Diagnostic Financier D'une Entreprise
Diagnostic Financier D'une Entreprise
Diagnostic Financier D'une Entreprise
Thème
Achour lounis
Dédicaces
Je dédie d’abord ce travail à mes très
chers parents
A toute ma famille
A la famille Aidali
Aidali abdelghani
Liste des abréviations
K : Le levier
N : L’année en cours
I
P.E : Production de l’exercice
II
Sommaire
Liste des abréviations ………………………………………………………………... I + II
Introduction générale..……………………….…………………………………………………………….……….01
Conclusion générale..………………………….…………………………………………………………..………..53
Références bibliographiques
Résumé
Introduction générale
Introduction général
L’entreprise est une organisation ou une unité institutionnelle, mue par un projet
décliné en stratégie, en politiques et en plans d'action, dont le but est de produire et de fournir
des biens ou des services à destination d'un ensemble de clients ou d'usagers, en réalisant un
équilibre de ses comptes de charges et de produits.
Le diagnostic financier est basé sur des informations comptables. C’est un outil
d’analyse dynamique qui prend en compte les performances passées d'une entreprise. Il
permet aussi de déterminer quelles mesures sont à prendre pour optimiser son avenir. Le
diagnostic s'adresse à tous les acteurs de l’entreprise managers, actionnaires, salariés,
financeurs, etc.
Afin de mener bien notre travail de fin d’étude, nous avons fait recours à plusieurs références
bibliographiques (mémoires, ouvrages et des sites internet).
1
Introduction générale
Notre mémoire sera organisé en deux chapitres. Le premier chapitre donne une vue
d’ensemble de l’analyse financière et de diagnostic financier. Le second chapitre traite les
outils d’analyse du diagnostic financier.
2
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Il convient donc de consacrer le premier chapitre au rappel des concepts de base sur
l’analyse financière et les documents essentiels utilisés dans l’établissement ou de l’analyse
financière au sein des entreprises.
A la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une profonde mutation des
habitudes, le métier des banquiers consistait essentiellement à assurer les mouvements des
comptes et à octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème était d'assurer le
financement d'industries naissantes. Des crédits d'exploitation étaient consentis moyennant
des solides garanties destinées à éviter une confusion entre le risque du banquier et celui de
l'entreprise. Les garanties permettent en effet au banquier de s'assurer du remboursement du
sort de l'entreprise débitrice. Dès telles garanties reposaient sur des biens faisant partie du
patrimoine de l'entreprise, mais non directement affectés par son exploitation ou tout
simplement sur le patrimoine personnel du (des) propriétaire (s) de l'entreprise. Le patrimoine
était essentiellement constitué aux yeux des gens de l'époque, comme depuis toujours en
France, par des biens fonciers et immobiliers.
Il en résulte que le risque du crédit bancaire était alors lié aux modalités juridiques de la
prise de garantie. Encore fallait-il vérifier que le bien donné en garantie avait une valeur
indépendante de l'évolution de l'entreprise, et en suite évaluer ce bien ainsi que les risques des
moins-values liées. L'incertitude quant à la valeur réelle de l'actif net en cas de liquidation,
joint à la difficulté d'évaluer les biens donnés en garantie et à déterminer l'indépendance à
l'égard de l'exploitation de l'entreprise, montreront aux banquiers que la simple optique de la
recherche de la solvabilité était insuffisante pour déterminer rationnellement la décision
d'octroi d'un crédit.
3
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Plusieurs définitions sont proposées, selon les auteurs. Nous allons évoquer les plus usée.
1
Beatrice et FRANCIS Ganguillât, « analyse financière » ,4éme édition, P.17
2
JOBARD J.PIERRE, (1990), « gestion financière d’une entreprise », édition SIREY, 10eme édition paris, P.256.
3
OGIEN D., (2008), Gestion financière de l’entreprise, Dunod, Paris, P.5.
4
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Le diagnostic financier a pour objectif de répondre à des interrogations essentielles pour tout
chef d’entreprise5.
L’appréciation de la solvabilité
La solvabilité d’une entreprise est définie comme l’aptitude à assurer le règlement de ses
dettes lorsque celle-ci arrive à l’échéance. L’analyse financière du bilan permettra de mieux
apprécier la solvabilité d’une entreprise.
La solvabilité signifie, en fait, trésorerie. Le but est d’éviter le risque d’illiquidité. Il faut
payer la TVA, les salaires, les commissions, les organismes administratifs sont très attentifs
cela.
4
J.DELAHAYE et F.DELAHAYE, (2009) « finance d’entreprise »,2éme édition, DUNOD, paris, P.77
5
COHEN, Elie. Gestion financier de l’entreprise et développement financier, édition EDIEF /AUPELF, 1992,
P.70
5
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
La croissance
L’analyse de la performance permet d’envisager les perspectives de développement d’une
entreprise, il faut également apprécier la concurrence et a étudié le secteur d’activité de
l’entreprise, pour voir s’il y a des opportunités ou profits à générer.
Il s’agit de mesurer la croissance du chiffre d’affaires (CA) et de la valeur ajoutée. Une
entreprise peut vivre sans croissance. La croissance n’est pas une obligation, mais une
stratégie, notamment dans certaines circonstances. Croissance sur certains produits seulement,
par exemple.
Les risques
« La notion du risque est associée à celle de danger ou d’inconvénient dont on n’est pas
certain de l’occurrence, mais seulement de la probabilité de leur survenue. »
Cette évaluation des risques porte sur le risque de manque de liquidité, le risque de
l’endettement, le risque de disparition (modèles théoriques, c’est-à-dire, du type statistique,
avec de multi-facteurs pour dire le niveau de probabilité de risque d’une entreprise. C’est
l’analyse multifactorielle).
Les rôles de l’analyse et du diagnostic financier peuvent être synthétisés comme suit :
6
P. Conso et A.Boukhzar (1984), « la gestion financière », bordeaux(France), P.155
6
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
-Prendre des décisions correctives tant au niveau de la gestion à court terme que des plans à
moyen terme.
-Détecter les problèmes qui empêchent une évolution adéquate de l’activité de l’entreprise
Utilisateurs Objectifs
Dirigeants Juger les différentes politiques de l’entreprise
Orienter les décisions de gestion.
Assurer la rentabilité de l’entreprise
7
JEROME.C et JACK. K, Analyse financière, édition Pearson, 2006, P.27
7
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
1.6 Les méthodes du diagnostic financier Les indicateurs de gestion utilisés pour réaliser
pour réaliser le diagnostic sont variées de façon à répondre aux attentes des différents
utilisateurs.
-L’analyse de l’activité et de la performance : Elle est fondée sur l’étude des comptes de
résultat, de calculer les soldes intermédiaires de gestion, de capacité d’autofinancement et les
ratios (d’activité, de profitabilité)
-L’analyse statique : elle est basée, essentiellement, sur l’examen des comptes annuels à une
date donnée.
