Les Étapes de La RechercheLes Étapes de La Recherche
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La rédaction de documents tels que les mémoires, les lettres administratives, les rapports
de stage et les résumés joue un rôle essentiel dans divers domaines académiques et
professionnels. Chacun de ces types de documents a ses propres caractéristiques et objectifs
spécifiques.
Les mémoires sont des documents de recherche détaillés qui présentent une analyse approfondie
d'un sujet spécifique. Ils sont souvent requis dans les programmes universitaires de troisième
cycle et visent à démontrer la capacité de l'auteur à mener une recherche indépendante et à
formuler des arguments cohérents.
Les lettres administratives sont des documents formels utilisés dans les organisations pour
communiquer des informations, prendre des décisions ou solliciter des actions. Elles doivent
être claires, concises et respecter les normes de formalité appropriées.
Les rapports de stage sont des comptes rendus détaillés des expériences professionnelles d'un
individu dans un environnement de travail spécifique. Ils fournissent des informations sur les
tâches effectuées, les compétences acquises et les observations faites pendant le stage.
Ils sont conçus pour fournir aux lecteurs un aperçu rapide et précis du contenu principal du
document original.
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REDACTION DES MEMOIRES
Les étapes de la recherche
Préparer un mémoire est une affaire d’organisation rigoureuse. Pour la première fois au
cours de votre carrièreuniversitaire, vous devez mener un travail sur une année entière. Il vous
appartient de gérer scrupuleusement votrecalendrier, en prenant bien en compte la charge de
travail qui varie suivant les périodes de l’année, votre propre capacitéd’investissement variable
elle-aussi au cours de l’année (fêtes, vacances, période d’évaluations etc.). Inutile de penser
réaliser son mémoire lors des dernières semaines de l’année universitaire.
1- Calendrier : Le travail du mémoire de recherche commence dès le début de
l’année
Le calendrier ci-dessous est indicatif. Il doit être ajusté selon votre sujet et votre emploi du
temps (rappel : tenez bien compte du calendrier fixé par Sciences Po Lille, qui peut varier selon
les années. A consulté sur le site de Sciences Po Lille). Le mémoire commence mi-septembre
avec la diffusion de la liste des sujets et des directeurs potentiels. Vous pouvez bien évidemment
proposer un sujet de mémoire. Il faut par contre sérieusement interroger sa faisabilité, sa
pertinence au regard de vos objectifs théoriques et professionnels et votre intérêt personnel.
Prenez rapidement un RDV avec l’enseignant dont les sujets vous intéressent le plus : l’objectif
de cette première entrevue sera de définir ensemble votre sujet, de réfléchir à la démarche
méthodologique, de réfléchir à la faisabilité de votre enquête, de concilier votre intérêt avec les
possibilités matérielles de votre recherche, etc. L’automne doit être consacré à faire les lectures
nécessaires sur votre sujet, ainsi qu’à prendre contact avec votre terrain.Il est conseillé d’établir
des rendez-vous réguliers avec le directeur du mémoire (selon sa disponibilité) pour faire le
point sur le travail de lecture, de déchiffrage des terrains, etc. Il vous appartient de lui soumettre
l’état de votre travail - on ne saurait trop vous conseiller de lui fournir des fiches d’avancement
rédigées, et pas se contenter de quelques échanges verbaux peu préparés... La phase active
d’analyse doit débuter dès la fin du 1er semestre. Profitez au maximum de l’inter-semestre pour
avancersur le travail empirique (si cela est nécessaire suivant les orientations de votre mémoire)
car celui-ci demande du temps : obtenir des entretiens, accéder à des archives ou un lieu
d’observation peut demander un peu de négociation ; retranscrire des entretiens est chronophage
(au moins 6 à 8h de retranscription pour 1h d’entretien), analyser la jurisprudence… A partir
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de janvier-février, vous devez réfléchir très sérieusement à une problématique précise, et à un
plan. La problématique doit être validée par votre directeur, ainsi que le plan de votre mémoire.
Avril-mi mai : rédaction du mémoire. Il faut compter au moins 2 ou 3 semaines, et préparer en
même temps les révisions, finir les fiches... Il est essentiel de faire relire votre travail par un
tiers.
Pour le choix du sujet de mémoire vous devez arbitrer entre vos goûts personnels, la
valorisation que vous espérez en tirer (sur le plan professionnel) et la faisabilité de l’enquête et
l’encadrement réel et effectif du directeur du mémoire. Un sujet de mémoire est d’abord une
question d’intérêt personnel. Il vous faut trouver un sujet capable de vous intéresser tout au long
de l’année : il doit vous donner envie de vous plonger à tout moment de l’année, même quand vous
êtes débordé par le rythme des travaux à rendre ou les révisions. N’oubliez pas non plus qu’il
n’est pas interdit de concilier votre réflexion dans le cadre d’un mémoire et d’autres travaux
demandés (une fiche de lecture, une note de synthèse… que vous pouvez orienter sur une
thématique de votre mémoire, de manière à faire des économies d’échelle dans vos travaux.)
D’une manière générale, il y a deux façons d’envisager le mémoire.
L’entrée pré-professionnelle
Votre mémoire est un élément important de vos études. Il peut donc servir à vous présenter sur
un CV, devant un employeur, et constituer la première marque de votre compétence dans un
domaine particulier. Faire un mémoire est un moyen de commencer à pénétrer un univers
professionnel (une administration, une ONG...) ou simplement de vous confronter
concrètement à ce milieu pour vérifier votre envie d’y travailler.
L’entrée intellectuelle
Le mémoire peut aussi constituer le moyen de vous confronter, sérieusement, à une question
qui vous taraude depuis longtemps ! Les études universitaires sont avant toute chose un exercice
intellectuel : elles vous apprennent à réfléchir, vous forment à maîtriser l’abstraction, vous
3
enseignent à prendre le recul dont vous aurez aussi besoin dans votre parcours professionnel.
