitions :
- Tissu : On respire de l’air à la pression ambiante, ce qui a pour effet de diffuser les gaz dans
les différents composants de l’organisme (sang, muscles, os, cartilages, moelle...etc.). Ces
différents éléments sont appelés « Tissus ».
- Gradient : C’est l’écart qui existe entre un état initial est un état final. Par analogie c’est la
distance qui existe entre MARSEILLE et LA CIOTAT (40km).
Pour un tissu c’est la différence entre une tension de départ est une tension d’arrivée.
- Période : C’est le temps que nous devons mettre pour parcourir la moitié du gradient. Si
nous reprenons la distance entre MARSEILLE et LA CIOTAT ce sera le temps nécessaire
pour parcourir la moitié de la distance totale donc 20 km
Par analogie aux lois chimiques, c’est la durée nécessaire à un élément pour réaliser la
moitié d’un phénomène physique le caractérisant.
La période d’un tissu est le temps nécessaire à atteindre une tension de gaz égale à la moitié
du gradient auquel il est soumis.
2ème période
ère
1 période
P = 10
P=0
P = 10
TN² = 5
TN² = 0
TN² = 7,5
0 + (10 – 0)
2 5 + (10 – 5)
3ème période ou TO + (TF- TO) x 50% 2
4ème période
0 + (10 – 0) 50% = 5 b ou TO + (TF- TO) x 75%
5 + (10 – 5) 75% = 7,5 b
P = 10 P = 10
A chaque période le liquide charge la moitié du gradient, c’est à dire la moitié de la différence entre la pression du gaz et
la tension atteinte à la période précédente.
On considère que l’équilibre est atteint au bout de 6 périodes.
D’où nous pouvons écrire que :
TN2 = T0 + (Tf – T0)/2
ou
Avec : TN2 : Tension finale d’azote d’un tissu à la pression ambiante pendant la durée t
T0 : Tension d’arrivée d’un tissu à la pression ambiante
PpN2 : Pression partielle de N2 à la pression ambiante
% : Pourcentage de dissolution lié à la période du tissu.
TN2
Gradient 3 PpN2 ambiant à la profondeur maxi
93,75 %
87,5 %
gradient 2
75 %
Gradient 1
50 %
P2 P3 P4 P5 Durée
Immersion Période 1
TN2
PpN2 ambiant à la profondeur maxi
Gradient 1
50 %
gradient 2
75 %
Gradient 3
87,5 %
93,75 %
Durée
P2 P3 P4 P5
Remontée Période 1
TN2
Gradient 3 PpN2 ambiant à la profondeur maxi
gradient 2
Gradient 1
50 %
Gradient 1
50 %
gradient 2
Gradient 3
P1 P2 P1 P2 P3 P4 Durée
Immersion
Remontée
Eléments pratiques :
1 période 50 %
2 périodes 75 %
3 périodes 87,5 %
4 périodes 93,75 %
5 périodes 96.875%
6 périodes 100%
Exemple 1: Soit un tissu de période 40 minutes, une plongée à 20 m d’une durée de 120 minutes.
On a vu que les tissus saturent à une pression donnée. On définit le coefficient de sursaturation par le rapport :
Lors de la remontée, ce coefficient augmente (Pasb diminue). Afin d’éviter la création de bulles, il convient de ne pas
dépasser une valeur limite propre à chaque compartiment.
5 7 10 15 20 30 40 50 60 80 100 120
2.72 2.54 2.38 2.2 2.04 1.82 1.68 1.61 1.58 1.56 1.55 1.54
On peut modifier ces valeurs en les diminuant pour sécuriser nos plongées . C’est ce que font certains ordinateurs.
Voici ci-dessous un exemple de plongées à 20 mètres sans accident, à 40 mètres sans palier avec accident et à 40 mètres
avec palier sans accident. Chaque case correspond à un compartiment, le « + » supérieur représente de pression absolue,
le « + » inférieur représente la tension dans le compartiment.
ACCIDENT
+ + + +
0m P=T T/P=Sc T/P>Sc T/P=Sc
+ ++ ++++ ++
++ ++ ++ T/P=Sc ++
10m P>T P=T P=T
+ ++ ++++ ++
PALIER
++++ ++++
30m P>T P=T
+++ ++++
+++++ P>T
40m
++++
C’est la pression minimale que peut supporter le tissu avant dégazage incontrôlé. La valeur de cette pression détermine
la profondeur du palier.
Le calcul du palier consiste donc à calculer la pression absolue à ne pas dépasser pour que, quel que soit le tissu
considéré le coefficient de sursaturation (Cs) soit toujours inférieur au coefficient de sursaturation critique (Csc).
Le tissu ayant le coefficient de sursaturation le plus élevé est appelé tissu directeur.
Nous avons vu que Sc=TN2 / Pabs, on connaît TN2, on connaît Sc (ici c’est la limite à ne pas dépasser donc Csc), il ne
reste plus qu’à évaluer Pabs.
Le tissu directeur est le tissu qui impose le palier le plus profond. Ici c’est le tissu 30mn
La durée du palier est le temps nécessaire au tissu directeur pour atteindre une tension de sursaturation d’azote
au palier suivant strictement inférieure à son coefficient de sursaturation critique .
Le tissu directeur détermine la profondeur du premier palier. Il faut attendre la fin du « dégazage » de ce tissu
pour pouvoir continuer. Cette limite est donnée par l’état du tissu 3 mètres plus haut. Si son Csc est supérieur à sa PpN2
il faut continuer le palier, sinon , on peut remonter jusqu’à ce qu’un autre tissu dicte un arrêt et ce, jusqu’à la surface.
Son calcul est compliqué : il faut calculer la tension d’azote de chaque tissu au palier suivant et vérifier que le
coefficient de sursaturation critique n’est jamais dépassé.
On peut appliquer : TN2 = T0 + (PpN2-T0)* %
Et chercher le pourcentage limite % = TN2-T0 / Tf – T0 pour pouvoir remonter
TN2 est la tension du tissu à la fin du palier pour qu’il puisse être remonté au palier suivant sans dépasser Sc.
Tf est la tension finale du tissu en fin de palier
To est la tension à l’arrivée au palier.
On peut donc à l’aide du tableau ci-avant calculer le % et en déduire la durée du palier en fonction de la période.
Courbe de sécurité :
C’est la courbe pour laquelle à une profondeur donnée et une durée donnée, les tissus sont toujours en dessous
du coefficient de sursaturation critique, et par conséquence n’imposent jamais de palier.
10 mn 20 mn 30 mn 40 mn 50 mn 60 mn 70 mn
0 Durée
10 m
Zone de sécurité
20 m
30 m
Zone de paliers
40 m
50 m
60 m
Profondeur
Méthode d’élaboration :
Le modèle mathématique n’est pas suffisant pour obtenir une représentation fidèle d’un plongeur réel. Les tables
de plongée ont été conçues puis affinées à travers des statistiques reposant sur l’expérience pratique réelle de plongées.
Ainsi les coefficients de sursaturation critiques ont évolués pendant quelques décennies, et les calculs d’arrondis ont
abouti aux tables actuelles.
Analyse statistique
Mise en service
Ordinateurs :
Les ordinateurs utilisent exactement les mêmes concepts que les tables. Néanmoins leurs capacités à calculer de
manière rapide et complexe permet d’avoir une meilleure précision .
La mesure de la profondeur se fait par des capteurs, la durée est calculée à partir d’horloges à quartz, et le calcul
se fait en continu.
Contrairement aux tables qui utilisent la profondeur maxi de la plongée, les ordinateurs intègrent le profil de
plongée en temps réel. Par conséquent, chaque variation de profondeur au cours de la plongée est mesurée, et le calcul
de la tension d’azote dans chaque tissu est fait à tous moments. Cela explique que les durées de paliers résultant des
ordinateurs sont toujours inférieures à celles des tables. En effet lorsque l’on plonge à 40m pendant 5 minutes , que l’on
remonte à 30 m pendant 12 minutes, que l’on redescend à 38m pendant 6 minutes et qu’enfin on remonte à la surface,
les tables considèrent que la durée de la plongée est de 23 minutes à 40m , alors que l’ordinateur calculera un taux de
décompression intermédiaire résultant du passage à 30m. C’est bien ! ça peut être dangereux !
Afin d’optimiser les calculs, les ordinateurs utilisent un nombre de tissus différent des tables (7, 8, 9 tissus), par
conséquent les durées de paliers sont différentes de ceux des tables. Certains peuvent adapter les coefficients de
sursaturation critique ce qui permet de « durcir » les plongées.
Il faut toujours garder à l’esprit que le profil de la plongée est le critère déterminant pour la décompression.
Ainsi les profils dits « yoyo » sont les plus sujets à accidents. Les ordinateurs sont alors « incapables » d’intégrer de
manière fiable les remontées consécutives.
Le plongeur niveau 4 est maître de ses décisions quant aux moyens de décompression qu’il utilisera, dès lors
qu’il a acquis les connaissances suffisantes sur le matériel qu’il emploie.
I)- Plongée simple : C’est une plongée qui se déroule au Moins 12h après la précédente.
Quelques définitions :
• DP : durée de plongée : c’est le temps qui s’est écoulé depuis l’immersion jusqu’au moment
l’on décide de remonter à vitesse préconisée par son moyen de décompression.