-L’analyse dynamique : elle est fondée, principalement, sur l’étude des flux financiers pour
une période donnée.
L’analyse financière de l’entreprise est menée autour de trois différentes méthodes :
Compte de résultat
Bilan comptable
8
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Source : GRANDGUILLOT, Francis et Béatrice. Analyse financière, 4 émé édition Gualino, paris, 2006, page 23.
Pour réaliser une analyse financière pertinente et juste, il convient de porter une égale
importance aux trois phases successives qui sont :
1- La collecte de l’information.
2- Le traitement de l’information.
3- L’analyse des résultats
Dans ce contexte-là, nous allons présenter les étapes nécessaires suivies pour établir le
diagnostic financier. La première étape est consacrée à la recherche de l’information interne et
externe. Cette information recherchée peut être publique ou privée.
1-La deuxième étape est réservée à l’analyse et au traitement de l’information.
Cette étape utilise les documents de base : bilan, compte de résultat et l’annexe. Elle nécessite
également l’élaboration d’un certain nombre d’indicateurs et de ratios.
2- La troisième étape est consacrée à l’analyse de sens strict. Cette analyse est fondée sur la
formulation d’un certain nombre d’hypothèses, la réalisation de simulations numériques et
l’établissement des comparaisons avec d’autres sociétés.
3- la dernière étape est celle des conclusions. Celles-ci sont communiquées aux autres
responsables de l’entreprise et permettent d’instaurés un débat, qui aboutit le plus souvent, à
la validation de la démarche adoptée par l’analyse financière. Pour mieux comprendre nous
allons illustrer ces étapes par un schéma :
Pronostic et recommandation
A la fin de chaque exercice, l’entreprise doit présenter des documents comptables pour
des raisons fiscales, judiciaires et économiques. Parmi ces documents de clôture élaborés par
l’entreprise, nous citons le bilan comptable, les comptes résultats et les documents annexe.
Le bilan comptable « est un document qui donne à une date donnée, la photographie et
l’image de la situation patrimoniale de l’entreprise. »9
« L’actif est la partie du bilan où sont comptabilisées, les valeurs de tous les éléments qui
constituent l’entreprise »10.
8
SOPHIE DESCOTES, Principes Comptable et Analyse Financière, édition DUNOD, Paris, 2010 p.15.
9
BELLALAH, gestion financière, édition DUNOD, Paris1998, P.17
10
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
L’actif non courant : «Il comprend les actifs qui sont destinés à servir durablement à
l’activité de l’entreprise, c’est-à-dire sur une durée au moins supérieure à celle d’un exercice
comptable (12 mois) et qui, par nature, ne sont pas directement liés au cycle d’exploitation de
l’entreprise. Ces éléments ne se consomment généralement pas par le premier usage. »11
Les immobilisations incorporelles : sont les biens immatériels, qui n'ont pas de
substance physique, détenus par l'entreprise sur une durée supérieure à une année.
Parmi ces immobilisations figurent le fond commercial, les logiciels, le droit au bail,
les brevets, les licences…
Les immobilisations corporelles : sont des actifs non monétaires sans substance
physique que l'entreprise entend utiliser sur plus d'un exercice comptable, destinés à
être utilisés par l'entreprise dans le cadre de son activité, loués à des tiers ou à des fins
de gestion interne.
Les immobilisations financières : « Les immobilisations financières sont constituées
par des créances et des titres détenus a priori dans un souci de long terme ou dans le
cadre d’une stratégie de développement d’ensemble de l’entreprise »12.
Actif courant : L’actif circulant évolue selon les besoins de financement de l’entreprise,
qu’il s’agisse de besoins à court terme ou immédiats, il se décompose aussi trois bêlements
essentiels (valeurs d’exploitations, valeurs réalisables, valeurs disponibles).
10
J-Y.EGLEM, A.Philipps et C.Raulet, analyse comptable et financière, 8éme édition DUNOD, Paris2000.P.19
11
Friedrich Jean-Jacques, « comptabilité générale et gestion des entreprise », édition Hachette supérieur,
Paris2011, P.19
12
Hubert de la Bruslerie, analyse financière, 3éme édition, juin 2006, P.54
11
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Les valeurs d’exploitations (VE) : Ils sont constitués de la valeur de l’ensemble des
matières premières, fournitures, produits en cours et produits finis. C’est-à-dire
l’ensemble des stocks sauf le stock outil qui doit être reclassé dans l’actif fixe.
Les valeurs réalisables(VR) : Elles comprennent des postes clients et les effets à
recevoir ; autrement dit les valeurs réalisables sont les valeurs qui regréent les
éléments encaissés par conversion en liquidité.
Les valeurs disponibles (VD) : Sont inclus chèques à encaisser, effet a
l’encaissement ou à l’escompte, coupons échus, disponibilité en banque, aux chèques
postaux, chez des agents de change et autres organismes financiers le fond de caisse.
13
SELMER, Caroline. La boite à outils du responsable financier, édition, paris, 2008, P.17
12
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Les autres dettes : Les autres dettes correspondent dans la compatibilité et le bilan
d'une entreprise aux dettes sociales et fiscales ainsi qu'à différentes dettes diverses
telles que celles dues aux clients du fait d'avoirs, de rabais, remises et ristournes.
Les autres dettes ne prennent pas en compte les dettes financières dues par une
entreprise.
Les dettes financières à court terme : Cette rubrique regroupe les ressources
exigibles sensées être remboursées au cours de l’année par l’entreprise. En recense à
titre d’exemple les dettes fournisseurs, dettes fiscales, dettes d’exploitation et dettes
financière
13
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Actif courant
Stocks et en cours
Créances et empois assimilés
Clients
Autres débiteurs
Impôts et assimilés
Autres créances et emplois assimilés
Disponibilités et assimilés
Placement et autre financiers courants
Trésorerie
Total actif courant
Capitaux Propres
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves- Réserve consolidées
Ecarts de réévaluation
Ecarts d’équivalence
Résultat net – Résultat net part du groupe
Autres capitaux propres-Reports à nouveau
Part de la société consolidant
Part des minoritaires
Total capitaux propres
14
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Passifs courant
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie passif
Total passif courant
1.8.2.1 Définition : « Il représente les opérations économiques de l’entreprise sur une période
donnée, généralement un an. Contrairement au bilan, qui dresse un état des lieux à une date
donnée, dans le compte de résultat apparaissent des produits : ceux-ci correspondent aux
recettes, revenus ou gains réalisés par la société sur une période en contrepartie apparaissent
des charges. La différence entre tous les produits et toutes les charges donne le résultat net,
qui sera appelé bénéfice s’il est positif, ou perte s’il est négatif »14
Jean-Pierre LAHILLE définit le TCR comme un tableau qui « récapitule les produit et les
charges de l’entreprise, sans qu’il soit tenu compte de leur date d’encaissement ou de
paiement, il fait apparaître par différence, après déduction des amortissements et des
provisions, le bénéfice ou la perte de l’exercice »15
14
BEATRICE et TRANEIS GRAND GUILLOT : Les outils du diagnostic financier, 6 éme édition
GUALINO, Paris, 2002, P.65
15
LAHILLE Jean-Pierre « analyse financière » ; édition DUNOD, 3éme édition ; Paris2007 ; P.17
16
HOARAU, Christian. Maitriser le diagnostic financier, édition groupe revue Fiduciaire, 2001, P.19
15
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
N° Libellé Exercices N
Externe Interne Total
70 Vente de produits annexe
72 Variation de stocks produits finis et en cours
73 Produits immobilisés
74 Subventions d’exploitations
1-Production de l’exercice
60 Achats consommés
61/62 Services extérieurs et autres consommations
2-Consommations de l’exercice
16
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
10-Résultat net
Source : Journal officiel de la république algérienne démocratique et populaire, N ° 19 du 25/03/2009.p24
L’annexe est un document de synthèse, Faisant partie des états financiers. Il fournit les
explications nécessaires pour une meilleure compréhension du bilan et du compte de résultats
ainsi que de besoin des informations utiles aux lecteurs des comptes.
