MP Mpi 2022 2023 TD Eleves 1
MP Mpi 2022 2023 TD Eleves 1
MP Mpi 2022 2023 TD Eleves 1
1
0.2. ALGÈBRE LINÉAIRE MP 2022-23
I. Voir 2.28.
II. Voir 0.14.
Considérons un K-espace vectoriel E. Soient f1 , f2 , . . . , fp des formes linéaires sur E formant une famille libre,
et g une forme linéaire sur E.
Supposons que pour tout x appartenant à E, f1 (x) = · · · = fp (x) = 0 implique que g(x) = 0.
Montrer alors que g appartient à Vect(f1 , . . . , fp ).
Indication : on pourra poser φ(x) = (f1 (x), . . . , fp (x)). M. Cochet : on pourra faire sans !
III. Voir 0.30.
0.2.1 ENSEA
I. Voir 12.22.
−1 0 −2
II. Considérons la matrice A = 1 1 1 ∈ M3 (R) et f l’endomorphisme de R3 canoniquement associé.
1 0 2
1. Donner une base de Ker (f ) et une base de Im (f ).
2. Démontrer que R3 = Im (f ) ⊕ Ker (f ).
3. Déterminer la matrice dans la base canonique de M3 (R) de la projection sur Im (f ) parallèlement à Ker (f ).
0 1 9
II. Voir 6.18.
1. (a) Démontrer que E est un espace vectoriel. Trouver la dimension de E. On pourra utiliser l’application
u 7→ (u0 , u1 , u2 ).
(b) Déterminer les solutions de l’équation x3 − 2x2 − x + 2 = 0. En déduire une base de E.
0 1 0
2. (a) On pose la matrice A = 0 0 1 . Démontrer que
−2 1 2
1 1 n
n
3 (−1) + 1 − 3 2 − 21 (−1)n + 12 1 n 1
6 (−1) − 2 + 3 2
1 n
An = − 13 (−1)n + 1 − 32 2n 1 n
2 (−1) + 2
1
− 16 (−1)n − 12 + 23 2n .
1 4 n
n
3 (−1) + 1 − 3 2 − 2 (−1) + 12
1 n 1 n 1
6 (−1) − 2 + 3 2
4 n
u2
En déduire l’expression de un en fonction de n ainsi que de u0 , u1 et u2 .
Servi avec l’exercice n°41 de la banque CCP.
Examinateur pointilleux, qui n’eut de cesse de demander les définitions de TOUS les termes employés (notamment
pour l’exercice 41 de topologie de la banque).
tr (M AB) = tr (M BA) pour tout (A, B) ∈ Mn (R)2 si et seulement si M = kIn , pour k un réel.
tr (M AB) = tr (M BA) pour tout (A, B) ∈ Mn (R)2 si et seulement si M = kIn , pour k un réel.
Exercice 0.34 : Bézout pour les matrices – Telecom Sud’Paris MP 2012 (Henri Flavigny)
I. Voir 18.20.
II. Soit E = R3 . Fixons un plan vectoriel P et une droite vectorielle D non incluse dans P . Considérons G = {u ∈
L(E) ; u(P ) ⊂ D, u(D) ⊂ P }.
Vérifier que G est un sous-espace vectoriel de L(E). Déterminer la dimension de G.
1 a a2 a4
1 b b2 b4
I. Calculer ∆ = .
1 c c2 c4
1 d d2 d4
II. Voir 12.82.
I. Calculer le déterminant n × n :
5 3 0 ··· 0
.. .. ..
2 5 . . .
Dn = .. .. .. .
0 . . . 0
.. .. .. ..
. . . . 3
0 ··· 0 2 5
2. (a) Notons Sq,n le nombre de surjections d’un ensemble à q éléments dans un ensemble à n éléments.
Pour k ∈ [[1, n]], déterminer en fonction de Sq,k le nombre de fonctions d’un ensemble à q éléments dans un
ensemble à n éléments telles que le cardinal de l’image de f soit égal à k.
n
X n
(b) En déduire que nq = Sq,k .
k
k=1
Accompagné de l’exercice 97 de la banque CCP.
2. Calculer n0 , n1 , n2 , n3 .
3. Démontrer que (np )p est une suite divergente.
I. Voir 10.33.
II. Voir 4.4.
X 1
III. Nature et calcul de la somme de la série ln 1 − 2 .
n
n≥2
0.8 Intégration
est libre.
Groupes
21
1.1. LOI DE COMPOSITION INTERNE MP 2022-23
xRy ⇔ xy −1 ∈ H
Montrer que R est une relation d’équivalence et en décrire les classes d’équivalence.
1. Vérifier que ∗ est une loi de composition interne dans E. Le couple (E, ∗) est-il un groupe ?
2. Résoudre dans E les trois équations d’inconnue x : (3 ∗ x) ∗ 2 = 1 ; 4 ∗ (2 ∗ x) = 2 ; (3 ∗ x) ∗ 3 = 3.
Z(G) 6= {1} .
1.2 Groupe
Exercice 1.14 : HK = KH (? ?)
Soit (G, ·) un groupe noté multiplicativement, H et K deux sous-groupes de G. On note HK l’ensemble : HK =
{hk ; h ∈ H, k ∈ K}.
Montrer que HK est un sous-groupe de G si et seulement si HK = KH.
Exercice 1.15 : toute partie stable finie d’un groupe est un sous-groupe (? ?)
Soit (G, ·) un groupe, H une partie stable finie non vide de G.
Montrer que H est un sous-groupe de G (pour h ∈ H, considérer les applications γh : x 7→ hx et δh : x 7→ xh de H
dans H).
Application : ((? ? ?), nécessite l’exercice 1.40) Quelles sont les parties finies non vides de C∗ stables pour la
multiplication ?
M2 = M0 ∗ M1 .
1. Démontrer que x2 = x0 + x1 y0 et y2 = y0 y1 .
2. Démontrer que la loi ∗ est associative, admet un élément neutre et que, si y0 6= 0, le point M0 admet un inverse.
3. On définit une suite de points (Mn )n∈N par la donnée de M0 , de M1 et de la relation de récurrence valable pour
tout entier n ≥ 2
Mn = Mn−1 ∗ Mn−2 .
1. Montrer que R2 est un groupe non abélien pour la loi ∗ définie par :
0
∀((x, y), (x0 , y 0 )) ∈ (R2 )2 , (x, y) ∗ (x0 , y 0 ) = (x + x0 , yex + y 0 e−x ).
1. Montrer qu’un groupe G dans lequel tout élément est involutif (i.e ∀x ∈ G, x2 = eG ), est abélien.
2. Montrer qu’un groupe G dans lequel : ∀(x, y) ∈ G2 , (xy)2 = x2 y 2 , est abélien.
où B(E, E) désigne l’ensemble des bijections de E dans E. Démontrer que G muni de la loi ◦ est un groupe.
Exercice 1.27 : deux groupes isomorphes ? – Mines-TELECOM MP 2012 – Henri Flavigny (?)
I. Les groupes (Z/8Z, +) et (Z/2Z × Z/4Z, +) sont-ils isomorphes ?
II. Voir 0.74.
∀x ∈ H, ∀a ∈ G, axa−1 ∈ H.
1. Montrer que le noyau d’un morphisme de groupes au départ de (G, ·) est distingué.
2. Démontrer que H est distingué dans G si et seulement si pour tout x ∈ G, Hx = xH.
3. Soient H, K deux sous-groupes de (G, ·). On suppose H distingué.
Montrer que l’ensemble HK = {xy ; x ∈ H, y ∈ K} est un sous-groupe de (G, ·).
4. Considérons l’ensemble G/H des classes de G sous H (c’est-à-dire pour la relation xRy ssi xy −1 ∈ H). Démontrer
qu’on le munit d’une structure de groupe en posant Hx ∗ Hy = Hxy.
xRy ⇐⇒ x = y ou x = y −1 .
Exercice 1.40 : tout sous-groupe d’un groupe cyclique est lui-même cyclique (? ?)
On désire établir que tout sous-groupe d’un groupe cyclique est lui-même cyclique.
On introduit (G, ·) un groupe cyclique de générateur a et H un sous-groupe de (G, ·).
1. Justifier l’existence d’un plus petit entier naturel non nul tel que an ∈ H.
2. Établir qu’alors H est le groupe engendré par an .
Exercice 1.45 : démonstration rapide du théorème de Lagrange dans le cas abélien (?)
Soient (G, ∗) un groupe fini commutatif d’ordre n et a ∈ G.
1. Justifier que l’application x 7→ a ∗ x est une permutation de G.
2. En considérant le produit des éléments de G, établir que an = e.
Exercice 1.46 : ordre d’un produit d’éléments d’un groupe abélien (utile pour 2.36 et 2.37) (? ?)
Soient a et b deux éléments d’ordre respectifs p et q, d’un groupe abélien (G, ∗).
1. Soit d un diviseur de p. Montrer qu’il existe un élément d’ordre d dans (G, ∗).
2. On suppose dans cette question seulement que p et q sont premiers entre eux. Montrer que l’élément ab est
d’ordre pq.
3. On ne suppose plus p et q premiers entre eux.
(a) L’élément ab est-il nécessairement d’ordre ppcm(p, q) ?
(b) Existe-t-il dans G un élément d’ordre m = ppcm(p, q) ?
2.1 Anneaux
Exercice 2.1 : condition pour que deux éléments d’un anneau soient inversibles (?)
Soit (A, +, ×) un anneau. Soit (a, b) ∈ A2 . On suppose que ab est inversible et que ba n’est pas diviseur de zéro à
gauche.
Montrer qu’alors a et b sont inversibles. (si x est l’inverse de ab, on pourra former le produit ba(bxa − 1)).
31
2.2. CORPS MP 2022-23
2.2 Corps
2.3 Idéal
4. Soit (A, +, ×) un anneau commutatif dont tout idéal est premier. Établir que A est intègre puis que A est un
corps.
Exercice 2.20 : un anneau intègre n’ayant qu’un nombre fini d’idéaux est un corps (?)
Soit A un anneau intègre. On suppose que l’anneau A ne possède qu’un nombre fini d’idéaux. Montrer que A est
un corps. On étudiera les idéaux de la forme xn A.
I +J = {i + j ; i ∈ I, j ∈ J} ,
I ·J = {i1 j1 + · · · + in jn ; n ≥ 1, ∀k ∈ [[1, n]], ik ∈ I, jk ∈ J} .
Exercice 2.24 : (? ?)