Le mémoire peut répondre à cet objectif.
Un mémoire doit surtout être faisable ! Les conférences de méthode vous aideront à déterminer
les conditions de réalisation de votre mémoire, ainsi que les conseils du directeur. Un sujet
faisable répond d’abord à votre curiosité (avez-vous vraiment envie de consacrer autant de
temps que cela à cette question ?) et surtout, réalisable (capacité d’accès aux sources
d’information - archives officielles ou personnelles, statistiques, ouvrages, témoins... - capacité
d’accès aux personnes ressources, etc.). Enfin, c’est un sujet réalisable dans le temps imposé
(pas d’observation ethnographique au long cours, pas de sujets démesurés) et dans la limite de
vos compétences ou de celles que vous pouvez acquérir (ex : pas de grande enquête quantitative
si vous n’avez jamais acquis de connaissances en statistiques, attention également aux
comparaisons avec un terrain étranger).
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4- La construction de la problémat ique
Après avoir choisi un sujet, il faut construire celui-ci en objet scientifique. La problématique
est l’ensemble construit, autour d’une interrogation principale, des questions (ou des
hypothèses) qui permettent d’aborder scientifiquement le sujet choisi.
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LA PROBLÉMATIQUE SE CONSTRUIT À PARTIR D’ UNE RÉFLEXION BASÉE SUR DES
PROFESSIONNELLE …). Pour vous aider dans vos lectures, vous devez demander conseil à votre
directeur (ou à d’autres enseignants). Il est exceptionnel qu’un sujet soit vierge... Cherchez
encore, et vous verrez qu’au moment de la rédaction finale, votre bibliographie sera très
étoffée… Vos lectures doivent être actives. Il ne sert à rien de lire sans prendre des notes : au
moment d’utiliser vos lectures, lors de la rédaction, vous auriez tout oublié et le temps passé à
lire serait perdu. Il doit donc toujours rester une trace écrite de vos lectures. Le mieux est de
faire une fiche dès que vous lisez un livre ou un article sur votre sujet. Notez-y le plan (c’està-
dire le cheminement de la démonstration de l’auteur), les idées importantes, les principaux
concepts employés (si possible avec leur définition). Vous pouvez aussi noter des citations, de
belles formulations. Dans ce cas, n’oubliez surtout pas de noter pour chaque citation les
numéros de page et les références complètes de l’ouvrage (pour la bibliographie du mémoire).
Il n’y a rien de plus énervant, dans l’urgence de la rédaction, que de devoir retourner à la
bibliothèque chercher une référence. Votre problématique, en tant que telle, est la matrice de
tout votre mémoire : c’est à partir de cette réflexion préalable – qui permet de porter une
évaluation objectivée d’une situation - que vous devez apporter quelque chose de neuf : un
questionnement inédit, une manière différente de positionner un concept, etc. La problématique
est l’ensemble construit, autour d’une interrogation principale, des questions (ou des
hypothèses) qui permettent d’aborder scientifiquement le sujet choisi. Elle doit constituer une
réponse à cette interrogation. En effet, un terrain ne suffit pas à faire un mémoire. Il faut une
énigme, une « grande question », qui est un mélange de curiosité personnelle (elle vient d’abord
des questions que vous vous posez spontanément) et du travail de lectures.
5- Le travail d’enquête
Le travail d’enquête à proprement parler peut alors commencer. Il peut prendre plusieurs formes
s(entretiens, travail sur des archives, analyse de la jurisprudence…). Toujours est-il, il faut
travailler sur des matériaux empiriques. Il s’agit de vérifier empiriquement les hypothèses que
vous avez avancées suite à votre problématique. Prenez soin de bien connaître votre terrain
(orientation, objectif de la structure, démarches en cours) avant de l’investir et de solliciter des
informations à vos interlocuteurs ou des entretiens à tout va, qui peut-être ne vous serviront pas
et vous prendront du temps inutile.
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Sur les outils empiriques, leurs usages et leurs limites, investissez les conférences du semestre
1, afin de construire le programme de ces conférences de manière interactives. Ces conférences
sont là pour répondre et orienter vos questions sur l’organisation générale de votre mémoire. A
vous d’en profiter… Rappelons simplement qu’aucune méthode de collecte d’informations et
d’administration de la preuve n’est a priori supérieure aux autres (cela dépend de votre objet,
et de vos compétences) et que toute source est construite socialement : vous devez toujours en
rappeler les usages sociaux (ex : pour les articles de presse, les rapports administratifs, les
entretiens...). Cette période d’enquête est longue. Elle se ne réduit pas à la durée des entretiens,
des observations, de la constitution d’un fichier de données ou de la consultation d’archives.
Une fois l’information recueillie, il faut encore la traiter, l’analyser. C’est ici que réside le vrai
travail ! Cela prend du temps. Il faut donc que votre travail préalable de collecte d’information
soit fait assez rapidement pour que vous puissiez faire une bonne analyse de vos éléments
empiriques. La principale cause de mauvaise note de mémoire réside dans une mauvaise gestion du
temps sur l’année qui conduit à bâcler cette phase d’analyse qui est pourtant une des plus importantes.
