Fonctions de Plusieurs Variables
Fonctions de Plusieurs Variables
Fonctions de Plusieurs Variables
VARIABLES
Sujet 1. I
ÉQUATIONS INTÉGRALES DE FREDHOLM ET DE VOLTERRA.
On considère les équations intégrales suivantes :
Z b
(1) ϕ(x) − λ K(x, y)ϕ(y) dy = f (x)
a
Z x
(2) ϕ(x) − λ K(x, y)ϕ(y) dy = f (x)
a
Le première est connue sous le nom d’équation de Fredholm, la deuxième sous le nom
d’équation de Volterra, l’inconnue étant la fonction ϕ.
K ici est une fonction continue des deux variables x et y.
b) Résoudre l’équation :
Z x
ϕ(x) − λ a(x)b(y)ϕ(y) dy = f (x).
0
(2) On s’intéresse maintenant à la réciproque, on supposera ici que f ′ (z) est continue,
f étant une fonction holomorphe sur Ω.
a) Soit f (z) = P (z) + iQ(z) = P (x, y) + iQ(x, y) (par abus de langage) où P est
la partie réelle de f , Q sa partie imaginaire. On suppose donc f de classe C 1 .
∂P ∂Q ∂P ∂Q
Montrer que f est holomorphe sur Ω ssi = , =− (relations de
∂x ∂y ∂y ∂x
Cauchy).
b) Soit z0 ∈ Ω, D(z0 , R) ⊂ Ω et r < R.
Z 2π
1
On pose cn (r) = f (z0 + reiθ )e−inθ dθ.
2π 0
Prouver (à l’aide de la théorie sur les séries de Fourier) que f (z0 + reiθ ) =
+∞
P
cn (r)einθ .
n=−∞
Z 2π
1
′
c) Prouver que cn (r) est dérivable et que cn (r) = eiθ f ′ (z0 + reiθ )e−inθ dθ.
2π 0
n
En déduire que cn (r) = cn (r) et que cn (r) = an r n .
′
r
d) Prouver que cn (r) est bornée au voisinage de 0 et que cn (r) = 0 pour n < 0.
∂2f ∂2f
e) En déduire que f est analytique et que f vérifie + = 0.
∂x2 ∂y 2
(3) Fonctions harmoniques.
Soit u une fonction de classe C 2 sur Ω (on a identifié C et R2 ) à valeurs réelles.
On suppose que u est harmonique sur Ω : c’est à dire
∂2u ∂2u
∀(x, y) ∈ Ω, (x, y) + (x, y) = 0.
∂x2 ∂y 2
a)
∂u ∂u
b) On pose ψ = et ϕ = − . Montrer que ϕ(x, y) dx + ψ(x, y) dy est une
∂x ∂y
forme différentielle fermée.
c) Soit D(z0 , r) ⊂ Ω et soit v une fonction réelle dont la différentielle s’écrit
ϕ(x, y) dx + ψ(x, y) dy. Montrer que u + iv est analytique sur D(z0 , r).
d)
e) En déduire que toute fonction harmonique est localement la partie réelle d’une
fonction analytique (et est donc de classe C ∞ sur Ω).
Si f est une fonction analytique sur Ω, soit z1 ∈ C tel que f ne soit pas
définie en z1 (z1 est un pôle de f ). On suppose que l’on peut écrire f (z) =
+∞
P
an (z −z1 )n (développement en série de Laurent) pour R1 < |z −z1 | < R2 .
n=−∞
On appelle résidu de f en z1 le coefficient a−1 noté Rés (f, z1 ).
Si γ est un chemin paramétré continu, fermé, parcouru dans le sens tri-
gonométrique, contour d’un domaine contenant les pôles z1 , . . . , zn de f , on
démontre alors le théorème suivant, dit théorème des résidus :
Z X n
f (z) dz = 2iπ Rés (f, zp ).
γ p=1
1. Solutions
Solution 1
(1) a) Posons G(ϕ) = f + λK(ϕ) alors on a G(ϕ1 ) − G(ϕ2 ) = λK(ϕ1 − ϕ2 ), soit, en
prenant les normes infinies et en notant kKk la norme de l’application linéaire
K, on a
kG(ϕ1 ) − G(ϕ2 )k∞ 6 |λ|.kKk.kϕ1 − ϕ2 k∞
kK(ϕ)k∞ 6 M.kϕk∞ .
