CHABI Halima

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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

République Algérienne Démocratique et Populaire


Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Mohamed Kheider Biskra

Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature et de la Vie


Département des Sciences de la Nature et de la Vie

Réf:…………

Mémoire de Fin d'Etudes


En vue de l’obtention du diplôme:

MASTER
Filière : Biochimie.
Spécialité : Biochimie et Biologie Moléculaire.

Cartographie de la pollution des rejets des


eaux usées de la ville de Biskra

Présenté par : Avis favorable


Étudiante: CHABI Halima Prénom signature

Devant le jury:
Président: GUEMAZ Fateh
Promotrice : BENAMEUR Nassima
Examinatrice : YASRI Nabila

Promotion : Juin 2014.


Remerciement
Ces quelques lignes me permettront de remercier les responsables et les personnes qui ont contribué de prés
ou de loin à la réalisation de ce travail tant au niveau scientifique qu’au niveau personnel, et sans leur aide,
ce travail n’aurait pas pu aboutir à sa fin.

Je glorifie Allah le tout puissant de m’avoir donné le courage et la patience qui m’ont permis d’accomplir ce
modeste travail.

Je tiens également à présenter mes vifs remerciements et ma gratitude à mademoiselle


BENAMEUR NASSIMA, mon encadreur, pour avoir accepté de diriger ce travail malgré ses occupations
professionnelles, et m’avoir proposé un sujet de master très intéressant et moderne. Je la remercie
chaleureusement pour ses conseils précieux, pour les moments qu’elle m’a accordés, pour la liberté qu’elle m’a
laissé dans mes recherches et la confiance qu’elle m’a témoignée, je remercie enfin tous les agents de
maintenance de notre département qui m’ont aidé à réalisé mon projet.

J'adresse mes remerciements à monsieur DEBABECHE DJAMEL Responsable de l'unité du


traitement des eaux au niveau de la société TIFIB de Biskra pour m'avoir aidé à réaliser ma partie
expérimentale au niveau de son laboratoire, je le remercie aussi pour sa simplicité, sa gentillesse et surtout
pour ses conseils et disponibilité.
Mes vifs remerciements vont également aux membres du jury pour l’intérêt qu’ils ont porté à notre
recherche en acceptant d’examiner notre travail et de l’enrichir par leurs propositions.
J’exprime également mes remerciements à tous mes enseignants du département, de biologie qui m’a
aidé dans la réussite du travail.
Que dire si ce n’est un grand Merci à toutes les personnes des laboratoires‫ ׃‬du TIFIB, de biologie
pour l’ambiance et la bonne humeur qui a entouré mes travaux durant toute cette année.
Enfin, nous tenons à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de

Travail.
Je dédie ce modeste travail :

Tout d'abord à mon cher père NOUR Eddine qui a le droit de recevoir mes chaleureux remerciements pour
Le courage et le sacrifice et qui m’a fournir tous les moyens nécessaires pour réaliser ce travail,

À ma chère mère NABILA qui m’a énormément poussé et encouragé, de me supporter tout au long de nos
années d’étude, je ne pourrai jamais la remercier pour son aide et sa patience,

Toute ma reconnaissance et tout mon amour.

À mon cher frère Djamel et Karim.

À mes chères sœurs Imane, Asma,


À mes plus chères personnes dans ma vie MIMA, Oussiama qui ont toujours été présent pour
m'encourager et m'aider surtout dans les moments difficiles, et je remercie lui pour ses patiences durant la
préparation de ce travail. J’espère qu'ils trouvent dans ce dernier toute ma reconnaissance et tout mon
amour.

L’accueille en son vaste paradis

Ames grands-parents, mes oncles, mes tantes et leurs familles ... ……


je ne saurai terminer sans citer mes chère amis : Sara, Khawla ,kamilia, Aicha, Afaf, babi, walid,
Youcef ,wassila, Doussa,

À tous mes enseignants de notre département de Biologie et mes amies et mes collègues de promotion.
SOMMAIRE

Liste des abréviations.


Liste des figures.
Liste des tableaux.
Introduction générale.

Partie I: Partie bibliographique


Chapitre I: Caractérisations des eaux usées.
I.1.Introduction……………………………………………………………………… 03
I.2. Historique des eaux usées……………………………………………………….. 03
I.3. Définition des eaux usées………………………………………………............... 04
I.4. Origines des eaux usées………………………………………………………… 05
I.4.1. Eaux usées domestiques …………………………………………………… 05
I.4.2. Eaux usées agricoles ………………………………………………………… 05
I.4.3. Eaux usées pluviales ………………………………………………………… 06
I.4.4. Les eaux usées industrielles …………………………………………………… 06
I.5.Les indicateurs de la pollution des eaux usées…………………………………. 07
I.5.1.Les indicateurs de pollution de nature physico-chimiques……………………… 07
I.5.1.1.Température……………………………………………………………… 07
I.5.1.2.PH ……………………………………………………………………….. 07
I.5.1.3.Conductivité ……………………………………………………………. 08
I.5.1.4. Oxygène dissous ……………………………………………………….. 08
I.5.1.5. Couleur…………………………………………………………………... 09
I.5.1.6. Turbidité………………………………………………………………… 09
I.5.1.7. La matière en suspension (MES) ……………………………………… 09
I.5.1.8. Demande chimique en oxygène (DCO) ………………………………... 10
I.5.1.9. Demande biochimique en oxygène (DBO5) ……………….................. 10
I.5.1.10. Matières azotées…………………………………………………….. 11
I.5.1.11. Matières phosphorées………………………………………………... 11
I.5.1.12. Nitrates et nitrites…………………………………………................. 12
I.5.2. Les métaux lourds……………………………………………………………… 12
I.5.2.1. Le Fer (Fe)……………………………………………………………... 12
I.5.3. Les indicateurs de pollution de nature bactériologique ……………………….. 13
I.5.3.1. Les bactéries…………………………………………………................ 13
I.5.3.2.1. Les Coliformes ……………………………………………………… 13
 Coliformes Totaux ………………………………………… 14
 Coliformes fécaux ….............................................................. 14
 Escherichia coli…………………………………………….. 14
I.5.3.2.2. Les clostridiums sulfito-réducteurs …………………………… 14
 Clostridium botulinum ……………………………………. 14
 Clostridium perfringens …………………………. ……….. 15
I.5.3.2.3. La salmonella ………………………………………………….. 15
I.5.3.2.4.Les vibrions cholériques ……………………………………... 15
I.5.3.2.5. Les streptocoques fécaux …………………………………….. 15
I.5.3.3.Les protozoaires……………………………………………………… 15
I.5.3.4. Les helminthes ……………………………………………… ……… 16
I.6.Les Indices de pollution ……………………………………………… ……... 16
I.6.1 .Les Indices de pollution Organique (IPO)…………………………………… 16
I.6.2.les Indices de contamination microbiologique (IQM)………………………… 17
I.7.Conclusion ……………………………………………………………………… 18
SOMMAIRE

Partie II: Partie expérimentale

Chapitre II: Matériels et méthode


II.1.Introduction …………………………………………………………………… 19
II.2. Présentation de la zone d’étude……………………………………………… 19
II.2.1. Situation géographique………………………………………………………... 20
II.2.2.Caractéristiques climatiques…………………………………………………... 20
II.2.2.1.La température……………………………………………………….. 20
II.2.2.2.Pluviométrie (précipitation atmosphérique) ………………………… 21
II.2.2.3.Vents………………………………………………………………... 22
II.2.2.4.L'humidité relative…………………………………………………… 23
II.2.2.5.Evaporation…………………………………………………………... 24
II.2.2.6.Insolation……………………………………………………………... 24
II.2.3.Caractéristiques topologiques………………………………………………… 25
II.3. Localisation des sites des rejets………………………………………………. 25
II.3.1.site (I) Chaâbet Roba ………………………………………………………… 26
II.3.2. site (II) Oued Biskra ……………………………………………………… 27
II.3.3. site (III) Oued Zemour ………………………………………………………. 28
II.4. Le Matériel et Méthodes d’Etude ………………………………………….. 29
II.4.1. Échantillonnage des eaux usées …………………………………………… 30
II.4.2.Transports …………………………………………………………………... 31
II.4.3.Méthodes d'analyses et de dosage des eaux…………………………………. 31
II.4.3.1.Dosage Physico-chimiques des eaux usées………………………… 31
 Température…………………………………………………… 31
 pH……………………………………………………………... 32
 Conductivité électrique ……………………………………… 32
 Matière en suspension ……………………………………… 33
 Turbidité……………………………………………………… 33
 Couleur ……………………………………………………… 33
 Oxygène dissous……………………………………………… 33
 Sulfate………………………………………………………… 34
 Demande chimique en oxygène (DCO)……………………… 34
 Demande biologique en oxygène (DBO5) …………………... 35
 Fer…………………………………………………………… 35
 Azote ammoniacal……………………………………………. 36
 Nitrate (NO3)………………………………………………… 36
 Ortho phosphate……………………………………………….. 36
 Matière organique……………………………………………... 36

II.4.3.2.Dosage bactériologique des eaux usées ………………………………… 37

 Les germes totaux…………………………………………… 37


 Coliformes totaux et fécaux …………………………………. 37
 Les Streptocoques fécaux…………………………………….. 39
 Les Salmonella……………………………………………….. 39
 Les Staphylocoques…………………………………………… 40
II.5 : Calculées des différents indices de la pollution organique……………... 41
II.5.1. Indices de la pollution organique (IPO)…………………………………… . 41
II.5.2 .Indices de contamination microbiologique (IQM)………………………… 42
II.6.Conclusion…………………………………………………………………… 42
SOMMAIRE

Chapitre III: Résultats et discussion.


III.1.Introduction…………………………………………………………………… 43

III.2. Paramètres physico-chimiques ……………………………………………… 43


 pH………………………………………………………………... 43
 Conductivité électrique ………………………………………….. 43
 Matière en suspension …………………………………………… 44
 Turbidité………………………………………………………… 45
 Demande chimique en oxygène (DCO)………………………….. 46
III.3. Résultats des indices de pollution ………………………………………… 46
III.3.1. Résultats des indices de pollution Organique (IPO)……………………… 47
III.3.2. Résultats des indices de contamination microbiologique (IQM)………… 49
III .4.Conclusion……………………………………………………………………. 52
Conclusion générale.
Références bibliographiques.
Annexes.
Résumé.
LISTE DES TABLEAUX

Tableau Titre Page


I.1 Classification des eaux d’après leur pH 7

I.2 Classification des eaux d’après leur conductivité 8

I.3 Classes de turbidité usuelles 9

I.4 Echelle de valeurs de DBO5 10

I.5 Grille de la qualité (IPO). 17

I.6 Grille de la qualité (IQM) 18

II.1 Indice de pollution organique (IPO) 39

II.2 Indice de contamination microbiologique(IQM) 40

III.1 Tableau de la grille de qualité simplifiée 48


LISTE
DES FIGURES

Figure Titre Page

II.1 carte des limites administratives de la wilaya de Biskra 19


Représentation graphique de la température moyenne
II.2 mensuelle de Biskra (2002/2012) 20

Représentation graphique de la précipitation moyenne


II.3 annuelle de Biskra (2002/2012). 21

Représentation graphique de la vitesse moyenne du Vent


II.4 de Biskra (2002/2012). 22

Représentation graphique de l'humidité de Biskra


II.5 (2002/2012). 22

II.6 Représentation graphique de la répartition moyenne 23


mensuelle de l’évaporation de Biskra (2002/2012).

II.7 Représentation graphique du temps d’ensoleillement 23


de Biskra (2002/2012).

II.8 La carte de localisation des sites des rejets. 25

II.9 Site (I) de Chaâbet Roba. 25

II.10 Site(II) d’Oued Biskra. 26

II.11 Site (III) d’Oued Zemour. 27

II.12 Méthode de l’échantillonnage


29
II.13 les bouteilles d’échantillonnage 29

II.14 Le PH mètre 30

II.15 Le conductimètre. 31

II.16 Spectrophotomètre. 31

II.17 Balance. 32

II.18 DBO mètre. 33

II.19 Etuve 34

II.20 milieu TGEA 35


LISTE
DES FIGURES

II.21 présence des Germes revivifiables 35

II.22 Milieu BCPL avant L’incubation 36

II.23 BCPL D/C après L’incubation 36

II.24 Milieu Schubert avant l’incubation à 44°C en 24h (Test 36


de confirmation).
II.25 Milieu Schubert après l’incubation (une trouble 36
microbien et des bulles du gaz).

II.26 ROTHE avant L’incubation 37

II.27 ROTHE après L’incubation 37

II.28 SFB Avant L’incubation 38

II.29 SFB Après L’incubation 38

II.30 Milieu gélose Héktoen après l’isolement (ne présente 38


pas du Salmonelle).

