TD 16 Interférences Lumineuses
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U : 2023/2024
d’Ingénieurs (I.PG.E.I de Nouakchott) MP*
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Exercice n°2 : Miroir de Llyod
I- On considère le dispositif du miroir de Lloyd constitué d’un miroir
plan, éclairé par une source ponctuelle monochromatique d’intensité , placé
à une distance ℎ du plan du miroir et à une distance de l’écran d’observation
(E). L’écran (E) est perpendiculaire au miroir et confondu avec le plan ( )
(voir figure1).
Le dispositif est plongé dans l’air supposé d’indice = 1.
Données :ℎ = 2 ; = 0,8 ; = 0,5 ; = 540 .
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B] Dispositifs interférentiels par division d’amplitude
Exercice n°1 :
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Exercice n°2 :
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Travail à la maison
Problème n°1 :
A- Les fentes d’Young
On réalise, dans l’air, l’expérience des fentes d’Young à l’aide du dispositif schématisé sur la figure suivante. Ces fentes,
distantes de 0% 0& = ', sont éclairées par une onde monochromatique de longueur d’onde = 600 provenant d’une fente
source très fines 0 placée à une distance 2 ≫ ' du plan (4) contenant les fentes 0% et 0& .
A.16. Sachant que A = 2, 3. 10.D E': pour l’étoile Bételgeuse, en déduire la valeur de '% . Commenter.
A.17. Pour réaliser la mesure, Michelson disposa 4 miroirs plans (parallèles deux à deux et inclinés de 45° par rapport à
l’axe optique) en amont du dispositif des trous d’Young. Le trajet de la lumière n’est tracé que pour l’étoile pointant suivant
l’axe optique pour ne pas surcharger le schéma.
La séparatrice N, inclinée de OP° par rapport aux miroirs (M% ) et (M& ) est idéalisée : il est admis qu’elle n’introduit aucun
déphasage supplémentaire. L’interféromètre est supposé réglé en "lame d’air", ce qui signifie que les deux miroirs sont
parfaitement perpendiculaires.
Les bras de l’interféromètre ont pour longueur ST = UV et SW = UX. Notons YZ = W(SW − ST ). La bras 2 a une longueur
fixée, notée d& = L. Le miroir (M% ) peut être translaté (lors d’un chariotage).
La LASER utilisé comme source émet un faisceau très fin, parfaitement perpendiculaire à (M% ), de sorte que les deux
faisceaux qui émergent de l’interféromètre sont exactement superposés sur le détecteur.
Le LASER est tout d’abord parfaitement monochromatique, de longueur d’onde dans le vide ] = T, Z^ µm.
L’éclairement reçu par le détecteur lorsque l’un des miroirs est occulté, est noté aZ .
B.4. À quelle condition sur 5 dit-on que l’interféromètre est au contact optique ? Décrire brièvement comment procéder,
en pratique, pour déterminer précisément le contact optique.
B.5. Exprimer l’éclairement (5 ) reçu par le détecteur, en fonction de ; 5 et .
3- Un défi métrologique : la détection des ondes gravitationnelles
La théorie de la relativité générale prévoit qu’une onde gravitationnelle provoque une variation de la longueur relative des
bras, ce qui se traduit par un changement de différence de marche entre les deux signaux optiques qui interfèrent.
En présence d’une onde gravitationnelle, la différence de marche entre les deux ondes optiques au niveau du détecteur
devient 5 = 5 + $. b, où b est appelée amplitude de l’onde gravitationnelle. C’est une quantité extrêmement petite, dont
l’ordre de grandeur attendu est b = 10.&%.
B.6. En effectuant un développement limite au premier ordre en b, déterminer la variation d’éclairement ∆ cd = (5) −
(5 ) induite par l’onde gravitationnelle en fonction de , 5 , $, et b.
B.7. L’éclairement étant donné, comment faut-il choisir 5 pour que la variation d’éclairement ∆ cd soit aussi grande
que possible en valeur absolue ?
B.8. Pour améliorer la sensibilité de détection, il est intéressant de choisir une longueur $ très grande. (Pour les
applications numériques, prendre $ = 100 e ).
Déterminer numériquement la variation relative ∆ cd ⁄ maximale attendue pour b = 10.&%.
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Problème n°2 :
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