Soit n ≥ 3 un entier.
n−2
1. Montrer que pour tout entier impair a, on a : a2 ≡ 1 [2n ].
2. Le groupe (U(Z/2n Z), ×) des inversibles de l’anneau Z/2n Z est-il cyclique ?
1. Soit k un entier. Démontrer que l’application fk : x 7→ k x est un endomorphisme du groupe (Z/nZ, +). À quelle
condition est-ce un automorphisme ?
2. On désigne par ((Z/nZ)∗ , ×) le groupe des inversibles de l’anneau (Z/nZ, +, ×), et par (Aut(Z/nZ), ◦) le groupe
des automorphismes du groupe (Z/nZ, +). On considère l’application
(
(Z/nZ)∗ → Aut(Z/nZ)
ϕ:
k 7→ fk
Démontrer que ϕ est un morphisme du groupe ((Z/nZ)∗ , ×) dans le groupe (Aut(Z/nZ), ◦). Déterminer son
noyau et son image. Que peut-on en déduire ?
Exercice 2.33 : somme des classes, somme des carrés des classes (?)
p p
X X 2
Soit p un nombre premier. Calculer dans Z/pZ les sommes : k et k .
k=1 k=1
Exercice 2.35 : les groupes constitués d’éléments d’ordre 2 sont les (Z/2Z)n – Mines MP (? ?)
Soit (G, ∗) un groupe fini tel que ∀g ∈ G, g 2 = e, où e est le neutre de G. On suppose G non réduit au groupe {e}.
1. Démontrer que G est abélien.
2. On définit une loi externe de domaine d’opérateurs le corps Z/2Z en posant 0 · x = e et 1 · x = x, pour x ∈ G.
Démontrer que (G, ∗, ·) est alors un Z/2Z-espace vectoriel de dimension finie.
3. En déduire que (G, ∗) est isomorphe à un certain (Z/2Z)n (en tant qu’espace vectoriel, donc en tant que groupe
abélien).
À l’origine donné sans question intermédiaire.
k
1. Démontrer que pour tout k ∈ N, il existe un entier λ tel que (1 + p)p = 1 + λpk+1 .
∗
2. En déduire que 1 + p est un élément d’ordre pn−1 dans le groupe (Z/pn Z) .
3. On admet que le groupe des inversibles de Z/pZ est cyclique, soit x un générateur de ce groupe.
∗ ∗
À l’aide du morphisme surjectif naturel ψ : (Z/pn Z) → (Z/pZ) induit par l’identité de Z, déterminer un
∗
élément d’ordre pn−1 (p − 1) dans (Z/pn Z) et conclure.
1) A = 2X 4 + 3X 3 + 4X 2 + 2X + 1 B = 3X 3 + 4X 2 + 4X + 1 ;
2) A = X 5 + X 4 + 2X 3 − 2X + 3 B = X 4 + 3X 3 + 7X 2 + 8X + 6 ;
3) A = X 5 − 3X 4 + 2X 3 + X 2 − 3X + 2 B = X 4 − 2X 3 + 2X 2 − 7X + 6.
n
X n
Exercice 2.42 : racines de (sin kθ)X k (?)
k
k=0
n
X n
Soit θ ∈ R tel que sin nθ 6= 0. Démontrer que P = (sin kθ)X k a toutes ses racines réelles.
k
k=0
2.6 Algèbre
aIdE + bu / (a, b) ∈ R2 .
R[u] =
Montrer que, muni des lois usuelles sur L(E), l’ensemble R[u] est une R-algèbre. L’anneau R[u] est-il un corps ?
41
3.1. ÉTUDE DE NORMES MP 2022-23
X
Dans E = R[X], on pose, si P = ai X i :
i
X
N1 (P ) = Max {|ai |}, N2 (P ) = |ai |, N3 (P ) = sup |P (t)|.
i t∈[0,1]
Montrer que N1 , N2 et N3 sont des normes sur E et qu’elles sont deux à deux non équivalentes.
+∞
!1/2
X
ρ1 (P ) = supn∈N |θn (P )| ρ2 (P ) = θn (P )2
n=0
Z 1
ρ3 (P ) = |P (t)| dt ρ4 (P ) = supt∈[0,1] |P (t)|.
0
1. Justifier l’existence de ρ1 à ρ4 .
2. Montrer que ce sont des normes.
3. Déterminer quatre réels α, β, γ et δ strictement positifs tels que
4. Montrer que ces quatre normes sont deux à deux non équivalentes (on pourra par exemple calculer les ρi (X p )
et broder. . . )
1. Soit k k une norme sur Mn (C). Démontrer qu’il existe un réel k > 0 tel que :
2. Démontrer que, pour n ≥ 2, il n’existe pas de norme sur Mn (C) telle que kABk = kBAk pour toutes matrices
A, B de Mn (C)
! !
0 1 0 2
On pourra, dans le cas n = 2, considérer et et remarquer que ces deux matrices sont
0 0 0 0
semblables.
Exercice 3.9 : norme sur Mn (R) invariante par similitude (nécessite l’exercice 3.14) (?)
Existe-t-il sur Mn (R) une norme k · k telle que
puis on forme F = {∆x ; x ∈ `∞ (N, R)}. Déterminer la distance de la suite e constante égale à 1 au sous-espace
vectoriel F .
Z 1
Vérifier que l’application ν : f 7→ |f (x)|dx de C dans R est 1-lipschitzienne dans les deux cas.
0
Exercice 3.14 : densité de l’ensemble des matrices inversibles, très important ! (?)
Soit A ∈ Mp (C), démontrons qu’il existe une suite (An )n de matrices inversibles de limite A.
|a2 | |an |
N (P ) = |a0 − a1 − · · · − an | + |a1 | + + ··· + et N 0 (P ) = sup |P (x)|.
2 n x∈[0, 21 ]
√
Exercice 3.16 : approximation polynomiale de x – TPE 2001 MP et CCINP 2021 PC (? ?)
1
On définit la suite (Pn )n de polynômes par P0 = 1 et Pn+1 = Pn + (X − Pn2 ).
2
√ √ √
1
1. Montrer que : ∀x ∈ R+ , ∀n ∈ N, Pn+1 (x) − x = Pn (x) − x 1 − (Pn (x) + x) .
2
√ √
2. Exprimer de même Pn+1 (x) + x en fonction de Pn (x) + x.
√
3. Montrer que pour tout x ∈ [0, 1] et tout n ∈ N, x ≤ Pn+1 (x) ≤ Pn (x) ≤ 1.
√
4. Montrer que (Pn ) converge simplement sur [0, 1] vers la fonction f : [0, 1] → R, x 7→ x.
√ √
5. Donner le sens de variation de la fonction un : x 7→ Pn (x) − x et celui de vn : x 7→ Pn (x) + x sur [0, 1].
6. Montrer que (Pn )n converge uniformément vers f .
Topologie
est un ouvert de Rn .
45
4.1. NOTIONS TOPOLOGIQUES MP 2022-23
I. Voir 10.33.
II. Voir 4.13.
1. Soit E un espace vectoriel normé, et F un sous-espace de E différent de E. Démontrer que l’intérieur de F
est vide.
2. Soit C0 l’espace vectoriel des suites complexes qui convergent vers 0. Considérons A l’espace vectoriel des
suites stationnaires nulles à partir d’un certain rang. Déterminer l’intérieur et l’adhérence de A.
III. Voir 0.61.
Déterminer l’adhérence F de F lorsque E est muni respectivement des normes k·k∞ et k·k1 .
et Bp =
Ap = A ∈ Mn (R) ; rg A = p A ∈ Mn (R) ; rg A ≤ p .
Exercice 4.16 : l’espace des suites de limite nulle est fermé (?)
Soit S l’espace des suites réelles convergentes, muni de la norme k · k définie par
Si on désigne par `(u) la limite de la suite u, montrer que ` est une application continue de S dans R. En déduire que
S0 (l’ensemble des suites de limite nulle) est fermé dans S.
1. Notons Sn et An les espaces des matrices respectivement symétriques et antisymétriques. Ces ensembles sont-ils
ouverts, fermés ?
2. Soit B une matrice antisymétrique. On suppose que la suite (B n )n∈N converge. Notons C sa limite. Que peut-on
dire de C ?
X X
2. E = R[X] muni de ak X k = |ak | et T : (E, k · k) → (E, k · k), P 7→ P 0 .
k≥0 k≥0
n
X n
X
3. E = Rn [X] muni de ak X k = |ak | et T : (E, k · k) → (E, k · k), P 7→ P 0 .
k=0 k=0
X X
4. E = R[X] muni de ak X k = k!|ak | et T : (E, k · k) → (E, k · k), P 7→ P 0 .
k≥0 k≥0
Z 1 1/2 Z 1
5. E = C([0, 1], R) muni de kf k2 = 2
|f (t)| dt , F = C([0, 1], R) muni de kf k1 = |f (t)|dt et
0 0
T : (E, k · k2 ) → (F, k · k1 ), f 7→ f g où g ∈ E est fixé.
N1 (f ) = kf k∞ et N2 (f ) = kf 0 k∞ .
1. Montrer que N1 (f ) ≤ N2 (f ). En déduire que l’application identique de (E, N2 ) vers (E, N1 ) est continue.
xn
2. À l’aide de la fonction fn : x 7→ , montrer que l’application identique de (E, N1 ) vers (E, N2 ) n’est pas
n
continue.
1. Déterminer une CNS sur la suite λ pour que Nλ soit une norme sur E.
2. Soit (βn )n une suite de nombres complexes.
(a) Définition de deux normes équivalentes.
(b) Déterminer une CNS sur λ et β pour que Nλ et Nβ soient équivalentes.
3. Existe-t-il une norme Nλ telle que la fonction g qui à P associe P 0 soit continue ?
Exercice 4.25 : deux opérateurs sur l’espace des suites bornées – oral CCINP (?)
On munit E = `∞ (C) le C-espace vectoriel des suites bornées de la norme kuk∞ = sup |un |.
n∈N
On considère les endomorphismes ∆ et C de `∞ (C) définis pour u ∈ E par :
n
1 X
∆(u) = v où ∀n ∈ N, vn = un+1 − un et C(u) = w où ∀n ∈ N, wn = uk .
n+1
k=0
Montrer que ∆ et C sont continus sur (E, k k∞ ), et calculer leur norme triple.
ku(x)k
∀u ∈ L(E), kuk = sup .
x∈E\{0E } kxk
1
3. Pour n ≥ 1, on pose un = (IdE + u + c · · · + un−1 ). Montrer que (un )n converge dans L(E) vers une application
n
v que l’on déterminera.