II.31 Milieu gélose Chapman après l'incubation 39

III.1 Teneur en pH 41

III.2 Teneur en conductivité électrique 42

III.3 Teneur moyenne en MES enregistrée au niveau des trois 43


rejets

III.4 Teneur en turbidité. 43

III.5 Teneur moyenne en DCO enregistrée au niveau des trois 44


rejets.

III.6 Carte d’indice de pollution organique et de l’indice de 45


contamination microbiologique des eaux usées dans les
trois rejets de la ville de Biskra.

III.7 Carte d’indice de pollution organique (IPO) des eaux 46


usées des rejets de la ville de Biskra.

III.8 Carte d’indice de contamination bactériologique des 47


eaux usées des rejets de la ville de Biskra
LISTE
DES FIGURES

III.9 Carte de la grille de qualité simplifiée (O.M.S ; 1971) 49


LISTE DES ABREVIATIONS

AL : Aluminium

ANAT : Agence Nationale de l'Aménagement du Territoire.

AR : Arsenic

BCPL D/C : Bouillon Lactose Au Pourpre de Bromocrésol, Double Concentré.

BCPL S/C : Bouillon Lactose Au Pourpre de Bromocrésol, Simple Concentré.

BGN : Bacilles Gram Négatifs.

BGP : Bacilles Gram Positifs.

CE : Conductivité électrique.

Cu : Cuivre.

DBO5 : Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours.

DCO : Demande Chimique en Oxygène.

D/C : double concentration.

Fe : fer

EPA : Eau Peptonée Alcaline .

ERU: Eau Résiduaires Urbaines .

FTU: Formazine Turbidity Units.

GNAB : Gélose Nutritive Alcaline Biliée

H+ : Ion d’hydrogène.

H2S: Sulfure d'hydrogène.

IPO : Indices de pollution Organique.

IQM : Indices de contamination microbiologique

ISO : L'organisation Internationale de Normalisation, ISO qui élabore les normes.

KMnO4: Permanganate de potassium.

MES: Matière en Suspension.

MO : Matière Organique.

NH3 : Nitrate.

NH4 +: Ammoniac.
LISTE DES ABREVIATIONS

nm: Nanomètre .

NO2- : Nitrite.

NPP : Nombre le Plus Probable.

O2 : Oxygène.

pH : Potentiel Hydrogène.

PO43- : Ortho phosphate.

S/C: simple concentration.

S/m : Siemens par mètre.

SFB : Bouillon sélénite- cystéine.

TIAC : Toxi infection alimentaires collectives.

TIFIB : Tissage et Finissage de Biskra.


INTRODUCTION GENERALE

L’environnement est définit comme l’ensemble des éléments biotiques et abiotiques qui
entourent l’individu ou l’espèce ou encore comme l’ensemble des conditions naturelles
physiques chimiques, biologiques, culturelles et socioéconomiques susceptibles d’agir sur les
organismes vivants et les activités humaines (BOUDENNE et LEBSIR, 2012).

L’eau est un bien économique, social et environnemental, il doit être géré avec l’objectif
de protéger ce patrimoine commun dans l’intérêt de toute la collectivité. Ressource précieuse
et limitée dans le temps et l’espace, elle se raréfie de façon dramatique (TILLARD et
LEFRANC, 2005).

Dans les zones arides et semi-arides où l'eau constitue un facteur limitant de la


production végétale et où les besoins liés à l'accroissement de la population et à
l'accroissement du niveau de vie augmentent, le volume des eaux résiduaires produites
augmente, de façon importante et continuera à augmenter régulièrement.

On peut alors, considérer que les eaux résiduaires constituent, dans ces conditions, une
source inépuisable. C'est d'ailleurs la seule ressource en eau qui va croître dans l’avenir. Sa
prise en compte est donc primordiale et sa valorisation doit en conséquence être intégrée dans
les objectifs de développement durable à condition qu'elles soient épurées.

En Algérie les eaux usées sont souvent collectées, ce qui représente un atout devant être
valorisé. Ces eaux usées présentent cependant un risque certain pour la santé publique, et
participent en outre à la pollution des nappes superficielles qui engorgent les zones basses des
oasis (ANAT, 2003).

A Biskra l’utilisation de l’eau est tellement inappropriée qu’elle génère des


conséquences néfastes. Les eaux usées représentent un taux de 44.73 hm3 /an, dont la ville
seule évacue 12.64 hm3/an d’effluents dans les principaux rejets qui sont respectivement
Oued Biskra, Chaabet Roba et Oued Z’mor (BENAZRINE et GUERFI, 2009).

C’est dans ce cadre, que s’inscrit notre travail qui a pour but: Cartographie de la
pollution des rejets des eaux usées de la ville de Biskra. Dans des trois principaux sites de
rejets des eaux usées (site (I) : Chaâbet Roba, site (II) : Oued Biskra et site (III) : Oued
Zemour).

Notre étude alors est partagée en deux parties qui correspond respectivement une partie
théorique et une partie pratique :
INTRODUCTION GENERALE

 La première partie bibliographique sera réservée :


Pour donner un aperçu sur la caractérisation des eaux usées et les indicateurs de la
pollution des eaux usées (Les indicateurs de pollution de nature physico-chimiques et
bactériologique).
 La seconde partie met l’accent sur l'expérimentation proprement dite :

Le deuxième chapitre, fut illustrée la partie expérimentale, se décrit le matériels et les


méthodes utilisées pour la réalisation de notre étude, ainsi que les étapes de prélèvement et
l’analyse des échantillons des eaux usées prélevées des trois principaux rejets proposés de la
ville de Biskra (site (1) : Chaabet Roba, site (2) : Oued Biskra et site( 3) : Oued Zemour ).
Les résultats des analyses d’évaluation de la qualité physicochimique et bactériologique
des eaux usées des trois rejets étudier ainsi que la cartographie de la pollution de ces derniers
fait l’objectif du troisième chapitre.
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

I.1.Introduction :

La pollution des eaux est un problème mondial dont les aspects et la portée sont
évidemment différents, selon le niveau de développement des nations dont la pollution
constitue une modification défavorable du milieu naturel en partie ou en totalité, comme
conséquence des activités humaines. Ce qui peut affecter l’homme directement à travers
l’alimentation en eau ou en produits agricoles. La demande en eau douce continue à
augmenter au fur et à mesure de l’accroissement de la population mondiale et de l’activité
agro-économique.

I.2. Historique des eaux usées :

La technique d’élimination des déchets est très ancienne ; on a trouvé des égouts
d’évacuation des eaux dans les ruines des cités préhistoriques de Crète et dans les cités
antiques d’Assyrie. Des égouts construits par les Romains pour l’écoulement des eaux de
pluie sont toujours en service aujourd’hui. Bien que la fonction première de ces canalisations
fût le drainage, l’habitude qu’avaient les Romains de déverser les ordures dans la rue obligeait
à rejeter d’importantes quantités de matières organiques avec les eaux de pluie. Vers la fin du
moyen âge. Les celliers privés souterrains et plus tard les fosses de décantation se sont
développés en Europe.

Lorsque ces conteneurs étaient pleins, les responsables de l’assainissement évacuaient


les dépôts aux frais du propriétaire. Les déchets étaient utilisés comme fertilisants sur les
champs avoisinants ou déversés dans les cours d’eau ou sur des terres inoccupées.

Quelques siècles plus tard, on assiste à nouveau à la construction de déversoirs d’orage,


le plus souvent sous la forme de conduites ouvertes ou de caniveaux dans les rues.
Initialement, il était interdit de déposer quelque déchet que ce fut dans ces égouts, mais, vers
le 19eme siècle, on s’est rendu compte que santé publique pouvait être améliorée si l’on
évacuait dans les déversoirs d’orage les ordures domestique pour que celles-ci soient
éliminées rapidement ; entre 1859 et 1875, un système de ce type a été mis au point par
(Joseph BAZALGETTE) pour détourner les eaux pluviales et les déchets en aval de la
Tamise à Londres.

Le développement des systèmes municipaux d’approvisionnement en eau et de la


plomberie domestique a permis l’apparition des toilettes à chasse d’eau et des systèmes
modernes d’évacuation. En dépit des critique émises, selon les quelles les systèmes

3
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

d’évacuation des eaux uses gaspillaient les ressources, représentaient des risques pour la santé
et étaient onéreux, de nombreuses villes s’en sont équipées. Au début du 20eme siècle,
quelque ville et industries commencèrent à reconnaitre que le déversement direct des égouts
dans les cours d’eaux usées. C’est à peu prés à cette époque que la fosse septique fut
introduite comme moyen de traitement des eaux domestiques rejetées par les ménages, tant
dans les zones suburbaines que rurales.

Dans les travaux publics de traitement des eaux usées, on a d’abord eu recours à la
technique du filtre percolateur puis, entre les années 1920 et 1930, les procédés par boues
activées, amélioration notable, se sont développés et ont commencé à être utilisés dans de
nombreuses villes. Depuis les années 1970, un stade plus poussé du traitement chimique, par
chloration essentiellement, s’est généralisé dans le monde industriel. Les eaux usées sont
canalisées vers les stations de traitement (ou d’épuration).

Il existe plusieurs types de réseau selon la nature des eaux acheminées, il peut s’agir
d’un système unitaire, lorsqu’il arrive en même temps eau domestique et eau de pluie, c’est le
système que l’on rencontre le plus fréquemment dans les anciennes agglomération ou d’un
réseau distinct, quand eau domestique et eau de pluie sont canalisées séparément. Ce type
d’installation est de loin le plus intéressant car il offre une plus grande souplesse et une
meilleure maîtrise des installations de traitement d’ou limitation des risques de pollution
quant des réseaux unitaires sont saturés (GHADBANE, 2003).

I.3. Définition des eaux usées :

Les eaux usées sont des liquides de composition hétérogène, chargées de matières
minérales ou organiques, pouvant être en suspension ou en solution, et dont certaines peuvent
avoir un caractère toxique. A cette charge s’associent presque toujours des matières grasses et
des matières colloïdales (KOLLER, 2004).

Les eaux usées sont toutes les eaux qui parviennent dans les canalisations d'eaux usées
dont les propriétés naturelles sont transformées par les utilisations domestiques, les
entreprises industrielles, agricoles et autres. On englobe, aussi, les eaux de pluie qui s'écoulent
dans ces canalisations (BLIEFERT et PERRAUD, 2001).

4
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

I.4. Origines des eaux usées :

Les eaux usées sont toutes les eaux parvenant dans les canalisations d’eaux usées dont
les propriétés naturelles sont transformées par les utilisations domestiques, les entreprises
industrielles, agricoles et autres. On englobe aussi les eaux de pluie qui s’écoulent dans ces
canalisations (BLIEFERT et PERRAUD, 2004).

I.4.1. Eaux usées domestiques :

Ce sont les eaux utilisées par l’homme pour des besoins domestiques (KHIRNI et
CHERIF, 2008). Elles se composent :

-Des eaux de cuisine qui contient des matières minérales en suspensions provenant du
lavage des légumes , des substances alimentaires à base organiques (glucides, lipides,
protides), et des produits détergents utilisés pour le lavage de la vaisselle et ayant pour effet la
solubilisation des graisses.
-Des eaux de salle de bains chargées en produits utilisés pour l’hygiène corporelle,
généralement des matières grasses hydrocarbonées, et détergentes.
-Des eaux des vannes qui proviennent des sanitaires; très chargées en matières
organiques hydrocarbonées, en composés azotées, phosphorées et en microorganismes
(FRANK, 2002).

Le débit d’eau usée moyen de la ville de Biskra est de 1691/hab./j est avoisine la valeur
moyenne de la wilaya qui est de 1651/hab./j (ANAT, 2003).

I.4.2. Eaux usées agricoles :

L'agriculture est une source de pollution des eaux qui n'est pas du tout négligeable car
elle apporte les engrais et les pesticides. Elle est la cause essentielle des pollutions diffuses
(BONTOUX, 1993).

Les épandages d'engrais nitratés et phosphatés, sous une forme ou en quantité, telle
qu'ils ne seraient pas finalement retenus par le sol et assimilés par les plantes, conduisent à un
enrichissement en matières azotées ou phosphatées des nappes les plus superficielles et des
eaux des cours d'eau ou des retenues. Parmi les polluants d'origine agricole, il faut tenir
compte aussi des détergents se dispersant lors des applications de traitement des cultures
(GOMELLA et GUERREE, 1978).

5
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

I.4.3. Eaux usées pluviales :

Ce sont des eaux de ruissellement qui se forment après une précipitation. Elles peuvent
être particulièrement polluées, surtout en début des pluies, par deux mécanismes :

*le lessivage des sols et des surfaces imperméabilisées.


*la remise en suspension des dépôts de collecteurs.