L’annexe comporte des informations portant sur les points suivants, dès lors que ces
informations présentent un caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension des
opérations qui figurent sur les états financiers :
Règles et méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité et
l’établissement des états financiers.
Complément d’informations nécessaire à une bonne compréhension du bilan, du
compte de résultats, du tableau des flux de trésorerie et de l’état de variation des
capitaux propres.
Informations concernant les entités associées. Filiales ou société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants.
Informations à caractère général ou concernant certaines opérations particulières
nécessaires à l’obtention d’une image fidèle.
17
Journal Officiel N° 19 du 25/03/2009 portant le système comptable financier, P.34, 38.
17
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Deux critères essentiels permettent de déterminer les informations à faire figurer dans
l’annexe :
Le critère pertinent de l’information.
Son importance relative.
L’annexe comporte généralement les documents suivants :
Le but de l'annexe comptable est d'apporter des informations supplémentaires afin d'aider à
la compréhension du bilan comptable et du compte de résultat. Elle contient des informations
extracomptables ou non telles que les règles et méthodes comptables exploitées par l'entreprise,
les engagements, ainsi que diverses explications sur les charges et les produits.
Source : J.Y.EGLEM, APHILIPPS, C et C. RAULET : Analyse comptable et financière, Paris, 2000, Page 84 et
85.
18
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
- Immobilisations
incorporelles
- Immobilisations
corporelles
- Immobilisations
financières
Total
Source : J.Y.EGLEM, APHILIPPS, C et C. RAULET : Analyse comptable et financière, Paris, 2000, P.84.
D’autres moyens de collecte d’information vus utiles pour compléter les sources
documentaires. Il s’agit des entretiens et des visites d’entreprises.
19
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
L’entretien
HOARAU C, définit l’entretien comme suit : « L’entretien est une technique
complexe qui suppose certaines aptitudes et le respect de règles de base »18.
Les entretiens avec les responsables et les salariés de l’entreprise en question apparaissent
comme un mode privilégié de recueil de l’information durant la phase de pré analyse ;
puisqu’ils permettent d’apporter des explications et des éclaircissements concernant
l’information collectée, ainsi que de compléter, de vérifier l’information documentaire pour
qu’elle soit interprétée et ait du sens.
Cependant, outre cette information utile, le bilan constitue une vraie mine de
renseignements, qua nous allons développer dans cette section.
18
HOARAU C., Op.cit, P.27.
20
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Le bilan fonctionnel n’est autre que le bilan préconisé par le plan comptable. Il est dit
fonctionnel par ce que les postes y sont classés d’après la fonction à laquelle ils se rapportent.
19
CHIHA.K, finance d’entreprise, approche statique, édition HOUMA, Alger 2009, P.55
21
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Dans l’actif du bilan : les postes liées aux opérations du cycle d’exploitation, les
postes liés aux opérations diverses, et les postes de disponibilité.
Dans le passif du bilan : les postes liés directement aux opérations du cycle
d’exploitation, les postes liés aux opérations diverses, et les concours bancaires
courant et les soldes débiteurs de banque.
20
Béatrice et Francis Grandguillot, Analyse financier, 4éme édition Gualino, Paris, 2006, P.90
22
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
« Le bilan condensé est le résumé du bilan financier dont il représente les grandes masses par
pourcentages pour déterminer l’évolution au cours des années. »21
21
Bouyakoub, Farouk, l’entreprise et le financement bancaire, édition CASBAH, P.100
23
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Total Total
Source : Eric Stephany, gestion financière, 2éme édition, ECONOMICA, Paris, 2000, p 109
La construction du bilan financier permet de regrouper les postes d’actif en deux grands
ensembles : l’actif immobilisé qui représente les structures de l’entreprise et l’actif circulant
qui représente les éléments de l’actif destiné à rester dans l’entreprise simplement le temps
d’un cycle de production ou d’activité
2.2.1 Définition
« Le bilan financier possède les mêmes postes du bilan comptable avec des retraitements déjà
effectués. Il permet à l’analyste de faire une évaluation plus proche de la réalité économique
de l’entreprise afin de détecter les éventuelles anomalies qui existent au sein de cette dernière
et de prévoir son avenir économique »22
Le bilan financier est un bilan comptable retraité en fonction de critères qui intéressent
particulièrement les banques.
Le bilan financier permet d’apprécier l’entreprise sous un autre angle, l’analyse de liquidité et
d’exigibilité.
2.2.2 Les objectifs du bilan financier
22
BARREAU Jean, DELAHAYE : Gestion financière, 4ème édition DUNOD, Paris, 1995, P.74.
24
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
bilan financier informe les actionnaires et les tiers sur la solvabilité et la liquidité de
l'entreprise
Présenter le patrimoine réel de l’entreprise, sachant que les postes du bilan sont
évalués, à leurs valeurs vénales ;
Déterminer l’équilibre financier, en comparant les différentes masses du bilan classées
selon leur degré de couverture du passif exigible par l’actif liquide ;
D’évaluer la liquidité du bilan : capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes a
moins d’an à l’aide de son actif circulant a moins a d’un an.
De permettre la prise de décision.
2.2.4 Les éléments constitutifs du bilan financier :
- L’actif immobilisé : il s’appelle aussi les valeurs immobilisées, il regroupe l’ensemble des
investissements et d’autres actifs dont l’échéance probable est supérieurs à a un an. Là aussi
on peut distinguer trois catégories d’actifs immobilisées (immobilisations incorporelles,
immobilisations corporelles, immobilisations financières) ;
L’actif circulant : comme son nom l’indique, ce genre d’actif se caractérise par sa durée
probable qui est inférieure à un an, il se décompose aussi trois de sous rubrique (valeurs
d’exploitations, valeurs réalisables, valeurs disponibles).