Éléments propres
Exercice 5.2 : matrices à spectres disjoints – très important ! – TPE MP 2001 (?)
Voir 5.10.
Soit n ∈ N∗ et A, B dans Mn (C). Montrer l’équivalence
53
5.2. POLYNÔMES D’ENDOMORPHISMES, THÉORÈME DE CAYLEY-HAMILTON MP 2022-23
• w est diagonalisable.
• u ◦ w = w ◦ v.
1. Soit λ une valeur propre de v. Démontrer que, pour tout p entier, ker ((v − λIdE )p ) ⊂ ker(w).
2. En déduire que w = 0.
3. Conclure.
∀u ∈ L(E), Φv (u) = u ◦ v − v ◦ u.
Exercice 5.14 :
polynôme d’un endomorphisme à racines fixées (?)
2 3 4
On pose A = 3 −4 12. Déterminer un polynôme P ∈ R[X] tel que P (A) admette −1 comme valeur propre
1 −2 5
double et 3 comme valeur propre simple.
α1 a b
I. Soit E un C-espace vectoriel de dimension 3, et B = (e1 , e2 , e3 ) une base de E. Posons M = 0 α2 c ∈
0 0 α3
M3 (C) et f l’endomorphisme de E dont M est la matrice dans la base B. Pour i ∈ {1, 2, 3}, notons fi = f −αi IdE
et Mi = M − αi I3 .
On suppose les αi distincts. Posons enfin Fi = Vect(ek , 1 ≤ k ≤ i) et F0 = {0E }.
1. a) Montrer que fi (Fi ) ⊂ Fi−1 pour tout i.
b) Montrer que f1 ◦ f2 ◦ f3 = 0. En déduire que M annule le polynôme (X − α1 )(X − α2 )(X − α3 ).
2. Soit M ∈ M3 (C) quelconque. Montrer que M annule toujours son polynôme caractéristique.
3. Est-ce vrai pour M ∈ M3 (R) ?
II. Voir 0.77.
1 1 2
1. Calculer A2 , en déduire A−1 .
2. Réduire A.
3. On pose B = A − λ1 I3 et C = A − λ2 I3 , avec λ1 et λ2 les deux valeurs propres de A.
Calculer B n , C n , BC et CB.
4. Exprimer A en fonction de B et C, puis calculer An .
0 −1 0
exp(t A).
Exercice 5.30 : éléments propres d’un opérateur sur C([0, 1]) — Mines-TELECOM PC 2015 (???)
Voir 5.29. Z 1
Considérons E = C([0, 1], R) et ϕ définie sur E par : ϕ(f )(x) = min (x, t)f (t)dt.
0
1. Vérifier que ϕ est un endomorphisme de E.
2. Démontrer que si f est un vecteur propre de ϕ, alors f est de classe C 2 sur [0, 1].
Exercice 5.34 : éléments propres d’un opérateur sur l’espace des matrices (?)
Voir 5.32 et 5.33.
Déterminer les valeurs propres de l’endomorphisme f de Mn (R) défini par : f (M ) = tM − M .
Exercice 5.36 : valeurs propres d’un endomorphisme sur l’espace des suites (?)
∗
On note E = RN , ensemble des suites réelles (un )n . On définit f ∈ L(E) par
u1 + 2u2 + · · · + n un
∀n ∈ N∗ ,
∀u ∈ E, f (u) = .
n n2
Déterminer l’ensemble des valeurs propres de f .
ac bc c2
1. Déterminer les éléments propres de A, son noyau et son image.
2. Déterminer les sous-espaces vectoriels de R3 invariants par A.
3. Calculer An pour tout n ∈ N.
4. On suppose a2 + b2 + c2 = 1. Calculer le déterminant de A. Reconnaître l’endomorphisme associé.
Exercice 5.44 : quand le commutant est une combin. lin. des éléments initiaux – CCINP 2017 PC
(Victoria Paix)
Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie. Considérons deux endomorphismes f et g de E non nuls. Supposons
qu’il existe deux scalaires a ∈ C \ {0} et b ∈ C tels que
f ◦ g − g ◦ f = af + bg.
Soit φg l’endomorphisme de L(E) défini par
∀u ∈ L(E), φg (u) = u ◦ g − g ◦ u.
L’objet de cet exercice est de démontrer que f et g ont un vecteur propre commun.
On suppose dans un premier temps que b est nul (et bien sûr a non nul).
Exercice 5.45 : disques de Gershgörin et ovales de Cassini – ENS 2003 PC et Mines-TELECOM 2021
MP (Julien Dumont)
n
X
Soit A = (aij )ij ∈ Mn (C). Notons ri (A) = |aij |.
j=1
j6=i
1. On note Di la boule fermée de centre aii et de rayon ri (A) (disque de Gershgörin).
[n
Montrer que Sp(A) ⊂ Di . (Utiliser ou démontrer le théorème de Hadamard : une matrice à diagonale domi-
i=1
nante stricte est inversible).
2. Pour tout i 6= j, on note Bij (A) = z ∈ C ; |z − aii | × |z − ajj | ≤ ri (A)rj (A) (ce que l’on appelle un
[
ovale de Cassini). Posons B(A) = Bij (A). Montrer que Sp(A) ⊂ B(A).
1≤i<j≤n
ai,i = −2
3. Application : diagonaliser la matrice An ∈ Mn (R) telle que : An = ai,i+1 = ai,i−1 = 1 .
0 sinon
ai,j =
65
6.1. CONVERGENCE DE SÉRIES À TERMES POSITIFS MP 2022-23
1 1 1
(1) un = ln √ − ln sin √ ; (2) un = √
n n nnn
n3 + 1 ln(1 + an nα )
(3) un = arccos ; (4) un = (a > 0, (α, β) ∈ R2 )
n3 + 2 nβ
√ nα
(5) un = nα eβ n
(α, β) ∈ R2 ; (6) un = arccos α (α > 0)
n +1
1 √ √
(7) un = ; (8) un = n n − n+1 n
1α + 2α α+ · · · + nα
n √
(9) un = cos n1 (α > 0) ; (10) un = sin π(2 + 3)n
I. Voir 0.25.
II. Avec python. Considérons la suite (an )n∈N définie par a0 = 1 et an+1 = 1 − e−an pour tout n ∈ N.
1. En python, écrire une procédure récursive a(n) qui renvoie an .
2. En python, écrire une procédure ListeA(n) de complexité O(n) qui renvoie la liste de n premiers termes
de la suite (an )n .
3. Représenter an en fonction de n. Que peut-on conjecturer sur la convergence de la suite (an )n ? Le démontrer.
n
X
4. Pour tout n ∈ N, posons Sn = a2k . En python, écrire une procédure ListeS(n) de complexité O(n) qui
k=0
renvoie la liste des n premiers termes de la suite (Sn )n .
5. Représenter Sn en fonction de n. Que peut-on conjecturer sur la convergence de la suite (Sn )n ? Le démon-
trer. Indication : on pourra chercher un équivalent de an+1 − an .
Dans la suite, on considère le cas général d’une suite (an )n à termes strictement positifs tel que la série an converge.
P
an+1 √ a
√n+1 .
X
2. Démontrer que : ∀n ∈ N∗ , √ ≤ 2( Rn − Rn+1 ). En déduire la nature de la série
p
Rn n≥1
Rn
n
X ai+1 Rn
3. Soit (m, n) ∈ (N∗ )2 tel que 1 ≤ m ≤ n. Prouver que ≥ 1− . En déduire la nature de la série
i=m
R i Rm
X an+1
.
Rn
n≥1
1
4. Montrer qu’il existe un réel α ∈ , 1 tel que :
2
X an+1
• Pour tout a ∈]0, α[, la série converge.
Rna
n≥1
X an+1
• Pour tout a ∈]α, +∞[, la série diverge.
Rna
n≥1
1
5. Déterminer le α de la question précédente lorsque an = .
n2
Exercice 6.27 : (? ?)
√
(−1)n n sin √1n
Quelle est la nature de la série de terme général un = ?
n + (−1)n
ln n 1 2
3. Soit un = ln (n) − ln2 (n − 1) . Démontrer que un est convergente.
P
−
n 2
1 2
4. Démontrer qu’il existe un réel c et une suite (εn )n de limite nulle telle que Sn = ln n + c + εn .
2
Servi avec l’exercice n°59 de la banque CCINP.
I. Voir 6.37.
π/n
sin3 x
Z
Soit un = dx. Démontrer que n un converge.
P
0 1+x
II. Voir 12.33.
I. Voir 7.87.
II. Voir 6.36.
π/n
sin3 (x)
Z
Nature de la série de terme général un = dx.
0 1+x
Exercice 6.41 : convergence de la série des restes d’une série alternée (???)
X (−1)n
Soit α > 0. Montrer que la série converge. On note Rn le reste d’ordre n de cette série. Quelle est la
nα
nature de la série Rn ?
P
Exercice 6.42 : calcul de la somme des restes d’une série alternée (???)
+∞
X (−1)k
On pose Rn = pour tout n ∈ N.
k
k=n+1
1. Justifier l’existence de Rn .
1
xn
Z
2. Montrer que, pour tout n ∈ N, Rn = (−1)n+1 dx.
0 1+x
(−1)n+1
1
3. Montrer qu’il existe β ∈ N∗ et A ∈ R∗ tels que : Rn = A + O .
nβ nβ+1
En déduire la convergence de Rn .
P
+∞
X
4. Calculer Rn .
n=0
αn+1 (n + a)(n + b)
α0 > 0 et ∀n ∈ N, = .
αn (n + c)(n + d)
On pose λ = a + b − c − d.
1. Soit βn = ln(n−λ αn ). Démontrer que la série βn+1 − βn converge.
P
n→+∞ k
2. En déduire qu’il existe un réel k 6= 0 tel que αn ∼ , et donner la nature de αn .
P
n −λ
A
3. En déduire qu’il existe A > 0 tel que un ∼ .
n→+∞ nb−a
Z +∞
dt
4. Étudier la série de terme général un = .
0 (1 + t2 )n+1
+∞
X +∞
X
un = (u2k + u2k+1 ).
n=0 k=0
Y a-t-il une réciproque, à savoir, si la série (u2n + u2n+1 ), peut-on affirmer que un converge ?
P P
1. Démontrer que si un converge alors vn converge, et que les deux séries ont même somme.
P P
P+∞
2. Donner un exemple où un diverge et vn converge. Montrer que dans ce cas la somme n=0 vn peut dépendre
P P
N
(attention au −1 !) avec par définition rE M = rN EN − rM −1 EM −1 .
