Diagnostic Financier D'une Entreprise

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université A.MIRA-BEJAIA

Faculté des sciences Economiques, Commerciales et des


sciences de Gestions
Département des sciences de gestion

Mémoire de fin d’étude


En vue de l’obtention du diplôme de master
Option : Finance d’Entreprise

Thème

Diagnostic financier d’une entreprise

Réalisés par : Encadrée par

 AIDALI Abdelghani Mme. ZERKAK Sabrina


 ACHOUR Lounis

Année Universitaire : 2019 - 2020


Remerciements
Ce jour marque la fin d’une longue période d’étude à
l’université de Bejaia.

Au terme de notre formation en générale et notre


projet de fin d’étude.

En particulier, nous tenons à remercier, le Dieu


miséricordieux qui nous a donné la force d’achever ce
modeste travail.

Un grand merci à nos familles qui nous ont toujours


encouragés et soutenus durant toutes nos études

Un grand merci à notre promotrice : Mme ZERKAK.


S, de nous avoir encadrée tout au long de la préparation de ce
mémoire.

Nos sincères remerciements vont également à tous les


enseignants du Comptabilité De l’université de Bejaia.

Nos gratitudes à tous les membres du jury qui font


l’honneur de juger notre Travail.

Un grand merci à toutes personnes ayant contribués à


l’élaboration de ce Mémoire, De près ou de loin.

A. Abdelghani & A. Lounis


Dédicaces

Je dédie ce modeste travail à :

Mes parents qui m'ont soutenu et encouragé durant


toute ma vie.

Mes frères : Mourad, Walid, Adel et à toute la


famille ACHOUR.

A Mon binôme : Abdelghani.

Mes amis sans exception.

Toute la promotion 2020.

Achour lounis
Dédicaces
Je dédie d’abord ce travail à mes très
chers parents

A mon cher frère et chères sœurs chacun


à son nom

A toute ma famille

Sans oublier mon binôme lounis et tous


mes collègues

A la famille Aidali

Et à tous mes amis.

Aidali abdelghani
Liste des abréviations

B.F.R : Besoin en fonds roulement

B.F.R.E :Besoin en fonds roulement d’exploitation

B.F.R.H.R :Besoin en fonds roulement hors d’exploitation

C.A : Chiffre d’affaire

C.P : Capitaux propres

CAF : Capacité d’autofinancement

D.C.T : Dettes à court terme

D.L.M.T : Dettes à long et à moyen terme

E.B.E : Excédent brute d’exploitation

F.R : Fonds de roulement

F.R.E :Fonds de roulement financier

F.R.P :Fonds de roulement propre

F.R.E :Fonds de roulement étranger

F.R.N.G : Fonds de roulement net global

F.R.N : Fonds de roulement net

H.T : Hors taxes

I.B.E : Insuffisance brute d’exploitation

I.B.S : Impôts sur les bénéfices des sociétés

K : Le levier

K.P : Capitaux permanent

M.C : Marge commercial

N : L’année en cours

N-1 : L’année précédente

I
P.E : Production de l’exercice

R.F.P.I : Ratio de financements propres des immobilisations

R.R.E :Ratio de la rentabilité économique

R.R.F : Ratio de la rentabilité financière

R.E : Résultat d’exploitation

R.C.A.I : Résultat courant avant impôts


SIG : Soldes intermédiaires de gestion
T.R : Trésorerie
TCR : Tableau de compte de résultats
T.T.C : Toues taxes compris
V.I : Valeur immobilisées
VA : Valeur ajoutée
V.E : Valeur d’exploitation
V.R : Valeur réalisables
V.D : Valeurs disponibles
V.N.C : Valeur nette comptable

II
Sommaire
Liste des abréviations ………………………………………………………………... I + II

Introduction générale..……………………….…………………………………………………………….……….01

Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic.…………………..…..03

Section 01 : Historique de l’analyse financière………………………………………..….03

Section 02 : Les documents financiers…………………………………………………....20

Chapitre II : les outils d’analyse du diagnostic financier……………………………..31

Section 01 : L’analyse dès l’équilibre financier………………………………………………………………31

Section 02 : l’analyse financière par la méthode des ratios………………………………38

Section .3 : L’analyse de l’activité………………………………………………………..45

Conclusion générale..………………………….…………………………………………………………..………..53

Références bibliographiques

Liste des tableaux...…………………………………………………………………….. III

Liste des figures…………………………………………………………………………. IV

Résumé
Introduction générale

Introduction général
L’entreprise est une organisation ou une unité institutionnelle, mue par un projet
décliné en stratégie, en politiques et en plans d'action, dont le but est de produire et de fournir
des biens ou des services à destination d'un ensemble de clients ou d'usagers, en réalisant un
équilibre de ses comptes de charges et de produits.

La finance d’entreprise ou la gestion financière est essentielle pour promouvoir le


développement économique. Par conséquent, la finance d’entreprise ou la gestion financière
se résume comme l’analyse de données financières, afin de prendre des décisions
d’investissement, de financement et relevant de la gestion quotidienne qui maximisent les
profits de l’entreprise.

L'analyse financière est un ensemble de méthodes, de démarches et d'outils qui


permet d'étudier et de juger la situation et les résultats financiers d'une entreprise ou d'un
ensemble d'entreprises. Elle débouche sur l'établissement d'un véritable diagnostic financier
en ce sens que ses investigations et ses conclusions permettent d'apprécier la santé d'une
entreprise, de détecter d'éventuelles pathologies et de formuler des recommandations en vue
d'un traitement assurant sa viabilité et son redressement.

Le diagnostic financier est basé sur des informations comptables. C’est un outil
d’analyse dynamique qui prend en compte les performances passées d'une entreprise. Il
permet aussi de déterminer quelles mesures sont à prendre pour optimiser son avenir. Le
diagnostic s'adresse à tous les acteurs de l’entreprise managers, actionnaires, salariés,
financeurs, etc.

L’objectif de notre travail est de présenter quelques éléments fondamentaux du diagnostic


financier et de l’analyse financière, ainsi que les outils d’analyse et les méthodes appliquées
pour élaborer une bonne situation financière dans les entreprises. Et cela afin de montrer
l’importance de l’analyse financière pour l’entreprise.

De cette problématique découle deux questions secondaires :

 Quelles sont les notions de base de l’analyse financière et de diagnostic financier ?


 Quels sont les outils utilisés pour faire une analyse du diagnostic financier ?

Afin de mener bien notre travail de fin d’étude, nous avons fait recours à plusieurs références
bibliographiques (mémoires, ouvrages et des sites internet).

1
Introduction générale

Notre mémoire sera organisé en deux chapitres. Le premier chapitre donne une vue
d’ensemble de l’analyse financière et de diagnostic financier. Le second chapitre traite les
outils d’analyse du diagnostic financier.

2
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

L’analyse financière de l’entreprise ou le diagnostic financier est l’une des techniques


comptable de la gestion financière qui donne un véritable état d’une entreprise à partir des
documents essentiels fournis annuellement par les services comptables de l’entreprise.

Et vu de la complexité et l’instabilité de l’environnement économique l’analyse


financière est passée du stade facultatif au stade obligatoire, car l’entreprise est soumise à un
univers concurrentiel.

Il convient donc de consacrer le premier chapitre au rappel des concepts de base sur
l’analyse financière et les documents essentiels utilisés dans l’établissement ou de l’analyse
financière au sein des entreprises.

Section 01: Historique du diagnostic et de l’analyse financière

1.1 Historique de l’analyse financière

A la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une profonde mutation des
habitudes, le métier des banquiers consistait essentiellement à assurer les mouvements des
comptes et à octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème était d'assurer le
financement d'industries naissantes. Des crédits d'exploitation étaient consentis moyennant
des solides garanties destinées à éviter une confusion entre le risque du banquier et celui de
l'entreprise. Les garanties permettent en effet au banquier de s'assurer du remboursement du
sort de l'entreprise débitrice. Dès telles garanties reposaient sur des biens faisant partie du
patrimoine de l'entreprise, mais non directement affectés par son exploitation ou tout
simplement sur le patrimoine personnel du (des) propriétaire (s) de l'entreprise. Le patrimoine
était essentiellement constitué aux yeux des gens de l'époque, comme depuis toujours en
France, par des biens fonciers et immobiliers.

Il en résulte que le risque du crédit bancaire était alors lié aux modalités juridiques de la
prise de garantie. Encore fallait-il vérifier que le bien donné en garantie avait une valeur
indépendante de l'évolution de l'entreprise, et en suite évaluer ce bien ainsi que les risques des
moins-values liées. L'incertitude quant à la valeur réelle de l'actif net en cas de liquidation,
joint à la difficulté d'évaluer les biens donnés en garantie et à déterminer l'indépendance à
l'égard de l'exploitation de l'entreprise, montreront aux banquiers que la simple optique de la
recherche de la solvabilité était insuffisante pour déterminer rationnellement la décision
d'octroi d'un crédit.

3
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

1.2 Définitions de l’analyse financière et du diagnostic financier

Plusieurs définitions sont proposées, selon les auteurs. Nous allons évoquer les plus usée.

1.2.1 Définition de l’analyse financière


Selon Beatrice et Francis Ganguillât l’analyse financière « est un ensemble de
méthodes d’analyse d’exploitant des informations financière et économiques destinées à
apprécier l’entreprise dans sa globalité et à porter un jugement sur sa performance, sa
situation financière et ses risques. Les informations traitées peuvent concerner le passé, le
présent ou l’avenir. »1
L’analyse, c’est décomposer un tout en ses différents éléments pour mieux l’examiner
et l’étudier. L’analyse, est donc est une étude systématique et méthodique des informations
comptable et financière et comprendre son évolution. Nous définissons l’analyse financière
comme une étude méthodique utilisant des instruments et des moyens approprie des
informations comptables et financières des entreprises afin de porter une appréciation sur les
risques présents, passés et futurs découlant de la situation financière et des performances de
ces entreprises2.

1.2.2 Définition de diagnostic financier


Avant de définir le diagnostic financier, nous clarifions d’une manière générale la notion du
diagnostic ;

OGIEN Dov(2008) décrit le rapport du diagnostic financier comme suit: « Le diagnostic


financier est communiqué aux intéressés sous forme d’une note de synthèse qui met en
évidence les points faibles et les points forts de l’entreprise... »3.
Nous pouvons dire que le diagnostic financier d’une entreprise est un outil de direction qui
consiste à cerner d’une part, les points forts et les opportunités et représenter des
recommandations qui permettent à la gestion de l’entreprise de les améliorer, d’autre part
d’identifier les problèmes des dysfonctionnements financiers (points faibles et menaces) qui
entravent l’efficacité et l’efficience de la gestion de l’entreprise, ainsi de proposer des
recommandations adéquates susceptibles de régler ces problèmes.

1
Beatrice et FRANCIS Ganguillât, « analyse financière » ,4éme édition, P.17
2
JOBARD J.PIERRE, (1990), « gestion financière d’une entreprise », édition SIREY, 10eme édition paris, P.256.
3
OGIEN D., (2008), Gestion financière de l’entreprise, Dunod, Paris, P.5.

4
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

1.3 Les objectifs de l’analyse financière et du diagnostic financier

1.3.1Les objectifs de l’analyse financière

L’analyse financière a pour objectif de4:

-Connaitre la situation financière de l’entreprise à la fin du cycle d’exploitation en vue de


dégager ses forces et ses faiblesse ;
- Connaitre l’importance de l’exploitation des ressources de l’entreprise ;
- Rechercher les conditions d’équilibre financier et mesurer la rentabilité de l’entreprise ;
- Elle permet de mesurer la contribution des facteurs sensibles dans l’atteinte des objectifs
financiers et de repérer des facteurs critiques explicatifs du niveau de performance et de
risque.

1.3.2 Les objectifs du diagnostic financier

Le diagnostic financier a pour objectif de répondre à des interrogations essentielles pour tout
chef d’entreprise5.
 L’appréciation de la solvabilité
La solvabilité d’une entreprise est définie comme l’aptitude à assurer le règlement de ses
dettes lorsque celle-ci arrive à l’échéance. L’analyse financière du bilan permettra de mieux
apprécier la solvabilité d’une entreprise.
La solvabilité signifie, en fait, trésorerie. Le but est d’éviter le risque d’illiquidité. Il faut
payer la TVA, les salaires, les commissions, les organismes administratifs sont très attentifs
cela.

 La mesure des performances de l’entreprise


Pour mesurer la performance réalisée par l’entreprise, il faut comparer les moyens mis en
œuvre aux résultats obtenus.
La mesure des performances consiste essentiellement à évaluer la rentabilité et les problèmes
de résultat. La rentabilité est un élément majeur de l’entreprise. Cependant, ne pas être
rentable ne déclenche pas forcément, tout de suite, une procédure judiciaire. La rentabilité est
multidimensionnelle.

4
J.DELAHAYE et F.DELAHAYE, (2009) « finance d’entreprise »,2éme édition, DUNOD, paris, P.77
5
COHEN, Elie. Gestion financier de l’entreprise et développement financier, édition EDIEF /AUPELF, 1992,
P.70

5
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

 La croissance
L’analyse de la performance permet d’envisager les perspectives de développement d’une
entreprise, il faut également apprécier la concurrence et a étudié le secteur d’activité de
l’entreprise, pour voir s’il y a des opportunités ou profits à générer.
Il s’agit de mesurer la croissance du chiffre d’affaires (CA) et de la valeur ajoutée. Une
entreprise peut vivre sans croissance. La croissance n’est pas une obligation, mais une
stratégie, notamment dans certaines circonstances. Croissance sur certains produits seulement,
par exemple.

 Les risques
« La notion du risque est associée à celle de danger ou d’inconvénient dont on n’est pas
certain de l’occurrence, mais seulement de la probabilité de leur survenue. »
Cette évaluation des risques porte sur le risque de manque de liquidité, le risque de
l’endettement, le risque de disparition (modèles théoriques, c’est-à-dire, du type statistique,
avec de multi-facteurs pour dire le niveau de probabilité de risque d’une entreprise. C’est
l’analyse multifactorielle).

