Ravaomananalantosoa GES M1 14
Ravaomananalantosoa GES M1 14
Ravaomananalantosoa GES M1 14
DEPARTEMENT GESTION
DEPARTEMENT GESTION
REMERCIEMENTS
En étant seul, nous n’aurions pas parvenu au bout du présent travail. Ainsi, nous tenons
à témoigner nos remerciements éternels à DIEU pour ses précieux cadeaux de connaissances,
et pour nous avoir donné la force d’accomplir ce travail. Par ailleurs, nous tenons
particulièrement à adresser nos profondes reconnaissances à :
Tableau 1: Efficacité relative sur les transactions relatives au compte personnel ................... 29
Tableau 2: Efficacité relative sur les transactions relatives au compte commercial ................ 29
Tableau 3: Efficience des quatre agences bancaires ................................................................ 30
Tableau 4: Analyse en termes de Forces-Faiblesses, Opportunités-Menaces, des éléments des
performances internes et externes des agences bancaires enquêtées………………………….38
iii
CC : Chargé Clientèle
DG : Directeur général
SA : Société Anonyme
SOMMAIRE
RESULTATS .................................................................................... 28
DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS................................ 39
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... I
WEBOGRAPHIE ...........................................................................................................II
INTRODUCTION GENERALE
Dans le passé, le développement et l’extension des institutions bancaires ont été bloqués
par une intervention excessive de l’Etat, telle qu’une réglementation rigide des taux de change,
ou la fixation des plafonds sur les taux d’intérêt. Aujourd’hui, il est largement reconnu que le
rôle premier du gouvernement est d’établir la stabilité macro-économique, d’assurer que les
marchés financiers répondent librement aux incitations économiques tout en respectant les
règles de la prudence bancaire, et de définir et faire appliquer un cadre réglementaire qui assure
la réalisation des contrats.
La structure des systèmes bancaires a connu de nombreux changements depuis les
années quatre-vingts. Ces changements sont le fruit de l’adaptation des banques au nouvel ordre
financier marqué par une ouverture croissante des marchés, se traduisant en pratique en une
accentuation de la concurrence. Dès lors, les activités de marketing jouent un grand rôle dans
le fonctionnement d’une banque. Et dans un tel contexte, l’identification ainsi que la maîtrise
des facteurs de performance deviennent des priorités pour les banques commerciales.
Ainsi, dans le cadre de notre présent travail, nous nous intéressons particulièrement à
cette notion de performance bancaire. A titre de problématique, nous nous posons donc la
question suivante : « Quels facteurs, internes comme externes, déterminent la performance
des activités bancaires ? ». Notre thème s’intitule alors : « Analyse de la performance des
activités des banques commerciales ». Etant donné que, d’un point de vue marketing, les
agences bancaires sont en quelque sorte les points de vente d’une banque commerciale,
notre cadre de recherche se situe au niveau de ces agences bancaires.
Nous étudions le cas des banques commerciales existant à Madagascar. Concernant
particulièrement le système bancaire et financier malgache, les activités des banques sont
encore au stade embryonnaire et ne recouvrent qu’à peine les 10% des besoins. La Banque
Centrale de Madagascar n’a recensé jusqu’actuellement que onze banques territoriales, vingt-
neuf institutions de microfinance, ainsi que sept autres établissements financiers1. Parmi ces
onze banques territoriales, quatre d’entre eux comportant un réseau d'agence relativement dense
et se partagent environ 90 % du marché à savoir : BOA, BNI, BFV-SG et BMOI.
Notre étude s’est appuyée sur une enquête et des observations effectuées auprès de
quatre agences bancaires : l’agence de la BFV-SG à Tsiroanomandidy (dans la région de
1
Statistiques disponibles sur le site : http://www.banque-centrale.mg , Avril 2013.
2
Bongolava), celle de BOA se trouvant à Miarinarivo (dans la région d’Itasy), ainsi que deux
banques, BICM et BMM situées toutes les deux à Antananarivo.
L’objectif de cette étude est d’analyser les facteurs internes et externes pouvant
contribuer à améliorer la performance des banques, à travers l’adoption des meilleures pratiques
de gestion des activités des agences bancaires. Concernant les objectifs spécifiques, d’une part,
nous insisterons à ce que l’étude démontre qu’il existe des facteurs internes qui permettent
d’expliquer comment une agence bancaire obtient des bons résultats. D’autre part, nous
avancerons aussi l’idée que des éléments de l’environnement externe à l’agence contribuent à
la performance des banques. Ce que nous attendrons comme résultat de cette étude, c’est de
trouver des éléments servant d’indicateurs et d’aides aux décisions pour les responsables, afin
d’améliorer la performance des banques existant à Madagascar.
Après avoir réuni diverses documentations concernant notre sujet d’étude, nous avons
adopté deux hypothèses de travail :
la performance est d’abord le résultat d’une application des bonnes pratiques
managériales et humaines, étant donné qu’une banque est avant tout une organisation ; et
l’examen et surtout la maîtrise des facteurs que ceux-ci soient internes ou externes
contribuent fortement à renforcer la performance des banques commerciales.
Pour vérifier ces deux hypothèses, il nous faut identifier des variables servant de base
de constat. Pour la première hypothèse, il s’agit principalement du style de manager appliqué
au niveau de ces agences bancaires ainsi que la compétence de leur personnel. En ce qui
concerne la deuxième hypothèse, nous nous référons aux critères de satisfaction de la clientèle
des agences ainsi que leur efficacité en termes d’équilibre « input-output
Conformément à la norme pédagogique établie, notre démarche suit la méthodologie
« IMMRED ». Ainsi, hormis l’introduction et la conclusion, notre travail est scindé en trois
chapitres. Dans le premier chapitre intitulé « Matériels et Méthodes », nous exposerons les
aspects matériels et les démarches méthodologiques que nous avons utilisés dans la suite de
notre travail. Le but étant de montrer le caractère scientifique de notre recherche. En ce qui
concerne le deuxième chapitre, nous examinerons les différents résultats de notre investigation
sur terrain. Cela nous permet d’effectuer une première constatation à travers une analyse
« SWOT » des facteurs explicatifs de la performance des agences bancaires que nous avons
visitées. Et pour le troisième chapitre, il est question d’une analyse approfondie des résultats,
d’établir un cadre de discussion et de fournir des propositions visant à améliorer les points
faibles de ces agences bancaires en matière de performance.
Premier chapitre
MATERIELS ET METHODES
Ce premier chapitre regroupe l’ensemble des outils et procédés utilisés dans le cadre de
notre travail de recherche pour obtenir des résultats pertinents et fiables. Il détaille aussi en
même temps les démarches que nous avons empruntées pour analyser notre sujet. Il s’agit donc
d’exposer les matériels utilisés, les méthodes choisies qui ont amené à l’obtention des résultats
ainsi que la façon dont nous allons faire pour traiter et interpréter nos observations.
Cette étape démontre ainsi que notre démarche emprunte la tradition scientifique exigée
à tout travail de recherche.
3
MATERIELS ET METHODES
2
Bourguigon. A. (1995), « Peut-on définir la performance ? », Revue Française de Comptabilité, N°269.
3
Machesnay. (1991), « Economies d'entreprises », Eyrolles, p.38
4
Chandler. A. D. (1992), « Organisation et performance des entreprises », Tome 1, Editions de l'organisation, p.21
5
Taille de
Mesure non-
l’entreprise
financière
Mesure
Incertitude financière et
non-financière
Mesure
Stratégie financière
Source : Eric Cauvin et Pierre-Laurent Bescos. Evaluation des performances dans les entreprises
françaises.
