Full Download Escales 4E Annee Du Primaire 2Nd Edition Eve Bernier Cormier Online Full Chapter PDF

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 69

Escales: 4e année du primaire 2nd

Edition Eve Bernier Cormier


Visit to download the full and correct content document:
https://ebookstep.com/product/escales-4e-annee-du-primaire-2nd-edition-eve-bernier
-cormier/
More products digital (pdf, epub, mobi) instant
download maybe you interests ...

Escales: 6e année du primaire - Hist/ Géo / EMC Québec


2nd Edition Marie-Ève Bernier Cormier & Benoit Mallette

https://ebookstep.com/product/escales-6e-annee-du-primaire-hist-
geo-emc-quebec-2nd-edition-marie-eve-bernier-cormier-benoit-
mallette/

Escales: 5e année du primaire - Hist / Géo / EMC Québec


2nd Edition Marie-Ève Bernier Cormier & Benoit Mallette

https://ebookstep.com/product/escales-5e-annee-du-primaire-hist-
geo-emc-quebec-2nd-edition-marie-eve-bernier-cormier-benoit-
mallette/

Escales 3e année au primaire - Hist/Géo/ EMC Québec 2nd


Edition Marie-Ève Bernier Cormier

https://ebookstep.com/product/escales-3e-annee-au-primaire-hist-
geo-emc-quebec-2nd-edition-marie-eve-bernier-cormier/

Daytrading für Dummies 2nd Edition Ann C. Logue

https://ebookstep.com/product/daytrading-fur-dummies-2nd-edition-
ann-c-logue/
Déjeûners protéinés 1st Edition Hubert Cormier

https://ebookstep.com/product/dejeuners-proteines-1st-edition-
hubert-cormier/

La rédemption du bébé loup Compagnon rejeté et Bébé


secret 3 1st Edition Jennifer Eve

https://ebookstep.com/product/la-redemption-du-bebe-loup-
compagnon-rejete-et-bebe-secret-3-1st-edition-jennifer-eve/

Mission Indigo mathématiques cycle 4 5e 4e 3e Livre du


professeur éd 2017 2017th Edition Christophe Barnet

https://ebookstep.com/product/mission-indigo-mathematiques-
cycle-4-5e-4e-3e-livre-du-professeur-ed-2017-2017th-edition-
christophe-barnet/

Rapatriement 1st Edition Eve Guerra

https://ebookstep.com/product/rapatriement-1st-edition-eve-
guerra/

Eva Eve Julie Metz

https://ebookstep.com/product/eva-eve-julie-metz/
Géographie, histoire et éducation à la citoyenneté

4e année du primaire

É
IG
RR
CO

4
Ève Bernier Cormier

Cahier de savoirs
et d’activités

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 1 2019-04-18 15:09


Développement éditorial Révision scientifique
Julie Gauthier Édition originale
Denys Delâge, professeur émérite
Gestion du projet éditorial
Département de sociologie, Université Laval
Linda Tremblay (édition originale)
Jean-Louis Vallée, professeur d’histoire et de méthodologie
Évelyne Miljours (nouvelle édition)
Centre d’études collégiales de Montmagny
Charge de projet à l’édition
Consultation pédagogique
Marie-Claude Rioux
Nouvelle édition
Révision linguistique Véronique Larrivée, école Charles-Bruneau, CS de Laval
Marthe Bouchard (édition originale) Pascale Lévesque, école Saint-François, CS de Laval
Évelyne Miljours (nouvelle édition) Hélène Toupin, école de La Chaumière, CS de la Capitale
Nathalie Vigeant, école Fleur-de-Vie, CS de Laval
Correction d’épreuves
Lucie Bernard Nous tenons à remercier sincèrement les personnes
suivantes pour leur précieuse contribution aux différentes
Coordination – Recherche et droits de reproduction étapes de développement de l’édition originale de cet ouvrage :
Pierre Richard Bernier Marie-Claude Barrette, école L’Eau-Vive, CS Marguerite-Bourgeoys
Rachel Irwin Nancy Corbeil, école de Bourgogne, CS des Patriotes
Nicole Grenon, école de l’Aquarelle, CS des Patriotes
Direction artistique
Marjolaine Hébert, école Notre-Dame-de-l’Assomption,
Hélène Cousineau
CS des Bois-Francs
Coordination – Réalisation graphique Manon Plourde, école Marie-Victorin, CS des Affluents
Sylvie Piotte Mélanie Tétreault, école L’Eau-Vive, CS Marguerite-Bourgeoys

Conception graphique
Élodie Duhameau

Réalisation de la couverture
Nathalie Giroux
Élodie Duhameau (illustration)

Réalisation graphique
Fenêtre sur cour

Cartographie
Groupe Colpron

Illustrations
Bernard Duchesne : p. 14 (bd), 24, 28, 32, 39 (bc), 76, 88, 90,
92 (b), 125, 133, 136, 138
Élodie Duhameau : p. III, 15, 71, 105
Irina Pusztai : p. 2, 6-7, 37, 75-77, 84-86 (b), 99

© Éditions du renouveau pédagogique inc. (ERPI), 2019


Membre du groupe Pearson Education depuis 1989

1611, boulevard Crémazie Est, 10e étage


Montréal (Québec) H2M 2P2
Canada
Téléphone : 514 334-2690
Télécopieur : 514 334-4720
[email protected]
pearsonerpi.com

Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2019


Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2019

Imprimé au Canada
ISBN 978-2-7613-9810-7 234567890 II 22 21 20
(82025237) 14193 ABCD OF10

14192_escales4_01_p00i-014.indd 2 2019-12-03 09:32


table des matières

La vue d’ensemble du cahier.............................. IV Unité 18 La Grande Paix de Montréal............... 75


Boîte à outils........................................................... 1 Unité 19 De nouvelles industries....................... 78
La carte géographique........................................ 2 Revue du dossier 2................................................. 81
La ligne du temps................................................. 4 Grille du dossier 2.................................................. 82
La géographie du Québec ................................. 6
Révision – Avant d’aborder Dossier 3
la Nouvelle France de 1645................................. 12 La société canadienne en
Nouvelle-France vers 1745..... 83
Dossier 1 Unité 20 Le territoire............................................ 84
La société française en Unité 21 La division du territoire....................... 87
Nouvelle-France vers 1645..... 15
Unité 22 La population........................................ 90
Unité 1 Le territoire............................................ 16 Unité 23 Le mode de vie...................................... 93
Unité 2 Le climat et la végétation.................... 20 Unité 24 Le partage des tâches.......................... 96
Unité 3 L’occupation du territoire.................... 24 Unité 25 Les habitations...................................... 98
Unité 4 La population........................................ 27 Unité 26 Les loisirs et les divertissements........ 101
Unité 5 Les communautés religieuses............ 30 Unité 27 Les activités économiques.................. 105
Unité 6 La vie des colons................................... 33 Unité 28 L
 e transport et les voies
Unité 7 L’alimentation et l’habillement........... 36 de communication............................... 108

Unité 8 Les moyens de transport.................... 39 Unité 29 L’organisation des seigneuries........... 111

Unité 9 Les compagnies de marchands......... 42 Revue du dossier 3................................................. 115

Unité 10 Le commerce des fourrures............... 45 Grille du dossier 3.................................................. 116

Revue du dossier 1................................................. 48


Grille du dossier 1.................................................. 49 Dossier 4
Les Treize colonies...................... 117
© ERPI Reproduction interdite

Dossier 2 Unité 30 Le territoire............................................ 118


Les faits marquants Unité 31 La population........................................ 123
entre 1645 et 1745....................... 50 Unité 32 Le mode de vie...................................... 126
Unité 11 Le gouvernement royal....................... 52 Unité 33 L
 es activités économiques
Unité 12 Des efforts de peuplement................. 55 du Nord et du Centre........................... 130
Unité 34 Les activités économiques du Sud.... 133
Unité 13 L
 ’augmentation du nombre
de seigneuries....................................... 58 Unité 35 L
 es dirigeants et la défense
du territoire........................................... 136
Unité 14 Le commerce triangulaire................... 61
Revue du dossier 4................................................. 140
Unité 15 D
 es expéditions vers
les Grands Lacs..................................... 64 Grille du dossier 4.................................................. 141

Unité 16 D
 es expéditions vers le sud
et vers l’ouest........................................ 67 Glossaire................................................................... 143
Unité 17 Les guerres intercoloniales................. 71 Sources iconographiques.................................... 145

III

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 3 2019-04-18 15:09


La vue d’ensemble du cahier

Le cahier Escales 4 traite de la Nouvelle-France et couvre la période allant de 1645


à 1745. Il comporte les grandes sections suivantes.

La boîte à outils Les climats au Québec


Le Québec est un très grand territoire. Il y existe quatre types de climats
très différents.

Climat arctique Climat subarctique


Hiver très long et très Hiver très froid et long

Une boîte à outils


froid (6 à 8 mois). (5 à 8 mois).
Été très court et frais. Été court et frais.
Précipitations faibles, Précipitations
La lecture d’une carte sous forme de neige. modérées à faibles,

regroupant des
Entre –35 °C et 5 °C. neige peu abondante.
Une carte géographique a généralement un titre, une légende, une échelle Entre –30 °C et 15 °C.
Sol gelé toute l’année
et une rose des vents. Parfois, un carton l’accompagne. Voici un exemple. et vents forts. Sol gelé une bonne
partie de l’année.
La réalisation d’une ligne du temps

techniques utiles
Titre Légende
Il te renseigne sur le contenu Elle présente les symboles utilisés sur la carte et en 1 Déterminer les événements à situer sur la ligne du temps.
de la carte et la région du donne la signification. Les symboles sont constitués Légende
monde qu’elle représente. de couleurs, de motifs ou de pictogrammes.
2 Calculer la période de temps à illustrer. Baie Climat arctique

en géographie
d’Hudson

• Calculer le temps écoulé entre le premier et le dernier événement Climat subarctique

Le territoire de la Nouvelle-France vers 1745 (ex. : 1 an, 10 ans, 100 ans). Climat continental
Légende humide

Nouvelle-France • Déterminer la date de début et la date de fin de la ligne du temps Climat maritime
(elles doivent pouvoir contenir tous les événements à situer sur la ligne). de l’Est

et en histoire,
Treize colonies
anglo-américaines
Carton 3 Dessiner la ligne du temps. TERRE-
NEUVE
Il sert à situer le territoire représenté sur la carte dans
un plus grand territoire. Ici, le carton situe le territoire • Tracer une flèche orientée vers la droite.
de la Nouvelle-France et des Treize colonies
Baie dans
• Déterminer le nombre de segments égaux qui divisent la ligne du temps

et des éléments
l’ensemble de l’Amérique du Nord. d’Hudson ain
t - La
urent

et la durée de chaque intervalle. le


uv
eS Golfe du
Saint-Laurent

© ERPI Reproduction interdite


F
• Tracer les traits de graduation (traits verticaux) et inscrire la date
Îles de
Québec la Madeleine

TERRE- de chacun.

de géographie.
Montréal
e NEUVE
uv rent
200 km

le -Lau
t
4 Noter les événements sur la ligne du temps.
Sa F

Louisbourg
in

Québec
Supérieur
ACADIE
5 Donner un titre qui énonce le sujet de la ligne du temps. Climat continental Climat maritime
Lac CANADA Montréal
humide de l’Est
n H
Hiver froid et long Hiver froid et humide
La ron
a

La c r
Lac Michig

Rose des vents


io
c

Ont a (4 à 6 mois). (4 à 6 mois).


Ér
ié Elle permet de s’orienter sur Voici un exemple de la réalisation d’une ligne du temps :
Lac Été court, chaud, Été chaud, humide
la carte. En forme d’étoile ou
humide et orageux. et court.
© ERPI Reproduction interdite

sippi

de flèche qui pointe vers le


nord, elle indique les quatre Événements : Précipitations Précipitations très
s is

1
v e M is

points cardinaux : le nord (N.), 2014 : Ma naissance. abondantes. abondantes.


OCÉAN
le sud (S.), l’est (E.) et l’ouest (O.). Entre –10 °C et 20 °C. Entre –10 °C et 20 °C.
AT L A N T I Q U E
2015 : Mes premiers pas.
u

S’il n’y a pas de rose des vents


Fle

Quatre saisons. Quatre saisons.


© ERPI Reproduction interdite

LOUISIANE ni de flèche, le nord se trouve


5 2019 : Ma rentrée à l’école primaire.
toujours en haut de la carte.
8 Boîte à outils

Golfe Des événements de ma vie


du Mexique
2 2
Échelle 400 km
Elle indique le rapport entre une longueur sur 2010 2012 2014 2016 2018 2020
une carte et la longueur réelle de cet espace
sur la Terre. Dans l’exemple, 1,1 cm sur la carte
correspond à 400 km dans la réalité.
3 4 Mes premiers pas.
4
Boîte à outils 3 Ma rentrée à
4 Ma naissance. l’école primaire.

Boîte à outils 5

RÉVISION – Avant d’aborder la Nouvelle-France de 1645

Baie
Complète la ligne du temps pour
d’Hudson
Les Iroquoiens sont répartis dans
revoir les sociétés et les événements
une centaine de villages, dont
qui ont contribué à former

La section RÉVISION – Avant d’aborder


la Nouvelle-France de 1645. et Stadaconé.

u re n t
-L a
Lac Supérie int
Sa
u ve

eu
r
Stadaconé

Fl
la Nouvelle-France de 1645
La
n
Hochelaga

ga

cH
chi

u ro n
Lac Mi
io
Lac Ontar

rié OCÉAN
Lac É
AT L A N T I Q U E

Territoire des Autochtones. Près 300 km

Iroquoiens sédentaires.
de 100 000 Ils vivent longtemps au même
divisés en 25 nations vivent dans endroit, à plusieurs familles dans
.

Une section expliquant les événements qui ont précédé la


Il pratiquent ,
et dans la région des Grands Lacs. chassent et pêchent.

période à l’étude, soit la Nouvelle-France entre 1645 et 1745.


htone
Vers 1500 sur le territoire autoc

Les Algonquiens installent

© ERPI Reproduction interdite


leurs campements près des
cours d’eau et vivent dans
.