Elles sont de même nature que les eaux usées domestiques, avec en plus, des métaux
lourds et des toxiques (plomb, zinc, hydrocarbures) provenant essentiellement de la
circulation automobile (TEREA, 2007).

I.4.4. Les eaux usées industrielles :

Elles sont très différentes des eaux usées domestiques. Leurs caractéristiques varient
d'une industrie à l'autre. En plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, elles
peuvent également contenir :

- Des graisses (industries agroalimentaires, équarrissage)

- Des hydrocarbures (raffineries) ;

- Des métaux (traitements de surface, métallurgie) ;

- Des acides, des bases et divers produits chimiques (industries chimiques divers,
tanneries) ;

- De l'eau chaude (circuit de refroidissement des centrales thermiques) ;

- Des matières radioactives (centrales nucléaires, traitement des déchets radioactifs).

Dans certains cas, avant d'être rejetées dans les réseaux de collecte, les eaux
industrielles doivent faire l'objet d'un prétraitement de la part des industriels. Elles ne sont
mêlées aux eaux domestiques que lorsqu'elles ne présentent plus de danger pour les réseaux
de collecte et ne perturbent pas le fonctionnement des usines de dépollution (TARMOUL,
2007).

6
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

I.5.Indicateurs de pollution des eaux usées :

Les composées que l’on trouve dans les eaux usées sont très nombreux et varies. Pour
déterminer le degré de pollution, on ne peut pas identifier la totalité des composés chimiques
présents. On fait plutôt appel des paramètres globaux de pollution applicables sur tous les
types d’eau (REJSEK, 2002).

Ces indicateurs sont :

I.5.1.Indicateurs de pollution de nature physico-chimiques :


Permettent de déterminer la nature des pollutions et les concentrations de substances
polluantes mais ils ne permettent pas d’en mesurer les effets sur le milieu aquatique. Pour cela
nous avons effectué des analyses, au laboratoire, des différents éléments, pour pouvoir
mesurer l’impact global des pollutions sur l’écosystème (MOLL, 2005).

I.5.1.1. Température :

La température reste un paramètre dont la détermination est souvent négligée; il est des
cas cependant ou son contrôle est indispensable. Le fonctionnement de certains ouvrages de la
chaine de traitement (dégraisseurs) nécessite que l’effluent présente une température
inférieure à 30°C, si cette condition est pratiquement toujours vérifie pour ce qui concerne les
effluents domestiques, il peut être intéressant, dans le cas d’effluents industriels particuliers
de ménager des temps de stockage suffisamment longs pour abaisser. La température à des
valeurs compatibles avec une bonne élimination des matières grasses (BECHAC et al, 1987).

I.5.1.2.PH :

Le pH (potentiel hydrogène) mesure la concentration en ions H+ de l’eau. Il traduit ainsi


la balance entre acide et base sur une échelle de 0 à 14,7 étant le pH de neutralité.

Le pH de rejet doit être compris entre 5,5 et 8,5 plus un effluent s’éloigne de pH neutre
plus la vie biologique est difficile. Il doit être impérativement mesuré sur le terrain a l’aide
d’un pH mètre ou par colorimétrie. (OLIVIER, 1995) (Voir tableau I.1).

7
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

Tableau I.1: Classification des eaux d’après leur pH (Norme NF EN 278888-ISO7888).

pH < 5 Acidité forte => présence d'acides minéraux ou organiques dans


les eaux naturelles

pH = 7 pH neutre

7 < pH < 8 Neutralité approchée => majorité des eaux de surface

5,5 < pH < 8 Majorité des eaux souterraines

pH = 8 Alcalinité forte, évaporation intense


I.5.1.3.Conductivité :

La conductivité est également fonction de la température de l’eau; elle est plus


importante lorsque la température augmente. Les résultats de mesure doivent donc être
présents en termes de conductivité équivalente à 20 ou 25°C (Rodier, 1984). La conductivité
électrique d’une eau est la conductance d’une colonne d’eau comprise entre deux électrodes
métalliques de 1cm2 de surface et séparées l’une de l’autre de 1cm. Elle est l’inverse de la
résistivité électrique (Rodier, 2005). L’unité de conductivité est le siemens par mètre (s/m).
(Voir tableau I.2).
Tableau I.2 : Classification des eaux d’après leur conductivité (Norme NF EN 278888-
ISO7888)

50 à 400 qualité excellente


µS/cm

400 à 750 bonne qualité

750 à 1500 qualité médiocre mais eau utilisable

> 1500 minéralisation excessive

I.5.1.4.L'oxygène dissous:
La concentration en oxygène dissous est un paramètre essentiel dans le maintien de la
vie, et donc dans les phénomènes de dégradation de la matière organique et de la
photosynthèse. Une eau très aérée est généralement sursaturée en oxygène (torrent), alors
qu'une eau chargée en matières organiques dégradables par des micro-organismes est sous-
saturée. En effet, la forte présente de matière organique, dans un plan d'eau par exemple,
permet aux micro-organismes de se développer tout en consommant de l'oxygène (URIOS,
2005).

8
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

I.5.1.5. Couleur :

La coloration d’une eau est souvent liée à la présence de composé dissous (les matières
minérales ou organoleptiques). La mesure normalisée de la coloration a fait l’objet révision
récente. Elle s’effectue soit par comparaison avec une gamme de concentration comme de
solutions colorées, soit par mesure spectrophotométrie (OLIVIER, 1995).

I.5.1.6 Turbidité :

Une eau turbide est une eau trouble (FTU˃50). Cet aspect trouble correspond à la
présence de matières en suspension dans l’eau.
De plus la turbidité va perturber le fonctionnement des unités de désinfection, réduire
l’efficacité du chlore, perturber le réseau de distribution. C’est toute fois un indicateur facile à
suivre et à mesurer (BORDET, 2007). La turbidité se mesure sur terrain à l’aide d’un
turbidimètre (BONTOUX, 1993). (Voir tableau I.3)
Tableau I.3: Classes de turbidité usuelles (Norme NF EN 278888-ISO7888)

NTU < 5 Eau Claire

5 < NTU < 30 Eau légèrement trouble

NTU > 50 Eau trouble


I.5.1.7. La matière en suspension (MES):

Elles représentent les matières qui ne sont ni à l’état soluble ni à l’état colloïdal, donc
retenues par un filtre. Les MES, qui comportent des matières organiques et minérales,
constituent un paramètre important qui marque bien le degré de pollution d’un effluent urbain
ou même industriel (MARC et BECHIR, 2006).

La teneur et la composition minérale ou organique des matières en suspension dans les


eaux sont très variables. Cependant des teneurs élevées en MES peuvent empêcher la
pénétration de la lumière, diminuer l’oxygène dissous et limiter alors le développement de la
vie aquatique et créer des déséquilibres entre les diverses espèces.Elles peuvent interférer
avec la qualité d’une eau par des phénomènes d’adsorption notamment de certains éléments
toxiques, et de ce fait être une voie de pénétration de toxiques plus ou moins concentrés dans
l’organisme. Ainsi on comprend mieux pourquoi les MES rentrent systématiquement en
compte dans un bilan de pollution. Ces analyses de MES permettent donc de connaitre la

9
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

quantité de matière non dissoutes, qu’elles soient organiques ou minérales, présentes dans un
échantillon (MOLL, 1999-2008).

I.5.1.8. Demande chimique en oxygène (DCO) :

La demande chimique en oxygène correspond à la quantité d’oxygène en (mg) qui a été


consommée par voie chimique pour oxyder la totalité des matières organiques présentes dans
1 litre d’eau.
La DCO est particulièrement indiquée pour mesurer la pollution d’un effluent industriel.
Elle est plus rapide et toujours plus supérieure que la DBO5 et possède une bonne
biodégradabilité (ANGEL, 1998), ainsi que ce test est particulièrement utile pour
l’appréciation du fonctionnement des stations d’épuration (RODIER, 1997).

I.5.1.9.Demande biochimique en oxygène (DBO5) :

La DBO, ou Demande Biochimique en Oxygène correspond à la quantité d’oxygène


nécessaire aux micro-organismes aérobies de l’eau pour oxyder les matières organiques,
dissoutes ou en suspension dans l’eau. Il s’agit donc d’une consommation potentielle de
l’oxygène par voie biologique. Ce paramètre constitue un bon indicateur de la teneur en
matières organiques biodégradables d’une eau (toute matière organique biodégradable
polluante entraine une consommation de l’oxygène) au cours des procédés d’autoépuration
(Agence de l’eau RHONES Méditerranée et CROSE, 1999).
La mesure la plus couramment réalisé est celle de la DBO5, retenue par la directive
Européenne du 21 mai 1991 (Norme AFNOR.NFT.90.103). La DBO5 correspond à la
demande biochimique en oxygène après 5 jours d’incubation de l’échantillon à une
température de 2O°C (OUALI, 2001). (Voir tableau I.4).

Tableau I.4: Echelle de valeurs de DBO5 (Norme NF EN 278888-ISO7888).

Situation DBO5 (mg/l d'O2)

Eau naturelle pure et vive <1

Rivière légèrement polluée 1<c<3

Egout 100 < c < 400

Rejet station d'épuration efficace 20 c <40

10
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

 Relation entre la DBO5 et la DCO et l’oxydabilité


Le rapport DCO/DBO5 déterminer la possibilité et le rendement de dégradation que l’on
peu espérer par un traitement d’oxydation biologiques (MOLL, 2005).
La valeur du rapport DCO/DBO5 d’une eau usée mixte nous permet d’avoir une idée sur sa
biodégradabilité :
DCO/DBO5 ~ 1 bonne biodégradabilité.
DCO/DBO5 ~ 1,5 à 2,0 biodégradabilité moyenne.
DCO/DBO5 ~ 3,4 à 4,0 biodégradabilité faible (OUALI, 2001).
I.5.1.10.Les matières azotées :

L’azote C'est un élément indispensable au développement des végétaux qui l’absorbe du


sol. Dans les eaux usées résiduaires, l'azote se trouve surtout sous forme organique (50% à
90%), le reste étant essentiellement sous forme d'azote minéral .L'ion ammonium se
transforme en gaz ammoniac dissous (NH3), très toxique pour les poissons, comme l'est l'ion
nitrite récepteur (FRANCK, 2002).

L'azote ammoniacal est présent sous deux formes en solution, l'ammoniac NH3 et
l'ammonium NH4+, dont les proportions relatives dépendent du pH et de la température.
L'ammonium est souvent dominant ; c'est pourquoi, ce terme est employé pour designer
l'azote ammoniacal (AMINOT et CHAUSSEPIED, 1983).

En milieu oxydant, l'ammonium se transforme en nitrites puis en nitrates ; ce qui induit


une consommation d'oxygène (GAUJOUS, 1995).

I.5.1.11.Les matières phosphorées :

Le phosphore C'est un élément nécessaire à une bonne croissance végétale. La présence


du phosphore dans la phase liquide des boues, montre qu'une partie importante de cet élément
se trouve sous une forme minérale (ortho phosphate) qui serait de 60% à 80% du phosphore
total; tandis que la fraction organique correspondrait respectivement à 40% et 20% du
phosphore total (O.I.D.E., 1989).

La teneur moyenne du phosphore total dans les boues varie de 1% à 4% par rapport à la
matière sèche (BOUZGOU, 2002). D'après (MOREL, 1978), les boues provenant des
agglomérations urbaines contiennent 1,5% à 3,4% de phosphore, par contre les boues
industrielles (laiterie) présentent une moyenne de 3,4% de phosphore. Le rejet de phosphore

11
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

dans le milieu récepteur est une cause essentielle de son eutrophisation car ce phosphore est le
facteur limitant de la croissance végétale responsable de ce phénomène (FRANCK, 2002).

I.5.1.12. Nitrates et nitrites :

Les nitrates sont des substances chimiques naturelles qui sont beaucoup utilisées dans
les engrais inorganiques et comme des agents de conservation des aliments. Les nitrates sont
la forme la plus stable des deux formes de l’azote, mais sous l’action microbienne, ils peuvent
être réduits en nitrites, qui sont la forme la plus toxique. Des concentrations élevées d’azote,
dans l’eau combinée à la présence de phosphore peuvent occasionner une prolifération
excessive des micro-algues, c’est le phénomène d’eutrophisation. Ces dernières réduisent la
teneur en oxygène, parfois jusqu’à une teneur létale (MELQUIOT, 2003).

I.5.2. Les métaux lourds :

Les métaux présents dans l’eau et l’environnement terrestre sont des éléments
nécessaires au fonctionnement normal des plantes et des animaux. Ils jouent un rôle important
dans la transformation de la matière, principalement dans les mécanismes enzymatiques
(VERBANCK, 2002). Une faible concentration de ces éléments dans l’environnement a
généralement un effet positif et stimule l’activité des organismes vivants. Au-delà du seuil
maximum, ils inhibent la croissance et le développement et peuvent même être toxiques
(KOZLOWSKI et al, 2002).