Une fois cette démarche de performance clarifiée, tentons à présent d’exposer une
méthode pratique pour évaluation et mesurer cette performance au niveau d’une organisation.
5
Charnes, Abraham, and William W. Cooper. 1984. The Non-Archimedean CCR Ratio for Efficiency Analysis:
A Rejoinder to Boyd and Fare.Boston: Kluwer Academic Publishers.
8
pondération, il faut que ce ratio soit inférieur ou égal à 1 pour toutes les agences du réseau. Le
coefficient calculé est un coefficient d’utilisation des ressources.
La méthode emprunte alors une démarche analogue à celle d’une programmation
linéaire (sauf que le programme résolu peut ne pas être linéaire du tout), et que les coefficients
(score) ainsi que le graphe est obtenu à l’aide d’un logiciel de calcul DEA SOLVER.
a. La taille de la banque
Comme pour des nombreuses variables, l’impact de la taille sur les performances
bancaires est âprement discuté entre les chercheurs. Il y a ceux qui considèrent que la taille a
un impact positif sur la performance, d’autres qui trouvent un impact négatif, et ceux pour qui
l’impact est non significatif, du moins statistiquement.
9
Ceux qui voient un impact positif, comme Short (1979)6, Bikker et al. (2002)7 et
Pasiouras et al. (2007)8, avancent qu’une taille importante permet de réduire les coûts en raison
des économies d’échelle que cela entraine. De plus, les banques de taille importante peuvent en
outre lever du capital à moindre coût. Par contre, Stiroh et al. (2006)9 montrent les effets
négatifs de la taille et soulignent que plus une banque est grande, plus elle est difficile à gérer.
Berger et al. (1987) répondent à l’argument sur les économies d’échelle et rétorquent que peu
de coûts peuvent être réduits simplement par la hausse de la taille.
b. La capitalisation
La capitalisation se mesure généralement par le ratio capitaux propres sur les actifs (ratio
CAR pour capital-asset ratio).Une approche rapide de la question pourrait laisser supposer
qu’un ratio CAR élevé réduit le ROE, en raison de deux mécanismes :
- Un ratio élevé signifie un risque moindre, et la théorie des marchés à l’équilibre qui prône une
relation positive entre risque et rentabilité amènerait à en déduire une rentabilité moindre.
- Une augmentation de ce ratio peut signifier que la part de la dette diminue et donc cela
implique un moindre bénéfice lié à l’exonération fiscale des charges de la dette.
Pourtant, tous les auteurs qui se sont penchés sur la question10 découvrent que
les banques les plus performantes sont celles qui parviennent à maintenir un niveau élevé
de capitaux propres par rapport à leurs actifs. Tentons de résumer ici les principales explications
avancées par les auteurs pour justifier leurs résultats :
- Un niveau élevé de capitaux propres réduit le risque (de faillite) encouru par les
banques. Celles-ci peuvent donc se permettre d’investir dans des actifs plus risqués et dont la
rentabilité attendue est bien sûr supérieure. Il en découle une meilleure performance.
- Disposer d’un niveau élevé de capitaux propres est un signal fort envoyé au marché sur
la solvabilité de la banque et sur son faible risque de crédit. Ainsi, la banque sera capable de
réduire leur coût de financement, par exemple en payant un faible taux d’intérêt sur leur dette.
6
Short, B.K., 1979. The relation between commercial bank profit rates and banking concentration in canada,
westem Europe and Japan. Journal of banking and finance 3, 209 - 219
7
Bikker,J.a , Hu, H., 2002 cylical patterns in profits, provisioning and lending of banks and procyclicality of the
the new basel capital requirements. BNLQuarterly review 221, 143 - 237
8
Pasiouras, F., Kosmidou, K., 2007. Fators influencing the profitability of domestic and foreign commercial banks
in the European union.Research in international Businness and Finance 21(2), 222 – 237.
9
Stiroh, K. J.,Rumble, A., 2006. The dark side of diversification: The case of US final holding companies. Journal
of banging and finance 30, 2131 – 2161.
10
Berger (1995), Abreu et Mendes (2002), Goddard et al. (2004), Naceur et Goaied (2001), Pasiouras et Kosmidou
(2007), García-Herrero et al. (2009), Liu et al. (2010), Naceur et al. (2010) et De Jonghe (2010).
10
- Outre le coût de la dette qui est moindre, une banque fortement capitalisée, par rapport
à une banque peu capitalisée, n’a pas besoin d’emprunter autant pour financer plus d’actifs.
- Enfin, l’usage de capitaux propres pour financer un projet indique au marché que la
banque est très confiante en ses projets et que leur rentabilité va être à la hauteur des attentes.
c. La liquidité bancaire
Souvent, la liquidité est mesurée par le ratio des prêts sur les actifs. Plus ce ratio est
élevé, moins la banque dispose de liquidités. En effet, les contrats de prêts ont diverses
maturités, et ainsi, en cas de besoin urgent de capitaux, la banque ne peut compter sur ces prêts,
puisque ceux-ci ne seront remboursés que plus tard. La majorité des auteurs ont trouvé une
relation positive entre ce ratio et la performance ; et par conséquence une relation négative
entre la liquidité et la performance. Ce résultat peut surprendre, surtout que logiquement
n’importe quelle banque devrait être à la recherche de liquidités.
Des auteurs tels que Berger et Bouwman (2009) expliquent l’impact positif de la
liquidité sur la valeur des banques. Ils disent qu’une banque avec un ratio élevé de prêts sur ses
actifs pourrait être moins bien armée en cas de survenance de crise. En outre, cette banque
risque davantage de connaître des pertes importantes si une vente d’urgence (et donc bradée)
des actifs est nécessaire pour combler les besoins de liquidité. D’autres, comme Miller (1997)
ou Abreu et Mendes (2002) se sont penchés sur l’impact sur la performance des banques (et
non sur la valeur) du ratio prêts sur actifs, et découvrent ainsi une relation positive. Comment
expliquer ces résultats ?
D’une part, en regardant de près le risque de liquidité à l’instar de Liu H. et al. (2010),
et d’autre part, en interprétant ce ratio prêts sur actifs non pas uniquement comme une mesure
de la liquidité, mais également comme une mesure du risque de crédit. Liu H. et al. (2010) se
sont penchés sur la performance des banques au Japon sur la période 2000-2007. Pour eux, la
liquidité a un fort impact négatif sur le NIM. Pour expliquer ces résultats, ils débutent par le
même argumentaire que Berger et Bouwman (2009) : une banque qui dispose d’une quantité
relativement importante d’actifs liquides est mieux armée pour faire face à des événements
imprévus. De plus, la liquidité « stockée » au bilan des banques sert de coussin protecteur et
permet d’éviter des ventes d’actifs bradées requises pour répondre au besoin de liquidité. La
liquidité protège donc contre les pertes liées à ces ventes bradées. Introduisant alors la notion
de risque de liquidité, les auteurs poursuivent en expliquant qu’un niveau de liquidité suffisante
11
réduit le risque de liquidité. Ce moindre risque se traduit par des primes sur les prêts moindres,
et en conséquence par une réduction des marges sur les intérêts.