Algonquiens .
Ils sont environ 70 000 à se déplacer

Les quatre dossiers


dans les régions du Bouclier canadien
et des Appalaches. Ils pratiquent
, la pêche et
la cueillette.

© ERPI Reproduction interdite


Le cahier comporte quatre dossiers de deux types : ceux portant
12 RÉVISION – Avant d’aborder la Nouvelle-France de 1645

sur une société à l’étude et celui portant sur les faits marquants
survenus au cours d’une période.
Boîte à outils, page 4.

Dossier 2

La société
Les faits marquants Nouvelle-
entre 1645 et 1745 France France

-1743

à l’étude.
Au fil de ta lecture du dossier 2,
inscris les années des événements
Signature de la Grande Paix Expéditions vers le sud
OCÉ A N

situés sur la ligne du temps.


AT L A N T I Q U E

de Montréal, traité entre les et l’ouest.


Iroquois, les Français et leurs
Le gouvernement royal alliés autochtones.
Antilles
en Nouvelle-France en 1663
Création des Forges
Le roi du Saint-Maurice grâce
1701- à la participation de
Le Conseil souverain Gilles Hocquart, intendant
Deuxième guerre intercoloniale : de Nouvelle-France,
Le gouverneur Mise en place d’un nouveau système d’échanges :cession de Terre-Neuve, de 1729 à 1748.
L’évêque L’intendant
le commerce triangulaire. l’Acadie et de la baie d’Hudson
général
aux Anglais.

Les capitaines de la milice

1659-
Le peuple

Expéditions vers la région 1750


1710
des Grands Lacs.
1740
1720 1730
Mise en place d’un gouvernement
royal en Nouvelle-France.

1690 1700
1650 1680
1660 1670

Les faits Première guerre intercoloniale :


-1697
1740-
Troisième guerre
intercoloniale : prise de

marquants.
tentative de prise de Fondation d’un chantier naval Louisbourg par les Anglais,
Québec par William Phips. à Québec. puis restitution à la France.

51
-1673
Arrivée du régiment de Carignan- Arrivée de Jean Talon, premier Arrivée des premières Filles
Salières en Nouvelle-France. intendant de la Nouvelle-France. du roi en Nouvelle-France.

15 50 DOSSIER 2 Les faits marquants entre 1645 et 1745

IV La vue d’ensemble du cahier

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 4 2019-05-16 14:39


Les 35 unités
Les dossiers se divisent en unités ; il y en a 35 en tout. Chacune comporte
de deux à cinq pages où se trouvent les éléments suivants.

Le territoire
Le numéro de l’unité
Unité 1

et le titre. Un grand territoire


Vers 1645, le territoire de la Nouvelle-France comprend Terre-Neuve,
Consulte la carte de la page 16 pour réaliser
les tâches A à E.
Boîte à outils, page 3.

l’Acadie et la région de la vallée du Saint-Laurent. C’est un grand


territoire très peu peuplé. A Quelle région se trouve :
La plupart des habitants de la Nouvelle-France sont installés dans • le plus à l’est du territoire de la Nouvelle-France ?
la vallée du Saint-Laurent.
• le plus au centre du territoire de la Nouvelle-France ?

La Nouvelle-France vers 1645

Des références à
• le plus à l’ouest du territoire de la Nouvelle-France ?

des techniques précises Baie


d’Hudson
B Quel cours d’eau traverse la Nouvelle-France ?

de la boîte à outils. La région le plus à l’est


de la Nouvelle-France.
C Nomme deux villes de la Nouvelle-France.

La région le plus à l’ouest


Les habitants vivent surtout D Relie les énoncés.
dans les villes de Québec, de
de la Nouvelle-France. Trois-Rivières et de Ville-Marie Les collines Montérégiennes se trouvent • • au sud-est du territoire.
(aujourd’hui Montréal).
Les Appalaches se dressent • • au nord de la vallée
du Saint-Laurent.
n Le Bouclier canadien est situé •

© ERPI Reproduction interdite

© ERPI Reproduction interdite


ie
Bouclier can
ad
t-
TERRE- • au sud de Ville-Marie.
S a i n L a u re NEUVE
ve nt

Une section Géo incluant


La c Supéri eu
eu Fl
r
Tadoussac E Sur la carte ci-contre :
VALLÉE DU
Québec
• colorie le territoire de
SAINT-LAURENT ACADIE la Nouvelle-France ;

des cartes et des questions


Trois-Rivières
La
n
ga

Collines
cH

Ville-Marie Montérégiennes s 2
chi

he • complète la légende ;
u ro n
Lac Mi

ac
io al
Lac Ontar
p
p • inscris les numéros qui 3 1

d’exploitation.
A
c Ér
ié OCÉAN correspondent aux territoires
La
AT L A N T I Q U E suivants.
300 km
300 km
1. L’Acadie.
2. Terre-Neuve. Légende
3. La vallée du Saint-Laurent.

16 DOSSIER 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645 Unité 1 Le territoire 17

Des seigneurs et des censitaires


Les seigneuries sont offertes gratuitement aux
seigneurs. En général, les seigneurs sont des nobles,
des officiers militaires, des marchands et parfois
des communautés religieuses. Les colons à qui les
seigneurs donnent des portions de terre (des censives)
sont des censitaires. Ils pratiquent l’agriculture.
Des descriptions et des illustrations de
Les nombreux colons obtiennent une censive et s’y
établissent. Par conséquent, l’agriculture se développe
et plusieurs régions de la vallée du Saint-Laurent
personnages historiques importants.
se peuplent.

Pierre de Saint-Ours
(1640-1724)
Capitaine de l’armée
et seigneur

Cadet du régiment de
Carignan-Salières à l’âge

Des rubriques Des traces du passé établissant


de 18 ans, il s’embarque
pour le Canada et
devient capitaine
en 1665. Il participe

des liens entre des événements, des sites ou


activement à défendre
la colonie contre les
Iroquois. À la demande
de Jean Talon, il devient

des lieux du passé et ceux du présent.


Le manoir seigneurial de Saint-Ours. Cette seigneurie est propriétaire de la
concédée en 1672 par Jean Talon à Pierre de Saint-Ours, seigneurie dans la région
un capitaine du régiment de Carignan-Salières. de la Montérégie.
© ERPI Reproduction interdite
© ERPI Reproduction interdite

Des traces du passé

Le découpage du territoire en
seigneuries est encore visible
de nos jours. Cette vue aérienne
de la municipalité de Saint-
Jean-de-l’Île-d’Orléans, près
de Québec, montre la forme
rectangulaire des terres, faisant
face au fleuve. 3 Indique à quelle communauté religieuse correspond chacun des énoncés.
Ursulines Augustines
60 DOSSIER 2 Les faits marquants entre 1645 et 1745 a) Elles fondent l’Hôtel-Dieu de Québec. √
b) Elles sont enseignantes. √
c) Elles arrivent en Nouvelle-France en 1639. √ √
d) Elles sont infirmières. √

Revue population

Complète les énoncés.

Des questions, des tâches à réaliser


• Nombre total d’habitants vers 1645 : environ 600 .

• Villes habitées :

ou des schémas à remplir.


Québec ; Trois-Rivières ; Ville-Marie (Montréal) .

• Langue : français .

• Occupations :

• des engagés
• des gens de métier (défrichent les terres
© ERPI Reproduction interdite

(menuisiers, boulangers, ou construisent


marchands ou matelots). des habitations).

Des revues d’un des aspects de la société


à l’étude (territoire, population, mode de vie,
activités économiques). • des prêtres
(s’occupent de la vie • des missionnaires • des religieuses
religieuse, célèbrent (évangélisent (fondent des écoles et
les messes…). les Autochtones). des hôpitaux).

32 DOSSIER 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

La vue d’ensemble du cahier V

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 5 2019-05-16 14:39


De nouveaux arrivants : des soldats

Des mots définis en marge.


En 1665, le roi Louis XIV envoie le régiment de Régiment : Ensemble
Carignan-Salières en Nouvelle-France pour assurer de soldats dirigés par
un colonel.
la défense de sa colonie. Composé d’environ
1200 soldats, ce régiment doit défendre la colonie
contre les attaques des Iroquois.
Afin d’encourager les soldats à demeurer en
Nouvelle-France après leur mission, Jean Talon leur
offre des terres gratuites. Si la rigueur des conditions
et de l’hiver en décourage un grand nombre, le tiers
du régiment, soit en 400 hommes, choisit tout de
même de rester.
La population

Des textes souvent accompagnés de photos,


d’origine française
Des efforts
Nombre
récompensés
8000
Grâce aux efforts

d’illustrations, de diagrammes, de tableaux...


7000
de peuplement de 6000
Jean Talon, la population 5000
4000
de la colonie augmente
3000
de façon importante. 2000
Elle passe de 3200 habitants 1000
0
en 1666 à 6700 habitants 1666 1672 Des soldats du régiment
en 1672. Années de Carignan-Salières.

5 Remplis le schéma.
© ERPI Reproduction interdite

Mission de Augmenter
Jean Talon de la Nouvelle-France.

• Offrir de aux familles


nombreuses.
Moyens
• Offrir aux soldats.

• Faire venir .

Résultat La population : augmente peu. double.

Unité 12 Des efforts de peuplement 57

Revue du DOSSIER 1

La société française en Nouvelle-France vers 1645

Le territoire • Vallée du Saint-Laurent, Acadie, Terre-Neuve.


• Relief : plaine et collines, chaîne de montagnes
des Appalaches et Bouclier canadien.
• Nombreux lacs et rivières.
• Forêt mixte et forêt boréale.
• Climat continental humide.

Une revue des dossiers résumant La population •




Premiers établissements : postes de traite.
Tadoussac, Québec, Trois-Rivières et Ville-Marie.

les aspects des sociétés à l’étude


Quelques familles d’agriculteurs près de Québec.
• Environ 600 Français, dont des gens de métier
et des engagés.

(territoire, population, mode Le mode de vie • Vie difficile en raison du climat.


• Colons dépendants de la mère patrie pour plusieurs
Grille du DOSSIER 1

de vie, activités économiques)


produits.
• Maisons en bois, mal isolées, comportant une
seule pièce. La société française en Nouvelle-France vers 1645
• Religion catholique : présence de missionnaires
ou comparant deux sociétés.
Lis les définitions.
(Récollets et Jésuites) et de religieuses (Ursulines Écris les mots correspondants dans la grille.
et Augustines).

© ERPI Reproduction interdite


12 15
• Alimentation : produits de l’agriculture (blé, légumes,
1 o 14
fruits), viande (bœuf et porc), œufs, lait, gibier
et poisson. 2 a 19
• Habillement : vêtements en laine et en coton. 17
• Transport : canot, raquettes, toboggan.
3 - c
20
Les activités • Principale activité économique : commerce des
économiques / fourrures à Tadoussac, Trois-Rivières, Québec 11 4 l
Les dirigeants et Ville-Marie. 5 r t
• Nouveau métier : coureur des bois.
13 16 6 e g
• Dirigeants : roi de France, Compagnie des Cent-Associés,
gouverneur général. 7 e 18

48 DOSSIER 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645 8 j


n 9 u u

10 e i
© ERPI Reproduction interdite

1. Type de commerce que les coureurs 11. Important actionnaire de la Compagnie


des bois font avec les Autochtones. des Cent-Associés : de…
2. Fondateur de Trois-Rivières : de… 12. Moyen de transport encore beaucoup

Une grille de révision.


3. Immense colonie peu peuplée en 1645. utilisé vers 1645.
4. Tissu qui sert à fabriquer les vêtements. 13. Aliment de base des premiers colons.
5. Il a le dernier mot pour tout ce qui 14. Océan qui touche le territoire de
concerne la Nouvelle-France. la Nouvelle-France vers 1645.
6. Principal produit cultivé en Nouvelle-France. 15. Saison difficile pour les colons.
7. Établissement le plus peuplé en 1645. 16. Animal utilisé pour les travaux aux champs.
8. Groupe de missionnaires. 17. Mère patrie des colons.
9. L’une des premières communautés 18. Oiseau de ferme.
religieuses de femmes en 19. Fonde Ville-Marie avec Paul de Chomedey

© ERPI Reproduction interdite


Nouvelle-France. de Maisonneuve (2 mots).

Le glossaire
10. Une des professions exercées 20. Hommes venus travailler en Nouvelle-
par les gens de métier. France pour une durée déterminée.

Grille du DOSSIER 1 49

GLOSSAIRE

A D
Actionnaire : Personne qui possède Défricher : Préparer le terrain à cultiver
une partie d’une compagnie. en éliminant les arbres et les plantes
sauvages.
Antilles : Îles situées dans la mer des
Caraïbes et qui forment une colonie Dépendance : Dans un grand domaine,
française. Elles comprennent aujourd’hui construction secondaire qui a une fonction
des îles comme la Guadeloupe et précise : cuisine, lavoir, etc.
la Martinique. Domestique : Qui concerne la maison,
Artisan : Personne qui fabrique des objets comme l’éducation des enfants et
avec ses mains. la cuisine.

E
Un glossaire regroupant tous
B
Barque : Petite embarcation propulsée Embouchure : Endroit où un cours d’eau
par des rames. se jette dans un plus grand cours d’eau.

C
Entailler : Faire un trou dans un arbre.

Esclave : Personne qui n’est pas libre


les mots définis en marge.
Chanvre : Tissu fabriqué à partir d’une et est soumise à un maître.
plante appelée « chanvre » que l’on cultive Étal : Table sur laquelle on expose
pour sa tige. les produits à vendre dans un marché.
© ERPI Reproduction interdite

Charrue : Instrument agricole qui sert à Évangéliser : Faire connaître la religion


retourner la terre, à labourer. catholique dans le but d’y convertir
Communauté religieuse : Groupe de les gens.
religieux vivant ensemble et partageant Évêque : L’autorité religieuse qui dirige
les mêmes croyances. les prêtres et leurs paroissiens catholiques.
Convertir : Amener une personne à
adopter une autre religion. F
Corsage : Chemisier ajusté porté par une Flotte : Ensemble de bateaux de guerre
femme, couvrant le haut de son corps. qu’un pays possède pour se défendre.