Construire le mémoire
1- La construction du plan
Le plan répond à une logique rigoureuse. Il doit être mis en relation avec la
problématique. Le plan est une stratégie de démonstration. Il ne peut donc être construit
qu’après que la problématique ait été clairement formulée et les hypothèses énoncées, que «
l’enquête » ait été réalisée et les conclusions validées par le directeur. Chaque nouveau
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paragraphe doit s’enchaîner logiquement avec le précédent. Il part des éléments apportés par
ses prédécesseurs et lui apporte une plus-value. Il doit y avoir une progression : du plus simple
au plus complexe ; du déjà connu aux éléments les plus novateurs de votre démonstration. Les
titres doivent être simples et clairs. Cette exigence de cohérence et de fluidité (le lecteur ne doit
jamais perdre le sens de votre réflexion : pas de digression inutile) est à l’origine d’une des plus
grosses frustrations du mémoire : vous devrez renoncer à des analyses ponctuelles auxquelles
vous tenez mais qui ne trouvent pas leur place dans la démonstration globale. Il faut éviter les
passages trop descriptifs. Vous ne pourrez jamais tout dire dans votre mémoire. Si perdre une
idée géniale vous fait mal au coeur, la solution peut alors consister à faire un court encadré
digressif ou renvoyer à une annexe de quelques pages où vous développerez un point précis. Si
cette idée est très courte, exposez-la en note de bas de page, mais celle-ci ne doit pas excéder
quelques lignes. En tout état de cause, la règle générale est la suivante : si le propos est important
pour votre démonstration, il doit figurer dans le corps du texte ; sinon, il n’y a pas lieu de le
faire apparaître. La construction du plan doit s’adapter à votre pratique de recherche (à vous de
valoriser une technique de construction du plan plutôt qu’une autre, en fonction de votre
aptitude, de vos habitudes de travail, etc.). Le plan doit être équilibré. Evitez un découpage
excessif : pas de a) toutes les 10 lignes ! Et aérez la présentation ! Pour un mémoire de cycle
master, vous pouvez adopter le plan suivant :
• Partie 1
• Sous partie 1.1.
• Petit 1)
• Petit a) Avant de vous lancer dans la rédaction, il est conseillé de prendre rendez-vous avec
votre directeur de mémoire pour faire valider votre plan. Ce sera l’occasion d’obtenir des
conseils sur les dernières étapes.
• Le mémoire peut être rédigé dans une langue étrangère (anglais, espagnol, allemand), avec
l’accord du directeur dumémoire. Un résumé en français devra alors figurer dans le document.
Ce résumé devra faire plusieurs pages.
• Ton et Style. Pour parler de vous, il est recommandé de ne pas employer la première personne
. Surtout, bannissez le « on », qui est trop imprécis. Tout doit être d’une grande clarté, bref
(phrases courtes) tout en s’assurant que la lecture du rapport est rapide, agréable et fluide. Vous
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devez éviter le jargon mais il est essentiel de choisir avec précision les termes employés
(notions, expressions et concepts adaptés au secteur professionnel visé).
• Pour les tableaux et graphiques, la source des données (ex : « chiffres du ministère de
l’Intérieur »...) et le titre doivent être précisés. Si les données utilisées dans le tableau ou le
graphique ont été élaborées par vos soins, précisez en dessous « source : établi par l’auteur ».
Pensez aussi à intituler les colonnes, lignes et des axes d’un graphique.
• Les éléments empiriques doivent donc être suffisamment détaillés (lieux, dates, sources des
documents, entretiens réalisés, etc.). Un mémoire ne doit pas être une longue dissertation
théorique. Les éléments de terrain que vous mobilisez ne sont pas des illustrations prétextes. Ils
servent à prouver ce que vous dites. A chaque nouvelle idée que vous proposez, le lecteur doit
savoir comment vous savez ce que vous avancez : cet indispensable travail d’administration de
la preuve est le propre de la démarche scientifique. Les éléments empiriques doivent donc être
suffisamment détaillés. Vous ne devez pas hésiter à prendre un peu de temps pour décrire un
événement, un contexte, une personne. Vous pouvez aussi faire apparaître des extraits
d’entretiens, de documents, des récits d’observation au fil de votre rédaction. Si ces citations
dépassent quelques lignes, il est recommandé d’en faire des paragraphes autonomes, en général
dans une police un peu plus petite (10 ou 11) et avec des marges un peu plus larges.
• Indiquez dans votre développement les citations que vous faites : mettez la citation entre
guillemets (sans mettre le texte en italique) et précisez les références en notes de bas de page
(voir ci-dessous).
• La présentation doit clairement faire ressortir les propositions et recommandations produites
: soignez la mise en forme.
Le mémoire doit être reproduit en recto-verso.
3- Règles t ypographiques
Présentation : le texte doit être en Times new roman, taille 12, interligne 1,5. Eventuellement
utiliser la police Arial (taille 11) ou Garamond (taille 13).
Le texte doit être justifié, c’est-à-dire parfaitement aligné à gauche et à droite. Un paragraphe
commence par un alinéa (entre 0,5 et 1cm).
Les notes de bas de page sont d’une taille inférieure au corps du texte. Par exemple, pour un
texte en Times 12, les notes seront en Times 10.
Les pages doivent être numérotées. Et le n° de page doit être reporté dans le sommaire.
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Les formats de la page : Dans WORD, vous réglez les marges dans Fichier/Mise en page. Marge
de gauche : 3 Marge de droite : 2,5 Marge du haut : 2,5 Marge du bas : 2,5
Utilisez la feuille de style (fonction word et open office) qui permettent de constituer un réglage
automatique pour créer une table des matières.
Pour un exemple de feuille de style voir le « modèle Lyon 2 » :
http://www.univ-lyon2.fr/bibliotheques/theses-en-ligne-feuille-de-style-lyon-2-
453442.kjsp?RH=WWW88 (consulté le 19juin 2013)
4- Structure du mémoire
1. PAGE DE GARDE : faire figurer les informations suivantes : lieu des études, année
universitaire, année d’étude (Spécialité choisie), titre du mémoire, vos nom et prénom, ceux du
directeur du mémoire (ainsi que son titre).
