Rapport de Stage Audry

UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI
Université**********
d’Abomey Calavi
Ecole POLYTECHNIQUE
ÉCOLE Polytechnique d’Abomey Calavi
D’ABOMEY-CALAVI
Secteur Industriel
**********
Génie Civil / 4ème année
SECTEUR INDUSTRIEL
********
Tuteur de stage :
Réalisé par :
M. Olivier HOUSSOU
AYELEROU
L. Audry
Pour le compte du stage

académique 2018-2019
dans l’entreprise OKF
SUIVI ET CONTROLE DES TRAVAUX D’ASPHALTAGE DE RUES DANS LES
VILLES PRINCIPALES DU BENIN VILLE DE LOKOSSA-LOT 13A : CAS DES
OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT (CANIVEAUX)
DEDICACE
« A tous ceux qui ont dans leur cœur,

la crainte de Dieu »
Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 2

AVANT-PROPOS
Le génie civil est un secteur délicat mettant en jeu non seulement les calculs de
structure, mais aussi la stabilité des ouvrages. Autrement dit, c’est une branche
industrielle dont la principale activité est la construction d’ouvrages résistants et
stables. Depuis toujours, l’amélioration de son cadre de vie et de travail a été un
souci permanent pour les Hommes. C’est ce qui est à la base des nombreuses
évolutions technologiques que nous connaissons aujourd’hui, aussi bien dans le
domaine de la construction des ouvrages d’arts que des bâtiments. La place
qu’occupent la construction des voies dans la vie des communautés, des localités
et pays, est prépondérante. Pour cela, les techniques de construction des routes
ont connu une évolution dans le temps.

REMERCIEMENTS
L’élaboration de ce rapport ne peut être possible sans l’œuvre conjuguée des uns
et des autres. A cet effet, je tiens à extérioriser toutes mes reconnaissances et mes
sincères remerciements :
 A DIEU, le très Saint Père qui nous a protégé durant toute ce stage, et qui nous
as accordé la santé, le courage et l’éclairage ;
 A l’endroit du Professeur Guy Alain ALITONOU Directeur de l’EPAC en

général et du Docteur Jean Gossou HOUINOU, Chef du Département de
Génie Civil en particulier pour leur dynamisme dans l’organisation des stages.
 A l’endroit de l’Ingénieur de Conception Gaston HOUSSOU, Directeur

Général de l’entreprise OKF qui a été dynamique et efficace dans
l’organisation et dans la réussite de ce stage ;
 A l’endroit de l’Ingénieur de Conception Conrad SIMAHO, Conducteur des

travaux de l’entreprise OKF qui a été instructif, ouvert, motivé de partager ses
connaissances avec nous ;
 A l’endroit de Monsieur Olivier HOUSSOU, le Chef du chantier qui n’a

ménagé aucun effort à partager ses expériences et à nous conduire vers la
connaissance pratique de la réalisation des différents corps de l’ouvrage ;
 A l’endroit des différents ouvriers qui ont su partager leurs expériences avec
nous. Nous leur remercions pour l’ambiance de convivialité qui a régné tout au
long de notre stage ;
 A l’endroit de mon binôme qui a su appliquer son savoir-vivre.
 A l’endroit de nos parents pour leurs efforts consentis jours et nuits. C’est le
moment de vous remercier sincèrement et que Dieu vous accorde longue vie et
santé afin que vous puissiez jouir pleinement de vos efforts.

Table des matières

DEDICACE ........................................................................................................... 2
AVANT-PROPOS................................................................................................. 3
REMERCIEMENTS ............................................................................................. 4
LISTE DES PHOTOS ........................................................................................... 7
LISTE DES FIGURES .......................................................................................... 7
INTRODUCTION ................................................................................................. 8
I- PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE FORMATION ...................... 9
1- Historique ..................................................................................................... 9
2- Mission ......................................................................................................... 9
3- Formations ................................................................................................. 10
4- Unités d’applications ................................................................................. 11
5- Les laboratoires de recherche .................................................................... 11
6- Les trois axes stratégiques de l’action de l’EPAC ..................................... 11
II- PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ............................. 12
III- PRESENTATION DU PROJET................................................................ 12
1- Généralités ................................................................................................. 12
2- Présentation des travaux ............................................................................ 14
3- Situation géographique de la ville de Lokossa .......................................... 14
4- Matériels et matériaux................................................................................ 16
a- Matériels de construction ........................................................................ 16
b- Matériels topographiques........................................................................ 16
c- Matériaux de construction ...................................................................... 17
IV- TRAVAUX SUIVIS SUR LE CHANTIER .............................................. 18
1- Travaux topographiques ............................................................................ 18
a- Implantation des axes ............................................................................. 19
b- Levé du terrain naturel ............................................................................ 20
c- Deport des axes ....................................................................................... 21
d- Nivellement ............................................................................................. 21

