SPM 2ndC
SPM 2ndC
SPM 2ndC
Fondée sur la pratique du programme de mathématiques actuellement en vigueur en Seconde C en Côte d’Ivoire, la collection
SPM propose un ouvrage clair et concis.
Elle est l’œuvre des conseils d’enseignement mathématique ( C.E ) et de l’association des professeurs de mathématiques de la
région du Gbéké (APMGB).
Dans l’élaboration de ce manuel, notre souci a été de respecter strictement le programme défini par les instructions officielles
et précisé dans le document Enseignement mathématique
Les chapitres de ce manuel ont la même structure :
des prérequis
Les exercices proposés visent à consolider les acquis des classes antérieures.
le cours
Il est bref mais complet. Nous avons respecté strictement les limites du programme, évité tout débordement qui impacte
négativement les progressions.
des exercices d’applications
Ces exercices corrigés visent à l’acquisition des définitions et propriétés. Nous avons beaucoup mis l’accent sur la rédaction
afin d’aider nos élèves à rédiger avec clarté et précision.
des exercices
Nombreux et variés, ces exercices permettent aux élèves de s’entrainer efficacement et aborder ainsi les devoirs dans les
meilleures dispositions.
Nous espérons, par ce manuel, améliorer l’enseignement des Mathématiques en Côte d’Ivoire et lutter efficacement contre
l’échec scolaire.
Pour la rédaction de ce manuel, nous remercions tous les C.E et U.P de la région du Gbéké qui par leur contribution ont rendu
possible la réalisation de cet ouvrage.
Les auteurs
1
SOMMAIRE
Cours …………………………………………………………………………………………………………………………………… 6
Travaux pratiques………………………………………………………………………………………….13
Exercices………………………………………………………………………………………………………………………. 14
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à compléter et à approfondir les notions vues au premier cycle pour améliorer la
connaissance de IR.
Une définition algébrique de la valeur absolue apparaît en classe de Seconde. Le professeur fera le lien avec
la définition de 3e distance à zéro d’un nombre réel.
Les élèves de 3e ne connaissent aucune des propriétés de la valeur absolue. Le professeur choisira celles qu’il
souhaite démontrer ou admettre.
Ce chapitre sera l’occasion d’apprendre aux élèves à manipuler correctement leur calculatrice et de revoir la
notation scientifique.
Depuis la classe de 3e, les élèves ont été habitués au raisonnement déductif. En classe de 2nde un nouveau
type de raisonnement apparaît : le raisonnement par l’absurde. En guidant les élèves, on le fera fonctionner
dans des exercices, tout au long de l’année, sans en donner un énoncé théorique.
On reverra la construction d’un segment de longueur √𝑎 où a est un entier naturel non nul.
► Il est hors de question de faire copier les propriétés sur le calcul dans IR et les propriétés de l’ordre dans
IR. L’important est de les consolider par des exercices adéquats.
► On entraînera les élèves au raisonnement par l’absurde pour établir des propriétés de IR.
► La partie entière ne doit pas être introduite dans ce chapitre.
► Les notions de majorant, minorant, maximum, minimum d’un ensemble sont délicates.
C’est à ce niveau que sont introduites les notations pour les intervalles en utilisant le symbole ∞.
► Les inéquations du type |𝑥 − 𝑎| > 𝑟 ne sont pas au programme de la Seconde.
Le calcul approché ( approximation décimale d’ordre n, arrondi d’ordre n, encadrement d’un réel) sera traité
uniquement en exercice.
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 4
CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES
1. Nombres rationnels et irrationnels L’élève doit être capable :
- Nombres rationnels d’utiliser les propriétés sur les quotients, les puissances,
- Exemples de nombres irrationnels les racines carrées pour calculer dans IR ;
2. Ordre dans IR de ranger des nombres réels ;
- Ordre et opérations dans IR de déterminer quand c’est possible, un majorant, un
- Majorant, minorant, maximum, minorant, le maximum, le minimum d’un sous-ensemble
minimum non vide de IR. ;
3. Valeur absolue d’utiliser les propriétés de la valeur absolue pour
- Définition et propriétés effectuer certains calculs ;
- Distance de deux réels de résoudre graphiquement et algébriquement :
- Equations du type : |𝑥 − 𝑎| = 𝑟 |𝑥 − 𝑎| = 𝑟 et |𝑥 − 𝑎| ≤ 𝑟 ;
- Inéquations du type : |𝑥 − 𝑎| ≤ 𝑟 de donner une approximation décimale d’ordre n et
4. Calculs approchés l’arrondi d’ordre n d’un nombre réel x dont on connaît au
- approximation décimale d’ordre n moins n+1 décimales ;
- Arrondi d’ordre n de donner une valeur approchée de x connaissant un
encadrement de x .
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 5
COURS
Définition
Un nombre 𝑥 est un nombre rationnel s’il existe un nombre entier relatif p et un nombre entier relatif q
p
non nul tel que 𝑥 = q.
Exemples
●Tout nombre entier relatif est un nombre rationnel.
43 12 1487
● ;− ; sont des nombres rationnels.
17 4 −426
145 12 2
● 1,45 ; 12 ; −0,2 sont des nombres rationnels puisque 1,45 = 100 ; 12 = 1
; −0,2 = − 10
●Tout nombre décimal relatif est un nombre rationnel.
Exercice résolu
On se propose de démontrer que √2 est un nombre irrationnel.
1. Démontrer que si 𝑛 est un entier naturel tel que 𝑛2 est pair alors 𝑛 est pair.
𝑝
2. Supposons qu’il existe un entier naturel 𝑝 et un entier naturel non nul 𝑞 tels que la fraction 𝑞
soit
𝑝
irréductible et √2 = . 𝑞
Déduire de la question 1. Que 𝑝 et 𝑞 serait pair.
Conclure.
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 6
Solution
1. Supposons que 𝑛2 est pair et n est impair.
Comme n est impair alors il existe un entier naturel k tel que n = 2k + 1.
On a donc 𝑛2 = 4𝑘 2 + 4𝑘 + 1 = 2(2𝑘 2 + 2𝑘) + 1.
Or 2𝑘 2 + 2𝑘 est un entier naturel donc si on pose 2𝑘 2 + 2𝑘 = m alors ∃m ∈ IN / 𝑛2 = 2m +1. Donc 𝑛2 est
impair. Ce qui contredit l’hypothèse 𝑛2 est pair .
𝑝
2. √2 = équivaut à 𝑝 = √2 × 𝑞 , soit 𝑝2 = 2𝑞 2 . Ainsi,
𝑞
𝑝2 𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑝 serait un nombre pair , soit 𝑝 = 2𝑝′ où 𝑝′ ∈ ℕ.
L’égalité 𝑝2 = 2𝑞 2 implique 4𝑝′2 = 2𝑞 2, soit 2𝑝′2 = 𝑞 2 . Ainsi,
𝑞 2 𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑞 serait un nombre pair .
L’aboutissement « 𝑝 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑞 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑟 » constitue une contradiction puisque
𝑝
𝑞
est irréductible.
Comme l’hypothèse « √2 est un nombre rationnel » conduit à une contradiction, alors elle est fausse, donc
son contraire est vraie, c'est-à-dire √2 est un nombre irrationnel.
Le raisonnement utilisé pour prouver que √𝟐 est un nombre irrationnel est appelé le raisonnement par
l’absurde.
« Pour prouver qu’une proposition P est vraie, on suppose que P est fausse et on aboutit à une
contradiction » .
Exercice 1
Simplifier les expressions suivantes : a) − √50 + √32 + √2 ; b)3√12 + 7√27 − √75 − 5√48 + √147
𝑐) √4 + 2√3.
Exercice 2
Calculer les nombres réels suivants et donner le résultat sous la forme la plus simple possible.
a)(√21 + 3)(√7 − √3) ; b)(√8 − √18)(√50 − √72 + √32) 𝑐)√5 − √3 × √5 + √3;
2
7 28 63 2 2 𝑓) (√11 − 3√7 + √11 + 3√7)
𝑑)√ + 3√ − 2√ ; e)(√3 + √2) +(√6 − 1) ; .
3 27 75
Exercice 3
Ecrire chacun des nombres réels suivants sous la forme d’un quotient dont le dénominateur est un entier
naturel :
1
3 √5 3 d) 2− 3
a) ; b) 𝑐) ; √
√5 √7−√6
√35
√6−√3
2 + √3 3 + √2 3 − √2 4√2+6√3
2
h) .
𝑒) ; f) + ; 𝑔) 3 2+2 3 . √6+√3
2√3 − 2 5 − √6 5 + √6 √ √
Exercice 4
Calculer chacun des nombres réels suivants et donner le résultat sous forme de fraction irréductible:
1 15 1 4 2 7 2 (−2)5 ×78 ×253
a)19,5 × × ; b) (3 − − ) − ( + − 3) + (4 − ) 𝑐) 104 ×355
;
25 3,6 5 3 5 3 15
1 5 1 7
9− + 8− −
2−3 × 4−5 × 32 × 64 5 3 𝑓) 3 6
× 5 10
.
𝑑) ; e)(3 × 7) × [(−7)2 × 2] −3
× (−147)7 ; 1 3
−5+ −
3 5
1− −
18−3 × 272 × 123 2 4 2 4
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 7
II. ORDRE DANS ℝ
1. Ordre et opération dans ℝ
Exemple 1
11 41
Comparer les nombres réels 8
𝑒𝑡 30
.
Solution
11 41 1 1 11 41
− = 𝑒𝑡 > 0. 𝐷𝑜𝑛𝑐 > .
8 30 120 120 8 30
Exercice
Comparer ∶
148 179 333 355 1095 209
𝑎) 253 𝑒𝑡 306 ; 𝑏) 106
𝑒𝑡 113 ; 𝑐) 45
𝑒𝑡 15
.
Exemple 2
Comparer 6√7 𝑒𝑡 3√13 .
Solution
𝒂) 6√7 > 0 𝑒𝑡 3√13 > 0 , 𝑑𝑜𝑛𝑐 6√7 𝑒𝑡 3√13 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑎𝑛𝑔é𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑚ê𝑚𝑒 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
𝑐𝑎𝑟𝑟é𝑠.
2 2
𝑂𝑛 𝑎 (6√7) = 252 𝑒𝑡 (3√13) = 117. 𝑂𝑟 252 > 117 , 𝑑𝑜𝑛𝑐 6√7 > 3√13 .
Exemple 3
m et n sont deux nombres réels.
Démontrer que si −1 ≤ 𝑚 ≤ 𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 (𝑚 + 1)2 − 4 ≤ (𝑛 + 1)2 − 4
Solution
Soit m et n deux nombres réels.
a) Si −1 ≤ 𝑚 ≤ 𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 0 ≤ 𝑚 + 1 ≤ 𝑛 + 1 par suite (𝑚 + 1)2 ≤ (𝑛 + 1)2 .
Donc : si −1 ≤ 𝑚 ≤ 𝑛 alors (𝑚 + 1)2 − 4 ≤ (𝑛 + 1)2 − 4.
Exercice 1
Ranger dans l’ordre les nombres réels suivants :
1 1 45 7 11
𝑎) 5 − √3 𝑒𝑡 √21 − √7 ; 𝑏) 1−2√2
𝑒𝑡 2−√6
; c) ; √8; 4 √13
4 2
.
Exercice 2
a et b sont deux nombres réels.
5 5
Démontrer que si 1<𝑎<𝑏 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 − 2 + 𝑎−1 > −2 + 𝑏−1 .
Exercice 3
On donne les encadrements suivants :
1,414 < √2 < 1,415 ; 1,732 < √3 < 1,733 ; 3,141 < π < 3,142 .
1 𝜋
En déduire un encadrement des nombres réels suivants : √2 + 𝜋 ; 4√3 − √2 : √6 ; ; .
√2 √3
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 8
2. Majorant, minorant, maximum, minimum
Définition
Soit E un sous -ensemble non vide de IR, M et m deux nombres réels.
On dit que:
▪ M est un majorant de E si pour tout x element de E, x ≤ M ;
▪ M est le maximum de E si M ∈ E pour tout x element de E, x ≤ M ;
▪ m est un minorant de E si pour tout x element de E , x ≥ m;
▪ m est le minimum de E si m ∈ E pour tout x element de E , x ≥ m.
Exemples
a) ℤ, ℚ et ℝ ne sont ni majorés ni minorés.
ℕ est minoré par 0 mais n’est pas majoré.
b) L’intervalle ]2; +∞[ est minoré par 2 mais n’est pas majoré.
Exercice
85
Soit A = {3, −1,5, 7
, √57, 4π}
1. Donner un majorant de A et un minorant de A.
2. Préciser le maximum de A et le minimum de A.
Remarques
● Pour tout nombre réel 𝑥, |𝑥| ≥ 𝑥 𝑒𝑡 |𝑥| ≥ −𝑥 .
|𝑥| = 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0
● Pour tout nombre réel 𝑥, { .
|𝑥| = −𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
Exemples
a) |1 − √3| = √3 − 1 car 1 − √3 < 0. b) |−10| = 10 .
Exercice
Ecrire sans le symbole | |, les nombres réels suivants:
a) |2√5 − 3|; b)|−√7 − 2√3|; c)|8 + 4√13| .
2. Propriétés
Pour tous nombres réels 𝑥 et 𝑦 et pour tout nombre réel strictement positif 𝑟,
(1) |𝑥| ≥ 0 ; (2) |−𝑥| = |𝑥| ; (3) |𝑥| = 0 ⟺ 𝑥 = 0 ; (4) |𝑥𝑦| = |𝑥| × |𝑦| ;
𝑥 |𝑥|
(5) Si y ≠0 alors |𝑦| = |𝑦| : (6) |𝑥 + 𝑦| ≤ |𝑥| + |𝑦| ; (7) |𝑥| = |𝑦| ⟺ 𝑥 = 𝑦 𝑜𝑢 𝑥 = −𝑦 ;
(8) √𝑥 2 = |𝑥| ; (9) |𝑥| ≤ 𝑟 ⟺ −𝑟 ≤ 𝑥 ≤ 𝑟 .
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 9
Exercice
Calculer 𝑥 et 𝑦 donner le résultat sous la forme la plus simple possible.
2 2 2
𝑥 = √(5 − 2√7) ; 𝑦 = √(√2 − √5) − √(2√2 − √5) .
4. Equations du type |𝒙 − 𝐚| = 𝐫
Exemple 1
Résoudre algébriquement dans IR l’équation: |𝑥 + 2,5| = 3.
Solution
|𝑥 + 2,5| = 3 ⟺ 𝑥 + 2,5 = −3 𝑜𝑢 𝑥 + 2,5 = 3
⇔ 𝑥 = −5,5 𝑜𝑢 𝑥 = 0,5.
L’ensemble des solutions est {−5,5; 0,5}.
Exemple 2
Résoudre graphiquement dans IR l’équation: |𝑥 − 2| = 5.
Solution
|𝑥 − 2| = 5 ⟺ la distance de 𝑥 et 2 est égale à 5.
Exercice 1
Résoudre algébriquement dans IR les équations suivantes:
1
a) |𝑥 − 1| = 2; 𝑏) |𝑥 + 3| = 5; 𝑐) , |𝑥 + 4| = 1; 𝑑) |2𝑥 − 5| = 4;
𝑒) |−3𝑥 − 5| = 0 ; 𝑓) |−5𝑥 + 1| = −7.
Exercice 2
Résoudre graphiquement dans IR les inéquations suivantes:
1
a) |𝑥 + 3| = 2; 𝑏) |𝑥 − 4| = 1; 𝑐) , |𝑥 + | = 9.
4
Solution
|𝑥 + 7| ≤ 1 ⟺ −1 ≤ 𝑥 + 7 ≤ 1 ⟺ −8 ≤ 𝑥 ≤ −6 ⟺ 𝑥 ∈ [−8: −6] .
L’ensemble des solutions de (I) est [−8; −6] .
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 10
Exemple 2
Résoudre graphiquement dans IR l’inéquation (I) : |𝑥 − 2| ≤ 5.
5 5
−3 2 𝑥 7
Exercice 1
Résoudre algébriquement dans IR les inéquations suivantes:
3 1
𝑎)|𝑥 − 3| ≤ 2 𝑏) |𝑥 + 4| < 5 𝑐) |𝑥 + | < ; 𝑑) |7𝑥 − 6| ≤ 21 .
5 2
Exercice 2
Résoudre graphiquement dans IR les inéquations suivantes:
3 1
𝑎)|𝑥 + 1| ≤ 2 𝑏) |𝑥 − 4| < 7 𝑐) |𝑥 + 5| < 2 .
Exemple
A l’aide de la calculatrice, déterminer les approximations par défaut et par excès d’ordre 2 de 𝜋.
Solution
On a : 3,14 < 𝜋 < 3,15 donc 3,14 < 𝜋 < 3,14+10−2.
Donc 3,14 est une valeur approchée par défaut de 𝜋 et que 3,15 est une valeur approchée par excès de 𝜋.
2. Arrondi d’ordre n
Règle
Soit n un nombre entier naturel.
Pour déterminer l’arrondi d’ordre n d’un nombre réel dont l’écriture décimale contient au moins n+1
chiffres après la virgule, on néglige:
■ Tous les chiffres à partir du (n+1)ième chiffre si le (n+1)ième chiffre est 0, 1, 2,3 ou 4.
■ Tous les chiffres à partir du (n+1) ième chiffre en ajoutant 1 au nième chiffre si le
(n+1)ième chiffre est 5,6,7,8 ou 9 .
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 11
Exemple et notation
Soit a =1,246095
♦ 1,2 est l’arrondi d’ordre 1 de a. On écrit 𝑎 ≈ 1,2.
♦ 1,25 est l’arrondi d’ordre 2 de a. On écrit 𝑎 ≈ 1,25.
♦ 1,2461 est l’arrondi d’ordre 4 de a. On écrit 𝑎 ≈ 1,2461
Exercice 1
On donne 𝜋 = 3,141592 …
Donner l’arrondi d’ordre 0, puis d’ordre 3, puis d’ordre 4 de 𝜋.
Exercice 2
Soit b = −23,05238174629.
Déterminer l’arrondi d’ordre n de b pour n ∈ {0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,10}.
3. Valeur approchée
Définition
𝑥 et 𝛼 sont deux nombres réels. Soit 𝑙 un nombre réel positif.
On dit que 𝛼 est une valeur approchée de 𝒙 à 𝒍 𝒑𝒓è𝒔 si |𝑥 − 𝛼| ≤ 𝑙.
On note : 𝑥 ≈ α à 𝑙 près ; 𝑙 est appelé incertitude de α.
Remarques
Soit l’inégalité : a ≤ 𝑥 ≤ b.
▪ a et b sont des valeurs approchés de 𝑥 à b-a près.
a+b b−a
▪ 2
est une valeur de 𝑥 à 2
près.
Exemple 1
De l’encadrement suivant :1,4 < √2 < 1,5, on déduit que :
♦ 1,4 est la valeur approchée de √2 à 10−1 près.
♦ 1,5 est la valeur approchée de √2 à 10−1 près.
♦ 1,403 est la valeur approchée de √2 à 10−1 près .
♦ Tout nombre décimal compris dans l’intervalle [1,4; 1,5] est une valeur approchée de √2 à 10−1 près.
Exemple 2
On donne les encadrements suivants:
2,236 < √5 < 2,237 et 1,414 < √2 < 1,415.
Déterminer une valeur approchée de 6√5 − 4√2 a 2 × 10−2 près
Solution
On a: 2,236 < √5 < 2,237 d𝑜𝑛𝑐 13,416 < 6√5 < 13,422
On a: 1,414 < √2 < 1,415 donc 5,656 < 4√2 < 5,660
−5,660 < −4√2 < −5,656.
On a: 13,416 < 6√5 < 13,422 𝑒𝑡 − 5,660 < −4√2 < −5,656.
Donc 13,416 − 5,660 < 6√5 − 4√2 < 13,422 − 5,656
soit 7,756 < 6√5 − 4√2 < 7,766 par suite, 7,75 < 6√5 − 4√2 < 7,77 ,
Comme l’amplitude de l’encadrement est 7, 77 − 7,75 = 2 × 10−2 , alors 7,75 est une valeur approchée
de 6√5 − 4√2 à 2 × 10−2 près.
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 12
TRAVAUX PRATIQUES
Exercice 1 résolu
On se propose de construire un segment de longueur √𝑛 où n est un entier naturel non nul.
1. Tracer un segment [AB] de longueur n et placer le point C de [AB) tel que AC = n + 1.
2. Soit M le point d’intersection du demi-cercle de diamètre [AC] et de la perpendiculaire à (AC) en B.
̂ = mes𝐵𝑀𝐶
a) Justifier que : mes𝐵𝐴𝑀 ̂ .
b) En déduire que : BM = √𝑛 .
Solution
1.
̂ = 900 - mes𝐴𝐶𝑀
2.a) Le triangle AMC est rectangle en M donc mes𝐵𝐴𝑀 ̂ .
̂ 0 ̂
Le triangle BMC est rectangle en B donc mes𝐵𝑀𝐶 = 90 - mes𝐵𝐶𝑀 .
Comme mes𝐴𝐶𝑀 ̂ = 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐶𝑀 ̂ alors mes𝐵𝐴𝑀 ̂ = mes𝐵𝑀𝐶̂.
̂ = 𝐵𝑀 et tan𝐵𝑀𝐶
b) On a : tan𝐵𝐴𝑀 ̂ = 𝐵𝐶 .
𝐴𝐵 𝐵𝑀
𝐵𝑀 𝐵𝐶
Donc 𝐴𝐵
= 𝐵𝑀 . Donc 𝐵𝑀2 = 𝐴𝐵. 𝐵𝐶 = 𝑛 . Donc BM = √𝑛 .
Exercice 2 résolu
Soit 𝑥 et 𝑦 deux nombres réels strictement positifs tels que : 𝑥 < 𝑦 .
𝑥+𝑦 2
Notons : 𝑎 = 2
, 𝑔 = √𝑥𝑦 et ℎ = 1 1 .
+
𝑥 𝑦
Solution
𝑎, 𝑔 𝑒𝑡 ℎ étant tous positifs, ils sont rangés dans le même ordre que leurs carrés.
𝑥𝑦(𝑥−𝑦)2
▪ On a : ℎ2 − 𝑔2 = − (𝑥 + 𝑦)2
.
Donc : ℎ2 − 𝑔2 < 0. Donc h < g . (1)
(𝑥−𝑦)2
▪ On a : 𝑔2 − 𝑎2 = − .
4
2 2
Donc : 𝑔 − 𝑎 < 0. Donc g < a . (2)
On déduit de (1) et (2) que : ℎ < 𝑔 < 𝑎 .
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 13
EXERCICES
12 Ranger dans l’ordre croissant les nombres 18 Soit n un nombre entier naturel non nul
réels ci-dessous dans chacun des cas suivants. 1. Démontrer que :
a) 2√50 ; √51 + 7 ; √53 + √47 . 1 1
a) <
17 24 31 148 179 √n + 1 + √n 2√n
𝑏) ; ; ; ; .
29 41 53 253 306
1
b) √n + 1 − √n < 2 n.
√
13 Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels
2. Comparer
strictement positifs tels que 𝑎 < 𝑏.
On pose ∶ √n + 1 − √n et √n − √n − 1 .
𝑎+𝑏 2𝑎𝑏
𝑚= ; 𝑔 = √𝑎𝑏 𝑒𝑡 ℎ =
2 𝑎+𝑏
19 a et b sont deux nombres réels.
1. Comparer 𝑎 et 𝑔 ; 𝑔 𝑒𝑡 𝑚 ; 𝑚 𝑒𝑡 𝑏
Démontrer que :
𝑎) Si − 1 ≤ 𝑎 ≤ 𝑏 alors
(𝑎 + 1) − 3 ≤ (𝑏 + 1)2 − 3 ;
2
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 15
𝑏) Si 𝑎 ≤ 𝑏 ≤ −1 alors 1
𝑐) Si 𝑎 ≤ 2 alors |8𝑎 − 6| + 9 ≥ 11 .
(𝑎 + 1)2 − 3 ≥ (𝑏 + 1)2 − 3 ;
𝑐) Si 𝑎 ≤ 𝑏 < 2 alors
3 3 23 Soit 𝑥 = √5 − 2√3 − √5 + 2√3 .
2 + 𝑎−2 ≥ 2 + 𝑏−2 ;
1. Comparer √5 − 2√3 𝑒𝑡 √5 + 2√3.
1
𝑑) Si < 𝑎 ≤ 𝑏 alors 2. Calculer 𝑥 2 .
2
1 1 3. En déduire x.
1 + 1−2𝑎 ≤ 1 + 1−2𝑏 ;
3
𝑒) Si 𝑎 ≤ 𝑏 ≤ alors
5 24 Dans les cas ci-dessous, calculer a2 et en
√3 − 5𝑎 + 7 ≥ √3 − 5𝑏 + 7. déduire a.
Valeur absolue
27 Dans les cas suivants, résoudre dans IR
22 Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels : les équations suivantes :
a) |𝑥 − 0,5| = 1 ;
Démontrer que
b) |𝑥 + 4| = 2 ;
𝑎) Si 𝑎 ≤ 𝑏 ≤ −2 alors c) |3𝑥 − 5| = 4 ;
−4 + |3𝑎 + 6| ≥ −4 + |3𝑏 + 6| ; d) |−6𝑥| = 14 ;
𝑏) Si − 2 ≤ 𝑎 ≤ 𝑏 alors e) |1,2 − 𝑥| = 3,5 ;
−4 + |3𝑎 + 6| ≤ −4 + |3𝑏 + 6|;
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 16
1
f) |− 2 𝑥 + 1| = 6 ; 5×10−2 près;
4,25 est une valeur approchée de c à 5×10−2 .
g) |−4𝑥 − 1,2| = 7.
33 Soit 𝑛 ∈ {0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12}
28 Dans les cas suivants, résoudre dans IR Déterminer l’arrondi d’ordre 𝑛 de r dans les cas
les inéquations suivantes : suivants :
a) |𝑥 − 4| ≤ 1 ; b) |𝑥 + 3| < 2 ; a) 𝑟 = −2,1458064237905 ;
c) |2𝑥 − 3| ≤ 4 ; d) |−5𝑥| < 10 ; b) 𝑟 = 0,752164356479123.