2. PAGE DE REMERCIEMENTS (directeur, contacts professionnels, proches…).
3. Liste des acronymes
4. SOMMAIRE avec pagination (avec uniquement les titres des parties et des chapitres).
5. INTRODUCTION : c’est une partie essentielle ! Elle répond à un calibrage délicat et rigoureux
(sa taille peut représenter 10% de la taille du mémoire). Faites-en un plan précis avant de rédiger
puis remaniez-la une fois que vous aurez écrit le mémoire et donc que vous saurez précisément
ce qu’il contient. L’introduction a pour fonction principale de présenter la problématique et la
façon dont vous allez la traiter. Vous devez y justifier votre démarche (choix des méthodes, du
terrain). Votre correcteur connaît les contraintes de la production de ce mémoire (temps court,
faible moyen d’investigation) et sait que vous ne pouvez pas « tout dire » sur votre sujet. Mais
c’est à vous de justifier pourquoi vous avez privilégié telle manière d’aborder votre thématique,
pourquoi vous avez laissé de côté tel aspect etc. Vous devez annoncer vos choix, les justifier et
les assumer. L’introduction doit aussi susciter l’intérêt du lecteur (et du correcteur). A sa lecture
on doit comprendre parfaitement de quoi vous allez parler, quelles sont vos hypothèses et quelle
démonstration vous allez suivre.
6. PLAN : le mémoire doit être construit de manière logique et continue (pour permettre de
développer l’analyse sur la totalité du plan, et pas seulement la dernière partie…) et équilibrée
en 3 ou 4 parties (ou chapitres). L’ensemble doit être
cohérent (ne pas dépasser les 4 parties car vous risquez de perdre le lecteur). Le plan général
doit être simple, les titres des chapitres seront courts et indiqueront le contenu et les enjeux.
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7. CONCLUSION : la fonction de la conclusion est assez simple : il s’agit de conclure... Pour
être explicite, il y a deux étapes.
1) faire le bilan de votre réflexion. Rappelez en une phrase votre problématique ;
résumez en quelques lignes le cheminement de votre démonstration (une phrase par sous partie)
et résumez votre réponse en une formule conclusive.
2) Eventuellement, vous pouvez terminer par un élargissement, soit théorique soit
empirique (un autre terrain qui serait intéressant). La conclusion permet par ailleurs d’ouvrir
sur d’autres recherches.
8. SOURCES ET BIBLIOGRAPHIES : pour éviter toute forme de plagiat (c’est une faute grave !),
vous devez citer les auteurs et les oeuvres dont s’est nourrie votre réflexion. La bibliographie
est établie de manière alphabétique en distinguant les livres des articles scientifiques. Vous
veillerez à respecter les normes pour les références bibliographiques… (Voir annexe 1)
Quelques références journalistiques peuvent être utilisées mais ce n’est pas l’essentiel de vos
sources, même pour un sujet d’actualité.
9. ANNEXES : de courtes annexes peuvent comporter des documents importants (ce n’est pas
un lieu où l’on met tout ce que l’on n’a pas pu « caser » avant…) et lister (en respectant les
règles de l’anonymat et éventuellement de Chatham House2) les responsables interviewés
(dates et lieux sans trop de précisions si les données sont sensibles). Un sommaire détaillé se
trouve en fin de document. Elles doivent être clairement numérotées et indexées (Titre de
l’annexe).
10. TABLE DES MATIÈRES : plan détaillé faisant apparaître l’ensemble des parties et sous-
parties (utilisez la fonction feuille de style dans votre logiciel de traitement de texte). Les
mémoires seront impérativement remis sous format papier en 3 exemplaires au secrétariat de la
spécialité. On peut également vous demander de l’envoyer sous format électronique (word)
aux deux membres du jury.
Fiche résumée
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3. Le mémoire permet de construire une confrontation scientifique entre son intuition et l’état
de la recherche scientifique. Ce n’est pas un exercice de synthèse générale.
12
b- Consignes : recommandat ions prat iques
13
Pour les ouvrages : op. Cit. Et la page
Pour les articles : art. Cité. Et la page
Pour les notes qui se suivent et utilisent la même référence : Ibid
14
Normes pour la bibliographie en fin de mémoire
Si votre bibliographie est particulièrement abondante, vous pouvez séparer les monographies
(livres et mémoire ou thèses) des articles. Classez par ordre alphabétique du nom d’auteur puis,
pour un même auteur, par ordre chronologique de publication.
Pour un livre
AUTEUR Prénom, Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition : nom de l’éditeur, année de publication de
l’ouvrage référencé (éventuellement année de 1ère publication si vous citez un livre réédité), nombre de
pages
Exemple : GAXIE Daniel, La démocratie représentative, Paris : Montchrestien (coll. Clefs
politique), 4ème édition, 2003 (1993), 157 pages.
Pour un article
AUTEUR Prénom, « Titre de l’article », in NOM Prénom du directeur de l’ouvrage (dir.), Titre
de l’ouvrage, Lieu d’édition : nom de l’éditeur, année de publication de l’ouvrage référencé,
pagination de l’article.
Exemples : BOURDIEU Pierre, « La représentation politique », in Langage et pouvoir
symbolique, Paris : Seuil, 2001, pp. 213-258.
EYMERI Jean-Michel, « Frontière ou marches ? De la contribution de la haute administration
à la production du politique, in LAGROYE Jacques (dir.), La politisation, Paris, Belin, coll.
Socio-histoires, 2003, pp. 47-77.
AUTEUR Prénom, « Titre de l’article », Nom de la revue, Année, tome (ou volume), n° du
fascicule, pagination de l’article.
Exemple : GAXIE Daniel, « Économie des partis et rétributions du militantisme », Revue
française de science politique, 1977, vol. 27, n°1, pp. 123-154.
