ELECTROMAGNETISME

EXAMEN FINAL
Durée : 1h30 CALCULATRICE INTERDITE
DOCUMENTS INTERDITS

La présentation, la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements,

ainsi que la lisibilité et l'orthographe entreront pour une part importante dans
l'appréciation de votre copie. En particulier, vos réponses doivent être encadrées et
tout résultat non justifié ne sera pas pris en compte.

Exercice 1 : Champ magnétique (20min, 5pts)

On considère un solénoïde infini, de rayon R, à spires jointives et parcouru par un courant

d’intensité I.
Le nombre de spires par unité de longueur sera noté n.
On admettra que le champ magnétique à l’extérieur du solénoïde est nul.

1. Déterminer les invariances du système.

2. Déterminer les symétries du système. En déduire la direction du champ magnétique.
3. Par application du théorème d’Ampère, déterminer le champ magnétique à l’intérieur du
solénoïde

Exercice 2 : Calcul direct d’un champ électrique (30min, 6pts)

3 charges ponctuelles sont disposées sur les sommets d’un triangle équilatéral de côté a et de
centre O.
Déterminer le champ électrique créé au centre de ce triangle :
1. Si les trois charges sont de même signe et de même valeur q = e
2. Si q3 = 2q2 = 3q1 avec q1 = e

𝑎√3
Rappel : La hauteur d’un triangle équilatéral mesure ℎ = et le centre de gravité du
2
2
triangle se trouve aux de la hauteur
3

Electromagnétisme semestre 4 - Thomas Cochet – 2021

Exercice 3 : Champ électrique et potentiel (40min, 11pts)

On considère un système composé de trois cylindres creux de même axe.

L’intérieur du 1er cylindre est chargé avec une densité volumique uniforme 𝜌
L’espace entre le 1er et le 2ème cylindre est vide.
L’espace entre le 2ème et le 3ème cylindre est chargé avec une densité volumique uniforme 𝜌′ =
2𝜌

1. Déterminer les symétries du système.

2. Déterminer les invariances du système.
3. Déterminer l’expression du champ électrique en tout point de l’espace par application
du théorème de Gauss
4. En déduire l’expression du potentiel en tout point de l’espace.
On rappelle que le potentiel est continu et on choisira arbitrairement le potentiel nul
en r = R3

Electromagnétisme semestre 4 - Thomas Cochet – 2021

 ELECTROMAGNETISME
EXAMEN FINAL
Corrigé

Exercice 1 : (25min, 5pts)

0,25pt On choisit un système de coordonnée cylindriques.

⃗ = 𝐵𝑟 (𝑟, , 𝑧) ⃗⃗⃗⃗
𝐵 𝑢𝑟 + 𝐵 (𝑟, , 𝑧) ⃗⃗⃗⃗
𝑢 + 𝐵𝑧 (𝑟, , 𝑧) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧

0,5pt SYMETRIES :

Tout plan contenant l’axe du solénoïde est un plan d’antisymétrie. Le champ étant contenu dans les plans
d’antisymétrie, il est donc dirigé selon (Oz).

⃗ = 𝐵𝑧 (𝑟, , 𝑧) ⃗⃗⃗⃗
𝐵 𝑢𝑧
0,5pt INVARIANCES

Le solénoïde est infini donc on a une invariance par translation selon (Oz) d’où 𝐵𝑧 (𝑟, , 𝑧) = 𝐵𝑧 (𝑟, )
Le solénoïde est homogène donc on a invariance par rotation d’où 𝐵𝑧 (𝑟, , 𝑧) = 𝐵𝑧 (𝑟)

⃗ = 𝐵𝑧 (𝑟) ⃗⃗⃗⃗
0,25pt On en déduit 𝐵 𝑢𝑧

0,5pt On choisit comme contour d’Ampère, un rectangle ABCD parallèle à l’axe du solénoïde, enlaçant un
nombre N de spires.

