Mémoire Harmelin MENIE ACG 2020
Mémoire Harmelin MENIE ACG 2020
Mémoire Harmelin MENIE ACG 2020
GRADUATE PROGRAM
Sujet :
L’APPORT DE L’AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER A
L’ETAT DU SENEGAL :
Prénom : Harmelin
DEDICACE
À ma très chère mère NNENGUE MBO Georgina, femme de bonté́ et de courage, qui n’a cessé de se battre pour le
succès de ses enfants,
À mon père Emmanuel MENIE, pour avoir inculqué l’amour du travail bien fait,
À mon frère ( Herlin) et sœur (Cheryle), pour leur constant soutien et leur affection continue,
À tous les guides spirituels rencontrés, pour la science et la morale religieuses enseignées.
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, je voudrai remercier mon encadreur Monsieur Gora SAMB pour sa
disponibilité et ses précieux conseils, qui m’ont aidé rédiger ce mémoire. J’y joins également
la Direction, le corps professoral, les responsables pédagogiques, le personnel administratif de
l’Institut Supérieur de Management pour la qualité de l’enseignement.
Nous remercions également M. Boubacar BA, Conseiller à la Cour des comptes du Sénégal.
Enfin, je remercie toutes les personnes, qui, de près ou de loin, n’ont ménagé aucun effort
pour apporter leur contribution à la réalisation de ce travail.
SOMMAIRE
Introduction………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. 5
CHAPITRE I : ETUDE CONCEPTUELLE...............................................................................................................14
SECTION 1 : LE CONTROLE INTERNE................................................................................................................14
SECTION 2 : L’AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER.............................................................................................21
CHAPITRE II : LA REVUE CRITIQUE DE LITTERATURE........................................................................................24
CHAPITRE III : LE CADRE ORGANISATIONNEL SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE............................27
SECTION 2 : ORGANISATION DE L’ENTREPRISE................................................................................................28
CHAPITRE I : METHODOLOGIE........................................................................................................................33
SECTION 1 : COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES....................................................................................33
CHAPITRE II : ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES............................................................................34
SECTION 1 : EVALUATION DE LA MISSION DE CONTROLE …………………………………………………………………………….. 34
SECTION 2 : CONTROLE DE LA LOI DES FINANCES …………………………………………………………………………………….….. 35
SECTION 3 : CONTROLE DE LA DAGE et du MIM……………………………………………………………………………………………. 36
SECTION 4 : DECLARATION GENERALE DE CONFORMITE………………………………………………………………………………. 38
SECTION 5 : MISSION DE SUIVI DES RECOMMANDATIONS…………………………………………………………………………… 40
CHAPITRE III : VERIFICATION DES HYPOTHESES ET RECOMMANDATIONS........................................................43
SECTION 1 : VERIFICATION DES HYPOTHESES..................................................................................................43
SECTION 2 : RECOMMANDATIONS..................................................................................................................45
BIBLIOGRAPHIE..............................................................................................................................................51
WEBOGRAPHIE...............................................................................................................................................52
TABLE DES MATIERES.....................................................................................................................................53
ANNEXES ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 54
INTRODUCTION
Contexte
L’état du Sénégal est contraint comme tout autre État à l’atteinte des objectifs régaliens vis-à-
vis de sa population. Pour être performant dans ce sens il se sert également de sa cour des
comptes.
La Cour des Comptes du Sénégal doit garantir une gestion saine, efficace et efficiente des
deniers publics, nécessaire pour relever les nombreux défis auxquels le pays est confronté.
Problématique
En effet, à une entreprise ne peut se gérer efficacement sans un ensemble cohérent d’objectifs
et de révisions, de chiffres permettant d’identifier les résultats et les causes d’écarts pour
pouvoir agir à bon escient.” Jean-Loup Ardoin (1986)
Tout comme une entreprise, l’état a besoin d’outils pour mesurer la performance des
investissements publics dans l’atteinte des objectifs régaliens.
Le débat sur la légitimité de la performance publique se pose avec une acuité particulière dans
les économies en développement. Le rôle de l’État dans le développement du pays est la
conséquence d’un bon contrôle de ses leviers institutionnels dédiés à cette tâche.
L’audit comptable et financier est une fonction d’évaluation à la disposition d’un pays pour
L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
examiner et apprécier le bon fonctionnement, la cohérence et l’efficacité de ce dernier. Au
L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Sénégal c’est la responsabilité de la Cours Des Comptes. Il convient de souligner à cet effet
que l’audit comptable et financier peut être capital pour le pays du fait de son potentiel
contributif à l’amélioration de la performance.
Quels sont les apports de l’audit comptable et financier dans l’amélioration de la performance
de l’état ?
Dans le but de répondre à la question générale, on se pose les questions spécifiques suivantes :
Quel est le rôle de l’audit comptable et financier dans l’amélioration de l’efficacité de l’état ?
Quel est le rôle de l’audit comptable et financier dans l’amélioration de l’efficience de l’état ?
Sénégal ?
Hypothèses de recherche
Les hypothèses de recherches sont constituées d’une hypothèse générale et des hypothèses secondaires.
Ainsi afin de mieux appréhender notre étude, il nous semble important d’apporter provisoirement des
réponses à nos questions de recherches. Nous avons élaboré les hypothèses ci-dessous :
Hypothèse générale
Hypothèses secondaires
H2 : Les outils, méthodes d’examinassions de la cour des comptes sont au service des
dirigeants de l’état.
Le champ de l’étude
Notre étude porte sur l’apport de l’audit comptable et financier au Sénégal, plus
spécifiquement sur les outils de l’audit à la Cour des Comptes du Sénégal et plus précisément
sur le bénéfice de l’état du Sénégal vis-à-vis de l’audit comptable et financier de la Cour des
Comptes.
A ce niveau, nous nous intéressons aux champs gestationnel et managérial. Ainsi sont exclus
du champ de l’étude les domaines religieux et philosophique.
Le cadre de l’étude
Cette étude porte sur l’apport de la Cour Des Comptes au Sénégal à travers ses mécanismes
d’audit comptable et financier. Le champ de compétences de la Cour des comptes est défini
par la Constitution et par la loi organique n° 2012-23 du 27 décembre 2012 sur la Cour des
comptes (articles 29 à 32)
Il s’agit du contrôle juridictionnel des comptes des comptables publics (art 29), du contrôle de
l’exécution des lois de finances (art. 30), du contrôle du secteur parapublic (art. 31) et de la
sanction des fautes de gestion (art. 32).
La Cour Des Comptes est située à Dakar aux Almadies, immeuble R+4, lot n°427.
Le pays doit son nom au fleuve qui le borde à l'est et au nord et qui prend sa source dans le
Fouta-Djalon en Guinée. Le climat est tropical et sec avec deux saisons : la saison sèche et la
saison des pluies.
L’essentiel de la richesse produite se concentre à Dakar et ses banlieues dans les secteurs des
services et de la construction.
