SVT TS - 052657

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ACADEMIE DE LOUGA Année scolaire 2017/2018

CRFPE LOUGA PREMIERE EVALUATION STANDARDISEE


IEF DE LINGUERE DES CLASSES DE TERMINALES PREMIER SEMESTRE
LYCEES DE LINGUERE

EPREUVE N°1 DE SVT TS2


I. MAITRISE DES CONNAISSANCES (5pts)

La spermatogenèse se déroule en plusieurs étapes, parmi lesquelles on peut citer la maturation. A l’aide
de schémas expliquez les rôles de cette maturation.

II. COMPETENCES METHODOLOGIQUES (14pts)


Exercice1 : (6points)

Les dosages des quantités d'ADN contenues dans trois catégories de cellules germinales de testicules de
deux sujets adultes A et B, ont donné les résultats figurant dans les tableaux ci-dessous.

Sujet A Population de cellule X Population de cellule Y Population de cellule Z

Nombre de cellule en UA 9 4,5 2,25

Pourcentage de la quantité
d’ADN par rapport à celui 25 50 100
d’un spermatocyte I

Sujet B Population de cellule X Population de cellule Y Population de cellule Z

Nombre de cellule en UA 2 9,8 1,8

Pourcentage de la quantité
d’ADN par rapport à celui 25 50 100
d’un spermatocyte I

1) Comparez le nombre de cellules puis le pourcentage de la quantité d'ADN par rapport à celui d'un
spermatocyte I des populations X, Y, Z du sujet A. (1,5point)
2) A l’aide de votre réponse précédente, identifiez les cellules germinales constituant les populations X,
Y, Z. (1point)
3) Un des sujets est stérile. Dites lequel et justifiez votre réponse à l’aide des données des tableaux
précédents. (1,5point)
4) Proposez une explication de l’anomalie constatée chez le sujet stérile. (1point)
5) Quel traitement hormonal pourrait corriger ce dysfonctionnement ? (1point)

Exercice 2: (8points)
Chez la femme, la stérilité peut être due par exemple à une absence d’ovulation, ou à un défaut de nidation de
l’œuf après la fécondation. On cherche à établir une origine possible de ces deux causes de stérilités à l’aide
d’expérience chez la Guenon dont le cycle est identique à celui de la femme et à l’aide de dosages hormonaux
chez la femme.
A-chez la Guenon, l’ablation de l’utérus n’est suivie d’aucune perturbation du cycle ovarien. En revanche,
l’ablation des deux ovaires provoque une régression l’utérus, et une interruption de son activité. Chez l’animal
normal, la section de tous les nerfs de l’utérus ne modifie pas l’activité de cet organe.

1. A partir de ces seules, établissez la nature des relations qui existent entre ovaire et utérus.(1point)
2. Proposez deux expériences pour confirmer votre réponse à la question 1. (1point)

Chez la ferme, au cours d’un cycle normal :

-la mesure des taux plasmatiques de l’œstradiol et de la progestérone permet de tracer les courbes 1 et 2 du
document II.

3. Indiquez l’origine ovarienne précise des substances dosées. (0.5 point)

- la mesure des taux plasmatiques de deux hormones de l’hypophyse antérieur la LH et FSH permet de tracer les
courbes 3 et 4 du document III.

4. en comparant les courbes 1, 2, 3 et 4 des documents II et III, établissez la chronologie précise des
évènements hormonaux. (1point)

-chez la Guenon, l’ablation de l’hypophyse antérieure entraine la régression des ovaires. Le taux plasmatique
d’œstradiol est alors inférieur à la normale et il n’y a jamais de sécrétion de progestérone.

5. A l’aide de cette donnée, expliquez le rôle que joue la LH et la FSH sur les ovaires. (1point)

B) on se propose d’étudier la régulation de la sécrétion de LH.

Le document IV indique les variations du taux plasmatique de LH chez une Guenon soumise à quatre situations
expérimentales différentes :

- Castration au jour marquée to sur l’axe du temps.