• P : c’est la profondeur maximale atteinte au cours de la plongée
• DR : durée de remontée c’est le temps nécessaire mis pour remontée de la profondeur à
laquelle on se trouve vers le premier palier au moment où on décide de remonter, la durée des
paliers sera prise en compte dans ce temps.
• HD : heure départ :l’heure à laquelle on s’immerge
• HS : heure sortie : l’heure à laquelle on s’émerge
• VR : Vitesse de remontée est 15 m/mn et de 30 secondes entre chaque palier (1 m/10s).pour
l’utilisation des tables MN 90.
• GPS : groupe de plongées successives
Pour déterminer les paliers, il faut prendre la plus grande des profondeurs à laquelle nous sommes allés,
si la profondeur n’existe pas dans les tables, prendre la profondeur immédiatement supérieure.
HD HS
SURFACE
DR
DP
Exercice : Faire le schéma
Si l’on fait une remontée rapide ,on dispose de 3 mn pour redescendre à la mi profondeur, une fois cette mi profondeur
on effectue un palier de 5 mn.
.
• Le temps nécessaire à prendre en compte pour la durée de la plongée est : le temps passé avant la remontée rapide +
les trois minutes nécessaires pour se re immerger à mi profondeur + les 5 minutes passées à cette profondeur.
• La profondeur maximale atteinte
1/2P
P
3’ 5’ DTR
DP
Durée de la plongée
Exercice :
Immersion à10 h 00 à 40 mètres. A 10 h 17, panne d’air. Remontée et arrivée en surface à 10 h 18. Arrivée au premier
palier à 10 h 21. Paliers ? Heure de sortie ? X1 ?
2) Remontée lente?
C’est une remontée qui est inférieure à la vitesse préconisée par votre moyen de décompression soit inférieur à 15 m/mn
pour les tables MN 90
Dans ce cas nous prendrons la durée totale de la plongée avant l’amorce de la remontée à vitesse préconisée.
DP DR
Exercice : RR
Immersion à 9 h 00. Descente à 37 mètres. Amorce de la remontée le long d’un tombant.
Arrivée à 15 mètres à 9 h 26 et remontée vers la surface
Paliers ? Heure de sortie ? X1 ?
I < 15 mn
DR1 DR2
DP1 DP2
DPF = DP1+DP2
Exercice d’application :
On parle de plongée successive quand l’intervalle entre la première et deuxième plongée est supérieur à 15 minutes mais
inférieur à 12 heures.
Nous avons vu qu’après chaque plongée nous notons le GPS qui correspond au taux d’azote résiduel au moment de la
sortie pour le tissu directeur.
Le tableau 1 des tables MN 90 donne le taux d’azote résiduel en fonction de l’intervalle de surface.
Si l’intervalle ne figure pas prendre l’intervalle immédiatement inférieur.
Le tableau 2 nous donne la, majoration en fonction de la profondeur de la deuxième plongée, mais aussi en fonction de
l’azote résiduel.
Si le taux d’azote résiduel ne figure pas prendre le taux immédiatement supérieur.
Si la profondeur ne figure pas prendre celle immédiatement supérieure.
* Majoration :
GPS1 GPS2
I
DFP
Exercice d’application :
Immersion à 9 h 00. Décente à 46 mètres.
Amorce de la remontée 0 9H 16
Nouvelle immersion à midi. Descente à 37 mètres. Amorce de la remontée à 12 h 28.
Pour chacune des plongées : Paliers ? Heure de sortie ? X1?
I- Introduction:
Les plongées ne se déroulent pas toutes au niveau de la mer, mais aussi en altitude, ou la pression atmosphérique y est
inférieure (cf. cours de physique).
Comme les tables de plongées MN 90 ont été élaborées pour des plongées au niveau de la mer, nous sommes contraints
de calculer une profondeur équivalente pour pouvoir utiliser les tables MN 90.
II- Explications:
- SC = TN2/P° ATM
b)- Mise en évidence:
Prenons deux plongées se déroulant de la même manière, l’une en mer à (1bar) et l’autre en lac à (0,5 bar).
Considérons que les deux plongées se prolongent jusqu’à saturation de tous les compartiments soit PPN2 = TN2
P atm mer = 1 bar P atm lac =0,5 bar
P relt = 0,8 bar P relt = 0,8 bar
P abs = 1,8 bar P abs = 1,3 bar
PPN2 = TN2 = 1,8 x 80% = 1,44 bar PPN2 = TN2 = 1,3 x 80% = 1,04 bar
Calculons Cs. si, l’on décide de remonter directement en surface dans les deux cas:
En mer
Cs. = TN2 / P abs = 1,44 / 1 = 1,44. Dans ce cas nous pouvons remonter sans aucun souci, car Cs est inférieur au Csc de
tous les compartiments.
En lac Cs = TN2 / P abs = 1,04 / 0,5 = 2,08. Or dans ce cas nous remarquons que 8 compartiments seraient en sur
saturation critiques.
c)- Conclusion:
On ne peut donc pas effectuer les mêmes plongées en mer et en lac en utilisant les tables MN 90
a)- Exemple:
X5
2.5b 5b
soit 40m
Donc pour pouvoir utiliser la table il faut trouver une profondeur ayant le même rapport ici 40 m.
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Par le calcul :
Nous savons que : SC = TN2/P° atm et TN2 = P abs . X %
Nous utilisons plusieurs sortes de profondimètres et nous les classons en deux familles:
profondimètre mécaniques Profondimètre électronique
Capsule Profondimétres digitaux
Membrane Ordinateurs
Tube de bourbon
Capillaire
eau air
X1BIS = X1 X PATM1
PATM2
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LA PLONGEE AUX MELANGES BINAIRES
(arrêté du 28 Août 2000)
A)- Justification :
La plongée au mélange est pratiquée par de nombreux professionnels (corailleurs, scaphandriers) et quelques sportifs
(spéléo), car il intéressant de diminuer la proportion d’azote pour limiter les paliers et les effets de l’azote sur
l’organisme.
Les tables ont été calculées pour des mélanges 20/80 or si nous modifions les mélanges en enrichissant en oxygène il va
falloir trouver une profondeur correspondante pour utiliser les tables MN 90
B)- INTERETS
AVANTAGES INCONVENIENTS
C)- Explications
D)- Observations
- si le taux d’azote est inférieur à 79% (c’est l’intérêt), la profondeur équivalente est toujours plus faible que la
profondeur réelle.
On rentre dans la table avec la profondeur absolue équivalente mais nous remontons de la profondeur réelle.
- pas de modification de la profondeur de paliers ni de la vitesse de remontée
La remontée est programmée pour que TN2/P Abs = ou < Sc
Aux paliers :
tf = 0 bar donc baisse beaucoup plus rapide de la tension d’azote
les paliers de 3m et 6 m peuvent être effectués en inhalant de L’O2 pur
la durée de chacun des paliers à l’oxygène pur est égal aux deux tiers de la durée du palier à l’air arrondie à la minute
supérieure et est au minimum de 5 minutes.
Cependant la durée de chacun des paliers à l’o2 pur est égale à la durée du palier à l’air lorsque celui-ci est compris entre
1 et 5 minutes.
a) Composition de l’air :
l’air que nous respirons est composé en majorité à : 79,03% d’azote, 20,93% d’oxygène, 0.03% gaz
carbonique.
L’azote pénètre dans l’organisme mais n’est pas utilisé par lui. La quantité d’azote rentrée doit ressortir.
L’oxygène pénètre dans l’organisme il est utilisé par lui pour fonctionner.
Le gaz carbonique pénètre en faible quantité dans l’organisme. Il n’est pas utilisé par lui pour fonctionner.
b) Comment l’air pénètre dans l’organisme ? L’inspiration
C’est un phénomène actif qui peut être soit normal soit forcée. Il permet de déterminer plusieurs volumes
inspiratoires :
- le volume courant : 0.5 l à chaque fois que nous inspirons de façon naturelle
- le volume de réserve inspiratoire : 2.5 l quand nous faisons intervenir notre volonté pour
augmenter notre volume inspiratoire
c) Pourquoi avons-nous une modification du volume pulmonaire ?
- la plèvre : elle est composée de deux feuillets, un viscéral accolé au poumon l’autre pariétal
accolé à la cage thoracique. Entre les deux un espace virtuel.
Cette particularité anatomique permet au poumon de suivre les mouvements de la cage thoracique
donc d’augmenter de volume en même temps que la cage thoracique.
- la cage thoracique : elle est limitée en avant par le sternum, en arrière par les vertèbres
dorsales, sur les côtés par les côtes, en haut par les clavicules en bas par le diaphragme
- les muscles inspirateurs :
+ le diaphragme qui par son abaissement permet une augmentation du
volume vertical (1 ;2 ;3)
+ les releveurs de côtes qui par contraction permettent une augmentation
du volume horizontal et antéro-postérieur (3)
schéma :
1) abaissement du diaphragme, élévation du Ballon de baudruche fixé à un tube relié à La modification du volume de la cage
sternum ,mobilisation des côtes provoquant l’extérieur, le tout dans un bocal fermé par thoracique, permet la pénétration de l’air dans
une augmentation du volume pulmonaire un membrane eu caoutchouc, dés que le les voies aériennes
l’on tire la membrane vers le bas cela
provoque une augmentation du volume du
ballon de baudruche
a) Hématose :
le passage se fait du milieu le plus concentré vers le milieu le moins concentré.
