Le Raffinage du-WPS Office
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produits finis tels que l’essence, le fioul lourd ou le naphta. Mélange hétérogène d’hydrocarbures divers
(molécules composées d’atomes de carbone et d’hydrogène), le pétrole brut est inutilisable en l’état (il
existe plusieurs types de pétrole brut qui se distinguent entre autres par leur viscosité et leur teneur en
soufre). Ses composants doivent être séparés afin d’obtenir les produits finaux exploitables directement.
les produits non énergétiques, tels que les lubrifiants, le bitume et les naphtas utilisés en pétrochimie.
Le raffinage ne se limite plus aujourd’hui à la séparation des différents hydrocarbures. Des procédés
chimiques complexes sont également mis en œuvre afin d’optimiser les produits finaux. Les différentes
coupes pétrolières peuvent ainsi subir des transformations, des améliorations et des mélanges pour
obtenir des produits commercialisables et répondre notamment aux nouvelles normes
environnementales.
Le pétrole est habituellement mesuré en barils ou en tonnes. Les unités de mesure les plus courantes
dans la production pétrolière sont le baril (= 159 litres) par jour (b/j) ou la tonne par an (t/an). Le baril
étant une unité de mesure du volume et la tonne une mesure du poids, il n’y a pas de corrélation
précise, car les différentes qualités de pétrole brut ont des poids différents. Mais, selon une règle
empirique, on compte 7,33 barils par tonne et 1 b/j correspond à 49,8 t/an.
La production de gaz naturel est convertie selon un facteur de 6 000 pieds cubes de gaz pour un baril de
pétrole.
On utilise le baril équivalent pétrole (bep) ou la tonne équivalent pétrole (tep) pour exprimer la
production ou l’utilisation d’autres formes d’énergie primaire, comme par exemple le gaz, le charbon,
l’énergie nucléaire ou hydraulique, de manière à pouvoir les comparer directement avec le pétrole et
entre elles.
La dépendance au pétrole est une partie importante du problème énergétique actuel que tentent de
résoudre la transition énergétique et la sortie des énergies fossiles. Elle concerne surtout les pays
développés et en développement. Certains secteurs sont particulièrement dépendants au pétrole,
comme les transports, l'industrie ou l'agriculture. Seulement 3 % de la production électrique est quant à
elle issue du pétrole[1]
Les États-Unis
Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits
par jour. Mais ils figurent aussi parmi les premiers consommateurs. Contrairement à d’autres pays
producteurs de pétrole, comme l’Arabie saoudite, les réserves d’or noir américaines sont bien moins
importantes.
2. La Russie
Avec une production de 10,5 millions de barils par jour, la Russie truste la deuxième place du podium
des plus gros producteurs de pétrole. En exploitant intensément le pétrole de schiste, mais pas
seulement, la Russie occupe en effet une place de choix dans le classement mondial et domine
désormais l’Arabie saoudite. Cependant, comme pour les États-Unis, les quantités de pétrole dans les
sous-sols russes ne sont pas présentes en quantités importantes. La Russie ne se classe en effet que 6e
dans la liste des réserves de pétrole les plus importantes au monde, alors qu’elle est le 2e plus gros
producteur mondial. L’économie russe est très dépendante de cette ressource.
3. L’Arabie saoudite
Deuxième producteur mondial derrière les États-Unis jusqu’en 2019, l’Arabie saoudite est aujourd’hui
sur la 3e marche du podium, derrière les Américains et les Russes. La production saoudienne est très
proche de celle des Russes avec 10,2 millions de barils produits par jour. Contrairement à Moscou et à
Washington, Riyad peut compter sur ses immenses réserves d’or noir. En effet, les Saoudiens possèdent
la 2e plus grande réserve de pétrole mondiale. Actrice historique majeure de la production mondiale de
pétrole, l’Arabie saoudite fonde en grande partie son économie sur l’or noir. L’exploitation du pétrole
représente ainsi la moitié du PIB du pays.
Le Canada
Avec son territoire parmi les plus étendus au monde, le Canada s’invite à la 4e place des pays
producteurs de pétrole. La production quotidienne du Canada s'élève ainsi à 4,6 millions de barils. Doté
d’importantes réserves d’hydrocarbures, le Canada a aussi largement développé l’extraction de pétrole
à travers les sables bitumineux présents massivement dans la province de l’Alberta.
L’Irak
Avec ses 4,2 millions de barils par jour, l’Irak opère un retour en force. Très dépendant du pétrole, tant
en matière énergétique qu’au niveau financier, le pays exporte majoritairement vers la Chine, l’Inde et
l’Europe.
Le reste du top 10
La Chine s’empare de la 6e place avec 3,9 millions de barils produits par jour, loin devant les Émirats
arabes unis (2,9 millions de barils). Le Brésil se classe 8e avec 2,8 millions de barils, suivi de près par le
Koweït (2,6 millions de barils). L’Iran ferme la marche et occupe le 10e rang mondial avec une
production de 2,5 millions de barils par jour.
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Actualisé le 25.08.2022
Collège
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Les pétrodollars désignent les dollars américains obtenus par les pays exportateurs de pétrole dans le
cadre de leurs contrats libellés en dollars, qu'ils réinvestissent dans l'économie américaine. Par
extension, le pétrodollar désigne les placements financiers effectués en dollar par les pays exportateurs
de pétrole au niveau international[1].
Concept
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Du fait d'accords entre les États-Unis et les pays producteurs de pétrole, la majorité des contrats
d'approvisionnement en pétrole dans le monde est libellée en dollar américain. Les pays acheteurs de
pétrole sont ainsi dépendants de leurs réserves de change en dollar pour se fournir en hydrocarbures[2].
Les pays producteurs de pétrole, eux, sont abondés en dollars par leurs clients à chaque vente. Ils
peuvent ensuite recycler les pétrodollars dans le système financier international, et notamment aux
États-Unis[3]. Ces dollars provenant de la vente de pétrole sont appelés pétrodollars[4].