1.4 Les rôles de l’analyse financière et du diagnostic financier

Les rôles de l’analyse et du diagnostic financier peuvent être synthétisés comme suit :

1.4.1 Rôle de l’analyse financière

L’analyse financière vise essentiellement à6

-Améliorer la gestion de l’entreprise à partir d’un diagnostic précis ;


- Etudier les concurrents, les clients ou les fournisseurs, sur le plan de la gestion et de sa
solvabilité ;
- Prise de décision, elle doit être conforme à l’état actuel de l’entreprise et tend à réaliser des
objectifs projetés en temps voulu ;
-Avoir une étude de contrôle dans le but est de vérifier si la gestion de l’entreprise est
satisfaisante ou non ;
- Elle veille à garder un équilibre financier entre les emplois et les ressources.

6
P. Conso et A.Boukhzar (1984), « la gestion financière », bordeaux(France), P.155

6
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

1.4.2 Rôle du diagnostic financier

Le rôle du diagnostic financier est de :

-Prendre des décisions correctives tant au niveau de la gestion à court terme que des plans à
moyen terme.
-Détecter les problèmes qui empêchent une évolution adéquate de l’activité de l’entreprise

1.5 Les utilisateurs du diagnostic financier et leurs objectifs


Bien qu’ils agissent dans des cadres différenciés, les utilisateurs de l’analyse financière sont
très variés et chacun d’eux mobilise les différentes techniques à sa disposition afin de prévenir
à un diagnostic financier et en fin à une décision.7

A- Les partenaires internes :

 L’actionnaire, qui est le propriétaire de l’entreprise, cherche à cerner la rentabilité et le


risque pour assurer la survie de son entreprise et la rémunération de ses actions.
 Le dirigeant, en menant une bonne gestion, il cherche à connaitre la situation
financière de l’entreprise et de déceler dans son fonctionnement les points susceptibles
d’améliorer la gestion et le résultat.
 Le salarié s’assure de la pérennité de l’entreprise et d’une meilleure politique de
salaire pour lui.

B- Les partenaires externes :


Le banquier qui cherche à apprécier la solvabilité, la liquidité et la structure de financement.
 Le fournisseur pour décider sa politique de crédit vis-à-vis de l’entreprise.
 L’Etat pour tracer sa politique économique.
Le tableau ci-dessous résume les utilisateurs de l’analyse financière et leurs objectifs :

Tableau N°01 : Utilisateurs de l’analyse financière.

Utilisateurs Objectifs
Dirigeants  Juger les différentes politiques de l’entreprise
 Orienter les décisions de gestion.
 Assurer la rentabilité de l’entreprise

7
JEROME.C et JACK. K, Analyse financière, édition Pearson, 2006, P.27

7
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Associés  Accroitre la rentabilité des capitaux.


 Accroitre la valeur de l’entreprise
 Réduire le risque
Salariés  Assurer la croissance de l’entreprise.
 Apprécier le partage de la richesse créée par l’entreprise et
l’évolution des charges de personnel.
Prêteurs (établissement  Réduire le risque.
financiers, fournisseurs).  Apprécier la solvabilité.
Investisseurs  Accroitre la valeur de l’entreprise
 Accroitre la rentabilité des capitaux
Concurrents  Connaitre les points forts et les points faibles de l’entreprise.
 Apprécier la compétitive.
Source : GRANDUILLOT, Francis et Béatrice. Analyse financière, 4éme édition, paris, 2006, page21.

1.6 Les méthodes du diagnostic financier Les indicateurs de gestion utilisés pour réaliser
pour réaliser le diagnostic sont variées de façon à répondre aux attentes des différents
utilisateurs.

Ils sont issus de trois méthodes d’analyse :

-L’analyse de l’activité et de la performance : Elle est fondée sur l’étude des comptes de
résultat, de calculer les soldes intermédiaires de gestion, de capacité d’autofinancement et les
ratios (d’activité, de profitabilité)

-L’analyse statique : elle est basée, essentiellement, sur l’examen des comptes annuels à une
date donnée.
-L’analyse dynamique : elle est fondée, principalement, sur l’étude des flux financiers pour
une période donnée.
L’analyse financière de l’entreprise est menée autour de trois différentes méthodes :

Figure N°01 : Les trois méthodes de l’analyse financière

1) Analyse de l’activité et des performances

Compte de résultat

Solde intermédiaires de gestion Capacité d’autofinancement Ratios (d’activité, de profitabilité)

2) L’analyse statique de la structure financière

Bilan comptable

Bilan fonctionnel Bilan financier

8
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

-Fonds de roulement net global -fonds de roulement financier


- besoin en fonds de roulement (liquidité…) -Ratios (solvabilité,…
-Ratios (structure, Rotation…) -Trésorerie net.

3) L’analyse dynamique de la structure financière

Tableau de financement Tableau des flux de trésorerie

-Variation du fonds de roulement net global -Flux de trésorerie liés à l’activité


-Variation du besoin en fonds de roulement -Flux de trésorerie liés à l’opération
-Variation de la trésorerie nette d’investissement
- Flux de trésorerie liés aux opérations
de financement

Source : GRANDGUILLOT, Francis et Béatrice. Analyse financière, 4 émé édition Gualino, paris, 2006, page 23.

1.7 Les démarches à suivre pour le diagnostic financier

Pour réaliser une analyse financière pertinente et juste, il convient de porter une égale
importance aux trois phases successives qui sont :
1- La collecte de l’information.
2- Le traitement de l’information.
3- L’analyse des résultats
Dans ce contexte-là, nous allons présenter les étapes nécessaires suivies pour établir le
diagnostic financier. La première étape est consacrée à la recherche de l’information interne et
externe. Cette information recherchée peut être publique ou privée.
1-La deuxième étape est réservée à l’analyse et au traitement de l’information.
Cette étape utilise les documents de base : bilan, compte de résultat et l’annexe. Elle nécessite
également l’élaboration d’un certain nombre d’indicateurs et de ratios.
2- La troisième étape est consacrée à l’analyse de sens strict. Cette analyse est fondée sur la
formulation d’un certain nombre d’hypothèses, la réalisation de simulations numériques et
l’établissement des comparaisons avec d’autres sociétés.
3- la dernière étape est celle des conclusions. Celles-ci sont communiquées aux autres
responsables de l’entreprise et permettent d’instaurés un débat, qui aboutit le plus souvent, à
la validation de la démarche adoptée par l’analyse financière. Pour mieux comprendre nous
allons illustrer ces étapes par un schéma :

Le schéma suivant retrace les étapes d’une démarche de l’analyse financière :


Figure N° 02 : Démarche de l’analyse financière.

Collecter des informations


-Générales
Retraitements
-Comptables
9
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Elaboration des tableaux et détermination d’indicateurs


pertinents (outils de l’analyse financière)

Interprétation des tableaux et d’indicateurs


-Equilibre structurel / Rentabilité / Solvabilité

Rapport de synthèse du diagnostic financier

Pronostic et recommandation

Source : HAMDI, K. le diagnostic financier, édition Es-Salem, Alger, 2001

1.8 Les sources d’information

A la fin de chaque exercice, l’entreprise doit présenter des documents comptables pour
des raisons fiscales, judiciaires et économiques. Parmi ces documents de clôture élaborés par
l’entreprise, nous citons le bilan comptable, les comptes résultats et les documents annexe.

1.8.1 Le bilan comptable :

Le bilan est une photographie du patrimoine de l’entreprise à un moment donné, il


représente à une date donnée l’ensemble des dettes de l’entreprise et l’ensemble des biens
possédés par l’entreprise8.

Le bilan comptable « est un document qui donne à une date donnée, la photographie et
l’image de la situation patrimoniale de l’entreprise. »9

L’actif englobe les deux postes suivants :

-la partie gauche appelée « ACTIF » / - la partie droite appelée « PASSIF »

1.8.1.1 L’actif du bilan :

« L’actif est la partie du bilan où sont comptabilisées, les valeurs de tous les éléments qui
constituent l’entreprise »10.

8
SOPHIE DESCOTES, Principes Comptable et Analyse Financière, édition DUNOD, Paris, 2010 p.15.
9
BELLALAH, gestion financière, édition DUNOD, Paris1998, P.17

10
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

L’actif possède les deux postes suivants :

L’actif non courant


Actifs courant

L’actif non courant : «Il comprend les actifs qui sont destinés à servir durablement à
l’activité de l’entreprise, c’est-à-dire sur une durée au moins supérieure à celle d’un exercice
comptable (12 mois) et qui, par nature, ne sont pas directement liés au cycle d’exploitation de
l’entreprise. Ces éléments ne se consomment généralement pas par le premier usage. »11

L’actif non courant lui-même devisé en trois parties différentes :

-Les immobilisations incorporelles ;


-Les immobilisations corporelles ;
-Les immobilisations financières.

 Les immobilisations incorporelles : sont les biens immatériels, qui n'ont pas de
substance physique, détenus par l'entreprise sur une durée supérieure à une année.
Parmi ces immobilisations figurent le fond commercial, les logiciels, le droit au bail,
les brevets, les licences…
 Les immobilisations corporelles : sont des actifs non monétaires sans substance
physique que l'entreprise entend utiliser sur plus d'un exercice comptable, destinés à
être utilisés par l'entreprise dans le cadre de son activité, loués à des tiers ou à des fins
de gestion interne.
 Les immobilisations financières : « Les immobilisations financières sont constituées
par des créances et des titres détenus a priori dans un souci de long terme ou dans le
cadre d’une stratégie de développement d’ensemble de l’entreprise »12.

Actif courant : L’actif circulant évolue selon les besoins de financement de l’entreprise,
qu’il s’agisse de besoins à court terme ou immédiats, il se décompose aussi trois bêlements
essentiels (valeurs d’exploitations, valeurs réalisables, valeurs disponibles).

10
J-Y.EGLEM, A.Philipps et C.Raulet, analyse comptable et financière, 8éme édition DUNOD, Paris2000.P.19
11
Friedrich Jean-Jacques, « comptabilité générale et gestion des entreprise », édition Hachette supérieur,
Paris2011, P.19
12
Hubert de la Bruslerie, analyse financière, 3éme édition, juin 2006, P.54

11
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

 Les valeurs d’exploitations (VE) : Ils sont constitués de la valeur de l’ensemble des
matières premières, fournitures, produits en cours et produits finis. C’est-à-dire
l’ensemble des stocks sauf le stock outil qui doit être reclassé dans l’actif fixe.
 Les valeurs réalisables(VR) : Elles comprennent des postes clients et les effets à
recevoir ; autrement dit les valeurs réalisables sont les valeurs qui regréent les
éléments encaissés par conversion en liquidité.
 Les valeurs disponibles (VD) : Sont inclus chèques à encaisser, effet a
l’encaissement ou à l’escompte, coupons échus, disponibilité en banque, aux chèques
postaux, chez des agents de change et autres organismes financiers le fond de caisse.

1.8.1.2 passifs du bilan :

Le passif présente les ressources ou moyens de financement. Il est divisé en capitaux


propres ou passif fictif c’est-à-dire non exigibles et en dettes ou passif réel, exigible. Les
provisions pour risques et charges occupent une place intermédiaire entre les capitaux propres
et les dettes13

A- Les capitaux propres :


 Les capitaux propres : Il s’agit des ressources internes détenues par l’entreprise
principalement sous forme d’apports. (Le fond social, le résultat en instante
d’affectation, les réserves, les subventions, les provisions pour pertes et charges).

B- Le passif non courant


 Les dettes financières à long terme : représentent un contrat établi avec une banque
ou une institution financière. Ce contrat définit un montant emprunté, une date de
remboursement, un taux d’intérêt ainsi que des modalités de payement. En règle
générale, on considère comme dettes à moyen terme, les dettes dont la durée ne
dépasse pas cinq ans, tandis que les dettes financières peuvent contracter auprès des
banques ou auprès du marché financier. Dans ce dernier cas, on parle d’emprunts
obligatoires.
 Les dettes d’exploitation : sont celles qui sont afférentes au cycle d'exploitation. Les
dettes d’exploitation entrent dans le calcul du besoin en fonds de roulement.
Parmi les dettes d'exploitation les plus courantes figurent :

13
SELMER, Caroline. La boite à outils du responsable financier, édition, paris, 2008, P.17

12
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

 Les dettes fournisseurs,


 Les dettes sociales et fiscales,
 Les arrhes, acomptes et avoirs versés aux fournisseurs,
 Avances sur commandes,
 Produits constatés d'avance,
 Toute autre dette liée à l'exploitation.

 Les autres dettes : Les autres dettes correspondent dans la compatibilité et le bilan

d'une entreprise aux dettes sociales et fiscales ainsi qu'à différentes dettes diverses

telles que celles dues aux clients du fait d'avoirs, de rabais, remises et ristournes.

Les autres dettes ne prennent pas en compte les dettes financières dues par une
entreprise.
 Les dettes financières à court terme : Cette rubrique regroupe les ressources
exigibles sensées être remboursées au cours de l’année par l’entreprise. En recense à
titre d’exemple les dettes fournisseurs, dettes fiscales, dettes d’exploitation et dettes
financière

Tableau N°02 : Représentation de l’actif d’un bilan comptable.

Actif Montant N N Amort- N N-1


brut Prov Net Net
Actif non courant
Ecart d’acquisition (goodwill)
Immobilisation incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Autre immobilisations corporelles
Immobilisations en concession
Immobilisation en cours
Immobilisation financières
Titres participations et créances rattachées
Autres titres immobilisés
Prêt et autre actifs financiers non courants
Impôts différées actif
Total actif non courant

13
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Actif courant
Stocks et en cours
Créances et empois assimilés
Clients
Autres débiteurs
Impôts et assimilés
Autres créances et emplois assimilés
Disponibilités et assimilés
Placement et autre financiers courants
Trésorerie
Total actif courant

Total général actif

Source : Journal officiel de la république algérienne démocratique et populaire, N°19 du 25/03/2009.p24

Tableau N°03: Représentation du passif d’un bilan comptable.