La pêche demeure un secteur clé de l’économie familiale sénégalaise même si elle subit les
conséquences de la sur - pêche industrielle (raréfaction des ressources halieutiques) et de
l’augmentation des prix de l’énergie. Il occupe 52 % de la population active.
- Le secteur secondaire : 20% environ du PIB regroupe les phosphates, les mines d’or, le
ciment, l’agroalimentaire et le BTP. Elle emploie 20% de la population active et repose
essentiellement sur la production d’engrais et d’acide phosphorique - destinés à l’Inde, ainsi
que sur la transformation de l’arachide (huile et farine de bétail) et de la transformation des
produits de la mer (malgré l’épuisement croissant des ressources). Le secteur industriel le plus
important est la production alimentaire, suivie par le textile et les industries chimiques. Les
industries sénégalaises produisent également des denrées alimentaires, des textiles, des
produits en bois, des produits chimiques, des matériaux de construction, des machines, des
L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
La balance commerciale du Sénégal est déficitaire car malgré les différentes politiques
gouvernementales menées pour favoriser les exportations, le niveau des importations reste
plus élevé que ces dernières.
- Le secteur formel qui rassemble les entreprises légalement constituées et tenant une
comptabilité régulière.
- Le secteur informel qui regroupe les autres activités économiques réalisées en dehors
du cadre de législation pénale, sociale et fiscale. Cette catégorie représente 60% de
l’économie sénégalaise.
Pertinence du sujet
Nous avons choisi comme thème : l’apport de l’audit comptable et financier à l’état du
Sénégal ; Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Tout d’abord, le choix de ce thème est motivé par l’obtention du diplôme de Master en Audit
et Contrôle de Gestion. Nous prouvons aussi que nous sommes capables par l’identification
d’un point particulier, de nous en imprégner et d’en faire une analyse qui pourra servir à
l’amélioration de la compréhension ou de l’élargissement de ce dernier.
Ensuite, l’importance de la bonne gestion des finances publiques pour un État n’est plus à
démontrer. Aussi, un contrôle efficace est-il nécessaire, compte tenu de l’importance des
sommes d’argent public en cause. La bonne gestion des deniers publics est un facteur de
progrès dans tous les pays, quels que soient les richesses et le niveau de développement. C’est
pourquoi, le contrôle des deniers publics est une préoccupation majeure pour tous les États.
L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Cela explique l’existence, dans chaque État, d’une panoplie de mécanismes et d’institutions de
contrôle chargée de garantir le bon usage des deniers publics.
Enfin, par rapport à la Cours Des Comptes, cette étude lui permettra d’avoir un nouvel outil de
clarification de son activité vis-à-vis du Sénégal.
Objectif général
Objectifs spécifiques
Analyser les outils et méthode de contrôle interne mise en place à la Cour des Comptes ;
Analyser l’apport de l’audit comptable et financier effectué par la Cour des Comptes.
Annonce du plan
L’étude conceptuelle
Le cadre organisationnel
Cette partie présente les processus de contrôle et de recommandations de la Cour des Comptes
du Sénégal
Harmelin MVONEFAMA MENIE - Mémoire de fin de cycle - ACG ISM 2019- Page 10
2020
L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Dans ce chapitre, nous définissons les concepts de contrôle interne et d’audit comptable et financier.
En effet, ce choix de rajouter l’audit comptable et financier à l’étude conceptuelle est justifié par
le fait que nous estimons que nous ne pouvons pas faire une étude sur l’apport de la Cour Des
Comptes sans définir l’audit comptable et financier qui est en est le principal outil de travail. C'est
la forme moderne de contrôle, de vérification, d’inspection, de surveillance des comptes, en
apportant une dimension critique. L’audit peut être interne ou externe. L’audit peut être
uniquement financier. Dans le cas d'un audit financier, il peut faire l'objet de missions
contractuelles ou légales. L’audit est souvent plus large que la notion de révision et dépasse le
domaine comptable et financier.
De nombreuses définitions ont été données par des auteurs pour cerner ce concept, mais nous
allons nous limiter à celle formulée par la Compagnie Nationale des Commissaires aux
comptes (CNCC) en 1984 et celle donnée par le Committee of Sponsoring Organization
(COSO) en 1992.
Selon la CNCC, le contrôle interne se définit par l’ensemble des mesures de contrôle
comptables et autres que la Direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité afin
d’assurer :
- la protection du patrimoine,
En 1992, le COSO (Committee of Sponsoring Organization) retient que le contrôle interne est
un processus mis en œuvre par le Conseil d’Administration, les dirigeants et le personnel
d’une organisation destinée à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs.
Le contrôle interne s’analyse ainsi comme une discipline générale de gestion qui s’applique en
permanence à tous les aspects de l’activité de l’entité (patrimoine, hommes, information) et
dont les objectifs visent à assurer la pérennité de cette dernière.
C’est donc un processus mis en œuvre par la Cour Des Comptes et destiné à fournir une
assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs entrant dans les catégories suivantes :
En effet, le contrôle interne, aussi conçu et aussi bien appliqué, soit-il, ne peut offrir aux
dirigeants qu’une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs de l’organisation.
L’objectif du système de contrôle interne doit consister à s’assurer que les dirigeants reçoivent
l’information nécessaire pour diriger, compte tenu des objectifs fixés. Le contrôle interne est
donc une aide précieuse pour les dirigeants car il les guide dans le contrôle des activités de
leur organisation, par la mise en place de systèmes qui vont leur permettre de détecter toute
déviation par rapport aux objectifs visés et limiter les dégâts. Selon le référentiel COSO, ces
objectifs sont classés en trois catégories.
délais.
Cette catégorie concerne les objectifs de base de l’entreprise, de même que ceux qui sont
relatifs aux performances, à la rentabilité et à la protection des ressources.
Fiabilité
Une information peut être bonne mais cela ne suffit pas, il faudrait que le système permette de
vérifier son exactitude. Nous pouvons donc déduire que tout contrôle interne doit comporter
un système de preuve sans laquelle n’existe ni garantie ni justification possible. Par exemple,
le comptable devra obéir à une obligation d’archivage et de conservation des documents etc…
Exhaustivité
Les informations doivent être complètes ; en conséquence, le système de contrôle interne doit
garantir que toutes les informations soient prises en compte dans leur traitement.
Disponibilité
Le contrôle interne doit éviter que les informations soient traitées tardivement et ne soient,
bien sûr non disponibles. Il convient de noter que l’objectif général du contrôle interne du
contrôle interne concerne toutes les informations, y compris celles qui sont hors du système.
Pertinence
L’information doit être adaptée au but poursuivi, au risque d’être superflue. En effet, les bases
de données génèrent souvent des flux d’informations excessives, une abondance de biens, qui
n’améliore pas la connaissance.
