Memoire de Fin D'Etudes: Université Ibn-Khaldoun de Tiaret
Memoire de Fin D'Etudes: Université Ibn-Khaldoun de Tiaret
Memoire de Fin D'Etudes: Université Ibn-Khaldoun de Tiaret
THÈME
Étude des tendances mondiales et des programmes de recherche et
développement (R & D) dans les systèmes embarqués en vue de Maximiser
l'impact d'une plate-forme technologique dans le domaine.
Devant le Jury :
Nom et prénoms Grade Qualité
Mr DJ. NASRI MCB Président
Mr A.GHELLAB MCB Examinateur
Mr A.SAHLI MCB Encadreur
département gène électrique Ibn Khaldoun– Tiaret pour avoir dirigé ce travail avec une grande
patience et un esprit d’équipe et aussi pour sa disponibilité ses conseils, son amabilité et sa
fraternité, ses grandes qualités tant humaines que scientifiques et la confiance qu'il nous a
témoignée, qui ont contribué à la réalisation de ce travails.
ABDE KADER ,maitres de conférence à l'université Ibn Khaldoun -Tiaret pour avoir bien voulu
faire partie du jury, de ses aides et ses conseils ,qu'il trouve ici l'expression de nos sincères
respects.
Dédicace
Melouka.
Sommaire
Introduction générale................................................................................................................ 01
- SoC: System-on-a-Chip.
Figure I.3: Interaction entre les tâches et le noyau temps réel ................................................ 10
Figure II.1 – Graphe simplifié des états possibles des tâches gérées par un noyau Temps
réel ............................................................................................................................................ 13
Figure II.9 – Communication par tableau noir : la lecture est non destructive ...................... 22
Figure III-1: Industrie électronique européenne bien positionnée de manière Capitaliser sur
l'avenir une croissance .............................................................................................................. 29
Tableau II.3 – Caractérisation (a) d’un moniteur de Hoare, (b) d’un moniteur à la Ada ...... 15
Tableau II.7 – Caractérisation d’un socket au niveau d’un processus ou d’une tâche ........ 20
Tableau III.2 – Part des systèmes embarqués du coût du produit final Ou un service .......... 32
Tableau III.3 – marché électronique par secteur en 2002 et pour la santé et les taux de
croissance pour l'électronique et les systèmes ....................................................................... 33
Tableau III.4 – Part des systèmes embarqués ou des composants électroniques dans la valeur
du produit final ou du service ................................................................................................... 33
Tableau III.7 – Voiture de voyageurs les chiffres de production en Europe et partout dans le
monde ....................................................................................................................................... 36
Figure III-6 Développement des consommateurs dans le monde entier (en millions
EURO) ..................................................................................................................................... 44
Figure III-7: L'espérance de vie moyenne (en ans) aux États-Unis, Europe et le Japon ........ 45
Figure III.9: PIB des pays sélectionnés (en milliards de PPA €)............................................ 49
Introduction 1:
Les applications informatiques embarquées ont envahi l’environnement industriel et notre
vie quotidienne. Depuis quelques décennies, les besoins de plus en plus accrus en termes de
technicité ont conduit à intégrer une très forte automatisation dans tous les produits industriels ou
destinés à l’usage « grand public ». La liste infiniment longue des exemples contient des produits
aussi divers qu’un avion civil ou militaire, un train, un véhicule automobile, un téléphone mobile,
un four à micro-ondes, une console de jeu, un satellite d’exploration, etc. Le dénominateur
commun à toutes les applications adressées par les méthodes proposées dans cet ouvrage est la
fourniture de fonctionnalités toujours plus sophistiquées : interface homme-machine (écran
couleur de haute définition, écran tactile, commande vocale…), nombre élevé de fonctions
débordant largement l’utilisation de base du produit (visualisation des commandes, liaison
Internet…), sûreté de fonctionnement (robustesse, tolérance aux fautes, répartition, maintenance
rapide et aisée…). Pour ces raisons, les trois grands domaines permettant ces développements, que
sont l’électronique, l’automatique et l’informatique, ont dû progresser et s’adapter :
▶ Électronique: processeur multifonction (microcontrôleur), processeurs multi-cœurs, processeur à
faible consommation, réalisation de circuits' électroniques dédiés, etc.
▶ Automatique: Lois de régulations adaptées, régulation numérique, etc.
▶ Informatique: méthodes et méthodologies de développement, systèmes d’exploitation ou
exécutifs embarqués, langages applicatifs, méthodes de tests et de validations, etc.
Ce mémoire est résolument orienté informatique, et les domaines de l’électronique et de
l’automatique et industriel ne sont pas ici le propos. Toute fois, étant donné le développement lié
entre les deux parties « matériel et logiciel », une présentation succincte des aspects matériels
nécessaires à l’appréhension des systèmes embarqués est faite. Nous allons nous intéresser
particulièrement à l’aspect génie logiciel, C’est-à-dire la ou les méthodes permettant de développer
correctement ces applications.
Il est important de noter qu’il n’est pas possible de parler des applications embarquées
comme d’un ensemble homogène au sens de leur réalisation. En effet, entre les développements de
l’application informatique gérant un four à micro-ondes et celle pilotant une navette spatiale, la
distance est immense : criticité de l’application, taille du logiciel, évolution de l’application, etc. Le
seul lien en commun est que ces applications mettent en relation un programme informatique avec
un procédé externe.
1
PDF STR Embarque. Francis Cottet et Emmanuel Grolleau Tous deux sont chercheurs au Laboratoire d’informatique
Scientifique et industrielle LISI), système temps réel coordonnée par Francis. Cottet lui-même. Page Vi
-1-
Introduction générale:
-2-
Chapitre -I-
Le déveeloppemment des
d sysstèmess
E
Embarq qués teemps réel
Chapitre – I– Lee développement des systèmes em
mbarqués temps réel
I.1. Introdduction:
La plupart dess systèmes embarquéss temps réel sont avan
nt tout des systèmes de
d contrôlee
commandee. Un syystème de contrôle-com
c mmande esst un système informaatique de contrôle
c dee
procédé. L
Le terme proocédé est un
n terme généérique désig
gnant un système physsique contrô
ôlé. Dans cee
chapitre, oon présente l’environneement de dééveloppemeent des systèèmes embarrqués temps réel. Afinn
de contrôler le procéédé, le systèème inform
matique est en relation
n avec l’envvironnemen
nt physiquee
externe paar l’intermédiaire de capteurs et//ou d’actio
onneurs. Lees grandeuurs physiques acquisess
grâce aux ccapteurs perrmettent au
u système dee contrôle-ccommande de
d s’inform
mer de l’état du procédéé
ou de son eenvironnem
ment. Le sysstème de coontrôle-com
mmande, à partir
p de connsignes décrrivant l’étatt
voulu du procédé, calcule des
d commanndes qui sont
s alors appliquéess sur le procédé parr
l’intermédiiaire d’acttionneurs. Donnons
D ainnsi une déffinition gén
nérale d’unn système de
d contrôle--
commandee (figure I.1) :
Figu
ure I.1: Rep
présentationn schématiq
que d’un sysstème de con mande.1
ontrôle comm
I.2.Le dévveloppemen
nt de systèm ue:2
me embarqu
I.2.1. Défin
nition de syystème emb
barque:
Un système embarqué
e est un syystème info
ormatique dont
d les m
moyens de calcul sontt
embarquéss sur le proccédé contrôllé. Le fait dd’embarquerr les moyen
ns de calcul implique, en plus dess
contraintess d’encombbrement (taiille, poids, forme), dees contrainttes de connsommation
n d’énergiee
puisque l’aalimentationn électriquee des élémeents de calccul est soitt embarquéee (batteries, carburant,,
etc.), soit aambiante (panneaux solaires, etc.)..
À ttechnologie équivalentee, l’énergie consomméée par un calculateur esst fonction du
d carré dee
la vitesse de celui-cci en d’au
utres termess, plus le calculateurr est perfoormant, plu
us l’énergiee
consomméée est imporrtante, avec une relationn quadratiqu
ue.
Un systèm
me embarquué se caractéérise donc ssouvent par des ressourrces de calccul dimensio
onnées (ouu
à dimensioonner) au pluus juste en fonction dees besoins en
n calcul.
1
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hercheurs au L
Laboratoire d’informatique
Scientifique et industriellee LISI), systèm
me temps réel coordonnée par
p Francis. Cottet
C lui-mêmme. Page 1.
2
Le même rééférence pagee 3.
-3-
Chapitre – I– Le développement des systèmes embarqués temps réel
-4-
Chapitre – I– Lee développement des systèmes em
mbarqués temps réel
Fiigure I. 2: Exemple
E d’uune applicaation de conttrôle-comm
mande
d’un mooteur à com
mbustion.
1
Le même rréférence pagee 5
-5-
Chapitre – I– Le développement des systèmes embarqués temps réel
pour traitement ultérieur, sous peine de la voir être remplacée (ou « écrasée ») par la trame
suivante.
Il est nécessaire de préciser et de formaliser les caractéristiques temporelles d’un système.
Cette caractérisation peut prendre de nombreuses formulations. Ainsi, nous pouvons définir de
manière non exhaustive :
▶ Durée d’exécution d’une activité: l’activité d’une application, qui peut être l’enchaînement de
plusieurs activités élémentaires (acquisition, traitement, commande, affichage…), possède une
durée d’exécution qui peut être mesurée de diverses manières. Cette durée n’est pas constante à
chaque occurrence de cette activité puisque les programmes et les enchaînements de programmes
ne sont pas toujours identiques (branchement conditionnel, itération, synchronisation…).
▶ Cadence de répétition ou périodicité d’une activité : l’acquisition d’une donnée ou la
commande d’un actionneur peuvent nécessiter une régularité liée par exemple à la fréquence
d’échantillonnage.
▶ Date au plus tôt ou date de réveil: dans certains cas, un traitement doit être déclenché à une date
précise relative par rapport au début de l’exécution de l’application ou absolue (plus rarement).