Passif Montant N N-1

Capitaux Propres
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves- Réserve consolidées
Ecarts de réévaluation
Ecarts d’équivalence
Résultat net – Résultat net part du groupe
Autres capitaux propres-Reports à nouveau
Part de la société consolidant
Part des minoritaires
Total capitaux propres

Passif non courant


Emprunts et dettes financières
Impôt (différés et provisionnés)
Autres dettes non courants
Provision et produit contâtes d’avance
Total passif non courants

14
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Passifs courant
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie passif
Total passif courant

Total général passif


Source : Journal officiel de la république algérienne démocratique et populaire, N ° 19 du 25/03/2009.p24

Après avoir fait la description du la structure du bilan comptable, nous passerons à la


présentation d’une autre source d’information qui accompagne le bilan comptable, qui est le
tableau des comptes de résultat.

1.8.2 Le compte de résultat

1.8.2.1 Définition : « Il représente les opérations économiques de l’entreprise sur une période
donnée, généralement un an. Contrairement au bilan, qui dresse un état des lieux à une date
donnée, dans le compte de résultat apparaissent des produits : ceux-ci correspondent aux
recettes, revenus ou gains réalisés par la société sur une période en contrepartie apparaissent
des charges. La différence entre tous les produits et toutes les charges donne le résultat net,
qui sera appelé bénéfice s’il est positif, ou perte s’il est négatif »14
Jean-Pierre LAHILLE définit le TCR comme un tableau qui « récapitule les produit et les
charges de l’entreprise, sans qu’il soit tenu compte de leur date d’encaissement ou de
paiement, il fait apparaître par différence, après déduction des amortissements et des
provisions, le bénéfice ou la perte de l’exercice »15

1.8.2.2 Les éléments constitutifs du compte de résultat


Le compte de résultat est constitué par les charges et les produits de l’exercice, qui sont liées
directement ou indirectement au cycle d’exploitation.
Le compte de résultat se compose des éléments suivants16 :
 Les charges : c’est l’ensemble des dépenses (frais) supportées par l’entreprise durant
un exercice donné hors les acquisitions nettes de biens (hors la valeur nette du bien).

14
BEATRICE et TRANEIS GRAND GUILLOT : Les outils du diagnostic financier, 6 éme édition
GUALINO, Paris, 2002, P.65
15
LAHILLE Jean-Pierre « analyse financière » ; édition DUNOD, 3éme édition ; Paris2007 ; P.17
16
HOARAU, Christian. Maitriser le diagnostic financier, édition groupe revue Fiduciaire, 2001, P.19

15
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

On distingue parmi celles-ci :


- Les charges d’exploitation : Ce sont des coûts occasionnés par l’activité normale de
L’entreprise (les achats et les consommations, les charges du personnel, les impôts…).
-Les charges financières : Ce sont des coûts liés à la politique financière de l’entreprise
(Les intérêts des emprunts, les escomptes accordés, les pertes de change …).
- Les charges exceptionnelles : Ce sont des coûts qui ne sont pas liés à l’activité normale de
L’entreprise (les amendes, les pénalités …).
 Les produits : représentent l’ensemble des recettes générées par l’entreprise durant
un exercice donné. Mentionnant : vente de marchandises, revenus des prêts,
subventions reçues, Les produits sont des revenus générés par l’activité de
l’entreprise. On distingue parmi ceux-ci :
-Les produits d’exploitations : Ce sont des ressources produites par l’activité normale de
l’entreprise (les ventes, les subventions d’exploitations ….).
-Les produits financiers : Ce sont des revenus financiers procurés par des placements
escomptés obtenus et reprises sur provisions.
- Les produits exceptionnels : Ce sont des produits occasionnés, essentiellement, par la
cession d’éléments d’actif

Tableau N°04 : Représentation des comptes de résultats.

N° Libellé Exercices N
Externe Interne Total
70 Vente de produits annexe
72 Variation de stocks produits finis et en cours
73 Produits immobilisés
74 Subventions d’exploitations
1-Production de l’exercice
60 Achats consommés
61/62 Services extérieurs et autres consommations
2-Consommations de l’exercice

3-Valeur ajoutée d’exploitations (1-2)


63 Charges de personnel
64 Impôts, taxes et versements assimilés
4-Excédent brut d’exploitation

16
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

75 Autres produits opérationnels


65 Autres charges opérationnels
68 Dotation aux amortissements
78 Reprises sur pertes de valeurs et provisions
5-Résultat opérationnel
76 Produits financiers
66 Changes financières
6-Résultat financier
7-Résultat ordinaire avant impôts (5+6)
695/698 Impôts exigibles sur résultats ordinaires
692693 Impôts différées sur résultats ordinaires
8-Résultat net de l’exercice
77 Produits extraordinaires
67 Charges extraordinaires
9-Résultat extraordinaire

10-Résultat net
Source : Journal officiel de la république algérienne démocratique et populaire, N ° 19 du 25/03/2009.p24

1.8.3 Les annexes comptables17

L’annexe est un document de synthèse, Faisant partie des états financiers. Il fournit les
explications nécessaires pour une meilleure compréhension du bilan et du compte de résultats
ainsi que de besoin des informations utiles aux lecteurs des comptes.
L’annexe comporte des informations portant sur les points suivants, dès lors que ces
informations présentent un caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension des
opérations qui figurent sur les états financiers :
 Règles et méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité et
l’établissement des états financiers.
 Complément d’informations nécessaire à une bonne compréhension du bilan, du
compte de résultats, du tableau des flux de trésorerie et de l’état de variation des
capitaux propres.
 Informations concernant les entités associées. Filiales ou société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants.
 Informations à caractère général ou concernant certaines opérations particulières
nécessaires à l’obtention d’une image fidèle.

17
Journal Officiel N° 19 du 25/03/2009 portant le système comptable financier, P.34, 38.

17
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Deux critères essentiels permettent de déterminer les informations à faire figurer dans
l’annexe :
Le critère pertinent de l’information.
Son importance relative.
L’annexe comporte généralement les documents suivants :

 Evolution des immobilisations et des actifs financiers non courants.


 Tableau des amortissements.
 Tableau des pertes de valeur sur immobilisations et autres actifs non courants.
 Tableau des participations (filiales et entités associées).
 Tableau des provisions.
 Etat des échéances, des créances et des dettes à la clôture de l’exercice.

1.8.3.1 Les objectifs de l’annexe

Le but de l'annexe comptable est d'apporter des informations supplémentaires afin d'aider à
la compréhension du bilan comptable et du compte de résultat. Elle contient des informations
extracomptables ou non telles que les règles et méthodes comptables exploitées par l'entreprise,
les engagements, ainsi que diverses explications sur les charges et les produits.

1.8.3.2 Représentation schématique des tableaux d’annexe

-Le tableau des immobilisations il se présente comme suit :

Tableau N°05 : Représentation l’évolution des immobilisations


Valeur brute à Valeur brute
Rubriques l’ouverture de Augmentation Diminution à la clôture de
l’exercice l’exercice
-Immobilisations
Incorporelles
- Immobilisations
corporelles
- Immobilisations
financières
Total

Source : J.Y.EGLEM, APHILIPPS, C et C. RAULET : Analyse comptable et financière, Paris, 2000, Page 84 et
85.

- Le tableau des amortissements est présenté ci-après :

18
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

-Tableau N°06: Représentation du tableau des amortissements


Amortissements Augmentions Diminution Amortissement
rubriques cumulés au Cumulés à la fin
dotation de d’amortissements
début de De l’exercice
l’exercice l’exercice de l’exercice
- Immobilisations
incorporelles
- Immobilisations
corporelles
- Immobilisations
financières
Total
Source : J.Y.EGLEM, APHILIPPS, C et C. RAULET : Analyse comptable et financière, Paris, 2000, P.84 et 85
-Le tableau des provisions il se présente comme suit :

-Tableau N°07 : Représentation des provisions

Provision au augmentation Diminution Provisionàlafin


rubriques début de dotation de Reprise De l’exercice
l’exercice l’exercice de l’exercice

- Immobilisations
incorporelles
- Immobilisations
corporelles
- Immobilisations
financières

Total
Source : J.Y.EGLEM, APHILIPPS, C et C. RAULET : Analyse comptable et financière, Paris, 2000, P.84.

1.9 Les autres sources d’information financière

D’autres moyens de collecte d’information vus utiles pour compléter les sources
documentaires. Il s’agit des entretiens et des visites d’entreprises.

19
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Les visites d’entreprises


Elles permettent d’avoir une connaissance plus approfondie de l’organisation, une
appréhension claire de la nature des problèmes et des difficultés propres à l’activité de
l’entreprise. En visitant l’entreprise, le diagnostiqueur peut observer et examiner la situation
réelle des actifs de l’entreprise, et donc vérifier la réalité des informations documentaires.

L’entretien
HOARAU C, définit l’entretien comme suit : « L’entretien est une technique
complexe qui suppose certaines aptitudes et le respect de règles de base »18.
Les entretiens avec les responsables et les salariés de l’entreprise en question apparaissent
comme un mode privilégié de recueil de l’information durant la phase de pré analyse ;
puisqu’ils permettent d’apporter des explications et des éclaircissements concernant
l’information collectée, ainsi que de compléter, de vérifier l’information documentaire pour
qu’elle soit interprétée et ait du sens.

Nous distinguons généralement trois catégories d’entretiens individuels : les


entretiens directifs, semi directifs et non collectifs, mais dans la pratique on rencontre la
combinaison des différents types et ce pour accroitre la fiabilité des informations recueillies
Le recueil d’informations est la phase la plus longue et la plus délicate du diagnostic. Elle
suppose la collecte du maximum d’informations utiles en un minimum de temps, et requiert la
participation loyale du personnel à l’opération.
Les informations recueillies permettent à l’intervenant d’appréhender de manière générale les
principaux problèmes de l’entreprise, de repérer les symptômes, de découvrir leur
signification et d’expliquer les causes de dysfonctionnement. A l’issue de cette phase
apparaissent donc les priorités d’analyse qui constitue le cœur du diagnostic financier.

Section 02 : Les documents financiers

Le bilan est un document fondamental en gestion dans la mesure où il permet de


connaitre le contenu détaillé du patrimoine d’une entreprise.

Cependant, outre cette information utile, le bilan constitue une vraie mine de
renseignements, qua nous allons développer dans cette section.

18
HOARAU C., Op.cit, P.27.

20
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

2.1 Le bilan fonctionnel

2.1.1Définition « Le bilan fonctionnel est défini comme l’ensemble de stocks d’emplois et de


ressources. L’activité de l’entreprise est analysée selon trois cycles principaux : le cycle
d’investissement, le cycle de financement et le cycle d’exploitation. Les éléments d’actifs sont
évalués à leur valeur d’origine. L’analyse fonctionnelle est surtout orientée vers une analyse
endogène de la situation économique et financière de l’entreprise. »19

2.1.2 L’intérêt et rôle du bilan fonctionnel

2.1.2.1 L’intérêt du bilan fonctionnel : Le bilan fonctionnel présente un certain intérêt


puisqu’il permet d’analyser la structure financière de l’entreprise en comparant ses emplois
(actifs) à ses ressources (passifs). Il met en évidence différents cycles :

 Cycle durable : comparaison entre les investissements durables et financements


durables,
 Cycle d’exploitation : L'actif et le passif circulant concerne le stockage, les créances
clients et les dettes fournisseurs. Ces opérations interviennent dans un cycle court car
les stocks sont voués à être vendus, les créances et les dettes à être réglées.
 Cycle hors exploitation : comparaison entre les créances et les dettes diverses,
 Cycle de trésorerie : comparaison entre la trésorerie active te la trésorerie passive,

2.1.2.2 Rôle du bilan fonctionnel

 S’assurer de l'équilibre structurel de l'entreprise ;


 Mesurer la solidité financière de l'entreprise et d'évaluer les risques potentiels ;
 Permet d'apprécier la rentabilité de l'entreprise en calculant le besoin en fonds de
roulement (BFR), la trésorerie ainsi que le ratio de rotation (clients, fournisseurs,
stocks) ;
 Permet donc de mieux comprendre l'origine des fonds dont l'entreprise dispose ainsi
que l'utilisation qui en est faite ;

2.1.3 Structure du bilan fonctionnel

Le bilan fonctionnel n’est autre que le bilan préconisé par le plan comptable. Il est dit
fonctionnel par ce que les postes y sont classés d’après la fonction à laquelle ils se rapportent.

19
CHIHA.K, finance d’entreprise, approche statique, édition HOUMA, Alger 2009, P.55

21
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Les fonctions en cause sont les suivantes :

 La fonction de financement : c’est l’ensemble des opérations effectuées par


l’entreprise avec les bailleurs et les demandeurs de fonds. La structure des bilans
fonctionnels n’est définie par contexte réglementaire. Ce sont les théories financières
et la pratique des analystes financiers qui ont fixé le fond et la forme de cette
représentation de fonctionnement financier de l’entreprise.
 La fonction d’investissement : Il s’agit des divisions d’acquisition, de création et de
cession des éléments de l’actif immobilisé (corporel, incorporel et financier)
 La fonction d’exploitation : entendu au sens large, elle reçoit tous les autres postes
que nous pouvons trouver dans l’actif et le passif du bilan :

 Dans l’actif du bilan : les postes liées aux opérations du cycle d’exploitation, les
postes liés aux opérations diverses, et les postes de disponibilité.
 Dans le passif du bilan : les postes liés directement aux opérations du cycle
d’exploitation, les postes liés aux opérations diverses, et les concours bancaires
courant et les soldes débiteurs de banque.

