Conclusion de Stage Secondaire
Conclusion de Stage Secondaire
Conclusion de Stage Secondaire
Pour commencer, je dois dire que contrairement à mon premier stage en primaire, je me suis sentie
beaucoup plus détendue à l’idée d’aller faire mon observation. Je pense que le fait de connaître cette
école par le biais de mes études et le fait d'y être sortie il y a peu m’ont aidée à me sentir plus à l’aise
pour réaliser mon stage. J’étais assez enthousiaste avant de commencer, je savais déjà que mes maîtres
de stage arriveraient à me mettre à l’aise. Observer leurs cours m’a rendue un peu nostalgique, mais
avec ma vision d’étudiante en sciences humaines, j’ai pu en tirer beaucoup. Ma seule crainte était
justement que le fait que je sois une ancienne élève me bloque dans mes questionnements avec mes
maîtres de stage qui ont été mes anciens professeurs il y a quelques années. Je me sentais presque
gênée parfois de leur poser des questions. Malgré tout, mon stage s’est extrêmement bien passé et j’ai
pu en tirer énormément de conseils, de techniques et d’expériences. Tout comme mon stage en
primaire, le secondaire m’a permis de confirmer de nouveau mon envie d’être enseignante en sciences
humaines. Il est vrai que si j’avais pu réaliser une activité dans une des classes que j’ai pu observer,
mon opinion aurait pu changer ou encore plus se confirmer, mais en me basant uniquement sur mon
observation, je me sens sûre de mon orientation professionnelle.
Durant mes observations, j’ai découvert plusieurs choses concernant le métier dans le secondaire qui
diffèrent du primaire.
Tout d’abord, la relation enseignante-élève est plus distante que dans le primaire. En effet, ici, les
élèves et l’enseignante ne se voient que deux heures par semaine, contrairement au primaire où ils se
voient toute la journée et toute la semaine. Les relations restent agréables, mais on remarque un côté
plus sévère. Ici, il y a moins de temps pour l’amusement et la détente, étant donné les deux seules
heures par semaine que les professeurs ont avec les élèves. Ce côté strict n’est pas une mauvaise chose
pour autant et permet d’avoir un bon cadre de travail dans la classe.
J’ai aussi pu découvrir comment étaient adaptés les cours en fonction des élèves à besoins spécifiques.
Dans les classes que j’ai pu observer, j’ai remarqué quelques élèves avec des troubles dys, j’ai donc pu
voir quelques aménagements raisonnables qui sont réalisés dans l’établissement. Par exemple, des
schémas comportant des symboles sur des tons de couleurs pour permettre aux élèves daltoniens de
bien les comprendre, quelques tablettes et des feuilles non recto-verso avec une police sans
empattement et de taille un peu plus grandes pour augmenter la lisibilité des élèves dyslexiques.
Le plus grand écart entre mes attentes et la réalité du terrain concerne la gestion du temps. Je me
doutais déjà que c’était un point difficile à gérer étant donné la quantité de matière à donner en
seulement deux heures par semaine. Mais je ne m’attendais pas à voir si facilement ce problème. Les
deux heures, ou plutôt les deux fois cinquante minutes, ne permet pas un apprentissage idéal de la
matière. En effet, entre la gestion du journal de classe, le temps d’obtenir les conditions d’écoute, que
tout le monde prenne son cours et soit à la bonne page, l’enseignante perd déjà une dizaine de minutes.
Cela impacte la suite du cours. Par exemple, certains exercices sont plus rapidement corrigés et
reçoivent moins d’explications, cela peut aussi réduire les participations des élèves pour aller plus vite
et rentrer dans les temps, ou bien cela peut impacter l’attention que l’on donne aux élèves avec plus de
difficulté, qui n’ont parfois pas assez d’explications par faute de temps.
Résultat, les élèves se retrouvent parfois avec plus de devoirs à la maison. Je sais donc d’avance que je
vais devoir essayer de trouver un équilibre pour essayer de fournir des explications et faire participer
mes élèves avec un temps très réduit.
En conclusion, ce stage m’a permis de confirmer ma pensée sur le métier d’enseignante en sciences
humaines. Je me suis sentie beaucoup plus à l’aise que lors de mon premier stage. J’ai pu voir
énormément d’aspects du quotidien dans le secondaire. J’ai reçu beaucoup de conseils et de techniques
concernant la conception d’un cours, la gestion de classe et sur le travail à la maison.
Cette expérience a été très positive pour moi et très enrichissante. Finalement, de ce stage découle une
question importante pour moi :
je me demande comment peut-on permettre à chacune de ses classes d’avoir un enseignement efficace
alors que l’on ne les voit que deux heures par semaine seulement ?