Le contrôle interne étant un processus, l’efficacité du contrôle interne dépend de la qualité des
opérations effectuées à chaque étape. Elle comporte cinq composantes étroitement liées qui
découlent de la manière dont l’activité est gérée.
o L’environnement de contrôle
L’environnement de contrôle est un élément très important de la culture d’une eentité,
puisqu’il détermine le niveau de sensibilisation du personnel au besoin de contrôle. Il
constitue le fondement de tous les autres éléments de contrôle interne en imposant discipline
et organisation. Les facteurs ayant un impact sur l’environnement de contrôle comprennent
notamment l’intégrité, l’éthique et la compétence du personnel, la philosophie et le style de
management, des dirigeants, la politique de délégation des responsabilités, d’organisation et
de formation du personnel et enfin, l’intérêt manifesté par la direction générale et sa capacité à
définir les objectifs.
o Activité de contrôle
L’activité de contrôle se définit, comme l’application des normes et procédures qui
contribuent à garantir la mise en œuvre des orientations émanant du management. Ces
opérations permettent de s’assurer que les mesures nécessaires sont prises en vue de maîtriser
les risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs de l’entreprise.
Les activités de contrôle sont menées à tous les niveaux hiérarchiques et fonctionnels de la
structure et comprennent des actions aussi variées qu’approuver et autoriser, vérifier et
rapprocher, apprécier les performances opérationnelles, la protection des actifs ou la
séparation des fonctions.
o Information et Communication
L’information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée sous une forme et dans un
délai correct afin que chacun puisse assumer ses responsabilités. Les systèmes d’information
produisent des données opérationnelles, financières ou encore liées au respect des obligations
légales ou règlementaires, qui permettent de gérer ou contrôler l’activité. Ces systèmes traitent
des données internes et externes, nécessaires à la prise de décisions.
o Pilotage
Chaque responsable s’organise pour diriger son activité ; pour ce faire, il définit les tâches de
chacun et met sur pied des méthodes de travail, il acquiert un système d’information,
supervise les activités de son personnel. Cela lui permet de mettre en place et faire vivre son
système de contrôle interne. Il faut souligner que le contrôle interne est d’abord l’affaire des
responsables, il leur appartient donc de le définir et l’organiser.
Le contrôle interne concerne l’ensemble de l’entité, il s’applique à tout membre, en tout temps
et tout lieu et ne se limite pas aux aspects qui intéressent uniquement les départements
comptables et financiers. Il repose sur un certain nombre de principes. Ces principes s’ils sont
respectés permettent au système de contrôle de réaliser correctement les objectifs assignés. Il
s’agit des huit principes suivants :
Le principe d'autocontrôle ou d'intégration stipule que les procédures mises en place doivent
permettre le fonctionnement d'un système d'auto - contrôle.
o Le principe d’indépendance
Ce principe exprime l'idée que les objectifs du contrôle interne (sauvegarde du patrimoine et
amélioration des performances) sont à atteindre indépendamment des méthodes, procédés et
moyens de l'entité.
Il s'agit de vérifier que le paramétrage des systèmes automatisés de gestion n'élimine pas
certains contrôles. Par exemple :
o Le principe d’universalité
Ce principe signifie que le contrôle interne s'applique à toutes les personnes dans l'entreprise
en tout temps et en tout lieu. Autrement dit personne n'est exclu du contrôle par quelles
considérations que ce soit : il n'y a ni privilège ni domaines réservés, ni établissement mis en
dehors du contrôle interne.
Il s'agit de voir :
o Le principe de permanence
La mise en place de l'organisation de l'entité et de son système de régulation (contrôle interne)
suppose une certaine pérennité de ses systèmes. Il est évident que cette pérennité repose
nécessairement sur celle de l'exploitation.
o Le principe d’information
Les informations doivent être, pertinentes, objectives utiles, vérifiables et communicables :
- pertinente, autrement dit adaptée à son objet et à son utilisation. Elle doit être disponible et
accessible dans les temps et lieux voulus,
- objective, car elle ne doit en aucun cas être « déformée » dans un but particulier,
- communicable, en d'autres termes, le destinataire doit pouvoir tirer clairement les
informations dont il a besoin à partir des informations reçues,
- vérifiable, car il doit être possible d'en retrouver les sources grâce à des références
appropriées permettant de justifier l'information et de l'authentifier.
Tout système de contrôle interne est, sans personnel de qualité, voué à l'échec. La qualité du
personnel comprend la compétence et l'honnêteté ; cependant la fragilité du facteur humain
rend toujours nécessaires des bonnes procédures de contrôle interne. Il faut donc une gestion
rigoureuse des ressources humaines : recrutement, formation, motivation, climat social,
gestion des carrières.
o Le principe d’harmonie
Ce principe signifie que le système mis en place doit tenir compte des caractéristiques de
l'entité et de l'environnement.
Dans cette section, il s’agit de définir l’audit comptable et financier, de donner ses objectifs et
montrer comment il est élaboré.
Il intéresse les actions ayant une incidence sur la préservation du patrimoine, sur les saisies et
traitements comptables ainsi que sur l'information financière publiée par l'entité. L'audit
financier correspond soit à une mission contractuelle confiée à un professionnel et portant sur
la révision comptable, soit à une mission légale conduite par un commissaire aux comptes ou
la Cours des Comptes.
Au sens large du terme, il s'agit d'une expertise professionnelle réalisée par un intervenant
compétent, impartial et totalement désintéressé. Cette expertise peut concerner une large
panoplie d'aspects. Il peut aussi bien être question des états financiers, des procédures, d'un
contrôle interne, de l'organisation toute entière ou de plusieurs départements ciblés, etc.
Si nous reprenons la définition de la révision que nous avons donnée précédemment, on voit
que les objectifs assignés à l’auditeur sont d’exprimer une opinion motivée sur la régularité et
la sincérité du bilan et des comptes de résultats.
L’audit comptable et financier est un examen des états financiers de l’entité visant à vérifier
leur sincérité, leur régularité, leur conformité et leur aptitude à refléter l’image fidèle de
l’entreprise. Si l’audit est synonyme de contrôle et/ou de surveillance des comptes à travers
toutes les étapes de vérification et d’inspection, il permet à l’entité de disposer d’un regard
critique. L'audit peut ainsi répondre à plusieurs enjeux.
faire le point sur les éléments observés et constater l’adéquation avec le référentiel,
Pour un audit fiable et efficace, il est indispensable de maîtriser les outils et techniques
nécessaires à sa réalisation et de faire preuve de méthode.
La phase d’évaluation des procédures : L’auditeur a besoin, ne serait-ce que pour organiser
ses travaux, de connaître l’organisation comptable, les différents flux d’information et la
façon dont ils sont traités ;
L’ensemble des travaux effectués a pour objectif premier de limiter le risque d’émettre une
opinion erronée sur le comptes soumis à la certification dans la limite du seuil de
signification (au-delà duquel les états financiers ne sont plus fiables et sincères).
Orientation et planification de la mission : Dans cette phase, après avoir pris une
connaissance générale de l’entité, l’auditeur doit élaborer un plan général d’audit résumant
les différentes informations obtenues et lui permettant de préciser les conclusions et les
décisions qu’il en tire pour la réalisation de son audit. Il devrait pouvoir mettre en place son
programme de travail détaillé avec une description suffisamment précise des travaux à
effectuer.
