Et Securite Au Tramail: Politique Québécoise
Et Securite Au Tramail: Politique Québécoise
Et Securite Au Tramail: Politique Québécoise
québécoise
de la santé et
AU TRAMAIL de la sécurité
des travailleurs
Gouvernement
du Québec
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de la santé et
de la sécurité
des travailleurs
Le ministre d’État
au développement social
Illustration de la couverture:
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IX
Sommaire
Présentation
Première partie:
LA SITUATION ACTUELLE
Chapitre I:
Les accidents du travail et les maladies professionnelles 5
Chapitre Il:
Le cadre juridique etadministratif 51
Chapitre III:
Les mécanismes de contrôle et de prévention 93
Chapitre IV:
Le régime d'indemnisation et de réadaptation 165
Chapitre V:
Les coûts reliés à la santé et à la sécurité autravail 179
Deuxième partie:
LE RÉGIME PROPOSÉ
Introduction
Chapitre VI:
La participation des travailleurs et des employeurs 199
Chapitre VII:
L'organisation et la définition des services mis à la disposition des
travailleurs et des employeurs 219
Chapitre VIII:
Le cadre législatif 255
Chapitre IX:
Les coûts et les modes de financement 265
Chapitre 1
Les accidents du travail et
les maladies professionnelles
Introduction
Quels sont les risques auxquels s’exposent les travailleurs québé-
cois dans l'exercice de leurs fonctions? À quelle fréquence les accidents,
les maladies et les décès occasionnés par le travail surviennent-ils
chaque année au Québec? Telles sont les questions auxquelles ce
chapitre essaie d’apporter des réponses. Si ces questions sont faciles à
poser et s'imposent à l'évidence comme fondamentales, les réponses
qu'on peut y apporter sont loin d’être toujours satisfaisantes et témoi-
gnent, à leur façon, du peu d’attention qu’on accordait à ces questions
jusqu’à tout récemment au Québec.
Problématique
La problématique qui régit l’analyse des risques d'accidents
industriels s'inscrit à l’intérieur d’une approche assez différente de celle
qui régit l’analyse des risques de maladies industrielles. Bien que les
effets soient souvent les mêmes pour le travailleur (perte d’intégrité
physique, handicap passager ou permanent, diminution des bénéfices
monétaires, parfois même la mort), les maladies et les accidents indus-
triels relèvent de causes souvent différentes, dont la connaissance est
loin d’être aussi étendue dans un cas comme dans l’autre. De plus, leurs
manifestations mêmes les distinguent. Leur intégration, dans un cadre
d'analyse propre à chacun, permet donc une meilleure compréhension
de ces deux phénomènes.
1 Suzette Gauvin et S.A. Hall, « Occupational Safety and Accident Preventions », Occupatio-
nal Health Practice, R.S.F. Schilling, Butterworths, 1973.
Les accidents du travail et les maladies professionnelles V4
1 HW. Henrich, cité par Bernard Boucher, « La sécurité et la prévention des accidents »,
Québec-Travail, septembre 1973, p. 12.
2 Bernard Boucher, De l’enquête à la prévention des accidents du travail, ministère du Travail
et de la Main-d’oeuvre, Service d'inspection du travail, novembre 1975.
3 Cf. Gérard Hébert, « Accidents du travail: responsabilité des cadres », Relations industriel-
les, vol. 31, no 1, 1976.
8 Les accidents du travail et les maladies professionnelles
Il est permis de croire que l’on n’a pas encore décelé bon nombre
de relations entre l'exposition à certains produits et l’apparition de
maladies. C’est le cas particulièrement des cancers. Dans d’autres cas,
on sait que certains types de travail présentent des risques particuliers à
la santé, mais on n’a pu encore isoler l’agent causal.
Tableau 1
Les agents chimiques
Agents’ Risques à la santé’
1. Produits Coton Byssinose
organiques Foin, paille, céréale Poumon de fermier
Blé Asthme, bronchite
Toluène di-isocyanate Asthme
2. Poussières Silice Silicose
minérales Amiante Amiantose, cancer bronchique
Vapeurs de bauxite Maladie de Shaver
Charbon Anthrarco-silicose
Talc Talcose
3. Poussières Plomb Saturnisme
métalliques Arsenic Dermatose, atteinte du
et fumées système nerveux,
cancer cutané
Béryllium Bérylliose, dermatose
Cadmium Dermatose, atteinte rénale
Chrome Dermatose, pneumonie
Manganèse Troubles neurologiques,
atteinte pulmonaire
Mercure Hydrargyrisme
Nickel Dermatose, cancer des
voies respiratoires
Fer Sidérose
4. Solvants Hydrocarbures aromatiques Anémie, leucémie
(benzène, toluène, xylène)
Hydrocarbures aliphatiques Dermatose, atteinte rénale
(gazoline, naphta,
térébentine)
Hydrocarbures chlorés Dermatose
(trichlorethylène)
Alcool, cétone Ataxie
Chlorure de vinyle Cancers
Bis Chloromethyl ether Cancers
5\Gaz Monoxyde de carbone Anoxie
Arsine Hémolyse massive
Ammoniaque Irritation de l'appareil
respiratoire
Chlore Oedème pulmonaire
6. Poisons Insecticides
économiques * Fungicides Variété de risques
Rodenticides quasi infinie
Herbicides
1. Pour chacune de ces catégories, les éléments cités ne sont pas exhaustifs.
2. « Les insecticides, les fungicides, les rodenticides et les herbicides sont des poisons »,
c'est-à-dire « des substances qui détruisent ou altèrent les fonctions vitales » (Larousse).
Mais comme ces substances ont été développées en grande partie afin d'améliorer le
rendement des récoltes et par la même occasion stimuler l’économie des pays, on les
surnomme « poisons économiques ». La médecine du travail, Gilles Thériault, document à
l'usage des étudiants en stage d’externat.
Les accidents du travail et les maladies professionnelles 13
Tableau 2
Les agents biologiques
Agents’ Nature de la maladie et risques à la santé’
Bactérie présente chez de Anthrax
le mouton a) Anthrax cutané
Maladie habituellement bénigne
Possibilité de complications nerveuses
Poussières de laine b) Charbon pulmonaire
infectées Habituellement bénigne, avec possibilité
d’oedème ou de complications nerveuses
Parasite humain . Ankylostomiase
Anémie plus ou moins sévère
Microbe transmis par les . Brucellose
bovins ou les porcs Maladie généralement bénigne mais avec
possibilité d’une longue évolution et de
complications infectieuses
Bacille . Érysipèle de Rosenbach
Infection des doigts et des mains
Virus transmis par l’homme 9: Hépatite virale
Atteinte du foie, grave ou bénigne
Parfois cirrhose
Champignons microscopiques 6. Dermatophyties
transmis par des Lésions sur la peau
animaux malades
Sécrétions nasales . Morve
d'animaux affectés Sous sa forme habituelle, la morve est une
maladie aiguë entraînant la mort
Observable aussi sous une forme chronique:
lésions et ulcères
Virus transmis par les . Psittacoses ou ornithoses
oiseaux Pneumonie atypique légère
Virus transmis par les . Rage
animaux Sous sa forme aiguë ou spastique: mortelle
Sous sa forme paplytique: paralysie pouvant
entraîner la mort
Bacille . Tétanos
Maladie grave pouvant entraîner la mort
Maladie infectieuse . Tularémie
transmise par les animaux Ulcération, rougeur, oedème
Micro-organisme transmis 12° Maladie de Weil
par le rat Rarement mortelle
1 Pour chacune de ces catégories, les éléments cités ne sont pas exhaustifs.
Les accidents du travail et les maladies professionnelles 15
Tableau 3
Les agents physiques
Agents’ Risques à la santé’
1. Air comprimé Narcose à l’azote
Intoxication à l'oxygène
Barotraumatisme
Maladie des caissons
Anoxie
2. Vibrations Tenosynovite, bursite
Phénomène de Raynaud
Crampes
3. Radiations
— non-ionisantes Conjonctivite
(ultraviolette, laser, infra-rouge) Leucémie
— jonisantes Tumeurs
(rayons-X, rayons gamma) Cancer bronchique
Cataracte
4. Température Crampes de chaleur
(chaleur et froid) Épuisement
Coup de chaleur
Engelures
5. Éclairage Fatigue et maux de tête
Nystagmus
6. Bruit Surdité
Fatigue
Risque plus élevé d'accidents
Possibilité de désordres physiologiques
1 Pour chacune de ces catégories, les éléments cités ne sont pas exhaustifs.
16 Les accidents du travail et les maladies professionnelles
Tableau 4
Risques relatifs à la sécurité
Agents’ Effets’
I
1. Energie mécanique Revêtent diverses formes: fractures,
(i.e. être frappé, heurté, coincé coupures, irritations, amputations, etc.
par un objet; glisser ou chuter, etc.)
C'est bien peu pour décrire l’ampleur des risques auxquels les
travailleurs québécois sont exposés, d'autant plus que ces statistiques
ne touchent que des risques professionnels bien déterminés, sur les-
quels on dispose d’une somme importante de connaissances scientifi-
ques. Sont exclues de cette analyse toutes les maladies (cardio-
vasculaires, cancers, bronchites chroniques, stress) dont on présume
qu’elles peuvent être d’origine industrielle ou aggravées par le milieu de
Pour les seuls risques causés par l'exposition aux produits chimi-
ques:
1 Nicolas Ashford, 1973 Priority list, cité dans Crisis in the Workplace :Occupational Disease
and Injury, the M.LT. Press, Cambridge, Mass., 1976, p. 88.
2 Discher, D., Kleiman G. et Foster, F., Pilot Study for Development of an Occupational
Disease Surveillance Method. HEW Publication, NIOSH, mai 1976, cité dans Hygiène du
travail au Canada. Situation Présente, ministère de la Santé nationale et du Bien-être social,
Ottawa, juin 1977.
3 N. Ashford, Crisis in the Workplace: Occupational Disease and Injury, op. cit. p. 86.
Les accidents du travail et les maladies professionnelles 21
1 Discher, D., Pilot Study for Development of an Occupational Disease Surveillance Method,
op. cit., cité dans Ashford, Crisis in the Workplace, p. 96.
