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Procédure Civile

Ce document présente les chapitres et les sujets abordés dans le cours « Droit de procédure civile I ». Le premier chapitre présente les concepts du droit de procédure civile, notamment sa nature, ses fonctions, ses règles fondamentales, ses modèles de procédure civile et l'évolution historique du droit de procédure civile en Éthiopie. Les chapitres suivants couvriront les systèmes judiciaires en Éthiopie et la compétence des tribunaux, les parties aux poursuites civiles et les dimensions des poursuites, des plaidoiries et des procédures préalables au procès. Le document donne un aperçu de la portée et du contenu du cours de droit de la procédure civile, décrivant ses principaux sujets à travers plusieurs chapitres, notamment l'introduction aux concepts, la compétence, les parties aux procès, les plaidoiries et les questions préalables au procès.

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Procédure Civile

Ce document présente les chapitres et les sujets abordés dans le cours « Droit de procédure civile I ». Le premier chapitre présente les concepts du droit de procédure civile, notamment sa nature, ses fonctions, ses règles fondamentales, ses modèles de procédure civile et l'évolution historique du droit de procédure civile en Éthiopie. Les chapitres suivants couvriront les systèmes judiciaires en Éthiopie et la compétence des tribunaux, les parties aux poursuites civiles et les dimensions des poursuites, des plaidoiries et des procédures préalables au procès. Le document donne un aperçu de la portée et du contenu du cours de droit de la procédure civile, décrivant ses principaux sujets à travers plusieurs chapitres, notamment l'introduction aux concepts, la compétence, les parties aux procès, les plaidoiries et les questions préalables au procès.

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Droit Civil

Procédure I
Chapitre I : Introduction au civil
Démarche : conceptuelle et historique
Contexte (6 heures)

1. La nature : aspects définitionnels


2. Fonction et objectifs du droit de procédure
civile
3. Règles procédurales fondamentales
4. Les deux modèles de procédure civile
5. Le droit de procédure civile en Éthiopie :
évolution historique, à qui appartient la
compétence ? Fédéral ou étatique ?
• Chapitre deux : Systèmes
judiciaires en Éthiopie et
compétence des tribunaux (9
heures)
• Le système judiciaire éthiopien : passé et
présent
• Compétence des tribunaux : éléments
essentiels
> Compétence judiciaire
> Compétence matérielle/matière
> Juridiction locale
> Chapitre trois : Parties et dimensions
des costumes (12 heures)
> Parties à une poursuite civile : exigences
générales
> Partie Demanderesse et Partie Défendeuse
> Représentation dans les poursuites civiles :
types et exigences
> Jointure des parties et causes d’action
> Interventions : conditions et types
> Pratique de tiers (leader Imp) : objectif,
exigences et conséquences…
> Changement de partis
• Chapitre quatre : Plaidoiries et
procédures préalables au
procès (18 heures)
❖ Plaidoiries
❖ Procédures préalables au procès
> Service de Processus
> Effets de la non-comparution des
parties
Chapitre I : Introduction à
Procédure civile:
Conceptuel et historique
Contexte (6 heures)
La nature et les fonctions du droit
de procédure civile
UN. LA nature du droit de procédure civile
• La procédure civile est l'ensemble du droit qui
traite des processus de jugement d'une
affaire civile devant un tribunal.
• Le droit de procédure civile nous indique les «
processus » que nous devons employer pour
faire respecter nos droits et obligations définis
par le droit matériel .
• Quels sont ces « processus » de jugement
?
• Ceux-ci incluent, mais sans s'y limiter :
• Détermination du tribunal compétent
• La forme et le contenu des plaidoiries
• L'audition des parties et de leurs preuves
• La forme et le contenu des jugements et des
arrêtés
• Examens des décisions
• Exécution des décrets, etc.
• ' la justice précipitée est la justice écrasée
!',
• "Une justice retardée est une" justice
refusée ",
• C'est un « moyen pour parvenir à une fin »
; pas une fin en soi, la fin étant le respect
des droits et des obligations.
>C'est une loi « adjective » qui n'a pas
d'existence propre et indépendante.
> Vous ne l'avez pas pour le plaisir
> Vous n'appliquez pas ses règles par souci de
politesse, par souci de formalité
• Fond vs procédure
• Affaire civile vs affaire
pénale
Lois de fond et lois procédurales :
• Une manière de classer les lois
• substantif et adjectif .
• Règles des adjectifs
> lois sur la procédure et la preuve
• Lois substantielles,
> définir les droits, devoirs, privilèges et
responsabilités des personnes et
> établissent des normes réglementaires pour
leurs relations mutuelles au cours de leur vie
ordinaire et cherchent à éviter les différends
entre et parmi les individus et les groupes
d'une société.
> Ilsont l'intention d'y parvenir en
> délimiter soigneusement leurs sphères
juridiques respectives ;
> en prédéfinissant leurs droits et les devoirs
correspondants d'une manière intelligible et
vérifiable - en ajustant les comportements
humains
* la prescription sans application n'est
qu'un simulacre.
>les droits et devoirs prévus par les lois
n'auraient aucun sens s'ils n'étaient pas
pleinement appliqués ; plus important
encore, lorsqu'ils sont violés ou violés.
> on peut facilement conclure que les règles
procédurales, par essence, donnent effet
(« vie ») aux objectifs recherchés par
les lois substantielles.
❖ Le droit des règles de procédure,
contrairement aux lois de fond, est
communément réputé applicable à
compter du jour de leur entrée en vigueur
pour toutes les affaires pendantes à ce jour
même et par la suite (Art 1 du Cv. Pr).
> les lois affectant des droits substantiels sont,
en principe, considérées comme ayant un
effet non rétroactif ;
• L’autre grand critère permettant de
distinguer les deux domaines de règles
est lié à leurs contenus (objectifs) respectifs
et aux corrélations fonctionnelles entre
eux.
• Droits et devoirs, mécanisme de réparation
• Conduite à l’extérieur et à l’intérieur de la
salle d’audience
❖ La Cour examinera les règles de
procédure de sa propre initiative
- Art 1856(2), les délais de prescription
doivent être invoqués par les parties ;
> Code de procédure civile Art. 78, 49,…….
tribunal
Affaires civiles et pénales
❖ La nature des intérêts juridiques à
préserver :
> les violations d'intérêts juridiques reconnus
et protégés par la loi sont considérées
comme des fautes juridiques entraînant
ainsi des responsabilités et des
sanctions juridiques à l'encontre du
contrevenant.
> Ces torts et les responsabilités qui en
découlent sont considérés comme étant de
nature soit privée , soit publique .
> Les atteintes aux droits privés, affectant les
intérêts individuels----blessures civiles ;
> violations des intérêts publics ,
affectant la société dans son ensemble
------------------------------crimes .
❖ Le but de l’introduction d’une action en
justice et la nature de la réparation
> droit pénal
> Objectif maintien de la paix et de
l'ordre public
> Les secours visent essentiellement à
punir ou à réhabiliter le fautif.
> Droit civil
> dans le but de réparer le mal ---
> les recours accordés par les tribunaux
sont des dommages-intérêts, une
injonction,….etc
• La nature des parties qui intentent
l’action en justice
• Les actions criminelles doivent être initiées
par le gouvernement, et
• Les actions civiles peuvent être intentées par
la partie lésée elle-même (ou son
plaideur) ;
> Une personne physique contre une
autre personne physique » ; ou,
> « Une personne physique contre une
personne morale », ou,
> « Une personne morale contre une
autre personne morale
> Disponibilité d'un mécanisme alternatif
de règlement des différends
> les affaires civiles font l'objet de
négociations ;
> les parties ne sont pas libres de négocier
dans une affaire pénale
> lespoursuites sont gratuites pour la partie
lésée ;
> Les actions civiles ne sont pas gratuites
pour la partie lésée ;
Les fonctions du droit de la procédure
B.

civile
> Fonction générale : faire respecter les droits
et obligations substantiels - son objectif
ultime
> La différence entre une bonne et une
mauvaise gestion de la procédure peut faire
la différence entre gagner et perdre.
> Les droits n’ont aucun sens sans
recours. Le droit procédural est le
droit des recours.
Donc le droit de procédure civile :
1. Veille à ce que « les résultats des
procédures judiciaires (jugements et
décrets) soient conformes aux règles du
droit matériel »
2. Veiller à ce que les « processus » de
décision soient équitables ;
> la partie perdante doit avoir le sentiment
d'avoir fait son « procès », c'est-à-dire la
possibilité de défendre ses droits même si
elle a perdu le procès
□ L'objectif du droit de procédure civile
❖ l'objectif primordial sert de « boussole pour
guider les tribunaux, les justiciables et les
conseillers juridiques quant à leur parcours
général »
❖ L'objectif primordial est de « permettre au
tribunal de traiter les affaires avec
justice », ce qui comprend, dans la mesure
du possible :
> (a) veiller à ce que les parties soient sur
un pied d'égalité ;
> (b) économiser des dépenses ;
> (c) traiter l'affaire de manière proportionnée
au montant d'argent en jeu, à l'importance
de l'affaire, à la complexité des questions et
à la situation financière de chaque partie ;
> (d) veiller à ce que l'affaire soit traitée
rapidement et équitablement ; et
> (e) allouer à l'affaire une part appropriée des
ressources du tribunal, tout en tenant
compte de la nécessité d'allouer des
ressources à d'autres affaires.
* La Cour doit « chercher à donner effet à
l'objectif primordial lorsqu'elle
> (a) exerce tout pouvoir qui lui est conféré par
les Règles, ou
> (b) interprète toute règle ».