Les stocks : qui représentent les différentes étapes du cycle de production. On y
retrouve des stocks de matière premières, des en cours ; des produits finis, des
marchandises. Les stocks sont valorisés à leur cout d’achat ou à leur cout de
production.
Créances : Le système développé est le seul qui sépare au bilan les créances
d’exploitation des créances diverses. Le bilan du système de base distingue :
25
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
-Les créances clients et comptes rattachés : poste qui comprend les effets de commerce
en portefeuille, le client douteux, les factures qui restent à établir.
- Les autres créances : avances et acomptes au personnel, créances sur le trésor : tva
déductive, créances sur les associés, créances sur cessions d’investissement, capital
souscrit appelé, non versé, le cas échéant, et les prêts à moins d’un an.
2.2.4.2 Passif du bilan financier « Le passif du bilan doit faire l’objet d’une analyse tout
aussi rigoureuse que celle de l’actif. L’objectif est de maitre en évidence ce qui constitue une
dette réelle envers des tiers. »23 Pour cette partie, il existe trois classifications, mais la plus
retenue est celle qui décompose le passif en deux rubriques
A. Capitaux permanents : ils sont constitués des capitaux propres et des dettes à long et à
moyen terme ;
Les capitaux propres : très proches des fonds propres, sont, en comptabilité, les
ressources (passif) d'une société qui appartiennent à ses actionnaires, par opposition
aux dettes vis-à-vis des fournisseurs ou des banques par exemple.
Les dettes à long et moyen terme (DLMT) : Ce sont toutes les dettes exigibles à plus
d’un an, c'est-à-dire les dettes que l’entreprise n’aura pas les régler dans l’exerciceen
cours. On y retrouve les dettes d’investissements, les emprunts obligataires et les
provisions pour risque et charges justifiés à plus d’un an.
B. Dettes à court terme : représentent des dettes dont leurs échéances sont inférieures à un
an, tels que les dettes fournisseurs, découvert bancaire…
23
Hubert de la Bruslerie, analyse financière, 4éme édition, Paris 2010, P.63
26
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Actif immobilisé
Capitaux propres
-incorporelle
Capitaux
-Corporelle permanents
24
Béatrice et Francis Grandguillot, op. Cit, P.102
27
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
Le bilan financier
Il se présente sous forme d’un tableau en deux parties, la partie gauche classe
les postes du bilan actif en fonction de leur degré de liquidité (du moins liquide
au plus liquide), tandis que la partie droite classe les postes du bilan passif en
fonction de leur degré d’exigibilité (du moins exigible au plus exigible).
Actif Passif
Actif fixe Capitaux permanents
-Immobilisations incorporelles -Fonds propres
-Immobilisation corporelles -Dettes à long moyen terme
-Immobilisations financières
Total actif immobilisé Total capitaux permanents
Actif circulant Passif circulant
- Valeurs d’exploitation -Dettes d’exploitation
- Valeurs réalisables -Dettes hors exploitation
- Valeurs disponibles -dettes financières à court terme
Total actif circulant Total passif circulant
Source : MONDHER BELLALAH, Gestion financière, Edition économique, 1998, P.25.
Nous présentons un tableau des grandes masses relatives au bilan financier comme suit :
28
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
L’organisation du bilan peut différer selon les données et points d’analyse qu’il s’agit
de mettre en exergue :
29
Chapitre I : Vue d’ensemble sur l’analyse financière et le diagnostic
démarches et ces outils s’appliquent à des sources d’information internes ou externes, fournies
par la comptabilité ou par d’autres sources. Ils permettent l’appréciation de la situation
financière de l’entreprise à une date donnée ou à des dattes successives, grâce à l’étude du
bilan dans une perspective d’analyse. L’analyse doit utiliser toutes les sources d’information
susceptibles d’éclairer les caractéristiques financières de l’entreprise. Les informations
fournies par la comptabilité générale, demeurent la matière essentielle utilisée dans des
démarches financières.
30
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
La situation financière de l’entreprise est définie par son attitude à maintenir un degré
de liquidité suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité. Elle nécessite de mettre en
œuvre un diagnostic financier, et ce dernier est fondé sur la collecte de l’information de
l’interne et de l'externe de l’entreprise. Puis sur les différentes techniques d’études utilisées
par les analystes, qui servent à aider les dirigeants dans la prise de décision. Ce chapitre est
scindé en trois sections.
Dans cette section nous allons présenter le bilan fonctionnel, qui mit en évidence le
fonds de roulement net global(FRNG), le besoin en fonds de roulement d’exploitation(BFRE)
et hors exploitation(BFREH), la trésorerie(Tr), et le bilan financier qui se décompose en fonds
de roulement financier (FRF) fonds de roulement propre(FRP) et fonds de roulement étranger
(FRE).
L’équilibre financier dans une entreprise est l’ajustement des flux financiers. Nous
parlons de l’équilibre financier, si le fonds de roulement est nul, il est exprimé à un moment
donné par l’équilibre entre capital économique utilisé par l’entreprise et les ressources qui
permettent de le détenir. Il s’exprime sur une période par l’équilibre entre les ressources et
dépenses de la période ou encore les emplois de fonds et les ressources 25.
25
CONGO.P, Gestion financier de l’entreprise, Edition Dounod, paris, 2000. Page52.
31
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
Le sens financier du FRNG est donc d’être l’excédent (ou l’insuffisance) de ressources
durables mis à la disposition des autres cycles économiques de l’entreprise, tout
particulièrement le cycle d’exploitation.
Dans le cas où l’actif à court terme représente des liquidités potentielles et le passif à court
terme des exigibilités, nous pouvons constater des situations différentes si on compare les
deux éléments :
Dans ce cas les capitaux permanents sont égaux à l’actif immobilisé. Cela signifie que le
fond de roulement couvre la totalité des immobilisations, mais cette état de lieu représente des
risques d’insolvabilité, c'est-à-dire y a des risques sur les différents postes de l’actif et les
engagements à court terme.
26
EVRAERT, Serge. Analyse et diagnostic financier, méthodes et cas, 2 éme édition Eyrolles, paris, 1992, P.106
32
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
financer l’intégralité des actifs immobilises et de financer en-outre une partie de l’actif
circulant
FRNG < 0(capitaux permanents < actif immobilisés)
Dans ce cas, où le FRNG est négatif ce qui implique que les capitaux permanents ne
représentent pas un montant suffisant pour financer l’intégralité de l’actif immobilisé, les
entreprises doivent être obligées de financer la partie manquante par des ressources à court
terme
Besoin de financement qui n’ont pas un lien direct avec l’exploitation et présentent un
caractère instable. Le besoin en fond de roulement hors exploitation résulte entre autre des
caractères divers, des dettes envers les fournisseurs d’immobilisations… nous pouvons le
définir comme le solde des créances et des dettes hors exploitation ou diverses du bas du
bilan.