2- Réalisation des ouvrages d’assainissement ............................................... 21

a- Terrassement ........................................................................................... 22
b- Réalisation des fouilles ........................................................................... 22
c- Le réglage du fond de fouille .................................................................. 23
d- Le compactage du fond de fouille .......................................................... 24
e- Le béton de propreté ............................................................................... 24
f- Réalisation du radier .............................................................................. 24
g- Réalisation de voiles ou piédroits ........................................................... 26
h- Dalle de couverture ................................................................................. 28
i- Réception des ouvrages d’assainissement .............................................. 31
V- PRELEVEMENT DU BETON..................................................................... 32
VI- DIFFICULTES .......................................................................................... 33
VII- SUGGESTIONS ........................................................................................ 33
CONCLUSION ................................................................................................... 34
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................ 35
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES.............................................................. 35

LISTE DES PHOTOS
Photo Titre Page

1 Vue de face de l’EPAC 09
2 Fouille 23
3 Réglage du fond de fouille 23
4 Coulage du radier 26
5 Voiles caniveau 28
6 Pose de prédalles 29
7 Ferraillage tablier 29
8 Coulage du tablier 30
9 Essai d’affaissement au cône d’Abrams 32
10 Eprouvettes d’essai de compression 32
LISTE DES FIGURES
Figure Titre page

1 Situation géographique de Lokossa 15
2 Mode du nivellement par cheminement 20
Direct

INTRODUCTION
Le génie civil représente l’ensemble des techniques de constructions civiles. A cet
effet les Ingénieurs civils s’occupent de la conception, la réalisation, l’exploitation
et la réhabilitation d’ouvrages de construction et d’infrastructures dont ils
assurent la gestion afin de répondre aux besoins de la société, tout en assurant la
sécurité du public et la protection de l’environnement.
Ces qualités d’ingénieur ne s’acquièrent pas en se basant uniquement sur

la théorie mais en s’adonnant aussi et surtout à la pratique et à la maitrise des
principes de dimensionnement des ouvrages de structures. C’est dans cette
optique que l’Ecole Polytechnique d’ABOMEY-CALAVI (EPAC), surtout le
département de Génie civil exige à tous ces étudiants en cours de formation un
stage académique afin de permettre aux étudiants de mettre en pratique les
connaissances théoriques acquises au cours de l’année.
C’est à la lumière de cette perspective, que nous avons sollicité et obtenu

un stage de quatre (04) semaines allant du lundi 05 Août au Jeudi 05 septembre
2019 dans l’entreprise OKF.
La description du déroulement de ce stage fera l’objet de notre rédaction dans

les lignes à suivre.

I- PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE FORMATION

1- Historique
L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) est créée le 16 décembre 2002

par décret. Elle est issue de la transformation de l’ex-Collège Polytechnique
Universitaire (ex-CPU), fruit de la coopération bénino-canadienne qui avait
ouvert ses portes à ses premiers étudiants en février 1977. L’ex-CPU devenu
EPAC est un établissement d’enseignement technique et professionnel de
l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). L’école est actuellement sous la direction
du Professeur Guy Alain ALITONOU
Photo 1 : Vue de face de l’EPAC

2- Mission
En sa qualité de Grande Ecole, l’EPAC a pour mission d’assurer :
 des formations conduisant au Diplôme de Licence Professionnelle,
d’Ingénieur de Conception et au Master dans les secteurs Biologique et Industriel;
 des formations conduisant aux Diplômes de Doctorat dans divers domaines,
la recherche scientifique et technique;
 la publication de documents scientifiques et techniques issus des travaux de
recherche et des activités pédagogiques;
 le perfectionnement et la formation continue des personnels des entreprises
publiques et privées;
 l’organisation des journées scientifiques, séminaires, colloques,
congrès, ateliers, nationaux et internationaux;

 les partenariats d’échange et de mobilité des apprenants et des enseignants

avec plusieurs universités à travers le monde.
3- Formations
L'EPAC offre des formations initiales et des formations continues organisées en
trois cycles et réparties entre deux principaux secteurs d’études : le secteur
Biologique et le secteur Industriel.
L’EPAC dispose de plusieurs laboratoires pour les recherches et aussi des unités
d’applications qui offrent des prestations de service au public et constituent des
plateaux techniques de renforcement des aptitudes pratiques des étudiants.
Les formations données dans les deux premiers cycles sont résumés dans le
tableau ci-après :
 Biohygiène et Sécurité Sanitaire
 Technologie Biomédicale
 Aménagement et Protection de
l’Environnement
Licence
Professionnelle  Maintenance Biomédicale et Hospitalière
 Imagerie Médicale et Radiobiologie
 Machinisme Agricole
 Productions et Santé Animales
 Analyses Biomédicales
 Technologie Alimentaire
 Biochimie Clinique
 Microbiologie et Immunologie
 Sciences et Techniques d’Imagerie Médicale
Master
 Biotechnologie et Gestion des Monogastriques
 Biotechnologie et Gestion des Polygastriques
 Pêche et Aquaculture

