Racapitulatif ORAL BAC
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ETABLISSEMENT :
NOM : Lycée français François Mitterrand
ADRESSE : SHIS QI 21 Bloco D | Lago Sul CEP 71655-580 Brasília, DF | Brésil
TELEPHONE : (55 61) 3246-9763
CONTACT : [email protected]
LITTÉRATURE D’IDÉES ☐
Olympe de Gouges, La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne,
1791
RÉCIT ET ROMAN ☐
L´abbé Prévost, Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, 1731
ŒUVRES AU
PROGRAMME POÉSIE ☐
Arthur Rimbaud, Cahiers de Douai, 1870
THÉÂTRE ☐
Molière, Le Malade imaginaire, 1673
LECTURES
Albert Camus, L´Étranger, 1942 ☐
Toutes ces œuvres sont des lectures obligatoires faites durant l’année de Première.
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Index Lycée français François Mitterrand Classe de Première
Index :
RÉCAPITULATIF ..................................................................................................................... 1
Index : ............................................................................................................................................. 3
I. La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle ......................................................................... 5
Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (du
« préambule » au « postambule »), 1791 / parcours : Écrire et combattre pour
l’égalité .......................................................................................................................................... 5
1. Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne,
préambule (1791) ........................................................................................................ 6
2. Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne,
postambule, extrait « Femme, réveille-toi » (1791) ..................................................... 7
3. Michel Eyquem de Montaigne, Essais, « Des coches », livre III chapitre 6,
extrait ……………………………………………………………………………………………………………….. 8
4. Voltaire, Traité sur la tolérance à l´occasion de la mort de Jean Calas,
chapitre 23, « Prière à Dieu » (1763) ......................................................................... 10
5. Condorcet, Esquisse d´un tableau historique des progrès de l´esprit humain,
extrait (1793) ............................................................................................................. 11
II. Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle ........................................................................ 12
L’abbé Prévost, Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, 1731 /
parcours : Personnages en marge, plaisirs du romanesque ......................................... 12
6. L’abbé Prévost, Manon Lescaut, extrait 1 : la rencontre du chevalier Des
Grieux et de Manon Lescaut (1731) ........................................................................... 13
7. L’abbé Prévost, Manon Lescaut, extrait 2 : la mort de Manon (1731) .......... 14
8. Pierre Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses, lettre LXXXI (extrait), de
la marquise de Merteuil au vicomte de Valmont (1782) ............................................ 15
9. Marguerite Duras, L’Amant, extrait (1984) .................................................. 16
III. La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle ........................................................................................ 17
Arthur Rimbaud, Cahiers de Douai, 1870 / parcours : Émancipations créatrices
....................................................................................................................................................... 17
10. Arthur Rimbaud, Cahiers de Douai, second cahier, « Le Dormeur du val »
(1870) ………………………………………………………………………………………………………… 18
11. Arthur Rimbaud, Cahiers de Douai, second cahier, « Ma Bohême » (1870)
…………………………………………………………………………………………………………. 19
12. Arthur Rimbaud, Illuminations, « Aube » (1873-1875) ............................. 20
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3. Michel Eyquem de Montaigne, Essais, « Des coches », livre III chapitre 6, extrait
TEXTE ORIGINAL
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4. Voltaire, Traité sur la tolérance à l´occasion de la mort de Jean Calas, chapitre 23, « Prière à Dieu »
(1763)
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5. Condorcet, Esquisse d´un tableau historique des progrès de l´esprit humain, extrait (1793)
1 Il se forma bientôt en Europe une classe d’hommes moins occupés encore de découvrir ou
d’approfondir la vérité, que de la répandre ; qui, se dévouant à poursuivre les préjugés dans les asiles où
le clergé, les écoles, les gouvernements, les corporations anciennes les avaient recueillis et protégés,
mirent leur gloire à détruire les erreurs populaires, plutôt qu’à reculer les limites des connaissances
5 humaines, manière indirecte de servir à leurs progrès, qui n’était ni la moins périlleuse, ni la moins utile.