Le coté AB de longueur L est à l’intérieur du solénoïde, le coté CD de même longueur est l’extérieur, les
deux autres côtés de longueur l le traverse orthogonalement.

𝒅𝒍 = 𝟎 ∑ 𝑰𝒆𝒏𝒍𝒂𝒄é𝒔
⃗ . ⃗⃗⃗⃗
0,5pt On applique le théorème d’Ampère : ∮ ⃗𝑩

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  ⃗ . ⃗⃗⃗
1pt Calculons ∮ 𝐵 𝑑𝑙 sur le contour ABCD :

𝐵 𝐶 𝐷
∮𝐵 ⃗⃗⃗ = ∫ 𝐵𝑧 (𝑟) ⃗⃗⃗⃗
⃗ . 𝑑𝑙 𝑢𝑧 + ∫ 𝐵𝑧 (𝑟) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 . 𝑑𝑙 ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑟 + ∫ 𝐵𝑧 (𝑟) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 . 𝑑𝑙 ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑧 . 𝑑𝑙 (−𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑧 )
𝐴 𝐵 𝐶
𝐴
+ ∫ 𝐵𝑧 (𝑟) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 . 𝑑𝑙 (−𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑟 )
𝐷

𝐵 𝐷
⃗⃗⃗ = 𝐵𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 (𝑟) ∫ 𝑑𝑙 + 0 − 𝐵𝑒𝑥𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 (𝑟) ∫ 𝑑𝑙 + 0
⃗ . 𝑑𝑙
D’où ∮ 𝐵 𝐴 𝐶

Or on sait que Bextérieur = 0 d’où ⃗ . ⃗⃗⃗

∮𝐵 𝑑𝑙 = 𝐵𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 (𝑟). 𝐿

 1pt Calculons 0 ∑ 𝐼𝑒𝑛𝑙𝑎𝑐é𝑠

Le contour enlace un nombre N de spires, chacune parcourue par un courant I d’où 0 ∑ 𝐼𝑒𝑛𝑙𝑎𝑐é𝑠 = 0 . 𝑁. 𝐼

On en déduit 𝐵𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 (𝑟). 𝐿 = 0 . 𝑁. 𝐼

0 .𝑁.𝐼
D’où 𝐵𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 (𝑟) =
𝐿

𝑁
Le rapport correspond au nombre de spire par unité de longueur, noté n.
𝐿

0,5pt On a donc ⃗ =  . 𝑛. 𝐼 ⃗⃗⃗⃗

𝐵 𝑢𝑧
0

Exercice 2 : (30min, 6pts)

𝑞 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑀
0,5pt Pour une charge ponctuelle 𝐸(𝑀)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3
4𝜋𝜀0 ‖𝑃𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖

0,5pt On utilise le théorème de superposition : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

𝐸𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = ∑𝑖 ⃗⃗⃗
𝐸𝑖

𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃 1𝑂
1. Pour la charge 1 : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸 1 (𝑂) = 3
4𝜋𝜀0 ‖𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂‖
𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃 2𝑂
Pour la charge 2 : 𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 (𝑂) = 3
4𝜋𝜀0 ‖𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 𝑂‖
𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃 3𝑂
Pour la charge 3 : 𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3 (𝑂) = 3 0,5pt pour les 3 expressions
4𝜋𝜀0 ‖𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3 𝑂‖

Or on remarque que ‖𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂 ‖ = ‖𝑃2 𝑂 ‖ = ‖𝑃3 𝑂 ‖

𝑎√3
La hauteur d’un triangle équilatéral mesure ℎ = et le centre de gravité du triangle se
2
2 2 𝑎√3 𝑎√3
trouve aux 3 de la hauteur donc 0,5pt‖𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂‖ = 3 × 2
= 3

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 𝑒 3√3 𝑒
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (𝑂) = 3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂 + 𝑃2 𝑂 + 𝑃3 𝑂 ) = 4𝜋𝜀 𝑎3 (𝑃1 𝑂 + 𝑃2 𝑂 + 𝑃3 𝑂 )
𝑎√3 0
4𝜋𝜀0 ( )
3

