Ecologie Fonctionnelle
Ecologie Fonctionnelle
Ecologie Fonctionnelle
Fonctionnelle
- Photosynthèse (chloroplastes)
- Respiration (stomates)
- Transpiration (stomates)
- Absorbtion (stomates / racines)
- Stockage (glucides / lipides / protides)
100
10
r = 0.71***, n = 764
1
1 10 100
SLA (g cm-2) = surface Specific leaf area (SLA)
foliaire / masse foliaire
Violle et al. (2007)
Notion de traits de vie
Date de débourrement
Hauteur
- Caractères foliaire
- Morphologie des graines
- Port général
- Biomasse végétale
- Couvert végétal
- Hauteur dominante
- Type de sol
- Humidité du sol
- Type de perturabation
Vers une définition plus précise
Croissance relative
(nmol CO2 g-1 s-1)
(g kg-1 d-1)
(g g-1 d-1)
Précipitations (mm)
Précipitations (mm)
Hypothèse :
Plus LMA est élevé (feuilles denses ou épaisses),
moins il y a d’échanges avec le milieux extérieur
par l’intermédiaire des stomates
Vitesse de décomposition
Un exemple concret
Ulmus
glabra
Fraxinus
excelsior
Alnus
glutinosa
Quel trait d’effet?
Acer
pseudoplatanus
Salix
cinerea
Corylus
avellana
Platanus
sp.
Quercus
rubra
Fagus
Feuilles avant stockage dans les sacs à litière
sylvatica
Masse de litière restante (%)
Ulmus
Résultats
glabra
Fraxinus
excelsior
Alnus
glutinosa
Acer
pseudoplatanus
Salix
cinerea
Corylus
avellana
Platanus
sp.
Quercus
rubra
Feuilles aprés 55 jours de décomposition
Fagus
sylvatica
Taux de lignine et cycle biogéochimique
Plus le taux de lignine est élevé dans les feuilles, moins le retour de
matière au sol est rapide (cycle biogéochimique)
Relations traits de réponse / effet
Environnement
Traits fonctionnels
de réponse
Individu
Traits fonctionnels
d’effet
Fonctionnement
des écosystèmes
Lavorel & Garnier (2002)
Notion de groupes fonctionnels
Plantes herbacées
Arbres pionniers
Feuillus décidus
Feuillus persistants
Résineux persistants
Analyses multivariées
(ACP / ACM)
Matrice traits
x espèces
(24 x 100)
Petites graminées
(≤ 50 cm)
Plantes en C3/C4
SLA élevé
Faible résistance à
la sécheresse
Appétance élevée
Herbacées en
touffes (≤ 100 cm)
Plantes en C3
Durée de vie
variable
SLA élevé
Résistance
modérée à la
sécheresse
Appétance
modérée
Diaz & Cabido (1997)
Groupe 3
Plantes rampantes
ou en rosettes de
feuilles (≤ 50 cm)
Plantes en C3
Durée de vie
variable
SLA intermédiaire
Résistance
modérée à la
sécheresse
Appétance variable
Diaz & Cabido (1997)
Groupe 4
FT4 (4 espèces)
Plantes saxicoles
(≤ 100 cm)
Plantes en CAM
Durée de vie
variable
Résistance élevée
à la sécheresse
Appétance trés
faible
Diaz & Cabido (1997)
Groupe 5
Plantes arborées
(> 300 cm)
Plantes en C3
SLA intermédiaire à
élevé
Bonne résistance à
la sécheresse
Appétance variable
Diaz & Cabido (1997)
Groupe 6
Arbustes
persistants
(≤ 300 cm)
Plantes en C3
SLA faible
Haute résistance à
la sécheresse
Appétance nulle
Diaz & Cabido (1997)
Groupe 7
FT7 (4 espèces)
Arbustes dépourvu
de feuilles vraies
(≤ 200 cm)
Plantes en C3
Durée de vie
longue
SLA nulle
Haute résistance à
la sécheresse
Appétance nulle
Diaz & Cabido (1997)
Groupe 8
FT8 (5 espèces)
Plantes succulentes
Plantes en CAM
Durée de vie
longue
SLA nulle
Trés haute
résistance à la
sécheresse
Appétance nulle
Communauté
0.6
0.5
Relative abundance
0.4
Abondance
Communauté
0.3
Abondance
0.2
0.1
0.0
0 5 10 15 20
GradientEnvironmental
environnemental
gradient
Weiher & Keddy (1999)
Filtres environnementaux et traits de
réponses
Facteurs abiotiques : Pool régional
- Climatiques (T, P, ETP, etc.) d’espèces
- Edaphiques (pH, C / N, P, Mg, etc.)