Les auteurs tels Miller (1997), Abreu et Mendes (2002) interprètent en fait le ratio prêts
sur actifs comme une mesure du risque de crédit : plus ce ratio est élevé, plus le nombre de
crédits accordé par la banque est élevé, et donc plus le risque de défaut (i.e. le risque de crédit)
augmente. Pour rémunérer ce risque de crédit supérieur, les banques vont augmenter leurs
marges sur les intérêts de prêts, ce qui augmente le NIM et la performance.
d. La qualité du crédit
La qualité du crédit, concept proche du risque de crédit que nous venons d’étudier, se
mesure généralement par deux ratios : le ratio des provisions de pertes de créances sur le total
des créances, et le ratio des provisions sur créances douteuses sur le total des créances. Pour
être tout à fait exact, précisons que ces ratios mesurent en fait la non-qualité du crédit.
Comme l’on peut s’y attendre, Miller (1997) et Liu H. et al. (2010) trouvent qu’une
détérioration de la qualité du crédit réduit le ROA et le ROE. L’impact sur le NIM semble
positif car les banques cherchent à augmenter leurs marges pour compenser d’une part le risque
de défaut, et d’autre part les coûts additionnels nécessaires pour surveiller ces crédits. Sur la
performance des banques suisses, Dietrich et al. (2011) montrent que l’impact de la qualité de
crédit sur la performance change une fois qu’une crise financière ait survenue. Ainsi, pré-crise,
la qualité du crédit n’avait pas d’impact significatif sur la performance des banques, peut-être,
suggèrent-ils, parce que les banques suisses n’avaient à cette époque que très peu de provisions
pour pertes ou créances douteuses. L’arrivée de la crise en 2007-2008 a modifié la donne et a
augmenté les provisions faites par les banques helvétiques. Les auteurs notent désormais un
impact positif de la qualité du crédit sur leur performance.
e. L’efficacité
L’efficacité ici se mesure par le ratio coûts sur résultat ou par le ratio frais généraux sur
le total des actifs. Tout d’abord, il faut noter selon Altunbas et al. (2001) que le niveau
d’efficacité varie considérablement entre différentes banques et également entre les différents
secteurs bancaires. Les auteurs ayant étudié l’impact de l’efficacité sont généralement
d’accord pour affirmer qu’elle améliore la performance des banques.
Ainsi, Athanasoglou et al. (2008) trouve un impact positif en étudiant les banques
grecques de 1985 à 2001 et explique qu’une banque plus efficace est davantage capable
12
d’utiliser ses ressources au mieux et de réduire ses coûts, ce qui génère une meilleure
performance. Ce raisonnement est repris par Liu et al. (2010), dans leur analyse des banques
japonaises de 2000 à 2007 : peu importe la variable utilisée pour mesurer la performance (ROA,
ROE ou NIM), et peu importe le type de contrôle qui s’exerce sur la banque (Etat ou privé), le
ratio coûts sur revenus a un impact négatif sur la performance. Demirgüç-Kunt et Huizinga
(1999) ont même cherché à quantifier l’efficacité et ont découvert qu’en moyenne seuls 17%
des frais généraux étaient supportés par les épargnants ayant déposé de l’argent dans la banque
et par les autres prêteurs de la banque, et que le reste réduisait la performance. L’étude de Berger
et Humphrey (1997) nous permet d’affiner notre compréhension de l’impact de l’efficacité.
Effectuant une régression entre l’efficacité et la taille, les auteurs découvrent que les grandes
banques sont plus efficaces que les plus petites.
f. Le contrôle
La plupart des auteurs montrent que les banques publiques/nationalisées sont moins
performantes que les banques privées. Il en est ainsi pour Barth et al. (2004) et Million et al.
(2010). Ces auteurs montrent que les banques nationalisées :
- accordent des prêts plus risqués, ce qui signifie un risque de crédit supérieur et une piètre
qualité des actifs,
- connaissent des ratios de solvabilité pires que ceux des banques privées,
- ont un ratio de « core capital » pus faible.
Million et al. (2010) soulignent que la différence de performance entre les banques
privées et publiques est encore plus marquée dans les pays où le pouvoir s’implique fortement
dans le système bancaire et où la corruption politique existe. Les auteurs expliquent
généralement ces résultats par la forte inefficacité des banques nationalisées et par, ce qui peut
paraître surprenant, leur peu d’attention pour les objectifs sociaux. Ils soulignent aussi les
possibles conflits d’intérêts, qui peuvent amener les hommes politiques à faire passer en priorité
leurs intérêts politiques devant l’intérêt général.
Des auteurs nuancent cependant cette relation entre contrôle et performance. Ainsi,
Micco et al. (2007) trouvent effectivement que le type de contrôle sur la banque a un impact
sur la performance. Mais pour eux, cette relation est surtout vérifiée dans les pays en
développement où les banques nationalisées connaissent de faibles performances, de faibles
marges et des frais généraux élevés. Dans les pays développés, cette relation semble beaucoup
moins marquée. Dietrich et Wanzenried (2011) ont étudié le cas de la Suisse et confirment que
13
les banques nationalisées sont moins performantes que les banques privées… mais pas en
période de crise. La crise financière a renversé cette tendance, les banques nationalisées étant
dès lors considérées comme plus sures et mieux gérées que les banques privées.
g. Le degré de diversification
Le degré de diversification se mesure généralement par le ratio résultat hors intérêts liés
aux prêts sur le résultat opérationnel. Seule l’étude de Dietrich et Wanzenried (2011) conclut à
un effet positif de la diversification sur la performance. Toutes les autres études sur le sujet
aboutissent au résultat inverse et suggèrent que ce mouvement vers des résultats non liés aux
intérêts n’a pas amélioré le couple risque-rentabilité. Ainsi, Demirgüç-Kunt et Huizinga (1999)
montrent que les banques dont une grande part de leurs actifs ne rapporte pas d’intérêts sont
moins profitables que les autres. Ils relient ce résultat à l’impact positif, entre le ratio
prêts sur actifs et la performance. Barros et al. (2007) trouvent aussi que les banques plus
diversifiées sont moins susceptibles d’être performantes et plus susceptibles d’offrir une piètre
performance. De Jonghe (2010) découvre par la suite que la diversification au sein d’une
institution n’améliore pas la stabilité du système bancaire.
i. La gouvernance
Beltratti et Stulz (2009) ont inclus la gouvernance dans leurs listes de variables
indépendantes. Ils utilisèrent pour ce faire le modèle CGQ (Corporate Governance Quotient),
qui, sur la base des critères tels que le pouvoir et la composition du Conseil d’Administration,
la rémunération des dirigeants, la présence d’un comité d’audit indépendant, émet une note.
14
j. La part de marché
L’impact de la part de marché a principalement été étudié par Liu H. et al. (2010). Ils
ont montré qu’il existe, du moins au Japon, une relation négative entre la part de marché et la
performance (mesurée par la NIM). Seules les performances des grandes banques sont
indifférentes à cette variable. Comment expliquer cette relation ?
D’une part, en analysant le comportement des banques disposant d’un faible part de
marché. Ces banques cherchent à grandir et à gagner des parts de marché. Pour ce faire, un
moyen à leur disposition est l’octroi de crédits à des personnes risquées. Ces crédits risqués,
que refusent d’octroyer les grandes banques, permettent aux banques à faible part de marché
plus de s’agrandir. Ces crédits étant plus risqués, elles vont les assortir d’intérêts plus élevés,
ce qui va augmenter leur NIM et leur performance. D’autre part, Martinez-Peria et Mody
(2004) se placent du point de vue des banques disposant d’une part de marché importante.
Celles-ci peuvent utiliser leurs parts de marché pour éliminer des concurrents potentiels en
réduisant leurs marges sur les taux d’intérêt. Cela a pour effet, à court-terme, de réduire la NIM
et la performance de ces banques.