3
e) |6,4 − 2𝑥| < 3,5 ; f) |− 2 𝑥 + 2| ≤ 9 ;
34 On donne les encadrements suivants :
4,123 < √17 < 4,124 et 5,099 < √26 <
Calculs approchés
5,1.Déterminer une valeur approchée à 10−1 près
29 Soit A(𝑥) = 2𝑥 3 − 5. Encadrer A(√2) de 4√17 − √26 .
sachant que 1,41 < √2 < 1,42.
35 𝛼 est un nombre réel tel que 1,2 < 𝛼 < 1,3.
2+𝛼
30 Dans chacun des cas suivants, déterminer des On pose 𝑓(𝛼) = −2 + 𝛼 − 𝛼
.
encadrements de 𝑥 + 𝑦; Justifier que : 𝑓(𝛼) ≤ −3,3.
𝑥
𝑥 − 𝑦; −2𝑥 + 3𝑦; 𝑥𝑦; 𝑥 2 𝑦; 𝑦
.
a) 2,1 < 𝑥 < 2,2 et 3,3 < y < 3, 4 . 36 a est un nombre réel tel que 2 ≤ a ≤ 3.
b) -1,5 < 𝑥 < −1,4 et 5 < y < 5, 1 . On pose 𝑓(a) =
4a−3
.
a
c) -4,1 < 𝑥 < −4 et -0,9 < y < -0,8 . Justifier que : 2 ≤ 𝑓(a) ≤ 3.
1,414 < √2 < 1,415 ; 37 Soit 𝑥 et 𝑦 deux nombres réels tels que :
1,732 < √3 < 1,733 ; |𝑥| < 1 et |𝑦| < 1.
Déterminer : 𝑥+𝑦
Démontrer que : | | < 1.
a) l’approximation décimale par excès d’ordre 1 1+𝑥𝑦
de 4√3 − √2.
38 Soit n un entier naturel tel que n > 2.
√2
b) un encadrement de . 1 1 1
√3 On pose : S = 1 + 2 + 22 + ⋯ + 2𝑛 .
1
1. Calculer S −2S.
32 On rappelle que le pavé droit de côtés a, b, c 1
2. En déduire que : S = 2 − .
2𝑛
a pour aire A = 2(ab + ac + bc) et pour volume 3. Démontrer que : S < 2.
V = abc.
Encadrer avec le plus de précision possible A et V 39 Utiliser un raisonnement par l’absurde
sachant que : pour prouver que √3 est un nombre
3,15 est une valeur approchée de a à 5×10−2 près; irrationnel.
2,35 est une valeur approchée de b à
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Ensemble des nombres réels 17
2
FONCTIONS
Cours ………………………………………………………………………………………………………….………… 20
Travaux pratiques ................................................................................. 33
Exercices ………………………………………………………………………………………………………… 34
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à :
- faire découvrir la notion de fonction numérique par les élèves (notion non abordée au premier
cycle) ;
- mettre en place le vocabulaire relatif aux fonctions ;
- entraîne les élèves à utiliser la représentation graphique pour la résolution de certains problèmes.
► Les fonctions seront définies de plusieurs manières (tables, calculatrice, formule, représentation
graphique).
► Pour l’étude des maximums et minimums, on se limitera aux exercices conduisant à la résolution
d’inéquations du premier degré.
► Les schémas de calculs ne sont pas au programme, on insistera plutôt sur les priorités de calculs et
sur le maniement correct de la calculatrice.
► Le professeur fournira aux élèves des représentations graphiques qui serviront de support de
travail.
► Il faudra déterminer les ensembles de définition des fonctions élémentaires avant d’aborder des
exemples complexes.
► Une courbe étant donnée, les élèves devront savoir reconnaître si elle est la représentation
graphique d’une fonction et dans l’affirmative, lire l’ensemble de définition de cette fonction.
I. GÉNÉRALITÉS
1. Exemple introductif
Avec un fil de fer barbelé, un aviculteur veut délimiter sa ferme de forme rectangulaire de longueur
100 m.
On désigne par x la longueur d’un côté de ce rectangle.
1. Démontrer que l’aire A de cette ferme est donnée par la formule : A = −𝑥 2 + 50𝑥 .
Il voudrait connaître l’aire de sa ferme pour différentes valeurs de x.
2. Compléter le tableau suivant :
𝑥 10 12 15 20 22 30 35 40 42 45 49
A 456 526
2. Définition
Définition
Soit A et B deux ensembles non vides et 𝑓 une relation définie de A vers B.
On dit que 𝑓 est une fonction si chaque élément de A est en relation avec 0 ou 1 élément de B par 𝑓.
▪ Si un élément 𝑎 de A est en relation avec un élément 𝑏 de B alors on écrit 𝑓(𝑎) = 𝑏 et on dit que b
est l’image de 𝒂 par 𝒇 et que 𝒂 est un antécédent de 𝒃 par 𝒇.
▪ L’ensemble des éléments de A ayant une image par 𝑓 est appelé ensemble de définition de 𝒇 noté
souvent 𝑫𝒇 .
▪ Si l’ensemble d’arrivée B est une partie de IR, alors 𝑓 est appelée fonction numérique.
𝑎 ⟼ 𝑓(𝑎)
Exemples
♦ La fonction 𝑓 qui à chaque pays de l’Afrique associe sa capitale politique :
♦ La fonction 𝑔 qui à chaque nombre réel r associe l’aire d’un cercle de rayon r.
- L’image de −4 n’existe par car le rayon d’un cercle est toujours positif ou nul.
- L’ensemble de définition de 𝑔 est l’ensemble des nombres réels positifs ou nuls.
Dans toute la suite du chapitre, les fonctions numériques considérées sont des fonctions
numériques à une variable réelle.
Solution
Exercice
Soit la fonction g de IR vers IR définie par : g(𝑥) = √𝑥 + 1.
1. Déterminer l’ensemble de définition de g.
1 2
2. Calculer l’image par g de chacun des nombres réels suivants : − 3 ; − 5 ; 1,5; 3; 8; 17.
3. Déterminer les antécédents par g de chacun des nombres réels 2 ; 0 et – 1 .
Tension U en volt 0,33 1,17 0,5 1,34 1,57 1,75 1,82 1,89 1,92 1,94 1,95 1,98
Exemple
Représenter les données du tableau de valeurs de l’exemple c) dans le repère tel qu’on trouve en
abscisse l’intensité en mA et en ordonnée sa tension correspondante.
En reliant les points, on obtient une courbe (C) .
Définition
Soit 𝑓 une fonction numérique et 𝐷𝑓 son ensemble de définition.
L’ensemble des points M de coordonnées (𝑥 ; 𝑓(𝑥)) où 𝑥 décrit 𝐷𝑓 est la courbe représentative ( ou
représentation graphique ) de 𝑓 dans le plan muni du repère ( O , I , J )
Exemple
Soit la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 4 − 𝑥 2 .
Avec votre calculatrice, compléter le tableau ci-dessous et tracer la courbe représentative (C) de la
fonction 𝑓.
𝑓(𝑥)
𝑓(𝑥)
Exercice
Dans les cas suivants, la représentation graphique (C) est-elle celle d’une fonction ? Justifier votre
réponse.
a) b) c)
(C)
Exemple
Soit les fonctions 𝑓: 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅 𝑒𝑡 𝑔: 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅
√x−1 1
𝑥⟼ 𝑥⟼
x−1 √x−1
Solution
Exercice 1
Soit les fonctions 𝑢: 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅 𝑒𝑡 𝑣: 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅
x2 −1
𝑥 ⟼ |x|+1 𝑥 ⟼ |x| − 1
Démontrer que u est égale à v sur IR.
Exercice 2
Démontrer que :
2 1 1
a) Pour tout 𝑥 élément de 𝐼𝑅— {−1,1}, 𝑥 2 −1
= 𝑥−1 − 𝑥+1 .
𝑥
b) Pour tout 𝑥 élément de ]0, +∞[, 1 + √𝑥 + 1 = .
√𝑥+1−1
(C)
1
0 1 x
Solution
1. Pour trouver graphiquement l’image de −3 par g :
On trace la droite d’équation 𝑥 = −3
Cette droite coupe la courbe (C) en un point A d’ordonnée 2 donc g(-3) = 2.
En procédant de la même manière pour les autres nombres réels donnés, on obtient les résultats
suivants :
𝑥 −3 −1,5 0 1 5
g(x) 2 3 4 2,5 −1
2. Pour trouver l’antécédents de -2, on trace la droite d’équation y = -2. Cette droite coupe la courbe
(C) en un seul point d’abscisse 4. Donc 4 est l’antécédent de -2 par g.
En procédant comme précédemment, on trouve que
● les antécédents de 0 par g sont : 2,7 ; 6.
● l’antécédent de 1 par g est 2.
Exercice
(H) est la représentation graphique d’une fonction h.
1. Déterminer graphiquement l’image par h de chacun des nombres réels suivants :
−3 ; −2 ; −1,5 ; 0 ; 1 ; 3 ; 4.
2. Déterminer graphiquement l’antécédent ou les antécédents par g de chacun des nombres réels
suivants : −1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 5.
(H)
0 1 x
Exemple 1
La représentation graphique ci –dessous est celle d’une fonction numérique 𝑓.
Déterminer graphiquement l’image directe par h de chacun des intervalles [1 ; 3] ; [−2 ; 1] ; [−4 ; 3].
y
3
(C) 1
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1
-2
(C) 1
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1
-2
Exemple 2
La représentation graphique ci –dessous est celle d’une fonction numérique 𝑓.
Déterminer graphiquement l’image réciproque par 𝑓 de [1 ; 3].
y
(C)
2
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1
-2
-3
(C)
2
-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
-1
-2
-3
L’image réciproque par 𝑓 de [1 ; 3] est [−4; −3] ∪ [−1,5; −1] ∪ [3; 3,5].
Exercice
La représentation graphique ci –dessous est celle d’une fonction numérique g.
1. Déterminer graphiquement l’image directe par g de chacun des intervalles : [−1 ; 2] , [−7 ; −3] ,
[−7; −1] ; ; [2 ; 8] ; [−4 ; 2] , [0 ; 2] ; ]2 ; 4] ; [0 ; 4].
2. Déterminer graphiquement l’image réciproque par g de chacun des intervalles : [−1 ; 2], [−1 ; 1] ,
[−1; 2] .
y
(C)
0 1 x
2. Définition
Soit K un intervalle de IR et f une fonction numérique définie sur K.
f(a)
f(b)
𝑓(𝑥)
f(a) f(b)
On dit que :
▪ 𝑓 est monotone sur K lorsque f est soit croissante sur K, soit décroissante sur K.
▪ 𝑓 est strictement monotone sur K lorsque f est soit strictement croissante sur K, soit strictement
décroissante sur K.
Remarque
Etudier le sens de variation d’une fonction sur un ensemble, c’est déterminer les plus grands
intervalles de cet ensemble sur lesquels la fonction est strictement monotone ou constante.
Exercice résolu
La représentation graphique ci-contre est celle d’une fonction numérique f.
1. Déterminer l’ensemble de définition de f .
2. Préciser le sens de variation de f et dresser le tableau de variation de f.
y
(C)
0 1 x
𝑥 5 −1 1 2
−
2
2 2
𝑓(𝑥) 7
−
2
0
Exemple
On considère la courbe représentative (𝐶𝑓 ) d’une fonction numérique 𝑓.
● Pour tout nombre réel de [-1 ;4], on a : 𝑓(𝑥) ≤ 3 . On dit que 3 est le maximum de 𝑓 sur [-1 ;4].
● Pour tout nombre réel de [-1 ;4], on a : 𝑓(𝑥) ≥ −6 . On dit que -6 est le minimum de 𝑓 sur [-1;4].
Définitions
Soit 𝑓 une fonction numérique définie sur un intervalle K ; m et M deux nombres réels.
▪ m est le minimum de 𝑓 sur K s’il existe un nombre réel a de K tel que 𝑓(a) = m et pour tout
nombre réel 𝑥 de K, 𝑓(𝑥) ≥ m .
▪ M est le maximum de 𝑓 sur K s’il existe un nombre réel a de K tel que 𝑓(𝑎) = M et pour tout
nombre réel 𝑥 de K, 𝑓(𝑥) ≤ M.
Exemple 2
Soit la fonction p définie sur IR par p(𝑥) = (3𝑥 − 2)2 + 7.
Démontrer que 7 est le minimum de p.
Solution
p est définie sur IR.
2
● 𝑝(𝑥) = 7 ⟺ (3𝑥 − 2)2 + 7 = 7 ⟺ (3𝑥 − 2)2 = 0 ⟺ 3𝑥 − 2 = 0 ⇔ 3𝑥 = 2 ⇔ 𝑥 = 3.
2
Donc 𝑝 ( ) = 7 .
3
● Pour tout x de IR, on a : (3𝑥 − 2)2 ≥ 0 .
Donc (3𝑥 − 2)2 + 7 ≥ 7
Donc 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ 𝐼𝑅 , 𝑝(𝑥) ≥ 7 .
2
Ainsi, on a 𝑝 ( ) = 7 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ 𝐼𝑅 , 𝑝(𝑥) ≥ 7, donc 7 est le minimum de p.
3
Exemple 3
2
Soit la fonction 𝑔 définie sur 𝐼𝑅— {−1} par 𝑔(𝑥) = 3 + 𝑥+1
Démontrer que 2 est le maximum de 𝑔 sur [−3; −1[.
Solution
𝐷𝑔 = 𝐼𝑅 − {−1}.
● Soit 𝑥 ∈ [−3; −1[.
2
𝑔(𝑥) = 2 ⟺t 3 + 𝑥+1 = 2 ⟺ 𝑥 = −3.
● Soit 𝑥 ∈ [−3; −1[ :
On a −3 ≤ 𝑥 < −1 , par suite on a successivement :
1 −1 2 2
−2 ≤ 𝑥 + 1 < 0 ; 𝑥+1
≤ 2
; 𝑥+1
≤ −1 ; 3 + 𝑥+1 ≤ 2 soit 𝑔(𝑥) ≤ 2.
Ainsi, on a −3 ∈ [−3, −1[ , 𝑔(−3) = 2 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ [−3, −1[, 𝑔(𝑥) ≤ 2.
Donc 2 est le maximum de g sur [−3, −1[.
Exercice résolu
On considère la représentation graphique (C) de la fonction numérique g :
y
4
(C)
3
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
-1
-2
Solution
y
4
(C)
3
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
-1
-2
1. L’ensemble des abscisses de tous les points de la courbe est l’intervalle [– 7 ; 8], donc l’ensemble
de définition de g est [– 7 ; 8].
2.♦ Image réciproque de l’intervalle [𝟏 ; 𝟐] :
Pour déterminer l’image réciproque par 𝑔 de l’intervalle [1 ; 2], on considère la partie de la courbe
située dans la bande délimitée par les droites d’équations respectives 𝑦 = 1 𝑒𝑡 𝑦 = 2:
Sur la figure, l’ensemble des abscisses de tous les points de cette partie de la courbe est
[−6,3 ; −3] ∪ [−1 ; 0]
D’où, l’image réciproque de l’intervalle [1 ; 2] par g est l’ensemble [−6,3 ; −3] ∪ [−1 ; 0] .
♦ Image réciproque de l’intervalle [𝟐 ; 𝟑]
Ici, on considère la partie de la courbe située dans la bande délimitée par les droites d’équations
respectives 𝑦 = 2 𝑒𝑡 𝑦 = 3 , et en suivant le même procédé, l’image réciproque par g de l’intervalle
[2 ; 3] est l’ensemble [−7 ; −6,3] ∪ [−3 ; −1].
♦L’image réciproque de [−1 ; 0] est [1 ; 2] ∪ [6 ; 8].
♦ L’image réciproque de [−2 ; −1] est [2 ; 6].
1 𝑓 est définie sur IR − {2} par : 5 Dans chacun des cas suivants, déterminer
1+𝑥 l’ensemble de définition de la fonction 𝑓.
𝑓(𝑥) = 2−𝑥
.
Déterminer : 𝑎) 𝑓: {−2 ; −1 ; 0 ; 2 ; 3 ; 8} → 𝐼𝑅
a) l’image par 𝑓 de chacun des nombres réels 𝑥 ⟼ √𝑥
𝑏)𝑓 ∶ [−5 ; 9] ⟶ 𝐼𝑅
suivants :−3; −1; 0; √2.
𝑥+1
b) l’antécédent par f de chacun des nombres 𝑥⟼
𝑥−2
réels suivants :−2; 0 ; 4.
𝑐)𝑓: IN ⟶ 𝐼𝑅
𝑥 ⟼ √18 − 3𝑥
2 𝑓 est définie sur IR par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 4. 𝑑) 𝑓: ]−∞ ; 4] ⟶ IR
Calculer : 𝑥 ⟼ √𝑥 + 1 .
1
𝑎) 𝑓(−5) ; 𝑓 (2) ; 𝑓(2√3) 𝑒𝑡 𝑓(7). 6 Déterminer les ensembles de définition des
b) Les antécédents par 𝑓 de chacun des fonctions de IR vers IR ci –dessous définies
nombres réels des nombres réels -5 et 1. par :
1
𝑎) 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1
2
3 𝑓 est définie sur IR par : 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 5 𝑏) 𝑔(𝑥) = √3 − 6𝑥
Déterminer: 𝑐) ℎ(𝑥) = √3𝑥 − 9
4
a) 𝑓(−2); 𝑓(√11) 𝑒𝑡 𝑓( ) . −4𝑥 + 1
3 𝑑) 𝑖(𝑥) =
𝑏) les antécédents par 𝑓 des nombres réels 7𝑥
1
√11 𝑒𝑡 16 . 𝑒) 𝑗(𝑥) =
√−5𝑥 + 8
2𝑥+1
𝑓) 𝑘(𝑥) = .
√−5𝑥+8−2
𝑥 2 +1
k) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 −4 ; e) 𝐴 = ]1; 17[,
l) 𝑓(𝑥) = −2√3𝑥 − 1 + √𝑥 + 2 ; √𝑥−1 1
𝑓(𝑥) = 𝑥 2 −1
𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = (𝑥+1)( ;
√𝑥+1)
m) 𝑓(𝑥) = √−5𝑥 ;
n) 𝑓(𝑥) = √(1 − 𝑥)(2𝑥 + 1) ; 1
f) 𝐴 = [ ; 1] ,
2
o) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 − 1 ;
𝑓(𝑥) = |𝑥 − 1| + 2|1 − 2𝑥| − 3𝑥
p) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 ;
et 𝑔(𝑥) = −1.
q) 𝑓(𝑥) = √|𝑥| ;
𝑥−1
r) 𝑓(𝑥) = ;
𝑥 2 +1
√1−2𝑥
9 Démontrer que :
s) 𝑓(𝑥) = 𝑥+3 ;
𝒂) ∀𝑥 ∈ [2; 3], |3𝑥 − 9| = −3𝑥 + 9
2+7𝑥
t) 𝑓(𝑥) = −𝑥 ; 𝒃) ∀𝑥 ∈ ]−∞, −1[,
√
√6𝑥−2 1
u) 𝑓(𝑥) = ; √𝑥 2 − 1 = −𝑥√1 − 𝑥 2.
√5−𝑥
v) 𝑓(𝑥) = √3𝑥 − 6 × √2𝑥 + 1 ; c) ∀𝑥 ∈ [0; 4[,
2+√𝑥
= 2−
1
𝑥 2 +3 4−𝑥 √𝑥
w) 𝑓(𝑥) = |𝑥+2|−5 ; d) ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅 − {0,2},
𝑥−7 𝑥 2 +1 1 5
x) 𝑓(𝑥) = √4𝑥 + 5 + 𝑥−4 ; = 1 − 2𝑥 + 2𝑥−4.
𝑥 2 −2𝑥
y) 𝑓(𝑥) = √3 − |𝑥 − 6| ; e) ∀𝑥 ∈ ]−∞, −2],
𝑥+2+√1−|𝑥+1| −𝑥 + |3 − 𝑥| − |𝑥 + 2| + 5 = −𝑥 + 10
z) 𝑓(𝑥) = .
1
√ −|𝑥|
2
3 3
2
2
1
1
-3 -2 -1 0 1 2 x
-3 -2 -1 0 1 2 x
-1
-1
-2
-2
-3
-3
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 x
-1
-2
𝑥 -4 1 3 8
𝑓(𝑥) 2 4
-1 -2
FONCTIONS POLYNÔMES
ET FRACTIONS RATIONNELLES
Cours ……………………………………………………………………………………………………………….........42
Travaux pratiques……………………………………………………………………………. 54
Exercices…………………………………………………………………………………………………………. 56
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à :
- développer la maitrise du calcul littéral et en particulier d’entraîner les élèves à factoriser un
polynôme ;
- permettre de résoudre des équations et inéquations et d’étudier le signe d’un polynôme.
► On ne distinguera pas au niveau de la Seconde, polynôme, fonction polynôme et expression
algébrique du polynôme. Il en sera de même pour fonction rationnelle et fraction rationnelle.
► Pour l’ensemble des travaux de ce chapitre, on évitera de multiplier les exemples posés à priori et
on se gardera de tout excès de technicité.
On choisira autant que possible des situations issues de la géométrie, de la physique ou de la vie
économique et sociale.
Toute référence à un paramètre est hors programme.
On ne parlera pas de racine mais de zéro d’un polynôme.
► Développer, réduire et ordonner sont des acquis de 3e à consolider.
Exercice
Dans chacun des cas suivants développer réduire et ordonner le polynôme 𝑃(𝑥) suivant les
puissances décroissantes de x . Préciser le degré de 𝑃(𝑥).
𝑎) 𝑃(𝑥) = (𝑥 2 + 3)(𝑥 + 1) − 𝑥(4𝑥 − 3)
𝑏) 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 1)2 − 4(𝑥 2 + 2)² .
Exemples
▪ Soit P(𝑥) = 2𝑥 3 − 𝑥 2 + 𝑥 + 4.
−1 est un zéro du polynôme P(𝑥) et 2 n’est pas un zéro du polynôme P(𝑥).
▪ Soit Q(𝑥) = 𝑥 4 − 4𝑥 2.
2 ; -2 et 0 sont des zéros de Q(𝑥).
Solution
● 𝑃(𝑥) = 2𝑥(𝑥 − 3) + 9 − 3𝑥 ;
𝑃(𝑥) = 2𝑥(𝑥 − 3) + 3(3 − 𝑥) ;
𝑃(𝑥) = (𝑥 − 3)(2𝑥 − 3).
● 𝑄(𝑥) = (2𝑥 − 3)(2𝑥 − 3 − 5 + 𝑥) = (2𝑥 − 3)(3𝑥 − 8).
● 𝑅(𝑥) = 𝑥 2 (5𝑥 − 2) − (5𝑥 − 2) = (5𝑥 − 2)(𝑥 2 − 1) = (5𝑥 − 2)(𝑥 − 1)(𝑥 + 1).
●b𝑃(𝑥) = (6𝑥)2 − (5𝑥 − 2)2 = (6𝑥 + 5𝑥 − 2)(6𝑥 − 5𝑥 + 2) = (11𝑥 − 2)(𝑥 + 2).
Exercice 2 résolu
Utiliser les produits remarquables pour donner une factorisation des polynômes suivants :
𝑃(𝑥) = 𝑥 3 + 1 ; 𝑄(𝑥) = 8𝑥 3 − 27 ; 𝑅(𝑥) = 𝑥 3 + 3𝑥² + 3𝑥 + 1 .
On pourra utiliser les produits remarquables suivants :
Pour tous nombres réels a et b, on a :
▪ 𝑎3 + 3𝑎²𝑏 + 3𝑎𝑏² + 𝑏 3 = (𝑎 + 𝑏)3
▪ 𝑎3 − 3𝑎²𝑏 + 3𝑎𝑏² − 𝑏 3 = (𝑎 − 𝑏)3
▪ 𝑎3 − 𝑏 3 = (𝑎 − 𝑏)(𝑎² + 𝑎𝑏 + 𝑏²)
▪ 𝑎3 + 𝑏 3 = (𝑎 + 𝑏)(𝑎² − 𝑎𝑏 + 𝑏²)
Solution
𝑃(𝑥) = 𝑥 3 + 1 = 𝑥 3 + 13 = (𝑥 + 1)(𝑥 2 − 𝑥 + 1).
𝑄(𝑥) = 8𝑥 3 − 27 = (2𝑥)3 − 33 = (2𝑥 − 3)(4𝑥 2 + 6𝑥 + 9).
𝑅(𝑥) = 𝑥 3 + 3𝑥² + 3𝑥 + 1 = (𝑥 + 1)3 .
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Fonctions polynômes et fractions
rationnelles 43
II. POLYNOME DU SECOND DEGRE
1. Forme canonique
Propriété
Pour tout polynôme P(x) du second degré, il existe des nombres réels a, 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 tels que, pour tout
nombre réel x : P(x) = a[(𝑥 + 𝛼)2 + 𝛽] .
Cette écriture de P(x) est appelée forme canonique.
Point méthode :
Pour écrire un polynôme du second degré sous forme canonique, on utilise l’égalité :
𝒖 𝟐 𝒖 𝟐
𝒙𝟐 + 𝒖𝒙 = (𝒙 + ) − ( ) .
𝟐 𝟐
Exemple
Déterminer la forme canonique de chacun des polynômes suivants :
𝐴(𝑥) = 𝑥² − 2𝑥 + 5 ; 𝐵(𝑥) = 4𝑥 2 + 5𝑥 + 1 ; 𝐶(𝑥) = −3𝑥 2 + 12𝑥 − 18.
Solution
● 𝐴(𝑥) = 𝑥² − 2𝑥 + 5
= (𝑥 − 1)2 − 1 + 5
𝐴(𝑥) = (𝑥 − 1)2 + 4 .
● 𝐵(𝑥) = 4𝑥 2 + 5𝑥 + 1
5 1
= 4(𝑥 2 + 𝑥 + )
4 4
2
5 25 1
= 4 [(𝑥 + ) − + ]
8 64 4
5 2 9
𝐵(𝑥) = 4 [(𝑥 + 8) − 64] .
● 𝐶(𝑥) = −3𝑥 2 + 12𝑥 − 18
= −3(𝑥² − 4𝑥 + 6)
= −3[(𝑥 − 2)2 − 4 + 6]
𝐶(𝑥) = −3[(𝑥 − 2)2 + 2] .
