Hauser Gentille
Hauser Gentille
Nouveaux Horizons est la branche édition d’Africa Regional Services (ARS), qui fait partie
du Bureau des affaires africaines du département d’État américain. Les éditions
Nouveaux Horizons traduisent et publient en français des livres d’auteurs américains
et les commercialisent en Afrique subsaharienne, au Maghreb et en Haïti. Pour connaître
nos points de vente ou pour toute autre information, consultez notre site :
https://fr.usembassy.gov/fr/ars-paris-fr/livres/nh.
Dépôt légal :
Bibliothèque nationale, Paris : août 2019
Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles : 2019/13647/100 ISBN 978-2-35745-434-7
–5–
Quelques témoignages
–7–
–8–
Note de l’auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
Notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245
– 11 –
– 12 –
C’est un sujet qui a beaucoup touché les lecteurs et qui est devenu
l’un des articles les plus populaires de la série « Mentoring Moments »
de Denise Restauri. Je me suis soudainement retrouvée submergée
de questions que des femmes me posaient à travers Facebook,
Twitter et par e-mail. C’est à ce moment-là que j’ai su que je devais
écrire ce livre.
Bien que l’on soutienne mon livre dans de nombreux cercles, j’ai éga-
lement dû faire face à de nombreuses critiques. Le mot « gentille »
est une bombe chargée d’émotions pour beaucoup de femmes ; cer-
taines d’ailleurs y sont quasiment allergiques. Je le comprends tout à
fait, et c’est précisément pour cette raison que je veux reformuler le
concept de la « gentille fille » et le présenter non comme une per-
sonne faible et qui ne fait que chercher sans cesse à plaire aux gens,
mais comme celui d’une personne qui met à profit sa gentillesse – un
sentiment authentique – pour passer outre les stéréotypes conser-
vateurs qui définissent ce qu’est un bon leader. Des traits tels que
l’empathie, l’amabilité et la compassion possèdent un réel pouvoir
sous-estimé dans le monde des affaires. Associés à une dose appro-
priée de savoir-faire et d’ambition, ces superpouvoirs généralement
négligés peuvent vous aider à propulser votre carrière au sommet.
Dans ces pages, vous découvrirez les principes qui m’ont permis,
ainsi qu’à des centaines d’autres femmes gentilles et de caractère,
de dépasser les situations de double standard, et de prospérer sur
le marché du travail. Le mythe de la « gentille fille » vous montrera
comment négocier avec fermeté, comment prendre la parole et
être écoutée, comment avoir l’air sûre de vous, comment prendre
des décisions et vous y tenir, et comment gérer les conflits – sans
jamais compromettre ce côté femme gentille qui vous caractérise.
Lorsque vous aurez rejeté le stéréotype obsolète de la nécessité
d’être impitoyable pour réussir en affaires et aurez appris à puiser
dans cette force inexploitée qu’est la gentillesse, plus rien ne vous
empêchera de réaliser vos rêves et vos objectifs.
Fran Hauser
Été 2017
– 13 –
– 15 –
– 17 –
C’est la première fois que j’ai compris qu’au travail, j’essayais trop
de plaire aux gens. En me montrant trop aimable, je me tirais une
balle dans le pied et masquais ma propre efficacité. Bien sûr, j’avais
mes propres opinions et idées, mais j’attendais que l’on me donne la
permission de les exprimer. Et on venait de me l’accorder.
Lors de la réunion suivante, le client a suggéré de modifier la
manière dont nous allions communiquer certaines informations
dans les comptes trimestriels. Je pensais que l’idée était bonne,
mais je n’étais pas certaine qu’on puisse réaliser ces changements
tout en respectant l’échéance de ce trimestre. Nerveuse et avec une
voix probablement plus discrète qu’elle n’aurait dû l’être, j’ai sug-
géré : « Pourquoi ne pas appliquer ces changements au cours du
prochain trimestre afin de pouvoir nous assurer de respecter
l’échéance de celui-ci ? »
Après avoir parlé, j’ai levé nerveusement les yeux vers le client,
redoutant qu’il trouve mon commentaire stupide ou rebutant.
« Remarque judicieuse », dit-il simplement. Et moi de pousser un
soupir de soulagement.
Au cours des semaines suivantes, j’ai commencé à me faire entendre
graduellement et j’ai exprimé mes pensées avec de plus en plus
d’assurance. J’ai compris que le client validait ce que je disais
lorsque, quelques semaines plus tard, il s’est arrêté devant mon
bureau après une réunion et m’a demandé mon avis. Il n’avait jamais
fait cela auparavant. Je me suis rendu compte qu’en partageant plus
régulièrement mes opinions lors de nos réunions, je lui avais prouvé
qu’elles avaient du mérite.
C’était un grand pas dans la bonne direction, cependant je rencon-
trais encore pas mal de résistance dans les relations avec mes col-
lègues. Je devais consacrer beaucoup de temps à essayer de les
convaincre avant de prendre une décision, et mon mentor ne ces-
sait de m’encourager à durcir le ton et à cesser de me soucier de ce
que les autres pensaient.
Une de mes collègues, Jane, était chargée d’approuver les proposi-
tions que nous envoyions aux clients. Jane avait la réputation de
prendre son temps pour accorder les autorisations. En outre, elle
me menait toujours la vie dure, surtout quand je la contactais avec
– 18 –
– 19 –