2.1.4 La structure du bilan fonctionnel après reclassement et retraitement20

Le bilan fonctionnel est établi à partir du bilan comptable. Toutefois, certaines


corrections doivent être effectuées de manière à créer des masses homogènes significatives :

- Le reclassement des postes selon leur fonction.


-L’intégration des éléments hors bilan (effets escomptés non échus…)
-La correction des créances et des dettes pour annuler l’effet des écarts de conversion.
-L’élimination de certains postes du bilan comptable (capital souscrit- non appelé…)
Une fois le retraitement effectué, l’équilibre du bilan doit être respecté puisqu’un
même montant est retraité soit à l’actif et au passif soit à l’intérieur de l’actif, soit à
l’intérieur du passif

20
Béatrice et Francis Grandguillot, Analyse financier, 4éme édition Gualino, Paris, 2006, P.90

22
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Tableau N°09 : Présentation schématique du bilan fonctionnel


Actif = emplois Passif = ressource

Emplois stables Ressources stables


Actif immobilisé brut Ressources propres
+Valeur d’origine des équipements financés par Capitaux propres
crédit-bail + Amortissements de dépréciation d’actif
+Charge à répartir brut +provisions
Postes à éliminer Dettes financière
Capital non appelé -Primes de remboursement des obligations

Actif circulant d’exploitation Passif circulant d’exploitation

Stocks et encours Avances et acomptes reçus sur commandes


+ Avances et acomptes versés sur commande + dettes fournisseurs
+créances d’exploitation + dettes fiscales et sociales
+charges constatés d’avances + produits constatés d’avances d’exploitation

Actif circulant hors exploitation Passif circulant hors exploitation

Créances hors exploitation Dettes fournisseurs d’immobilisations


+capital souscrit appelé, non versé + dettes fiscales (impôt sur les bénéfices)
+charges constatés d’avances hors exploitation +produits constatés d’avances hors exploitation

Trésorerie d’actif Trésorerie de passif

Disponibilités, valeur mobilière de placement Concours bancaires et soldes créditeurs de banque

 Source : Journal officiel de la république algérienne démocratique et populaire, N ° 19 du


25/03/2009.p24

2.1.5 Présentation du bilan des grandes masses(ou condensé) :

« Le bilan condensé est le résumé du bilan financier dont il représente les grandes masses par
pourcentages pour déterminer l’évolution au cours des années. »21

21
Bouyakoub, Farouk, l’entreprise et le financement bancaire, édition CASBAH, P.100

23
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Tableau N°10 : Présentation schématique du bilan condensé.

Actif Montant Passif Montant

Emplois Stables Ressources Stables


Immobilisations en valeur brute Capitaux propres
Actif Circulant Amortissements et provisions
Actif circulant en valeur brute Dettes financières
(stock, créances) Dettes circulantes
Trésorerie actif Dettes d’exploitation
Trésorerie passif

Total Total

Source : Eric Stephany, gestion financière, 2éme édition, ECONOMICA, Paris, 2000, p 109

2.2 Le bilan financier

La construction du bilan financier permet de regrouper les postes d’actif en deux grands
ensembles : l’actif immobilisé qui représente les structures de l’entreprise et l’actif circulant
qui représente les éléments de l’actif destiné à rester dans l’entreprise simplement le temps
d’un cycle de production ou d’activité

2.2.1 Définition

« Le bilan financier possède les mêmes postes du bilan comptable avec des retraitements déjà
effectués. Il permet à l’analyste de faire une évaluation plus proche de la réalité économique
de l’entreprise afin de détecter les éventuelles anomalies qui existent au sein de cette dernière
et de prévoir son avenir économique »22
Le bilan financier est un bilan comptable retraité en fonction de critères qui intéressent
particulièrement les banques.
Le bilan financier permet d’apprécier l’entreprise sous un autre angle, l’analyse de liquidité et
d’exigibilité.
2.2.2 Les objectifs du bilan financier

 D’apprécier la structure financière de l’entreprise dans une optique de liquidation


 D’évaluer le patrimoine de l'entreprise et d'apprécier sa solvabilité à court terme

22
BARREAU Jean, DELAHAYE : Gestion financière, 4ème édition DUNOD, Paris, 1995, P.74.

24
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

 bilan financier informe les actionnaires et les tiers sur la solvabilité et la liquidité de
l'entreprise

2.2.3 Le rôle du bilan financier

 Présenter le patrimoine réel de l’entreprise, sachant que les postes du bilan sont
évalués, à leurs valeurs vénales ;
 Déterminer l’équilibre financier, en comparant les différentes masses du bilan classées
selon leur degré de couverture du passif exigible par l’actif liquide ;
 D’évaluer la liquidité du bilan : capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes a
moins d’an à l’aide de son actif circulant a moins a d’un an.
 De permettre la prise de décision.
2.2.4 Les éléments constitutifs du bilan financier :

Le bilan financier est réparti en deux parties :

La première partie contient l’ensemble des emplois de l’entreprise est dénommé«


L’actif » et la seconde partie est réservée pour l’ensemble des ressources avec lesquelles les
emplois ont été financés, donc c’est le « passif » du bilan.

2.2.4.1 L’actif du bilan financier

- L’actif immobilisé : il s’appelle aussi les valeurs immobilisées, il regroupe l’ensemble des
investissements et d’autres actifs dont l’échéance probable est supérieurs à a un an. Là aussi
on peut distinguer trois catégories d’actifs immobilisées (immobilisations incorporelles,
immobilisations corporelles, immobilisations financières) ;
L’actif circulant : comme son nom l’indique, ce genre d’actif se caractérise par sa durée
probable qui est inférieure à un an, il se décompose aussi trois de sous rubrique (valeurs
d’exploitations, valeurs réalisables, valeurs disponibles).
 Les stocks : qui représentent les différentes étapes du cycle de production. On y
retrouve des stocks de matière premières, des en cours ; des produits finis, des
marchandises. Les stocks sont valorisés à leur cout d’achat ou à leur cout de
production.

 Créances : Le système développé est le seul qui sépare au bilan les créances
d’exploitation des créances diverses. Le bilan du système de base distingue :

25
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

-Les créances clients et comptes rattachés : poste qui comprend les effets de commerce
en portefeuille, le client douteux, les factures qui restent à établir.
- Les autres créances : avances et acomptes au personnel, créances sur le trésor : tva
déductive, créances sur les associés, créances sur cessions d’investissement, capital
souscrit appelé, non versé, le cas échéant, et les prêts à moins d’un an.

 Les disponibilités : représentent argent que l’entreprise peut utiliser immédiatement.


Nous distinguons la caisse (qui contient de la monnaie pour régler des dépenses
comme les notes, les frais), les comptes bancaires (qui représentent les liquidités qui
ont été placées momentanément au niveau des banques).

2.2.4.2 Passif du bilan financier « Le passif du bilan doit faire l’objet d’une analyse tout
aussi rigoureuse que celle de l’actif. L’objectif est de maitre en évidence ce qui constitue une
dette réelle envers des tiers. »23 Pour cette partie, il existe trois classifications, mais la plus
retenue est celle qui décompose le passif en deux rubriques

A. Capitaux permanents : ils sont constitués des capitaux propres et des dettes à long et à
moyen terme ;
 Les capitaux propres : très proches des fonds propres, sont, en comptabilité, les
ressources (passif) d'une société qui appartiennent à ses actionnaires, par opposition
aux dettes vis-à-vis des fournisseurs ou des banques par exemple.
 Les dettes à long et moyen terme (DLMT) : Ce sont toutes les dettes exigibles à plus
d’un an, c'est-à-dire les dettes que l’entreprise n’aura pas les régler dans l’exerciceen
cours. On y retrouve les dettes d’investissements, les emprunts obligataires et les
provisions pour risque et charges justifiés à plus d’un an.

B. Dettes à court terme : représentent des dettes dont leurs échéances sont inférieures à un
an, tels que les dettes fournisseurs, découvert bancaire…

23
Hubert de la Bruslerie, analyse financière, 4éme édition, Paris 2010, P.63

26
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Figure N03 : La structure standard du bilan financier

Actif immobilisé

Capitaux propres
-incorporelle

Capitaux
-Corporelle permanents

Dettes à long et à moyen


-Financier terme
Valeurs d’exploitations
Actif
circulant Valeurs réalisables

Valeurs disponibles Dettes à court terme


Source : COHEN. E, « analyse financière », édition ECONOMICA, 5eme édition, Paris 2004,
Page 77

2.2.5 La structure du bilan financier après reclassement et retraitement24

Le bilan financier s’établit à partir du bilan comptable après répartition du résultat.


Toutefois, certaines corrections sont effectuées de manière à créer des masses homogènes
significatives :

- Le reclassement des postes du bilan comptable selon leur degré de liquidité ou


d’exigibilité ;
- L’intégration des éléments hors bilan (effets escomptés non échus, ± values latentes,
crédit-bail…) ;
- L’élimination de postes du bilan comptable composant l’actif fictif ;
- Une fois les retraitements effectués, l’équilibre du bilan doit être respecté puisqu’un
même montant est retraité soit à l’actif et au passif, soit à l’intérieur de l’actif, soit à
l’intérieur du passif.
 Retraitement des effets escomptés et non échus : s’il existe des effets escomptés et non
échus ils doivent être réintégrés dans les créances d’exploitation (à l’actif), et inclus
dans les concours bancaires courants (au passif). La finalité de ce retraitement est de
faire apparaitre l’ensemble des concours bancaires sollicités par l’entreprise et de
permettre une évaluation réaliste du BFRE.

24
Béatrice et Francis Grandguillot, op. Cit, P.102

27
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

Le bilan financier

Il se présente sous forme d’un tableau en deux parties, la partie gauche classe
les postes du bilan actif en fonction de leur degré de liquidité (du moins liquide
au plus liquide), tandis que la partie droite classe les postes du bilan passif en
fonction de leur degré d’exigibilité (du moins exigible au plus exigible).

Le bilan financier peut se présenter de cette manière :

Tableau N°11: Présentation schématique du bilan financier.

Actif Passif
Actif fixe Capitaux permanents
-Immobilisations incorporelles -Fonds propres
-Immobilisation corporelles -Dettes à long moyen terme
-Immobilisations financières
Total actif immobilisé Total capitaux permanents
Actif circulant Passif circulant
- Valeurs d’exploitation -Dettes d’exploitation
- Valeurs réalisables -Dettes hors exploitation
- Valeurs disponibles -dettes financières à court terme
Total actif circulant Total passif circulant
Source : MONDHER BELLALAH, Gestion financière, Edition économique, 1998, P.25.

Nous présentons un tableau des grandes masses relatives au bilan financier comme suit :

Tableau N°12: Présentation schématique du bilan condensé.

Actif Montant Passif Montant

-Actif fixe= actif immobilisé. Capitaux permanent : CP


Actif circulant : Passif circulant :
Valeur d’exploitation Dettes à court terme
Valeur réalisable Dettes d’exploitation
Valeur disponible
Total Total

Source : Mondher BELLAH, Gestion financier, 2éme édition, paris2004.P29

28
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

2.2.6 Différence entre le bilan financier et le bilan fonctionnel

L’organisation du bilan peut différer selon les données et points d’analyse qu’il s’agit
de mettre en exergue :

 Le bilan fonctionnel est un bilan comptable réorganisé pour pouvoir approfondir


l’analyse de la structure financière de l’entreprise ;
 Le bilan financier sert à détailler la capacité de remboursement de l’entreprise dans le
cadre d’une demande de financement.

Tableau N° 03 : Comparaison entre l’approche financière et l’approche fonctionnelle

Le bilan Bilan financier Bilan fonctionnel


Recenser les avoirs et Recenser les besoins de
engagements de l’entreprise l’entreprise et la manière dont
C’est-à-dire son patrimoine : ils sont financés (cycle financier)
on utilise alors les termes actif on cherche alors à déterminer le
L’objet du bilan
et passif dans la structure du BFR : on utilise alors les termes
bilan financier emplois et ressources dans la
structure du bilan Fonctionnel

Le bilan financier classe les Classement suivant leurs natures :


différents éléments de l’actif et origine des fonds (cycle de
Le critère de du passif selon la durée (à plus financement) et suivant leurs
classement
et à moins d’un an) utilisations (cycle
des postes du bilan
d’exploitation et
d’investissement)
La valorisation des
comptes
valeur nette comptable Valeur Brute

Source : réalisé par nos mêmes

Conclusion du premier chapitre

L’analyse financière vise à formuler un diagnostic sur l’entreprise, mesurer sa


rentabilité, son niveau d’endettement, sa solvabilité, et apprécier l’équilibre des masses
présentes dans le bilan. L’analyse financière apparait ainsi comme un ensemble de démarches
et d’outils spécialise qui apportent une contribution décisive au diagnostic d’entreprise. Ces

29
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic

démarches et ces outils s’appliquent à des sources d’information internes ou externes, fournies
par la comptabilité ou par d’autres sources. Ils permettent l’appréciation de la situation
financière de l’entreprise à une date donnée ou à des dattes successives, grâce à l’étude du
bilan dans une perspective d’analyse. L’analyse doit utiliser toutes les sources d’information
susceptibles d’éclairer les caractéristiques financières de l’entreprise. Les informations
fournies par la comptabilité générale, demeurent la matière essentielle utilisée dans des
démarches financières.

30
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

La situation financière de l’entreprise est définie par son attitude à maintenir un degré
de liquidité suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité. Elle nécessite de mettre en
œuvre un diagnostic financier, et ce dernier est fondé sur la collecte de l’information de
l’interne et de l'externe de l’entreprise. Puis sur les différentes techniques d’études utilisées
par les analystes, qui servent à aider les dirigeants dans la prise de décision. Ce chapitre est
scindé en trois sections.