La PPO2 alvéolaire est de 100mmhg. La PPCO2 alvéolaire est de 40mmhg ce chiffre doit être maintenu constant par
l’organisme.
La PPO2 sanguin est de 40mmhg,. La PPCO2 sanguin est de 47mmhg.
La différence de gradient entre le milieu sanguin et le milieu alvéolaire permet le passage des gaz du milieu le
concentré vers le milieu le moins concentré.
Ce passage est du en partie aux propriétés anatomique et physiologique de l’alvéole.
Les lois qui régissent cette diffusion sont :
1. loi de HENRY
2. loi de DALTON
schéma :
O 2: 159 m m hg
C O 2: 0.2
N 2: 600 C O2 Espace mort
40 m m hg 573
O2 N2
100m m hg
C O2 40
Air alvéolaire
N 2 573
O2 100
Son rôle : il transporte les nutriments, les hormones, les déchets de l’organisme.
Schéma d’une molécule hémoglobine :
O2
Fe2+
GLOBINE
Peptide
CO2
Hème
L’oxygène :
- sous forme combinée à l’hémoglobine (98%) oxyhémoglobine
(Hb + O2 = HbO2)
- sous forme dissoute dans le plasma (2%) 0.3ml/100ml de plasma.
Le gaz carbonique :
- sous forme combinée à l’hémoglobine (30%) carbaminohémoglobine
(Hb + CO2 = HbCO2)
- sous forme dissoute dans le plasma (70%) dont la répartition plus précise est :
a. 60% transformé en acide carbonique (H2CO3) qui intervient sur l’acidité du
sang.
b. 10% dissous dans le plasma.
L’azote : sous forme dissoute dans le plasma.
Véhiculer et contenir le sang : les vaisseaux qui sont en contact avec les alvéoles s’appellent :
i. les capillaires : particularité : petit diamètre et fine épaisseur. Présent en grand nombre autour
des alvéoles.
ii. Les veinules : font suite aux capillaires d’épaisseur et de diamètre supérieur
iii. Les veines : font suite aux veinules d’épaisseur et de diamètre supérieur.
Elles arrivent toujours au cœur, elles se collabent lorsque l’on les sectionne. A l’intérieur on trouve des valves anti-
reflux qui empêche le sang de redescendre.
Artère cérébrale
Artère aorte
Veines pulmonaires
Valve O/V
Valve aorte/v
N2 573
CO2 40 mmhg
O2 100 mmhg
tissus
sens de circulation
Veine cave
Valves V/AP
a) pénétration du sang dans les différentes cavités qui composent la partie droite du cœur :
Le sang arrive par les veines cave supérieur et inférieur qui ont récupéré le sang provenant des différents tissus de
l’organisme.
Sa pénétration dans l’oreillette droite s’effectue pendant la phase de repos du cœur (diastole), remplissage de la cavité de
l’oreillette puis ouverture sous le poids du sang des valves tricuspide (communication auriculo-ventriculaire).
Une contraction des oreillette permet le remplissage complet du ventricule. Le ventricule droit une fois remplie la valve
de communication auriculo-ventriculaire se ferme.
b) Expulsion du sang dans le système artèrielle : artère pulmonaire :
Augmentation de la pression ventriculaire associée à une contraction ventriculaire (systole), permet l’ouverture de la
communication entre le ventricule et l’artère pulmonaire (valve sigmoïde pulmonaire).
b) Hématose : le sang contenu dans le système artérielle arrive au niveau des alvéoles par les capillaires
dont nous avons dit qu’ils avaient un diamètre et une épaisseur très fin.
Cette diminution de diamètre permet de ralentir le débit sanguin au niveau alvéolaire de plus la
fine épaisseur des parois permet le passage des gaz du milieu liquidien dans le milieu aérien.
Schéma :
air expiré :
CO2 33 mmhg
O2 122 mmhg
O2 N 2 560
100mmhg
CO2 573
N2
40 mmhg
N2 573
CO2 47 O2 40
sens de circulation
a) Passage des voies aériennes inférieur vers les voies aériennes supérieures :
b) Comment l’air peut passer des voies aériennes inférieures au voies aériennes supérieures :
+ Le relâchement musculaire :
Les poumons reprennent leur volume initial, due à l’action combinée du relâchement musculaire du
diaphragme et des muscles intercostaux, mais aussi à la propriété des poumons de vouloir retrouver leur
volume. L’expulsion de l’air hors de l’organisme est une phase passive, c’est l’expiration
+ L’expiration :
- phénomène passif
- phénomène actif : la phase active est sous le contrôle de la volonté, elle nous permet
d’augmenter notre volume d’expiration. Pour cela elle fait intervenir des muscles
expirateurs (abdominaux). En diminuant le diamètre de la cage thoracique, on diminue
le volume des poumons donc on expire une plus grande quantité d’air. Volume de
réserve expiratoire 1.5 l
schéma :
L’air que nous rejetons se compose : d’oxygène : 16%, d’azote : 79%, de gaz carbonique : 5%, de vapeur d’eau
d) le soufflet pulmonaire :
a) La régulation pulmonaire :
Elle est située pour la partie centrale au niveau du bulbe rachidien, il existe une zone
déterminant l’inspiration et une zone déterminant l’expiration.
Une zone situé à la périphérie au niveau des sinus carotidien est sensible à la composition du taux de CO2
et O2 mais aussi à l’acidité du sang.
La respiration est un phénomène automatique qui peut être contrôlé par la volonté.
Le rythme et l’amplitude des mouvements respiratoires sont réglés par la variation des paramètres sanguins :
Diminution de l’O2 ou augmentation du CO2 entraîne une accélération.
b) La régulation cardiaque :
Le cœur possède sont propre rythme qui lui est donné par tissu nodal. La contraction du cœur
débute au niveau des oreillettes pour et se prolonger au niveau des ventricules.
Le fonctionnement cardiaque est intégré au besoin de l’organisme. Cette intégration met en jeu
des récepteurs chimique et de pression qui informe le centre bulbaire sur les besoins de
l’organisme en apport sanguin.
L’innervation du cœur est double :
- un système accélérateur (parasympathique)
- un système modérateur (sympathique)
VRI
AUGMENTATION DE LA CRF
AUGMENTATION DU TRAVAIL
MUSCULAIRE
DIMINUTION DU VOLUME
ALVEOLAIRE
FATIGUE
DIMINUTION DU REJET DE
CO²
DYSPNEE
HYPERCAPNIE ESSOUFFLEMENT
PRESENTATION :
Les 2 fonctions de l’oreille:
➭ audition,
➭ équilibration.
DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT
1. Oreille externe
− Pavillon,
− Conduit auditif externe tapissé de
glandes sécrétant le cérumen (qui capte
les poussières et absorbe les vibrations
tympan parasites),
− Tympan (membrane souple).
pavillon SON ROLE: CAPTER LES SONS,
LES CANALISER VERS LE
TYMPAN.
Les osselets:
Trompe d’eustache Marteau
Enclume
Etrier
Tympan ➯Marteau ➯Enclume ➯Etrier ➯Fenêtre
ovale.
Rhino-pharynx
Son rôle: Transmission des sons (par un solide)
2 remarques importantes:
• La surface du tympan est plus importante que celle de la fenêtre ovale. Il y a donc amplification des sons. En effet,
les osselets transforment des vibrations de faible intensité en vibrations moins amples, mais d’intensité augmentée.
• Ce système de transmission ne peut fonctionner que s’il y a équipression de part et d’autre du tympan. D’où la
présence de la trompe d’Eustache.
Canaux semi-circulaires
endolymphe
3 Oreille interne
Membrane basilaire
utricule
périlymphe Elle comprend:
vestibule − l’organe de l’audition: cochlée et
l’organe de Corti,
l’organe de l’équilibration: canaux semi-
saccule circulaires, utricule et saccule.
Rampe vestibulaire
Membrane de Reissner
Canal cochléaire Rampe tympanique
rampe vestibulaire
4. Equilibration
Les récepteurs de l’équilibration sont situés dans le saccule, l’utricule et les canaux semi-ciculaires.
L’utricule et le saccule ont un rôle dans la statique du corps (membranes semblables à de gros sacs). Ils sont connectés
au vestibule.
Les 3 canaux semi-circulaires ont un rôle dans la dynamique: ils sont situés dans les 3 plans de l’espace. Ils permettent
d’équilibrer le corps lorsqu’il est en mouvement. Le contrôle s’effectue au niveau du cervelet par l’intermédiaire du nerf
vestibulaire.
− Equilibrage de l’OE / OM
Précision: pourquoi à la remontée les oreilles s’équilibrent toutes seules ➟ partie souple (proche du rhino-pharynx)
/ partie rigide (proche de la caisse tympanique) de la trompe d’Eustache.
− Positionnement dans un milieu en 3D,
Le trépied de l’équilibre: ➮ OI,
➮ vision ➘ (eau trouble, luminosité,...)
➮ système musculaire articulaire propioceptif ➘ (pas d’appui, combinaison qui serre,
)
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D’où l’importance de l’OI.
− Audition dans l’eau (son 330 m.s-1 dans l’air / 1500 m.s-1 dans l’eau, cf. cours sur l’acoustique),
− Accidents spécifiques de l’oreille (ADD et barotraumatismes à voir plus tard).