Exercice
Déterminer la forme canonique de 𝑓(𝑥) dans chacun des polynômes suivants :
a) 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 𝑥² ;
b) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 5𝑥 + 1 ;
c) 𝑓(𝑥) = −𝑥 2 + 𝑥 − 2 ;
3
d) 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 + 4 𝑥 + 5 ;
e) 𝑓(𝑥) = (3𝑥 − 2)(𝑥 + 3).
Solution
2 1 1 2 1 1
♦ 𝑅(𝑥) = 9𝑥² − 6𝑥 + 1 = 9 (𝑥 2 − 3 𝑥 + 9) = 9 [(𝑥 − 3) − 9 + 9]
1 2
Donc : 𝑅(𝑥) = 9 (𝑥 − 3)
2 1 1 2 1 1
♦ 𝑄(𝑥) = −3𝑥² + 2𝑥 − 1 = −3 (𝑥 2 − 3 𝑥 + 3) = −3 [(𝑥 − 3) − 9 + 3]
1 2 2
Donc : 𝑄(𝑥) = −3 [(𝑥 − ) + ] Q ne peut être factorisé.
3 9
Exercice
Ecrire les polynômes suivants sous forme canonique puis les factoriser si possible
𝐴(𝑥) = 𝑥² − 8𝑥 − 20 ; 𝐵(𝑥) = 5𝑥² − 6𝑥 + 2 ; 𝐶(𝑥) = −2𝑥² + 5𝑥 + 3.
𝑥 −∞ 𝑏 +∞
−
𝑎
𝑎𝑥 + 𝑏 Signe de (– a) 0 Signe de a
Exemples
Etudier le signe des polynômes 𝑃(𝑥) et 𝑄(𝑥) définis par :
𝑃(𝑥) = −5𝑥 + 15 et 𝑄(𝑥) = 2𝑥 + 5.
Solution
♦ Signe de 𝑃(𝑥) = −5𝑥 + 15 .
𝑃(𝑥) = 0 ⇔ −5𝑥 + 15 = 0 ⇔ 𝑥 = 3.
D’où le tableau de signe suivant :
−5𝑥 + 15 + 0 −
Ainsi :
Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞ ; 3[ , 𝑃(𝑥) > 0
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ ]3 ; +∞[ , 𝑃(𝑥) < 0
𝑃(3) = 0.
♦ Signe de 𝑄(𝑥) = 2𝑥 + 5 .
5
𝑄(𝑥) = 0 ⇔ 2𝑥 + 5 = 0 ⇔ 𝑥 = − .
2
D’où le tableau de signe suivant :
𝑥 5
−∞ −2 +∞
2𝑥 + 5 − 0 +
Ainsi :
5
Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞ ; − 2[ , 𝑄(𝑥) < 0 ;
5
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ ]− ; +∞[ , 𝑄(𝑥) > 0
2
5
Pour 𝑥 = − 2 , 𝑄(𝑥) = 0.
Exemples
Etudier le signe de chacun des polynômes suivants :
2
𝑃(𝑥) = (−𝑥 + 1)(7 𝑥 + 2) ; 𝑄(𝑥) = 3𝑥 2 − 5𝑥 + 2 ; 𝑅(𝑥) = 9𝑥² − 2𝑥 + 1 ;
1
𝑆(𝑥) = −4(𝑥 + 2)2 ; 𝑇(𝑥) = 1 − 9𝑥 2 .
Solution
2
♦ Signe de 𝑃(𝑥) = (−𝑥 + 1)(7 𝑥 + 2)
2
𝑃(𝑥) = 0 ⟺ (−𝑥 + 1) (7 𝑥 + 2) = 0 ⟺ 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = −7
𝑥 −∞ −7 1 +∞
−𝑥 + 1 + + 0 −
2 − 0 + +
𝑥+2
7
2 − 0 + 0 −
𝑃(𝑥) = (−𝑥 + 1) ( 𝑥 + 2)
7
Ainsi :
Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞ ; −7[ ∪ ]1 ; +∞[ , 𝑃(𝑥) < 0
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ ]−7 ; 1[ , 𝑃(𝑥) < 0
Pour tout 𝑥 ∈ {−7 ; 1} , 𝑃(𝑥) = 0.
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Fonctions polynômes et fractions
rationnelles 46
♦ 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑄(𝑥) = 3𝑥 2 − 5𝑥 + 2
La forme factorisée de 𝑄(𝑥) 𝑒𝑠𝑡 𝑄(𝑥) = (𝑥 − 1)(3𝑥 − 2)
𝑥 2
−∞ 3
1 +∞
𝑥−1 − − 0 +
3𝑥 − 2 − 0 + +
(𝑥 − 1)(3𝑥 − 2) + 0 − 0 +
Ainsi :
2
Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞ ; 3[ ∪ ]1 ; +∞[ , 𝑃(𝑥) > 0
2
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ ] ; 1[ , 𝑃(𝑥) < 0
3
2
Pour tout 𝑥 ∈ { ; 1} , 𝑃(𝑥) = 0.
3
♦ 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑇(𝑥) = 1 − 9𝑥 2
𝑇(𝑥) = (1 − 3𝑥)(1 + 3𝑥)
1 1
𝑇(𝑥) = 0 ⇔ (1 − 3𝑥)(1 + 3𝑥) = 0 ⇔ 𝑥 = 3 𝑜𝑢 𝑥 = − 3 .
Tableau de signe de 𝑇(𝑥)
𝑥 1 1
−∞ −3 3
+∞
1 − 3𝑥 + + 0 −
1 + 3𝑥 − 0 + +
(1 − 3𝑥)(1 + 3𝑥) − 0 + 0 −
Ainsi :
1 1
Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞ ; − 3[ ∪ ]3 ; +∞[ , 𝑇(𝑥) < 0
1 1
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ ]− ; [ , 𝑇(𝑥) > 0
3 3
1 1
Pour tout 𝑥 ∈ {− 3 ; 3} , 𝑇(𝑥) = 0.
Solution
𝑎=2
𝑎=2
2𝑎 + 𝑏 = −3
{ , ce qui équivaut à {𝑏 = −7
2𝑏 + 𝑐 = −11
𝑐=3
2𝑐 = 6
D’où 𝑄(𝑥) = 2𝑥 2 − 7𝑥 + 3 et 𝑃(𝑥) = (𝑥 + 2)(2𝑥 2 − 7𝑥 + 3).
Exemple 2
On considère le polynôme 𝑃(𝑥) = −𝑥 3 − 2𝑥 2 + 13𝑥 − 10 .
1.Vérifier que P(2) = 0.
2. Rechercher les zéros de P(𝑥).
Solution
1. P(2) = −23 − 2 × 22 + 13 × 2 − 10 = −8 − 8 + 26 − 10 = 0.
Exercice 1
Soit le polynôme, 𝑃(𝑥) = 𝑥 3 − 7𝑥 − 6.
1. Calculer 𝑃(−1)
2. En déduire une factorisation de 𝑃(𝑥) à l’aide de méthode des coefficients indéterminés .
3. Rechercher les zéros de P(𝑥).
Exercice 3
Soit le polynôme 𝑃(𝑥) = −5𝑥 3 − 8𝑥 2 + 11𝑥 + 14 .
Etudier le signe de 𝑃(𝑥) après avoir vérifié que −2 est un zéro de P.
Exercice 4
Soit le polynôme 𝑃(𝑥) = −𝑥 4 + 3𝑥 2 + 2𝑥 .
Etudier le signe de 𝑃(𝑥) après avoir vérifié que −1 et 0 sont des zéros de P.
Exercice 5
Soit le polynôme 𝑃(𝑥) = −𝑥 4 + 3𝑥 3 − 𝑥 + 3 .
1. Calculer 𝑃(3)𝑒𝑡 𝑃(−1) .
2. Déterminer le signe de 𝑃(𝑥) .
Exemples
𝑓(𝑥) = −𝑥 4 + 3𝑥 2 + 2𝑥. 𝑓 est une fraction rationnelle définie sur IR.
2𝑥 2 −5𝑥−3
𝑔(𝑥) = 𝑥+1
. 𝑔 est une fraction rationnelle définie sur 𝐼𝑅 − {−1}.
ℎ(𝑥) = 8 . ℎ est une fraction rationnelle définie sur IR .
Solution
(𝑥+2)(2𝑥−3)
𝑆𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑃(𝑥) = (𝑥+2)(7𝑥+8) .
8
𝑃 est défini sur IR \ {−2 ; − }.
7
8 2𝑥−3
Pour tout 𝑥 ∈ IR \ {−2 ; − 7} , 𝑃(𝑥) = 7𝑥+8.
𝑥 2 −1
𝑆𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑄(𝑥) = 𝑥 2 −6𝑥+5 .
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Fonctions polynômes et fractions
rationnelles 50
On a 𝑥 2 − 1 = (𝑥 − 1)(𝑥 + 1)
et 𝑥 2 − 6𝑥 + 5 = (𝑥 − 3)2 − 9 + 5 = (𝑥 − 3)2 − 4 = (𝑥 − 5)(𝑥 − 1).
(𝑥−1)(𝑥+1)
𝐷𝑜𝑛𝑐 , 𝑄(𝑥) = (𝑥−5)(𝑥−1) 𝑒𝑡 𝑄 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖 𝑠𝑢𝑟 𝐼𝑅 − { 1 ; 5 }.
𝑥+1
Pour tout 𝑥 ∈ 𝐼𝑅 − { 1 ; 5 }, 𝑄(𝑥) = 𝑥−5.
Solution
−11𝑥+33
𝐹(𝑥) =
𝑥−1
𝐹 est définie sur 𝐼𝑅 − {1}
−11𝑥 + 33 = 0 ⇔ 𝑥 = 3 et 𝑥 − 1 = 0 ⇔ 𝑥 = 1
Le signe de 𝐹(𝑥) se déduit des signes de −11𝑥 + 33 et 𝑥 − 1, d’où le tableau de signe suivant :
Tableau de signe de 𝐹(𝑥)
𝑥 −∞ 1 3 +∞
−11𝑥 + 33 + + 0 −
𝑥−1 − 0 + +
𝐹(𝑥) − + 0 −
Ainsi,
Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞ ; 1[ ∪ ]3 ; +∞[ , 𝐹(𝑥) < 0
Pour tout 𝑥 ∈ ]1 ; 3[ , 𝐹(𝑥) > 0
Pour tout 𝑥 = 3 , 𝐹(𝑥) = 0
Exercice 1
−𝑥²+𝑥+6
Soit la fraction 𝑁(𝑥) = 𝑥²+2𝑥
.
1. Déterminer l’ensemble de définition D de N(x).
2. Simplifier 𝑁(𝑥) .
3. Etudier le signe 𝑁(𝑥) de suivant les valeurs de 𝑥.
Exercice 2
Etudier le signe des fractions rationnelles 𝑃 𝑒𝑡 𝑄 définies par :
2𝑥 2 −3𝑥+1 (𝑥+1)(2𝑥−1)
𝑃(𝑥) = 2𝑥+8
; 𝑄(𝑥) = (2𝑥+1)(𝑥+2).
Solution
𝑐 (𝑎𝑥 + 𝑏)(𝑥 + 2) + 𝑐
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ≠ −2 , 𝐹(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + ⇔ 𝐹(𝑥) =
𝑥+2 𝑥+2
2
𝑎𝑥 + 2𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 2𝑏 + 𝑐
⇔ 𝐹(𝑥) =
𝑥+2
𝑎𝑥 2 +(2𝑎+𝑏)𝑥+2𝑏+𝑐
⇔ 𝐹(𝑥) = .
𝑥+2
7𝑥 2 − 𝑥 + 5
𝑃𝑎𝑟 ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡ℎè𝑠𝑒, 𝐹(𝑥) = , 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒
𝑥+2
𝑐 7𝑥 2 − 𝑥 + 5 𝑎𝑥 2 + (2𝑎 + 𝑏)𝑥 + 2𝑏 + 𝑐
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ≠ −2 , 𝐹(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + ⇔ =
𝑥+2 𝑥+2 𝑥+2
⇔ 7𝑥 2 − 𝑥 + 5 = 𝑎𝑥 2 + (2𝑎 + 𝑏)𝑥 + 2𝑏 + 𝑐.
𝑎=7
𝑎=7
2𝑎 + 𝑏 = −1
{ , ce qui équivaut à {𝑏 = −15
2𝑏 + 𝑐 = 5
𝑐 = 35
35
𝐷 ′ 𝑜ù, 𝐹(𝑥) = 7𝑥 − 15 + 𝑥+2.
♦ b) Division euclidienne
7𝑥 2 − 𝑥 + 5 𝑥+2
2
−7𝑥 − 14𝑥
0 − 15𝑥 + 5 7𝑥 − 15
+15𝑥 + 30
0 35
35
Ainsi, 7𝑥 2 − 𝑥 + 5 = (𝑥 + 2)(7𝑥 − 15) + 35 par suite , 𝐹(𝑥) = 7𝑥 − 15 + 𝑥+2 .
Exercice 2
2
Soit 𝐹(𝑥) = 𝑥²−1 . 1-
Déterminer l’ensemble de définition de 𝐹.
2- Déterminer les nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que pour tout 𝑥 élément de 𝐼𝑅 − {−1; 1} :
𝑎 𝑏
𝐹(𝑥) = + .
𝑥−1 𝑥+1
Exercice 3
−4𝑥²−7𝑥+7
Soit 𝐹(𝑥) = .
2(2𝑥−1)
Exercice 1 résolu
Soit les polynômes 𝑃(𝑥) et 𝑅(𝑥) tels que : 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥² + 𝑐𝑥 + 𝑑 où 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 sont des
nombres réels et 𝑅(𝑥) = −5𝑥 3 + 𝑥² + 3 .
Déterminer les nombres réels a, b, c et d pour que 𝑃(𝑥) = 𝑅(𝑥).
Solution
𝑃(𝑥) = 𝑄(𝑥) ⇔ 𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥² + 𝑐𝑥 + 𝑑 = −5𝑥 3 + 𝑥² + 3
⇔ 𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥² + 𝑐𝑥 + 𝑑 = −5𝑥 3 + 𝑥² + 0𝑥 + 3
⇔ 𝑎 = −5 ; 𝑏 = 1 ; 𝑐 = 0 ; 𝑑 = 3
Exercice 2 résolu
Déterminer les nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que pour tout 𝑥 élément de 𝐼𝑅 − {−2; 2} :
1 𝑎 𝑏
𝑥²−4
= 𝑥−2 + 𝑥+2 .
Solution
Soit 𝑥 ∈ 𝐼𝑅 ∖ {−2; 2}.
𝑎 𝑏 𝑎𝑥+2𝑎+𝑏𝑥−2𝑏 (𝑎+𝑏)𝑥+2𝑎−2𝑏
𝑥−2
+ 𝑥+2 = 𝑥 2 −4
= 𝑥 2 −4
.
1
𝑎=4
⟺{ 𝑎+𝑏 =0
(𝑎+𝑏)𝑥+2𝑎−2𝑏 1
= ⟺{ 1
𝑥 2 −4 𝑥²−4 2𝑎 − 2𝑏 = 1 𝑏=−
4
1 1
1 4 −4
′
𝐷 𝑜ù ∀ 𝑥 ∈ 𝐼𝑅 ∖ {−2; 2}, = + .
𝑥² − 4 𝑥−2 𝑥+2
Exercice 3 résolu
4𝑥 2 +𝑥−3𝑥 3 −2
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 −5𝑥+4
.
Solution
1. 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝑥 2 − 5𝑥 + 4 ≠ 0 .
1 est un zéro de 𝑥 2 − 5𝑥 + 4. Donc 𝑥 2 − 5𝑥 + 4 est factorisable par 𝑥 − 1.
𝑥 −∞ 2 1 4 +∞
−
3
𝑥−1 − − 0 + +
−3𝑥 − 2 + 0 − − −
𝑥−4 − − − 0 +
𝑓(𝑥) + 0 − + −
Donc :
2
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; − [ ∪ ]1; 4[, 𝑓(𝑥) > 0
3
2
∀ 𝑥 ∈ ]− ; 1[ ∪ ]4; +∞[, 𝑓(𝑥) < 0
3
2
∀ 𝑥 ∈ {− 3} , 𝑓(𝑥) = 0.
17 Soit le polynôme
13 On considère les fractions rationnelles 𝑔 et 𝑃(𝑥) = −𝑥 3 − 7𝑥 2 − 7𝑥 + 3 .
ℎ définies par : 1. 𝑎) Déterminer le polynôme du second
−3 −2𝑥²+3𝑥−4 degré 𝑄(𝑥) tel que pour tout 𝑥 ∈ 𝐼𝑅,
𝑔(𝑥) = 𝑥²−1 et ℎ(𝑥) = .
𝑥+2 𝑃(𝑥) = (𝑥 + 1)𝑄(𝑥) .
1. Déterminer les ensembles de définition 𝑏) Déterminer les zéros de P(𝑥).
respectifs 𝐷𝑔 et 𝐷ℎ de 𝑔 et ℎ. 2. On considère la fraction rationnelle 𝑓
2. Déterminer les réels ∝ 𝑒𝑡 𝛽 tels que pour −𝑥 3 −7𝑥 2 −7𝑥+3
∝ 𝛽 définie par 𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 −12𝑥 + 12
.
tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 : 𝑔(𝑥) = +
𝑥−1 𝑥+1 Etudier le signe de 𝑓(𝑥).
3. Déterminer les réels a, b et c tels que pour
𝑐
tout 𝑥 ∈ 𝐷ℎ : ℎ(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥+2 .
18 On considère la fonction 𝑓 définie sur
𝑥 2 +9𝑥
IR∖{4} par : 𝑓(𝑥) = .
14 On donne la fonction 𝑓 définie sur IR par 𝑥−4
Déterminer les nombres réels b et c tels que
𝑓(𝑥) = −𝑥 3 + 𝑥² + 10𝑥 + 8 . 𝑐
pour tout 𝑥 𝜖 𝐷ℎ : ℎ(𝑥) = 𝑥 + 𝑏 + 𝑥−4 .
1. 𝑎) Déterminer le polynôme du second
degré 𝑔(𝑥) tel que pour tout 𝑥 ∈ 𝐼𝑅,
𝑓(𝑥) = (𝑥 + 2)𝑔(𝑥) . 19 On considère la fonction 𝑓 définie sur
3𝑥 2 +5𝑥−1
𝑏) Justifier que pour tout 𝑥 𝜖 𝐼𝑅 IR∖{−2; 1} par : 𝑓(𝑥) = .
𝑥 2 +𝑥−2
𝑔(𝑥) = (𝑥 + 1)(4 − 𝑥) Déterminer les nombres réels a, b et c tels que
2. On donne la fraction rationnelle ℎ définie 𝑏 𝑐
𝑓(𝑥)
pour tout 𝑥 ∈ 𝐷ℎ : ℎ(𝑥) = 𝑎 + 𝑥−1 + 𝑥+2 .
par ℎ(𝑥) = 2𝑥²+2𝑥
.
a) Déterminer l’ensemble de définition de ℎ. 20 On considère la fonction 𝑓 définie sur
b) Simplifier ℎ(𝑥). 3𝑥 2 +5𝑥−1
IR∖{2} par : 𝑓(𝑥) = .
c) Etudier le signe de ℎ(𝑥). 𝑥−2
Déterminer les nombres réels a, b et c tels que
𝑐
pour tout 𝑥 ∈IR∖{2} : ℎ(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥−2 .
15 Dans chacun des cas ci-dessous, étudier,
suivant les valeurs de 𝑥, le signe de 𝑓(𝑥). 21 Justifier que pour tout 𝑥 de IR∖{2; −1}
𝑥² + 𝑥 − 2 3 1 1
= 𝑥−2 − 𝑥+1 .
𝑎) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 −𝑥−2
−𝑥² + 4𝑥 − 3
Cours …………………………………………………………………………….… 60
Travaux pratiques……………………………………………….… . 66
Exercices…………………………………………………………………….... 69
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à :
- poursuivre l’étude des techniques de résolutions des équations et inéquations dans IR vues au
premier cycle ;
- renforcer la capacité des élèves à résoudre des problèmes nécessitant une mise en équation.
► Au premier cycle, la résolution des équations et inéquations du premier degré et des équations
produit est connue des élèves. Les connecteurs logiques ⟹ et ⟺ ne sont pas connus et l’écriture de
l’ensemble des solutions n’est pas exigée. Les élèves ont été incités à faire des phrases.
► En seconde, tout ce chapitre doit être traité en travaux dirigés.
On dégagera les diverses méthodes à partir d’exemples ne présentant pas de difficultés calculatoires
risquant de masquer la démarche.
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Equations et inéquations dans IR
58
►Dans le cas d’équations et inéquations avec valeur absolue, on se limitera à des exemples très
simples. L’essentiel est d’initier les élèves à la méthode.
Il est important d’amener les élèves à trouver des solutions aux équations et inéquations ; on ne
s’attardera pas sur les cas d’indétermination ou d’absence de solution.
Les exercices doivent être progressifs et aucune méthode non traitée en classe par le professeur ne
pourra donner lieu à une évaluation.
► Le paragraphe sur Généralités, a pour buts :
- de rappeler ce que sont des équations, des solutions d’équation, des contraintes sur l’inconnue et de
faire des distinctions entre variable et inconnue ;
- de présenter deux modes de raisonnement (équivalence, implication).
On abordera ces notions(équivalence, implication) à l’occasion d’exercices.
► Dans la résolution d’équations et d’inéquations, aucune théorie n’est à envisager.
Pour la résolution d’équations et d’inéquations du 3e degré, présenter de situations où un zéro est
donné.
Proposer des problèmes de la vie courante mettant en œuvre la résolution d’équations ou
d’inéquations du second degré.
► La résolution des exercices comportant des radicaux est hors programme.
I. GENERALITES
1. Equations
Activités
Soit 𝑓 : IR → IR et 𝑔 : IR →IR
𝑥 ⟼ 2𝑥 − 3 𝑥 ⟼ 𝑥² − 5𝑥 + 7
Définitions
Soit A et B deux parties de IR , 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions de A vers B de variable 𝑥.
■ La proposition ( E ) : « 𝑥 ∈ 𝐴, 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) » est appelée équation d’inconnue 𝑥 dans A.
𝑓(𝑥) est appelé le premier membre et 𝑔(𝑥) le deuxième membre de l’équation.
■ Tout élément 𝑎 de A vérifiant 𝑓(𝑎) = 𝑔(𝑎) est appelé solution de l’équation (E ).
■ Résoudre l’ équation (E ), c’est trouver l’ensemble des éléments de A qui sont solutions de (E ) .
Remarques
♦ La lettre utilisée pour l’ inconnue est sans importance : les équations
𝑥 ∈ 𝐴, 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) 𝑒𝑡 𝑡 ∈ 𝐴 , 𝑓(𝑡) = 𝑔(𝑡) ont le même ensemble de solutions
♦ Avant de résoudre une équation , il convient si nécessaire de préciser les contraintes sur
l’inconnue.
Exemples
● Soit l’équation (E ) 𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 2𝑥 + 3 = 0
𝑥 est l’inconnue,
3
L’ensemble des solutions de ( E ) est {− 2} .
𝑥−2 1
● Considérons l’équation ( E’ ) 𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 𝑥−1
= 1 − 6𝑥 .
Contrainte sur l'inconnue : 𝑥 ≠ 1.
Les nombres −2 𝑒𝑡 3 sont des solutions de l’équation ( E’ ).
−4 n’est pas une solution de ( E’ ) .
𝑥 ⟼ 2𝑥 − 3 𝑥 ⟼ 𝑥² − 5𝑥 + 7
Définitions
Soit A et B deux parties de IR, 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions de A vers B de variable 𝑥.
■ La proposition ( I ) : « 𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) » où 𝑓 et 𝑔 sont des fonctions de A vers B est appelée
inéquation dans A d’inconnue 𝑥.
■ Tout élément 𝑎 de A vérifiant 𝑓(𝑎) ≤ 𝑔(𝑎) est appelé solution de l’inéquation (I ).
■ Résoudre l’inéquation (I ), c’est trouver l’ensemble des éléments de A qui sont solutions de (I ).
Résoudre une équation, c'est la transformer en équations équivalentes toujours plus simples, jusqu'à
l'obtention de la solution.
Les théorèmes qui permettent de transformer une équation en une autre qui est équivalente à la
première:
a) On peut ajouter un nombre réel à chacun des deux membres de l'équation.
b) On peut multiplier chacun des deux membres d'une équation par un même nombre réel non nul .
Exemple
1 3
Soit l’équation (E) : 𝑥 ∈ IR, 𝑥 = 𝑥−1
- Contraintes sur l’inconnue : 𝑥 ∈ IR ∖ {0; 1}.
- Soit 𝑥 ∈ IR ∖ {0; 1}.
(E) ⟺ 3𝑥 = 𝑥 − 1 (On a multiplié les deux membres par 𝑥(𝑥 − 1) )
⟺ 3𝑥 − 𝑥 = −1 ( On a ajouté −𝑥 aux deux membres )
⟺ 2𝑥 = −1
1 1
⟺𝑥=− (On a multiplié les deux membres par ) .
2 2
1
Donc l’ensemble des solutions de (E) est {− }.
2
Exemple
Soit l’équation (E) : 𝑥 ∈ IR, |𝑥 + 1| = 2𝑥 − 1 .
- Soit 𝑥 ∈ IR.
(E) ⟹ 𝑥 2 + 2𝑥 + 1 = 4𝑥 2 − 4𝑥 + 1
⟹ 3𝑥 2 − 6𝑥 = 0
⟹ 3𝑥(𝑥 − 2) = 0
⟹ 𝑥 = 0 ou 𝑥 = 2.
Ici, avant de conclure, il faut vérifier si 0 et 2 sont solution de (E) :
● En remplaçant 0 dans (E), on obtient : 1 = −1. Donc 0 n’est pas solution de (E).
● En remplaçant 2 dans (E), on obtient : 3 = 3. Donc 3 est solution de (E).
Conclusion : 𝑆(E) = {2}.
.
Inéquations équivalentes
Définition
Des inéquations sont dites équivalentes si elles ont le même ensemble de solutions.
Résoudre une inéquation, c'est la transformer en inéquations équivalentes toujours plus simples,
jusqu'à l'obtention de la solution.
Les théorèmes qui permettent de transformer une inéquation en une autre qui est équivalente à la
première:
● en ajoutant à ses deux membres un même nombre réel.
● en multipliant ses deux membres par un même nombre réel strictement positif.
Exemple
1
Soit l’inéquation (I) : 𝑥 ∈ IR, > 1.
