Vrai Memoire Abikelwa
Vrai Memoire Abikelwa
Vrai Memoire Abikelwa
ISP/BUKAVU
DEDICACE
A nos très chers parents, pour votre amour immense et tous les sacrifices consentis
Et aux autres.
REMARCIEMENTS
Nous remercions le bon Dieu qui n’a jamais cessé de nous donner le souffle de vie et
qui nous a toujours gardé durant notre parcours vital.
Notre gratitude et nos remerciements vont tout droit à l’équipe de direction du présent
travail, le Professeur Ordinaire KANINGINI MWENYIMALI Boniface et l’Assistant KANYAMWA
LUNANGA Félix, d’avoir accepté d’abandonner leurs activités dans le but de nous guider et de nous
accompagner dans le processus de réalisation de cette œuvre scientifique, et de toutes les
contributions y apportés. Que Dieu vous donne la bénédiction, la grâce et la prospérité.
Je souhaite également remercier sincèrement toute ma famille de son apport tant matériel que
financière et qui ne cesse de nous prodiguer des conseils de savoir-vivre. Que cette phrase de
gratitude parvienne à tous les membres de ladite famille.
Nous remercions enfin tous camarades, amis et connaissances qui ont contribué d’une
manière ou d’une autre à la réalisation de ce travail, que le tout puissant rende leur parcours
terrestre plus agréable qu’ils le désirent.
Que Dieu vous bénisse !
ABIKELWA ITONGO Justin
III
Résumé
Cette étude fixe beaucoup plus son attention sur les opportunités pouvant entériner à
plusieurs dimensions, la création d’un restaurant gastronomique dans la jeune ville de
Kamituga. La réalisation de celle-ci ne pourrait être possible que grâce aux éléments
repérés par les différents résultats de cette recherche parmi lesquels : la non satisfaction des
consommateurs par rapport au service offert par les restaurants présents dans la ville, une
place stratégique pour l’implantation d’un restaurant de qualité, la présence d’une clientèle
assoiffée d’un bon service. Les recherches ayant abouti à la conclusion selon laquelle la
création d’un restaurant gastronomique à Kamituga est possible, la question qui reste à se
poser est son impact sur la vie socio-économique de la population.
A cette question, les résultats de cette étude font savoir que la création de ce restaurant
pourra contribuer à la réduction du chômage des jeunes, à l’accroissement de revenu de
l’Etat et des personnes engagées dans cette activité. En plus de sa contribution à la création
d’une autre image de la ville, ce restaurant gastronomique aura aussi comme impact, la
valorisation de la culture des peuples qui vivent dans cette nouvelle mairie.
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
RN 2 : Route National N° 2
Dr : Docteur
M : Moyenne
SR : Seuil de Rentabilité
V
INTRODUCTON GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
Dans le monde développé (Europe), tout comme en Afrique, Certains pays considèrent la
gastronomie comme un atout pour l’accroissement de leur économie. En France, la
gastronomie est un sujet important qui tient les Français à cœur et qui n’est pas à prendre à
la légère selon eux. (Cloé D. et al. 2012 : 10) La cuisine française fait partie de leur
patrimoine, de l’identité de chaque Français et sa variété n’a pas d’égal. Cette gastronomie
est un véritable marché où se mêle la concurrence et garde une place importante dans
l’économie du pays. Le repas gastronomique français a d’ailleurs été inscrit par
l’UNESCO sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, ce qui la place à la
tête de classement sur dix meilleures destinations gastronomiques au monde (Lydia 2018 :
28).
En Afrique, la cuisine marocaine est le reflet de son histoire et des différentes populations
qui ont vécu sur ses terres. Elle provient d’un savoir-faire ancestral qui se transmet de
génération en génération par les gestes et la parole. Grâce à son microclimat, le Maroc
offre des produits de qualité. La cuisine marocaine est composée des produits peu coûteux
qui expriment toute leur valeur dans les subtils mélanges pour donner les mets de choix.
Cette destination d’Afrique du Nord est de plus en plus réputée pour sa cuisine. (AMER
Hdia, 2011 : 1)
La cuisine d’Afrique noire est absente du paysage mondial (Négronews 2007). Les gens
veulent garder la cuisine africaine comme un objet de musée, figé. Les anciens colons
veulent le partager et les africains pensent que seule leur mère peut le faire.
La gastronomie congolaise dispose des mets variés selon la diversité ethnique et selon les
coins du pays. Quelle que soit la diversité de mets dont elle dispose tel le poulet à la
moambé, les mbinzo (chenilles) etc. ; et l’importance de ces derniers, la cuisine congolaise
2
reste mal connue et parfois décriée à tort par le fait que cette dernière se transmet de mère
en fille et de manière orale. (Marie-José E. 2012 : 20).
Eu égard à tout ce qui précède, les questions suivantes nous viennent à l’esprit et
constituent le fil conducteur de notre recherche :
1) Quelles sont les opportunités offertes par la ville de Kamituga pour la création d’un
restaurant gastronomique ?
2. HYPOTHESES
Une hypothèse est une proposition ou une explication que l’on se contente d’énoncer sans
prendre position sur son caractère véridique, c’est-à-dire sans l’affirmer ou la nier.
(https://fr.m.wikipedia.org/wiki/hypothèse)
3
C’est à partir de cette définition que nous proposons provisoirement les hypothèses
suivantes aux questions posées dans la problématique :
Les infrastructures routières : les routes étant quasi impraticables, le transport est
plus difficile, ce qui peut constituer un handicap au transport des matières
premières et des matériels de construction ;
Beaucoup de travaux similaires à notre thématique de recherche ont déjà été faits. Nous
avons eu l’occasion de consulter certains d’entre eux qui nous ont le plus séduit. Entre
autres :
Dans ses investigations, l’auteure vise à explorer l’identité professionnelle des lauréats
MOF des métiers de la gastronomie, dont le niveau d’excellence les distingue
nationalement et internationalement. Il cherche aussi à découvrir les places que la
gastronomie et la recherche d’excellence prennent dans leur construction identitaire.
4
Après analyse et traitement des données de ses recherches, il trouve que la gastronomie
française se situe à l’interaction entre la culture et l’économie le rangeant ainsi au rang
d’une industrie créative par des nombreux aspects.
Ce travail nous intéresse par le fait qu’il précise la place la plus importante qu’occupe la
gastronomie dans un milieu. En effet, la gastronomie étant au carrefour de la culture et
l’économie, elle mérite la valorisation car elle est l’une des pierres angulaires pour
l’édification d’une économie développée. C’est ainsi que nous pouvons nuancer ce travail
avec les recherches que nous menons, car, dans celui-ci, l’accent est mis sur la place de la
gastronomie dans une société alors que dans le nôtre, il est question de l’implantation d’un
restaurant gastronomique comme facteur de développement économique dans la ville de
Kamituga.
Ainsi, après le traitement des données du terrain, il parvient aux résultats selon lesquels, la
gastronomie est aujourd’hui unanimement reconnue comme un outil de développement
territorial, que ce soit de la part des collectivités comme de celle des chercheurs. Il établit
dans ses recherches que la gastronomie est une ressource et un levier pour le
développement territorial. Elle touche de nombreuses sphères métropolitaines, de
l’économie au rayonnement touristique. En effet, au niveau de l’économie, nous retrouvons
plusieurs branches, puisque la gastronomie est un produit encore considéré comme luxueux
par un grand nombre de personnes, mais elle est aujourd’hui aussi mise en avant dans une
optique plus généraliste de démocratisation et d’accessibilité. Mais, elle reste cependant
surtout une manne pour l’économie touristique et un support pour le marketing territorial à
l’heure actuelle. Il a également démontré qu’il existait différentes manières de s’emparer
du phénomène gastronomique. Il analyse au travers de trois études de cas spécifiques, qu’il
n’existe pas de modèle établi pour la mise en valeur de la gastronomie et chaque territoire
s’en saisit différemment, d’où la difficulté.
La sélection de ce travail a été motivée par le fait que l’auteur étudie les enjeux de la
valorisation gastronomique dans les territoires urbains tout en montrant que celle-ci
5
Eu égard à ce qui précède, nous remarquons que notre travail converge avec celui-ci en ce
sens que l’auteur analyse le processus de valorisation gastronomique dans des villes, mais
en plus da la valorisation gastronomique, le nôtre vas au-delà jusqu’à analyser les enjeux
permettant la création d’un restaurant gastronomique comme un des facteurs de base de la
valorisation gastronomique.
3. Aké Anicet Elvis AHOU, déterminant des pratiques alimentaires des
travailleurs de la commune du plateau, université de Cocody, 2008.
Pour cette étude, l’auteur analyse les formes de rationalité dans la fréquentation des
espaces de restauration et la dynamique des comportements alimentaires chez les
travailleurs. Il fait ainsi l’analyse des représentations de l’alimentation consommée et son
impact sur le choix de l’espace de restauration et les fonctions sociales de la fréquentation
des espaces socio-alimentaires.
Après ses enquêtes et analyse des données trouvées, il est parvenu à un résultat selon
lequel, la bonne alimentation est fonction de l’hygiène alimentaire, d’aliments équilibrés,
variés et riche en vitamines pour maintenir la santé. Ses enquêtes affirment que bien
manger c’est donner des aliments dont l’organisme a besoin pour maintenir la santé. C’est
ainsi que l’intérêt d’ordre sanitaire se trouve au cœur de la définition du « bien manger » et
de « bonne alimentation ».
Ce travail nous intéresse par le fait qu’il oriente son attention vers le bien manger,
l’alimentation saine et le choix des espaces de restauration qui s’inscrit presque dans la
même idée que le nôtre, en ce sens que nous étudions les facteurs pouvant daigner la
création d’un espace de restauration qui a pour but d’offrir la bonne alimentation et
améliorer les conditions de se nourrir.
Mais, à travers le résultat auquel il est abouti, nous décelons une grande discordance entre
celui-ci et les études que nous sommes en train de mener bien que lui, se limite à étudier
les raisons sur lesquelles se fonde le choix de fréquentation des espaces de restauration et
la dynamique des comportements alimentaires des travailleurs, pendant que nous, nous
sommes allé un peu loin en analysant les éléments pouvant offrir la possibilité d’ouvrir un
restaurant gastronomique dans la ville de Kamituga.