Les métaux lourds que l’on trouve dans les eaux usées sont extrêmement nombreux; les
plus abondants (de l’ordre de quelque µg/l) sont le fer, le zinc, le cuivre…etc. (ANONYME,
1996). Parmi ces métaux nous avons :

I.5.2.1. Le fer (Fe) :

Le fer est l’un des éléments qu’on trouve le plus souvent dans la croute terrestre et la
plupart des approvisionnements en eau en contiennent au moins une petite quantité, il se
présente sous deux formes : ferreux (dissous) et ferrique (extractible). Il devient un problème
quand il est en excès.
Parmi les éléments traces se trouvant dans les eaux usées, certains dits oligo-éléments,
sont indispensables à la croissance des plantes. Citons entre autres; le manganèse, le fer, le
cuivre, le molybdène ou encore le zinc. Ils peuvent trouver un intérêt en cas de réutilisation
agricoles (BONTOUX, 1993).

12
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

I.5.3. Les indicateurs de pollution de nature bactériologique :


Les eaux usées contiennent tous les microorganismes excrétés avec les mat i ères
fécales. Cette flore entérique normale est accompagnée d'organismes pathogènes.
L'ensemble de ces organismes peut être classé en quatre grands groupes, par ordre
croissant de taille : les vi rus, les bactéries, les protozoaires et les helminthes
(BAUMONT et al., 2004).
I.5.3.1. Les bactéries :
Les bactéries sont des organismes unicellulaires simples et sans noyau. Leur taille est
comprise entre 0,1 et 10 µm. la quantité moyenne de bactéries dans les fèces est d’environ
1012 bactéries/g (ASANO, 1998).
La majorité de ces bactéries ne sont pas pathogènes. Cependant, chez un hôte infecté, le
nombre de bactéries pathogènes peut être très important.
Les bactéries entériques sont adaptées aux conditions de vie dans l’intestin, c’est-à-dire
une grande quantité de matière carbonée et de nutriments, et une température relativement
élevée (37°C). Leur temps de suivre dans le milieu extérieur, où les conditions sont totalement
différentes, est donc limité. Par ailleurs, les bactéries pathogènes vont se trouver en
compétition avec les bactéries indigènes, ce qui limitera leur développement (FABY, 1997).
On distingue :

I.5.3.1.1. Les coliformes :

Le concept de Coliformes a été établi pour regrouper des Entérobactéries ayant certains
caractères communs et pouvant avoir une signification sanitaire en raison de leur origine
fécale. Ils représentent donc de bons indices, témoins de contamination fécale. Leur présence
est constante dans les fèces humaines et animales.

Dans l’eau et les produits alimentaires (lait, viandes), ils sont considérés comme un peu
fragiles et disparaissent généralement avant les pathogènes qu’ils accompagnent.

Les connaissances taxonomiques de ces dernières années et leurs applications à


l’analyse écologique des milieux biologiques (types produits biologiques, aliments,
eaux…etc.) tendent à transformer ce concept. Coliformes totaux, Coliformes fécaux ou
thermo tolérants et Escherichia coli font partie des flores bactériennes les plus souvent
recherchées en microbiologie alimentaires, c’est pourquoi leur définition et leur signification
méritent d’être rappelées et précisées (LEBRES, 1990).

13
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

 Coliformes Totaux :

Il s’agit de Bacilles Gram Négatif (BGN), aérobies facultatifs, non sporulés, oxydase
négatif, capable de se multiplier en présence de sels biliaires et capables de fermenter le
lactose avec production d’acide et de gaz en 24 à 48 heures à une température comprise entre
36 et 37°C (DELARRAS, 2003).

 Coliformes fécaux :

Les coliformes fécaux ou des coliformes thermo tolérants inclure tous les coliformes qui
peuvent fermenter le lactose à 44.58° C. Le groupe des coliformes fécaux compris des
bactéries telles qu’E. Coli ou Klebsiella pneumonae (ERICKSEN et DUFOUR, 1986).

La présence de coliformes fécaux indique la présence de la matière fécale d'origine


animale à sang chaud. Ainsi que nous ne pouvons plus distinguer l'origine de cette
contamination que se soit animal ou humaine.

 Escherichia coli :

Il s’agit là de coliformes thermo tolérants qui produisent, en outre, de l’indole à partir


du tryptophane à 44°C. Les E. coli sont en général considéré comme de bons indices de
contamination fécale, leur présence est constante dans les excréments humains. Chez les
animaux, ils représentent une proportion majoritaire des Coliformes intestinaux. Dans les
eaux, ils sont considérés comme un peu fragiles et disparaissent en général avant les
pathogènes qui les accompagnent (LEBRES, 1990).

I.5.3.1.2. Les Clostridiums sulfito-réducteurs :

Ce sont des bacilles à gram positive, anaérobies, sporogènes, se rencontrent


normalement dans les matières fécales humaines et animales. Ces spores peuvent survivre
dans l’eau et dans l’environnement pendant plusieurs mois et ne seraient pas toujours
inactiver par le chlore et par les rayons ultraviolets (LEBRES et al, 2002).

Les Clostridium sont donc capables de survivre dans l’environnement et de contaminer


n’importe quel type d’aliment ou matériel si les conditions d’hygiène et de stérilisation ne
sont pas respectées on distingue:

 Clostridium botulinum :
Caractérisé par une atteinte du système nerveux périphérique suite à l’ingestion de la toxine

14
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

botulinique préformée dans l’aliment conduisant à des paralysies flasques allant de l’œil
jusqu’aux membres inférieurs et donc à la mort dans 10 % des cas.
 Clostridium perfringens :

Qui représente le troisième cas mondial de toxi infections alimentaires collectives


(TIAC) (GUEMEZ, 2006).

I.5.3.1.3. La salmonella :

Les Salmonelles appartiennent à la famille des Entérobactéries. Ce sont des bacilles


Gram négatif de 1 à 3 microns, mobiles, aérobie-anaérobies, non sporulés, poussant
facilement sur des milieux de culture ordinaire en 24 à 48 heures. Elles n’acidifient pas le
lactose mais fermentent le glucose et possèdent une nitrate-réductase mais n’ont ni oxydase ni
Uréase (BOURRILLON, 2008).

I.5.3.1.4.Les vibrions cholériques :

Les Vibrions sont des bactéries asporulées Gram négatif, incurvées en virgule et très
mobiles. Les cultures âgées présentent un certain polymorphisme. Ils sont aérobies ou
anaérobies selon les espèces. Leur température optimale est de 2O – 30 °C pour les
saprophytes et de 37°C pour les pathogènes. Une de leurs caractéristiques est qu’ils se
multiplient bien à pH alcalin 7 à 9 (GUIRAUD, 1998).

I.5.3.1.5. Les streptocoques fécaux :

Sont des streptocoques du groupe D présumés : cocci gram positif en chainettes,


catalase négative et possédant l’antigène de groupe D, c’est-à-dire Enterococcus faecalis,
Enterococcus foecium,Enterococcus durans, Streptococcus bovis et Streptococcus equinis
(GUILLET et al,2002).

I.5.3.2.Les protozoaires :
Les protozoaires sont des organismes unicellulaires munis d’un noyau, plus complexe et
plus gros que les bactéries. La plupart des protozoaires pathogènes sont des organismes
parasites, c’est-à-dire qu’ils se développent aux dépends de leur hôte. Certains protozoaires
adoptent au cours de leur cycle de vie une forme de résistance, appelé kyste. Cette forme peut
résister généralement aux procédés de traitements des eaux usées. On peut citer parmi ceux-ci
Entamoeba histolytica, responsable de la dysenterie amibienne (Anonyme, 1996).

15
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

L’embranchement des protozoaires comprend les ciliées, les flagellées, les rhizopodes
et les sporozoaires (WERY, 1995).
I.5.3.3. Les helminthes :

Les helminthes sont des vers multicellulaires. Tout comme les protozoaires, ce sont
majoritairement des organismes parasites. La concentration en œufs d’helminthes dans les
eaux usées est de l ’ordre de 10 à103 œuf s/l.

Il faut ci ter, notamment, Ascaris lumbricades, Oxyuris vermicularis, Trichuris


trichuria, Taenia saginata (CSHPF, 1995).

Beaucoup de ces helminthes ont des cycles de vie complexes comprenant un passage
obligé par un hôte intermédiaire. Le stade infectieux de certains helminthes est
l'organisme adulte ou larve, al ors que pour d'autres, ce sont les œufs (FABY, 1997).

I.6.Les Indices de pollution :

I.6.1 Les Indices de pollution Organique: (IPO)

Cet indice est calculé en intégrant les concentrations de 4 paramètres chimiques liés à la
pollution organique :

 demande biologique en oxygène (DBO5),


 ions ammonium (NH4+),
 nitrites (NO2-) ,
 phosphates (PO43-).

La valeur de l’indice IPO varie de 1 à 5 (5 correspondant à la qualité la meilleure).


L’analyse chimique quantifie les polluants à un moment donné. Cet indice est donc révélateur
à condition de ne pas s’en tenir à des analyses trop ponctuelles dans le temps.

La classification des paramètres organiques se fait selon cinq classes de qualité


correspondant aux couleurs standards (ADOUR, 2001).

16
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

Pollution nulle
Pollution faible
Pollution modéré
Pollution forte
Pollution très fort

Figure I.1 : Classe de qualité

Classes unité 5 4 3 2 1
Paramètres
DBO5 mg-O2/l <2 2-5 5,1-10 10,1-15 >15
Ammonium mg-N/l <0,1 0,1-0,9 2,4 2,5-6 >6
Phosphates µg-P/l 15 16-75 76-250 251 -900 > 900
Nitrites µg-N/l 5 6-10 11-50 51 - 150 >150

Tableau I.5 : Grille de la qualité (IPO).

IPO= moyenne des numéros des classes des 04 paramètres:

IPO= 5,0 – 4,6 : pollution organique nulle.

IPO= 4,5 – 4,0 : pollution organique faible.

IPO= 3,9 – 3,0 : pollution organique modérée.

IPO= 2,9 – 2,0 : pollution organique forte.

IPO= 1,9 – 1,0 : pollution organique très forte (BAHROUN ,2011).

I.6.2. les Indices de contamination microbiologique : (IQM)

La pollution microbiologique des eaux de surface par des agents pathogènes est un
problème qui remonte très loin dans le temps. Au cours de l’IXXe siècle, les maladies
d’origine hydrique ont été responsables de vastes épidémies de dysenterie, fièvre typhoïde,

17
Chapitre I Caractérisations des eaux usées

choléra, entre autres, liés d’une part à la consommation de la faune et à la baignade (HAMID
BOU SAAB, 2007).

Le principe est de répartir les valeurs des éléments polluants en 05 classes et de


déterminer à partir de ses propres mesures le numéro de classe correspondant pour chaque
paramètre pour en faire la moyenne (KHERIFI et BOUSNOUBRA ,2012) (Tableau I.6).

Classe Bact. tot./ml colif. f./ml strepto. f./ml IQM Contamination


n° fécale
1 <2000 <100 <5 4,3-5,0 nulle
2 2000-9000 100-500 5-10 3,5-4,2 faible
3 9000-45000 500-2500 10-50 2,7-3,4 modérée
4 45000-360000 2500-20000 50-500 1,9-2,6 forte
5 >360000 >20000 >500 1,0-1,8 très forte

Tableau I.6 : Grille de la qualité (IQM)

I.7.Conclusion :

Collectées par le réseau d'assainissement, les eaux usées contiennent de nombreux éléments
polluants, provenant de la population, des activités commerciales, industrielles et agricoles et des
phénomènes naturels.

18
Chapitre II Matériels et méthodes

II.1.Introduction :

La pollution représente un sérieux problème pour l’environnement à cause des rejets


déversés dans les rejets; les eaux usées domestiques et industriels non épurées représentent la
source principale de pollution organique des eaux.

Ce travail est une étude transversale de la ville de Biskra sur la détermination de degré
de pollution et sa nature à travers l’analyse des paramètres de pollutions de nature
physicochimique et bactériologiques d'eaux usées dans les différents points de rejets étudier.

II.2. Présentation de la zone d’étude :

II.2.1. Situation géographique:

Notre expérience a été réalisée dans la wilaya de Biskra qui est la première porte de
l’espace saharien appelée aussi la ville de deux millions de palmiers. Située à environ 425 Km
au Sud-est d’Alger, se trouve à une altitude de 124 m, sa latitude est de 34,48 (N) est sa
longitude est 5,44 (E). Biskra capitale des Ziban située au pied du versant méridional du
massif de l’Aurès.