𝑥
- Contraintes sur l’inconnue : 𝑥 ∈ IR ∖ {0}.
- Soit 𝑥 ∈ IR ∖ {0}.
1
(I) ⟺ 𝑥 − 1 > 0 ( On a ajouté −1 aux deux membres )
1−𝑥
⟺ >0
𝑥
Ici comme le signe de 𝑥 n’est pas connu, on ne peut pas multiplier les deux membres par 𝑥 .
1−𝑥
On va étudier le signe de la fraction rationnelle 𝑥
.
𝑥 −∞ 0 1 +∞
1−𝑥 + + 0 −
𝑥 − 0 + +
1−𝑥 − + 0 −
𝑥
Remarques
● La résolution des inéquations par implication directe est complexe.
● Il est conseillé de résoudre une inéquation par équivalence.
● Dans la résolution d’inéquation du type 𝑓(𝑥) < 𝑔(𝑥), on se ramène à 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) < 0.
(E 3 ) , 𝑥 ∈ 𝐼𝑅 , −3𝑥² + 𝑥 − 1 = 0.
Solution
Résolution de (E1 )
5 3
2𝑥 2 + 5𝑥 − 3 = 0 ⟺ 2 [𝑥 2 + 𝑥 − ] = 0
2 2
5 3
⟺ [𝑥 2 + 𝑥 − ] = 0
2 2
2
5 49
⟺ (𝑥 + ) − = 0
4 16
1
⟺ (𝑥 − ) (𝑥 + 3) = 0
2
1
⟺ 𝑥 = 2 𝑜𝑢 𝑥 = −3
1
L’ensemble des solutions de ( E 1 ) est { - 3; }.
2
Résolution de ( E2 )
𝑥 2 + 4𝑥 + 1 = 2𝑥 ⟺ 𝑥 2 + 2𝑥 + 1 = 0 ⟺ (𝑥 + 1)2 = 0 ⟺ 𝑥 + 1 = 0 ⟺ 𝑥 = −1
L’ensemble des solutions de ( E2 ) est le singleton {−1}.
Cette équation n’admet pas de solution dans IR . Donc, l’ensemble des solutions de (E 3 ) est ∅.
Exercice 2 résolu
Résoudre dans IR les inéquations suivantes :
𝑎) (𝐼1 ): (𝑥 − 2)(𝑥 − 3) ≤ 0; 𝑏) (𝐼2 ): 2 𝑥 2 + 5𝑥 − 3 > 0.
Solution
a) Les zéros du polynôme (𝑥 − 2)(𝑥 − 3) sont 2 𝑒𝑡 3.
Tableau de signe :
𝑥 -∞ 2 3 +∞
𝑥−2 - 0 + +
𝑥−3 - - 0 +
(𝑥 − 2)(𝑥 − 3) + 0 - 0 +
Exercice 1
Résoudre dans IR, les équations suivantes :
𝑎) 3𝑥² − 4𝑥 − 4 = 0 ; 𝑏) 8𝑥² − 4𝑥 − 2 = 5𝑥² + 𝑥 ; 𝑐) 25𝑥² + 10𝑥 + 1 = 0 ;
1 7
𝑑) 5𝑥² + 3𝑥 + 1 = 0 ; e) 5𝑥 − 2𝑥 2 − 1 = 0 ; f) 𝑥 2 + 𝑥√2 + 2 = 0 ; g) 5𝑥 2 − 2 𝑥 = 0 .
Exercice 2
Résoudre dans IR, les inéquations suivantes :
𝑎) 8 − 𝑥 2 ≤ 0 ; 𝑏) 𝑥² + 3𝑥 − 1 > 0 ; c) 5𝑥 2 + 3𝑥 − 14 < 0 ; e) −5𝑥 − 3𝑥 2 − 8 ≤ 0 ;
f) 𝑥 2 + 𝑥√2 + 4 > 0 ; g) 5𝑥 2 − 3𝑥 ≤ 0 ; h) 9𝑥 2 − 6𝑥 + 4 ≤ 0.
𝑥 −∞ −1 1 3 +∞
2
𝑥+1 − 0 + + +
𝑥−3 − − − 3 +
2𝑥 − 1 − − 0 + +
𝑓(𝑥) − 0 + 0 − 0 +
1
Donc : S = ]−1; [ ∪ ]3; +∞[.
2
Exercice 1 résolu
Résoudre dans IR, l’équation ( E) : (𝑥 + 1)(𝑥 + 2) = (2𝑥 + 5)(−𝑥 − 5) .
Solution
( E) ⟺ 𝑥 2 + 3𝑥 + 2 = −2𝑥 2 − 15𝑥 − 25
( E) ⟺ 3𝑥 2 + 18𝑥 + 27 = 0
⟺ 𝑥 2 + 6𝑥 + 9 = 0
⟺ (𝑥 + 3)2 = 0 ⟺ 𝑥 = −3.
Donc l’ensemble des solutions de (E) est {−3}.
Exercice 2 résolu
𝑥−1 2𝑥+1
Résoudre dans IR, l’équation ( E 1 ), = .
2𝑥+1 𝑥−1
Solution
Soit D l’ensemble de validité de ( E 1 ) :
1
𝑥 ∈ 𝐷 ⟺ 𝑥 − 1 ≠ 0 𝑒𝑡 2𝑥 + 1 ≠ 0 ⟺ 𝑥 ≠ 1 𝑒𝑡 𝑥 ≠ − 2 .
1
Donc D = 𝐼𝑅 \ { 1 ; − }.
2
Soit 𝑥 ∈ 𝐷.
𝑥−1 2𝑥+1
( E1 ) ⟺ 2𝑥+1
= 𝑥−1
⟺ (2𝑥 + 1)2 = (𝑥 − 1)2 ⟺ 3𝑥 (𝑥 + 2) = 0 ⟺ 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑥 = −2
Comme −2 𝑒𝑡 0 appartiennent à D, alors l’ensemble des solutions de ( E 1 ) est { −2 ; 0 }.
Exercice 3 résolu
−2𝑥+4
Résoudre dans IR l’inéquation : 𝑥−3
≥ 0.
Solution
a) contraintes sur l’inconnue : 𝑥 − 3 ≠ 0 ⟺ 𝑥 ≠ 3.
𝑥 −∞ 2 3
−2𝑥 + 4 + 0 − −
𝑥−3 − − 0 +
−2𝑥 + 4 − 0 + −
𝑥−3
Solution
2𝑥−1 𝑥+7
Soit l’inéquation (I) : 𝑥 ∈ 𝐼𝑅, ≤ .
𝑥−1 𝑥+1
Soit D l’ensemble de validité de l’inéquation (I):
𝑥 ∈ 𝐷 ⟺ 𝑥 − 1 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 + 1 ≠ 0 ⟺ 𝑥 ≠ −1 𝑒𝑡 𝑥 ≠ 1. Donc D = 𝐼𝑅\{−1 ; 1} .
Soit 𝑥 ∈ 𝐷.
𝑥²−5𝑥+6 (𝑥−3)(𝑥−2)
(I) ⟺ (𝑥−1)(𝑥+1)
≤ 0 ⟺ (𝑥−1 )(𝑥+1) ≤0.
(𝑥−3)(𝑥−2)
Posons 𝑞(𝑥) = (𝑥−1 )(𝑥+1) .
les zéros du numérateur sont 2 et 3 ; ceux du dénominateur sont -1 et 1.
Dressons le tableau de signe de q(x) :
𝑥 −∞ −1 1 2 3 +∞
𝑥−3 − − − − 0 +
𝑥−2 − − − 0 + +
𝑥+1 − 0 + + + +
𝑥−1 − − 0 + + +
𝑞(𝑥) + − + 0 − 0 +
Exercice 5 résolu
𝑥 6
Résoudre dans IR l’inéquation : −𝑥+2
> −𝑥+1 .
𝑥 6
Soit l’inéquation (I’) : 𝑥 ∈ 𝐼𝑅, > .
−𝑥+2 −𝑥+1
Contraintes sur l’inconnue : 𝑥 − 1 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 − 2 ≠ 0 ⟺ 𝑥 ≠ 1 𝑒𝑡 𝑥 ≠ 2, d ‘où
𝑥 ∈ IR \ { 1 ; 2}
Soit 𝑥 ∈ IR \ { 1 ;2 } :
𝑥 6 −𝑥 2 +7𝑥−12 (−𝑥+4)(𝑥−3)
−𝑥+2
> −𝑥+1 ⟺ (−𝑥+2)(−𝑥+1)
> 0 ⟺ (−𝑥+2 )(−𝑥+1) > 0.
(−𝑥+4)(𝑥−3)
Dresser le tableau de signe de ℎ(𝑥) = (−𝑥+2 )(−𝑥+1) puis vérifier que l’ensemble de solutions de (I’)
est ] 1; 2 [ ∪ ]3 ; 4[ .
Exercice 6 résolu
Résoudre dans IR les équations suivantes :
2𝑥−3
𝑎) | 3𝑥 – 5| = 4 ; 𝑏) | − 2𝑥 + 7| = | 5 𝑥 + 1| ; 𝑐) | | = 3.
𝑥
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Equations et inéquations dans IR
67
Solutions
1
𝒂) | 3𝑥 – 5| = 4 ⟺ 3𝑥 − 5 = 4 𝑜𝑢 3𝑥 − 5 = −4 ⟺ 𝑥 = 3 𝑜𝑢 𝑥 = 3
.
1
𝑙’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙’é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 est {3 ; 3}
𝒃) | − 2𝑥 + 7| = | 5 𝑥 + 1| ⟺ −2𝑥 + 7 = 5𝑥 + 1 𝑜𝑢 − 2𝑥 + 7 = − 5𝑥 − 1
6 8
⟺ 𝑥 = 𝑜𝑢 𝑥 = − .
7 3
6 8
L’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙’é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 est { 7
; − 3}.
c) Contrainte sur l'inconnue : 𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 𝑥 ≠ 0 ⟺ 𝑥 ∈ 𝐼𝑅 \ { 0}.
Soit 𝑥 ∈ 𝐼𝑅 \ { 0} .
2𝑥−3 2𝑥−3 2𝑥−3 3
| 𝑥
|=5 ⟺ 𝑥
= 5 𝑜𝑢 𝑥
= −5 ⟺ 𝑥 = −1 𝑜𝑢 𝑥 = 7 .
3 3
−1 𝑒𝑡 7
appartiennent à IR \ { 0}, donc l’ensemble des solutions de l’équation est {−1 ; 7}.
7 Résoudre dans IR les inéquations suivantes : b) Résoudre dans IR, A(𝑥) > 0.
2. Factoriser le polynôme suivant :
a) | x | ≤ −2 ;
B(𝑥) = 4(𝑥 − 1)2 − (𝑥 − 1).
b) | x | ≤ 1
3. Résoudre dans IR, l’équation B(𝑥) = 0.
c) | 3x – 1 | ≤ 0 ;
d) | 2x + 1 | ≤ 5 ;
e) | 2x – 5 | > 3 ; 12 Monsieur SORO a aujourd’hui 43 ans et son
f) | 4𝑥 − 5 | ≥ | 𝑥 + 3| ;
fils a 18 ans.
g) | 𝑥 2 − 2𝑥 − 3 | ≤ | 𝑥 2 + 𝑥| ;
Dans combien d’années M. SORO aura –t-il le
h) 3|2𝑥 + 1 |≤ 4| 𝑥 − 2| ;
double de l’âge de son fils ?
i) | 𝑥 2 + 𝑥 − 3 | < | 2𝑥 − 1|.
P(x) = −𝑥 3 − 2𝑥 2 + 29𝑥 − 42 .
15 Un proviseur a réservé un certain nombre de
1. Calculer P(2).
places pour une pièce de théâtre, pour un montant
2. Déterminer le polynôme Q(x) tel que : total de 52 500 F CFA.
∀ 𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 2)𝑄(𝑥). S’il avait réservé 30 places de plus, l’organisateur
du spectacle lui aurait accordé, une réduction de
3. Résoudre dans IR l’inéquation : P(𝑥) < 0. 600 F CFA par place et il lui en aurait couté 6000
F CFA de plus.
Combien de places ont été réservées par le
proviseur et quel est le prix de la place ?
ETUDE DE FONCTIONS
Cours ……………………………………………………………………………………… 73
Exercices……………………………………………………………………………….. 84
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à initier l’élève à la démarche d’une étude de fonctions.
► Toutes les études de fonctions se feront en travaux dirigés.
► En Seconde pour l’étude des variations d’une fonction deux cas se présentent :
- Une représentation graphique étant donnée, le élèves liront le sens de variation qu’ils transcriront dans un
tableau de variation ;
- Une formule explicite d’une fonction affine par intervalle ou d’une fonction élémentaire étant donnée, le
élèves utiliseront le résultats du cours qui seront résumés dans un tableau de variations. A cette occasion, on
mettra en évidence les étapes d’une étude de fonction, à savoir ensemble de définition, sens de variations,
tableau de variations et représentation graphique.
► Ne pas représenter les fonctions dont l’expression contient plus d’une valeur absolue.
► Pour l’utilisation de la fonction partie entière, on se limitera à traiter en travaux dirigés les fonctions :
𝑥
𝑥 ⟼ 𝑥 + 𝐸(𝑥) ; 𝑥 ⟼ 𝑥𝐸(𝑥) ; 𝑥 ⟼ 𝐸(𝑥) sur un intervalle borné.
Ces fonctions ne feront pas l’objet d’une évaluation.
1
► La comparaison des nombres a, a2, a3, √a , a n’est pas au programme.
𝑎
► Pour les fonctions 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 2 et 𝑥 ⟼ 𝑥, on privilégiera l’étude d’exemples à une présentation théorique.
5 A B
1
1
C t
0 10 O 20 30 40 50 60 70 80 90 100 t
10
1. Justifier qu’une équation
1
a) de la droite (OA) est : y = 8 𝑥 ;
b) de la droite (AB) est : y = 5 ;
1 45
c) de la droite (BC) est : y = − 8 𝑥 + 4 .
2. Déterminer graphiquement et par calcul la vitesse instantanée du livreur à 10 mn, 45mn et 60 mn de
trajet.
La vitesse instantanée v du livreur en fonction du temps t est explicitée par la fonction suivante:
1
pour 𝑡 ∈ [0; 40], 𝑣(𝑡) = 𝑡
8
pour t ∈ [40; 50], 𝑣(𝑡) = 5
1 45
{ pour t ∈ [50; 90], 𝑣(𝑡) = − 𝑡 +
8 4
Exemple
pour tout 𝑥 ∈ [−4; −2[, 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 3
la fonction 𝑓 définie par : { pour tout 𝑥 ∈ [−2; 3[, 𝑓(𝑥) = −𝑥
pour tout 𝑥 ∈]3; 5[, 𝑓(𝑥) = −3
Solution
A B B C C D
𝑥 −3 −1 𝑥 −1 2 𝑥 2 5
𝑦 0 −2 𝑦 −2 4 𝑦 4 4
Exercice
Le plan est muni du repère (O, I, J) .
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [−3; −1[, 𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 3
On considère la fonction affine par intervalles définie par :{ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [−1; 3[, 𝑓(𝑥) = 5
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [3; 4], 𝑓(𝑥) = 3𝑥
Construire la représentation graphique (C) de la fonction f.
Exercice 1 résolu :
Le plan est muni du repère (O ; I ; J) .On considère la fonction valeur absolue 𝑓.
1. Donner l’ensemble de définition de 𝑓.
2. Justifier que 𝑓 est une fonction affine par intervalles.
3. Construire la représentation graphique de 𝑓 .
Solution
1. L’ensemble de définition f est 𝐷𝑓 = 𝐼𝑅
2. On sait que : si 𝑥 ≥ 0 |𝑥[ = 𝑥 𝑒𝑡 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0, |𝑥| = −𝑥 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑓 𝑠𝑒 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑟 ∶
𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0, 𝑓(𝑥) = −𝑥
{
𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0 , 𝑓(𝑥) = 𝑥
Donc f est une fonction affine par intervalle.
Représentation graphique de f.
Solution
y
7
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 x
-1
-2
-3
Exercice
g est une fonction définie sur IR par : g(𝑥) = 2𝑥 + 1 − │ − 5𝑥 + 5│.
Construire la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère orthogonal (O ,I,J).
Exemples
𝐸(31,365) = 31 𝑐𝑎𝑟 31 ≤ 31, 365 < 32 ;
𝐸(−5,4) = −6 car − 6 ≤ −5,4 < −5 ;
𝐸(−3) = −3; 𝐸(√2) = 1; 𝐸(0) = 0; 𝐸(1) = 1.
Définition
La fonction 𝑓 définie sur IR par 𝑓(𝑥) = 𝐸(𝑥) est appelée fonction partie entière.
Exercice 1
Représenter graphiquement la fonction partie entière sur [-3 ;3].
Exercice 2
Soit 𝑓 la fonction définie sur [0 ; 3] par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝐸(𝑥).
Construire la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal (O, I, J).
Exercice résolu :
Le plan est muni du repère orthonormé (O ;I ;J) .
1. Donner l’ensemble de définition de la fonction carrée 𝑓.
2. Etudier les variations de 𝑓 , puis dresser le tableau de variation.
3. Compléter le tableau suivant
𝑥 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
𝑓(𝑥)
4. Construire la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal (O, I, J).
Conclusion :
f est strictement décroissante sur ]-∞ ; 0] et f est strictement croissante sur [ 0 ; +∞[. Tableau de
variation
𝑥 -∞ 0 +∞
f(x) 0
3-
𝑥 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
f(x) 16 9 4 1 0 1 2 9 16
4-
y
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6x
-1
Remarque
La représentation graphique de la fonction carrée est appelée une parabole .
𝑓: 𝐼𝑅 ⟶ 𝐼𝑅 𝑔: 𝐼𝑅 ⟶ 𝐼𝑅
a) ; b) 3 .
𝑥 ⟼ 2𝑥² 𝑥 ⟼ − 2 𝑥²
Exercice résolu
Le plan est muni du repère orthonormé (O, I, J ) .
Soit 𝑓 la fonction racine carrée.
1. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2.Etudier les variations de 𝑓 , puis dresser le tableau de variation.
3. Compléter le tableau suivant
𝑓(𝑥)
Solution
1. f(x) existe si et seulement si x ≥ 0. Donc f est définie sur ]0 ;+∞[.
2. Pour tous nombres réels a et b tels que a > b ≥ 0, on a √𝑎 > √𝑏.
Donc si a > b ≥ 0 alors f(a) > f(b). Donc f est strictement croissante sur [0 ; +∞[
Tableau de variation
0 +∞
X
f(x)
0
3.
4.
y
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 x
-1
3. Fonction inverse
Définition
La fonction 𝑓: IR ⟶ IR
1
𝑥⟼𝑥
est appelée fonction inverse.
Exercice résolu :
Le plan est muni du repère orthonormé (O ;I ;J) .
Soit 𝑓 la fonction inverse.
1. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2.Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
3. Compléter le tableau suivant.
1 1
𝑥 -8 -4 -2 -1 - - -0,1 0 0,1 0,2 0,5 1 2 4 8
2 4
𝑓(𝑥)
Solution
Tableau de variation
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓(𝑥)
3.
4. Représentation graphique de f.
y
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x
-1
-2
-3
-4
-5
-6
Remarque :
La représentation graphique de la fonction inverse est appelée une hyperbole.
Exercice
Le plan est muni du repère orthonormé (O ;I ;J) .
3 −2
On considère les fonctions 𝑓 et g de IR vers IR définies par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 et g(𝑥) = 𝑥
.
1. Déterminer les ensembles de définition des fonctions f et g .
2. Etudier les variations de chacune des fonctions f et g.
3.Dresser le tableau de variation de chacune des fonctions f et g.
4.Construire les représentations graphiques respectives de f et de g dans le même repère
Exercice résolu
Le plan est muni du repère orthonormé (O ;I ;J) .
Soit 𝑓 la fonction cube.
1. Donner l’ensemble de définition de 𝑓.
2. Etudier les variations de 𝑓 puis dresser le tableau de variation.
3. Construire la représentation graphique de 𝑓 .
Solution
1. f est une fonction polynôme donc la fonction cube est définie sur IR.
2. Soit a et b deux nombres réels tels que a < b.
On a vu que : 𝑎3 − 𝑏 3 = (𝑎 − 𝑏)(𝑎² + 𝑎𝑏 + 𝑏²) .
1 3 1 3
Or a² + ab + b² = (a+ b)² + b² et (a+ b)² + b² est un nombre positif.( somme de deux carrés)
2 4 2 4
Par conséquent : a < b ⟹ 𝑎 < 𝑏 3 . 3
𝑓(𝑥)
3.
𝑥 -3 -2 -1 0 1 2 3
f(𝑥) -27 -8 -1 0 1 8 27
y
4
-3 -2 -1 0 1 2 3 x
-1
-2
-3
-4
Solution
1. f est définie sur IR.
2. f(-2) = max(1 ;-5) = 1 ; f(-1) = max(1 ;-1) = 1 ; f(0) = max(1 ;-1) = 1 ; f(2) = max(1 ;3) = 3.
3. f est définie par :
f(x) = 1 si 1 ≥ 2x- 1 ;
f(x) = 2x – 1 si 1 ≤ 2x- 1.
𝑠𝑖 𝑥 ≤ 1 , 𝑓(𝑥) = 1
Ainsi :! {
𝑠𝑖 𝑥 ≥ 1 , 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1
Donc f est une fonction affine par intervalles.
4.
Exercice
On considère la fonction g définie sur IR par : g(𝑥) = min(𝑥 + 2; 2𝑥 + 3) .
1. Calculer les images par g de chacun des nombres suivant -2 ; -1 ; 0 ;1 ;2.
2. Justifier que g est une fonction affine par intervalles.
3. Représenter graphiquement g .
1 Représenter graphiquement la fonction f 5 Dans chacun des cas ci-dessous, 𝑓 est une
définie sur IR fonction de IR vers IR.
pour 𝑥 ∈] − ∞; 2], 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 1 Justifier que 𝑓 est une fonction affine par
par :{ pour 𝑥 ∈]2; 3], 𝑓(𝑥) = 3 . intervalle, puis la représenter graphiquement
pour 𝑥 ∈]3; +∞[, 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 4 a) 𝑓(𝑥) = |𝑥 − 2|
b) 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 3 + | − 𝑥 + 4|
c) 𝑓(𝑥) = |1 − 2𝑥|.
2 Soit la fonction f affine par intervalle définie
par : 6 On considère la fonction 𝑓 de IR vers IR
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [−5; −2], 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 3 définie par :
{ 𝑓(𝑥) = min(0; 𝑥 − 5) .
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [−2; 3], 𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 2
1. Représenter graphiquement 𝑓 .
1. Représenter graphiquement la fonction f .
2. Résoudre algébriquement l’équation :
𝑥 ∈ [−5; −2], 𝑓(𝑥) = −1. 7 On considère la fonction 𝑓 définie sur IR par :
𝑓(𝑥) = max(𝑥 + 1; 2𝑥).
Représenter graphiquement f dans un repère
3 On considère la fonction f définie sur IR, par orthogonal (O,I,J).
pour 𝑥 ∈] − ∞; 1], 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 5
{ pour 𝑥 ∈]1; 3], 𝑓(𝑥) = −3𝑥 + 7 .
pour 𝑥 ∈]3; +∞[, 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 5 8 Soit la fonction
2. Définir explicitement 𝑓.
11 Le plan est muni du repère orthonormé
(O ;I ;J) . On considère la fonction 𝑓 de IR vers IR
définie par :
3 14 Le plan est muni du repère orthonormé
𝑓(𝑥) = − .
2𝑥
1. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓. (O ;I ;J) .
2.Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son On donne les points A(-5 ;0) , B(-1 ; 2) ,
tableau de variation. C(4 ; 7) et D(7 ; -1).
3. Construire la représentation graphique de 𝑓.
On désigne par h la fonction affine par
intervalles dont la représentation graphique est
Cours ……………………………………………………………………………………………………………………... 88
Exercices……………………………………………………………………………………………………….….. 96
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à :
- poursuivre l’étude des techniques de résolution des systèmes d’équations et d’inéquations dans
IRXIR, vues au premier cycle :
- renforcer la capacité des élèves à résoudre des problèmes nécessitant une mise en équation.
► Les systèmes de deux équations à deux inconnues sont résolus soit par combinaison, soit par
substitution.
Les systèmes de deux inéquations à deux inconnues sont résolus graphiquement.
Les élèves sont amenés à utiliser leurs savoir-faire pour résoudre des problèmes concrets.
► La valeur du déterminant sera présenté comme critère d’existence et d’unicité de la solution d’un
système d’équations dans IRXIR.
► Les paramètres et les solutions de Cramer sont hors programme.
► Chaque fois qu’un exercice nécessite l’utilisation d’inconnues auxiliaires, celles-ci seront données.
a b
Le nombre ab’ – a’b noté | | est appelé déterminant du système (S)
a′ b′
Exemple
−2𝑥 + 𝑦 + 3 = 0
On donne le système suivant (𝑥 ;y) ∈ IR × IR, {
3𝑥 + 2𝑦 + 5 = 0
−2 1
Le déterminant de ce système est | | = - 2 × 2 – 3 × 1 = - 4 – 3= - 7
3 2
Exercice
Calculer le déterminant de chacun des systèmes suivants définis dans IR x IR par :
3𝑥 − 2𝑦 = 5 5𝑥 + 𝑦 = −4 5𝑥 + 𝑦 = −4 6𝑥 − 3𝑦 = −4
(𝑆1 ) { ; (𝑆2 ) { ; (𝑆3 ) { ; (𝑆4 ) { .
4𝑥 + 7𝑦 = 1 𝑥 − 8𝑦 = 1 3𝑥 − 𝑦 = 1 4𝑥 − 2𝑦 = 1
Exemple
– 𝑥 + 3𝑦 = −14
Soit le système (S) (x ; y) ∈ IRxIR, {
5𝑥 − 2𝑦 = 5
Justifier que (S) admet un seul couple solution.
Solution
Calculons le déterminant de (S).
Le déterminant de (S) est différent de 0, donc (𝑆) admet un seul couple solution
Exercice
Justifier que chacun des systèmes linéaires dans IR×IR ci-dessous admet un seul couple solution.
3𝑥 − 2𝑦 = 5 5𝑥 + 𝑦 = −4
𝑎)(∑1 ) { ; 𝑏)(∑3 ) { ;
4𝑥 + 7𝑦 = 1 𝑥 − 8𝑦 = 1
5𝑥 + 𝑦 = −4 3𝑥 + 𝑦 = 4
𝑐) (∑4 ) { ; 𝑑) (∑5 ) { .