Z b
n
Montrons alors par récurrence que K (ϕ)(x) = Kn (x, y)ϕ(y) dy.
a
• Cette propriété est vraie à l’ordre 0 par convention et à l’ordre 1 par
définition.
• Supposons que cette propriété soit vraie à l’ordre n.
Z b
n+1
K (ϕ)(x) = K(x, y)Kn (ϕ)(y) dy
a
Z b Z b
= K(x, y) Kn (y, z)ϕ(z) dz dy hypothèse de récurrence
a a
Z b Z b
= K(x, y)Kn (y, z) dy ϕ(z) dz grâce à Fubini
a a
Z b
= Kn+1 (x, z)ϕ(z) dz
a
Z b
en posant Kn+1 (x, z) = K(x, y)Kn (y, z) dy,
a
2 SUJETS D’ÉTUDE SUR LES FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
car la convergence des la série est uniforme par rapport à y ∈ [a, b] (on a
sup |λn Kn (x, y)| 6 |λn |M n où M désigne la borne supérieure de K sur [a, b]2 ).
y∈[a,b]
(2) a) C’est la même démonstration qu’au 1.b. pour la somme, pour les intégrales,
c’est la même chose qu’à la question 1.c.
b) Par récurrence donc.
• Vrai pour n = 1 par définition de M.
• On suppose la propriété vraie à l’ordre n alors
Z x
|y − z|n−1
|Kn+1(x, y)| 6 K(x, z)M n dz
y (n − 1)!
Z x
M n+1
6 (z − y)n−1 dz
(n − 1)! y
M n+1
6 |x − y|n .
n!
c) On écrit directement
|T n (ϕ1 ) − T n (ϕ2 )| = |λn K n (ϕ1 − ϕ2 )|
Z x
n (x − y)n−1
6 |λ| Mn (ϕ1 (y) − ϕ2 (y)) dy
a (n − 1)!
Z x
(|λ|M)n
6 kϕ1 − ϕ2 k (x − y)n−1 dy
(n − 1)! a
n
(|λ|M)
6 kϕ1 − ϕ2 k.
n!
(|λ|M)n
Comme → 0 (terme général d’une série exponentielle) alors il existe
n!
(|λ|M)n
n tel que k = < 1.
n!
d) On utilise ici le théorème du point fixe itéré (cf. théorème 5.24 page 227 ).
L’équation de Volterra admet une unique solution et ceci pour tout λ réel.
(3) a) On trouve immédiatement que
+∞ n
λx X λ 6 − 2λ + 3λx
ϕ(x) = 1 + =
2 n=0 3 2(3 − λ)
pour |λ| < 3. On vérifie sans peine que cette fonction est aussi solution pour
λ 6= 3.
b) On reconnaı̂t une équation de Volterra. On reprend les formules du 2.a.
(
K1 (x, y) = a(x)b(y)
Rx
Kn (x, y) = y a(x)b(z)Kn−1 (z, y) dz
SUJETS D’ÉTUDE SUR LES FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES 3
Z x
et, en posant C(x, y) = a(z)b(z) dz, on va prouver par récurrence que
y
C(x, y)n−1
Kn (x, y) = a(x)b(y) pour n > 1.
(n − 1)!
La propriété est immédiate pour n = 1, la récurrence découle alors du calcul
ci-dessous
Z x
C(z, y)n−2
Kn (x, y) = a(x)b(z)a(z)b(y) dz
y (n − 2)!
Z x
1 ∂C
= a(x)b(y) C(z, y)n−2 (z, y) dz
y (n − 2)! ∂z
C(x, y)n−1
= a(x)b(y)
(n − 1)!
Z x
n n n C(x, y)n−1
d’où λ K (f )(x) = λ a(x) b(y)f (y) dy et donc
0 (n − 1)!
+∞ Z x
X
n C(x, y)n−1
ϕ(x) = f (x) + λ a(x) b(y)f (y) dy
n=1 0 (n − 1)!
Z +∞
xX
λn−1 C(x, y)n−1
= f (x) + λa(x) b(y)f (y) dy
0 n=1
(n − 1)!
Z x
= f (x) + λa(x) exp[λC(x, y)]b(y)f (y) dy.