 Génie Civil
 Energétique
 Productique
Ingénieur
 Contrôle du processus industriel
de Conception
 Energie Electrique
 Génie Informatique
 Télécommunications
 Génie Chimique-Procédés
4- Unités d’applications
 Centre Autonome de Radiologie ;

 Centre Autonome de Perfectionnement ;
 Centre Cunicole de Recherche et d’Information ;
 Centre d’Entretien et de Réparation Automobile.
5- Les laboratoires de recherche
 Laboratoire de Recherche en Biologie Appliquée (LRBA);

 Laboratoire d’Etude et de Recherche en Chimie Appliquée (LERCA) ;
 Laboratoire d’Energétique et Mécanique Appliquée(LEMA) ;
 Laboratoire d’Electrotechnique de Télécommunication
et d’Informatique Appliquée (LETIA).
6- Les trois axes stratégiques de l’action de l’EPAC
1- La diversification et la professionnalisation de son offre de

formation, en adéquation avec la généralisation de l'adoption du système Licence
Master Doctorat (LMD) dans tous les onze (11) départements d’enseignement
technique et professionnel que compte l’EPAC. Le Centre Autonome de
Perfectionnement (CAP), organe chargé d’offrir des opportunités de formation

continue au personnel des entreprises publiques et privées, est également

restructuré et offre des programmes de courte et longue durée, diplômants et dans
le système LMD ;
2- La remobilisation d'un plateau de recherche de haut niveau axé sur
des projets innovants et avec des acteurs à fort potentiel pour impulser une
nouvelle vision de la recherche. L’objectif est de proposer des options théoriques
pertinentes aux décideurs et de réaliser des expertises locales, nationales et
internationales ;
3- Une accentuation de la mobilisation de ressources et une gestion
transparente et rigoureuse des biens et ressources publics mis à la disposition de
l’Ecole. Etablissement public de formation et de recherche, l’EPAC a conscience
de la contribution qu’elle a l’obligation d’apporter à la société.
II- PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
III- PRESENTATION DU PROJET

1- Généralités
Le Gouvernement du Bénin ambitionne d’améliorer le cadre de vie des

béninois et de préserver l’environnement à travers un développement inclusif et
durable articulé autour de villes résilientes et sûres. L’ambition est de parvenir à
un aménagement équilibré du territoire, à l’amélioration progressive mais
effective du cadre de vie des populations, dans la promotion d’une gestion
rationnelle et durable des ressources naturelles et forestières.
Pour y parvenir, le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable

adopte une approche intégrée et opérationnelle du secteur, approche qui est donc
basée sur les synergies indispensables à établir entre le développement urbain,
l’habitat et l’environnement, sur la rationalisation et la mise en cohérence des
programmes et des interventions de l’Etat, et sur le partenariat avec les
communes. Cette approche est menée en étroite collaboration avec l’Agence du
Cadre de Vie pour le Développement du Territoire qui est l’agence dédiée à la

conception, au montage et à la réalisation des projets phares, pour l’amélioration

durable du cadre de vie des béninois. L’Agence supervise les acteurs et les
activités entrant dans le cadre de la réalisation de ces grands projets au titre
desquels figure le projet d’aménagement des voiries primaires, secondaires et
tertiaires dans les villes de Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey-Calavi,
Sèmè-Podji, Abomey, Bohicon, Natitingou et Lokossa. Soit un total de 646 km
de voiries pour un montant de 900 milliards.
L’objectif du projet est d’augmenter et de moderniser le stock de voiries urbaines
dans ces villes dans l’intention de modifier l’environnement et la façon de vivre
des béninois.
En effet, si les neuf villes ciblées représentent le cœur du système urbain national
au niveau de l’activité économique et de la création de richesse, elles sont aussi
les centres urbains où se posent avec le plus d’acuité, les défis en termes
d’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations et de
requalification des centres urbains. Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey-
Calavi, Sèmè-Podji, Abomey, Bohicon, Natitingou et Lokossa doivent
notamment résoudre la question de l’insuffisance de services de voirie, de réseaux
de drainage et d’assainissement, et d’une manière générale du caractère obsolète
de leur stock d’infrastructures. Pour les communes bénéficiaires du projet, il s’agit
d’une opportunité sans pareil à savoir l’accès rapide à des ressources durables
pour régler dans un délai court le plus important problème d’investissement
urbain: la voirie urbaine et l’assainissement. Les dynamiques économiques ainsi
créées contribueront à la génération d’activités induites (accroissement du niveau
d’activités du secteur marchand) avec des besoins d’investissement, marchés
induits, notamment pour valoriser/renforcer les autres infrastructures de soutien
aux activités économiques locales : stationnement urbain et parkings, occupation

règlementée du domaine public, transport public urbain, espaces publicitaires et

gares routières, etc.
2- Présentation des travaux
Le projet qui fait l’objet de ce rapport concerne l’aménagement de voies