6
Le choix d’un sujet de recherche est motivé par un constat fait après une ou des
observations sur un phénomène quelconque. C’est ainsi que nous avons choisi le sujet
suivant après avoir observé la ville de Kamituga et constaté l’absence quasi-totale des
restaurants gastronomiques dans cette entité : « Etude d’opportunités de création d’un
restaurant gastronomique à Kamituga » ; L’intérêt de ce sujet se situe pour nous à trois
niveaux : au niveau collectif (niveau communautaire), niveau scientifique et niveau
individuel.
Au niveau individuel : à travers ce travail, nous avons pu découvrir pleines des choses
entre autre sur le plan gastronomique en générale et particulièrement sur le secteur de
restauration gastronomique de la ville d’étude. Cela nous a permis de découvrir l’état des
lieux des restaurants de la ville de Kamituga, d’analyser les enjeux agréant la création
d’un restaurant gastronomique dans cette nouvelle ville avec comme objectif d’améliorer
les conditions dans lesquelles la population se nourrie ; Car dit-on : « La destinée des
nations dépend de la manière dont elles se nourrissent » (Anthelme J. B. 2019 : 2).
5. Objectifs du travail
6. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
La méthodologie est l’ensemble des méthodes et techniques utilisées par un chercheur pour
atteindre le but de sa recherche. Pour la réalisation du présent travail, un recours a été fait à
certaines méthodes et techniques qui nous permirent de récolter et le traiter les données de
notre recherche avec succès.
Signalons que les détails de cette partie font objet d’un grand point dans le chapitre
deuxième.
7. DELIMITATION DU SUJET
Temporellement la présente, se limite dans la période allant du juin 2019 au mois de juillet
2020 et spatialement notre étude prend la circonscription de la ville de Kamituga, territoire
de Mwenga dans la province du Sud-Kivu en république démocratique du Congo.
Nous avons eu à surmonter beaucoup des difficultés liées aux collectes des données, au
déplacement vers le milieu d’étude et mais aussi au temps.
Problème de collecte des données : dans ce cas, après avoir distribué les
questionnaires d’enquête, nous nous sommes rendus que les gens avaient parfois du
mal à comprendre les questions, ce qui nous a poussé de fournir beaucoup d’efforts
pour parvenir à les faire comprendre afin qu’ils donnent leurs avis et il y a eu la
perte des questionnaires. En plus de cela, il nous a été difficile de trouver les
documents ayant traits à notre thématique de recherche.
8
Les contraintes de déplacement : étant donné que notre milieu d’étude localisé
très loin de la ville et que la route reliant les deux entités est en état de délabrement
avancé.
9. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hors mis l’introduction et la conclusion générale, le présent travail est organisé sur quatre
chapitres :
- Le premier chapitre concerne la revue des concepts liés au domaine de la
restauration ;
- Le deuxième chapitre présente le milieu d’étude, les matériels et méthodes de
collecte et de traitement des données
- Le troisième chapitre est basé sur la présentation, interprétation et discussions des
résultats
- Enfin le quatrième chapitre propose un projet de création d’un restaurant
gastronomique dans la ville de Kamituga.
9
Ce chapitre est consacré à l’analyse des concepts clés relatifs au sujet retenu par cette étude
et à la compréhension des mots usuels et l’historique de la restauration et la gastronomie.
Cette partie est réservée à l’analyse des mots clés constituant notre sujet de recherche, nous
présentons notre compréhension des termes qui cadrent avec cette recherche notamment
les mots clés étude, opportunité, la création, le restaurant la gastronomie, le gastronome, le
restaurant gastronomique.
I.1.1. ETUDE
Selon le dictionnaire Grand Larousse, l’étude est une application méthodique de l’esprit
cherchant à apprendre et à comprendre. C’est l’effort intellectuel pour acquérir des
connaissances (art et science). (Le Grand Larousse illusté 2015)
Eu égard à ce qui précède et par rapport à notre investigation, l’étude est un examen
orienté dans un domaine quelconque pour prélever quelques éléments nécessaires à une
action donnée. C’est ainsi que notre étude se dirige vers le secteur de restaurant pour
ressortir les opportunités d’implanter un restaurant gastronomique à Kamituga.
I.1.2. OPPORTUNITE
Selon le Larousse (2000 : 908), l’opportunité est le caractère de ce qui est opportun,
occasion favorable.
Quant à Josette REY-DEBOVE, cité par Didier TABARO 2012, l’opportunité est une
circonstance qui convient à ce qu’on veut faire.
Ceci revient à dire que l’opportunité quant à nous est une occasion qui se présente pour une
personne et qui lui permet d’entreprendre une action quelconque.
10
I.1.3. CREATION
La création est l’action de donner l’existence, de tirer du néant. C’est aussi l’action da
faire, d’organiser une chose qui n’existait pas encore.
Selon Christian FORREST cité par ASUKULU (2018 : 8), Tous les établissements, qui
produisent et distribuent la nourriture et la boisson sont considérés comme ayant une
activité de restauration, du plus simple, proposant des produits de ventes à emporter tels
que sandwichs etc. au plus complexe ayant la préoccupation constante de maintenir au plus
haut niveau le prestige de l’Accueil du service et de la Gastronomie.
Nous comprenons par le terme restaurant, tout établissement dont l’objectif est de satisfaire
les personnes désirant prendre un repas hors de foyers en leurs offrant un plat soigné en
échange des pièces de monnaies. Dans ce type d’établissement, les repas sont présents à
toute heure du jour.
Au début du XVIe siècle, le terme de « restaurant », revêt une acception alimentaire pour
désigner un « aliment reconstituant ». Au milieu du XVIIe siècle, le terme désigne plus
spécifiquement un « bouillon restaurant fait de jus de viande concentré » puis, à partir du
milieu du XVIIIe siècle, le lieu qui en assure la vente (OLONDO J., 2016).
11
Le Café Procope, créé en 1686 à Paris, est le premier « restaurant », dans l'acception
moderne, initialement « café » importateur de produit exotiques à consommer sur place,
tant sucrés (glace italienne, gâteaux) que salés, et bien entendu du café.
La révolution industrielle : grâce à ses caractéristiques, elle est considérée comme facteur
à la base de l’évolution de la restauration. Pendant la révolution, nous constatons :
L’introduction des machines dans la production, la naissance des villes, des exodes rurales
(des gens se concentrent dans des nouvelles villes, les tâches commencent à se spécifier, la
consommation hors foyer se développe grâce aux horaires de travail hors domicile et
l’éclatement progressif de la cellule familiale.
L’interdiction des boissons alcooliques entre 1919 et 1933 : l’interdiction légale des
boissons alcoolisées par le Volstead act aux Etats-Unis d’Amérique est l’élément
12
a) RESTAURATION TRADITIONNELLE
C’est le secteur constitué des établissements très variés et composé des petites entreprises
individuelles. Le chef peut laisser libre cours à sa créativité et son imagination.
Restaurant classique
Ce sont les restaurants indépendants qui sont destinés à une clientèle extrêmement variée.
Le type de service est lui aussi varié. Le plus souvent, le service à l'assiette est employé
mais certains établissements réalisent quelques préparations au guéridon.
Ce sont des restaurants intégrés dans les hôtels. Ils constituent un service complémentaire
pour le client de passage. Le type de service est souvent à l'assiette et au buffet. On y
trouve souvent des formules "grill". La formule grill se compose d'une carte simple où des
poissons et des viandes sont grillés à la vue de la clientèle.
Restaurant du tourisme
Comme il existe des hôtels de tourisme avec un système d'étoiles pour les classer, il existe
les restaurants de tourisme. Le service dans les restaurants de tourisme doit donc être
effectué par de véritables professionnels
b) RESTAURANTION A THEME
C’est un mode de restauration qui se fonde soit sur produit spécifique, soit sur un pays
donné ou soit sur un art de vivre.
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Ce type de restaurant propose une carte des mets et des vins portant sur un pays.
Généralement un cadre adapté est aussi proposé. Le service est souvent assez simple mais
il est surtout adapté aux coutumes du pays choisi : Chinois, Congolais, Japonais, Marocain,
etc...
Au tour d’un art de vivre
Ici il ne s'agit pas de choisir un pays ou un produit mais plutôt un mode de consommation :
restaurants végétariens, diététiques. Le type de service employé dans ce genre
d'établissement se fait essentiellement à l'assiette et sous forme de buffets.
c) LA RESTAURATION TRAITEUR
Le service traiteur classique
Pour ce type de restauration, les plateaux sont préparés à l'avance et embarqués pour être
servis en vol. Servair est la plus grande société française spécialisée dans ce secteur. Pour
le service, c'est le personnel de vol (hôtesses et stewards) qui l'effectue à l'issue d'une
formation interne.
2) Restauration ferroviaire
aujourd’hui le groupe Accor qui a en charge cette restauration qui se compose de vente
ambulante, de wagon restaurant classique, des plateaux repas et des formules gril
(grillades, salades, plats cuisinés ou repas froids). On constate une nette amélioration de la
qualité des prestations depuis quelques années. Le service est adapté à ce type de
restauration et le personnel reçoit une formation spécifique.
e) RESTAURATION RAPIDE
La restauration rapide est le secteur qui a connu la plus forte croissance ces vingt dernières
années. En effet, c'est ce concept qui répond en partie à nos besoins de citadins modernes
(pressé et loin de chez soi). Dans cette forme de restauration, nous trouvons : le Fast-Food,
restauroute, la cafétéria, le Snack, les Sandwicheries, la restauration automatique.
La restauration de collectivité repose sur des contraintes précises : nourrir un grand nombre
de gens pour un prix extrêmement bas. Comme la réussite de cette activité repose en
grande partie sur le principe des économies d'échelle, on retrouve dans ce secteur d'activité
de très grandes sociétés spécialisées.
Restauration d’entreprise
Il s'agit d'un restaurant mis à la disposition des salariés de l'entreprise. La prestation peut
être assurée par une équipe interne l'entreprise ou laissée à une société spécialisée qui fera
un service en liaison froide ou chaude. Le type de service employé est généralement la
distribution en linéaire.
Restauration scolaire
Nous avons tous été (ou sommes encore) des élèves qui avons déjeuné au moins une fois
dans une cantine scolaire. Le plus souvent il s'agit d'une distribution linéaire ou au plat sur
15
table.