2. En déduire le théorème d’Abel : soit (rn )n une suite de réels tendant en décroissant vers 0 et (en )n le terme
général d’une série d’éléments d’un espace vectoriel normé de dimension finie, dont les sommes partielles sont
bornées ; alors la série rn en converge.
P
P P −α
Exercice 6.58 : un CV ⇒ n un CV (Abel !) (?)
X un
Soit un une série complexe convergente. Soit α > 0. Montrer que la série converge.
P
nα
On pourra utiliser la transformation d’Abel 6.55.
5×5 –
Exercice 6.65 : une matrice Mines MP
2004 (?)
1 ω ω2 ω3 ω4
ω ω2 ω3 ω4 1
2i π
On note ω = e 5 et A = .
2 3
ω ω ω4 1 ω
3
ω ω 4 1 2
ω ω
ω4 1 ω ω2 ω3
1. La matrice A est-elle diagonalisable ?
2. Calculer exp(A).
3. Quelles sont les valeurs propres de exp(A) ?
0 0 0 0 1 0
Expliquer.
Réduction
−2 0 −1
0 0 1
matrice identité d’ordre 3 et Id l’application identité.
1. Donner le rang de A − I3 . La matrice A est-elle diagonalisable ?
2. Déterminer Ker (u − 2Id) et Ker (u − Id)2
−1 0 3
81
7.1. DIAGONALISATION/TRIGONALISATION ÉLÉMENTAIRES MP 2022-23
−1 −1 2
Accompagné de l’exercice 10 de la banque CCINP d’exercices sur 8 points.
2 −1 1
0 9 7
0 4 7 0 0 1
1. a) Calculer A2 + I. En déduire un polynôme annulateur de A.
b) La matrice A est-elle inversible ? Si oui, calculer A−1 .
c) La matrice A est-elle diagonalisable ?
1 0 0
2. Démontrer que A est semblable à la matrice T = 0 1 1 .
0 0 1
0 3 4
1. La matrice A est-elle diagonalisable ?
2. Calculer A − I3 .
3. Calculer An , pour n ∈ N.
4. La matrice A est-elle inversible ? (L’inverse à gauche est-il égal à l’inverse à droite ?)
1 0 0
5. Démontrer que A est semblable à B = 0 1 1 .
0 0 1
Commentaire : « le jury a apprécié que je regarde le sujet en entier avant de commencer. »
4 0 1
−8 8 0
1. Diagonaliser A.
2. On veut résoudre l’équation matricielle X 2 + X = A, avec X ∈ M2 (R).
(a) Démontrer que les vecteurs propres de A et X sont communs.
(b) Résoudre l’équation matricielle X 2 + X = A.
III. Voir 0.41 et 0.20.
1 1 0
In = A + B, M = λA + µB, M 2 = λ2 A + µ2 B.
1 1 0
1. Trouver P ∈ R[X] tel que P (A) = 0.
2. En déduire que A est inversible.
3. Déterminer le spectre de A.
3α 1 0
1. Quelles sont les valeurs de α pour lesquelles le polynôme P = X 3 − 3α2 X − α a une racine multiple ?
2. Discuter la diagonalisabilité de M (α) selon les valeurs de α.
α 0 α
3. Discuter la diagonalisabilité de N (α) = 1 α 0 selon les valeurs de α.
3α 1 α
II. Voir 0.66.
f : Mn (R) → Mn (R), M 7→ P M + M P.
1 ∗
Exercice 7.30 : (p + p∗ ) avec p2 = p – Mines-TELECOM MP 2015 (Charles Wième)
2
I. Voir 9.19.
II. Voir 7.28.
Soit p un projecteur d’un espace vectoriel E de dimension finie. Pour tout endomorphisme u de E, on pose
1
f (u) = (p ◦ u + u ◦ p).
2
1. Démontrer que f est un endomorphisme de L(E).
2. Calculer f 2 et f 3 . En déduire un polynôme annulateur de f .
3. L’endomorphisme f est-il diagonalisable ? Déterminer ses éléments propres.
2 1 m+3
II. Voir 13.19.
0 −1 2
1. La matrice A est-elle diagonalisable ? La réduire.
2. Résoudre l’équation matricielle exp(M ) = A, d’inconnue M ∈ M3 (R).
1 1 2
2 2 3
1. Réduire la matrice A.
2. Déterminer les matrices qui commutent avec A.
Servi avec l’exercice n°35 de la banque CCINP.
0 4 3
de X par χA (X).
n
1 1 3
2. Déterminer les suites (un )n , (vn )n et (wn )n qui vérifient (u0 , v0 , w0 ) = (1, 0, 0) et les relations de récurrence
valables pour tout n ∈ N :
un+1 = un − vn − 2wn
vn+1 = 2vn + wn
wn+1 = un + vn + 3wn .
−1 1 1 0 0 1
1. Les matrices A et B sont-elles semblables ?
2. Calculer An et exp(A).
II. Voir 0.76.
A A A
M. Cochet : c’est le produit tensoriel ou de Kronecker de matrices, voir ESIM 2001 PSI-PC Maths 2.
0 1 0
montrer que AtA et tAA ont même valeurs propres non nulles, avec le même ordre de multiplicité.
En déduire également que rg AtA = rg tAA.
f (M ) = tr (A)M − tr (M )A.
1. (a) Montrer que, pour tout k ∈ [[1, p]], uk est un endomorphisme diagonalisable de E.
(b) Montrer que la dimension de E est paire.
2. Déterminer le spectre de uk . Trouver l’ordre de multiplicité de chaque valeur propre de uk . Que vaut det uk ?
Exercice 7.99 : tout hyperplan de Mn (K) rencontre GLn (K) – grand classique ! (? ?)
Pour n ≥ 2, on note H un hyperplan de Mn (K) ne contenant matrice inversible.
1. Montrer que H contient toutes les matrices nilpotentes.
2. En déduire que tout hyperplan de Mn (K) rencontre GLn (K).
0 0 −1 0 0 −1 0 0 0
Familles sommables
8.1 Dénombrabilité
« Examinateur gentil, qui (. . . ) m’a aidée pour l’exercice 1, en tendant des perches faciles à saisir ».
On appelle degré d’un nombre algébrique x, le plus petit n ∈ N tel que x soit solution d’une équation comme ci-dessus.
1. Quels sont les nombres algébriques de degré 1 ?
2. Montrer que l’ensemble des nombres algébriques de degré au plus n est dénombrable (compter les équations !).
3. L’ensemble de tous les nombres algébriques est-il dénombrable ?
105
8.2. FAMILLES SOMMABLES MP 2022-23
+∞ n
X z2
.
n=0
1 − z 2n+1
I. Voir 0.48.
(−1)n
II. Nature de la série de terme général un = . Indication : poser vn = u2n+1 + u2n .
n + (−1)n
M. Cochet : indication discutable qui mène à des outils hors-programme ; on se cantonnera à des outils du
chapitre 6.
nx2 e−nx
1) fn (x) = , x ∈ R. 2) fn (x) = nxe−nx sin x, x ∈ [0, π].
(1 − e−x )2
nx n(x3 + x) −x
3) fn (x) = cos , x ∈ R. 4) fn (x) = e , x ∈ R+ .
n+1 nx + 1
3
n x x
5) fn (x) = 4 , x ∈ R+ . 6) fn (x) = , x ∈ R+ .
n + x4 n(1 + xn )
2 3
2x + n x x
7) fn (x) = , x ∈ R. 8) fn (x) = sin x + , x ∈ R.
1 + n2 x2 n
9) fn (x) = sin (x) cos x, x ∈ [0, π/2]. (CCINP MP 2002)
n
109
9.2. SÉRIES DE FONCTIONS MP 2022-23
Soit f : [0, 1] → R une fonction continue telle que f (1) = 0. Pour tout n ∈ N, on pose
Montrer que la suite (fn )n∈N converge uniformément sur [0, 1].
e−nx √
2 −x n n x
1) fn (x) = , x ∈ R+ . 2) fn (x) = nx e , x ∈ R+ . 3) fn (x) = (−1) ln 1 + , x ∈ R+ .
1 + n2 n(1 + x)
xn (1 − x)
2. Soit (un )n≥1 la suite de fonctions réelles définies par un (x) = pour tout x ∈ R.
ln(1 + n)
(a) Donner le domaine de convergence absolue de un .
P
\
1. Déterminer D = Dn .
n∈N
2. Déterminer le domaine de convergence D0 de la série un .
P
+∞
X
3. Calculer un (x).
n=0
En déduire la convergence uniforme de la suite (fn )n∈N sur [0, a] pour tout a ∈ R∗+ .
n
3. On pose un = 1 − fn (0). Montrer que, pour tout n ∈ N, un = 21−2 . Étudier la convergence de la série de terme
général un .
1. (a) Calculer Bn (f ) quand f est la fonction x 7→ 1, quand f est la fonction x 7→ x, quand f est la fonction
x 7→ x(x − 1).
n
X n
(b) En déduire que (k − nX)2 X k (1 − X)n−k = nX(1 − X).
k
k=0
2. En séparant les entiers k tels que x − nk > α et les entiers k tels que x − nk ≤ α (α > 0 donné), montrer que
la suite de polynômes (Bn (f ))n∈N∗ converge uniformément vers f sur [0, 1].
3. Montrer le premier théorème de Weierstrass : soit f une application continue sur [a, b] à valeurs dans R ; alors f
est limite uniforme sur [a, b] d’une suite de polynômes.
f (n) (λ)
f (a) = (a − x1 ) · · · (a − xn ) .
n!
117
10.1. RETOUR SUR LES FONCTIONS À VALEURS RÉELLES MP 2022-23
1. Montrer que f est infiniment dérivable sur R et calculer f (n) en fonction de f pour tout n ∈ N.
2. À l’aide d’une formule de Taylor, montrer que f est la fonction nulle.
N.B. : Même exercice posé à Centrale MP 2003, sans la question intermédiaire.
+∞
X
3. En déduire une expression de un sous forme d’une intégrale.
n=0
3. Étudier les variations de la fonction un . Que peut-on conclure pour la convergence de un ? La somme S de la
P
Exercice 10.27 : limite de la dérivée IV, le retour de la vengeance – ENSAM PT 1996 (???)
x
Pour tout entier n ≥ 1 et pour tout réel x, on pose un (x) = .
n(1 + nx2 )
1. Étudier la convergence simple de la série de fonctions un .
P
1. Étudier la fonction fn : t 7→ (ln t)n . Décrire l’ensemble des t ≥ 1 tels que |fn (t)| > 1.