En Angleterre, Collins et Bolingbroke, en France, Bayle, Fontenelle, Voltaire, Montesquieu et les
écoles formées par ces hommes célèbres, combattirent en faveur de la vérité, employant tour à tour
toutes les armes que l’érudition, la philosophie, l’esprit, le talent d’écrire peuvent fournir à la raison ;
prenant tous les tons, employant toutes les formes, depuis la plaisanterie, jusqu’au pathétique, depuis la
10 compilation la plus savante et la plus vaste, jusqu’au roman, ou au pamphlet du jour ; couvrant la vérité
d’un voile qui ménageait les yeux trop faibles, et laissait le plaisir de la deviner ; caressant les préjugés
avec adresse, pour leur porter des coups plus certains ; n'en menaçant presque jamais, ni plusieurs à la
fois, ni même un seul tout entier ; consolant quelquefois les ennemis de la raison, en paraissant ne
vouloir dans la religion qu'une liberté ; ménageant le despotisme quand ils combattaient les absurdités
15 religieuses, et le culte quand ils s'élevaient contre la tyrannie ; attaquant ces deux fléaux dans leur
principe, quand même ils paraissaient n'en vouloir qu'à des abus révoltants ou ridicules, et frappant ces
arbres funestes dans leurs racines, quand ils semblaient se borner à élaguer quelques branches égarées
; tantôt apprenant aux amis de la liberté que la superstition, qui couvre le despotisme d'un bouclier
impénétrable, est la première victime qu'ils doivent immoler, la première chaîne qu'ils doivent briser ;
20 tantôt, au contraire, la dénonçant aux despotes comme la véritable ennemie de leur pouvoir, et les
effrayant du tableau de ses hypocrites complots et de ses fureurs sanguinaires ; mais ne se lassant
jamais de réclamer l'indépendance de la raison, la liberté d'écrire comme le droit, comme le salut du
genre humain ; s'élevant, avec une infatigable énergie, contre tous les crimes du fanatisme et de la
tyrannie ; poursuivant dans la religion, dans l'administration, dans les mœurs, dans les lois, tout ce qui
25 portait le caractère de l'oppression, de la dureté, de la barbarie ; ordonnant, au nom de la nature, aux
rois, aux guerriers, aux magistrats, aux prêtres, de respecter le sang des hommes ; leur reprochant,
avec une énergique sévérité, celui que leur politique ou leur indifférence prodiguait encore dans les
combats ou dans les supplices ; prenant enfin, pour cri de guerre, raison, tolérance, humanité.
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6. L’abbé Prévost, Manon Lescaut, extrait 1 : la rencontre du chevalier Des Grieux et de Manon
Lescaut (1731)
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8. Pierre Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses, lettre LXXXI (extrait), de la marquise de
Merteuil au vicomte de Valmont (1782)
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10. Arthur Rimbaud, Cahiers de Douai, second cahier, « Le Dormeur du val » (1870)
Le Dormeur du val
Octobre 1870
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Ma Bohême
(Fantaisie)
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AUBE
Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps
d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives
et tièdes, et les pierreries se regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine,
10 où je l'ai dénoncée au coq. A la grand'ville, elle fuyait parmi les clochers et les
dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles
amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas
du bois.
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13. Raymond Queneau, L’instant fatal, « Si tu t’imagines » (1948), extrait : strophes 2 et 3 (v.13- v.49)
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1 Argan. – […] Mais enfin, venons au fait. Que faire donc, quand on est malade ?
Béralde.- Rien, mon frère.
Argan.- Rien ?
Béralde.- Rien. Il ne faut que demeurer en repos. La nature, d’elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre
5 où elle est tombée. C’est notre inquiétude, c’est notre impatience qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et
non pas de leurs maladies.
Argan.- Mais il faut demeurer d’accord, mon frère, qu’on peut aider cette nature par de certaines choses.