BFRHE= Actif hors exploitation – dettes circulantes hors exploitation
27
HONOREL, Gestion financière, éditions NATHAN, 2001, P.188
33
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
BFR=0
Dans ce cas, où les emplois d’exploitation de l’intérêt sont égal aux ressources d`exploitation,
l`entreprise n’a donc pas de besoin d`exploitation à financer puisque le passif circulant suffit à
l`actif circulant.
BFR˃0
Dans ce cas, où les emplois d’exploitation de l’entreprise sont supérieurs aux ressources
d’exploitation. L’entreprise doit donc financer ces besoins à court terme, soit à l’aide de son
excédent de ressources à long terme, soit à l’aide de ressource financière complémentaire à
court terme.
BFR˂0
Dans ce cas, où les emplois d`exploitation de l`entreprise sont inférieurs aux ressources
d`exploitation, l`entreprise n’a donc pas besoin d`exploitation à financer, puisque le passif
circulant excède les besoins de financement de son actif d`exploitation.
L’entreprise n’a donc pas besoin d`utiliser ses excédents de ressources à long terme
(fonds de roulement) pour financer d’éventuel besoin à court terme.
28
Beatrice et Francis Ganguillât, « analyse financière », 4éme édition, page 121
34
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
Tr=0 : Cela signifie que le fond de roulement est égal au besoin en fond de roulement,
d’autre part cette situation implique une égalité parfaite entre la structure des
ressources et celle des emplois. L’entreprise a donc financé de justesse ses besoins.
Néanmoins, cette situation est temporaire.
Tr > 0 : Cela signifie que le fond de roulement est supérieur au besoin en fond de
roulement, puisqu’il couvre les besoins de financement de l’exploitation d’une part, et
d’autre part les disponibilités de l’entreprise sont supérieurs aux dettes à court terme.
Ce qui lui permettra de rembourser ces derniers. Dans ce cas la situation traduit une
aisance de la trésorerie puisque l’entreprise dispose assez de liquidité qui lui permettra
d’effectuer des placements.
Tr < 0 : Cela signifie que le fond de roulement est inférieur au besoin en fond de
roulement, d’autre part cette situation signifie que l’entreprise est dépendante de ses
ressources financières à court terme. Cette situation traduit un ajustement dans lequel
la liquidité s’avère insuffisante pour permettre le remboursement des dettes à court
terme.
35
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
Pour cela nous allons présenter d’abord le fonds de roulement financier FRF, ensuite les deux
autres indicateurs, le fonds propre FRP et le fonds de roulement étranger FRE
Pour bien comprendre le terme nous allons donner une définition et mode de calcul
qui concerne le fonds de roulement financier
Le fonds de roulement financier représente une marge de sécurité financière pour l’entreprise
et une garantie de remboursement des dettes à moins d’un an pour les créanciers.
Le fonds de roulement financier s’obtient par la différence entre deux masses du bilan
financier, il est déterminé de deux façons :
29
GRANDGUILLOT, Francis et Béatrice, op, P.95
36
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
Dans ce cas le FRF est supérieur à zéro, donc l’équilibre financier est respecté, nous pouvons
dire donc que l’entreprise en principe est équilibrée financièrement.
- Le cas d’un FRF < 0
Nous voyons que le FRF est inférieur à zéro, nous pouvons dire que l’entreprise est dans un
cas de déséquilibre financier, et cela peut provoquer des risques déséquilibrés.
- Le Cas d’un FRF = 0
Dans ce cas, le passif à plus d’un an de l’entreprise couvre exclusivement la totalité de ses
immobilisations. Autrement dit, les ressources durables couvrent les besoins à long terme de
l’entreprise.
1.2.2 Le fonds de roulement propre (FRP)
Il mesure l’excédent des capitaux propres sur les actifs durables, et d’apprécier la manière
dont l’entreprise finance ses investissements.
Le fonds de roulement propre présente une signification beaucoup plus limitée que celle
du FRF. Il reflète cependant un aspect important de la situation financière, puisqu’il traduit en
fait l’autonomie dont l’entreprise fait preuve dans le financement de ses investissements en
immobilisations.
-Dans le cas où FRP >0 : signifie en effet que les immobilisations sont intégralement
financées par ses ressources propres, donc de façon autonome.
-Dans le cas où FRP< 0 : signifie que les immobilisations ne sont financées que partiellement
par ses ressources propres. L’entreprise doit alors faire appel à l’endettement pour le
financement d’une partie de ses immobilisations.
37
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
-Dans le cas où FRP=0 : explique que l’entreprise n’est pas capable de financer la totalité de
ses investissements, autrement-dit cette dernière ne peut pas financer son activité par ses
fonds propres.
1.2.3 Le fonds de roulement étranger (FRE) :
« Cette notion ne sera mentionnée ici que pour mémoire dans la mesure où elle présente un
intérêt analytique extrêmement restreint, puisqu’elle se borne à proposer une nouvelle
dénomination pour les dettes à plus d’un an. »30
Représente la part des actifs circulants financés par les capitaux étrangers (les dettes).
1.2.3.1 Mode de calcul du FRE
Pour le financement des actifs circulants, le fonds de roulement peut révéler une bonne
solvabilité.
Les indicateurs de l’équilibre financier (FR, BFR, T) jouent un rôle important qui
permettent d’obtenir une première impression sur la situation de l’entreprise, mais pour mieux
comprendre notre analyse et pour un diagnostic général sur la situation de l’entreprise, nous
devons donc étudier les ratios.
« Un ratio est un rapport entre deux grandeurs. Celles-ci peuvent recouvrir des données brutes
telles que les stocks ou un poste du bilan, ainsi que des donnés plus élaborées telles que le
fonds de roulement, la valeur ajouter, l’excèdent brute d’exploitation. » 32
30
Elie Cohen “ Analyse financier”,5éme édition ECONOMICA, Paris2004, P.269.
31
GERARD Melyon, gestion financière, BREAL, 4éme édition, Paris 2007, P.158.
32
PATRICK VIZZANOVA. Gestion financière, édition Berti, paris 2000, p.51.
38
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
- Les ratios traduisent la structure du bilan qui s’établit à la comparaison entre le montant d’un
poste de l’actif ou de passif et celui du bilan total.
- Les ratios servent à mieux connaitre l’entreprise et évaluer précisément l’importance de ses
qualités et ses défauts.
- L’analyse par les ratios permet de prévoir plus facilement l’évolution dans le temps de la
situation financière de l’entreprise, tout en permettant de la comparer à celle des autres
entreprises du même secteur
2.3 Limites de l’analyse financière par la méthode des ratios
Si certains ratios peuvent être utilisés directement pour apprécier la santé financière d’une
entreprise, ils comportent un certain nombre d’inconvénients parmi lesquels nous pouvons
citer :
-La méthode des ratios consiste à étudier et analyser l’évolution de plusieurs bilans successifs.