2. Donner la nature de la série de terme général un lorsque a 6= e.
3. Prouver que si a = e, alors
α β 1
un = + +o ,
n n2 n2
où α et β sont deux réels à préciser. En déduire la nature de la série de terme général un .
Exercice 10.36 : étude d’un arc paramétré avec parabole asymptote (?)
t3
x(t) =
Étude de l’arc paramétré f défini par 1 + 3t
y(t) =
3t2
1 + 3t
On terminera en traçant la courbe (traits pleins) et les éventuelles asymptotes (pointillés) avec python.
1. Variations de x et y.
2. Déterminer une équation de la tangente à la courbe en un point M (t).
3. . . . et une troisième question.
II. Voir 1.17.
Commentaire : examinateur gentil qui tend des perches.
Déterminer une paramétrisation de la courbe décrite par le point M (on prendra t pour paramètre).
(
x = R(t − sin t)
2. Étudier et construire l’arc paramétré : où R > 0 est donné.
y = R(1 − cos t)
Séries entières
n→∞ nn
1. an −→ ` 6= 0 2. (an ) périodique non nulle 3. an =
√ n!
4. an = (ln n)− ln n 5. an2 = n!, ak = 0 si k ∈ /N 6. a2n = an , a2n+1 = bn , 0<a<b
√
Z 1
n 1 · 4 · 7 · · · · (3n − 2)
7. an = e 8. an = 9. an = (1 + t2 )n dt
n! 0
129
11.1. RAYON DE CONVERGENCE MP 2022-23
n! n2n (n!)2
1. un = n
2. vn = 3. wn =
(n + 1)
(2n)! (2n)!
1 2nπ 1 1
4. an = cos 5. bn = n+1 6. cn =
n 3 n ln(ch na)
2. an z 2n ;
2
3. an z n .
ExerciceX11.12 : produit
X de Hadamard (? ?)
Soit an z n et bn z n deux séries entières de rayons de convergence respectifs ρ1 et ρ2 . Montrer que le rayon
n n X
de convergence R de la série an bn z n vérifie R ≥ ρ1 ρ2 . A-t-on toujours égalité ?
n
convergence de an P (n) z ?
n
P
an
lim = 0.
n→+∞ Sn
X xn
I. Considérons la série . Déterminer son rayon de convergence et ses propriétés (continuité, dérivabilité).
n(ln n)2
n≥2
II. Voir 4.3.
X Bn
2. Démontrer que le rayon de convergence de la série entière xn est supérieur ou égal à 1.
n!
On notera f la somme de cette série entière.
x
3. Démontrer que : ∀x ∈] − R, R[, f (x) = ee −1
.
4. À l’aide du théorème de Fubini sur les séries doubles, effectuer le développement en série entière de f (x) =
x
ee −1 (en d’autres termes, déterminer la valeur de Bn en fonction de n).
II. Voir 0.46.
« examinatrice qui n’aide pas, plutôt sèche ».
+∞
X (−1)n
1. . Voir 9.26.
n=1
n
+∞
X (−1)n
2. (sans utiliser 1.).
n=2
n(n − 1)
+∞
X x 1
2. Soit s(x) = Un x, . Montrer que s est définie sur −1, .
n=1
x−1 2
+∞ n
X x
On pose S(x) = .
n=1
n2
3. (a) Montrer que S est définie et continue sur [−1, 1].
(b) Calculer s(x) en fonction de S(x).
4. (a) Dériver S sur ] − 1, 1[.
(b) Dériver s sur ] − 1, 1/2[.
5. Calculer s(x).
n
∀n ∈ N, an = (3 + (−1)n ) .
Exercice
X11.35 : l’ensemble
X des séries entières est intègre (?)
Soit an z n et bn z n deux séries entières de même rayon de convergence R > 0. On note f et g respectivement
n n
leurs sommes lorsqu’elles existent.
1. On suppose que f = 0 sur D(0, R). Montrer que tous les coefficients an sont nuls.
2. On suppose que f g = 0. Prouver que f = 0 ou g = 0.
x−2
1. ln(1 + x + x2 ) 2. (x − 1) ln(x2 − 5x + 6) 3.
x3 2
r −x −x+1
1 1−x 1−x
4. 5. 6.
1 + x − 2x3 (1 + 2x − x2 )2 Z 1x + x 2
√ ln(t − 5t/2 + 1)
7. arctan(x + 1) 8. arctan(x + 3 ) 9. dt
0 t
+∞ +∞
X un n X Sn n
1. Déterminer le rayon de convergence des séries entières u(x) = x et S(x) = x , où Sn =
n=0
n! n=0
n!
n
X
uk .
k=0
2. Quelle relation existe-t-il entre S, S 0 et u0 ?
3. Déterminer lim e−x S(x), si un converge absolument.
P
x→+∞
III. Voir 12.88.
143
12.1. INTÉGRALES IMPROPRES MP 2022-23
Z +∞ Z +∞
sin t cos t
1. Montrer que les intégrales impropres dt et dt sont convergentes.
1 t 1 t
Z +∞
sin t sin t
On souhaite prouver que la fonction t 7→ n’est pas intégrable, c’est-à-dire que dt diverge.
t 1 t
1 − cos 2t
2. Méthode 1. Prouver que, pour tout t ∈ R, | sin t| ≥ . En déduire le résultat.
2
3. Méthode 2. Prouver que, pour tout k ∈ N,
Z (k+1)π Z π
| sin t| 1
dt ≥ | sin t|dt.
kπ t (k + 1)π 0
Retrouver alors le résultat.
+∞
Z
sin(t)
1. Démontrer que l’intégrale I = t 2 dt est convergente.
0 t +1
Z x
sin(t)
2. On pose J(x) = t 2 dt. Démontrer que, pour tout n ∈ N∗ :
0 t +1
n−1
XZ π sin(u)
J(nπ) = (u + kπ) du.
0 (u + kπ)2 + 1
k=0
Z +∞
2. Calculer f (x)dx.
0
Z π
2
I. 1. Démontrer la convergence de l’intégrale I = ln(sin t)dt.
0
π
Z 2
Z π
2. Calculer J = ln(cos t)dt et K = ln(sin t)dt en fonction de I.
0 0
Z π
2
3. Déterminer L = ln(cos t sin t)dt en fonction de I, J, K.
0
En déduire les valeurs de I, J et K.
II. Voir 7.35.
E(n/2)
X n 2k + 1
2. Montrer que n
L(X ) = Γ X n−2k .
2k 2
k=0
t2 ln t
4. Calculer la limite de lorsque t tend vers 0, puis lorsque t tend vers 1. En déduire qu’il existe une constante
t2 − 1
t2 ln t
M > 0, qu’on ne cherchera pas à calculer, telle que, pour tout t ∈ [0, 1], 2 ≤ M.
t −1
Z 1 2n+2
t ln t
5. En déduire que lim 2
dt = 0, puis la relation demandée.
n→+∞ 0 t −1
2. En déduire que Z x
1
lim √ f (t)dt = 0.
x→+∞ x 0
4. Dans cette question, on suppose que f 00 est intégrable sur R+ . Montrer que, au voisinage de +∞, on a :
Z +∞
f (0) 1
f (t) sin(xt)dt = + ox→+∞ .
0 x x
5. On ne suppose plus f 00 intégrable sur R+ , et on se propose d’établir que le résultat de la question précédente
reste vrai.
(a) Montrer le résultat suivant (lemme de Lebesgue) : si [a, b] est un segment de R, si g : [a, b] → R est une
fonction de classe C 1 , alors :
Z b
lim g(t) cos(xt)dt = 0.
x→+∞ a
(b) Conclure.
Z b
(b) On suppose que f (t)dt diverge. Montrer que
a
Z x Z x
g(t)dt = o f (t)dt .
a b a
Z b
(b) si f (t)dt diverge, alors
a
Z x Z x
g(t)dt ∼ f (t)dt.
a x→b a
Z x
arctan t
3. Donner un équivalent de dt lorsque x tend vers +∞.
1 t
+∞
X (−1)n
.
n=0
(2n + 1)(2n + 2)
+∞n2 Z +∞
t2
Z
2
I. Démontrer que lim dt 1−
= e−t dt.
n→+∞ 0 n2 0
Question bonus : valeur et comment la calculer.
II. Voir 13.II..
1. Montrer, en justifiant très précisément, que (fn )n converge simplement sur [1, e[ vers une fonction qu’on précisera.
2. Montrer que
Z (1+ n1 )n Z e
1
lim x f (x)dx =
n f (x)dx.
n→+∞ 1 1
1. Prouver la convergence de In .
Trouver un équivalent de In lorsque n → +∞.
n
X 1
2. Calculer la limite de la suite (un )n∈N définie par un = √ .
k=1
k + n2
3
sin(ax)
1. La fonction x 7→ est-elle intégrable sur [0, +∞[ ?
ex − 1
Z +∞ +∞
sin(ax) X a
2. Démontrer que x−1
dx = 2 + a2
.
0 e n=1
n
Bonus : comme question de cours à la fin, condition d’interversion somme/intégrale.
+∞
X
2. Considérons f (x) = an · n! · xn . Déterminer le domaine de définition de f .
n=0
Z +∞ Z +∞
1 u
3. Soit x ∈]0, 1]. Prouver que f (x) = e−t H(tx)dt, en déduire f (x) = e− x H(u) du.
0 x 0
4. Déduire de la question précédente que f est de classe C 2 sur ]0, 1].
3. Conclure que
+∞
X cos(nθ) θ
= − ln 2 sin .
n=1
n 2
Z n √
n + (−1)n
1 arctan(x)
un = α √ dx et vn = ln √ .
n 0 x n+a
Z +∞
2
I. Soit a ∈ R et f (a) = sin(ax)e−x dx.
0
1. Prouver que la fonction f est définie et dérivable sur R.
1 a
2. Montrer que pour tout a ∈ R, f 0 (a) = − f (a).
2 2
3. Déterminer f (a) pour tout a ∈ R.
II. Voir 7.36.
2. En déduire la valeur de I.
Z +∞
sin t
Exercice 12.107 : valeur de dt – Centrale MP 2001 (? ?)
t
Z +∞ −xt 0 Z +∞
e sin t
On pose f (x) = 2
dt et g(x) = dt.
