Aloha by Alain Williamson
Aloha by Alain Williamson
Aloha by Alain Williamson
Le Dauphin Blanc
Pour les chamanes hawaïens, notre vie est un rêve. Tout ce que nous vivons,
ressentons, expérimentons, même dans les actions quotidiennes et banales,
comme nous rendre au travail, n’est qu’un rêve. Les chamanes croient que nous
rêvons à différents niveaux, et que les rêves s’entremêlent. Continuellement et
quotidiennement, nous rêvons notre vie, la façonnant sans cesse par nos croyances et
nos perceptions. Cela ne veut pas dire que votre vie n’est pas réelle; bien au contraire,
elle est bien réelle puisque vous la créez jour après jour. Si la réalité est un rêve, les
rêves, en revanche, sont bien réels. Ils façonnent la réalité qui n’est que le fruit des
rêves. Et dans notre rêve personnel – notre vie –, d’autres rêveurs croisent notre
réalité et participent du coup à son modelage. Ils ont leur propre rêve, dans lequel
nous participons peut-être également. Mais ils ne peuvent modifier notre rêve, tout
comme nous ne pouvons modifier le leur. Ils ne peuvent qu’y jouer le rôle que nous
leur avons offert ou demandé de jouer, bien qu’il arrive parfois qu’ils tentent
d’imposer un autre rôle. Cette notion, sans doute nouvelle pour la plupart d’entre nous,
est d’une grande importance. Nous sommes le rêveur, et notre rêve nous appartient.
Nous en sommes responsables. Il nous revient la responsabilité de le vivre comme
nous le souhaitons.
Nous pouvons considérer notre vie – notre rêve – comme une pièce de théâtre que
nous avons écrite et que nous dirigeons. Nous y tenons le rôle principal
tandis qu’une multitude de personnages secondaires y jouent aussi un
rôle. Certains rôles sont interprétés par des acteurs de soutien, d’autres
par de simples figurants.
Bien que nous ayons écrit le script de la pièce et que nous y jouions le rôle principal,
nous en sommes également le spectateur. Si la pièce nous ennuie ou qu’elle ne nous
plaît pas, nous avons le loisir d’en modifier le scénario pour qu’elle corresponde au
genre de pièce que nous désirons. Si notre réalité telle que nous l’avons rêvée
jusqu’ici ne nous convient pas, nous pouvons la rêver autrement. La réalité n’est que
votre rêve traduit dans la matière, le reflet de votre être intérieur.
La physique quantique démontre ce que les chamanes savaient depuis des millénaires.
La matière est malléable. Elle n’est que le décor de votre pièce de théâtre. Et tout
décor peut être modifié.
Les scientifiques modernes s’accordent pour dire qu’en fin de compte, la matière
physique n’est que de la lumière, de l’énergie condensée – de l’amour manifesté,
diraient les chamanes. La matière se compose de molécules et d’atomes qui, selon leur
agencement, formeront tantôt un brin d’herbe, tantôt un mur solide. Aussi étonnant que
cela puisse sembler pour la plupart d’entre nous, les atomes ne sont absolument pas de
la matière. Ils ne sont que des champs d’énergie vibrant à certaines fréquences.
Si je tente de passer ma main à travers un mur, je n’y parviendrai pas. Ma main et le
mur se heurteront. La fréquence à laquelle vibrent les atomes du mur se situe dans le
même spectre de fréquences que les atomes de ma main. Le mur m’apparaît donc
solide et infranchissable. Pourtant, les ondes radio ou de cellulaires traversent sans
difficulté les murs de nos maisons. Elles vibrent à une fréquence supérieure à celles
des atomes du mur et ne s’entrechoquent donc pas. Ma main, quant à elle, peut
pénétrer l’eau sans grande résistance. La fréquence vibratoire des atomes de l’eau
vibre dans un spectre différent des atomes de ma main. Par contre, si on abaisse les
vibrations de cette eau, elle devient de la glace solide. Ma main ne pourra plus la
traverser. Et dans le cas contraire, c’est-à-dire si on hausse les vibrations de l’eau et
qu’elle devient de la vapeur, non seulement ma main la traversera facilement, mais
elle ne rencontrera pas la moindre résistance. Pourtant, en essence, la glace, l’eau et la
vapeur sont un enchevêtrement des mêmes atomes, mais vibrant à des fréquences
différentes.
Mais si au lieu d’élever les vibrations de la glace, pour en faire de l’eau
ou de la vapeur, nous élevions nos propres vibrations, notre corps de
matière deviendrait moins dense, et nous pourrions défier les lois de la
physique sur lesquelles notre monde est bâti. Toutefois, élever ses
vibrations à un tel niveau n’est pas à la portée des êtres humains actuellement. Seuls
quelques personnes peuvent y parvenir. On parle alors d’êtres ayant atteint un niveau
de conscience nettement supérieur à celui prévalant sur Terre actuellement.
La réalité, ou la matière telle que nous la percevons et concevons, s’avère donc
modifiable et relative. Elle n’est aucunement fixe et immuable, que ce soit la réalité
physique ou psychologique.
Le premier principe stipule que le monde est selon nos croyances. Peu importe le
sujet, il en va selon nos croyances. Ainsi, notre santé est telle que nous croyons
qu’elle est. Nos finances sont telles que nous croyons qu’elles sont. Et nous pouvons
poursuivre avec tous les aspects de notre vie. Nos croyances dominantes (ou filtres)
définissent notre réalité et l’expérience que nous en faisons.
Nos croyances façonnent littéralement notre réalité. Si nous n’aimons pas la réalité
telle que nous la vivons, nous n’avons qu’à changer nos croyances pour la modifier.
Certes, le concept de base est simple, mais son application s’avère plus difficile
qu’on peut le penser de prime abord.
Les croyances sont tenaces. Dès qu’elles sont enracinées à l’intérieur de l’être, elles
se transposent dans la réalité, ce qui amène l’être à vivre des expériences
correspondant à ses croyances. Et ces expériences renforceront les croyances déjà
acceptées intérieurement, mais inconsciemment. Ainsi, les croyances se développent
et acquièrent de la puissance au fil des ans. Les déloger n’est donc pas chose aisée.
Il faut d’abord comprendre que la majorité des croyances ont été acquises dans
l’enfance, soit à la maison, à l’école, auprès d’amis ou via des personnes en position
d’autorité envers l’enfant : parents, professeurs, tuteurs. Certaines sont même acquises
lors de la gestation ou se transmettent de générations en générations.
Dans les premières années de sa vie, un enfant n’a pas un conscient
suffisamment développé pour qu’il puisse jouer son rôle de filtre sur ce
qui pénètre jusqu’au subconscient. L’enfant n’a pas la capacité ni le
raisonnement suffisants pour analyser ce qu’on lui dit et l’accepter ou le rejeter. On dit
souvent que l’enfant est comme une éponge. Il absorbe absolument tout. Tout est vérité
pour lui. Il suffit de repenser à notre propre enfance et à l’interprétation du monde
faite par les adultes nous entourant pour saisir l’ampleur de tout ce que nous avons
gobé sans rien remettre en question. On constate rapidement l’importance des
croyances acquises… et le travail qui nous attend pour les transformer.
Comme la majorité de nos croyances sont limitatives et négatives, les identifier est
relativement facile, mais l’opération exige une ouverture de conscience et
une observation rigoureuse. Il suffit d’observer votre propre vie, les
expériences que vous vivez, vos paroles, vos pensées. Chaque situation et
problème dans votre vie trouvent leur source dans une ou des croyances.