❖ « Traiter les affaires avec justice » est illustré


par le principe selon lequel un justiciable ne
devrait pas être empêché de poursuivre sa
demande simplement parce qu'il a
techniquement enfreint une règle de procédure.
• « Rendre justice » signifie que les tribunaux
doivent trancher les réclamations autant que
possible sur leur bien-fondé, et non les rejeter
pour défaut de procédure.
> lorsqu'une partie commence par une
mauvaise forme, ou
> s'appuie sur une disposition légale erronée,
ou
> commet une erreur dans la quantification de
sa réclamation, de sorte que le montant
réclamé constitue une grave sous-estimation
de sa perte,
> l'autorisation de modifier doit être facilement
accordée, en particulier lorsque le défendeur
n'a pas été induit en erreur par les erreurs
* Un objectif est-il expressément énoncé dans le
Code de procédure civile éthiopien ?
• Si non, pouvez-vous déduire son objectif de sa
nature ?
❖ L'administration efficiente et efficace de la
justice civile ?
> Efficace en terme de temps, d'énergie, d'argent
(coût) impliqué dans la réduction des coûts des
litiges
> Efficace en termes de décisions conformes
aux règles de fond.
* Ses interprétations et applications
doivent être guidées par son objectif
ultime de faire respecter et de faire
progresser les droits substantiels.
• Il faut veiller avec la plus grande prudence à ce
que des droits substantiels ne soient pas
perdus pour des raisons de subtilité
procédurale ou en raison d'une mauvaise
compréhension et application des règles
procédurales.
❖ L'objectif primordial et les méthodes
d'interprétation
> Il va peut-être de soi – mais il convient
néanmoins de le dire expressément – que
l’un des effets de l’objectif primordial sera
une approche plus téléologique de
l’interprétation des nouvelles règles.
> Les questions de construction du CPR seront,
ou devraient être, abordées en gardant à
l’esprit l’objectif primordial, plutôt que
comme une question d’analyse syntaxique
étroite et détaillée.
> "Car la lettre tue, mais l'esprit donne la vie."
❖ Selon vous, comment devrions-nous
interpréter nos Règles de procédure civile
?
Règles procédurales
fondamentales
• L’article 14(1) du PIDCP définit le droit à un
procès équitable.
• Il reconnaît que « toutes les personnes »
sont « égales » devant les tribunaux et ont
droit à une « audience équitable et
publique » pour la détermination de toute «
accusation criminelle » ou des « droits et
obligations dans le cadre d'une action en
justice » par un « tribunal compétent ». ,
tribunal " indépendant et impartial
établi par la loi
1. Procès équitable d’une
action/impartialité des tribunaux
• Neutralité du président du tribunal
> Parti pris personnel……… justice
impartiale, sans crainte ni faveur,
sans parti pris
> Biais pécuniaire/matériel - Personne ne
devrait être juge de son propre cas, conflit
d'intérêts
• Le droit d'être entendu
> Un avis doit être donné à la partie avant
le début de la procédure et,
> Une partie doit avoir une possibilité
adéquate et raisonnable (efficace)
d'expliquer
• Égalité de traitement
> chaque partie à un procès doit être traitée
de manière égale, sans discrimination
d'aucune sorte
V obtenir de l'aide juridique (services)
Y Règle l'égalité, les mêmes problèmes
devraient être résolus par des règles
juridiques similaires
Y Résultat Égalité, Des problèmes
similaires, dans les mêmes circonstances,
devraient avoir des résultats similaires
❖ Le droit à un procès équitable exige que
les juges soient impartiaux.
> « l'impartialité » est l'état d'esprit d'un juge à
l'égard d'une affaire et des parties à celle-ci,
implique :
Y les juges ne doivent pas avoir d’idées
préconçues sur l’affaire qui leur est soumise
et ils ne doivent pas agir de manière à
promouvoir les intérêts de l’une des parties
Les juges V n’ont aucun intérêt ni intérêt
dans une affaire particulière et n’ont pas
d’opinions préformées sur celle-ci ou sur les
parties.
V Les affaires ne doivent être tranchées que de
manière impartiale ; « sur la base de la
conscience du juge et de son interprétation
des faits et conformément à la loi, sans
aucune restriction ».
V Le concept d'impartialité crée une obligation
corrélative pour les juges de se retirer des
affaires dans lesquelles ils pensent qu'ils ne
seront pas en mesure de rendre justice de
manière impartiale ou lorsque leur impartialité
réelle peut être compromise.
• Exigences minimales d'une audience
équitable.
> Une opportunité adéquate (temps et espace)
pour préparer son dossier ; le droit de
présenter des arguments et des preuves ; et
répondre aux arguments et preuves opposés,
soit par écrit, oralement ou par les deux
moyens ;
> Le droit d'être jugé en sa présence ; se
défendre personnellement ou grâce à
l'assistance d'un avocat de son choix à toutes
les étapes de la procédure ; et d'être informé,
s'il ne dispose pas d'une assistance juridique,
de ce droit ;
> Décision fondée uniquement sur des éléments
de preuve connus des parties à la procédure ;
> La possibilité d'obtenir qu'une décision soit
rendue dans les meilleurs délais et que les
parties soient informées de manière
adéquate et motivée ;
> Le droit, sauf dans le cas de la cour d'appel
finale, de faire appel ou de demander
l'autorisation de faire appel des décisions
devant un tribunal judiciaire supérieur ;
> La privation de liberté doit être conforme à la
loi
> Un interprète; s'il ne peut pas comprendre ou
parler la langue utilisée dans les tribunaux ;
> Le droit de se voir attribuer une assistance
juridique, dans tous les cas où l'intérêt de la
justice l'exige ; et, sans paiement de sa part
dans un tel cas s'il n'a pas les moyens
suffisants pour le payer ; Possible en
matière civile ?
> Le droit d'interroger ou de faire interroger les
témoins à charge ;
> Le droit d'obtenir la comparution et
l'interrogatoire des témoins à décharge dans
les mêmes conditions que les témoins à
charge.
• 2. Audience publique d'une poursuite
> La justice doit non seulement être
rendue, mais doit également être
visible.
> En principe, lorsque le tribunal organise une
telle audience, le grand public doit avoir accès
au processus contentieux (salle d'audience)
sans, bien entendu, nier les situations
exceptionnelles de nature intrinsèquement
confidentielle - dans lesquelles les tribunaux
peuvent examiner des affaires à huis clos. ("à
huis clos").
3. Indépendance vis-à-vis de la
responsabilité du pouvoir judiciaire
I. Indépendance judiciaire
> En termes généraux, « l’indépendance » fait
référence à l’autonomie d’un juge ou d’un
tribunal donné pour trancher des affaires en
appliquant la loi aux faits.
> « L'indépendance » exige que ni le pouvoir
judiciaire ni les juges qui le composent ne
soient subordonnés aux autres pouvoirs
publics.
> Confiance du public dans le pouvoir
judiciaire
> L’indépendance est une condition
préalable à l’impartialité
❖ L'indépendance judiciaire n'est pas un
privilège ou une prérogative du juge
individuel .
> Il incombe à chaque juge de lui permettre de
trancher un litige de manière honnête et
impartiale, sur la base de la loi et des
preuves, sans pression ni influence extérieure
et sans crainte d'ingérence de qui que ce soit.
> Le cœur du principe de l'indépendance
judiciaire est la liberté totale du juge
d'entendre et de trancher les affaires portées
devant le tribunal ;
> aucun étranger – qu'il s'agisse d'un
gouvernement, d'un groupe de pression, d'un
individu ou même d'un autre juge – ne
devrait interférer, ou tenter d'interférer, avec
la manière dont un juge mène une affaire et
prend une décision
> L'indépendance judiciaire fait référence à la
fois à l'indépendance individuelle et
institutionnelle requise pour la prise de
décision.
> L'indépendance judiciaire est donc à la fois
un état d'esprit et un ensemble de
dispositions institutionnelles et
opérationnelles.
> La première s'intéresse en fait à
l'indépendance du juge ;
> ce dernier avec la définition des navires r/n
entre le pouvoir judiciaire et autres, les autres
branches du gouvernement, de manière à
assurer à la fois la réalité et l'apparence de
l'indépendance
> La raison de ces deux aspects de
l'indépendance judiciaire est qu'un juge
individuel peut posséder cet état d'esprit,
mais si le tribunal qu'il préside n'est pas
indépendant des autres branches du
gouvernement dans ce qui est essentiel à ses
fonctions, le juge ne peut pas être considéré
comme indépendant
• A. Indépendance institutionnelle
> Les principes de Bangalore sur la
déontologie judiciaire
> Tous les instruments internationaux relatifs
aux droits de l'homme font référence à un
procès équitable devant « un tribunal
indépendant et impartial ».
> Le principe d'indépendance de la justice
découle des principes fondamentaux de l'État
de droit, notamment du principe de
séparation des pouvoirs.
> « il existe un lien indissociable entre le
principe de légalité, les institutions
démocratiques et l'État de droit ».
> Selon ce principe, l'exécutif, le législatif et le
judiciaire constituent trois pouvoirs distincts et
indépendants du gouvernement.
> Différents organes de l'État ont des responsabilités
exclusives et spécifiques, il n'est permis à aucune
branche du pouvoir de s'immiscer dans la sphère des
autres.
> Le principe de séparation des pouvoirs est la pierre
angulaire d’une justice indépendante et impartiale
> En fait, disposer d’un pouvoir judiciaire indépendant
des autres pouvoirs du gouvernement est une
condition nécessaire à une administration équitable
de la justice ainsi qu’un élément intrinsèque à l’État
de droit.
❖ Cette notion signifie que le pouvoir judiciaire doit être
indépendant des autres pouvoirs du gouvernement, à
savoir l'exécutif et le Parlement, qui, comme toutes les
autres institutions de l'État, ont le devoir de respecter
et de se conformer aux jugements et décisions du
pouvoir judiciaire.
> Cela constitue une garantie contre les désaccords
sur les décisions d'autres institutions et leur éventuel
refus de s'y conformer.
> Une telle indépendance en matière de prise de
décision est essentielle au respect de l’État de droit
et des droits de l’homme.
>Les Principes fondamentaux des
Nations Unies relatifs à l’indépendance
du pouvoir judiciaire énoncent
/ L'indépendance du pouvoir judiciaire doit
être garantie par l'État et inscrite dans la
Constitution ou la loi du pays.
/ Il est du devoir de toutes les institutions
gouvernementales et autres de respecter et
d’observer l’indépendance du pouvoir
judiciaire ».
• Cette indépendance est inscrite noir sur blanc
dans la Constitution (article 79) ;
• La notion d'indépendance institutionnelle
est liée à plusieurs questions.
❖ Autonomie financière et ressources
suffisantes
> Le pouvoir judiciaire a besoin de ressources
adéquates pour s’acquitter correctement de ses
fonctions
V Des ressources insuffisantes peuvent rendre le
système judiciaire vulnérable à la corruption, ce
qui pourrait affaiblir son indépendance et son
impartialité.
> Un autre facteur qui porte atteinte à l'indépendance
et à l'impartialité de la justice est le manque de
participation du pouvoir judiciaire à l'élaboration de
son budget.
> Une autre exigence concernant l'autonomie
financière exige que le pouvoir judiciaire soit
autonome pour décider de la manière d'allouer ses
ressources.
> En Ethiopie :
> Les tribunaux ont la pleine autorité sur leurs affaires
internes et financières ;
> tels que le pouvoir d'établir et d'exécuter le budget
administratif et de gérer son personnel (Art 79 (6)
de la Constitution et Art 16. du Proc. No.25/96) : et,
> le droit au salaire et à la pension
> La Constitution de 1995 déclare l'indépendance du
pouvoir judiciaire et définit la structure et les
pouvoirs des tribunaux.
□ Conditions d'occupation et de promotion
❖ Conditions d'occupation
- l’absence d’une sécurité d’inamovibilité adéquate
pour les juges a un effet négatif sur l’indépendance
du pouvoir judiciaire
- À moins que les juges ne bénéficient d'une sécurité
d'inamovibilité à long terme, ils sont susceptibles de
subir des pressions indues de la part de différents
milieux, principalement de ceux chargés du
renouvellement de leurs postes.
- Les juges bénéficient d'une garantie d'inamovibilité
jusqu'à l'âge obligatoire de la retraite ou jusqu'à
l'expiration de leur mandat.
• La Constitution (article 81) interdit la révocation
des juges avant l'âge de la retraite, sauf en cas
de violation des règles disciplinaires,
d'incompétence ou d'inefficacité grave, ou de
maladie empêchant le juge d'exercer ses
fonctions.
• Ces décisions sont prises par les commissions
de l'administration judiciaire de l'État et
fédérale, qui décident également des questions
de
• L'une des pratiques les plus courantes
affectant le mandat des juges est celle de la
nomination de « juges provisoires », c'est-à-
dire des juges qui ne jouissent pas de
l'inamovibilité dans leurs fonctions et peuvent
être librement révoqués ou suspendus.
• Une autre façon d'empiéter sur le mandat des
juges est de les soumettre à certains
intervalles à une procédure de rectification
afin de déterminer s'ils peuvent continuer à
exercer leurs fonctions.
❖ Promotion pour les juges.
> Une autre façon de garantir l'indépendance du
pouvoir judiciaire consiste à établir un système
clair de promotion des juges.
> La promotion des juges, partout où un tel
système existe, devrait être fondée sur des
facteurs objectifs, notamment la capacité,
l'intégrité et l'expérience.
❖ RENDEZ-VOUS
❖ l’absence de mécanisme indépendant responsable
du recrutement et de la discipline des juges limite
l’indépendance du pouvoir judiciaire
❖ selon des critères de sélection stricts et de manière
transparente.
❖ Si les juges ne sont pas nommés et promus sur la
base de leurs compétences juridiques, le pouvoir
judiciaire court le risque de ne pas remplir sa
fonction essentielle : rendre la justice de manière
indépendante et impartiale.
❖ Il existe donc deux questions cruciales liées à la
nomination des juges.
❖ les critères de nomination et
❖ organe et procédure de nomination
> Critères de nomination
V Afin d'éviter des nominations qui porteraient
gravement atteinte à l'indépendance et à
l'impartialité du pouvoir judiciaire,
V Le droit international exclut spécifiquement
les critères de sélection tels que les opinions
politiques, la race ou la couleur d'une
personne.
V Ces motifs sont sans rapport avec la fonction
judiciaire, à l'exception de la condition pour
une personne d'être ressortissante de l'État
concerné.
❖ En vertu de la Constitution, (Art.81(1-3))
> le président et le vice-président du Tribunal
fédéral sont nommés par l'ARP sur
proposition du Premier ministre ;
> les autres juges fédéraux sont nommés par la
Chambre des représentants du peuple sur
une liste de candidats sélectionnés par la
Commission fédérale de l'administration
judiciaire.
> Le Conseil d'État nomme, sur
recommandation du chef de l'exécutif de
l'État, le président et le vice-président.
Président de la Cour suprême de l'État.
> Les juges de la Cour suprême et de la Haute
Cour de l'État sont nommés par le Conseil
d'État, sur recommandation du Conseil
d'administration judiciaire de l'État.
> Le Conseil national d'administration judiciaire,
avant de soumettre des candidatures au
Conseil d'État, a la responsabilité de solliciter
et d'obtenir l'avis du Conseil fédéral
d'administration judiciaire sur les candidats et
de transmettre ces avis accompagnés de ses
recommandations.
• Si le Conseil fédéral de l'administration judiciaire
ne rend pas son avis dans un délai de trois
mois, le Conseil d'État peut accorder les
nominations.
> L'avis du Conseil fédéral de l'administration
judiciaire est -il contraignant pour le
Conseil d'Etat ?Ou simplement
consultatif ?
> La constitution produit-elle son effet ?
> si l'on regarde du point de vue de la
souveraineté des États, cela ne constituerait-il
pas une ingérence ?
> Qu'en est-il de la fonction des cours
supérieures et suprêmes des États ?
Délégation?
• Un juge fédéral et étatique peut être ( article
79, paragraphe 4, de la constitution)
> tout Éthiopien qui « est fidèle à la
Constitution ;
> possède une formation juridique ou a acquis
des compétences juridiques adéquates grâce
à son expérience ;
> jouit d'une bonne réputation pour son
assiduité, son sens de la justice et sa bonne
conduite ;
> consent à assumer la fonction de juge ; et
> n'a pas moins de 25 ans
> Les Principes fondamentaux des Nations
Unies établissent que :
V « Les personnes sélectionnées pour exercer
des fonctions judiciaires doivent être des
personnes intègres et compétentes,
possédant une formation ou des qualifications
appropriées en droit.
V Toute méthode de sélection judiciaire doit
garantir contre les nominations judiciaires
pour des motifs inappropriés.
V Lors de la sélection des juges, il ne doit y
avoir aucune discrimination à l'encontre d'une
personne en raison de sa race, de sa couleur,
de son sexe, de sa religion, de ses opinions
politiques ou autres, de son origine nationale
ou sociale, de sa fortune, de sa naissance ou
de sa situation.
• sauf que l'exigence selon laquelle un candidat
à une fonction judiciaire doit être un
ressortissant du pays concerné ne sera pas
considérée comme discriminatoire.
> Procédure de nomination
Oui il est préférable que les juges soient élus
par leurs pairs ou par un organe indépendant
de l'exécutif et du législatif.
V L'autorité qui décide de la sélection et de la
carrière des juges doit être indépendante du
gouvernement et de l'administration.
Y Afin de garantir son indépendance, les règles
devraient garantir que, par exemple, ses
membres sont sélectionnés par le pouvoir
judiciaire et que l'autorité décide elle-même
de ses règles de procédure.
* Dans la Proclamation Éthiopie 24/1996.
> Des commissions d'administration judiciaire
ont été créées par la législation à tous les
niveaux de gouvernement.
> Ces commissions disposent de pouvoirs et
de devoirs étendus pour recommander des
candidats pour occuper des postes judiciaires,
émettre et faire respecter des normes
disciplinaires et éthiques, enquêter sur les
plaintes disciplinaires et trancher les
questions concernant le transfert, le salaire,
l'indemnité, la promotion, la suspension, les
prestations médicales, l'affectation et la
cessation d'emploi. juges
* L'indépendance du pouvoir judiciaire
exige qu'il ait une compétence exclusive
sur toutes les questions de nature
judiciaire et qu'il décide si une question
dont il est saisi est de nature judiciaire.
> En corollaire, les décisions judiciaires ne
peuvent être modifiées par une autorité non
judiciaire, sauf en cas d'atténuation ou de
commutation de peine et de grâce.
❖ Libertés fondamentales
- les membres du pouvoir judiciaire ont, comme les
autres citoyens, droit à la liberté d'expression, de
croyance, d'association et de réunion ;
- étant entendu, toutefois, que dans l'exercice de ces
droits, les juges se comporteront toujours de
manière à préserver la dignité de leur fonction ainsi
que l'impartialité et l'indépendance du pouvoir
judiciaire.
- Cela réaffirme l'importance de ces libertés comme
moyen pour les juges de protéger leur
indépendance.
* Par exemple. Liberté d'association
> jouer un rôle essentiel pour garantir le
respect de l’indépendance du pouvoir
judiciaire et de l’état de droit.
> rassembler les juges et leur permettre de
s’organiser afin de mieux défendre leur
indépendance et celle de la profession
judiciaire
• B. Indépendance
fonctionnelle/indépendance personnelle
> Pour qu'un procès soit équitable, le ou les
juges siégeant dans l'affaire doivent être
indépendants
> en dehors de tout système d'appel, un juge
qui statue sur une affaire n'agit sur aucun
ordre ou instruction d'un tiers, à l'intérieur ou
à l'extérieur du pouvoir judiciaire.
> dans l'exercice de leurs fonctions judiciaires,
les juges devraient être libres, en interne, de
leurs propres collègues et/ou de l'influence
des juridictions supérieures ;
❖ ou, extérieurement, de toute sorte d’intrusion,
de peur ou d’influence extérieure ; et ils
devraient uniquement être liés et guidés par la
loi.
❖ l'inamovibilité des juges par l'exécutif doit en
général être considérée comme un corollaire de
leur indépendance
❖ Le pouvoir judiciaire tranche les affaires dont il
est saisi de manière impartiale, sur la base des
faits et conformément à la loi,
❖ sans aucune restriction, influence inappropriée,
incitation, pression, menace ou ingérence,
directe ou indirecte, de quelque part ou pour
quelque raison que ce soit ».
> Un juge doit agir indépendamment des
acclamations ou des critiques populaires
> Les influences extérieures ne doivent pas