La wilaya du Biskra est limitée par :

 Batna au Nord ;
 M’sila au Nord-ouest ;
 Khenchela au Nord-est ;
 Djelfa au Sud-ouest ;
 El Oued au Sud ;

Elle s'étend à une superficie de 21 509.80 Km2 (Figure II.1). La population totale est de
791.636 habitants, avec une densité de 40 habitants/ Km2 (ANAT, 2003).C'est une région
semi-désertique à climat aride. La région de Biskra constitue entre les domaines atlastiques
plissés du nord et l'étendu plate et désertique du Sahara au sud.

19
Chapitre II Matériels et méthodes

Figure II. 1. Carte des limites administratives de la wilaya de Biskra (A.N.A.T., 2007).

II.2.2.Caractéristiques climatiques :

Les oasis des Ziban sont parmi les zones arides caractérisées par un climat toujours
peu pluvieux et parfois sec avec une pluviosité très irrégulière et inférieure à 200 mm/an
(DUBOST, 2002).

Par sa position géographique la région de Biskra se distingue par une nette


différence de climat entre les zones situées au Nord de la région (El Outaya, El Khantara) et
celles situées au Sud (Sidi Okba, Oumache) (KHADRAOUI, 2004).

II.2.2.1.La température :

Le climat de Biskra est chaud et sec, les minima absolus atteignent rarement le
zéro. La période froide correspond aux mois de décembre - janvier- février et mars dont la
température moyenne minimale est de 5°C.

Quant aux périodes chaudes, le maximum absolu dépasse très fréquemment la valeur de
45 °C en juin – juillet et août. Les minima absolus sont toujours supérieurs à 20 °C. On
constate que la température moyenne maximale est de l’ordre de 33,8 °C et que la température
moyenne minimale est de 23°C (MALKI, 2004).

20
Chapitre II Matériels et méthodes

Température(°C) moyenne mensuelle de biskra


2001/2012

35
30
25
20
°C
15
10
5
0
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

Figure II.2: Représentation graphique de la température moyenne mensuelle de Biskra


(2002/2012).
II.2.2.2.Pluviométrie (précipitation atmosphérique):
Les moyennes de précipitation ce n'est pas un indicateur de climat de la région mais la
quantité et la manière de précipitation sont les plus importantes (ANAT, 2007).
D’après (DUBIEF, 1963) les précipitations sahariennes ont une origine différente selon
les saisons. En été, elles sont dues aux dépressions de mousson ; en hiver, elles proviennent
des dépressions qui accompagnent la migration vers le sud, des fronts polaires. Pendant les
saisons intermédiaires, les précipitations sont dues aux dépressions Soudano-Sahariennes qui
traversent le sud au Sahara. Sur le bassin oriental les moyennes interannuelles de pluies sont
de l’ordre de 40 à 50 mm pendant l’année. Seule la période d’octobre à avril, avec des pluies
éventuelles d’intensité supérieure à 10 mm/24h, est favorable à l’infiltration (MALKI, 2004).
Dans la région de Biskra, les valeurs moyennes annuelles sont faibles, caractérisant
d’un climat semi-aride avec une pluviométrie annuelle moyenne de 143mm.
Les variations inter annuelles sont dépendantes fortes. La distribution fait apparaitre
deux maximas, l’un correspondant aux pluies hivernales (mois de Janvier), l’autre
correspondant au mois de Novembre (KHADRAOUI, 2004).

21
Chapitre II Matériels et méthodes

précipitations moyennes(mm) mensuelle de biskra


2001/2012

30
25
20
15 mm
10
5
0
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

Figure II.3: Représentation graphique de la précipitation moyenne annuelle de Biskra


(2002/2012).

II.2.2.3.Vents :

Dans la région de Biskra, les vents sont relativement fréquents durant toute l'année .En
période hivernale, ce sont les vents froids et humides venant des hauts plateaux et du Nord –
ouest qui sont les plus dominants. Les vents de sables venant du Sud-ouest sont fréquents en
printemps et en été. Le Sirocco est devient très desséchant en été. La vitesse des vents varie
entre 3 et 5 m/s. les vents augmentent en hiver et causent un véritable danger pour les cultures
d'où l'intérêt de l'installation des brises vents.
Le graphique des vitesses montre que les données deviennent plus importantes a la fin
de l’hiver et au printemps (Mars, Avril et mai).En période hivernale prédominent les vents
Nord-Ouest.

22
Chapitre II Matériels et méthodes

vitesse du vent(m/s) moyenne mensuelle de biskra


2001/2012

7
6
5
4
3 Colonne1

2
1
0
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

Figure II.4: Représentation graphique de la vitesse moyenne du Vent De Biskra


(2002/2012).
II.2.2.4.L'humidité relative:

L'hygrométrie ou bien l'humidité relative de l'air est le rapport entre la quantité


maximale effective de la vapeur d'eau dans un volume d'air donnée. Il est noté un faible taux
d'humidité de l'air même à l'ombre qui peut descendre jusqu'à 28.7% en Juillet et Aout. Par
contre en hiver, elle augmente jusqu'à 66% en décembre.

Humidité(%) moyenne mensuelle de biskra


2001/2012

70
60
50
40
%
30
20
10
0
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

Figure II.5: Représentation graphique de l'humidité de Biskra (2002/2012).

23
Chapitre II Matériels et méthodes

II.2.2.5.Evaporation :
Le Sirocco, ce vent chaud qui souffle plusieurs jours de l'année, augmente le taux
d'évaporation au niveau des barrages, diminue leurs réserves et accentue les demandes en eau
des plantes (KHADRAOUI, 2004).
Dans le Sahara, l'évaporation attient des valeurs considérables. Ainsi dans notre zone
d'étude le cumul annuel est de 3004 mm, avec un maximum mensuel de 420.83 mm au mois
de Juillet et un minimum de 110.75 mm au mois de janvier.

évaporation(mm) moyenne de biskra


2001/2012

500

400

300
mm
200

100

0
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

Figure II.6: Représentation graphique de la répartition moyenne mensuelle de


l’évaporation de Biskra (2002/2012).
II.2.2.6.Insolation:
La cuvette de Biskra est caractérisée par des fortes insolations avec un minimum de
220 h en janvier et un maximum de 368 h en juillet soit donc une différence de 148 h entre
"hiver et l'été".

24
Chapitre II Matériels et méthodes

Ensoleillement(heur)moyenne de biskra
2001/2012

400
350
300
250
200 Heur
150
100
50
0
Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

Figure II.7:Représentation graphique du temps d’ensoleillement de Biskra (2002/2012).

II.2.3.Caractéristiques topologiques :

La région de Biskra constitue la transition entre les domaines atlasiques plissés du Nord
et les étendues plates et désertiques du Sahara au Sud.

Le territoire de la Wilaya peut être divisé en quatre grandes entités géographiques, à


savoir :

-Une zone de montagnes : qui borde la limite septentrionale de la wilaya, le Djebel


Taktiout, point culminant de la Wilaya d’une altitude de 1942 m.

-Une zone de plateaux : localisation à l’Ouest de la Wilaya, cette zone s’étend du Nord
au Sud et constitue en partie le territoire de la Daïra d’Ouled Djellal et celle de Tolga.

-Une zone de plaines : qui occupe la zone centrale de la Wilaya, il s’agit des trois
grandes plaines d’El Outaya, de Sidi Okba et de celle de Doucen.

-Une zone de dépression : située au Sud-est de la Wilaya, qui correspond en fait à la


zone des chotts à altimétrie négative (atteignent par endroits -40 m). Cette zone constitue le
point de convergence et d’exécutoire naturel de la majorité des grands oueds qui drainent la
Wilaya (A.N.A.T., 2002).

II.3. Localisation des sites des rejets :

Dans la wilaya de Biskra, il n’existe aucun Station d’épuration des eaux usées urbaines,
elles sont déversées dans les Oueds pour la plupart des agglomérations. Au niveau de la
Biskra, il existe 04 principaux émissaires drainant les effluents vers les Oueds :

25
Chapitre II Matériels et méthodes

 02 émissaires, de la partie centrale de la ville les drainant vers l’Oued


Biskra prés de l’aéroport.
 01 émissaire, de la zone Ouest (à partir de Hammam Salihine) et de la
zone industrielle vers l’Oued Z’mor.
 01 émissaire, de la zone Est vers l’Oued El Maleh. (ANAT, 2003).

Figure II .8 : La carte de localisation des sites des rejets.

II.3.1.site (I) Chaâbet Roba :

Situé à l‘est de la ville de Biskra, il reçoit toute les eaux usées de la zone de ELALIA,
se caractérise par la présence de conduites dont le diamètre est de Ф=1200mm. (Voir Figure
II.9).

26
Chapitre II Matériels et méthodes

Figure : II.9 : Site (I) de Chaâbet Roba.


II.3.2. site (II) Oued Biskra :

Oued Biskra prend sa source au point de confluence de oued EL HAI et Djamoura, il est
alimenté à l’amont par plusieurs oueds entre autres on a :

 Oued Brains’.

 Oued Lefrahi.

 Oued El Besbas.

 Oued Lakhdar.

C’est le site le plus important caractérisé par des conduites d’un diamètre de
Ф=1500mm et une pente de I=2,5‰. Collecte les rejets de la zone Nord et le centre de la
ville.

27
Chapitre II Matériels et méthodes

Figure II.10 : site(II) d’Oued Biskra.

II.3.3. site (III) Oued Zemour :

Situé à l’ouest de la ville de Biskra traverse les monticules et EL Corab au niveau du


passage dit foum Maouia. Il est alimenté au cours de trajet par les affluents suivants :

 Oued Hammam.

 Oued Hassi mebrouk.

 Oued El Tera.

 Oued Leham.

28
Chapitre II Matériels et méthodes

Il est caractérisé par des conditions d’un diamètre Ф=1500mm et une pente de I=1,5‰.
I collecte les rejets du secteur Oued de la ville (zone industrielle-centre de formation-726
LOGTS-de l’Ex souk el FELLEH…).

Figure II.11 : Site (III) d’Oued Zemour.

II.4. Le Matériel et Méthodes d’Etude :

Les eaux usées utilisées dans cette expérimentation proviennent des trois sites
d’étude :

 site (I) : Chaâbet Roba.

 site (II) : Oued Biskra.

 site (III) : Oued Zemour.

Ils sont des collecteurs naturels des eaux usées de surface et des eaux usées.
L’agglomération de la Wilaya de Biskra dégage actuellement plus de 44,73hm∕an d’effluent,
ou seule la ville dégage 12,64hm∕an (D.R.H ,2007).

29
Chapitre II Matériels et méthodes

Les eaux possèdent une couleur ambrée et semblent avoir une charge élevée des
effluents alors elles présentent de plus en plus un potentiel très important qu’il faudra
envisager à les exploiter après traitement (DJELLOULI et ABIDALLAH, 2008).

II.4.1. Échantillonnage des eaux usées :

La méthode d'échantillonnage d'eau usée a été réalisée selon les étapes suivantes:

1- Préalablement rinçage des bouteilles avec l’eau usée.

2- Rempli les bouteilles par d'eau usée de chaque station de prélèvement.

3- Fermeture hermétique des bouteilles, pour éviter l'évaporation.

4- Etiquetage.

L’échantillonnage des eaux usées à été effectué en mois (27 ; Janvier) dans
différents sites de rejets.

Le prélèvement d’eaux usée à été effectué sans aucune précaution particulière,


sans addition d’agent de conservation à l’aide des flacons en plastique, stérilisés et menus
de bouchons (1 flacon de 1L pour chaque site), remplis puis renfermés, protégés de la
lumière et transportés dans des caisses iso thermiques à température ambiante de 4°C
jusqu’à leurs arrivée au laboratoire où ils sont soumis à une analyse immédiat.

Figure II.12: Méthode de l’échantillonnage

30
Chapitre II Matériels et méthodes

II.4.2.Transports :

Après le prélèvement, le flacon doit être lisiblement étiqueté et envoyé sans retard au
laboratoire, accompagné d’une note portant tous les renseignements nécessaires.

La teneur des échantillons en coliformes se modifie entre le moment du prélèvement


et celui d’examen.

Il importe donc de procéder à l’analyse le plus rapidement possible après le


prélèvement, de préférence dans l'heure suivante et en aucun cas après 24 heures. Au moment
de transport, notre échantillon a été conservé pendant un heur jusqu’à la réception au niveau
de laboratoire d’analyse.

Figure II.13: les bouteilles d’échantillonnage

II.4.3.Méthodes d'analyses et de dosage des eaux:


Les analyses physicochimiques ont été effectuées dans le laboratoire de T.I.F.B
(Tissage et Finissage de Biskra) et les analyses bactériologiques au niveau de laboratoire
d’HOPITAL Hakim SAADANE.
II.4.3.1.Dosage Physico-chimiques des eaux usées:
Les analyses doivent être faites le plus tôt possible après le prélèvement pour
permettre d'avoir des résultats représentatifs. Elles regroupent la mesure de paramètres in situ
ainsi que de paramètres au laboratoire :

 Température:

La température est mesurée à l'aide d'un thermomètre et elle est exprimée en degré Celsius
(°C).