Vous vivez des problèmes financiers ? Observez vos croyances sur l’argent ! Notez le
discours que vous tenez au sujet de l’argent. Est-ce que vous croyez que les gens
fortunés sont des profiteurs ou des fraudeurs ? Croyez-vous qu’il n’y a pas
suffisamment d’argent pour tout le monde ? Qu’il est dur à gagner ? De quelles façons
considérez-vous l’argent, la richesse ? En avez-vous honte ? L’avez-vous en dégoût ?
Le maudissez-vous ? Quels mots utilisez-vous pour en parler ?
Si vous vivez une situation ou des problèmes par rapport à la santé, faites le
même exercice. Donnez-vous foi aux statistiques sur les maladies ? Avez-
vous peur de la maladie ? En parlez-vous souvent ? Que pensez-vous au sujet de la
santé ? Croyez-vous plus en la maladie qu’en la santé ?
Chaque fois que vous écoutez un expert, que vous lisez des statistiques ou
vous attardez à une étude quelconque, vous êtes à risque d’acquérir une
croyance.
N’hésitez pas à revoir votre vie ou votre situation actuelle sous l’angle de
l’observation. Attardez-vous principalement aux circonstances qui se répètent
constamment. De profondes croyances en sont responsables.
Si vos parents ou des membres de votre famille plus âgés que vous (frères, sœurs,
oncles, tantes, grands-parents…) sont encore vivants, échangez avec eux sur votre
enfance et sur l’histoire de votre famille. Allez à la recherche d’informations
susceptibles de vous aider à identifier une ou des croyances. Par exemple, comment
s’est déroulée votre gestation ? Quels sont les événements qui ont maqué votre enfance
ou votre adolescence, mais aussi celle de vos parents, de vos aïeux ? Il ne s’agit pas
de conduire un interrogatoire en règle ni de chercher des coupables. Le but est
d’acquérir des informations qui vous aideront à identifier des croyances acquises
durant l’enfance ou la gestation, ainsi que des croyances transmises de génération en
génération dans votre lignée d’ancêtres.
Écoutez également les discours des gens autour de vous. Plus vous êtes éveillé aux
croyances et entraîné à les déceler, plus vous les détecterez dans les paroles que vous
entendrez autour de vous. Et si en plus vous connaissez bien les personnes qui les
prononcent, vous serez à même de vérifier les croyances dans leur propre vie.
Évidemment, et doit-on le répéter, cet exercice ne doit pas se faire sous le signe du
jugement. Vous menez plutôt une intense observation, intéressée, certes, mais dans la
sérénité.
Après avoir identifié une croyance, nous ne devons plus l’ignorer. D’ailleurs ce serait
impossible de le faire une fois qu’elle est portée à votre conscience.
Il faut comprendre que les croyances sont logées dans le subconscient. Elles sont
reliées constamment à des émotions (rappelons-nous que le subconscient est émotif; il
ressent mais ne raisonne pas). Il faut faire appel au conscient pour les transformer.
Dès qu’une croyance est identifiée, questionnez-la, appliquez-lui le filtre de la
conscience. Observez-la, notez son influence dans votre vie; bref, ne lui donnez aucun
répit.
Depuis plusieurs années, j’ai développé un exercice pour faciliter la transformation
d’une croyance. J’explique cet exercice dans chacun des ateliers que j’offre sur la
Huna. Et les résultats sont remarquables. Cet exercice est en quelque sorte un gabarit
de réflexions à faire au sujet d’une croyance. Libre à vous, cependant, d’y ajouter des
questions ou de le transformer. Vous pouvez faire cet exercice mentalement, mais je
conseille de le mettre par écrit. Vous pourrez revenir sur vos découvertes par la suite.
• Choisissez une croyance que vous avez identifiée et dont vous voulez vous défaire.
• Prenez quelques minutes pour l’observer. Comme elle est reliée à une émotion, il se
peut que vous ressentiez un inconfort à plonger dans cette croyance. Par exemple, si
la croyance est reliée à une peur, il se peut que la prise de conscience de cette
croyance vous dérange. Persistez. Tout va bien. Vous ne faites que l’observer pour
l’instant. Prenez tout le temps dont vous avez besoin pour demeurer calme et serein.
• Lorsque vous vous sentez prêt, remontez à l’origine de cette croyance, aussi loin
que vous le pouvez. De quel milieu provient-elle ? Familial ? Scolaire ? Social ?
Qui vous l’a transmise ? Un parent ? Un oncle ? Une grand-mère ? Un professeur ?
Si cela vous est possible, repensez au contexte de vie de cette personne. Y
retracez-vous la croyance ? Est-ce une croyance qui se transmet au fil de votre
lignée d’ancêtres ? De votre milieu social ?
N’oubliez pas que le but de l’exercice n’est pas de trouver un coupable sur qui
rejeter le blâme, mais simplement de trouver l’origine de votre croyance. En en
trouvant l’origine, vous commencez à vous en détacher émotivement. Ce n’est plus
« votre » croyance, mais une croyance quelconque qu’on vous a transmise. La
différence est considérable sur le plan de la conscience et a un impact sur le plan
émotif.
• Demandez-vous de quelle façon cette croyance influence votre vie. Décelez son
impact négatif sur vos décisions, vos projets, vos rêves, votre vie en général. Soyez
honnête avec vous-même. Vous n’êtes pas là pour vous juger, mais pour observer et
devenir de plus en plus conscient de votre croyance et de son influence.
• Demandez-vous ensuite comment serait votre vie si vous n’entreteniez pas cette
croyance. Quelles décisions prendriez-vous dans l’immédiat ? Dans le futur ?
Qu’oseriez-vous entreprendre ? Imaginez, ne vous souciez pas de la réalité. C’est
la portion la plus agréable de l’exercice. Permettez-vous d’être libéré, en
imagination, de cette croyance et observez les changements que cela produit dans
votre vie.
• Il est temps maintenant de prendre conscience de l’illusion de cette croyance. Est-
elle réelle ? Est-elle objective ? Si elle était un principe immuable ou une vérité
absolue, elle agirait sur tout le monde. Personne ne pourrait échapper à son impact.
Pourtant, vous savez pertinemment que ce n’est pas tout le monde qui est sous
l’influence de cette croyance. Vous le savez parce que vous le remarquez autour de
vous. Alors, maintenant, identifiez une (ou mieux, plusieurs) personne, dont la vie
ou la réussite démontre le contraire de votre croyance. Cette personne peut être une
personnalité publique ou un membre de votre famille ou encore un collègue de
travail ou un ami. Peu importe. Ce n’est pas l’envergure de la personne ni sa
renommée qui sont importantes pour vous. Il faut simplement que l’exemple de
cette personne contredise votre croyance.
• Personnellement, j’aime bien prendre deux exemples lorsque j’utilise cet exercice :
l’un venant d’une personnalité publique jouissant d’une bonne renommée, et l’autre
venant d’une personne de mon entourage, une personne vivant d’une façon proche
de la mienne. Dans l’exemple de la personnalité publique, je puise une motivation
élevée, une inspiration. De plus, l’envergure de cette personne influence
positivement mon subconscient. Quant à l’exemple d’une personne « ordinaire » (le
terme n’est pas péjoratif ici), il me réconforte et me rassure en me démontrant
qu’on peut vivre et accomplir de belles choses dans la vie de tous les jours si on ne
porte pas cette croyance. La combinaison des deux exemples me semble très
efficace. Le fait de prendre véritablement conscience que votre croyance n’est pas
une loi de l’Univers, et qu’elle n’affecte pas de nombreuses personnes, vous permet
de prendre une distance par rapport à elle. Vous faites un pas de plus vers le
détachement émotif concernant cette croyance. Vous êtes sur le chemin de la
libération d’une croyance. Mais il reste du travail à faire.