influencer le jugement
> Toute tentative d'influencer un jugement doit
être rejetée
> Un juge doit être indépendant des autres
juges
> Le juge n'est pas obligé de rendre compte du
fond d'une affaire
> Il faut résister aux tentatives visant à porter
atteinte à l’indépendance de la justice
• II. Responsabilité des juges
> c'est un fait bien établi que s'il n'est pas
réglementé et non guidé, le pouvoir est
susceptible d'être abusé.
> l’indépendance ne doit pas être laissée sans
restriction, il doit exister des moyens
crédibles de sauvegarder ces valeurs
humaines chères.

> L’indépendance du pouvoir judiciaire ne doit


pas être considérée comme un privilège
particulier du juge lui-même.
>, les justiciables devraient se voir offrir des
possibilités d'appel raisonnablement
adéquates ;
> les procédures judiciaires doivent être
transparentes et ouvertes au grand
public ; et les juges doivent être prêts et
suffisamment audacieux pour recevoir des
critiques sur leurs décisions.
> Si l’indépendance judiciaire constitue une
garantie importante, elle peut également
servir de bouclier derrière lequel les juges ont
la possibilité de dissimuler d’éventuels
comportements contraires à l’éthique.
❖ Pour cette raison, les juges doivent se
comporter selon des lignes directrices éthiques.
Afin de fournir aux juges des règles de conduite
claires, plusieurs pays ont approuvé des codes
de déontologie pour réglementer le
comportement judiciaire.
❖ Dans la sphère internationale, les Principes de
Bangalore sur la déontologie judiciaire
contiennent l'ensemble des valeurs qui
devraient déterminer le comportement
judiciaire.
❖ Ces valeurs, reflétées dans la plupart des
codes de conduite, sont : l'indépendance,
l'impartialité, l'intégrité, la bienséance, l'égalité,
la compétence et la diligence.
❖ En règle générale, les juges ne peuvent être
révoqués que pour faute grave, faute
disciplinaire ou pénale ou pour incapacité les
rendant incapables d'exercer leurs fonctions.
❖ Les États ont le devoir d’établir des motifs
clairs de renvoi et des procédures appropriées
à cette fin.
❖ La décision quant à savoir si le comportement
particulier ou la capacité d'un juge constitue un
motif de révocation doit être prise par un
organe indépendant et impartial dans le cadre
d'une audience équitable.
❖ 4. Création des tribunaux par la loi
> Dans les principes fondamentaux de
l'administration de la justice, un point qui, en
réalité, non moins important que d'autres,
est la condition nécessaire pour que les
tribunaux soient établis par la loi.
> , les structures des tribunaux ; leurs
relations hiérarchiques et leurs
juridictions comparables doivent être
explicitement constituées par la loi ; et,
> seuls les tribunaux ainsi créés peuvent
assumer des fonctions judiciaires.
> Ce principe inhérent est que des organismes
spéciaux ou temporaires enlèvent des
pouvoirs judiciaires aux tribunaux
ordinaires ;
> et dans l'ensemble, ne suivent pas les
procédures prescrites par la loi ne
devraient pas être mises en place.
> Le pouvoir judiciaire devrait être
principalement et exclusivement confié
aux tribunaux ordinaires.
> Ceci sans nier l'existence des soi-disant «
tribunaux administratifs » - qui sont
constitués par la loi et dotés d'un certain
pouvoir quasi judiciaire (délégué)
* Affectation
> Dans quelle mesure ces principes
procéduraux fondamentaux sont-ils
expressément ou implicitement
incorporés ou reconnus par nos lois ?
□ en particulier,
> par la constitution du FDRE,
> le Code de procédure civile et
> d'autres lois pertinentes ?
❖ Les deux modèles de droit civil
Procédure
• Un « système » juridique « est un ensemble
opérationnel d'institutions, de procédures et de
règles juridiques »
> alors qu'une « tradition » juridique est « un
ensemble d'attitudes profondément enracinées
et historiquement conditionnées sur la nature
du droit, le rôle du droit dans la société et le
système politique, l'organisation et le
fonctionnement appropriés d'un système
juridique et la manière dont le droit est ou
devrait être créé, appliqué, étudié, perfectionné
et enseigné.
> Ainsi, s’il est difficile de parler d’un «
système » contradictoire ou
inquisitoire singulier et invariable,
> on peut parler de deux traditions
distinctes, chacune marquée par une
approche et une théorie du droit
particulières
UN. Le modèle contradictoire
• Système de common law
• Les parties mènent les débats
• Le juge agit comme un arbitre neutre
• Sa position est passive : n'entreprend
aucune enquête indépendante sur l'objet
du litige
• La procédure judiciaire doit offrir des
chances égales aux parties en compétition
pour faire valoir leurs droits devant un
jury.
>Ce système est beaucoup plus compétitif que
le système judiciaire selon les systèmes
juridiques continentaux
>Son rôle n'est pas de trouver la vérité ultime

>Son devoir est de superviser la procédure et


de veiller à ce que tous les aspects de la
procédure soient respectés.
>Il n'interroge pas lui-même les témoins, sa
tâche principale est de s'assurer de la
pertinence des questions posées par les
parties.
> À la fin, il tranche l'affaire en fonction des
preuves les plus convaincantes.
❖ « Common Law : l’Angleterre et
l’Amérique
- Une fois la dernière plaidoirie signifiée, la plaidoirie
est dite close. C'est l'étape de plaidoirie
- Si la défense n'a pas été signifiée, un jugement par
défaut est rendu ;
- Les étapes procédurales futures commencent à
compter de la date de clôture de la plaidoirie.
- Les règles sur ce futur horaire sont appelées
directions ; chronométré à partir de la clôture de la
plaidoirie
- Le CRT définit les futures étapes procédurales à
suivre et un calendrier pour ces étapes.
- Il couvre les étapes procédurales applicables entre
la période de clôture des plaidoiries et le procès ;
L'étape des directions
• Convocation pour obtenir des
instructions avant le Maître - (Angleterre)
Conférence préalable au trail - (Amérique)
❖ Découverte --- servir comm
' Discovery est je ne e la
le serai mutuel
riva pas le sauf
l
conçu pour les principaux mécanismes ge