Comme le triangle est équilatéral, 0,5pt ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

𝑃1 𝑂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃2 𝑂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃3 𝑂 = ⃗0
D’où 0,5pt ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (𝑂) = ⃗0

2. Même démonstration
𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃 1𝑂
Pour la charge 1 : 𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 (𝑂) = 3 0,25pt
4𝜋𝜀0 ‖𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂‖
3
𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃 2𝑂
Pour la charge 2 : 𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 (𝑂) =
2
3 0,25pt
4𝜋𝜀0 ‖𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 𝑂‖
3𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃 3𝑂
Pour la charge 3 : 𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3 (𝑂) = 3 0,25pt
4𝜋𝜀0 ‖𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3 𝑂‖

𝑒 3 3√3 𝑒
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (𝑂) = 3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂 + 2 𝑃2 𝑂 + 3𝑃3 𝑂 ) = 4𝜋𝜀 𝑎3 (𝑃1 𝑂 + 𝑃2 𝑂 + 𝑃3 𝑂 + 2 𝑃2 𝑂 + 2𝑃3 𝑂 )
𝑎√3 0
4𝜋𝜀0 ( )
3

Comme le triangle est équilatéral, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑃1 𝑂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

𝑃2 𝑂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃3 𝑂 = ⃗0 0,25pt
3√3 𝑒 1
Donc 𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (𝑂) = ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃2 𝑂 + 2𝑃 3 𝑂)
4𝜋𝜀0 𝑎3 2

𝑎 𝑎
0 0 −2
2
Or 𝑃2 ( ) et donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎√3 −𝑎√3
𝑃3 (−𝑎√3) 𝑃2 𝑂 ( ) 𝑃3 𝑂 (𝑎√3)
3 3
6 6
0 0 0 0

𝑎
2 × (− 2)
3√3 𝑒 3√3 𝑒 3√3 𝑒 𝑎√3
D’où ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (𝑂) = 4𝜋𝜀 𝑎3 (1 𝑎√3 𝑎√3) = 4𝜋𝜀 (−𝑎)𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑥 + 4𝜋𝜀 ( ) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦
0 (− )+2 0 𝑎3 0 𝑎3 6
2 3 6
0

−3√3 𝑒 3 𝑒
D’où ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (𝑂) = 4𝜋𝜀 𝑎2 ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑥 + 8𝜋𝜀 𝑎2 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 2pt pour le calcul du champ, sachant que les charges
0 0
ont pu être placées différemment

Exercice 3 : Champ électrique et potentiel (40min, 11pts)

1. On choisit un système de coordonnées cylindriques

Le plan (𝑀, ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝜃 ) est un plan de symétrie car les cylindres sont infinis
𝑢𝑟 , ⃗⃗⃗⃗ 0,25pt
Le plan (𝑀, ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑧 ) est un plan de symétrie car les cylindres sont de même axe 0,25pt
𝑢𝑟 , ⃗⃗⃗⃗

2. Les cylindres sont infinis, il y a donc invariance en z 0,25pt

Les cylindres sont de même axe donc il y a invariance en 𝜃 0,25pt

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 3. Les symétries et invariances permettent d’écrire : 𝐸⃗ = 𝐸(𝑟). ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑟 0,25pt

𝑄𝑖𝑛𝑡
Théorème de Gauss : ∯ 𝐸 ⃗⃗⃗⃗ =
⃗⃗⃗ . 𝑑𝑆 0,5pt
𝜀0

La symétrie cylindrique de la distribution impose de prendre pour surface de Gauss un

cylindre de rayon r et de hauteur h. 0,25pt

D’où 𝐸 . ⃗⃗⃗⃗
∯ ⃗⃗⃗ 𝑑𝑆 = 𝐸(𝑟). 𝑆 = 𝐸(𝑟). 2𝜋𝑟. ℎ 0,5pt

 Si r < R1, 𝑄𝑖𝑛𝑡 = 𝜌 × 𝑉𝑖𝑛𝑡 = 𝜌 × 𝜋𝑟 2 ℎ 0,5pt

𝜌×𝜋𝑟 2 ℎ 𝜌𝑟 𝜌𝑟
D’où 𝐸(𝑟). 2𝜋𝑟. ℎ = soit 𝐸(𝑟) = 2𝜀 d’où ⃗⃗⃗
𝐸 = 2𝜀 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑟 0,5pt
𝜀0 0 0