Appréciation du contrôle interne : L’auditeur n’est pas tenu d’effectuer un examen et une
évaluation de tous les systèmes. Un examen détaillé et une évaluation des procédures seront
réalisés dans 2 cas : Lorsqu’un système revêt une importance capitale pour l’entreprise en
raison des opérations qui y sont traités et de leur incidence sur les états financiers ; Lorsqu’un
examen et une évaluation d’un système doivent permettre à l’auditeur de gagner en efficacité
en limitant les contrôles directs en compte.
Le contrôle des comptes : Le contrôle des comptes constitue une étape obligatoire de
l’audit, même si le contrôle interne semble irréprochable l’auditeur doit effectuer un
minimum des contrôles directs des comptes et des tests de validation.
L’examen des comptes annuels : L’examen des comptes annuels a pour objet
de vérifier que les états financiers :
- sont cohérents ;
- que l’annexe respecte les dispositions légales et réglementaires et qu’elle comporte toutes
les informations d’importance significative sur la situation patrimoniale, financière et sur le
résultat de l’entité.
L’auteur ici présente clairement la contribution de l’audit à la performance. Il nous guide pour
comprendre le rôle majeur de l’audit pour les dirigeants souhaitant atteindre leur objectif
efficacement. Cet ouvrage atteste et confirme que l’audit :
- doit évaluer les processus de gouvernement d'entreprise, et de formuler des recommandations
appropriées en vue de son amélioration
- garantir une gestion efficace des performances de l'organisation assortie d'une obligation de
rendre compte,
- bien communiquer aux services concernés au sein de l'organisation les informations relatives
aux risques et aux contrôles.
Dans ce mémoire il revient sur l’importance de l’apport de l’audit dans le secteur public. En
effet selon cet ouvrage, l'audit public est la clé de voûte d'une saine gouvernance dans le
secteur public en offrant une évaluation objective, impartiale et efficace de la gestion des
ressources publiques et en vue d'obtenir les résultats escomptés. Les auditeurs aident les
organisations à agir de façon responsable et garder la confiance des citoyennes et autres
parties prenantes
L'audit interne doit permettre de nous faire prendre conscience de temps à autre des
changements de notre environnement et l'obsolescence de nos pratiques de travail.
L'audit doit détecter les pistes de progrès qui permettront à l'audité d'être toujours en prise
directe avec son environnement et de répondre aux attentes de ce dernier avec maximum
d'efficacité et d'efficience.
- un manuel d’apprentissage,
Cet ouvrage traite de beaucoup de sujets en rapport avec l’audit et les finances publiques.
Afin de répondre à notre thème relatif à l’apport de l’audit comptable et financier à l’état du
Sénégal, nous avons parcourus bon nombre d’ouvrages, documents, articles, et brochures qui
ont été rédigés, mis en applications et d’autres par des interviews lors des conférences traitant
de la question du rôle de la cour des comptes au sein d’un pays. L’objectif de cette revue est
de ressortir les points forts et commentaires de ces différents acteurs.
AUTEURS Résultats
Mourad BENAISSA, Contribution de l’audit à la L’audit comptable et financier évalue les systèmes de
management, de contrôle interne et la gestion de celle-ci
performance, 2013
et en donnant des recommandations et des conseils. Il est
aussi important de souligner que la performance d'une
entité peut être accrue grâce au respect de ces
recommandations par son personnel, et au suivi
permanent de leurs applications.
Youssef BENSELLAM, l’apport de l’audit dans le La cour des comptes peut avoir un impact sur la
secteur public, 2016 fiabilité et la surveillance des comptes publiques.
L'objectif de l'audit interne est de contribuer à la
bonne gouvernance, et leur existence dans le secteur
public est une nécessité non pas un choix.
Stefan LEIDERER, gestion des finances publiques : une Le renforcement des cours des comptes dans les pays en
développement est l’une des conditions fondamentales
contribution à la bonne gouvernance, 2007
pour instaurer la transparence, l’obligation de rendre
compte et le contrôle de la société civile sur les activités
de l’État. Ce faisant, il apporte une contribution
essentielle à la bonne gestion gouvernementale.
I. Historique
La création de la Cour des Comptes par la loi n° 99-02 du 29 janvier 1999 portant révision de
la Constitution, marque une étape majeure dans la promotion du principe de bonne
gouvernance et de transparence dans la gestion des affaires publiques. L’application de ce
principe qui exige un contrôle efficace exercé par une institution indépendante, dotée de
moyens adéquats, est d’ailleurs requise par les instances de l’Union Économique Monétaire
Ouest Africaine (UEMOA).
Par conséquent, autonome, et de haut rang, la Cour des comptes devient la juridiction
spécialisée du droit des finances publiques. Elle s’appuie sur une démarche de
fonctionnement spécifique et apporte une contribution importante à la consolidation de 1’Etat
de droit.
II. Activités
La Cour des comptes du Sénégal (CDCS) est une institution supérieure sénégalaise de
contrôle des finances publiques. Le champ de compétences de la Cour des comptes est défini
par la Constitution et par la loi organique n° 2012-23 du 27 décembre 2012 sur la Cour des
comptes (articles 29 à 32)
Il s’agit du contrôle juridictionnel des comptes des comptables publics (art 29), du contrôle de
l’exécution des lois de finances (art. 30), du contrôle du secteur parapublic (art. 31) et de la
sanction des fautes de gestion (art. 32).
Elle vérifie la régularité des recettes et des dépenses et s’assure du bon emploi des crédits,
fonds et valeurs gérés par les services de l’État ou par les autres personnes morales de droit
public. Elle assure la vérification des comptes et de la gestion des entreprises publiques et
organismes à participation financière publique. Elle déclare et apure les gestions de fait. Elle
sanctionne les fautes de gestion commises à l’égard de l’État, des collectivités locales et des
organismes soumis à son contrôle.
Les magistrats sont assistés dans leurs tâches de contrôle par des commissaires et des assistants de
vérification.
1. Les formations
La Cour des comptes est organisée en formations auprès desquelles le ministère public est
représenté par le Procureur général. Elle comprend l’audience plénière solennelle, « les
chambres réunies », cinq chambres qui peuvent se subdiviser en sections et deux formations
consultatives.
Les chambres
Selon l’article 20 de la loi organique sur la Cour des comptes, la Cour est organisée en
chambres permanentes dont le nombre est fixé par décret, sur proposition du premier
président de la Cour. Chaque chambre est formée d’un président de chambre, de chefs de
section s’il y a lieu, de conseillers maîtres, de conseillers référendaires et de conseillers.
Le décret n° 2013-1449 du 13 novembre 2013, en son article 6, fixe le nombre de chambre de
la Cour à cinq (5). Il s’agit ainsi de la Chambre des Affaires budgétaires et financières, de la
Chambre des Affaires administratives, de la Chambre des Collectivités locales, de la
Chambre des Entreprises publiques (ex-Commission de Vérification des Comptes et de
Contrôle des Entreprises publiques qui bénéficiait d’une certaine autonomie) et de la
Chambre de Discipline financière (qui auparavant était une chambre non permanente de la
Cour).