Cette date de réveil n’implique pas obligatoirement l’exécution ; il peut y avoir un délai dû à
l’indisponibilité du processeur.
▶ Date de démarrage: Cet instant correspond à l’exécution effective de l’activité.
▶ Date de fin : instant correspondant à la fin de l’exécution de l’activité.
▶ Date au plus tard ou échéance: le traitement ou la commande d’un actionneur doit être terminé à
un instant fixé par rapport au début de l’exécution de l’application. Dans le cas d’applications à
contraintes temporelles strictes, cette échéance doit être respectée de façon impérative, sinon il y a
faute temporelle et l’application est déclarée non valide.
▶ Temps de réponse: cette caractéristique peut s’appliquer à une activité de régulation ou à un
ensemble d’activités de régulation; elle est directement liée à la dynamique du système. Ce
paramètre correspond à la différence entre la date de réveil et la date de fin de l’activité.
▶ Gigue temporelle: Ce paramètre caractérise la respectabilité d’une activité au fur et mesure de
ses occurrences. en effet, entre deux exécutions successives d’une même activité, ses
caractéristiques temporelles peuvent changer : date d’activation, durée d’exécution, temps de
réponse, etc.
I.3. Quelques exemples d’applications: Nous pouvons citer quelques exemples d’applications
temps réel de contrôle-commande :
-6-
Chapitre – I– Le développement des systèmes embarqués temps réel
I.3.1. Système de transport: Que cela soit pour le transport terrestre (véhicule de tourisme,
utilitaire, poids lourd, etc.), ferroviaire, aérien, ou spatial, les systèmes de transport sont caractérisés
par une forte criticité et une forte complexité due à l’expansion du nombre de fonctions et la
nécessité de tolérance aux fautes. Ils sont typiquement décomposés en sous-systèmes
interconnectés par un ensemble de bus de terrains.
I.3.2.drone volant, roulant, navigant, ou sous-marin : ces types d’applications sont de plus en
plus répandus, et de plus en plus d’autonomie est donnée aux drones. Qu’ils soient d’observation
ou tactiques, ce type d’application trouve une large place aussi bien dans les applications militaires
que civiles (exploration de zone radioactive après un accident, planétaire, sous-marine, cinéma et
télévision, etc.).
I.3.3. Robot de production : un robot, réalisant une activité spécifique (peinture, assemblage, tri)
sur une chaîne de production, doit effectuer son travail en des temps fixés par la cadence de
fabrication. S’il agit trop tôt ou trop tard, l’objet manufacturier traité sera détruit ou endommagé
conduisant à des conséquences financières ou humaines graves (oubli d’un ou plusieurs rivets sur
un avion).
I.3.4. Téléphone mobile : le système de contrôle-commande doit remplir plusieurs fonctions dont
certaines ont des contraintes temporelles fortes pour avoir une bonne qualité de service (QoS :
qualité of service ). Ainsi, la première fonction est de transmettre et de recevoir les signaux de la
parole (577 µs de parole émises toutes les 4,6 ms et 577 µs de parole reçues toutes les 4,6 ms à des
instants différents). En parallèle, il est nécessaire de localiser en permanence le relais le plus proche
et donc de synchroniser les envois par rapport à cette distance (plus tôt si la distance augmente et
plus tard si la distance diminue). Des messages de comptes rendus de la communication sont aussi
émis avec une périodicité de plusieurs secondes. Les contraintes temporelles imposées au système
doivent être imperceptibles à l’utilisateur.
I.3.5. Système de vidéoconférence: ce système doit permettre l’émission et la réception d’images
numérisées à une cadence de 20 à 25 images par seconde pour avoir une bonne qualité de service.
Afin de minimiser le débit du réseau, une compression des images est effectuée. D’autre part la
parole doit aussi être transmise. Bien que correspondant à un débit d’information moindre, la
régularité de la transmission, qualifiée par une gigue temporelle, est nécessaire pour une
reproduction correcte. De plus ce signal doit être synchronisé avec le flux d’images. Ces
traitements (numérisations images et parole, transmission, réception, synchronisation…) sont
réalisés en cascade, mais avec une cohérence précise
I.3.6. Pilotage d’un procédé de fabrication (fonderie, laminoir, four verrier…) : par exemple la
fabrication d’une bobine d’aluminium (laminage à froid) exige un contrôle en temps réel de la
-7-
Chapitre – I– Le développement des systèmes embarqués temps réel
qualité (épaisseur et planéité). Cette vérification en production de la planéité nécessite une analyse
fréquentielle qui induit un coût important de traitement. Le système doit donc réaliser l’acquisition
d’un grand nombre de mesures (246 Ko/s) et traiter ces données à la période de 4 ms. Ensuite,
tache un compte-rendu sur l’écran de l’opérateur toutes les 200 ms et enfin imprime ces résultats
détaillés toutes les 2 s. Un fonctionnement non correct de ce système de contrôle de la qualité peut
avoir des conséquences financières importantes : production non conforme à la spécification
demandée.
I.4. Architecture des applications temps réel :1
I.4.1 Architecture logicielle des applications temps réel:
I.4.1.1 Architecture multitâche : Le comportement concurrent des événements et grandeurs
physiques externes amène à décrire l’environnement comme un système fortement parallèle. Cela
conduit naturellement à adapter les méthodes de conception et de réalisation du système de
contrôle-commande d’un tel environnement à ce parallélisme. Aussi, l’architecture la mieux
adaptée pour répondre à ce comportement parallèle du procédé externe est une architecture
multitâche. Ainsi au parallélisme de l’environnement, la réponse est le parallélisme de conception.
Après l’analyse et la conception de l’application, nous obtenons un ensemble de tâches ou
activités qui coopèrent afin de réaliser le contrôle-commande du procédé géré. Ces tâches
appartiennent aux différents groupes listés précédemment : tâches d’entrées/sortie, tâches de
traitement, tâches de gestion de l’interface utilisateur,
I.4.1.2. Modèles d’exécution et ordonnancement: Cette architecture logicielle peut être vue
comme un ensemble de tâches synchronisées, communicantes et partageant des ressources critiques.
Le rôle essentiel du système informatique est donc de gérer l’enchaînement et la concurrence des
tâches en optimisant l’occupation du processeur, cette fonction est appelée l’ordonnancement.
L’ordonnancement est un point crucial des systèmes temps réel ; en effet l’ordonnancement va
déterminer le comportement temporel et être le garant du respect des contraintes de temps
imposées à l’exécution de l’application.
Nous pouvons distinguer deux modèles d’exécution des systèmes temps réel : l’exécution
dite synchrone et l’exécution asynchrone. Nous allons présenter ces deux modèles d’exécution à
l’aide d’un modèle d’application très simple. Cette application, constituée d’un ensemble de tâches
pour gérer le procédé.
I.4.1.3 Exécutif ou noyau temps réel 2: Cet environnement particulier d’exécution, exécutif ou
noyau temps réel, peut être assimilé à un système d’exploitation de petite taille dédié aux
applications de contrôle-commande. La caractéristique fondamentale est son déterminisme
1
Le même référence page 7/8.
2
Le même référence page 12/13.
-8-
Chapitre – I– Le développement des systèmes embarqués temps réel
d’exécution avec des paramètres temporels fixés. Nous pouvons comparer les différences au niveau
des objectifs fixés pour le noyau d’exécution d’un système informatique classique et d’un système
informatique de contrôle-commande.
Un système classique n’a pas été conçu pour permettre de respecter des contraintes
temporelles, mais il suit les règles suivantes :
▶ Politiques d’ordonnancement des activités basées sur le partage équitable du processeur;
▶ Gestion non optimisée des interruptions;
▶ Mécanismes de gestion mémoire (cache…) et de micro-exécution engendrant des fluctuations
temporelles (difficulté pour déterminer précisément les durées des tâches);
▶ Gestion des temporisateurs ou de l’horloge pas assez fine (plusieurs ms);
▶ Concurrence de l’application temps réel avec le système d’exploitation toujours actif;
▶ Gestion globale basée sur l’optimisation d’utilisation des ressources et temps de réponse moyen
des différents processus en cours.
Un système informatique de contrôle-commande s’attache aux caractéristiques suivantes :
▶ Efficacité de l’algorithme d’ordonnancement avec une complexité limitée;
▶ Respect des contraintes de temps (échéances…). Ces contraintes temporelles se traduisent plus en
termes de choix d’une activité à exécuter à un instant donné plutôt que de rapidité d’exécution de
toutes les activités ;
▶ Prédictibilité (répétitivité des exécutions dans des contextes identiques);
▶ Capacité à supporter les surcharges;
▶ Possibilité de certifications pour les applications de certains domaines comme l’avionique, l
’automobile le communication.
▶ Une application temps réel étant par définition un système multitâche, le rôle essentiel du noyau
temps réel est donc de gérer l’enchaînement et la concurrence des tâches en optimisant l’occupation
de l’unité centrale du système informatique. Les principales fonctions d’un noyau temps réel
peuvent être scindées en trois groupes :
1. Gestion des entrées/sorties (gestion des interruptions, gestion des interfaces d’entrées/sorties,
gestion des réseaux de communications…) ;
2. Ordonnancement des tâches (orchestration du fonctionnement normal, surveillance,
changements de mode, traitement des surcharges…) ;
3. Relations entre les tâches (synchronisation, communication, accès à une ressource critique en
exclusion mutuelle, gestion du temps…).
-9-
Chapitre – I– Lee développement des systèmes em
mbarqués temps réel
1
I.4.2. Arch
hitecture matérielle
m : Des appliccations de contrôle-com
c mmande: Coomme nouss l’avons vuu
en introducction, l’asppect matérieel a une trèss grande im
mportance dans
d les appplications de
d contrôle--
commandee. Cette impplication estt liée d’une part à la co
onnexion dirrecte avec lee monde ph
hysique réell
à l’aide d’uune grande diversité dee systèmes dd’entrées/so
orties et d’au
utre part auu matériel in
nformatiquee
parfois spécifique ett développéé pour unee applicatio
on donnée. Ce dernieer point co
oncerne less
1
Le même rééférence page 16.