V Le but primordial de la découverte est


rien de moins que de promouvoir la
vérification de la vérité et le règlement
final du procès conformément à celle-ci.
> La combinaison de règles strictes de
plaidoirie et de divulgation obligatoire réduit
encore la nécessité d'un échange
supplémentaire de preuves
> En droit civil, il n'y a pas de découverte en
tant que telle.
> Toutefois, une partie a le droit de demander
au tribunal d'interroger un témoin ou d'exiger
de la partie adverse qu'elle produise un
document.
> Processus d'enquête « piloté par les
justiciables »
Objectifs et effets des procédures
de découverte
• Obtention d'informations factuelles
> Se présenter au procès avec les meilleures
preuves disponibles pour prouver ses
affirmations et en ayant une bonne
connaissance de la présentation que fera
son adversaire
Y Surprise et retard sont ainsi évités
V Les chances que le jugement repose
sur des conclusions de fait exactes sont
accrues.
❖ Réduire les problèmes
> Il n'est plus nécessaire de s'appuyer
fortement sur des plaidoiries pour échanger
des informations, circonscrire des questions
ou trancher des réclamations ou des
défenses intenables.
> Il aide à éliminer les questions,
réclamations ou défenses fictives en
révélant des preuves accablantes d'un
côté, en ouvrant la voie à des stipulations,
des règlements et des décisions
sommaires.
> Obtenir, si possible, une admission des
faits à l'appui de la preuve, pourvoir au
besoin et éviter des frais.
❖ Promouvoir des règlements et des
résultats justes > Faciliter des règlements plus
nombreux et plus rapides en fournissant à
chaque partie une meilleure connaissance des
forces et des faiblesses de ses arguments.
Promouvoir un règlement juste
❖ Inspection- -- Demande d'inspection de
documents et autres choses
- -des documents mentionnés dans les
plaidoiries et l'affidavit
> Une partie peut demander et avoir le droit
d'obtenir des documents, des locaux, des
informations stockées électroniquement et
des objets tangibles en possession ou sous le
contrôle de l'autre partie.
❖ Échange de rapports d’expertise –
Examen physique ou mental
> divulguer le rapport du témoin expert sur
l'affaire, car s'il n'y a pas d'accord sur le nom
d'un expert, il peut être convoqué à un
procès, par exemple. Rapport médical
déposé avec la déclaration de sinistre
> examiné par un expert dûment accrédité si
l'état physique ou mental de la personne est
en cause)
* Demande d'admission
> La demande peut porter sur l'authenticité de
documents, la véracité d'allégations factuelles
ou l'applicabilité de concepts juridiques à un
fait spécifique en cause.
> Ce dispositif s'apparente à un plaidoyer dans
la mesure où il ne s'agit pas de découvrir de
nouvelles informations mais d'établir des
faits,
> Sauf si la partie destinataire refuse la
demande, elle est réputée admise aux fins du
litige.
> Interrogatoires
> Questions écrites auxquelles la partie devra
répondre sous serment,
> Uniquement à une partie à une action.
* Dépositions Échange de déclarations de
témoins —
> divulguez les détails factuels de ce que votre
témoin va témoigner au procès sous la forme
d'un rapport écrit ; daté et signé par le
témoin
> Contrairement aux interrogatoires, cela signifie que
l'avocat peut suivre les réponses pour obtenir plus
d'informations,
> Le témoin est généralement représenté par un
avocat qui peut s'opposer aux questions,
> Le témoignage est enregistré et peut être utilisé
comme preuve au procès,
❖ Demandes interlocutoires par affidavit
…….
> modification du mémoire et demande de
précisions supplémentaires sur le mémoire
> La valeur de l'action------en cas de
contestation
> Demande d'ordonnance de prorogation de
délai pour l'exécution d'une procédure
> Demande d'annulation d'un jugement par
défaut
> Demande de jugement sommaire……où le
demandeur peut démontrer, par affidavit,
que le défendeur n'a pas de défense
défendable ; pour obtenir un jugement
rapide ou rapide avant le procès.
> Acomptes et garanties pour frais
❖ Autres procédures pour obtenir des
preuves et des informations (Autres
instructions)
> Détention et préservation des biens
> Interrogatoires
> Avis d'admission des faits
> Découverte et inspection de documents et de
biens en possession de tiers
> Photographies, croquis et carnets de rapports
d'accidents de la police divulguer le cas
échéant
> Injonction interlocutoire --- dans les cas
urgents, avant l'ouverture de la procédure et
du procès.
❖ Règlement des actions- ADR
>Parties interrogeuses
>Discuter avec les parties et rechercher une
meilleure stratégie
>Discutez de l'ADR
>Clarifier ce qui n'est pas clair – amendement
❖ Fixation d'une date de procès et procès
* Règles de plaidoirie
> L'exigence de plaidoirie la plus courante Les
systèmes juridiques exigent que le
demandeur expose sa réclamation avec une
précision raisonnable quant aux faits
concernant les personnes, le lieu, l'heure et
la séquence des événements impliqués dans
la transaction concernée.
> Cette règle de plaidoirie est essentiellement
similaire à l'exigence du Code Pleading qui
régissait la plupart des États américains
avant l'adoption des Règles fédérales de
procédure civile en 1938.9
> Cette règle a été abandonnée devant les
tribunaux fédéraux des États-Unis en 1938 et
remplacée par le Notice Pleading, qui exigeait
un plaidoyer beaucoup moins détaillé.
> Les Principes et Règles exigent que la
plaidoirie soit détaillée avec des détails sur le
fondement de la réclamation et que les
détails révèlent un ensemble de faits qui, s'ils
étaient prouvés, donneraient droit au
demandeur à un jugement.
❖ Présentation des preuves.
> Il est bien connu que dans la tradition
civiliste, la preuve est développée par le juge
avec les suggestions des avocats,
V tandis que dans la tradition de common
law, la preuve est présentée par les
avocats avec la supervision et le
complément du juge.
> En outre, dans de nombreux systèmes de
droit civil, les preuves sont généralement
recueillies en étapes distinctes en fonction de
la disponibilité des témoins,
» alors que dans le système de common law,
elle se déroule généralement lors d'une
audience consécutive pour laquelle les
témoins doivent ajuster leur horaire.
> Plus fondamentalement, la conception
fondamentale de l'audience plénière dans le
système civiliste a été celle d'une enquête du
juge suivie par les avocats des parties,
V tandis que la conception du procès dans
les systèmes de common law est celle de
présentations juxtaposées au tribunal par
les parties par l'intermédiaire de leurs
avocats.
❖ La procédure civile de Common Law est
nécessairement un système très flexible
et complexe.
> Étant donné que les règles de procédure sont
souvent rédigées dans un langage large et
n'imposent que de modestes limites au
pouvoir ou à la créativité du tribunal, le juge
américain dispose d'un pouvoir
discrétionnaire considérable dans la prise de
décision.
> De plus, le juge américain exerce également
un contrôle étendu sur les procédures, les
parties, les avocats et les tiers.
❖ Le système judiciaire américain joue un
vaste rôle social et politique.
> Les juges créent souvent des politiques
publiques et des réglementations sociales
substantielles à travers des précédents
annoncés dans la décision d'un litige privé.
* Le système du jury
> Bien que le juge joue un rôle central dans le
système juridique américain, les effets
systémiques d'un système de jury doivent
également être considérés afin d'en
comprendre les règles techniques de
procédure.
> le système du jury, qui introduit
nécessairement un élément d'administration
judiciaire amateur et par conséquent un
degré d'imprévisibilité et des dommages-
intérêts souvent élevés.
❖ Division des procédures en phases
préalable au procès et en phase de procès
- Le procès devant jury et l’audience finale
concentrée nécessitent également une préparation
approfondie avant le procès afin d’éviter les
surprises et les retards au procès.
- La division structurelle de la procédure en phases
préalable au procès et en phases de procès a
permis le développement d'un système de
communication préalable, qui, à son tour, a justifié
l'assouplissement des règles de plaidoirie.
- Les procès peuvent être dramatiques, mais la
réalité est que la plupart des cas se règlent.
❖ Le niveau de preuve dans les actions
civiles
> La norme de preuve dans les actions civiles
est la « prépondérance de la preuve », ce qui
permet aux plaignants de s'acquitter plus
facilement de leur fardeau de la preuve que
la norme du droit civil.
> D'un point de vue comparatif, le système
dans son ensemble est particulièrement
orienté vers le plaignant.
* Critiques
> Le système de procédure civile dominé par
les avocats a souvent été critiqué à la fois
pour ses incitations à déformer les preuves et
pour le coût et la complexité de ses modes
d’enquête et de procès. "
> La découverte de la vérité présente un
double avantage : elle facilite la recherche de
la vérité, mais peut également donner lieu à
des procédures lourdes et coûteuses dans
des affaires complexes.
> Il laisse aux partisans le travail de rassembler
et de produire les éléments factuels sur
lesquels repose le jugement.
2. Le modèle inquisitorial
> Un système de droit civil
> Le juge dirige la procédure,
> joue un rôle plus actif en interrogeant les
témoins et en formulant les problèmes / Son
rôle principal est d'établir la vérité matérielle
sur la base des preuves disponibles
/ La plupart des systèmes de droit civil
comprennent un juge qui est proactif
dans la gestion de l'affaire, la
promotion du règlement et
l'interrogation des témoins.
❖ La procédure de droit civil est un
système rigide et formaliste .
> Les règles de procédure sont rédigées de
manière très détaillée et laissent peu de
place au pouvoir discrétionnaire des juges en
matière de procédure.
> En partant du présupposé que les codes sont
cohérents et exhaustifs, les décisions de
justice sont prises en se référant strictement
aux règles et principes, les considérations
politiques et les « valeurs externes » étant
laissées au pouvoir législatif.
> En conséquence, la loi est relativement
simple et directe et laisse peu de place à un
précédent judiciaire.
❖ La procédure civile du droit civil est plus
systématique, logique, structurée et «
scientifique » que la procédure civile
américaine , > elle privilégie la cohérence et la
spécificité plutôt que la flexibilité et la généralité.
> Une idée fausse répandue parmi les avocats
de common law est l'idée selon laquelle le
juge de droit civil exerce un grand pouvoir
sur la conduite des procédures.
> Au contraire, les codes de procédure civile
dictent largement la procédure à suivre et ni
le juge ni les parties n'ont beaucoup de
marge pour s'en écarter.
❖ Règles de plaidoirie
• La plupart des pays exigent que les
plaignants fournissent, dans leurs plaidoiries
initiales,
> des allégations factuelles substantielles
pour étayer leurs allégations juridiques et
> souvent aussi des preuves pour étayer ces
allégations factuelles.
/ Même le système français, plus libéral, exige
que le plaignant fournisse un exposé des faits
sur lesquels il justifie sa demande.