Elles se partagent les activités ordinaires de contrôle juridictionnel et de vérification de la
Le Procureur général près la Cour, assisté d’un procureur général adjoint ainsi que des avocats généraux,
veille à la bonne application des lois et règlements au sein de la Cour. Il a pour principales fonctions :
d’adresser des conclusions et des réquisitions écrites ou des observations orales complémentaires
aux différentes formations juridictionnelles. A cette fin, » lui sont obligatoirement communiqués
pour avis tous les rapports ou arrêts, gestions de fait, saisines de faute de gestion et pourvois en
révision ou cassation. » ;
de tenir l’état des ordonnateurs et comptables publics ainsi que des services de l’État, des
collectivités locales et des entreprises ou organismes assujettis au contrôle de la Cour ;
de déférer à la Cour les opérations présumées constitutives de gestion de fait ou les aspects
susceptibles de relever de la Chambre de discipline financière;
de requérir l’application des amendes prévues par la loi organique sur la Cour des comptes ;
de suivre, en relation avec les services habilités du ministère chargé des Finances, l’exécution des
arrêts et décisions de la Cour.
Les formations de la Cour sont animées par des magistrats, sous la supervision du Président de la
Cour et avec l’assistance d’un personnel d’appui.
Les magistrats
Les membres de la Cour sont des magistrats régis par un statut de juge financier. Il existe trois grades
: conseiller, conseiller référendaire et conseiller maître. Ils peuvent exercer les fonctions de président
de chambre, de procureur général adjoint, de secrétaire général ou de chef de section.
Le greffe
La Cour dispose d’un greffe central composé des greffes respectifs des chambres et dirigé par un
greffier en chef.
Harmelin MVONEFAMA MENIE - Mémoire de fin de cycle - ACG ISM 2019- Page 37
2020
L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
CHAPITRE I : METHODOLOGIE
Pour mener à bien notre étude, il a été nécessaire d’effectuer une collecte de données qui
s’est repartie en deux phases aux tours des opérateurs de la Cour Des comptes du Sénégal.
Justification de la méthode :
Nous avons choisi d’utiliser l’enquête pour cette étude car celle-ci permet d’avoir des
informations.
A ce niveau, notre préoccupation fondamentale était le choix de la bonne personne. Ce choix
a été́ effectué avec un outil de communication appelé́ le PMLR : s’adresser à la bonne
personne(P), au bon moment(M), au bon lieu(L) pour créer de bonnes relations(R) avec des
personnes ressources.
Nous avons, par la suite, jugé opportun de procéder à des entretiens exploratoires avec des
personnes qui ont une connaissance approfondie du problème au niveau des instances
dirigeantes de la Cours Des Comptes Du Sénégal. Les résultats issus de ces enquêtes
exploratoires se sont avérés satisfaisants.
Pour travailler dans cette thématique, nous avons eu à fournir beaucoup d’efforts dans la
recherche documentaire.
A cet effet, après le choix de notre thème de recherche, nous avons ressenti le besoin de faire
des recherches documentaires pour délimiter notre champ d’étude et voir l’état des études
relatives à la question abordée.
Ainsi dans cette logique, nous avons eu à travailler avec les rapports d’audit réalisés par les
différents acteurs intervenant à la Cours Des Comptes du Sénégal.
Nous avons eu recours à des mémoires et rapports, des documents se trouvant dans les
différents sites internet mais aussi des articles parus au niveau des organes de presses.
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Harmelin MVONEFAMA MENIE - Mémoire de fin de cycle - ACG ISM 2019-
2020
L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
La recherche documentaire et l’enquête exploratoire nous ont permis d’extrait des données
que nous analyserons afin de mieux comprendre l’apport de l’audit comptable et financier de
la Cour Des Compte vis-à-vis de l’état du Sénégal.
Le contrôle non juridictionnel de la Cour des comptes donne lieu à la publication des
résultats de ses différents contrôles et de ses recommandations à l’amélioration de la gestion
publique. La publication des résultats de ses investigations est effectuée dans le rapport
public annuel. Par ce rapport, la Cour remplit non seulement sa mission d’information du
citoyen, mais aussi son obligation de rendre compte, comme tout agent public, de son
administration.
L’évaluation, appelée aussi recherche évaluative, s’apparente, dans cette acception, à une
quête de vérité, de connaissance, de savoir, ou, tout au moins, d’éclairage sur une question,
un sujet donné. Comme toute recherche devant conduire à des résultats, elle se mène par
étapes successives, de la naissance de l’idée à l’établissement des conclusions. Les étapes
d’un processus évaluatif que sont :
C’est le contenu généralement admis d’un processus d’évaluation. Toutefois, sans reprendre
forcément les intitulés de ces différentes étapes, on peut les retrouver dans trois phases
principales du processus d’évaluation que sont : la phase de préparation, la phase d’étude et
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2020
L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
la phase de conclusion.
La Cour des comptes est appelée à jouer le rôle d’assistance dans le contrôle de l’exécution
de la loi de finances (A), et doit en principe garder une certaine distance afin de préserver son
indépendance et l’équilibre institutionnel.
L’examen de l’exécution de la loi de finances qui donne lieu à un rapport sur l’exécution de
la loi de finances doit permettre aux parlementaires de voter la loi des comptes. La Cour des
comptes apporte donc une expertise technique au contrôle politique que le Parlement exerce
sur l’action gouvernementale. Par cette assistance, son contrôle tient une grande place dans le
chaînage vertueux qui rend impossible le vote de la loi de finances de l’année n+1 sans
l’adoption préalable de la loi de règlement de l’année n-1. Le rapport de la Cour sur
l’exécution du budget n-1 offre au Parlement la possibilité́ de disposer d’informations
détaillées pour apprécier le projet de loi de finances de l’année n+1.
Le tableau ci-dessus fait ressortir un solde réalisé global de 77,81 milliards de F CFA
composé d’un solde du budget général pour un montant de 92,72 milliards de F CFA et d’un
solde des comptes spéciaux du trésor pour un montant -14,91 milliards de F CFA
Concernant le budget général, sur des prévisions rectifiées de 3 099,76 milliards de FCA, les
recettes ont été́ exécutées à hauteur de 3 423,50 milliards de F CFA, dont 2 956,17 milliards
de F CFA pour les ressources dont le Trésor est comptable assignataire et 467,33 milliards
de
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Prévues pour un montant de 3 099,76 milliards de F CFA, les dépenses ont été exécutées à
hauteur de 3 330,78 milliards de F CFA dont 2 863,45 milliards de F CFA par le Trésor et
467,33 milliards de F CFA par les partenaires extérieurs.
-L’absence de traçabilité́ des opérations budgétaires en ce que les documents budgétaires pouvant
renseigner sur les dotations de crédits au titre de la période sous revue n’ont pas été communiquées à la
Cour, à l’exception de ceux relatifs aux années 2014 et 2015 ;
-Des anomalies décelées dans les arrêtés portant nomination d’administrateurs de crédits comptabilité́
publique qui, pourtant, ne mentionne nulle part la fonction d’administrateur des crédits.