Si atteinte vestibulaire ➮ récupérable,
Si atteinte organe de Corti ➮ non récupérable (endolymphe),
Si atteinte des canaux semi-circulaires ➮ non récupérable (cupule, masse gélatineuse) mais adaptation progressive de
l’équilibre avec une seule oreille interne.
Annoter le schéma :
MANIFESTATIONS CUTANEES :
LES PUCES
LES MOUTONS
douloureux
précédents ou accompagnant un accident graves
LOCALISATION CERREBRALE :
- atteintes :
sensorielles
visuelles (perte partielle ou totale de la vision)
auditives (surdité)
vestibulaire (vertiges, perte d’équilibre, nausées, vomissements)
motrices
paralysie de type hémiplégie
paralysie faciale
aphasie (perte de la parole)
sensitives
anesthésie, hypo ou hyperesthésie
toucher, piqûre, douleur, chaleur/froid
signes généraux
fatigue intense, céphalées, angoisse, hypertension
b) Physique.
- Un travail musculaire intense avant la plongée et/ou au fond entraînant une
augmentation de la quantité de gaz dissous pendant la plongée, car la perfusion
tissulaire est plus élevée.
- Un sujet gras, car l’azote se trouve en plus grande quantité dans les tissus adipeux (
tissus nerveux aussi ) l’azote est 5 à 6 fois plus soluble dans les graisses.
- La fatigue
- La consommation d’alcool : l’alcool est a l’origine d’une dilatation des vaisseaux
périphériques, ceci augmente la susceptibilité du plongeur à l’accident de
décompression. La résistance au froid est altérée par cette vasodilatation.
- Le froid qui diminue la vitesse d’élimination des gaz par vasoconstriction
- Age : sujet qui on plus de 40 ans
c) Plongée :
- profondeur
- successives
- consécutives.
- Profil inversé
- Plongée Yo-Yo
a) ROLE DU POUMON
Le gaz inerte est évacué, par passage de la phase dissoute vers la phase gazeuse, au niveau de la frontière alvéolo-
capillaire.
Les bulles circulantes, existent normalement après une plongée, leurs nombres étant proportionnel à la durée et à la
profondeur. Le sang veineux chargé de ces bulles passe dans le cœur droit puis est filtré par les poumons. L’appareil
pulmonaire joue alors entièrement son rôle de filtre à bulles et les éliminent.
Dans le cas de décompression anormale, les bulles circulantes deviennent excessives en quantité et en taille. Le filtre
pulmonaire qui ne peut accepter qu’une certaine quantité ne peut plus jouer son rôle et n’assume plus le dégazage
normal.
b) FORMATION DE LA BULLE
Au cours du séjour en pression nous absorbons de l’azote qui va se dissoudre progressivement dans les différents tissus
de l’organisme : c’est la sous saturation.
Si la durée d’immersion est suffisamment longue un équilibre va intervenir : c’est la saturation
Si l’on procède à une décompression trop rapide le dégazage ne peut se faire de façon progressive et les poumons sont
insuffisants pour évacuer tout le gaz trop rapidement libéré. Il se produit une effervescence azotée dont les effets
néfastes se manifestent.
Donc on peut dire qu’il y a apparition des bulles par différence de pression trop rapide.
Vous pourrez lire dans certaines revues que d’autres phénomènes sont évoqués tels que la cavitation, le gaz carbonique,
la cinétique du sang et bien d’autre encore pour expliquer la formation de ces bulles qui nous pose problème à nous
plongeur.
Il faudra attendre SPENCER dans les années 70 et son travail de recherche sur les bulles avec Doppler pour affirmer que
les bulles existent dans l’organisme sans pourtant être pathogène, contrairement à ce que pensait HALDANE
En cas de passage d’une bulle dans la grande circulation, de nouveaux problèmes peuvent intervenir.
La bulle, corps étranger, dans le sang ou dans les tissus provoque une réaction de défense de l’organisme.
Après la formation de la bulle, une couche de dépôt l’entoure rapidement. Cette couche est constituée de protéines
plasmatiques, d’agrégats plaquettaires, de fibrines.
Cette bulle enveloppée induit des réactions biologiques en chaîne dans l’organisme.
Cette réaction de défense de l’organisme évolue vers la maladie de décompression (M.D.D) dont l’accident de
décompression est une manifestion explosive.
Comme nous l’avons vu, la bulle est recouverte d’une couche de dépôt d’une épaisseur de 4 à 10 mm.
Si la bulle vient à disparaître, cette enveloppe persiste et continue à exercer un rôle pathologique, il se produit une
stimulation de la coagulation.
Tous ces phénomènes diminuent la fluidité du sang, ce qui ralentit le flux sanguin entraînant des troubles de perfusion et
de ventilation.
Les bulles sont principalement présentent dans la circulation veineuse et dans les différents liquides qui compose notre
organisme.
Or comme nous avons pu le constater dans les différentes manifestations de l’accident de décompression on s’aperçoit
que des bulles sont présentent dans la circulation artérielle.
C) LE TRAJET DE LA BULLE
Comme nous l’avons vu le filtre pulmonaire doit éliminer à son rythme ces bulles gazeuses au fur et à mesure.
Cependant il arrive que des bulles se retrouvent dans la circulation artérielle.
Il existe deux types de passage :
- Le shunt pulmonaire : l’intégrité du filtre pulmonaire doit être parfait pour pouvoir piéger et éliminer les bulles en
circulation après la plongée.
A la suite d’une lésion du tissu pulmonaire il peut se produire un shunt veino-artériel. L’alvéole est perfusé mais pas
ventilée, d’où passage du sang veineux dans la circulation artérielle et donc de bulles qui vont augmenter de volume.
Les bulles de la circulation artérielles s’embolisent dans les artères lorsque le calibre de celles-ci diminuent. Le sang ne
peut circuler il y a donc anoxie. Un effet direct de la bulle sur la paroi vasculaire pourrait aussi provoquer des lésions.
Une fois dans la circulation artérielle il ne reste plus à la bulle qu’à suivre le trajet des différents vaisseaux qui
composent ce système de canalisation.
A la sortie de la crosse aortique la bulle peut passer dans la carotide primitive qui irrigue le cerveau d’où une atteinte de
type central.(cf. cours sur la circulation)
Mais cette bulle peut tout aussi bien suivre l’aorte est venir emboliser une autre zone telle que la moelle épinière est
provoquer des lésions de type médullaire.
Mais les bulles ne sont pas toutes dans la circulation. Certaines peuvent être présentent au niveau de certains tissus
occasionnant des lésions de type 1.
Mais aussi de type 2 si elles sont localisées au niveau des différents liquides de l’oreille interne.( cf. cours sur l’oreille)
6) QUE FAIRE
REAGIR SANS ATTENDRE : C’EST UNE URGENCE
circulantes stationnaires
INTRAVASCULAIRES EXTRAVASCULAIRES
VEINES ARTERE
ARRET
CIRCULATOIRE
ISCHEMIE
LA NARCOSE
1) Manifestation du phénomène :
ces manifestations peuvent être associées à des accidents beaucoup plus grave si on laisse
s’installer cet état tel que :.
- la surpression pulmonaire
- l’accident de décompression
- la noyade
Ce type de manifestation est encore assez mal connu, en effet tous les efforts des
physiologistes, se portent sur l’accident de décompression.
Ce que l’on peut dire, c’est que son origine serait une augmentation trop importante est
brutale de la pression partielle d’azote mais aussi des gaz rares que nous respirons. Cette
augmentation de pression partielle dans le sang entraîne des désordres sur le plan
neurologique. Avec des réactions physiques et mentales caractéristiques d’un état
général d’euphorie ressemblant à une intoxication éthylique.
Surviennent à des profondeurs variables selon les individus.
Possible entre 20-40m
Fréquent au-delà de 40m
3) Comment éviter ce phénomène ?
L’oxygène est le comburant d’un grand nombre de réactions chimiques qui se produisent dans l’organisme. Il
est nécessaire en permanence pour le métabolisme de l’être humain et a pour but de produire des activités
végétatives et motrices.
THERMIQUE - température
ACTIVITE
MOTRICE - coeur
(involontaire) - poumons
MOTRICE - musculaire
(volontaire)
L’oxygène est utilisé par l’organisme pour produire de l’énergie qui est le résultat de l’association du
comburant et du combustible. On le trouve à l’état naturel dans l’air, résultat de la photosynthèse. Sa
concentration est de 20.9%. Par analogie, on peut faire une comparaison entre le métabolisme humain et un
moteur de voiture.
Limites de l’oxygène :
L’oxygène est indispensable à la vie et donc à notre organisme, mais il n’est pas
toujours un ami. Il peut entraîner des accidents : accidents par toxicité et accidents par déficience. L’oxygène
en plongée doit toujours être utilisé en dessus de la limite basse (0.17 bar) et en dessous de la limite haute (1.7
bar).
manque important
d'oxygène entraînant la phènomène Paul Bert
entraine syncope intoxication à l'oxygène
la mort entraîne la syncope
phénomène de Lorrain-Smith.
Inflamation des alvéoles et la mort.
pulmonaires après 2 heures
d'inhalation
Limites hautes : Hyperoxie
Exemples :
- plongée à l’oxygène pur PpO2=1.6 bar, profondeur=6m.