- Perturbations (feu, tempête, etc.) Filtres
- Topographiques (pente, expo, etc.)
environnementaux
Facteurs biotiques :
- Prédation
- Compétition
- Facilitation
- Parasitisme
- Type d’habitat
- Activités humaines
Communauté
Abondance
Traits de réponse
Optimum
Pool régional
d’espèces
Fréquence
Filtres
Variabilité environnementaux
interspécifique
Communauté
Fréquence
Prairie humide de
l’Ouest de la France
(Marais Poitevin)
Hypothèse :
Plus SLA est élevé (surface foilaire développée
par rapport à la masse foliaire), plus les échanges
gazeux sont facilités sous l’eau et donc meilleure
est la performance de l’individu en situation de
stress lié à un excès d’eau
35
30
25
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4
Water depth max (m)
200
R² = 0.51***, 222 communities
150
100
50
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4
Water depth max (m)
Fréquence
SLA (communauté) SLA (communauté)
Pool régional
d’espèces
Fréquence
Filtres
environnementaux
Communauté
Fréquence
Probabilité de
coexistence
Limiting similarity = d / w
MacArthur & Wilson (1967)
Test sur un cas concret
2
5
ou 1.0
Frequency of competitive exclusion
pi
0.8 observations
0.6
0.4
0.2
0.0
-1.0 -0.5 0.0 0.5 1.0
Mouth size difference (Log)
Pool régional
Filtres abiotiques
Filtres biotiques
Communauté
Trait mesuré
Trait mesuré
Fréquence
Trait mesuré
Impacts sur les règles d’assemblage?
Pool régional
Filtres abiotiques
Filtres biotiques
Communauté
Trait mesuré
Traits fonctionnels
d’effet
Fonctionnement
des écosystèmes
Définition de biodiversité
Merops apiaster
Ursus arctos
Rana esculanta
http://www.biodiversityhotspots.org/Pages/default.aspx
Fonctions des espèces dans les
écosystèmes : espèces clés
Espèces clés = clés de voûte du fonctionnement des écosystème
- Concept introduit en 1966 par Robert Paine (Université de Washington)
- Le retrait d’une espèce clé entrâine l’effondrement d’un ecosystème
- Importance des relations interspécifiques au sein des reseaux trophiques
- Idée que certaines espèces sont plus importante que d’autres pour
assurer le fonctionnement des écosystèmes
La fameuse expérience de Robert Paine
Enhydra lutris
Fonctionnement
des écosystèmes
???
Pourquoi s’intéresser à cette question de lien entre biodiversité et
fonctionnement des écosystèmes?
- Érosion de la biodiversité due aux activités humaines
- Impact de cette érosion sur les services écosystèmiques
Lien entre biodiversité et fonctionnement
des écosystèmes : les hypothèses
Sachant ce qui a été dit précédemment, quelles sont vos hypothèses sur
la relation biodiversité vs. fonctionnement des écosystèmes?