22 Les accidents du travail et les maladies professionnelles
1 Statistiques sur les accidents du travail 1973-1977, septembre 1978, Québec, Commission
des accidents du travail, Service de la statistique.
2 Ce pourcentage est cependant beaucoup plus élevé dans certains cas. Entre autres, les
camionneurs artisans et les travailleurs forestiers indépendants sont souvent obligés de
s'inscrire à la Commission des accidents du travail par les employeurs qui les embauchent.
Les accidents du travail et les maladies professionnelles 23
1 Dans ce texte, l'expression « accident entraînant une absence au travail » fera toujours
référence aux accidents empêchant le travailleur de poursuivre son travail au-delà de la
journée au cours de laquelle il a été victime d’un accident.
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25
26 Les accidents du travail et les maladies professionnelles
Tableau 6
Nature de la maladie professionnelle et nombre de cas (1977):
Surdités 1,693
Maladies infectieuses ou parasitaires 1,390
Dermatoses 1,165
Intoxications, incommodations 962
Pneumoconioses 380
Maladies musculo-squelettiques 335
Allergies respiratoires 26
Autres 413
Total 6,364
1 Deux remarques s'imposent. D'une part, les nombres figurant à ce tableau excluent les
demandes provenant des secteurs « Agriculture », « Chasse et Pêche » et « Activités
indéterminées et imprévues ». Si l’on avait inclus ces secteurs dans nos calculs, le nombre
total de demandes reçues à la Commission des accidents du travail serait de 6,604 en 1977 au
lieu de 6,364.
D'autre part, il s’agit ici de dossiers ouverts et, pour les maladies évolutives en particulier,
cela ne correspond pas nécessairement au nombre qui sera effectivement reconnu et accepté.
Par exemple, en 1977, 15% des demandes d'indemnisation étudiées pour des pneumoconio-
ses ont été reconnues et 63% des demandes d'indemnisation étudiées pour surdité ont été
reconnues.
Les accidents du travail et les maladies professionnelles 27
1. Nous tenons ici à souligner que le secteur des mines regroupe toutes les unités qui
constituent le secteur d'activité économique « Mines et carrières » de la classification des
activités économiques du Bureau de la statistique du Québec.
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30 : Les accidents du travail et les maladies professionnelles
1975 1977
1. Forêt 29.38 33.40
2. Fabrication de produits en métal 26.61 31.82
3. Industrie du bois 1822021721
4. Bâtiments et travaux publics 15.31 20:03
5. Fabrication d'équipement de transport 14.26 18.80
connu une baisse en 1977, par rapport à 1976, dans le nombre d’acci-
dents et de maladies par 100 travailleurs.
Pour résumer ce qui s’est dit, jusqu’à présent, sur les statistiques
des accidents et des maladies du travail, nous indiquerons ci-dessous
les secteurs d'activité économique qui se sont le plus caractérisés au
cours des cinq dernières années.
a) d'accidents du travail:
. Services socio-culturels
. Bâtiments et travaux publics
Commerce
. Administration publique
mn
ND
»&u . Transport, communications
b) de maladies professionnelles:
1. Services socio-culturels
2. Mines et carrières
3. Administration publique
4. Bâtiments et travaux publics
a]2 « Les accidents du travail et les maladies professionnelles
Tableau 8
Nombre d'accidents du travail et de maladies professionnelles
par 100 travailleurs selon les secteurs d'activité économique"
Nombre d’accidents et de maladies par
Secteurs d'activité économique 100 travailleurs
1973 1974 1975 1976 1977
FORÊT: 29.38 31.11 30.62 31.96 33.40
MINES ET CARRIÈRES 9:50 1278 12.75 14:52 14.02
INDUSTRIES MANUFACTURIERES:
- aliments et boissons 13.40 15.77 14.95 15.47 16.82
- industrie du tabac 4.96,05.51% «5,50 25.49205.78
- caoutchouc et produits en
matière plastique 413.0 567 ./5582 5,900 6:50
- industrie du cuir 7.13 8.28 6.38 6.81 7.08
- industrie textile 6:742.:7.622 «6.96... 18:15, 7.58
- bonneterie et habillement 283 329 294. 332 1.328
- industrie du bois 18.320 2140 18.312096" "2171
- industrie du meuble 13.37 15.26 12.46 14.50 13.78
- papier et activités connexes 4.99 5.79 5.12 5.83 6.09
- imprimerie et édition 4.99 5.78 5.25 6.50 6.65
- transformation des métaux 7.37 009080 10.29% 5.58 0017:52
- fabrication des produits en métal 26.61 30.68. 27.93% 31.33 131.82
- fabrication de machines 7,70 110,329 V943 1931 e817
- fabrication d'équipements
de transport ADO O2 MONTE 201860
- fabrication de produits
électriques 4.46 9.39 4.98 D'T7 526
- fabrication de produits minéraux
non métalliques 13.25. 15.00111520 12.564 1165
- produits du pétrole et du charbon 0.35 0:33 0.11 0.52 "031
- industrie chimique 5.06 15.77." 6.07. 6.27 0016.63
- industries manufacturières diverses 8.00 10.01 10.58 11.35 12.69
TOTAL: industries manufacturières 9.20 10.80 10.30 10.74 10.93
BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS 15.31 17.62 19.28 20.69 20.03
TRANSPORT, COMMUNICATIONS
ET AUTRES SERVICES PUBLICS 512 5.99 5.87 6.07 6.30
COMMERCE 4.47 5,22 5.16 5.80 5.80
FINANCE, ASSURANCES,
IMMEUBLES 0.53 0.62 0.64 071 O7
SERVICES SOCIO-CULTURELS,
COMM. ET PERSONNEL 2.52 2.80 2.93 3.13 3.31
ADMINISTRATION PUBLIQUE 8.81 10.30 9.97 11.15 10.79
Tableau 9a
Nombre et nature des maladies professionnelles
pour les secteurs les plus touchés
Nombre total
Secteur d'activité des maladies Description
professionnelles’
RS ee
1. Services socio-culturels, 1,687 74% de ces maladies étaient
communautaires ou personnels des maladies infectieuses ou
parasitaires
2. Mines et carrières 1,098 91% de ces maladies étaient
des cas de surdité (70%) et
des pneumoconioses (21%)
3. Administration publique 738 74% de ces maladies étaient
des intoxications ou des
incommodations (41%) et
des dermatoses (33%)
4. Bâtiments et travaux publics 486 55% de ces maladies étaient
des dermatoses (35%) et
des cas de surdité (20%)
5. Fabrication d'équipement 276 62% de ces maladies étaient
de transport des cas de surdité (43%) et
des dermatoses (19%)
6. Fabrication de produits 225 50% de ces maladies étaient
en métal des cas de surdité (31%) et
des dermatoses (19%)
regroupe que 1.2% des travailleurs du Québec, totalise 56% des cas de
pneumoconiose et 42% des cas de surdité ayant été soumis à la
Commission des accidents du travail en 1977.
Tableau 9b
Nombre de maladies professionnelles par 100 travailleurs
selon les secteurs d'activité économique
Maladies professionnelles par
Secteur d'activité économique 100 travailleurs
1974 1975 1976 1977
Forêt OL 0.34 0.49 0.55
Mines et carrières 1.24 7.19 6.55 4.39
Industries manufacturières 0.10 0.39 0.32 0.35
Bâtiment et travaux publics 0.08 0.27 0.37 0.48
Transport, communications
et autres services publics 0.05 0.06 0.09 0.10
Commerce 0.01 0.04 0.06 0.07
Finances, assurances, immeubles — 0.01 0.01 0.01
Services socio-culturels,
commerciaux et personnels 0.04 0.09 0.14 0.27
Administration publique 0.16 0.24 0.41 0.51
Totaux 0.08 0.25 0.27 0.30
SR Or dePoe tn
1 Le nombre de maladies professionnelles représente le nombre total de demandes d’indemni-
sation reçues à la Commission des accidents du travail.
pour celui des 65 ans et plus. Par contre, en ce qui a trait aux travailleurs
âgés de 45 à 64 ans, il y a eu une baisse en 1977 dans le nombre de
maladies déclarées par 1,000 travailleurs. Finalement, le Tableau 12,
montrant la répartition des maladies professionnelles selon l’âge des
travailleurs, révèle qu'il n’y a que les pneumoconioses et les cas de
surdité qui augmentent avec l’âge. En fait, chez les jeunes travailleurs
on rencontre surtout des dermatoses, des intoxications ou incommoda-
tions et des maladies infectieuses ou parasitaires, tandis que chez les
travailleurs plus âgés on retrouve beaucoup de cas de surdité et de
pneumoconiose.
Tableau 10
Nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles
selon l’âge des travailleurs (1973-1977)
Accidents par 100 travailleurs’ Maladies par 1,000 travailleurs?
Groupe d'âge
1973% 1974 1975 1976 1977 1974 1975 1976 1977
Moins de
20 ans 8.46 10.00 8.69 9.53 9.14 0.69 1.39 IN ZE 1.66
25-34 577 6.84 6.77 7.10 7.64 0.61 1.45 1.88 2.46
55-64 3.80 4.34 4.63 5.00 5.45 0.91 4.52 5.48 5.29
1 Il ne s’agit ici que des accidents du travail ayant entraîné une absence au travail.
2 Pour le nombre de maladies professionnelles, nous avons préféré prendre le nombre total des
demandes reçues à la CAT plutôt que seulement les demandes qui ont entraîné une absence
au travail et/ou une incapacité permanente, car plusieurs cas de maladies professionnelles
sont encore à l'étude et nous n’en connaissons pas les résultats (ceci vaut particulièrement
pour les années récentes).
3 En 1973, il n’a pas été possible de distinguer les maladies professionnelles des accidents du
travail. Donc, le nombre d'accidents par 100 travailleurs fait référence, en 1973, au nombre
d'accidents et de maladies par 100 travailleurs.