Restauration hospitalière
La restauration hospitalière possède des contraintes qui lui sont propres : pouvoir adapter
le plateau de chacun à sa pathologie. Il en résulte une distribution et une préparation qui
demande beaucoup de main d'œuvre. Le service est assuré en général par le personnel
hospitalier et se fait par chambre au plateau.
Restauration pénitentielle, des armées
I.3. LA GASTRONOMIE
I.3.1. Définition
Le mot gastronomie est exposé à de nombreuses définitions variant selon différents auteurs
et différentes époques.
Etymologiquement le mot prend sa source dans les deux mots grecs « gastèr », « ventre »
ou « estomac » et « nomos », « loi », ainsi la gastronomie est « l’art de régler l’estomac ».
Le terme « gastronomie » apparaît pour la première fois en 1801, dans une poésie
didactique de Joseph de Berchoux intitulé « la gastronomie ou l’homme de champs à
table ». Il fit son entrée dans le dictionnaire de l’Académie française en 1835. A ses
débuts, le mot gastronomie ne décrivait ni une « bonne cuisine », ni une « haute cuisine »
mais signifiait la transformation de l’acte simple comme manger ou boire en « art de
table ». (Clément L, 2015 : 10-11)
Dans le cadre de cette recherche, nous soutenons théorie qui estime que la gastronomie est
la préparation des matières premières comestibles de la meilleure qualité possible, de la
16
Ainsi, il ressort que la gastronomie est un élément culturel qui permet d’identifier un
peuple ou une civilisation à travers la façon de se nourrit. La cuisine est le miroir culturel
d’une société en ce sens que chaque entité dispose d’une gastronomie spécifique qui
s’appuie soit sur les produits (production locale), soit sur la coutume alimentaire (manière
de gérer la nourriture et la boisson), ou soit à la manière de préparation de tel ou tel autre
aliment.
La gastronomie est un élément constitutif de l’identité culturelle d’un pays par le fait que
celle-ci permet de reconnaitre la culture de quelqu’un à travers sa façon de se nourrir ; elle
contribue à confectionner la culture, l’image d’un pays mais aussi son attrait touristique.
La cuisine constitue un des principaux facteurs du développement économique dans une
entité.
Selon Claude Lévi-Strauss, la cuisine Répond aux exigences du corps, placée donc entre la
nature et la culture, la cuisine assure plutôt leur nécessaire articulation. Elle relève des
deux domaines et reflète cette dualité dans chacune de ses manifestations.
I.3.3. La cuisine
La cuisine est l'ensemble des techniques de préparation des aliments en vue de leur
consommation par les êtres humains (voir cuisinerie). (Jean L. 2013). Etant diverse à
travers le monde, la cuisine constitue l'un des principaux éléments représentant la notion de
terroir en ce sens qu’elle est le fruit des ressources naturelles et productions agricoles
locales, des us et coutumes, de la culture et des croyances, du perfectionnement des
techniques, des échanges entre peuples et cultures.
Au travers le monde, les cuisines se diffèrent selon chaque pays, peuple ou civilisation. Le
pays développe sa cuisine à travers son évolution sociale, les caractères des sociétés qui le
peuplent, ses traditions, ses ressources naturelles et les interactions.
Variant également suivant les spécificités cuisson ou de préparation et les aliments propres
à chaque espace géographique données, voici les sortes des cuisines les plus pratiquées :
2. La cuisine exotique : celle qui renferme toutes les cuisines du monde, qui ont été
importées en Europe et en France par les mouvements de population. Ici, ce sont les
cuisines italiennes, japonaises, chinoises, tex-mex ou indiennes qui prennent le
premier rang.
3. Cuisine moléculaire : est une branche scientifique qui étudie les réactions
chimiques et physiques des aliments lors de leurs cuissons, la matière élémentaire
composant les ingrédients, pour optimiser les réactions chimiques qui s'opèrent par
les mélanges, les cuissons, les tailles, les macérations, etc.
Hervé This, cité par Elodie M, (2010 : 4) définit la gastronomie moléculaire comme une
branche scientifique qui explore les mécanismes survenant lors des transformations
culinaires. Le terme prend sa référence à la biologie moléculaire qui est une pratique de la
biologie dans laquelle on introduisait des méthodes chimiques et physique, en ce sens que
pour la gastronomie moléculaire l’idée était la même à l’initiale le programme de la
discipline correspondait à l’introduction en cuisine des pratiques tirées de la chimie et de
18
Créée en 1988 par Hervé This et Nicolas Kurti, sous le nom de gastronomie moléculaire et
physique, il change de nomination en 1998 après la mort de Nicolas Kurti et se réduit à
« gastronomie moléculaire » car selon Hervé, la terminologie initiale est encombrante.
L’évolution de cette discipline a donné naissance à la cuisine moléculaire qui est à son tour
un mode de cuisine qui fait usage des résultats scientifiques pour introduire des nouveaux
ingrédients, méthodes, ustensiles dans la cuisson. (Clément L., 2015 : 57).
Le restaurant gastronomique peut être définit par le facteur des produits offerts car les
établissements de ce genre sont assimilés à des temples de luxe et considérés comme
fournisseur d’objets de luxe. Le terme luxe détermine non seulement l’aspect économique,
mais représente également la nation de la culture, de la tradition, du terroir (origine locale
du produit) et enfin l’appréciation de l’art et de la créativité individuelle. Tels sont des
éléments nécessaires pour parler du restaurant gastronomique.
Ces restaurants se distinguent particulièrement des autres par la variété des menus en
fonction de la valeur et de la complexité des mets proposés. Par ailleurs, le décor intérieur
doit répondre à certaines exigences (www.rependre.com ).
Pour qu’un restaurant soit qualifié de gastronomique, il faut qu’il propose une cuisine
raffinée et une cave de qualité. Le cadre doit également être agréable et authentiques, le
service soigné et l’accueil attentif. Le menu est souvent composé de viande et de poissons
(Katharine B. op.cit.).
Conclusion partielle
Dans le présent chapitre, il a été question de faire une analyse des concepts clés liés au
domaine de restauration : la restauration, le restaurant, le restaurant gastronomique, la
gastronomie, etc.
19
Dans ce chapitre, nous présentons le milieu de notre étude les matériels et les méthodes
utilisées pour la collecte et le traitement données.
Nous avons choisi de mener cette étude dans la ville de Kamituga. La ville de Kamituga
est une nouvelle ville créée par …….
L’histoire de la ville de Kamituga est intimement liée à celle des sociétés d’exploitation
des minerais.
II.2.1. HISTORIQUE DE LA VILLE DE KAMITUGA
Le Bulega, l’espace occupé par le peuple Lega est riche en pierres précieuses (l’or, le
diamant, le coltan, l’étain, fer, le wolframite, béryl), ainsi qu’en pierres semi-précieuses
comme opale, Gramat, agate,…
Ces richesses ont attiré l’argent colonial qui ne ménage aucun effort pour y déployer des
géologues pour prospection de son sous-sol en 1912. Cependant, la Société Minière de
Grands Lacs Africains (SMGL) créée en 1923 s’installe à KAMITUGA en 1926 via
MIKASHI-MWENGA centre pour exploitation des graviers aurifères du bassin de la
rivière Elila, Zalya où le transfert de la direction fut effective quatre ans plus tard (1930).
(MULUNGULA K., 2015 mémoire online).
a) Les camps pour le personnel blanc : Sur le Plateau Bitilitili était bâti deux
quartiers : Le quartier administratif et le quartier résidentiel Hexagone.
c) Les cités ouvrières pour les noirs indigènes : Les cités ouvrières étaient réservées
aux Noirs, aux indigènes non-civilisés (non-immatriculés).
d) Le plateau médical : Sur le plateau médical était bâti deux complexes : l’hôpital
pour le personnel noir de la Compagnie Minière des Grands Lacs Africains (MGL)
et le camp d’habitations du personnel noir du service médical de la Compagnie
Minière des Grands Lacs Africains (MGL).
e) Les plateaux des Missions religieuses : La mission religieuse était une branche de
la mission de colonisation. Les différentes sociétés de colonisation concourent à
l’unique mission coloniale de civilisation.
La cité de Kamituga est restée siège de MGL jusqu’en 1976 l’année où la direction de la
MGL sera transférée vers KALIMA via Bukavu avec Symétain KALIMA et la
COBELMIN Zaïre, qui donnent naissance à la SOMINKI. La cité de Kamituga
abandonnée par la SOMINKI en 1996, laisse libre champs aux creuseurs clandestins ; ce
qui entraine l’élargissement de la cité jusqu’aux petits villages jadis périphériques donnant
ainsi à la cité une superficie d’environ 20 km². La guerre de ratification du RCD entrainant
la destruction totale du tissu économique de Kamituga par les pillages systématiques.
La cité de Kamituga se verra conférer le statut de ville en 2013 par le décret n°13/029 du
13 juin 2013 conférant le statut de ville et de commune à certaines agglomérations de la
province du Sud-Kivu et comprend deux communes à savoir la commune de Bitanga et la
commune de Mobale
20 km2. Elle est comprise entre 28°10’’ de la longitude nord et 30°05’’ de la longitude
sud.
Il est limité :
I.2.3. CLIMAT
La ville de Kamituga est caractérisé par un climat tropical humide dont la température est
presque la même que celle trouvée dans la ville de Bukavu, ce qui varie entre 22 et 23°C.
L’année est subdivisée en deux saisons : la saison sèche (qui commence au mois de Juin et
prend fin au mois d’Août) et la saison pluvieuse (qui débute au moi septembre jusqu’au
mois de mai). (https://www.congo-autrement.com/page/les-villes-de-la-rd-congo/ville-
minière-de-kamituga-province-du-sud-kivu-1html consulté le 04 février 2020 à 14h00)
Kamituga a un sol argileux avec beaucoup de boues. C'est un sol naturellement moins
appauvri par un fort lessivage qui entraîne les éléments minéraux en profondeur : son sous-
sol renferme des minerais variés (l'or, cassitérite,...).
b) Végétation
De par son climat et son relief, la ville de Kamituga est couverte d’une forêt dense
actuellement détruite par les creuseurs des minerais et surtout l’or.
c) Hydrographie
La ville de Kamituga est traversée par un bon nombre de rivières parmi lesquelles nous
trouvons : Zalya et ses affluents, Bitanga, Bizombo, Mobale, etc... Mais en plus de celles-
là nous pouvons saisonnièrement trouver un réseau hydrographique constitué des rigoles et
ravins fonctionnant pendant la saison pluvieuse.