15
Une fois vu ces facteurs internes de performances, regardons maintenant du côté externe
pour déterminer quels éléments influencent la performance des banques.
a. L’inflation
Revel (1979) fut le premier à se pencher sur cet aspect. Il montra que l’impact sur la
performance dépend en fait du rythme de croissance des dépenses opérationnelles : si ces
dépenses augmentent plus vite que l’inflation, il trouve un impact négatif sur la performance.
Si au contraire le rythme de croissance est moindre, il trouve un impact positif. Elaborant le
modèle développé par Revel (1979), Perry (1992) affine l’analyse en introduisant la notion
d’anticipation : si l’inflation est totalement anticipée, alors elle peut être répercutée sur les prix
ex-ante, et cela améliore la performance. Si au contraire elle n’est pas anticipée, les coûts vont
augmenter plus rapidement que les prix et l’impact sur la performance sera négatif.
De nombreux autres auteurs se sont intéressés à l’inflation, et ont trouvé un impact
positif significatif. Il en est ainsi de Bourke (1989), Molyneux et Thornton (1992), Demirgüç-
Kunt et Huizinga (1999), Athanasoglou et al. (2008). Deux études aboutissent toutefois à un
résultat opposé : celle de Afanasieff et al. (2002) et celle de Naceur et Kandil (2009). Elles
concluent que l’inflation influe négativement sur les marges d’intérêts. Naceur et Kandil
proposent l’explication suivante : l’activité principale des banques commerciales est l’octroi de
crédit. Le marché repose donc sur une offre de crédit (fourni par les banques), et une demande
(celle des particuliers et des entreprises). L’inflation réduirait la demande, parce qu’elle
augmente l’incertitude sur l’avenir. Or il a été prouvé que les particuliers et les entreprises, si
leur degré d’aversion au risque varie, sont très souvent averses à l’incertitude. Cette chute de la
demande entraînerait une baisse des crédits et donc de la performance.
d’où une hausse de la performance des banques. C’est effectivement le résultat auquel arrive la
majorité des auteurs qui ont étudié cette relation, à savoir Goddard et al. (2004), Demirgüç-
Kunt et Huizinga (1998), Bikker et Hu (2002) et Schwaiger et Liebig (2008).
Pourtant tous les auteurs n’arrivent pas à cette conclusion. Ainsi, Claeys et Vennet
(2008) qui étudient la situation en Europe, trouvent que cela n’est vrai qu’en Europe
occidentale, mais que l’impact est nul sur les banques d’Europe de l’Est. En outre, Bernake et
Gertler (1989) et Demirgüç-Kunt et al. (2004) découvrent même une relation inverse entre la
croissance du PIB et la performance des banques. Ils avancent que durant la période de
récession, le risque de défaut des emprunteurs augmente. Pour compenser ce risque élevé, les
banques augmentent le taux d’intérêts sur les prêts, ce qui améliore leur performance.
d. La concentration du marché
Sans entrer dans les détails, notons que deux théories se font face en matière d’impact
de la concentration sur la performance des banques. La première, appelée « Structure-Conduite-
Performance » (SCP) affirme qu’une augmentation de la part de marché et de la concentration
du marché débouche sur une situation de monopole. La seconde, « Efficience-Structure » (ES)
réfute cette idée. Les résultats de Bourke (1989) et Molyneux et Thornton (1992) montrent que
le ratio de concentration bancaire a un impact positif sur la performance des banques. Cela
conforte donc la théorie SCP. Mais d’autres études, telles celles de Berger (1995), Demirgüç-
Kunt et Huizinga (1999), et Staikouras et Wood (2004) aboutissent précisément à un résultat
inverse, ce qui tendrait à supporter la théorie ES.
17
11
Selon le site http://www.boa.mg, Mars 2013. Les rapports annuels de la banque est disponible sur cette site.
19
(IFC), une filiale de la Banque mondiale qui vient en aide au secteur privé, possède 10,8% des
parts d’actions de cette banque.
La banque possède actuellement vingt-et-un agences rien qu’Antananarivo et cinquante-
six autres dans les régions. Ainsi la BOA se veut d’être une banque de proximité avec ses
agences implantées partout dans les recoins du pays. Avec cette politique de forte expansion,
la banque emploi actuellement près de 4 000 personnes et gère plus d’un million de comptes
bancaires des particuliers et des entreprises, résidents ou non à Madagascar.
Nous présenterons en annexe d’autres informations sur les gammes de services et les
résultats réalisés par cette banque. Notons cependant que ce que nous avons traité dans le cadre
de ce travail c’est uniquement les activités faites par l’agence BOA à Miarinarivo, une ville à
80 km au sud-ouest de la Capitale. Cette agence opérationnelle depuis dix ans.
2.1.2. La BFV-SG
Tout comme le cas de la BOA-Madagascar, la banque BFV-SG est née aussi de la
privatisation de l’ancienne banque nationale BFV. Mais cette fois, le rachat a été fait par un
seul établissement financier français, la Société Générale. La banque a conservé son statut
juridique de Société Anonyme, mais dont presque la totalité du capital social (14 milliards d’Ar
en 2013) est fourni par l’acquéreur.
La BFV-SG pratique également une politique d’expansion forte et compte actuellement
quarante-cinq agences répartis sur l'ensemble du territoire. Cette banque se veut être une
« banque de détail », et ne décide de s’installer que là où les besoins sont clairement identifiés,
où la demande est potentiellement solvable à l’image d’une société commerciale.
Ce qui nous intéresse ici c’est l’agence de la BFV-SG sise à Tsiroanomandidy, une ville
située à 200 km au sud-ouest d’Antananarivo, connue par ses marchés de zébu.
une banque au premier stade de son expansion et compte cinquante-neuf employés. Elle est à
vocation tournée vers le financement des entreprises industrielles et commerciales.
Dans la cadre de ce mémoire, nous avons effectué nos investigations directement au
niveau du siège social de cette banque, à Analakely Antananarivo.
3. Limites de l’étude
Les limites de l’étude peuvent être groupées en deux: les limites liées à la zone d’étude
et les limites liées au choix méthodologique que nous avons effectué pour l’analyse du sujet.
12
Grawitz M., (1979), « Méthode des sciences sociales », 4ème édition, Paris, p. 107.
22
Dans cette seconde section, il sera exposé les démarches méthodologiques qui ont été
mises en œuvre pour la réalisation du présent ouvrage. En effet, la méthodologie est l’étude des
méthodes utilisées pour entreprendre une activité, une étude ou un travail de recherche.
Plusieurs démarches ont été dont, la construction du questionnaire d’enquête, mettant en
exergue les types de questionnaire utilisés, l’emploi des techniques de recueil et de traitement
de données, ainsi que la diffusion de questionnaire d’enquête.
d’information sur sujet de recherche. Le sujet est invité à répondre librement aux questions.
C’est ainsi que les questions ont été élaborées dans un ordre particulier en allant du général au
particulier. C’est le cas par exemple des questions à propos des types de clients qui s’adressent
à la banque, sur le genre de services offerts par l’agence, sur les points que celle-ci juge
important dans l’octroi des prêts, ou encore sur les objectifs que se fixent la banque pour
améliorer ses performances commerciales.
a) La documentation
La documentation regroupe l’ensemble de recherches effectuées au sein des divers
centres de documentation, entre autres les bibliothèques pour les recherches bibliographiques,
mais également de la webographie, pour les ouvrages et les documents disponibles sur Internet.
Une liste non exhaustive de ces sites web sera dressée à la fin de l’ouvrage.