-Le calcul des ratios ne permet pas de prédire l’avenir, c’est pourquoi doivent-ils être
renforcés par d’autres outils permettant de convertir le passé au futur.
2.4 Les différents types des ratios :
Ce ratio permet d’apprécier la part des capitaux permanents d’une entreprise dans le
financement des valeurs immobilisée, et il doit dans la majorité des cas être supérieur à 1 ce
qui correspond à un fonds de roulement positif. Il se calcule par la formule suivante :
39
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
La liquidité du bilan traduit la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme
à l’aide des actifs à court terme. Son évolution est appréciée dans le temps et dans l’espace à
l’aide de trois ratios :
Il est impératif que ce ratio soit supérieur à l’unité, lorsque ce ratio enregistre des
baisses successives soit une alerte pour l’entreprise, il faut agir. Soit parce que la part des
DCT augmente. Ou bien parce que l’exploitation se réduit à la baisse d’activité.IL se calcule
comme suit 33 :
Ratio de liquidité générale = actif circulant / dettes à court terme
Si le ratio est supérieur à 1, le fond le roulement financier est positif et inversement. Ce ratio
permet d’apprécier dans quelle mesure l’actif à court terme finance les engagements à court
terme. Malgré un ratio supérieur à 1, l’entreprise peut connaitre des difficultés de trésorerie si
l’exigibilité des dettes est plus rapide que la liquidité des actifs.
33
GRANDGUILLOT B.F « Analyse financier » 6éme édition Gualino éditeur, Paris 2002, P.127.
40
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
Ce ratio doit être proche à 1. II mesure le degré de couverture des dettes à court terme par les
valeurs réalisables, les disponibilités. Il faut veiller également à ce que la durée du crédit
fournisseur soit supérieure à celle du crédit clients.
34
NECIB, Redjem. Méthodes d’analyse financière. Annaba, Algérie : Dar El-Ouloum. 2005. P.93.
41
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
Ce ratio doit être supérieur à 1 pour que l’entreprise soit jugée capable de payer ses
dettes. Cependant, l’entreprise solvable peut présenter des risques de liquidité, d’où l’intérêt
de compléter l’étude par les ratios de liquidité présentés précédemment.
La rentabilité est « le rapport existant entre le résultat obtenu par l’entreprise et les
moyens mis en œuvre »35
35
CONSON Pierre, HEMECI Farouk, gestion financière de l’entreprise, 10éme édition, DUNOD, Paris, 2002,
P.274
36
CONSO Pierre, HAMECI Farouk, op. Cit, P.102.
37
CHIHA Khemici, Finance d’entreprise approche stratégique, HOUMA, Alger, 2009, P.97.
42
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
Toutefois, compte tenu des éléments financiers et exceptionnels qui peuvent avoir une
incidence non négligeable dans le calcul du résultat net, il est préférable d'analyser la
rentabilité d’une entreprise avec des indicateurs plus économiques.
Il se calcule par la formule suivant :
« L’effet de levier concerne donc le niveau de l’évolution du résultat net par rapport à la
variation du taux d’endettement. En effet, plus une entreprise emprunte pour investir, plus sa
dette financière est importante. »38
L’effet de levier établit, alors une relation entre la rentabilité économique et la rentabilité
financière.
Le principe de l’effet de levier est le suivant :
Lorsqu’une entreprise s’endette et investit les fonds empruntés dans son outil industriel et
commercial, elle obtient sur ce montant un certain résultat économique, normalement
supérieur aux charges financières de l’endettement, sinon ce n’est pas la peine d’investir.
L’entreprise réalise donc un surplus, la différence entre la rentabilité économique et le
coût d’emprunt sur la somme empruntée. Ce surplus revient aux actionnaires et gonflela
rentabilité financière des capitaux propres. L’effet de levier de l’endettement augmente la
rentabilité financière.
38
RAMAGE, Pierre. Op.cit., P.147
43
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
Ratio de rotation des stocks = [stocks moyen / coût annuel des achats (ou de
production)]*360
C’est le rapport entre la somme du poste client ; des comptes rattachés, des effets escomptés
et non échus (au numérateur), et le chiffre d’affaire en toutes taxes comprises (au
dénominateur).
Ratio de rotation des créances clients : créance client / Total des ventes TTC
*360jours
Ce ratio permet de déterminer la durée moyenne du crédit accordé à l’entreprise par ses
39
Jean-Louis Mamelon, gestion financière, Edition Maxima, 3éme édition, paris 2002, P.96
40
CABY, Jérôme, KOEHL, Jacky. Analyse financière. France, paris : Dareios et Pearson
Education.2003/2006.P.158
44
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
fournisseurs.il est calculé par le rapport entre la somme de dettes fournisseurs et le montant
des achats.
Ratio de rotation des dettes fournisseurs : [Dette fournisseurs / Total des Achat
TTC] *360 jours
« Les soldes intermédiaires de gestion (SIG), constituent la succession articulée des flux issus
du compte de résultat. Cet ensemble complet de variation se justifie, car le diagnostic
financier ne peut se satisfaire du simple solde global du compte de résultat.
Le bénéfice net, ou la perte nette sont le fruit de toutes les charges et de tous les produits de
l’exercice. Le PCG dans son système développé, met en évidence sept soldes intermédiaires
dont l’objectif est de montrer la genèse du résultat de l’entreprise et d’analyser sa composition
en procédant à un calcul en cascade »41
3.1.1 Objectif
41
HUBERT DE LA BRULERIE; « analyse financière, information financière et diagnostic », édition DUNOD ;
Paris ; 2002 ; P.143.
45
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
La marge commerciale
Elle s’obtient par différence entre les ventes de marchandises et le coût d’achat des
marchandises vendues.
La marge commerciale, appelée encore marge brute, concerne uniquement les entreprises
commerciales ou celles ayant une activité commerciale. Elle mesure les ressources
d’exploitation de l’entreprise. C’est un indicateur permettant de suivre l’évolution d’une
politique commerciale.
Production de l’exercice
La production de l’exercice ne concerne que les entreprises de production. Elle évalue le
niveau d’activité de production de l’entreprise.
La production de l’exercice représente l’ensemble de l’activité de production de la
période.
Elle est constituée :
De la production vendue ;
De la production stockée ;
De la production immobilisée (celle que l’entreprise a fabriquée pour elle-même.
Production de l’exercice = (production vendue + production stockée +
production immobilisée).
PE = C/72 + C/73
42
BEATRICE et FRANCICE GRANDGUILLOT, analyse financière, les outils du diagnostic financier, 6 éme
édition Gualino, paris 2002, P.53, 54, 55 et 56.
46
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
La valeur ajoutée
La valeur ajoutée est égale à la différence entre la production globale de l’entreprise
(Marge commerciale plus production de l’exercice) et les consommations de biens et services
en provenance des tiers.