3𝑥 − 𝑦 = 1 2𝑥 + 7𝑦 = −10
Solution
1. Le déterminant de (S) est -19 ; il est non nul alors (S) admet un seul couple solution.
2. On peut résoudre (S) graphiquement ou algébriquement.
Résolution graphique
Munissons le plan d’un repère orthonormé (O ;I ;J). Soit (D) et (D’) les droites d’équations
respectives 3x +5y +9 = 0 et 2x – 3y -13 = 0 représentées ci -dessous.
3𝑥 + 5𝑦 = −9 (𝐸1 )
(S) {
2𝑥 − 3𝑦 = 13 (𝐸2 )
−5𝑦−9
De l’équation (𝐸1 ) on tire 𝑥 = 3
.
En reportant cette valeur de 𝑥 dans (𝐸2 ) , On en déduit que 𝑦 = -3.
En remplaçant 𝑦 par sa valeur dans l’expression précédente de 𝑥, on obtient : 𝑥 = 2.
Le couple solution de (S) est (2 ;-3).
Exercice 1
Résoudre graphiquement dans IR x IR chacun des systèmes suivant :
3𝑥 − 2𝑦 = 5 6𝑥 − 3𝑦 = −4
a) { ; b) {
4𝑥 + 7𝑦 = 1 4𝑥 − 2𝑦 = 1
Exercice 2
5𝑥 + 𝑦 = −4
Résoudre dans IR x IR le système suivant par substitution { ;
𝑥 − 8𝑦 = 1
Exercice 3
3𝑥 − 2𝑦 = 5
Résoudre dans IR x IR le système suivant par combinaison {
4𝑥 + 7𝑦 = 1
3. Résolution de problèmes
Exercice résolu
Dans une boite se trouvent 10 billes : les unes sont rouges et les autres sont bleues.
Si l’on ajoute dans la boite 3 billes bleues et 2 billes rouges alors il y a deux fois plus de billes bleues
que de rouges.
Combien y avait-t-il de billes de chaque couleur dans la boite ?
Solution
𝑥 + 𝑦 = 10 (𝐸1 )
Utilisons la résolution par combinaison :{
𝑦 + 3 = 2( 𝑥 + 2 ) ( 𝐸2 )
Exercice 9
Monsieur Ndeli place une somme de 27000F en deux parties dans deux établissements financiers
distincts A et B.
Dans l’établissement A le taux d’intérêt est de 10% ; dans l’établissement B il est de 8% .
Déterminer le montant de chaque partie sachant que l’intérêt annuel total est de 2610F .
4. Autres systèmes
Exercice 1 résolu
3𝑥 + 2𝑦 = −1
Résoudre dans IR X IR le système ( 𝑆) { 2𝑥 − 𝑦 = −3
4𝑥 + 5𝑦 = 1
3𝑥 + 2𝑦 = −1 (𝐸1 )
Par exemple : {
2𝑥 − 𝑦 = −3 ( 𝐸2 )
Exercice 2 résolu
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O,I,J).
Résoudre graphiquement le système suivant
𝑥² + 𝑦² + 2𝑦 − 8 = 0
{
2𝑥 + 𝑦 = 2
Solution
(C) et (D) se coupent en deux points A(0 ;2) et B(2,5 ; -2,8). Donc l’ensemble des solutions du
système est : { (0 ; 2) ; (2,5 ; - 2,8) }.
Exercice 3 résolu
Résoudre algébriquement le système suivant dans IR x IR
𝑥² + 𝑦² + 2𝑦 − 8 = 0 (𝐸1 )
{
2𝑥 + 𝑦 = 2 ( 𝐸2 )
Solution
De l’équation ( 𝐸2 ), on tire y = 2-2x .
En reportant cette valeur de y dans ( 𝐸1 ), on obtient l’ équation 5x²-12x= 0 qui conduit à x = 0 ou x =
12
5
.
* Pour x = 0, on en déduit de l’expression de y en fonction de x que y = 2. Et le couple (0 ;2) vérifie le
système
12 14 12 14
* Pour x = 5
, on obtient que y = − 5
; le couple ( 5 ;−5
) vérifie le système.
12 14
Les solutions du système sont les couples (0 ;2) et ( 5 ;− 5 ).
Exercice 1
Résoudre graphiquement les systèmes suivants dans IR X IR
2𝑥 + 3𝑦 = 17 2𝑥 + 3𝑦 = −7 2𝑥 − 3𝑦 = −5
a) { 3𝑥 + 𝑦 = 15 ; b ) { 𝑥 − 𝑦 = 9 c ) { 𝑥 − 𝑦 = −1
𝑥 − 2𝑦 = −2 3𝑥 + 𝑦 = 5 −𝑥 + 4𝑦 = 3
Exercice 2
Exercice 3
𝑥² − 4𝑥 + 𝑦² + 2𝑦 − 11 = 0 𝑥² − 6𝑥 + 𝑦² − 8𝑦 = 0
a) { b) {
𝑥+𝑦−7= 0 3𝑥 − 2𝑦 = 2
Solution
On munit le plan d’un repère (O, I, J).
Traçons les droites ( 𝐷 ) et ( 𝐷′ ) d’équations respectives 2x + 3y + 6 = 0 et – 3x + y -3 = 0
● Soit (𝑃) le demi-plan déterminé par : 2𝑥 + 3𝑦 + 6 > 0.
Le point O(0 ;0) appartient à (P) car 2(0) + 3(0) +6 est strictement positif.
Hachurons la partie du plan qui ne convient pas.
● Soit (𝑃′) le demi-plan déterminé par : −3𝑥 + 𝑦 − 3 < 0.
Le point O(0 ;0) appartient à (P’) car -3(0) + (0) -3 est strictement négatif.
Hachurons la partie du plan qui ne convient pas.
-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
-1
-2
-3
-4
-5
-6
Donc l’ensemble des points dont les coordonnées (𝑥; 𝑦) vérifient le système est la partie du plan non
hachurée.
On en déduit : les solutions de (I) sont les couples (𝑥; 𝑦) pour lesquels M(𝑥; 𝑦) appartient à la partie
du plan non hachurée ( bords non compris).
1 Démontrer que chacun des systèmes suivants 5 Résoudre dans IR×IR chacun des systèmes ci-
admet un seul couple solution dans IR X IR, puis dessous :
2𝑥 − 3𝑦 = −8
le résoudre graphiquement. a) ( 𝑆1 ) { 𝑦
𝑥
= −2
2𝑥 − 4𝑦 = −4 2𝑥 − 3𝑦 + 4 = 0
𝑎) (𝑆1) { b) ( 𝑆2) {
−𝑥 + 3𝑦 = 2 3𝑥 + 5𝑦 − 3 = 0
2𝑥 + 2𝑦 = 3
b) ( 𝑆2) { . 2𝑥 − 3𝑦 + 4 = 0
−3𝑥 − 𝑦 = −1 c) ( 𝑆3 ) {
3𝑥 + 5𝑦 − 3 = 0
2 Déterminer le nombre réel 𝑥 pour que chacun −3𝑥 − 5𝑦 + 9 = 0
d) ( 𝑆4) {
des déterminants suivants soit nul 𝑥+𝑦−5= 0
2𝑥 + 3𝑦 + 7 = 0
–𝑥 +2 7 e) ( 𝑆5) {
𝑎) | | 3𝑥 + 𝑦 = 0
𝑥−5 4
1−𝑥 2 −9𝑥 + 4𝑦 − 3 = 0
𝑏) | |. f) (𝑆6 ) {
1 1+𝑥 5𝑥 + 3𝑦 + 1 = 0
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à compléter et enrichir les acquis du premier cycle sur les vecteurs.
► Les élèves habitués à l’écriture de type ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 découvrent la notation 𝑢⃗ .
On n’insistera pas sur la définition d’un vecteur. Les maniements opératoires et graphiques des
vecteurs seront privilégiés.
Les vecteurs colinéaires et directeurs d’une droite sont vus en classe de 3e . Seule la notion de vecteur
unitaire est nouvelle en Seconde.
La notion de de mesure algébrique n’est pas abordée au premier cycle. Elle est définie ici pour être
utilisée dans d’autres chapitres (trigonométrie, produit scalaire, etc.). On s’étendra pas cependant sur
cette notion.
En 3e les élèves ont appris à décomposer un vecteur dans une base, sans parler de base.
On adapte maintenant les notations e le vocabulaire à le Seconde.
Toute référence à une structure d’espace vectoriel est hors programme.
► On fera le lien entre la notion de vecteur et la notion de force et on abusera pas d’exercices sur le
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Vecteurs et points du plan
98
calcul formel.
On attirera l’attention des élèves sur la nouvelle formulation de la caractérisation du parallélogramme
(ABCD est un parallélogramme ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶 ) vue en 4e et du sens logique qu’elle contient.
► La démonstration des propriétés (𝜆𝑢 ⃗ = ⃗0 ⟺ 𝜆 = 0 ou 𝑢 ⃗ = ⃗0 ) et (𝜆𝑢
⃗ ≠ ⃗0 ⟺ 𝜆 ≠ 0 et 𝑢
⃗ ≠ ⃗0 )
donne l’occasion de faire fonctionner le point logique suivant :
(i) P et nonP sont logiquement équivalentes ;
(ii) La négation de (P ou Q) est (nonP et nonQ)
La négation de (P et Q) est (nonP ou nonQ).
► La notion principale de cette leçon est la combinaison linéaire de deux vecteurs. Les autres
situations doivent se ramener sans difficultés à ce cas.
On évitera l’emploi d’indices.
► En exercice, on pourra caractériser vectoriellement le centre de gravité d’un triangle puis on
présentera des exemples de centre de gravité en sciences physiques.
La position du centre de gravité d’un triangle (au 2/3 des médianes) n’est pas connue des élèves bien
que figurant dans le manuel de 4e . On fera la démonstration de la propriété (Le centre de gravité d’un
triangle ABC est l’unique point G tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐵 = ⃗0 ) qui établit en même temps la
position du centre de gravité.
► Dans le paragraphe 2, la mesure algébrique est introduite pour permettre l’interprétation du produit
scalaire.
La lecture de mesures algébriques est l’objectif principal.
On insistera pas sur les propriétés des mesures algébriques.
► La leçon Bases et repères contient beaucoup de définitions et de propriétés, on en proposera une
trace écrite brève, en sélectionnant l’essentiel.
Les formules de changement de bases ne sont pas au programme.
I. VECTEURS
⃗ et propriétés
1. Notation 𝒖
Notations
Soit ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 un vecteur.
⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗ pour désigner le vecteur 𝐴𝐵
On utilisera la notation 𝒖
L’ensemble des vecteurs du plan sera noté 𝒱.
Propriété 1
Un vecteur 𝑢⃗ étant donné, pour tout point A du plan, il existe un unique point M du plan tel que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢
𝐴𝑀 ⃗.
On dit que (A, M) est un représentant de 𝑢
⃗.
C D
A B
Exercice
Construire les points R et Q tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑅 = u ⃗⃗⃗⃗⃗ = u
⃗ et 𝐵𝑄 ⃗ .
Quelle est la nature du quadrilatère ARQB ? Justifier.
u
B
3. Vecteur unitaire
Définition
Un vecteur 𝑢
⃗ est dit unitaire lorsque ∥ u
⃗ ∥= 1.
Exercice
Soient 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs représenté ci-dessous.
Construire un représentant de chacun des vecteurs suivants :
3
⃗ + 3𝑣 ; b) 4 𝑢
2𝑢 ⃗ - 𝑣 ; c) 2(-𝑢
⃗ + 𝑣 ) + 3( 2𝑢
⃗ - 𝑣) .
5. Vecteurs colinéaires
Définition
Deux vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont dits colinéaires lorsque :
- soit l’un deux est le vecteur nul ;
- soit ils sont tous deux non nuls et il existe un nombre réel k tel que 𝑢
⃗ =k𝑣.
Propriété 1
Soient 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs.
𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires ⟺ il existe deux nombres réels 𝑎 et 𝑏 non nuls à la fois tels que
𝑎𝑢⃗ +b𝑣=0 ⃗.
Propriété 3
Soit (AB) et (CD) deux droites données.
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐶𝐷
Si 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires alors les droites (AB) et (CD) sont parallèles.
Exercice résolu
ABC est un triangle quelconque.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 AB
M et N sont définis par : AM ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 AC
⃗⃗⃗⃗⃗ et AN ⃗⃗⃗⃗⃗ .
3 3
S et T sont les milieux respectifs des segments [BC] et [MN].
Le but de l’exercice est de démontrer que les points A, S et T sont alignés.
Solution
1. Figure
C
N
T
S
B
2 2 2 2
𝑀𝑁 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑁 = −𝐴𝑀 𝐴𝑁 = − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = (𝐵𝐴 𝐴𝐶 ) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 .
3 3 3 3
2
𝑀𝑁 = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
Donc : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐶 .
3.a) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑆 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 + 𝐶𝑆 ⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ . S étant le milieu de [BC] donc : 𝐶𝑆 𝐶𝐵 donc : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑆 = ⃗⃗⃗⃗⃗
1
𝐴𝐶 + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐵 .
2
1 1 2 1
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝑁
b) 𝐴𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑁𝑇
⃗⃗⃗⃗⃗ . T étant le milieu de [MN] donc : 𝑁𝑇
⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝑀𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐶𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − ( 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ et
2 2 3 3
2
d’autre part ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑁 = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 Donc :
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Vecteurs et points du plan
104
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 𝐴𝐶
𝐴𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐶𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ .
3 3
c) Pour démontrer que les points A, T et S sont alignés ; il suffit de déterminer un nombre réel k tel
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘 𝐴𝑆
que : 𝐴𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 𝐴𝐶
On a : 𝐴𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐶𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 (𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐶𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ; comme 𝐴𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐶𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ , on en déduit :
3 3 3 2 2
2
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑇 = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑆 . En conséquence, les points A, T et S sont alignés.
Exercice 2 résolu
ABC est un triangle quelconque.
4 1
Construire D et E définis par : ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗
CE = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC .
Démontrer que (BC) et (DE) sont parallèles.
Solution
C E
𝐷𝐸 = ⃗⃗⃗⃗⃗
On a : ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐷𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗𝐴𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐸
4 1
⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝐴𝐵
𝐷𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗
3 3
4 4
𝐷𝐸 = − ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶
3 3
4
⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝐵𝐴
𝐷𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ )
3
⃗⃗⃗⃗⃗ = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐸 𝐵𝐶 donc (DE)∥ (BC).
3
Exercice 1
ABC est un triangle quelconque.
1
1. Construire P, Q et R définis par : ⃗⃗⃗⃗⃗
AP = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 et − ⃗⃗⃗⃗⃗
QA + 3QC ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 .
RB + 6RC
2. Démontrer que les points P, Q et R sont alignés.
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑃𝑅
Indication (On pourra exprimer chacun des vecteurs 𝑃𝑄 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction des vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑃𝑅
puis en déduire 𝑃𝑄 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires )
Propriété
Le centre de gravité d’un triangle ABC est le point G tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
GA + ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC = ⃗0 .
Exemple
Soit (D) une droite munie du repère (O, i ).
(D) i
B E O I A C
Déterminer ̅̅̅̅
OA, ̅̅̅̅
OB, ̅̅̅̅
OE, ̅̅̅̅ EB, ̅̅̅
AB, ̅̅̅̅ IA.
Solution
On a : ̅̅̅̅
𝑂𝐴 =3 ; ̅̅̅̅
𝑂𝐵 = −5 ; ̅̅̅̅
𝑂𝐸 = −1 ; ̅̅̅̅ 𝐸𝐵 = −4; ̅̅̅
𝐴𝐵 = −8 ; ̅̅̅̅ 𝐼𝐴 = 2.
Exercice 1
Soit ( i, j ) une base de 𝒱, u
⃗ (3; −2) et v⃗ (−5; 1).
Calculer les coordonnées de -u ⃗, u
⃗+v ⃗ , 3u⃗ -2 v
⃗ .
Exercice 2
Représenter les vecteurs u
⃗ (3; 2), v
⃗ (−1; 2), w
⃗⃗ (−2; 0), t(−2; −2), r(0; 1,5) dans le repère ci-
dessous :
y
4
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 x
-1
-2
Exercice 3
Soit A(-1 ;2) et (D) la droite passant par A et de vecteur directeur u
⃗ (3; 4).
Sans donner une équation de (D), tracer (D).
Exercice 4
Le plan est muni du repère (O ;i ; j).
Déterminer graphiquement les coordonnées des vecteurs u
⃗,v
⃗ et w
⃗⃗ représentés ci-dessous.
Propriété
Si le vecteur u
⃗ a pour couple de coordonnées ( 𝑥 ; y ) dans une base orthonormée alors
⃗ ∥= √𝑥 2 + y 2 .
∥u
Exemple
Soit u
⃗ (3; 5) et v
⃗ (−2; 0) dans une base orthonormée. Calculer ∥ u
⃗ ∥,∥ −2u
⃗ ∥, ∥ u
⃗ +v
⃗ ∥,
∥ −2u ⃗ + 3v⃗ ∥, .
Solution
⃗ ∥ = √32 + 52 = √34 .
On a : ∥ 𝑢
On a : −2𝑢 ⃗ ∥ = √(−6)2 + (−10)2 = 2√34 .
⃗ (−6; −10) donc : ∥ −2𝑢
On a : 𝑢 ⃗ + 𝑣 ∥ = √(1)2 + (5)2 = √26 .
⃗ + 𝑣 (1; 5) donc : ∥ 𝑢
On a : −2𝑢 ⃗ + 3𝑣 ∥ = √(−12)2 + (−10)2 = 2√61 .
⃗ + 3𝑣 (−12; −10) donc : ∥ −2𝑢
Exercice
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O,I,J). On donne A(-2 ;-3) et B(3 ;4).
Calculer ∥ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∥, OA et OB.
Exemple
Soit ( i, j ) une base de 𝒱, u ⃗ (3; −2) et v ⃗ (−5; 1).
Calculer dét( u ⃗ ,v
⃗ ), dét( v
⃗ ,u
⃗ ), dét( u
⃗ ,u
⃗ ).
Solution
3 −5 −5 3 3 3
dét( 𝑢
⃗ ,𝑣 ) = | | = 3-10 = -7 ; dét( 𝑣 , 𝑢
⃗ )=| | = 10-3 = 7 ; dét( 𝑢
⃗ ,𝑢
⃗ )=| | =0
−2 1 1 −2 −2 −2
.
Théorème
Soit ( i, j )une base de 𝒱, u
⃗ et v
⃗ deux vecteurs.
⃗ et v
u ⃗ sont colinéaires ⇔ dét( u ⃗ ,v
⃗ ) = 0.
Exemple
Soit ( i, j ) une base de 𝒱, u⃗ (3; 5), v
⃗ (−5; 1) et w⃗⃗ (10; −2).
Parmi ces vecteurs lesquels sont colinéaires ?
3 −5
dét( 𝑢
⃗ ,𝑣 ) = | | = 3+25 = 28 ; dét( 𝑢 ⃗ , 𝑣 )≠ 0 donc 𝑢 ⃗ 𝑒𝑡 𝑣 ne sont pas colinéaires.
5 1
3 10
dét( 𝑢
⃗ ,𝑤⃗⃗ ) = | | = −6 − 50 = −56 ; dét( 𝑢 ⃗ ,𝑤
⃗⃗ )≠ 0 donc 𝑢
⃗ 𝑒𝑡 𝑤
⃗⃗ ne sont pas colinéaires.
5 −2
−5 10
dét( 𝑣 , 𝑤
⃗⃗ ) = | | = 10-10 = 0 donc 𝑣 et 𝑤 ⃗⃗ sont colinéaires .
1 −2
Solution
1.
D C
A I B
Exercices 2 résolu
On donne les points A(-1 ;2) et B(2 ;3).Déterminer une équation cartésienne de (AB).
Solution
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (3 ;1).
𝐴𝐵 est un vecteur directeur de (AB). On a : 𝐴𝐵
Soit M(x ;y),
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 ⇔ |𝑥 + 1 3| = 0 ⇔ x+1-3(y-2) = 0 ⇔ x -3y +7 = 0.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐵
M ∈ (D) ⟺dét( 𝐴𝑀
𝑦−2 1
Une équation cartésienne de (AB) est : x -3y +7 = 0 .
Exercices 3 résolu
1 2
On donne les points A(0 ; 3 ), B(-2 ;1) et C(3 ;− 3 ).
Démontrer que les points A, B et C sont alignés.
Solution
⃗⃗⃗⃗⃗ (-2 ; 2 ) et 𝐴𝐶
On a : 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ (3 ;−1)
3
−2 3
dét( ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) = | 2 −1| = 2 − 2 = 0 donc les points A, B et C sont alignés.
3
Exercices 4 résolu
On donne les points 𝐴(2𝑥 − 4 ; 𝑥 − 4), 𝐵(4𝑥 − 3; −2𝑥 − 1) 𝑒𝑡 𝐶(2𝑥 − 3 ; 2𝑥 − 5 ) où 𝑥 est un réel.
1. Justifier que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 2𝑥 2 + 2𝑥 − 4 = 2(𝑥-1)(𝑥+2).
2. Déterminer les coordonnées des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC.
3. Pour quelles valeurs de 𝑥, les points A, B et C sont alignés ?
Solution
1. On a : ∀ 𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 2(x-1)(x+2) = 2(𝑥 2 + 2𝑥 − 𝑥 − 2) = 2(𝑥 2 + 𝑥 − 2) =2𝑥 2 + 2𝑥 − 4 .
Ainsi, ∀ 𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 2𝑥 2 + 2𝑥 − 4 = 2(x-1)(x+2).
⃗⃗⃗⃗⃗ (2x+1 ;-3x+3) et 𝐴𝐶
2. 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ (1 ; x-1).
les points A, B et C sont alignés sont alignés si dét( ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) = 0.
2𝑥 + 1 1
On a : dét( ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) = | | = (2x+1)(x-1)-(-3x + 3) = 2𝑥 2 + 2𝑥 − 4
−3𝑥 + 3 𝑥 − 1
donc dét( ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) = 2(x-1)(x+2).
⃗⃗⃗⃗⃗ et AD
1. Exprimer les vecteurs AC ⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction
5 ABC est un triangle rectangle et isocèle en ⃗⃗⃗⃗⃗ .
de AB
A tel que AC = 4 cm. 2. Construire C et D.
Construire G et D définis par :
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐺𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3GC ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0; 8 Dans la figure ci-dessous, ABCD est un
−GA
2 parallélogramme, F est le milieu de [AB],
⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝐵𝐶
3𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ . DH = HG = GF.
3
COMMENTAIRES
Ce chapitre vise à utiliser les acquis du premier cycle sur les symétries et les translations pour résoudre des
problèmes de géométrie. Les propriétés des symétries et translations ont été étudiées au premier cycle. Il ne
s’agit pas ici de refaire la théorie mais de traiter ce chapitre sous forme de travaux dirigés pour consolider les
acquis antérieurs et les réinvestir.
𝐈. UTILISATION DE SYMÉTRIE OU DE
TRANSLATION POUR CONSTRUIRE UNE FIGURE
Problème 1
Enoncé
(C) est un cercle de centre O et de rayon r (r ∈ 𝐼𝑅+∗), A et B sont deux points distincts donnés.
𝑀𝑁 = ⃗⃗⃗⃗⃗
Construire deux points M et N de (C) tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵
Travail à faire
1. Essayez de faire une figure en prenant le problème à l’envers.
2. Ces constructions et le texte doivent vous faire penser à une transformation. Laquelle ?
3. Est-ce toujours possible ?
Problème 2
Enoncé
Sur la figure ci-dessous construire les points 𝑀 et 𝑀′ tels que M ∈ ( D ) , 𝑀′ ∈ ( D ) et (∆) soit la
médiatrice de [𝑀𝑀′].
Travail à faire
1. Faites une figure.
2. Utiliser une symétrie orthogonale.
Problème 2
Enoncé
𝐴𝐵𝐶 un triangle.
I est le milieu du segment [𝐵𝐶].
H et K sont les projetés orthogonaux respectifs de B et C sur (AI).
Exercice
(C) est un cercle de centre O et de rayon a ( a > 0 ).
𝐴 est un point fixe du cercle ( C ).
Pour tout point 𝑀 de ( Γ ) distinct de 𝐴, on construit le losange 𝑂𝐴𝑁𝑀.
Quel est l’ensemble décrit par 𝑁 lorsque 𝑀 décrit le cercle( Γ ) privé du point 𝐴 ?
I
12 Soit ABC un triangle de sens direct
d’orthocentre H.
1. Construire un rectangle BCDE de sens direct.
2. La perpendiculaire à (AB) passant par D et la
perpendiculaire à (AC) passant par E se coupent
en I. 𝑡 est la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐵 .
a) Démontrer que les images des droites (EI) et
(DI) par 𝑡 sont des hauteurs du triangle ABC.
b) En déduire que I ∈ (AH).
10 Sur la figure ci-dessous A et A’ sont 14 Soit ABC un triangle rectangle en A, (Г) son
cercle circonscrit et M un point de Г distinct des
symétriques par rapport à la droite Δ points A, B et C. soit H l’orthocentre du triangle
1. Faire cette figure. ABC.
1. Démontrer que ACMH est un
A parallélogramme.
2. Quel est le lieu du point H lorsque le point M
décrit le cercle (Г) privé des points A, B et C.
B
A'
15 On donne le point A et un cercle (Г) de centre
O et de rayon r. P étant un point de (Г), on
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑃𝐴
désigne par M le point tel que 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2. Construire à la règle non graduée seule, B’ le Déterminer le lieu géométrique du point M
symétrique de B par rapport à la droite Δ. lorsque P parcourt (Г).
Justifier la construction.
ANGLES INSCRITS
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à :
- généraliser la notion d’angle inscrit vue en 3e ;
- établir le théorème des sinus.
► Les angles sont connus des élèves depuis la classe de 6e . L’étude ne s limite pas aux angles remarquables.
Une nouvelle unité de mesure est introduite, le radian, qui deviendra l’unité de référence.
La conversion de degré en radian peut être l’occasion de travailler sur les approximations et les
encadrements. On se limitera à des degrés entiers.
► Les angles inscrits ont été abordés en classe de 3e . Seul le cas de la tangente est nouveau.