22
I.2.5. ECONOMIE
Dans la ville de Kamituga, l’économie repose sur plusieurs activités, les plus considérées
sont les suivantes :
A. Agriculture
Les activités agricoles sont intéressées par moins de gens à Kamituga, la minorité des
agriculteurs pratique l’agriculture de subsistance. La production agricole est faible à la
qualité du sol et l’exploitation artisanale des minerais qui est l’activité préférée, et suite à
cela, les produits agricoles viennent de l’étranger, donc les villages environnants
L'élevage du gros comme petit bétail n'est pratiqué et semble être absent à Kamituga où
toute la population tourne vers l'Exploitation de l'or, même si on peut trouver quelques
poules, canards et pigeons. La population se procure de la viande de vache et de chèvre qui
vient du BUSHI.
C. Commerce
Dans cette ville nous trouvons des magasins et boutiques riche en produit divers. Elle
regorge un grand marché réunissant plusieurs gens en provenance des diverses entités, tous
les jours de la semaine mais en plus de celui-là, nous trouvons également des Kasoko et
Limanga (ce qui veut dire les petits marchés) qui satisfont la population pendant. Les
produits vendus viennent des différents pays du monde mais aussi dans diverses villes du
pays.
D. TOURISME
les creuseurs, la gastronomie etc. mais compte tenu de l’impraticabilité des voies de
transports (routes et aérodrome), ces éléments sont moins visités et non valorisés.
E. TRANSPORT ET COMMUNICATION
La ville de Kamituga est traversée par la route nationale numéro deux (RN2), reliant la
ville de Bukavu à la province de Maniema via Mwenga. Celle-ci est, jusqu’ en 2020 en
terre battue et régulièrement en mauvais état.
Notre méthodologie a été fondée sur deux étapes jusqu’à la présentation du travail fini. La
première partie étant basée sur la récolte de données, la seconde est organisée sur leur
traitement.
(i) les restaurateurs : il s’agit des différentes personnes dont l’activité principale est
la commercialisation des produits dans un restaurant (propriétaires et agents) ;
(ii) les clients consommateurs des produits de restaurants, qui pouvaient se
retrouver dans les restaurants en pleine consommation lors de nos visites de
recherche.
Dans notre recherche, la première étape a été celle d’identification des restaurants présents
dans la ville comme notre population d’étude, sans discrimination de catégorie, de la
qualité du service ou autre élément. Pour parvenir à cette fin, nous sommes parti de deux
services afin de trouver la liste répertoriant les restaurants (la mairie, le comptable qui nous
donna la liste actualisée composée des 106 restaurants et Monsieur Mubila, le président des
restaurateurs qui nous fit celle composée de 171 restaurants et Cafétéria).
entretiens avec des personnes supposées avoir des informations pertinentes par rapport à
notre étude.
Dans ce chapitre, il est question de présenter les résultats de nos investigations, les
analyser, interpréter et les discuter en fonction de ce que les autres auteurs ont dit sur notre
thématique de recherche. C’est ainsi que ce dernier comprend deux grands points mis à
part les caractéristique des enquêtés, savoir : la Présentation des résultats, et la discussion
des résultats.
Sexe Fréquence
Sexe Hommes Femmes Total
Clients consommateurs 88 32 120
Restaurateurs 22 14 36
Total 110 46 156
Pourcentage 70,5% 29,5 100%
Ce tableau présente la répartition des enquêtés selon le sexe. C’est ainsi que pour les deux
catégories ciblée (clients et restaurateurs), nous avons enquêté 110 hommes soit 70% et 46
femmes soit 30%.
A travers le tableau ci-haut, il sied de remarquer que 102 sujets de 120 enquêtés soit 85%
déclarent avoir consommé au restaurant au cours du mois pendant lequel les enquêtes
étaient en train d’être menées sur le terrain (mois de septembre), pendant que 18 d’entre
eux soit 15% ne sont jamais allés au restaurant pour le même mois
Le tableau ci-dessus renseigne que, sur les 102 personnes qui ont répondu par OUI à la
question précédente, 50 soit 49% déclarent qu’ils mangent au restaurant chaque jours, 25
soit 25% y vont au moins 5 fois par mois, 18 soit 18% consomment au restaurant 3 fois par
mois et enfin 9 soit 9% y entrent 1 fois par mois.
Sinon pourquoi ?
Réponses Fréquences Pourcentages
Les restaurants sont sales 5 28,0
Ils n’offrent pas un bon service 7 38,0
Ils sont toujours pleins 3 16,7
Toutes ces assertions sont correctes 3 16,8
Total 18 100,0
Source : Résultats de l’enquête effectuée au mois de septembre 2020
A partir de ce tableau, l’on peut facilement remarquer que sur les 18 personnes qui
n’avaient jamais été au restaurant au cours du mois de septembre 2020, 7 soit 38% se
justifient en disant que les restaurants de la ville n’offrent pas un bon service raison pour
laquelle ils ne sont pas intéressés. 5 soit 28% estiment que les restaurants sont sales, mais
3 soit 17% précisent que chaque fois qu’ils vont aux restaurants ils trouvent qu’ils sont
29
toujours pleins. 3 autres personnes soit 17% avouent que tous ces motifs font qu’ils ne
fréquentent pas les restaurants (ils sont sales, ils n’offrent pas un bon service aux clients, et
enfin ils sont toujours pleins).
Ce tableau fait découvrir que certains restaurants de la ville de Kamituga sont plus
fréquentés que d’autres dans le cas où, 33 personnes soit 28% de nos 120 interrogés disent
que le restaurant de Dr SIFA reçoit plus de clients que les autres, pendant que 28 soit 23%
admettent que les restaurants qui en plus d’être moins chers se localisent dans des endroits
les plus fréquentés de la ville sont ceux dont les clients choisissent le plus, 24 soit 20%
contredisent en faisant savoir que c’est Mère Dego qui bat le record. Les autres laissent
connaitre que le restaurant dénommé Suite et fin reste un restaurant où chaque personne a
envie d’aller (17 sujets soit 14%) ne se limitant pas là 7 autres sujets soit 6% pensent que
ce serait chez Maman NYASSA où tout le monde veux manger et 6 enfin, soit 5%
reconnaissent que c’est Maman NGENA qui attire plus de clients que les autres.
Il se dégage à travers ce tableau que sur les 120 personnes contactées, 63 soit 53%
approuvent que certains restaurants sont plus fréquentés que d’autres étant donné qu’en
plus d’être moins chers, ils se localisent dans les endroits les plus fréquentés de la ville. 30
personnes, soit 25% ont déclaré que c’est par ce qu’ils offrent un meilleur service et enfin,
27 soit 22% pensent que certains restaurants sont localisés près des carrés miniers.
Partant de ce tableau, il s’observe que sur le total de 120 personnes enquêtées, 37 soit 39%
précisent que Camp six est le quartier qui émerge plus de restaurants, 30 soit 25% quant à
eux c’est à Tchanda où il y a un grand nombre de restaurants dans la ville. 21 soit 17%
pensent que c’est Calvaire qui abrite plus de restaurants, ensuite, 16 répondants, soit 13%
déclarent que c’est à Mero. 8 soit 7%, estiment que beaucoup de restaurants sont localisés
à Kalingi. Il y a également 5 sujets soit 4% qui confirment que c’est le Centre commercial
qui est le milieu qui contient un grand nombre des restaurants dans la ville et enfin, 3
personnes, soit 3% démontrent qu’il y plus de restaurant dans Malupangu qu’ailleurs.
Les données de ce tableau renseignent que sur les 120 sujets enquêtés, 64 soit 53%
justifient leurs réponses en montrant que certaines entités hébergent plus de restaurants que
d’autres car elles sont localisées près des carrés miniers, c’est le cas de Tchanda, Calvaire,
Mero etc., 38 autres expliquent que les autres endroits casent plus de restaurants par le fait
que c’est le centre des activités de la ville, comme Camp six et Malupango et le Centre
commercial. Les autres pensent encore que le fait que certains milieux logent plus de
restaurants que d’autres peut s’expliquer par la fréquentation élevée de ces derniers comme
Essence, Camp six, Centre commercial etc. (18 individus soit 15%).
Par rapport à ce tableau, 99 sujets enquêtés sur 120, soit 82% confirment bien qu’il y a un
endroit bien approprié où peut être implanté un restaurant gastronomique dans la ville. 21
personnes, soit 18% les contredisent en disant qu’il n’y a aucun endroit idéal pour
implanter ce dernier.
Ce tableau fait comprendre sur un total de 99 enquêtés ayant répondu par OUI à la question
précédente, 68 soit 69% pensent que Camp six pourrait être le meilleur quartier pouvant
héberger un restaurant gastronomique. 15 répondants, soit 15% estiment que c’est dans
MALUPANGO qu’il faudra implanter ce dernier mais 12 autres, soit 12% suppose que
32
l’endroit approprié c’est le Centre-ville. Enfin 4 personnes, soit 4% croient que c’est à
l’Essence où un restaurant gastronomique peut bien émerger.
Eu égard aux données de ce tableau, il est important de préciser que Camp six est un
endroit idéalement approprié pour l’implantation d’un restaurant gastronomique en ce sens
qu’en plus d’être le milieu le plus fréquenté de la ville, il est l’épicentre des activités
administratives de la ville, mais aussi il se localise le long des routes qui mènent vers les
lieux de travail comme Tchanda, Katunga, etc.