La valeur ajoutée évalue la dimension économique de l’entreprise. Elle détermine la
richesse créée et constituée par le travail du personnel et par l’entreprise elle-même.
Elle mesure le poids économique de l’entreprise.
L’excédent brut d’exploitation peut être négatif, il s’agit alors d’une insuffisance brute
d’exploitation (IBE).
Le résultat d’exploitation
Le résultat d’exploitation (RE) représente le résultat généré par l’activité qui
conditionne l’existence de l’entreprise. Il mesure la performance industrielle et commerciale
de l’entreprise indépendamment de sa politique financière et des opérations exceptionnelles.
Le résultat d’exploitation constitue un résultat économique net.
Le résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel est calculé par différence entre les produits exceptionnels et
les charges exceptionnelles.
Le résultat exceptionnel n’est pas calculé à partir d’un solde précédent. C’est le
résultat des opérations non courantes de l’entreprise. Il peut refléter la politique
d’investissement de l’entreprise si les cessions d’immobilisations sont significatives.
Le résultat net de l’exercice est déterminé par la somme du résultat courant et du résultat
exceptionnel, déduction faite de la participation des salariés aux résultats de l’entreprise et de
l’impôt sur les sociétés.
Le résultat net de l’exercice indique ce qui reste à la disposition de l’entreprise après
versement de la participation des salariés et paiement de l’impôt sur les sociétés, ou encore le
revenu des associés après impôt.
48
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
49
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
La capacité d’autofinancement (CAF) représente le montant des ressources réelles (ou surplus
monétaire) dégagé par l’activité propre de l’entreprise.
Cette capacité d’autofinancement est généralement effectuée au maintien ou développement
du potentiel économique de l’entreprise.
Pour P.RAMAGE « elle est définie aussi comme l’excédent des produits encaissables sur les
charges encaissables, et comme la somme des bénéfices de l’exercice et des charges non
calculées qui ne correspondent pas à des décaissements » 43
La CAF peut être calculée à partir de L’EBE (soustractive) ou être reconstruite à partir du
résultat de l’exercice (additive) :
Cette méthode est directe ou descendante. Elle est parfaitement conforme à l’objet qui est
de faire ressortir les flux globaux qui expriment surplus monétaire net potentiel de
L’entreprise. Elle met en lumière les notions de produits encaissables et des charges
défaisables. Il convient aux cessions d’immobilisation, de Facon à être homogène à la
méthode additive.
Dans ce cas la CAF se calcule comme suit :
43
RAMAGE pierre, « analyse et diagnostic financier », éditions d’organisation, Paris, 2001, P.13
50
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
Cette méthode de calcul dite ascendante ou indirecte apparaît plus simple que la
précédente. Elle retraite le résultat pour neutraliser les changes et les produits, n’engendre pas
de mouvement de trésorerie et l’impact des opérations en capital.
Tableau N° 14 : Présentation schématique de la CAF à partir de résultat net
Résultat net
+ Dotation aux amortissements
+ Dotation aux provisions (d’exploitation, financière, exceptionnelle)
-Reprise (d’exploitation, financière, exceptionnelle)
+ Valeur nette comptable des actifs cédés
-Produit de cession d’actifs
-Subvention d’investissement virée au compte de résultat
=La capacité autofinancement (CAF)
Source : Hubert de la Bruslerie, « analyse financière : information financière et diagnostic » ; édition Dunod,
4éme édition, paris, 2010, P.177.
51
Chapitre II : Les outils d’analyse du diagnostic financier
La CAF comme d’autres critères présentent certaines limites qui concernent, soit le mode de
calcul, soit l’utilisation de la notion de la CAF :
Le calcul du CAF est gonflé du montant des provisions qui ne correspond pas à des
ressources monétaires potentielles durables ;
Le calcul du CAF est influencé directement par le choix comptable et fiscal de
l’entreprise ;
La CAF n’est en aucune manière une mesure pertinente de la profitabilité ou de la
rentabilité d’une entreprise.
Ce chapitre a permet de retracer les principaux indicateurs utilisé pour contrôler le degré
d’équilibre de la structure financière d’une entreprise. Par ailleurs à ces indicateurs sont
assortis des paramètres, en l’occurrence les ratios, qui sont appelés à étudier et analyser
différents aspects de la structure et de l’activité.
Enfin, l’analyse de l’activité a été rendu possible grâce à l’analyse des SIG et de la
CAF.
L’ensemble de ces indicateurs sont d’une nécessité capitale pour juger l’état de santé
financière de l’entreprise, cette analyse est couramment qualifiée de « statique » du fait
qu’elle ne tient compte que d’un seul exercice.
52
Conclusion générale
Conclusion générale
Le diagnostic financier joue un rôle primordial pour un bon fonctionnement de
l’entreprise qui sera à repérer les points forts, les points faibles et les potentialités de
développement. Ainsi, pour toutes les décisions importantes, la direction d'entreprise exige
des analyses financières pointues. Celles-ci sont essentielles pour éviter des investissements
erronés et assurer une croissance rentable. Il s’agit, d’analyser la situation passée, présente et
future d’une association, d’un établissement ou d’un service. C’est un outil d’analyse
dynamique qui prend en compte les performances passées d'une entreprise. Il permet aussi de
déterminer quelles mesures sont à prendre pour optimiser son avenir.
Au terme de notre travail de recherche, nous pouvons retenir les conclusions suivantes :
L’analyse financière est un élément central du diagnostic d’entreprise, même si elle n’éclaire
qu’un aspect partiel.
D’autre part, dans l’analyse des difficultés d’entreprise, le diagnostic financier apporte
un éclairage particulièrement précieux, non parce que les causes des défaillances seraient
principalement financières, mais parce que ces causes se traduisent toujours, directement ou
indirectement, par une dégradation de la situation et des performances que les indicateurs
financiers sont parfaitement aptes à refléter
Avant de terminer, nous devons signaler que nous avons envisagé d’effectuer un stage
pratique au sein de l’entreprise SPA CEVITAL pour montrer sur le plan pratique
l’importance de l’analyse financière pour le diagnostic financier. Mais vue le confinement
imposée à cause de la situation sanitaire du pays, nous n’avons pas pu le réaliser.
53
Bibliographie
Ouvrages
1. Beatrice et FRANCIS Ganguillât, «analyse financière »,4éme édition, P.17
2. JOBARD J.PIERRE, (1990), « gestion financière d’une entreprise », édition SIREY, 10 éme
édition paris, P.256.
3. OGIEN D., (2008), Gestion financière de l’entreprise, Dunod, Paris, P.5.
4. J.DELAHAYE et F.DELAHAYE, (2009) «finance d’entreprise »,2éme édition, DUNOD, paris,
P.77
5. COHEN, Elie. Gestion financier de l’entreprise et développement financier, édition
EDIEF /AUPELF, 1992, P.70
6. P.Conso et A.Boukhzar (1984), «la gestion financière », bordeaux(France), P.155
7. JEROME.C et JACK. K, Analyse financière, édition Pearson, 2006, P.27
8. SOPHIE DESCOTES, Principes Comptable et Analyse Financière, édition DUNOD, Paris, 2010
P.15.