0 1 + t 0 x +t
1. Montrer que f et g sont de classe C 2 sur ]0, +∞[.
2. Montrer que f et g vérifient y 00 + y = 1/x.
3. Montrer que f et g sont continues en 0.
Z +∞
sin u π
4. En déduire que du = .
0 u 2
√
1. En utilisant le changement de variable t = x + u x, montrer que :
x x √ Z +∞
Γ(x + 1) = x f (x, u) d u,
e −∞
√
où (x, u) 7→ f (x, u) est une fonction à préciser, nulle pour tout couple (x, u) tel que u ≤ − x.
2. Déterminer la limite de f (x, u), à u fixé, quand x tend vers +∞.
3. Si x ≥ 1, montrer que pour tout u ≥ 0, on a 0 < f (x, u) ≤ (1 + u)e−u .
√
4. Montrer que, pour tout u ∈] − x, 0], on a 0 < f (x, u) ≤ 1.
x x √ n n √
5. Conclure que Γ(x + 1) ∼ 2πx, puis que n! ∼ 2πn.
x→+∞ e e
173
13.1. PRODUITS SCALAIRES MP 2022-23
et où tr (M ) désigne la trace d’une matrice M , est un produit scalaire. Considérons les sous-espace vectoriels
−1 −1 0
3. Démontrer que l’ensemble H = {M ∈ Mn (R) / tr (M ) = 0} est un sous-espace vectoriel de Mn (R), et en
déterminer la dimension.
4. Considérons la matrice J d’ordre n dont tous les coefficients sont égaux à 1.
Calculer la distance de J à H.
Servi avec l’exercice 6 de la banque CCINP.
δ : E −→ R
f 7−→ f (0).
3. Déterminer le spectre de U ∗ ◦ U .
II. Voir 12.56.
I. Voir 7.31.
II. 1. On définit l’adjoint d’un endomorphisme f d’un espace euclidien E comme étant l’unique endomorphisme
f ∗ de E tel que :
∀(x, y) ∈ E 2 , (f (x)|y) = (x|f ∗ (y)).
a) Démontrer l’existence et l’unicité de f ∗ .
b) Soit B une base orthonormée de E. Déterminer la matrice [f ∗ ]B en fonction de [f ]B .
2. Donner un produit scalaire sur Rn [X].
3. Soit ( · | · ) ce produit scalaire. Fixons A ∈ Rn [X]. Considérons l’application ψ : Rn [X] → Rn [X] définie par
ψ(P ) = P (0)A. Déterminer l’adjoint ψ ∗ de ψ pour ce produit scalaire.
(1) x+y+z+t=0
(2) x−y+z−t=0
II. Considérons l’ensemble E des matrices réelles symétriques d’ordre 3. Notons Eh le sous-ensemble de E formé
des matrices de E de trace nulle, et Ed le sous-ensemble de E formé des matrices de E scalaires.
1. Démontrer que Eh et Ed sont des sous-espaces vectoriels de E supplémentaires dans E.
1
2. Soit A dans E et Ah sa projection sur Eh parallèlement à Ed . Prouver que tr (A2 ) = tr (A2h ) + tr (A)2 .
3
III. Voir 11.6.
13.2 Orthogonalité
Démontrer l’existence et l’unicité d’une famille orthonormée (Pn )n∈N de polynômes de coefficient dominant
strictement positif vérifiant : ∀n ∈ N, deg(Pn ) = n.
2. Soit n > 1. Montrer que Pn admet n racines x1 , . . . , xn distinctes dans ] − 1, 1[.
3. On note pour n > 1 et i ∈ [[1, n]] :
1 n
x − xk
Z Y
ai = dx.
−1 k=1
x i − xk
k6=i
Z 1 n
X
Démontrer que : ∀Q ∈ R2n−1 [X], Q(t)dt = ai Q(xi ).
−1 i=1
Exercice 13.30 : TPE/EIVP MP 2016 maths 2 (Thomas Guieysse) et CCINP MP 2017 (Royer)
Z +∞
I. 1. Démontrer que l’application ϕ définie sur E = R2 [X] par ϕ(P, Q) = P (x)Q(x)e−x dx est un produit
0
scalaire sur E.
Z +∞
2. Calculer inf (x3 + ax2 + bx + c)2 e−x dx .
(a,b,c)∈R3 0
II. Voir 7.94.
Exercice 13.32 : toujours une distance – Saint-Cyr MP 2013 maths 2 (Alexandre Martin)
I. Voir 11.30.
Z 1
II. Posons I(x1 , . . . , xn ) = (1 − x1 t − · · · − xn tn )2 dt.
0
1. Existence de inf I(x1 , . . . , xn ) ?
(x1 ,...,xn )∈Rn
2. Existence et unicité d’un n-uplet (a1 , . . . , an ) ∈ Rn en lequel cette borne inférieure est réalisée ?
N.B. : le calcul explicite du minimum et du n-uplet en lequel il est réalisé n’est pas demandé.
Exercice 13.33 : distance, encore et toujours – Centrale 2000 MP, Centrale PC 2015 et 2021 (? ?)
Z 1
Soit E = C 2 ([0, 1], R) et ϕ(f, g) = (f (t)g(t) + f 0 (t)g 0 (t)) dt.
0
1. Montrer que ϕ est un produit scalaire.
2. Soit V = {f ∈ E | f (0) = f (1) = 0} et W = {f ∈ E | f 00 = f }. Montrer que V et W sont supplémentaires
orthogonaux et exprimer la projection orthogonale sur W .
(P |Q) = a0 b0 + a1 b1 + a2 b2 + a3 b3 .
1. Établir l’existence et l’unicité d’une suite de polynômes (Pn )n formée de polynômes deux à deux orthogonaux
avec chaque Pn de degré n et de coefficient dominant 1.
2. Étudier la parité des polynômes Pn .
3. Prouver que pour chaque n ≥ 1, le polynôme Pn+1 − XPn est élément de l’orthogonal à Rn−2 [X].
4. En déduire alors qu’il existe λn ∈ R tel que
Endomorphismes symétriques,
automorphismes orthogonaux
183
14.1. AUTOMORPHISMES ORTHOGONAUX MP 2022-23
Exercice 14.5 : deux projections, avec des vrais morceaux de nombres (?)
1. On note F le sous-espace vectoriel de R4 d’équations
(
x+y+z+t =0
x + 2y + 3z + 4t = 0.
Exercice 14.7 : rotation d’un plan – Telecom Sud’Paris MP 2012 (Océane de Loitière)
I. Voir 18.19.
II. On se place dans R3 muni de sa base canonique. Considérons le plan P d’équation x + y − z = 1.
1
π
Déterminer l’image de P par la rotation d’angle par rapport à l’axe D = (O, →
−
u ) où →
−
u = 1 .
2
1
−1/3 2/3 c
1. Déterminer a, b, c pour que R soit une rotation.
2. Trouver l’axe et l’angle de cette rotation.
II. Voir 19.18.
n X
X n
2. En déduire que mi,j ≤ n. Cette inégalité est-elle optimale ?
i=1 j=1
n X
X n n X
X n
mi,j ≤ n ≤ |mi,j | ≤ n3/2 .
i=1 j=1 i=1 j=1
Exercice 14.29 : applications orthogonales dont la différence avec IdE est nilpotente (?)
Soit E un espace vectoriel euclidien. Déterminer les applications u ∈ O(E) vérifiant (u − IdE )2 = 0.
b b a
1. Quel est le rang de A − (a − b)I3 ? En déduire le spectre de A.
2. Achever la diagonalisation de A.
3. Soit ϕ : R3 × R3 → R définie par ϕ(X, Y ) = tX · A · Y .
(a) Démontrer que ϕ est une forme bilinéaire symétrique sur R3 .
(b) L’application ϕ définit-elle un produit scalaire sur R3 ?
1 −1 1
1. Démontrer que A est diagonalisable de quatre manières :
a) Sans calcul.
b) En calculant directement le déterminant det(A − λI3 ), où I3 est la matrice identité d’ordre 3, et en
déterminant les sous-espaces propres.
c) En utilisant le théorème du rang.
d) En calculant A2 .
2. On suppose que A est la matrice d’un endomorphisme u d’un espace euclidien dans une base orthonormée.
a) Que peut-on dire de l’endomorphisme u ?
b) Trouvez une base orthonormée dans laquelle la matrice de u est diagonale.
II. Voir 12.91.
5 1 −1
II. Soit C = 2 4 −2 ∈ M3 (R). Soit f l’endomorphisme de R3 canoniquement associé à A.
1 −1 3
1. Réduire C.
2. Identifier f .
3. Calculer C n .
∀x ∈ Rn , (u ⊗ v)(x) = (x|v)u,
4e 2e
Servi avec l’exercice n°10 de la banque CCINP. « L’examinateur n’a pas apprécié que je majore par au lieu de .»
n n
« Aucune aide de la part de l’examinateur. Si on ne sait pas faire alors on passe. »
Exercice 14.60 : M · t M · M = M (? ?)
Soit M ∈ Mn (R) telle que M · t M · M = M . On pose
A = X ∈ Rn ; kM Xk = kXk .
−2 −1 4 1 1 0
On rangera les valeurs propres dans l’ordre croissant de leurs valeurs absolues.
f (x) = x + λ (x |v ) v.
φα : E −→ E, x 7→ x + α (x |a ) a.
1. Montrer que C = {φα ; α ∈ R} est stable par composition, et commutatif pour la loi ◦.
2. Montrer que, pour tout α ∈ R, φα est un endomorphisme auto-adjoint de E.
3. Montrer que, si α 6= 0, alors 1 et 1 + α sont les valeurs propres de φα . Quels sont les sous-espaces propres
associés ?
4. Montrer que, si α 6= −1, alors φα est inversible dans C. Quelle est la nature de φ−1 ?
5. Déterminer α ∈ R pour que φα soit une isométrie. Quelle est la nature de φ−2 ?
1 1
Exercice 14.84 : (det A) n ≤ tr (A) (?)
n
Soit A ∈ Mn (R) une matrice symétrique positive (c’est-à-dire que ses valeurs propres sont positives). Montrer que
(det A)1/n ≤ n1 tr (A).
(a) Montrer que f est symétrique. Indication : on pourra examiner d’abord le cas où n = 2.
(b) Montrer que f est positif, c’est-à-dire que ses valeurs propres sont positives.
2. Réciproquement, montrer que si f est un endomorphisme auto-adjoint et positif alors tr (ωf ) ≤ tr (f ) pour tout
endomorphisme orthogonal ω.
Hu = {x ∈ E / (u(x)|x) = 1}.