Ainsi, parmi les 70 sujets qui ont répondu par non à la question, 23 soit 33% se justifient
en disant qu’ils sont déçus par le fait que les restaurants offrent un service de piètre qualité
dans un environnement non soigné. 10 personnes, soit 14% se justifient en montrant que
les restaurants n’engagent pas un personnel compétent capable de prendre en charge un
client et satisfaire son besoin, en lui réservant un service soigné. Enfin, 37 autres sujets qui
représentent les 53% restant se plaignent en disant que toutes les raisons précitées font à ce
qu’ils ne se rendent pas dans des restaurants. Par contre, sur les 50 individus qui préfèrent
consommer au restaurant de la ville, 64% soit 32 personnes précisent que c’est par manque
de restaurant de qualité qu’ils se rendent dans ces derniers. 18% ou 9 individus, estiment
que les restaurants sont plus rapides pour permettre de gagner de temps, mais en plus, 5
d’entre les sujets soit 10% démontrent que ces derniers sont moins chers pour permettre à
tout le monde d’avoir le pouvoir de payer un repas, et enfin, 4 répondants, soit 8% se
sentent intéressés par la meilleure qualité des produit et du service offert.
Pour ce qui concerne ce tableau, 87 personnes, soit 72% ont déclaré n’être pas satisfaits du
service offert par les restaurants de la ville de Kamituga, par contre 33 répondants, soit
28% disent être satisfaits par ce dernier.
Si oui, comment ?
Réponses Fréquences Pourcentages
Ils permettent de gagner le temps 1 2,4
34
L’implantation d’un restaurant gastronomique pourrait avoir des effets sur la réduction
du chômage dans la ville ?
Réponses Fréquences Pourcentages
Oui 106 88,3
Non 14 11,7
Total 120 100,0
Source : Données primaires reçues du terrain
Ce tableau fait remarquer que sur nos 120 personnes constituant notre échantillon, 106 soit
88% affirment que l’implantation d’un restaurant gastronomique peut jouer un rôle
déterminant dans la réduction du chômage. En revanche, 14, soit 12% démontrent à leur
tour que l’implantation d’un restaurant gastronomique n’a rien sur la réduction du
chômage.
Ce tableau montre que sur un total de 120 personnes ayant répondu à cette interrogation,
105 soit 87% sont d’accord que la création d’un restaurant gastronomique dans la ville de
Kamituga peut rapidement conduire vers le développement économique de la ville,
pendant que 15 d’entre elles, soit 12% précisent que le restaurant gastronomique n’a aucun
impact sur le développement économique de la ville de Kamituga.
Les données de ce tableau montrent que 33 sur 36 restaurateurs, soit 92% soutiennent
l’idée selon laquelle l’implantation d’un restaurant gastronomique dans la ville de
Kamituga est un des éléments concourant au développement économique de la ville,
pendant que 3 personnes, soit 8% n’en sont pas d’accord.
Si oui, Comment ?
Réponses Effectifs Pourcentage
Par accroître le revenu des travailleurs 30 28,6
Par le paiement de taxes 75 71,4
Total 105 100,0
36
L’explication donnée par ce tableau nous renseigne que parmi les 105 sujets qui ont été
d’avis que le restaurant gastronomique implanté dans la ville de Kamituga peut avoir un
impact positif sur la croissance économique de cette dernière, 75 soit 71% individus
pensent c’est par le paiement régulier des taxes que ce dernier contribuer à l’accroissement
de l’économie de la ville et pourtant 30 autres soit 29% montrent que le restaurant sera un
déterminant de la progression économique de la ville par l’accroissement du revenu des
travailleurs.
Si oui, comment ?
Réponses Fréquences Pourcentages
En améliorant la qualité de sa production locale 33 27,5
En se spécialisant aux produits locaux 31 25,8
En multipliant les stratégies de valorisation (Publicité, 17 14,2
exposition, etc.)
En insérant les mets traditionnels sur le menu 11 9,2
Toutes ces possibilités sont passibles 16 14,2
Total 108 100,0
Source : résultats des enquêtes sur le terrain
37
Quels sont les mets traditionnels offerts par les restaurants de Kamituga ?
Réponses Fréquences Pourcentages
Kindakinda 15 12,0
Chenilles 3 2,5
Bananes plantains 3 2,5
Aucun 99 82,0
Total 120 100,0
Au travers de ce tableau des mets endémiques et traditionnels préparés par les restaurants
de la ville, sur 120 individus enquêtés, 99 soit 83% sont d’avis que les restaurants de
Kamituga n’offrent presque pas de plat traditionnel aux clients. 15 personnes, soit 12%
indiquent que ceux qui en offrent se limitent à préparer le Kindakinda pour satisfaire la
clientèle nostalgique. 3 d’entre eux, soit 3% disent que les restaurants offrent
saisonnièrement les chenilles, mais 3 autres enfin, soit 3% affirment avoir trouvé dans
certains restaurants les bananes plantains comme repas traditionnel. A ce point, les avis des
restaurateurs se présentent de la manière suivante :
Tableau N°22 Quels sont les mets traditionnels offerts par votre restaurant ?
La question adressée à 36 restaurateurs a donné les résultats qui montrent que 83% soit 30
individus confirment qu’ils ne préparent pas des mets traditionnels, mais 4 d’entre eux
préparent la viande des gibiers boucanée, 1 soit 3% renseigne que lui vend le Kindakinda
et le dernier 1 soit 3% propose le Kanyambi.
Ce tableau nous laisse comprendre que sur les 120 personnes enquêtées, 50 soit 42%
déterminent qu’habituellement les restaurants de la ville de Kamituga offrent le foufou à la
viande. 29 parmi les enquêtés, soit 24% affirment à leur tour qu’ordinairement les
restaurants préparent du riz aux haricots. 19 autres, 16% font savoir qu’à chaque fois que
vous vous rendez dans un restaurant à Kamituga, vous devez trouver le Foufou avec du
sombe, pendant que 18 soit 15% estiment que le repas de coutume dans les restaurants de
Kamituga est le Riz à la viande et enfin, 4 individus, soit 3% croient que les restaurants de
la ville préparent beaucoup plus le Kindakinda.
Le tableau suivant sur le prix des produits dans restaurant nous renseigne plus :
39
Le présent tableau renseigne que 24 des 36 restaurateurs contactés soit 67% avouent que le
prix de leurs produits varie entre 1.500 CDF et 2.500 CDF pendant que pour les 12 autres,
soit 33% leurs prix se situent dans l’intervalle de 500 CDF à 1.500CDF inclus.
Tableau N°25 Des problèmes rencontres dans l’exploitation des restaurants dans la
ville
De référence à ce tableau, il est ressort que sur les 36 restaurateurs contactés, 9 soit 25%
montrent que leurs restaurants se heurtent souvent au problème d’impraticabilité de la
route Bukavu Kamituga, 8 soit 22% estiment que c’est le problème de détournement de
fonds par les travailleurs. 8 individus parmi eux, soit 22% pensent que le problème réside
au niveau des taxes de l’Etat et de la malhonnêteté des clients qui viennent parfois manger
sans argent, et enfin, pour 11 soit 31%, toutes ces difficultés sont fréquentes dans leurs
activités.
Tableau N°26 : Pourquoi les actionnaires ne préfèrent pas investir dans le secteur de
restauration en implantant des restaurants de qualité dans cette ville ?
Il sort de ce tableau que sur les 120 personnes contactées, 34 soit 28% pensent que les
entrepreneurs n’envisagent pas investir dans le domaine de restauration dans cette nouvelle
ville tout simplement parce qu’ils ne sont pas informés sur le bienfondé de ce secteur. 31
soit 26%, les entrepreneurs croient qu’il n’y a pas de richesse rapide dans le secteur de
restauration, 22 soit 18% montrent à leur tour que le pouvoir d’achat de la population pose
problème. 14 soit 12%, estiment que les entrepreneurs ont peur des taxes pendant que 5
personnes, soit 4% supposent que la difficulté se trouve au niveau du manque d’un
personnel qualifié. Au finish, 14 soit 12% croient que toutes ces énigmes font que les
actionnaires ne puissent pas investir dans ce domaine.
III.1.2.4. PROPOSITIONS
Ici nous allons présenter toutes les proposions données par la population de la ville de
Kamituga dans tous les sens.
Ce tableau nous fait découvrir que sur les 156 personnes contactées, 144 sujets soit 92%
sont d’accords avec la création du restaurant gastronomique dans la ville car ça fait partie
des éléments qui font accroître l’économie d’une entité. Mais en plus de cela, il y a
41
également 12, soit 8% qui pensent encore qu’il y a un danger dans l’édification de ce
restaurant dans ladite ville.
Ce tableau propose ceci à travers les réponses fournies par les enquêtés, sur le total de 88
qui ont pu répondre négativement à la question de satisfaction (Cfr. Tableau N°13), 36 soit
41% pensent que pour améliorer le service de restauration dans la ville de Kamituga, il est
important de créer un restaurant gastronomique dans l’entité. 12 personnes, soit 14%
estiment qu’il faut recruter un personnel qualifié pendant que 11 parmi eux, soit 13%
pensent à l’amélioration du service offert. 3 répondants, soit 3% choisissent le changement
des modes de préparation comme principale solution à ce problème. Enfin 26 enquêtés,
soit 29% approuvent que toutes ces réponses constituent une clé d’amélioration du service
de restauration dans la ville de Kamituga (améliorer le service offert, changer les modes de
préparation des mets, créer un restaurant gastronomique, recruter un personnel qualifié).
Le questionnaire réservé au gestionnaire des restaurants porte beaucoup plus sur une étude
approfondie du secteur de restauration dans la ville de Kamituga.
Il ressort de ce tableau portant sur les critères de fixation du prix des produits que sur un
total de 36 restaurateurs enquêtés, 13 soit 36% déclarent qu’ils tiennent compte du prix
d’achat des matières premières et des multiples taxes, tandis que 2 , soit 6% se basent sur
le prix d’achat des matières premières. Enfin, 21 soit 58% montrent que le prix d’un
produit se fixe sur base de toutes les dépenses effectuées (PA matières premières, taxes,
main-d’œuvre, etc.).
Ce tableau nous fait découvrir que parmi les 36 restaurateurs contactés 21, soit 58%
parviennent à vendre plus de 100 plats par jour, 7 soit 19% se limitent souvent à 100 plats
par jour et 8 soit 22% parviennent à vendre 50 plats par jours.