• La portion la plus délicate de cet exercice demeure l’identification du bénéfice que
vous retirez de votre croyance. Même si cela peut sembler étonnant puisque la
croyance est limitative, nous en retirons généralement un bénéfice. Ce bénéfice est
la plupart du temps inconscient, mais tout de même réel. Par exemple, si vous
entretenez la croyance que l’amour ne peut durer et que toute relation est vouée à
l’échec ultimement, le bénéfice que vous en retirez peut être que vous évitez de
vous engager, calmant ainsi votre peur inconsciente de l’engagement. Si vous avez
la croyance que l’argent ne fait pas le bonheur, votre bénéfice peut être, par
exemple, de ne pas avoir à vous pousser pour améliorer votre condition de vie. Ou
un autre bénéfice de cette croyance pourrait être le désir de conserver vos amis ou
vos proches, calmant ainsi la peur de perdre les gens que vous aimez si vous avez
plus d’argent.
Le bénéfice à la croyance peut être subtil. Il faut une sincère et profonde
introspection pour le découvrir et en prendre réellement conscience. Ce
travail peut exiger un laps de temps plus long que le reste de l’exercice,
mais il demeure une étape importante pour déloger une croyance. N’hésitez pas à
faire une pause et à étirer votre introspection sur des jours, voire des semaines.
Le bénéfice est toujours très personnel et souvent relié à une peur ou à un besoin.
Si, par exemple, vous avez la croyance qu’il faut travailler dur pour gagner votre
argent, le bénéfice peut être l’estime que vous recevez de la part des autres. Le fait
de travailler dur vous attire l’admiration, l’estime, la reconnaissance de la part
d’autrui. Peut-être avez-vous besoin de cette estime, ou peut-être avez-vous peur de
ne pas être reconnu. Dans tous les cas, le but de trouver le bénéfice (ou les
bénéfices car ils peuvent être nombreux) est de comprendre que vous pouvez
obtenir le même bénéfice sans subir les limitations de votre croyance, que vous
n’avez pas besoin de cette croyance et donc qu’elle est inutile. Non seulement elle
ne vous sert plus, mais elle vous dessert par surcroît.
• Une fois l’étape du bénéfice franchie, votre croyance n’a plus la même
charge émotive sur vous; elle n’a plus la même importance, la même
emprise. On pourrait dire qu’elle est démasquée, déterrée et déracinée. Maintenant,
il faut la remplacer par une autre croyance, mais positive et à votre avantage cette
fois. Bien sûr, ça demeure une autre croyance, mais votre univers est bâti sur des
croyances. Le monde est tel que vous croyez qu’il est. Aussi bien ancrer en soi des
croyances positives qui vous servent.
Il s’agit donc de formuler une nouvelle croyance, mais contraire à celle que vous
avez délogée. Pour vous aider, vous pouvez reprendre votre croyance et la
reformuler d’une manière positive et contraire à la version originale. Par exemple,
« L’argent ne fait pas le bonheur » pourrait se réécrire ainsi : « L’argent participe
continuellement à mon bonheur ». Il vous faudra trouver une formule en accord
avec vos valeurs et suffisamment réaliste pour que le subconscient finisse par
l’accepter. Dans notre exemple, il serait vain d’écrire « L’argent fait le bonheur »,
ce qui serait exactement le contraire de la croyance originale. Il y a fort à parier
que ce serait alors à l’encontre de vos valeurs, ou du moins pas en accord avec
elles. Le subconscient ne pourrait pas ressentir la véracité de cette affirmation et ne
l’intégrerait donc pas. Il faut vous rappeler, au moment de rédiger votre nouvelle
croyance, que le subconscient doit ressentir la véracité et l’harmonie de celle-ci
pour qu’il l’accepte et la reproduise dans votre vie. Choisissez donc une
formulation en harmonie avec vos valeurs, positive mais acceptable (il ne sert à
rien d’essayer de convaincre le subconscient de quelque chose d’inconcevable du
point de vue du conscient).
Une fois que votre nouvelle croyance est rédigée et que vous êtes
totalement à l’aise avec la formulation, que vous la ressentez bien
intérieurement (n’hésitez pas à la reprendre en cas de doute), il vous reste
à l’intégrer.
La répétition, la visualisation, l’imagination et l’observation des résultats, si
minimes soient-ils, contribueront à installer solidement votre nouvelle croyance
qui, en retour, participera à la transformation de votre monde. N’oubliez jamais que
le monde est tel que vous croyez qu’il est.
La façon dont vous interprétez les situations et les circonstances de votre vie contribue
largement à façonner vos nouvelles croyances, tout comme elle contribue à renforcer
ou amoindrir les anciennes. C’est la fameuse question du verre à moitié plein ou à
moitié vide.
La façon dont vous voyez ou considérez votre vie, votre monde, votre univers,
aura une influence directe sur l’ensemble de votre existence par le biais de
vos croyances.
En modifiant l’interprétation que nous avons des événements et de ce qui constitue
notre univers, nous participons à renforcer une croyance limitative pour en faire une
croyance positive. Si je rencontre un problème, je peux le considérer comme la
confirmation ou la suite « logique » soit de la croyance que je suis toujours
malchanceux, soit de la croyance que la vie m’offre des apprentissages pour
m’épanouir.
La réalité se modèle toujours selon nos croyances et nos interprétations
des événements et circonstances de notre vie. C’est là l’un des plus grands
secrets que la culture moderne du mieux-être a popularisé au cours des
dernières années, mais qui était connu des chamanes hawaïens des siècles
auparavant ainsi que par des sages et des êtres éveillés tout au long de
l’histoire de l’humanité.
Nous constatons à quel point le monde est malléable et peut être transformé par le jeu
des croyances et des interprétations. La matière réagit à ce que le subconscient, cette
usine à « miracles », accepte et reproduit. L’hypnose nous le démontre parfaitement,
comme nous l’avons vu précédemment.
Toutefois, si ce principe est porteur de tous les espoirs et qu’il nous permet de
réaliser tout ce que nous souhaitons – ou plus exactement tout ce que nous sommes en
mesure de concevoir comme vrai –, il représente tout de même un piège.
En travaillant sur vos croyances, vous vous apercevrez sans doute que votre conscient
manque de discipline et qu’il ne joue pas parfaitement son rôle de filtre par rapport à
ce qui pénètre jusqu’au subconscient.
La publicité utilise cette faille. Par des émotions reliées (faussement) à un produit, on
vous incite à consommer ledit produit. Par exemple, une marque de boisson gazeuse
présentera dans ces publicités des corps athlétiques de jeunes personnes actives et
sportives, souriant à pleines dents et se « désaltérant » en buvant de longues gorgées
de ladite boisson gazeuse dans une bouteille qui a toute l’apparence d’être froide.