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Le résumé
1- Définition
2- Intérêt de résumé
3- Règles du résumé
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Reformuler le texte
Il faut absolument éviter de faire un assemblage de citations. Le rédacteur du résumé doit
utiliser son propre vocabulaire. Cependant, pour les mots-clés, il est inutile de chercher des
équivalents approximatifs qui conduiraient à gauchir le texte. Exceptionnellement, on peut citer
entre guillemets une formule courte qui paraît particulièrement significative.
Respecter le nombre de mots imparti
Il faut faire figurer à la fin du résumé le nombre exact de mots utilisés (ce total sera vérifié et
toute erreur sévèrement sanctionnée). On dispose d’une marge de plus ou moins 10 %. Par
exemple, pour un résumé demandé en 200 mots, +/- 10 %, on peut utiliser entre 180 et 220
mots. Toujours se rapprocher de la limite haute.
Attention : Soyez attentif à la méthode de comptage partiel indiquée dans la consigne. Certains
concours demandent de placer une barre tous les 20 ou tous les 50 mots ; d’autres demandent
d’indiquer en face de chaque ligne le nombre de mots qu’elle contient.
La règle de base pour le résumé repose sur une définition visuelle : un mot est une unité
typographique isolée par deux blancs. Exemple : Jean de La Fontaine = 4 mots ; Charles de
Gaulle = 3 mots. Tous les « petits mots » (articles, conjonctions, pronoms) comptent pour un
mot. Cas particuliers :
Les dates comptent pour un mot (ex : 1789 = 1 mot).
Les pourcentages comptent pour un mot (ex : 50 % = 1 mots).
Les sigles comptent pour un mot (ex : SNTF ; SNVI ; IAP = 1 mot)
Les mots composés : on considère que le tiret sépare deux mots au même titre qu’un espace.
Exemples : c’est-à-dire = 4 mots, après-midi = 2 mots, chou-fleur = 2 mots. Mais aujourd’hui
= 1 mot ; socio-économique = 1 mot, puisque les deux unités typographiques sont insécables.
Même si ce n’est pas toujours obligatoire, il paraît de bonne méthode d’indiquer à la fin du
résumé l’auteur et la source (journal, revue, ouvrage…) du texte. Dans tous les cas, ces
indications n’entrent pas dans le décompte des mots.
17
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Remarque : Le résumé doit être :
-Clair
-Cohérent
-Logique
-Bien enchaîné
-Centré sur l'essentiel
-Immédiatement compréhensible
I. Phase d’analyse
Cette première phase du travail peut être réalisée directement sur la photocopie, en portant des
annotations sur le texte et dans ses marges : soulignement à l’aide de différentes couleurs
A. La découverte du texte
1. Observation des références du texte
Avant de commencer à lire le texte, il faut examiner les références qui l’accompagnent : nom
de l’auteur, titre du livre d’où il est extrait, date de publication. Ces indications donnent une
première idée sur la nature et le sujet du texte.
2. Première lecture
Il s’agit d’obtenir une connaissance globale du texte par la lecture du document de base, pour
fixer les grandes masses du texte, ses structures principales et les points essentiels afin de
déterminer rapidement le domaine dont relève le texte.
B. L’analyse préalable du texte
1- Au niveau du paragraphe
La véritable unité de pensée d’un texte est le paragraphe, non la phrase. Chaque paragraphe
contient en principe une idée importante
2. Au niveau de l’ensemble du texte
Repérer les paragraphes d’introduction, de conclusion, de transition.
Rassembler les paragraphes qui se rattachent à la même idée
Lors de ce rapprochement entre les paragraphes, il faut être attentif :
- aux répétitions (relier par un trait les passages qui concernent le même sujet) ;
- aux digressions (se demander si un passage qui s’éloigne du thème principal est important ou
non) ;
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- aux exemples (distinguer ceux qui n’ont qu’un rôle d’illustration de ceux qui font progresser
le raisonnement).
Cette deuxième phase du travail se fait en écrivant au brouillon. Numérotez les feuilles que
vous utilisez et n’écrivez qu’au recto, pour avoir tout sous les yeux.
A- Établissement du plan du texte et de celui du résumé
B- Rédaction du résumé
Ce n’est qu’ensuite qu’on regarde ce qui devra être éliminé pour le résumé. Il est obligatoire de
conserver globalement le plan du texte dans le résumé, même si quelques changements de détail
sont possibles pour clarifier et simplifier sa structure.
Pour le comptage des mots, une méthode simple : sur sa feuille de brouillon, numéroter les
lignes (de 1 à 10 pour un résumé en 100 mots ; et écrire 10 mots par lignes, en utilisant à cette
fin dix colonnes tracées à la règle. Cette méthode évite d’avoir à recompter les mots après
chaque retouche et permet, en outre, de vérifier tout au long de la rédaction du résumé qu’il
conserve le bon rapport de proportionnalité par rapport au texte à réduire
C- Présentation, écriture, révision
L’apparence visuelle du travail est déterminante : une écriture lisible, sans rature. Après avoir
écrit son résumé au propre, le relire pour vérifier l’orthographe et la ponctuation.
B- Rédaction du résumé
Ce n’est qu’ensuite qu’on regarde ce qui devra être éliminé pour le résumé. Il est obligatoire de
conserver globalement le plan du texte dans le résumé, même si quelques changements de détail
sont possibles pour clarifier et simplifier sa structure.
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Pour le comptage des mots, une méthode simple : sur sa feuille de brouillon, numéroter les
lignes (de 1 à 10 pour un résumé en 100 mots ; et écrire 10 mots par lignes, en utilisant à cette
fin dix colonnes tracées à la règle. Cette méthode évite d’avoir à recompter les mots après
chaque retouche et permet, en outre, de vérifier tout au long de la rédaction du résumé qu’il
conserve le bon rapport de proportionnalité par rapport au texte à réduire.