Les accidents du travail et les maladies professionnelles 37
Tableau 11
Nombre d’accidents du travail, nombre moyen de jours
indemnisés par accident, nombre et proportion des fractures
et des égratignures selon l’âge des travailleurs (1977)
Nombre Nombre moyen de Fractures Égratignures
Groupes d’âge d'accidentsÆ jours indemnisés
à : 2"
du travail par accidents Nombre Prop. Nombre Prop.
%° %°
Moins de
20 ans 17,411 9.1 789 4.53 2,544 14.61
Tableau 12
Répartition des principales maladies professionnelles
selon l’âge des travailleurs (1977)
Intoxica- Maladies | Maladies
Groupes
d'âge Dermatoses , ins.
indisposi- infectieuses Pneumo- Surdité Musculo-
ou conioses sauéloillides
tions parasitaires q 4
Moins de
20 ans 152 71 59 il E 14
45-49 92 76 83 62 253 46
50-54 76 56 45 83 273 26
55-59 51 41 44 76 303 20
60-64 31 18 14 43 304 6
65 et plus 4 1 1 31 172 1
1 United States of America Standards Institute, Method of recording and measuring work
injury, 27 décembre 1967. (Z.16.1)
La méthode décrite dans le Z.16.1 pour calculer les « jours perdus » consiste à multiplier les
pourcentages d'incapacité permanente des accidents et des maladies par 6,000 jours et
d'ajouter ce résultat au nombre de jours indemnisés.
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Les accidents du travail et les maladies
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Les accidents du travail et les maladies
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rofessionnelles
42 Les accidents du travail et les maladies professionnelles
1973 1976
1. Forêt SFA | 29.3
2. Mines et carrières 35.3 26.5
3. Bâtiments et travaux publics 15 25.9
4. Transport, communications et
autres services publics 26.0 24.8
5. Papier et activités connexes 25.4 21.2
Les décès
De façon générale, les accidents du travail et les maladies profes-
sionnelles provoquent, chaque année, le décès d’un salarié sur 10,000.
Pour 1975 et 1976, les deux années pour lesquelles la Commission des
accidents du travail a été en mesure de procéder à une révision systéma-
tique de ses dossiers sur les décès, le nombre de mortalités fut respecti-
vement de 280 et 245. Pour 1977, l'analyse de dossiers sur les décès n’est
pas encore terminée. Cependant, on peut affirmer qu’au 30 juin 1978
168 cas de mortalité de 1977 avaient été étudiés et acceptés par la
Commission des accidents du travail et 32 autres étaient encore sous
étude. Ces chiffres laissent donc entrevoir une diminution, depuis 1975,
des décès dus à un accident du travail ou à une maladie professionnelle.
Tableau 14
Nombre de décès et taux de mortalité par secteur
d'activité économique
1975-1976:
1975 1976
TRANSPORT, COMMUNICATIONS
ET AUTRES SERVICES PUBLICS 39 0.20 42 0.21
FINANCES, ASSURANCES,
IMMEUBLES Al 0.01 2 0.02
SERVICES SOCIO-CULTURELS,
COMMERCIAUX ET PERSONNELS 27 0.05 18 0.03
AUTRES 2 == 3 =
1 Il importe ici d'apporter certaines précisions quant à la répartition des décès par secteur
d'activité économique. Tout d’abord, chaque décès a été identifié à un employeur, lequel a été,
par la suite, identifié à une activité économique. Ainsi, concernant les gros employeurs qui
n’ont qu’un seul dossier à la Commission des accidents du travail, tous les décès qui leur sont
imputés se retrouvent alors classifiés sous l’activité économique qui leur est attribuée.
Exemple: si l'employeur Iron Ore, en plus d'exploiter des mines, exploite aussi des chemins
de fer et des ports et qu’il ne possède à la Commission des accidents du travail qu’un dossier
et un même taux de cotisation pour toutes ses activités, tous les décès survenant chez
l'employeur Iron Ore seront alors enregistrés dans le secteur des « Mines et carrières »,
puisque l’activité principale de cette entreprise est l'exploitation minière. Cette remarque
s’applique à l’ensemble des tableaux par secteur d'activité économique.
44 Les accidents du travail et les maladies professionnelles
Nombre d'incapacités
permanentes par 1,000
travailleurs en 1976
1. Forêt 37.4
2. Industrie du bois 15.7
3. Fabrication de produits en métal 15:0
4. Bâtiment et travaux publics 157
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Les accidents du travail et les maladies
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professionnelles
48 Les accidents du travail et les maladies professionnelles
Tableau 16
Répartition des cas d’incapacités permanentes
selon les pourcentages d'incapacité reconnus
pour les dossiers fermés en 1975
Pourcentage d'incapacité Nombre de cas' %
1 Ce tableau faisant référence au nombre de dossiers fermés en 1975, le total des cas ne
correspond pas à celui du Tableau 16. En fait, le Tableau 16 fait plutôt référence au nombre
d'accidents survenus en 1975 et qui ont entraîné une incapacité permanente.
Résumé
Plus de 265,000 accidents du travail se sont produits au Québec
en 1977, dont près de 60% ont obligé les travailleurs à s’absenter de leur
travail pour une période excédant la journée de leur accident. En
moyenne, chaque année, 1 travailleur sur 8 subit un accident du travail
et, pour 1 travailleur sur 13, cet accident entraîne une absence au travail.
De plus, le pourcentage des accidents occasionnant une perte de temps
tend à croître depuis 1976, ce qui laisse entrevoir une aggravation dans
les conséquences des accidents du travail.
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Chapitre 2
Le cadre juridique et
administratif
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Le cadre juridique et administratif 53
Chapitre 2
Le cadre juridique et
administratif
Introduction
_ Pour assurer la sécurité des travailleurs et protéger leur santé,
l'État québécois dispose d’un grand nombre de lois et de règlements
dont l’administration est confiée à plusieurs ministères et organismes.
L'objet de ce chapitre est de décrire et d’évaluer ce cadre juridique et
administratif.
1 Ces statistiques sont tirées de Jean HAMELIN et Yves ROBY, Histoire économique du
Québec, 1851-1896, Fides, Montréal 1971, pp. 262 et 53.
Le cadre juridique et administratif 55
1 Voir Roger Chartier, « L'inspection des établissements industriels et des édifices publics
(1885-1900) », Revue des Relations industrielles, volume 17, no 1, janvier 1962, p. 44.
56 Le cadre juridique et administratif
Au Québec
Les premières manifestations du besoin d’un renouveau en santé
et en sécurité au travail au Québec ont été les refontes successives des
Règlements concernant la salubrité et la sécurité du travail dans les
mines (décembre 1971) et des Règlements concernant les établisse-
ments industriels et commerciaux (décembre 1972), refontes rendues
nécessaires par le caractère désuet de nombreux articles des versions
antérieures de ces règlements.
1 Cf. Loi modifiant la Loi des accidents du travail et la Loi sur l'indemnisation des victimes
d’amiantose ou de silicose dans les mines et les carrières et modifiant de nouveau la Loi de la
Commission des Affaires sociales.
Le cadre juridique et administratif 61
À l'extérieur du Québec
Nul doute que l’intensification des préoccupations et des inter-
ventions gouvernementales, depuis 1970, a été stimulée en bonne partie
par certains événements survenus dans d’autres pays ou d’autres
provinces. Au premier chef, il convient de souligner l'apport des
États-Unis qui, dès 1970, jetaient les bases d’un système réformé par
l’adoption de l’'Occupational Safety and Health Act. Placée sous la
responsabilité de deux ministères fédéraux (Labour; Health, Education
and Welfare), cette loi vise à promouvoir le bien-être des travailleurs en
se basant sur une philosophie très interventionniste.
Pour administrer cette loi, ces deux ministères ont chacun créé un
organisme spécial. Le Departement of Health, Education & Welfare a
établi la National Institute for Occupational Safety and Health dont le
mandat est de développer des normes, de se documenter sur tous les
agents de risque connus ou probables et de fournir des moyens
d'éducation aux employés. Cependant, la véritable artillerie pour met-
tre de l'avant l'esprit et le contenu de la loi se retrouve dans le
1 Cf. Règlement modifiant les Règlements concernant la salubrité et la sécurité du travail dans
les mines et les carrières, arrêté en conseil no 1973, 15 juin 1977.
2 Voir Québec, Comité d'étude sur la salubrité dans l’industrie de l’amiante, R. Beaudry,
président, Rapport final, vol. 3, octobre 1976, pp. 76-102.
62 Le cadre juridique et administratif
Conclusion
Les assises du système actuel de santé et de sécurité au travail
remontent aux années 1930. Peu de modifications importantes y furent
apportées par la suite. Au cours des dernières années, nous avons
assisté à une certaine reprise en main du dossier, à la faveur d’une prise
Le cadre juridique et administratif 63
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Le cadre juridique et administratif 67
La législation préventive
C'est dans cette catégorie de législation que l’on retrouve le plus
grand nombre de lois et de règlements et le plus grand nombre
d'organismes ayant des juridictions. En effet, cinq des sept lois et
dix-huit des vingt règlements mentionnés au Tableau 18 appartiennent
à cette catégorie. De plus, des six organismes qui ont une compétence
reconnue en santé et en sécurité du travail, seule la Commission des
accidents du travail n’est pas centrée sur l’application de lois de type
préventif, encore que des dispositions de sa loi constitutive lui permet-
tent d'intervenir dans le domaine de la prévention.
1 À titre d'exemple, la Loi de la sécurité dans les édifices publics permet de formuler des
prescriptions se rapportant à la santé et à la sécurité des gardiens, ouvriers, commis ou
autres personnes employés dans les édifices publics (art. 39c). Nous rangeons dans cette
catégorie des lois de santé et de sécurité publiques, non incluses dans notre analyse, la Loi de
la sécurité dans les édifices publics, la Loi des appareils sous pression, la Loi des électriciens
et des installations électriques, la Loi des mécaniciens de machines fixes, la Loi de
l'inspection des échafaudages, etc.
2 Les « ateliers de famille » et les exploitations agricoles traditionnelles ne sont pas inclus dans
le secteur des établissements industriels et commerciaux.
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Le cadre juridique et administrati
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Le cadre juridique et administrati
Le cadre juridique et administratif 71
Dans sa forme actuelle, cette loi date de 1934. Bien que fréquem-
ment amendée depuis, elle comporte des dispositions qui paraissent
aujourd’hui dépassées ou, à tout le moins, d’une importance secondaire.