• L'avocat du plaignant engage une action en
justice en Allemagne en déposant une
plainte.
• Comme son homologue américaine, la
plaidoirie allemande
> raconte les faits marquants,
> expose une théorie juridique,
> demande une réparation en dommages-
intérêts ou une réparation spécifique, et
> ne permet pas un simple avis de
plaidoirie.
• Le Japon est similaire, tout comme l'Italie.
❖ Collecte de preuves
> Mais contrairement à une plainte américaine,
le document allemand propose des moyens
de preuve pour ses principales affirmations
factuelles.
> Les principaux documents en possession du
demandeur qui soutiennent sa demande sont
répertoriés et souvent annexés ;
> d'autres documents (par exemple, des dossiers
d'hôpitaux ou des dossiers gouvernementaux
tels que des rapports d'accident de la police ou
des dossiers d'agences) sont indiqués ; les
témoins dont on pense qu'ils savent quelque
chose d'utile pour la position du plaignant sont
identifiés.
> Il convient de souligner que ni l'avocat du
demandeur ni celui du défendeur n'auront
mené de recherche significative de témoins
ou d'autres éléments de preuve inconnus de
leur client.
> Creuser des faits est avant tout le travail du
juge
> c'est le tribunal, et non les avocats des
parties, qui assume la responsabilité
principale de la collecte et du tri des preuves,
même si les avocats exercent un œil vigilant
sur le travail du tribunal.
Il n'est pas obligé d'attendre que les avocats
présentent des preuves, mais il peut
activement initier la présentation de
preuves et ordonner à une partie de
divulguer les preuves en sa possession.
Y assigner des juges plutôt que des avocats
pour enquêter sur les faits.
V Le devoir du juge n'est pas seulement de
trancher l'affaire sur la base des preuves les
plus solides, mais aussi de vérifier la
vérité et ensuite de prendre une
décision juste.
❖ Rôle social et politique
> Le pouvoir judiciaire dans les systèmes de
droit civil a, en comparaison, un rôle social et
politique limité et, en principe, ne crée pas
de politique publique ou de régulation sociale
par le biais de litiges liés à des controverses
privées.
> Par exemple, par des précédents
❖ Pré-procès et procès
> il n'y a pas de distinction entre la phase
préalable au procès et le procès, entre la
découverte d'une preuve et sa présentation.
> Le procès n'est pas un événement unique
et continu.
> Au lieu de cela, le tribunal rassemble et
évalue les preuves au cours d'une série
d'audiences, autant que les circonstances
l'exigent.
> "L'ensemble de la procédure jusqu'au
jugement peut donc être considéré comme
étant essentiellement une série de
conférences orales."
❖ Préparation judiciaire.
- Le juge auquel l'affaire est confiée examine ces
mémoires et pièces annexées.
- Il envoie régulièrement des documents publics
pertinents.
- Ces documents constituent le début du dossier
officiel, le dossier judiciaire.
- Toutes les observations ultérieures des conseils et
toutes les preuves recueillies ultérieurement seront
versées au dossier, qui peut être consulté en
permanence par les conseils.
- Lorsque le juge aura une première idée du litige à
partir de ces éléments, il fixera une audience et en
informera les avocats.
* Audience.
> Lescirconstances de l'affaire dictent le
déroulement de l'audience.
> Parfois, le tribunal sera en mesure de
résoudre l'affaire en en discutant avec les
avocats et les parties et en suggérant des
pistes de compromis.
> Si l'affaire reste controversée et que des
témoignages doivent être recueillis, le
tribunal en aura suffisamment appris sur
l'affaire pour déterminer une séquence
d'interrogatoire des témoins.
❖ Examen et enregistrement.
> Le juge fait office d'examinateur en chef.
> À la fin de l'interrogatoire de chaque
témoin, l'avocat de l'une ou l'autre des
parties peut poser des questions
supplémentaires, mais les avocats ne jouent
pas un rôle important en tant
qu'examinateurs.
> Les témoignages sont rarement enregistrés
textuellement ;
> au lieu de cela, le juge s'arrête de temps en
temps pour dicter un résumé des
témoignages dans le dossier.
> Les avocats suggèrent parfois des
améliorations dans la rédaction de ces
résumés, afin de préserver ou de souligner
des nuances importantes pour l'une ou
l'autre partie.
> les juridictions de droit civil deviennent plus
ouvertes à certaines procédures
contradictoires « américaines », telles que
les interrogatoires de témoins dirigés par les
parties
* Compétence.
> Si une question de difficulté technique se
pose sur laquelle le tribunal ou le conseil
souhaite obtenir l'avis d'un expert, le
tribunal, en consultation avec le conseil,
sélectionnera l'expert et définira son rôle.
❖ Autres contributions du conseil.
> Une fois que le tribunal a recueilli les
témoignages ou reçu d'autres éléments de
preuve, les avocats ont la possibilité de
commenter oralement ou par écrit.
> Les avocats utilisent ces arguments afin de
suggérer des preuves supplémentaires ou de
faire avancer des théories juridiques.
* Jugement.
> Après avoir développé les faits et entendu
les points de vue des adversaires , le tribunal
tranche l'affaire dans un jugement écrit qui
doit contenir des conclusions de fait
complètes et faire une application motivée de
la loi.
Critiques
• Système non accusatoire – un système dans
lequel les justiciables seraient remis à des
arbitres bureaucratiques anonymes et privés
des garanties qui découlent de l'intermédiation
juridique.
* Question de discussion :
❖ Quelle est la théorie sous-jacente qui
explique le d/c dans le rôle des tribunaux
dans les systèmes de common law et de
droit civil ?
❖ À qui incombe le devoir d’aider à trouver
la vérité ?
Règles de procédure civile en
Éthiopie : évolution historique >
Règles de procédure civile en Éthiopie : A
Bref aperçu historique
> Sources du droit de procédure civile en
Ethiopie
> Points saillants du Code de procédure
civile de 1965
• Règles de procédure civile en
Éthiopie : un bref aperçu
historique
> Jusqu'à la fin du 19ème siècle
> règles de procédure coutumières et
informelles
> L’Éthiopie a été caractérisée par l’absence
d’un processus judiciaire systématiquement
organisé ou de lois procédurales appliquées
uniformément.
> l'absence d'expertise compétente - ce
qu'exige indispensablement la mise en œuvre
de lois procédurales modernes
> il n’existait pas de système d’administration
de la justice correctement articulé et/ou
formellement institutionnalisé
> dans la pratique, les différends étaient
résolus par des conflits contradictoires sous
le nom de « Tattayaq-muget ».
> culminant avec l'institution royale de
l'empereur : connue sous le nom de « Zufan
Chilot » qui est littéralement interprété
comme la « Cour-Couronne ».
> un justiciable n'a pas pu obtenir une solution
satisfaisante à son cas devant le tribunal
informel du village,
V il s'adresserait au juge officiel du niveau le
plus bas - connu sous le nom de « Chiqa-
Shum » -
V le fonctionnaire supérieur suivant, le «
adjoint » Gouverneur'
V la décision du vice-gouverneur serait
transmise au gouverneur du district dont la
décision pourrait, à son tour, être révisée par
d'autres fonctionnaires supérieurs appelés «
Womber Rases ».
> Le processus contentieux pourrait également
s’étendre jusqu’à l’ « Afe-Negus »,
> La procédure marathon d'appel ne prendra
cependant fin qu'après avoir atteint le sommet
de l'appareil judiciaire ; en dernier recours,
demander un examen par le Banc de la Majesté
Impériale présidé par l'Empereur lui-même.
> Zufan-Chilot'
> une pensée qui a trouvé sa place même dans
les lois procédurales du pays (Art 138 du Cr. Pr.
CD. et Art.322 du CV. Pr. CD
* Proc. No.2/1942
- appelée « Proclamation sur l'administration de la
justice »
- qui tentait de réduire le nombre de droits d'appel à
un seul : chaque tribunal entendrait un appel du
tribunal inférieur suivant.
- établir la structure judiciaire du pays
- est la loi qui a jeté les bases mêmes du
développement des lois procédurales en Éthiopie.
- constituant la structure judiciaire la plus moderne
de l'histoire judiciaire de ce pays, a également
chargé le pouvoir judiciaire d'édicter des
réglementations qui seraient utilisées dans les
procédures judiciaires, sous réserve, bien entendu,
de l'approbation du ministère de la Justice de
l'époque.
* En 1943 ,
> la toute première loi procédurale écrite (appelée «
Règles de procédure judiciaire ») a été promulguée
sous le nom de « Leg. Pas. N° 33/1943'.
> , la « Règle », qui comprenait 99 articles de
procédure civile et pénale,
> La source matérielle de la loi serait les lois
procédurales indiennes,
> Les juges britanniques qui travaillaient dans le
système judiciaire ont apporté leur aide à la
rédaction de la loi.
❖ En 1951
> une règle relative aux appels devant la Cour
suprême impériale a été publiée sous le nom de «
Leg. Pas. N° 155/1951'.
❖ Jusqu'à la promulgation du Code de procédure
civile de 1965, un certain nombre d'autres lois
de nature procédurale ont également été
adoptées. Ceux-ci inclus :
> Proc. No. 130/1953 (et le Proc. n° 135/1954) pour
l'établissement du pouvoir judiciaire ;
> Jambe. Pas. n° 177/1953, sur l'exécution des
mesures judiciaires ;
> Jambe. Pas. No. 176/1953 (et la loi modificative.
Pas. n° 179/1954) sur l'exécution des décisions
judiciaires ;
> Étape d'État. Pas. n° 176/1954, sur l'insolvabilité et
les honoraires des avocats ; et,
> Jambe. Pas. N° 195/1963, pour la détermination de
la compétence matérielle des tribunaux.
❖ Code de procédure civile de 1965
- a été rédigé par le ministère de la Justice, > a été
publié sous forme de décret en 1965.
> encoder dans un seul et même document toutes les
règles relatives à la matière civile, toutes les règles
de procédure concernant les matières désormais
couvertes par le Code,
❖ Proc No 51/1975,
> réduit le nombre (de droits) de recours à un seul ;
❖ Proc No 84/1975 ,
> modifié l'article 31/1 du Code afin qu'une demande
de changement de lieu ne puisse être admise
qu'avant l'audition des preuves.
* Quelles sont les sources du droit de
procédure civile en Éthiopie aujourd'hui ?
A.La Constitution FDRE : sur les questions
de :
> Le type et la structure des tribunaux,
> La division du pouvoir judiciaire entre le
fédéral et les États,
> Les relations entre les tribunaux fédéraux et
étatiques
B. Le Code de procédure civile, 1965
> ont incorporé des règles complètes qui
s'appliquent aux litiges civils de toute
sorte,
> il est également concis dans le sens où il
ne contient que 483 articles, divisés en
chapitres et paragraphes.
> Origine indienne ; copies textuelles du
Code de procédure civile indien de 1908
> Fondamentalement contradictoire
> Destiné au gouvernement alors unitaire
> Difficultés à l’appliquer au dispositif fédéral
actuel
* Un décret impérial – Pas d'historique
législatif clair
> un problème pourrait se poser quant à
l'approche à adopter dans le processus
d'interprétation de ses dispositions.
> Le problème ici est que, puisque le Code n'a
pas été promulgué par le Parlement,
> il n'existe aucun document contenant des
débats législatifs (« préparatoire travox ») sur
les projets de ses dispositions, il n'y a rien de