► A propos des quadrilatères inscriptibles et des polygones réguliers, aucun savoir, ni savoir-faire n’est
exigible des élèves dans une quelconque évaluation.
Les théorèmes sur la leçon pentagone régulier et sa construction seront traités en travaux dirigés.
► On ne parlera plus de secteur angulaire.
► Les formules reliant les mesures entre angle inscrit et angle au centre associé ont été vues en 3e bien
qu’on ne parlait pas d’angle au centre associé à un angle inscrit obtus.
► L’extension de la définition d’angle inscrit aux tangentes sera donnée en reprenant les deux cas de figures
et accompagnées des formules correspondantes.
I. ANGLES INSCRITS
Angle inscrit et angle au centre associé
( C ) est un cercle de centre O et [AB] est une corde.
Soit M un point de ( C ) distinct de A et B.
On dit que :
̂ est un angle inscrit dans le cercle ( C ).
− l’angle 𝐴𝑀𝐵
̂.
− l’arc de ( C ) d’extrémités A et B qui ne contient pas M est l’arc intercepté par l’angle inscrit 𝐴𝑀𝐵
̂ est un angle au centre associé à l’angle inscrit 𝐴𝑀𝐵
− l’angle 𝐴𝑂𝐵 ̂ .
Remarque :
̂ intercepte l’arc 𝐴𝐵
Dans les deux cas de figure, l’angle au centre 𝐴𝑂𝐵 ̂.
̂ intercepte l’arc 𝐴𝐵
● Si AMB ̂ alors ̂ intercepte l’arc 𝐴𝐵
● Si AMB ̌ alors
1
1
̂ = mesAOB
mesAMB ̂ . ̂ = 1800 − mesAOB
mesAMB ̂ .
2 2
Exemple
̂ = 58°.
On donne la figure suivante. On donne : mesBAC
̂.
Déterminer mesBOC
Solution
̂ intercepte l’arc BC, donc 𝐵𝐴𝐶
L'angle inscrit 𝐵𝐴𝐶 ̂ et l’angle au centre 𝐵𝑂𝐶
̂ sont associés.
̂ = 2𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐶
Donc : mes𝐵𝑂𝐶 ̂ = 2 × 58° = 116° .
Exercice 1
Soit un cercle (C) de centre O, de diamètre [AB] et M un point quelconque de (C) distinct de A et B.
Justifier la propriété : le triangle AMB est
rectangle à l’aide de la propriété de l’angle inscrit.
̂ = 135° et que le triangle OEF est rectangle en O, calculer les mesures des angles
Sachant que mes𝐻𝑂𝐹
̂ , 𝐹𝐻𝐸
𝐻𝐸𝐹 ̂ et 𝐻𝐹𝐸̂.
̂ = 1 mesAOB
Justifier que mesBAT ̂.
2
2. Cas où [AB] n’est pas un diamètre de (C).
Soit [AT) et [AT’) les demi-tangentes à (C) en A et I le milieu du segment [AB].
Théorème
Soit (C) un cercle de centre O.
[AB] une corde de (C) qui n’est pas un diamètre.
̂ = 1 mesAOB
mesTAB ̂
2
̂ = 180° − 1 mesAOB
mesT′AB ̂
2
3. Angles inscrits qui interceptent le même arc ou deux arcs de même longueur
Théorème 1
Deux angles inscrits qui interceptent le même arc
ont même mesure.
̂ = mes𝐴𝑁𝐵
mes𝐴𝑀𝐵 ̂.
̂ et 𝐷𝐹
Les arcs 𝐵𝐶 ̂ ont même longueur. ̂ et 𝐷𝐹
̂ ont même longueur.
Les arcs 𝐵𝐶
̂ = mes𝐷𝐸𝐹
mes𝐶𝐴𝐵 ̂.
̂ = mes𝐷𝐸𝐹
mes𝐶𝐴𝐵 ̂
̂ + mes𝐴𝑁𝐵
mes𝐴𝑀𝐵 ̂ = 1800 .
Exercice résolu
̂ = 45°, mesADB
Sur la figure ci-dessous , on a : mes𝐶𝐴𝐵 ̂ = 59° et mes𝐴𝐶𝐷
̂ = 24° .
P est le point d’intersection des droites (AC) et (BD).
̂ , BDC
1. Calculer les mesures des angles ABD ̂ et ACB ̂ .
2. En déduire la mesure de l’angle DPĈ .
̂
● Si (MI) est la bissectrice de l’angle inscrit 𝐴𝑀𝐵
̂ ̂
alors les arcs 𝐴𝐼 et 𝐵𝐼 ont même longueur.
̂
● Si (AI) est la bissectrice de l’angle inscrit 𝑇𝐴𝐵
̂ ̂
alors les arcs 𝐴𝐼 et 𝐵𝐼 ont même longueur.
Exercice 2
Soit (Γ) un cercle de centre O, [AB] une corde de (Γ) et N un point de ]AB[.
Construire un triangle ABC tel que C ∈ (Γ) et tel que la bissectrice de ACB passe par N.
Vocabulaire
Ces arcs de cercles sont appelés arcs capables d’un angle θ° d’extrémités A et B.
Méthode de construction :
̂ = θ°.
Soit (E) l’ensemble des points M du plan tels que mesAMB
est la réunion de deux arcs de cercles d’extrémités A et B privé des points A et B.
Soit (Γ) l’un de ses deux arcs capables d’un angle de θ° privé de A et B.
Exercice1
A et B deux points tels que AB = 5.
̂ = 30° .
Déterminer et construire l’ensemble (E) points M du plan tels que mesAMB
Exercice 2
Le plan est muni du repère orthonormé (O, I, J).
A(2 ;0) et B(0 ;-2).
̂ = 90° .
Déterminer et construire l’ensemble (E) points M du plan tels que mesAMB
Propriétés
Soit ABC un triangle, 𝒜 son aire.
1 1 1
On a : 𝒜 = 2 𝑏𝑐 𝑠𝑖𝑛𝐴̂ = 2 𝑏𝑎 𝑠𝑖𝑛𝐶̂ = 2 𝑎𝑐 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ .
Exemple
̂ = 150°.
ABC est un triangle tel que : AB = 1 ; AC = √3 et mesBAC
Calculer l’aire 𝒜 de ce triangle.
Solution
A C
BA BC
1 1 √3
𝒜 = 𝑏𝑐𝑠𝑖𝑛𝐴̂ = √3 × 1 × 𝑠𝑖𝑛150° = .
2 2 4
Exercice
ABC est un triangle tel que mesA ̂ = 78°, AB = 2012 et AC = 140.
Calculer l’arrondi d’ordre 1 de l’aire du triangle ABC .
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Angles inscrits
134
2.Théorème des sinus
Propriété
Soit ABC un triangle, 𝒜 son aire, (C) son cercle circonscrit, R le rayon de (C).
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎𝑏𝑐
On a : 𝑠𝑖𝑛𝐴̂
= 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ = 𝑠𝑖𝑛𝐶̂ = 2𝒜
= 2𝑅 .
Exemple
ABC est un triangle tel que mesB̂ = 57°, mesĈ = 45° et AC = 14 cm.
-1
a) Calculer AB et BC à 10 près.
b) Donner l’arrondi d’ordre 2 du rayon du cercle circonscrit au triangle ABC.
Résolution
𝑐 𝑏 𝑏𝑠𝑖𝑛𝐶̂ 14𝑠𝑖𝑛45
a) ● On a : 𝑠𝑖𝑛𝐶̂ = 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ ⇒ 𝑐 = 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ = 𝑠𝑖𝑛57 . Donc c ≈ 11,8 . Soit AB ≈ 11,8 .
● On a : mesA ̂ = 180° − (mesB ̂ = + mesĈ) = 78°.
𝑎 𝑏 𝑏𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 14𝑠𝑖𝑛78
On a : 𝑠𝑖𝑛𝐴̂ = 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ ⇒ 𝑎 = 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ = 𝑠𝑖𝑛57 . Donc a ≈ 16,3 . Soit BC ≈ 16,3 .
b) Soit R le rayon du cercle circonscrit au triangle ABC.
𝑐 𝑐
On a : 2R = 𝑠𝑖𝑛𝐶̂ . Donc R = 2𝑠𝑖𝑛𝐶̂ ≈ 8,33 .
Exercice 1
ABC est un triangle tel que AB = 7, BC = 5 et AC = 6.
̂ , mesB
Calculer l’arrondi d’ordre 0 de mesA ̂ et mesĈ .
Exercice 2
ABC est un triangle et A’ le milieu de [BC].
Démontrer que la médiane [AA’] partage le triangle en deux triangles de même aire.
Dans la suite de ce cours, sauf indication contraire, les mesures des angles seront données en radian.
Solution
2. Propriété
Soit un cercle (C) de centre O et de rayon R :
̂ = 𝜶 alors mes𝑨𝑩
Si mes𝐀𝐎𝐁 ̂ = R𝜶 .
Exercice 2
Compléter le tableau suivant :
Degré 15 58 120 150 112
R radian 1,24 𝜋 2𝜋 1
5 3
Solution
1. Soit ABCD un quadrilatère croisé.
● Supposons que les points A, B, Cet D appartiennent à un cercle (C) de centre O.
̂ et 𝑫𝑪𝑩
Les angles inscrits 𝑫𝑨𝑩 ̂ interceptent le même arc 𝑫𝑩 ̂ . Donc mes𝑫𝑨𝑩̂ = mes𝑫𝑪𝑩̂.
● Supposons que mes𝑫𝑨𝑩 ̂ = mes𝑫𝑪𝑩 ̂.
̂
Posons mes𝑫𝑨𝑩 = 𝜽 .
̂ =𝜽.
Soit (E) l’ensemble des points M du plan tels que mes𝑫𝑴𝑩
(E) est la réunion de deux arcs capables d’un angle 𝜽𝟎 , d’extrémités D et B.
Comme mes𝑫𝑨𝑩 ̂ = mes𝑫𝑪𝑩 ̂ = 𝜽 alors A et C appartiennent à (E).
Donc les points A, B, C et D sont cocycliques.
̂.
̂ = mes𝑫𝑪𝑩
On peut donc conclure : Le quadrilatère ABCD est inscriptible si et seulement si mes𝑫𝑨𝑩
TP2 On appelle polygone régulier tout polygone inscriptible dans un cercle et dont les côtés ont même
longueur.
On se propose de construire le pentagone régulier ABCDE.
1. Soit A un point donné.
Construire le cercle (C) de centre O et de rayon OA.
2. On note : A’ le symétrique de A par rapport à O ; I le milieu de [OA’] ; A’’ le point d’intersection de (C)
et de la médiatrice de [AA’].
Construire les points A’, I et A’’.
3. Soit (C’) le cercle de centre I et de rayon IA’’. (C’) coupe [OA) en M.
a) Placer M et le point J milieu de [OM].
b) Construire les points les points d’intersection B et E de (C) et de la médiatrice de [OM].
Placer B.
𝟐𝛑 √𝟓−𝟏
4. On pose : OA = a, a > 0. On admet que : cos = .
𝟓 𝟒
𝐎𝐉 𝒂(√𝟓−𝟏)
a) Démontrer que : (i) ̂ = ; (ii) OJ =
cos 𝐀𝐎𝐁 .
𝒂 𝟓
̂.
b) En déduire mes𝐀𝐎𝐁
5. Marquer les points C et D sur (C) en reportant la longueur du segment [AB] à partir des points B et C.
6. Démontrer que le polygone ABCDE est un pentagone régulier.
31°
O
D B
I O
D B
̂ = 60° , mesADC
2 Sachant que : mesDAC ̂ = 80°
̂ = 38° ,
et mesACB
̂ , mesDBC
calculer en degré mesADB ̂, mesABD
̂,
̂ , mesBDC
mesADB ̂ , mesDOC
̂ et mesAOD
̂. C
D F
B
A
A B
45° 27°
C
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Angles inscrits
138
̂ et 𝐴𝐶
7 Les arcs 𝐴𝐵 ̂ ont même longueur, (AM) et
(BM) sont les tangentes respectives en A et B au
cercle.
M
C
C
B
A
D
A 52° K M
O
L M
C
11 Aidez Mr KONE à connaître l’arrondi à
l’entier de l’aire de son champ ABCD.
I Il sait seulement que AC = 95m, BD = 150m et
(d')
̂ = 100°.
mesAOB
A
C
D
B O
A
9 ABCD est un rectangle tel que BD = 2AB.
(AN) et (PD) sont des tangentes au cercle, elles se
coupent en M.
Démontrer que le triangle MPN est équilatéral. B
ANGLES ORIENTES-TRIGONOMETRIE
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à élargir la notion d’angle avec les vecteurs et l’orientation du plan.
► La nouveauté de ce chapitre est l’orientation du plan. L’étude des angles non orientés a été répartie
sur tous les niveaux du premier cycle.
La notion d’angle orienté nécessaire à la trigonométrie ne sera pas développée outre mesure.
Les calculs sur les angles orientés sont hors programme.
On n’oubliera pas de faire construire un angle orienté de mesure donnée.
On confondra volontiers angles égaux et angles de mesures égales ainsi que angles opposés et angles
de mesures opposées en vocabulaire et en écriture.
La trigonométrie est apparue dans le programme en 3e dans le cadre du triangle équilatéral. Il s’agit en
2nd de l’étendre au cercle trigonométrique en s’appuyant sur la notion d’angle orienté.
On veillera à faire réinvestir par les élèves leurs connaissances sur le triangle rectangle qui seront
ainsi prolongées au cercle entier.
► La définition d’un angle orienté de vecteurs doit s’appuyer sur une approche graphique et intuitive.
⃗u et v
⃗ sont colinéaires et de même sens : ⃗u et v
⃗ sont colinéaires et de sens contraires :
̂
Mes(u⃗ ,v
⃗) = 0 ̂
Mes(u⃗ ,v
⃗) = π
̂⃗ ,v
Remarque : Mes(u ⃗ ) ∈] − π; π] .
Définitions et remarques:
- L’angle orienté de mesure principale 0 est appelé angle nul.
- L’angle orienté de mesure principale 𝜋 est appelé angle plat.
̂
- L’opposé de l’angle orienté (u
⃗ ,v ̂
⃗ ) est (v
⃗,u ̂
⃗ ) : −(u
⃗ ,v ̂
⃗ ) = (v
⃗,u
⃗).
̂
Ainsi : si (u
⃗ ,v ̂
⃗ ) est l’angle plat alors Mes(v⃗ ,u
⃗ ) =Mes(û⃗ ,v
⃗) = π;
̂
si (u
⃗ ,v
⃗ ) n’est pas l’angle plat alors Mes(v ̂
⃗,u
⃗ ) = −Mes(u ̂
⃗ ,v
⃗ ).
̂⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ), (BÂ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗
Déterminer la mesure principale des angles orientés suivants : (AB , AC), (AC , AB , BC),
(AB̂
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB), (AB̂
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
BA), (AB ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗IJ), (IJ
⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ , CI
BA), (CB ̂
⃗⃗⃗ ), (IC
⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗
JB).
Solution
̂⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋 ̂⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋
Mes(𝐴𝐵 , 𝐴𝐶 ) = 2 ; Mes(𝐴𝐶 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵) = − 2 ; Mes(𝐵𝐴⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐵𝐶 ) = − 4 ;
Mes(𝐴𝐵 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 car 𝐴𝐵
, 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ et𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires et de même sens ;
̂⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires et de sens contraires ;
Mes(𝐴𝐵 , 𝐵𝐴) = 𝜋 car 𝐴𝐵
̂
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗𝐼𝐽
Mes(𝐴𝐵 ⃗ ) = 0 car ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗𝐼𝐽 ⃗ sont colinéaires et de même sens ;
⃗̂
⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
Mes(𝐼𝐽 𝐵𝐴) = 𝜋 car ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 sont colinéaires et de sens contraires ;
̂
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐶𝐼
Mes(𝐶𝐵
𝜋
⃗⃗⃗⃗ ) = − ;
4
̂
⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ) = Mes(𝐶𝐼′ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) où I’ est le symétrique de I par rapport à C donc Mes(𝐼𝐶
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ) = − 3𝜋.
Mes(𝐼𝐶 , 𝐽𝐵 , 𝐶𝐵 , 𝐽𝐵
4
Exercice 1
On considère l’hexagone régulier ABCDEF inscrit dans le cercle (C) de centre O.
Déterminer la mesure principale des
angles orientés suivants :
̂⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ̂⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ),
(OA , OF), (OA , FO), (OC , OA
(AÔ
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ), (DF
, DE ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ), (DO
, DC ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ),
, EO
(FĈ
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗
DE), (BD , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB), (AĈ
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
FD).
(AF̂
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
DE).
Exercice 3
Dans le plan muni du repère orthonormé (O ; i, j) placer les points A, B, C, D tels que :
OA = 2 et Mes(î ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = π ; OB = 3 et Mes(î
, OA 3
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 5π ; OC = 5 et Mes(î
, OB ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = π ;
, OB 6
̂ π
AB = 2,5 et Mes(i, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) = − 6 .
Exercice 4
Soit ABCD un carré direct de centre O.
Déterminer la mesure principale des angles orientés suivants : (AB ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ; (BO
, AC ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ; (DC
, BC ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ;
, DA
(OÂ
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OC) ; (CÔ
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
DA) ; (OĈ
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗
BC) ; (DB , ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗
AB) ; (AO , ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗
CB) ; (AB , ⃗⃗⃗⃗⃗
CD) ; (DA ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CB).
II. TRIGONOMÉTRIE
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J) et (C) désigne le cercle trigonométrique de
centre O.
̂
Un angle orienté (u
⃗ ,v
⃗ ) de mesure principale α étant donné,
soit M le point image de α sur (C).
● Le cosinus de (û⃗ ,v
⃗ ) ou de α est l’abscisse de M :
̂⃗ ,v
cos(u ⃗ ) = cos 𝛼 = 𝑂𝑃 .
● Le sinus de (u ̂⃗ ,v
⃗ ) ou de α est l’ordonnée de M :
̂⃗ ,v
sin(u ⃗ ) = sin 𝛼 = 𝑂𝑄 .
On a : M(cosα; sinα).
Propriétés
Pour tout nombre réel 𝑥 de ]-𝜋; π],
(1) −1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 1 et −1 ≤ 𝑠𝑖𝑛𝑥 ≤ 1 ;
(2) 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 = 1 ;
(3) cos(−𝑥) = cos𝑥 et sin(−𝑥) = −sin𝑥 si x ≠ 𝜋 .
Θ 0 𝜋 𝜋 π π
6 4 3 2
sinθ 0 1 √2 √3 1
2 2 2
cosθ 1 √3 √2 1 0
2 2 2
Exercice 2
𝜋 𝜋 √5+1
Calculer sin 5 sachant que cos 5 = 4
.
̂
On appelle tangente de (u
⃗ ,v
⃗ ) ou de 𝑥 le
̂
⃗ ,v
nombre réel noté tan(u ⃗ ) ou tan𝑥 et défini
par :
̂ sinx
⃗ ,v
tan(u ⃗ ) = tan𝑥 = .
cosx
Interprétation géométrique
Lorsqu’on munit la droite (IT) du repère (I, ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽), on a : tan𝑥 = 𝐼𝑇 .
Propriété
π π
Pour tout nombre réel 𝑥 de ]−𝜋; 𝜋] différent de 2 et − 2 , on a :
tan(−𝑥) = −tan𝑥 .
Exercice 1
π π π π π
Calculer tan𝑥 pour x ∈ {0; 𝜋; 6
; 3
; − 3 ; 4 ; − 4 }.
Exercice 2
π 5
Soit 𝑥 ∈ ] 2 ; π] tel que sin𝑥 = 7
.
Calculer tan𝑥 .
Exercice 3
𝜋 𝜋
Démontrer que pour tout réel x de ]-𝜋; π[,différent de 2
et de − 2 :
1
1+ tan2𝑥 = 𝑐𝑜𝑠2 𝑥 .
Exercice 1
1. Sur la figure ci-dessous, placer le point C tel que Mes(AB̂
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2𝜋
AC) = 3 et AC = 4.
On note A’, B’ et C’ les images respectives des points A, B et C par la translation de vecteur 𝑢
⃗ .
̂
⃗⃗⃗⃗⃗
2. Quelle relation semble-t-il exister entre Mes(AB , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC) et Mes(A ′̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
B′, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A′ C′)?
Exercice 2
Dans la figure ci-dessous ABC est un triangle équilatéral et (D) une droite.
1. Construire le triangle A’B’C’ image du triangle ABC par la symétrie orthogonale d’axe (D).
̂
⃗⃗⃗⃗⃗
2. Quelle relation semble-t-il exister entre Mes(AB , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC) et Mes(A ′̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
B′, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A′ C′)?
𝜋 √2−√2
14 Sachant que sin8 = 2
,
𝜋 𝜋
calculer cos et 8
tan8 .
PRODUIT SCALAIRE
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à doter les élèves d’outil nouveau et de le faire fonctionner pour résoudre des
problèmes faisant intervenir des notions d’angles, d’orthogonalité, de distances.
► Une fois mise en place la définition et l’interprétation géométrique, les élèves doivent être en
permanence en activités soit pour démontrer certaines propriétés, soit pour faire fonctionner ce nouvel
outil aux travers d’exercices appropriés et variés.
Le calcul dans un repère orthonormé a été abordé en 3e , la seule nouveauté est l’expression du
produit scalaire.
► Ni l’étude des lignes de niveaux, ni l’utilisation du produit scalaire pour calculer la distance d’un
point à une droite, ni son utilisation aux changements de base ne sont au programme de Seconde.
► Le théorème de la médiane n’est pas un savoir exigible. Mais il doit être vu sous forme
d’exercices. Lors d’une évaluation, il devra être rappelé dans le sujet.
I. DÉFINITIONS ET PROPRIÉTÉS
1. Introduction
Une force peut effectuer un travail s’il y
a déplacement de son point
d’application.
Définition
Soit 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs de 𝒱.
On appelle produit scalaire de 𝑢 ⃗ par 𝑣 le nombre réel noté 𝑢
⃗ . 𝑣 défini par :
∎ 𝑢 ⃗ = ⃗0 ou 𝑣 = ⃗0 ;
⃗ . 𝑣 = 0 si 𝑢
∎ 𝑢 ⃗ . 𝑣 =∥ 𝑢
⃗ ∥×∥ 𝑣 ∥ 𝑐𝑜𝑠(𝑢 ̂ ⃗ ≠ ⃗0 𝑒𝑡 𝑣 ≠ ⃗0 .
⃗ . 𝑣 ) si 𝑢
𝑢
⃗ . 𝑣 se lit 𝑢
⃗ 𝑠𝑐𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑣 .
Remarque
⃗ )AB = ⃗F. ⃗⃗⃗⃗⃗
Le travail de la force ⃗F lors du déplacement rectiligne AB est défini par : W(F AB .
Exemple
̂ π
Soit u
⃗ et v
⃗ deux vecteurs tels que : ∥ u
⃗ ∥= 3, ∥ v
⃗ ∥= 5 et Mes(u
⃗ .v
⃗)= 3 .
Calculer u
⃗ .v
⃗ .
Propriétés
(1) Quels que soient les vecteurs u
⃗ et v
⃗ , on a : 𝑢
⃗ . 𝑣 = 𝑣. 𝑢⃗ .
(2) Quels que soient les vecteurs u ⃗ , on a : |𝑢
⃗ et v ⃗ . 𝑣 | ≤ ‖𝑣 ‖ × ‖𝑢
⃗‖.
(3) Quels que soient les vecteurs u
⃗ et v
⃗ non nuls, on a :
● 𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires et de même sens si et seulement si, 𝑢 ⃗ . 𝑣 = ‖𝑣 ‖ × ‖𝑢
⃗‖;
● 𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires et de sens contraires si et seulement si, 𝑢 ⃗ . 𝑣 = −‖𝑣‖ × ‖𝑢
⃗‖.
3. Carré scalaire
Définition
Soit u
⃗ et v
⃗ deux vecteurs.
Le carré scalaire d’un vecteur u
⃗ est le produit scalaire u
⃗ .u ⃗ 2 : ⃗u2 = u
⃗ , noté u ⃗ .u
⃗
Propriété
⃗ : ⃗u2 = ∥ u
Pour tout vecteur u ⃗ ∥2 ou ∥ u ⃗2
⃗ ∥= √u
Conséquence
⃗⃗⃗⃗⃗ 2 = ∥ AB
Pour tous points A et B : AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ∥2 = AB 2 .
4. Interprétation géométrique
Propriété
Pour tous points A, B, C tels que A et B tels que A ≠ B, on a :
⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ = ̅̅̅̅ ̅̅̅̅,
AB × AH
où H est le projeté orthogonal de C sur la droite (AB).
Remarque
⃗⃗⃗⃗⃗ . AC
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ = AH
̅̅̅̅ × 𝐴𝐶
̅̅̅̅ , où H est le projeté orthogonal de B sur (AC).
A H B K
Exercice résolu
ABCD est un carré de coté 4 et de centre O.
En utilisant la propriété précédente, calculer ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
CD, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗ BD. ⃗⃗⃗⃗⃗
DC, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AC, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
DO .
Solution
D C
A I B
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ̅̅̅̅
𝐴𝐵 × ̅̅̅̅
𝐴𝐵 = 𝐴𝐵2 = 16 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 = ̅̅̅̅
𝐴𝐵 × ̅̅̅̅
𝐵𝐴 = −𝐴𝐵2 = −16 ;
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶 = ̅̅̅̅
𝐴𝐵 × ̅̅̅̅ 𝐵𝐷 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝐴𝐵2 = 16 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐷 × ̅̅̅̅
𝐴𝐶 = ̅̅̅̅ 𝑂𝑂 = 0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑂 = ̅̅̅̅
𝐴𝐵 × ̅̅̅
𝐴𝐼 = 4 × 2 = 8 .
Propriété
Soit A et B deux points distincts du plan et M un point du plan.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . MB
M appartient au cercle de diamètre [AB] si et seulement si, MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
3. Règles de calculs
Propriétés
Pour tous vecteurs 𝑢 ⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ et quels que soit les nombres réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽, on a :
(1) 𝑢⃗ .( 𝑣 + 𝑤 ⃗⃗ ) = 𝑢⃗.𝑣 +𝑢 ⃗ .𝑤
⃗⃗ ;
(2) (𝛼 𝑢 ⃗ ). 𝑣 = 𝑢 ⃗ .( 𝛼 𝑣 ) = 𝛼 𝑢 ⃗ .𝑣 ;
(3) (𝛼 𝑢 ⃗ ). (𝛽𝑣) = 𝛼𝛽 𝑢 ⃗ .𝑣 ;
(4) 𝑢 ⃗ . (𝛼 𝑣 + 𝛽 𝑤 ⃗⃗ ) = 𝛼 𝑢⃗.𝑣 +𝛽 𝑢 ⃗ .𝑤
⃗⃗ .