Nous pensons en particulier à toute la section IV concernant la durée
des conditions de travail du personnel de moins de dix-huit ans’. Les
dispositions importantes et plus spécifiques de la loi sont celles qui
définissent les devoirs des chefs d'établissement (art. 19 et 20) et les
pouvoirs des inspecteurs (art. 25 et 26). Entre autres devoirs, les chefs
d'établissement sont tenus de soumettre aux inspecteurs les plans et
devis de constructions nouvelles ou de modifications à leur établisse-
ment, de leur transmettre un avis suite à tout accident grave ou mortel,
de leur fournir un certificat de salubrité préparé par un officier d’hygiè-
ne; enfin ils sont tenus d'élaborer un programme de prévention des
accidents du travail et des maladies professionnelles. Les inspecteurs
sont dotés de pouvoirs plutôt étendus, allant du droit d’entrée « à toute
heure raisonnable de jour ou de nuit » (art. 25.1) jusqu’au pouvoir de
faire des enquêtes « et, à cette fin, interroger toute personne employée
dans l'établissement, assigner les témoins, faire prêter serment » (art.
25.5), sans oublier le pouvoir « d’ordonner la suspension des travaux
dans un établissement dans les cas où il juge qu'il y a danger immédiat
d'accident » (art. 25.8).
1 À titre d'exemple, l’article 9 de la section IV prohibe « à tout garçon ou fille, âgés de moins de
seize ans, de vendre des journaux ou d'exercer aucune industrie dans les rues ou sur les places
publiques, à moins qu'ils ne sachent lire et écrire couramment ».
72 Le cadre juridique et administratif
1 Voir, par exemple, les articles 2.7.1 et 2.7.2 qui définissent ce qui doit être fait lorsqu'un
trottoir ou une autre voie publique est affectée par un chantier de construction.
2 Consulter les articles 2.10.7 au sujet du bruit et des vibrations, les articles 2.10.9 et 2.10.10 au
sujet de la protection des voies respiratoires, et les articles 8.3.1 à 8.3.12 concernant la
ventilation et la qualité de l'air dans les chantiers souterrains, etc.
76 Le cadre juridique et administratif
1 Dans cet exposé, l'expression « mines » a la même signification générale que dans la Loi des
mines et se dit de tout lieu où un produit quelconque est extrait à même le sol. Il inclut donc, en
plus des mines proprement dites, les carrières, tourbières, sablières, gravières et glaisières.
Le cadre juridique et administratif FAPA
La législation de l'indemnisation et
de la réadaptation
Cette législation comporte beaucoup moins de lois et de règle-
ments que la législation préventive. Elle comporte deux lois et trois
règlements mais, en pratique, elle est dominée par une seule loi, la Loi
des accidents du travail: l’autre, la Loi sur l’indemnisation des
victimes d’amiantose ou de silicose dans les mines et les carrières,
est strictement sectorielle et spécialisée; quant aux règlements, on peut
dire qu'ils sont très accessoires.
1 Au sujet de ces ambiguïtés, voir l'étude réalisée pour le Comité d'étude sur la salubrité dans
l'industrie de l'amiante par André Côté et Guy Lord, Validité et application des règlements
concernant la salubrité et la sécurité du travail dans les mines et les carrières, Document 3,
pp. 85-101.
78 Le cadre juridique et administratif
1 Un étudiant travaillant dans une mine n’est pas considéré comme un ouvrier.
2 Elle ne s’applique donc pas aux travailleurs des usines de transformation de l’amiante ou du
silice.
80 Le cadre juridique et administrati
Ainsi en est-il des comités de sécurité. Bien que presque toutes les
mines en soient dotées, la Loi des mines ne fait aucune obligation à
l'employeur de mettre sur pied de tels comités de sécurité. Par ailleurs,
le Règlement concernant les établissements industriels et commer-
ciaux (art. 14.3.1) et le Code de sécurité pour les travaux de construc-
tion (art. 2.5.1) obligent les employeurs qui remplissent certaines
conditions précises à établir des comités de sécurité. Rien ne justifie, à
nos yeux, cette différence légale de traitement qui est ainsi réservée aux
employeurs et aux travailleurs du secteur des mines.
Il nous semble que ce n’est pas par l'effet du simple hasard que
l'attention des législateurs soit concentrée à peu près exclusivement sur
les employeurs et les inspecteurs. La législation est faite comme si l'on
croyait que la santé et la sécurité des travailleurs était d’abord et avant
tout l'affaire du gouvernement et des employeurs, le rôle des travail-
leurs se bornant essentiellement à se conformer aux directives qui leur
sont données. Il s’agit là, peut-être, de la lacune la plus importante de
notre législation en santé et en sécurité au travail.
Le champ d’application
La section précédente a présenté le cadre juridique d'intervention
de l’État en santé et en sécurité au travail. L'objet de cette section est de
cerner de façon plus précise le champ d'application de ces différentes
législations, de façon à pouvoir identifier clairement le nombre et les
catégories de travailleurs qui sont protégés par ces législations et le
nombre et les catégories de ceux qui ne le sont pas.
L'examen des champs d'application de ces lois est réparti selon les
fonctions du régime actuel, à savoir l'indemnisation, la réadaptation
sociale et professionnelle des victimes d'accidents et la prévention,
c'est-à-dire l’application des mesures de protection contre les dangers
d'accidents du travail ou de maladies professionnelles.
Le cadre juridique et administratif 85
Tableau 19
Estimation du nombre des travailleurs non protégés
par la législation d'indemnisation et de réadaptation
Finances,
assurances,
immeubles 135,000 119,000 16,000 1)
Services,
socio-culturels,
commerciaux et
personnels 714,000 633,100 80,900 11.3
Administration
publique 184,000 144,600 39,400 21.4
1 Les ateliers de famille comprennent principalement les agriculteurs autonomes et tous les
travailleurs indépendants (« self-employed ») des autres secteurs d'activité économique.
Le cadre juridique et administratif 89
BILAN
Sont exclus du champ d'application de la loi:
Agriculteurs autonomes 56,000
Travailleurs indépendants de la forêt 5,100
Travailleurs indépendants de la chasse et de la pêche 600
Travailleurs des mines 28,000
Travailleurs indépendants du transport,
des communications et d’autres services publics 800
Personnel des services de santé 81,000!
Personnel de l'éducation 127,000!
Personnel des services sociaux 23,000!
Administration publique du Québec et des
municipalités 136,000
457,500
Le champ d'application de cette loi est donc très vaste. Dès qu'il y
a « immeuble » la loi s'applique et, dès lors, elle s’applique également à
tout appareil, instrument, équipement ou véhicule permettant à cet
immeuble d’être en activité. La seule restriction à l’application de cette
loi est le « sous réserve de l’article 72 de la Loi des mines ».Sila Loi des
mines contient des dispositions sur un point particulier, celles-ci ont
préséance sur ce que pourrait stipuler la Loi de la qualité de l’environ-
nement à cet effet. Sauf pour cette réserve, la Loi s'applique à la totalité
de la main-d'oeuvre québécoise.
BILAN
Sont exclus du champ d'application de la loi:
Agriculteurs autonomes 56,000
Travailleurs indépendants (forêt, chasse et pêche,
mines et transport) 9,500
65,500
1 « Mines » doit être compris dans le sens général que lui prête la loi et qui inclut: mines,
carrières, sablières, gravières, tourbières et glaisières.
Le cadre juridique et administratif 91
Conclusion
Il n’est pas utile d’établir un pourcentage global des travailleurs
qui sont protégés par les lois de prévention. D'une part, certains
travailleurs peuvent être touchés par l’ensemble des lois alors que
d’autres ne le sont que par l’une ou l’autre. D'autre part, il y a de telles
différences dans la portée pratique de chacune des lois que l'addition
pure et simple des travailleurs qui y sont soumis ne porte aucune
signification.
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Chapitre 3
Les mécanismes
de contrôle et de prévention
Les mécanismes de contrôle et de prévention 95
Chapitre 3
Les mécanismes
de contrôle et de prévention
Introduction
En plus du cadre juridique et administratif décrit précédemment,
la société québécoise dispose d'instruments de contrôle et de promotion
de la santé et de la sécurité des travailleurs. Certains de ces instruments
découlent directement de l’ensemble des lois et des règlements. C'est le
cas tout particulièrement des services d'inspection. D’autres, cepen-
dant, relèvent d'initiatives du milieu et constituent des tentatives de
réponses aux problèmes concrets de santé et de sécurité auxquels
celui-ci est confronté. Nous songeons aux activités des associations
d'employeurs et de travailleurs et aux travaux de quelques comités
conjoints de sécurité au niveau des entreprises. Nous avons attaché
beaucoup d'importance à ce genre d'initiatives parce qu'elles consti-
tuent, selon nous, des points d'appui fondamentaux au nouveau
régime de santé et de sécurité au travail qui sera mis en place.
1 Rapport Mineau, Allard et Associés, Document de travail sur les fonctions d'inspection dans
les domaines de la sécurité et de l'hygiène, 1975, p. 12.
Les mécanismes de contrôle et de prévention 97
contrôle des substances nuisibles. Elle fait aussi des visites d'inspection
des installations où il y a des sources radioactives.
De plus, elle initie des études dans des industries à niveau élevé de
risques (fonderies, usines où l’on utilise du plomb, de l’amiante, etc.) et
procède à des études et à des analyses pour des organismes qui lui en
font la demande.
L'inspection
Le processus régulier
1 Un établissement est considéré prioritaire en fonction des critères suivants: la fréquence des
blessures compensables; la gravité globale des blessures; le nombre total des blessures; les
maladies industrielles ou les intoxications possibles; l’irréversibilité et la permanence des
conséquences (décès, incapacité totale permanente, incapacité partielle permanente)
Les mécanismes de contrôle et de prévention 103
L'enquête
Le Service d'inspection du travail a aussi comme activité fonda-
mentale de faire des enquêtes suite à des plaintes ou à des accidents.