primaires, secondaires et tertiaires dans les neuf (09) principales villes du Bénin.
Le présent rapport est relatif au lot 13A de la ville de Lokossa.
3- Situation géographique de la ville de Lokossa
Lokossa est une ville Sud-Ouest du Bénin, chef-lieu de la commune du même

nom et préfecture du département de Mono, situé à proximité de la frontière avec
le Togo. Son nom signifie sous l’Iroko. La commune de Lokossa couvre une
superficie de 260 km2, ce qui représente 16% de la superficie du Mono
(1605km²) et 0,23% de la superficie totale du Bénin (112.622km²). Limitée au
Nord par la Commune de Dogbo dans le Couffo, au Sud par les Communes
d’Athiémé et de Houéyogbé, à l’Est par celle de Bopa et à l’Ouest par le
territoire togolais, cette commune a son chef-lieu distant de 106 km de
Cotonou, capitale économique du Bénin.
La Commune est divisée en cinq (05) arrondissements que sont : Lokossa,

Agamè, Koudo, Houin et Ouèdème-Adja. Ces arrondissements sont
subdivisés en quinze (15) quartiers de ville et vingt-neuf (29) villages, soit un
total de quarante-quatre localités.

Figure 1 : Situation géographique de Lokossa

4- Matériels et matériaux
a- Matériels de construction
Sur le chantier, nous utilisons comme matériel :
 Des panneaux de coffrage et ses accessoires ;

 Des planches de coffrage ;
 Une bétonnière ;
 2 citernes d’eau ;
 Un vibreur à aiguille ;
 4 brouettes de 60 litres ;
 Des petits outillages (niveau, mètre, équerre…)
 Un rouleau compacteur ;
 Un camion-grue ;
 Un camion-citerne ;
 Une pelle hydraulique ;
 Une motopompe.
b- Matériels topographiques
 La station totale ;
 Le niveau
 Le réflecteur
 La canne
 Les jalons ;
 Les mires ;
 Les piquets ;
 Le marteau ;
 La chaine ;
 La peinture ;

c- Matériaux de construction
 Le sable pour le béton
Le sable utilisé pour la réalisation des bétons sur le chantier est le sable lagunaire.
La granulométrie du sable est de 0/5mm. Les proportions de matières susceptibles
d’être éliminées par décantation n’excèdent pas 2% dans le sable. L’équivalent de
sable est supérieur à 75% et le module de finesse est compris entre 2,2 et 3.
 Les graviers
Les graviers utilisés pour la réalisation des bétons sont des graviers concassés.
Ils sont de trois classes granulaires :
▪ Classe 5/15 5/15 Utilisées pour la réalisation des bétons des
} radiers, des dalles et des voiles.
▪ Classe 15/25
15/25
▪ Classe 0/20 utilisée pour la réalisation du béton de propreté.
 Le ciment
Les ciments utilisés sont des ciments de types portland de haute résistance
(CEMII/AL 42.5N). Ils sont stockés dans un conteneur tenu à sec et à l’abri de
courants d’air et de l’humidité pour éviter que les sacs ne présentent des
grumeaux. Ils sont distribués dans les points de travail selon le besoin et au
moment opportun. La durée de stockage n’excède pas trois (03) mois.
 L’eau de gâchage
L’eau de gâchage est celle incorporée au mélange liant et granulats afin
d’enclencher sa prise et de conférer au béton sa plasticité, donc son ouvrabilité.
La qualité de cette eau répond à la norme NF EN 1008 (eau potable). Cette eau
provient des réseaux d’alimentation et est distribuée aux points de travail par les
camions citernes.
 Armatures
Sur le chantier, nous avons utilisé des armatures à haute adhérence en acier HA8,
HA10, HA12. Ces aciers sont disposés sans contact avec le sol, en lots, classés
par nuance d’acier. Ils sont propres et sans trace de rouille adhérente.

 Matériaux pour les remblais

Les matériaux utilisés pour les remblais proviennent des déblais issus des fouilles.
IV- TRAVAUX SUIVIS SUR LE CHANTIER

Dans le cadre du projet d’asphaltage de rues de Lokossa « Lot 13A » objet de
notre stage nous, en tant que stagiaire au sein de l’entreprise, notre rôle a été
d’observer les différents travaux en cours d’exécution, de pré-réceptionner,
d’assister au contrôle lors des réceptions et de prendre note des diverses
corrections à apporter.
Ces travaux sont de plusieurs ordres dont certains ont été effectués avant le
démarrage de notre stage. Il s’agit des travaux préparatoires d’ordres technique,
administratif et logistique :
 levé du terrain naturel ;

 l’implantation des axes des ouvrages à réaliser ;
 sondage pour la recherche des réseaux de Benin Telecom, de la SONEB et
de la SBEE ;
 Installation des bureaux ;
 Installation des locaux pour l’atelier de ferraillage ;
Ainsi dans le cadre de notre stage les travaux suivis sur le chantier sont :
 Travaux topographiques ;
 Réalisation des ouvrages d’assainissement.
1- Travaux topographiques
Ils sont prédominants dans la réalisation d’un projet. Comme travaux

topographique nous pouvons citer :
 Implantation des axes

 Levé terrain naturel

 Deport des axes
 Nivellement
Avant notre arrivé sur le chantier l’implantation des axes et le levé du terrain
naturel ont été déjà effectués. Néanmoins nous nous sommes renseignés sur
l’appareillage et le mode opératoire de ces deux opérations.
a- Implantation des axes