31
Chapitre II Matériels et méthodes

 pH (Norme NFT 90-017) :

Le pH est mesuré à l’aide d’un pH-mètre, Nous avons utilisé un appareil multi
paramètres.

Figure II.14: Le PH mètre

 Conductivité électrique : NF EN 27888 / ISO 7888 Janvier 1994 (NF T90 – 031)

La conductivité électrique est une mesure du courant conduit par les ions présents
dans l’eau. Elle dépend de la concentration des ions, de leur nature, de la température et
viscosité de la solution. Nous avons mesuré la conductivité à l’aide d’un appareil multi
paramètres, Le résultat est donné directement en µS/cm.

Figure II.15: le conductimètre.

32
Chapitre II Matériels et méthodes

 Matière en suspension : EN 872 février 2005 (MES)

C'est la quantité de pollution organique et minérale non dissoute dans l’eau, La


matière en suspension est mesurée par la méthode spectrophoto-métrique avec la longueur
d’onde de 630 nm.

Figure II.16 : Spectrophotomètre.

 Turbidité :

Nous avons mesuré la turbidité à l’aide d’un spectrophotomètre à la longueur


d’onde de 750 nm. Cette technique est adaptée de FWPCA (FEDERAL WETER
Pollution Control ACT) d’analyses chimiques des eaux et des déchets, (1969).

 Couleur: (Norme NF EN ISO 7789).

La mesure de couleur est effectuée par la méthode spectrophotométrique à une


longueur d'onde de 120 nm.

 Oxygène dissous: (EN 25814 et ISO 5814).

Selon (REJSEK ,2002), dans le domaine d'épuration l'oxygène dissous est


indispensable pour la dégradation biologique des matières polluantes qui se fait
principalement en aérobiose. La mesure de l'oxygène dissous est effectuée par la méthode
spectrophotométrique à une longueur d'onde de 445 nm.

33
Chapitre II Matériels et méthodes

 sulfate:

Le sulfate est mesuré selon la méthode de gravimétrie en tant que le sulfate de baryum.
Les valeurs obtenues issue de cette formule:

(II .1)
a x 0,4115 x 1000
𝑥=
b
(P2-P1) = a
X : c’est la masse de sulfate (mg/l).
a : c’est le volume de sulfate de baryum pesé (BaSO4).
P1: poids brut de filtre après le séchage (mg).
P2: poids de filtre après le séchage de mélange (mg).
b : c’est la prise d’échantillon (ml).

Figure II.17: Balance.


 Demande chimique en oxygène (DCO) NORME NFT 90-101

La détermination de ce paramètre se fait suivant la méthode de détermination de l'indice


de permanganate respectant la norme EN ISO 8467: 1993. Les valeurs obtenues vérifiant les
formules (II.2) et (II.3).
𝟏𝟓
Détermination du facteur : 𝐅 = 𝐱𝐦𝐥 (II.2)

Où (x) est le volume en ml de KMnO4.Le calcule de DCO se fait comme suit :


(𝐕𝐯+𝟏𝟓)×(𝐅−𝟏𝟓)×𝟑𝟏𝟔
𝐎𝟐𝐦𝐠/𝐥 = (II.3)
𝑷𝒆

34
Chapitre II Matériels et méthodes

Vv: volume utilisé de KMnO4 pour la Titration.


F:Facteur calculé par la formule (II.2).
Pe: volume d'échantillon ou pris d'essai.
 Demande biologique en oxygène (DBO5) : (NF EN 1889-2).

La mesure est effectuée par un manomètre à mercure (DBO mètre) pour mesurer

L’oxygène consommé pendant la durée d’incubation. Se fait comme suite :

1. Prélever (164 ml) de l’eau usée.

2. Verser le volume de chaque échantillon dans le flacon DBO mètre

3. Ajouter 2 gouttes d’inhibiteur de nitrification et 2 pastilles de NAOH pour absorber le


CO2 formé.

4. Ajouter un barreau magnétique pour assurer l’agitation et insérer le flacon dans un


incubateur de DBO à 20°C.

5. Après cinq jours, lire la valeur qui correspond au cinquième jour.

Les résultats sont exprimés en milligrammes d’oxygène par litre.

Figure II.18: DBO mètre.

 Fer: (Norme NFT 90-70).

Le fer est mesuré par la méthode spectrophotométrique, le fer va réagir avec des
réactifs en développant une coloration mesurable par Spectrophotométrie (REJSEK, 2002).

Les produits chimiques utilisés sont :

-Réactif A (acétate d'ammonium et d'acide acétique).

-Réactif B (chlorhydrate d'hydroxylamine).

35
Chapitre II Matériels et méthodes

-Réactif C (chlorhydrate de phénanthroline).

La lecture se fait à la longueur d'onde de 255 (3 min de réaction).

 Azote ammoniacal: (Norme NFT90-015).

L'azote ammoniacal est mesuré selon la méthode spectrophotométrique au réactif de

Nessler et sel de rochelle à une longueur d'onde voisine de 420nm.

 Nitrate (NO3ˉ):
Le nitrate est mesuré selon la méthode d'absorption moléculaire à 420 nm.
Les produits utilisés : NAOH (30%), Salicylate de sodium, Tartrate double de sodium et de
potassium (RODIER et al, 2005).

Figure II.19 : Etuve.

 Ortho phosphate: (Norme NFT EN 1189).

La mesure d'ortho phosphate est effectuée par la méthode spectrophotométrie à l'aide


du molybdate d'ammonium avec une longueur d'onde de 880 nm.

 Matière organique :

La calcule de la matière organique se fait comme suit :

(SALGHI, 2009) (II.4)


MO = (DBO5 x 2) +DCO

36
Chapitre II Matériels et méthodes

II.4.3.2.Dosage bactériologique des eaux usées :


Le but est de rechercher et dénombrement des germes pathogènes et non pathogènes qui
se trouvant dans les eaux usées.
 Les germes totaux :

Incubation à 20°C
48h

Figure II.20 : milieu TGEA Figure II.21 : présence des

Germe Revivifiablés

 Dénombrement des coliformes fécaux :

Les coliformes se présentent sous forme de bacilles Gram négatif(BGN), non


sporogènes, oxydase négative, aéro-anaérobie facultatifs, capable de croître en présence
de sels biliaires et capables de fermenter le lactose en produisant des acides et du gaz
après 24 à 48h d'incubation à 37°C. La recherche et le dénombrement des coliformes
peuvent se faire selon la méthode suivante:

Méthode de dénombrement en milieu liquide sur BCPL par la technique du NPP


(Nombre le plus probable).

37
Chapitre II Matériels et méthodes

Incubation à
37°-24h

Figure II.22: Milieu BCPL Figure II.23: BCPL D/C après

Avant L’incubation. L’incubation.

2. Le test de confirmation :
Encore appelé test de Mac Kenzie et réservé à la recherche des Coliformes fécaux à
partir des tubes positifs du test de présomption.

Incubation
à 37°-24h

Figure II.24 : Milieu Schubert Figure II.25 : Milieu Schubert après

Avant l’incubation à 44°C en l’incubation (une trouble

24h (Test de confirmation). Microbien Et des bulles du gaz).

38
Chapitre II Matériels et méthodes

 Les Streptocoques fécaux :

La recherche et le dénombrement des streptocoques du groupe D se fait par


ensemencement en milieu liquide et détermination du NPP selon la norme (NF EN ISO 9308-
3, mars 1999).

Incubation à
37°-24h

Figure II.26: ROTHE avant Figure II.27:ROTHE après

L’incubation l'incubation

 Recherche de Salmonella :

Les salmonelles sont des entérobactéries qui se présentent sous forme de bacilles
gram négatifs (BGN), ne fermentant pas le lactose mais fermentant le glucose avec
production de gaz et H2S.

L'enrichissement s'effectuer sur deux milieu, le premier est la sélénite cystéine D/C et
la deuxième est la gélose Hektoen.

-D'une part, le tube de sélénite fera l'objet d'un isolement.

-D'autre part, la boîte de gélose Hektoen subira une lecture en tenant compte du fait que
identification morphologique et biochimique.

Cinq colonies caractéristiques et distinctes feront l'objet d'une identification


morphologique et biochimique qui se déroule comme suit:

-Etat frais (Bacilles, mobilité).

-Coloration de Gram (Bacille Gram négatif).

39
Chapitre II Matériels et méthodes

-Galerie biochimique API 20E

Figure II.28 : SFB Avant Figure II.29 : SFB Après L’incubation

L’incubation. (Couleur trouble)

Les Salmonella se présentent le plus souvent sous forme de colonies de couleur gris bleu à
centre noir.

Figure II.30: Milieu gélose Héktoen après l’isolement (ne présente pas du
Salmonelle).

 Recherche de Staphylocoques:

La recherche et le dénombrement des Staphylocoques peuvent se faire selon la


méthode d'ensemencement en milieu de Chapman, à l'aide l'anse de platine prend une goute
de suspension bactérienne puis l’ensemencer sur Chapman et incuber à 37°C pendant 24h.

40
Chapitre II Matériels et méthodes

Figure II.31: Milieu gélose Chapman après l'incubation.

II.5. Calculées des différents indices de la pollution organique :

La méthode de l’évaluation de dégrée de pollution de chaque nature de données est


basée sur l’indice de pollution organique IPO et l’indice de contamination microbiologique
IQM, dont le principe est de répartir les valeurs des éléments polluants en 05 classes, de
déterminer à partir de ses propres mesures le numéro de classe correspondant pour chaque
paramètre pour en faire la moyenne (Tableau II.1) et (Tableau II .2).

II.5.1. Indices de la pollution organique : (IPO)

IPO= moyenne des numéros des classes des 04 paramètres

Sites
unité Site I Site II Site III

Paramètres

DBO5 Mg/l 373 600 370


Ammonium Mg/l 20.77 31.24 18.04
Phosphates Mg/l 14.68 34.99 36.58
Nitrites Mg/l 0.5 2.1 0.7
Moyenne IPO _ 3 2.75 2.75
IPO _ Modérée Forte Forte

Tableau II.1:Indice de pollution organique (IPO)

41
Chapitre II Matériels et méthodes

II.5.2 .Indices de contamination microbiologique : (IQM)

IQM : mesures le numéro de classe correspondant pour chaque paramètre pour en faire la
moyenne.

Sites Site I Site II Site III


Paramétres
Bact. tot./ml >300 >300 >300

colif. f./ml 160 21 160

strepto. f./ml 24 35 24

4 3.66 4
Moyenne
IQM
IQM Faible Modérée Faible

Tableau II.2: Indice de contamination microbiologique(IQM)

II.6.Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons essayé de présenter les matériels et les méthodes utilisés
pour déterminer les paramètres physicochimiques et bactériologiques des eaux usées d’origine
de trois rejets.

42
Chapitre III résultats et discussions

III.1.Introduction :

Dans ce travail deux aspects ont été ciblés, le premier consiste en la caractérisation des
paramètres physico-chimiques des eaux usées de la ville de Biskra (PH, Température, Matière
en suspension, Conductivité, Turbidité, les ortho phosphates, Les oxygènes dissous, NO2,
NO3 et NH4) et des caractéristiques bactériologiques (Les coliformes fécaux, et totaux, les
streptocoques fécaux, Salmonelles...) Le deuxième s'intéresse à l'étude des Indices de
pollution (Les Indices de pollution Organique, IPO et les Indices de contamination
microbiologique, IQM).

III.2. Paramètres physico-chimiques :

 PH :

Le potentiel en hydrogène montre des variations plus ou moins importantes entre les
trois rejets, mais généralement ne dépassant pas les normes 8,5. Les résultats obtenus sont
semblables varient entre 7.8 et 8.5.

pH

8,6

8,4

8,2

8 pH

7,8

7,6

7,4
site I siteII siteIII

Figure III.1: Teneur en pH.

 Conductivité électrique :

Les valeurs moyennes de la conductivité électrique des eaux usées des trois rejets
obtenues durant la période d’étude sont présentées graphiquement à la figure (III. 31).

43
Chapitre III résultats et discussions

conductivite µs/cm

6000

5000

4000

3000 conductivite µs/cm

2000

1000

0
site I siteII siteIII

Figure III.2 : Teneur en conductivité électrique.

D’après l’histogramme obtenu on constate une augmentation de la conductivité


électrique au niveau des trois rejets du Biskra par rapport les normes (1500 ms/cm).