 Si R1 < r < R2 : 𝑄𝑖𝑛𝑡 = 𝜌 × 𝑉𝑖𝑛𝑡 = 𝜌 × 𝜋𝑅1 2 ℎ 0,5pt

2ℎ
𝜌×𝜋𝑅1 𝜌𝑅1 2 2
D’où 𝐸(𝑟). 2𝜋𝑟. ℎ = soit 𝐸(𝑟) = d’où ⃗⃗⃗ = 𝜌𝑅1 ⃗⃗⃗⃗
𝐸 𝑢 0,5pt
𝜀0 2𝜀0 𝑟 2𝜀 𝑟 𝑟 0

 Si R2 < r < R3 : 𝑄𝑖𝑛𝑡 = 𝜌 × 𝑉𝑖𝑛𝑡 = 𝜌𝜋𝑅1 2 ℎ + 2𝜌𝜋(𝑟 2 − 𝑅2 2 )ℎ = 𝜌. 𝜋ℎ(𝑅1 2 + 2𝑟 2 − 2𝑅2 2 ) 0,5pt

𝜌.𝜋ℎ(𝑅1 2 +2𝑟 2 −2𝑅2 2 ) 𝜌(𝑅1 2 +2𝑟 2 −2𝑅2 2 )
D’où 𝐸(𝑟). 2𝜋𝑟. ℎ = soit 𝐸(𝑟) =
𝜀0 2𝜀0 𝑟
𝜌 𝑅1 2 −2𝑅2 2 𝜌 𝑅1 2 −2𝑅2 2
𝐸(𝑟) = 2𝜀 ( + 2𝑟) d’où ⃗⃗⃗
𝐸 = 2𝜀 ( + 2𝑟) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑟 0,5pt
0 𝑟 0 𝑟

 Si r > R3 : 𝑄𝑖𝑛𝑡 = 𝜌 × 𝑉𝑖𝑛𝑡 = 𝜌𝜋𝑅1 2 ℎ + 2𝜌𝜋(𝑅3 2 − 𝑅2 2 )ℎ = 𝜌. 𝜋ℎ(𝑅1 2 + 2𝑅3 2 − 2𝑅2 2 ) 0,5pt

𝜌.𝜋ℎ(𝑅1 2 +2𝑅3 2 −2𝑅2 2 ) 𝜌(𝑅1 2 +2𝑅3 2 −2𝑅2 2 )
D’où 𝐸(𝑟). 2𝜋𝑟. ℎ = soit 𝐸(𝑟) =
𝜀0 2𝜀0 𝑟
𝜌(𝑅1 2 +2𝑅3 2 −2𝑅2 2 )
d’où ⃗⃗⃗
𝐸 = 𝑢𝑟
⃗⃗⃗⃗ 0,5pt
2𝜀0 𝑟

𝑑𝑉
4. On sait que 𝐸⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉 0,25pt donc comme 𝐸⃗ = 𝐸(𝑟). ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑟 , alors 𝐸⃗ = − 𝑑𝑟 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑟
𝑑𝑉
Soit 𝐸(𝑟) = − 𝑑𝑟 d’où 𝑉 = − ∫ 𝐸(𝑟)𝑑𝑟 0,25pt

𝜌(𝑅1 2 +2𝑅3 2 −2𝑅2 2 ) 𝜌(𝑅1 2 +2𝑅3 2 −2𝑅2 2 )