- plongée à l’air PpO2 ≤ 1.6, Pabs = PpO2 / %O2 = 1.6 / 0.2 = 8 bar soit 70 m.
- plongée aux mélanges enrichis en O2 --> le pourcentage doit être calculé en fonction de la profondeur
maximum à atteindre pour avoir toujours une PpO2 < 1.6 bars.
On souhaite plonger à 30m. Quel mélange (O2 + N2) peut-on utiliser pour réduire au maximum les
paliers ? PpO2=1.6 bars, Pabs=4 bars PpO2/Pabs = 1.6/4 = 40 %.
Point d’entrée dans les tables ? PAE = Pabs * % N2/80, PAE = 4 * 60/80 = 3Bars, soit 30 m.
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On peut mettre en évidence l’importance de la pression ambiante dans le calcul de la pression partielle
et tirer les raisons des limites volontaires des tables.
Altitude Profondeur
En première approximation la pression atmosphérique diminue de 0.1 bar tous les 1000m.
La profondeur fictive d’une plongée en lac d’altitude étant : Pf= Pr / Patm on connaît la profondeur réelle
maximum à ne pas dépasser Pr= Pf * Patm = 70 * 0.9 = 63 m.
La prise en compte de ce phénomène apparaît dans les tables de plongée MN90, la profondeur maxi de
plongée étant fixée à 65 mètres. En effet, les valeurs des coefficients de sursaturation critique étant établies
pour des plongées en mer, on doit tenir compte de l’écart de pression atmosphérique ambiant.
On rencontre ces phénomènes en plongée libre à la suite d’une hyperventilation prolongée : c’est le "
rendez-vous syncopal des 7 mètres " bien connu des chasseurs.
En effet l’hyperventilation , pratiquée à tort pour accroître la durée d’apnée, abaisse la PpCO2 dans les
alvéoles et donc dans le sang, sans pourtant augmenter celle de O2. La régulation de la respiration est contrôlée
par les organes de coordination qui sont des centres nerveux situés au niveau du bulbe et de la protubérance, et
dépend principalement de la pression partielle de CO2 dans le sang artériel : le CO2 agit donc directement sur
les centres respiratoires, c’est lui qui donne l’envie de respirer.
Le CO2 est produit par oxydation et donc par consommation de O2. Le fait de baisser la pression de CO2 au
départ, retarde le moment ou le seuil déclenchant l’envie de respirer sera atteint.
Mécanisme :
- sans hyperventilation le seuil réflexe inspiratoire est atteint avant le seuil d’insuffisance en oxygène.
- avec hyperventilation, le seuil réflexe inspiratoire n’est pas atteint alors que le taux en oxygène est
en dessous du seuil d’anoxie, entraînant la syncope.
Sans Hyperventilation
O2 CO2 O2 CO2 O2 CO2
Avec Hyperventilation
Anoxie
Au départ en cours de plongée à la remontée
Au cours de la descente on a une augmentation de la pression partielle d’oxygène (lois de DALTON), notre
plongeur se sent bien.
Pendant son séjour au fond il a une sensation de bien être du à cette augmentation de la pression partielle
d’oxygène.
Mais pendant son séjour au fond il consomme de l’oxygène et produit du gaz carbonique, jusqu’à atteindre le
point de rupture de l’apnée. Quand il décide de remonter vers la surface la consommation d’oxygène a été très
importante.
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La PPCO2 endogène a augmenté mais sa PPO2 (hypoxie) elle a diminué atteignant le seuil de tolérance pour
l’organisme.
Ce taux faible d’oxygène ne permet pas une bonne irrigation des cellules nerveuses, c’est la syncope par
anoxie cérébrale.
En même temps le taux de CO2 a augmenté (hypercapnie) jusqu’à atteindre le seuil de déclenchement du
réflexe inspiratoire, et il inhale de l’eau au lieu de l’air, c’est la noyade
dans l’eau :
- sortir la personne de l’eau pour éviter la noyade
hors de l’eau :
- oxygénothérapie
Au palier :
But recherché : réduire la durée des paliers. Ils sont diminués de 1/3 par rapport à la durée calculée à l’air
arrondie à la minute supérieure et au minimum de 5 minutes.
La durée des paliers à l’oxygène pur est égale à la durée du palier à l’air lorsque celui-ci est inférieur à 5
minutes.
Le groupe de plongées successives reste le même.
Principe : augmenter la différence entre la tension de N2 des tissus et la PpN2 respirée afin d’éliminer l’azote
plus rapidement.
La plongée Nitrox :
AVANTAGES Inconvénients
• Par rapport à une plongée air diminution voire suppression des • Organisation et planification plus lourdes
paliers • Limité aux profondeurs faibles ou moyennes
• Aaugmentation de la sécurité si on utilise des tables air • Respect absolu de la profondeur maxi
• Moins ou pas de majoration pour les plongées suivantes • Fabrication des mélanges et utilisation de
• Moins de fatigue post-plongée, meilleur confort, augmentation de matériel particulier
la sécurité si effort obligatoires post-plongée.
• Diminution du temps post plongée si l’on doit prendre l’avion
• Diminution de la consommation d’environ 10%
Utilisation :
L’oxygène peut être utilisé en secourisme lors de certains accidents.
- Hypercapnie : c’est l’essoufflement du à une quantité de CO2 trop importante. Dans le cas de maux
de têtes au retour de plongée, l’apport d’oxygène est bénéfique.
- Noyade et surpression pulmonaire : Dans les deux cas il y a lésion des poumons, leur capacité
d’échange gazeux est donc diminué. Pour subvenir aux besoins de l’organisme, il faut augmenter la
concentration d’oxygène dans l’air respiré.
- Accident de décompression : En plus de l’oxygénation des tissus, l’oxygène pur respiré permet l’élimination plus aisée
de l’azote car la PpN2 du gaz ingéré est nulle.
Production endogène:
Production exogène:
- présence accidentelle d’un taux de CO2 dépassant 1% dans les bouteilles due au compresseur et à
sa prise d’air.
L’élimination du CO2: dépend du gradient entre les deux extrémités du système ventilatoire et expiratoire.
La charge en CO2: lorsque celle ci est d’origine exogène, la réponse ventilatoire est beaucoup moins
importante que lorsque elle est d’origine endogène.
Le travail ventilatoire: en hyperbarie ce travail est augmenté (cf. cours appareil respiratoire).
Sensibilité des centres respiratoires bulbaires aux variations du Co2 dans le sang
Comme nous avons pu le voir dans le cours sur la respiration il existe un état d’équilibre entre la CRF est le
VC + VRI qui correspond à l’état de relaxation du système cage thoracique /poumons.
Or nous avons vu qu’au cours de la plongée, il se passait un certains nombre de modifications aboutissant à un
déséquilibre entre le la CRF est le VC + VRI.
Se déséquilibre occasionne une augmentation du travail musculaire donc une augmentation de la production
endogène de CO2.
Pour combattre cette augmentation de CO2 sanguin, l’organisme met en place un système de régulation à la
fois ventilatoire est cardiaque qui doit permettre de garder constant le taux de CO2 alvéolaire.
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S’il parvient à garder ce taux constant, notre plongeur effectuera une bonne plongée.
Dans le cas contraire cela se terminera par une détresse ventilatoire
REGULATION PAR :
Augmentation du
AUGMENTATION DE LA VENTILATION
travail musculaire
AUGMENTATION DE L’ACTIVITE CARDIAQUE
Facteurs exogènes
INEFFICACE SI AUGMENTATION
EFFICACITE SI CO2
DU CO2 ALVEOLAIRE
ALVEOLAIRE MAINTENUE
CONSTANT
DIMINUTION DU GRADIENT
SANG/ALVEOLE
DIMINUTION DE L’ELIMINATION
AUGMENTATION DU CO2
SANGUIN
HYPERCAPNIE
STIMULATION DU
CENTRE INSPIRATEUR
DETRESSE VENTILATOIRE
Dés qu’une augmentation de CO2 apparaît au niveau du sang des capteurs chimique informe le centre bulbaire
inspirateur qui réagit par une augmentation de l’inspiration (phènomène actif qui produit du CO2, qui s’ajoute
au CO2 déjà présent dans l’organisme) c’est le cercle vicieux de l’essoufflement.
CO2 inspiration
HYPERCAPNIE
Dans l’eau:
- stopper tout effort musculaire
- remonter la personne
- la faire expirer
- maintenir le détendeur
en surface:
- oxygène
- traitement des accidents associés
Fatigue
Travail musculaire froid Problème de détendeur
Aggravation de
REGULATION DEPASSEE l’hypercapnie
ESSOUFFLEMENT
NARCOSE
SURPRESSION ACCIDENT DE
NOYADE
PULMONAIRE DECOMPRESSIO
1) LE PLAQUAGE DU MASQUE
Ses origines :
Les symptômes sont spectaculaires mais sont rarement graves et se résorbent rapidement. Il faut consulter un
médecin ORL et ne pas plonger pendant quelques jours.
Les sinus sont des cavités osseuses se trouvant dans la boite crânienne. Elles sont réparties symétriquement.
Les principaux sont les sinus frontaux, maxillaires, ethmoidaux, et sphénoïdaux (os de la tête, base du crâne).