Énoncer une condition nécessaire et suffisante portant sur le spectre de u pour qu’il existe un vecteur unitaire élément
de Hu .
hAx, xi
RA (x) = (quotient de Rayleigh).
kxk2
Probabilités
15.1 Tribus
207
15.2. DÉFINITION D’UNE PROBABILITÉ MP 2022-23
1. Vérifier que [ \
A = An
p∈N n≥p
est un événement. À quelle condition simple sur la suite d’événements (An )n∈N l’événement A sera-t-il réalisé ?
2. Mêmes questions avec \ [
A0 = An .
p∈N n≥p
T = A ⊂ Ω / A ou A est dénombrable .
lim P(An ) = 0.
n→+∞
Exercice 15.12 : une probabilité sur la plus petite tribu contenant les singletons (???)
Dans ce sujet dénombrable signifie « au plus dénombrable ». Soit Ω un ensemble non dénombrable. On introduit
A ⊂ Ω / A ou A est dénombrable .
T =
1. Voir 15.5.
Vérifier que T est une tribu sur Ω.
2. Pour A ∈ T , on pose (
0 si A dénombrable
P(A) =
1 si Ā dénombrable
Vérifier que P définit une probabilité sur (Ω, T ).
où on a noté pour 1 ≤ k ≤ n : X
pk,n = P(Ai1 ∩ · · · ∩ Aik ).
1≤i1 <···<ik ≤n
2. Les joueurs A et B s’affrontent en premier. Quelles sont les probabilités de gain de chaque joueur ?
Le processus se termine quand la particule atteint une extrémité du segment (i.e. il existe n tel que xn = 0 ou xn = N ).
1. Écrire un algorithme qui simule cette marche aléatoire. En particulier, cet algorithme prendra en entrée l’abscisse
a de départ, la longueur N du segment, et produira en sortie un message indiquant si la marche s’arrête en 0 ou
en N , ainsi que le nombre de pas nécessaires pour que le processus s’arrête. On supposera qu’on dispose d’une
fonction alea() qui retourne un nombre aléatoire suivant une loi uniforme sur ]0, 1[.
2. On note ua la probabilité pour que, la particule partant de a, le processus s’arrête en 0.
(a) Que vaut u0 ? uN ?
(b) Montrer que si 0 < a < N , alors ua = pua+1 + qua−1 .
(c) En déduire l’expression exacte de ua .
3. On note va la probabilité pour que la particule partant de a, le processus s’arrête en N . Reprendre les questions
précédentes avec va au lieu de ua .
4. Calculer ua + va . Qu’en déduisez-vous ?
2. En déduire que la suite (un )1≤n≤N définie par un = an − an−1 est géométrique.
3. Calculer an en distinguant les cas p = q et p 6= q.
4. Montrer que le jeu s’arrête presque sûrement.
3. Déduire des deux questions précédentes que P(B) < 1 si et seulement si P(An ) converge.
P
+∞
\ +∞
[
4. (???) Soit I = Ak .
n=0 k=n
Démontrer que P(I) = 0 si et seulement si P(B) < 1, et que P(I) ne peut valoir que 0 ou 1 (c’est la
loi du zéro-un de Borel).
Ap = {n ∈ N∗ / p|n} = pN∗ .
Variables aléatoires
215
16.1. VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES MP 2022-23
(c) Étudier la suite (un )n . Quelle est sa limite ? Commenter les résultats obtenus.
2. Simulation informatique.
(a) Rédiger une fonction descendance(p) qui simule la descendance de la fleur sur une génération (c’est-
à-dire qu’elle renvoie des nombres entiers 0, 1, 2, dont la répartition suivra la loi B(2, p)), puis une
fonction descendances(p,n) qui simule la descendance de la fleur sur n générations.
(b) Rédiger une troisième fonction extinction(N,p) qui renvoie la fréquence d’extinction de la descendance
après 20 générations sur un grand nombre N de simulations.
Comparer les simulations à la limite trouvée en 1.(c).
On choisit au hasard une boîte, puis une boule dans la boîte. Soit X le numéro de la boîte, et Y le numéro de la boule.
1. Déterminer la loi du couple (X, Y ).
2. Déterminer la loi de Y et son espérance.
3. Les variables aléatoires X et Y sont-elles indépendantes ?
4. Calculer P(X = Y ).
où l’on convient 0 ln 0 = 0.
1. Vérifier que H(X) est un réel positif. À quelle condition celui-ci est-il nul ?
Soient X et Y deux variables aléatoires à valeurs dans des ensembles finis X et Y.
2. On appelle entropie conjointe de X et Y , l’entropie de la variable Z = (X, Y ) simplement notée H(X, Y ). On
suppose les variables X et Y indépendantes. Vérifier
Vérifier X
H(X|Y ) = P(Y = y)H(X|[Y = y])
y∈Y
avec X
H(X|[Y = y]) = − P(X = x|[Y = y]) ln P (X = x|[Y = y]) .
x∈X
16.3 Espérance
a = E(X).
Z = 14 + X1 + X2 − Y1 − Y2 .
3. En déduire la valeur de
P(X1 + X2 = Y1 + Y2 ).
définie.
(a) Pour X suivant une loi de Poisson de paramètre λ strictement positif, déterminer MX (t).
(b) L’examinateur m’a coupé afin de passer à l’autre exercice.
II. Voir 14.39.
J’ai privilégié la rigueur et la clarté à la vitesse (. . . ). L’examinateur semblait très satisfait.
M. Cochet : si on travaille en moyenne x jours par an et que l’on gagne en moyenne y euros par jour, alors on
gagne en moyenne xy euros par an.
1. Calculer λ en fonction de a.
2. Déterminer P([G = k]|En ).
3. Déterminer P(En |[G = 2]).
4. Une autre question.
Examinateur un peu sec, mais il y a plus d’échange (contrairement aux CCINP où on était vraiment livré à nous-
mêmes).
Exercice 16.57 : encore un Pile ou Face, suivi d’un tirage d’une boule (? ?)
Soit p ∈]0, 1[. On dispose d’une pièce amenant « Pile » avec la probabilité p. On lance cette pièce jusqu’à obtenir
pour la deuxième fois « Pile ». Soit X le nombre de résultats « Face » obtenus au cours de cette expérience.
1. Déterminer la loi de X.
2. Montrer que X admet une espérance, et la calculer.
3. On procède à l’expérience suivante : si X prend la valeur n, on place n + 1 boules numérotées de 0 à n dans
une urne, et on tire ensuite une boule de cette urne. On note alors Y le numéro obtenu. Déterminer la loi de Y .
Calculer l’espérance de Y .
4. On pose Z = X − Y . Donner la loi de Z et vérifier que Z et Y sont indépendantes.
Convexité
3 2 −2
les plans
x = 1 − 2λ + 3µ
P1 : y = −2 + λ + µ (λ, µ) ∈ R2
z = 4 − λ − 2µ
P2 : 2x − y + 3z − 1 = 0, P3 : x + 2z − 4 = 0.
1. Donner une équation cartésienne de P1 .
2. Déterminer une représentation paramétrique de P2 ∩ P3 .
3. Donner une équation cartésienne du plan contenant A, B et C.
4. Déterminer l’intersection de D1 et de D2 .
5. Donner une équation cartésienne du plan Q contenant D1 et tel que D2 soit parallèle à Q.
6. Déterminer P1 ∩ P2 ∩ P3 .
7. Déterminer l’intersection de P2 avec la droite (AB).
8. Donner une représentation paramétrique de la droite passant par A, parallèle à P2 et coupant D1 .
9. Donner une équation cartésienne du plan P4 passant par C et contenant D1 .
10. Déterminer une représentation paramétrique de la droite (si elle existe) passant par A et ayant une intersection
non vide avec D1 et avec D2 .
233
17.2. ENSEMBLES CONVEXES MP 2022-23
Exercice 17.7 : pour une fonction convexe, un minimum est toujours global (?)
Soit f : I → R convexe. Montrer que si f admet en a ∈ I un minimum local, alors f admet en a un minimum
global.
4. Soit (f, g) ∈ C([0, 1], R)2 strictement positives et d’intégrales sur [0, 1] égales à 1.
En justifiant et en exploitant l’inégalité x ln x ≥ x − 1 pour x > 0, montrer que :
Z 1 Z 1
f (t) ln(f (t))dt ≥ f (t) ln(g(t))dt.
0 0
n
!1/n n
!1/n n
!1/n
Y Y Y
ak + bk ≤ (ak + bk ) .
k=1 k=1 k=1
n
! n1 n
n Y 1X
Pn 1 ≤ ak ≤ ak .
k=1 ak n
k=1 k=1
237
18.1. EDL SCALAIRES DU PREMIER ORDRE MP 2022-23
1
f 0 (t) = −f .
t
1. Démontrer qu’une telle fonction f est deux fois dérivable et qu’elle est solution de (E) : t2 f 00 (t) + f (t) = 0.
2. Soit y une solution de (E). On pose z(x) = y(ex ).
Déterminer une équation différentielle à coefficients constants vérifiée par z.
3. Conclure sur le problème posé.
Servi avec l’exercice 78 de la banque CCINP.
I. Voir 7.6.
II. On considère l’équation différentielle
√
y 00 + y = exp(− x). (18.1)
1. Résolution sur R+ . Démontrer à l’aide de la méthode de variation desZconstantes que les solutions de cette
x √
équation différentielle sont de la forme y(x) = a cos(x) + b sin(x) + sin(x − t)e− t dt avec a et b des
0
constantes réelles.
√
2. Démontrer que t 7→ e− t
est intégrable sur R+ .
x→+∞ x→+∞
3. Soit a et b deux applications de R dans R telles que a(x) −→ `a et b(x) −→ `b .
Démontrer que f : x 7→ a(x) cos(x) + b(x) sin(x) admet une limite en +∞ si et seulement si `a = `b = 0.
4. Montrer que l’équation (18.1) admet une unique solution sur R+ de limite finie en +∞.
« L’examinatrice n’était pas piégeuse. Elle donnait de petites indications suffisantes à mettre sur la bonne voie (mais
pas trop non plus !). »
Exercice 18.17 : 2nd membre poly × exp – Telecom Sud’Paris MP 2012 (Henri Flavigny)
I. Voir 0.34.
t
II. Résoudre y 00 + 6y 0 + 9y = .
e3t
Exercice 18.19 : variation des constantes – Telecom Sud’Paris MP 2012 (Océane de Loitière)
1
I. Résoudre (E) f 00 (x) + f (x) = .
sin2 x
II. Voir 14.7.
∀x ∈ R, f 00 (x) + f (x) ≥ 0.