 Si r > R3 𝐸(𝑟) = donc 𝑉(𝑟) = − ln 𝑟 + 𝐶1 0,5pt
2𝜀0 𝑟 2𝜀0
𝜌(𝑅1 2 +2𝑅3 2 −2𝑅2 2 )
D’après l’énoncé 𝑉(𝑟 = 𝑅3 ) = 0 donc 𝐶1 = ln 𝑅3
2𝜀0

𝜌(𝑅1 2 +2𝑅3 2 −2𝑅2 2 ) 𝑅

D’où 𝑉(𝑟) = ln ( 𝑟3 )0,5pt (bonus)
2𝜀0

𝜌 𝑅1 2 −2𝑅2 2
 Si R2 < r < R3 𝐸(𝑟) = 2𝜀 ( + 2𝑟)
0 𝑟
𝜌
d’où 𝑉(𝑟) = − 2𝜀 ((𝑅1 2 − 2𝑅2 2 ) ln 𝑟 + 𝑟 2 ) + 𝐶2 0,5pt
0
𝜌
Le potentiel est nul en R = R3 donc 𝐶2 = 2𝜀 ((𝑅1 2 − 2𝑅2 2 ) ln 𝑅3 + 𝑅3 2 )
0

𝜌 𝑅3
D’où 𝑉(𝑟) = 2𝜀 ((𝑅1 2 − 2𝑅2 2 ) ln + 𝑅3 2 − 𝑟 2 ) 0,5pt (bonus)
0 𝑟

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 𝜌𝑅1 2
 Si R1 < r < R2 𝐸(𝑟) = 2𝜀0 𝑟
𝜌𝑅1 2
d’où 𝑉(𝑟) = − ln 𝑟 + 𝐶3 0,5pt
2𝜀0
𝜌𝑅1 2 𝜌 𝑅
Le potentiel est continu en R=R2 donc − ln 𝑅2 + 𝐶3 = 2𝜀 ((𝑅1 2 − 2𝑅2 2 ) ln 𝑅3 + 𝑅3 2 − 𝑅2 2 )
2𝜀0 0 2

𝜌 𝑅
Soit 𝐶3 = 2𝜀 ((𝑅1 2 − 2𝑅2 2 ) ln 𝑅3 + 𝑅3 2 − 𝑅2 2 + 𝑅1 2 ln 𝑅2 )
0 2

𝜌 𝑅 𝑅2
D’où 𝑉(𝑟) = 2𝜀 ((𝑅1 2 − 2𝑅2 2 ) ln 𝑅3 + 𝑅3 2 − 𝑅2 2 + 𝑅1 2 ln ) 0,5pt (bonus)
0 2 𝑟

𝜌𝑟 𝜌𝑟 2
 Si r < R1 : 𝐸(𝑟) = 2𝜀 d’où 𝑉(𝑟) = + 𝐶4 0,5pt
0 4𝜀0

Le potentiel est continu en R=R1

𝜌𝑅1 2 𝜌 𝑅 𝑅
Donc + 𝐶4 = 2𝜀 ((𝑅1 2 − 2𝑅2 2 ) ln 𝑅3 + 𝑅3 2 − 𝑅2 2 + 𝑅1 2 ln 𝑅2 )
4𝜀0 0 2 1

2
𝜌 𝑅 𝑅 𝑅1
Soit 𝐶4 = 2𝜀 ((𝑅1 2 − 2𝑅2 2 ) ln 𝑅3 + 𝑅3 2 − 𝑅2 2 + 𝑅1 2 ln 𝑅2 − )
0 2 1 2

𝜌 𝑅 𝑅 𝑟 2 −𝑅1 2
D’où 𝑉(𝑟) = 2𝜀 ((𝑅1 2 − 2𝑅2 2 ) ln 𝑅3 + 𝑅3 2 − 𝑅2 2 + 𝑅1 2 ln 𝑅2 + ) 0,5pt (bonus)
0 2 1 2

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