9. BELLALAH, gestion financière, édition DUNOD, Paris1998, P.17
10. J-Y.EGLEM, A.Philipps et C.Raulet, analyse comptable et financière, 8éme édition DUNOD,
Paris 2000.P.19
11. Friedrich Jean-Jacques, «comptabilitégénérale et gestion des entreprise », édition Hachette
supérieur, Paris2011, P.19
12. Hubert de la Bruslerie, analyse financière, 3éme édition, juin 2006, P.54
13. SELMER, Caroline. La boite àoutils du responsable financier, édition, paris, 2008, P.17
14. BEATRICE et TRANEIS GRAND GUILLOT : Les outils du diagnostic financier, 6éme édition
GUALINO, Paris, 2002, P.65
15. LAHILLE Jean-Pierre «analyse financière »; édition DUNOD, 3éme édition ; Paris2007 ; P.17
16. HOARAU, Christian. Maitriser le diagnostic financier, édition groupe revue Fiduciaire, 2001,
P.19
17. Journal Officiel N°19 du 25/03/2009 portant le système comptable financier, P.34, 38.
18. HOARAU C., Op.cit, p.27.
19. CHIHA.K, finance d’entreprise, approche statique, édition HOUMA, Alger 2009, p.55
20. Béatrice et Francis Grand guillot, Analyse financier, 4éme édition Gualino, Paris, 2006, P.90
21. Bouyakoub, Farouk, l’entreprise et le financement bancaire, édition CASBAH, P.100
22. BARREAU Jean, DELAHAYE: Gestion financière, 4éme édition DUNOD, Paris, 1995,P.74.
23. Hubert de la Bruslerie, analyse financière, 4éme édition, Paris 2010, P.63
24. Béatrice et Francis Grand guillot, op. Cit, P.102
25. CONGO.P, Gestion financier de l’entreprise, Edition Dounod, paris, 2000. P.52.
26. EVRAERT, Serge. Analyse et diagnostic financier, méthodes et cas, 2éme édition Eyrolles, paris,
1992, P.106
27. HONOREL, Gestion financière, éditions NATHAN, 2001, P, 188
28. Beatrice et Francis Ganguillât, «analyse financière », 4éme édition, P.121
29. GRANDGUILLOT, Francis et Béatrice, op, P.95
30. Elie Cohen “ Analyse financier”,5éme édition ECONOMICA, Paris2004, P.269.
31. GERARD Melyon, gestion financière, BREAL, 4éme édition, Paris 2007, P.158.
32. PATRICK VIZZANOVA. Gestion financière, édition Berti, paris 2000, P.51.
33. GRANDGUILLOT B.F «Analyse financier »6éme édition Gualino éditeur, Paris 2002, P.127.
34. NECIB, Redjem. Méthodes d’analyse financière. Annaba, Algérie : Dar El-Ouloum. 2005. P.93.
35. CONSON Pierre, HEMECI Farouk, gestion financière de l’entreprise, 10éme édition, DUNOD,
Paris, 2002, P274
36. CONSO Pierre, HAMECI Farouk, op. Cit, P102.
37. CHIHA Khemici, Finance d’entreprise approche stratégique, HOUMA, Alger, 2009, P.97.
38. RAMAGE, Pierre. Op.cit., P. 147
39. Jean-Louis Mamelon, gestion financière, Edition Maxima, 3éme édition, paris 2002, P.96
40. CABY, Jérôme, KOEHL, Jacky. Analyse financière. France, paris : Dareios et Pearson
Education.2003/2006.P.158
41. HUBERT DE LA BRULERIE; «analyse financière, information financière et diagnostic »,
édition DUNOD ; Paris ; 2002 ; P.143.
42. BEATRICE et FRANCICE GRANDGUILLOT, analyse financière, les outils du diagnostic
financier, 6éme édition Gualino, paris 2002, P.53, 54, 55 et 56.
43. RAMAGE pierre, «analyse et diagnostic financier », éditions d’organisation, Paris, 2001, P.13
Mémoire :
1. «Analyse financière Cas de SPA CEVITAL », réaliser par BENHERRATH Fatah et FEREDJ
Nacer-Eddine mémoire fin cycle universitéBejaia ; 2015/2016.
2. « Diagnostic financier d’une entreprise Cas de CEVITAL SPA », réaliser par BOUGHAHM
Mohamed mémoire de fin d’étude universitéBejaia; 2014/2015.
3. « Diagnostic financier de l‘entreprise Cas de La DRGB », réaliser par AISSANI Fahem et
FELKAI Halim mémoire de fin d’étude universitéBejaia ; 2013/2014.
4. «L’analyse financière d’une entreprise Cas de CEVITAL SPA», réaliser par KHANTACHE
Hakim et REMTANI El-yesse mémoire de fin cycle universitéBejaia; 2015/2016.
5. « Diagnostic financier d’une entreprise Cas de SONATRACH DRGB de BEJAIA », réaliser
par TIGUERT Sofiane mémoire de fin de cycle universitéBejaia ; 2016//2017.
6. « Diagnostic financier d’une entreprise Cas de l’entreprise national des industries de
l’électroménager », réaliser par MANSERI Tassadit et SEGGAR Dehbia mémoire de fin
d’étude universitéTizi Ouzou ; 2014/2015.
7. « Diagnostic financier d’une entreprise Cas : SONATRACH DRGB », réaliser par
ALLOUCHE Nadia et TOUIL Warda mémoire de fin de cycle ; 2018/2019.
Liste des tableaux
Tableau N°01 : utilisateurs de l’analyse financière.
Tableau N°02 : Représentation de l’actif d’un bilan comptable.
Tableau N°03: Représentation du passif d’un bilan comptable.
Tableau N°04 : Représentation des comptes de résultats
Tableau N°05 : Représentation l’évolution des immobilisations
Tableau N°06: Représentation du tableau des amortissements
Tableau N°07 : Représentation des provisions
Tableau N°08 : Présentation schématique du bilan fonctionnel
Tableau N°9 : Présentation schématique du bilan condensé.
Tableau N°10: Présentation schématique du bilan condensé
Tableau N°11 : comparaison entre l’approche financière et l’approche fonctionnelle
Tableau N°12 : Les SIG sont présentées dans le tableau suivant
Tableau N°13 : présentation schématique de la CAF à partir de l’EBE
Tableau N°14 : présentation schématique de la CAF àpartir de Résultat net
III
Liste des figures
IV
Table de matière
Remerciement
Dédicaces
Sommaire
Conclusion générale….………………………………………………………………………....53
Références bibliographiques
Résume
Résume
Mots clés :