Béralde.- Mon Dieu, mon frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître ; et de tout temps il s’est glissé parmi les
hommes de belles imaginations que nous venons à croire, parce qu’elles nous flattent, et qu’il serait à souhaiter qu’elles fussent
10 véritables. Lorsqu’un médecin vous parle d’aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui
manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions ; lorsqu’il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les
entrailles et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le cœur, de rétablir et conserver la
chaleur naturelle, et d’avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le roman de la médecine. Mais
quand vous en venez à la vérité, et à l’expérience, vous ne trouvez rien de tout cela, et il en est comme de ces beaux songes, qui ne vous
15 laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus.
Argan.- C’est-à-dire, que toute la science du monde est renfermée dans votre tête, et vous voulez en savoir plus que tous les grands
médecins de notre siècle.
Béralde.- Dans les discours, et dans les choses, ce sont deux sortes de personnes que vos grands médecins. Entendez-les parler, les
plus habiles gens du monde ; voyez-les faire, les plus ignorants de tous les hommes.
20 Argan.- Hoy. Vous êtes un grand docteur, à ce que je vois, et je voudrais bien qu’il y eût ici quelqu’un de ces messieurs pour
rembarrer vos raisonnements, et rabaisser votre caquet.
Béralde.- Moi, mon frère, je ne prends point à tâche de combattre la médecine, et chacun à ses périls et fortune, peut croire tout ce
qu’il lui plaît. Ce que j’en dis n’est qu’entre nous, et j’aurais souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l’erreur où vous êtes et, pour vous
divertir, vous mener voir sur ce chapitre quelqu’une des comédies de Molière.
25 Argan.- C’est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens
comme les médecins.
Béralde.- Ce ne sont point les médecins qu’il joue, mais le ridicule de la médecine.
Argan.- C’est bien à lui à faire de se mêler de contrôler la médecine ; voilà un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des
consultations et des ordonnances, de s’attaquer au corps des médecins, et d’aller mettre sur son théâtre des personnes vénérables
30 comme ces Messieurs-là.
Béralde.- Que voulez-vous qu’il y mette, que les diverses professions des hommes ? On y met bien tous les jours les princes et les
rois, qui sont d’aussi bonne maison que les médecins.
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16. Molière, Le Malade imaginaire, acte III scène 14, extrait (1673)
1 Béralde.- Mais, mon frère, il me vient une pensée. Faites-vous médecin vous-même.
La commodité sera encore plus grande, d’avoir en vous tout ce qu’il vous faut.
Toinette.- Cela est vrai. Voilà le vrai moyen de vous guérir bientôt ; et il n’y a point de maladie si osée, que de se jouer à la personne d’un
médecin.
5 Argan.- Je pense, mon frère, que vous vous moquez de moi. Est-ce que je suis en âge d’étudier ?
Béralde.- Bon, étudier. Vous êtes assez savant ; et il y en a beaucoup parmi eux, qui ne sont pas plus habiles que vous.
Argan.- Mais il faut savoir bien parler latin, connaître les maladies, et les remèdes qu’il y faut faire.
Béralde.- En recevant la robe et le bonnet de médecin, vous apprendrez tout cela, et vous serez après plus habile que vous ne voudrez.
Argan.- Quoi ? l’on sait discourir sur les maladies quand on a cet habit-là ?
10 Béralde.- Oui. L’on n’a qu’à parler ; avec une robe, et un bonnet, tout galimatias devient savant, et toute sottise devient raison.
Toinette.- Tenez, Monsieur, quand il n’y aurait que votre barbe, c’est déjà beaucoup, et la barbe fait plus de la moitié d’un médecin.
Cléante.- En tout cas, je suis prêt à tout.
Béralde.- Voulez-vous que l’affaire se fasse tout à l’heure ?
Argan.- Comment tout à l’heure ?
15 Béralde.- Oui, et dans votre maison.
Argan.- Dans ma maison ?
Béralde.- Oui. Je connais une Faculté de mes amies, qui viendra tout à l’heure en faire la cérémonie dans votre salle. Cela ne vous
coûtera rien.
Argan.- Mais, moi que dire, que répondre ?
20 Béralde.- On vous instruira en deux mots, et l’on vous donnera par écrit ce que vous devez dire. Allez-vous-en vous mettre en habit
décent, je vais les envoyer quérir.