des écosystèmes
Fonctionnement
Biodiversité
Etat « naturel »
Fonctionnement
de l’écosystème
Redondances
Seuil
Biodiversité
Hypothèse de la linéarité
Toutes les espèces ont un rôle important à jouer pour assurer le bon
fonctionnement des écosystèmes :
- La perte ou l’apport d’une espèce dans l’écosystème modifie de manière
significative le fonctionnement de celui-ci
- A chaque espèce correspond une contribution unique pour assurer le bon
fonctionnement de l’écosystème
Etat « naturel »
Fonctionnement
de l’écosystème
Biodiversité
Hypothèse de la singularité
Toutes les espèces n’ont pas la même importance pour assurer le bon
fonctionnement des écosystèmes :
- Une seule espèce joue un rôle majeur = espèce clé / organisme ingénieur
- Sans cette espèce, l’écosystème s’effondre
Etat « naturel »
Fonctionnement
de l’écosystème
Biodiversité
Hypothèse d’idiosyncrasie
Etat « naturel »
Fonctionnement
de l’écosystème
Biodiversité
Expérimentations sur la biodiversité
Attention : si en environnement
stable, la redondance peut sembler
superflue pour le fonctionnement de
l’écosystème, celle-ci permet
d’assurer une certaine stabilité en
environnement changeant = théorie
de la diversité-stabilité
Timan et al. (1997)
Parenthèse sur la théorie de diversité-
stabilité : biodiversité = stabilité
Productivité (g m-2)
Temps (années)
Figure 1: Conceptual diagram showing how increasing diversity can stabilize ecosystem functioning
Each rectangle represents a plant community containing individuals of either blue or green species and the total number of
individuals corresponds to the productivity of the ecosystem. Green species increase in abundance in warm years, whereas blue
species increase in abundance in cold years such that a community containing only blue or green species will fluctuate in biomass
when there is interannual climate variability. In contrast, in the community containing both green and blue individuals, the
decrease in one species is compensated for by an increase in the other species, thus creating stability in ecosystem producti vity
between years. Note also that, on average, the diverse community exhibits higher productivity than either single-species
community. This pattern could occur if blue or green species are active at slightly different times, such that competition between
the two species is reduced. This difference in when species are active leads to complimentary resource utilization and can
increase total productivity of the ecosystem.
http://www.nature.com/scitable/knowledge/library/biodiversity-and-ecosystem-stability-17059965 Loreau et al. (2001)
Parenthèse sur la théorie de diversité-
stabilité : biodiversité = assurance
- 3 espèces
- 3 individus par communauté
- 1 espèce par communauté :
combien de combinaisons
possibles?
- 2 espèces par communauté :
combien de combinaisons
possibles?
- 3 espèces par communauté :
combien de combinaisons
possibles?
Figure 2: Conceptual model illustrating the insurance hypothesis
Simple communities are represented by a box; in this case, these communities are so small that they can only contain 3
individuals. For example, this could be the case for a small pocket of soil on a rocky hillslope. There are 3 potential species that
can colonize these communities — blue, dark green, and light green — and for the sake of this example let’s assume that the blue
species has traits that allow it to survive prolonged drought. Looking at all possible combinations of communities containing 1, 2 or
3 species, we see that, as the number of species goes up, the probability of containing the blue species also goes up. Thus, if
hillslopes in this region were to experience a prolonged drought, the more diverse communities would be more likely to maintain
primary productivity, because of the increased probability of having the blue species present.
Dispositif expérimental :
- Mesures sur la décomposition de litière végétale par la faune du sol
(biomasse, densité, diversité)
- 82 parcelles expérimentales de 400 m 2 chacune
- Conditions climatiques et édaphiques similaires
- Combinaisons de 1, 2, 4, 8, 16, ou 60 espèces végétales
- Représente 1, 2, 3, ou 4 groupes fonctionnels :
1. Légumineuses
2. Graminées
3. Petites herbacées
4. Grandes herbacées
Eisenhauer et al. (2011)
Résultats : l’hypothèse de linéarité est-
elle vérifiée?
Malgré un retard temporel, la biomasse de microorganisme du sol
augmente avec la diversité végétale : linéairement ou pas?
Êtes-vous convaincus
par cette représentation?