Nous savons tous que ces boissons sont nocives, que le pourcentage de
sucre qu’elles contiennent est désastreux pour le corps, qu’elles ne
désaltèrent pas du tout, au contraire. Mais en jouant sur les émotions et les
images choisies avec justesse (accompagnées d’une musique ajoutant à la
charge émotive), on vous suggère fortement de consommer ce produit. Cette suggestion
est une forme d’hypnose. On vous implante jusque dans le subconscient un besoin, un
désir. La répétition aidant, vous finissez par l’accepter. Le subconscient reproduira ce
besoin et les scènes hypnotiques répétées à l’écran ou ailleurs.
Tout type de publicité est une forme d’hypnose, une croyance que l’on tente
de vous imposer, que l’on vous force, à coup de millions de dollars, à
accepter.
Si le conscient n’est pas entraîné et discipliné, il ne sera pas en mesure de protéger le
subconscient. La publicité endort le conscient par la séduction et s’attaque ensuite au
subconscient, ayant le chemin libre jusqu’à lui.
Le même concept s’applique aussi aux dirigeants de sectes, aux meneurs de groupes,
aux « gourous » (selon la définition que la masse populaire lui donne, mais qui ne
correspond pas au sens véritable du terme).
Celui qui fonde et dirige une secte utilise les techniques d’hypnose, de suggestions et
de manipulations pour ancrer pernicieusement des croyances dans le subconscient des
adeptes qu’il recrute et contrôle à sa guise par la suite. Souvent, ces « gourous » ont
un conscient – un ego – extrêmement puissant et imposant, dominant et manipulant
aisément le conscient inconstant et non entraîné de leurs adeptes.
Puisque le premier principe stipule que le monde est tel que l’on croit qu’il est, si une
personne, d’une manière ou d’une autre, réussit à inscrire en vous une croyance
quelconque, votre subconscient la transposera dans votre réalité, vous obligeant à agir
contre votre volonté et même vos valeurs. C’est d’ailleurs ce qui se passe en cas de
manipulation, d’emprise (psychologique ou psychique) ou même d’envoûtement.
Entraîner et discipliner son conscient, en demeurant aligné sur l’âme, c’est donc
essentiel pour protéger le subconscient et le diriger dans le droit chemin, celui de
votre plus grand bien tel que le veut le supraconscient. N’oubliez jamais que notre
rêve se mêle à celui d’une multitude de personnes, parfois bien intentionnées, parfois
non. Soyez alerte ! Soyez éveillé et conscient de ce qui se passe autour de vous !
• Ouvrez votre conscience à ce principe. Accueillez-le sans vous censurer par vos
conceptions actuelles du monde et de la vie.
• Acceptez que vous êtes le point central de votre univers, de votre création. Vos
croyances façonnent votre monde, pour le meilleur et pour le pire, car le principe
est neutre. Il crée votre monde selon ce que vous croyez et acceptez comme étant
vrai, que cela vous serve ou non.
• Entraînez-vous à interpréter positivement les événements et les circonstances de
votre vie. Cela participera à la transformation graduelle de votre vie.
• Pourchassez sans relâche vos croyances. Débusquez-les, dévoilez-les, observez-
les, analysez-les, puis transformez-les. Ce sera un travail exigeant, mais combien
profitable pour la transformation de votre vie, de votre monde.
• Disciplinez votre conscient afin qu’il puisse clairement identifier la nature réelle de
ce qui lui est proposé (par la publicité, les experts, les contrôleurs, les
manipulateurs, les gens croisés, etc.), et ne laissez pénétrer dans le subconscient
que ce qui est positif et qui sert le cheminement de l’âme. Faites de votre conscient
un grand frère protecteur pour votre enfant intérieur sans défense.
• Cultivez l’éveil de conscience. Soyez de plus en plus éveillé à ce qui se
passe autour de vous, à ce que vous entendez et voyez, à vos propres
pensées, paroles et gestes. Remettez-vous en question, observez-vous. Chaque jour,
prenez au moins un temps d’arrêt (plusieurs sont à recommander au début) pour
faire le bilan des dernières heures. Qu’avez-vous accepté en vous ? Quelles
paroles ou pensées avez-vous crues ? Qu’est-ce qui vous a troublé ou influencé ?
Quelles croyances ont été réactivées par les derniers événements ou les
circonstances des dernières heures ? Seule une observation consciente vous
permettra de discipliner graduellement votre conscient.
• Rappelez-vous que la réalité est subjective. Elle se modèle selon vos croyances,
vos pensées, vos paroles. Vous n’êtes pas conditionné par le monde extérieur ni par
les circonstances, les situations ou les expériences de votre vie. C’est l’inverse.
Vous créez votre monde extérieur. C’est là un pouvoir immense que la plupart des
gens utilisent inconsciemment à leur détriment.
E n essence, nous sommes énergie, lumière, une parcelle du grand Je
Suis, à l’image du Créateur, de Dieu. À ce titre, il ne peut y avoir de
limite pour nous. Aucune limite à ce que l’on peut être, faire, imaginer,
accomplir, créer… Absolument aucune limite. Nous faisons partie de
l’Infini, de l’éternité.
Pourtant, nous semblons restreints par tant de limitations. Nous ne pouvons
courir infiniment vite, nous ne pouvons voir à l’infini, nous ne pouvons
entendre tous les sons. Notre corps a ses limites, le temps nous impose aussi
des limites. Bref, une multitude de limites nous restreignent.
Notre difficulté réside dans le fait que notre conscient évolue dans le monde
de la matière, dans un univers fini, et non infini. Il est sous le joug du temps,
tenu à vivre dans l’espace temporel beaucoup trop petit pour l’âme, mais
adéquat pour l’incarnation.
Si nous considérons la vie incarnée comme un jeu, nous pouvons
mieux comprendre la nécessité des limites. Disons que vous jouez au
jeu du Monopoly, vous devez suivre des règles (des limites en
quelque sorte). Vous ne pouvez parcourir le nombre de cases que vous
voulez, ni choisir sur laquelle votre pion va s’arrêter. Vous ne pouvez pas
récolter tout l’argent que vous souhaitez ni posséder tous les terrains que
vous désirez. En plus, il y a ces autres joueurs qui vous compliquent la vie.
En revanche, en suivant les règles, vous pouvez parvenir à acquérir des
biens immobiliers et à amasser une petite fortune. Les règlements vous
permettent de jouer le jeu adéquatement.
Il en va de même pour l’incarnation. Les limitations ont leur utilité. Elles
nous permettent d’expérimenter la vie sur terre, dans la matière. Les
apprentissages permettant à l’âme de cheminer sur la route de l’évolution se
font par les limitations. Si vous désirez explorer l’univers de l’abondance,
comment y arriverez-vous si vous êtes dès le départ dans l’abondance
infinie ? Toutes les qualités que l’âme cherche à acquérir (ou a besoin
d’acquérir) se découvrent à travers les limitations. Les limites définissent
une chose quelconque à partir du Tout. Au Monopoly, les règles du jeu sont
les limitations qui vous permettent justement de jouer. Il en va ainsi de
l’incarnation. Les limitations, qu’elles aient été créées par nous-même, par
notre conscience supérieure, par la conscience collective ou par Dieu – peu
importe –, nous permettent de jouer le jeu de la vie. C’est une vision
chamanique de la vie. Les apprentissages se font et les qualités s’acquièrent
par les limitations que nous rencontrons et que nous apprenons à dépasser.