L’axe d’un ouvrage est la ligne qui donne la direction de cet ouvrage; c’est l’une
des raisons pour lesquelles l’exécution d’un projet débute toujours par
l’implantation de son axe.
Appareillage
- la station totale
- réflecteur
- une canne
- une chaine
Mode opératoire
- l’opérateur stationne sur de nivellement de coordonnées connues (X, Y, Z);
- il vise le réflecteur posé sur un autre repère de nivellement appelé référence de

coordonnées (X, Y, Z) connues aussi;
- il insère les différentes coordonnées du point à implanter dans l’appareil qui lui
donne la direction;
- il procède de même pour les autres points.

b- Levé du terrain naturel

Le topographe après avoir implanté les profils, il procède au levé du terrain
naturel.
Appareillage
- le niveau;
- la mire;
- piquets.
Mode opératoire
Dans le cadre notre projet objet de notre stage, ils ont effectué le nivellement par
cheminement direct. Il se décrit comme suit :
Soit à déterminer l’altitude ZA connaissant l’altitude ZB. On dispose de deux

mires, une en A et la seconde en B, un niveau en station à équidistance de A et B.
On effectue une lecture sur la mire en A (lecture en arrière) et une autre appelé
lecture avant sur la mire en B. Les lectures se font sur le trait horizontal du
réticule (trait niveleur). La dénivelée ΔH est égale en grandeur et en signe à la
différence entre la lecture arrière et celle avant :
LAR Niveau LAV
A
TN
B
ZA ZB
Figure 2 : Mode du nivellement par cheminement Direct

TN=Terrain Naturel
ZA=Altitude du point A
ZB=Altitude du point B
PN=Plan de Nivellement ou altitude de nivellement
PN=ZA+LAR=ZB+LAV alors on a : LAR- LAV= ZB- ZA
or ZB- ZA =ΔH=Dénivelée entre les points A et B
c- Deport des axes
Les axes implantés avant la fouille avec la station totale ont été déportée à égale
distance de part et d’autre de l’axe des ouvrages pour effectuer la fouille. Après
la fouille et suivant ces deux déports nous réimplantons ces axes au fond de la
fouille en nous servant de deux jalons et d’une chaine.
d- Nivellement
Cette opération consiste à donner le niveau de l’ouvrage à réaliser et se récapitule
en des étapes ci- après :
 On fait une ‘lecture arrière’ sur mire au Repère de nivellement (RN) ;

 Cette ‘lecture arrière’ ajoutée à la cote du RN donne la cote bleu (CB);
 la lecture à faire sur la mire se calcul de la manière suivante :
L= CB – cote de la partie de l’ouvrage
Ensuite le porteur de mire se positionne afin que le topographe puisse effectuer

une ‘lecture avant’ sur mire à l’aide du niveau la valeur CFF précédemment
calculée. Une fois le niveau donné, on le matérialise sur les piquets ou ferraillages
à l’aide d’une peinture bien remarquable.
2- Réalisation des ouvrages d’assainissement
Dans le cas de la partie du projet confié à OKF (un sous-traitant de NSE-CI), il

est prévu un seul type d’ouvrage d’assainissement : le caniveau. Cet ouvrage est

en béton armé réalisé essentiellement pour recueillir et évacuer les eaux pluviales
issues directement de la chaussée et du trottoir vers un exutoire. Ces sont recouvert
par des dalles tout le long. Leurs caractéristiques géométriques sont :
 Le caniveau de section 80cm x 80cm

 Le caniveau de section 100cm x 100cm
Ils sont réalisés suivant les étapes ci-après :
- Le terrassement
- La réalisation des fouilles
- Le réglage du fond de fouille
- Le compactage mécanique ou éventuellement hydraulique
- Le béton de propreté
- Le radier
- Les voiles ou piédroits
- La dalle ou tablier
a- Terrassement
C’est l’ensemble des opérations qui consistent à modifier le relief du terrain
naturel. Elles sont exécutés sur toute l’emprise des ouvrages réalisés et
comprennent notamment :
- Les fouilles (déblais)

- Les remblais
b- Réalisation des fouilles

La fouille est l’opération qui consiste à creuser le sol afin d’obtenir le fossé devant
recevoir l’ouvrage conformément à ses caractéristiques géométriques. Une sur
largeur est effectuée lors des fouilles pour faciliter le coffrage des éléments de

l’ouvrage. Dans le cas de notre chantier, les fouilles ont été exécutées
mécaniquement à l’aide d’une pelle hydraulique.
La profondeur de la fouille (PF) est déterminée par le calcul suivant :
PF=CTN - (CBP-EBP)
CBP = cote radier - épaisseur du radier
Épaisseur du radier = (0,20m)
EBP = (0.10m)
CTN : cote terrain naturel, CBP : cote béton de propreté,
EBP : épaisseur béton de propreté
Photo 2 : fouille Photo 3 : Réglage du fond de

fouille
c- Le réglage du fond de fouille
Le réglage du fond de fouille s’effectue manuellement par les ouvriers afin
d’éviter le tassement différentiel du fond de fouille au cours du compactage.