1. Soit λ un nombre complexe non nul et µ une racine carrée complexe de λ : µ2 = λ. Prouver que
I. Voir 7.7.
II. Voir 18.24.
1
Considérons l’équation différentielle (E) x2 y 00 (x) + 4xy 0 (x) + 2y(x) = ainsi que son équation homogène
1−x
associée (H).
1. Déterminez les solutions de (H) de la forme x 7→ xa avec a ∈ R.
Que pouvez-vous dire de l’ensemble des solutions de (H) ?
2. Déterminez les solutions de (E) développables en série entière. Calculez leur rayon de convergence R.
Attention ! D’après le Jury la règle de d’Alembert pour les séries entières est hors-programme. Mais il a été
indulgent en voyant que tous les candidats la connaissaient.
M. Cochet : si, la règle de d’Alembert pour les séries entières est au programme.
3. Déterminer l’expression de f sur ] − R, R[.
4. Résoudre (E) sur ]0, 1[. Peut-on la résoudre sur [0, 1[ ?
Z x
I. Trouver les fonctions f continues de R dans R telles que : ∀x ∈ R, f (x) = 1 − (x + t)f (x − t)dt.
0
II. Voir 9.20.
2 6 −3
1. Supposons M inversible.
(a) Démontrer qu’il existe un polynôme annulateur de M , l’expliciter. En déduire que M est diagonalisable.
(b) Exprimer M −1 en fonction de M et Ip .
2. Supposons M non inversible. La matrice M est-elle encore diagonalisable ?
0 0 −1
3. Démontrer que N = 0 0 0 vérifie (∗).
2 0 3
4. Soit X : R+ → Mp (R) une solution de l’équation X 0 = M X. Démontrer que si X est bornée alors elle est
constante.
II. Sur 4 points.
Voir 12.62.
Exercice 18.34 : diagonalisable mais non homogène – TPE/EIVP MP 2014 maths 2 (Ariel Chiche)
(
x00 (t) = 9x(t) − 5y(t) + 2t
I. Résoudre .
y 00 (t) = 10x(t) − 6y(t) + et
II. Voir 7.58.
Exercice 18.35 : non diagonalisable et non homogène – TPE/EIVP MP 2014 maths 1 (Guillaume
Lacheteau)
I. Considérons le système suivant :
(
2x0 (t) + y 0 (t) + 4x(t) + y(t) = t
pour tout t ∈ R.
x0 (t) + y 0 (t) + 3x(t) + y(t) = et
1. Démontrer que l’espace des solutions est un plan affine et déterminer sa dimension.
2. Résoudre le système.
II. Voir 14.53.
−1 2 2
0 0 a
18.4 Théorie
Exercice 18.41 : périodicité des solutions – TPE/EIVP MP 2014 maths 1 (Alice Ribaucourt)
I. Soient a et b des fonctions continues et 1-périodiques et (E) : y 0 + ay = b.
À quelle condition sur a et b les solutions de (E) sont-elles 1-périodiques ?
II. Voir 12.39.
u(x) v(x)
∀x ∈ R, = 1.
u0 (x) v 0 (x)
√
3. Considérons u : x 7→ x2 + 1.
a) Démontrer que u est solution de (E).
b) Déterminer l’ensemble des solutions de (E).
Examinateur gentil, qui semble avoir apprécié que je reconnaisse le wronskien.
(E) : y 00 + ay 0 + by = 0.
Démontrer qu’il existe deux solutions non nulles de (E), l’une paire et l’autre impaire, si et seulement si a est
impaire et b est paire.
−1 0 0
2. Déterminer une base de S lorsque A = 0 1 1 .
0 0 1
3. Déterminer S lorsque A est nilpotente.
4. Déterminer dim(S) lorsque Ker (A) et Im (A) sont en somme directe.
5. Trouver A non nilpotente telle que dim(S) 6= rg (A).
II. Voir 16.26.
Calcul différentiel
249
19.2. ÉTUDES ÉLÉMENTAIRES DE DIFFÉRENTIABILITÉ MP 2022-23
1. Démontrer que la restriction de f à toute droite passant par (0, 0) est continue en 0.
2. La fonction f est-elle continue en (0, 0) ?
Étudier la continuité de f , ainsi que l’existence et la continuité des dérivées partielles premières de f .
La fonction f est-elle continue sur R2 ? Est-elle dérivable ? Quelles sont ses dérivées partielles ? Sont-elles continues ?
x6
si (x, y) 6= (0, 0),
f (x, y) = x2 + (y − x)2
0 si (x, y) = (0, 0).
Étudier la continuité de f , ainsi que l’existence et la continuité des dérivées partielles premières de f .
f (x, y) = x2 |y|.
Étudier la continuité de f , ainsi que l’existence et la continuité des dérivées partielles premières de f .
f (x, y) = |x − y|.
Étudier la continuité de f , ainsi que l’existence et la continuité des dérivées partielles premières de f .
Étudier la continuité de f , ainsi que l’existence et la continuité des dérivées partielles premières de f .
4. Grâce aux questions précédentes, prouver que l’application inverse M 7→ M −1 , de GLn (R) dans lui-même, est
différentiable et déterminer sa différentielle.
5. Examiner le cas n = 1.
19.4 Extrema
f (x, y) = x2 + xy + y 2 + 2x + 3y.
f (x, y) = ex sin y .
f (x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 − 2xyz.
x 50 − x
f (x, y) = + .
x + y 100 − (x + y)
f (x, y) = x2 − xy + y 2 + x + y
où X = (x, y) ∈ R2 ; x ≤ 0, y ≤ 0, x + y ≥ −3 .
x2 y2
f (x, y) = λ(cos(2x) + sin(2x))(sin y + cos y) + µ −
4 16
appartient-elle à l’ensemble E ?
∂2z ∂z ∂z
z = × . (19.1)
∂x∂y ∂x ∂y
2. Réciproquement, déterminer toutes les fonctions z solutions de l’équation aux dérivées partielles (19.1).
Indication : on pourra poser u = ln |z|.
20.1 Compacité
A = {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 4 = 1} B = {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 5 = 2}
C = {(x, y) ∈ R2 , x2 + xy + y 2 ≤ 1} D = {(x, y) ∈ R2 , x2 + 8xy + y 2 ≤ 1}
E = {(x, y) ∈ R2 , y 2 = x(1 − 2x)}.
259
20.1. COMPACITÉ MP 2022-23
A + B = {z ∈ E; ∃x ∈ A, ∃y ∈ B, z = x + y} .
On dit que f est polynomiale sur un intervalle I de [0, 1] lorsque f coïncide sur I avec la fonction polynomiale associée
à un polynôme.
Le but de l’exercice est de démontrer que f est polynomiale sur [0, 1].
1. Supposons qu’il existe deux intervalles I et J de [0, 1], d’intersection non-vide, sur lesquels f est polynomiale.
(a) Supposons que I ∩ J ne se réduit pas à un singleton. Démontrer que la fonction f est polynomiale sur I ∪ J.
(b) Supposons que I ∩ J est réduit à un singleton. Démontrer que la fonction f est polynomiale sur [0, 1] tout
entier.
2. Notons Zn = {x ∈ [0, 1] / f (n) (x) = 0}.
Soit x ∈ [0, 1] limite d’une suite (xk )k d’éléments de Z0 non stationnaire. Démontrer que : ∀n ∈ N, f (n) (x) = 0.
3. (a) Supposons que les restrictions de f à tout intervalle de [0, 1] où f ne s’annule pas sont polynomiales.
Démontrer que f est polynomiale sur [0, 1].
(b) Conclure.
1. Montrer que K 6= ∅.
2. Soit U un ouvert contenant K. Montrer qu’il existe n tel que Kn ⊂ U .
3. Montrer que δ(K) = lim δ(Kn ) (δ(K) = sup kx − yk est le diamètre de K).
n→∞ (x,y)∈K 2
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
1. Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y ∈ A tel que d(x0 , A) = ky − x0 k.
2. Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que A est fermé. (On remarquera que pour toute
partie B de A on a d(x0 , B) ≥ d(x0 , A).)
3. Montrer que l’application qui à x0 associe d(x0 , A) est continue sur E (sans hypothèse sur A).
4. En déduire que si A est un fermé de E et B un compact de E tels que A et B sont disjoints, alors il existe une
constante δ > 0 telle que
∀(a, b) ∈ A × B, ka − bk ≥ δ.
5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que A et B sont deux fermés
disjoints.
Exercice 20.14 : Mines 2019 MP – démo du théorème spectral par la différentielle ! (???)
Soit E un espace euclidien.
1. Soit S la sphère unité de E et f une fonction différentiable sur un voisinage de S et à valeurs réelles.
On suppose que la restriction de f à S admet un extremum local en x0 .
Que dire de ∇f (x0 ) ?
2. Soit u un endomorphisme symétrique de E.
Appliquer ce qui précède à f : x 7→ (u(x)|x) et en déduire une démonstration du théorème spectral.
Exercice 20.18 : boule fermée de rayon minimal contenant une partie bornée (? ?)
Soit A une partie bornée non vide d’un R-espace vectoriel de dimension finie E.
1. Montrer qu’il existe une boule fermée de rayon minimal contenant A.
2. (???) On suppose l’espace E euclidien, montrer l’unicité de la boule précédente.
Exercice 20.24 : toute fonction continue bijective entre deux compacts est un homéomorphisme (? ?)
Soient E et F deux espaces vectoriels normés de dimension finie.
Soient K un compact de E et f : K → F une application continue injective.
1. On pose L = f (K). Montrer que L est compact.
2. Montrer que f −1 : L → K est continue.
Montrer qu’une fonction localement lipschitzienne sur une partie compacte K de Rn est en fait lipschitzienne.
1. Montrer que f admet un unique point fixe (que l’on notera a).
2. Soit (xn )n une suite d’éléments de A telle que xn+1 = f (xn ). Montrer qu’elle converge vers a.
3. Ces résultats subsistent-ils si par exemple E = R ?
Exercice 20.28 : Le plan privé d’un nombre fini de points est CPA (?)
Montrer qu’un plan privé d’un nombre fini de points est connexe par arcs.
2. On note δ : A → R l’application définie par δ(x, y) = f (y) − f (x). Établir que 0 ∈ δ(A).
3. Conclure en exploitant le théorème de Rolle.
Compilation d’exercices enrichie des récoltes 2019 (53 planches), 2018 (41 planches), 2017 (36 planches), 2016 (40
planches), 2015 (52 planches), 2014 (46 planches), 2013 (46 planches) et 2012 (28 planches).
Nombre total d’exercices : 1047.