- 10 -
Chapitre – I– Lee développement des systèmes em
mbarqués temps réel
Figure 1.5
5 – Environnnement spéccifique du développem
d ment
d’une app
plication de contrôle co
ommande de d procédé.
- 11 -
Chapitre -II-
Mécan
M nisme de teemps réel
r
daans lees systtèmes emba
arquéss
Chapitre –II– Le mécanisme de temps réel dans le système embarque
II.1. Introduction :
Dans ce deuxième chapitre nous représentons le mécanisme du temps réel dans les
systèmes embarqués. Le concept d’un exécutif temps réel se déroule en plusieurs étapes qui sont: le
concept des exécutifs temps réel, Gestion des tâches, les outils de communication et
synchronisation comme sémaphore et communication de message, et à la fin en étudie un petit
programme à titre d’exemple.
II.2.Concepts des exécutifs temps réel:1
Les langages de programmation utilisés pour développer une application s’appuient sur les
services fournis par l’exécutif temps réel afin de gérer des tâches, de les faire communiquer, se
synchroniser, de gérer le temps, de traiter les interruptions matérielles. Ces services influencent
l’état des tâches, sur lequel s’appuie l’ordonnanceur afin de gérer l’exécution du système.
II.2.1 Gestion des tâches:
Les noyaux temps réel gèrent les tâches (figure II.1) suivant le même principe que les
systèmes d’exploitation généralistes. Cependant, étant donné que les tâches sont gérées finement,
certains noyaux distinguent la création et l’initialisation d’une tâche.
Une tâche est initialement créée, ainsi, elle devient existante mais non initialisée. Elle doit
être initialisée ce qui la met dans l’état prêt. C’est dans cet état qu’elle requiert un processeur.
Lorsque l’ordonnanceur le décide, suivant la politique d’ordonnancement choisie, cette tâche se voit
allouer un processeur afin d’être exécutée.
De l’état exécuté, une tâche peut être préemptée, ou bien se bloquer en attendant un
message, un événement, ou bien l’accès à une ressource. Lorsqu’elle se met en attente pendant un
certain temps ou bien jusqu’à une certaine date, on dit qu’elle est endormie (notons que les états
bloquée et endormie sont sémantiquement très proches, et qu’ils peuvent être confondus).
Une tâche peut généralement être supprimée à partir de tout état. Afin de prévenir la perte
d’une ressource suite à la suppression d’une tâche la détenant, certains exécutifs proposent des
primitives de protection contre la suppression.
Il est à noter que de nombreux noyaux temps réel proposent l’état supplémentaire suspendue
qui peut être atteint depuis n’importe quel autre état, et qui interdit à une tâche d’être exécutée
jusqu’à sa reprise.
II.2.2.Outils de communication et de synchronisation:2
Ce paragraphe présente les outils de communication et de synchronisation permettant aux
tâches d’interagir. Auparavant, nous revenons sur les outils de base que sont les sémaphores et les
1
Francis Cottet et Emmanuel Grolleau Tous deux sont chercheurs au Laboratoire d’informatique Scientifique et
industrielle LISI), système temps réel coordonnée par Francis. Cottet lui-même. page 184.
2
Le même référence page 184/185.
- 12 -
Chapitre ––II– Le m
mécanismee de temps réel
r dans lee système embarque
moniteurs, qui seront utilisés par la ssuite pour donner une implém
mentation d’outils
d dee
communication et de synchronissation, ainsii que sur lees variabless conditionnnels. En efffet, tous less
outils ne soont pas nécessairementt proposés ppar les exéccutifs, et le concepteur d’une application doitt
parfois lui--même les implémente
i r, en utilisan
ant les outilss de base.
- 13 -
Chapitre ––II– Le m
mécanismee de temps réel
r dans lee système embarque
Tableau
u II.1 – Carractérisation
n d’un sémaaphore binaaire :
(a) ssans protocoole de gestion de ressoource ou aveec protocolee à priorité hhéritée,
(b) aavec protoccole à priorité plafond.
Un sémap
phore à com
mpte ou sém
maphore com
mpteur (tab
bleau II.2a) peut être uttilisé pour garantir
g unee
exclusion m
mutuelle lors de l’accèès à une resssource mullti-instance, ou encore permettre un
u accès dee
type lecteuur/écrivain à une ressou
urce, ou bieen encore pour
p effectu
uer une syncchronisation
n à compte..
Dans les ddeux premiers cas, comme le muutex, il peu
ut être coup
plé à un prrotocole de gestion dee
ressource ((tableau II.22b).
Tableau III.2 – Caracttérisation d’’un sémaphore compteu
eur :
(a)) sans protocole de gesttion de resssource ou av
vec protocolle à prioritéé héritée,
(bb) avec protoocole à prio
orité plafondd.
II.2.2.1.2. Moniteurs:
Le moniteur éttait un outill strictement
nt plus puisssant que le sémaphore.
s Il existe deux types dee
moniteur :
– Le mon
niteur classique, appelé monitteur de HO
OARE, dan
ns lequel lla non réen
ntrance dess
primitives est coupléee avec un mécanisme
m dd’attente (wait) et de rééveil (signall) permettan
nt de mettree
en attente oou réveiller une tâche accédant
a auu moniteur sous
s certainees conditionns.
– Le moniiteur à l'Ad
da (objet prrotégé) perm
met de metttre une gard
de (barrièree logique) à l’entrée dee
chaque primitive du moniteur, ce qui peermet une gestion plu
us fine et plus transp
parente dess
conditions d’accès que dans le caas du moniteeur de Hoarre. De plus le moniteur
ur à la Ada possède
p unee
distinction native accèès en lecturre/ accès enn écriture, ce qui permeet à plusieuurs tâches d’accéder auu
moniteur een lecture enn même tem
mps.
- 14 -
Chapitre ––II– Le m
mécanismee de temps réel
r dans lee système embarque
T
Tableau II..3 – Caractéérisation (a) d’un monitteur de Hoaare, (b) d’unn moniteur à la Ada.
T
Tableau II.4 – Caractéérisation d’u
une variablee conditionnnelle.
II.2.2.1.4. Signaux:
Less signaux soont des évéénements ((sans donnéées) pouvan
nt être envoyyés à une ou
o plusieurss
tâches sim
multanément. Il y a deu
ux types de signaux : lees signaux synchroness, internes à une tâchee
ou un proccessus, et lees signaux asynchronees, provenaant d’autres tâches ou processus, ou bien dee
source mattérielle exteerne.
Il eest importannt de noter que
q la séman
antique syncchrone/asynchrone conc
ncernant les signaux estt
totalement différente de la sém
mantique utiilisée dans le cas dess communiccations. En
n effet, unee
communication synchhrone caracttérise le faitt que l’émetteur et le récepteur
r d’’un messagee effectuentt
ensemble uune commuunication, alors que daans le cas asynchrone,
a l’action d’ émettre estt totalementt
- 15 -
Chapitre –II– Le mécanisme de temps réel dans le système embarque
déconnectée de l’action de recevoir. Dans le cas des signaux, le terme synchrone caractérise un
signal interne à une tâche, alors que le terme asynchrone caractérise un signal externe.
II.2.2.1.4.1.Signaux synchrones:
Un signal synchrone est le résultat d’un événement interne à une tâche. Cet événement est
traité immédiatement (de façon synchrone à son occurrence) par la tâche. Lorsqu’un événement
interne a lieu (par exemple erreur arithmétique comme une division par zéro par exemple, ou une
violation de segmentation mémoire, ou bien le redimensionnement d’une fenêtre graphique gérée
par une tâche, etc.), une occurrence du signal synchrone associé a lieu. À chaque signal est associée
une action par défaut. Typiquement, l’action par défaut consiste à terminer la tâche, ou bien le
processus père, ou encore à ne rien faire. Une tâche peut définir une action spécifique à effectuer
lorsqu’elle reçoit un signal synchrone. De même, elle peut définir l’ensemble des signaux qu’elle
veut bloquer (il y a certains signaux qui ne peuvent pas être bloqués).
II.2.2.1.4.1.2.Signaux asynchrones:
Les signaux asynchrones sont des signaux provenant d’une source externe à l’adresse
d’une tâche ou un processus (signal privé), ou bien à plusieurs tâches et/ou plusieurs processus
(signal public).
Le principe fondamental repose sur la sensibilisation des tâches à différents signaux. Il y a
deux façons pour une tâche de se sensibiliser à un signal : une tâche peut déclarer une ASR
(Asynchrones Service Routine) et la lier à un signal ; la tâche devient alors réceptive au signal, et
lorsque le signal a lieu, l’ASR est appelé dans le contexte (en utilisant la même pile d’exécution) de
la tâche, interrompant le traitement en cours. Il est aussi possible pour une tâche de se mettre
explicitement en attente d’un signal : la tâche devient donc bloquée et l’occurrence de l’événement
la fait passer dans l’état prête.
- 16 -
Chapitre ––II– Le m
mécanismee de temps réel
r dans lee système embarque
Figu
ure II.2 – B
Boîte aux letttres FIFO.
Less données de
d la boîte aux
a lettres ssont gérées en FIFO (i.e. premier déposé/premier retiré))
ou bien aveec une file FIFO
F par niiveau de priiorité. Une tâche dite réceptrice,
r rretire les do
onnées danss
l’ordre d’aarrivée ou de
d priorité. En
E fonctionn du langag
ge support et
e de l’impllémentation, la prioritéé
peut être :
– Orientée message (ffigure II.3) : le messagee est muni d’une
d prioriité influenççant l’ordre dans lequell
il va être luu ;
– Orientéée tâche (figgure II.4) : la priorité ddu message est liée à laa priorité dee la tâche ém
mettrice, cee
qui n’a de sens que si plusieurs tââches sont à même d’éémettre des messages
m ddans la mêm
me boîte auxx
lettres.