- Perfusion lente de faibles doses d’œstradiol, du 28e au 34e jour après castration.
- Injections rapprochées de fortes doses d’œstradiol du 38e au 41e jour après castration.
- Introduction sous la peau d’un implant libérant de fortes doses de progestérone le 50 e jour après
castration, puis injections d’œstradiol identiques aux injections effectuées du 38 e au 41 e jour.
6. Le taux de LH de la Guenon est comparable à celui de la femme au cours du cycle normal, quelles
remarques faites-vous sur le taux de LH entre le 8e et le 28e jour après castration ? (1point)
7. Etablissez les relations qui existent entre le taux d’œstradiol et de LH entre le 8 e et le 50e jour après
castration. (1point)
8. Déduire de l’évolution du taux de LH entre le 50e et le 60e jour l’action de la progestérone sur la sécrétion
de LH. (0.5point)

C) a partir des données précédentes et à l’aide de vos connaissances, établissez la synthèse de l’ensemble des
relations entre l’hypophyse et l’ovaire au cours d’un cycle ovarien et expliquez les deux cas de stérilité envisagés.
(1point)

Présentation et clarté de l’expression 2points


ACADEMIE DE LOUGA Année scolaire 2017/2018
CRFPE LOUGA PREMIERE EVALUATION STANDARDISEE
IEF DE LINGUERE DES CLASSES DE TERMINALES PREMIER SEMESTRE
LYCEES DE LINGUERE

EPREUVE N°2 DE SVT TS2


I. Maîtrise des Connaissances : 05 points
La méiose et la fécondation sont des phénomènes majeurs de la reproduction chez les mammifères. Montrez
comment ces phénomènes permettent de maintenir constant le nombre de chromosomes d’une espèce, en ne
décrivant que les événements importants de chacun d’eux. Votre exposé s’appuiera sur des schémas pertinents et
vous utiliserez 2n = 4 pour illustrer vos propos.

II .COMPETENCES METHODOLOGIQUES
Pour mieux comprendre les fonctions du testicule, on réalise un certain nombre d’expériences sur le rat.

o Expérience 1 :
La castration bilatérale d’un rat mâle provoque, entre autres effets, la régression du poids des vésicules
séminales. La mise en parabiose de deux rats, l’un castré (rat A), l’autre intact (rat B) ne provoque aucune
diminution du poids des vésicules séminales des deux animaux (Figure a/Document 1). La parabiose consiste à
relier les deux animaux par une suture cutanée et faisant communiquer leurs vaisseaux sanguins : il y’a ainsi une
communication sanguine entre les deux animaux.

o Expérience 2 :
L’hypophysectomie (ablation de l’hypophyse) réalisée chez un rat non castré (rat D) provoque des symptômes
analogues à ceux de la castration : dégénérescence du testicule, régression des vésicules séminales, arrêt de la
spermatogenèse,…
On réalise alors la parabiose représentée par la figure b du document 1, entre les rats C et D. Le rat C est castré et
le rat D est hypophysectomisé. On constate que le poids des vésicules séminales de ces deux rats est normal
comparé à celui d’un rat normal intact.

o Expérience 3 :
On constate que la castration d’un rat est suivie d’une augmentation de l’activité hypophysaire, celle-ci pouvant
être arrêtée par une injection de broyat de testicule. La purification de ce broyat permet d’isoler une substance : la
testostérone. L’injection directe de testostérone dans l’hypophyse d’un rat normal est sans effet. Par contre,
l’injection pratiquée directement dans l’hypothalamus provoque une baisse d’activité de l’hypophyse et une
régression des testicules.

o Expérience 4 :
La lésion de certaines zones de l’hypothalamus provoque les mêmes effets que l’hypophysectomie, mais
l’injection d’extraits hypothalamiques à ce même animal corrige alors les troubles provoqués.

rat C

rat B

rat A
rat D

Figure a Figure b
Document 1
1. Interprétez les résultats de chacune de ces expériences (04 points).
2. Quels sont les rats qui conservent leur capacité à se reproduire ? (0,5 point) Justifiez vos réponses (0,5
point)

II. Raisonnement Scientifique : 08 points


Exercice 1 : 04 points
Pour les biologistes, l’urine constitue un milieu qui reflète les nombreuses activités endocriniennes de
l’organisme. C’est ainsi que les hormones ovariennes sont éliminées dans les urines sous différentes formes : les
oestrogènes sous forme de phénolstéroïdes et la progestérone sous forme de prégnandiol. Lorsqu’il n’y a pas de
grossesse le cycle féminin se termine par les règles, hémorragies due à l’élimination cyclique de la muqueuse
utérine hypertrophiée. En revanche, lorsqu’une grossesse démarre, la muqueuse utérine reste fonctionnelle et les
règles n’apparaissent pas. On se propose d’étudier les mécanismes à l’origine de l’abscence de règles lors de la
grossesse.
Chez les femelles de singes (Primates), on mesure la concentration plasmatique de progestérone au cours de la
phase lutéale. Les graphies A et B du document 1 donnent les résultats de mesures effectuées au cours d’un cycle
normal (graphique A) et lors d’un cycle au cours duquel on inhibe la sécrétion de progestérone au milieu de la
phase lutéale (graphique B).