Fondamentalement, il n’y a aucune limite, absolument
aucune. Comment ce que nous nommons Dieu pourrait être
limité ? Mais pour que la conscience existe, explore la
création et gravisse les marches de l’évolution, les limites
sont nécessaires. Toutefois, ces limites sont de moins en
moins contraignantes à mesure que l’âme explore des mondes moins denses,
moins ancrés dans la matière lourde comme l’est la Terre.
Ceci étant dit, l’un des buts de l’incarnation est de repousser les limites de
ce que nous sommes venus explorer. Et ces limites, puisqu’elles n’existent
qu’à notre niveau, peuvent être repoussées à l’infini.
Tout cela peut sembler contradictoire. Nous sommes des êtres illimités, en
essence, et nous faisons partie d’un univers illimité. Pourtant, durant
l’incarnation, durant notre « rêve », nous devons affronter et repousser de
constantes limites. Il ne faut pas y voir de contradictions, mais simplement
accepter les règles du jeu. L’univers mathématique de l’enfant qui débute le
cycle du primaire, à 6 ou 7 ans, se limitera à des additions et des
soustractions, toutes très basiques. Au fil des apprentissages,
s’ajouteront les multiplications et les divisions, puis des opérations
et des notions plus avancées. Les limites mathématiques de l’enfant sont
constamment repoussées. Il en va de même pour nous par rapport à ce que
nous sommes venus explorer, que ce soit la compassion, l’abondance, le
partage, l’altruisme, l’amour, etc. Toutes ces notions sont sans limite, mais
elles se présentent à nous sous certaines limitations afin de nous permettre de
les explorer et de les assimiler.
Vous devez d’abord être conscient de vos limites – qui ne sont que celles
que vous vous imposez finalement. Cette prise de conscience ne doit pas se
faire sous tension, dans le stress du manque, mais plutôt dans la joie de
l’apprentissage. Rappelez-vous toujours que vous jouez au jeu de
l’incarnation. Il ne sert à rien de dramatiser.
Choisissez un thème de votre vie, de préférence un que vous
souhaiteriez améliorer. Il s’agit ensuite de vous demander
jusqu’où vous seriez à l’aise de vous rendre dans cet aspect de
votre vie.
Prenons un premier exemple très concret : le revenu annuel. Votre revenu
annuel correspond en quelque sorte à votre limite personnelle concernant
l’abondance. Il peut aussi représenter la limite de ce que vous estimez valoir.
Le reflet de votre réalité intérieure, peu importe le montant.
Si votre désir est d’augmenter votre revenu annuel, alors imaginez que vous
ajoutez 5 000 $. Prenez un moment pour intérioriser cette nouvelle réalité.
Vous gagnez 5 000 $ de plus par année. Comment vous sentez-vous ? Croyez-
vous qu’il soit possible pour vous de gagner 5 000 $ de plus annuellement ?
Si oui, poursuivez l’exercice en augmentant le montant.
Imaginez que vous gagnez 10 000 $ de plus par année. Comment
vous sentez-vous ? Ressentez-vous que c’est possible ? Le
méritez-vous ?
Si oui, poursuivez en augmentant le montant et en vous posant
toujours les mêmes questions… 25 000 $ ? 50 000 $ ? 100 000 $ ?
200 000 $ ?
Le montant qui vous rendra inconfortable ou qui vous semblera impossible
ou irréel représente la limite de ce que vous croyez pouvoir gagner ou
mériter annuellement.
Conscientisez maintenant que le domaine de l’argent, comme tout autre
domaine, est illimité. Seule votre limite personnelle vous restreint à ce
niveau. Vous devez alors vous efforcer de repousser cette limite. Ne
cherchez pas à la dépasser trop rapidement. Si votre limite s’est située à
50 000 $, ne cherchez pas à vous convaincre que 250 000 $ serait possible.
L’écart est trop grand. Vous n’y croiriez pas. Votre limite correspond à une
croyance ou à une interprétation. Il faut d’abord travailler à ce niveau,
comme nous l’avons vu au premier principe.
Le travail de repousser vos limites se fait graduellement, par une ouverture
de conscience. Nous sommes conditionnées à considérer les choses comme
nous l’avons toujours fait et comme d’autres avant nous l’ont fait et transmis.
Ces conditionnements sont semblables à des œillères qu’il nous faut retirer.
Lors des ateliers sur la Huna que j’anime, je demande aux participants de
faire cet exercice concernant le revenu annuel. À la fin, lors du partage, la
plupart des participants mentionnent avoir rapidement atteint leur limite,
généralement autour de 10 ou 20 000 $. Lorsque je leur demande si ça
correspond à leur désir, ils me répondent que non, mais c’est la réalité selon
eux. Alors, je leur demande comment ils expliquent cet écart
entre leur désir et la réalité. Et la majorité d’entre eux me parlent
de leur emploi : « Mon patron ne voudra jamais m’accorder une
telle augmentation », « Je suis au sommet de l’échelle salariale, impossible
de gagner plus », « Je suis syndiqué, et notre convention collective ne permet
pas une telle augmentation ». Ce sont généralement les explications que
j’entends. Pourtant, je ne leur ai jamais parlé de gagner plus à leur emploi.
Bien sûr, cela est possible, mais l’exercice n’était pas : « Comment pensez-
vous pouvoir gagner à votre emploi actuel ? » Je leur demandais comment
d’argent supplémentaire ils pensaient pouvoir gagner en revenu annuel. Pour
gagner plus d’argent annuellement, il y a de multiples possibilités : un
changement d’emploi ou de carrière, un loisir qui devient rentable, une idée
de génie qui se concrétise, un gain au loto, une union avec une personne
fortunée, un héritage, une réaffectation au sein de votre compagnie actuelle…
Bref, un surplus d’argent peut provenir de bien des sources, parfois
inattendues.
Ce même type d’exercice peut être repris pour différents aspects de la vie.
Par exemple, si vous voulez identifier vos limites concernant le pardon dans
le but de les repousser, demandez-vous s’il vous est possible de pardonner
une impolitesse. Puis, augmentez la gravité d’un geste posé contre vous, mais
graduellement. Une offense, par exemple. Ensuite, des paroles
désobligeantes, des mensonges et commérages à votre sujet, une injustice,
une trahison… Augmentez toujours la gravité jusqu’à ce que vous atteigniez
une offense que vous ne pourriez pas pardonner. Vous aurez alors trouvé
votre limite du pardon.
Maintenant, peu importe le sujet, une fois que vous avez identifié votre
limite, le but de l’exercice est de vous permettre de la repousser, la
dépasser. Demandez-vous alors pourquoi votre limite est à ce niveau.
Qu’est-ce qui vous empêche de la dépasser ? Votre introspection débouchera
inévitablement sur une peur, une blessure ou une croyance (parfois les trois à
la fois). Vous constaterez alors que votre limite ne dépend pas du monde
extérieur. Elle est en vous, elle n’existe qu’en vous. Vous pouvez alors
déloger la croyance et la remplacer (comme nous l’avons vu avec le premier
principe), travailler à soigner votre blessure (par exemple grâce à la
méthode Ho’oponopono ou à une thérapie), ou encore rationnaliser votre
peur pour lui faire perdre de l’intensité. Le principe de l’exercice est
d’identifier les limites qui vous briment et vous restreignent, puis de les
repousser en ayant la conscience de leur provenance, peu importe la méthode
que vous utiliserez.
Ajuster continuellement vos propres limites vous ouvrira à un monde de
possibilités infinies et favorisera votre épanouissement en tant qu’âme
incarnée.