Cepenndant, les coommunicatiions par boîîtes aux lettres présenteent quelquess contraintees :
– Si la boîtte est vide, une tâche désirant
d receevoir des do
onnées est mise
m en attennte dans l’éétat bloquéee
jusqu’à ce que des donnnées aient été déposéees dans la boîte ;
- 17 -
Chapitre ––II– Le m
mécanismee de temps réel
r dans lee système embarque
Tableeau II.5 – C
Composition d’une boîîte aux lettrees.
II.2.2.2.2. Le tube:
Un tube ((ou pipe) permet
p com munication unidirectio
mme la boîtee aux lettrees une comm onnelle parr
passage dee messages. Cependan
nt, la philossophie du tube
t repose sur le conncept de flo
ots d’octetss
(comme toout périphérrique Unix)), exactemennt comme dans
d un ficchier : une ttâche transm
mettant dess
données à travers un tube les envoie comm
me un flo
ot d’octets dans
d un ficchier (figuree II.5). Less
données innsérées les unes à la suite des aautres dans un tube, bien
b que poouvant tout à fait êtree
stockées suur disque, sont destin
nées à être lues en FIF
FO par unee autre tâchhe. Le tubee utilise unn
concept asssez prochee du produccteur/consom
mmateur. Un
U producteeur place n octets dan
ns le tube à
chaque fois qu’il veut transmettree un messagge vers le co
onsommateu
ur, qui prélèèvera
Figu
ure II.5 – T
Tube de com
mmunication
n.
Less messages n octets par n octets.. Le tube esst bloquant en lecture, mais non bloquant
b enn
écriture : ddans le cass où le tube est plein,, l’écriture ne se bloq
que pas et rrenvoie unee erreur auu
- 18 -
Chapitre ––II– Le m
mécanismee de temps réel
r dans lee système embarque
- 19 -
Chapitre ––II– Le m
mécanismee de temps réel
r dans lee système embarque
Un socket se caractérise
c au
a niveau dee chaque éléément comm
muniquant ((tableau II.7) par deuxx
tampons bornés : les données arrrivées maiss non lues, et
e les donnéées en attennte d’envoi,, et une filee
d’attente par tampon pouvant
p con
ntenir la tâchhe ou proceessus comm
muniquant suur le sockett.
Fig
gure II.7 – Principe du
u rendez-vous.
- 20 -
Chapitre ––II– Le m
mécanismee de temps réel
r dans lee système embarque
Figure II.8
I – Chronnogrammess d’exécution possibles d’un rendeez-vous :
Tablea
au II.8 – C
Caractérisattion d’un ren
ndez-vous.
- 21 -
Chapitre ––II– Le m
mécanismee de temps réel
r dans lee système embarque
II.2.3. Syn
nchronisation:
Une tâche peuut être synch
hronisée avvec une ISR
R (Routine service
s Inteerruption) ou une autree
tâche si aucune donnéée n’est échaangée par l’’utilisation d’un
d sémap
phore (figuree II.10). Daans ce cas lee
sémaphoree est représeenté par un drapeau, ppour indiqueer qu’il est utilisé pourr signaler l’’occurrencee
d’un évèneement au lieu d’être utilisé
u pour l’exclusion
n mutuelle, qui peut êtrre représentée par unee
clé. Quandd il est utilissé comme mécanisme
m dde synchron
nisation, le sémaphore
s eest initialiséé à zéro.
L’uutilisation du
d sémapho
ore pour ce type de sy
ynchronisation est ausssi appelée rendez-vous
r s
unilatéral. Par exemplle, une tâch
he lance unee opération d’entrée/so
ortie et attennd donc le sémaphore..
Quand l’oppération d’E
Entrée/Sortiie est achevvée, une ISR
R (ou une autre
a tâche) signale le sémaphore,,
et la tâche est reprise.. Si le noyaau supporte les sémaph
hores à com
mptes, le sém
maphore acccumule less
évènementts qui ne sonnt pas encorre traités.
Pluus d’une tâcche peuvent attendre l’ooccurrence d’un évèneement. Danss ce cas, le noyau peutt
signaler l’ooccurrence de
d l’évènem
ment soit à :
1. la ttâche à pluss haute priorrité attendannt l’occurreence d’un év
vènement
2. la ppremière tâche en atten
nte d’un évèènement.
Déppendant de l’applicatio
on, plus d’uune ISR ou
u tâche pourrraient signnaler l’occurrrence d’unn
évènementt. Deux tâchhes peuvent synchroniiser leurs acctivités par l’utilisationn de deux sémaphores
s s
comme la montre la figure
f II.11 ceci est apppelé rendezz-vous bilatéral. Un renndez-vous bilatéral
b estt
similaire aau rendez-vvous unilatééral sauf qque les deu
ux tâches doivent
d se synchroniseer avant lee
traitement.. Par exem
mple, deux tâches s’exxécutent co
omme la montre
m la fi
figure II.11.. Quand laa
première tââche atteintt un certain point, elle envoie un signal
s à la première
p tâcche et atten
nd un signall
d’elle. Egaalement, quuand la deu
uxième tâchhe atteint un
u certain point,
p elle envoie un signal à laa
première tââche et atteend un signaal d’elle. A ce stade, les deux tâcches se syncchronisent. Un rendez--
vous bilatééral ne peut être effectu ne ISR.
ué entre unee tâche et un
- 22 -
Chapitre ––II– Le m
mécanismee de temps réel
r dans lee système embarque
Figure II.10:Signal
I ler énervem
ment par les sémaphorees.
Figure II.11:
I Deuxx taches entrre synchron
nisations.
II.3. Exem
mple de créaation d’unee boite aux lettres:
OS_EXIT_CRITICAL();
if (pevent!=(OS_EVENT*)0) {
pevent->OSEventPtr = msg; /* Dépose un message dans bloc de comm. d'évént */
pevent->OSEventGrp = 0x00; /* Initialise le reste du bloc de commande d'évént */
pevent->OSEventTbl[0] = 0x00;
pevent->OSEventTbl[1] = 0x00;
pevent ->OSEventTbl[2] = 0x00;
pevent->OSEventTbl[3] = 0x00;
pevent->OSEventTbl[4] = 0x00;
pevent->OSEventTbl[5] = 0x00;
pevent->OSEventTbl[6] = 0x00;
pevent->OSEventTbl[7] = 0x00;
}
return (pevent); /* Retourne le pointeur au BCE */
}
II.3.2. Listing 2: Attendre (PEND) un message sur une boîte aux lettres:
- 24 -
Chapitre –II– Le mécanisme de temps réel dans le système embarque
plus prête */
OSRdyGrp&=~OSTCBCur->OSTCBBitY;
}
pevent->OSEventTbl[OSTCBCur->OSTCBY] |= OSTCBCur->OSTCBBitX; /* Mettre la tâche sur
la liste d'attente */
pevent->OSEventGrp |= OSTCBCur->OSTCBBitY;
OS_EXIT_CRITICAL();
OSSched();
OS_ENTER_CRITCAL();
if (OSTCBCur->OSTCBStat = OS_STAT_MBOX) { /* Si le registre d'état n'est pas
OS_STAT_RDY, la durée d'attente (timeout) survient */
if ((pevent->OSEventTbl[OSTCBCur->OSTCBY] &= ~OSTCBCur->OSTCBBitX) == 0){
pevent->OSEventGrp &= ~OSTCBCur->OSTCBBitY;
}
OSTCBCur->OSTBStat = OS_STAT_RDY; /* Met le registre d'état à l'état prêt */
OSTCBCur->OSTCBEventPtr = (OS_EVENT*)0;
msg = (void*)0; /* Met les contenus du message à NULL */
OS_EXIT_CRITICAL();
err = OS_TIMEOUT; /* Indique l'occurrence du timeout */
}
Else
{
msg = pevent->OSEventPtr; /* Message reçu */
pevent->OSEventPtr = (void*)0;
OS_EXIT_CRITICAL();
*err = OS_NO_ERR;
}
}
return (msg); /* retourne le message reçu(ou NULL)*/
}
- 25 -
Chapitre –II– Le mécanisme de temps réel dans le système embarque
OS_ENTER_CRITCAL();
if (pevent->OSEventPtr != (void*)0)
OS_EXIT_CRITICAL()
return(OS_MBOX_FULL);
Else
OS_EXIT_CRITICAL();
Else
OS_EXIT_CRITICAL();
return (OS_NO_ERR);
- 26 -
Chapitre -III-
1
final-study pdf these de doctorate study of Worldwide Trends and R&D Programmer in Embedded Systems
final rapport 18.11.2005.
- 27 -
Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
coûts de la conception d'un SoC “System-on-a-Chip” spécifiques sont de l'ordre de 10 millions d’€,
tandis que les coûts de la production d'un seul SoC sont dans l'ordre de 10 € . En passant du
matériel spécifique au matériel de base (telle une ECU (Electronic Control Unit)) et combinant des
solutions (logiciels) spécifiques avec plus de matériel à usage général, ainsi les coûts de production
peuvent être considérablement réduits.
III.2.1 La technologie de l’embarqué : 1
Pour maintenir la compétitivité économique des produits européens dans les domaines
illustrés ci-dessus et de prendre de l'importance dans les secteurs des systèmes embarqués qui sont
actuellement dominés par d'autres régions, comme l'électronique grand public, la différenciation
avec rapport à la concurrence est cruciale. Ceci peut être réalisé par l'intermédiaire de :
La présentation de qualité première («leader par la qualité").
La fourniture du produit le plus tôt possible («leader par l'innovation").
Offrir une meilleure fonctionnalité («leader par la fonctionnalité").
Fournir un prix compétitif («leader par prix»).
Pour évaluer les meilleures possibilités de leadership, les capacités spécifiques doivent être prises
en considération. Pour assurer la compétitivité, l'Europe tente d’être leader dans certains de ces
aspects, comme à travers l'attribut de qualité "Made in Europe", sans tomber derrière trop dans
d'autres, surtout en ce qui concerne le prix. En ce qui concerne les détails de l'Europe, il a été
suggéré le leadership par l'innovation, la qualité et la fonctionnalité, plutôt que par le prix. Le défi
majeur pour l'Europe sera donc pour gagner en compétitivité, même les coûts salariaux sont plus
élevés que dans la plupart des autres pays. Seulement si les pays européens gèrent par étape dans la
chaîne de valeur, ils seront en mesure de maintenir leur position sur le marché.