Corvée : Travail gratuit effectué pour Forteresse : Construction qui a pour but
le seigneur. de protéger un territoire, une ville.

Glossaire 143

VI La vue d’ensemble du cahier

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 6 2019-05-16 14:39


boîte à outils

Pour étudier une société, il faut comprendre son


territoire. Pour y arriver, on observe les formes du
terrain, les cours d’eau, le climat et la végétation.
La carte et la ligne du temps permettent de situer Baie Terre-
ce territoire dans l’espace et dans le temps. d’Hudson

Mon
Île de Neuve
Vancouver ou

B
tagnes Ro
cli

en
er can a d i

Ch
aîne Côtière

es
Grandes

ch
cheuses

ala
Plaines

pp
OCÉAN

sA
AT L A N T I Q U E

Le
OCÉAN
PA C I F I Q U E

S ie
Golfe

rra
du Mexique
ad

M
re M ll e s
( M e r d e s A n ti b e s )
e r d e s Ca r a ï

1000 km

Boîte à outils................................................... 1
La carte géographique................................. 2
Les types de cartes...................................... 2
La lecture d’une carte................................. 3
Les types d’échelles..................................... 4
La ligne du temps.......................................... 4
La lecture d’une ligne du temps................ 4
© ERPI Reproduction interdite

La réalisation d’une ligne du temps......... 5


La géographie du Québec............................ 6
Les cours d’eau............................................ 6
Le relief.......................................................... 7
Les climats au Québec................................ 8
La végétation au Québec........................... 9
Les régions naturelles du Québec............ 10

14193_escales4_01_p00i-014.indd 1 2019-12-04 11:17


La carte géographique
Des explorateurs européens ont débarqué en Amérique à la fin du 15e siècle.
Ils ont dessiné des cartes pour noter ce qu’ils découvraient. Aujourd’hui, les gens
qui dessinent des cartes sont appelés « cartographes ». Une carte géographique
est une représentation graphique du monde réel. Il s’agit d’une image réduite
de la Terre ou d’une partie de la Terre.

Les types de cartes


Il existe divers types de cartes.

Le planisphère représente l’ensemble La carte routière représente des


du globe. éléments créés par l’être humain (villes,
routes, etc.).

La carte du relief représente Le plan représente une vue de dessus.


les caractéristiques physiques
d’un territoire (montagnes, plateaux,
plaines, etc.).

© ERPI Reproduction interdite


Baie Terre-
d’Hudson
Mon

Île de Neuve
Vancouver ou
B
tagnes Ro

cli
en

er can a d i
Ch
aîne Côtière

es

Grandes
ch
cheuses

ala

Plaines
pp

OCÉAN
sA

AT L A N T I Q U E
Le

OCÉAN
PA C I F I Q U E
S ie

Golfe
rra

du Mexique
ad
M

re M ll e s
( M e r d e s A n ti b e s )
e r d e s Ca r a ï

1000 km

2 Boîte à outils

14193_escales4_01_p00i-014.indd 2 2019-12-04 11:18


La lecture d’une carte
Une carte géographique a généralement un titre, une légende, une échelle
et une rose des vents. Parfois, un carton l’accompagne. Voici un exemple.

Titre Légende
Il te renseigne sur le contenu Elle présente les symboles utilisés sur la carte et en
de la carte et la région du donne la signification. Les symboles sont constitués
monde qu’elle représente. de couleurs, de motifs ou de pictogrammes.

Le territoire de la Nouvelle-France vers 1745


Légende

Nouvelle-France
 reize colonies
T
anglo-américaines
Carton
Il sert à situer le territoire représenté sur la carte dans
un plus grand territoire. Ici, le carton situe le territoire
de la Nouvelle-France et des Treize colonies
Baie dans
l’ensemble de l’Amérique du Nord. d’Hudson

TERRE-
e NEUVE
uv rent
le -Lau
t
Sa F

Louisbourg
in

Québec ACADIE
Supérieur CANADA Montréal
Lac
n H
La ron
a

La c r
Lac Michig

Rose des vents


io
c

Ont a
Ér
ié Elle permet de s’orienter sur
Lac
la carte. En forme d’étoile ou
© ERPI Reproduction interdite

ippi

de flèche qui pointe vers le


ss

nord, elle indique les quatre


si
v e M is

points cardinaux : le nord (N.),


OCÉAN
le sud (S.), l’est (E.) et l’ouest (O.).
AT L A N T I Q U E
u

S’il n’y a pas de rose des vents


Fle

LOUISIANE ni de flèche, le nord se trouve


toujours en haut de la carte.

Golfe
du Mexique

Échelle 400 km
Elle indique le rapport entre une longueur sur
une carte et la longueur réelle de cet espace
sur la Terre. Dans l’exemple, 1,1 cm sur la carte
correspond à 400 km dans la réalité.

Boîte à outils 3

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 3 2019-04-18 15:10


Les types d’échelles
L’échelle indique le rapport entre la taille d’un élément sur la carte
et la taille de cet élément dans la réalité.

Une carte à petite échelle représente Une carte à grande échelle


de grands territoires, mais donne peu représente de petits territoires,
de détails. mais donne beaucoup de détails.
Mer du
Baie Labrador

nt
d’Hudson

L a u ve
u re
e
Fl -
t
in
Sa
300 km

Légende e rent
Légende

La ron
Hu
uv au

c
La c
i nt e

ri o
-L

Ont a Boston
S a Fl

Nouvelle-France S up é r i e ur
Nouvelle-France
Lac s É rié
H e Lac
Treize colonies Treize colonies
n

La ron
i ga

La c i o Philadelphie New York


u

h
c

ar
On t
L ac Mi ch

anglo-américaines rié
anglo-américaines
a

É
Lac
l
a
p
p
A
ssi p pi

s
ssi

e
Mi

L
F l e uve

OCÉAN
AT L A N T I Q U E
Golfe OCÉAN
du Mexique AT L A N T I Q U E
300 km

La ligne du temps
Une ligne du temps est un outil qui situe des événements dans le temps,
selon un ordre chronologique, du plus ancien au plus récent.

La lecture d’une ligne du temps


Vers la droite,
Le titre te renseigne La ligne brisée indique les événements
sur le sujet représenté. un saut dans le temps. sont plus récents.

© ERPI Reproduction interdite


Les événements marquants entre 1960 et 2050 Début du
21e siècle

1960 1970 1980 1990 2000 2050


1 an
5 ans
10 ans

Vers la gauche, L’intervalle est l’espace Un siècle est une période de 100 ans.
les événements entre deux gradations. Il commence toujours à l’an 1. Par
sont plus anciens. Il divise une ligne du temps exemple, le 1er siècle s’étend de l’an
en portions égales. Ici, les 1 à l’an 100 ; le 10e siècle s’étant de
intervalles sont de 1 an, l’an 901 à l’an 1000 ; le 21e siècle
de 5 ans et de 10 ans. s’étend de l’an 2001 à l’an 2100.

4 Boîte à outils

14192_escales4_01_p00i-014.indd 4 2019-12-03 10:14


La réalisation d’une ligne du temps

1 Déterminer les événements à situer sur la ligne du temps.


2 Calculer la période de temps à illustrer.
• Calculer le temps écoulé entre le premier et le dernier événement
(ex. : 1 an, 10 ans, 100 ans).
• Déterminer la date de début et la date de fin de la ligne du temps
(elles doivent pouvoir contenir tous les événements à situer sur la ligne).

3 Dessiner la ligne du temps.


• Tracer une flèche orientée vers la droite.
• Déterminer le nombre de segments égaux qui divisent la ligne du temps
et la durée de chaque intervalle.
• Tracer les traits de graduation (traits verticaux) et inscrire la date
de chacun.

4 Noter les événements sur la ligne du temps.


5 Donner un titre qui énonce le sujet de la ligne du temps.

Voici un exemple de la réalisation d’une ligne du temps :

Événements :
1
2014 : Ma naissance.
2015 : Mes premiers pas.
© ERPI Reproduction interdite

5 2019 : Ma rentrée à l’école primaire.

Des événements de ma vie


2 2

2010 2012 2014 2016 2018 2020

3 4 Mes premiers pas.


4
Ma rentrée à
4 Ma naissance. l’école primaire.

Boîte à outils 5

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 5 2019-04-18 15:10


La géographie du Québec
Les cours d’eau
Il existe plusieurs types de cours d’eau : les ruisseaux,
les rivières et les fleuves. Tous les cours d’eau s’écoulent
d’un terrain plus élevé vers un terrain plus bas.
Il y a aussi des étendues d’eau : les lacs, les mers et
les océans. Elles sont toutes formées par des cours d’eau
plus ou moins grands.

Lac
Ruisseau Rivière Étendue d’eau entourée
Petit cours d’eau Cours d’eau qui se forme par de terres et alimentée par
peu profond. la rencontre de ruisseaux. les ruisseaux et les rivières.

© ERPI Reproduction interdite

Fleuve Mer et océan


Grand cours d’eau formé Deux étendues d’eau salée.
par la rencontre de plusieurs L’océan sépare les continents.
rivières et qui se jette dans
la mer ou l’océan.

6 Boîte à outils

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 6 2019-04-18 15:10


Le relief
Le sol n’est pas toujours égal. Parfois, il est plat, d’autres fois, il est élevé.
Les inégalités du sol s’appellent « relief ». La montagne, le plateau, la vallée,
la plaine et la colline sont des types de reliefs.

Plaine Grande étendue de terrain plat, très peu


ondulé.
Ex. : Les basses-terres du Saint-Laurent.

Montagne Importante élévation de terrain, plus haute


qu’une colline.
Forme de relief la plus élevée de la Terre.
Nommée « chaîne de montagnes » quand une
suite de montagnes sont rattachées entre elles.
Ex. : Les Appalaches.

Colline Petite élévation de terrain arrondie.


Ex. : Les Montérégiennes.
© ERPI Reproduction interdite

Plateau Grande étendue de terrain, plat ou ondulé,


semblable à la plaine.
Généralement plus élevé que le niveau
de la mer et plus élevé qu’une plaine.
Ex. : Le Bouclier canadien, les Laurentides.

Vallée Étendue de terrain qui se situe entre


deux terrains plus élevés, par exemple
entre deux montagnes.
Traversée par un cours d’eau.

Boîte à outils 7

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 7 2019-04-18 15:10


Les climats au Québec
Le Québec est un très grand territoire. Il y existe quatre types de climats
très différents.

Climat arctique Climat subarctique


Hiver très long et très Hiver très froid et long
froid (6 à 8 mois). (5 à 8 mois).
Été très court et frais. Été court et frais.
Précipitations faibles, Précipitations
sous forme de neige. modérées à faibles,
Entre –35 °C et 5 °C. neige peu abondante.
Sol gelé toute l’année Entre –30 °C et 15 °C.
et vents forts. Sol gelé une bonne
partie de l’année.

Légende

Baie Climat
 arctique
d’Hudson
Climat subarctique
Climat
 continental
humide

 limat maritime
C
de l’Est

TERRE-
NEUVE

Laurent
int-
Sa Golfe du
u ve
le Saint-Laurent

© ERPI Reproduction interdite


F

Îles de
Québec la Madeleine

Montréal
200 km

Climat continental Climat maritime


humide de l’Est
Hiver froid et long Hiver froid et humide
(4 à 6 mois). (4 à 6 mois).
Été court, chaud, Été chaud, humide
humide et orageux. et court.
Précipitations Précipitations très
abondantes. abondantes.
Entre –10 °C et 20 °C. Entre –10 °C et 20 °C.
Quatre saisons. Quatre saisons.

8 Boîte à outils

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 8 2019-04-18 15:10


La végétation au Québec
La végétation au Québec varie selon le climat de la région. Plus on
se dirige vers le nord, plus il fait froid et plus le sol est difficile à cultiver.
Il y a trois types de forêts au Québec (subarctique, boréale et mixte)
et une zone appelée « toundra ».

Toundra Forêt subarctique


Sol non fertile et gelé Sol non fertile et
presque toute l’année. gelé environ 10 mois
Vents violents. Peu de par année.
précipitations. Peu de précipitations.
Peu de végétation : Petits arbres, surtout
arbustes, mousses, des conifères.
lichens, herbes.

Légende
Baie
d’Hudson Toundra


Forêt subarctique
Forêt
 boréale

 orêt mixte
F

TERRE-
NEUVE

urent
t - La
ain Golfe du
eS
© ERPI Reproduction interdite

uv Saint-Laurent
le
F

Îles de
Québec la Madeleine

Montréal
200 km

Forêt boréale Forêt mixte


Type de forêt le plus Sol facile à cultiver
étendu au Québec. et humide.
Sol de mauvaise Climat humide
qualité et difficile et précipitations
à cultiver. régulières.
Grands conifères Feuillus et conifères.
et quelques feuillus.

Boîte à outils 9

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 9 2019-04-18 15:11


Les régions naturelles du Québec
Le Québec comprend quatre grandes régions naturelles : le Bouclier canadien,
les basses-terres du Saint-Laurent, les Appalaches et les basses-terres de
la baie d’Hudson. Ces régions ont en commun la végétation, le climat, le relief,
le type de sol.
Légende

Bouclier
 canadien

 asses-terres de
B
la baie d’Hudson

Basses-terres

du Saint-Laurent

 ppalaches
A

Baie
d’Hudson

TER
RE
-N
EU
VE

-E
T-
ABL
RAD
QUÉBEC OR

urent © ERPI Reproduction interdite


in t-La
e Sa Golfe du
v
F le u Saint-Laurent
Îles de
la Madeleine
ÎLE-DU-
PRINCE-
NOUVEAU- ÉDOUARD
BRUNSWICK
NOUVELLE-
ÉCOSSE
ONTARIO

ÉTATS-UNIS 200 km

10 Boîte à outils

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 10 2019-04-18 15:11


Bouclier canadien
Couvre 90 % du territoire québécois.
Immense plateau recouvert de forêts.
Traversé au sud par les Laurentides.
Sol rocailleux et difficile à cultiver.
Présence de nombreux lacs et rivières.
Population peu nombreuse.

