Commande Multivariables
Commande Multivariables
Commande Multivariables
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MEMBRES
PROFESSEUR :
Dr Alhabib BINKOU
Dramane GONSOGO
Madi Hawa NIMAGA
Table de Matières
Table de Matières.................................................................................................i
1 INTRODUCTION.........................................................................................1
2 DEFINITIONS..............................................................................................1
2.1 Etat...........................................................................................................1
2.2 Variable d’état.........................................................................................1
2.3 Vecteur d’état..........................................................................................1
2.4 Espace d’état...........................................................................................1
Théorème..............................................................................................................6
4.3 CAS DES SYSTÈMES NON COMMANDABLES :...........................7
i
Liste des Figures
ii
Liste des abréviations
iii
COMMANDE MULTIVARIABLE : COMMANDE
PAR RETOUR D'ÉTAT DES SYSTÈMES
MULTIVARIABLES
1 INTRODUCTION
Un système linéaire à entrées et/ou sorties multiples est appelé un système
linéaire multivariable (un système MIMO).
La commande par retour d’état des systèmes multivariables est une
généralisation de la commande par retour d’état des systèmes monovariables. En
effet, Le placement de pôles est la méthode utilisée pour la correction des
systèmes linéaires multivariables. Son principe consiste à déterminer une loi de
commande (un régulateur) par retour d’état de façon à ce que le système en
boucle fermée ait des pôles spécifiés par l’opérateur, cette approche assure la
stabilité du système bouclé d’une manière naturelle et permet également
d’obtenir le comportement dynamique désiré par un choix approprié des modes
(pôles) du système en boucle fermée.
2 DEFINITIONS
2.1 Etat
L’état d’un système dynamique est le plus petit ensemble de variables, de
grandeurs, tel que la connaissance de cet ensemble à l’instant t=t0, ainsi que
celle du signal d’entrée pour t ≥ t0, permet de déterminer complètement le
comportement du système pour t ≥ t0.
2.2 Variable d’état
Ce sont les variables, les grandeurs qui constituent l’état du système.
2.3 Vecteur d’état
C’est un vecteur de dimension n, constitué des variables d’état.
2.4 Espace d’état
C’est l’espace vectoriel dans lequel le vecteur d’état est susceptible d’évoluer.
1
confrontant en permanence la valeur de la consigne et le comportement réel du
système. L’écart entre consigne et comportement réel sert de base au signal de
commande du système. Dans la commande par retour d’état, nous n’allons pas
mesurer le signal de sortie pour le boucler sur l’entrée, mais nous allons nous
servir du vecteur d’état complet pour prendre connaissance du comportement du
système. Les figures 1 et 2 présentent une représentation schématique de ce
concept.
Signal de
Signal de commande Signal de
consigne
sortie
Controleur Système
Signal de
Signal de commande Signal de
consigne
sortie
Controleur Système
état du
système
Dispositif de
retour
Figure 2 : Principe de commande par retour d’état
2
4 PROBLÈME DE PLACEMENT DE PÔLES PAR RETOUR
D’ÉTAT :
Le vecteur d'état étant supposé connu, le signal de commande du système
(autrement dit l'écart) doit être construit en soustrayant au signal de consigne un
signal qui dépend du vecteur d'état. Ce vecteur d'état étant composé de n signaux
𝑥1(𝑡), 𝑥2(𝑡), …, 𝑥n(𝑡), on le multiplie par un vecteur ligne "K" appelé vecteur de
gain pour pouvoir faire cette soustraction. On a alors :
K= [ k 1 k 2 … k n ]
( 1)
et
[]
x1
x2
u ( t )=e ( t )−Kx=e ( t ) −[ k 1 k 2 … k n ]
⋮
xn
( 2)
e(t) y(t)
u(t)
Système
x(t)
K
Figure 3 : Bouclage du système par un vecteur de gain
3
4.1 FONCTION DE TRANSFERT EN BOUCLE FERMÉE :
On peut calculer la fonction de transfert en boucle fermée du système à partir de
la représentation d'état. Supposons que le système, en boucle ouverte, soit régi
par les équations d'état suivantes :
{ ẋ=Ax ( t ) + Bu ( t )
y=Cx (t )
(4 )
On a alors :
{ pX ( p ) =( A−BK ) +BE ( p )
Y ( p )=CX ( p )
( 6)
On tire :
{ { pI −A + BK } X ( p)=BE ( p )
Y ( p )=CX ( p )
( 7)
4
Soit :
{
−1
X ( p )= { pI − A+ BK } BE ( p )
Y ( p )=C { pI − A+ BK } BE ( p )
−1
(8 )
D’où
∫❑
∫❑
∫❑
Y (p)
H ( p )= =C { pI −A + BK }−1 B
E(p)
( 9)
5
Figure 4: Obtention de fonction de transfert en boucle fermée
En effet :
adj { pI −A + BK }
{ pI − A+ BK }−1=
det { pI − A +BK }
( 10 )
D’où
adj { pI −A + BK }
H ( p )=C
det { pI − A +BK }
B ∫❑
( 11)
Les pôles de la fonction de transfert en boucle fermée sont donc les racines de
l’équation caractéristique det { pI − A +BK }=0, c'est-à-dire les valeurs propres de la
matrice (𝐴−𝐵𝐾). La possibilité de choisir le vecteur de gain K de manière à
positionner ces pôles sur des valeurs voulues, donc de conférer au système en
boucle fermée les performances que l'on souhaite lui assigner, s'appelle la
commandabilité en modes du système.