Dans l'exercice de cette activité, les inspecteurs peuvent interroger
toute personne employée dans l'établissement concerné, assigner des
témoins, faire prêter serment et exercer tout autre pouvoir jugé néces-
saire dans le cadre de la loi.
L'information
Le Service diffuse aussi des informations afin de permettre aux
employeurs et aux travailleurs de mieux connaître leurs droits et leurs
obligations et de profiter de l'expertise du Service en matière de
prévention. Ainsi, il a distribué 800 copies du « Guide pour l’implanta-
tion d’un programme de conservation de l’ouïe dans l’industrie ». Une
brochure intitulée « Technique d'enquête en bref » a été distribuée dans
l'industrie par l'entremise des inspecteurs. En 1976-77, la section
« forêt » a organisé 35 sessions d’information impliquant environ 800
travailleurs et 200 membres de la partie patronale. Le Service distribue
également de nombreuses affiches, dépliants et brochures de même que
des exemplaires de la loi et des règlements.
Activités connexes
Approbation de plans
Le Service d'approbation des plans a pour rôle de s’assurer, avant
l'exécution des travaux, de la conformité de tous les plans aux lois et
aux règlements relatifs à la sécurité des travailleurs et du public. Ainsi,
en 1976-77, ce Service a vérifié 17,339 plans dont 2,165 (12.5%) ont été
refusés et ont dû être soumis à nouveau après correction.
Etudes demandées
L'information
Les activités d’information aux Services de protection de l’envi-
ronnement sont limitées, faute de ressources. Malgré tout,en 1977,on a
donné une dizaine de conférences techniques sur le bruit, l'hygiène
industrielle, etc. et on a participé à des sessions de formation organi-
sées par des centrales syndicales.
Activités connexes
1 Les Services de protection de l’environnement possèdent leur propre laboratoire qui sert aussi
bien aux fins de l'hygiène industrielle que de l’assainissement de l’air ambiant. Il permet de
procéder à des analyses de gaz, vapeurs, poussières et solvants. Le ministère des Richesses
naturelles possède également un laboratoire pour l'analyse des poussières de silice et
d'amiante.
Les mécanismes de contrôle et de prévention 107
L'inspection
Toutes les mines et les carrières sont visitées au moins une fois
par année et généralement plus. Les tourbières sont visitées annuelle-
ment. Quant aux sablières et glaisières, seules les plus importantes sont
inspectées, celles où il y a du matériel lourd.
L'enquête
Le Service d'inspection des mines peut faire des enquêtes à la
suite de plaintes ou relativement à des accidents. En 1977, il y a eu 63
enquêtes; 13 d’entre elles concernaient des accidents mortels. On se
limite, lors de ces enquêtes, à émettre des avis de correction.
Activités connexes
L'inspection'
En 1976, il y a eu 74,259 visites de chantiers, soit un nombre
moyen de 4 visites par chantier pour l’année. Suite à ces inspections,
plus de 12,500 infractions à la sécurité ont été relevées. De ce nombre,
4,600 ont donné lieu à de simples avertissements, les dangers provoqués
par ces infractions n'étant jugés ni imminents ni graves. Les quelque
8,000 autres infractions ont nécessité des recommandations de poursui-
tes de la part des inspecteurs. Dans plus de 6,500 cas, les recommanda-
1 Les données contenues dans cette section sont tirées de Louis Larochelle, Rapport statistique
sur la sécurité dans l’industrie de la construction, Office de la construction du Québec,
novembre 1977.
Les mécanismes de contrôle et de prévention 109
L'enquête
L'Office enquête à la suite des plaintes qui lui sont adressées par
des salariés, des syndicats ou des employeurs. Celles-ci peuvent con-
cerner aussi bien le non-respect du décret et des normes de qualification
que des règlements de sécurité sur les chantiers. Au total, en 1976, 3,479
plaintes’ ont été adressées aux inspecteurs dont, cependant, 58% se
sont avérées non fondées. Suite à l’ensemble de ces plaintes, 521
infractions à la sécurité ont été enregistrées.
Les enquêtes sur les accidents sont menées par le Service d’ins-
pection du ministère du Travail et de la Main-d’oeuvre. Les inspecteurs
1 Les statistiques de l'Office ne permettent pas de distinguer les plaintes à la sécurité des autres
types de plaintes.
110 Les mécanismes de contrôle et de prévention
Conclusion
Le cadre juridique actuel est à l’origine de plusieurs des problè-
mes rencontrés par les services d'inspection, comme il en a été fait
mention antérieurement. Qu'il suffise de mentionner ici quelques faits:
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114 Les mécanismes de contrôle et de prévention
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118 | Les mécanismes de contrôle et de prévention
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L'APPAREIL DE SÉCURITÉ QU'EXIGEAIT SON TRAVAIL, L'ASSO:
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ADMET PAR LA PRÉSENTE, AU 5EIN OE L'ORORE DE LA SÉCURITÉ
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Les mécanismes de contrôle et de prévention 119
La formation
La formation est l'outil privilégié des associations pour promou-
voir la prévention des accidents dans les milieux de travail.Il suffit, pour
s'en convaincre, d'examiner le Tableau 22 qui présente un sommaire
des sessions de formation dispensées par les associations en 1977.
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124 Les mécanismes de contrôle et de prévention
Conclusion
À l'intérieur du monde patronal, la prévention des accidents du
travail au Québec est sous la responsabilité de six associations. Cinq
d’entre elles représentent des entreprises appartenant à des secteurs
d'activités homogènes. La sixième, l'Association de prévention des
accidents industriels, regroupe 97,000 entreprises très diversifiées dont
seulement 22,000 ont plus de 10 employés.
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Les mécanismes de contrôle et de prévention 127
Introduction
Les centrales syndicales se sont toujours préoccupées de l’amélio-
ration des conditions de travail de leurs membres mais, depuis une
dizaine d'années, on remarque un intérêt accru et une intensification
des revendications dans le domaine de la santé et de la sécurité au
travail. Il faut peut-être associer ce phénomène aux préoccupations
grandissantes de la population vis-à-vis de la protection de l’environne-
ment, de même qu’au caractère mieux structuré et à une diffusion plus
large de dossiers sur la prévention des accidents du travail et, surtout,
des maladies professionnelles. Dans le passé, les centrales s'étaient
occupées davantage des questions de sécurité, d'indemnisation et de
réadaptation. Plusieurs grands syndicats fournissaient une assistance
aux travailleurs pour la défense de leurs cas auprès de la Commission
des accidents du travail.
1 Les positions de principe de trois centrales ayant des membres dans les secteurs industriels
sont décrites principalement dans les documents suivants:
— Confédération des syndicats nationaux: « Projet de clause type en sécurité-santé »,
janvier 1978; « Non au travail qui tue », 49° congrès, juin 1978.
— Centrale des syndicats démocratiques: « La base sociale — La Sécurité », novembre 1977.
— Fédération des travailleurs du Québec: « Le contrôle des travailleurs sur leur santé »,
décembre 1975.
Les mécanismes de contrôle et de prévention 129
Rôle d’information
L'information fournie par les centrales syndicales sert à faire
connaître à leurs membres, principalement aux militants’ syndicaux,
leur position respective en matière de santé et de sécurité. Elle permet
également de préparer des dossiers spécifiques sur le fonctionnement
des comités de sécurité, les clauses de convention collective, l'hygiène
industrielle, etc.
1 Le mot militants réfère aux membres des éxécutifs ou des comités syndicaux ainsi qu'aux
permanents syndicaux.
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Les mécanismes de contrôle et de
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Les mécanismes de contrôle et de prévention 131
Rôle de formation
La formation syndicale a pour but de dispenser des connaissances
et de développer des habiletés, afin de rendre les militants syndicaux
capables de travailler efficacement au sein des comités paritaires ou
syndicaux de sécurité au travail, et capables de négocier l'inclusion
dans les conventions collectives de clauses autres que monétaires sur la
santé et la sécurité.
1 Florian Ouellet. La santé et la sécurité au travail. Pour une action sur les lieux de travail.
Institut de recherches appliquées sur le travail, Brochure no 5, sept. 1975.
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Les mécanismes de contrôle et de prévention 133
Rôle-conseil
Les trois centrales syndicales jouent de diverses façons un rôle-
conseil auprès de leurs syndicats membres.
Tableau 27
Les ressources humaines des trois centrales syndicales
pour 1977
1 Règlement no À 927-77.
136 Les mécanismes de contrôle et de prévention
Conclusion
Il faut souligner l’évolution rapide des préoccupations et des
interventions des centrales syndicales en matière de santé et de sécurité
au travail. Cette évolution s’est traduite, au cours des dernières années,
par une intensification des activités de négociation de clauses de
convention collective, d’information et de formation de militants syndi-
caux et de préparation de dossiers spécifiques. Il n’y a aucun doute que
ces activités, quoique encore modestes, ont contribué largement à l'éveil
du monde syndical.
FES Le taux de fréquence représente le nombre d’accidents par million d’heures de travail:
nombre d'accidents x 1,000,000
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nombre d’heures travaillées
2 L'expression « établissement industriel » comprend les manufactures, fabriques, usines,
chantiers et ateliers de tous genres, ainsi que les dépendances de chacun de ces établisse-
ments. Dans les chantiers, sont inclus les chantiers de construction et de démolition et les
chantiers forestiers. Un baraquement est une dépendance. Une propriété ou un lieu quelcon-
que n'est pas exclu de la définition, ci-dessus donnée, d’un établissement industriel, pour la
seule raison que cette propriété, ou ce lieu est en plein air.
3 Arrêté en Conseil 1575-74, 1 mai 1974, article 2.5.
138 Les mécanismes de contrôle et de prévention
1 Voici, à titre d'exemple, la liste des pouvoirs et des devoirs du comité de santé et de sécurité
inscrits dans une convention collective récente:
Pouvoirs Devoirs
- enquêter sur des accidents de travailet — se réunir 2 fois par mois ou sur demande
des incidents pouvant résulter en bles- d’un membre du comité en cas d'urgence;
sures, maladies ou dommages maté- - tenir des procès-verbaux de ses réunions;
riels ; - faire la tournée d'inspection, 2 fois par
- veiller à l’observance des lois et des
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142 Les mécanismes de contrôle et de prévention
Agriculture
Il n'existe aucun comité de sécurité dans ce secteur. La sécurité se
limite à la réalisation d’une semaine de sécurité agricole, généralement
au mois d'août. Cette activité est organisée par le Conseil canadien de
sécurité et est diffusée au Québec par la Ligue de sécurité du Québec.