III.2.2: Embarqué Savoir-faire: l'Europe Potentiel :2
La production de systèmes embarqués est subdivisée dans la production de composants et
plates-formes, et l'intégration de ces composants et plates-formes en collaboration avec
application spécifique (matériel ou logiciel) pièces au produit final. En règle générale, les
composants électroniques simples, comme puce TV unique, sont utilisés par les systèmes
intégrateurs qui construisent des appareils électroniques grand public tels que les téléviseurs. Ces
appareils peuvent être distribués par l'intermédiaire de canaux de vente au détail ou par
l'intermédiaire des fournisseurs de services pour parvenir aux consommateurs.
Le marché des plates-formes embarquées et de leurs composants en Europe est basé sur
"quelques gros rochers ", à savoir sur un petit nombre de grandes entreprises fournissant du
matériel. Une autre caractéristique du marché européen est que ces entreprises de grande taille sont
1
La même référence page 24
2
La même référence page 26.
- 28 -
Chapitre – III – E
Etudes des tendances
t de
d développpement et Recherche
R
complétéess par un nombre élevé de petites et moyennees entreprises (PME) qqui servent des actionss
plus petitees et plus sppécifiques sur
s les marcchés des lo
ogiciels en développan
d nt des domaaines et dess
solutions sspécifiques de l'entreprrise. Cela vaaut égalemeent pour less fabricants d’équipemeent originall
(OEF) de grande taiille et leurs fournisseeurs PME. En même temps, il existe des outils dess
fournisseurrs et des sociétés dee conseil pprincipalement en mettant l'acceent sur dess domainess
spécifiquess ou sur sim
mples Com
mposants. C es caractériistiques ind
diquent la fforte fragmeentation duu
marché dees systèmes embarquéss. Souvent, la combinaaison d'un grand
g nombbre de PME
E conduit à
l’émergencce de grapppes qui poussent autouur des grand
des entreprises qui favvorisent la diffusion
d dee
connaissannces.
De toute éviddence, la capacité de l'Europe de
d fournir cette intéggration du savoir-fairee
spécifique au domaine a accordéé à l'UE unee fraction im
mportante du
d marché ddans des do
omaines telss
que l'autom
mobile, de l'industrie ett l'énergie, oou de la déffense et de l'espace.
l Laa figure III-1 montre laa
part europééenne du marché
m mond
dial et le tauux de croisssance annueel composé (TCAC) en
ntre 2002 ett
2007. Toutte fois, le Japon
J domin
ne le marchhé de l'électtronique graand public eet l'Amériq
que est à laa
poursuite dde la domination dans les
l PC.
Partagee Européen du marché Croissance du marché
m monndial de
d'électrronique en 2002
2 (%) l’éleectronique 2002-2007
2 ((TCAC%)
F
Figure III--1: Industriee électroniquue européen
nne bien positionnée dee manière à
Capitaliserr sur l'avenirr une croisssance.
- 29 -
Chapitre – III – E
Etudes des tendances
t de
d développpement et Recherche
R
III.2.2- Im
mpact sur les
l industries:
Le marché dess composan
nts électroniiques est un
ne bonne ind
dication de l'impact dees Systèmess
Embarquéss sur différeentes industries.
- 30 -
Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
Dans le tableau III-1 une description détaillée des domaines de l'industrie est fournie.
Domaines de
Définition
l'industrie
- 31 -
Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
montrent une légère augmentation pour tous les secteurs, à l'exception du domaine des
télécommunications.
Tableau III-2: Part des systèmes embarqués du coût du produit final ou un service.
Un autre indicateur pour déterminer la pertinence des systèmes embarqués est le marché de
l'électronique (y compris les semi-conducteurs, microcontrôleurs, microprocesseurs et les produits
mémoires et composants passives, l’électromécanique, le génie électrique et des composants
discrets) et respectivement la part du marché européen.
À l'exception de la santé, les montants dans le tableau III.3 indiquent le volume du marché
mondial 2002 pour l'électronique dans ces secteurs (hors santé) qui ont été estimés à 800 milliards $
(630 Md €) et la part de l'Europe sur le marché total et les secteurs (affichée à la figure III-2), a été
utilisée pour calculer les volumes du marché mondial de l'électronique.
- 32 -
Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
Tableau III-3: marché électronique par secteur en 2002 et pour la santé et les taux de
croissance pour l'électronique et les systèmes embarqués.
Le tableau III-4 montre les actions d'aujourd'hui des systèmes embarqués dans la valeur du
produit final, Les valeurs pour l'automatisation industrielle, les télécommunications et de la
consommation électronique ne représentent pas les systèmes embarqués, mais la part de la valeur
des composants électroniques de la valeur du produit final. Ainsi, ces chiffres sont le minimum de
la valeur réelle du système embarqué, car ils excluent toute la valeur ajoutée par le développement
en interne.
- 33 -
Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
Cette grande pertinence des systèmes embarqués pour l'industrie motive la nécessité de
la recherche dans ce domaine.
Dans le tableau III-5, nous présentons les dépenses privées (BERD : Banque européenne
pour la reconstruction et le développement) Malheureusement, les secteurs du tableau III-5 diffèrent
des domaines de l'industrie utilisée dans cette partie, les données utilisées pour calculer les parts ne
différenciaient pas entre le matériel pour les télécommunications et l'informatique.
- 34 -
Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
- 35 -
Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
Dans le domaine des systèmes embarqués, l'industrie automobile génère une activité
importante pour d'autres industries, comme les composants, l'électronique, l'informatique, et les
télécommunications. Pour les constructeurs automobiles européens, l'image de la production de
voitures de tourisme la croissance est divisée (Tableau III-7): Les anciens Etats membres, dont
l'industrie automobile encore représente environ un tiers de la production mondiale de voitures de
tourisme, connaissent une stagnation de la production globale du véhicule, tandis que certains des
nouveaux Etats membres, qui ont rejoint l'UE en 2004, et quelques autres pays d'Europe orientale,
faire l'expérience une croissance annuelle saine. L'image dans le monde entier donne que dans
certains pays d'Asie, tels que la Chine, l'Inde et la Corée du Sud, la production continue de croître
dans les deux chiffres gamme, avec des chiffres particulièrement intéressants, comme une
croissance de 83% dans le rapport 2002 et 2003.
- 36 -
Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
une augmentation nombre de caractéristiques, et donc le marché des véhicules dans son ensemble,
est entraîné par système embarque innovations, une grande majorité (90%) du présent et des
futures innovations dans le secteur automobile devraient être entraîné par l'électronique et un
logiciel dans l'avenir. A titre d'exemple pour un marché de la technologie, l'innovation conduite
dans le domaine de la conduite avancée systèmes d'assistance à certainement le potentiel à la fois
améliorer la sécurité routière, donnant un impact macroéconomique positif, et le renforcement des
constructrices automobiles européennes positions concurrentielle. Pour le plan macroéconomique,
les efforts européens actuels pour prévenir les accidents de la route sont estimés à moins de 5% du
coût total de ces accidents. Dans le même temps, les chiffres de Toyota suggèrent que le
déploiement généralisé de installations de sécurité passive (par exemple airbags), les systèmes de
sécurité active, et les systèmes de conduite coopératifs, ensemble, peuvent contribuer à une
réduction de 20% des accidents de la route. Comme un marché particulièrement vital de
l'électronique automobile, les promesses du marché de la télématique de grandes opportunités de
croissance pour les systèmes embarqués (figure III-2). Cependant, ce marché est assez hétérogène à
travers le monde: Certains services télématiques, tels que la navigation systèmes, des parts de
marché particulièrement élevées de l'Europe au Japon (80%), alors que cette la part de marché est
inférieure à 2% pour le marché américain 2005.Télématique pour véhicules utilitaires il est prévu
pour être incorporé dans 1,3 million de nouveaux véhicules par an, avec le marché attendu d'avoir
franchi le cap du milliard d'euros en 2005. En 2009, la base installée de véhicules télématique est
définie au toucher 5.4 million de véhicules commerciaux avec un potentiel de chiffre d'affaires de
4,7 milliards €. Les deux tiers de ces revenus devraient provenir de services télématiques, avec
systèmes comptables pour le montant restant. En 2010, le nombre total de commercial et des
véhicules non commerciaux avec des équipements de télématique auront atteint 28 millions $ (Env.
22 millions €), selon la figure III-3. La figure montre que l'automobile télématique a le taux de
croissance le plus élevé de tous les domaines de l'électronique automobile comparables.
- 37 -
Chapitre – III – E
Etudes des tendances
t de
d développpement et Recherche
R
Figgure III-3: La
L croissannce mondiale du véhicu
ule électroniique
applications eentre 2004 et
e 2010
Avionique / Aéronauttique:1
III.2.2.2 .A
III.2.2.2.1.. Situation du marchéé:
Aprrès trois ans
a d'activité en bais se, l'aviatio
on commerrciale connnaît une bonne santéé
croissance. Le trafic a déjà dépasssé les niveeaux du préccédent pic en
e 2000, et compagniees aérienness
commandeent un nom
mbre croissant d'avioons. Toute fois, les prix élevéés du carb
burant sontt
l'intensificaation de la pression su
ur les comppagnies aérriennes causées par unne concurreence féroce,,
avec le réssultat que beaucoup
b so
ont soutenir de lourdess pertes. Dans cet envirronnement difficile, laa
demande ppour les avioons avec la plus grandee efficacité opérationneelle et de caarburant est très élevée..
Danns le mêmee temps, laa modèle pporteur d'aff
ffaires à faiible coût esst de plus en plus dee
succès. Lees compagnnies aérienn
nes sont dee plus en plus efficacee grâce à ll'amélioratio
on de leurss
environnem
ments opéraationnels, et
e la rationnalisation dee leurs flotttes autour rentable ett plus gross
avions. Less transporteeurs à bas co
oûts continuuent de pren
ndre le marcché partageer, en particu
ulier sur less
liaisons coourt-courrierrs et moyen
n, où le coûtt-efficacité et avions dee taille moyyenne sont nécessaires.
n .