Graphique A Graphique B

Document 1
1. Analysez ces deux graphiques. (01,5 points)

2. A partir de ces analyses, émettez une hypothèse sur le mécanisme hormonal qui déclenche les règles. (01
point)
Le document 2, représente le dosage des hormones ovariennes d’une femme durant 73 jours comportant une
grossesse débutante.

3. Les informations révélées par le document 2, permettent-elles d’infirmer ou de confirmer votre hypothèse
émise précédemment ? (0,25 point)

4. Justifiez votre réponse (01,25 points)


Document 2
Exercice 2 : 04 points
Chez la brebis, il est possible d’obtenir une production de lait au-delà du temps normal de lactation nécessaire au
développement de l’agneau nouveau-né. Pour cela il suffit de vider régulièrement la mamelle deux fois par jour
(Document 1).
Pour comprendre le mécanisme de cette lactation, on réalise une série d’expériences.

o Expérience 1 :
Si on sectionne toutes les fibres nerveuses du mamelon (dénervation), on constate que la production de lait
diminue puis cesse totalement bien que la traite soit pratiquée régulièrement.

o Expérience 2 :
Si cette section est immédiatement suivie d’excitations régulières durant plusieurs minutes, trois fois par jour,
portées sur le bout central de ces fibres, la sécrétion persiste, tandis que l’excitation du bout périphérique
n’entretient pas cette sécrétion.

o Expérience 3 :
La destruction de l’hypothalamus ou la section de la tige pituitaire (Document 2) conduit aux mêmes résultats
que la dénervation des mamelons même si l’on pratique régulièrement les traites. (La traite est l’action de tirer le
lait)

Document 1
A : éminence médiane de l’hypophyse
B : tige hypophysaire ou pituitaire
C : lobe antérieur de l’hypophyse

1 : premier réseau de capillaire


2 : veine porte hypophysaire
3 : deuxième réseau de capillaire

Document 2

1. Analysez avec soin ces résultats expérimentaux et précisez le rôle des organes mis en jeu dans la réaction
étudiée. (01,5 points)

2. Que pouvez-vous en déduire concernant les mécanismes possibles contrôlant cette production de lait ?
(0,5point)
Chez une femelle normale allaitante, on greffe des fragments de glande mammaire. Dés que la vascularisation est
correctement réalisée, ces glandes supplémentaires fabriquent également du lait.

3. Que nous apporte ce résultat quant au contrôle de la sécrétion lactée ? (0,5point)

4. Quelle(s) expérience(s) complémentaire(s) proposez-vous pour confirmer votre réponse ? (0,5point)

5. Pour conclure, présentez, par un schéma intégrant les figures 1 et 2, les relations qui existent entre les
différents organes envisagés au cours de cette étude. (01point)

III. Communication : 02 points


 Plan du texte pour la maitrise des connaissances : 01 point
 Présentation de la copie : 0,5 point
 Qualité de l’expression : 0,5 point
ACADEMIE DE LOUGA Année scolaire 2017/2018
CRFPE LOUGA PREMIERE EVALUATION STANDARDISEE
IEF DE LINGUERE DES CLASSES DE TERMINALES PREMIER SEMESTRE
LYCEES DE LINGUERE

EPREUVE N°3 DE SVT TS2


EVALUATION COMMUNE DES SVT DU PREMIER SEMESTRE

I/ Maitrise de connaissances : 05 points


L’encéphale et la moelle épinière constituent le système nerveux central chez les mammifères. Par un
exposé clair et concis, présentez la structure externe de ces parties du névraxe.
II/Exploitation de Documents : 05 points
Pour mieux comprendre les fonctions du testicule, on réalise un certain nombre d’expériences sur le rat.

o Expérience 1 :
La castration bilatérale d’un rat mâle provoque, entre autres effets, la régression du poids des vésicules
séminales. La mise en parabiose de deux rats, l’un castré (rat A), l’autre intact (rat B) ne provoque
aucune diminution du poids des vésicules séminales des deux animaux (Figure a/Document 1). La
parabiose consiste à relier les deux animaux par une suture cutanée et faisant communiquer leurs
vaisseaux sanguins : il y’a ainsi une communication sanguine entre les deux animaux.

