Note de Synthese-Ventilation
Note de Synthese-Ventilation
Note de Synthese-Ventilation
La ventilation hygiénique est nécessaire pour maintenir une bonne qualité de l'air intérieur
(évacuation des polluants de l'air, de l'humidité et du CO2).
Pour faire baisser les consommations, il existe principalement deux systèmes de ventilation qui ont
chacun des avantages et des inconvénients.
Ventilation simple-flux
Extraction d’air
centralisée
Air frais
La ventilation simple-flux auto réglable consiste à extraire l’air vicié dans les pièces humides, salle
de bain, WC et cuisine. L’entrée de l’air neuf est réalisé par des ouvertures dans la façade ou dans
les menuiseries. C’est la solution la plus rependue en construction neuve.
Inconvénient : Perte de chaleur importante, car le renouvellement d’air intérieur est le même
quelque soit la qualité de l‘air intérieure.
Une alternative développée en France dans les années 80 vise à limiter les besoins de chauffage
en réduisant les débits d’air extrait. C’est la ventilation hygroréglable.
Lorsque l'hygrométrie de l'air intérieur est faible, les membranes des modules d'entrée et de
l'extraction sont fermées. Le débit de renouvellement d'air est donc réduit, il y a une réduction des
déperditions par renouvellement d'air ce qui induit une diminution des besoins de chauffage.
L'inconvénient de ce système est en fait lié à sa qualité. Le faible renouvellement d'air hygiénique
permet de faire des économies d'énergie mais la qualité de l'air diminue par rapport à une
ventilation autoréglable.
Il existe deux types de ventilation hygroréglable. Seul le type d’entrée d’air varie.
-Type A : les ouvertures des entrées d’air en façade sont fixes.
-Type B : les ouvertures des entrées d’air en façade s’ouvrent en fonction de l’humidité intérieure.
La consommation des ventilateurs n’est pas à négliger. Dans une optique d’économie d’énergie,
les consommations électriques ne doivent pas dépasser 0,25 Wh/m3.
Ventilation double-flux
L’air neuf pénètre dans les locaux par l’intermédiaire d’un réseau d’air soufflé. Un échangeur de
chaleur permet à l'air extrait de transmettre la chaleur à l'air neuf. Les pertes de chaleur sont ainsi
limitées tout en conservant un débit de ventilation élevé et éventuellement modulable par
l'utilisateur.
Le confort est optimal grâce à un renouvellement d'air important et la température de soufflage qui
est proche de l'air ambiant.
En contrepartie, l'inconvénient majeur de la ventilation double flux est l'utilisation de deux
ventilateurs au lieu d'un seul pour les autres systèmes de ventilation. Les consommations
électriques des ventilateurs sont plus que doublées par rapport à une ventilation simple-flux.
Dans certains cas, notamment dans les climats doux, la ventilation double flux peut ne pas être
intéressante au niveau énergétique vis à vis de l'hygroréglable car le gain du à la récupération de
chaleur n'est pas assez important par rapport à la consommation du ventilateur supplémentaire.
Lorsque le climat est très froid, la ventilation double flux s'impose incontestablement.
Economiquement, la ventilation double flux est rentable par rapport à la ventilation de type simple-
flux autoréglable.
En logement, face à l'hygroréglable, la ventilation double flux est difficilement rentable en raison du
surcoût d’investissement mais aussi à l'entretien nécessaire par la suite pour assurer un bon
fonctionnement de l'installation : changement des filtres, nettoyage des réseaux d’air soufflé.
La consommation des ventilateurs n’est pas à négliger. Dans une optique d’économie d’énergie,
les consommations électriques ne doivent pas dépasser 0,5 Wh/m3.
Que ce soit en ventilation simple-flux ou en double-flux le débit d’air échangé peut être asservi à
divers capteurs qui permettent de le faire varier, et donc de limiter les consommations d’énergie.
Capteur de présence : Un capteur optique permet de détecter que le local est occupé et
d’enclencher la ventilation du local.
Sonde de CO2 :
Un capteur permet de mesurer la concentration en CO2 des locaux ; Cette sonde peut contrôler
directement un ventilateur ou des régulateurs de débit d’air. Ces sondes sont particulièrement
adaptées aux locaux où la principale source de pollution provient des occupants.
Ce type de sonde détermine la concentration en COV (composé organique volatile). Ces polluants
proviennent par exemple d’odeurs d'origine humaine, de la fumée de cigarette, d’émissions
provenant des matériaux d'ameublement et de décoration, des produits d'entretien ménager.
Cette sonde est adaptée aux locaux où les polluants sont variés et pas forcément d’origine
humaine.
Sa concurrente directe est la sonde CO2 plus fidèle pour détecter le nombre de personnes
présentes dans un local, par exemple.