Selon l'Organisation inteernationale de l'aviatio
on civile (OACI), le trafic aérieen, tel quee
mesuré paar les revvenus passsagers-kilom
mètres, a augmenté d'environ 14% en 2003-20044
Comparaisson. Le traafic internattional a coonnu la plu
us grande récupération
r n. L'International Airr
Transport Associationn (IATA) fait
f état d'unn rebond de
d 15,3% ap
près 2003, Les derniers chiffress
disponibless (1998) moontrent une la valeur tootale de la production
p dans
d le secteeur de l'aéro
ospatiale dee
133 milliarrds € aux Etats-Unis,
E et € 59 millliards en Europe.
E Le marché
m monndial des av
vions civilss
pour la som
mme des annnées 1999 à 2008 est estimé à 81
10 milliards $ (env. 6388 milliards €). Le totall
1
Automation , ABB .Connsulté le 11 Juillet 2005,
http://library.abb.com/GLO OBAL/SCOT T/scot266.nsf/V
VerityDisplay
y/B1EE0730D
DC6A7967C12256DE1004CB
BAE1 / $
File / AT% 220briefing.pdff.
- 38 -
Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
dans le monde entier marché de l'aéronautique, y compris des avions militaires, devrait dépasser
$1000000000000 (env. € 800000000000) dans le délai 2000-2010, et avec de loin le plus gros
budget de marchés publics de défense, les Etats-Unis dominent aussi la défense mondiale dépenses.
On estime qu'en 2004, les États-Unis ont dépensé 125 milliards $ (Env. 98 milliards €) sur les
marchés et de la recherche, par rapport à l'Europe 55 milliards $ (Env. 43 milliards €) et le reste de
la population mondiale d'environ 135 milliards $ (env. € 106 milliard). En ne considérant que le
budget de R & D pour la défense, les États-Unis représentaient plus de trois quarts du budget global
de la zone OCDE, soit plus de quatre fois le total de l'UE [9]. En termes de croissance, EADS US
prévoit que les dépenses de la défense développer par une moyenne d'environ 5% par an pour les
cinq prochaines années, les dépenses de défense en Europe et le reste du monde se déplace à peu
près en ligne avec la croissance du produit intérieur brut (PIB), les dépenses d'Asie augmenter le
plus. Les entreprises de défense en Europe sont actuellement au milieu d'une vague de consolidation
comme ils construisent l'échelle nécessaire pour répondre à leurs pairs américains en 2004. En
2005, Finmeccanica (Italie) et BAE Systems ont convenu de combiner et restructurer leur
avionique, les communications, et les entreprises d'intégration de systèmes pour former trois
nouvelles entreprises / divisions. Dans le monde entier, l'industrie de la défense est actuellement se
repositionner pour fournir simultanément la technologie sous-jacente pour les systèmes et
électronique. Sociétés de technologie de l'information joueront un rôle de plus en plus offrant des
capacités clés. Comme un segment particulièrement intéressant, le marché des véhicules aériens
sans pilote est estimé à 23,7 milliards $ (env. 18,7 milliards €) accumulée 2001-2010 avec des
revenus plus que doublé entre 2001 et 2010.
III.2.2.2.1.2. Impact de système embarque sur le marché:1
Les systèmes embarqués sous la forme de l'électronique de l'aviation (avionique) constitue
une part importante de la valeur ajoutée totale des avions modernes, avec le marché après-vente
avionique seul a environ 7% par rapport au marché des nouveaux avions, et une part inconnue de
pièces systèmes embarquées dans la valeur ajoutée totale de chaque nouvel avion. Les participants à
l'enquête en ligne de l'industrie de l'avionique ont estimé ce partage aussi élevé que 51% en 2005,
avec une légère croissance pour l'avenir. L'exemple des drones contrôlés électroniquement,
systèmes de contrôle avancés, systèmes de communication déportée à bord dans l'aviation
commerciale, ou contrôleur d’infrastructures dans les applications militaires montrent tous qu'il n'y
a pratiquement pas d’avenir des applications dans l'aérospatiale qui ne sont pas fortement
dépendante de l'innovation dans le domaine du système embarqué.
1
Le même référence 1
- 39 -
Chapitre – III – E
Etudes des tendances
t de
d développpement et Recherche
R
Automatisaation industtrielle:1
III.2.2.3. A
III.2.2.3.1.. Situation du marchéé:
Le secteur dee la techno
ologie d'auttomatisation
n (AT) estt une induustrie imporrtante pourr
l'Europe. IIl prend enn charge l'industrie
l m
manufacturière, qui emploie
e envviron 45 millions
m dee
personnes en Europee. Le volume du m
marché de l'automatissation danss le monde en 20044
(automatisation du bââtiment incllus) sont éllevées à 20
03 milliards € selon. A
ABB estimee le rapportt
annuel tauxx de croissaance du marché de l'auutomatisatio
on étant de 5%. Cela coonduit à un
n volume dee
272 € marrché milliarrds en 2010
0. Le marcché est diviisé dans l'in
ndustrie de processus, comme laa
fabricationn de produiits chimiques produitss, dans les industries manufacturrières, par exemple laa
productionn de voiturees, et dans la constructiion automaatisation. Laa part de maarché europ
péenne étaitt
de 25% enn ce qui conncerne l'app
plication, al ors qu'il étaait de 32% en ce qui cconcerne la productionn
matisation, voir la figuure III-4. Ceeci montre un excédennt exporté des
d'équipemeents d'autom d produitss
d'automatissation europpéens de 7%
%. Clairem
ment les marrques la direction actuuelle de l'Eu
urope sur lee
marché moondial de l'aautomatisatiion. En ce qqui concern
ne la producction de prooduits d'auto
omatisationn
Europe perrd du terrainn par rapport à Amériqque du Nord
d et en Asiee. Le taux dde croissance annuel enn
Europe estt seulementt entre trois et quatre ppour cent allors que le marché en Asie devrait avoir dess
taux de crooissance à deux
d chiffrees. Pour évitter que l'Eu
urope perde son leadersship, la misse en œuvree
de la nouvelle tendancce technologique doit êêtre encouraagée. Ces teendances réésultent prin
ncipalementt
dans un l'uutilisation crroissante dees systèmes embarqués dans les produits d'auttomatisation
n.
1
Embarqué logiciels et syystèmes @ Sieemens Autom
mation, Reinold
d Achatz, Con
nférence ARTE
TEMIS 2005 (JJuin 2005)
- 40 -
Chapitre – III – E
Etudes des tendances
t de
d développpement et Recherche
R
III.2.2.4 .T unications:1
Télécommu
III.2.2.4.1 Situation du
d marché:
Danns l'Union européenne
e la plupart ddes opérateeurs ne seront plus en m
mesure de compter
c surr
la croissannce de la télléphonie vocale en lignne fixe pourr soutenir des
d rendemeents élevés. Les clientss
finaux sonnt souventt intéresséss à obteniir une con
nnexion mobile
m à laa mode et
e pratique..
Le marché dess télécommu
unications m
mobiles en revanche est un secteuur en pleinee croissancee
1
Europa: L'im
mpact des télééphones mobiiles . La Série de documents de politique Vodafone .Nu Numéro 2 (Marrs
2005).Consuulté le 11 Juilleet 2005, dehttp
p://www.vodaafone.com/asssets / fichiers / fr / AIMP_1 7032005.pdf.
- 41 -
Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
avec une augmentation de nombre de clients et une constante propagation dans le monde entier.
Jusqu'en 2007, la pénétration des téléphones mobiles en Europe occidentale passera à plus de 100
pour cent. De puis les nouveaux utilisateurs mobiles en Europe de l'Est seront principalement
provenir les groupes à faible revenu, le revenu moyen par utilisateur va diminuer dans ces pays.
Mais il y a des chances aux revenus de levier par un renforcement fonctionnalités. Un
exemple de ces nouveaux services sont téléchargements pleine piste mobiles sont considérés
comme l'un des futurs moteurs du marché les plus prometteurs. "Pleine piste sans fil
téléchargements présentent une opportunité qui est sans doute l'un des plus importants dans les
données sans fil secteur "puisque les fournisseurs des États-Unis à eux seuls atteindre un chiffre
d'affaires de près de 1 milliard € d'ici 2009 ue les fournisseurs des États-Unis à eux seuls atteindre
un chiffre d'affaires de près de 1 milliard € d'ici 2009avec plus de 50 millions d'abonnés. L'une des
principales contraintes à court terme est le manque combinés de disponibles et les réseaux 3G.
À la fin de 2005, il y aura 395 millions d'abonnés mobiles en Chine. La plupart de marché
mobile de la Chine la croissance peut être attribuée à Dual-Mode-Services, qui soutiennent les
services traditionnels comme GSM ou TD-SCDMA, ainsi que PHS (Personal Handyphone
Systeme) et en Afrique, la plus forte croissance du marché de l'année 2009 pour les
télécommunications sans fil, le nombre d'utilisateurs doubler pour atteindre 140 millions d'ici
l'année 2009. Partout dans le monde, 730 millions les téléphones mobiles seront achetés en 2005, ce
qui conduit à une croissance du marché de 8%. L'Europe est aujourd'hui dans une très bonne
position; par exemple, la part de marché de Nokia en Inde en termes des unités vendues a augmenté
à 74% en Mars 2005, de 61,5% en Octobre 2004.