o Expérience 2 :
L’hypophysectomie (ablation de l’hypophyse) réalisée chez un rat non castré (rat D) provoque des
symptômes analogues à ceux de la castration : dégénérescence du testicule, régression des vésicules
séminales, arrêt de la spermatogenèse,…
On réalise alors la parabiose représentée par la figure b du document 1, entre les rats C et D. Le rat C est
castré et le rat D est hypophysectomisé. On constate que le poids des vésicules séminales de ces deux
rats est normal comparé à celui d’un rat normal intact.

o Expérience 3 :
On constate que la castration d’un rat est suivie d’une augmentation de l’activité hypophysaire, celle-ci
pouvant être arrêtée par une injection de broyat de testicule. La purification de ce broyat permet d’isoler
une substance : la testostérone. L’injection directe de testostérone dans l’hypophyse d’un rat normal est
sans effet. Par contre, l’injection pratiquée directement dans l’hypothalamus provoque une baisse
d’activité de l’hypophyse et une régression des testicules.

o Expérience 4 :
La lésion de certaines zones de l’hypothalamus provoque les mêmes effets que l’hypophysectomie, mais
l’injection d’extraits hypothalamiques à ce même animal corrige alors les troubles provoqués.

rat C
rat B

rat A
rat D

Figure a Figure b
Document 1
3. Interprétez les résultats de chacune de ces expériences (04 points).
4. Quels sont les rats qui conservent leur capacité à se reproduire ? (0,5 point) Justifiez vos
réponses (0,5 point)

III/ Raisonnement Scientifique : 08 points


Exercice 1 : 04 points
Pour les biologistes, l’urine constitue un milieu qui reflète les nombreuses activités endocriniennes de
l’organisme. C’est ainsi que les hormones ovariennes sont éliminées dans les urines sous différentes
formes : les oestrogènes sous forme de phénolstéroïdes et la progestérone sous forme de prégnandiol.
Lorsqu’il n’y a pas de grossesse le cycle féminin se termine par les règles, hémorragies due à
l’élimination cyclique de la muqueuse utérine hypertrophiée. En revanche, lorsqu’une grossesse
démarre, la muqueuse utérine reste fonctionnelle et les règles n’apparaissent pas. On se propose
d’étudier les mécanismes à l’origine de l’abscence de règles lors de la grossesse.
Chez les femelles de singes (Primates), on mesure la concentration plasmatique de progestérone au
cours de la phase lutéale. Les graphies A et B du document 1 donnent les résultats de mesures effectuées
au cours d’un cycle normal (graphique A) et lors d’un cycle au cours duquel on inhibe la sécrétion de
progestérone au milieu de la phase lutéale (graphique B).

Graphique A Graphique B

Document 1
5. Analysez ces deux graphiques. (01,5 points)

6. A partir de ces analyses, émettez une hypothèse sur le mécanisme hormonal qui déclenche les
règles. (01 point)
Le document 2, représente le dosage des hormones ovariennes d’une femme durant 73 jours comportant
une grossesse débutante.

7. Les informations révélées par le document 2, permettent-elles d’infirmer ou de confirmer votre


hypothèse émise précédemment ? (0,5 point)

8. Justifiez votre réponse (01 points)


Document 2
Exercice 2: 4 points

Au cours de la vie, la fécondité de la femme évolue .Au dela de 50 ans les ovulations cycliques et les
menstruations disparaissent. On cherche a expliquer les mécanises à l’origine de es modifications.

1- Analyser les documents 1 à 3.

En vous aidant de l’analyse précédente et de vos connaissances:

2- Expliquer la disparition des menstruations chez la femme ménopausée.


3- Degager la cause de la baisse de fertilité chez la femme de 50 ans.
4- Expliquer les modifications hormonales enregistrées

Document1: dosages plasmatiques d’hormones ovariennes au cours d’un cycle menstruel chez une
femme de 25 ans(doc 1A ) et une femme de 50 ans (doc 1B).
Document 2: Reserves de follicules au cours de la vie d’une femme

Document 3 : Evolution du taux moyen de FSH au cours de la vie d’une femme (dosages plasmatiques).

Age en années 20-29 34-39 45-50

FSH en g/l 22 34 60

Communication : 02 points
 Plan du texte pour la maitrise des connaissances : 01 point
 Présentation de la copie : 0,5 point
 Qualité de l’expression : 0,5 point