24
b) L’entretien
Un entretien est définit comme un entrevue entre deux personnes dont le but consiste à
extraire d’un individu, des informations par l’intermédiaire des stratégies et des techniques
orales. Il est souvent réalisé à l’aide des outils permettant de faciliter son emploi. Un des outils
les plus utilisé est le questionnaire. Mais ce dernier implique, les personnes ressources auprès
desquelles l’entretien doit-être réalisé. Or, comme notre thème de recherche consiste à analyser
la performance des activités des banques commerciales, interviewer les agences de ces banques
s’avérait être plus pratique. Nous nous sommes focalisés donc sur deux catégories de personnes
ressources : le responsable de l’agence ainsi qu’un individu représentant le personnel d’une
part, et un échantillon représentatif de la clientèle d’autre part.
Pour contacter les personnes à enquêter, il faut faire une descente sur terrain et parler
avec la personne en face à face. C’est donc une enquête administrée face-à-face. Et pour les
convaincre à répondre aux questionnaires, il faut d’abord prévenir les institutions en envoyant
une demande. Les personnes interviewées au niveau des banques sont toutes des cadres : deux
directeurs d’agence, deux chargés de clientèle. En outre, un échantillon de trente-cinq clients
par chaque agence bancaire a été enquêté pour avoir une idée sur leurs besoins et leur attente.
Enfin, pour terminer ce chapitre, nous allons illustrer sur la figure de la page suivante la
logique dans les activités commerciales de la banque.
26
Capital client
Collecte de dépôts
Services d’information,
de proximité et Bilan de la banque
La figure 2 ci-dessus nous montre la prise de décision effectuée après une analyse de la productivité de l’agence bancaire. Cette prise de
décision va de l’évaluation des charges (inputs) aux recettes (outputs). Un écho ou feedback se fait dans le sens inverse suite au bilan des recettes.
27
RESULTATS
RESULTATS
L’analyse de performance surtout pour les agences bancaires nouvellement créées est
primordiale pour la survie et la croissance de ces dernières. Comme prévu, nous aurions à
distinguer dans ce chapitre les éléments des performances de ces agences qui sont imputables à
leur environnement interne de ceux qui appartiennent à leur environnement externe.
La performance interne d’une banque provient des agissements et des opérations faites
par des acteurs situés à l’intérieur de l’organisation. Dans notre enquête, nous avons considéré
comme élément de base l’effectif du personnel de l’agence enquêtée.
La mesure des performances internes peut être d’ordre financier ou non.
Les tableaux 1 et 2 suivants dévoilent deux sortes de ratios d’efficacité bancaire selon
le type de transactions que ce soit relative au compte personnel ou au compte commercial.
La distinction entre les deux types de transactions nous permet de séparer les activités
de gestion des comptes courants avec celle de financement des activités commerciales.
Ici nous remarquons que l’agence bancaire BICM possède une efficacité relative plus
élevé que les trois autres. En effet, dans cette banque, un employé gère plus de trois milles
transactions contre une moyenne de deux milles pour les autres banques.
Nous pouvons donc tirer conclusion que l’agence BICM enquêtée est la plus efficace
du point de vu transaction sur les comptes personnels.
Pour ce qui est des transactions sur les comptes commerciaux, c’est l’agence BFV-SG
qui détient l’efficacité relative la plus élevé donc elle est la plus performante.
D’après ces deux premiers indicateurs, la nature de transaction effectuée par les agences
bancaires conditionne aussi ses performances : la banque BICM qui est la plus performante en
termes d’efficacité de personnel, le devient moins lorsqu’il s’agit cette fois des opérations sur
30
des comptes commerciaux. Notons que le personnel des banques BFV-SG et BOA sont plus
performantes en matière de transaction sur comptes commerciaux.
1.2. L’efficience
L’efficience est définit comme le rapport entre les moyens et les résultats obtenus. Elle
est obtenue par la formule suivante :
(𝐓𝐏 + 𝐓𝐂)/𝟏𝟎𝟎𝟎
𝐄=
𝐞𝐟𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐮 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥
E : efficience
TP : transaction relative aux comptes personnels
TC : transaction relative aux comptes commerciaux
(TP+TC)/1000 : Poids « output » (somme des recettes)
Effectif du personnel : Poids « input » (charges)
Tableau 3: Efficience des 4 agences bancaires
L’agence bancaire BICM est celle qui est efficiente avec une efficience de 4,66.
La logique de l’effet de taille a donc été respectée : c’est cette banque qui possède
l’effectif le plus élevé de personnel employé et c’est elle aussi qui enregistre le nombre
d’opération le plus élevé. Comme il fallait s’y attendre donc, l’économie d’échelle joue ici un
grand rôle.
Ainsi, les banques BICM et BFV-SG déterminent cette limite. L’agence bancaire BOA
et la banque BMM qui se trouvent toutes les deux à l’intérieur de la zone de graphe enregistrent
une moindre efficacité.
3,5
A B
3
2,5 BMM
BFV-SG
2 BOA
C
1,5
0,5
0 D
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8
Transaction relative au compte commercial
Nous avons établie ici un taux de fidélité basé sur la fréquentation de l’agence par les
clients ainsi que le taux d’usage exclusif des services de la banque par ces clients.
Les résultats sont présentés dans la figure 4 suivante.
Inferieur à un an (%)
0,00 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00 60,00 70,00 80,00 90,00
Pour lire cette graphique, il faut raisonner comme-suit. Prenons le cas de la banque
BMM (en jaune sur la figure), l’enquête que nous avions effectué révèle que près de 20% de
ses clients seulement sont des nouveaux venus il y a moins d’un an ; les 80% restant sont déjà
des clients fidèles à cette banque depuis au moins deux ans.
Avec ce même raisonnement, nous pouvons constater que c’est l’agence BFV-SG qui
enregistre le taux de fidélité le plus confortable : près de 85% de ses clients sont fidèles au
moins depuis deux ans et que seulement 15% d’entre eux sont des nouveaux venus.
Notons que pour les agences bancaires dont l’existence ne dépasse pas encore les cinq
ans (comme la BFV-SG de Tsiroanomandidy et la banque BMM), nous ne pouvons pas encore
faire une estimation du critère de fidélité des clients pour une durée plus de cinq ans. Ici seules
la BOA (en grena foncé) et la BICM (en gris) peuvent être comparés pour une durée de fidélité
clientèle à plus de cinq ans. Et le résultat donne un taux de fidélité de plus de 70% pour la BOA
alors que ceci est à un peu plus de 40% pour la BICM.
33
BMM
BICM
BOA
BFV-SG
0 20 40 60 80 100
D’ailleurs, nous avons noté que les agences nouvellement créées ont pu bénéficier de
l’affluence des jeunes diplômés, sortant des écoles supérieures. Les agences créées il y a plus
de dix ans ne pouvaient pas profiter de cette main-d’œuvre qualifiée relativement bon marché.
sommes d’argent chez soi. Néanmoins, malgré ce faible taux de bancarisation, les banques
malgaches ne perdent pas espoir et effectuent des campagnes pour attirer encore plus de clients
(stratégie « push and pull »). Tel est notamment le cas des agences des grandes banques comme
la BOA ou la BFV-SG, dans l’objectif de contribuer à la vulgarisation de la bancarisation dans
le pays et de soutenir par la même occasion des entrepreneurs malgaches.
Notons cependant que, d’après la figure 4 précédemment, ce sont surtout les banques
situées dans les grands centres urbains (comme celui dans la Capitale et ses agglomérations)
qui parviennent à attirer plus de nouveau clientèle. Ainsi, la BICM et le BMM voient le nombre
de ses clients augmenter de plus de 20% la dernière année alors que la BOA et la BFV-SG
n’ont réalisé qu’une hausse à peine de 15% tout au plus.