III.2.2.4.2.Impact de l’embarqué sur le marché:
L'importance des systèmes embarqués pour le marché mobile est indiscutable. Sans système
embarque il n'y aurait pas des tout télécommunications mobile. Telecom industrie / datcom était le
plus grand marché pour les logiciels embarqués consommant solutions en 2002, et devrait rester sur
la période de prévision. VDC estime que Télécom / Datacom a représenté 276,8 millions € dans les
livraisons en 2002 et il est prévu d’atteindre plus de 504 millions € en 2007, un TCAC de plus de
12,0%. La convergence des systèmes et dispositifs de télécommunications est activés et entraînée
par l'expansion de l'Internet haut débit. Il ouvre de nouveaux marchés et la création de nouvelles
défis, et non la moindre, qui sont l'interopérabilité au niveau du réseau, le dispositif et le contenu
niveaux, la gestion efficace du spectre pour faciliter l'émergence de nouvelles sans fil technologies,
et la disponibilité du contenu. Tout cela impose des exigences sur le nouveau embarqué des
solutions de système pour réaliser ces concepts. Leader sur le marché du vidéophone est le Japon où
l'on estime que 40 pour cent de l'appareil photo-téléphones vendus dans le deuxième semestre de
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Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
2003 auront des capacités d'enregistrement vidéo. Cependant, le déploiement de la vidéo mobile en
Europe et en Amérique ne se lèvera pas avant au moins 2004/2005 avec le lancement des réseaux
UMTS. La généralisation de ces les services ne se produira pas bien avant 2006, lorsque de grandes
quantités de vidéo-capable combinés devraient être disponibles. Le développement et l'amélioration
de la nouvelle Système embarque peut aider à assurer une croissance durable du marché. Le
marché commence à voir le développement des réseaux de prochaine génération au-delà de la 3G,
qui permettra à un seul appareil mobile pour accéder à un nombre croissant de réseaux mobiles
mixtes. Ceci est seulement possible par une utilisation intensive des systèmes embarqués. Les
fabricants de composants électroniques pour une utilisation dans les téléphones cellulaires atteints
une croissance allant jusqu'à 50% p.a. Dans le segment des composants électroniques, la production
a été stable jusqu'à récemment, promettant l' année de croissance du secteur manufacturier en 2001.
Dans certains applications, cependant, tels que les téléphones, les taux des dernières années ne sera
plus de croissance répéter.
En outre, en raison de la forte croissance du marché, les fabricants de certains types de composants
électroniques ont déjà atteint les limites de leur capacité.
III.2.2.5 Consumer Electronique et maisons intelligentes:1
III.2.2.5.1. Situation du marché:
Le développement de l'électronique grand public (CE consumé électroniques) du marché est
fortement lié à La croissance du PIB en général représentée par le haut et des bas dans la figure III-
6. Ça peut être attendu qu'il montrera la croissance que le PIB mondial augmente. De toute façon, le
CE marché est un grand secteur d'industrie de l'embarqué. La demande de dispositifs innovants
câblé et sans fil, mobile et fixe est sans limite. Zones rapides de la technologie de croissance
comprennent streaming media, la capture des médias et la lecture et de la communication. Ces
zones seront continuent d'être parmi les plus élevés de plus en plus en raison de nouvelles normes et
formats net des appareils plus petits, plus capables. Le contenu du logiciel augmentera à mesure que
plus de fonctionnalités sont emballés dans des appareils plus petits et de nouvelles normes
émergentes, qui apportent des médias plus rapides et une plus grande fidélité.
1
[EIU2005] le Economique Intelligent un, unit Datbase on EIU (2005) Récupérée 25 Août 2005, de http://www.eiu
.com.
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R
1
Même réféérence 9
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R
1
III.2.2.6 Santé et Equ
uipement médical:
m
III.2.2.6.1 Situation du
d marché:
Le marché de la tecchnologie médicale se caractéérise par des régleementationss
gouvernem
mentales forrtes, à la fois sur le côtéé de l'offre (par exemp
ple, l'approbbation requise selon less
critères de certificatioon) et sur la côté de la demande (d
de la politiq
que de la saanté, le remb
boursementt
des frais de thérapiee par les assurances
a de santé). Le march
hés les pluus importan
nts pour laa
technologie médicale sont les Éttats-Unis (vvaleur totalee de la prod
duction en 2002 72900000000 $,,
(env. 57,4 milliards €), le Japo
on (15,3 miilliards $, env.
e 12,0 milliards
m €)), et Allem
magne (12,66
milliards $$, env. € 9.99). Typique pour le méédical march
hé de la tech
hnologie esst une coexiistence d'unn
grand nom
mbre de pettites et moy
yennes entrreprises (PM
ME), qui deesservent lee marché réégional dess
produits sppécialisés, et quelquess entreprisees opérant à l'échelle mondiale ((traditionneellement dee
Etats-Unis, Japon, Alllemagne, Frrance, Suissse, Pays-Baas; de plus en
e plus ausssi l'Irlande, la Suède ett
le Danemaark), princippalement la production de biens haautement R &D-intenssifs. Les don
nnées sur lee
soutien dirrect à la R et
e D en santté suggère qque les Étatts-Unis reprrésentent pllus de 75% du total dee
l'OCDE (par rapport à seulement 16% pour ll'Union euro
opéenne).
Danns les pays industrialissés, l'espéraance de vie moyenne augmente
a à un rythmee rapide. Laa
figure III-77 montres que
q le phén
nomène de vieillissem
ment de la so
ociété est lla plus fortee au Japon,,
suivi par l'UE et aux États-Unis.
É L'espérancee de vie en hausse est en partie duue à la disponibilité dee
plus en pluus l'améliorration de l'ééquipementt médical et conduit à une demannde croissaante dans lee
ainsi secteuur. Cependaant, il faut garder
g à l'essprit qu'unee durée de vie
v ne signiffie pas néceessairementt
dire que le temps de laa vie dans laa maladie au
augmente au
u même ryth
hme.
Fig
gure III-7: L'espérance de vie mo
oyenne
(en an
ns) aux État
ats-Unis, Eu
urope, et le Japon.
J
1
situation dees soins médiccaux à Deut Schland
S internnationalement.. Association allemande
a de génie bioméd
dical (
DGBMT ) (22005).
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Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
Les dépenses pour la technologie médicale sont en hausse dans les pays industrialisés en
raison de l'augmentation de la demande en raison de la population, les maladies spécifiques à l'âge
de vieillissement et l'augmentation du coût de la thérapie innovante. Aux Etats-Unis, la production
dans le secteur de la technologie médicale a augmenté de 15% entre 1998 et 2001 (par rapport à une
augmentation de la production dans le secteur industriel de seulement 2%). Une tendance similaire
peut être observée au Japon et en Allemagne (voir Tableau III-8).
US 15% 4,1% 2%
Le marché de la télésanté (également appelé la santé mobile, à savoir fournir des soins de
santé services à distance seul est estimé à environ 380 $ millions (env. 299 millions €) en 2004,
avec un taux de 15-20% de croissance.
III.2.2.6.2 Impact de Système embarqué sur le marché:1
Les dispositifs et instruments électro médicaux représentent environ 25% de la totale valeur
de la production de la technologie médicale, Les répondants industriels au questionnaire en ligne
travaillant dans le domaine des dispositifs médicaux embarqués attribut environ 50% des coûts de
leurs produits aux systèmes embarqués, avec un peu la hausse tendance. Ainsi, le volume de
segment de marché est estimé à environ 24 milliards €, sur la base d'un volume total du marché
pour la technologie médicale de 193 milliards € pour le majeur pays industrialisés .
III.3. Conformité avec les politiques:
Les systèmes embarqués ont trouvé leur place dans de nombreuses applications et
dispositifs différents. Cette forte pénétration conduit dans certains domaines tels que les dispositifs
médicaux ou dans l'automobile l'industrie à la nécessité de la réglementation et de la politique. Cette
1
Même référence 11
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Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
section montre comment les fortes interrelations entre les technologies, leur utilisation dans des
dispositifs spécifiques et le marché sont. Nous mettre l'accent sur trois questions à répondre aux
questions suivantes en donnant une introduction dans le zone respective et en fournissant quelques
exemples:
Comment et où les systèmes peuvent intégrés permettent d'appliquer des politiques d'efficacité et
de appuyer la recherche importante?
Quels sont les effets négatifs des systèmes embarqués et où des règlements nécessaires?
Dans quels domaines les règlements et les exigences plus fortes être utiles pour le marché
et l'industrie européenne?
III.3.1 Les effets positifs des systèmes embarqués:
Il y a beaucoup de domaines pertinents de systèmes embarqués avec une interférence étroite
avec la L'intérêt des consommateurs pour des produits respectueux de l'environnement, ainsi que le
respectif règlement. Ces domaines comprennent l'impact biologique des émissions
électromagnétiques, interférences électromagnétiques (EMI), la conservation et les émissions
d'énergie et du public la santé, en particulier la prévention des risques causés par les systèmes
embarqués. Les positifs effets sur «les utilisateurs du bien-être par rapport à progresse dans des
applications médicales ou grâce à l'utilisation d'appareils intelligents, etc. ne sont pas couverts dans
cette section; La plus grande quantité de renseignements fournis avec les systèmes embarqués et de
la base catalyseurs pour un contrôle plus intelligents tels que les remplacements électroniques pour
mécanique les liens sont souvent bénéfiques pour le respect des questions environnementales et
politiques. Certains Des exemples sont les suivants:
• une plus grande efficacité des machines et appareils consommant de l'énergie par l'amélioration
technologie de processeur, et une gestion plus intelligente de l'énergie dans les plantes ainsi que
dans les bureaux et bâtiments privés,
• moins de rayonnement à partir d'appareils mobiles intelligents par les protocoles sans fil
puissance-conscient qu'ajuster les niveaux de rayonnement aux exigences de la liaison sans fil.
• amélioration des émissions et la consommation de carburant dans l'automobile et de l'avionique
par les commandes de moteur électroniques avancées qui sont connectés à d'autres capteurs
incorporer des informations qui aident à réduire au minimum le carburant nécessaire.