0
Solution 2
−1
∂f
(1) On pose donc Φ(x, y) = y − (a, b) (f (x, y)).
∂y
−1
∂Φ ∂f ∂f
Comme (x, y) = Id − (a, b) ◦ (x, y), on a
∂y ∂y ∂y
∂Φ
(a, b) = 0.
∂y
∂Φ
Comme (x, y) est une fonction continue de (x, y) il existe B(a, r ′ ) et B(b, s′ )
∂y
deux boules ouvertes vérifiant B(a, r ′ )×B(b, s′ ) ⊂ A et telles que
∂Φ 1
∀(x, y) ∈ B(a, r ′ )×B(b, s′ ), (x, y) 6 .
∂y 2
On prend 0 < s < s′ et on a B(b, s) ⊂ B(b, s′ ). Comme Φ(a, b) = b on peut
trouver r 6 r ′ tel que
s
∀x ∈ B(a, r), kΦ(x, b) − bk 6 .
2
4 SUJETS D’ÉTUDE SUR LES FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
On obtient alors
kΦ(x, y) − bk 6 kΦ(x, y) − Φ(x, b)k + kΦ(x, b) − bk
∂Φ s
6 sup (x, b + t(y − b)) .ky − bk + en utilisant l’I.A.F.
t∈[0,1] ∂y 2
6 s
pour tout (x, y) ∈ B(a, r)×B(b, s).
On a alors toutes les hypothèses pour appliquer le théorème du point fixe avec
paramètre (cf. théorème 5.25 page 228 ) :
∀x ∈ B(a, r), ∃y ∈ B(b, s) unique | Φ(x, y) = y i.e. f (x, y) = 0.
Finalement, en prenant r un peu plus petit, on peut avoir l’unicité de y dans
B(b, s).
Si on appelle g la fonction ainsi mise en évidence, on a de plus
kg(x + h) − g(x)k 6 2kΦ(x + h, g(x)) − Φ(x, g(x))k
en utilisant une conclusion du théorème du point fixe avec paramètre. Ceci va
nous servir pour la question suivante sur la différentiabilité de g.
(2) On sait que f (x, g(x))−f (a, b)−f ′ (a, b)(x−a, g(x)−b) = −f ′ (a, b)(x−a, g(x)−b) =
o((x − a, g(x) − b)) = ∂f /∂x(a, b)(x − a) + ∂f /∂y(a, b)(g(x) − b), on compose par
[∂f /∂y(a, b)]−1 et on utilise le fait que g est lipschitzienne au voisinage de a.
(3) Il suffit d’appliquer le théorème des fonctions implicites à f (x, y) = x − ϕ(y).
En effet, ce théorème s’applique directement à la fonction f , il existe donc r et s,
deux réels > 0 tels que ∀(x, y) ∈ B(a, r)×B(b, s), on ait l’équivalence
x = ϕ(y) ⇔ y = g(x).
On a ϕ(B(a, r)) = g −1(B(a, r)) = V qui est un ouvert car g est continue. Les
fonctions ϕ : B(a, r) → V et g : V → B(a, r) sont bien réciproques l’une de
l’autre.
Le calcul de la différentielle vient immédiatement après la formule de la question
∂f ∂f
2. En effet = Id et = −ϕ′ (y) d’où la relation
∂x ∂y
g ′(x) = (ϕ′ (y))−1 avec y = g(x).
(4) a) C’est une conséquence directe du théorème d’inversion locale. En effet on peut
appliquer ce théorème au voisinage de chacun des points de A.
Solution 3
Solution 4
(1) a) Vérification immédiate.
b) Soit (ϕn ) une suite de Cauchy de (V, N) alors (ϕn ) est une suite de Cauchy
pour la norme de la convergence uniforme donc (ϕn ) converge uniformément
vers une fonction continue ϕ.
La suite des dérivées (ϕ′n ) est aussi une suite de Cauchy donc elle converge
uniformément vers une fonction continue ψ. D’après le théorème de dérivation
d’une suite de fonction (cf. théorème 6.30 page 259 ), ϕ est dérivable et de
dérivée ψ donc ϕ est de classe C 1 .
Conclusion : (V, N) est bien un espace de Banach.