Exploitation forestière
Selon l’Association de sécurité des exploitations forestières du
Québec, la grande majorité des entreprises de ce secteur ont des comités
de sécurité. Tous les chantiers importants de coupe de bois ont un
comité de chantier responsable de la prévention des accidents, et des
comités de sécurité propres à chaque catégorie d'employés: opérateurs,
bûcherons, débusqueurs, mécaniciens, etc. Le nombre élevé de
comités dans ce secteur est aussi attribuable à l'existence de deux
associations de prévention distinctes, celle des exploitations forestières
qui produisent du bois de pulpe pour les moulins à papier et celle des
industriels forestiers qui produisent du bois de sciage et du bois de
pulpe.
Chasse et pêche
Il y a environ quatre cents pêcheurs salariés couverts par le Code
canadien du travail, principalement localisés aux Iles-de-la-Madeleine.
Cependant, il n’y aurait, à toutes fins pratiques, aucun comité de
sécurité relié à ces activités de pêche.
Mines et carrières
Construction
Manufactures
D'après l'Association de prévention des accidents industriels, il y
avait, en 1977, 991 comités de sécurité dans le secteur manufacturier,
dont 42% étaient considérés comme actifs, faisant parvenir leurs pro-
cès-verbaux à l'Association. À ce total, il faut ajouter les comités de
sécurité des membres de l’Association de sécurité des pâtes et papiers
du Québec. Les établissements manufacturiers ayant un comité de
sécurité représentent environ 10% de l’ensemble des établissements du
secteur (cf. Tableau 29).
Tableau 29
Nombre de comités de sécurité par secteur manufacturier
en 1977
Nombre
Classe’ Définition de la classe de comités
03 Fabrication de meubles 86
07 Laminoir — Aciérie 2
08 Fonderie 19
09 Fabrication de métal-construction 83
13 Minoterie 14
16 Tannerie et caoutchouc 34
17 Matériel textile 40
18 Confection de vêtements 27
Tableau 30
Nombre de comités de sécurité pour les secteurs commerce,
services et finances en 1977.
Nombre
Classe’ Définition de la classe de comités
22 Exploitation de la radiodiffusion 2
27 Hôtellerie — Restauration 23
Total 196
1 Telle que définie par la Commission des accidents du travail
Transports et communications
Administration publique
Dans le domaine de l'administration municipale, des comités de
sécurité existent dans les grandes municipalités, particulièrement dans
les divisions d'entretien mécanique, d’incinérateurs, de buanderie, etc.
< exigent des corrections aux procédés et aux équipements dans des
délais irréalistes et sans tenir compte des coûts impliqués;
Parmi les 166 entreprises recevant une allocation, 118 étaient des
établissements industriels’ qui employaïient, en 1977, 108,180 travail-
leurs”, soit 19% de la main-d'oeuvre du secteur industriel manufactu-
rier“.
1 Prévision des coûts du régime de santé au travail: les services de santé. Janvier 1978,
ministère des Affaires sociales.
2 La Corporation professionnelle des médecins et la Fédération des médecins omnipraticiens
du Québec ont effectué ces enquêtes auprès de leurs membres.
3 Seulement 25% des omnipraticiens ont répondu à ce questionnaire, ce qui réduit la fiabilité de
ces données.
4 Source: Association de médecine industrielle, document non publié.
Les mécanismes de contrôle et de prévention 153
1 Prévision des coûts du régime de santé au travail: les services de santé. Ministère des Affaires
sociales, janvier 1978.
2 La première réunion de cette association a eu lieu le 24 février 1978, au Château Champlain.
3 Le Devoir, 28 février 1978.
154 Les mécanismes de contrôle et de prévention
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155
156 Les mécanismes de contrôle et de prévention
1 Les statistiques concernant le secteur industriel sont tirées des Catalogues 31-203 et 31-210
de Statistique Canada.
Les mécanismes de contrôle et de prévention 157
La recherche
Il est très difficile de décrire la situation actuelle de la recherche
dans le domaine de la santé et de la sécurité des travailleurs. D'une part,
il semble exister plusieurs activités de recherche directement, ou le plus
souvent indirectement, reliées à la santé ou à la sécurité des travailleurs.
D'autre part, l'application des résultats de la recherche semble très
aléatoire et irrégulière, selon les types de recherche et les secteurs
industriels concernés. De façon générale, les informations sont inexis-
tantes ou incomplètes.
L'organisation de la recherche
Il n'existe aucun mécanisme pour établir les priorités de recherche
et stimuler et coordonner les efforts des chercheurs dans le domaine de
la santé et de la sécurité au travail. Depuis environ un an, le Comité des
priorités du Conseil de la recherche en santé du Québec s’est intéressé à
cette question. Un rapport doit être produit au cours de l’année 1978.
Le financement de la recherche
Le financement de la recherche dans le domaine de la santé et de la
sécurité des travailleurs provient de sources diverses tant privées que
publiques. Chaque source de financement privilégie un aspect limité
selon la nature de ses principaux intérêts.
Types de recherche
Les recherches en cours sont très variées quant à leur sujet et à
leur importance. Les choix dépendent de l'intérêt des sources de finan-
cement et de l'initiative des chercheurs. Une enquête du Conseil de la
recherche en santé du Québec complétée au cours de l'été 1977, auprès
de 35 chercheurs, a permis de dénombrer 57 projets en cours. Un grand
nombre de sujets de recherche sont touchés. Signalons que la majorité
des travaux portent sur les cancers, les maladies pulmonaires, les effets
de certaines substances toxiques et les répercussions psychologiques de
certains types de travaux.
Conclusion
Il faut signaler l’absence de politique de recherche dans le domai-
ne de la santé et de la sécurité des travailleurs. Il n'existe pas de
mécanismes pour établir les priorités, coordonner le financement des
activités, stimuler la formation de chercheurs et d'équipes et évaluer la
diffusion et l'application des résultats.
Chapitre 4
Le régime d'indemnisation et de
réadaptation
1 Depuis le 1“ septembre 1977, l'étudiant qui effectue un stage non rémunéré en milieu de
travail bénéficie aussi de la protection de la Loi des accidents du travail.
168 Le régime d'indemnisation et de réadaptation
1 Depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur l'assurance automobile, qui prohibe le recours contre
un tiers à la suite d’un accident d'automobile, les poursuites civiles contre un tiers deviennent
de plus en plus rares.
Le régime d'indemnisation et de réadaptation 169
bureaux régionaux mis sur pied dans chacune des capitales administra-
tives du Québec et dans les villes de Laval et de Longueuil.
1 Règlement no 54 (1973) établissant les normes de cotisation pour les employeurs dont les
industries sont mentionnées dans la cédule I de la Loi des accidents du travail (A.C.4743-73).
Le régime d'indemnisation et de réadaptation 171
Notons enfin, que toutes les rentes versées à des bénéficiaires par
la Commission des accidents du travail sont revalorisées au 1* janvier
de chaque année, conformément à l’article 130 de la Loi du Régime de
rentes du Québec (1965, L.Q. c. 24), en fonction de la moyenne
annuelle de la hausse réelle de l’indice du coût de la vie. De plus, toutes
les compensations payées en vertu de la Loi des accidents du travail ne
peuvent faire l’objet de cession et sont insaisissables et non imposables.
et, d'autre part, lorsqu'il perd ainsi son emploi, une indemnité complé-
mentaire de remplacement de revenu équivalant à 90% de son revenu
annuel net au moment du diagnostic de la maladie. Cette indemnité
complémentaire, payée sous forme de rente indexée annuellement,
s'éteint lorsque le travailleur atteint 65 ans; une indemnité spéciale peut
alors lui être versée si, en raison de son état au cours des années
antérieures, il n’est plus éligible au montant de rente auquel il aurait
normalement eu droit en vertu du régime de rentes du Québec. Si,
pendant qu’il bénéficie d’une indemnité complémentaire, le travailleur
occupe un autre emploi, les revenus nets tirés de cetemploi sont déduits
de l’indemnité dans une proportion qui maintient une incitation au
travail.
travailleurs qui sont régis par la loi générale, dont les dispositions
fondamentales sont nettement dépassées.
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Les coûts reliés à la santé et à la sécurité au travail 181
Chapitre 5
Les coûts reliés à la santé et
à la sécurité au travail
la suite d’un accident ou d’un dommage quelconque, non couvert par les
assurances et la Commission des accidents du travail. D’autres débour-
sés peuvent être effectués pour rencontrer les exigences des normes de
prévention; c’est le cas par exemple des déboursés effectués pour
adapter les moyens de production, les conditions de travail ou les
produits fabriqués aux normes de prévention. Ces mesures toutefois,
peuvent également servir à améliorer la productivité.
Tableau 32
Déboursés effectués au Québec en 1977, pour la prévention
des accidents et des maladies du travail
($000)
Formation et information
Associations de prévention (CAT) $ 3,008
Sauvetage dans les mines 195
Ministère du Travail et de la Main-d’oeuvre 374
Association des mines de métaux 159
Cours de premiers soins (CAT) 335
Centrales syndicales 132
Total $ 4,203
Recherche
Ministère des Affaires sociales $ 200
Commission des accidents du travail 200
Conseil de la recherche en santé du Québec 114
IRAT 140
Association des mines de métaux 30
Ministère du Travail et de la Main-d’oeuvre 45
Totai $ 729
Inspection
Ministère du Travail et de la Main-d’oeuvre $ 3,340
Inspection des mines, MRN 940
Qualité de l'hygiène industrielle 764
Office de la construction du Québec 3,000
Total $ 8,044
Surveillance de la santé
Médecine de travail-fonctionnaire $ 709
Départements de santé communautaire 900
Centre de toxicologie 257
Services de santé des entreprises 26,348
Allocations pour services de santé (CAT) 211
Santé au travail MAS 250
Total $28,675
Total des déboursés effectués pour la prévention $41,651
NOTE: Les déboursés effectués par les entreprises, principalement en recherche et en inspec-
tion, ne sont pas connus.