Les sinus sont reliés par un canal étroit aux fosses nasales : l’OSTIUM
Pourquoi ça coince ?
muqueuse
Lors de la remontée l’air contenu dans ces cavités ne peut s’échapper entraînant une
augmentation de la pression à l’intérieur de ces dernières occasionnant une gène avec douleur.
+
obstruction
Les raisons de ces deux possibilités en sont une obturation du passage de communication avec l’oropharynx.
donc l’équilibre ne peut ce faire.
Lors de la remontée :
- Douleur
- atteinte de la muqueuse par compression
Si la douleur survient lors de la remontée, descendre puis remonter doucement afin de permettre à l’air de
s’échapper. si la douleur persiste quand même et qu’elle ne passe, prévenir son camarade et forcer la remontée
(attention risque de perte de connaissance si la douleur est trop violente).
Consulter un O.R.L.
Arrêt de la plongée provisoire en fonction de la gravité de l’atteinte.
3) LES DENTS
pourquoi ça coince ?
Une carie pas soignée ou un plombage mal positionné peuvent laisser une petite cavité.
Au cours de la descente l’air pénètre dans la cavité, puis, lors de la remontée, l’air se
dilate suivant la loi de MARIOTTE mais l’espace par lequel il a réussi à pénétrer est
obstrué, gênant ainsi son élimination.
Manifestations :
- Violente douleur
- Expulsion du plombage
- Eclatement de la dent
4) LES OREILLES
L’atteinte des oreilles peut être localisée aux différentes parties de l’oreille à savoir l’oreille moyenne et/ou
oreille interne.
Les barotraumatismes de l’oreille moyenne sont signalés dans à une à deux pour cent des plongées, ceux de
l’oreille interne sont dix fois moins nombreux, mais beaucoup plus pénalisant par les séquelles qu’ils
occasionnent
Les origines :
A la descente :
A la descente :
A la remontée :
- vertige alternobarique qui comme sont nom l’indique est la manifestation d’une
analyse par l’organisme d’une différence de pression entre l’oreille droite et l’oreille gauche occasionnant des
vertiges.
les origines :
Les gaz provenant de la fermentation des aliments ou l’air avalé en plongée se dilatent pendant la remontée.
Les manifestations :
S’ils ne peuvent s’échapper, par voie orale ou anale, les gaz provoquent :
Les douleurs occasionnées peuvent entraîner une perte de connaissance avec les complications qui s’y
ajoutent.
Dans l’eau :
6) LA SURPRESSION PULMONAIRE
L’accident est lié à la notion de pression et de volume (loi de MARIOTTE). Il arrive le plus souvent chez les
débutants. Quand on souffle l’excès d’air des poumons lors de la remontée, tout se passe bien ; par contre, si
on bloque la respiration à la profondeur ou l’on se trouve et que l’on remonte. L’air va se dilater et
l’augmentation de volume peut entraîner des lésions graves de l’appareil ventilatoire.
- hauts :
- blocage volontaire lors de la remontée (type R.S.E., échange d’embout,
apnéiste respirant sur un détendeur)
- vasalva à la remontée
- spasme glottique (inhalation d’eau)
- problème du au matériel :
- blocage en débit continu
- remontée P.A. non maîtrisée.
- bas :
- bronche à clapet
- asthme
Son origine :
l’air présent dans les poumons ne peut plus s’échapper. Lors de la remontée vers la surface il se détend
et dilate les poumons jusqu’à atteindre le seuil d’élasticité maximum de ces derniers.
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Si nous prenons un ballon que nous gonflons jusqu’à atteindre son seuil d’élasticité celui-ci va éclater.
C’est un peu le même problème que nous allons rencontrer au sein du corps humain car nous pouvons
comparer les poumons à un ballon. La différence, c’est qu’il est en relation avec d’autres éléments de
notre organisme.(cf. cours d’anatomie sur la respiration).
Au cours de cette dilatation, les alvéoles atteignant leur seuil d’élasticité, peuvent soit se fissurer (en
périphérie), soit être comprimer contre d’autres alvéoles (à l’intérieur).
schéma :
- Pneumothorax : déchirure du feuillet viscérale de la plèvre occasionnant à ce niveau une perte de mobilité
du poumon par non répercussion des mouvements de la cage accompagnée d’écoulement sanguin
provenant de la plaie.
- Emphysème médiastinal : passage de l’air en dehors de l’alvéole cet air remonte le long de l’arbre
bronchique pour passer au niveau du médiastin.
Donc compression du poumon éventuellement intact et compression mécanique du muscle cardiaque.
- Emphysème sous cutanée : (bouée).continuation de l’air provenant du médiastin. arrivée d’air dans la
zone sous-cutanée du cou.
Aéro-embolisme : passage de l’air dans la circulation via le cœur gauche puis dans l’aorte et dans l’artère
carotide provoquant des désordres d’ordres neurologiques.
- Générale :
- Pâleur.
- fatigue intense.
- froid.
- personne cyanosé (coloration bleuâtre de la peau, due à une oxygénation
insuffisante).
- Pulmonaire :
- douleur thoracique rétro-sternale plus ou moins violente
- gène respiratoire
- toux et crachats sanglants(du sang dans les alvéoles)
- difficultés ventilatoires
- Neurologique :
Même si c’est limité à une distension alvéolaire, on se trouvera en présence d’un handicap ventilatoire.
- Sur le terrain :
- En caisson :
- Recompression thérapeutique
Caractéristiques de l’homme :
L’homme est un homéotherme ( les parties profondes ont une température constante). Cependant, l’enveloppe
du corps (peau, tissus sous-cutanés et muscles squelettiques) a une température variable en fonction de celle
du milieu ambiant.
La température du noyau central, comprenant les organes profonds (cerveau, organes du thorax et de
l’abdomen) est maintenue constante grâce à l’équilibre entre les quantités de chaleur reçue et produite et la
quantité de chaleur perdue. Il s’agit de la thermorégulation.
Conduction: échange entre l’organisme (la peau) et les objets en contact. Un gradient thermique est nécessaire.
Ces échanges de chaleur ont lieu à travers un milieu sans mouvement de la matière qui les compose.
Ex: Poser une pierre chaude sur un plaque froide.
Convection: Echange thermique de l’organisme avec les fluides au contact (gaz ou fluides). Il est fonction de
la surface de contact et de la conductivité thermique du fluide.
Ex: convecteur électrique (le fluide s’échauffe et se met en mouvement).
➭ peau et le fluide qui l’entoure (air ou eau),
➭ muqueuses des voies aériennes et gaz respirés.
Evaporation: Si la température est trop élevée, si les rayonnement, conduction et convection ne sont pas
suffisants, la chaleur doit être perdue par évaporation (transpiration).
L’activité physique permet une thermogénèse dont 90% est due aux muscles.
La chaleur reçue
Uniquement lorsque tambiante > tcutanée
LA THERMOREGULATION
Principes
But: Maintenir la température centrale constante (valeur de consigne) malgré les variations de quantités de
chaleur (reçue), produite ou perdue.
D’autre part, il reçoit des informations complémentaires venant des récepteurs périphériques de la moelle
épinière et de la peau, qui sont sensibles à des variations de température plus importantes.
2) Tcentrale < Tconsigne ➭ l’organisme puisera dans ses réserves pour favoriser la thermogenèse :
− Vasoconstriction cutanée :diminution de la quantité de sang périphérique et diminution de la conduction.
− Déclenchement de frissons et auripilation des poils (inefficaces pour produire de la chaleur mais plutôt
signal d’alerte). L’hypoxie et l’hypercapnie inhibent le frisson.
− Réaction hormonale qui accroîtra la thermogenèse en augmentant les combustions (adrénaline et
noradrénaline provenant des glandes médullo-surrénales, thyroxine produite par la thyroïde). Augmentation du
métabolisme de base: réaction chimique libérant de la chaleur au niveau cellulaire.
Froid
production de chaleur
Tcentrale = 37°C
Tpériphérique = 28 et 33°C (ne peut pas descendre en dessous de 10°C).
Il y a redistribution du sang entre la peau et les organes profonds: vasoconstriction périphérique (comme des
robinets qui se ferment et empêchent l’irrigation des extrémités). Le sang quitte l’enveloppe pour limiter les
pertes de chaleur et se concentrer vers les organes du noyau central.
Il y a vasodilatation interne qui implique une augmentation du débit cardiaque, une diurèse (augmentation du
volume d’eau dans les urines) et une hémoconcentration (le sang devient plus concentré, l’eau en excès est
éliminée par les reins, phénomène visant à épaissir le sang pour limiter les déperditions).
D’où l’importance de se réhydrater après la plongée (en plus, prévention des ADD).
Partie Partie
cutanée centrale
pression de l'élimination
hormone ADH de l'eau dans les urines
Sang
L’hormone ADH (antidiurétique Hormone) a pour rôle de réabsorber l’eau des urines dans l’organisme.
Attention, ces phénomènes favorisent la fatigue musculaire (crampe = production d’acide lactique) et
l’essoufflement.
LE CHOC THERMO-DIFFERENTIEL
Ecart important entre la température de l’eau (20 à 23°C en été) et celle du corps (habillé avec la combinaison,
et exposé en plein soleil).
Il peut être dû à une réaction allergique (au froid, à l’eau, au plancton, aux méduses,...) ou à un réflexe neuro-
endocrinien vasculaire.
➪ Syncope ➪ noyade.