Choisissez une condition de votre vie qui ne vous plaît pas. Ça peut être la
santé, les finances, le travail, les relations, peu importe. L’important, c’est
que vous souhaitiez améliorer cette condition.
Recueillez-vous quelques instants, puis pensez à cette situation. Observez,
objectivement et sincèrement, où se situe votre concentration quotidienne par
rapport à cette situation. Vous concentrez-vous sur l’aspect négatif de la
situation (ce que vous ne voulez plus) ou sur ce que vous désirez ? Par
exemple, si votre situation problématique concerne votre vie amoureuse,
portez-vous votre attention sur le manque amoureux, sur la solitude, sur les
difficultés de couple, sur les statistiques de divorce ou de séparation ? Ou la
portez-vous sur le bonheur d’être en couple, sur l’amour disponible à
chacun, sur des histoires d’amour merveilleuses ? Où sont dirigées vos
pensées ? Vos paroles ?
Cet exercice vous aidera à développer la cohérence par rapport à la
direction de votre attention. Vous deviendrez de plus en plus conscient de ce
sur quoi se porte votre attention et vous parviendrez à mieux la diriger.
Le but est de parvenir à concentrer votre attention sur ce que
vous désirez au lieu de ce que vous ne voulez pas. L’énergie suit
votre attention.
Évidemment, pour diriger votre attention, il vous faut aussi savoir
précisément ce que vous désirez afin de bien orienter votre concentration.
Une vision claire et précise de ce que vous souhaitez manifester doit être
développée et maintenue. Sinon, votre concentration sera diffuse et
inefficace. Pensez au rayon laser comparativement à une ampoule électrique.
L’ampoule diffuse une lumière autour d’elle, mais le rayon laser pointe à un
endroit précis. Lequel est le plus efficace ?
L’analogie de la loupe nous aide aussi à saisir la portée du 3e
principe. Si vous pointez la loupe sur un bout de papier (votre
concentration, votre objectif), elle concentrera les rayons du soleil
(l’énergie) et enflammera le bout de papier (la manifestation).
Le passé est, au fond, inexistant. Il n’en reste que des souvenirs. Lorsque
vous vous remémorez des souvenirs, vous ramenez le passé dans l’instant
présent. Mais vous ne pouvez pas revivre ce passé. Il n’existe plus.
Ce que vous ramenez n’est que des souvenirs auxquels vous ne
pouvez rien changer. Ce sont de véritables fantômes qui hantent
votre présent. Si ces mémoires sont joyeuses et vous rappellent de bons
moments, tant mieux. Mais généralement, nous nous accablons nous-mêmes
en entretenant des souvenirs douloureux et pénibles que nous exagérons
habituellement. Non seulement ces souvenirs nous font-ils souffrir, mais ils
nous sortent de l’instant présent. Qu’ils soient heureux ou malheureux, les
souvenirs nous font vivre dans le passé.
Le passé est une histoire ancienne. Vous n’y pouvez plus rien. Ruminer sur de
vieux sentiments, des blessures ou des expériences douloureuses ne change
absolument rien à ce qu’ils ont été. Ressasser constamment le passé vous
affaiblit et crée un sentiment d’impuissance, car vous n’arrivez pas à
transformer ce qui s’est passé.
Certes, repenser à une expérience passée afin d’en tirer une leçon peut être
bénéfique; toutefois, il faut comprendre que cette évaluation est faite au
moment présent. En procédant à une telle observation, vous êtes en quelque
sorte dans l’instant présent; c’est très différent que de ressasser le passé, de
façon émotive, dramatique et souvent exagérée. Dès que vous succombez à
des émotions ou à des sentiments liés au passé, vous tombez dans le piège de
l’ego. La culpabilité, la rancœur, le ressentiment, la vengeance, l’apitoiement
sont des sentiments qui naissent dans l’habitude malsaine de ressasser le
passé.
Dans le but de vous contrôler, beaucoup de personnes vous
ramèneront dans le passé, vous accablant de la culpabilité. Elles
vous rappelleront constamment vos erreurs, vos échecs ou vos
tourments. Le jugement est le jeu des âmes inconscientes de leur propre
lumière, des âmes dominées par l’ego. N’acceptez plus ces jugements.
N’entrez pas dans cette valse malsaine et chaotique. Libérez-vous des filets
du passé. Vous n’avez aucun pouvoir sur le passé. Mais vous pouvez tout
changer dans l’instant présent.
Le futur n’existe pas plus que le passé. S’inquiéter de l’avenir vous affaiblit
tout autant que de vous apitoyer sur le passé. Se projeter dans l’avenir, vivre
un futur hypothétique est futile puisque personne ne sait s’il sera encore là
demain, ou dans l’heure qui suit. Aucune minute de souci pour l’avenir n’a
changé quoi que ce soit au futur, pour qui que ce soit. Votre pouvoir n’est pas
dans l’inquiétude de ce que sera l’avenir. Votre pouvoir est dans le moment
présent, uniquement. Brandir le spectre d’un futur incertain est l’œuvre de
l’ego qui peut ainsi vous maintenir dans la peur. La peur est l’énergie de
l’ego, alors que l’amour est celle de l’âme. L’ego a tout intérêt à vous
projeter dans l’avenir, tout comme vous rappeler le passé lui profite.
Plusieurs s’objecteront en brandissant l’argument de la visualisation ou de
l’imagination pour créer les conditions de vie que l’on souhaite. Ils
imaginent ou visualisent alors le futur qu’ils veulent vivre. Mais avez-vous
noté que tous les coachs de vie ou guides spirituels qui comprennent et
utilisent adéquatement la loi d’attraction disent tous que les affirmations, les
visualisations et les séquences d’imagination, en vue d’une manifestions
éventuelle, doivent être faites au temps présent ? Lorsque vous travaillez
ainsi, vous ne vous projetez pas vraiment dans le futur. Vous affirmez,
visualisez et imaginez au moment présent. Vous êtes dans le moment présent,
mais dans un autre niveau de conscience. Vous êtes en train de créer le
prochain moment présent.
Le moment présent est le seul où vous êtes vivant. C’est le seul moment où la
vie se déroule, où l’incarnation se vit; c’est le seul temps qui vous
appartient, le seul où vous pouvez agir et transformer votre vie. Tout dans
l’univers vit au présent. La nature vit au présent. Ce matin, dans mon
jardin, une rose ouvre ses pétales. Elle n’est plus un bourgeon. Elle
ne se ferme pas. Elle ne retourne pas dans son état précédent. Elle
éclot, parce que c’est ce qu’elle vit actuellement. Elle ne se soucie
plus du bourgeon qu’elle a été. Elle ne s’inquiète pas de faner un jour. Elle
vit son rêve de rose. Et parce qu’elle le fait, dans l’instant présent, elle
embellit ma vie, elle la parfume. En vivant son rêve de rose, elle joue son
rôle de rose.
Nous aussi, nous devons vivre notre rêve d’incarnation au moment présent.
Le concept des vies antérieures tel que nous l’acceptons est un véritable
piège dans lequel se meurt le présent. Ce n’est pas pour rien que la mémoire
d’âme est voilée durant l’incarnation. Se réfugier dans d’autres temps de vie
ou tenter de s’orienter à partir de réminiscences de prétendues vies
antérieures est une fuite, un refus de vivre pleinement, par soi-même, notre
incarnation. C’est une illusion qui risque de nous mener à l’abîme.