-Le défaut de centralisation des écritures des comptables secondaires par le comptable principal des
matières ;
-La non tenue de carnets de bord des véhicules administratifs ;
-Des dotations de carburant supérieures à la limite de 350 litres de carburant par mois pour certains
véhicules de fonction.
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Les subventions de fonctionnement et les transferts en capital accordés par le ministère de l’Industrie et
des Mines ont été arrêtés au cours de la période examinée à 6 896 797 812 FCFA. Cependant, des
critères de répartition n’ont pas été élaborés. En conséquence, il existe un risque de décalage entre les
dotations et les besoins de financement liés aux missions des agences bénéficiaires.
La Cour demande :
Au DAGE :
-De veiller à l’utilisation rationnelle des ressources du FDGM, conformément à son l’objet ;
-De confier la gestion de l’ensemble du personnel, agents fonctionnaires comme contractuels, au chef du
bureau du personnel.
La Cour invite :
Le DAGE :
-A prendre les mesures idoines pour une conservation correcte des archives administratives, applicable
en la matière.
La Cour demande :
-De veiller à la centralisation des écritures des comptables des matières secondaires par le comptable
principal
-De procéder à la centralisation des écritures des comptables des matières des autres directions.
La Cour invite :
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Le DAGE :
La Cour invite :
Le Ministre chargé de l’Économie, des Finances et du Plan et le Ministre en charge des Mines :
-A procéder à une analyse des besoins des agences et à établir des critères d’attribution des subventions
qui tiennent compte des missions de bénéficiaires, notamment, du contrat de performance.
Le contrôle de la gestion permet à la Cour des comptes, suivant les prescriptions textuelles,
de vérifier sur pièces et sur place la régularité́ des dépenses décrites dans les comptabilités
publiques et de s’assurer du bon emploi des crédits, fonds et valeurs gérés par les services de
l’État et les autres personnes morales de droit public. Elle contrôle la gestion des organismes
qui lui sont assujettis afin d'en apprécier la qualité et de formuler, éventuellement, des
suggestions sur les moyens susceptibles d'en améliorer les méthodes et d'en accroitre
l'efficacité́ et le rendement.
La Cour relève que le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan lui a transmis, dans
les délais, le Projet de loi de règlement (PLR), le Compte général de l’Administration des
Finances (CGAF) et le Compte administratif de l’ordonnateur.
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Par contre, les comptes de gestion des comptables principaux qui devaient être produits six
mois après la clôture de la gestion, soit au plus tard le 30 juin 2017, ne sont pas encore
déposés à la Cour qui a dû, comme pour les gestions précédentes, se contenter des balances
individuelles qui n’ont été produites que le 12 octobre 2017.
Sur la base des soldes par classe de comptes, la Cour constate des discordances en rapprochant
la balance générale de sortie à la clôture de la gestion 2015 et la balance générale d’entrée de la
gestion 2016 du CGAF.
Par rapport aux soldes obtenus à la clôture de 2015, la Cour constate une différence de -97 560
FCFA en balance d’entrée de 2016. Les différences sont notées dans les comptes des classes 3 et
4.
Pour le MEFP, les différences relevées par la Cour n’apparaissent pas dans la balance
La Cour maintient ses constatations et renvoie le MEFP à la situation détaillée des comptes
concernés par ces différences de report entre la balance de sortie 2015 et la balance d’entrée
2016.
Concernant les comptes spéciaux du trésor, le montant figurant à la base consolidée qui est de
89 718 878 376 F CFA correspond à celui retracé dans les comptes de la PGT. Le montant total
des dépenses inscrit à la balance consolidée qui est égal à 104 627 229 215 F CFA est le même
que celui retracé dans les comptes de la PGT.
Pour les recettes des CST, le montant figurant au compte administratif est le même que celui
inscrit au Compte général de l’Administration des Finances et s’établit à 89 718 878 376 FCFA.
Concernant les dépenses des CST, le montant de 104 627 229 215 F CFA inscrit au Compte
administratif correspond à celui mentionné dans le CGAF. Ainsi, pour les comptes spéciaux du
Trésor, les résultats du Compte administratif et du Compte général de l’Administration des
Finances sont concordants.
Le contrôle peut être un large facteur de progrès s’il est assorti des suites nécessaires. Il est
indéniable que le contrôle administratif opéré́ par le juge financier de la cour des comptes
africain connait un essor. Cet essor n’a d’intérêt que si les constats et les résultats du contrôle
ont un impact sur le comportement et la discipline des différents acteurs publics.
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Six entités ont été concernées par cette mission. Il s’agit de :
Quatre situations ont été répertoriées pour évaluer l’état de mise en œuvre des
recommandations :
« Effectivement mise en œuvre » (EMO) : lorsque l’entité́ a pris toutes les mesures
correctrices relevant de sa compétence et qu’aucun problème important ne restait à
résoudre ;
« En cours de mise en œuvre » (ENMO) : si l’entité́ a accepté́ la recommandation et a
commencé́ à la mettre en œuvre ;
« Non mise en œuvre » (NMO) : lorsqu’aucune initiative n’est prise pour appliquer la
recommandation ;
« Sans objet » (SO) : lorsque la recommandation est devenue non pertinente.
L’état de mise en œuvre des recommandations par ces six entités est explicité par le
graphique n° 1,
Graphique n° 1 : état de mise en œuvre des recommandations par les six entités
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Les recommandations, objet de la mission de suivi sont au nombre de 116 dont 69
effectivement mises en œuvre et 35 en cours de mise en œuvre, soit un taux de mise en œuvre
effective et partielle de 89,65% pour les six entités. Dix (10) recommandations ne sont pas
mises en œuvre, soit 8,62%.
Le tableau de mise en œuvre des recommandations par chacune des entités concernées est
restitué par les graphiques n° 2 à n° 7 qui suivent :
ENCMO ENCMO
53% 25%
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Dans la première partie de notre étude, nous avons formulé les hypothèses suivantes :
Les outils, méthodes d’examinassions de la cour des comptes sont au service des
dirigeants de l’état.
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
II. Les outils, méthodes d’examinassions de la cour des comptes sont au service des
dirigeants de l’état.
La mondialisation pousse l'État à améliorer leur structure de gouvernance afin d'harmoniser le
mouvement de développement général. Ainsi, toute perspective d'investissement est conduite par
l'esprit de gouvernance et de transparence. L'audit public est la clé de voûte d'une saine
gouvernance dans le secteur public en offrant une évaluation objective, impartiale et efficace de la
gestion des ressources publiques et en vue d'obtenir les résultats escomptés. Les auditeurs de la
Cour Des Comptes aident les organisations à agir de façon responsable et garder la confiance des
citoyennes et autres parties prenantes.
L'audit de la Cours Des Comptes du Sénégal permet aux dirigeants de l’état de prendre conscience
de temps à autre des changements de leur environnement et l'obsolescence de leur pratiques de
travail.
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
Le système est efficace et efficient lorsqu’il atteint sa cible en réduisant son cout de
fonctionnement.