Le tableau ci-haut concernant le mode de préparation des mets dans les restaurants de la
ville de Bukavu, renseigne que sur les 36 restaurateurs contactés, 94% soit 34 individus
43
Ce tableau fait remarquer que sur les 36 restaurateurs enquêtés, 24 soit 66%
s’approvisionnent en produits au sein de la même ville de Kamituga. Contrairement à cela,
12 soit 33%, en plus des approvisionnements rapides dans la ville, ils commandent
également des produits en provenance de Bukavu pour certains cas (la farine de maïs, les
poulets, etc.).
Le tableau ci-haut montre que, 14 personnes sur 36 soit 39% estiment que leurs restaurants
disposent des stocks importants et s’approvisionnent quelques jours avant l’épuisement de
celui-ci. . Par contre, pour ceux qui n’ont pas de stock choisissent deux options : les uns
s’approvisionnent chaque soir pour préparer la journée de lendemain (11 individus soit
31%) d’autres s’approvisionnent à chaque fois que le besoin se présente (11 soit 30%).
Il ressort de ce tableau que sur les 36 restaurateurs rencontrés, 25 soit 69% recrutent un
personnel en provenance de la ville de Bukavu et ses territoires environnants Walungu,
Kabarhe, Kalehe etc. 5 soit 14% travaillent avec les autochtones et enfin 6 soit 17
travaillent seuls avec des membres de leurs familles.
Tableau N°35 : Les stratégies mises en œuvre pour fidéliser les clients et faire face à la
clientèle
Partant de ce tableau l’on remarque que sur les 36 restaurants dont les gestionnaires ont été
contactés, 4 soit 11% prouvent que la meilleure stratégie de fidélisation de la clientèle est
celle d’être courtois avec eux, 2 soit 6% déclarent qu’ils ne font que soigner leur cuisine et
les clients sont contents au point qu’ils restent fidèles au restaurant. 2 soit 5% disent qu’il
suffit de faire quelques réductions du prix sans augmentation de la quantité pour garder les
clients le plus longtemps possible. 2 soit 6% autres confirment que le meilleur moyen est
d’être rapide en service et c’est tout. 26 soit 72% appliquent toutes ces stratégies pour
garder les clients et faire face à la concurrence.
45
Les résultats de ce tableau montrent que sur le total de 36 restaurateurs trouvés, 34 soit
94% prouvent que l’exploitation minière forme un atout majeur pour l’exploitation des
restaurants dans la ville de Kamituga. Certains qui sont localisés dans les carrés miniers
vivent de l’extraction, mais 2 soit 4% estiment que les deux ne peuvent pas marcher de
pair.
Quel est le rang social des clients qui fréquentent votre restaurant
Réponses Effectifs Pourcentage
Creuseurs 7 19,4
Motards 2 5,6
Toutes ces catégories 25 69,4
Agents de l'Etat et creuseurs 2 5,6
Total 36 100,0
Source : nos enquêtes
Le résultat présent dans ce tableau montre que 7 restaurants soit 19% sont plus fréquentés
par les creuseurs, 2 soit 6% sont souvent occupés par les motards, 2 soit 6% accueillent
régulièrement deux catégories, les creuseurs et les agents de l’Etat, mais 25 soit 69% sont
fréquentés par tous les rangs (les agents de l’Etat, les creuseurs, les motards, les agents des
ONGs, et autres).
46
A ce sujet, l’interview accordée par un médecin de Kalingi qui a déjà fait plus de trois ans
à Kamituga sans prendre un repas à la maison éclaire plus. Pour lui, du matin au soir et
chaque jour il ne mange qu’au restaurant. Il a fait savoir que dès son arrivée à Kamituga, il
occupe une maison sans cuisine et ne s’est jamais intéressé aux activités culinaires. Chaque
matin avant de commencer le travail, il se rend au restaurant prendre un repas, le soir de
même.
Les observations menées ici nous ont fait découvrir qu’il y a des catégories des travailleurs
qui mangent plus au restaurant que dans leurs maisons. Les trafiquants d’or quittent leurs
maisons de 05 heures à 6 heures 30 minutes et pendant ce temps ils savent déjà que les
restaurants sont prêts avec la nourriture, ils mangent et emportent. A 12heure, pendant le
repos, ils passent encore. Ils ne mangent à la maison qu’une seule fois par jour, « le soir ».
70% des travailleurs qui viennent d’autres villes et coins du pays et agents des ONGs ne
disposent pas de cuisine dans leurs maisons, mais, se contentent d’aller prendre leurs repas
au restaurant chaque fois que le besoin se présente. (Dr. BABINGWA, médecin traitant à
l’HGRK).
Parlants des raisons qui poussent les personnes à se rendre au restaurant, Stéphane Genest
et al. (2012), montrent qu’auparavant on y allait non seulement pour se restaurer (manger),
mais aussi pour le plaisir de voir les amis, voisins, et inconnus pour bavarder ou écouter
des rumeurs et des nouvelles et pour passer des bons moments. Aujourd’hui, allez au
restaurant c’est souvent se faciliter la vie étant donné qu’on n’a pas le temps de préparer ou
de manger chez soi, mais aussi c’est une occasion de prestige pour une certaine catégorie
des personnes et suivant la gamme du restaurant. A cela, nous ajoutons le repas d’affaire
où les gens vont se parler du travail et des affaires.
47
Pour ce qui concerne la satisfaction des clients par rapports au service offert par les
restaurants de la ville de Kamituga, les données présentés par les tableaux N° 13 et 14
confirment que les clients ne sont pas du tout satisfaits par le service offert par les
restaurants de la ville. 75% des individus contactés à ce sujet déclarent que le service offert
est de piètre qualité. En revanche, les 25% précisent à leur tour que celui qui est affamé ne
dépend pas de la qualité du service.
Face cette situation, les restaurants de la ville de Kamituga ne parviennent pas à satisfaire
la clientèle compte tenu des éléments cités à la section 2 du tableau N°12 : la main d’œuvre
non qualifiée, le service de piètre qualité dans un environnement non soigné. A cela
s’ajoute le rapport qualité-prix qui n’est pas vraiment respecté.
Cela étant, la population de la ville de Kamituga ne préfère pas trop consommer aux
restaurants présents dans la ville, mais le fait par manque d’un bon cadre qui offre soit les
mêmes produits et service soit les meilleurs selon les tableaux N°11 et 12.
Les données présentées au tableau N°10 montrent que la ville de Kamituga dispose des
bons endroits sur lesquels peut être érigé un restaurant gastronomique avec 82% des
enquêtés. Parmi lesquels 68% proposent le Camp Six comme meilleur des places.
Selon BIDAR R. et al., (2005), l’implantation pour un restaurant est vitale. Elle est le
facteur clé de succès des nouveaux éléments décisifs pour réussir et pérenniser. Elle est
d’abord la clé de voûte d’un bon démarrage d’activité. Pour avoir une clientèle potentielle
plus importante et une ascension plus rapide, le nouveau restaurant aura besoin d’un
secteur ayant des flux des personnes poussés. La place d’implantation joue également sur
l’image du restaurant, un restaurant placé à côté d’un lycée n’aura pas la même image que
celui dans un centre d’affaire.
C’est par ces différents facteurs que nous confirmons avec certitude que le Camp 6 est
l’endroit le plus approprié de la ville où le jeune restaurant peut bien évoluer par le fait
48
qu’en plus d’être plus fréquenté pour les différents activités y organisés, il abrite presque
tous les bureaux administratifs, c’est même le centre commercio-administratif de la ville.
Les informations fournies par le tableau N°15 font savoir à travers les 88% de nos
enquêtés que l’implantation d’un restaurant gastronomique dans la ville de Kamituga peut
jouer un rôle déterminant dans la réduction du taux de chômage de la population en ce sens
qu’à travers ce dernier, un nombre important des personnes sera embauché et quittera le
monde du chômage pour embrasser le monde d’emploi. Ce qui diminuera le taux du
chômage et celui de la délinquance juvénile dans la ville.
Le tableau N°16 nous renseigne à son tour que le restaurant gastronomique dans la ville de
Kamituga aura un impact considérable sur le développement économique de la ville. 86%
de la population enquêtée s’expliquent à ce sujet en disant que deux facteurs sont à la base
de cette affirmation à savoir : le paiement des taxes et l’accroissement de revenus des
travailleurs.
Mère Dego, l’une des prioritaires des restaurant déclare à ce niveau que la ville de
Kamituga, étant très jeune a besoin des grandes initiatives pour sa recrudescence dans tous
les sens. Ainsi, la prolifération des établissements dans tous les secteurs est le principal
facteur de développement d’une entité. Ce qui nous permet de préciser que l’édification de
notre restaurant aura une place considérable sur l’évolution de la jeune ville.
Au tableau N°19, 90% de notre échantillon d’étude reconnaissent que la présence d’un
restaurant gastronomique dans la ville de Kamituga peut contribuer à la valorisation de la
gastronomie locale et montre au tableau suivant (N°20) qu’il y a plusieurs variables à
considérer pour y parvenir, le restaurant doit : se spécialiser aux produits locaux, multiplier
les stratégies de valorisation (Publicité, exposition, etc.), insérer les mets traditionnels sur
son menu. Malheureusement les deux tableaux suivants (21 et 22) nous montrent que les
restaurants présents dans la ville ne proposent pas des mets traditionnels aux clients, ne
sachant pas que c’est le principal moyen de communiquer et valoriser leur gastronomie.
Mashiny Manu J., (2020) explique les quatre problèmes de la gastronomie congolaise dans
lesquels figure celui de restaurateurs, je cite :
« Les restaurateurs congolais n’ont pas encore accepté totalement l’entrée des spécialités
49
Kamituga. Mais à cela, nous ajoutons le cadre et l’ambiance qu’elle propose à ses clients
qui restent incontournables.
Mais, malgré cette situation, nous remarquons que les restaurateurs gagnent toujours car si
on calcule le revenu moyen de restaurants à travers les intervalles de prix fournis par le
tableau N°24 et les écarts entre les couverts vendus au courant de la journée au tableau
N°31, nous trouvons :
20+50
- Pour les restaurant qui vende de 20 à 50 plats : Mplat = 2
= 35 plats en moyenne
par jour.