Comme le présent est le seul temps qui existe, c’est le seul instant de
pouvoir. Vous ne pouvez rien faire à partir du passé, que ce soit celui d’hier
ou d’une autre vie, car il est déjà fini; vous ne pouvez pas plus faire quoi que
ce soit à partir du futur, que ce soit celui de demain ou d’une vie future, car il
n’existe pas, il n’est pas encore là. Vous pouvez exercer votre pouvoir
uniquement dans le moment présent. Votre puissance se trouve dans l’instant
présent.
Puisque nous sommes sous l’influence de l’ego – pour ne pas dire sous sa
domination –, nous sommes constamment incités à nous replonger dans le
passé ou à nous projeter dans l’avenir, alors que seul le moment présent
existe. Il nous faut donc redoubler de vigilance et d’entraînement pour
discipliner le conscient afin qu’il demeure le plus souvent possible au
présent.
L’amour est l’ultime force d’attraction, bien plus puissante que toutes les
méthodes enseignées à notre époque pour mettre en branle la loi d’attraction.
Vous êtes attiré par les gens et choses que vous aimez, tout comme vous les
attirez à vous également.
Peu importe ce que vous désirez dans votre vie, commencez à l’aimer avant
tout. Trouvez toutes les raisons possibles de l’aimer. Lorsque j’étudiais les
Sciences Cosmiques, à la fin des années 1970, la présidente de cette
association, Carmen Loranger, nous répétait souvent la phrase suivante : « Si
tu ne fais pas ce que tu aimes, aime ce que tu fais. » À l’époque, je venais de
terminer mes études, mais le seul emploi que j’avais réussi à dénicher était
vendeur de chaussures. Je n’ai aucun préjugé par rapport à ce travail. Je suis
toujours reconnaissant lorsque je suis bien conseillé lors d’un achat de
chaussures. Mais à l’époque, je détestais ce travail. J’aurais pu noircir des
pages de tous les inconvénients que j’y trouvais. Intérieurement, je savais
que j’étais destiné à autre chose. Ma passion était ailleurs. Mais j’étais
coincé dans ce travail que je haïssais au plus haut point.
Les paroles de la présidente de l’Association des Chercheurs en
Sciences Cosmiques ont cependant tout changé. J’ai décidé de
les mettre à l’épreuve. Pour parvenir à aimer mon travail, j’ai
commencé à trouver des raisons de l’apprécier. D’abord, il me
permettait de gagner de l’argent, ce dont j’avais besoin pour payer mes
dépenses. Il me permettait aussi de rencontrer de nombreuses personnes qui
me partageaient leurs confidences et leurs expériences, ce qui m’apportait
beaucoup sur le plan personnel. J’ai aussi compris qu’il m’enseignait
l’humilité (qui allait me servir toute ma vie) et d’autres qualités que je
devais développer. La gratitude pour ce travail me remplissait de plus en
plus chaque jour. J’y trouvais un sens, celui de servir et d’aider les gens à
être bien chaussés pour ainsi mieux profiter de tous les avantages d’avoir
des pieds ! Finalement, j’aimais ce travail. Il n’était pas mon emploi de rêve,
évidemment, mais il m’apportait beaucoup plus que je ne le croyais au
départ. Deux mois plus tard, l’amour avait manifesté sa force d’attraction.
On me proposa un travail dans un tout autre domaine, mieux rémunéré et plus
en lien avec mes projets d’avenir. Ce n’était pas encore mon emploi rêvé non
plus, mais mon sort s’améliorait. En aimant ma condition de l’époque, j’en
avais attiré une meilleure.
Aimer, c’est être heureux avec ce qui est présent. Trouvez des raisons d’être
heureux de toutes les situations présentes dans votre vie, et vous les aimerez.
Vous serez dans l’amour.
Aimez toutes les situations de votre vie, et vous connaîtrez le bonheur.
La meilleure façon d’attirer à vous les bonnes personnes et les bonnes
situations, c’est de demeurer dans l’amour, à tous les instants de votre vie.
La gratitude et la bénédiction stimuleront votre capacité à aimer.
Toute personne et toute situation dans votre vie, malgré les apparences, vous
apportent quelque chose de bénéfique. Que ce soit un apprentissage, une
leçon, un tremplin vers autre chose, peu importe. Il y a toujours quelque
chose pour lequel vous pouvez être reconnaissant. C’est en ouvrant son cœur
et sa conscience qu’on peut découvrir mille et une raisons de ressentir et
d’exprimer notre gratitude au quotidien. Le principe précédent concernant le
pouvoir du moment présent est une clé pour développer la gratitude.
De la même manière, bénir toute personne et toute situation s’avère aussi
extrêmement bénéfique. Étymologiquement, une bénédiction, c’est une grâce
accordée par Dieu (l’amour); c’est aussi un souhait solennel et sacré de
bonheur. Bénir, c’est souhaiter un bonheur sacré, c’est accorder la grâce de
l’amour.
Pas étonnant que ça élève l’être au rang de l’amour, autant celui
qui accorde la bénédiction que celui qui la reçoit.
La bénédiction et la gratitude ne peuvent s’exprimer en dehors de l’amour.
Ce sont des attitudes stimulant l’amour. Essayez de remercier quelqu’un tout
en le haïssant, ou de bénir une personne tout en la maudissant. Vous
n’y parviendrez pas, du moins pas sincèrement. Bénissez tout ce qui
est dans votre vie et soyez-en reconnaissant, au niveau du cœur, et
l’amour grandira toujours plus en vous.
Mana est le mot hawaïen pour désigner cette force vitale qui nous habite tous
et qui donne vie à tout ce qui existe, même ce qui nous semble inanimé,
comme le roc.
Le mana correspond au chi chez les Chinois, au prana chez les Indous.
Toutefois, il signifie beaucoup plus que le souffle de vie ou l’énergie qui
circule en nous. Il est l’énergie divine et créatrice que nous canalisons par le
pouvoir qui nous habite. Mana peut se traduire par le pouvoir de l’autorité.
Non pas l’autorité sur les autres, mais sur soi-même, sur son propre pouvoir.
Cette énergie mana est canalisée par l’âme à partir de Dieu – ou de l’Amour
– et transmise directement au subconscient, le siège du pouvoir créateur.
C’est cette énergie qui maintient notre corps en vie et qui permet au
subconscient de réaliser les prodiges qu’on lui reconnaît.
Il est possible pour l’être humain de canaliser et diriger consciemment le
mana vers un but précis.
Pour les plus vieux des lecteurs, vous vous rappellerez sans doute
les gestes du prêtre officiant la messe, au moment de la célébration
de l’eucharistie. Le prêtre ouvrait alors les bras, paumes vers le
ciel et il récitait une bénédiction. Puis, il dirigeait ses mains au-dessus du
pain et du vin. En fait, qu’il en fût conscient ou non, il captait le mana,
l’énergie divine, par les paumes de ses mains, pour ensuite le diriger vers le
pain et le vin.
L’exercice que je propose dans mes ateliers est similaire au rituel du prêtre
au moment de l’eucharistie.
Debout, les jambes écartées à la largeur des épaules, ancrez-vous solidement
à la terre.
Lorsque vous vous sentez bien ancré, ouvrez les bras, paumes vers le ciel.
Intérieurement, imaginez que vous captez l’énergie divine. Voyez-la
descendre dans vos mains, ressentez-en la chaleur dans vos paumes.