SECTION 2 : RECOMMANDATIONS
Dans cette partie, il s’agit de traiter les recommandations. Elles seront basées sur les missions
principales de la Cour des Comptes du Sénégal qui sont juger, contrôler, certifier et évaluer
Il est aujourd’hui nécessaire pour arriver à une véritable autonomie financière, de couper les liens
ombilicaux qui la rattachent au Ministère de l’Économie et des finances (MEF) dont elle doit
assurer le contrôle avec la déclaration de conformité́ en attendant l’émergence d’une nouvelle
compétence de la Cour, c’est-à-dire la certification des comptes de l’État.
Pour éclairer les choix publics en toute indépendance, et dans les délais précis, la Cour doit
bénéficier de la liberté́ de programmation, mais aussi de la liberté́ de communication avec ses
interlocuteurs institutionnels et les citoyens.
II. La nécessité d’une appropriation des nouvelles missions des juridictions financières
Mission non juridictionnelle, destinée à assurer la régularité, la sincérité́ et la fidélité́ des comptes,
la certification des comptes, même si elle n’est pas encore entrée dans les mœurs de la juridiction
financière sénégalaise, devrait constituer une réelle innovation dans l’évolution des missions de la
Cour des comptes en matière budgétaire et comptable.
Aujourd’hui, il est nécessaire, pour la Cour, de tendre vers la certification des comptes, si elle veut
jouer pleinement son rôle d’assistance des pouvoirs publics qui doivent le lui faciliter par la
production des comptes réguliers, sincères et fidèles, ce qui au regard des rapports sus évoqués
n’est pas encore acquis.
Ainsi, la Cour des comptes, pour évaluer les politiques publiques doit accepter un positionnement
moins prétorien que celui que lui vaut sa fonction juridictionnelle, en conservant la possibilité́ de
réaliser des évaluations de politiques publiques inscrites à sa seule initiative dans son programme
de travail. Son indépendance en tant que juridiction est un atout pour la qualité́ du travail
d’évaluation.
La mise en place d’une « chambre exclusivement dédiée à l’évaluation des politiques publiques
afin notamment, de marquer la nette différence entre cette mission et les autres.
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
CONCLUSION
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2020
L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
L’audit interne, à l’origine appliqué aux organisations privées, tend de plus en plus à s’imposer
dans les organisations et, notamment, les administrations publiques, sous l’influence de l’idéologie
de la nouvelle gestion publique.
Ce qui revient à dire que l'audit interne apparait comme une nécessité incontournable pour définir
clairement les attributions et les responsabilités de chacun des dirigeants, gestionnaires, mais aussi
comme un outil de maitrise, d'évaluation et de modernisation, en vue de recherche de l'efficacité de
l'efficience et de l'économie, à travers la recherche des solutions au dysfonctionnement qui risquent
d'entraver la bonne gouvernance.
Outil de contrôle, la Cour des Comptes, permet de définir les tâches, les responsabilités et les
pouvoirs, fixer les limites des intervenants. La mission légale de la Cour des comptes fait d’elle la
sentinelle de la bonne utilisation des deniers publics.
Notre travail a porté sur l’apport de l’audit comptable et financier effectué par la Cour Des
Comptes vis-à-vis de l’état du Sénégal. Nous nous sommes proposés de faire l’état des lieux des
processus, de les analyser. A cet effet, les cycles importants ont fait l’objet d’une étude faisant
ressortir les objectifs, les acteurs et les procédures usitées.
Enfin, à partir des constats, nous avons vérifié nos hypothèses et formulé des
recommandations.
La difficulté pour la Cour Des Comptes, réside dans le fait de faire appliquer ses recommandations.
Cependant, en incitant les acteurs à participer à son élaboration et leur faisant comprendre que cela
facilite l’organisation du travail et l’économie générale du Sénégal, ils se les approprieront plus
facilement car ils se rendront compte du bénéfice que cela apporte dans l’atteinte générale des
objectifs régaliens de l’état.
Ainsi, fut-il démontré tout au long de nos investigations que l’apport de l’audit comptable et
financier occupe une place importante. Les institutions étatiques du Sénégal qui appliquent avec
respect des principes développés aussi bien dans les notions de contrôle interne que dans
l’approche théorique et pratique des audits de la Cour des Comptes, qui d'ailleurs font l'unanimité
des auteurs et des spécialistes en la matière pour une application rigoureuse, peuvent limiter les
risques de perte de patrimoine. Le rapport de la Cour des Comptes permettra de pouvoir éviter ou
résoudre des cas de fraudes, des irrégularités, de retard dans le traitement de l’information, du
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
défaut de fiabilité et assurera la régularité et la sincérité des comptes et même la fiabilité des états
financiers dans les délais opportuns.
Enfin, nous pensons que la prise en compte des recommandations de la Cour des Comptes, par son
application rigoureuse, permettra de donner une image fidèle du patrimoine de l’état. Car, il permet
de restaurer la confiance du public, des dirigeants d'entreprise, des auditeurs, des investisseurs,
c'est-à-dire de tous les acteurs de la chaîne de la communication financière. Mais, comme toute
œuvre humaine, scientifique soit-elle, le rendement de la Cour Des Comptes comporte tout de
même des limites car si le contrôle de la Cour Des Comptes est indispensable, ces
recommandations ne sont pas aisément maîtrisables.
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
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L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
BIBLIOGRAPHIE
- Bibliothèque ISM.