60+100
- Pour ce qui parviennent à vendre 60 à 100 plats : Mplat = 2
= 80 plat par jour
- Ceux qui vont jusqu’à plus de 1000 plat par jour, arrivent parfois jusqu’à 250 plats
selon un restaurateur de Tchanda qui n’avait voulu dévoiler son identité. Ces
restaurants vendent en moyenne 175 plats par jours les restaurants
Ainsi, la moyenne pour tous les cas, sera calculée à travers les moyennes trouvées pour
35+80+175
chaque cas. Mplat = 3
= 97 plats en moyenne pour tous
Le revenu moyen par jours est fonction de la moyenne de plats et des prix. Ainsi, nous
avons : 97x1500= 145.500 CDF en moyenne par jour.
Pour un mois, nous aurons : 145.500CDFx30jrs = 4.365.000 CDF. En dollars au taux de
4.365.000
change de 2000 CDF par 1$ nous avons 2000
= 2.182,5$ par mois.
A ce sujet, le lexique marketing RYTE WIKI, présente d’autres problèmes externes à
l’entreprise qui sont plus fréquents et pouvant contrarier l’implantation et l’exploitation
d’un restaurant : des changements légaux au détriment de l’entreprise, l’entrée des nouveau
concurrents sur le marché, la chute de prix en raison d’un excès de production, etc.
L’établissement d’un restaurant gastronomique dans la ville peut se heurter au problème
d’adaptation par les clients en ce sens que la population est accoutumée à consommer
moins chers et dans des cadres ouverts à presque toutes les catégories sociales. Cela étant,
une sélection préalable de la clientèle dans ce dernier serait un atout pour l’évolution de
celui-ci.
L’impraticabilité des routes est aussi à prendre en compte étant donné qu’elle conduit au
retard dans la livraison et le transport des matières premières. C’est le cas de la RN2 qui est
en état de délabrement avancé et qui freine les marchandises en provenance de Bukavu et
de Mwenga.
S’agissant des d’approvisionnements, les tableaux N° 33 et 34 présentent des résultats
selon lesquels, les restaurateurs de la ville de Kamituga s’approvisionnent localement et
51
dans des villes et villages environnant leur ville. Ces derniers renforcent leur stock de trois
façons :
- Quelques jour avant que le stock ne s’épuise ;
- Chaque soir ;
- A chaque fois que le besoin se présente.
La théorie donnée par Olivier Aubrun (2015), précise que le stock doit être renforcé le plus
rapidement possible pour disposer des produits, en qualité et quantité. En permanence pour
les ventes qui interviennent. L’approvisionnement se fait au minimum deux fois par
semaine. Mais pour répondre aux exigences croissantes des consommateurs en termes des
qualités des produits, les nombreux exploitants s’approvisionnent quotidiennement.
Nous avons constaté quant à cette situation que le manque des matériels de conservation
(congélateur, réfrigérateur, etc.), fait que les restaurateurs de la ville de Kamituga
d’approvisionnent quotidiennement et parfois quand le besoin se présente.
Par cette partie, il sied de conclure que la ville de Kamituga offre des diverses opportunité
dans le cadre de l’érection d’un restaurant gastronomique.
Conclusion partielle
Dans ce chapitre, il était question de faire une présentation des données récoltées au cours
de notre descente sur le terrain, après cela, une discussion des résultats obtenus après
analyse des données par l’outil informatique spécialisé SPSS version 20.
52
IV.1.1. Définition
Selon l’organisation mondiale de la normalisation (ISO 10006, version 2003), un projet est
un processus unique qui consiste à un ensemble d’activités coordonnées et maîtrisées,
comportant des dates de début et de fin, entrepris dans le but d’atteindre un objectif
conforme à des exigences spécifiques, incluant des contraintes de délais, de coûts et
ressources.
POUMAILLOU à son tour, l’identifie comme l’ensemble des moyens de toutes sortes dont
la mise en œuvre de façon coordonnée est estimée nécessaire pour obtenir un résultat de
développement économique et social concourant à la réalisation d’un plan.
(POUMAILLOU, cité par Kasuku K. Eric 2017 : 5).
Le projet est alors compris ici comme un ensemble d’idées conçues et élaborées, dont la
matérialisation dépend de la mise en œuvre des ressources tant matérielles, financières
qu’humaines. C’est dans cette optique que s’inscrit le présent projet de création d’un
restaurant gastronomique dans la ville de Kamituga.
IV.1.2. Promoteur
Le présent projet est conçu et élaboré par ABIKELWA ITONGO Justin, étudiant finaliste
du département d’hôtellerie et restauration, en section d’Hôtellerie, Accueil et Tourisme à
l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu (I.S.P./Bukavu), qui, dans ses premières
initiatives, compte sur la réalisation du présent projet de création d’un restaurant
gastronomique à Kamituga. Son élaboration a été facilitée par KANINGINI
MWENYEMALI Boniface, Professeur Ordinaire en Biologie et KANYAMWA
LUNANGA Félix, cadre en Accueil et Tourisme et Assistant au département d’hôtellerie-
restauration, Accueil et Tourisme.
53
La cuisine étant considérée en Afrique noire comme une affaire des femmes dont le seul
but est de nourrir leurs familles, les notions de valorisation gastronomique n’y sont pas
prises en compte, bien qu’elles disposent d’une diversité des mets endémiques dont la mise
en valeur pourrait conduire vers leur croissance économique rapide.
La République Démocratique du Congo est caractérisée par une diversité culturelle très
abondante. Cependant, chaque culture garde ses préférences alimentaires ; telle que le
Kindakinda chez le peuple Lega, le Mashanza chez les Shi, poulet à la Moambé chez le
Kinois… hélas, l’insuffisance des restaurants gastronomiques impacte la valorisation de sa
gastronomie.
La ville de Kamituga, malgré les denrées alimentaires dont elle regorge, Makoma,
Kwanga, milanga,… il se remarque une carence en restaurant gastronomique pour assurer
la valorisation de sa cuisine, ailleurs considérée comme déterminant de la croissance
économique. C’est pour cette raison que nous pensons qu’à travers la sensibilisation de la
population et l’implantation d’un restaurant gastronomique comme projet pilote, nous
allons d’une part les éveiller quant à l’importance de la valorisation de leurs mets, mettre
en valeur les aliments culturels des populations locales afin d’attirer la communauté
étrangère vers sa découverte et d’autre part, contribuer au développement économique de
la ville.
IV.1.4. OBJECTIFS DU PROJET
A. Objectif global
IV.1.5. BUT
Le but de ce projet est de contribuer à la croissance économique de la ville de Kamituga
par la sensibilisation de la population sur l’importance de mets, la création d’un restaurant
gastronomique et l’identification des mets Lega et leur mise en valeur.
IV.1.6. LOCALISATION ET DUREE DU PROJET
Les principaux acteurs de ce projet sont : les concepteurs, les bailleurs de fonds, le
gouvernement provincial et national. Ces acteurs seront concertés pour la matérialisation
de cette précieuse initiative.
Le présent projet est conçu et établi dans le seul but d’éveiller la population de Kamituga
sur le rôle de la gastronomie dans le développement économique de leur entité en offrant
un cadre agréable et un service de qualité pour valoriser leurs mets traditionnels.
55
Ce projet est conçu et élaboré dans le but d’apporter des solutions à un besoin longtemps
exprimé par la population de la ville de Kamituga.
Tout objectif fixé doit avoir des procédés pour l’atteindre. C’est dans ce cadre que pour
parvenir à celui fixé par le présent projet, les stratégies suivantes sont envisagées :
- Animation, information et conscientisation de la population ;
- Formation ;
- La mobilisation de toutes les ressources ;
- Bonne collaboration avec l’environnement voisin (restaurants déjà présents dans le
milieu par exemple).
- Privilégier le marketing relationnel
Pour cette étude, il est question de faire une analyse sérieuse du marché dont la
compréhension permettra de bien mener ce projet.
a) Analyse du marché
Pour réaliser cette étude avec facilité, l’approche dite de 4P (Produit, prix, place et
promotion) a été utilisée.
- Produit : après l’enquête, le constat a été que les produits et services proposés ne
répondent pas à la demande de certaines catégories des clients, ainsi, la qualité des
produits proposés par ce projet servira à combler ce vide dans le secteur de
restauration.
56
1. Organisation du projet
La réalisation du présent projet requiert la mainmise des différentes personnes qui auront à
travailler en collaboration afin de parvenir aux résultats escomptés. C’est ainsi que nous
aurons : un superviseur, un coordonnateur, un secrétaire comptable, quelques
sensibilisateur (marketeurs) un logisticien et deux sentinelles.
a. Organigramme du projet
AG
Comité local
CA
Service technique de
Service de marketing construction
et sensibilisation Service de formation
Chauffeur Sentinelle
57
2. Fonctionnement
Dans cette partie du projet, sont défini chaque acteur du projet avec les principaux rôles qui
lui sont attendu :
1. Assemblée générale : c’est l’organe suprême du projet, il définit les orientations
générales du projet et sur l’action prioritaire à mener pour le bon fonctionnement.
C’est elle qui choisit les membres dirigeants du conseil d’administration.
2. Conseil d’administration : composé des membres qui seront élus au sein de
l’assemblée générale, Les attributions du poste au sein du conseil d’administration
sont :
- Formuler et veiller à la mise en application des orientations des actions du
développement,
- Surveiller et contrôler la gestion du projet.
Exigences aux membres du conseil d’administration :
- Meilleure formation en gestion
- Neutralité politique.
3. Coordination : elle sera assurée par un coordinateur qui gère au quotidien les
affaires du projet. Le coordinateur doit avoir une expérience approfondie en matière
du projet :
- Etablir le programme ;
- Représenter le projet dans tous ces cas ;
- Recruter la main-d’œuvre ;
- Chercher le financement.
4. Secrétariat comptable : ce service s’occupera de :
Documentation et des archives du projet ;
Détenir le compte du projet et donner le rapport du coordinateur ;
Rédiger les PV des réunions.
5. Service de marketing et de sensibilisation : c’est l’organe qui est chargé
d’atteindre la population dans toutes les circonstances de vie afin de leur
conscientiser sur les avantages de leur gastronomie. Ses attributions sont : former,
conscientiser et informer le produit.
Ses exigences sont : avoir une bonne formation, bonne maitrise des langues Français,
Swahili et Kilega.
6. Service technique : c’est l’organe qui sera chargé de la construction du bâtiment
qui abritera notre restaurant.