SUJETS D’ÉTUDE SUR LES FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES 5
(2) a) Soit ϕ0 ∈ Ω, l’image par l’application continue t 7→ (t, ϕ0 (t), ϕ′0 (t)) du segment
I est un compact K contenu dans U. Il existe donc ε > 0 tel que, pour tout
couple (x, y) ∈ E 2 vérifiant kx − ϕ0 (t)k < ε, ky − ϕ′0 (t)k < ε, on ait
(t, x, y) ∈ U.
Pour toute fonction ϕ ∈ B(ϕ0 , ε) ⊂ V on a
kϕ(t) − ϕ0 (t)k < ε et kϕ′ (t) − ϕ′0 (t)k < ε
pour tout t de I ce qui signifie que B(ϕ0 , ε) ⊂ U donc Ω est un ouvert.
b)
c)
(3) a)
b)
c)
d)
(4) a)
b)
c)
d)
Solution 5
f (h) − f (0) +∞
P
(1) a) On a = an hn−1 qui est une fonction continue de h donc
h n=1
f (h) − f (0)
lim existe et vaut a1 .
h→0 h P
b) Soit z0 ∈ D(0, R) et z ∈ C tel que z0 + z ∈ D(0, R). La série |an |(|z0 | + |z|)n
converge car |z0 | + |z| < R. On écrit alors
+∞
X +∞ X
X n
f (z0 + z) = n
an (z0 + z) = an Cnp z0n−p z p .
n=0 n=0 p=0
La suite double un,p = an Cnp z0n−p z p est donc sommable (pour p > n, on
complète par 0) donc, en intervertissant les sommations, on obtient
+∞ +∞
!
X X
f (z0 + z) = an Cnp z0n−p z p
p=0 n=p
b) f est de classe C 1 (en tant que fonction de x et y car sa différentielle est donnée
par la somme d’une série entière), l’application θ 7→ z0 + reiθ est elle aussi C 1
donc par composition des applications C 1 , f (z0 +reiθ ) est une fonction de classe
+∞
P
C 1 par rapport à θ, 2π-périodique donc on a bien f (z0 + reiθ ) = cn (r)einθ
n=−∞
Z 2π
1
avec cn (r) = f (z0 + reiθ )e−inθ dθ.
2π 0
c) Comme θ 7→ f (z0 + reiθ ) est de classe C 1 , le théorème de dérivation sous le
signe intégral s’applique donc on a bien
Z 2π
′ 1
cn (r) = eiθ f ′ (z0 + reiθ )e−inθ dθ.
2π 0
Or rieiθ f ′ (z0 + reiθ ) est la dérivée (par rapport à θ) de f (z0 + reiθ ) donc, en
intégrant par parties, on obtient
Z 2π
′ 1 iθ 2π n
cn (r) = ([f (z0 + re )]0 + in f (z0 + reiθ )e−inθ dθ) = cn (r).
2iπr 0 r
En intégrant cette équation différentielle, on trouve immédiatement cn (r) =
an r n .
d) Soit M = sup |f (z)| où D(z0 , R) ⊂ Ω alors
z∈D(z0 ,R)
Z 2π
1
|cn (r)| 6 |f (z0 + reiθ )| dθ 6 M
2π 0
c) On vient de voir que, localement, u est la partie réelle d’une fonction ana-
lytique. On peut donc conclure que toute fonction harmonique est la partie
réelle d’une fonction analytique.
Solution 6
Calculs d’intégrales par la méthode des résidus.
Partie I - Théorème
f (z) +∞
P
(1) On a n
= ap z p−n d’où
z p=0
Z Z 2π X +∞
!
f (z)
n
dz = ap r p−n ei(p−r)θ ireiθ dθ
γr z 0 p=0
X+∞ Z 2π
i(p−r+1)θ
= e dθ iap r p−n+1
p=0 0
Partie II : applications
1
(1) a) lim xR(x) = 0 alors deg R 6 −2 soit R(x) = O x2
et comme R est continue
x→±∞
(donc localement intégrable), R est intégrable sur R.
b) On a d’une part
Z π Z π
iθ iθ
R(re )rie dθ 6 |R(reiθ )|r dθ
0 0
P
et d’autre part, si on écrit R = ,
Q
|P (reiθ )| = |a0 + · · · + ap r p eipθ | 6 |a0 | + · · · + |ap |r p
8 SUJETS D’ÉTUDE SUR LES FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
et
|Q(reiθ )| = |b0 + · · · + bq r q eiqθ | > |bq |r q − |bq−1 |r q−1| − · · · − |b0 |
ce qui donne, pour r assez grand,
Z π Z π
iθ iθ |a0 | + · · · + |ap |r p
R(re )rie dθ 6 q q−1 | − · · · − |b |
r dθ
0 0 |bq |r − |bq−1 |r 0
et en conclusion
π
I= .