Basses-terres du Saint-Laurent
Couvrent environ 4 % du territoire
québécois.
Plaine située entre le Bouclier canadien
et les Appalaches.
Région la plus fertile du Québec.
Présence de lacs et de quelques collines.
Région la plus peuplée.

Appalaches
Couvrent environ 5 % du territoire
québécois.
Chaîne de montagnes située au sud
du fleuve Saint-Laurent.
Présence de vallées et de collines
recouvertes de forêts.
© ERPI Reproduction interdite

Sol fertile dans les vallées.


Sol boisé et non fertile dans les collines.

Basses-terres de la baie d’Hudson


Couvrent environ 1 % du territoire
québécois.
Terres très humides.
Présence de nombreux lacs.
Peu de végétation.

Boîte à outils 11

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 11 2019-04-18 15:11


RÉVISION – Avant d’aborder la Nouvelle-France de 1645

Baie
Complète la ligne du temps pour
d’Hudson
Les Iroquoiens sont répartis dans
revoir les sociétés et les événements
une centaine de villages, dont
qui ont contribué à former
la Nouvelle-France de 1645. Hochelaga et Stadaconé.

u re n t
-L a
Lac Supérie int
Sa
u ve
eu
r

Stadaconé
Fl
La
n

Hochelaga
ga

cH
chi

u ro n
Lac Mi

io
Lac Ontar

Érié OCÉAN
Lac
AT L A N T I Q U E

Territoire des Autochtones. Près 300 km

Iroquoiens sédentaires.
de 100 000 Iroquoiens
Ils vivent longtemps au même
divisés en 25 nations vivent dans endroit, à plusieurs familles dans
la vallée
des maisons longues .
du Saint-Laurent
Il pratiquent l’agriculture ,
et dans la région des Grands Lacs. chassent et pêchent.

htone
Vers 1500 sur le territoire autoc

Les Algonquiens installent

© ERPI Reproduction interdite


leurs campements près des
cours d’eau et vivent dans
des wigwams .

Algonquiens nomades .
Ils sont environ 70 000 à se déplacer
dans les régions du Bouclier canadien
et des Appalaches. Ils pratiquent
la chasse , la pêche et
la cueillette.

12 RÉVISION – Avant d’aborder la Nouvelle-France de 1645

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 12 2019-04-18 15:11


Légende

Christophe Colomb (1492)

Jean Cabot (1497)


Boîte à outils, page 5.
Vasco de Gama (1497)

Giovanni da Verrazzano (1524)

Jacques Cartier (1534)

ANGLETERRE 1492 -1534


AMÉRIQUE EUROPE
DU NORD FRANCE
ASIE
Grandes explorations
ESPAGNE européennes. En quête
PORTUGAL
d’une route commerciale
vers l’Asie ,
OCÉ A N AFRIQUE
AT L A N T I Q U E les rois de
OCÉ A N plusieurs pays envoient
INDIE N
des navigateurs explorer
les océans.

1000 km

que
00 en Europe et en Améri
Vers 15
© ERPI Reproduction interdite

1492
Découverte de l’Amérique . 1497
Envoyé par le roi d’Espagne, Exploration des côtes

Christophe Colomb de Terre-Neuve. Au nom du roi


débarque sur l’île d’Hispaniola d’Angleterre, Jean Cabot
(aujourd’hui Haïti). prend possession de ce territoire.

RÉVISION – Avant d’aborder la Nouvelle-France de 1645 13

139810_esc4_p00I-VI-001-014.indd 13 2019-04-18 15:11


1600
Fondation du premier poste
de traite. Chauvin fonde
Tadoussac , poste de
1534-1542
traite où les Français viennent faire
Trois voyages
le commerce des fourrures .
de Jacques Cartier
en Amérique du Nord.
1634
• Exploration du golfe et du fleuve
Saint-Laurent ; Fondation de Trois-Rivières
des villages par le sieur de Laviolette.
• découverte
iroquoiens de Stadaconé et
d’Hochelaga.

e
1500 en Nouvelle-Franc
Après

© ERPI Reproduction interdite

1608
Fondation de Québec . 1642
Samuel de Champlain fonde Fondation de Ville-Marie
le premier (Montréal) par Jeanne Mance
établissement permanent. et Maisonneuve.

14 RÉVISION – Avant d’aborder la Nouvelle-France de 1645

14192_escales4_01_p00i-014.indd 14 2019-12-03 09:37


15

139810_esc4_p015-032.indd 15 2019-04-18 15:40


Unité 1 Le territoire

Un grand territoire
Vers 1645, le territoire de la Nouvelle-France comprend Terre-Neuve,
l’Acadie et la région de la vallée du Saint-Laurent. C’est un grand
territoire très peu peuplé.
La plupart des habitants de la Nouvelle-France sont installés dans
la vallée du Saint-Laurent.

La Nouvelle-France vers 1645

Baie
d’Hudson

La région le plus à l’est


de la Nouvelle-France.

Les habitants vivent surtout


La région le plus à l’ouest dans les villes de Québec, de
de la Nouvelle-France. Trois-Rivières et de Ville-Marie
(aujourd’hui Montréal).

© ERPI Reproduction interdite


d ie
Bouclier c ana t-
TERRE-
S a i n L a u re NEUVE
ve n
La c Supéri eu t
eu Fl
r
Tadoussac
VALLÉE DU
SAINT-LAURENT Québec
Trois-Rivières ACADIE
La
n
ga

Collines
cH

Ville-Marie Montérégiennes
es
chi

u ro n

h
Lac Mi

ac
Lac Ontar
io al
p
p
A
rié OCÉAN
Lac É
AT L A N T I Q U E
300 km

16 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

139810_esc4_p015-032.indd 16 2019-04-18 15:40


Consulte la carte de la page 16 pour réaliser Boîte à outils, page 3.
les tâches A à E.

A Quelle région se trouve :


• le plus à l’est du territoire de la Nouvelle-France ? Terre-Neuve.
• le plus au centre du territoire de la Nouvelle-France ?
La vallée du Saint-Laurent.

• le plus à l’ouest du territoire de la Nouvelle-France ?


La région des Grands Lacs.

B Quel cours d’eau traverse la Nouvelle-France ?


Le fleuve Saint-Laurent.

C Nomme deux villes de la Nouvelle-France. Exemples de réponses :


Ville-Marie. Trois-Rivières. Québec. Tadoussac.

D Relie les énoncés.


Les collines Montérégiennes se trouvent • • au sud-est du territoire.
Les Appalaches se dressent • • au nord de la vallée
du Saint-Laurent.
Le Bouclier canadien est situé •
© ERPI Reproduction interdite

• à l’est de Ville-Marie.

E Sur la carte ci-contre :


• colorie le territoire de
la Nouvelle-France ;
2
• complète la légende ;
• inscris les numéros qui 3 1
correspondent aux territoires
suivants.
300 km

1. L’Acadie.
2. Terre-Neuve. Légende Nouvelle-France.
3. La vallée du Saint-Laurent.

Unité 1 Le territoire 17

14192_escales4_02_p015-032.indd 17 2019-12-03 10:16


La vallée du Saint-Laurent
Le relief de la vallée du Saint-Laurent
est une plaine. Cette région
comprend également quelques
collines qui sont presque toutes
situées près de Ville-Marie. Ce sont
les collines Montérégiennes.
C’est dans cette vallée, aussi
nommée « basses-terres du Saint-
Laurent », que les terres sont les plus
fertiles. Les gens qui habitent cette Des terres fertiles de la vallée
du Saint-Laurent et, en arrière-plan,
grande plaine peuvent pratiquer
les collines Montérégiennes.
l’agriculture.

Des montagnes et un plateau rocheux


Une grande chaîne de montagnes se dresse au sud-est du territoire.
Un immense plateau rocheux occupe le nord de la vallée.

© ERPI Reproduction interdite


Le Bouclier canadien. Cette région occupe
Les Appalaches. Cette grande chaîne le nord de la vallée du Saint-Laurent. Il s’agit
de montagnes se dresse au sud-est du d’un immense plateau rocheux recouvert
territoire. Le relief de cette grande région de forêts. Le sol rocailleux du Bouclier
comprend des vallées fertiles et des canadien rend l’agriculture difficile, parfois
montagnes aux sommets arrondis. même impossible.

1 Coche les types de reliefs de la vallée du Saint-Laurent. Boîte à outils, page 7.

√ Une plaine. Un désert. Un plateau rocheux.

De très hauts sommets. √ Des collines. √ Une vallée.

18 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

14193_escales4_02_p015-032.indd 18 2019-12-04 10:59


Bouclier canadien. Vallée du Saint-Laurent.
De nombreux cours d’eau Rivière
Manicouagan

Le territoire de la Nouvelle-France Lac


Saint-Jean e Sa
in t-
L a u re nt

Rivièr uv
compte des milliers de lacs et de Riv e
e
Saguière Fl
300 km ain enay

S
t Tadoussac
rivières. Ce sont les principales voies

-Mau r i c
Rivière Saint-Charles

de communication de la colonie. Québec

Ri v
i
u t è re de Trois-Rivières

e
a ou Rivière
ais s
Par bateau, il est possible de
Chaudière
Ville-Marie Rivière
Saint-François
se rendre presque partout sur Appalaches.
Rivière
Richelieu
le territoire. Lac Ontario OCÉAN
AT L A N T I Q U E

2 Remplis les fiches d’information à l’aide des termes Boîte à outils, pages 6 à 11.
donnés dans l’encadré.

Bouclier canadien
• Est situé au nord au centre
du territoire.
au nord
• Relief : plateau rocheux
couvert de forêts. au sud-est
• Terres : peu fertiles . fertiles
• Important cours d’eau :
rivière Saguenay
très fertiles
.
peu fertiles
Appalaches
• Sont situées au sud-est
chaîne de
du territoire. montagnes
• Relief : chaîne de
plaine
montagnes et vallées.
plateau
© ERPI Reproduction interdite

• Terres : fertiles
rocheux
dans les vallées.
fleuve Saint-
• Important cours d’eau :
rivière Saint-François Laurent
.
rivière
Vallée du Saguenay
Saint-Laurent • Est située au centre
du territoire. rivière Saint-
• Relief : plaine François
et quelques collines.
• Terres : très fertiles .
• Important cours d’eau :
fleuve Saint-Laurent .

Unité 1 Le territoire 19

139810_esc4_p015-032.indd 19 2019-04-18 15:41


Unité 2 Le climat et la végétation

Le climat de la vallée du Saint-Laurent


La vallée du Saint-Laurent a un climat continental
Précipitations : Toute
humide. Ce type de climat se caractérise par de forme d’eau qui tombe
grandes différences de température entre les saisons. du ciel (neige, pluie,
Les précipitations sont abondantes tout au long bruine, etc.).
de l’année.
Durant les longs hivers, le froid est intense. Il neige
beaucoup et les cours d’eau sont gelés. Les étés sont
courts, chauds et humides.

1 Observe les illustrations. Elles représentent l’habitation de Samuel


de Champlain, fondateur de la ville de Québec, au cours de deux saisons.
Écris les mots suivants au bon endroit.

été glace hiver chaud et court


humidité long et froid neige précipitations abondantes

Hiver.

Long et froid.

Neige.

© ERPI Reproduction interdite


Glace.

Précipitations abondantes.
Été.

Chaud et court.

Humidité.

20 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

139810_esc4_p015-032.indd 20 2019-04-18 15:41


La végétation
La végétation de la Nouvelle-France est très variée. Dans la vallée
du Saint-Laurent, on trouve surtout la forêt mixte. Cette forêt se
compose de feuillus, comme l’érable et le bouleau, et de conifères,
comme le pin et l’épinette.
Au nord de la vallée du Saint-Laurent et dans une partie des Appalaches,
la forêt boréale remplace la forêt mixte. La forêt boréale se compose
de conifères comme le pin, l’épinette et le sapin.

L’orme et le chêne, des feuillus Le sapin et le mélèze, des conifères


de la forêt mixte. de la forêt boréale.

2 Nomme deux types de forêts qui recouvrent le territoire de la Nouvelle-France.


© ERPI Reproduction interdite

La forêt boréale. La forêt mixte.

3 Inscris F si l’illustration représente un feuillu et C si elle représente


un conifère.

F F F C C

Orme. Chêne. Érable. Mélèze. Pin.

Unité 2 Le climat et la végétation 21

139810_esc4_p015-032.indd 21 2019-04-18 15:41


La faune
De nombreux animaux vivent dans les forêts de la Nouvelle-France.
Presque partout, on trouve des orignaux, des chevreuils, des loups
et des ours. Il y a aussi de petits animaux à fourrure comme le vison,
le rat musqué, la loutre et le castor. Plusieurs espèces d’oiseaux
y vivent : des outardes, des hérons et des canards, par exemple.

Un vison. Un chevreuil. Une outarde.

Le fleuve Saint-Laurent, les lacs et les rivières abritent de


nombreuses espèces de poissons : anguilles, brochets, Le marsouin et
esturgeons et saumons en sont quelques exemples. Dans l’anguille vivent
dans l’eau salée
le golfe du Saint-Laurent, on trouve aussi des mammifères
du fleuve.
marins comme les baleines et les marsouins.

4 Complète le tableau.

© ERPI Reproduction interdite


Gros mammifères terrestres Petits mammifères à fourrure

• chevreuil • loup • castor • loutre

• orignal • ours • rat musqué • vison

Oiseaux Gros mammifères marins

• héron • canard • marsouin • baleine

• perdrix • outarde • phoque


Poissons

• anguille • esturgeon • brochet • saumon

22 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

139810_esc4_p015-032.indd 22 2019-04-18 15:41


5 Parmi les animaux présents sur le territoire : Exemples de réponses :
• nomme deux animaux susceptibles de servir au commerce des fourrures ;
Le castor. La loutre. Le rat musqué. Le vison.

• nomme deux animaux dont on peut récupérer les plumes pour décorer
des coiffes ;
Le héron. Le canard. La perdrix. L’outarde.