Au bout d’un moment, ramenez vos mains vers le centre de votre être, sans
qu’elles se touchent, jusqu’à sentir une pression au milieu. Imaginez – et
ressentez, car c’est exactement ce qui se passe – que vous avez accumulé une
boule d’énergie, de mana, que vous tenez entre vos mains. Vous aurez
l’impression de tenir une balle ou un ballon entre vos mains. Ressentez
l’énergie entre vos mains, faites rouler vos mains comme si elles faisaient
rouler une balle qu’elles tiendraient.
Une fois que vous ressentirez bien cette boule d’énergie rouler entre vos
mains, dirigez-la ensuite selon vos besoins. Ça peut-être sur une partie de
votre corps qui en a besoin, sur un projet, sur une situation qui vous tracasse,
sur la paix dans le monde, peu importe.
Le mana est inépuisable. Il peut être capté et dirigé aussi souvent que vous le
souhaitez ou en avez besoin.
Le souffle est également générateur de mana en l’être humain. Pour travailler
avec le souffle, le Ha chez les Hawaïens, la respiration doit être longue et
profonde. Elle doit être faite dans la conscience. Par la respiration
consciente, vous accumulez le mana en vous. Plus vous en accumulez, mieux
votre santé se porte et plus votre pouvoir intérieur est puissant. L’énergie au
cœur de l’atome et le souffle sont nos liens avec tout ce qui vit, de
l’infiniment petit à l’infiniment grand.
Bien qu’elle soit essentielle au quotidien, la respiration consciente et
profonde s’avère particulièrement importante lors de moments difficiles,
d’épreuves, de réalisations importantes à manifester ou pour relever un défi.
Vous pouvez aussi cultiver votre perception du mana et en augmenter l’apport
en vous. Être en nature est certes l’un des meilleurs moyens. Nous ne
sommes pas des êtres de béton, de villes, de moteurs, de klaxons… Nous
sommes des êtres de la nature. La vie urbaine nous affaiblit, nous épuise et
vide notre réservoir d’énergie vitale, alors que la nature, la forêt, la mer,
l’eau, la montagne nous renforcent, nous calment et comblent notre réservoir
d’énergie. Plus vous passerez de temps dans la nature, mieux vous vous
porterez.
Si vous ne pouvez pas vous rendre régulièrement dans la nature, aménagez
dans votre cour, ou même dans une pièce, un jardin, une cascade, des arbres,
des fleurs, bref, tous les éléments possibles reliés à la nature.
La méditation et la respiration, longue et profonde, sont aussi d’excellents
moyens d’augmenter votre énergie vitale. Et, bien sûr, l’alimentation saine
est à privilégier. Bref, tout ce qui peut hausser vos vibrations, comme
l’amour, la joie, la créativité et la paix.
La responsabilité par rapport à notre pouvoir intérieur s’exprime à deux
niveaux.
Premièrement, envers nous-même. Par le pouvoir qui nous est octroyé, nous
avons la responsabilité de notre propre vie. Tout ce qui survient dans votre
vie, vous en êtes responsable. Notez bien qu’on ne parle pas ici de
culpabilité, mais bien de responsabilité. Ainsi, les événements et les autres
ne peuvent vous heurter que si vous avez délaissé votre pouvoir intérieur ou
que vous n’en êtes pas conscient. Un conscient bien discipliné et une
conscience éveillée et entraînée à utiliser le pouvoir divin qui vous habite
demeurent les meilleures protections contre la manipulation, l’emprise,
l’envoûtement, les « coups du sort », les actions, les paroles ou toute autre
circonstance qui pourrait vous être défavorable. On ne peut pas
vous nuire si vous demeurez bien ancré dans votre pouvoir
intérieur. Malheureusement, la vie moderne nous entraîne bien
souvent hors de nous-mêmes, et nous oublions notre pouvoir intérieur. Nous
nous retrouvons vulnérables devant la manipulation, l’emprise,
l’envoûtement. En ce sens, nous sommes responsables – mais surtout pas
coupables – de ce qui se passe dans notre vie en ayant négligé notre propre
pouvoir.
Le deuxième aspect de la responsabilité par rapport à notre pouvoir
concerne le monde, l’Univers.
Puisque nous sommes dépositaires d’un si puissant pouvoir, nous devons
nous en servir à bon escient, pour le bien d’autrui, autant que pour le nôtre.
Si, par exemple, j’utilise mon pouvoir pour guérir toute trace de guerre en
moi et instaurer la paix en mon for intérieur et dans ma vie, j’agis
positivement sur la paix dans le monde.
Cela est très différent que d’essayer de changer les autres. Nous devons nous
changer nous-mêmes, travailler sur nous-mêmes, sans nous concentrer à
vouloir changer autrui. Nous n’avons pas à changer et nous ne pouvons pas
changer qui que ce soit à part nous-mêmes. Ce pouvoir, c’est d’abord pour
soi-même qu’on l’utilise. Par résonance, à l’image du caillou tombé à l’eau
et qui fait que les ondes ainsi créées se perpétuent jusqu’au rivage, chaque
fois que j’utilise mon pouvoir intérieur pour améliorer ma vie ou pour me
transformer positivement, j’ai un impact similaire sur le monde, sur
l’Univers.
Tout pouvoir vient de l’intérieur, jamais de l’extérieur. Et tout
commence donc en soi. La paix commence en soi; l’amour
commence en soi; la réussite commence en soi…
Cessons d’abandonner notre pouvoir aux autres ou aux éléments du monde
extérieur. Faisons rayonner notre force intérieure pour illuminer notre vie et
le monde.
Vous avez bien lu. Je ne me suis pas trompé dans l’affirmation. Je sais que
nous entendons habituellement le contraire. Il est courant d’entendre : « La
fin justifie les moyens. »
Pour les chamanes hawaïens, c’est plutôt l’inverse : « Les moyens justifient
la fin. » Selon les moyens que vous mettrez en branle, vous obtiendrez un
résultat correspondant. Si vous utilisez des moyens axés sur la violence, la
fin ne sera pas la paix. Si vous souhaitez établir la paix en utilisant la force
et l’agressivité, vous n’obtiendrez pas la paix. Vous aurez peut-être
l’impression de l’obtenir pour un temps, mais comme elle ne sera pas issue
du monde intérieur, elle ne durera pas. Tôt ou tard, c’est la violence qui
ressortira.
Il en est ainsi pour tous les aspects de votre vie. Ce que vous
obtiendrez sera toujours défini par les moyens que vous aurez
choisis, par l’énergie que vous aurez mise en branle. Des actions, des
paroles et des pensées de paix donneront la paix dans votre vie. Des actions,
des paroles et des pensées d’abondance donneront l’abondance dans votre
vie.
L’efficacité ne vient pas de l’extérieur, mais de l’intérieur, de votre savoir
inné en vous. Les moyens que vous utilisez ou auxquels vous faites appel
doivent toujours correspondre à vos valeurs les plus élevées.
Demeurez ouvert à tout ce qui peut vous aider, à tout ce qui peut vous guider.
Soyez conscient, ouvert, éveillé. Ne succombez pas à la tentation de croire
bêtement en ce qui est dicté de l’extérieur, aux vérités d’autrui, aux méthodes
utilisées par des millions de personnes. Faites preuve de discernement,
d’autonomie. Fiez-vous à votre ressenti et surtout aux résultats obtenus.
Observez les différentes vérités (méthodes ou croyances), étudiez-les,
essayez-les, adaptez-les ou ignorez-les, mais fiez-vous aux résultats.