3
Z r
1 +∞ 1 a
De même J = S(x) dx où S(x) = 2 n
. Si α = , les pôles de
2 −∞ (a + bx ) b
R sont ±iα.
Le problème est de trouver le résidu de S en iα :
On a
1 1 1
(z − iα)n S(z) = n = où u = z − iα
b (z + iα)n bn (u + 2iα)n
+∞
1 u −n 1 X −n(−n − 1)(. . .)(−n − p +
= n
1+ = n
(2biα) 2iα (2biα) p=0 p!
r
−i a n(n + 1)(. . .)(2n − 2)
et donc Rés (R, iα) = n 2n−1 d’où
a 2 b (n − 1)!
r
π 1 a (2n − 2)!
J = 2n−1 n
2 a b [(n − 1)!]2
R
résultat que l’on pouvait aussi obtenir par dérivation sous le signe en
Z +∞
dx
considérant la fonction J(a) = .
0 a + bx2
(2) a) On prend effectivement le cercle unité comme chemin γ, la formule en découle
directement.
SUJETS D’ÉTUDE SUR LES FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES 9
b) On trouve alors
Z 2π
dt 2π
= .
0 a sin t + b cos t + 1 1 − a2 − b2
(3) a) Une simple intégration par parties fournit la réponse (on dérive R et on intègre
eix ).
a
b) On écrit R(x) = + Q(x) où Q est une fraction rationnelle ne présentant pas
x
de pôle en 0.
ix a ix ix cos x sin x ix
R(x)e = e + Q(x)e = a + ia + Q(x)e
x x x
∞
où la fonction Z entre parenthèses
Z 1 est une fonction C sur R. Il suffit donc de
−ε
cos x cos x
prouver que dx + dx = 0 a une limite quand ε → 0 ce qui
−1 x ε x
est
Z π évident ! Z π/2
−r sin t
c) e r dt = 2 e−r sin t r dt en partageant l’intégrale en 2 et en posant
0 0
u = π − t dans la deuxième intégrale.
Z π/2 Z π/2
−r sin t
Ensuite, 2 e r dt 6 e−2rt/π 2r dt = π 1 − e−r 6 π.
0 0
Si on pose M(r) = sup |R(reiθ )| alors on sait (cf II - 1˚-b) que lim M(r) =
θ∈[0,π] r→+∞
0, donc
Z Z π
iz
R(z)e dz 6 |R(reiθ )r|e−r sin θ dθ
γ1 0
Z π
6 M(r) e−r sin θ r dθ 6 πM(r)
0
R
et par conséquent lim R(z) dz = 0.
r→+∞ γ1
Z Z Z
iz eiz
R(z)e dz = a dz + Q(z)eiz dz,
γ3 γ3 z γ3
d)
Z +∞
cos x π
2
dx =
0 1+x 2e
et
Z X
x2 − a2 sin x −a 1
lim dx = π e − .
X→+∞ 0 x2 + a2 x 2
Z Z
2iπ/n
(4) On remarque que f (z) dz = −e f (z) dz, on vérifie également que
Z γ3 γ1
f (z) dz tend vers 0 lorsque R → +∞. Enfin, le seul pôle de f entouré par
γ2
10 SUJETS D’ÉTUDE SUR LES FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
eiπ/n
γ est le complexe eiπ/n (pour R > 1) de résidu − .
n
En prenant la limite quand R → +∞ on obtient :
Z iπ/n
2iπ/n
+∞ dt e
1−e = 2iπ −
0 1 + tn n
i.e. Z +∞
dx π/n
n
=
0 1+x sin π/n
résultat que l’on peut retrouver en décomposant la fraction rationnelle mais qui
demande beaucoup plus de calculs...