• nomme deux animaux dont on peut récupérer les peaux pour faire
des vêtements.
Baie
Le chevreuil. Le loup. L’orignal. L’ours.
d’Hudson

Revue territoire
a) Remplis les étiquettes.
b) Devant chacune de tes réponses, C Fleuve Saint-Laurent
inscris :
u re n t
• R si elle désigne le relief ; Lac Supéri Sa
int
-La
eu e
• V si elle désigne la végétation ;
r

v
eu
Fl
• C si elle désigne un cours d’eau ; nt
re
La

u
n

a
F si elle désigne la faune.
ga

• t-L acs
cH
chi

ain ds L
u ro n

S
Lac Mi

u n
Lac Ontar
io es d Gra
r
r de s
-te
F Canard. r ié ss es gion
É é
Lac Ba et r
OCÉAN
AT L A N T I Q U E
© ERPI Reproduction interdite

R Colline.

F Baleine.

V Forêt mixte.

R Vallée.

F Orignal.

F Vison.
Unité 2 Le climat et la végétation 23

139810_esc4_p015-032.indd 23 2019-04-18 15:41


Unité 3 L’occupation du territoire

Les premiers établissements :


des postes de traite
Les premiers établissements de la Nouvelle-
France sont des postes de traite. Le premier
est Tadoussac, fondé par Pierre de
Chauvin. Il est fondé en 1600. En 1645,
le plus important poste de traite est Trois-
Rivières. C’est là que les échanges sont
les plus nombreux. Toutefois, comme le
Les postes de traite comprennent
commerce des fourrures ne demande pas quelques bâtiments (maisons, magasin,
beaucoup d’employés, Trois-Rivières est entrepôt, etc.) entourés d’une haute
encore peu peuplé en 1645. L’établissement palissade. Ce sont des endroits où
compte alors quelques dizaines de les Français font des échanges avec
les Autochtones.
personnes seulement.

1 Remplis la fiche de chaque établissement.


Tadoussac

Année : 1600.

Fondateur :
Pierre de Chauvin.

© ERPI Reproduction interdite


Utilité :
Faire des échanges.
Sieur de Laviolette
(v. 1600-?)
Trois-Rivières Fondateur
de Trois-Rivières

Année : 1634. On ne connaît pas


le prénom ni les dates
Fondateur : de naissance et de
décès de Laviolette.
Sieur de Laviolette.
En 1634, Samuel
de Champlain
Utilité : l’envoie fonder
Faire des échanges. le poste de traite
de Trois-Rivières.

24 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

14192_escales4_02_p015-032.indd 24 2019-12-03 09:40


2 Pourquoi le commerce des fourrures ne favorise-t-il pas le peuplement ?
Les hivers sont rudes et froids.

Les explorateurs craignent les Autochtones.


√ Le commerce des fourrures demande peu d’employés.

Le premier établissement permanent : Québec


En 1608, Samuel de Champlain fonde Québec.
Défricher : Préparer le terrain
En 1645, Québec est le plus grand établissement à cultiver en éliminant les
de la Nouvelle-France. arbres et les plantes sauvages.
En plus de servir au commerce
des fourrures, Québec est le centre
des affaires de la colonie. En effet,
c’est à Québec que vit le gouverneur,
celui qui dirige la colonie. Il prend
des décisions importantes concernant
la colonie. En 1645, presque deux
habitants sur trois vivent à Québec.
Quelques familles d’agriculteurs
s’établissent aussi autour de la ville.
Elles commencent à défricher En 1645, Québec est à la fois un poste de
les champs et à cultiver la terre. traite et le centre des affaires de la colonie.
© ERPI Reproduction interdite

3 Coche les énoncés qui décrivent Québec vers 1645.


√ L’établissement le plus peuplé de la colonie.
√ Le centre des affaires de la colonie.
Le premier établissement fondé en Nouvelle-France.
√ Un lieu d’échanges pour le commerce des fourrures.
√ Le lieu de résidence du gouverneur.
L’établissement où seulement quelques commerçants vivent.

Unité 3 L’occupation du territoire 25

139810_esc4_p015-032.indd 25 2019-04-18 15:41


Un lieu pour convertir les Autochtones : Ville-Marie
En 1645, la colonie compte un jeune établissement : Ville-Marie. Cet établissement
est fondé en 1642 par Paul de Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance dans
le but de convertir les Autochtones à la religion catholique. Lors de sa fondation,
Ville-Marie compte environ 50 personnes.
Les bâtiments de Ville-Marie sont entourés Convertir : Amener une personne
à adopter une autre religion.
d’une haute palissade. C’est un endroit
dangereux, car il est situé tout près
du territoire des Iroquois, qui sont Résidence de
des ennemis des Français. Paul de Chomedey
Les Iroquois attaquent plusieurs de Maisonneuve.
fois Ville-Marie. Malgré tout, la ville Hôtel-Dieu.
se développe rapidement.
Fort.

Ville-Marie est fondée en 1642, sur l’actuelle île


de Montréal, à Pointe-à-Callière.

4 Remplis la fiche de chaque établissement.


Ville-Marie

Année : 1642.

Fondateurs : De Maisonneuve et Jeanne Mance.

Utilité : Convertir les Autochtones.

© ERPI Reproduction interdite


Québec

Année : 1608.

Fondateur : Samuel de Champlain.

Exemples de réponses :
Utilité : Faire des échanges. Lieu de résidence
du gouverneur. Centre des affaires de la colonie.

26 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

139810_esc4_p015-032.indd 26 2019-04-18 15:41


Unité 4 La population

Une population peu nombreuse


En 1645, à part les Autochtones, environ
600 Français habitent en Nouvelle-France. C’est
très peu. Leur langue est le français. La plupart
viennent des régions de l’ouest de la France,
comme la Normandie et le Poitou. C’est de là
que partent les navires vers la Nouvelle-France.
Il fallait jusqu’à trois mois pour
Malgré les efforts pour peupler la colonie, peu traverser l’Atlantique à bord d’un
de Français sont intéressés à venir s’y installer. navire. Les passagers s’exposaient
à des maladies, des tempêtes et
Le froid intense des hivers et la longue traversée
des attaques de pirates.
en bateau en découragent plus d’un.

1 Écris le nom des régions de départ en France et la destination.

Normandie.
Nouvelle-France.
Poitou.
OCÉ A N
AT L A N T I Q U E

Des gens de métier


Communauté
La majorité des Français qui habitent en Nouvelle- religieuse : Groupe de
France sont des hommes. Vers 1645, on compte environ religieux vivant ensemble
© ERPI Reproduction interdite

sept fois plus d’hommes que de femmes. Ce sont pour et partageant les mêmes
croyances.
la plupart des « gens de métier » comme des menuisiers,
des boulangers, des marchands ou des matelots. Il y a
aussi plusieurs soldats et des hommes qui font partie
de communautés religieuses.

2 Écris dans l’ordre le nom des métiers exercés par la majorité des habitants.
G U O B N R E L A Boulanger.

H N M A A D R C Marchand.

N E S M I E R I U Menuisier.

T M A O L E T Matelot.

Unité 4 La population 27

139810_esc4_p015-032.indd 27 2019-04-18 15:41


Des engagés
Plusieurs Français viennent travailler
en Nouvelle-France pour une durée
de trois ans. Ces jeunes hommes,
souvent peu instruits, sont appelés
« engagés ». Ils sont généralement
employés pour défricher les terres,
décharger les navires ou construire
des habitations.
À la fin de leur contrat, on leur offre
gratuitement une terre en Nouvelle-
France. La plupart des engagés
choisissent cependant de repartir
en France, en raison des hivers Seulement un engagé sur trois décide de rester
froids et des fréquentes attaques en Nouvelle-France. Les engagés s’occupent
des Iroquois. entre autres de construire les maisons.

3 Indique si les énoncés sont vrais ou faux. Corrige les énoncés faux,
s’il y a lieu.
Vrai Faux
a) Tous les gens de métier sont des engagés habitant
la Nouvelle-France. √
b) Les engagés sont de jeunes hommes qui viennent travailler
dans la colonie pour une durée déterminée. √
c) Vers 1645, les hommes sont sept fois plus nombreux

© ERPI Reproduction interdite


que les femmes en Nouvelle-France. √
d) La plupart des engagés quittent la Nouvelle-France une fois
leur contrat terminé. √
e) Vers 1645, il y a des soldats et des religieux
en Nouvelle-France. √
Énoncé(s) corrigé(s) : Les gens de métier sont des habitants de la Nouvelle-France
qui exercent un métier alors que les engagés viennent travailler en Nouvelle-France.

28 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

139810_esc4_p015-032.indd 28 2019-04-18 15:41


Des femmes courageuses Domestique : Qui concerne
En 1645, il y a très peu de Françaises en Nouvelle- la maison, comme l’éducation
France. Quelques femmes accompagnent leur mari. des enfants et la cuisine.
En plus de se charger des travaux domestiques,
elles aident leur mari dans leurs tâches quotidiennes.
Avec eux, elles défrichent les champs et participent
aux travaux de la ferme.
D’autres femmes, comme Jeanne Mance et des
membres de communautés religieuses de femmes,
viennent pour enseigner aux Autochtones et aux
Français, et pour les soigner. Elles ouvrent des écoles
et des hôpitaux dans la colonie.
Marie Rollet
(1580-1649)
Pionnière et agricultrice

Née à Paris, elle


accompagne son
mari, Louis Hébert,
en Nouvelle-France.
Ils sont les premiers
colons français à
défricher et à cultiver
leur terre. L’une des
premières femmes à
immigrer dans la colonie,
Les religieuses s’occupent entre autres de l’éducation elle y restera jusqu’à
des jeunes Autochtones. sa mort, en 1649.
© ERPI Reproduction interdite

4 Écris R si les descriptions se rapportent aux religieuses et F


si elles se rapportent aux autres femmes de la colonie.

R Elles soignent la population.

F Elles se chargent des travaux domestiques.

R Elles enseignent aux Autochtones et aux Français.

F Elles participent aux travaux de la ferme.

F Elles défrichent les champs.

Unité 4 La population 29

139810_esc4_p015-032.indd 29 2019-04-18 15:41


Unité 5 Les communautés religieuses

Les prêtres
En 1645, la religion est très importante. Les colons sont
presque tous catholiques. Ils vont à l’église le dimanche
et célèbrent des fêtes religieuses comme Noël et Pâques.
Des prêtres français venus s’établir en Nouvelle-France
s’occupent de la vie religieuse. Ils célèbrent les messes,
les baptêmes, les mariages et les funérailles.

François de
Montmorency-Laval
(1623-1708)
Premier évêque
de Nouvelle-France

Il arrive en Nouvelle-
France vers 1660.
C’est le premier
évêque de la colonie.
Il s’agit du chef de
l’Église catholique en
Nouvelle-France. Sous
sa direction, la vie
religieuse s’organise.
Vers 1645, la religion est très importante et l’Église est au centre Il fait construire
de la vie des colons. des églises et fonde
des paroisses.

© ERPI Reproduction interdite


Les missionnaires Évêque : L’autorité
Les religieux de la Nouvelle-France sont des religieuse qui
dirige les prêtres et
missionnaires récollets et jésuites pour la plupart.
leurs paroissiens
Ils viennent dans la colonie dans le but de convertir catholiques.
les Autochtones à la religion catholique. Paroisse : Territoire
Évangéliser les Autochtones est une tâche difficile. Pour où un prêtre exerce
ses fonctions
y parvenir, les missionnaires vivent avec les Autochtones,
religieuses.
apprennent leurs langues et leurs coutumes. Ils leur
Évangéliser : Faire
parlent de la religion catholique et leur montrent aussi connaître la religion
comment la pratiquer. catholique dans le but
d’y convertir les gens.

30 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

139810_esc4_p015-032.indd 30 2019-04-18 15:41


1 Écris P si les énoncés se rapportent aux prêtres et M s’ils se rapportent
aux missionnaires.

P Il encadre la vie religieuse. M Il vit parmi les Autochtones.

P Il célèbre les messes. M Il fait partie des Jésuites.

Les religieuses
Certaines communautés religieuses de femmes viennent
en Nouvelle-France pour fonder des écoles et des hôpitaux.
Les Ursulines, des enseignantes, et les Augustines,
des infirmières, sont les premières à s’établir en
Nouvelle-France. Elles arrivent à Québec en 1639.
Marie de
l’Incarnation
(1599-1672)
Fondatrice
des Ursulines

D’abord veuve, puis


religieuse, elle quitte
la France en 1639 et
débarque à Québec
la même année. Elle
© ERPI Reproduction interdite

fonde la première
école pour filles de la
colonie. Pour convertir
les Autochtones à la
Les Ursulines ouvrent une Les Augustines fondent le religion catholique,
école destinée aux jeunes premier hôpital de la colonie : elle apprend quatre
Françaises et Autochtones. l’Hôtel-Dieu de Québec. langues autochtones.

2 Écris dans l’ordre les lettres du nom de deux communautés religieuses


de femmes de la Nouvelle-France.

a) l u s e u s r i n Ursulines.

b) t u g s a u n i e s Augustines.

Unité 5 Les communautés religieuses 31

14192_escales4_02_p015-032.indd 31 2019-12-03 10:17


3 Indique à quelle communauté religieuse correspond chacun des énoncés.
Ursulines Augustines

a) Elles fondent l’Hôtel-Dieu de Québec. √


b) Elles sont enseignantes. √
c) Elles arrivent en Nouvelle-France en 1639. √ √
d) Elles sont infirmières. √

Revue population

Complète les énoncés.

• Nombre total d’habitants vers 1645 : environ 600 .

• Villes habitées :
Québec ; Trois-Rivières ; Ville-Marie (Montréal) .

• Langue : français .

• Occupations :

• des engagés
•  des gens de métier (défrichent les terres

© ERPI Reproduction interdite


(menuisiers, boulangers, ou construisent
marchands ou matelots). des habitations).

• des prêtres
(s’occupent de la vie • des missionnaires • des religieuses
religieuse, célèbrent (évangélisent (fondent des écoles et
les messes…). les Autochtones). des hôpitaux).