184 Les coûts reliés à la santé et à la sécurité au travail
À partir des données sur les accidents et des dépôts que les 38
employeurs de la cédule II lui confient, la Commission des accidents du
travail estime que les coûts totaux de l'indemnisation et de la réadapta-
tion des accidents de la cédule IT représentent entre 7 et 10% du total des
déboursés de la cédule I, soit un montant approximatif de $30 millions.
Tableau 33
Dépenses de la Commission des accidents du travail
du Québec pour les exercices terminés le 31 décembre 1977
et le 31 décembre 1976
($000) :
1977 1976
Provision de l'exercice portée à la réserve
mathématique du fonds d’accident
Conclusion
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Deuxième partie
Le régime proposé
Introduction 193
Introduction
Le cadre juridique
Que l’État doive légiférer en matière de sécurité, nul n’en contes-
tera la nécessité. Au contraire, tous les milieux du monde du travail
réclament depuis longtemps l’unification et la clarification des lois et
des règlements régissant la santé et la sécurité. Il paraît hors de tout
doute que l’État doive établir des normes de santé et de sécurité au
travail qui s'imposent de façon impérative à tout employeur et à tout
travailleur et rendent nul et sans valeur tout accord ou compromis
susceptible d'en limiter ou d’en suspendre de quelque façon la portée
pratique. L'État, lorsqu'il agit comme employeur, devra se soumettre
aux mêmes normes. Ces normes, de même que les moyens de contrôle
qui s’y rattachent, devront cependant être conçues en fonction des
principaux intéressés et avoir pour premier objectif d'appuyer et d’as-
sister ces derniers dans l'élaboration et le contrôle de leurs propres
programmes de prévention. Il est important que ces règles soient
facilement compréhensibles et accessibles. Elles seront donc intégrées
et unifiées à l’intérieur d’un même cadre juridique comportant une loi
générale et des règlements sectoriels. Une telle approche, en plus de
fournir aux milieux de travail un instrument utile à leur propre gouver-
ne, aura la souplesse requise pour s'adapter à l’évolution technologique
et une stabilité suffisante pour assurer la sécurité juridique des em-
ployeurs et des travailleurs.
Introduction 197
L'indemnisation et la réadaptation
L'analyse du régime actuel de santé et de sécurité au travail a
permis de constater que les préoccupations liées à la compensation des
accidents et des maladies prédominaient sur celles de la prévention.
S'il faut renverser cet ordre de priorités, cela ne veut pas dire que
l'importance qu’il faut accorder à tout le domaine de l'indemnisation et
de la réadaptation sera minimisée . Des travailleurs sont et continueront
encore longtemps d’être victimes d'accidents du travail et de maladies
professionnelles qui exigeront la compensation la plus humaine et la
plus juste possible. Mais la pierre d’angle d’une politique de santé et de
sécurité est la prévention. L'indemnisation et la réadaptation doivent
être considérées comme l'indice, humainement et financièrement très
coûteux, des lacunes du régime de prévention et de la nécessité de
persévérer dans les efforts entrepris pour le parfaire.
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Chapitre 6
La participation des travailleurs
et des employeurs
La participation des travailleurs et des employeurs 201
Chapitre 6
La participation des travailleurs
et des employeurs
Conclusion
Ces droits et ces obligations des travailleurs et des employeurs
un
constituent, en quelque sorte, les règles du jeu qui permettront
développement progressif d’une réelle prise en charge conjointe de la
sécurité et de la salubrité des lieux de travail. Cependant, ils ne
constituent pas à eux seuls une garantie suffisante. Ilest nécessaire que
des mécanismes concrets d'actualisation de ces droits et de ces obliga-
tions soient prévus, ainsi que des moyens de coopération entre em-
ployeurs et travailleurs.
au
1 Le rôle du médecin responsable des services de santé auprès d’un établissement est décrit
chapitre 7.
La participation des travailleurs et des employeurs 211
Tout sera mis en oeuvre pour que le comité dispose des informa-
tions et des expertises dont il aura besoin, qu’elles viennent des services
de santé au travail, de la Direction générale de l'inspection, de la
Commission de la santé et de la sécurité au travail, ou des associations
patronales, syndicales ou paritaires du niveau sectoriel.
Les objectifs visés par ces associations doivent être, d'une part, de
servir de point de rencontre aux comités paritaires de santé et de
sécurité au travail et, d’autre part, de fournir à leurs membres des
214 La participation des travailleurs et des employeurs
Il devra être mis sur pied par l’entrepreneur général ou celui qui
agit comme tel, ou par un entrepreneur agissant seul sur un chantier de
construction, dans tout chantier où, de façon régulière, plus de 10
travailleurs seront présents en même temps.
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Chapitre 7
Organisation et définition des services
à la disposition des travailleurs
et des employeurs
Introduction
Ce chapitre aborde l’ensemble des services que le gouvernement
québécois entend mettre à la disposition des travailleurs et des em-
ployeurs dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail. Ces
services sont essentiellement de trois genres; il s’agit, en premier lieu,
des services de prévention que sont l'information, la formation, la
recherche et les services de santé au travail. L'objectif premier de ces
services de prévention est de permettre aux travailleurs et aux em-
ployeurs d'assumer pleinement leurs droits et leurs obligations et de
participer activement et conjointement à l’amélioration des conditions
de santé et de sécurité de leurs lieux de travail.
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disposition des travailleurs et des employeurs
L'org anisation et la d éfinition des services mis à la
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L'organisation et la définition des services mis à la
disposition des travailleurs et des employeurs 225
a) un président-directeur général;
b) quatre personnes choisies à partir d’une liste fournie par les
associations de salariés les plus représentatives;
c) quatre personnes choisies à partir d’une liste fournie par les
associations d'employeurs les plus représentatives.
Bien qu'il soit important d'établir une telle distinction entre les
fonctions d'inspection et de prévention, il ne faut pas perdre de vue qu’il
s’agit là de deux facettes d’un même problème, celui de la santé et de la
sécurité au travail et qu'il est impensable de les laisser se développer
totalement isolées l’une de l’autre. C’est pourquoi elles seront placées
sous l'autorité d’un seul ministre.
La formation et l'information
Le gouvernement reconnaît aux travailleurs comme aux em-
ployeurs le droit à des services adéquats de formation et d’information.
Dans le contexte actuel, la qualité de ces services constitue un prérequis
L'organisation et la définition des services mis à la
disposition des travailleurs et des employeurs 227
La formation
L'information
Il est également important qu’un programme d'information
continu existe dans chaque établissement. Il faut insister sur le mot
continu car l’évolution de la technologie, le roulement du personnel et
les nouveaux développements exigent une adaptation constante du
programme d’information.
La recherche
Il n’est plus besoin de souligner le caractère limité et fragmentaire
de nos connaissances dans le domaine de la santé et de la sécurité au
travail, qu'il s'agisse de connaissances de nature médicale ou technolo-
LI4
tion et la défin ition des serv ices m is à la
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L'organisation et la définition des services mis à la
disposition des travailleurs et des employeurs 235
L'organisation de la recherche
C’est à la Commission que le gouvernement confiera la responsa-
bilité première de stimulation et de coordination de la recherche. À cette
fin, la Commission sera appelée à assumer les fonctions suivantes:
l'élaboration des priorités et des programmes de recherche, l'attribution
de contrats et de subventions de recherche, l'analyse et la diffusion des
données recueillies auprès de toutes les composantes du système de
santé et de sécurité au travail, la cueillette, l’analyse et la diffusion des
résultats des travaux de recherche effectués au Québec et à l'extérieur
du Québec.
C'est ici que l’approche santé publique prend toute son importan-
ce. Il s’agit, essentiellement, d'évaluer les effets toxiques de nouveaux
produits ou de produits connus mais dont on avait ignoré jusqu'alors la
toxicité. Des expériences de laboratoire, aussi bien que des enquêtes
épidémiologiques auprès des groupes de travailleurs qui sont en contact
avec ces produits, rendront possible l’évaluation de ces risques. Les
résultats de ces travaux permettront, à court ou à long terme, de valider
les normes d'exposition permises et, lorsque nécessaire, d'en suggérer
de nouvelles. C’est ainsi que des correctifs pourront être apportés en vue
d’une véritable adaptation du travail à l’homme.
1 La confidentialité du dossier médical du travailleur doit être assurée. Les travailleurs qui le
désirent pourront recevoir une copie des résultats complets de leurs examens de santé et
pourront également demander qu’une copie soit envoyée à un médecin de leur choix.
2 Il faut prévoir que certains hôpitaux ou Centres locaux de services communautaires pourront
agir comme des subdivisions satellites du Service de santé au travail d'un CH-DSC.
L'organisation et la définition des services mis à la
disposition des travailleurs et des employeurs 245
L'inspection
L'inspection des entreprises a toujours été une fonction assumée
essentiellement par des services gouvernementaux. Bien qu'il ne soit
aucunement question d'éliminer ces services, la plus grande place
possible sera faite dans la réforme à l’auto-surveillance des entreprises
par les comités paritaires. Si l’on veut vraiment apporter un complé-
ment aux efforts actuels des services d'inspection, il faut en effet y
introduire de nouveaux partenaires. Cela stimulera une forme impor-
tante de prise en charge par les milieux concernés et permettra d'établir
sur une base plus solide l'inspection régulière des entreprises.
1 Cette approbation n'exclut pas celle des services de protection de l'environnement qui vise à
protéger la qualité de l’environnement à l'extérieur des établissements.
L'organisation et la définition des services mis à la
250 disposition des travailleurs et des employeurs
L'indemnisation et la
réadaptation
Le gouvernement n’est pas en mesure de formuler maintenant des
propositions précises en vue d’une réforme majeure des régimes d’in-
demnisation et de réadaptation des victimes d’accidents du travail et de
maladies professionnelles. La formulation de telles propositions suppo-
se que soit poursuivie l’analyse de toutes les implications techniques,
administratives et financières de chacune des hypothèses envisagées,
notamment celle d'appliquer au domaine des accidents du travail et des
maladies professionnelles un régime d'indemnisation semblable à celui
des victimes d’accidents d’automobile, lequel fonctionne essentielle-
ment en vertu du principe de remplacement du revenu. Une telle analyse
est fort complexe et ne peut être menée dans le cadre du présent Livre.