La première section présente l’analyse de l’équilibre financier par le fond de


roulement, besoin en fond de roulement, la trésorerie. La deuxième section sera consacrée à
l’analyse par la méthode des ratios. Enfin, la troisième section sera consacrée à l’analyse de
l’activité de l’entreprise qui se base sur les soldes intermédiaires de gestion (SIG), la capacité
d’autofinancement (CAF)

Section 01 : Les indicateurs de l’équilibre financier :

Dans cette section nous allons présenter le bilan fonctionnel, qui mit en évidence le
fonds de roulement net global(FRNG), le besoin en fonds de roulement d’exploitation(BFRE)
et hors exploitation(BFREH), la trésorerie(Tr), et le bilan financier qui se décompose en fonds
de roulement financier (FRF) fonds de roulement propre(FRP) et fonds de roulement étranger
(FRE).

1.1Les indicateurs de l’équilibre fonctionnel

L’équilibre financier dans une entreprise est l’ajustement des flux financiers. Nous
parlons de l’équilibre financier, si le fonds de roulement est nul, il est exprimé à un moment
donné par l’équilibre entre capital économique utilisé par l’entreprise et les ressources qui
permettent de le détenir. Il s’exprime sur une période par l’équilibre entre les ressources et
dépenses de la période ou encore les emplois de fonds et les ressources 25.

L’équilibre financier est analysé à partir de trois indicateurs de gestion fondamentaux : le


fonds de roulement net global, le besoin en fond de roulement et la trésorerie nette, mis en
relation.

25
CONGO.P, Gestion financier de l’entreprise, Edition Dounod, paris, 2000. Page52.

31
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

1.1.1 Le fonds de roulement net global

« Nous appelons le fonds de roulement net global(FRNG) la partie de l’actif stable


financé parles ressources stables. Il correspond à la différence entre ressources stables et
emplois stables. Il s’agit de l’excédent des ressources stables sur les emplois stables. Selon la
règle de l’équilibre financier minimum, le FRNG doit être positif. Il sert à financer le besoin
en fonds de roulement(BFR) et en particulier BFR d’exploitation. »26

Le sens financier du FRNG est donc d’être l’excédent (ou l’insuffisance) de ressources
durables mis à la disposition des autres cycles économiques de l’entreprise, tout
particulièrement le cycle d’exploitation.

1.1.1.1Le calcul du fonds de roulement net global (FRNG)

Le FRNG est calculé, en générale par deux méthodes :

Fonds de Roulement Net Global = Ressources stables – Emplois stables

Par le bas du bilan :

Fonds de Roulement Net Global = Actif circulant – Passif circulant

1.1.1.2 Interprétation du FRNG

Dans le cas où l’actif à court terme représente des liquidités potentielles et le passif à court
terme des exigibilités, nous pouvons constater des situations différentes si on compare les
deux éléments :

 FRNG = 0 (capitaux permanents = actif immobilisés)

Dans ce cas les capitaux permanents sont égaux à l’actif immobilisé. Cela signifie que le
fond de roulement couvre la totalité des immobilisations, mais cette état de lieu représente des
risques d’insolvabilité, c'est-à-dire y a des risques sur les différents postes de l’actif et les
engagements à court terme.

 FRNG >0(capitaux permanents >actifs immobilisés)


Le FRNG correspond à l’excédent des capitaux permanents sur les actifs immobilisés,
ceci signifie que le FRNG est positif et que les capitaux permanents permettent de

26
EVRAERT, Serge. Analyse et diagnostic financier, méthodes et cas, 2 éme édition Eyrolles, paris, 1992, P.106

32
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

financer l’intégralité des actifs immobilises et de financer en-outre une partie de l’actif
circulant
 FRNG < 0(capitaux permanents < actif immobilisés)

Dans ce cas, où le FRNG est négatif ce qui implique que les capitaux permanents ne
représentent pas un montant suffisant pour financer l’intégralité de l’actif immobilisé, les
entreprises doivent être obligées de financer la partie manquante par des ressources à court
terme

1.1.2 Le besoin en fonds de roulement

« Le besoin en fonds de roulement représente la partie de l`actif circulant (hors disponibilité)


qui n`est pas financée par le passif circulant (hors avances bancaires) »27.

1.1.2.1 Calcul de besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement se décompose en besoin de fond de roulement


d’exploitation (BFRE) et en besoin en fond déroulement Hors exploitation (BFRHE).

 Le besoin en fond de roulement d’exploitation :

Besoin de financement à caractère permanent liés aux conditions d’exploitation de l’entreprise


(durée de stockage, crédit, crédit fournisseurs). C’est la partie essentielle du besoin en fond de
roulement.

BFRE= Actif circulant d’exploitation – Dettes circulantes d’exploitation

 Le besoin en fonds de roulement Hors exploitation :

Besoin de financement qui n’ont pas un lien direct avec l’exploitation et présentent un
caractère instable. Le besoin en fond de roulement hors exploitation résulte entre autre des
caractères divers, des dettes envers les fournisseurs d’immobilisations… nous pouvons le
définir comme le solde des créances et des dettes hors exploitation ou diverses du bas du
bilan.
BFRHE= Actif hors exploitation – dettes circulantes hors exploitation

27
HONOREL, Gestion financière, éditions NATHAN, 2001, P.188

33
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

Par la suit nous pouvons calculer le BFR global de cette manière :

BFR= BFRE+ BFRHE

1.1.2.2 l’interprétation du BFR :

Nous pouvons distinguer trois situations essentielles qui sont :

 BFR=0

Dans ce cas, où les emplois d’exploitation de l’intérêt sont égal aux ressources d`exploitation,
l`entreprise n’a donc pas de besoin d`exploitation à financer puisque le passif circulant suffit à
l`actif circulant.

 BFR˃0

Dans ce cas, où les emplois d’exploitation de l’entreprise sont supérieurs aux ressources
d’exploitation. L’entreprise doit donc financer ces besoins à court terme, soit à l’aide de son
excédent de ressources à long terme, soit à l’aide de ressource financière complémentaire à
court terme.

 BFR˂0

Dans ce cas, où les emplois d`exploitation de l`entreprise sont inférieurs aux ressources
d`exploitation, l`entreprise n’a donc pas besoin d`exploitation à financer, puisque le passif
circulant excède les besoins de financement de son actif d`exploitation.

L’entreprise n’a donc pas besoin d`utiliser ses excédents de ressources à long terme
(fonds de roulement) pour financer d’éventuel besoin à court terme.

1.1.3 La trésorerie (Tr) :

Selon Beatrice et Francis Ganguillât « la trésorerie nette est le résultat de la comparaison, à


une date donnée, du fond de roulement net global et du besoin en fond de roulement. Elle
exprime l’excédent ou l’insuffisance de fond de roulement net global après le financement des
besoins en fond de roulement. »28.

28
Beatrice et Francis Ganguillât, « analyse financière », 4éme édition, page 121

34
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

1.1.3.1 Le mode de calcul de la trésorerie

La trésorerie de l’entreprise peut s’évaluer de deux manières différentes :

- Par le haut du bilan

Trésorerie nette = FRNG – BFR

- Par le bas du bilan

Trésorerie nette = trésorerie active – trésorerie passive

1.1.3.2 Interprétation de la trésorerie :

Nous pouvons distinguer trois situations essentielles qui sont :

 Tr=0 : Cela signifie que le fond de roulement est égal au besoin en fond de roulement,
d’autre part cette situation implique une égalité parfaite entre la structure des
ressources et celle des emplois. L’entreprise a donc financé de justesse ses besoins.
Néanmoins, cette situation est temporaire.
 Tr > 0 : Cela signifie que le fond de roulement est supérieur au besoin en fond de
roulement, puisqu’il couvre les besoins de financement de l’exploitation d’une part, et
d’autre part les disponibilités de l’entreprise sont supérieurs aux dettes à court terme.
Ce qui lui permettra de rembourser ces derniers. Dans ce cas la situation traduit une
aisance de la trésorerie puisque l’entreprise dispose assez de liquidité qui lui permettra
d’effectuer des placements.
 Tr < 0 : Cela signifie que le fond de roulement est inférieur au besoin en fond de
roulement, d’autre part cette situation signifie que l’entreprise est dépendante de ses
ressources financières à court terme. Cette situation traduit un ajustement dans lequel
la liquidité s’avère insuffisante pour permettre le remboursement des dettes à court
terme.

35
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

1.2 Les indicateurs de l’équilibre Financier

L’interprétation du BFR et Trésorerie, est identique à celle du bilan fonctionnel. Il


existe juste une divergence de définition, car les rubriques du bilan financier n’ont pas la
même dénomination que dans le bilan fonctionnel.

Pour cela nous allons présenter d’abord le fonds de roulement financier FRF, ensuite les deux
autres indicateurs, le fonds propre FRP et le fonds de roulement étranger FRE

1.2.1Le fonds de roulement financier (FRF)

Pour bien comprendre le terme nous allons donner une définition et mode de calcul
qui concerne le fonds de roulement financier

« Le fonds de roulement financier permet d’apprécier l’équilibre financier de l’entreprise, il


est un indicateur de sa solvabilité et de son risque de cessation de paiements »29.

Le fonds de roulement financier représente une marge de sécurité financière pour l’entreprise
et une garantie de remboursement des dettes à moins d’un an pour les créanciers.

1.2.1.1 Le mode de calcul de fonds de roulement financier

Le fonds de roulement financier s’obtient par la différence entre deux masses du bilan
financier, il est déterminé de deux façons :

 Par le haut du bilan : cette méthode permet d’apprécier le mode de financement


des actifs à plus d’un an.

FRF= Passif à plus d’un an – Actif à plus ’d’un an

 Par le bas du bilan : cette méthode permet de calculer la capacité de l’entreprise à


couvrir les dettes à court terme.

FRF = Actif à moins d’un an – Passif à moins d’un an

1.2.1.2 L’interprétation du fonds de roulement financier :

-Le Cas d’un FRF > 0

29
GRANDGUILLOT, Francis et Béatrice, op, P.95

36
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

Dans ce cas le FRF est supérieur à zéro, donc l’équilibre financier est respecté, nous pouvons
dire donc que l’entreprise en principe est équilibrée financièrement.
- Le cas d’un FRF < 0
Nous voyons que le FRF est inférieur à zéro, nous pouvons dire que l’entreprise est dans un
cas de déséquilibre financier, et cela peut provoquer des risques déséquilibrés.
- Le Cas d’un FRF = 0
Dans ce cas, le passif à plus d’un an de l’entreprise couvre exclusivement la totalité de ses
immobilisations. Autrement dit, les ressources durables couvrent les besoins à long terme de
l’entreprise.
1.2.2 Le fonds de roulement propre (FRP)

Il mesure l’excédent des capitaux propres sur les actifs durables, et d’apprécier la manière
dont l’entreprise finance ses investissements.

1.2.2.1Calcul de fond de roulement propre (FRP)

FRP = capitaux propres - actif immobilise

Cet indicateur permet d`apprécier l`autonomie financière de l`entreprise.

1.2.2.2 L’interprétation du fonds de roulements propre

Le fonds de roulement propre présente une signification beaucoup plus limitée que celle
du FRF. Il reflète cependant un aspect important de la situation financière, puisqu’il traduit en
fait l’autonomie dont l’entreprise fait preuve dans le financement de ses investissements en
immobilisations.
-Dans le cas où FRP >0 : signifie en effet que les immobilisations sont intégralement
financées par ses ressources propres, donc de façon autonome.

-Dans le cas où FRP< 0 : signifie que les immobilisations ne sont financées que partiellement
par ses ressources propres. L’entreprise doit alors faire appel à l’endettement pour le
financement d’une partie de ses immobilisations.

37
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

-Dans le cas où FRP=0 : explique que l’entreprise n’est pas capable de financer la totalité de
ses investissements, autrement-dit cette dernière ne peut pas financer son activité par ses
fonds propres.
1.2.3 Le fonds de roulement étranger (FRE) :

« Cette notion ne sera mentionnée ici que pour mémoire dans la mesure où elle présente un
intérêt analytique extrêmement restreint, puisqu’elle se borne à proposer une nouvelle
dénomination pour les dettes à plus d’un an. »30
Représente la part des actifs circulants financés par les capitaux étrangers (les dettes).
1.2.3.1 Mode de calcul du FRE

FRE = Dettes à plus d’un an

Pour le financement des actifs circulants, le fonds de roulement peut révéler une bonne
solvabilité.

Section 02 : L’analyse financière par la méthode des ratios

Les indicateurs de l’équilibre financier (FR, BFR, T) jouent un rôle important qui
permettent d’obtenir une première impression sur la situation de l’entreprise, mais pour mieux
comprendre notre analyse et pour un diagnostic général sur la situation de l’entreprise, nous
devons donc étudier les ratios.

2.1Définition d’un ratio :

« Un ratio est un rapport entre deux valeurs caractéristiques de l’activité et de la situation


économique de l’entreprise. »31

« Un ratio est un rapport entre deux grandeurs. Celles-ci peuvent recouvrir des données brutes
telles que les stocks ou un poste du bilan, ainsi que des donnés plus élaborées telles que le
fonds de roulement, la valeur ajouter, l’excèdent brute d’exploitation. » 32

Le ratio est le rapport expressif entre deux grandeurs caractéristiques (significatives) de la


situation du potentiel de l’activité ou de rendement de l’entreprise.

30
Elie Cohen “ Analyse financier”,5éme édition ECONOMICA, Paris2004, P.269.
31
GERARD Melyon, gestion financière, BREAL, 4éme édition, Paris 2007, P.158.
32
PATRICK VIZZANOVA. Gestion financière, édition Berti, paris 2000, p.51.

38
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

2.2 Les objectifs de l’analyse par des ratios :

- Permet aux responsables financiers de suivre les progrès de leur entreprise.

- Les ratios traduisent la structure du bilan qui s’établit à la comparaison entre le montant d’un
poste de l’actif ou de passif et celui du bilan total.