32 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

139810_esc4_p015-032.indd 32 2019-04-18 15:41


Unité 6 La vie des colons

Une adaptation difficile


Les nouveaux arrivants sont mal
préparés pour affronter le climat
de la Nouvelle-France, bien différent
de celui de la France. Les hivers sont
très froids et la neige est abondante.
L’été, ce sont plutôt les moustiques
qui dérangent les colons.
De plus, vers 1645, l’agriculture n’en
est encore qu’à ses débuts. Une
grande partie des vivres provient
encore de la France. Les colons sont
ainsi très dépendants du commerce
avec la mère patrie. Par ailleurs,
en hiver, les cours d’eau gelés
empêchent les bateaux de naviguer.
Pendant cette saison, la colonie se
trouve donc très isolée.

Les hivers de la Nouvelle-France rendent


l’adaptation des colons français très difficile.

Vivres : Nourriture en réserve, provisions.


Mère patrie : Pays qui a fondé une colonie.
© ERPI Reproduction interdite

1 a) Décris ce qui rend l’adaptation des colons difficile en raison du climat.


• Les hivers sont très froids.
• La neige est abondante.
• Les cours d’eau gelés empêchent la navigation.
• Les moustiques sont dérangeants.

b) D
 écris ce qui rend l’adaptation des colons difficile en matière
d’alimentation.
• L’ agriculture est à ses débuts.
• Les vivres proviennent de France.

Unité 6 La vie des colons 33

139810_esc4_p033-049.indd 33 2019-04-21 17:22


Une nouvelle vie
Lorsqu’ils s’installent en Nouvelle-France,
Souche : Partie d’un arbre coupé
les colons doivent souvent recommencer à zéro. qui reste en terre.
En général, ceux qui deviennent agriculteurs Labourer : Retourner et préparer
exerçaient un autre métier en France. Ces gens la terre à recevoir des semences.
doivent apprendre leur nouveau métier en
le pratiquant.
Quand le colon arrive sur sa terre, tout est
à faire. Avant de commencer à semer, il doit
abattre les arbres, arracher les souches
et labourer.

Louis Hébert (1575-1627), le premier colon français


en Nouvelle-France. Il s’installe en Nouvelle-France en
1617 avec sa femme, Marie Rollet, et leurs trois enfants.
Il défriche sa terre sans animaux ni charrue.

2 Mets en ordre les tâches que le colon doit faire avant de semer.
Numérote-les de 1 à 3.

3 Labourer la terre. 1 Couper les arbres. 2 Arracher les souches.

3 Indique si les énoncés sont vrais ou faux.


Corrige les énoncés faux, s’il y a lieu. Vrai Faux
a) La plupart des agriculteurs de la Nouvelle-France

© ERPI Reproduction interdite


n’exerçaient pas ce métier en France. √
b) Pour construire sa maison, le colon doit d’abord couper
des arbres sur sa terre. √
c) Les nouveaux colons doivent apprendre le métier
d’agriculteur en le pratiquant. √
d) Les nouveaux colons doivent vendre le bois qu’ils coupent
pour construire leur maison. √
Énoncé(s) corrigé(s) : Les nouveaux colons doivent construire leur maison avec
le bois qu’ils ont abattu.

34 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

139810_esc4_p033-049.indd 34 2019-04-21 17:22


Les habitations
Les premières maisons de la Nouvelle-France, Isolé : Qui est recouvert
d’un matériau de protection
construites en bois, ne sont pas bien adaptées
contre le froid.
aux temps froids de l’hiver. Elles sont mal isolées.

Le foyer en pierre sert à se réchauffer


et à faire cuire les aliments.

Un coffre où ranger
les objets.

Une table et une chaise.

Les maisons, très petites, n’ont souvent qu’une seule pièce. Cet espace sert à la fois
de cuisine et de chambre à coucher (il y a alors un lit, non représenté ici).

4 Remplis la fiche d’information.


Maison de colon vers 1645

Matériau de construction :

• Extérieur de la maison :
© ERPI Reproduction interdite

bois .

• Foyer : pierre .

Taille : √ petite grande

Nombre de pièces : une .

Isolation : bonne √ mauvaise

Meubles : √ lit fauteuil √ coffre commode

√ table √ chaise canapé bibliothèque

Unité 6 La vie des colons 35

139810_esc4_p033-049.indd 35 2019-04-21 17:23


Unité 7 L’alimentation et l’habillement

Des produits cultivés


Les colons qui s’établissent dans la vallée
du Saint-Laurent pratiquent l’agriculture.
Le blé, rapporté de France, est le principal
produit cultivé.
Avec des graines rapportées de France,
les colons font aussi pousser des navets,
des oignons, des choux et des carottes
dans leur potager. Ils récoltent également Le blé sert à faire du pain, le produit
des légumes que les Autochtones leur à la base de l’alimentation des colons.
ont fait découvrir : du maïs, des courges,
des citrouilles et des haricots, par exemple. Les Autochtones ont aussi fait
connaître le sirop d’érable aux colons. Les fruits, comme les pommes, les bleuets
et les prunes, font également partie de l’alimentation des colons vers 1645.

1 a) Inscris F si les aliments représentés ont été ramenés de France


et A s’ils viennent des Autochtones.
b) Entoure le principal produit cultivé.

A Maïs F Chou A Courge F Navet

© ERPI Reproduction interdite


F Carotte F Blé A Haricots A Sirop d’érable

Une alimentation variée


Les Français ont ramené en Nouvelle-France des animaux de ferme comme
le bœuf ou la vache, le porc et la poule. Ils en font l’élevage. Ils peuvent ainsi
manger de la viande de porc et de bœuf à l’occasion, ainsi que des œufs. Comme
en France, les colons font leur beurre et leur fromage à partir du lait des vaches.

36 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

139810_esc4_p033-049.indd 36 2019-04-21 17:23


Les produits de la chasse et de la pêche complètent leur alimentation.
Le gibier, comme l’orignal, la perdrix et le lièvre, est parfois au menu.
Avec tous ces produits, l’alimentation des colons est plus diversifiée
que celle des habitants de la France. Il y en a également plus.

2 a) Relie les aliments à leur provenance.


Pain. • • Vache.
œufs. • • Poule.
Viande. • • Érable.
Sirop. • • Blé.
Beurre et lait. • • Porc, bœuf.
b) Entoure l’aliment d’origine autochtone.

Les vêtements
Les vêtements des colons sont semblables à ceux portés en France. Ils sont
surtout fabriqués en laine et en coton. L’hiver, hommes, femmes et enfants
se couvrent d’un manteau nommé « capot ». Ils portent aussi des mitaines
en peaux de castor et des mocassins, vêtements qu’ils ont empruntés
à la culture autochtone.
Corsage : Chemisier ajusté
porté par une femme, couvrant
© ERPI Reproduction interdite

Un bonnet. le haut de son corps.

Une chemise et
Un corsage et une longue veste.
une chemise.

Un tablier et Une culotte et


une longue jupe. de longs bas.

Des souliers de cuir


ou des sabots.

Unité 7 L’alimentation et l’habillement 37

14192_escales4_03_p033-049.indd 37 2019-12-03 09:42


3 Relie chaque définition au vêtement approprié.
a) Manteau d’hiver. • • Sabot.
b) Chaussures en bois. • • Corsage.
c) Chemisier porté par les femmes. • • Capot.

4 Nomme le vêtement qui est le même pour les hommes et pour les femmes.
La chemise.

Revue mode de vie


Écris les mots suivants au bon endroit.

Autochtones blé bois bœuf, poule, porc


haricot isolée orignal carotte, chou, oignon
pièce poule lièvre, orignal, perdrix courge, haricot, maïs

Habitation

• Petite maison en bois .


• Une seule pièce .
• Mal isolée pour l’hiver.

Alimentation et habillement

© ERPI Reproduction interdite


• Agriculture
• Principal produit : blé .
• Des légumes ramenés de France : carotte, chou, oignon .
• Des produits empruntés aux Autochtones : courge, haricot, maïs

, sirop d’érable.
• Élevage
• Animaux de ferme ramenés de France : bœuf, poule, porc .
• Animaux présents sur le territoire : lièvre, orignal, perdrix .
• Habillement
• Vêtements d’hiver et empruntés aux Autochtones .

38 Dossier 1 La société française en Nouvelle-France vers 1645

139810_esc4_p033-049.indd 38 2019-04-21 17:23


Unité 8 Les moyens de transport

Les déplacements et le travail aux champs


Vers 1645, il n’y a aucune route en Nouvelle-France.
Charrue :
Il y a toutefois quelques rues dans la ville de Québec Instrument agricole
et ses environs. Les habitants de la Nouvelle-France qui sert à retourner
voyagent à pied dans les sentiers. la terre, à labourer.
À l’époque, il n’y a pas encore de chevaux dans la colonie.
En fait, le premier cheval arrivera de France en 1647. Ce n’est
qu’en 1665 qu’il en arrivera d’autres. Les colons, qui élèvent
des bœufs pour subvenir à leurs besoins en alimentation,
s’en servent aussi pour tirer les charrues ou les charrettes
lorsqu’ils travaillent aux champs.

Une charrue. Attelée


derrière les bœufs ou
© ERPI Reproduction interdite

les chevaux, cet outil ouvre


la terre à une certaine
profondeur et la retourne
Des bœufs et une charrue. Les colons labourent pour la préparer à recevoir
les champs à l’aide de cet équipement. les semences.

1 Écris les lettres en ordre pour compléter les énoncés.


a) Vers 1645, les colons se déplacent surtout à d p e i pied .
b) Vers 1645, les u o e s f b bœufs servent
au labour des champs.
c) Vers 1645, il y a quelques u e r s rues dans la ville
de Québec.