Aussi, nous contenterons-nous de présenter ici les grands principes qui
devront présider à l’élaboration d’un nouveau régime d'indemnisation
et de réadaptation.
1 Les services d'inspection ont déjà reconnu le bien-fondé de l'unification, en procédant à des
regroupements temporaires dans le cadre d'opérations particulières, telle l'opération Blitz
dans le secteur de l’amiante. Cette opération, initiée par le Comité d'hygiène et de sécurité au
travail, fut menée conjointement par le Service d'inspection du travail, le Service d'inspection
des mines et les Services de protection de l’environnement. Elle a eu lieu au cours des années
1975 et 1976 et visait à dresser un rapport détaillé des risques à la santé et la sécurité des
employés des mines d'amiante et des manufactures utilisant ce minerai.
L'organisation et la définition des services mis à la
252 disposition des travailleurs et des employeurs
C’est sur la base de ces grands principes que devra être bâti le
futur système. Mais pour que la réforme attendue soit cohérente et
efficace, il faudra tenir compte, d’abord et avant tout, de l’évolution des
régimes actuellement en vigueur au Québec, y compris de celui tout
récent de la Régie de l’assurance-automobile.
L'organisation et la définition des services mis à la
disposition des travailleurs et des employeurs 253
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Le cadre législatif 257
Chapitre 8
Le cadre législatif
Outre cette description des règles du jeu, la loi devra préciser les
divers pouvoirs réglementaires de l'autorité compétente, prévoir les
moyens de contrôler l'application de la législation, édicter des infrac-
tions, prévoir leur sanction et, tâche non moins importante, déterminer
les mesures transitoires qui permettront de passer d’une macédoine de
lois à un régime intégré.
Le champ d'application
En matière de prévention
Toute réforme en matière de santé et de sécurité au travail doit
tendre à ce que la prévention soit une préoccupation intégrée à toutes les
étapes
de la réalisation du travail, ainsi qu’à toutes les circonstances qui
260 Le cadre législatif
i) accident du travail
un événement imprévu et soudain, attribuable à toute cause, qui
survient à une personne par le fait ou à l’occasion de son travail,
262 Le cadre législatif
bio
obd—”" maladie professionnelle:
une maladie physique ou psychique, contractée par le fait ou à
l’occasion du travail et reconnue comme caractéristique d’un
travail, ou reliée directement aux risques particuliers d’un travail.
Par ailleurs, s’il est évident que l’on doit viser à assurer à tous les
travailleurs salariés l'exercice de droits égaux en cas d’accidents ou de
maladies attribuables à leur travail, il y a lieu de se demander si les
autres membres de ce qu'il est convenu d'appeler le monde du travail,
les employeurs et les travailleurs autonomes, ne devraient pas, eux
aussi, pouvoir bénéficier au moins de l’accès à un système d’indemnisa-
tion fondé sur une responsabilité collective.
1 Il est à noter que la majeure partie des cas « d'accidents de trajet » survenus alors que le
travailleur est en route vers son lieu de travail ou en revient et qui ne sont pas considérés au
Québec comme des accidents du travail, sont désormais couverts par la Loi de l’assurance-
automobile.
2 Cette définition ne s'applique pas en matière de prévention où « l'accident du travail » doit
inclure tous les événements accidentels qui, même sans causer une blessure ou une maladie,
auraient pu avoir cet effet.
Le cadre législatif 263
1 Par exception à ce principe, certaines personnes non rémunérées devront aussi être protégées,
du seul fait qu’elles travaillent dans un lieu où se trouvent normalement des travailleurs
rémunérés. Exemple: les étudiants en stage en milieu de travail.
264 Le cadre législatif
Chapitre 9
Les coûts et les modes
de financement
Tableau 34
Déboursés de la Commission pour fins de formation,
d’information et de recherche
(En prix de 1977)
Po Re ee - 4 ti. ‘e.
Activité Personnel Traitements Soutien Ententes de Total
services de
subventions
(000) (000) (000) (000)
$ $ $ $
Administration 10 300 50 350
Formation et
Information 80 2,300 300 10,000 12,600
s
Quant au nombre de représentants siégeant sur les comité
l’expérien-
paritaires, les chiffres utilisés dans ce tableau se fondent sur
ce de la Saskatchewan:
devront
Pour évaluer le nombre d’heures que ces représentants
é paritaire, il a fallu faire
consacrer chaque année aux travaux du comit
des réunions, en
diverses hypothèses quant à la fréquence et à la durée
prises et, d'autre part,
tenant compte, d’une part, de la taille des entre
r ces représentants,
des principales activités que seront appelés à exerce
comité, à des sessions
soit leur participation aux réunions régulières du
de surveillance. Ces
de formation et d'information et à des visites
Tableau 35
Estimé des coûts de fonctionnement des comités paritaires
selon l'hypothèse de couverture envisagée
(En dollars 1978)
Taille des Nombre des Nombre de Comités Comités
entreprises entreprises représentants paritaires paritaires
CONCERNÉES SE Réunions Visites de
Par Pour surveillance
comité l'ensemble, mes
peus RE ae
des Fré. Durée Fré. Durée
entreprises ann. heure ann. heure
10 — 49 5,990 4 23,950 4 2 4 2
50 — 99 970 4 3,880 12 2 4 2
100 — 199 576 6 3,640 12 2 4 2
200 — 499 315 6 1,955 12 3 12 3
500 et plus 131 10 1,314 12 3 12 4
Total 7,982 34,559
Tableau 36
Secteurs d'activité où s’appliquerait
la procédure d'établissement des comités paritaires,
selon l'hypothèse envisagée’
Nombre d'accidents Nombre de jours perdus
Secteur d’activité' et de maladies égal par accident et maladie
ou supérieur à 6.0 égal ou supérieur à 40.0
FORET 33.40 123.59
TRANSPORT ET
COMMUNICATIONS 6.30 86.87
ADMINISTRATION
PUBLIQUE 10.79 31.75
re mem tr
1 Cette classification exclut l’industrie du meuble qui a un taux d’accidents très élevé (13.78)
mais qui par contre a un nombre moyen de jours perdus inférieur à 40.
1 En se basant sur les niveaux moyens de revenu des mécedins et sur ce que nous savons des
coûts des services de santé.
Les coûts et les modes de financement 273
Tableau 37
Déboursés aux fins de la dispensation de services
de santé au travail
(En prix de 1977)
EEE
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Nombre Coûts
Soutien 7,000,000
Total $46,900,000
P
CS RO le E
L'inspection
Le nouveau régime propose que les effectifs d'inspection, actuel-
lement dispersés, soient réunis sous une même autorité.
, qui
Sans perdre de vue l'orientation générale donnée au régime
, il faut
met l'accent sur l’auto-surveillance au niveau de l'entreprise
ection.
cependant prévoir un certain accroissement des effectifs d'insp
274 Les coûts et les modes de financement
Tableau 38
Prévisions des coûts de l'inspection
(En prix de 1977)
L'inspection
Cette fonction continuera d’être assumée par l’État. Il s’agit en
effet d’une fonction qui, même si elle doit revêtir un caractère préventif,
est davantage un instrument de contrôle qui doit relever normalement
de l'Etat.
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Conclusion générale
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Table des matières 281
Présentation V
Première partie:
LA SITUATION ACTUELLE
Chapitre I:
Les accidents du travail et les maladies professionnelles 3
Introduction 5
Chapitre Il:
Le cadre juridique et administratif 51
Introduction 53
3 Champ d’application 84
Champ d'application des lois relatives à l'indemnisation et à la réadaptation 85
Champ d'application des lois relatives à la prévention 85
— la Loi des établissements industriels et commerciaux 88
— la Loi de la qualité de l’environnement 89
— la Loi de la protection de la santé publique 90
— la Loi des mines 90
— la Loi sur les relations de travail dans l’industrie de la construction 91
Conclusion 91
Chapitre III:
Les mécanismes de contrôle et de prévention 93
Introduction 95
Introduction 128
Rôle d’information 129
Rôle de formation 131
Ressources humaines et financières134
Activités d’autres associations de travailleurs 135
Conclusion136
Chapitre IV:
Le régime d'indemnisation et de réadaptation 165
Loi des accidents du travail 168
Loi sur l’indemnisation des victimes d’amiantose ou de silicose
dans les mines et carrières 174
Évaluation du système d'indemnisation et de réadaptation applicable
aux victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles 175
Chapitre V:
Les coûts reliés à la santé et à la sécurité au travail 179
Déboursés encourus pour la prévention 182
Déboursés effectués pour l'indemnisation et la réadaptation 184
Conclusion 187
Deuxième partie ,
LE REGIME PROPOSE
Introduction 193
Les objectifs de la réforme 193
— une approche fondée sur la participation 194
— les conditions de prise en charge par les milieux de travail 194
— le cadre juridique 196
— l'indemnisation et la réadaptation 197
Table des matières 285
Chapitre VI:
La participation des travailleurs et des employeurs 199
1 Droits et obligations des travailleurs et des employeurs 201
Les droits et obligations des travailleurs 201
Les droits et obligations des employeurs 205
Le droit de cesser un travail dangereux 206
Conclusion 208
Chapitre VII:
L'organisation et la définition des services mis à la disposition
des travailleurs et des employeurs 219
Introduction 221
3 Recherche 233
L'organisation de la recherche 236
5 Inspection 248
Chapitre VIII:
Le cadre législatif 255
1 Cadre législatif 257
2 Champ d'application 259
En matière de prévention 259
En matière d'indemnisation et de réadaptation 261
Chapitre IX:
Les coûts et les modes de financement 265
1 Les coûts du régime proposé 267
— Les services de formation, d’information et de recherche 267
— Les comités paritaires de santé et de sécurité au travail 268
— Les services de santé au travail 271
— L'inspection 273
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