La valeur maximal est enregistrée au niveau de rejet d’Oued Zemour est de 5460 ms/cm
et la valeur minimale est enregistrée au niveau de rejet du Chaâbet Roba est de 4446 ms/cm.

 Matière en suspension (MES) :

La figure (II.32) montre que la teneur de la matière en suspension est très élevés au
niveau des trois rejets par rapport les normes (35 mg/l). Une teneur supérieure est enregistrée
au niveau de rejet du Oued Biskra (282 mg/l) par rapport respectivement aux rejets Chaâbet
Roba et Oued Zemour (139.20 et 135.35 mg/l).

Selon (KHADRAOUI ,2011), la teneur en matière en suspension (MES) est assez


élevée (300 à 450 mg/l) dans la plus part des rejets du Biskra à partir les résultats d’analyse
des échantillons d’eau prélevés lors de la campagne de mesures et ce, dans le cadre de l’étude
hydro- chimique et de pollution des eaux.

44
Chapitre III résultats et discussions

MES mg/l

300

250

200

150 MES mg/l

100

50

0
siteI siteII siteIII

Figure III.3 : Teneur moyenne en MES enregistrée au niveau des trois rejets

 Turbidité:

Les valeurs moyennes mesurées de la turbidité sont présentées ci -dessous à la figure


(III.8).

Selon (OLIVIER, 1995) la mesure de la turbidité est très importante pour l'estimation
rapide de MES. Dans notre cas, la diminution enregistrée dans de la turbidité, montre que
l’eau est devenu assez claire et moins trouble.

Turbidite mg/l

100

80

60
Turbidite mg/l
40

20

0
siteI siteII siteIII

Figure III.4 : Teneur en turbidité.

45
Chapitre III résultats et discussions

 Demande chimique en oxygène (DCO) :

La figure (III.33) résume les résultats d’analyse des teneurs en DCO, les différents DCO
obtenues sont : 107.44 mg/l, 301.40mgl, 281.98mg/l. Ces valeurs sont semblables
correspondant aux rejets : Chaâbet Roba , Oued Biskra, d’Oued Zemour respectivement. Ces
résultats dépassent largement les normes (120 mg/l).

DCO mg/l

350
300
250
200
DCO mg/l
150
100
50
0
siteI siteII siteIII

Figure III.5 : Teneur moyenne en DCO enregistrée au niveau des trois rejets.

III.3 .Résultats des indices de pollution :

L’étude de l’indice de pollution organique et de l’indice de contamination


microbiologique, aboutit à l’établissement de cartes saisonnières de qualité des eaux, Ces
cartes apporteront un grand intérêt dans la protection de l’environnement en générale.

La carte ci-dessous représente une variation de concentrations des polluants


enregistrées aux niveaux de chaque rejet des eaux usées.

46
Chapitre III résultats et discussions

Figure III.6 : Carte représentative de répartition de pollutions aux niveaux des sites de
rejets de la ville de Biskra.

III.3.1. Résultats des indices de pollution Organique (IPO)


L’évaluation de la qualité des eaux usées des rejets aux niveaux des trois sites étudier
après avoir mesurer les concentrations des indicateurs de pollution de nature physicochimique
et bactériologique, permet à mesurer le dergré de pollution établis dans chaque rejets afin de
les cartographier on représentant leur indices de pollution organique (IPO)et l’indices de
contamination microbienne (IQM).
L’interprétation de la carte d’indice de pollution organique des eaux indique le degré
d’altération des eaux de la région d’étude. On note que les eaux passent d'une qualité à une
autre (pollution organique modérée (3-3.9) à pollution organique forte (2-2.9)) (BAHROUN,
2007).
La mesure de la DBO5 dans les trois sites reflète des valeurs largement supérieures aux
normes nationales et internationales ( la valeur de la DBO5 ne doit pas dépasser 40mg/l ).

47
Chapitre III résultats et discussions

Ainsi selon (VAILLANT, 1973) la DBO5 est un critère de pollution bien adapté aux eaux
peu ou modérément polluées.
Un deuxième type de pollution est observé par la réduction des formes d'azotes en
ammoniaque. Selon (REJSEK ,2002) la toxicité de l'ammoniaque pour la faune piscicole
varie entre 0.6 et 1.5 mg/l selon les espèces, aux niveaux des sites étudiés les valeurs
d'ammoniaques trouvées varient de 10 à 14 mg/l. Il est à considérer dans ce cas que la quasi-
totalité des espèces aquatiques ne peuvent survivre dans un tel milieu. La présence de
l'ammoniaque avec des concentrations élevées entraîne une consommation d'oxygène due à la
nitrification bactérienne (4,5mg d'O2 dissous consommé par mg de N nitrifié) (REJESK,
1995) .Au niveau du site (2) la consommation de l'oxygène est plus importante que celle dans
les sites (2) et (3).
Selon (KHADRAUI ,2011), les teneurs en phosphate des eaux usées de
l’agglomération de l’Outaya et celles la ville de Biskra sont relativement élevées (20 à 25
mg/l).
La carte ci-dessous montre que les rejets Chaabet Rouba représente une pollution
organique modéré par rapport aux rejets de Oued Z’mor et Oued Biskra qui représente une
pollution forte cela correspond à l’indice de pollution organique.

48
Chapitre III résultats et discussions

Figure III.7 : Carte d’indice de pollution organique (IPO) des eaux usées des rejets de la
ville de Biskra.
III.3.2. Résultats des indices de contamination microbiologique (IQM) :
L’Indice de contamination microbiologique (IQM) des trois sites étudier est représenté
sous forme d’une carte (voir figure III.8) ; L’interprétation de la carte d’indice de
contamination microbiologique des eaux usées de trois sites indique le degré d’altération des
eaux de la région d’étude. On note que les IQM est faible (4<IQM>4.5) pour les sites (1) et
(3) mais dans le site (2) est modérée (3<IQM>3.9).
La recherche des bactéries indicatrices de contamination fécales montre la présence de
germes indicateurs de pollution au niveau des sites (1), (2) et (3) en relation étroite avec les
réactions chimiques qui se manifestent dans le milieu. Au niveau du site (1) et (3), les
coliformes fécaux représentent 160 f.m/l du total de germes dénombrés, cette teneur est
élevée par rapport à celle trouvée dans le site (2).elle représente plus de 21 f.m/l. En ce qui
concerne la teneur des streptocoques fécaux .elle représente plus de 35 f.m/l dans le site (2)
comparée avec les teneurs obtenues dans les sites (1) et (3).

49
Chapitre III résultats et discussions

La carte ci après montre que l’indice de contamination microbienne faible correspond


aux rejets de Chaabet roba et Oued Z’mor, et une pollution modérée qui correspond Oued
Biskra.

Figure III.8 : Carte d’indice de contamination bactériologique des eaux usées des rejets
de la ville de Biskra

Selon le Tableau de la grille de qualité simplifiée (O.M.S ; 1971) l’évaluation de la


qualité de pollution aux niveaux des trois sites de rejets est cartographie ci-dessous (voir
figure. III.9) les résultats retirés d’après le tableau et la carte représentative montre que pour:

1/ les paramètres (T°, pH, NO3-) possèdent une bonne ou très bonne qualité aux nivaux
des trois sites de rejets ;

2/ les paramètres (NH4+, PO4-3, SO4_2, O2, DBO5, DCO, MES, CE), possèdent une
qualité nécessite de traitement aux nivaux des trois sites de rejets ;

3/ les paramètres (NO2-, turbidité) possèdent une qualité acceptable pour les sites 1 et
site 3, et une qualité médiocre pour le site 2 de rejets ;

50
Chapitre III résultats et discussions

Tableau III.1. Tableau de la grille de qualité simplifiée

Paramètres
Site I Site II Site III
Qualité nécessite Qualité nécessite Qualité nécessite
de traitement de traitement de traitement
O2 dissous (mg/l)

Qualité nécessite Qualité nécessite Qualité nécessite


de traitement de traitement de traitement
DBO5 (mg/l)

Qualité nécessite Qualité nécessite Qualité nécessite


de traitement de traitement de traitement
DCO (mg/l)

Bonne ou très Bonne ou très Bonne ou très


-
NO3 (mg/l) bonne qualité bonne qualité bonne qualité

Qualité acceptable Qualité médiocre Qualité acceptable


NO2- (mg/l)
Qualité nécessite Qualité nécessite Qualité nécessite
de traitement de traitement de traitement
NH4+ (mg/l)

Qualité nécessite Qualité nécessite Qualité nécessite


de traitement de traitement de traitement
PO43- (mg/l)

Qualité nécessite Qualité nécessite Qualité nécessite


de traitement de traitement de traitement
SO42- (mg/l)

Bonne ou très Bonne ou très Bonne ou très


PH bonne qualité bonne qualité bonne qualité

Bonne ou très Bonne ou très Bonne ou très


T (°C) bonne qualité bonne qualité bonne qualité

Qualité nécessite Qualité nécessite Qualité nécessite


de traitement de traitement de traitement
MES (mg/l)

Qualité acceptable Qualité médiocre Qualité acceptable


Turbidité (FTU)
CE (µs/cm) Qualité nécessite de Qualité nécessite de Qualité nécessite de
traitement traitement traitement

51
Chapitre III résultats et discussions

Figure III.9 : Carte de la grille de qualité simplifiée

III.4.Conclusion :

En effet, les indices de pollution organique (IPO) et les indices de contamination


microbiologique calculés et représentés sur les cartes reflètent bien le milieu ambiant
qu’impose l’existence des micro-organismes. A travers ces cartes on peut dire que La
variation saisonnière n’est pas très nette pour les différentes stations de prélèvement au niveau
des affluents, les germes dénombrés sont en concentrations très importante et régulières
durant toute la période d’étude.

52
CONCLUSION GENERALE

Le débit des eaux usées rejetées continuera à augmenter dans l'avenir. Cependant, cette
augmentation demeurera étroitement liée à la production et à la consommation d'eau potable,
qui est tributaire de la variabilité des conditions climatiques (sécheresse). Ceci fait que toute
estimation prévisible du débit des eaux usées rejetées restera aléatoire (TIGLYENE et al,
2005).

Les eaux usées contiennent de nombreux éléments polluants, provenant de la


population, des activités commerciales, industrielles et agricoles et des phénomènes naturels.
Pour déterminer le degré de pollution, on ne peut pas identifier la totalité des composés
chimiques présents. On fait plutôt appel des paramètres globaux de pollution applicables sur
tous les types d’eau.

Les eaux usées se caractérisent par des paramètres physico-chimiques et


bactériologiques, qui permettent de déterminer leur éventuelle origine et de connaitre
l'importance de leur charge polluante.

Dans ce travail, nous avons établi une cartographie des principaux points de rejets de la
ville de Biskra (Chaabet Roba, Oued Biskra et Oued Zemmor ).Nous avons ainsi mis en
évidence une pollution élevée dans les 3 sites avec des variations internes.

Notre étude a été divisée en trois parties :

 La 1ère partie permis de Déterminer les indicateurs de pollution de nature


Physico-chimique et bactériologique de différents points de rejets. Les paramètres à analyser sont en
fonction de l’objectif recherché selon des indicateurs de qualité. L’évaluation globale de la qualité
d’une eau usée s’appuie sur les paramètres suivants (BENAMEUR, 2007) ‫׃‬Température ; Potentiel
d’hydrogène (pH) ; Conductivité électrique ; Matières en suspension (MES) ; Demande chimique en
oxygène (DCO) ; Demande biochimique en oxygène (DBO5) ; Ammonium ; Nitrates et les nitrites
(NO3), (NO2) ; Phosphates (PO4);et Coliformes(Les coliformes totaux, fécaux) ; Les streptocoques
fécaux ; Les Salmonelles ; Staphylocoques.

 La 2ème partie a permis de Définir les indices de pollution et le degré de cette


Dernière ; (dégrée de pollution de chaque nature : faible, fort, moyenne), qui déterminer l’évaluation
de l’indice de pollution organique (IPO) et le calcul des différents indices de contamination
microbiologique (IQM).

 La 3ème partie est L’étude de l’indice de pollution, aboutit à l’établissement de


CONCLUSION GENERALE

Cartes de qualité des eaux, permettant de voir des zones à vulnérabilité différente. Ces cartes
apporteront un grand intérêt dans la protection de l’environnement en générale.

Les résultats issus des analyses physico-chimiques et bactériologiques montrent les


dégrées de pollution de chaque nature : faible, fort, moyenne) qui déterminent l’évaluation de
l’indice de pollution organique (IPO) et des indices de contamination microbiologique (IQM).

Ces indices permettent de connaitre la qualité des eaux et nous donne les résultats
suivants :

Concernant l'étude des Indices de pollution organique(IPO), On note que les eaux
passent d'une qualité à une autre, dans le site (II) et site (III) ; la pollution organique forte
(2.75) Perce que ces deux sites Situé à la zone industrielle mais le site (I) représente une
pollution organique modérée (3) ce qui reflète la nature domestique des eaux usées.