Unité 8 Les moyens de transport 39

139810_esc4_p033-049.indd 39 2019-04-21 17:23


Another random document with
no related content on Scribd:
and wet places in Cazengo, and Dr. Welwitsch found parsley and
fennel growing wild abundantly at Pungo Andongo.
Plate XI.
BELLOWS—MARIMBA—NATIVE SMITHS—RAT-TRAP.
To face page 213.
Cazengo has been celebrated from time immemorial for its iron,
smelted by the natives, and the bellows (Plate XI.) employed in the
process appears to date from the earliest times, being in fact
identical with that used by the ancient Egyptians.
The object of the double arrangement is to obtain a constant
current of air from the nozzle; there are no valves in it, and the tops
of the cylinders are tightly closed with a peak-shaped cover of
sheepskin in which there is no hole or aperture. They are worked
alternately and very rapidly, and blow into a baked-clay tuyère about
twelve inches long, of which the under end is much wider than the
nozzle of the bellows that just rests inside it. The object of this is
apparent, as, from the bellows having no valve for the admission of
air, which therefore enters it through the nozzle, were this to fit tightly
in the tuyère it would alternately blow into and draw air from the fire.
For ordinary blacksmith’s work the forge is simply a small round
cavity scooped out in the ground, the fuel being charcoal; and in this,
with one bellows, a welding heat is obtained, and they are enabled to
make hoes, &c., out of ordinary iron hooping or other waste scrap-
iron.
Iron smelting from the ore is but little practised now in Angola, as
the iron hooping from bales obtained from the traders nearly suffices
for the few purposes for which this useful metal is required; but I
once had the opportunity whilst travelling of seeing the operation of
smelting going on at Cazengo, and of obtaining the following
information on the process. There was no furnace proper, simply a
somewhat larger excavation in the ground, with three pair of bellows
hard at work at equal distances round it. There was neither cover nor
chimney to the fire, which was fed with charcoal. The ironstone was
a gossany-looking brown ore, and was broken into bits about the
size of small walnuts.
I was informed that the first operation took some hours, and did
not reduce the iron to the fused state, but only to an apparently
metallic spongy condition, without much diminution in the size of the
pieces. These reduced pieces are separated from those only
imperfectly acted on, the latter being again submitted to the first
process with fresh ore; the former are then raised to a high heat and
welded together with a hammer, on a block of iron for an anvil, into a
small bar.
In the management of the fire, and in welding, the natives employ
water and sand in the same way that our smiths do. The bellows and
the tuyère are slightly inclined downwards, and are secured to the
ground by strong stakes driven into it on each side, to which are
attached cross pieces passing over the bellows and tuyère (Plate
XI.). I have seen these bellows in every part of Angola, and in
Loango and Cabinda, north of the River Congo, among tribes
speaking entirely different languages, but it is of exactly the same
pattern everywhere.
The natives of the interior, like those of Loanda, that is to say, of
the country comprised between the Rivers Dande and Quanza,
speak the Bunda language. The division on the latter river is very
marked, the Quissamas and the Libollos on the southern bank
speaking a distinct language. The natives beyond the River Dande
speak the Congo language, and its dialects of Ambriz and Mossulo.
This large Bunda-speaking population offers points of great
interest, and most strongly and favourably impresses the observer,
auguring well for its future civilization as far as it can go. It speaks
volumes for the superiority of this part of the negro species to know
that very fair reading and writing in Portuguese has been handed
down from father to son from the time of the former missionaries to
the present day.
It is impossible not to admire and honour the wonderful work of
those good men. Palpable signs of their industry, and of their
example and teaching may still be seen everywhere in Angola.
Plantations of cocoa-nut and oil-palm trees, groves of orange,
lemon, and other fruit trees, the introduction of the coffee and other
useful plants, the ruins of extensive monasteries with which were
associated their schools of industrial arts, all bear witness to their
good work, and last but not least the love and veneration in which
their name is held amongst all classes of blacks, who consider a
padre almost as a god;—their name for a priest is Ngana Nganga
(God’s sir), Ngana being “Senhor,” sir, and Nganga their word for
God.
Although as completely imbued as their more uncivilized brethren
with the belief and practice of “fetishes” of all kinds, they still retain
many of the usages taught them by the missionaries;—they will have
their children baptized by a padre to give them one or more Saints’
names; and though they will call a girl or boy such a name as
“Thursday,” if he or she happens to have been born on that week-
day, or the name of a tree or plant, or place, or any circumstance
they may fancy connected with its birth, yet it must also bear the
name of Antonio Domingos, or Maria Roza, or some other favourite
combination of Portuguese Christian names. The christening is
celebrated with the usual accompaniment of sponsors, and, as is
customary in Catholic countries, these will not intermarry or live
together as man and wife, or with the parents of the child.
A sheet of foolscap paper is a very usual article to receive from the
traders with other goods in barter for produce; this they roll up
carefully, and hang by a bit of string to their stick or pack.
For pen they use the quill of any bird; their ink is charcoal or burnt
ground-nuts ground fine with the juice of the wild tomato; for wax or
gum they use the very sticky mass enveloping the seeds of a
beautiful red-flowering parasite (Loranthus sp.).
These natives are extremely fond of writing to one another, and
also to the “chefes” or authorities, and their letters and petitions are
sometimes most amusing and laughable, as they have the usual
love of their race for pompous or high-sounding words and phrases.
They are fond, on occasions, of wearing coats and trousers, often
made of very extraordinary quality and patterns of cloth, and boots
and shoes. Their houses or huts and customs otherwise are not
distinguishable from those of the natives of other parts of Angola.
A curious hard-wood shrub (Decamera Jovis-tonantis, Welw.),
called by the natives Nduí, is considered a sure preservative against
lightning, and branches of it are placed on the huts to save them
from being struck by the electric fluid. This belief is peculiar to the
Bunda-speaking race. It is also only among these people that
tapioca is prepared, though rarely, from the starch of the mandioca-
root, by drying it over iron or copper plates.
A very singular custom is common to them and to the natives of
Novo Redondo farther south. When a relative or other person visits
them, a dish of “infundi” or “pirão” is prepared, and should there not
be a bit of meat or fish in the larder (no uncommon circumstance by
the bye) they send out to a neighbour for the “lent rat” as it is called.
This is a field-rat roasted on a skewer, and it is presented to the
guest who, holding the skewer in his left hand, dabs bits of the
“infundi” on the rat before he swallows them, as if to give them a
flavour, but he is very careful not to eat the rat, or even the smallest
particle of it, as this would be considered a great crime and offence,
and would be severely punished by their laws. It is supposed that the
host has duly preserved the dignity of his house and position, and
has performed the rites of hospitality in presenting his guest with
meat and “infundi,” though he has not tasted a morsel of the former,
which is returned intact to the owner from whom it was borrowed.
This example of a sham, knowingly played by both host and guest as
an act of politeness, seems very curious in the extremely
unsophisticated state of the negro:—in our superior state of society,
shams as patent to all are too common to attract attention.
The Bunda-speaking natives of Angola are extremely indolent: by
the better class, such as those who can read and write, it is
considered derogatory to perform any manual work whatever. A little
trading in wax or other produce is the most they indulge in, and this
is principally made the means of obtaining goods or money on credit
from the traders, or in some other way imposing on them. They are
specially clever at any little roguery of this kind.
In the mornings, the rising generation may be seen assembled in
groups squatted on the ground, wrapped up in a cotton cloth
manufactured in the country, and with a printed alphabet in their
hands lazily learning their letters. No inducement that I could offer of
pay or anything else, whilst I was exploring in Cambambe, would
make them work, and as their style of living is exactly the same as
that of other blacks, the plantations, tended by their women and
female slaves, suffice them for their daily wants. I lived on beans for
a week on that occasion, as I would not pay half a sovereign in
money or cloth for a single fowl, and sheep and goats in proportion.
When the tax-gatherer came round with the soldiers, and they had
not the wherewithal to pay him, I had my revenge, and bought a
large number of fowls at a penny each, goats and sheep at about a
shilling a head, and fat oxen at five to ten shillings each, from the
very blacks who a day or two before had refused to sell oxen at any
price, and fowls, &c., only at such exorbitant prices.
I had to provide food for the forty or fifty blacks who were with me,
and an ox was generally killed every day for them, but not being
used to so much animal food it did not agree with them. One
morning they came to me headed by an old native of Ambaca, who
presented me with a petition written in high-flown language, praying
that I would not give them any more meat, but that I would order
beans and “infundi” to be cooked for their rations instead. Of course,
I assented to the desired change, which, moreover, was more
economical.
The natives of Pungo Andongo are the most deceitful, and the
worst generally. Those of the district of Ambaca, contiguous to
Cazengo and Golungo Alto, are a very extraordinary set of blacks.
They are distinguished by a peculiar expression of countenance,
manner, and speech, which enables them to be at once recognised
as surely as a raw Irishman or Scotchman is with us. They are the
cleverest natives of Angola, speak and read and write Portuguese
best of any, are the greatest cheats of all, and are well described by
the Portuguese as the Jews and gipsies of Angola. They are the
greatest traders in the country, and collect and deal in all manner of
hides, skins, and other articles, for which they travel great distances
and amongst other tribes. They will least of all work at any manual
labour; trade and roguery are their forte, and they have often
suffered at the hands of other tribes for their cupidity.
During a famine, a few years back, in the Quissama country, which
the Ambaquistas (as the natives of Ambaca are called) used to visit
with farinha, &c., for the purpose of purchasing rock-salt to trade with
in other places, they bought a large number of the Quissamas as
slaves, at the rate of a small measure of meal each; but the
succeeding season, on a number of Ambaquistas going to
Quissama, they were robbed, flogged, branded with hot irons, and
otherwise tortured and punished, and finally put into canoes and
started down the river, arriving at Muxima in a lamentable condition,
and only a few recovered from their ill-treatment. This revenge was
taken by the Quissamas because the Ambaquistas took advantage
of their dire necessity for food to buy their sons and daughters as
slaves for small portions of meal. To the present day, to vex an
Ambaquista, it is sufficient to ask him if he has any Quissama rock-
salt for sale!
Of course they have never been to Quissama since; and should
the Portuguese desire to conquer that country, as yet not reduced to
submission, they could count upon a large contingent of volunteers
from Ambaca. Ambaca is said to be comparatively flat, but very
fertile, and it has lately been sending a large quantity of ground-nuts
to the River Quanza.
In Cazengo and Pungo Andongo the largest gourds I have ever
seen are grown, which when dried are employed by the natives as
vessels to carry oil, water, “garapa,” or other liquids; or, the top being
cut off, are used as baskets for meal, beans, &c. I have seen them
so large that they were enclosed in a rope-net, and when full of
“garapa” or water were a good load for two men to carry, slung to a
pole on their shoulders. The plants are generally trained up the sides
and on the grass roofs of the huts, on which they produce a plentiful
crop of flowers and fruit. I have also seen the gourds supported on a
kind of nest of dry straw or grass, placed in the fork of a three-
branched stick stuck in the ground.
Cotton is grown sparingly everywhere. It is picked from the seeds
and beaten on the ground with a switch to open it out, and then spun
by hand. This was the constant employment of the natives,
particularly of the women and girls, but quite lately this industry has
greatly fallen off, owing to the greater importation of Manchester
goods. The cotton-thread was woven by the natives into strong thick
cloths, but these are now not easy to obtain for the same reason.
Food is most abundant:—mandioca, maize, beans, massango (a
kind of millet), ground-nuts, &c., growing with the greatest luxuriance
in the fertile ground and lovely climate. Beautiful and tame cattle are
easily reared, as well as sheep, goats, and poultry; but, as usual, the
great indolence of the natives prevents them from availing
themselves of the wonderful capabilities of the soil and climate to
any but an infinitesimal degree.
It is rare to see any stores of food, so that if, as sometimes
happens, especially in the littoral region, the rains should fail, a
famine is the result, and hundreds die.
When a little indian-corn or other seed is kept, it is enclosed in
large, smooth, spindle-shaped masses of long straw, and these are
hung to the branches of the trees. The straw keeps the wet from
entering to the corn, and it also keeps out rats, as, should they run
down the short rope, they slip off the straw and tumble to the ground.
Large and small pots for cooking and holding water are made in
many places. They are made of clay, and are burnt by being built up
in a heap in the open air with dry grass and covered with the same,
which is then set on fire and allowed to burn out; when cold, the pots
are found completely baked, without the use of anything like a kiln.
Clay pipes for smoking are also made, and burnt in the same
manner (Plate V.).
Many of the towns in the interior, in the more out-of-the-way
places, are completely isolated for several months by the growth of
the high grass towards the end of the rainy and the beginning of the
dry season. In travelling it is the custom of the guides to lay a
handful of grass on the paths that they wish the rest of the party to
avoid; and this is the universal practice of the natives all over
Angola, to indicate the path to be taken by others following them,
and which from the height of the grass and the number of
intersecting paths, would be difficult to keep without some such
mark. Blacks, of course, never travel but in single file, and I was
once asked by a negro the reason why white men always walked
side by side, and not one behind the other as they did, but my reply
failed to convince him of the advantage of our plan.
For some years the “chefes” have had the paths leading from each
capital town of their divisions kept clear of grass and weeds for a
breadth of from six to twelve feet by the natives of the town nearest
it, but even then the blacks not only walk in single file, but, what is
very curious, tread out and follow a winding path in it from side to
side. Their own paths are never straight but invariably serpentine,
and this habit or instinct is followed even when a broad, straight road
is offered them.
Whilst I was at Cambambe, a somewhat eccentric Portuguese (not
a military man) was “chefe” of Pungo Andongo, and he took it into
his head that he would break the natives of this habit of walking in
single file, and he actually fined and otherwise punished a number of
them, but, of course, he never succeeded in making them alter the
custom except when passing before his house. The blacks will never
move a stone or other impediment in the road. If a tree or branch fall
on it, and it is too large to walk over comfortably, no one pushes it
aside, however easy such an operation may be, but they deviate
from the path and walk round it, and this deviation continues to be
used ever after, although the obstacle may rot away or be otherwise
removed.
I twice saw in Cambambe the remarkable “spit-frog” described by
Dr. Livingstone. This insect is of the same shape as the ordinary
British “spit-frog,” but is quite three-quarters of an inch in length. Its
scientific name is Ptyelus olivaceus. The larvæ, like the British
species, have the property of secreting a copious watery froth, in
which they envelop themselves, a number being found together on a
thin twig or branch, and the amount of water secreted is so great as
to drop constantly from the branch on which they are living, so that
the ground beneath becomes quite wet. Though the amount of water
abstracted from the atmosphere is something enormous for so small
a creature, the very hygroscopic state of the air there is quite
sufficient to account for its source.
Lizards are very abundant on the rocks, and there are some very
pretty and brightly-coloured species. Chameleons are also abundant,
and the natives are everywhere afraid to touch them. The
Mushicongos believe that if they once fasten on the wool of a black’s
head, nothing can take them off, and that they are poisonous; but
their dislike of these harmless creatures does not prevent them from
trying a curious though cruel experiment—the quick and mortal
action of nicotine—on them. They insert a bit of straw or grass into
the wooden stems of their pipes, so as to remove a small portion of
the nicotine and other products of the combustion of the tobacco,
and when the poor chameleon opens its jaws in fear, they pass the
moistened straw across its tongue and mouth, and in a very few
seconds it turns on its side, stiffens, and is quite dead. This very
small quantity of the poison is wonderfully rapid in its fatal action.
The ground is cultivated with a hoe like that described in use about
Ambriz, but with a double instead of a single handle (Plate XIV.).
The natives, like those of the country to the north, eat considerable
quantities of the ground-nut, and from the following analysis by B.
Corenwinder (‘Journal de Pharm. et de Chimie,’ 4th series, xviii. 14)
its great value as an article of food is apparent:—
Water 6·76
Oil 51·75
Nitrogenous matter 21·80
Non-nitrogenous matter containing starch 17·66
Phosphoric acid 0·64
Potash, chlorine, magnesia, &c. 1·39 } 2·03
100·00
The proportion of phosphoric acid found in the perfectly white ash
was 31·53%
I am convinced that, from the amount of nitrogenous matter, and
the form in which the large quantity of oil is masked in the ground-
nut, its use by invalids and persons of delicate constitution would be
attended with valuable results. The nuts are delicious simply roasted,
or, better still, afterwards covered with a little sugar dried on them in
the pan.
A small plant bearing pods containing one or two roundish seeds,
and like the ground-nut ripening beneath the soil, is also sparingly
cultivated in Cambambe and the surrounding districts. It is the
Voandzeia subterranea of botanists.
The round fruit, about the size of a small apple, of a handsome
leaved plant is employed by the natives of the same places for
washing their cloths, &c., instead of soap, and Dr. Welwitsch named
the plant the Solanum saponaceum from this circumstance.
CHAPTER V.
RIVER QUANZA—CALUMBO—BRUTO—MUXIMA
—MASSANGANO—DONDO—FALLS OF
CAMBAMBE—DANCES—MUSICAL
INSTRUMENTS—QUISSAMA—LIBOLLO.