- Boubacar Demba BA , Finances publiques et gestion par la performance dans les pays membre de
l’UEMOA : étude de cas du Sénégal, Université de Bordeaux ; Université Cheikh Anta Diop de
Dakar, 2017
WEBOGRAPHIE
-www.courdescomptes.sn
-www.uemoa.int
-www.ige.sn
-www.biblio.ohada.org
-www.clear-cesag.org
- www.demarches.gouv.sn
- www.dpee.sn
-www.gouv.sn
- cesag.sn
-www.jo.gouv.sn
-www.ocde.org
-www.ohada.com
-www.precaref.gouv.sn
-www.servicepublic.gouv.sn
-www.tresor.gouv.sn
Introduction………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. 5
CHAPITRE I : ETUDE CONCEPTUELLE...............................................................................................................14
SECTION 1 : LE CONTROLE INTERNE................................................................................................................14
1. Définition selon la CNCC (Compagnie Nationale des Commissaires aux comptes)....................................14
2. Définition du COSO (Committee of Sponsoring Organization)..................................................................15
II. Les objectifs du contrôle interne.............................................................................................................15
1. Les objectifs opérationnels.....................................................................................................................15
2. Les objectifs de fiabilité de l’information financière................................................................................16
3. Les objectifs de conformité.....................................................................................................................16
III. Les composantes du contrôle interne..................................................................................................17
IV. Les principes du contrôle interne........................................................................................................18
SECTION 2 : L’AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER.............................................................................................21
I. Définition de l’audit comptable et financier............................................................................................21
II. Les objectifs de l’audit comptable et financier........................................................................................21
III. La démarche d’audit comptable et financier........................................................................................22
CHAPITRE II : LA REVUE CRITIQUE DE LITTERATURE........................................................................................24
CHAPITRE III : LE CADRE ORGANISATIONNEL SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE............................27
I. Historique………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 27
II. Activités.................................................................................................................................................27
SECTION 2 : ORGANISATION DE L’ENTREPRISE................................................................................................28
1. Les formations........................................................................................................................................28
2. Le procureur général près de la cour (Ministère Public)...........................................................................30
3. Les personnels de la cour........................................................................................................................31
CHAPITRE I : METHODOLOGIE........................................................................................................................33
SECTION 1 : COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES....................................................................................33
I. Les méthodes de collectes......................................................................................................................33
1.1.1 Enquête exploratoire.......................................................................................................................33
1.1.2 La recherche documentaire.............................................................................................................33
CHAPITRE II : ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES............................................................................34
Page VIII
Harmelin MVONEFAMA MENIE - Mémoire de fin de cycle - ACG ISM 2019-20120
L’apport de l’audit comptable et financier à l’état du Sénégal : Cas de la Cour Des Comptes Du Sénégal
ANNEXES
b) Relance de la pêche et
dévelopt de l’aquaculture
c) Promotion de l’artisanat
I-Création de richesses pour 3-Politiques sectorielles d) Densificat° du tissu industriel
une croissance pro pauvre et développement PME/PMI
e) Mines
f) Activités tertiaires, base d’une
Forte contribution à la
Croissance du PIB
a) Transport et mobilité
4-Secteurs d’appui à la création b) Services énergétiques
de richesses c) Secteur financier : Promotion
de la micro finance
a) Cadre macroéconomique sain
b) Renforcement des capacités
du secteur privé
c) Promotion de l’équité et
l’égalité de genre
5-Mesures d’accompagnement d) Politique de l’emploi en appui
à la créat° de richesses :
Promot° de l’emploi décent
e) Gestion et promotion des
Sénégalais de l’extérieur
f) Intégration régionale et
synergie des politiques
a) Education - formation
1-Capital humain et b) Santé et nutrition
II-Accélération de de la renforcement des capacités c) Accès à l’eau potable
promotion de l'accès aux
services sociaux d) Accès à l’Assainissement
de base 2- Capital naturel, a) Gest° des ress. naturelles
habitat et cadre de vie et de l’environnement
b) Habitat, cadre de vie
1-Objectifs de lutte
contre la vulnérabilité
a) Réforme et renforcemt
des
III-Protection sociale, 2- Composante de systèmes formels de séc.
soc.
b) Extens° de la protect°
prévent° et gestion la stratégie nationale sociale
risques et catastrophes de protection sociale c) Prévent° et gest° des risq.
majeurs et catastrophes
d) Protection sociale des
groupes vulnérables
1- Améliorat° qualité du
service
Pub. et
IV-Bonne gouvernance gouvernance
économique
et développement 2- Gouvernance judiciaire
décentralisé et 3- Dévpt local et
décentralisat°
participatif 4- Dévpt des pôles
secondaires
5- Promotion du dialogue
social
III-DOCUMENT DE POLITQUES ECONOMIQUES ET SOCIALES (DPES)
AXE SOUS-AXE SECTEUR
1-Cadre macroéconomique
2-Développement du secteur
privé
et rôle des PME/PMI
3-Initiatives pour accélérer la
croissance économique
a) Accès aux
services énergétiques
4-Secteurs d’appui à la b) Développt et
production modernisat°
et à la productivité des infrastruct. de transport
c)Services de transport
d) Secteur financier
e) TIC et télécommunicat°
I-Création d'opportuinités a) Développt de
l’agriculture
économiques et de b) Développt de l'élevage
richesses
pour la promotion 5-Développement intégré des c) Pêche et aquaculture
d'emplois
productifs et la filières de l'agriulture et de d) Hydraulique, irrigation
transformat°
structurelle de l'économie l’économie rurale et maîtrise de l’eau
e)Transfo. agro-
alimentaire
des produitts agricoles
a) Mines et carrières
b) Industrie
c) Capital foncier et BTP
6-Déploiement industriel et d) Tourisme
autres secteurs e) Artisanat
f) Culture
g) Sports et loisirs
h) Intégration régionale
i) Commerce
j) Migrations
internationales
et Sénégalais de l’Extérieur
1-Education et développement des
compétences et qualifications
2-Santé et nutrition
3-Eau potable, hygiène et assainissmt
4-Habitat et cadre de vie
II-Accélération de l'accès 5-Protection sociale et solidarité avec
aux
services sociaux de base, les populations vulnérables
protection sociale et 6-Promotion de l’équité et
développement durable de l’égalité de genre
7-Promotion de l’emploi
8-Développement harmonieux
de la jeunesse
9-Prévent° & gest° risques & catastroph.
10-Environnement, gest° des ressources
naturelles et développement durable
1-Pilotage stratégique des
politiques sectorielles
2-Administration publique
III-Renforcement des et réforme de l’Etat
principes
fondamentaux de la bonne 3-Amélioration de la gestion des
gouvernance et la promotion finances publiques
des droits humains 4-Gouvernance judiciaire, protection
et promotion des droits humains
5-Décentralisation, développement
local et aménagement du territoire
6-Travail parlementaire
IV- STRATEGIE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL (SNDES)
AXE SOUS-AXE SECTEUR
1-Stabilité du cadre
macroéconomique
2-Promotion de l’emploi
3-Développement
du secteur privé
a) Infrastructures et
services énergétiques
b) Infrastructures et
4-Développement des secteurs services de transport
d’appui à la production c) Infrastructure financière
et services financiers
d) Communicat°,
infrastruct.
et services de télécom.
a) Agriculture
I-Croissance, 5-Développement intégré b) Elevage
productivité
et création de richesses de l’économie rurale c) Pêche et aquaculture
d) Hydraulique agricole
e) Sécurité alimentaire
6-Déploiement industriel et
transformat° agroalimentaire
7-Mines et carrières
a) Tourisme
b) Artisanat
c) Culture
8-Promot° des autres services d) Sports
et secteurs de production e) Sécurité alimentaire
f) Coopérat° internationale,
intégrat° régionale et
Sénégalais de l’Extérieur
g) RD et innovation
1-Population et développement
humain durable
2-Education universelle et
développement compétences
3-Amélioration de la santé
II-Capital humain, et de la nutrition
protection sociale et 4-Accélération de l’accès à
l’eau
développeme
nt durable potable et l’assainissement
5-Renforcement de la
protection sociale
6-Prévenion et gestion des
risques et catastrophes
7-Développement durable
et environnement
1-Consolidation de la paix
et de la sécurité
2-Promot° de l’Etat de droit,
des
droits humains et de la justice
3-Promotion de l’équité et
III-
Gouvernanc de l’égalité de genre
e,
institutions,
4-Réforme de l’Etat et
paix et sécurité renforcement
de l’administration publique
5-Aménagement du territoire,
développmt local et
territorialisat°
6-Gouvernance stratégique,
économique et financière
V-PLAN SENEGAL
EMERGENT (PSE)
AXE I AXE II AXE III