publié, indiquant l'intention des rédacteurs,
c'est-à-dire
> la politique de base expliquant le contenu des
règles juridiques et prescrivant des lignes
directrices pour l’interprétation.
> Dans de tels cas, il est suggéré qu’un mode
d’interprétation plus axé sur la pratique
faciliterait au mieux la procédure et
contribuerait à garantir l’objectif général des
règles de procédure.
> Il comprend des règles concernant,
entre autres,
V compétence des tribunaux;
V formulation des problèmes ;
V les parties et la portée du litige ;
V signification d'une citation à comparaître;
V les procédures préalables au procès et au
procès ;
V révision des décisions et
{ modes d'exécutions.
> les quatre annexes des formules
régissant la procédure de plaidoirie, les
matières diverses et l'exécution, stipulées
à la fin
une partie du Code
> Art. 80(2) du texte amharique rendent
l'utilisation des formulaires
indispensablement obligatoire,
> alors qu’une prescription aussi stricte est
absente de la version anglaise.
> L’article 244(4) du Code amharique stipule
que le non-respect des exigences formelles
ne peut pas constituer un motif d’objection
préliminaire.
> Les textes principaux du Code, initialement
rédigés en anglais, et,
> puis, traduites en amharique, les incohérences
seraient attribuées aux erreurs de traduction
en amharique.
> Dans de tels cas, certains avocats suggèrent
qu'il serait avantageux de consulter la
version anglaise de la source primaire ;
et,
> si accessible, les dispositions pertinentes
du Code de procédure civile indien , le
document source original de ce dernier.
> Dans l'application des lois, les dispositions du
Code de procédure civile devant être lues
conjointement et interprétées (le cas échéant)
dans l'esprit des lois de fond, ces dernières
auraient sans doute un effet appréciable sur
les premières. .
❖ le Code avait habilité le ministère de la
Justice de l'époque :
❖ émettre des règlements concernant toute
question qui, en vertu du Code, peut ou doit
être prescrite ; et,
❖ édicter des règles de manière à ajouter ou
modifier les dispositions du Code
❖ Processus normal d’élaboration des lois
❖ Moins de crédit est accordé au droit
procédural ??/
❖ Est-ce que cela s’applique dans l’actuelle
Éthiopie fédérale ?
C. Lois fédérales et étatiques
> Exemples:
> Tribunaux fédéraux Proc. No.25/96,
avec procédure modifiée. 40/92
établissant les tribunaux fédéraux à
Dire Dawa et AA
> Tribunaux d'Oromia Proc. N° 141/2008
> Ils traitent de la structure et de la
compétence de leurs tribunaux respectifs
- un sujet de procédure civile.
D. D'autres lois substantielles,
> les règles de nature procédurale du Code
civil,
> les règles à caractère procédural du Code
de Commerce,
> les règles de nature procédurale dans le
droit du travail,
> les règles de nature procédurale dans les
lois du Land,
> règles de nature procédurale dans le Code
de la famille, etc.
E. Décisions judiciaires,
> par exemple par Proc. N°454/2005
> qui a réamendé le Proc No 25/96) ---
> avec la prescription que l'interprétation
juridique à laquelle est parvenue la
Chambre de cassation du Tribunal fédéral
sera contraignante pour les tribunaux,
• Effets du Proc. N° 454/2005
> , እንግዲህ ተግባራዊ የመለኪያ ሚዛንን ለጊዜው ወደ ጎን
እንተወውና ወጥነት የአዋጁ ዋና ዓላማና ግብ ነው ብለን እንነሳ፡፡
ችግሩ ግን ከዚሁ ይጀምራል፡፡ አዋጅ ቁጥር 454/1997
ወጥነትን እንደ ዋና ሆነ ተጓዳኝ ዓላማና ግብ ይዞ ስለመነሳቱ
በግልጽ የሚነግረን ነገር የለም፡፡
> በአዋጁ መግቢያ ላይ እንደተመለከተው የፌደራል ፍርድ
ቤቶች አዋጅን እንደገና ለማሻሻል የወጣው አዋጅ ቁጥር
454/1997 ሊወጣ የቻለው ስለፌደራል ፍርድ ቤቶች
የወጣውን አዋጅ ቁጥር 25/88 (እንደተሻሻለ) እንደገና ማሻሻል
አስፈለጊ ሆኖ በመገኘቱ ነው፡፡ የአስፈላጊነቱ መሰረት ምን
እንደሆነ በግልጽ የተመለከተ ነገር የለም፡፡
> አዋጁ ዝምታን ቢመርጥም የሰበር ውሳኔ አስገዳጅነት እንዲኖረው
የሚደነግገው ህግ ሊያሳካ የፈለገው አንደኛው ግብ የአገሪቱ ፍርድ
ቤቶች በተመሳይ ጉዳይ የሚሰጧቸው ውሳኔዎች ወጥነት
እንዲኖራቸውና ተገማች እንዲሆኑ ለማስቻል እንደሆነ ታሳቢ
አድርገን እንነሳለን፡፡
> እንግዲህ ወጥነትና ተገማችነት የአገሪቱ የፍትህ ስርዓት ዋነኛው
ገጽታ እንዲሆን ከታለመ ከብዙ ነገሮች መሐል ቢያንስ የሚከተሉት
ሁለቱ ተሟልተው ይገኙ ዘንድ ግድ ይላል ፡፡
> 1. በሰበር ችሎቱ በራሱ የሚሰጡ ውሳኔዎች ወጥነት ሊኖራቸው
ይገባል ምንም እንኳን የሰበር ችሎቱ በሌላ ጊዜ በተመሳሳይ ጭብጥ
የተለየ ትርጉም ሊሰጥ እንዲሚችል በአዋጁ ላይ የተመለከተ
ቢሆንም
• ድንጋጌው በጠባቡ ብቻ ሳይሆን ከመርፌ ቀዳዳ በጠበበ ሁኔታ
ካልተተገበረ የሰበር ውሳኔ በስር ፍርድ ቤቶች ሊኖረው የሚገባውን
የተሰሚነትና የተቀባይነት ደረጃ በእጅጉ ዝቅ ያደርገዋል፡፡
• በአንድ ጭብጥ ላይ በጊዜው የሚቀያየር የሰበር ውሳኔ በስር ፍርድ
ቤቶች ዘንድ ተፈጻሚነቱ አጠያያቂ ነው፡፡ አሁንም በተግባር
እንደሚታየው የስር ፍርድ ቤቶች አብዛኛውን ጊዜ የሰበርን ውሳኔ
የሚጠቅሱት መጀመሪያውኑ የሚያምኑበትን አቋም የሚያጠናክርና
የሚደግፍ ሆኖ ሲያገኙት ነው፡፡
• ፈጽሞ መዘንጋት የሌለብን ነገር የስር ፍርድ ቤቶች ህግን
እንደሚተረጉሙት ሁሉ የውሳኔውንም ይዘት ለመተርጎም ሰፊ
ስልጣን አላቸው፡፡
>ስለሆነም በአንድ ጭብጥ ላይ ወዲያው ወዲያው በሰበር ችሎት
የአቋም ለውጥ በሚኖር ጊዜ የስር ፍርድ ቤቶችን ከማደናገሩም
በላይ የውሳኔውን የተሰሚነት ደረጃ ዝቅተኛ ያደርገዋል፡፡
> ስለዚህም
/ በተመሳሳይ ጭብጥ የተለየ ትርጉም መስጠት እጅግ አስፈላጊ
የሚያደር ሁኔታዎች ወይም ምክንያቶች መኖራቸው
እስካልተረጋገጠ ድረስ አንድ ጊዜ የተሰጠ ውሳኔ ፀንቶ ሊቆይ
ይገባል
/ የተለየ ትርጉም ሲያስፈልግ ለውጥ ማድረግ የተፈለገበትን
ምክንያት በአዲሱ ውሳኔ ላይ በግልጽ ማመልከትና የበፊቱን
ውሳኔ በማያሻማ መልኩ በግልጽ መሻር ያስፈልጋል
‘ 2. በሰበር የተሰጠ ውሳኔ በብርሀን ፍጥነት በአገሪቱ ውስጥ
የሚገኙ ፍርድ ቤቶችና ለሕዝቡ መድረስ አለባቸው ቅጽ
እስኪዘጋጅ ከዓመት በላይ እየተጠበቀ ውጤት ለማግኘት
የሚታሰብ አይደለም
V 3. Les détails de la réponse à la question ር
ችሎት የሚሰጥ የህግ ትርጉም ለበታች የክልልና የፌደራል
ፍርድ ቤቶች Conseils d'administration et
d'assistance à la clientèle ልኩ የዳበረ የፍትህ ስርዓት
ሊኖር የሚችለው « ከአምስት ያላነሱት ዳኞች » C'est une
bonne idée. ።
• ቁጥራቸው 5 ሆነ 50 ዋናው አስፈላጊ ነገር በችሎት ላይ
የሚቀመጡት ዳኞች እስከመጨረሻው እነዛው ዳኞች ብቻ ሊሆኑ
ይገባል፡፡
• ይህ ባልሆነበት ሁኔታ በተመሳሳይ ጭብጥ ተቃራኒና እርስ በርሱ
የሚጋጭ ውሳኔ መኖሩ አይቀሬ ነው፡፡
Deuxième partie : le système
judiciaire actuel
&
La division du pouvoir judiciaire
en
Éthiopie fédérale et juridiction
Des tribunaux (9 heures)
* La structure judiciaire unitaire
> le système judiciaire éthiopien était
fortement unifié et fortement centralisé.
> le Code de procédure civile de 1965, qui, à
son tour, a établi quatre niveaux de
tribunaux :
V
le tribunal du Woreda Guezat,
V
Tribunal d'Awradja Guezat,
V
Haute Cour et
V
Cour suprême impériale.
* La structure actuelle de deux tribunaux
> La Charte de transition de 1991 a déraciné la
tendance de l'histoire constitutionnelle du
pays en marquant l'instauration d'un
nouveau système, précurseur du fédéralisme
ethnolinguistique.
> La Constitution FDRE de 1995 est la loi
suprême du pays, tout comme la constitution
de chaque État est la loi suprême de cet État.
> les tribunaux ont été créés par la constitution
> Il s'agissait d'une structure d'État fédéral dans
laquelle les pouvoirs étaient répartis entre les
gouvernements fédéral et régionaux.
> on peut dire que l’Éthiopie est devenue dotée
d’un double niveau de souveraineté.
> S'agit-il d'une structure Dual/parallèle ou
« mixte » ?
> « mixte » en raison de la relation
juridictionnelle en vertu de l'article
78 : 2 ?
* Une structure de tribunaux doubles ou
parallèles
> le principe fédéral de division des pouvoirs
est strict : non seulement les fonctions
législatives et exécutives sont partagées
entre le gouvernement fédéral et les Länder,
mais le pouvoir judiciaire est également
divisé.
> Cela conduirait à un double ensemble de
tribunaux : des tribunaux fédéraux
appliquant et interprétant les lois fédérales
et un autre ensemble de tribunaux étatiques
appliquant et interprétant les lois de chaque
État.
> Cela semble être le cas des États-Unis et de
l'Éthiopie.
V Le double système de tribunaux fédéraux et
étatiques signifie que presque tout le monde
dans n'importe quel État est simultanément
sous la juridiction, ou à la portée, de deux
systèmes judiciaires, l'un étatique et l'autre
fédéral.
Y Dans un modèle de fédéralisme double, les
agents fédéraux ne peuvent pas exercer le
pouvoir de l'État et les agents de l'État ne
peuvent pas exercer le pouvoir fédéral.
> Lorsqu'il existe des systèmes judiciaires
distincts, on suppose que le pouvoir
judiciaire devrait être réparti entre eux
conformément au reste de l'arrangement
fédéral.
>On craint que les tribunaux des États ne
mettent pas pleinement en œuvre les
politiques fédérales. Ce point de vue reste
sceptique quant à la compétence des
tribunaux étatiques.
>Il existe une certaine méfiance à l'égard des
tribunaux des États lorsqu'il s'agit de statuer
sur les lois fédérales.
>Il est en outre nécessaire de maintenir
l'uniformité dans l'interprétation des lois
fédérales.
> La Constitution des États-Unis prévoit que le
pouvoir judiciaire est confié à une seule Cour
suprême et aux tribunaux inférieurs que le
Congrès peut de temps à autre ordonner et
établir.
> De ce fait, deux types de tribunaux fédéraux
sont institués : les cours constitutionnelles,
également appelées tribunaux de l'article III
et les tribunaux législatifs également appelés
tribunaux de l'article I.
> Les premiers sont créés par le Congrès en
vertu de l'article III de la Constitution
américaine tandis que les seconds doivent
leur existence à l'article I de la même
Constitution.
> En raison de cette dualité, les tribunaux des
États administrent le droit des États et les
tribunaux fédéraux administrent le droit
fédéral.
> la Cour suprême n'est pas la plus haute cour
d'appel du pouvoir judiciaire de l'État, qui est
assez indépendant du pouvoir judiciaire
fédéral
> Au niveau de l'État, chaque État dispose de
son propre système judiciaire indépendant.
> Le plus haut tribunal de chaque État est
l'autorité ultime sur ce qu'est la loi en ce qui
concerne le droit de l'État, du point de vue
de l'État.
> En Allemagne
V Contrairement à la situation aux États-
Unis, la plupart des questions impliquant le
droit fédéral sont initialement portées
devant les tribunaux des États, sous
réserve uniquement d'un examen en appel
fédéral ultime et limité.
> La constitution indienne
Y met en place un pouvoir judiciaire fédéral
composé uniquement de la Cour suprême,
sans aucun tribunal inférieur dans le
système judiciaire fédéral.
V Contrairement aux États-Unis, il existe un
système unique et intégré de tribunaux
pour l'Union ainsi que pour les États qui
appliquent et interprètent les lois de
l'Union et des États, et à la tête de
l'ensemble du système se trouve la Cour
suprême de l'Inde.
* La Constitution éthiopienne stipule que :
> le pouvoir judiciaire fédéral suprême est
conféré à la Cour suprême fédérale et
> se réserve au HoPR de décider, à la
majorité des deux tiers, de créer des
tribunaux fédéraux inférieurs s'il le juge
nécessaire, à l'échelle nationale ou dans
certaines parties du pays. V Art.79:1,
Inconvénients : « les pouvoirs judiciaires sont
conférés aux tribunaux » );
> voir aussi Art.4 du C.Pro. Code
* La Constitution
> prévoit la création de deux types de
tribunaux : au niveau fédéral et au niveau
des États.
> tant le gouvernement fédéral que les
gouvernements régionaux sont dotés de leur
structure respective de tribunaux.
❖ En Ethiopie à trois :
> Première instance (tribunaux de première
instance et d'appel) aux niveaux fédéral et
étatique.
> Hautes Cours (tribunaux de première
instance et d'appel) aux niveaux fédéral et
étatique.,&
> Cours suprêmes (cour d'appel) au niveau
fédéral.
> Cours suprêmes des États (cour d'appel)
pour les questions d'État.
> Cours suprêmes des États (tribunaux de
première instance et d'appel) pour les
questions fédérales.
• Récemment, le Parlement est en train d'établir
des tribunaux fédéraux inférieurs et une
structure à part entière de tribunaux doubles
est en route,
• Proc. N° 322/2003, FHC Esta. Proc., Un Proc.
prévoir la création d'une Haute Cour fédérale
dans certaines régions, Fed. Neg.Gazeta , 9 ème