C- Présentation, écriture, révision
L’apparence visuelle du travail est déterminante : une écriture lisible, sans rature. Après avoir
écrit son résumé au propre, le relire pour vérifier l’orthographe et la ponctuation.
compte-rendu technique
Lors de vos études, puis de votre vie professionnelle, vous serez amenés à rédiger différents
documents, parmi lesquels nombre de comptes-rendus techniques, qui sont tous construits sur
la méthodologie développée dans ce document. Le premier compte-rendu que vous aurez à
rendre est celui des travaux pratiques, et c’est sur cet exemple d’utilisation que se base la suite
de ce document. Quelle que soit la matière, un CR respectera sensiblement toujours la même
structure décrite ci-dessous.
L’objectif du compte rendu de TP est de décrire en quelques mots ce que vous allez chercher
dans ce TP. Il est indispensable d’avoir assimilé le contenu du cours avant chaque séance de
travaux pratiques. La structure d’un compte-rendu de travaux pratiques comprend : un titre, une
introduction, une partie théorique, une partie de mise en oeuvre, les résultats, leur interprétation
et une conclusion.
RESUME
Il introduit le sujet général du TP, le type de démarche effectuée et les résultats clés. En général,
les résumés ne dépassent pas 250 mots et sont rédigés en un seul paragraphe.
1- INTRODUCTION
21
-l’intérêt du TP,
-le/les problème(s) à résoudre,
-le plan de compte-rendu.
Il s’agit de définir clairement ce que l’on cherche à réaliser, à montrer ou à déterminer. Vous
devez indiquer :
-les notions abordées lors de ce TP, les mots importants s'y rapportant,
-les méthodes qui vont être utilisées.
Attention : un CR de TP est un document à part entière qui doit pouvoir être lu de manière
autonome c’est-à-dire sans avoir recours aux questions.
Dans cette partie, vous devez présenter la description des expériences, les résultats et les
discussions.
2.1 A chaque nouvelle notion abordée
Chaque notion importante est traitée par un ensemble de questions. Charge à vous de prendre
le recul nécessaire pour ne pas répondre question par question, mais de traiter plutôt chaque
notion dans son ensemble. Un effort de synthèse est indispensable, on ne doit pas trouver le
plan du texte de TP dans le compte rendu.
Méthodologie compte-rendu technique
Il s’agira donc de comprendre le PROBLEME lié à la notion, qu’on pourra reporter sur le
compte-rendu sous forme de question afin de proposer une solution (hypothèse) provisoire au
dit-problème. On pourra utiliser la formule : « si l’hypothèse est vraie alors… ». Une fois cette
étape conceptuelle passée, l’expérience/manipulation permettra de valider cette solution.
Il s’agira donc de comprendre le PROBLEME lié à la notion, qu’on pourra reporter sur le
compte-rendu sous forme de question afin de proposer une solution (hypothèse) provisoire au
dit-problème. On pourra utiliser la formule : « si l’hypothèse est vraie alors… ». Une fois cette
étape conceptuelle passée, l’expérience/manipulation permettra de valider cette solution.
- Décrivez succinctement le principe de l’expérience dans une phrase qui comporte un
verbe d’action (observer, mesurer, tester).
- Pour être valide, l’expérience doit être faite dans des conditions particulières. Il est
donc nécessaire de détailler le protocole expérimental (en général matériel/maquette
& instruments de mesure mis à votre disposition).
22
- Privilégiez une illustration du protocole (schéma, électronique, dessin de la
manipulation, point de mesure, procédure de mesure…). Pensez à préciser les réglages
des appareils s’ils sont critiques.
2.2 Résultats et interprétations
La présentation des résultats (les mesures et leurs unités, écrites en respectant le nombre de
chiffres significatifs) doit être claire et sans ambiguïté. Elle peut être sous la forme d’un tableau,
d’un graphique, d’un schéma ou d’un court texte. Il faut trouver la forme qui semble la plus
judicieuse. Dans tous les cas, votre explication doit s’appuyer sur vos connaissances de cours
antérieures et sur une réflexion logique.
Sélectionnez les résultats importants puis analysez-les. Votre explication doit s’appuyer sur vos
connaissances antérieures et sur une réflexion logique
3- CONCLUSION
Le compte-rendu se termine par une conclusion qui doit tirer une leçon du travail réalisé par
rapport à l’objectif fixé, et tenter une généralisation - le cas échéant - du procédé et des résultats.
On peut aussi apporter une appréciation personnelle sur les travaux (comparaison des valeurs
obtenues avec des références, amélioration à apporter à la manipulation, discussion des
résultats, ...).
Rappelez les points essentiels abordés dans le TP et les conclusions tirées des manipulations.
Indiquez si les hypothèses de départ sont validées ou non.
O Proposer une réponse au problème
O Dire si l’objectif est atteint.
Comparez les résultats que vous avez obtenus à ceux de la littérature (votre simulation, calculs,
web, encyclopédie...). Si les résultats ne viennent pas confirmer les hypothèses, recherchez des
explications possibles (erreur de manipulation, de conception, de protocole, ou de principe de
l'expérience,...).
4- FORME DU COMPTE-RENDU
Vous devez rédiger des phrases en français. Bannissez le style télégraphique et les abréviations
excessives. Utilisez des listes à puces aussi souvent que possible.
- Vérifiez l’orthographe grammaticale
23
- Ne répondez jamais uniquement par oui ou non à une question... Vous devez toujours justifier
votre réponse.
- Insérez toujours un schéma complet du montage étudié. Tout schéma, tableau, etc. devra
comporter une légende numérotée à laquelle vous ferez référence dans le corps du rapport.