- Les ratios servent à mieux connaitre l’entreprise et évaluer précisément l’importance de ses
qualités et ses défauts.

- L’analyse par les ratios permet de prévoir plus facilement l’évolution dans le temps de la
situation financière de l’entreprise, tout en permettant de la comparer à celle des autres
entreprises du même secteur
2.3 Limites de l’analyse financière par la méthode des ratios
Si certains ratios peuvent être utilisés directement pour apprécier la santé financière d’une
entreprise, ils comportent un certain nombre d’inconvénients parmi lesquels nous pouvons
citer :
-La méthode des ratios consiste à étudier et analyser l’évolution de plusieurs bilans successifs.
-Le calcul des ratios ne permet pas de prédire l’avenir, c’est pourquoi doivent-ils être
renforcés par d’autres outils permettant de convertir le passé au futur.
2.4 Les différents types des ratios :

Les ratios son habituellement regroupés en quatre grandes catégories suivant :

2.4.1 Les ratio de structure financière

Ratios de la structure financière sont ceux qui caractérisent la situation de l’entreprise à


un moment donné, et plus précisément expriment les relations qui existent entre les éléments
de l’actif et de passif. Nous avons retenu essentiellement :

2.4.1.1 Le ratio de financement permanant :

Ce ratio permet d’apprécier la part des capitaux permanents d’une entreprise dans le
financement des valeurs immobilisée, et il doit dans la majorité des cas être supérieur à 1 ce
qui correspond à un fonds de roulement positif. Il se calcule par la formule suivante :

Ratio de financement permanent : Capitaux permanents / actif


immobilisé

39
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

2.4.1.2Le ratio de financements propres des immobilisations (R.F.P.I) :


Ce ratio concerne le financement propre des immobilisations, il traduit la couverture de
l’actif fixe par les capitaux propres. Il est également appelé le ratio de fond de roulement
propre, il doit être supérieur à 1, ce que signifie que les capitaux propres financent non
seulement les valeurs immobilises mais aussi une partie de l’actif circulant, c'est-à-dire que
l’entreprise respecte le principe de l’équilibre financier

Ratio de Financements Propres des Immobilisations = Capitaux Propres (CP) /


Valeurs Immobilisées (VI)

2.4.1.3Le ratio d’endettement :


Ce ratio mesure la part des emplois financés par les dettes. Il doit être le moins
important possible.

Ratio de l’endettement = total des dettes / total d’actif

2.4.2Les ratios de liquidité :

La liquidité du bilan traduit la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme
à l’aide des actifs à court terme. Son évolution est appréciée dans le temps et dans l’espace à
l’aide de trois ratios :

2.4.2.1 Ratio de liquidité générale :

Il est impératif que ce ratio soit supérieur à l’unité, lorsque ce ratio enregistre des
baisses successives soit une alerte pour l’entreprise, il faut agir. Soit parce que la part des
DCT augmente. Ou bien parce que l’exploitation se réduit à la baisse d’activité.IL se calcule
comme suit 33 :
Ratio de liquidité générale = actif circulant / dettes à court terme

Si le ratio est supérieur à 1, le fond le roulement financier est positif et inversement. Ce ratio
permet d’apprécier dans quelle mesure l’actif à court terme finance les engagements à court
terme. Malgré un ratio supérieur à 1, l’entreprise peut connaitre des difficultés de trésorerie si
l’exigibilité des dettes est plus rapide que la liquidité des actifs.

33
GRANDGUILLOT B.F « Analyse financier » 6éme édition Gualino éditeur, Paris 2002, P.127.

40
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

2.4.2.2 Ratio de liquidité réduite :

Ce ratio de liquidité réduite traduit également la capacité de remboursement à court


terme de l’entreprise, en comparant les éléments les plus liquides de l’actif circulant aux
dettes à court terme

Ratio de liquidité réduite = valeurs réalisables + valeurs disponibles / dette à


court terme

Ce ratio doit être proche à 1. II mesure le degré de couverture des dettes à court terme par les
valeurs réalisables, les disponibilités. Il faut veiller également à ce que la durée du crédit
fournisseur soit supérieure à celle du crédit clients.

2.4.2.3Ratio de liquidité immédiate :

Ce ratio de liquidité immédiate traduit la capacité de remboursement instantané, compte


tenu de l’encaisse de l’entreprise. Ce ratio fournit des indications peu fiables compte tenu de
l’instabilité de l’encaisse

Ratio de liquidité immédiate = valeurs disponible / dette à court terme

2.4.3 Les ratios de solvabilité :

Ils permettent d’apprécier le degré du risque financier et servent également de base à


l’analyse financière pour estimer le financement qui sera nécessaire et les conditions dont il
faudra l’assortir. Le plus utilisé de ces ratios est sans doute le rapport des propres aux dettes
totales de l’entreprise34.

2.4.3.1 Le ratio d'autonomie financière :

Ce ratio indique le degré d’indépendance de l’entreprise par rapport à ses pourvoyeurs


de fonds (créanciers). Plus il est élevé, plus l’entreprise est financièrement indépendante.

Ratio d’autonomie financière = Capitaux propres / Total des dettes

34
NECIB, Redjem. Méthodes d’analyse financière. Annaba, Algérie : Dar El-Ouloum. 2005. P.93.

41
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

2.4.3.2 Le ratio de solvabilité générale :

Ce ratio doit être supérieur à 1 pour que l’entreprise soit jugée capable de payer ses
dettes. Cependant, l’entreprise solvable peut présenter des risques de liquidité, d’où l’intérêt
de compléter l’étude par les ratios de liquidité présentés précédemment.

Ratio de solvabilité générale : Actif réel net / Total des dettes

2.4.4 Ratio de la rentabilité :

La rentabilité est « le rapport existant entre le résultat obtenu par l’entreprise et les
moyens mis en œuvre »35

2.4.4.1 Le ratio de la rentabilité économique (R.R.E) :

« La rentabilité économique est le rapport entre le résultat économique de l’entreprise


et l’ensemble des capitaux mis-en œuvre pour obtenir ce résultat »36.Il ressort de cette
définition que la rentabilité économique vise à apprécier le poids des capitaux permanents
dans la réalisation du résultat économique de l’entreprise.

Ratio de Rentabilité économique = Résultat d’Exploitation / Total Actif

2.4.4.2 Le ratio de la rentabilité financière (R.R.F) :


« La rentabilité financière s’agit d’estimer le taux de rémunération de l’investissement que
font les propriétaires de l’entreprise en lui apportant des ressources ou ne lui laissant à sa
disposition tout ou partie des bénéfices qui leur reviennent en droit.»37, il se calcule par la
formule suivant :

Ratio Rentabilité Financière = Résultat Net (RN) / Capitaux Propres (CP)

2.4.4.3 Le ratio de la rentabilité commerciale :


Ce ratio exprime la rentabilité de l'entreprise en fonction de son volume d'activité.

35
CONSON Pierre, HEMECI Farouk, gestion financière de l’entreprise, 10éme édition, DUNOD, Paris, 2002,
P.274
36
CONSO Pierre, HAMECI Farouk, op. Cit, P.102.
37
CHIHA Khemici, Finance d’entreprise approche stratégique, HOUMA, Alger, 2009, P.97.

42
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

Toutefois, compte tenu des éléments financiers et exceptionnels qui peuvent avoir une
incidence non négligeable dans le calcul du résultat net, il est préférable d'analyser la
rentabilité d’une entreprise avec des indicateurs plus économiques.
Il se calcule par la formule suivant :

Ratio rentabilité commerciale = Résultat net HT / Chiffre d’affaires HT

2.4.4.4 L’effet de levier :

« L’effet de levier concerne donc le niveau de l’évolution du résultat net par rapport à la
variation du taux d’endettement. En effet, plus une entreprise emprunte pour investir, plus sa
dette financière est importante. »38

L’effet de levier établit, alors une relation entre la rentabilité économique et la rentabilité
financière.
 Le principe de l’effet de levier est le suivant :
Lorsqu’une entreprise s’endette et investit les fonds empruntés dans son outil industriel et
commercial, elle obtient sur ce montant un certain résultat économique, normalement
supérieur aux charges financières de l’endettement, sinon ce n’est pas la peine d’investir.
L’entreprise réalise donc un surplus, la différence entre la rentabilité économique et le
coût d’emprunt sur la somme empruntée. Ce surplus revient aux actionnaires et gonflela
rentabilité financière des capitaux propres. L’effet de levier de l’endettement augmente la
rentabilité financière.

Effet de levier = Rentabilité économique - Rentabilité financière

 L’effet de levier peut se présenter en deux cas :


- L’effet de levier est positif, c’est-à-dire, si la rentabilité économique est supérieure au coût
de l’endettement, la rentabilité financière est alors augmentée par l’endettement ;
- À l’inverse, l’effet de levier est négatif si la rentabilité économique est inférieure auCoût de
l’endettement. Dans cette éventualité, la rentabilité financière devient une fonction croissante
de l’endettement de l’entreprise.

38
RAMAGE, Pierre. Op.cit., P.147

43
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

2.4.5 Les ratios de gestion ou de rotation :

« Ces ratio, qualifiés parfois de ratios de rotation, déterminent le rythme de renouvellement


de certains postes de bilan, et en particulier les stocks, les clients et les fournisseurs. »39, trois
ratios de gestion peuvent être calculés :

2.4.5.1 Ratio de rotation des stocks :

Il permet de déterminer au moyen le nombre de renouvellement des stocks dans la


période. Le ratio de rotation des stocks mesure le nombre de fois que le stock a été renouvelé
(vendu et remplacé) au cours de l’année. Ce ratio est un bon indicateur de la qualité des
marchandises en stock (degré de désuétude) et de l’efficacité des pratiques d’achat et de
gestion des stocks. Nous le calculons en divisant le coût des biens vendus par la valeur
moyenne des stocks au cours d’une période donnée.

Ratio de rotation des stocks = [stocks moyen / coût annuel des achats (ou de
production)]*360

Nous pouvons retenir au numérateur la moyenne arithmétique des stocks à l’ouverture et à la


clôture de l’exercice :

Stocks Moyen = (stock initial + stock final) /2.

2.4.5.2Ratio de rotation des créances clients 40:

C’est le rapport entre la somme du poste client ; des comptes rattachés, des effets escomptés
et non échus (au numérateur), et le chiffre d’affaire en toutes taxes comprises (au
dénominateur).

Ratio de rotation des créances clients : créance client / Total des ventes TTC
*360jours

2.4.5.3 Ratio de rotation des dettes fournisseurs :

Ce ratio permet de déterminer la durée moyenne du crédit accordé à l’entreprise par ses

39
Jean-Louis Mamelon, gestion financière, Edition Maxima, 3éme édition, paris 2002, P.96
40
CABY, Jérôme, KOEHL, Jacky. Analyse financière. France, paris : Dareios et Pearson
Education.2003/2006.P.158

44
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

fournisseurs.il est calculé par le rapport entre la somme de dettes fournisseurs et le montant
des achats.

Ratio de rotation des dettes fournisseurs : [Dette fournisseurs / Total des Achat
TTC] *360 jours

Section 03 : L’analyse de l’activité

L’analyse de la rentabilité et de l’activité de l’entreprise consiste à s’interroger sur les


résultats dégagés par l’activité globale de cette dernière. Il s’agit donc de procéder à une
appréciation des performances commerciales, économiques et financières de l’entreprise. À
cet effet, l’entreprise dispose de plusieurs outils ou méthodes qui permettent d’effectuer cette
analyse : les soldes intermédiaires de gestion (SIG), la capacité d’autofinancement (CAF) et la
rentabilité.
Deux outils principaux nous permettent d’analyser l’activité de l’entreprise : le SIG et
la CAF.
3.1 Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) :

« Les soldes intermédiaires de gestion (SIG), constituent la succession articulée des flux issus
du compte de résultat. Cet ensemble complet de variation se justifie, car le diagnostic
financier ne peut se satisfaire du simple solde global du compte de résultat.
Le bénéfice net, ou la perte nette sont le fruit de toutes les charges et de tous les produits de
l’exercice. Le PCG dans son système développé, met en évidence sept soldes intermédiaires
dont l’objectif est de montrer la genèse du résultat de l’entreprise et d’analyser sa composition
en procédant à un calcul en cascade »41

3.1.1 Objectif

Le calcul des soldes intermédiaires de gestion permet :


 De comprendre la formation du résultat net en le décomposant ;
 D’apprécier la création de richesse générée par l’activité de l’entreprise.
 De décrire la répartition de la richesse créée par l’entreprise entre les salariés et les
organismes sociaux, les apporteurs des capitaux et l’entreprise elle-même ;

41
HUBERT DE LA BRULERIE; « analyse financière, information financière et diagnostic », édition DUNOD ;
Paris ; 2002 ; P.143.

45
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

 De suivre dans l’espace et dans le temps, l’évolution de la performance et de la


rentabilité de l’activité de l’entreprise à l’aide de ratios d’activité, de profitabilité et de
rentabilité.
3.1.2 Les différents éléments des SIG 42

 La marge commerciale
Elle s’obtient par différence entre les ventes de marchandises et le coût d’achat des
marchandises vendues.
La marge commerciale, appelée encore marge brute, concerne uniquement les entreprises
commerciales ou celles ayant une activité commerciale. Elle mesure les ressources
d’exploitation de l’entreprise. C’est un indicateur permettant de suivre l’évolution d’une
politique commerciale.