Argan.- Allons, voyons cela.
Cléante.- Que voulez-vous dire, et qu’entendez-vous avec cette Faculté de vos amies... ?
Toinette.- Quel est donc votre dessein ?
25 Béralde.- De nous divertir un peu ce soir. Les comédiens ont fait un petit intermède de la réception d’un médecin, avec des danses et de
la musique ; je veux que nous en prenions ensemble le divertissement, et que mon frère y fasse le premier personnage.
Angélique.- Mais, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon père.
Béralde.- Mais, ma nièce, ce n’est pas tant le jouer, que s’accommoder à ses fantaisies. Tout ceci n’est qu’entre nous. Nous y pouvons
aussi prendre chacun un personnage, et nous donner ainsi la comédie les uns aux autres. Le carnaval autorise cela. Allons vite préparer
30 toutes choses.
Cléante, à Angélique.- Y consentez-vous ?
Angélique.- Oui, puisque mon oncle nous conduit.
TROISIÈME INTERMÈDE
C’est une cérémonie burlesque d’un homme qu’on fait médecin, en récit, chant, et danse.
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1 MARGUERITE – On ne peut plus rien améliorer, on ne peut plus guérir personne, vous-même ne pouvez plus guérir.
LE MÉDECIN – Sire, vous ne pouvez plus guérir.
LE ROI – Je ne suis pas malade.
MARIE – Il se sent bien. (Au Roi.) N’est-ce pas ?
5 LE ROI – Tout au plus quelques courbatures. Ce n’est rien. D’ailleurs, ça va beaucoup mieux.
MARIE – Il dit que ça va bien, vous voyez, vous voyez.
LE ROI – Ça va même très bien.
MARGUERITE – Tu vas mourir dans une heure et demie, tu vas mourir à la fin du spectacle.
LE ROI – Que dites-vous ma chère ? Ce n’est pas drôle.
10 MARGUERITE – Tu vas mourir à la fin du spectacle.
MARIE – Mon Dieu !
LE MÉDECIN – Oui, Sire, vous allez mourir. Vous n’aurez pas votre petit déjeuner demain matin. Pas de dîner ce soir non
plus. Le cuisinier a éteint le gaz. Il rend son tablier. Il range pour l’éternité les nappes et les serviettes dans le placard.
MARIE – Ne dites pas si vite, ne dites pas si fort.
15 LE ROI – Qui donc a pu donner des ordres pareils sans mon consentement ? Je me porte bien. Vous vous moquez.
Mensonges. (À Marguerite.) Tu as toujours voulu ma mort. (À Marie.) Elle a toujours voulu ma mort. (À Marguerite.)
Je mourrai quand je voudrai, je suis le Roi, c’est moi qui décide.
LE MÉDECIN – Vous avez perdu le pouvoir de décider seul, Majesté.
MARGUERITE – Tu ne peux même plus t’empêcher d’être malade.
20 LE ROI – Je ne suis pas malade. (À Marie.) N’as-tu pas dit que je ne suis pas malade ? Je suis toujours beau.
MARGUERITE – Et tes douleurs ?
LE ROI – Je n’en ai plus.
MARGUERITE – Bouge un peu, tu verras bien.
LE ROI, qui vient de se rasseoir, se soulève. – Aïe !... C’est parce que je ne me suis pas mis dans la tête de ne pas avoir mal. Je
25 n’ai pas eu le temps d’y penser ! J’y pense, et je guéris. Le Roi se guérit lui-même mais j’étais trop préoccupé par les affaires
du royaume.
MARGUERITE – Dans quel état il est ton royaume ! Tu ne peux plus le gouverner, tu t’en aperçois toi-même, tu ne veux pas
te l’avouer. Tu n’as plus de pouvoir sur toi ; plus de pouvoir sur les éléments. Tu ne peux plus empêcher les dégradations, tu
n’as plus de pouvoir sur nous.
30 MARIE – Tu auras toujours du pouvoir sur moi.
MARGUERITE – Pas même sur vous.
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I.Mariette
Elève de Première,
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