d- Le compactage du fond de fouille

Le compactage est une technique utilisée en génie civil visant à améliorer la
qualité des sols pour la construction. Autrement dit, il vise principalement à :
▪ Réduire la déformation (augmentée le module de Young) ;

▪ Diminuer la perméabilité des sols ;
▪ Diminuer les variations de volume indésirable ;
▪ Augmenter la capacité portante du sol.
Le rouleau compacteur est utilisé pour réaliser le compactage mécanique et les

ouvriers utilisent de l’eau pour effectuer le compactage hydraulique lorsque le
laboratoire prononce que le fond de fouille n’est pas bon suggérant ainsi un petit
remblai du fond de fouille par le sable lagunaire.
e- Le béton de propreté
Le béton de propreté est un mélange composé de granulats (sable, gravier), d’un
liant hydraulique (ciment) et de l’eau. Il est dosé à 150 kg /m3 et a pour rôle de
niveler la fouille, en rendant le fond de la fouille propre. Il a une épaisseur de 10
cm et est obtenu par le mélange suivant :
- Deux (02) brouettes de 60 litres de gravier remplies à ras bord ;

- Une (1) brouette de 60 litres de sable remplie à ras bord ;
- Un demi (1/2) paquet de ciment
- Eau
f- Réalisation du radier
Le radier est une dalle coulée sur place et servant de fondation au caniveau. Il est
réalisé selon les étapes suivantes : le ferraillage, le coffrage, le coulage et la
réception.

▪ Le ferraillage
Le ferraillage constitue le squelette de tout ouvrage en béton armé. Le façonnage

et l’assemblage des armatures se font au poste de ferraillage ou parfois à côté de
l’ouvrage pour facilite la pose. Dans le cadre de notre projet les différentes
armatures utilisées sont : HA8, HA10 et HA12. Avant la pose du ferraillage du
radier les distanciés de quatre (04) centimètres sont mis en place sur le béton de
propreté, de même sur les armatures du côté du piédroit pour assurer l’enrobage.
Notons que pour tous les caniveaux, il est réalisé une double nappe d’armatures
((HA8, HA10) pour les caniveaux 80cm x 80cm et (HA10, HA12) pour les
caniveaux 100cm x 100cm) car l’ouvrage est dimensionné pour servir pendant
longtemps.
 Coffrage
Le coffrage d’un ouvrage consiste à donner à cet ouvrage la forme et les

dimensions prévues par les documents graphiques. Le coffrage du radier est fait
avec des panneaux métalliques, d’une longueur de 2,44m et 0,3m de hauteur et
maintenus par des étais en bois. Il est réalisé après la réception du ferraillage par
la mission de contrôle. Remarquons que la distance intérieure entre ces deux
panneaux est égale à la largeur de l’ouvrage à exécuter.
 Coulage
Le béton du radier est dosé à 350kg/m3. Il est confectionné dans une bétonnière.
Ce béton est vibré au fur et à mesure qu’il est coulé. Notons que pour obtenir à la
fin de l’ouvrage la pente et la hauteur requise, les maçons ont implantés des
piquets intermédiaires pour maintenir le niveau imposé par les piquets principaux.
D’après le rapport de formulation du béton, pour un paquet de ciment, il

faut:

 Une brouette de 60 litres de gravier 5/15 dont le niveau du remplissage est

délimité par le laboratoire ;
 Une (01) brouette de 60 litres de gravier 15/25 remplie à ras bord + 3 pelles
 Une (01) brouette de 60 litres de sable remplie à ras bord + 4 pelles ;
 vingt-six (26) litres d’eau.
Photo 4 : Coulage du Radier
g- Réalisation de voiles ou piédroits

Les voiles représentent les parois verticales du caniveau se trouvant de part et
d’autre du radier sur toute sa longueur. Ils servent à canaliser l’écoulement de
l’eau et aussi du support ou d’appui à la dalle de couverture.
 Le ferraillage
Le ferraillage du radier et du voile étant continu, le topographe matérialise à l’aide

d’une peinture bien visible les ‘cotes tête’ sur les armatures en attentes. Notons
qu’au niveau du caniveau, le ferrailleur scelle les armatures en forme de ``G`` sur

les armatures en attentes à 3cm en dessous du niveau tête caniveau, ceci pour les
parties en attente de recevoir les dalles sur place. Quant à la partie qui recevra les
dalles amovibles, le ferrailleur scelle des armatures en forme de ``U`` à 18cm en
dessous de la cote tête caniveau.
 Coffrage
Après réception du ferraillage, le coffrage des voiles se fait par des panneaux
métalliques 2,44m de longueur et de 1,22m de largeur. Dans le cadre de notre
projet, les panneaux internes et externes ont un écart de 20cm entre eux. Cet écart
correspond à l’épaisseur du voile. Soulignons que des caissons de 30cm x 20cm
sont introduits dans le coffrage des voiles à chaque demi-profil pour permettre la
création des avaloirs.
 Coulage
Après réception du ferraillage et du coffrage, nous procédons au coulage du voile.