- Si le compte-rendu est dactylographié, privilégiez le style « Normal » pour la rédaction du
corps de texte et le style « Figure » pour la figure et son titre. Justifiez le texte.
Tout au long de votre rapport, veillez à ce que la mise en page soit aérée, propre et attrayante.
Attention à la lisibilité de votre écriture. Numérotez les figures, et les tableaux, donnez-leur un
titre et citez-les dans vos commentaires. Une figure ou un tableau non commenté doit être
enlevé du compte-rendu.
LETTRE ADMINISTRATIVE
1- Les normes et les usages
24
- La clarté et la concision : rendre simple ce qui est obscur
- La courtoisie et la politesse : j’ai l’honneur de... est présent dans la plupart des courriers
administratifs. - Le respect de LA VOIE HIERARCHIQUE (s'adresser à Monsieur l'Inspecteur
d'Académie, s/c de l'Inspectrice de l'Education Nationale, circonscription de….)
- La responsabilité et l’homogénéité : l’anonymat comme l’emploi du personnel « nous » sont
proscrits. Toute lettre administrative emploiera le « je » (engagement de la personne). La forme
impersonnelle est admise pour une plus grande objectivité de la rédaction (il apparaît que... il
convient de...) et pour indiquer une marche à suivre : il y aura donc lieu de...
- La prudence et la précision : s’en tenir aux faits et aux arguments
- La neutralité et l’objectivité : l’absence de passion et de violence caractérise le langage
administratif.
- La clarté et la concision : rendre simple ce qui est obscur
- La courtoisie et la politesse : j’ai l’honneur de... est présent dans la plupart des courriers
administratifs.
Les Principes
A éviter :
- J’ai le plaisir de... Il m’est agréable de...
- les répétitions
- les abréviations (Madame et non Mme)
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- les sigles
A chasser : - le style télégraphique, les mots à la mode, le franglais
A utiliser avec attention : les temps des verbes : le conditionnel est plus courtois que le futur
qui lui est plus impératif
A bannir : la familiarité, tout emprunt au jargon courant, les superlatifs et les exagérations, le
ton affectueux ou mondain.
Les termes qui indisposent : Rappel – Je vous signale …
Si le courrier fait suite à un échange précédent, on peut employer des expressions comme :
- En réponse à votre courrier du...
- Comme suite à votre lettre du... ou Comme suite à notre conversation téléphonique du...
- J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre du...
- J'ai l'honneur de vous faire connaître que...
- J'ai l'honneur de vous rendre compte..., J'ai l'honneur de vous exposer...
- J'ai l'honneur de vous faire parvenir...
- J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir... ( à un supérieur hiérarchique)
- J'ai l'honneur de vous informer que...
- Par lettre rappelée en référence...
- J'ai l'honneur de vous rendre compte...
- Je vous saurais gré...
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- Etre dans l’impossibilité de : est utilisé pour « ne pas pouvoir »
Les formules pour exposer des faits
- Donner son avis ou connaissance de : est utilisé pour « aviser », « informer »
- Utiliser le présent de l'indicatif : ajouter, constater, observer, signaler, confirmer, préciser,
souligner, considérer, noter, rappeler
- Utiliser les formules : je me permets de..., je crois devoir..., je prends acte..., je crois devoir
attirer votre attention... (Formule autoritaire)
- Utiliser des formules plus souples: je prends note..., je ne manque pas de..., je n'ignore pas
que...
Ne pas employer :
D’autre part sans utiliser d’une part
En second lieu sans utiliser en premier lieu
Sur le second point sans utiliser sur le premier point
Tout d’abord sans utiliser ensuite, enfin...
Des mots outils
- à titre d'information, à titre exceptionnel...
- cependant...; mais...; toutefois...
- dès maintenant...; d'ores et déjà...; sans délai...
La conclusion
- aussi..., dans ces conditions..., en conséquence...
- Il convient de..., il y a lieu de..., il paraît souhaitable...
- Je vous serais obligé...; je vous serais reconnaissant...; je vous saurais gré...
Des formules de politesse (on n’utilise une formule de politesse que s’il y a une formule
d’appel)
En relation avec l'expression d'une demande, il est possible d'écrire, par exemple :
- En vous remerciant par avance de l'attention que vous voudrez bien prêter à ma demande, je
vous prie d'agréer, Monsieur l'Inspecteur d'Académie, l'expression de ma considération
distinguée.
- Je vous prie d'agréer, Monsieur l'Inspecteur d'Académie, l'expression de ma haute
considération.
27
- Je vous prie d'agréer, Monsieur l'Inspecteur d'Académie, l'expression de ma très haute
considération (plus révérencieux)
- Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de ma considération distinguée.
- Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de ma considération distinguée.
- Veuillez agréer, Monsieur l'Inspecteur d'Académie, l'expression de mes respectueuses
salutations.
- Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération.
- Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées
- Je vous prie de croire, ..., à l’expression de mes sentiments respectueux.
- Je vous prie de croire, ..., à l’expression de mes sentiments les plus dévoués.
- Veuillez croire, ..., à l’assurance de mes salutations distinguées.
- Veuillez agréer, ..., l’expression de mes salutations distinguées ou l’assurance de ma
considération.
- Je vous prie de recevoir ou d’agréer,..., mes salutations distinguées.
- Je vous prie d’agréer, ..., l’expression de mes sentiments distingués.
Format A4 avec marges de 2,5 cm de chaque côté. Le corps du texte s'inscrit dans un
rectangle de 16 x 24,7 cm.
L'encre à utiliser est noire ou bleue.
28
En haut à gauche, En haut dans la moitié droite,
Alignement à gauche Alignement à gauche
Cordonnées de l'expéditeur Lieu et date
Madame, Monsieur et titre ou qualité de nom du mois en lettres, sans
l'expéditeur majuscule
Exemple : Evry, le 6mai 2009
Corps de la lettre
- La formule d'appel, le texte de la lettre et la formule de courtoisie peuvent être soit alignés à
gauche avec ou sans retrait.