année n° 42, Addis-Abeba, 8 avril 2003.


• Proc. 322/2003, article 2, la Haute Cour
fédérale a été créée pour faire respecter les
affaires fédérales exclusives dans certains États
sélectionnés, principalement le SNNPRS,
Gambela, Benishangul-Gumuz, Somali et Afar.
• Toutes les constitutions des États stipulent que
le système judiciaire de l'État régional doit être
organisé et comprendre les tribunaux régionaux
suprêmes, de haute instance et de première
instance.
> Par exemple, l'art. 67-69 de l'Amhara, 72-77
du SNNPS, 62-67 du Tigré et 61-66 des
Constitutions de l'État d'Oromia.
• Ainsi, le système judiciaire éthiopien est
théoriquement organisé sur une base double
dans laquelle il existe deux systèmes judiciaires
parallèles, les tribunaux fédéraux et les
tribunaux d'État avec leurs propres structures
et administrations indépendantes.
>Cependant, jusqu'à la promulgation des
nouvelles lois, le fonctionnement des
tribunaux fédéraux et étatiques était intégré.
>L’une des raisons probables de la conception
initiale de la structure judiciaire double mais
déléguée en vertu de l’article 78(2) était le
manque d’experts juridiques qualifiés lors de
sa création en 1995.
>Cependant, après 10 ans d'expérience, il
apparaît que la fonction déléguée des
tribunaux étatiques a entraîné certaines
insuffisances dans l'application des lois
fédérales.
❖ Une structure judiciaire mixte et un
pouvoir judiciaire partagé
> la double structure des tribunaux, un
ensemble de tribunaux interprétant les lois
fédérales et un autre ensemble de tribunaux
appliquant le droit de l'État.
> L’Éthiopie semble également suivre le même
schéma.
> Mais ce système parallèle n’implique pas
nécessairement que chaque ensemble de
tribunaux exerce une compétence totalement
exclusive de l’autre.
❖ Les pouvoirs judiciaires aux États-Unis
peuvent être :
• exclusivement fédéral….. dont le législateur
fédéral peut prévoir qu'il soit exercé
exclusivement par les tribunaux fédéraux
> exclusivement l'État et
> des pouvoirs judiciaires partagés…. quels
tribunaux d'État ont une compétence
concurrente avec celle des tribunaux fédéraux
• Dans le cas de pouvoirs judiciaires concurrents
entre le système judiciaire fédéral et celui des
États, des mécanismes devraient être mis en
place pour résoudre les conflits de compétence.
• Les justiciables peuvent ne pas savoir où déposer
leur dossier.
❖ En vertu des dispositions
constitutionnelles,
> La création de tribunaux fédéraux, à
l'exception de la Cour suprême fédérale qui
siège uniquement en AA, n'est pas obligatoire
par la constitution ;
> Les tribunaux fédéraux de grande instance et
de première instance siègent
AA, Dirre-Dawa et dans tout autre endroit
jugé nécessaire par le .
V leurs juridictions sont déléguées et
exercées par les instances suprêmes et
supérieures des Etats.
tribunaux, respectivement.
* La Constitution,
> Interdit les tribunaux « ad hoc » ou «
spéciaux » en dehors du système judiciaire
ordinaire et,
> » reconnaît explicitement les tribunaux
religieux et coutumiers et envisage leur
création par la loi –
Y , dont le pouvoir est limité aux questions
personnelles ou familiales, peut être
institué ou reconnu officiellement.
❖ non seulement il confère exclusivement le
pouvoir judiciaire, tant au niveau fédéral qu'au
niveau des États, aux tribunaux ordinaires et
aux institutions ainsi habilitées,
• ',' Tribunal de la Fonction Publique' ; l''Agence
de Privatisation', 'et autres…..'.
> Mais il existe des tribunaux controversés
créés de temps à autre par la législature
fédérale et ils semblent effectivement
démanteler la compétence des tribunaux.
> La clause d'interdiction est compréhensible à
la lumière de la terrible expérience militaire
qui a mis en place de nombreux tribunaux
spéciaux pour exécuter sommairement des
suspects politiques et la clause semble être
une rupture significative à cet égard.
> Même si tel était le contexte, les
développements récents semblent jeter un
doute sur la faisabilité de ce principe.
• Lentement, des pouvoirs importants sont
transférés du pouvoir judiciaire ordinaire à des
tribunaux spéciaux au sein des différents
cabinets ministériels.
• Le problème en Éthiopie est que ces tribunaux
ne sont ni autonomes ni soumis à un contrôle à
un niveau supérieur.
• Cependant, sur le plan juridique, il semble y
avoir une ambiguïté et une imprécision en ce
qui concerne les « Tribunaux sociaux de Kebele
» et les tribunaux municipaux (Art.78 : 5 et 4,
FDRE Cons) opérant à Addis-Abeba, à Dire
Dawa et dans les États régionaux.
• Il y a deux lignes d'arguments :
> Les partisans du premier disent que ces
organes sont considérés comme le pouvoir
judiciaire des administrations et non comme
des tribunaux.
> La deuxième, à savoir que même s'il ne s'agit
pas de tribunaux, nous devons définir le
tribunal au sens large ;
> les « tribunaux » – sont en réalité dotés de
fonctions judiciaires ; c'est-à-dire qu'ils ont
assumé la compétence des tribunaux
ordinaires dans cette mesure et qu'ils ne
suivent pas nécessairement une procédure
légalement établie dans leurs processus .
> à moins d'interpréter largement cette
disposition de manière à les faire entrer dans
le domaine de l'article 78 (4), ils semblent
tomber, au sens strict de la loi, dans la
catégorie des tribunaux dont la création est
catégoriquement interdite par la loi. la
Constitution.
• Activités
• Concernant la légitimité des tribunaux sociaux «
kebele », quelle ligne d’interprétation soutenez-
vous ? Pourquoi?
• Quelle est la place des tribunaux sociaux et des
tribunaux municipaux ? Font-ils partie du
système ct régulier ? Ou font-ils partie de
l’exécutif ? Ou ni ici ni là-bas ?
• Conflit juridictionnel : règle d’interprétation
présomption en faveur des tribunaux
ordinaires ; les tribunaux ont un « pouvoir
inhérent » sur les affaires civiles, sauf
indication contraire claire
❖ À qui revient la compétence de légiférer sur le
droit de la procédure civile en Éthiopie ?
Fédéral? État ou pouvoir concurrent ?
• Consultez l’article 55 de la Constitution
FDRE ?
• Les États ont-ils le pouvoir de légiférer sur
leur propre code de procédure civile s’ils le
souhaitent ?
Le pouvoir judiciaire
et
Juridiction de
Tribunaux
• Pouvoir judiciaire
> Le pouvoir judiciaire est l'autorité conférée
aux tribunaux et aux juges pour entendre et
trancher les affaires et les controverses
conformément à la loi et selon les méthodes
établies par la loi et pour rendre des
jugements contraignants à leur sujet.
> le pouvoir d'interpréter et d'appliquer la loi
lorsque des controverses surgissent sur ce
qui a été fait ou non en vertu de celle-ci.
• Un pouvoir conféré à un fonctionnaire public
impliquant l'exercice du jugement et du pouvoir
discrétionnaire pour trancher des questions de
droit dans des cas spécifiques affectant des
intérêts personnels et patrimoniaux. • En ce
sens, l'expression s'oppose au pouvoir
ministériel.
❖ Juridiction
> Le pouvoir d'un tribunal de trancher une
affaire ou de rendre un jugement
> « Les règles de compétence, dans un
certain sens, s'expriment à partir d'une
position extérieure au système judiciaire et
prescrivent l'autorité des tribunaux au sein
du système.
> Ce sont dans une large mesure des règles
constitutionnelles.
> Les dispositions de la Constitution
américaine précisent les limites extérieures
de la compétence matérielle des tribunaux
fédéraux et autorisent le Congrès, dans ces
limites, à fixer par voie législative
l'organisation et la compétence des
tribunaux fédéraux.
> Ainsi, l'article III de la Constitution définit le
pouvoir judiciaire des États-Unis pour inclure
les affaires découlant de la loi fédérale et les
affaires entre des parties de diverses
nationalités d'État ainsi que d'autres
catégories.
> La Constitution américaine, en particulier la
clause de procédure régulière, fixe
également des limites à la compétence des
tribunaux étatiques.
> Ces limitations de procédure régulière
opèrent traditionnellement dans deux
domaines : la compétence sur l'objet et la
compétence sur les personnes.
> Au sein de chaque État, le système
judiciaire est établi par des dispositions
constitutionnelles de l'État ou par une
combinaison de ces dispositions et de lois
d'application, qui définissent ensemble
l'autorité des différents tribunaux au sein du
système.
• Compétence des tribunaux
> l'un des principes procéduraux
fondamentaux stipule que les tribunaux qui
connaissent des litiges doivent être
uniquement ceux constitués par la loi.
> En conséquence, la loi qui crée les
tribunaux leur confère le pouvoir de
connaître des poursuites judiciaires.
> Ainsi, ce que nous appelons « compétence
» des tribunaux, à cet égard, fait référence
au pouvoir des tribunaux d'entendre et de
trancher une affaire ; rendant ainsi un
jugement exécutoire.
> Il existe trois éléments essentiels qui
établissent la compétence des
tribunaux : à savoir > la juridiction
judiciaire,
> juridiction matérielle et
> juridiction locale.
Compétence judiciaire
> La compétence judiciaire fait référence à la
compétence juridique des tribunaux d'une
nation ou d'un État particulier pour exercer
un pouvoir judiciaire.
C'est -à-dire, juger une action en justice et
rendre un jugement liant un individu ou
ses biens impliqués dans celle-ci.
> la question de la compétence judiciaire est,
en pratique, une question de procédure
mais, dans la plupart des pays, elle est
traitée comme une question de droit
international privé, et les règles qui la
régissent se trouvent dans ce dernier
domaine.
❖ La question de la compétence judiciaire se
pose normalement lorsqu'il existe un «
élément étranger » dans une affaire portée
devant un tribunal d'un État donné.
❖ Une affaire aurait impliqué un élément
étranger,
> si l'une des parties est étrangère à cet État
ou
> la transaction ou la propriété qui fait
l'objet de la poursuite a lieu en dehors des
limites territoriales de cet État.
• la compétence judiciaire concerne l'exécution
d'un jugement d'un tribunal contre un
défendeur étranger qui ne possède
généralement pas de biens dans le pays où
l'affaire est entendue et finalement tranchée.
• sur la base de traités bilatéraux ou
multilatéraux.
• sur la base d'une concession de réciprocité
> le tribunal d'un État auquel un jugement est
envoyé pour exécution examinera
uniquement si le tribunal qui a rendu le
jugement possédait la compétence judiciaire
> à moins qu'une objection ne soit soulevée
pour des raisons de compétence judiciaire,
les tribunaux présumeraient que la
compétence existe et examineraient l'affaire
dans le cadre des affaires habituelles du
tribunal.
> un tribunal d'un État est considéré comme
possédant la compétence judiciaire s'il a des
contacts suffisants avec le défendeur ou avec
les biens impliqués dans la poursuite.
• les facteurs qui établissent la compétence
judiciaire sont déterminés par les législations
pertinentes des États.
• Dans notre cas, le projet de document du CC
de 1965 avait inclus de telles dispositions dans sa
section traitant des questions de droit
international privé : • cette partie du projet de loi
n'a pas été approuvée par la législature d'alors,
elle ne pouvait pas faire partie du texte final.
Code adopté.
• Par conséquent, il n’existe pas de loi en
Éthiopie qui régisse spécifiquement les
questions de compétence judiciaire.
• Malgré l'absence de règles juridiques
pertinentes en matière de compétence
judiciaire, des affaires impliquant des éléments
étrangers ont été portées devant le tribunal et
les motifs seraient déterminés sur la base de
• les principes généraux du droit développés
par les lois étrangères et applicables au cas
considéré.
> en fonction de la nature de l'action
intentée
> le type de réparation demandée par le
demandeur,
• Ainsi, les motifs d'exercice de la compétence
judiciaire sont clairement présentés comme
• 'in Personam'(sur une personne) et
• 'in Rem'(sur une chose) juridiction.
• Juridiction à Personam
• Une action dans Personam,
> est intenté contre une personne physique
ou morale et demande réparation contre la
personne du défendeur,
> la demande vise à obtenir une
ordonnance enjoignant au défendeur de
faire (paiement d'une indemnité) ou
> s'abstenir d'accomplir un acte
(demander une ordonnance interdisant
au défendeur d'accomplir un acte) serait
donc une poursuite in Personam ;
❖ Sur la base des principes juridiques généraux
et des pratiques judiciaires habituelles, les
tribunaux éthiopiens sont censés exercer leur
compétence judiciaire à Personam lorsque l'une
des conditions suivantes est remplie :
> le défendeur est un ressortissant ou domicilié
éthiopien ; ou,
> le défendeur a consenti (expressément ou
implicitement) à l'exercice de la compétence
du tribunal éthiopien ; ou,
> l'acte qui fait l'objet de la poursuite s'est
produit ou est situé en Éthiopie.
> Juridiction à Rem
> Le terme latin « in rem » signifie « contre la
chose/la propriété » ;
> Une « action in rem » est donc
essentiellement dirigée contre un bien et la
réparation demandée concerne le bien lui-
même – sans référence au titre des créances
individuelles ou à une personne spécifique en
tant que telle.
> . En outre, le demandeur ne demande pas
une ordonnance liant la personne du
défendeur, même si une personne peut être
désignée comme défendeur dans la
procédure.
• Un jugement in rem est un jugement
déclaratoire du statut d'un objet,
> un jugement in rem règle le sort de la res
(propriété) elle-même (ou de certains
intérêts y afférents) et non seulement en tant
que celui des parties elles-mêmes ;
> mais, contre « le monde entier » ; et,
> ainsi, lie toutes les personnes revendiquant
un intérêt dans la propriété en incompatibilité
avec le jugement-même s'il est prononcé en
leur absence
Juridiction matérielle
- Sujet
Oui La compétence en la matière est le
pouvoir d'entendre et de trancher des
affaires d'un type donné et elle est
importante pour cette raison :
V Les défauts de compétence du tribunal en
la matière ne peuvent être renoncés et
peuvent être soulevés à tout moment,
même lorsque l'affaire est en appel.
O Si le tribunal estime qu'il n'a pas
compétence en la matière, il doit rejeter
l'affaire.
❖ Lors de la détermination de la
compétence matérielle, trois questions
doivent être résolues dès le départ .
> Premièrement, l'affaire ne relève-t-elle pas
du pouvoir judiciaire des tribunaux ordinaires
et est-elle censée être traitée par d'autres
tribunaux ?
> Deuxièmement, une distinction doit être faite
horizontalement entre les matières fédérales
et régionales/étatiques (compétence).
Troisièmement
> , il faut décider quel niveau de
juridiction est compétent, compétence
pécuniaire
• Questions ne relevant pas de la
compétence des tribunaux
> les tribunaux ont le pouvoir de trancher les
affaires et de régler les différends
conformément à la loi.
> un tel pouvoir judiciaire ne les rend pas
compétents pour connaître de toutes sortes
d'affaires qui leur sont soumises.
> pour autant qu'ils soient les seuls justiciables
(article 37 du FDRE).
* Affaires justiciables,
> à cette fin, peut être défini au sens large
comme incluant tous les cas, sauf si la loi en
dispose autrement.
> la Constitution garantit à chaque citoyen le
droit d’accéder à la justice.
> Il est stipulé que « toute personne a le droit
de porter une affaire justiciable et d'obtenir
une décision ou un jugement d'un tribunal ou
de tout autre organe compétent doté du
pouvoir judiciaire ».
> Cela semble définir largement l’étendue du
pouvoir judiciaire.
> Cela suggère que tous les litiges ne relèvent
pas du pouvoir judiciaire.
> Les juges ou autres organes dotés de
pouvoirs judiciaires ne tranchent que sur les
questions justiciables, celles qui découlent de
cas réels et sont susceptibles d'être réglées
par des méthodes juridiques. Art. 37 (1).
État et
Sujet fédéral
matière
A. La division du pouvoir judiciaire dans
l’Éthiopie fédérale
- L'article 80, paragraphe 1, de la Constitution
prévoit que le Tribunal fédéral a le dernier
mot sur les affaires fédérales.
> L'article 80(2) de la même loi stipule que les
cours suprêmes régionales auront l'autorité
finale et, par conséquent, rendront la
décision finale sur les questions régionales.
> Bien que la Constitution prétende établir une
distinction claire entre les « questions
fédérales » et les « questions régionales »,
>il n'est cependant pas d'une grande
importance pour préciser définitivement ce
qui constitue une matière fédérale ou
régionale, de manière à permettre de
déterminer avec précision les pouvoirs
respectifs des tribunaux.
>Il existe deux manières imaginables
d'aborder la question examinée afin de
déterminer la compétence respective des
tribunaux fédéraux et régionaux.
❖ La première technique tente de résoudre
le problème sur la base de la puissance
méthode de partage de la Constitution elle-
même . > en accord avec la théorie du «
fédéralisme », > la Constitution FDRE définit les
pouvoirs et les fonctions du gouvernement
fédéral et des gouvernements régionaux
> C'est la source d'attribution du pouvoir (Art.
50(8) b/n le centre et les unités ; ne
cherchez pas ailleurs où affirmer votre
pouvoir
> La même formule s'appliquera en ce qui
concerne la répartition du pouvoir judiciaire
> Mode de répartition des pouvoirs selon
la Constitution :
> Pouvoir fédéral énuméré de manière