Le béton est dosé à 350kg/m3 et vibré au fur et à mesure pour réduire au maximum
les vides. Le coulage est arrêté au 4/5 de la hauteur du voile dans un premier
temps. Après durcissement, le coffreur enlève les panneaux intérieurs. Le reste du
voile est coulé en même temps que la dalle.
D’après le rapport de formulation du béton, il est obtenu pour un paquet de

ciment, il faut :


Photos 5 : Voiles caniveau
h- Dalle de couverture
Dernier élément constitutif du caniveau et du collecteur. La dalle sert de
couverture et transmet les charges qu’elle reçoit aux voiles. Dans le cadre de notre
stage, l’épaisseur de la dalle est de 20cm.
 Dalle ou tablier coulé sur place

 Ferraillage
Le ferraillage des dalles est fait à l’atelier de ferraillage et sont posé sur un
intervalle de deux (02) mètre. Il est constitué de deux nappes d’acier (HA8 pour
le lit supérieur, HA10 pour le lit inférieur) et de cadres en HA10. Les armatures
de voiles en attente sont enfin rabattues sur le lit supérieur. Notons que pour vite

avancer dans les travaux, l’entreprise principale (NSE-CI) a préfabriqué des

prédalles qui sont posées par des camions-grues.
Photo 6 : Pose de prédalles Photo 7 : Ferraillage Tablier
 Coffrage
En considérant la hauteur sous dalle, les coffreurs posent des panneaux de

fond reposant sur des étais en bois, pouvant supporter le poids du béton et du
ferraillage.
 Coulage
Après réception du ferraillage et du coffrage, nous procédons au coulage du

tablier. Le béton est dosé à 350kg/m3 et vibré au fur et à mesure pour réduire au
maximum les vides.

D’après le rapport de formulation du béton, il est obtenu pour un paquet de

ciment, il faut :

Photo 8 : Coulage du tablier
 Dallette amovible
La réalisation des dallettes amovibles n’a pas été effectuée avant notre départ.
Néanmoins, à l’aide des explications qui nous sont données, nous avons pu
récapituler quelques informations concernant ces dernières.

 Ferraillage
Le ferraillage des dalles amovibles des caniveaux, se fait en double nappe d’acier
(HA8, HA10) et de cadres HA12. Ce ferraillage est centré dans le moule à l’aide
des distanciés de quatre (04) centimètres pour respecter l’enrobage.
 Coffrage
La confection des dalles amovibles se fait par des moules de dimensions

adéquates à celles dallettes. Ces moules sont spécialement conçus pour ces types
de caniveaux et ont une épaisseur de 0,15m.
 Coulage
Après réception du ferraillage et du coffrage, nous passons au coulage proprement

dit de la dalle amovible. Le béton est dosé à 350kg/m3. Lors du coulage, deux
tuyaux sont introduits dans l’axe de la dalle afin de permettre le déplacement de
ces dallettes.
i- Réception des ouvrages d’assainissement

Afin d’assurer la qualité de l’ouvrage d’assainissement, des vérifications sont
faites par la mission de contrôle sur les différents éléments constructifs comme :
le ferraillage, le coffrage, et le coulage.
o Ferraillage
Pour valider le ferraillage nous vérifions la conformité au plan (diamètre,

longueur de recouvrement ou d’encrage et l’espacement entre les cadres)
o Coffrage
Pour valider le coffrage on vérifie : l’écart entre les panneaux, la rectitude

des panneaux, le centrage des armatures, la propreté du fond de coffrage.

o Coulage
Pour vérifier la résistance du béton les essais de compression et de
l’affaissement du béton sont effectués sur les éprouvettes prélevées lors du
coulage.
V- PRELEVEMENT DU BETON
Afin de s’assurer de la qualité de béton réalisé, des essais continus ont été réalisés
sur le béton. Il s’agit de l’essai d’affaissement au cône d’Abrams et de l’essai
d’écrasement sur les éprouvettes. Au cours de la réalisation des différents
éléments de l’ouvrage à exécuter, les prélèvements de béton se font dans six (06)
moules cylindriques. Avant le prélèvement du béton, les moules sont nettoyés,
lubrifiés et posés sur une surface plane. Le béton est prélevé en trois (02) couches
que l’on vibre à chaque couche afin d’obtenir une bonne homogénéité du béton.
Après quelques minutes de prise, on inscrit sur les éprouvettes la date de
confection, le nom de l’entreprise, la partie de l’ouvrage prélevé et le profil. Le
laboratoire de l’entreprise principale se charge du reste.
Photo 9 : Essai d’affaissement Photo 10 : Eprouvettes d’essai