The River Quanza is the gem of the Portuguese possession of


Angola. South of the great River Zaire, or Congo, it is the only river
navigable for any distance, and is the natural highway to the most
fertile and healthy countries of the interior, yet, such has been the
apathy of the Portuguese, and so utterly and culpably neglectful
have they been in developing the vast resources of their rich
possessions, that, till the year 1866, only an insignificant amount of
produce or trade came to Loanda by that river.
Mr. Augustus Archer Silva, an American, long established in
business at Loanda, obtained from the Portuguese Government a
concession for the steam navigation of the river, after great trouble
and opposition, and on the 21st of September, 1866, I accompanied
him in the steamer “Andrade” on her first trip to the Quanza.
We started from Loanda at midnight, and arrived at about eight
o’clock in the morning opposite the bar, where a dozen of the so-
called bar pilots came on board, and a more surprising manner of
coming through the heavy surf that breaks over it can hardly be
imagined.
On their knees, and squatted on their heels, each on a perfectly
flat, plain piece of thick board, about eight or nine feet long and two
or three feet wide, evidently the bottom of an old canoe, the blacks
pushed off from the shore, and with a single-bladed paddle propelled
their primitive boats to the steamer, a distance of over a mile. At high
tide there was sufficient depth of water, and the “Andrade” steamed
safely into the river. Our trip that time was only as far as a place
called Bruto, about thirty miles up the river, and we returned to
Loanda in a few days, the steamer decorated with flags and
branches of palm-trees, making her look like a floating island.
This trip was the commencement of the most important era in the
modern development of Angola. The great and yearly increasing
trade on that river is entirely due to its steam navigation, and
fostered principally by the efforts of its spirited promoter.
The trade of Loanda has since increased to a wonderful extent,
and has enabled the province to pay its own expenses, which were
formerly supplemented by a grant from Portugal.
Several large and small steamers hardly suffice to bring to Loanda
the large quantity of palm-oil, palm-kernel, coffee, ground-nuts, and
other produce from that river. Mr. Silva has unfortunately lately died
on his way home, unrewarded by Portugal for his signal services to
Angola; and it is to be feared that his widow even will not receive any
recognition of the great benefits that his long years of disinterested
efforts so justly merit.
My first visit to the River Quanza was in 1859, when almost the
only trader there was a Portuguese of the name of Manoel Lobato,
established at Massangano.
Travelling was then performed in a large canoe, with two or three
or four blacks, who punted it with long poles along the sides of the
banks. The trip from Calumbo to Dondo used to be performed in this
way in about six days, and very pleasant indeed it was. Only a few
barges used to leave the river for Loanda with produce, and these
would sometimes remain at the bar for weeks, under the excuse of
waiting for a good bar, but generally from the attractions of a small
town near, where the crews (natives of Cabinda) would stop and
amuse themselves. Even of canoes there were but few, and the
banks were consequently covered with different kinds of waterfowl
and other birds; and on several occasions when I subsequently had
to travel in a canoe on this river, I used to supply myself and the half-
a-dozen blacks with me with abundance of food in the shape of
ducks, &c., simply by shooting them off the banks or in the water as
we went along. In the mornings I would walk for miles along the river
side, under the shade of the thick palm forest.
With the steamers and increased traffic it is more rare to see birds
on the banks in the same numbers; they have mostly taken to the
lagoons and marshy places extensively bordering this beautiful river.
The mouth of the River Quanza is about fifty miles south of
Loanda; the course of the river is then so far northerly, that a well-
kept path or road south from Loanda reaches it at a distance of
twenty-one miles at a place called Calumbo. This road to Calumbo
used formerly to be much infested with lions, but with the greatly
increased traffic they are seldom now seen or heard of. Lions used
to come close to Loanda even, and I was shown a walled enclosure
which one had cleared, dragging a calf with him over it. The blacks
always use the word “Ngana,” or “Sir,” when speaking of the lion, as
they believe that he is “fetish,” and would not fail to punish them for
their want of respect if they omitted to do so.
The scenery on this road is very pretty, but is of the same
character as that of the littoral region at Ambriz and Mossulo;
gigantic baobabs, euphorbias, aloes, prickly shrubs and trees,
delicate creepers, and hard, wiry grass.
From the mouth of the river to Calumbo there are large mangrove
marshes, and there is a native town called Tumbo, the inhabitants of
which are mostly engaged as pilots, mangrove wood-cutters, and
fishermen.
The mangrove tree grows here to a large size, and is cut and sent
to Loanda for beams, piles, &c.; the longer thin trees are also in
great request for roof timbers, scaffoldings, and other uses. The
mangrove is a very hard and heavy wood; a pole of it sinks in water
almost like a bar of iron, and it is magnificent for fuel. It is sent to
Loanda in rafts floated out of the river to the sea, and navigated with
a sail.
As the mangrove-wood is so heavy, the natives first make a bed of
palm-stems, which are also valuable for hammock-poles, roofs, &c.,
and on these the mangrove timber is piled, and all securely tied
together with tough creeper-stems. These rafts, called “balças,” are
worth at Loanda from 200l. to 300l. and upwards each.
Calumbo boasts of a “chefe,” and of the most voracious
mosquitoes in Angola.
There is a considerable assemblage of huts and mud-plastered
houses at Calumbo, belonging to the native population, but the river
floods the whole place almost every year. There is also a beautiful
avenue of cocoa-nut palm trees planted by the old missionaries, who
appear to have had an extensive establishment here, but all that
remains of it at the present day is a pretty church in very good repair,
and picturesquely situated on a slight eminence on the banks of the
river about a mile from Calumbo. The low ground about Calumbo is
exceedingly fertile, and is beautifully cultivated immediately after the
floods.
The best land is on the southern bank of the river; on the northern
bank there is but little ground under cultivation, and the marshes are
left to breed clouds of mosquitoes.
The river from its mouth to Calumbo passes through level country,
and the banks are covered with mangrove, “bordao” palm, and other
trees and plants. The mangrove disappears before arriving at
Calumbo, where the water is perfectly sweet, and the banks are
mostly bare or lined with sedges and papyrus. The appearance of
the low, hilly ground behind is very much like that of the cliffs on the
sea shore, being mostly covered with a perfect forest of baobabs. At
Calumbo there grew a baobab with a monstrous trunk; this was with
great difficulty cut down by order of the vandalic idiot of a “chefe,”
who objected to the leviathan tree because it stood in the middle of
the road along the bank of the river!
A few miles higher up the river we arrive at Bruto, belonging to my
friend Senhor Felicianno da Silva Oliveira, who has there a
magnificent sugar-cane plantation, distillery, and farm, and also does
a considerable trade with the natives in ground-nuts and other
produce. This gentleman is well known as one of the most intelligent
and energetic industrial explorers of Angola. I knew him first in
Benguella Velha, where he had extensive cotton plantations, &c.;
but, convinced of the great resources of the River Quanza, he
started, some years back, the cultivation of sugar-cane at Bruto with
complete success, but entailing incessant work that only those who
have any experience of the vast difficulties of such an undertaking,
without capital and in a wild country, can appreciate.
A large extent of cultivated ground, well built and commodious
houses and stores, steam sugar-cane mill, and stills for the
production of rum from the juice of the sugar-cane, beautiful herds of
cattle, garden, lime-kiln, &c., are proud monuments of his well-
directed efforts, and a bright example to his, in general, apathetic
countrymen. It is to such men that the authorities should give every
assistance, but I am sorry to say that it only takes the form, at most,
of empty praise. The Government at Lisbon, to favour men who
devote their energies to the development of her provinces, did give
exceptional privileges to the “Banco Ultramarino” or Colonial Bank
for this purpose, but its operations at Loanda, instead of being
principally directed to aiding planters, &c., with capital, have been
hitherto restricted to a system of miserable usury.
In a draft on England for a small amount that this bank once
discounted, it was stipulated that it should be paid in gold, and not in
Bank of England notes, as from information that had reached
Loanda of a commercial panic in London, it was considered a proper
precaution to adopt, in case such notes should suffer depreciation in
value!
In digging the foundations of the cane-house, Senhor Oliveira
discovered a beautifully carved ivory crucifix in the most perfect state
of preservation. This work of art is about two feet high, and evidently
belonged to some monastery existing there.
At Bruto there is a fine lagoon in which abundance of fish is
netted, and there are some lovely woods and valleys near, which
abound with birds and monkeys.
I obtained some exquisite little kingfishers (Corythornis
cyanostigma) from a kind of little bay in the banks of the river near
Bruto. This bay was covered with the leaves and flowers of the
water-lily (Nymphæa dentata and stellata), and trailing on these were
long stems of a plant many yards in length, covered with bright green
leaves and lovely purple bell-shaped flowers. I sat down behind a
bush and watched this beautiful nook for some time, looking at a
number of water-hens and other birds running over the water-lilies,
and, with the kingfishers, chasing their insect and finny prey.
Beyond Bruto the river scenery is much finer, cliffs and hills on
either side covered with the everlasting baobab, and the valleys filled
with a luxuriant green forest of trees and creepers, with here and
there brilliant patches of colour from the abundant flowers of the
latter—the banks of the river a foreground of papyrus and sedges of
unfading green.
At intervals the lines of hills recede inland, and show vast spaces
occupied by lakes and lagoons fringed with almost impenetrable
virgin forests containing trees of fine timber.
At about fifty or sixty miles from the coast, and about half-way to
Dondo, on the southern bank of the Quanza, is the town of Muxima,
built on a bare, white limestone rock, on which the hot sun seems to
have baked the mud huts with their straw roofs to a dark brown. A
fine large red-tiled church, and the ruins of a small fort on the top of
a steep rocky hill, give a picturesque appearance to the otherwise
glaring and scorched desolation of the place. Hardly any movement
of the natives is ever seen at Muxima when passing it on the river;
there is no trade or industry whatever in the place, and the town has
always the appearance of a deserted ruin as represented in a
dissolving view. The Portuguese have a “chefe” here, with a few
black soldiers, but it is such a forsaken, dead-alive place that there is
always a difficulty in finding an officer for the post.
The church at Muxima is held in the greatest veneration by the
natives far and wide. It is considered as a great “fetish;” and even
the natives from Loanda seek there the intercession of the Virgin
Mary as represented by an image in that church; and I was shown a
chest full of plate, chains, rings, and other offerings of the pious
pilgrims to its shrine.
Alligators abound, and places are staked round on the banks of
the river to enable the natives to fill their vessels with water without
danger of being drawn in by these hideous monsters. On a hot day
they may be seen dozing on the mudbanks, stretched out flat like
great logs of wood. The blacks affirm that the alligator is fonder of
eating women and girls than men;—this belief may very likely be due
to the fact that it is the women who generally fetch water from the
river, and that consequently a greater number of them fall victims to
this brute. They have also the belief, common to the natives of all
Angola, that the alligator’s liver is poisonous, and that it is used as a
poison by the “feiticeiros” or sorcerers.
Numbers of hippopotami also inhabit this river, but since the
steamers are constantly navigating it they are seldom seen, and
appear to have migrated more to the lagoons. Formerly it was most
amusing to watch these huge and inoffensive beasts; I have seen
them lift their great heads out of the water and stare quite familiarly
for two or three minutes with every appearance of curiosity in their
little round eyes at the canoe passing, and then slowly sink with a
snort and great bubbling of the water from their nostrils. One wide
bend of the river, where the water is very still, used to be the
favourite resort of the hippopotamus, and was called by the natives
“hippopotamus corner” from this circumstance. I once stopped my
canoe off there for some time, to witness the gambols of some
twenty of these animals, large and small, evidently playing and
chasing one another, lifting their heads and shoulders right out of the
water, and snorting and booming away at a great rate.
There were formerly natives who used to hunt these animals for
the sake of their flesh, fat, and teeth, and I went ashore to two or
three huts where some of these blacks lived to buy for my boatmen a
quantity of the dry and salted flesh and bacon of a hippopotamus
they had recently killed. It was cut into long thin strips which were
hanging to dry over some lines stretched from poles in the ground. I
tasted some of the flesh and fat cooked with beans by my men, and
it was very nice; and had I not known what it was, I should never
have distinguished the taste from that of insipid pork or bacon.
The manatee is also not uncommon, and also a large fresh-water
tortoise (Trionyx nilotica) which is speared by the natives and much
esteemed for food.
Fish is extremely abundant, particularly a short thick fish called
“cacusso,” which is the principal food of the natives on that river. A
fisherman once gave me the names of over forty species of fish to
be obtained in the Quanza; and at Dondo a large fish is caught, and
is much valued by the Portuguese for its delicious flavour.
Fish is principally caught by throw-nets, or by hook and line, also
in fish-baskets or traps.
Beyond Muxima the appearance of the banks becomes really
charming. A delicious panorama of mile after mile of the most
beautiful dark forest of high feathery-topped oil-palms stretches on
both sides, but principally on the north bank.
Under the shade of these palms is seen a succession of
picturesque huts, in every variety of unsymmetrical quaintness, of
weathered grass roofs, mud walls and whitewash, and crooked
doors and windows. Many of these huts are embosomed in a fence
of growing hog-plum stakes, and surrounded by a thicket of lime and
orange trees, plantains, papaws, &c., the luxuriant and ever bright
green foliage contrasting beautifully with the sombre, almost black
hue and shade of the palms. Where there are no palm trees the
vegetation is equally lovely, a profusion of creepers festooning and
covering the highest trees. Amongst these, the cotton-wood trees
and giant baobabs are the most conspicuous, their sparsely-covered
branches generally crowded with hundreds of long-legged herons
and other birds. One of these vast trees with but few leaves, and the
branches thickly covered with lines of long-legged and long-necked
grey or white birds standing bolt upright, has a most extraordinary
and unexpected appearance.
The palm forests resound with the cooing of innumerable doves,
and are a favourite haunt of a white-headed eagle or vulture,
complained of by the natives for the havoc that it commits on the
palm-nuts, on which it is said chiefly to subsist.
The palm-tree is also the favourite resort of several species of the
beautiful little nectarinæ or sun-birds, who appear to find on the
crown and leaves the small spiders and other insects that constitute
their principal food. They are always especially busy about the
gourds placed at the tops of the trees for the purpose of collecting
the palm wine;—whether it is that they are fond of the juice, or
whether this attracts the insect prey they are in search of, I know not.
Palm-trees standing alone generally have as many as a hundred or
more of the pretty nests, made by a species of weaver-bird,
suspended from the leaflets. These birds are very noisy, and take
not the least notice of the people passing beneath—in fact, they
seem to prefer building their nests in solitary palms in the middle of a
native town. The natives never think of molesting small birds, and
the children have not the cruel propensity for stone-throwing and
bird-nesting that our more civilized boys have.
Many of the sandy islets and shallows of the river are frequented
by clouds of different species of gulls, attracted no doubt by the great
abundance of fish.
The scenery continues of the same character as far as Dondo.
A little above Muxima there is a fine perpendicular cliff, at the foot
of which runs the river. This is called the “Pedra dos Feiticeiros,” or
“Fetish Rock,” and from it the Quissamas throw into the river the
unfortunate wretches accused of witchcraft. They are said to be first
stunned by a blow on the head from a knobbed stick and then
thrown over the cliff, to ensure their not escaping the alligators by
swimming ashore. Before arriving at Dondo we reach the important
district of Massangano, where the River Lucala, the largest tributary
of the Quanza, runs into it.
The town of Massangano stands on high ground, but only the old
fort and “residencia” of the “chefe” are seen from the river, these
being built on the high cliff overlooking it. The fort contains a couple
of ancient iron guns, evidently loaded by the breech in some way
which is not at present very clear. From the fort an extensive view is
obtained of the splendid country below. I once spent a few days at
Senhor Lobato’s house at Massangano, and made several

Vous aimerez peut-être aussi