Pour terminer sur ce chapitre section concernant les facteurs des performances des
banques, dressons sous forme d’un tableau, un résumé en termes de forces ou de faiblesse des
éléments de performances que nous venons de voir.
Le tableau 4 nous résume les forces et faiblesses de l’environnement interne aussi que
les opportunités et les menaces de l’environnement externes.
Pour l’environnement interne les forces sont présentées par le signe (+) tandis que les
risques sont marqués par le signe (-).
En ce qui concerne le rapport d’efficacité de personnel, il représente une force pour les
banques BFV- SG et BICM. Alors que pour la BOA et BMM, il indique une faiblesse.
Pour l’environnement externes les opportunités sont identifiés par le signe (+) alors que
les menaces par le signe (-).
La hausse des coûts de fonctionnement constituant une opportunité pour les banques
BOA et BFV-SG mais par contre une menace pour BMM et BICM.
39
Ce deuxième chapitre « résultat » est fait pour inventorier et présenter tous les faits
observés sur le terrain. Nous n’avions pas encore apporté notre avis personnel, ou proposer des
explications (sauf celles qui sont utiles pour comprendre les données présentées) ou encore
donner nos propres suggestion en ce qui concerne les faits observés. Il s’agit en gros d’exposer
les éléments de performance des agences bancaires qui ont été enquêtées.
Les facteurs de performances qui sont directement imputables aux agences bancaires et
dont nous avions recensé sont principalement : l’efficacité et la compétence du personnel, le
choix stratégique des banques, l’aptitude des agences à satisfaire et à fidéliser leurs clients, ainsi
que la cohérence dans le choix d’implantation des banques avec leurs offres de service.
Les performances externes par contre proviennent de l’adaptation de la banque au
rythme de changement de son environnement économique et institutionnel. Ainsi, avec la
libéralisation du secteur bancaire dans les années quatre-vingt-dix, et l’existence d’une forte
demande réelle non encore satisfaite, les marchés des banques ne sont pas encore saturés et que
moyennant des stratégies d’approche clientèle, les agences peuvent encore améliorer leur
performance. Mais le climat d’insécurité ainsi que le renchérissement de la vie suite à la crise
que notre pays vient de traverser ces derniers temps, les banques devraient augmenter leur effort
dans la démarche de performance, surtout du point de vue marketing.
C’est que nous allons donc suggérer dans le troisième chapitre de ce document.
Troisième Chapitre
Discussions et recommandations
DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Abordons d’abord de plus près les faits que nous avions constaté dans le chapitre
précédent pour pouvoir dire si oui ou nos hypothèses de départ sont vérifiées et donnons ensuite
des explications logiques à cela.
Nous allons à présent commenter les résultats de notre travail de terrain et tenter
d’expliquer leurs significations profondes. Ensuite il nous faut savoir si nos hypothèses
s’avèrent être vraies ou fausses et dire comment saisir celles-ci.
tâche bien appropriée à la formation dispensée, le nouvel employé est plus compétent que pour
une tâche plus standard.
attirer une gamme de clientèle (cadres salariés, hautes personnalités, grandes entreprises, …)
en leur proposant un tarif préférentiel et en leur offrant des services variés.
Cependant, cette faible concurrence instaure un environnement moins incitatif aux
banques par l’absence d’un esprit d’émulation et de compétitivité. En plus, une intense stratégie
de vulgarisation et de promotion des services bancaires devrait opérer pour atteindre la clientèle
située dans les zones relativement reculées des grands centres urbains.
Par ailleurs, la situation de crise socio-politique que nous venons de traverser ces
derniers temps fait augmenter les coûts de gestion d’une agence : achat des matériels de
surveillance, coût de sécurisation du bâtiment et des fonds, coût de rémunération du personnel
suite à l’inflation et aux revendications sociales qui se sont survenues durant la Transition,…
Mais nous avons conclu que nos banques ont bien résisté face à la crise, hormis
quelques cas de braquage des fonds enregistré, fonds qui sont de surcroît assurés auprès de la
Banque centrale. Nous pouvions espérer que l’environnement externe aura des incidences
positives une fois que nous entrions dans une situation de « normalité constitutionnelle ».
A présent, tentons de vérifier, au vu des résultats que nous venions de commenter, que
les hypothèses que nous avons fixé au départ sont vérifiées.
D’une part, pour le style de commandement appliqué par l’équipe dirigeant de l’agence,
nous avions constaté sur place que les banques telles que la BICM et la BMM pratiquent une
gestion assez autocratique. Le manager pressurise son équipe et ne se préoccupe que du résultat.
Cela est constaté notamment par le changement continuel des personnalités affectées à certaines
postes, par l’application rigoureuse des règlements en matière de travail (respect de l’horaire
d’ouverture et de fermeture, du jour de congé,…), par l’absence d’un lien permanent de
communication entre les hauts responsables et le reste du personnel. Nous pouvons ainsi prévoir
prochainement une sorte de tension entre le personnel et les responsables de ces banques du fait
que cette situation rend moins enthousiaste les employés et réduit ainsi leur motivation ainsi
que leur performance.
Concernant la BOA, le manager applique un certain style intégrateur, en encourageant
son équipe à réaliser des meilleurs résultats. Cela se manifeste par l’octroi des primes de
rendement, par la familiarisation de son personnel à des nouvelles technologies et en leur offrant
un lieu de travail nettement décent. Quant à la BOA, le style est du genre institutionnel, le
personnel bénéficie pleinement les droits inscrits dans la réglementation en matière de travail.
Par ailleurs, il est à noter que du point de vu salarial, ce sont les employés de cette agence qui
se voient rémunérer plus hautement. En effet, vu que leur effectif est faible comparativement
aux autres agences bancaires enquêtées, il est compréhensif que le siège accorde un
rallongement de salaire à ces employés sans nuire à sa sécurité financière.
En ce qui concerne la compétence du personnel d’autre part, telle que nous en avions
parlé dans le chapitre concernant les résultats, les banques qui se sont installées il y a plus de
dix ans n’ont pas pu bénéficier de l’affluence actuelle d’une main-d’œuvre qualifiée assez bon
marché, composée principalement des jeunes diplômés des universités.
Ainsi, les banques BICM et BOA doivent compter surtout sur la compétence et le savoir-
faire acquis par leurs employés durant leurs antécédents professionnels. Mais cet emploi d’un
personnel déjà bien expérimenté a l’avantage de réduire le coût d’apprentissage (et de stage),
le risque d’erreur dans la gestion des comptes, améliore le « front office » du fait que la clientèle
serait en contact avec des personnes aptes à comprendre leurs souhaits et leurs demande. Mais
cela nécessite à ce que les banques puissent offrir à ce personnel un plan de carrière plus captif,
une motivation assez suffisante pour que celui-ci ne soit plus attirer par d’autres concurrents,
ainsi qu’un cadre de travail donnant du plein épanouissement à ces gens.
Tandis que les agences récemment installées comme la BMM et la BFV-SG de
Tsiroanomandidy, elles doivent tirer avantage du fait que les jeunes sortant d’institut et d’écoles
supérieures de gestion ou d’économie aspirent plus au travail qu’au salaire. Ainsi, ces banques
44
pourront profiter d’un personnel moyennement qualifié (et apte à se perfectionner davantage
s’il le faut) et moins exigeant, moins revendicatrices et moins prévoyants en matière de carrière.