au cône d’Abrams de compression
VI- DIFFICULTES
Tout au long de ce stage, nous avons rencontré certaines difficultés, qui sont :
- Les intempéries climatiques qui étaient défavorables à l’évolution des

travaux;
- Le blocage des travaux causé par des tuyaux SONEB ;
- La non ponctualité de la mission de contrôle et des personnels du
laboratoire.
VII- SUGGESTIONS
Au vu de toutes ces difficultés énumérées, nous proposons au chef du
chantier de l’entreprise exécutante (Entreprise OKF) d’exiger une certaine
rigueur de la part des ouvriers du chantier pour qu’ils aient dans leurs crédos dans
la réalisation des ouvrages : la qualité, l’esthétique et la quantité. Nous
suggérons au conducteur des travaux de l’entreprise exécutante d’exiger le respect
du planning à la mission de contrôle et aux personnels du laboratoire. Nous
proposons également à l’entrepreneur de se mettre une certaine pression dans la
réalisation des panneaux de coffrage pour faciliter la réalisation rapide et rentable
du reste des caniveaux.

CONCLUSION
A la lumière de ce qui précède, il est à retenir que ce stage académique nous
a permis d’approfondir nos connaissances théoriques, d’enrichir nos
connaissances pratiques, de s’adapter aux réalités du chantier, de connaître le rôle,
la nécessité et l’importance des ouvrages d’assainissement. Ce fut également pour
nous l’opportunité de savoir résoudre certains problèmes liés à la construction des
infrastructures routières en général, et ceux des ouvrages d’assainissement en
particulier.
Grace à ce stage effectué au sein de l’entreprise OKF, nous avons pu cerner
le rôle et l’importance du contrôle dans la réalisation des infrastructures routières
et des projets techniques.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] Cours de Hydraulique générale donné par Dr Ing BACHAROU Taofic

[2] Cours de béton armé donné par Dr Ing GBAGUIDI Sènouhoua Victor.
[3] Cours de Topographie-Topométrie donné par Dr Ing HOUINOU Gossou Jean
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
[1] http://epac.uac.bj
[2] www.google.com
[3] www.guidebeton.com
[3] http://fr.m.wikipedia.org

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UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI

Pour le compte du stage

« A tous ceux qui ont dans leur cœur,

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Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 3

 A l’endroit du Professeur Guy Alain ALITONOU Directeur de l’EPAC en

 A l’endroit de l’Ingénieur de Conception Gaston HOUSSOU, Directeur

 A l’endroit de l’Ingénieur de Conception Conrad SIMAHO, Conducteur des

 A l’endroit de Monsieur Olivier HOUSSOU, le Chef du chantier qui n’a

 A l’endroit de mon binôme qui a su appliquer son savoir-vivre.

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 4

Table des matières

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2- Réalisation des ouvrages d’assainissement ............................................... 21

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 6

LISTE DES PHOTOS

Photo Titre Page

LISTE DES FIGURES

Figure Titre page

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 7

Ces qualités d’ingénieur ne s’acquièrent pas en se basant uniquement sur

C’est à la lumière de cette perspective, que nous avons sollicité et obtenu

La description du déroulement de ce stage fera l’objet de notre rédaction dans

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 8

I- PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE FORMATION

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) est créée le 16 décembre 2002

Photo 1 : Vue de face de l’EPAC

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 9

 les partenariats d’échange et de mobilité des apprenants et des enseignants

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 10

 Centre Autonome de Radiologie ;

 Laboratoire de Recherche en Biologie Appliquée (LRBA);

6- Les trois axes stratégiques de l’action de l’EPAC

1- La diversification et la professionnalisation de son offre de

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continue au personnel des entreprises publiques et privées, est également

II- PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

III- PRESENTATION DU PROJET

Le Gouvernement du Bénin ambitionne d’améliorer le cadre de vie des

Pour y parvenir, le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 12

conception, au montage et à la réalisation des projets phares, pour l’amélioration

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 13

règlementée du domaine public, transport public urbain, espaces publicitaires et

2- Présentation des travaux

Le projet qui fait l’objet de ce rapport concerne l’aménagement de voies

3- Situation géographique de la ville de Lokossa

Lokossa est une ville Sud-Ouest du Bénin, chef-lieu de la commune du même

La Commune est divisée en cinq (05) arrondissements que sont : Lokossa,

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 14

Figure 1 : Situation géographique de Lokossa

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 15

 Des panneaux de coffrage et ses accessoires ;

Réalisé par Audry L. AYELEROU GC4/EPAC/2018-2019 16

▪ Classe 0/20 utilisée pour la réalisation du béton de propreté.

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 Matériaux pour les remblais

IV- TRAVAUX SUIVIS SUR LE CHANTIER

 levé du terrain naturel ;