- Les différents paragraphes sont séparés les uns des autres par une ligne blanche.
- Le corps de la lettre n'occupe pas plus de la moitié de la hauteur de la lettre et doit être justifié
(dans le cas d'une lettre non manuscrite) ou non
Formule d'appel
Le plus souvent, la personne à qui on s'adresse est mentionnée (comme dans la formule d'appel).
Formule de courtoisie
Plus ou moins conventionnelles, évolutives comme toute la langue, elles sont spécifiques aux
circonstances. Comme toute la langue, ces formules évoluent.
Quart inférieur de la lettre
NE PAS OUBLIER DE SIGNER
Signature manuscrite
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Indication des pièces jointes, s'il y a lieu
– précédées de "P.J. :"
– alignement à gauche
Ex : P.J. : photocopie du compte rendu de l’incident du 18 avril 2009
Indication des personnes à qui ce courrier est également envoyé
Ex : Copie à Madame l'Inspectrice de l'Education Nationale
7- LA CORRESPONDANCE ELECTRONIQUE
- Les formes sont moins conventionnelles mais tiennent toujours compte de l'importance du
destinataire.
- Les formules de courtoisie sont plus courtes :
- Respectueuses salutations
- Sincères salutations
- Bien cordialement
- Evitez de diffuser des adresses de destinataires personnels. Recourir si besoin, par discrétion
uniquement, la
- fonction "cci": copie cachée invisible.
- Ne pas utiliser abusivement de la fonction "répondre à tous"
30
B- Paramètres généraux du rapport de stage
• Longueur : 12-15 pages. Le rapport doit être à la fois exhaustif et concis. L’effort de synthèse
est tout aussi important que l’effort de recherche et d’analyse;
• Vous pouvez employer la forme pronominale classique « nous », la forme impersonnelle « il
» ou encore utiliser la forme personnelle « je », selon vos préférences et dans la mesure où le
style choisi sera constant et rigoureux;
• La forme du rapport doit être soignée : présentation graphique impeccable, structure claire et
rigoureuse, style professionnel, français sans faute;
• Pour la première partie du rapport, le contenu doit prendre appui sur la littérature pertinente :
documents produits par l’organisme d’accueil, sites web, articles scientifiques, dossiers de
presse, etc. Les références doivent être indiquées selon les règles habituelles des travaux
universitaires;
• Pour les deuxièmes et troisièmes parties, vous serez d’abord évalué sur votre capacité à
prendre du recul face à votre expérience de stage. Vos observations et opinions devront être
exprimées de façon professionnelle, en justifiant vos propos;
C- Date de remise
Le rapport de stage doit être déposé dans les 30 jours après la fin du stage. Un retard non motivé
dans la remise du rapport de stage se traduira par une pénalité de 5% de la note finale du stage,
soit un échelon de l’échelle de notation.
Le rapport peut être remis en format papier ou électronique. Dans ce dernier cas, l’étudiant doit
s’assurer que la mise en page a été stabilisée (PDF)
Introduction
• Mise en contexte;
• Brève présentation des paramètres du stage : Identification de l’organisme d’accueil et du
service spécifique où est effectué le stage, période de stage, superviseur, etc.;
• Brève présentation du contenu du rapport;
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Présentation de l’organisme d’accueil
Le stage est l’occasion d’approfondir votre connaissance d’un organisme, d’une institution,
d’un milieu professionnel. Ainsi, cette section du rapport doit refléter votre compréhension
globale du milieu de stage et de ses enjeux. Le portrait de l’organisme d’accueil pourra inclure:
historique, mission et mandat, évolution, fonctionnement interne, structure organisationnelle,
statut et situation de l’organisme dans son secteur d’activité, budget, ressources humaines,
financement de l’organisme, etc.
Il s’agit ici d’aller au-delà de la simple fiche descriptive et de produire un effort d’analyse quant
aux défis à relever par cette organisation. Votre rapport pourrait par exemple aborder l’un ou
l’autre des thèmes suivants, selon la pertinence du contexte :
• Réflexion sur le mandat ou les dynamiques régnant au sein de l’organisme d’accueil
• Appréciation de l
Appréciation de la place qu’occupe l’organisme d’accueil dans son champ d’expertise
• Analyse des débats soulevés par le travail de l’organisme
• Appréciation de l’impact des processus de financement
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Bilan de l’expérience personnelle
Le stage est, pour bien des étudiants, un moment charnière : le passage entre la vie étudiante et
la vie professionnelle. Cette confrontation de deux univers est parfois source de confrontations
et mérite une réflexion. La rédaction du rapport de stage doit vous permettre d’amorcer cette
réflexion. Ainsi, cette dernière section du rapport doit répondre aux deux questions suivantes :
qu’est-ce que vous avez appris du monde du travail? Et qu’est-ce que vous avez appris sur vous
durant votre stage?
Conclusion
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CONLUSION GENERALE
La rédaction de mémoires, lettres administratives, rapports de stage et résumés est une
compétence essentielle dans divers contextes académiques et professionnels. Chacun de ces
types de documents demande une approche spécifique en termes de structure, de style et de
contenu. La clarté, la concision et la précision sont des éléments clés à prendre en compte lors
de la rédaction de ces documents. Il est également important de respecter les normes de
formatage et les conventions de style appropriées à chaque type de document
Que ce soit pour démontrer la recherche académique, communiquer efficacement dans un
environnement professionnel, rendre compte d'une expérience de stage ou résumer des
informations importantes, la maîtrise de la rédaction de ces documents contribue à renforcer la
crédibilité et la professionnalisme de l'auteur
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