Toutefois, elles encourent le risque dû à la versatilité de son personnel, qui pourrait s’intéresser
sur des propositions concurrentes en matière d’emploi.
Ainsi, pour conclure à ce sujet, nous pouvons affirmer que le style de management et de
gestion des ressources humaines conditionnent l’obtention d’un meilleur résultat pour les
agences bancaires, et de la pérennité de la relation existant entre le dirigeant et le personnel.
Notre première hypothèse tient ainsi. Voyons ce qui se passe pour la seconde hypothèse.
Donc, sans l’examen de ces facteurs de performances, une banque risque d’opérer dans
une logique totalement hasardeuse et ne dispose d’aucune information servant à prévoir et
anticiper la demande du marché. Ce qui nous conduit alors à accepter l’idée qu’il faut une
identification préalable de la part des banques de ces facteurs, ainsi qu’une stratégie visant à
les maîtriser, du moins pour les facteurs internes. Pour les éléments de l’environnement externe,
la banque devrait anticiper leur évolution ainsi que leur éventuel impact sur ses performances
afin de mettre en œuvre une stratégie pour gérer les effets qui se produisent.
Finalement, nos deux hypothèses de travail sont bel et bien vérifiées. Toutefois,
quelques suggestions et recommandations s’imposent.
Recommandations et suggestions font parties des propositions formulées une fois qu’il
a été fait une étude approfondie concernant un sujet bien précis. Le terme suggestion est utilisé
lorsqu’il s’agit de parler à un lecteur anonyme, alors que le terme recommandation est réservé
lorsqu’il s’agit de s’adresser à une entité bien spécifiée.
Toute notre attention s’est focalisés sur les agences bancaires inefficientes, mais en ce
qui concerne les agences déjà efficientes, ils pourraient aussi être performant et augmente ainsi
les limites efficientes.
commercialisés, la banque essaie de diviser ses clients en groupes d’usagers aux attentes
homogènes. Cela lui permet de définir des objectifs commerciaux adaptés à chacun de ces
segments. Mais cette segmentation de clientèle doit être apte à mieux construire une relation
avec les clients selon leurs attentes en envisageant la valeur actuelle et la valeur potentielle de
chacun. Un étudiant universitaire ne doit plus être évalué comme étant seulement une personne
professionnellement non active, mais plutôt un cadre et un salarié dans un futur assez proche ;
c’est donc potentiellement un client à ne pas négliger.
Il faut aussi comprendre que l’amélioration de la performance, pour une banque ayant
disposant de personnel à compétence très statique, passe par des changements dans l’habitude
de travail. Or la mise en place d’une nouvelle organisation de travail, dont en particulier celle
qui est associée à des nouvelles démarches commerciales (par exemple, l’ouverture d’une
service-client en ligne), nécessite l’adhésion des clients et du personnel. Parfois, les chargés de
clientèle ont des portefeuilles-clients qu’ils gèrent souvent depuis plusieurs années. Ils estiment
parfois que l’investissement qu’ils ont pu réaliser dans l’approche de ces clients est anéanti par
la nouvelle organisation. L’ancienneté de nombreux salariés rend leurs techniques de travail
inadaptées aux nouveaux impératifs de performance.
Une des solutions qu’il faut envisager c’est de mettre au sein de l’agence une politique
de promotion professionnelle. Dans cette optique, l’ancienneté ainsi que le savoir-faire acquise
seront à valoriser. Un employé dont le premier poste se trouve à l’accueil ne devrait plus y être
après des années, sinon il serait démotivé. Mais son affectation ne devrait pas l’orienter dans
une tâche radicalement distincte. Il pourrait ainsi se trouver à une poste de chargé de clientèle,
ou de gestionnaire de compte. Par ailleurs, une fois qu’une partie des services de la banque se
soit dématérialisée (et se fera en ligne ou par téléphone13), cela permettra au personnel de gagner
du temps et de consacrer aux opérations plus spécifiques.
Reste aussi à savoir si les clients de la banque vont se familiariser aux services
dématérialisés et/ou impliquant des automates. En effet, comme l’argent est un produit
impliquant nécessairement une relation de confiance entre client et gestionnaire de fonds,
beaucoup de clients se sont habitués à leur conseiller. Ils ont du mal à accepter d’utiliser des
automates pour les opérations courantes. Seuls les plus jeunes, habitués aux technologies de
l’information, sont plus ouverts à cette évolution. Ainsi, un effort d’explication doit donc être
13
Comme les transactions basiques, dont le standard téléphonique, la proposition de produits simples et la prise
de rendez-vous avec un conseiller, la diffusion d’informations financières d’ordre général ou sur la banque.
47
fait vers certains segments de clientèle moins réceptifs au multicanal afin de les convaincre des
avantages qu’ils peuvent en retirer par exemple en horaires d’accessibilité.
BICM
TRANSACTION RELATIVE AU COMPTE PERSONNEL
3,5 A Best 1
B
3
2,5 BMM
BFV-SG
2 C
BOA
Best 2
1,5
0,5
0 D
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8
TRANSACTION RELATIVE AU COMPTE COMMERCIAL
Nous connaissons la position qu’occupe actuellement la BMM, on trace une droite qui
passe par O et par cette position. Puis, on la projette sur la limite efficiente et on obtient ainsi,
le point best 1 que devrait occuper BMM après un redressement soit, on diminue la valeur de
son input (nombre du personnel) soit on agit de façon à augmenter le nombre de ses transactions
48
(output) par un projet de relance de vente de ses produits. On procède de la même manière pour
rendre efficiente BOA.
Ainsi, pour BMM, le ratio transaction relative aux comptes personnels par effectif du
personnel serait de 3,5. Tandis que, celui de la transaction commerciale par personnel serait de
0,85. Ce sont les coordonnées du point best 1 (3,5 ; 0,85). Pour BOA, elle se positionnera en
Best 2 (1,6 ; 1,75).
Toute notre attention s’est focalisés sur les agences bancaires inefficientes, mais en ce
qui concerne les agences déjà efficientes, ils pourraient aussi être performant et augmente ainsi
les limites efficientes.
Ce dernier chapitre de notre travail nous a permis d’exposer nos points de vue sur le
sujet qui a été proposé. Nous y avons commencé par les commentaires des résultats que nous
avions présentés dans le second chapitre. Nous avons donné aussi des interprétations et des
significations de nos résultats. Il a été prouvé que nos deux hypothèses de départ sont vérifiées.
Ensuite, nous y avons suggérer d’orienter le marketing bancaire vers l’optique marketing
relationnel plutôt que de se cantonner vers une approche PPDC (produit-prix-distribution-
commercialisation) traditionnelle.
51
CONCLUSION GENERALE
Les agences bancaires sont les points de vente des banques. Elles ont pour mission de
s’adapter au marché qui les entoure en collectant et en traitant de l’information sur les besoins
et les attentes de la demande de proximité, de valoriser les relations avec les clients, et ainsi de
développer et d’entretenir la clientèle existante. L’activité des agences est fondée sur leur
capacité à distribuer des produits bancaires et à maintenir les relations avec la clientèle. Les
agences contribuent ainsi au processus de production de la banque. Cette dernière doit s’assurer
d’avoir les liquidités suffisantes pour satisfaire les demandes de retraits et de crédits. Les
agences y contribuent en entretenant la relation de clientèle.