Conséquences
Quels que soit les vecteurs 𝑢 ⃗ , 𝑣, 𝑤
⃗⃗ et 𝑡, on a :
(1) (𝑢⃗ + 𝑣 ). ( 𝑤
⃗⃗ + 𝑡 ) = 𝑢⃗.𝑤 ⃗⃗ + 𝑢⃗ .𝑡 + 𝑣 .𝑤⃗⃗ + 𝑣 . 𝑡 ;
2 2 2
(2) (𝑢⃗ + 𝑣) = 𝑢 ⃗ + 2𝑢 ⃗ .𝑣 + 𝑣 ;
2 2 2
(3) (𝑢
⃗ − 𝑣) = 𝑢 ⃗ − 2𝑢 ⃗ .𝑣 + 𝑣 ;
(4) (𝑢⃗ + 𝑣 ). ( 𝑢⃗ −𝑣)=𝑢 ⃗ 2 − 𝑣2 .
Conséquence
AB2 + AC2 −BC2
Quels que soient les points A, B et C : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 2
.
Exercice 1 résolu
Soit u
⃗ et v⃗ deux vecteurs tels que : ∥ u
⃗ ∥= 4, ∥ v ⃗ ∥= 5 et u
⃗.v
⃗ =-6.
Calculer (3u⃗ − 5v
⃗ ). ( 2u
⃗ + 3v
⃗),∥ u
⃗ +v ⃗⃗⃗⃗
⃗ ∥, ∥ 3u − 2v ⃗ ∥.
Solution
▪ On a : (3𝑢 ⃗ − 5𝑣 ). ( 2𝑢
⃗ + 3𝑣 ) = 6𝑢 ⃗ 2 + 9𝑢⃗ . 𝑣 -10𝑢 ⃗ . 𝑣 -15𝑣 2 = 6× 16 + 6 - 15× 25 = −273 .
▪ On a : ∥ u
⃗ +v ⃗ ∥2 = (u
⃗ +v⃗ )2 = 𝑢⃗ 2 + 2𝑢 ⃗ . 𝑣 + 𝑣 2 = 29. Donc : ∥ u ⃗ +v⃗ ∥ = √29 .
⃗⃗⃗⃗ − 2v
▪ On a : ∥ 3u 2
⃗ ∥ = (3u⃗ − 2v 2
⃗ ) = 9𝑢 2
⃗ − 12𝑢 2
⃗ . 𝑣 + 4𝑣 = 316. Donc : ∥ 3u ⃗ − 2v
⃗ ∥ = 2√79 .
Exercice 2 résolu
ABC est un triangle tel que AB = 8, BC = 4 et AC = 6. Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC .
Solution
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Produit scalaire
156
𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 −𝐵𝐶 2 64 +36−16
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = = = 42
2 2
Exercice 3
ABCD est un parallélogramme tel que AB = 4 , AC = 7 et AD = 5.
Faire une figure et calculer BD.
Exercice 4
Soit u
⃗ et v
⃗ deux vecteurs tels que : ∥ u
⃗ ∥= 3, ∥ v
⃗ ∥= 5 et u⃗.v
⃗ = 10 .
Trouver un nombre réel r tel que le vecteur ru
⃗ +v⃗ soit orthogonal à 2u⃗ − 3v
⃗ .
A B
2. Théorème d’Al-Kashi
Théorème
ABC est un triangle quelconque. C
A B
Exemple 1
ABC est un triangle tel que AC = 4, BC = 8 et mesĈ = 30°.
Calculer AB.
Solution
On a : 𝐴𝐵2 = 𝐶𝐴2 + 𝐶𝐵2 − 2𝐶𝐴 × 𝐶𝐵 × 𝑐𝑜𝑠 Ĉ = 16 + 64 − 2 × 4 × 8 × 𝑐𝑜𝑠 30 ° = 80 − 32√3
Donc : AB = 4√5 − 2√3 .
Solution
𝐴𝐶 2 = 𝐵𝐴2 + 𝐵𝐶 2 − 2𝐵𝐴 × 𝐵𝐶 × 𝑐𝑜𝑠 𝐴𝐵𝐶 ̂ = 37 . Ainsi mes𝐴𝐵𝐶
̂ . Donc : 𝑐𝑜𝑠 𝐴𝐵𝐶 ̂ ≈ 22,33° .
40
Exemple 1
Soit les vecteurs u
⃗ (2 ;-2) et v
⃗ (3 ;7) dans une base orthonormée (i , j ) du plan vectoriel . Calculer u
⃗ .v
⃗ .
Solution
⃗ .𝑣 = 2 × 3 + (−2) × 7 = −8 .
𝑢
Exemple 2
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J). Soit les points A(5 ;-2) et B(3 ;-4).
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Calculer l’arrondi d’ordre 0 en degré de la mesure principale de l’angle orienté (OA ,⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OB).
Solution
On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴.𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 15+8 = 23 et ∥ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 ∥= √52 + (−2)2 = √29 et ∥ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐵 ∥= 5.
̂ ̂ 5
Or ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴.𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ =∥ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 ∥×∥ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 ∥ 𝑐𝑜𝑠(𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
, 𝑂𝐵) donc 𝑐𝑜𝑠(𝑂𝐴 , 𝑂𝐵) = 29 .
√
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Comme le triangle OAB est de sens indirect donc Mes(𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
, 𝑂𝐵) ≈ −22° .
Exemple 3
Dans le plan muni du repère orthonormé direct (O, I, J), on donne les points A(2 ;3) et B(3 ;4).
Déterminer une équation cartésienne du cercle (C) de diamètre [AB].
Soit M(x ;y) : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴(x-2 ;y-3) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵(x-3 ;y-4)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐵
M ∈ (C) ⇔ 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⇔ (𝑥 − 2)(𝑥 − 3) + (𝑦 − 3)(𝑦 − 4) = 0 .
Une équation cartésienne du cercle (C) est : 𝑥 2 + 𝑦 2 − 5𝑥 − 7𝑦 + 18 = 0 .
Solution
a)
A'
B'
O
A C' B
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
b) ● 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4× 4 × 𝑐𝑜𝑠 = 8 .
3
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐵
● 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4× 4 × 𝑐𝑜𝑠0 = 16 .
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐵𝐴
● 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4× 4 × 𝑐𝑜𝑠𝜋 = −16 .
𝜋
● ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 = 4 × 4 × 𝑐𝑜𝑠(− ) = 8 . 3
𝐶𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
● ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐵′ = 0 .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐶 × 𝐶 ′ 𝐵′
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶′𝐵′
● 𝐵𝐶
1
Calculons C’B’: On a: C’B’ = 2BC = 2.
𝐵𝐶 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Donc : ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶′𝐵′ = 𝐵𝐶 × 𝐶 ′ 𝐵′ = 4× 2 = 8 .
2𝜋
● ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = 𝑂𝐶 × 𝑂𝐴 × 𝑐𝑜𝑠 ( ) . 3
2
Calculons OC : OC = 3
𝐶𝐶′ ; Dans le triangle rectangle CAC’, on a :
2 2 2
𝐶𝐶′ = 𝐴𝐶 − 𝐶′𝐴 = 16 − 4 = 12.
2 4√3
Donc CC’ = 2√3 et par suite OC = 𝐶𝐶 ′ =
3 3
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝐶 × 𝑂𝐴 × 𝑐𝑜𝑠 (2𝜋) =
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑂𝐴
𝑂𝐶
4√3 4√3 2𝜋
× 3 × 𝑐𝑜𝑠 ( 3 )
8
= −3 .
3 3
Exercice 2 résolu
ABC est un triangle équilatéral de coté 4.
1
1. Placer le point G tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC .
2
2. Calculer AG.
A H B
K G
1 2
1 1 𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2 −𝐵𝐶 2
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 2 = (2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) = 4 𝐴𝐵2 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 + 𝐴𝐶 2 = 4 𝐴𝐵2 − + 𝐴𝐶 2 .
2
Donc : AG = 3 .
Exercice 3 résolu
1 Soit A et B deux points distincts et I le milieu de [AB].
Soit M un point du plan.
On rappelle que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 = 2𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB2
En déduire que : MA2 + MB 2 = 2MI 2 + (Théorème de la médiane).
2
2. Application
On considère dans le plan un triangle ABC tel que AB = 7, BC = 4 et AC = 5. Soit I le milieu de
[BC].
Démontrer que : AI = √33 .
Solution
2 MA2 +MB2 −AB2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
1. On a : (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = MA2 + MB 2 + 2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =MA2 + MB 2 + 2 ( ).
2
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Donc: (𝑀𝐴 𝑀𝐵) = 2MA2 + 2MB 2 − AB 2 .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
Donc : : 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝑀𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2MA2 + 2MB 2 − AB 2 = 4MI 2
𝐴𝐵2
⟹ 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 = 2𝑀𝐼 2 + 2
.
𝐵𝐶 2
2. On a : 𝐴𝐶 2 + 𝐴𝐵2 = 2𝐴𝐼 2 + 2
.
16
Donc : 2𝐴𝐼 2 = 25 + 49 − = 66 .
2
Donc : 𝐴𝐼 2 = 33 par suite AI = √33 .
Exercice 4 résolu
Le plan est muni d’un repère orthonormée (O ; i , j ). On considère le vecteur u
⃗ (2 ;-1) et le point
A(-1 :3)
Démontrer que l’ensemble (D) des points M du plan tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM.u ⃗ = 7 est une droite orthogonale à
⃗.
u
Solution
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Produit scalaire
160
Soit M(x ; y) : 𝐴𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (x+1 ; y-3)
M ∈ (𝔇) ⟺ 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .𝑢 ⃗ = 7 ⟺ 2(x+1) -1(y-3) = 7 ⟺ 2x –y – 2= 0.
Donc (𝔇) est la droite d’équation 2x –y – 2= 0.
Un vecteur directeur de (D) est 𝑣 (1 ;2).
⃗ .𝑣 = 2 × 1 + (−1) × 2 = 0 donc 𝑢
On a : 𝑢 ⃗ ⊥ 𝑣.
Ainsi (D) est une droite orthogonale à 𝑢 ⃗.
Exercice résolu 5
1
Soit ABCD un carré, I le milieu de [BC] et J le point tel que ⃗⃗⃗
CJ = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
CD .
Démontrer que (IA)⊥(IJ).
Solution
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐼𝐽
𝐼𝐴. ⃗⃗ = (𝐼𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ). (𝐼𝐶
⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝐽
⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗ D J C
𝐼𝐴. ⃗𝐼𝐽 𝐼𝐵. ⃗⃗⃗⃗
⃗ = ⃗⃗⃗⃗ 𝐼𝐵. ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐶 + ⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐽 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴. ⃗⃗⃗⃗𝐼𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴. ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐽
𝐵𝐶 2
𝐼𝐵. ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝐼𝐶 = −𝐼𝐵2 = − 4 ;
𝐼𝐵. ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⊥ ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐽 = 0 𝑐𝑎𝑟𝐼𝐵 𝐶𝐽 ;
I
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴. 𝐼𝐶 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝐵𝐴 ⊥ ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐼𝐶 ;
1 1 𝐵𝐴 2
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴. ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐽 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 = .
4 4 4
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐼𝐽
Donc : 𝐼𝐴. ⃗⃗ = 𝐼𝐵 ⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝐵
⃗⃗⃗⃗ . 𝐼𝐶 ⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐼𝐶
⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐽
⃗⃗⃗⃗ A B
𝐵𝐶 2 𝐵𝐴2
: ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴. 𝐼𝐽⃗⃗ = − 4 +0+0+ 4
=0.
Donc : ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ . Ainsi, les droites (IA) et (IJ) sont
𝐼𝐴 ⊥ 𝐼𝐽
perpendiculaires.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC 9 Soit (D) et (Δ) deux droites sécantes en O. Soit
A ∈(D) et B ∈ (Δ), on note A’ le projeté
orthogonal de A sur (Δ) et B’ le projeté
orthogonal de B sur (D).
2 OAB est un triangle rectangle isocèle en A tel
que OA = a, a > 0. OA. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Démontrer que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ OB′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OA′. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB .
Exprimer en fonction de a les produits scalaires :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OA. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OA. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AO. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BA. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB . 10 Soit A, B, C et H les points tels que le triangle
ABC est rectangle en A et H ∈ (BC) tel que
3 Soit (C) le cercle de centre O et de rayon 3 et
AH = 5.
[AB] un diamètre de (C).La médiatrice de [OA]
̂ = 11 .
1. Justifier que : cosACB
coupe (C) en M et N. 14
1.Faire une figure. 2. Déterminer BH.
BM. ⃗⃗⃗⃗⃗
2. Calculer : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ BM. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BA, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AM, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ BM, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BO. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AO. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AM
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
11 ABC est un triangle quelconque. On pose :
4 Dans un triangle ABC isocèle en A, on donne AC = b, AB = c, BC = a.
AB = 4, mesBAĈ = 120° . Démontrer que : a = b×cosĈ + c×cosB̂.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AC
Faire une figure et calculer AB. ⃗⃗⃗⃗⃗ , AC.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ BC
⃗⃗⃗⃗⃗ .
12 On considère un cercle (C) de centre O et de
rayon R.
5 Soient A, B et C trois points alignés.
Soit M un point du plan et (D) une droite passant
A B C par M et coupant le cercle (C) en deux points A et
B. Soit A’ le symétrique de A par rapport à O.
Trouver le signe de chacun des réels suivants et
justifier :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BC. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CB. ⃗⃗⃗⃗⃗
CA , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
CA. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AC
1. Calculer AB. ⃗⃗⃗⃗⃗ et en déduire la nature du
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MB
1. Démontrer que : MA. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = MA. MA′ . triangle ABC.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MB
2. En déduire que : MA. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = MO − R2 .
2
2. Donner une valeur approchée de mesB ̂ et mesĈ
13 ABC est un triangle quelconque. On construit 17 Les vecteurs u ⃗ , v ⃗ et w⃗⃗ sont tels que
les carrés ABFC et ACGD ⃗.w
u ⃗⃗ = 3, u
⃗.v
⃗ = 5 et v
⃗.w⃗⃗ = 4 .
( voir figure ci-dessous). Calculer (2u⃗ + 3v
⃗ ). ( 5w
⃗⃗ ) , w
⃗⃗ . ( u
⃗ −v
⃗ ).
Le but de l’exercice est de démontrer que la droite
(AM) et (ED) sont perpendiculaires.
18 Soit u⃗ et v
⃗ deux vecteurs orthogonaux tels
que : ∥ u
⃗ ∥= 3∥ v
⃗ ∥ .
D Trouver une relation entre les nombres réels x et y
G
E pour que le vecteur xu⃗ + yv⃗ soit orthogonal à
⃗ +v
u ⃗ .
A C
19 Soit u
⃗ et v
⃗ deux vecteurs.
Démontrer que : ∥ u
⃗ +v⃗ ∥= ∥ u⃗ −v
⃗ ∥ ⟺u
⃗ ⊥v
⃗ .
F M
B 20 Soit u
⃗ et v
⃗ deux vecteurs.
1. Comparer les angles CAE ̂ et BAD̂. Démontrer que : (u
⃗ +v⃗ ) ⊥ (u
⃗ -v
⃗)⟺∥ u
⃗ ∥= ∥ v
⃗ ∥.
2. Comparer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AC. ⃗⃗⃗⃗⃗
AE et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AD. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB .
3. Démontrer que la droite (AM) et (ED) sont
perpendiculaires. 21 Soit u
⃗ et v
⃗ deux vecteurs.
Démontrer que : ∥ u ⃗ ∥2 - ∥ u
⃗ +v ⃗ ∥2 = 4u
⃗ −v ⃗.v
⃗ .
A C
HOMOTHETIES ET ROTATIONS
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à :
- introduire deux nouvelles transformations planes dont l’une ne conserve pas la distance ;
- établir les propriétés essentielles de ces transformations et les faires fonctionner.
► Les homothéties et les rotations sont étudiées ici au niveau 1 :
- se familiariser avec la transformation ;
- reconnaître la transformation ;
- construire l’image d’un point, d’une figure simple par la transformation définie de différentes façons ;
- reconnaître deux figures homologues par la transformation (figures clefs) ;
- utiliser les transformations pour démontrer, résoudre des problèmes de construction, ou trouver des
ensembles de points à condition que cette transformation soit donnée.
► L’objectif principal de ce chapitre est de se familiariser avec ces deux nouvelles transformations. On
privilégiera donc les activités de dessin et de construction pour reconnaître ces transformations.
Les élèves doivent connaître un petit nombre de propriétés essentielles et savoir les mettre en œuvre sur des
configurations simples.
On évitera des reprises systématiques de listes de propriétés sur chaque type de transformation. On insistera
sur les propriétés systématiques de chacune d’entre elles.
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Produit scalaire
167
Dans les démonstrations, on devra indiquer la transformation utilisée.
► Sont hors programme
- la réciproque de ces transformation n’est pas au programme.
- la décomposition d’une rotation en deux symétries orthogonales d’axes sécants.
I. HOMOTHÉTIE
Activité :
Soit quatre points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 tels que ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et les droites (𝐴𝐷) 𝑒𝑡 (𝐵𝐶) se coupent en un
𝐷𝐶 = 3𝐴𝐵
point noté Ω
D C
A B
1. Définition et propriétés
Définition
Soit Ω un point du plan et 𝑘 un nombre réel non nul.
On appelle homothétie de centre Ω et de rapport 𝑘, l’application ℎ du plan dans lui-même qui à tout
point 𝑀, associe le point 𝑀′tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ = 𝑘⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀.
Exemple
Soit ABC un triangle.
Soit h l’homothétie de centre A et de rapport −2.
Construire les points B’ et C’ images respectives de B et C par h.
Solution
h(B) = B’ ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴𝐵′ = −2𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
h(C) = C’ ⟺ 𝐴𝐶′ = −2𝐴𝐶
Propriété 1
Un point M, son image M’ par une homothétie et le centre Ω de cette homothétie sont alignés.
Propriété 2
Une homothétie de centre Ω et de rapport différent de 1 admet Ω pour seul point invariant .
NB : Par une application du plan dans le plan, un point dont l’image est lui-même est appelé point
invariant.
Remarque
Si le rapport 𝑘 = 1 , alors tous les points sont invariants.
Propriété fondamentale
Soit ℎ une homothétie de rapport 𝑘.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀′𝑁′ = 𝑘𝑀𝑁⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
3. Propriétés de conservation
Propriétés
Toute homothétie transforme :
■ trois points alignés en trois points alignés ;
■ deux droites parallèles en deux droites parallèles ;
■ deux droites perpendiculaires en deux droites perpendiculaires ;
■ un angle orienté en un angle orienté de même mesure ;
■ le milieu d’un segment en le milieu de l’image de ce segment.
On dit qu’une homothétie conserve l’alignement, le parallélisme, l’orthogonalité, les angles orientés
et le milieu.
Exercice
ABCD est un parallélogramme de centre O tel que AB=2AD.
Soit E le symétrique de A par rapport à D et F celui de A par rapport à B.
On considère l’homothétie ℎ de centre A et de rapport 2
1. Justifier que les points E, C et F sont les images respectives des points D , O, B par ℎ.
2 .Démontrer que ( OB ) // ( CF ).
3. Prouver que les points E , C et F sont alignés.
4. Justifier que C est le milieu de [EF].
5. Soit (∆) la droite perpendiculaire à ( DB ) en D.
Construire (∆′) l’image de (∆) par ℎ.Justifier la construction.
Propriété 2
Soit 𝑘 un nombre réel différent de 0 et 1, deux points A et A’.
Il existe une homothétie, et une seule , de rapport 𝑘 qui transforme A en A’
Propriété 3
Soit quatre points 𝐴 , 𝐵 , 𝐴’ , 𝐵’ tels que (𝐴𝐵) // (𝐴’𝐵’) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′𝐵′ ≠ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 .
Il existe une unique homothétie qui transforme 𝐴 en 𝐴’ 𝑒𝑡 𝐵 en 𝐵’.
Exercice 1
Construire les images respectives B’ et C’ des points B et C par l’homothétie de centre Ω
transformant A en A’.
A' A
A' A
a)
A A' B B'
b)
A A'
B'
Exercice 4
5
𝐵𝐸 = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
ABCD est un carré ; E est le point du plan tel que ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐶 .
On considère l’homothétie ℎ qui transforme E en D et B en A.
Déterminer le rapport de ℎ. Construire son centre K.
■ Si M = Ω alors M’ = Ω
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
■ Si M ≠ Ω , alors ΩM = ΩM ′ et Mes (ΩM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = α .
; ΩM′
Exercice
On considère un triangle équilatéral ABC de centre O et de sens direct. Soit J le milieu du segment
[BC]
1. Préciser l’image :
𝜋
a) du point B par la rotation de centre A et d’angle 3 ;
𝜋
b) du point B par la rotation de centre C et d’angle − ;
3
𝜋
c) du point C par la rotation de centre C et d’angle − 3 ;
2𝜋
d) du point A par la rotation de centre O et d’angle ;
3
𝜋
2. Construire le point J’, image du point J par la rotation de centre A et d’angle − 2 .
2. Points invariants
Propriété
Toute rotation d’angle non nul admet un unique point invariant : son centre.
3. Propriété fondamentale
Propriété
Soit 𝑟 une rotation d’angle 𝛼.
Si M’et N’ sont les images respectives de deux points distincts M et N par 𝑟 alors
M ′ N′ = MN
{ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ̂ .
Mes (MN ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M′N′) = α
5. Propriétés de conservation
Propriétés
Toute rotation transforme :
■ deux droites parallèles en deux droites parallèles ;
■ deux droites perpendiculaires en deux droites perpendiculaires ;
■ un angle orienté en un angle orienté de même mesure ;
■ le milieu d’un segment en le milieu de l’image de ce segment.
π
r est la rotation de centre A et d’angle .
2
1. En utilisant la rotation r, démontrer que les segments [EC] et [BG] sont de même longueur et que
les droites (EC) et (BG) sont perpendiculaires.
2.a) Construire le point Q image de B par r.
b) Démontrer que A est le milieu de [EQ].
c) Démontrer que les droites (OA) et (GQ) sont parallèles.
d) En déduire que la droite (OA) est hauteur du triangle ABC.
Solution
⃗⃗⃗⃗⃗̂
1. Comme AE = AB et Mes(𝐴𝐸 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝜋
𝐴𝐵) = 2 alors r(E) = B.
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Comme AC = AG et Mes(𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 alors r(C) = G.
, 𝐴𝐺 2
r(E) = B et r(C) = G donc d’après la propriété fondamentale de la rotation, on a : EC = BG et
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Mes(𝐸𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 . Donc les segments [EC] et [BG] sont de même longueur et que les droites (EC) et
, 𝐵𝐺 2
(BG) sont perpendiculaires.
𝐴𝐵 = 𝐴𝑄
2.a) Q = r(B) ⟺ { ⃗⃗⃗⃗⃗̂ 𝜋
𝑀𝑒𝑠(𝐴𝐵 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑄 ) = 2
(Voir figure ci-dessous).
b) On a : AE = AB et AB = AQ donc AE = AQ.
De plus, 𝑀𝑒𝑠(𝐴𝐸⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 + 𝜋 = 𝜋 donc A est le milieu de [AG].
, 𝐴𝐺 2 2
Exercice 2
ABC est un triangle dont le centre de gravité est G. A’, B’ et C’ sont les milieux respectifs de [BC],
[CA] et [AB].
P est un point du plan.
(Pour tous les exercices, le plan est orienté dans le sens direct)
I A A'
I A A'
I A
I A A'
I A A'
A B
DROITES ET CERCLES
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à introduire les notions de représentation paramétrique d’une droite et d’équation
cartésienne d’un cercle.
L’étude des équations cartésiennes de droites a été largement entamée en classe de 3e . Il s’agit de compléter
cette étude, d’aborder les représentations paramétriques de droites et d’introduire les équations cartésiennes
de cercles.
On utilise abondamment les connaissances antérieures ou nouvellement acquises sur le calcul vectoriel et le
produit scalaire.
La notation 𝑢⃗ permet de reformuler des savoir-faire de 3e en utilisant le déterminant ou le produit scalaire de
deux vecteurs.
Les représentations graphiques devront être très présentes dans ce chapitre.
► La détermination d’une équation cartésienne d’une droite connaissant un de ses points et un de ses
vecteurs directeurs n’a pas été vue en classe de 3e .
L’étude du vecteur normal n’est pas au programme.
Les problèmes d’orthogonalité seront traités à l’aide du produit scalaire sans faire mention du vecteur
normal.
► On introduit une autre caractérisation d’une droite : définition par un point et un vecteur directeur.
I. Droites
Théorème
Le plan est muni d’un repère (O, i, 𝑗).
▪ Soit (D) une droite du plan.
Il existe trois nombres réels a, b, c tels que, pour tout point M(𝑥 ;y) :
M(𝑥 ;y) ∈ (D) ⟺ a𝑥 + by + c = 0 .
▪ Soient a, b, c trois nombres réels tels que (a ;b) ≠(0 ;0).
⃗ (−𝑏
L’ensemble des points M(𝑥 ;y) tels que a𝑥 + by + c = 0 est une droite de vecteur directeur u 𝑎
).
Définition
Soit (O, i; 𝑗) un repère du plan et (D) une droite.
Toute équation de (D) du type a𝑥 + by + c = 0 est appelée équation cartésienne de (D) dans le repère
(O, i; 𝑗)
Exemple
Le plan est muni d’un repère (O, i; 𝑗).
Déterminer une équation cartésienne de la droite (D) passant par le point A(2 ;1) et de vecteur
⃗ (11).
directeur u
Solution
Soit un point M du plan de coordonnées (x ;y).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥−2).
On a : 𝐴𝑀 𝑦−1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑢 𝑥−2 1
M ∈ (D) ⟺ dét(𝐴𝑀 ⃗)=0 ⟺| | = 0 ⟺ 𝑥 − 𝑦 − 1 = 0.
𝑦−1 1
Donc une équation cartésienne de (D) est : 𝑥 − 𝑦 − 1 = 0.
Exercice
Le plan est muni d’un repère (O, i; 𝑗).