L’Indices de contamination microbiologique (IQM), Les résultats de l’analyse des eaux


permettent de conclure que les eaux usées de Oued Biskra est modérée (3.66), Cependant les
autres sites (Oued Zemmoure et Chaabet roba) représentent des quantités faibles (4).

D’autre paramètres Le degré de pollution varie d’un site à l’autre avec des teneurs qui
dépassent parfois celles préconisé par l’OMS, Comme les paramètres suivent : O2 dissous ;
DCO ; MES ; CE ; Selon le Tableau de la grille de qualité simplifiée (O.M.S ; 1971), la
qualité des eaux figure une qualité nécessite de traitement dans les trois sites.

Cependant les paramètres (PH ; T° ; NO3-) est Bonne ou très bonne qualité. Mais les
paramètres Turbidité et NO2- sont Qualité acceptable dans les site (I) et Site(II) et Qualité
médiocre pour le Site(I).

L’étude des indices de pollution à partir des indicateurs de pollution permettent d’établir
des cartes qui apportent un grand intérêt dans la protection de l’environnement en générale.
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ANNEXES

Annexe 1

Les normes des rejets des eaux usées :


Pour avoir une bonne qualité de l’eau, il faut respecter plusieurs paramètres et si l’un
des paramètres es ne respecte pas il faut traiter cette eau. Les normes est représenté par un
chiffre qui fixe une limite supérieure à ne pas dépassée ou une limite inférieurs à respecter.
Un critère donné est rempli lorsque la norme est respectée pour un paramètre donné, une
norme est fixée par une loi, une directive, un décret loi. (Journal Officiel de la République
Algérienne, 2006).

Tableau 1.1: Réglementation concernant la qualité de l’eau destinée à la consommation.

Réglementation concernant la qualité de l’eau


Paramètre Unité
ALGERIEN OMS FRANCE

PH - 5,5 - 8,5 6,5 - 9 6,5 – 9


Conductivité Us/cm à 20°C 1500 - 400
Oxydabilité Mg d’O2/l - 5 5
Dureté total °F - 50 60
DCO Mg/l 120 - -
MES Mg/l 35 - -
DBO5 Mg/l 35 - -
Calcium Mg/l - - 100
Magnésium Mg/l - - 50
Alcalinité °F - 50 ˃2,5
Chlorures Mg/l - 250 250
Sulfate Mg/l 250 400 250
Nitrate Mg/l 1 40 50
Nitrite Mg/l 44 3 0,1
Fer Mg/l 1,5 0,3 0,2
Azote
ammoniacal Mg/l 30 - -
Phosphate Mg/l 2 - -
ANNEXES

Annexe 2

Tableau 2.1 : Grille de la qualité (IPO) :

Classes unite 5 3 2 1
Parameters
DBO5 mg-O2/l <2 2-5 5,1-10 10,1-15 >15
Ammonium mg-N/l <0,1 0,1-0,9 2,4 2,5-6 >6
Phosphates µg-P/l 15 16-75 76-250 251 -900 > 900
Nitrites µg-N/l 5 6-10 11-50 51 - 150 >150

IPO= moyenne des numéros des classes des 04 paramètres:

IPO= 5,0 – 4,6 : pollution organique nulle.

IPO= 4,5 – 4,0 : pollution organique faible.

IPO= 3,9 – 3,0 : pollution organique modérée.

IPO= 2,9 – 2,0 : pollution organique forte.

IPO= 1,9 – 1,0 : pollution organique très forte.

Tableau 2.2 : Grille de la qualité (IQM) :

Classe Bact. tot./ml colif. f./ml strepto. f./ml IQM Contamination


n° fécale
1 <2000 <100 <5 4,3-5,0 nulle
2 2000-9000 100-500 5-10 3,5-4,2 faible
3 9000-45000 500-2500 10-50 2,7-3,4 modérée
4 45000-360000 2500-20000 50-500 1,9-2,6 forte
5 >360000 >20000 >500 1,0-1,8 très forte
ANNEXES

Annexe 3

1) La température:

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

C° 84 8.61 8.6. 4.6. 4262 ..61 .268 ..6. 4162 4.62 8.61 7.21

(Station météorologique de Biskra, 2012).

2) Les précipitations:

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

mm 426. 261. 8262 4.61 1612 2621 .6.2 .61. 8.68 1628 8162 7.21

(Station météorologique de Biskra, 2012).

3) L'humidité relative:

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

% .264 24 2261 2862 .26. .862 416. .861 2.61 246. 2161 66

(Station météorologique de Biskra, 2012).

4) Le vent:

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

m/s 26.8 26.. 26.2 .68 2612 268. 26.4 268. 262 .612 26.8 4244

(Station météorologique de Biskra, 2012).

5) Evaporation:

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

mm 88. 82. 812 42. .41 ... 24. .12 41. 811 822 7.1

(Station météorologique de Biskra, 2012).

6) Insolation:

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juill Aou Sep Oct Nov Dec

Heur 44. 421 4.. 412 .42 ... ..1 .28 4.4 4.. 441 ..1

(Station météorologique de Biskra, 2012).


ANNEXES

Annexe 4

Tableau 2.3:Caractérisation physicochimiques et bactériologiques des eaux usées des trois


rejets du Biskra et normes des eaux usées :

Rejet oued Rejet oued Rejet Norme Unités


Paramètres
Biskra Zemour Chaàbat algérienne
Roba des rejets
des eaux
usées

PH 7.8 8.5 8.1 5.5 à 8.5 _

°
Température 21.33 21.80 21.83 _ C

Conductivité 4670 5460 4446 1500 µs /cm

Couleur 512 268 202 _ mg /l

Turbidité 92 47 31 _ mg /l

DCO 301.40 281.98 107.44 120 mg /l

DBO5 600 370 373 35 mg /l

MES 282 135.35 139.20 35 mg /l

Oxygène 2.9 1.7 1.2 _ mg O2

dissous /l

Fer 0.94 1.24 0.34 1.5 mg /l


ANNEXES

Azote 31.24 18.04 20.77 30 mg /l

ammoniacal

Matière 500.46 340.66 284.48 _ %

organique

Sulfate 596.67 665,26 610.39 250 mg /l

Phosphate 34.99 36.58 14.68 2 mg /l

Nitrate 0.44 0.42 0.22 1 mg /l

Nitrite 2.1 0.7 0.5 - mg /l

Coliformes >240 >240 >240 0 UFC/100


ml
totaux

Coliformes 21 160 160 0 UFC/100


m
Fécaux

Streptocoques 35 24 24 0 UFC/100
ml
fécaux

Salmonella _ _ _ 0 UFC/100
ml

Germes 300 300 300 0 UFC/100


totaux ml
ANNEXES

Annexe 5

Tableau2.4:Tableau de la grille de qualité simplifiée (O.M.S ; 1971)

Valeurs moyennes
Bonne ou très Qualité Qualité obtenues
Paramètres
bonne qualité acceptable médiocre
Site I Site II Site III

O2 dissous
≥7 7-5 3-5 1.2 2.9 1.7
(mg/l)

DBO5 (mg/l) ≤5 3-5 10-25 373 600 370

DCO (mg/l) ≤ 25 25-40 40-80 107.44 301.40 281.98

NO3- (mg/l) < 10 10 25 0.22 0.44 0.42

NO2- (mg/l) ≤ 0.3 ≤1 ≥1 0.5 2.1 0.7

NH4+ (mg/l) ≤ 0.5 1 ,5 2,8 20.77 31.24 18.04

PO43- (mg/l) ≤ 0.2 0,2-0,5 0.5-1 14.68 34.99 36.58

SO42- (mg/l) 62,5 125 190 610.39 596.67 665.26

CE (µs/cm) 2500 3000 3500 4446 4670 5460

Dureté Min 8 6 4 - - -
(°F) Max 50 70 90 - - -

< 6.5 ou >


PH 6,5-8,5 . 8.1 7.8 8.5
8.5

T (°C) 21,5 . 25 21.23 21.33 21.80

MES (mg/l) 5 25 38-100 282 135.35 139.20

Turbidité (FTU) 2 35 70-150 31 92 47

Coliformes
fécaux < 20 20-2000 > 2.10+4 - - -
(UFC/100ml)

Qualité nécessite de traitement


: Est la valeur qui est haut sur la valeur de la qualité D’un
réseau Simplifié.
Résumé

La pollution représente un sérieux problème pour l’environnement à cause des Rejets déversés dans la
nature sans aucun traitement préalable ; L'objectif principal est la détermination de degré de pollution et sa
nature à travers l’analyse des paramètres de pollution de nature physicochimique et bactériologiques d'eaux
usées dans des trois principaux sites (site1 : Chaabet Roba, site 2 : Oued Biskra et site 3 : Oued Zemour ) de
la ville de Biskra ;puis Définition des indices de pollution (IPO et IQM ;dégrée de pollution de chaque nature :
faible, fort, moyenne) . Les résultats issus des analyses physico-chimiques et bactériologiques montrent les
dégrées de pollution et nous donne les résultats suivants :Concernant l'étude des Indices de
pollution organique(IPO), On note que les eaux passent d'une qualité à une autre, dans le site (II) et site (III) ; la
pollution organique forte (2.75) Perce que ces deux sites Situé à la zone industrielle mais le site (I) représente
une pollution organique modérée (3) ce qui reflète la nature domestique des eaux usées. L’Indices de
contamination microbiologique (IQM), Les résultats de l’analyse des eaux permettent de conclure que les eaux
usées de Oued Biskra est modérée (3.66), Cependant les autres sites (Oued Zemmoure et Chaabet roba)
représentent des quantités faibles (4).

Mots clés : pollution, rejets, eaux usées, traitement.

Abstract
Pollution is a serious environmental problem due to discharges released into nature without any treatment; The
main objective is to determine the degree of pollution and nature through the analysis of pollution parameters of
physicochemical and biological wastewater kind in three main sites (site1: Chaabet Roba, Site 2: Oued Biskra
web Site 3: Oued Zemour) of Biskra , then definition of pollution indices (IPO and IQM; pollution degree of
each kind: weak, strong, average). The results from the physico-chemical and bacteriological analyzes show the
degrees of pollution and gives us the following results: On the study of indices of organic pollution (IPO), Note
that the water passes from one grade to another in site (II) and places (III); strong organic pollution (2.75) Perce
these two sites located in the industrial area but the site (I) represents a moderate organic pollution (3) which
reflects the nature of domestic wastewater. The Indices of microbiological contamination (IQM) The results of
the water analysis to conclude that the wastewater Oued Biskra is moderate (3.66), but the other sites (Oued
Zemmoure and Chaabet roba) represent small amounts ( 4).

Key words: pollution, waste, wastewater treatment.

‫الملخص‬

‫التلوث مشكلة بيئية خطيرة بسبب عمليات التصريف التى تطلق في الطبيعة من دون أي عالج ; الهدف الرئيسي هو تحديد درجة التلوث و طبيعته‬
‫موقع‬,‫شعبة روبا‬: 1‫من خالل تحليل المعلمات التلوث لمياه الصرف الصحي من نوعها الفيزيائية و البكتريولوجية في ثالث مواقع رئيسية (موقع‬
‫ ;درجة التلوث من كل نوع‬OQI ‫و‬OPI( ‫ واد زمور) لمدينة بسكرة ;ثم تعريف مؤشرات التلوث‬:3 ‫ موقع‬, ‫واد بسكرة‬:2
‫في دراسة مؤشرات‬:‫الكيميائية و البكتريولوجية و اظهاردرجة التوث تعطينا النتائج التالية‬-‫النتائج من التحاليل الفيزيائية‬٬)‫متوسطة‬٬‫قوية‬٬‫ضعيفة‬:
‫) الن هذين‬2‚57(‫التلوث العضوي قوي‬٬)OOO(‫) و الموقع‬OO(‫نالحظ ان نوعية الماء تمر من درجة الى اخرى في الموقع‬٬) OPI(‫التلوث العضوي‬
‫و‬.‫) الذي يعكس طبيعة مياه الصرف الصحي المنزلي‬3(‫) يمثل التلوث العضوي المعتدل‬O( ‫الموقعين يقعان في النطقة الصناعية و لكن الموقع‬
‫)‚و لكن المواقع‬3‚66(‫)‚ نتائج تحليل الميم تسمح باستنتاج ان مياه الصرف الصحي لواد بسكرة معتدلة‬OQI(‫مؤشرات التلوث الميكروبيولوجي‬
. )4(‫االخرى(واد الزمر و شعبة روبا)تمثل قيم ضعيفة‬

.‫التلوث‚النفايات‚مياه الصرف الصحي‚المعالجة‬:‫الكلمات الرئيسية‬

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