4.2 COMMANDABILITÉ EN MODES (WONHAM 1960) :
∫❑
∫ :❑
Théorème
Un système est commandable en modes en boucle fermée s'il est complètement
commandable en boucle ouverte.
[|
Com= B AB| A 2 B|…| A n−1 B ]
(12 )
6
4.3 CAS DES SYSTÈMES NON COMMANDABLES :
Dans le cas où le système n'est pas complètement commandable, les équations
d’état pouvaient se mettre, grâce à un changement de base approprié, sous la
forme suivante :
~ẋ ( t )=~ x (t ) + ~
{ (
A~
) ~~( )
y t =C x t
B u( t )
( 13 )
Où
~ −1 ~
A=TA T B=T B et ~
−1
x ( t ) =T x ( t )
( 14 )
[ ] []
~ ~
A 12 ~ ~
~ A 11 B1
A= ~ et B=
0 A 22 0
( 15 )
~ ~
Le sous-système défini par la paire A 11 et B1 étant complètement commandable,
on a, alors en boucle fermée :
~ ~ ~ ~
ẋ ( t ) = A x ( t )+ B { ⅇ ( t )− k ~
x ( t ) }(16)
Où
[ ] []
~
A ~ A ~
~ ~
ẋ (t)= 11 ~12 ~x ( t )+ B1 {ⅇ ( t )−k ~
x ( t ) }(17)
0 A22 0
7
Scindons les vecteurs en deux sous vecteurs, on tire :
[][ ] [ ]{
~
A11 ~
[ ]}
~ẋ A12 ~ ~
B1 ⅇ ( t )− ~ ~ x1
~ẋ
1 =
~ +
0 A22
[ k1 k2 ]
~
x
2 0 2
( 18 )
Soit :
[][ ][ ] [ ]
~ ~ ~~ ~ ~~ ~ ~
ẋ1 = A11 − B1 k 1 A12− B1 k 2 x 1 + B1 ⅇ ( t )
~ ~ ~
ẋ2 0 A22 x2 0
( 19 )
Cette expression apporte la preuve que le vecteur de gain ne peut agir que sur la
partie complètement commandable du système. En revanche, les modes non
commandables du système ne seront pas affectés. De cette propriété découle un
résultat fondamental concernant la stabilité en boucle fermée des systèmes non
complètement commandables :
8
det { pI − A +BK }=( p− p1 ) ( p−p 2 ) … ( p− pn )
n n−1
¿ p +a n−1 p + ⋯ + a1 p+ a0
( 20 )
( 21 )
[ ]
a 1 a2 … an−1 1
a 2 a3 ⋯ 1 0
W= ⋮ ⋮ ⋱ ⋮ ⋮
a n−1 1 … 0 0
1 0 … 0 0
( 23 )
9
−1
K= [ 0 0 ⋯ 0 1 ] Com ϕ ( A )
( 24 )
Où :
n n−1
ϕ ( A )= A +an−1 A + ⋯ + a1 A +a0 I
( 25 )
Solution
{ ẋ ¿
[ 00 −41 ] x ( t )+[ 01] u ( t )
y ¿ [ 1 0 ] x (t )
C’est-à-dire
2
p +a1 p+a 0=0
D’où
10
a 1=4 et a 0=4
|[ ] [
p
0
0
p
−
0 1 0
][] |
+ [ k 1 k 2 ] = p +4 p+ 4
0 −4 1
2
|[ p
0
−1
+
][
0 0
p+4 k 1 k 2 ]|
2
= p + 4 p+4
| p
k1
−1
p+4 +k 2| 2
= p +4 p+ 4
2 2
p +( 4+ k 2) p+k 1=p + 4 p+ 4
On tire
{ k 1=4
4 +k 2=4
¿> ¿
k 1=4
k 2=0 {
11
K= [ a0−a0 a1−a 1 ] T −1
−1
¿ [ 4−0 4−4 ] T
−1
¿[4 0]T
On a T =ComW
Où ComW est la matrice de commandabilité :
Com=[ B| AB ] =
[ 01 −41 ]
Et
W=
[ ][ ]
a1 1
1 0
=
4 1
1 0
D’où
T =ComW =
[01 −41 ] [ 41 10]=[ 10 01]=I
T =I , ce qui prouve que le système est déjà sous la forme commandable. Alors,
−1
T =I et K= [ 4 0 ] T =[ 4 0 ] I =[ 4 0 ]
−1
La méthode d'Ackermann
−1
K= [ 0 1 ] Com ϕ ( A )
On a :
[ ] =[ 41 10]
−1
−1 0 1
Com =
1 −4
12
Où :
2
ϕ ( A )= A + a1 A +a0 I
[ ] [ ] [ ]
2
0 1 0 1 1 0
¿ +4 +4
0 −4 0 −4 0 1
[ ][ ][ ]
2
0 −4 0 4 4 0
¿ + +
0 16 0 −16 0 4
¿
[ 40 04 ]
−1
Finalement, on a : K= [ 0 1 ] Com ϕ ( A )
¿ [ 0 1]
[ 41 10][ 40 04 ]
¿[0 1]
[164 40 ]
¿[4 0]
13