• réduction des émissions et la consommation de carburant grâce à l'amélioration de la fluidité du
trafic. Applications télématiques avancées dans l'automobile et plus intelligente, à savoir en réseau,
les systèmes de gestion du trafic pourraient contribuer à réduire les embouteillages. Estimer que le
volume du marché européen pour télématique complexe et le contrôle du trafic systèmes est de 3,7
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Chapitre – III – Etudes des tendances de développement et Recherche
milliards € en 2005 et qu'il atteindra 5,8 milliards € en 2010. Le monde marché, aujourd'hui de 25
milliards €, devrait croître de six à sept pour cent par an.
III.4.R & D Programmes et Initiatives pour Systèmes embarqués:1
Tendances et nouveaux marchés sont les résultats de la recherche et développement (R & D). R &
D est définie par le manuel de Frascati comme «travaux de création entrepris de façon systématique
base afin d'augmenter le stock de connaissances ". En comparant les programmes de R & D et
initiatives en Europe avec le reste du monde permet de regarder un peu plus loin dans l'avenir que
seule la comparaison des tendances. Les indicateurs actuellement mesurés et publiés par
l'Organisation de coopération économique et le développement (OCDE), le potentiel et les
intensités globales de R & D de des pays. Les indicateurs sont généralement acceptés par les pays
comme un moyen pour comparer aux mêmes avec le reste du monde et de mesurer l'efficacité de
leur politiques. Dans ce qui suit les indicateurs sont utilisés pour les relier à des investissements
dans le système embarque et pour aboutir à des conclusions et des recommandations pour l'Europe.
Les investissements des 700 plus grandes entreprises en termes de R & D ont été analysées pour
l'investissement estimer l'investissement dans le monde de l'industrie privée en système
embarque(SE).
En plus de la situation globale du financement public au niveau d'une vue plus détaillée du pays sur
les programmes nationaux de financement a été faite. Sur la base de leur description d'une
classification en fonction de leur pertinence pour SE a été effectuée et les budgets alloué par les
nations dans leurs programmes de financement pour SE a été estimé pour 2003.
III.4.1. Indicateurs clés:
Une bonne mesure de comparer la puissance économique d'un pays est PIB, qui est souvent
utilisé pour donner une comparaison relative pour les dépenses de R & D.
III.4.1.1 Produit intérieur brut (PIB):
Le produit intérieur brut (PIB) d'un pays est la valeur totale de tous les biens et services
produits au sein de cette nation au cours d'un an. Il est généralement considéré comme une mesure
de la puissance économique d'une nation tels l'UE et les États-Unis qui sont clairement les pouvoirs
dominants avec une hausse constante du PIB. Le Japon montre quelques fluctuations, mais a à peine
augmenté son PIB au cours des dernières 10 ans (figure III-8). Les données ont été compilées à
partir des données de l'OCDE et par conversion du $ en €, en utilisant le taux de change médian de
cette année. Le phénomène de l'augmentation soudaine du PIB des États-Unis entre 2000 et 2002
(figure III-8) est un effet artificiel introduit par la conversion des devises.
1
OECD Economic Outlook Database (2005). Retrieved August 26, 2005, from http://new.sourceoecd.org.
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Bien que les dépenses totales de R & D d'un pays (RGO) soient comparées en utilisant leur
Achats taux de change les parités de pouvoir (PPA), la valeur absolue de la DIRD encore
dépend de la taille et de la puissance du pays.
Peut-être le meilleur la comparaison est surprenant avec la Chine. Bien que son intensité de
R & D à 1,3% soit inférieure à Europe, la Chine n'a cessé d'augmenter cet investissement d'environ
10% par an. Si ceux-ci tendances en Europe et la Chine continuent, la Chine va dépenser la même
quantité de PIB à la recherche que l'UE en 2010 environ 2,2%. Les données pour Taiwan était
disponible uniquement après 1995, mais montre un fort engagement à la R & D, qui était
constamment augmenté. L'accent de Taiwan et de la Corée à la R & D est expliqué par leur l'accent
sur les produits de haute technologie. Suite à notre discussion antérieure, cela indique que les
«tigres» asiatiques investissent par rapport à leur taille de grandes quantités en R & D pour les
systèmes embarque. RGO = total de R & D dépenses.
III.4.1.3 .Ressources humaines en R & D:1
Dans l'agenda stratégique de recherche ARTEMIS une source de VDC a été cité qui estime
la population mondiale de systèmes embarqués développeurs d'être 460.000 en 2005, de plus en
plus à 530.000 en 2007 au début.
En ce qui concerne l'éducation et la formation des experts des universités de l'UE et des
États-Unis sont à une égalité avec un total de 2,1 millions de diplômés par an chacune, alors qu'au
Japon seulement 1,1 millions étudiants diplômés par an.
1
Artemis Strategic Research Agenda, short version (June 2005).
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Con
nclussion générrale
Conclusion Générale
- 52 -
Références Bibliographiques
10. Quest 2005 Online Questionnaire as part of this study (June, 2005)
11. ESSA 2005 Embedded software and systems @ Siemens Automation, Reinhold Achatz,
ARTEMIS Conference 2005 (June 2005)
12. EIU 2005 le Economique Intelligent un, unit Datbase on EIU (2005) Récupérée 25 Août
2005, de http://www.eiu .com
13. AfIm2005 Africa: The Impact of Mobile Phones. The Vodafone Policy Paper Series.
Number 2 (March, 2005). Retrieved July 11, 2005, from http://www.vodafone.com/asse
ts/files/en/AIMP_17032005.pdf
Résumé :
« Dans ce mémoire on va étudier trois chapitres : le premier chapitre on représente
l’environnement de développement des systèmes embarqués temps réel. Afin de contrôler le
procédé, le système informatique est en relation avec l’environnement physique externe par
l’intermédiaire de capteurs et/ou d’actionneurs.
En suit le deuxième chapitre nous représentons le mécanisme du temps réel dans les
systèmes embarqués, par une étape suivante Le concept d’un exécutif temps réel avec
exemple appliqué.
Enfin L’étude met l’accent sur six secteurs concernés par les systèmes embarqués:
automobile, avionique/aéronautique, automatisation industrielle, télécommunication,
électroniques grand publique/maisons intelligentes et équipement santé/médecine. Le travail
consiste à analyser les tendances dans chaque secteur et leur impact sur le développement du
marché. L’analyse se base sur des données quantitative et qualitative récoltées à partir
d’études de référence ».
Mots clé: Système temps réel, système embarque, mécanisme, plate-forme, développement,
recherche, marche.
:ﻣﻠﺧص
اﻟﻔﺻﻝ اﻷوﻝ ﻫو ﺑﻳﺋﺔ ﺗطوﻳر ﻟﻸﻧظﻣﺔ:"ﻓﻲ ﻫذﻩ اﻟﻣذﻛرة ﺳوف ﻧدرس ﺛﻼﺛﺔ ﻓﺻوﻝ
وﻧظﺎم اﻟﻛﻣﺑﻳوﺗر ﻓﻲ ﻋﻼﻗﺗﻬﺎ ﺑﺎﻟﺑﻳﺋﺔ اﻟﻣﺎدﻳﺔ، ﻟﻠﺳﻳطرة ﻋﻠﻰ ﻋﻣﻠﻳﺔ ﻣﺎ،اﻟﻣدﻣﺟﺔ ﻓﻲ اﻟوﻗت اﻟﺣﻘﻳﻘﻲ
.اﻟﺧﺎرﺟﻳﺔ ﻋﺑر أﺟﻬزة اﻻﺳﺗﺷﻌﺎر أو اﻟﻣﺣرﻛﺎت
.ﻛﻣﺎ ﻳﺗﺑﻌﻪ اﻟﻔﺻﻝ اﻟﺛﺎﻧﻲ اﻟذي ﻳﻣﺛﻝ آﻟﻳﺔ اﻟوﻗت اﻟﺣﻘﻳﻘﻲ ﻓﻲ اﻷﻧظﻣﺔ اﻟﻣدﻣﺟﺔ ﻣﻊ ﻣﺛﺎﻝ ﺗطﺑﻳﻘﻲ
:وأﺧﻳ ار ﺳﺗرﻛز اﻟدراﺳﺔ ﻋﻠﻰ ﺳﺗﺔ اﻟﻘطﺎﻋﺎت اﻟﻣﻌﻧﻳﺔ ﻓﻲ اﻷﻧظﻣﺔ اﻟﻣﺿﻣﻧﺔ
واﻟﻣﺳﺗﻬﻠك ﺟﻣﻬور، واﻻﺗﺻﺎﻻت، واﻷﺗﻣﺗﺔ اﻟﺻﻧﺎﻋﻳﺔ،اﻟطﻳران/ ٕواﻟﻛﺗروﻧﻳﺎت اﻟطﻳران،اﻟﺳﻳﺎرات
ﻳﻧطوي اﻟﻌﻣﻝ ﻋﻠﻰ ﺗﺣﻠﻳﻝ اﻻﺗﺟﺎﻫﺎت اﻟﺳﺎﺋدة.اﻟطﺑﻳﺔ/ﻣﻧﺎزﻝ اﻟذﻛﻳﺔ واﻷﺟﻬزة اﻟﺻﺣﻳﺔ/اﻹﻟﻛﺗروﻧﻳﺔ
وﻳﺳﺗﻧد ﻫذا اﻟﺗﺣﻠﻳﻝ ﻋﻠﻰ اﻟﺑﻳﺎﻧﺎت اﻟﻛﻣﻳﺔ واﻟﻧوﻋﻳﺔ اﻟﺗﻲ.ﻓﻲ ﻛﻝ ﻗطﺎع وﺗﺄﺛﻳرﻫﺎ ﻋﻠﻰ ﺗطور اﻟﺳوق
.ﺗم ﺟﻣﻌﻬﺎ ﻣن اﻟدراﺳﺎت اﻷﺳﺎﺳﻳﺔ
. واﻟﺗﺳوق، واﻟﺑﺣوث، ﻟوﺣﺎت اﻟﻧظﺎم واﻵﻟﻳﺔ وﺗطوﻳر ﻣﻧﺻﺔ، ﻧظﺎم اﻟوﻗت اﻟﺣﻘﻳﻘﻲ:ﻛﻠﻣﺎت اﻟﺑﺣث