Ce travail a été élaboré afin de mettre en évidence une étude concernant l’analyse de
performance des activités des agences de banques commerciales. La réalisation de ce mémoire
est très bénéfique car elle nous a donné l’occasion de confronter la théorie avec la pratique et
de nous familiariser à la recherche, mais également de développer notre capacité de rédaction
et d’analyse des données. Cependant, lors de l’analyse de notre thème, il a été nécessaire de le
structurer suivant trois grands chapitres dont le premier a été axé sur l’étude des matériels et
méthodes, le second, est relatif à la présentation des résultats des recherches qui ont été effectués
et enfin le dernier consacré à la discussion et la recommandation.
Nous avons mentionné dans le chapitre concernant les matériels et méthodes, en premier
lieu, des définitions ainsi que des mesures de la performance. Ensuite, les différentes étapes
pour la réalisation des études pratiques sur le terrain ont été présentées. Pour notre étude, la
méthode d’enveloppement des données (méthode DEA) est l’outil choisi pour traiter les
données d’enquêtes. Nous avons aussi exposé des théories concernant les déterminants des
performances internes et externes des banques.
Dans le second chapitre, nous avons présentés les résultats. Nous y avions séparé les
éléments internes de la performance ainsi que les éléments imputables à l’environnement
externe. Nous y avions constaté principalement que la compétence du personnel ainsi que la
satisfaction des clients sont des facteurs explicatifs de performance des agences bancaires.
En ce qui concerne le troisième chapitre, nous avons introduit des discussions de nos
résultats. Nous avons vu que les hypothèses que nous avions fixé sont vérifiées. Ensuite, nous
avons exposé nos points de vue sur la question de performance des banques. Et enfin, nous
avons proposé quelques recommandations aux diverses entités concernés par la question.
52
BIBLIOGRAPHIE
CAUVIN E., BESCOS P., (1995), « L’évaluation des performances dans les entreprises
françaises : une étude empirique », France, 317 pages
DEVILLE, LELEU H., (2007), « Lorsque mesurer la performance s’envisage comme
un outil d’aide à la décision : le cas de la performance des agences bancaires », Document de
travail du LEM, 400 pages
GERMAIN C., (2001), « Le pilotage de la performance dans les petites et moyennes
entreprises les résultats d'une recherche empirique », 22ÈME congrès de l'AFC, France, 300
pages
HUBRECHT, DIETSCH M., GUERRA F., (2000), « Mesure de la performance des
agences bancaires par une approche DEA », 500 pages
LA VILLARMOIS O., (2003), « L’évaluation de la performance des réseaux bancaires
: la méthode DEA », Université des Sciences et Technologies de Lille, 200 pages
MARSAL C., (2009), « L’évaluation des performances et le degré d’autonomie des
acteurs locaux : le cas des banques de réseau », Magasine, La place de la dimension
européenne dans la Comptabilité Contrôle Audit, Strasbourg, France, 310 pages
MOEZ L., BOUTHEINA B., (2012), « Efficience des banques commerciales
Tunisiennes: étude par l’approche de frontière stochastique », Rapport, 500 pages
II
WEBOGRAPHIE
Annexe 1 : Questionnaires……………………………………………………………….........IV
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRES
POUR LE PERSONNEL
1- Quelle banque s’agit-il ?
- BFV-SG
- BOA
- BICM
- BMM
2- Quel est sa forme juridique ?
- SA
- SARL
3- Cocher les différentes activités de la banque commerciale ?
- Epargne
- Prêt
- Transfert d’argent
4- Votre banque a-t- elle quel âge ?
5- Quel est l’effectif actuel des employés dans votre banque ?
6- Quels de types de client avez-vous dans votre quotidien?
- Particuliers/ménages
- Jeunes/étudiants
- Microentreprises, PME
- Grandes entreprises
- Administration publique
- Fonctionnaires
- Salariés privés
- Clientèle étrangère
POUR LE PERSONNEL
1- quelle banque s’agit-il ?
- BFV-SG
- BOA
- BICM
- BMM
2- quel est sa forme juridique ?
- SA
- SARL
3- Quels sont les différentes activités de la banque commerciale sont
- Epargne
- Prêt
- Transfert d’argent
- Non
- Si oui lequel : Delta banque
8- Est-ce que ce Logiciel est le même pour tout type de client ?
- Oui
- Non
Non
4- Donner une note entre 1 à 10 de votre satisfaction sur le service bancaire ?
Inferieur à un an : 7
Entre 2 à 5ans : 9
Plus de 5 ans :
POUR LE PERSONNEL
1- Quelle banque s’agit-il ?
- BFV-SG
- BOA
- BICM
- BMM
2- Quel est sa forme juridique ?
- SA
VIII
- SARL
3- Cocher les différentes activités de la banque commerciale ?
- Epargne
- Prêt
- Transfert d’argent
- Non
- Si Oui lequel ? IGOR
8- Est-ce que ce Logiciel est le même pour tout type de client ?
- Oui
- Non
- Besoin de fonds : 42
2- Depuis quand êtes-vous client de cette banque ?
Inferieur à un an : 2
Entre 2 à 5ans : 8
Plus de 5 ans : 25
3- Etes- vous satisfait de la qualité du service bancaire ?
Oui
Non
4- Donner une note entre 1 à 10 de votre satisfaction sur le service bancaire
Inferieur à un an : 5
Entre 2 à 5ans : 6
Plus de 5 ans : 7
POUR LE PERSONNEL
1- Quelle banque s’agit-il ?
- BFV-SG
- BOA
- BICM
- BMM
2- Quel est sa forme juridique ?
- SA
- SARL
3- Cocher les différentes activités de la banque commerciale ?
- Epargne
- Prêt
- Transfert d’argent
- Oui
- Non
- Si Oui lequel ?
8- Est-ce que ce Logiciel est le même pour tout type de client ?
- Oui
- Non
Non
4- Donner une note entre 1 à 10 votre satisfaction sur le service bancaire ?
Inferieur à un an : 6
Entre 2 à 5ans : 8
Plus de 5 ans : 9
XI
- Prêt
- Transfert d’argent
- Non
- Si Oui lequel ?
8- Est-ce que ce Logiciel est le même pour tout type de client ?
- Oui
- Non
Non
4- Donner une note entre 1 à 10 votre satisfaction sur le service bancaire ?
Inferieur à un an : 6
Entre 2 à 5ans : 8
Plus de 5 ans :
XIII
Effectif
Forme
Sigle Dénomination du Age
juridique
personnel
BFV- Banky Fampandrosoana ny
SA 5 3
SG varotra- Société Générale
BANQUES
Banque Industrielle et
BICM SA 59 10
Commerciale de Madagascar
Banque des Mascareignes de
BMM SA 35 2
Madagascar
Activités bancaires
BFV-
Banques BOA BICM BMM
SG
Transfert
Oui Oui Oui Oui
d’argent
Pour BFV-SG
Compte épargne
Pour BOA
Le Pack Salaria
Le Pack Fonxionaria
Pour BICM
Compte épargne
XIV
Pour BMM
Compte épargne
La qualité
L’efficacité dans la La satisfaction La
Sigle des
réalisation des prestations des clients profitabilité
services
BFV-
75 90 95 68
SG
BOA 68 85 95 79
BICM 60 90 95 60
BMM 65 85 95 65
Plus de 5
Sigle Inferieur à un an Entre 2 à 5ans Total
ans
BFV-SG 5 30 _
35
BOA 2 8 25
35
BICM 8 12 15
35
BMM 7 28 -
35
XVI
REMERCIEMENTS ........................................................................................................ i
SOMMAIRE ................................................................................................................... v
3. Limites de l’étude......................................................................................... 20
RESULTATS .................................................................................... 28
DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS................................ 40
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... I
WEBOGRAPHIE ...........................................................................................................II