On parlera d’hydrocution lorsque la syncope survient dans l’eau.
Choc thermo-différentiel
Syncope
Noyade
(hydrocution)
LE COMPORTEMENT DE NOTRE PLONGEUR FACE AU FROID DANS L’EAU ?
inhibitiondes effets
production de chaleur
Réactions mécaniques:
travail musculaire
vasoconstriction, frissons
Production
Froid production de CO2
de chaleur
réactions chimiques:
hormones
Hydrocution Essoufflement
ADD, SP
Noyade
1-DEFINITION :
Submersion des voies aériennes supérieures, par de l’eau ou tout autre liquide, aboutissant à une
asphyxie aiguë avec ou sans inondation broncho-alvéolaire.
- Noyade primaire : Il y a inhalation d’eau, ce qui aboutit à l’inondation des voies respiratoires.
Elle survient:
− pour des nageurs inexpérimentés ou ayant présumés de leurs forces,
− lors d’une immersion accidentelle,
− en raison d’incidents techniques (matériels défectueux, incarcération dans une
épave ou un filet en plongée,...).
Stade 1: Aquastress :
Il ne s’agit pas vraiment d’un noyé: il a avalé 1 ou plusieurs tasses.(anxiété, épuisement, froid)
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Couvrir la victime avec une couverture, donner une boisson chaude (pas d’alcool), la rassurer.
Il s’agit d’une noyade avec imminence d’arrêt cardiaque. Inhalation conséquente d’eau.
➮ Inconscient, arrêt ventilatoire, circulation presque nulle, état de mort apparente.
La noyade est la cause principale de décès en plongée. Tout incident de plongée peut être à
l’origine d’une noyade :
− narcose,
− panique,
− vertige (type alternobarique),
− panne d’air (suite à une incarcération dans une épave ou un filet),
− essoufflement, ...
Froid
Incarcération
Perte détendeur
Plus d'air
Noyade
Chaque matériel nécessite une explication quant à ses possibilités d’utilisations. Par
exemple, c’est en expliquant pourquoi un masque est étanche, qu’on expliquera aussi pourquoi
il ne faut pas trop le serrer. De même sur une stab, la répartition des volumes va intervenir sur
la stabilité en plongée. De ce fait on ne placera peut –être pas les plombs au même endroit.
Ce qu’il faut retenir la dedans, c’est qu’on choisit un matériel en fonction de l’utilisation
que l’on veut en faire, et comme bien choisir, c’est connaître essayons d’avancer un peu…
GENERALITES
L’air comprimé ayant été stocké dans une bouteille ou bloc, plusieurs dispositifs vont
intervenir en chaîne pour détendre cet air et la fournir au plongeur à sa demande.
Avant de détailler les éléments de cette chaîne, il convient de rappeler certains principes
généraux :
1)FORMULE DE BASE :
P=F/S
2) NOTIONS D’ETANCHEITE
Pour ouvrir ou fermer le passage de l’air demandé au travers des orifices de la chaîne de
fourniture d’air, on utilise le principe du siège clapet :
ouvert fermé
Siège Clapet
Partie fixe Partie mobile
L’étanchéité au niveau d’un détendeur est également assurée par d’autres systèmes que
sont les joins. Il en existe différentes sortes selon l’endroit ou on les place au niveau d’un
détendeur. En plongée on en rencontre 3 sortes :
Joint extruder
P° le joint sort de son logement
c’est la fuite
❁Le joint Torique, c’est celui que l’on rencontre au niveau de la robinetterie. On
l’utilise pour toutes les parties qui tournent sur un détendeur :
Joint torique
❁Le joint plat, qui intervient pour des serrages relativement important.
(type robinetterie)
Joint plat
Joint torique
2) Ressort
C’est le système métallique qui permet de créer une force en exerçant une certaine
pression sur une surface.
La force d’un ressort est déterminée à partir de trois variables :
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Caractéristiques du métal
Le nombres de spires
Le diamètre des spires
On peut utiliser un ressort de deux manières, soit en l’étirant soit en le comprimant, dans
les deux cas on crée des forces qui sont identiques au niveau de leur intensité et de leurs
directions mais dont le sens est inverse.
En plongée, on rencontre au niveau des premiers étages de détendeurs, des ressorts tarés
à environs 8 bars. (Nous en reparlerons largement). Comme les surfaces des clapets sont de 5
cm2, on en déduit que les ressorts exercent une force de 40 Kg/cm2.
3) LES FORCES
F = (F1 + F2) – F3
F = F1 + F2 + F3
F1 F2 F3
F1 + F2 = F3
1) LE COMPRESSEUR
- composition :
- un ensemble de compression Entre les deux une liaison mécanique
- un moteur d’entraînement tel que courroie ou chaine
- thermique
- électrique
- un système de refroidissement
- un système de décantation
- un système de filtration
- système de sécurité
- manomètre de contrôle
Pour des pression supérieur à 250 bar il faut appliquer un facteur de compressibilité qui varie
en fonction de la température et de la P°.
A titre d’exemple : le facteur de compressibilité F est égal à 1/105 pour 300 b à 20°c.
a) son type :
- cylindre :
- à plat
- en V
- en étoile
- en ligne
- soupape :
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- piston fixe
- piston flottant
b) sa lubrification :
- huile minérale ou synthétique
- caractéristique alimentaire
- indice de corradson élevé
- miscible à l’eau
piston
c) la cinématique :
bielle
Volant d’inertie
vilebrequin
d) le piston :
aspiration
refoulement
P.M.Ht
P1V1
P.M.B
Joint torique
Pré filtre
PMB
PMHt
Bloc tampons
condensa
Le stockage de l’air :
Il existe deux grande familles de bouteilles selon que les matériaux de fabrication sont en acier
ou en aluminium.
Le volumes des bouteilles peut varier en fonction de l’utilisation que l’on en fait.
- la méthode allemande IWK qui procède par emboutissage et filetage à chaud, le résultat
en est une constance d’épaisseur des parois.
- numéro d’identification
- la date de 1er épreuve et poinçon du service des mines
- la pression de service
- la pression d’épreuve
- la température préconisé pour le chargement (15°c)
- la nature du gaz contenu
- le volume en litre
- les dates des différentes réepreuves, assortie du poinçon du service des mines et de
l’A.P.A.V..
Une fois que l’air est positionner dans les bouteilles il faut pouvoir le maintenir.
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LES ROBINETTERIES Joint plat
Joint torique
Schéma :robinet fermé
volant
Air HP
ressort
Robinet ouvert
Air HP
Air HP vers
le détendeur
les pannes :
- problème d’étanchéité au niveau du siège clapet (fuite permanente)
- usure d’un des deux joints du système de manœuvre
LES RESERVES
LE TUBE DE BOURDON
Généralités
Il s’agit d’un tube en bronze au béryllium ou en acier inoxydable qui se présente sous forme
circulaire.
Il y a donc deux circonférences dans un tel tube :
✪ la circonférence externe avec un grand rayon S
✪ la circonférence interne avec un plus petit rayon s
C’est sur cette propriété que nous allons jouer, en effet en appliquant une pression quelconque
à un tube de bourdon, les forces qui vont s’exercer sur les parois du tube, ne seront pas les
mêmes car les surfaces ne son pas les mes mêmes. Il en résulte que le tube va se déformer
légèrement en fonction de la pression appliquée. Aussi en intégrant un petit système
mécanique à cette déformation, on pourra mesurer proportionnellement, la pression.
Schéma :
s
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S
HP
1er cas : pression interne : On introduit de l’air comprimé à l’intérieur du tube, cet air va
s’appuyer sur ces parois internes qui sont des sections différentes.
F1 = P * s (petit rayon)
F2 = P * S (grand rayon intérieur)
Conclusion F2>F1 Le tube se redresse.
C’est le cas du manomètre.
10
HP
2ème cas : pression externe : on transmet une pression extérieure au système par
l’intermédiaire d’un fluide, la relation sera alors
F1 = P *s (petit rayon extérieur)
F2=P*S (grand rayon extérieur)
Conclusion F2>F1 Le tube se courbe.
eau
Le petit système mécanique que l’on intègre à la déformation du tube est une crémaillère avec
une section dentée reliée à une aiguille.
Le tube transparent est rempli d’air à la pression atmosphérique du lieu de plongée. (il contient
une extrémité non fermée)
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En immersion, l’eau rentre dans le tube et l’air va subir les variations de pression (Mariotte)
Un index poussé par l’eau assure la lecture de la profondeur inscrite sur le support du tube.
Air à la pression 10
atmosphérique
0
Bille adhérant
au parois et
circulant
pression
librement 20
30
40
Profondimètre à membrane
Un des plus utilisés avant l’arrivée de l’électronique dans ce domaine. Une membrane
métallique transmet sa déformation à un système mécanique de pignons qui déplacent une
aiguille. Ce système bien que très sur possède néanmoins le désavantage de mal veiller. La
membrane ne revient plus à sa position initiale et le profondimètre indique un à un deux
mètres en permanence à la surface, l’aiguille en revenant plus à zéro.
Ib
pression
Ordinateurs de plongée
Bien que très compliqué, il y a relativement peu de choses à en dire. Je ne reviens pas sur le
fait, qu’il présente l’avantage majeur par rapport aux tables, d’intégrer le profil réel de la
plongée et de calculer les paliers en conséquence. En clair, sur une plongée moyenne à 20
mètres, une petite incursion à 40 mètres, n’est plus si pénalisante.