Marge commerciale = ventes de marchandises et des produits fabriqués+ vente de


prestations de services et de produits annexes – marchandises consommées – frais
accessoires d’achat + – variations de stocks de marchandises – rabais, ristournes et
remises obtenus sur marchandises.
MC = C/70 – C/600 – C/608 +– C/6030 – C/6090

 Production de l’exercice
La production de l’exercice ne concerne que les entreprises de production. Elle évalue le
niveau d’activité de production de l’entreprise.
La production de l’exercice représente l’ensemble de l’activité de production de la
période.
Elle est constituée :
 De la production vendue ;
 De la production stockée ;
 De la production immobilisée (celle que l’entreprise a fabriquée pour elle-même.
Production de l’exercice = (production vendue + production stockée +
production immobilisée).
PE = C/72 + C/73

42
BEATRICE et FRANCICE GRANDGUILLOT, analyse financière, les outils du diagnostic financier, 6 éme
édition Gualino, paris 2002, P.53, 54, 55 et 56.

46
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

 La valeur ajoutée
La valeur ajoutée est égale à la différence entre la production globale de l’entreprise
(Marge commerciale plus production de l’exercice) et les consommations de biens et services
en provenance des tiers.
La valeur ajoutée évalue la dimension économique de l’entreprise. Elle détermine la
richesse créée et constituée par le travail du personnel et par l’entreprise elle-même.
Elle mesure le poids économique de l’entreprise.

La valeur ajoutée = MC + PE – matières et fournitures consommées –


services extérieurs
VA = MC ± C/724 + C/73 – C/601 – C/602 ± C/6031 ± C/6032 – C/604 –
C/605 – C/607 – C/608 – C/6091 à C/6098– C/61 – C/62

 L’excédent brut d’exploitation


Il représente la part de la valeur ajoutée qui revient à l’entreprise et aux apporteurs de
capitaux (associés et prêteurs).il indique la ressource générée par l’exploitation de l’entreprise
indépendamment :
De la politique d’amortissements (dotations) ;
Du mode de financement (charges financières).

Il détermine la capacité de l’entreprise à se développer.

L’excédent brut d’exploitation = VA + subventions d’exploitation – charges


de personnel – impôts, taxes et versements assimilés
EBE = VA + C/74 – C/63 – C/ 64

L’excédent brut d’exploitation peut être négatif, il s’agit alors d’une insuffisance brute
d’exploitation (IBE).
 Le résultat d’exploitation
Le résultat d’exploitation (RE) représente le résultat généré par l’activité qui
conditionne l’existence de l’entreprise. Il mesure la performance industrielle et commerciale
de l’entreprise indépendamment de sa politique financière et des opérations exceptionnelles.
Le résultat d’exploitation constitue un résultat économique net.

Résultat d’exploitation = EBE + autres produits opérationnels + reprise sur pertes


de valeur et provisions – autres charges opérationnels – dotations aux
amortissements, provisions et perte de valeur
RE = EBE + C/75 + C/78 – C/65 – C/68
47
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

 Le résultat courant avant impôt


Le résultat courant avant impôt est égal au résultat d’exploitation majoré des produits
financiers et minoré des charges financières.
Le résultat courant avant impôt mesure la performance de l’activité économique et
financière de l’entreprise. Il est intéressant de le comparer au résultat d’exploitation pour
analyser l’incidence de la politique financière sur la formation du résultat.

Résultat courant avant impôt = résultat d’exploitation + produits financier


– charges financière
RCAI = RE + C/76 – C/66

 Le résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel est calculé par différence entre les produits exceptionnels et
les charges exceptionnelles.
Le résultat exceptionnel n’est pas calculé à partir d’un solde précédent. C’est le
résultat des opérations non courantes de l’entreprise. Il peut refléter la politique
d’investissement de l’entreprise si les cessions d’immobilisations sont significatives.

Résultat exceptionnel = produits exceptionnels – charges exceptionnelles


Résultat exceptionnel = C/77 – C/67

 Le résultat net de l’exercice

Le résultat net de l’exercice est déterminé par la somme du résultat courant et du résultat
exceptionnel, déduction faite de la participation des salariés aux résultats de l’entreprise et de
l’impôt sur les sociétés.
Le résultat net de l’exercice indique ce qui reste à la disposition de l’entreprise après
versement de la participation des salariés et paiement de l’impôt sur les sociétés, ou encore le
revenu des associés après impôt.

Résultat net de l’exercice = RCAI + résultat exceptionnel

48
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

 Le résultat sur cessions d’éléments d’actif immobilisés


Ce solde est à rapprocher de la notion de plus et moins-values réelles pour des opérationsde
cessions d’éléments de l’actif immobilisé, effectuées pendant l’exercice et présentant un
caractère exceptionnel. Il s’agit d’une information complémentaire.

Résultat sur cession d’élément d’actif immobilisé = produits des cessions


d’éléments d’actif- valeur comptable des éléments d’actif cédés

3.1.3 Représentation schématique de tableau des SIG

Le tableau des SIG est présenté dans la page suivante :

Tableau N° 12 : Présentation des SIG

Désignation Charges Produits


Vente de marchandise
-cout d’achat des marchandises vendues +/-
variation des stockes de marchandises
Marge commerciale (1)
+production vendue
+production stockée
+production immobilisée
Production de L’exercice (2)
Achats consommés (achat +/-variation des stockes
Autres charges externes
Consommation en provenance des tiers (3)
Valeur ajoutée (1) +(2) +(3)
+subvention d’exploitation –impôt et taxes –frais
Personnels
Excédent brut d’exploitation
+autres produits de gestion courant
– reprise sur amortissement et provisions
–Autres charges de gestion courantes
–dotation aux amortissements et aux provisions
Résultat d’exploitation (4)
+produits financiers
– charges financières
Résultat financier (5)

49
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

Résultat courant avant Impôt (4) + (5)


Résultat exceptionnel (6)
Résultat de L’exercice (4) +(5) +(6)
– participation des salariés
– impôt sur le bénéfice
Résultat net L’exercice
Source : établi par nous-mêmes à partir de l’ouvrage LASARY « analyse financière »,page 160

3.2 La capacité d’autofinancement CAF

La capacité d’autofinancement (CAF) représente le montant des ressources réelles (ou surplus
monétaire) dégagé par l’activité propre de l’entreprise.
Cette capacité d’autofinancement est généralement effectuée au maintien ou développement
du potentiel économique de l’entreprise.
Pour P.RAMAGE « elle est définie aussi comme l’excédent des produits encaissables sur les
charges encaissables, et comme la somme des bénéfices de l’exercice et des charges non
calculées qui ne correspondent pas à des décaissements » 43

3.2.1 Le calcul de la CAF :

La CAF peut être calculée à partir de L’EBE (soustractive) ou être reconstruite à partir du
résultat de l’exercice (additive) :

CAF= produit encaissable (sauf produit de cession) – charge


défaisable

 La méthode soustractive ; calcul à partir de EBE

Cette méthode est directe ou descendante. Elle est parfaitement conforme à l’objet qui est
de faire ressortir les flux globaux qui expriment surplus monétaire net potentiel de
L’entreprise. Elle met en lumière les notions de produits encaissables et des charges
défaisables. Il convient aux cessions d’immobilisation, de Facon à être homogène à la
méthode additive.
Dans ce cas la CAF se calcule comme suit :

43
RAMAGE pierre, « analyse et diagnostic financier », éditions d’organisation, Paris, 2001, P.13

50
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

Tableau N° 13 : Présentation schématique de la CAF à partir de l’EBE

Excédent brut d’exploitation (EBE)


+ Transfert de charges d’exploitation
+ Autres produits d’exploitation
- Autres charges d’exploitation
+/- Quote-part d’opération en commun
+ Produits financiers (sauf reprises de provision)
-Charge financière (sauf dotation aux amortissements et aux provisions)
+ Produits exceptionnels (sauf produits en cession d’immobilisation, subventions
d’investissement virées au compte du résultat et reprises sur provisions)
-Charges exceptionnelles (sauf valeur nette comptable des immobilisations cédées et
dotations exceptionnelles)
-Participation des salariés aux résultats de l’entreprise
-Impôt sur les bénéfices

= La capacité d’autofinancement (CAF)

 La méthode additive : calcul à partir du résultat net :

Cette méthode de calcul dite ascendante ou indirecte apparaît plus simple que la
précédente. Elle retraite le résultat pour neutraliser les changes et les produits, n’engendre pas
de mouvement de trésorerie et l’impact des opérations en capital.
Tableau N° 14 : Présentation schématique de la CAF à partir de résultat net

Résultat net
+ Dotation aux amortissements
+ Dotation aux provisions (d’exploitation, financière, exceptionnelle)
-Reprise (d’exploitation, financière, exceptionnelle)
+ Valeur nette comptable des actifs cédés
-Produit de cession d’actifs
-Subvention d’investissement virée au compte de résultat
=La capacité autofinancement (CAF)
Source : Hubert de la Bruslerie, « analyse financière : information financière et diagnostic » ; édition Dunod,
4éme édition, paris, 2010, P.177.

51
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier

3.3Le rôle de la capacité d’autofinancement :

Le CAF est indispensable au sein d’une entreprise, en effet:

 Elle mesure le maintien potentielle productif de l’entreprise ;


 Elle détermine les possibilités de l’autofinancement ;
 Elle détermine également la capacité de remboursement des dettes financières ;
 Elle permet de faire face aux risques probables de l’entreprise ;

3.4 Les limites de la CAF :

La CAF comme d’autres critères présentent certaines limites qui concernent, soit le mode de
calcul, soit l’utilisation de la notion de la CAF :
 Le calcul du CAF est gonflé du montant des provisions qui ne correspond pas à des
ressources monétaires potentielles durables ;
 Le calcul du CAF est influencé directement par le choix comptable et fiscal de
l’entreprise ;
 La CAF n’est en aucune manière une mesure pertinente de la profitabilité ou de la
rentabilité d’une entreprise.

Conclusion du deuxième chapitre

Ce chapitre a permet de retracer les principaux indicateurs utilisé pour contrôler le degré
d’équilibre de la structure financière d’une entreprise. Par ailleurs à ces indicateurs sont
assortis des paramètres, en l’occurrence les ratios, qui sont appelés à étudier et analyser
différents aspects de la structure et de l’activité.
Enfin, l’analyse de l’activité a été rendu possible grâce à l’analyse des SIG et de la
CAF.
L’ensemble de ces indicateurs sont d’une nécessité capitale pour juger l’état de santé
financière de l’entreprise, cette analyse est couramment qualifiée de « statique » du fait
qu’elle ne tient compte que d’un seul exercice.

52
Conclusion générale

Conclusion générale
Le diagnostic financier joue un rôle primordial pour un bon fonctionnement de
l’entreprise qui sera à repérer les points forts, les points faibles et les potentialités de
développement. Ainsi, pour toutes les décisions importantes, la direction d'entreprise exige
des analyses financières pointues. Celles-ci sont essentielles pour éviter des investissements
erronés et assurer une croissance rentable. Il s’agit, d’analyser la situation passée, présente et
future d’une association, d’un établissement ou d’un service. C’est un outil d’analyse
dynamique qui prend en compte les performances passées d'une entreprise. Il permet aussi de
déterminer quelles mesures sont à prendre pour optimiser son avenir.

Au terme de notre travail de recherche, nous pouvons retenir les conclusions suivantes :
L’analyse financière est un élément central du diagnostic d’entreprise, même si elle n’éclaire
qu’un aspect partiel.

D’une part, l’analyse financière apporte une contribution essentielle au diagnostic


d’entreprise, c'est-à-dire que les variables financières assument un rôle central dans la
finalisation, le contrôle et, plus généralement, dans la régulation de l’activité de l’entreprise et
de ses processus de gestion.

D’autre part, dans l’analyse des difficultés d’entreprise, le diagnostic financier apporte
un éclairage particulièrement précieux, non parce que les causes des défaillances seraient
principalement financières, mais parce que ces causes se traduisent toujours, directement ou
indirectement, par une dégradation de la situation et des performances que les indicateurs
financiers sont parfaitement aptes à refléter

Avant de terminer, nous devons signaler que nous avons envisagé d’effectuer un stage
pratique au sein de l’entreprise SPA CEVITAL pour montrer sur le plan pratique
l’importance de l’analyse financière pour le diagnostic financier. Mais vue le confinement
imposée à cause de la situation sanitaire du pays, nous n’avons pas pu le réaliser.

