Epictète
Epictète
Epictète
problème : comment être libre et heureux, alors que nous nous sommes
sans cesse contraints et exposés à la frustration ?
plan détaillé :
⇒ ce qui dépend de nous est libre, ce qui ne dépend pas de nous est
esclave ; donc on comprend que la vraie liberté, pour les stoïciens, n'est
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pas une liberté physique (liberté du corps, de déplacement), mais réside
dans le contrôle de son jugement, dans sa volonté et ses émotions.
Exemple du taureau de Phalaris : on peut jeter mon corps en prison,
mais on ne peut pas me forcer à vouloir y entrer
⇒ ce qui dépend de nous nous est propre : cela nous définit, nous
appartient ; ce qui ne dépend pas de nous nous est étranger, ne nous
appartient pas. Par exemple, mon argent, mon corps ne m'appartiennent
pas (à la différence de mon jugement sur mon corps ou mon argent), ce
qui peut sembler paradoxal.
OU :
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propres, nous appartiennent ? Ne peuvent-elles être influencées à notre
insu (manipulation des esprits, cf. Milgram) ?
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dans l'amor fati de Nietzsche, à ceci près que ce dernier insiste
davantage que les stoïciens sur le fait de vouloir les moments de
malheur ou d'ennui (comme occasions de mettre à l'épreuve sa vitalité).