Cela pour dire donc que tous les ordinateurs ne sont pas équivalents.
Il existe depuis un moment des ordinateurs où il est possible de régler le taux d’azote du
mélange, cela permet d’avoir un seul instrument pour les plongées NITROX.
LE DETENDEUR
C’est un système mécanique qui permet, en jouant sur un équilibre de forces, de fournir de
l’air au plongeur à sa demande.
En fait un détendeur doit remplir un cahier des charges bien précis :
Pour répondre à ces caractéristiques, les choix techniques se portent définitivement sur
les détendeurs à 2n étages. Cela signifie que l’air contenu dans la bouteille va être détendu à 2
reprises afin d’être disponible au plongeur à la Pression ambiante.
L’ancêtre de ces détendeurs deux étages est celui à étage unique, le plus connue étant le
détendeur Mistral largement utilisé par le commandant Cousteau durant les années 60. Ce
détendeur n’est plus utilisé car la détente de l’air n’est pas uniforme selon la position des
poumons du plongeur par rapport à la position du détendeur. Il en résulte un inconfort notoire.
Tout ceci se comprend par le fait, que nous ne sommes capables de respirer de l’air qu’à
pression ambiante. Si les variations de pressions entre la source de prise d’air et nos poumons
sont supérieurs à 0.1 bar, alors nos muscles intercostaux ne sont plus capables de fournir
l’effort nécessaire et nous ressentons alors une gène respiratoire. Essayez donc de respirer avec
un tuba de 1 mètre de long en piscine, vous comprendrez.
Le fonctionnement d’un tel détendeur ne sera pas traité dans ce cours mais le principe
est le même que celui d’un détendeur deux étages.
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Le trajet de l’air :
2e étage
1er étage
Cage thoracique
côtes
diaphragme
effort
inspiration expiration
T1 T =2xT1
apnée
VRI
VC
Effet trompe
apnée
Soupape d’expiration
Souplesse du
détendeur
L’inspiration est active elle nécessite des efforts des muscles inspirateurs.Et ces efforts sont
encore plus important en immersion.
Le schéma nous permet de voir les différentes action que l’on peut mener sur les détendeurs
pour faciliter l’effort inspiratoire ou expiratoire.
Rappelons que le principe de fonctionnement d’un détendeur, est de faire passer une
quantité de gaz comprimé par des volumes de plus en plus grands. De ce fait (rappel de la loi
de Marriote) ce gaz se dépressurise progressivement et il devient possible de l’utiliser à la
pression souhaitée.
En plongée, il s’agit de respirer de l’air à la pression ambiante.
Le premier étage de détente (la partie métallique que l’on gré sur le bloc) ramène la
pression du bloc, que l’on appelle HP, à une valeur de 8 à 10 bars selon les marques, c’est la
MP.
Le deuxième étage, c’est à dire ce que l’on a dans la bouche, ramène cette MP à la pression
ambiante, l’air est donc respirable tranquillement comme en surface.
Ceci est rendu possible grâce à un système d’équilibre de forces qui se modifie en fonction de
divers paramètres notamment la pression absolue et de la respiration du plongeur mais
également en fonction du tarage des ressorts qui composent le système. Dans un détendeur,
tout est question d’équilibre de forces.
a) A membrane
Le schéma suivant représente le système au repos, c’est à dire tel qu’il est dans notre
sac. A ce moment, seuls les deux ressorts exercent leurs actions sur les organes mobiles que
sont le poussoir et le clapet. Le ressort R plus puissant que r (nécessaire au rappel du clapet)
appuie sur la membrane qui se déforme, transmettant ce déplacement au poussoir et au clapet
qui est donc écarté du siège.
membrane
Schéma :
PA
MP
r
HP
A noter :
La valeur de la MP dépend alors de la force de tarage du ressort appuyant sur la surface de la
membrane, soit environs 8 à 10 bars.
On prélève une partie de l’air présent dans la chambre MP, on crée alors une dépression.
Conséquences : la MP devient beaucoup plus faible et l’équilibre des forces est à nouveau
modifié. Les forces exercées par le ressort et la PA deviennent plus important que celle de la
MP, le clapet se décolle du siège et de l’ai provenant de la HP revient remplir la chambre de
M.P. jusqu'à équilibre. La MP a bien retrouvé sa valeur de départ.
PANNES USUELLES
b) A piston
PA
MP
HP
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R
PA
Fonctionnement
Au repos, le clapet ne vient pas appuyer sur son siège car la force du ressort R est alors
dominante. Lors de la mise sous pression de ce détendeur, l’air provenant de la HP va venir
remplir la chambre de MP, c’est à dire l’intérieur du champignon et sa base. Il se passe qu’une
force apparaît, venant s’opposer à celle exercée par R.
De l’air pénétrera jusqu’à ce que cette force devienne aussi importante que celle de R, à ce
moment le système est en équilibre car le clapet vient appuyer sur son siège.
Ensuite, lors de la sollicitation en air du plongeur, cette valeur de MP chute, le piston est
alors repoussé. C’est à dire que le clapet quitte son siège et de l’air provenant de HP peut
pénétrer.
Une fois que le principe de cet équilibre des forces est compris, il est possible de comprendre
n’importe quels schémas de détendeur.
Faisons un bilan des forces
Pannes usuelles :
❁ Usure des joints du piston : La MP étant plus forte que la PA de la chambre humide ; il y a
échappement de bulles par les orifices de prise d’eau de cette chambre.
CLAPET AVAL
Voici le schéma d’un clapet aval tel qu’il est dans notre sac. On voit que le ressort vient
appuyer le, clapet sur le siège, fermant ainsi le passage de l’air. A l’autre extrémité de ce
ressort, on distingue un petit levier (fourchette) qui est relié à la membrane. En actionnant
mécaniquement ce levier, on étire le ressort, le clapet n’appuie plus alors sur son siège et de
l’air MP peut alors passer dans la chambre sèche de ce deuxième étage.
membrane
Soupape
d’expiration
fourchette
MP
siège
clapet
Fonctionnement
C’est très simple. La MP provient du premier étage et vient exercer une force contre le
clapet, le poussant à quitter son siège. Mais de l’autre coté de ce clapet, il y a d’une part le
ressort qui exerce une force contraire et il y a la force exercée pas la pression ambiante sur ce
clapet (par l’intermédiaire du levier). Cela suffit à maintenir l’ensemble en fermeture.
Rappelons que notre objectif c’est de respirer de l’air à pression ambiante à partie de
cette chambre sèche.
De même, lorsque le plongeur inspire, il crée une dépression relative au niveau de cette
chambre sèche si bien que la pression ambiante chute. A ce moment il n’y a plus équilibre et la
pression absolue vient appuyer sur le levier, qui tire le ressort et qui permet donc une entrée
d’air MP, jusqu’à un nouvel équilibre.
De ce fait au premier étage, il en vient que l’équilibre est lui aussi modifié comme nous
l’avons tout à l’heure. En inspirant, on fait chuter la MP qui intervient dans le bilan des forces
et donc il y ouverture du clapet au premier étage.
Ceci nous amène à dire qu’en fait nous respirons directement sur la bouteille, simplement à
deux niveaux, l’air est détendu en passant à des volumes plus importants.
Remarque
❁ Membrane déchirée : se manifeste par une aspiration d’eau. Remède : changer la membrane.
❁ Embout buccal fissuré : se manifeste par une aspiration d’eau.
❁ Clapet usé ou non étanche : fuite instantanée à la mise sous pression.
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LA DETENTE D’AIR AU DEUXIEME ETAGE : PARTICULARITES
Vous avez dit VENTURI ?
Avant d’aborder les 2émes étages clapet aval ajustable et amont, il faut définir ce qu’est
l’effet de trompe. Qui n’a jamais eu de détendeurs qui se mettent à fuser tout seul ou alors
lorsqu’on jette le bloc à l’eau ?
(personnellement cela ne m’est jamais arrivé mais je ne savais pas comment l’introduire
autrement)
Que se passe t il ?
Lors du passage de l’air MP par l’orifice laisser libre (ouverture du clapet), la vitesse est
importante. Le volume de la chambre sèche, n’est pas négligeable, et selon la direction du flux
d’air, il peut se produire un effet de trompe. Cela signifie que lors de la dépression, le levier
qui sert à détendre le ressort va rester enfoncé, et que de l’air à MP va sortir en débit continu.
Cet effet est habituellement combattu au deuxième étage par un petit trou ou une
languette qui permet d’orienter le flux d’air arrivant, et ainsi offrir une meilleure répartition de
l’air dans la chambre sèche. C’est ce que l’on appelle l’effet venturi.
C’est bien et c’est pas bien. C’est pas bien car en fait l’effet de trompe tend à diminuer l’effort
inspiratoire du plongeur. C’est bien car cela évite de la faire fuser n’importe quand.
En fait le système venturi permet de régler plus ou moins cet effet de trompe, il faut l’adapter à
notre respiration.
4) COMPENSE
compensé
Non compensé
La compensation rend l’effort inspiratoire du plongeur constant quelque soit la pression dans
le bloc.
La HP n’a plus d’incidence sur la moyenne pression.
Elle peut se faire au premier et ou au deuxième étage.
Deux types de compensation :