58
7. Comité local : travaillant en synergie avec les autres personnels du projet, nous lui
confions la tâche d’accompagnateur de toutes les activités de notre projet.
8. Service de formation : essentiellement constitué des cadres et techniciens capable
de former d’autres acteurs au projet. Il travaillera en collaboration avec le service
d’animation et de sensibilisation.
9. Comité de base ou sentinelle : il servira de courroie de transmission entre le projet
et la base.
3. ORGANISATION FONCTIONNELLE DU RESTAURANT
a) Organigramme du restaurant
L’organigramme de notre restaurant se présentera de la manière suivante :
GERANT/DIRECTEURS
Le présent projet sera réalisé suivant deux phases, notamment la phase préliminaire et la
phase proprement-dite.
A. La phase préliminaire : dans cette phase, sont inclues toutes les activités liées au
démarrage du projet (la recherche de financement, le recrutement du personnel),
elle couvrira la période allant de l’élaboration du projet jusqu’au lancement officiel
des activités proprement-dites du projet, soit du 21 novembre 2020 au 31 décembre
2020.
B. Phase proprement-dite : celle-ci sera destinée non seulement à la construction du
restaurant gastronomique, mais aussi son équipement et le démarrage des activités
59
Un restaurant gastronomique construit dont la capacité d’accueil est de 8 tables avec 32 chaises ;
Suivi et évaluation assurés.
Le tableau suivant montre la façon dont les activités sont reparties en période d’exécution
Tableau N° 38 : Chronogramme d’activités
Cette partie est destinée à la présentation de l’aspect financier du projet. Elle permet
d’étudier le coût pour chaque produit, matériel et outils.
Tableau N° 49 : Salaire du personnel
Salaire Salaire
N° Désignations Nombre mensuel total Durée/mois
1 Superviseur 1 200 2400 12
2 Coordonnateur 1 180 2160 12
3 Secrétaire comptable 1 150 1800 12
4 Formateurs 3 120 1440 12
5 Animation et sensibilisation 6 300 3600 12
6 Logistique 1 100 1200 12
7 Chauffeur 1 80 960 12
8 Sentinelle 2 50 600 12
Sous-total 14160
Source : nos estimations
Tableau N°40 : Achat du terrain et matériaux de construction
N° Désignation Qté PU en $ PT en $
1 Poste téléviseur 2 200 400
2 Téléphone fixe 1 150 150
3 Porte mentaux 2 25 50
4 Serviettes 360 2,5 900
5 Matériels de décoration (Bacs) 45 12 540
6 Fauteuils 5 80 400
7 Couverts (couteaux, fourchettes, cuillers) douzaine 60 2,5 150
8 Assiettes (douzaines) 50 24 1200
9 Verreries catégories confondues (cartons) 50 8 400
10 Nappes 80 5 400
11 Molletons 60 3 180
12 Tabliers 20 4 80
13 Uniformes 20 25 500
14 Essuie-verres et vaisselles 30 2 60
15 Plateaux 50 6 300
15 Plats 20 5 100
17 Chauffa dises 45 12 540
18 Etagères 1 120 120
19 Ménages 30 3 90
20 Chaises 80 25 2000
21 Tables 10 30 300
22 Buffet 2 60 120
23 Table de bureau 1 60 60
24 Caféière 4 16 64
25 Armoire 1 120 120
26 Réfrigérateur 2 180 360
27 Mixeurs 2 30 60
28 Bouillards 2 12 24
29 Micro-ondes 1 150 150
30 Groupe électrogène 1 1100 1100
31 Autres 2000
Sous-total 12.918
Source : Nos recherches.
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N° Désignations Nombre PU en $ PT en $
18 Mixeurs 1 30 30
N° Désignations Nombres PU $ PT en $
1 Land cruiser 1 50000 50000
2 Mazout/litres 2000 1,8 3600
3 Frais d’entretien - - 2050
Sous-total 55.650
Source : recherche auprès des maisons qui en vendent
Tableau N°45 : Autres frais
Montant en
N° Désignation
USD
1 Aménagement du bar 500
2 Communication 300
3 Transports 350
Sous total 1230
Sources : nos estimations
Imprévu 5% 11719,35
Le présent projet ne sera pas qualifié de projet à fonds perdus car nous estimons qu’il
contribuera à la valorisation de la gastronomie des peuples locaux et au développement du
secteur de restauration mais aussi au développement économique de la ville, étant donné
65
que le restaurant ainsi créé payera des taxes à tous les niveaux et ces derniers pourront
concourir aux actions du développement de la ville.
Dans cette partie, nous allons élaborer un budget prévisionnel au seuil de rentabilité de
50% sur le coût d’occupation.
66
Ceci signifie que le montant investi sera remboursé dans la période de 15 ans, et 6
mois.
IV.6. Suivi et évaluation
Pour aboutir au résultat fiable dans ce projet, ces taches seront soumises à une équipe
d’experts dont les compétences sont avérées en restauration. Le suivi aura comme fin de
vérifier si à quel niveau un obstacle peut survenir pour planifier les actions de le surmonter
et voir comment sont gérées les ressources.
L’évaluation quant à elle consistera à contrôler les aspects du projet pour constituer les
actions observables.
77
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Benedict Beaugé, plats du jour. Sur une idée de nouveauté en cuisine, Paris 2013
2. Clément LARRE, l’esthétique dans l’art culinaire, ISTHA, Paris, 2015.
3. Cloé Dérangère et al. la gastronomie française, Saint-Joseph, Paris 2012
4. Hervé THIS, 10 ans de gastronomie moléculaire, Paris, 2011
5. Jean-anthelme Brillat-Savarin, le livre blanc de la gastronomie responsable, Paris,
2019.
6. Katharine Balzas, gestion des restaurants gastronomiques : leadership, créativité et
culture organisationnelle, HEC Paris 2000
7. Newsletter, l’évolution de la cuisine dans les maisons à travers les âges, 2018
8. Prosper MONTAGNER, le Larousse gastronomique, Paris 1938
9. Stéphanie VIGNE, un peu d’histoire, paris 2003
10. LAIB Lydia et MAOUCHE Hafida, satisfaction des clients, université de béjaïa,
2017.
11. Christian Barrère, « la gastronomie, un facteur de développement local ? »,
université de Reims Champagne, Paris 2017,
12. Gaelle CERF, gastronomie, cuisine et restaurant moteurs culturels de Montréal,
Montréal, 2017
13. Nathalie Fabry, la gastronomie : un atout de développement économique et
touristique, Cluster tourisme, Paris, 2013
14. BIDARD Romain et al., création d’un restaurant à thème, LPPMO, Paris 2005.
II. TFC ET MEMOIRE
a. MULUNGULA K. F., analyse des défis et opportunités de la sécurité alimentaire
dans la cité de Kamituga, Territoire de Mwenga (RD. Congo), mémoire, ISDR-
Bukavu, 2015.
ANNEXES
I. JUSTIFICATION DE L’ENQUETE
C’est dans le but de collecter les données nécessaire pour la réalisation de mémoire du
deuxième cycle d’études supérieures que nous, ABIKELWA ITONGO Justin étudiant en
Hôtellerie et Restauration à l’ISP/Bukavu, menons une recherche sur : « l’étude
d’opportunités de création d’un restaurant gastronomique à Kamituga ». Ainsi, pour y
parvenir, nous vous prions de bien vouloir nous soutenir en répondant à ce questionnaire
qui nous permettra de réaliser cette étude avec facilité.
II. IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
a) Sexe : M F
b) Tranche d’âge : a) de 18 à 28 ans b) de 29 à 39 ans c) de 40 à 50 ans
d) de 50 et plus
c) Etat civil : Marié(e) Célibataire divorcé(e) veuf (ve)
d) Activité exercée : Agent de l’Etat Hôtelier Restaurateur Travailleur
à l’ONG Autorité locale Creuseur Agriculteur
e) Niveau d’étude : étude primaire inachevée étude secondaire inachevée
Diplômé d’Etat gradué(e) licencié(e) Autre à préciser ……………..
III. QUESTIONNAIRE PROPREMENT-DITE
1. Avez-vous déjà consommé au restaurant ce mois ? Oui Non
Sinon, pourquoi ?
A) Main-d’œuvre non qualifiée B. Ils offrent des produits de piètre qualité dans
un environnement non soigné C. Ils sont moins rapides
6. Quel est le quartier qui émerge plus des restaurant ?
A. Camp 6 B Melo C. Kabukungu D. Kalingi D. Autres………
Menace :……………………………………………………………………………...……
…………………………………………………………………………………………..
Atout :…………………………………………………………………………….………
………………………………………………………………………………………..
14. La présence d’un restaurant gastronomique à Kamitiga peut-elle contribuer à la
valorisation de la culture lega ? OUI NON
Si oui comment ?
A. En améliorant la qualité de sa production locale
B. En se spécialisant aux produits locaux
C. En multipliant les stratégies de valorisation (Publicité, exposition, etc.)
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
I. JUSTIFICATION DE L’ENQUETE
C’est dans le but de collecter les données nécessaire pour la réalisation de mémoire du
deuxième cycle d’études supérieures que nous, ABIKELWA ITONGO Justin étudiant en
Hôtellerie et Restauration à l’ISP/Bukavu, menons une recherche sur : « l’étude
d’opportunités de création d’un restaurant gastronomique à Kamituga ». Ainsi, pour y
parvenir, nous vous prions de bien vouloir nous soutenir en répondant à ce questionnaire
qui nous permettra de réaliser cette étude avec facilité.
II. IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
a) Sexe : M F
e) Niveau d’étude : étude primaire inachevée étude secondaire inachevée Diplômé d’Etat
gradué(e) licencié(e) Autre à préciser …………
3. Quelles sont les critères de fixation de prix de vos produits (votre prix moyen) ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………….
4. Combien des couverts vendez-vous par Jour ?
1. Traditionnels 2. Modernes
A. Où : ………………………………………………………………
B. Quand : ………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
12. Quels sont les stratégies mise en oeuvre pour fidéliser vos clients ?
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………….
13. Comment procédez-vous pour faire face à votre concurrence ?
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………….
14. L’exploitation des minerais constitue-t-elle une menace ou un atout au développement
de votre restaurant ? OUI NON
16. Quelles sont les problèmes rencontrés dans l’exploitation de votre restaurant ?