53
Bibliographie
 Ouvrages
1. Beatrice et FRANCIS Ganguillât, «analyse financière »,4éme édition, P.17
2. JOBARD J.PIERRE, (1990), « gestion financière d’une entreprise », édition SIREY, 10 éme
édition paris, P.256.
3. OGIEN D., (2008), Gestion financière de l’entreprise, Dunod, Paris, P.5.
4. J.DELAHAYE et F.DELAHAYE, (2009) «finance d’entreprise »,2éme édition, DUNOD, paris,
P.77
5. COHEN, Elie. Gestion financier de l’entreprise et développement financier, édition
EDIEF /AUPELF, 1992, P.70
6. P.Conso et A.Boukhzar (1984), «la gestion financière », bordeaux(France), P.155
7. JEROME.C et JACK. K, Analyse financière, édition Pearson, 2006, P.27
8. SOPHIE DESCOTES, Principes Comptable et Analyse Financière, édition DUNOD, Paris, 2010
P.15.
9. BELLALAH, gestion financière, édition DUNOD, Paris1998, P.17
10. J-Y.EGLEM, A.Philipps et C.Raulet, analyse comptable et financière, 8éme édition DUNOD,
Paris 2000.P.19
11. Friedrich Jean-Jacques, «comptabilitégénérale et gestion des entreprise », édition Hachette
supérieur, Paris2011, P.19
12. Hubert de la Bruslerie, analyse financière, 3éme édition, juin 2006, P.54
13. SELMER, Caroline. La boite àoutils du responsable financier, édition, paris, 2008, P.17
14. BEATRICE et TRANEIS GRAND GUILLOT : Les outils du diagnostic financier, 6éme édition
GUALINO, Paris, 2002, P.65
15. LAHILLE Jean-Pierre «analyse financière »; édition DUNOD, 3éme édition ; Paris2007 ; P.17
16. HOARAU, Christian. Maitriser le diagnostic financier, édition groupe revue Fiduciaire, 2001,
P.19
17. Journal Officiel N°19 du 25/03/2009 portant le système comptable financier, P.34, 38.
18. HOARAU C., Op.cit, p.27.
19. CHIHA.K, finance d’entreprise, approche statique, édition HOUMA, Alger 2009, p.55
20. Béatrice et Francis Grand guillot, Analyse financier, 4éme édition Gualino, Paris, 2006, P.90
21. Bouyakoub, Farouk, l’entreprise et le financement bancaire, édition CASBAH, P.100
22. BARREAU Jean, DELAHAYE: Gestion financière, 4éme édition DUNOD, Paris, 1995,P.74.
23. Hubert de la Bruslerie, analyse financière, 4éme édition, Paris 2010, P.63
24. Béatrice et Francis Grand guillot, op. Cit, P.102
25. CONGO.P, Gestion financier de l’entreprise, Edition Dounod, paris, 2000. P.52.
26. EVRAERT, Serge. Analyse et diagnostic financier, méthodes et cas, 2éme édition Eyrolles, paris,
1992, P.106
27. HONOREL, Gestion financière, éditions NATHAN, 2001, P, 188
28. Beatrice et Francis Ganguillât, «analyse financière », 4éme édition, P.121
29. GRANDGUILLOT, Francis et Béatrice, op, P.95
30. Elie Cohen “ Analyse financier”,5éme édition ECONOMICA, Paris2004, P.269.
31. GERARD Melyon, gestion financière, BREAL, 4éme édition, Paris 2007, P.158.
32. PATRICK VIZZANOVA. Gestion financière, édition Berti, paris 2000, P.51.
33. GRANDGUILLOT B.F «Analyse financier »6éme édition Gualino éditeur, Paris 2002, P.127.
34. NECIB, Redjem. Méthodes d’analyse financière. Annaba, Algérie : Dar El-Ouloum. 2005. P.93.
35. CONSON Pierre, HEMECI Farouk, gestion financière de l’entreprise, 10éme édition, DUNOD,
Paris, 2002, P274
36. CONSO Pierre, HAMECI Farouk, op. Cit, P102.
37. CHIHA Khemici, Finance d’entreprise approche stratégique, HOUMA, Alger, 2009, P.97.
38. RAMAGE, Pierre. Op.cit., P. 147
39. Jean-Louis Mamelon, gestion financière, Edition Maxima, 3éme édition, paris 2002, P.96
40. CABY, Jérôme, KOEHL, Jacky. Analyse financière. France, paris : Dareios et Pearson
Education.2003/2006.P.158
41. HUBERT DE LA BRULERIE; «analyse financière, information financière et diagnostic »,
édition DUNOD ; Paris ; 2002 ; P.143.
42. BEATRICE et FRANCICE GRANDGUILLOT, analyse financière, les outils du diagnostic
financier, 6éme édition Gualino, paris 2002, P.53, 54, 55 et 56.
43. RAMAGE pierre, «analyse et diagnostic financier », éditions d’organisation, Paris, 2001, P.13

 Mémoire :
1. «Analyse financière Cas de SPA CEVITAL », réaliser par BENHERRATH Fatah et FEREDJ
Nacer-Eddine mémoire fin cycle universitéBejaia ; 2015/2016.
2. « Diagnostic financier d’une entreprise Cas de CEVITAL SPA », réaliser par BOUGHAHM
Mohamed mémoire de fin d’étude universitéBejaia; 2014/2015.
3. « Diagnostic financier de l‘entreprise Cas de La DRGB », réaliser par AISSANI Fahem et
FELKAI Halim mémoire de fin d’étude universitéBejaia ; 2013/2014.
4. «L’analyse financière d’une entreprise Cas de CEVITAL SPA», réaliser par KHANTACHE
Hakim et REMTANI El-yesse mémoire de fin cycle universitéBejaia; 2015/2016.
5. « Diagnostic financier d’une entreprise Cas de SONATRACH DRGB de BEJAIA », réaliser
par TIGUERT Sofiane mémoire de fin de cycle universitéBejaia ; 2016//2017.
6. « Diagnostic financier d’une entreprise Cas de l’entreprise national des industries de
l’électroménager », réaliser par MANSERI Tassadit et SEGGAR Dehbia mémoire de fin
d’étude universitéTizi Ouzou ; 2014/2015.
7. « Diagnostic financier d’une entreprise Cas : SONATRACH DRGB », réaliser par
ALLOUCHE Nadia et TOUIL Warda mémoire de fin de cycle ; 2018/2019.
Liste des tableaux
Tableau N°01 : utilisateurs de l’analyse financière.
Tableau N°02 : Représentation de l’actif d’un bilan comptable.
Tableau N°03: Représentation du passif d’un bilan comptable.
Tableau N°04 : Représentation des comptes de résultats
Tableau N°05 : Représentation l’évolution des immobilisations
Tableau N°06: Représentation du tableau des amortissements
Tableau N°07 : Représentation des provisions
Tableau N°08 : Présentation schématique du bilan fonctionnel
Tableau N°9 : Présentation schématique du bilan condensé.
Tableau N°10: Présentation schématique du bilan condensé
Tableau N°11 : comparaison entre l’approche financière et l’approche fonctionnelle
Tableau N°12 : Les SIG sont présentées dans le tableau suivant
Tableau N°13 : présentation schématique de la CAF à partir de l’EBE
Tableau N°14 : présentation schématique de la CAF àpartir de Résultat net

III
Liste des figures

Figure N°01 : Les trois méthodes de l’analyse financière

Figure N°02 : Démarche de l’analyse financière.

Figure N°03 : la structure standard du bilan financier

IV
Table de matière

Remerciement
Dédicaces

Liste des abréviations ……………………………………………………………………... I + II

Sommaire

Introduction générale ………………………………………………………………………….01

Chapitre I : Vue d’ensemble sur le diagnostic financier et l’analyse financière………........03

Section 01: historique du diagnostic et de d’analyse financière ……………………………..03

1.1 Historique de l’analyse financière ……….............……………………………………….03


1.2 Définitions de l’analyse financière et du diagnostic financier……………………………04
1.2.1 Définition de l’analyse financière …………………………………………………....04
1.2.2 Définition diagnostic financier …………………………………………………….....04
1.3 Les de objectifs l’analyse financière et du diagnostic financier………………………..04
1.3.1 Les objectifs de l’analyse financière …………………………………………………05
1.3.2 Les objectifs du diagnostic financier …………………………………………………..05
1.4 Les rôles l’analyse financière et du diagnostic financier …….………………………….06
1.4.1 Rôle de l’analyse financière…………………………………………………………….06
1.4.2 Rôle du diagnostic financier ………………………………………..............................06
1.5 Les utilisateurs du diagnostic financier et leurs objectifs ……………………………….07
1.6 Les méthodes du diagnostic financier ……………………………………………...........08
1.7 Les démarches à suivre pour le diagnostic financier …………………………………...09
1.8 Les sources d’information ……………………………………………………………...10
1.8.1 Le bilan comptable ……………………………………………………………….......10
1.8.1.1 L’actif du bilan ………………………………………………………………………10
1.8.1.2 passifs du bilan …………………...…………………………………………………12
1.8.2 Le compte de résultat …………………………………………………….....................15
1.8.2.1 Définition ……………………………………………………………………………15
1.8.2.2 Les éléments constitutifs du compte de résultat ……………………………………15
1.8.3 Les annexes comptables ………………………………………………….....................17
1.8.3.1 Les objectifs de l’annexe ……………………………………………………………18
1.8.3.2 Représentation schématique des tableaux d’annexe …………………………………18
1.9 Les autres sources d’information financière....…...……………………………………....19
Section 02 : Les documents financiers …………………………………………………...20
2.1 Le bilan fonctionnel ……………………………………………………………………...20
2.1.1 Définition...……………………………………………………………….…………….21
2 .1.2 Utilité et objectifs du bilan fonctionnel ………………………………………………21
2.1.2.1 Utilité du bilan fonctionnel …………………………………………………………..21
2.1.2.2 Les objectifs du bilan fonctionnel …………………………………………………...21
2.1.3 Structure du bilan fonctionnel ……………………………………………………….21
2.1.4 la structure du bilan fonctionnel après reclassement et retraitement …………………22
2.1.5 Présentation du bilan des grandes masses(ou condensé) ……………………………..23
2.2 Le bilan financier ………………………………………………………………………..24
2.2.1 Définition ………………………………………………………………………………24
2.2.2 Les objectifs du bilan financier ……………………………………………………...24
2.2.3 Le rôle du bilan financier ……………………………………………………………..25
2.2.4 Les éléments constitutifs du bilan financier ………………………………………..25
2.2.4.1 L’actif du bilan financier……………………………………………………………..25
2.2.4.2 Passif du bilan financier …………………………………………………………...26
2.2.5 La structure du bilan financier après reclassement et retraitement…………………..27
2.2.6 Différence entre le bilan financier et le bilan fonctionnel…………………………...…28

Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier ……………………………..31


Section 01 : l’analyse des l’équilibre financier……………………………………….31
1.1 Les indicateurs de l’équilibre fonctionnel…………………………………………………31
1.1.1 Le fonds de roulement net global ……………………………………………………….31
1.1.1.1 Le calcul du fonds de roulement net global (FRNG) ……………………………………32
1.1.1.2 Interprétation du FRNG …………………………………………………………….32
1.1.2 Le besoin en fonds de roulement…………………………………………………………..33
1.1.2.1 Calcul de besoin en fonds de roulement ……………………………………………….33
1.1.2.2 L’interprétation du BFR ………………………………………………………………34
1.1.3 La trésorerie (Tr) ……………………………………………………………………….34
1.1.3.1 Le mode de calcul de la trésorerie ……………………………………………………34
1.1.3.2 Interprétation de la trésorerie ……………………………………………………..35
1.2 Les indicateurs de l’équilibre Financier ………………………………….……….......35
1.2.1 Le fonds de roulement financier (FRF) ……………………………………………...36
1.2.1.1 Le mode de calcul de fonds de roulement financier ………..……………………….36
1.2.1.2 L’interprétation du fonds de roulement financier …………………………………….36
1.2.2 Le fonds de roulement propre (FRP) …………………………………………………...37
1.2.2.1 Calcul de fond de roulement propre (FRP)…………..…………………………………..37
1.2.2.2 L’interprétation du fonds de roulements propre ……………………………………37
1.2.3 Le fonds de roulement étranger (FRE) ……………………………………………..37
1.2.3.1 Mode de calcul du FRE………………………………………………………………….38

Section 02 : l’analyse financière par la méthode des ratios ..………………………………. 38

2.1 Définition d’un ratio ……………………………………………………………………38


2.2 Les objectifs de l’analyse par des ratios ……………………………………………………38
2.3 Limites de l’analyse financière par la méthode des ratios ………………………………...39
2.4 Les différents types des ratios ……………………………………………………………….39
2.4.1 Les ratio de structure financière ………………………………………………………...39
2.4.1.1 Le ratio de financement permanant …………………………………………………...39
2.4.1.2 Le ratio de financements propres des immobilisations (R.F.P.I) …………………….39
2.4.1.3 Le ratio d’endettement ….……………………………………………………………….40
2.4.2 Les ratios de liquidité ……………………………………………………………….40
2.4.2.1Ratio de liquidité générale …………………………………………………………….40
2.4.2.2 Ratio de liquidité réduite ……………………………………………………………..40
2.4.2.3 Ratio de liquidité immédiate …………………………………………………………41
2.4.3 Les ratios de solvabilité ………………………………………………………………...41
2.4.3.1 Le ratio d'autonomie financière ……………………………………………………..41
2.4.3.2 Le ratio de solvabilité générale ………………………………………………………41
2.4.4 Ratio de la rentabilité………………………………………………………………………42
2.4.4.1 Le ratio de la rentabilité économique (R.R.E) ………………………………………….42
2.4.4.2 Le ratio de la rentabilité financière (R.R.F) …………………………………………...42
2.4.4.3 Le ratio de la rentabilité commerciale ………………………………………………….42
2.4.4.4 L’effet de levier ……………………………………………………………………..43
2.4.5 Les ratios de gestion ou de rotation …………………………………………………….43
2.4.5.1 Ratio de rotation des stocks …………………………………………………………...43
2.4.5.2 Ratio de rotation des créances clients ………………………………………………...44
2.4.5.3 Ratio de rotation des dettes fournisseurs ………………………………………………..44

Section 03 : l’analyse de l’activité ……………………………………………………………. 45

3.1 Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) ……….………………………………………45


3.1.1 Objectif ……………………………………………………………………………………45
3.1.2 Les différents éléments des SIG….……………………….……………...……..………...45
3.1.3 Représentation schématique de tableau des SIG…………………………………………..49
3.2 La capacité d’autofinancement CAF ………………………….……………………………49
3.2.1 Le calcul de la CAF……………………………………………………………………….50
3.3 Le rôle de la capacité d’autofinancement ………...……………………………………….52
3.4 Les limites de la CAF....………………………………………………………………..……52

Conclusion générale….………………………………………………………………………....53
Références bibliographiques

Liste des tableaux …………………………………………………………………………….. III


Liste des figures ………………………………………………………………………………. IV
Table de matière

Résume
Résume

Pour arriver à faire un diagnostic financier, l’information comptable joue un rôle


déterminant en matière d’analyse financière. Cette dernière est considérée comme une
technique très pratique, que se soit à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entrepris
L’objectif de présent travail est ainsi d’examiner et de déterminer l’importance et le rôle de
l’analyse financière pour l’entreprise.
Notre travail a montré que l’analyse financière permet de faire le point sur la
solvabilité, la rentabilité et la capacité de l’entreprise à créer de la valeur. En effet, il est
impératif d’analyser la structure financière existante en vue de son optimisation.

Mots clés :

Analyse financière, diagnostic financier, Solvabilité, Rentabilité, CAF

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