⃗ (−3
On donne le point A(-1 ;3) et le vecteur v 1
).
Déterminer une équation cartésienne de la droite (D) passant par le point A et de vecteur directeur v
⃗.
Activité
Soit un repère (O, i; 𝑗) du plan.
Soit droite (D) la droite passant par le point
A et de vecteur directeur nul u⃗.
A a pour coordonnées (𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 ) ;
⃗ a pour coordonnées (𝛼, 𝛽) .
u
On désigne par (x ;y) les coordonnées
d’un point quelconque M.
Démontrer que :
𝑥 = 𝑥𝐴 + 𝑡𝛼
M ∈ (D) ⟺ { avec t un nombre réel.
𝑦 = 𝑦𝐴 + 𝑡𝛽
Définition
Le plan est muni d’un repère (O, i; 𝑗).
Soit (D) la droite passant par A(𝑦𝑥𝐴 ) et de vecteur directeur u
⃗ (𝛽𝛼).
𝐴
𝑥 = 𝑥𝐴 + 𝑡𝛼
On dit que le système { ( t ∈ 𝐼𝑅)
𝑦 = 𝑦𝐴 + 𝑡𝛽
est une représentation paramétrique de la droite (D) dans le repère (O, i; 𝑗).
Exemple 1
Le plan est muni d’un repère (O, i; 𝑗).
Déterminer dans le repère (O, i; 𝑗), une représentation paramétrique de la droite (D) passant par le
point A(-1 ;-3) et de vecteur directeur v ⃗ (−2
1
).
Solution
𝑥+1
Soit un point M du plan de coordonnée (x ;y). On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 (𝑦+3 ).
M ∈ (D) ⟺ il existe un nombre réel t tel que
𝑥 = −1 − 2𝑡
⟺ {
𝑦 = −3 + 𝑡
Ce système est une représentation paramétrique de la droite (D).
Exemple 2
Le plan est muni d’un repère (O, i; 𝑗) .
On donne une droite (D ) de représentation paramétrique :
𝑥 = 12 − 5𝑡
{ (𝑡 ∈ 𝐼𝑅).
𝑦 = 2𝑡
Caractériser (D ).
Solution
⃗ (−5
(D ) est la droite passant par le point A(12 ;0) et de vecteur directeur 𝑢 2
).
Propriété 1
Soit Ω(a ;b) un point du plan et R un nombre réel strictement positif.
Une équation cartésienne du cercle (C) de centre Ω et de rayon R est : (𝑥 − a)2 + (y − b)2 = R2 .
Propriété 2
L’ensemble des points M(𝑦𝑥 ) tels que : 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 avec a, b et c réels, est soit ∅,
soit un singleton, soit un cercle.
Exemple 1
Déterminer une équation cartésienne du cercle (C) de centre A(2 ;-1) et de rayon 3.
𝑥−2
1. Soit M(x ;y) un point du plan. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 (𝑦+1 ).
M ∈ (C) ⟺ 𝐴𝑀 = 3 = 9 ⟺ (𝑥 − 2) + (𝑦 + 1)2 = 9.
2 2 2
Exemple 2
On donne l’ensemble (Γ) des points M(x ;y) du plan dont les coordonnées vérifient :
𝑥 2 + 𝑦 2 − 4𝑥 − 4𝑦 + 1 = 0.
Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de l’ensemble (Γ).
Solution
Soit M(x ;y) un point du plan.
M ∈ (𝛤) ⟺ 𝑥 2 + 𝑦 2 − 4𝑥 − 4𝑦 + 1 = 0
⟺ (𝑥 − 2)2 − 4 + (𝑦 − 2)2 − 4 + 1 = 0
⟺ (𝑥 − 2)2 + (𝑦 − 2)2 = 7
donc (𝛤) est le cercle de centre A(2 ;2) et de rayon √7 .
Exercice résolu 1
Le plan est muni d’un repère (O, i; 𝑗).
Donner une équation cartésienne puis une représentation paramétrique de la droite (D ) passant par le
point K(−2
3
⃗ (−2
) et dirigée par le vecteur 𝑢 1
).
Solution
● Donnons une équation cartésienne de (D ).
Soit un point M du plan de coordonnée (x ;y).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥+2) et 𝑢
On a : 𝐾𝑀 ⃗ (−2 ).
𝑦−3 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑢 𝑥 + 2 −2
M ∈ (D ) ⟺ dét(𝐾𝑀 ⃗)=0⟺ | | = 0 ⟺ 1(𝑥 − 1) + 2(𝑦 − 3) = 0
𝑦−3 1
⟺ 𝑥 + 2𝑦 − 7 = 0.
Donc une équation cartésienne de (D ) est : 𝑥 + 2𝑦 − 7 = 0.
● Donnons une représentation paramétrique de la droite (D ).
Soit un point M du plan de coordonnée (x ;y).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥+2) et 𝑢
On a : 𝐾𝑀 ⃗ (−2 ).
𝑦−3 1
M ∈ (D ) ⟺ 𝐾𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥+2) et 𝑢
⃗ (−2 ) et sont colinéaires
𝑦−3 1
⟺ il existe un nombre réel t tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐾𝑀 =t𝑢 ⃗
𝑥 + 2 = −2𝑡
⟺ {
𝑦−3=𝑡
𝑥 = −2 − 2𝑡
⟺ {
𝑦 =3+𝑡
𝑥 = −2 − 2𝑡
Donc une représentation paramétrique de (D ) est le système { (𝑡 ∈ 𝐼𝑅).
𝑦 =3+𝑡
Exercice 2 résolu
Le plan est muni d’un repère (O, i, 𝑗).
Donner une représentation paramétrique de la droite (D ) : 4𝑥 − 2𝑦 + 5 = 0.
Solution
⃗ (24).
Un vecteur directeur de (D ) est 𝑢
0
Le point A( 5 ) appartient à (D ).
2
𝑥 = 2𝑡
Donc une représentation paramétrique de (D ) est le système {𝑦 = 5 + 4𝑡 (𝑡 ∈ 𝐼𝑅).
2
Exercice 3 résolu
Le plan est muni d’un repère (O, i, 𝑗).
Soit (D ) et (D’ ) les droites de représentations paramétriques respectives
𝑥=𝑎 𝑥 = −𝑏 + 5
{𝑦 = 3𝑎 (𝑎 ∈ 𝐼𝑅) et { (𝑏 ∈ 𝐼𝑅).
𝑦 = −2𝑏 + 1
Solution
Un vecteur directeur de (D ) est 𝑢⃗ (13).
Un vecteur directeur de (D’ ) est 𝑣 (−1−2
).
1 −1
⃗ , 𝑣) = |
On a : dét(𝑢 | = 1.
3 −2
⃗ , 𝑣 ) ≠ 0.
Les droites (D ) et (D’ ) sont sécantes car dét(𝑢
Exercice 4 résolu
𝑥 = −𝑚 − 3
Soit (D) la droite définie par { (m ∈ IR).
𝑦 = 2𝑚 − 1
Solution
𝑥 = −𝑚 − 3 2𝑥 = −2𝑚 − 6
{ (𝑚 ∈ 𝐼𝑅) ⟺ { (𝑚 ∈ 𝐼𝑅)
𝑦 = 2𝑚 − 1 𝑦 = 2𝑚 − 1
2𝑥 = −2𝑚 − 6
⟺{ (𝑚 ∈ 𝐼𝑅).
2𝑥 + 𝑦 = −7
Donc une équation cartésienne de (D) est 2x + y + 7 = 0.
Exercice 5 résolu
Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de l’ensemble (C) dont une équation est :
𝑥 2 + y 2 − 2𝑥 + 1 = 0.
Solution
Soit M(x ;y) un point du plan.
M ∈ (𝐶) ⟺ 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥 + 1 = 0
⟺ 𝑥 2 − 2𝑥 + 𝑦 2 + 1 = 0.
⟺ (𝑥 − 1)2 − 1 + (𝑦 − 0)2 + 1 = 0
⟺ (𝑥 − 1)2 + (𝑦 − 0)2 = 0
⟺ (𝑥 − 1)2 = 0 𝑒𝑡 (𝑦 − 0)2 = 0
⟺ 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑦 = 0
Solution
Soit M(x ;y) un point du plan.
M ∈ (𝐶) ⟺ x 2 + y 2 + 2𝑥 − 4𝑦 + 8 = 0
⟺ 𝑥 2 + 2𝑥 + 𝑦 2 − 4𝑦 + 8 = 0
⟺ (𝑥 + 1)2 − 1 + (𝑦 − 2)2 − 4 + 8 = 0
⟺ (𝑥 + 1)2 + (𝑦 − 2)2 = −3.
Or (𝑥 + 1)2 + (𝑦 − 2)2 ≥ 0 𝑒𝑡 − 3 < 0
donc l’ensemble (𝐶) est vide.
Exercice 7 résolu
Soit A(01), B(42) et C(−2
−4
).
Soit (C) le cercle de centre A et de rayon 3.
Déterminer les coordonnées des points P et Q d’intersection de (C) et de la droite (BC).
P est le point d’abscisse positive.
Solution
Une équation cartésienne de (C) est : 𝑥 2 + (𝑦 − 1)2 = 9.
𝑥 = 4 − 6𝑡
Une représentation paramétrique de (BC) est : { (𝑡 ∈ 𝐼𝑅).
𝑦 = 2 − 6𝑡
𝑥 = 4 − 6𝑡
M(𝑦𝑥 ) ∈ (C)∩(BC) ⟺ 𝑥 2 + (𝑦 − 1)2 = 9 et il existe 𝑡 ∈ 𝐼𝑅 tel que { .
𝑦 = 2 − 6𝑡
t est donc solution de l’équation : (4 − 6𝑡)2 + (2 − 6𝑡 − 1)2 = 9
Soit : 18𝑡 2 − 15𝑡 + 2 = 0.
2 1
On a : 18𝑡 2 − 15𝑡 + 2 = 18 (𝑡 − 3) (𝑡 − 6).
2 1
Donc 18𝑡 2 − 15𝑡 + 2 = 0 ⟺ 𝑡 = 3 ou 𝑡 = 6 .
2 𝑥=0
Si 𝑡 = 3 alors { .
𝑦 = −2
1 𝑥=3
Si 𝑡 = 6 alors { .
𝑦=1
Donc : P(31) et Q(−20
).
𝑥 = 2 − 3t
a) (D) : { (t ∈ IR) et
y = 1 + 6t
2 Déterminer une représentation paramétrique 𝑥 = 2 + 4t
de la droite (D) passant par le point A et de (D’) : { (t ∈ IR).
y = 1 + 2t
vecteur directeur 𝑢
⃗ dans les cas suivants :
1) A(2 ;1), 𝑢
⃗ (−1; 1) ; 2) A(0 ;0), 𝑢
⃗ (3; −2) ; 𝑥 = 3t
b) (D) : { (t ∈ IR)
3) A(5 ;-3), 𝑢 ⃗ (5; −2).
⃗ (−3; 4) ; 4) A(-3 ;0), 𝑢 y = 1 − 2t
𝑥 = 1 − 6t
et (D’) : { (t ∈ IR).
y = 4t
3 Déterminer une représentation paramétrique
de la droite (D) passant par les points A et B 𝑥 = 1 + 4t
c) (D) : { (t ∈ IR)
dans les cas suivants : y = 3 + 2t
1) A(2 ;1), 𝐵(−1; 1) ; 2) A(-1 ;1), 𝐵(−1; 0) ; 𝑥 =4+t
et (D’) : { (t ∈ IR).
y = 2 + 3t
3) A(-5 ;-3), 𝐵(0; 4) ; 4) A(√2 ;1), 𝐵(−1; 1).
STATISTIQUES
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à consolider les acquis du premier cycle et à introduire le cumul, la médiane,
l’histogramme (restreint aux classes de même amplitude) et les caractéristiques de dispersion (dans le cas
d’une variable discrète).
► Tout le cours se fera sous forme de travaux dirigés.
Le cours ne devra pas être réduit à des séances de calcul. Car c’est un excellent terrain pour des activités
interdisciplinaires ou de compréhension des phénomènes économiques et sociaux.
On pourra rechercher les moyens statistiques permettant de réponde à l’avance à une question posée : cela
permet de donner du sens à la notion statistique utilisée. On pourra commenter avec les élèves les résultats
obtenus.
► L’usage du symbole ∑ et des indices sont hors programmes.
L’usage de la calculatrice doit être encouragé. On peut utiliser les fonctions statistiques pour vérifier les
résultats.
► Les diagrammes circulaires, semi-circulaires, à bandes, à bâtons peuvent faire l’objet d’exercices de
révision traités à la maison.
On fera une lecture commentée de ces diagrammes en faisant ressortir l’intérêt de chacun d’eux.
► Le mode et la moyenne sont des rappels du premier cycle.
On ne donnera pas la formule de la définition de la moyenne.
Nombre 0 2 3 4 5 6 7 9 10
d’enfants
Effectif 2 3 5 4 11 11 8 4 2
Fréquence
Nombre 0 2 3 4 5 6 7 9 10
d’enfants
Effectif 2 3 5 4 11 11 8 4 2
Fréquence
Effectif
cumulé
croissant
Effectif
cumulé
décroissant
croissante
Fréquence
cumulée
décroissante
Effectif cumulé
croissant
Effectif cumulé
décroissant
Fréquence cumulée
croissante
Fréquence cumulée
décroissante
Océan Superficie
Pacifique 183,4
Atlantique 106,7
Indien 73,8
Antarctique 19,7
Arctique 12,4
a) Les modalités sont représentées par des rectangles ayant la même base et des hauteurs proportionnelles
à leurs effectifs (ou fréquences).
Superficie
200
180
160
140
120
100
Superficie
80
60
40
20
0
Pacifique Atlantique Indien Antarctique Arctique
b) On dresse un tableau de proportionnalité entre chaque effectif (ou fréquence) et l’angle du secteur
angulaire correspondant.
106,7 ×360
Atlantique 106,7 ≈ 97°
396
73,8× 360
Indien 73,8 ≈ 67,1°
396
19,7×360
Antarctique 19,7 ≈ 17,90°
396
12,4 × 360
Arctique 12,4 396
≈ 11,27°
c) On dresse un tableau de proportionnalité entre chaque effectif (ou fréquence) et l’angle du secteur
angulaire correspondant.
106,7 ×180
Atlantique 106,7
396
= 48,5°
73,8× 180
Indien 73,8 = 33,5°
396
19,7×180
Antarctique 19,7 396
= 9°
12,4 × 180
Arctique 12,4
396
= 5,6°
Diagramme semi-circulaire :
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Statistiques
197
Exercice 1
Un établissement de transfusion sanguine a dressé le bilan de sa collecte de sang pendant un an.
Age du donneur [16 ;25 [ [25 ;34 [ [34;43[ [43 ;52[ [52 ;61[
Fréquence(%) 4 14 24 32 26
2. Diagramme en bâtons
Lorsque le caractère étudié est quantitatif et discret, on peut représenter la série étudiée par un
diagramme en bâtons.
La hauteur de chaque bâton est proportionnelle à l’effectif (ou à la fréquence).
Exemple
Un professeur interroge les 40 élèves d’une classe de Seconde C sur le nombre de leurs frères et
sœurs.
Voici le résultat obtenu :
Nombre de frères 0 1 2 3 4 5 6
et sœurs
Effectif 3 6 7 5 8 7 4
Exemple
On a noté la distance parcourue par des élèves d’une ville pour se rendre dans leur établissement et on a
dressé le tableau suivant :
Fréquence (%) 40 24 16 12 8
Ancienneté ( an) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Effectifs 4 6 4 5 2 10 11 3 3 2
Solution
1. Le mode de cette série statistique est la modalité qui a le plus grand effectif.
Donc le mode de la série statistique est 7.
Exemple 2
Le relevé des durées de communications téléphoniques effectuées dans un central téléphonique a fourni les
informations suivantes :
Effectif 14 16 25 15 17 13
Centre 1 3 5 7 9 11
Effectif 14 16 25 15 17 13
1 × 14 + 3 × 16 + 5 × 25 + 7 × 15 + 9 × 17 + 11 × 13
𝑥̅ =
100
𝑥̅ = 5,88.
La durée moyenne d’un appel est 5,88 mn.
2. Médiane
Définition
La médiane d’une série statistique est la modalité qui partage l’effectif total en 2 parties égales.
Effectif 14 16 25 15 17 13
Effectif 14 16 25 15 17 13
𝑁
La médiane est la modalité dont l’effectif est 2
où N est l’effectif total.
L’effectif total est 100.
100
La médiane est la modalité dont l’effectif est 2
= 50 .
On considère les points A(4 ;30), B(6 ;55) et Q(M ;50).
On considère que Q appartient à la droite (AB).
Utilisons la disposition pratique :
A Q B
4 M 6
30 50 55
𝑀−4 6−4
On a : = .
50−30 55−50
On trouve M = 12.
La médiane de cette série statistique est 12.
Exercice
Sur une route nationale, les gendarmes effectuent un contrôle de vitesse. Ils ont relevé les vitesses suivantes :
Vitesse en km/h [50 ;60 [ [60 ;70 [ [70;80[ [80 ;90[ [90 ;100[ [100 ;110[ [110 ;120[
Effectif 5 1
1. Ecart-moyen
Exemple 1
Vers un indicateur de dispersion
Deux tireurs KONAN et DOUMBIA s'affrontent en vue d'une sélection lors d'une épreuve comportant vingt
tirs sur cible.
A l'aide de cet indicateur, peut-on dire quel est le tireur le plus régulier ? ___________
2. Variance – Ecart-type
Pour calculer la variance de l’exemple précédent, on utilise la disposition pratique :
Nombre de points 50 30 20 10 0
Carré de l'écart à la
|50 − 26|2 =576
moyenne |X − 𝑋̅|2
Age 12 13 15 16 17 18 19
Effectif 2 3 1 2 3 3 1
Solution
1. La moyenne de cette série statistique est :
2×12 + 3×13 +1×15 +2×16+3×17+3×18+1×19
𝑋̅ = 15
= 15,6 .
Age 12 13 15 16 17 18 19
Effectif 2 3 1 2 3 3 1
2.
Age 12 13 15 16 17 18 19
Effectif 2 3 1 2 3 3 1
[900 ; 1000[ 10
2 Voici les notes à un devoir commun des 23
élèves de Seconde A : [1000 ; 1100[ 5
0 ; 12 ; 9 ; 10,5 ; 2,5 ; 8 ; 3 ; 8 ; 3 ; 14 ; 6 ;
2,5 ; 6 ; 16,5 ; 14 ; 6 ; 9 ; 3 ; 6 ; 14 ; 12 ; 3 ; 9 [1100 ; 1200[ 2
Calculer l’écart-moyen des notes obtenues à ce
devoir commun.
1. Déterminer le mode, la médiane, la moyenne et
l’écart-type de cette série.
3 Sur une route nationale, les gendarmes 2. Construire l’histogramme de cette série.
effectuent un contrôle de vitesse. Ils ont relevé les
vitesses suivantes 5 Le tableau ci-dessous donne les productions de
céréalières et de tubercules de l’Afrique de l’ouest
Vitesse [50 ;70 [ [70 ;90 [ [90;110[ recensée en 2006:
en km/h Production Tonnes
[20;25[
[25;30[
[30;35[
[35;40[
[40;45[
[45;50[
[50;55[
[55;60[
[60;65[
Production de viande 2 353 794
(tonnes)
GÉOMETRIE DE L’ESPACE
COMMENTAIRES
► Ce chapitre vise à :
- maîtriser la représentation de l’espace physique
- utiliser les propriétés d’incidence pour démontrer et construire dans l’espace.
► La géométrie de l’espace sera répartie tout au long de l’année, elle ne sera pas reléguée en fin d’année.
► L’objectif du programme du premier cycle est d’apprendre à voir dans l’espace, de calculer des
longueurs, des aires et des volumes. Ceci implique un large usage des représentations en perspectives, des
maquettes et des patrons.
► A partir des objets vus au premier cycle (cubes, pavés droits, prismes droits, cylindres, pyramides, cônes
de révolution), on dégagera progressivement les principes d’incidence. On mettra en valeur leurs spécificités
par rapport à la géométrie plane (droites non concourantes et non parallèles par exemple).
► On apprendra aux élèves à combiner ces énoncés avec les théorèmes de la géométrie plane pour
démontrer des propriétés.
Le professeur se dotera du matériel nécessaire à ce chapitre( volumes réalisés en carton, squelettes de cube,
de pyramide, etc.).
Il est souhaitable que le professeur apprenne aux élèves à en réaliser. Il utilisera ce matériel conjointement
avec les représentations des objets, effectuées en main levée en perspective.
La perspective est l’outil utilisé pour illustrer les axiomes et les théorèmes.
Les construction par angle de fuite et coefficient de réduction sont hors programme.
A travers des exercices de niveau de difficultés progressives, amener l’élève à une justification soignée en
donnant les propriétés utilisées.
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Géométrie de l’espace
208
Les exercices de construction se feront en T.D.
Le professeur aura l’occasion de réinvestir le raisonnement par l’absurde.
Pour gagner du temps, il faut proposer des exercices avec des figures déjà faites.
On entraînera aussi les élèves à dessiner des figures à main levée.
► Tout ce chapitre est construit à partir d’axiomes. Ces axiomes sont découverts progressivement à l’aide de
manipulations sur des maquettes de solides connus. Tout exposé linéaire et théorique des axiomes dans
l’approche de ce cours est à exclure.
La trace écrite des axiomes n’est pas nécessaire. Une utilisation régulière de ces axiomes dans les
démonstrations en permettra la mémorisation.
► La recherche de sections planes d’un solide doit se limiter à des cas très simples. Une étude guidée est
nécessaire pour cette recherche.
Exercice 1
Dénombrer les plans et les droites que déterminent les sommets d’un tétraèdre ABCD .
Exercice 2
1. Dessiner une boîte d'allumette en perspective cavalière.
2. Combien de droites et de plans les sommets déterminent-ils ?
Propriété
Etant donné une droite (𝔇) et un plan (𝒫), les différentes positions relatives sont :
● (𝔇) est incluse dans (𝒫).
● L’intersection de (𝔇) et (𝒫) est un point.
● (𝔇) et (𝒫) sont disjoints.
Définitions
♦ Une droite (𝔇) est dite parallèle à un plan (𝒫) lorsque (𝔇) ⊂ (𝒫) ou (𝔇)∩(𝒫) = ∅.
On note (𝔇) // (𝒫).
♦ Une droite (𝔇) est dite sécante à un plan (𝒫) lorsqu’ils ont un seul point en commun.
Remarque
Dans l’espace, une droite et un plan sont soit sécants soit parallèles.
Propriété
Etant donné deux plans (𝒫) et (𝒬), les différentes positions relatives sont :
● (𝒫) et (𝒬) sont confondus .
● L’intersection de (𝒫) et (𝒬) est une droite.
● (𝒫) et (𝒬) sont disjoints.
Propriété
Etant donné deux droites (𝒟) et (𝒟′) de l’espace, les différentes positions relatives sont :
● (𝒟) et (𝒟′) sont coplanaires, c’est-à-dire incluses dans un même plan .
● (𝒟) et (𝒟′) sont non coplanaires, c’est-à-dire qu’il n’existe aucun plan les contenant.
Conséquences
● Deux droites coplanaires sont soit sécantes soit parallèles.
● Deux droites non coplanaires sont disjointes.
Définitions
● Deux droites de l’espace sont dites parallèles lorsqu’elles sont confondues ou bien lorsqu’elles sont
coplanaires et disjointes.
● Deux droites de l’espace sont dites sécantes lorsqu’elles se coupent en un seul point.
Exercice
ABCDEFG est un cube
Propriétés
Un plan est déterminé par :
- trois points non alignés.
- une droite et un point n’appartenant pas à cette droite.
- deux droites sécantes.
- deux droites strictement parallèles
Exercice résolu
ABCDEFGH est un parallélépipède rectangle.
1. Démontrer que (AD) et (GF) sont parallèles.
4. Démontrer que (AF) et (DG) sont parallèles.
Exercice résolu
Solution
1. Utilisons la propriété << Une droite (𝒟) est parallèle à un plan (𝒫) si et seulement s’il existe dans (𝒫)
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Géométrie de l’espace
214
une droite parallèle à (𝒟) >>.
Dans le rectangle ABFE, (AE) est parallèle à (BF) or (BF) est incluse dans le plan (BFH).
Donc (AE) est parallèle au plan (BFH).
2. Utilisons la propriété << Si deux plans sont parallèles alors toute droite parallèle à l’un est parallèle à
l’autre >>.
Le plan (ABF) est parallèle au plan (DCG). Comme (EB) est incluse dans le (ABF) donc elle est parallèle au
plan (ABF). Par conséquent, la droite (EB) est parallèle au plan (DCG).
Exercice 1 résolu
SABC est une pyramide . I un point du segment [SA].
Soit (P) le plan parallèle à (ABC) contenant I .
On se propose de déterminer l’intersection de (P) et des faces SAB, SBC, SAC et ABC.
La face délimitée par le triangle IJK est appelée la section plane de la pyramide par le plan (P).
Solution
1. Justifier que les plans (P) et (SAB) sont sécants.
I ∈(P) et I ∈(SAB) donc (P) et (SAB) ne sont pas disjoints. Donc (P) et (SAB) sont soit sécants soit confondu.
Association des Professeurs de Mathématiques de la Région de Gbêkê Géométrie de l’espace
215
Supposons que (P) = (SAB).
Comme (AC) est sécante à (SAB) alors (AC) est sécante à (P).
Donc les plans (ABC) et (P) sont soit sécants suivant (AC), soit confondus.
Or I ∈ (P) et I ∉ (ABC) donc (ABC) et (P) sont sécants suivant (AC).
Ce qui est faux car (ABC) et (P) sont parallèles.
Donc (P) ≠ (SAB).
D’où (P) et (SAB) sont sécants.
3. Un raisonnement analogue prouve que l’intersection de (P) avec la face SAC est [IK].
4. L’intersection de (P) avec la face ABC est vide car les deux plans sont strictement parallèles.
Conclusion : L’intersection de (P) avec toutes les faces de la pyramide est la face délimitée par le triangle
IJK .
Exercice 2 résolu
ABCDEFG est un cube. Soit I un point de [EH], J un point [HG] et K un point de [FB].
Tracer la section plane du cube par le plan (IJK).
Conclusion : La section du cube ABCDEFGH par le plan (IJK) est la face du polygone INKQJ.