exhaustive ;
> Il ne définit pas les « questions fédérales
» dans le but de diviser le pouvoir
judiciaire entre le centre et la périphérie ;
> Il énumère uniquement les pouvoirs
exécutif et législatif fédéraux ; voir Art.
51, 52 et 55 de la Constitution FDRE
> Compétences concurrentes définies
> Des pouvoirs résiduels laissés aux États
❖ Implication du mode de partage du
pouvoir sur la répartition du pouvoir
judiciaire
> Vous ne pouvez pas conférer compétence
aux tribunaux fédéraux de manière
implicite/tacite
> La matière étatique est définie par la
négative : ce qui n’est pas fédéral est
étatique ; une manière indirecte de vérifier
la question de l'État
> Les pouvoirs qui ne sont pas expressément
répertoriés comme relevant de la
compétence fédérale relèvent
automatiquement de la compétence de
l'État, sauf indication contraire comme
juridiction concurrente.
> le pouvoir judiciaire est le corollaire du
pouvoir législatif
> Aux USA selon l'article III, le pouvoir
judiciaire fédéral s'étend à :
/ (1) les cas découlant de la Constitution, des
lois et des traités conclus par les États-Unis ;
/ (2) les affaires d'amirauté et maritimes ;
/ (3) les controverses entre deux ou plusieurs
États ;
/ (4) les controverses auxquelles les États-Unis
sont partie prenante, même lorsque l’autre
partie est un État ;
/ (5) les procès entre citoyens de différents
États ;
/ (6) les affaires engagées par un État contre
un citoyen d'un autre État ou contre un autre
pays.
• Article III, « Le pouvoir judiciaire des États-Unis
sera confié à une seule Cour suprême et à tels
tribunaux inférieurs que le Congrès
pourra de temps à autre ordonner et
établir.
• Pouvoir du Congrès de définir la compétence
des tribunaux fédéraux dans les limites de
l'article III
• Les tribunaux des États ont une
compétence concurrente sur les affaires
relevant du pouvoir judiciaire fédéral,
sauf lorsque le Congrès l'interdit
spécifiquement (compétence exclusive).
> Aux États-Unis, en vertu de la
Constitution (Art.3), les tribunaux
étatiques et fédéraux ont une
compétence concurrente ;
V L'objet exclusif fédéral est autorisé par la
loi fédérale
V À l'exception de ces matières
exclusivement attribuées aux
tribunaux fédéraux, les tribunaux
des États ont une compétence
concurrente sur les questions
fédérales malgré la création de
tribunaux fédéraux dans les États.
z
La délégation n’existe pas.
> Compétence concurrente : Compétence
qui peut être exercée simultanément par
plusieurs tribunaux ; le justiciable choisit où
déposer sa demande.
> Juridiction exclusive. Le pouvoir d'un
tribunal de statuer sur une action ou un
groupe d'actions à l'exclusion de tous les
autres tribunaux
• Exercice de discussion
• Alors, quelle est la compétence matérielle des
tribunaux fédéraux en Éthiopie ?
• Est-ce un corollaire du pouvoir législatif ?
• Si c'est un corollaire, quelle est la compétence
des tribunaux des États sur les questions
fédérales soulevées dans leurs États ?
• Approches des Arts. 78(2) et 80(1&2)
> est-ce « délégué » ou « original » ? «
révocable » ou « non révocable » ?
> Pouvoirs délégués ou concurrents sur les
soi-disant « affaires fédérales »
> Les tribunaux fédéraux sont-ils compétents
pour connaître des affaires civiles
survenant dans les États où aucun tribunal
fédéral n'a encore été créé ?
> Ou s'agit-il d'une compétence « exclusive »
des États eux-mêmes jusqu'à ce qu'un CT
fédéral y soit établi ?
> L'implication du Proc No.322/2003 ?
• B. Relation juridictionnelle en vertu de la
Constitution
• Il existe deux points de vue en ce qui concerne
la structure judiciaire éthiopienne du pouvoir
judiciaire partagé.
> D’un côté, il y a ceux qui estiment que la
double structure judiciaire est strictement
prévue à la fois par la Constitution et par les
proclamations publiées.
> en conséquence, soutiennent que les affaires
civiles ou pénales relèvent soit d'un tribunal
exclusivement fédéral, soit d'un tribunal
exclusivement étatique ;
• il n’existe donc aucun cas de pouvoir judiciaire
partagé/concurrent.
• Une indication en est le fait que la Proclamation
25/96 n’a pas ouvertement prévu l’existence de
pouvoirs judiciaires partagés.
• Proc. 25/96 ; Proc. 254/2001 ; Proc. 321/2003.
• Selon l'autre point de vue, malgré le silence de
la loi, il existe toujours un pouvoir judiciaire
concurrent. Par exemple : > cas de travail, selon
l'art. 55(3) de la Constitution qui relèvent du droit
fédéral.
> Le Code de commerce est également une loi
fédérale en vertu de l'article 55, paragraphe
4 de la Constitution et
> il en va de même pour le code pénal (art.
55(5)).
• les tribunaux d'État jugent des affaires pénales
dans l'exercice régulier de leurs fonctions
judiciaires, et non dans le cadre de leurs
pouvoirs délégués
• Le fait que la Cour suprême fédérale examine
également les affaires étatiques lorsqu’elle
découvre des erreurs de droit suggère
également l’existence de pouvoirs judiciaires
partagés.
• En conséquence, malgré l’existence
apparemment parallèle des tribunaux, comme
d’autres pouvoirs, il existe des pouvoirs
judiciaires partagés.
> En outre, les constitutions fédérales et
étatiques intègrent un grand nombre de
droits et de libertés.
> Il est déclaré que « Tous les organes
législatifs, exécutifs et judiciaires fédéraux et
étatiques à tous les niveaux auront la
responsabilité et le devoir de respecter et
d'appliquer les dispositions du présent
chapitre [chapitre trois].
> Il convient également de souligner qu'il s'agit
d'un devoir imposé au pouvoir judiciaire à
tous les niveaux, à l'exception des autres
pouvoirs.
>« respecter et faire respecter » les droits et
libertés fondamentaux par le pouvoir judiciaire
n'a aucun sens, à moins que le pouvoir
judiciaire ne soit impliqué dans l'interprétation
de la portée et des limites des droits et libertés
qu'il est tenu de faire respecter.
> À cet égard, contrairement à l'idée reçue, il
n'est pas interdit aux tribunaux fédéraux et
étatiques d'interpréter la Constitution,
> Cela renforce l'idée selon laquelle il existe un
pouvoir judiciaire partagé, même si le dernier
mot en matière d'interprétation
constitutionnelle de la législation parlementaire
est réservé au HoF.
> Les dispositions de la Constitution utilisent
indifféremment « délégation » et
« concurrent » ;
• Art. 78 : Indépendance du pouvoir
judiciaire
> 2. ..Sauf décision en ce sens, les
compétences de la FHC et de la FFIC sont
déléguées aux tribunaux de l'Etat .
> La version amharique «…..lekillin
firdbeetoch tesetuwal » n'indique pas de
délégation
* Art. 79 : Pouvoirs judiciaires
> 7. … L'ARP alloue des budgets
compensatoires aux États dont les cours
suprêmes et supérieures exercent
concurremment les compétences de la
FHC et de la FFIC.
> Un budget est alloué à ce qui est indiqué
comme « délégation » aux termes de
l'art. 78(2) et « concurrent » au sens de
l’art. 79(7);
> Depuis le titre de l'art. 79 concerne le
pouvoir judiciaire et sa version amharique
dit «…. darribew lemiserut …», et non «..
bewikilinnaa…»
> Ce pouvoir est donc concurrent,
❖Art . 80 : Compétence concurrente des
tribunaux --- exercer la compétence sur
les affaires fédérales
> 2. Les cours suprêmes des États ont le
pouvoir judiciaire le plus élevé et le plus
définitif sur les affaires de l'État. Ils
exercent également la compétence du
Tribunal fédéral.
> 4. Les Hautes Cours des Länder exercent,
outre la compétence de l'État, la compétence
du Tribunal fédéral de première instance.
• Il indique une compétence concurrente ou
originale et l'État peut revendiquer sa
compétence en présence de tribunaux
fédéraux.
❖Art . 80 : Compétence concurrente de
Tribunaux capacité d'appel
> 5. Les décisions rendues par une Haute Cour
d'État exerçant la compétence du Tribunal
fédéral de première instance sont
susceptibles d'appel devant la Cour
suprême de l'État .
> 6. Les décisions rendues par la Cour suprême
d'un État sur des questions fédérales peuvent
faire l'objet d'un appel devant la Cour
suprême fédérale.
❖ A fait du FSC une autorité judiciaire
d'appel finale, mais limitée à :
> affaires fédérales décidées à l'origine par la
Cour suprême de l'État
> affaires fédérales tranchées par les cours
suprêmes des États dans leur juridiction
d'appel en modification des décisions des
hautes cours des États
> les affaires fédérales tranchées par les cours
suprêmes des États dans leur juridiction
d'appel confirmant que les décisions des
hautes cours des États ne peuvent pas faire
l'objet d'un appel devant le FSC
> Affiche simultanément
❖ Si nous parlons de délégation, elle pourra être
supprimée lorsque les tribunaux fédéraux
seront établis ;
❖ Cela peut être le cas si la Constitution confirme
le principe de compétence exclusive en matière
de matière fédérale.
❖ Seuls les tribunaux fédéraux sont autorisés à
juger les affaires découlant de la loi ;
❖ Notre constitution n'autorise pas expressément
le HPR à déterminer la compétence fédérale
exclusive.
❖ Il n'est pas clair si, sous proc. 25/96, il existe
une compétence fédérale exclusive ou une
compétence exclusive de l'État sur les
questions fédérales ;
❖ L'HPR a le pouvoir de créer des tribunaux
fédéraux de haute instance et de première
instance conformément à l'art. 78:2 de la
Constitution
❖ Ce mandat :
Y Définir leur compétence « verticalement »,
Ne pas diviser le pouvoir judiciaire entre les
tribunaux fédéraux et étatiques «
horizontalement » ;
Oui, la répartition horizontale du pouvoir
judiciaire entre le centre et les unités est
l'affaire de la Constitution, pas celle du
Parlement par le biais d'une législation
subsidiaire !!
❖ Aux États-Unis, les pouvoirs judiciaires
fédéraux et étatiques ( matières) sont
distingués en vertu de l'art. III de la
constitution
❖ Notre constitution ne
❖ Pouvoir du Congrès de définir la compétence
exclusive des tribunaux fédéraux dans les
limites de l'article III
❖ la Constitution doit initialement autoriser le
Congrès à promulguer une loi particulière ;
❖ Pas de responsabilisation expresse du HPR
dans notre constitution
* Mais la constitution énumère clairement
les pouvoirs entre le gouvernement
national et celui des États.
❖ Ainsi, toute controverse sur un cas donné est
alimentée. ou l'État ne devrait être résolu qu'en
référence à la Constitution, et non au Proc. N°
25/96
❖ Par conséquent, pouvoir concurrent === appel
devant la Cour suprême fédérale ;
L'exclusivité de l'État n'est pas
susceptible de recours. La position
d'Abebe
❖ Une décision non exclusive de la Cour suprême
d'un État sur une question fédérale pourrait
être définitive et exécutoire sans recours à la
Cour suprême fédérale, sauf par voie de
cassation.
• une décision d'une Cour suprême d'État sur des
pouvoirs partagés et non délégués, en pratique
, ne peut pas faire l'objet d'un appel devant la
Cour suprême fédérale et cette dernière ne
semble pas avoir réalisé qu'elle est dépossédée
de l'examen de toutes les affaires fédérales
découlant des lois fédérales
• Le pouvoir d'appel du FSC est explicitement
énoncé à l'art. 80(6) « les décisions rendues
par la Cour suprême d'un État sur des
questions fédérales peuvent faire l'objet d'un
appel devant le FSC » et les cas d'appel des
tribunaux d'État exerçant une compétence
fédérale déléguée à un tribunal supérieur dans
la hiérarchie sont stipulés à l'article 80 (4) et
(5) .
• Exercice de discussion
❖ La répartition du pouvoir judiciaire entre le
centre et les unités est-elle l'affaire du Proc. N°
25/96 ?
❖ Alors, quel est le statut de la proclamation ?
Verticale ??
❖ Le HPR a-t-il le pouvoir de déterminer et de
répartir le pouvoir judiciaire entre le
gouvernement fédéral et les États ?
• malgré l'absence de définition de ce qui
constitue une affaire fédérale, « nous pouvons
présumer que tous les cas qui surviennent ou
les réclamations fondées sur la loi fédérale
peuvent être appelés une affaire fédérale et
que le reste peut être classé comme une affaire
d'État ».
• En conséquence, toutes les lois promulguées en
vertu de l'article 55 de la Constitution fédérale
par la HoPR sont des lois fédérales.
• Pourtant, cela exclut la possibilité d’un pouvoir
judiciaire partagé
• Ce principe assez vaguement énoncé
concernant les questions fédérales et étatiques
est en quelque sorte défini dans la
proclamation qui crée les tribunaux fédéraux.
❖ Compréhension des « questions
fédérales » par HPR
- L'article 3 du Prc.No.25/96 fédéralise
trois matières :
a) Source de la cause d'action - un
aperçu du droit matériel définissant
les droits et obligations
b) Identité des parties impliquées dans le
procès
c) Lieu de la cause d'action
a) Sources de « cause d'action » :
i. Constitution du FDRE.
ii. Lois fédérales
iii. Traités internationaux.
> certains types d'affaires peuvent être
entendus par les tribunaux fédéraux en
raison de la nature de l' objet du litige.
> nous examinons la « cause d'action » du
demandeur, et non la « défense » du
défendeur, même si, selon ces sources,
il est nécessaire de fédéraliser une
affaire.
• Exercice de discussion
• Pensez-vous que ces cas relèvent
véritablement de « questions fédérales » dans
l'esprit de la Constitution, sinon dans les
termes exprès de celle-ci ?
* Les cas sont basés sur la
Constitution et les traités
internationaux
• Existe-t-il une affaire civile pouvant découler
directement de cette source ?
• Cas découlant des lois fédérales
> Les tribunaux fédéraux ont compétence en
la matière sur « toutes les actions civiles
découlant de la Constitution, des lois ou des
traités » - - compétence fédérale en
matière de questions.
V Cela signifie, aux États-Unis, que si votre
cause d'action est basée sur une loi
fédérale, vous pouvez intenter une action
devant un tribunal fédéral.
V Cette compétence n'est pas exclusive ;
vous n'êtes pas obligé de poursuivre
devant un tribunal fédéral simplement
parce que votre cas est fondé sur une loi
fédérale.
❖ Les lois fédérales sont :
> les lois promulguées par les HPR
> Règlements et directives édictés par le
conseil des ministres
> les accords internationaux adoptés par le
HPR sont traités comme des lois fédérales.
❖ Causes d’action en vertu du droit de
l’État :
> Chaque État a ses propres législateurs et
juges d'appel, chacun avec ses propres
opinions sur ce que devrait être la loi, et
chacun est libre de légiférer en conséquence.
> chaque État appliquerait toujours son propre
droit matériel
> Mais une partie du droit matériel de chaque
État est constituée de lois de « choix de loi »,
qui peuvent exiger qu'une affaire donnée soit
tranchée selon le droit matériel d'un autre
État !
❖ Il existe des conditions dans lesquelles les
affaires découlant des lois des États sont
considérées comme relevant de la compétence
fédérale :
> lorsque les parties au litige sont celles
énumérées à l'art. 5(1)-(4) du Proc No
25/96 ;
> à Addis-Abeba ou Dire Dawa (Art 80 de la
Constitution et Arts 11(1) (b) et 14(2) du
Proc No 25/96).
❖ Par conséquent, les affaires étatiques sont des
affaires qui découlent des cas de droit étatique
et qui ne sont pas classées dans les affaires
fédérales.
* Question à débattre
> qu'en est-il des poursuites dans lesquelles
vous faites valoir certaines causes d'action
fondées sur des lois fédérales et d'autres
fondées sur le droit de l'État ?
> L'inclusion d'une cause d'action en vertu du
droit de l'État dans une affaire par ailleurs
fédérale prive-t-elle le tribunal fédéral de sa
compétence en la matière ?
• En général, non. S'il existe au moins une cause
d'action fédérale valide, le tribunal fédéral est
censé avoir compétence sur les causes
d'action annexées au droit de l'État .
• En fait, il est courant que les poursuites devant
un tribunal fédéral incluent à la fois des causes
d'action fédérales et étatiques.
• Causes d'action en droit de l'État devant
un tribunal fédéral :
• Considérez ce qui se passe lorsque le
plaignant intente une action devant un
tribunal de district fédéral pour une cause
d'action fondée sur le droit matériel de l'État.
❖ Est-ce que cela peut arriver ?
• Certainement; par définition, les affaires de
compétence fédérale en matière de diversité
impliquent des causes d'action fondées sur le
droit matériel de l'État ; sinon, ce seraient
des cas de questions fédérales.
• Quel droit matériel devrait s’appliquer ?
• Quel droit procédural ? ;Si vous avez des
lois d/t,
• Aux États-Unis:
> Dans les affaires de diversité, les tribunaux
fédéraux appliquent le droit procédural
fédéral (les règles fédérales telles
qu'interprétées par les tribunaux fédéraux),
mais le droit matériel est le droit de l' État
dans lequel siège le tribunal,
> En d’autres termes, un tribunal fédéral de
district siégeant dans l’État X devrait, en
théorie, trancher les questions de droit
matériel exactement comme s’il s’agissait
d’un tribunal d’État dans l’État X.
• D'un point de vue pratique, au tribunal
fédéral de district, nous pouvons
généraliser et dire que, sauf dans de
rares cas :
• 1. Toute question couverte par la Fed.
Règlement du Civ.Proc. est procédural et les
règles contrôlent.
• 2. Toute cause d'action impliquant une
loi fédérale est une question fédérale et le
droit positif fédéral (y compris les
interprétations des cours d'appel fédérales)
prévaut.
• 3. Pour toute autre question, la loi de
l'État prévaut, telle qu'interprétée par
les cours d'appel de l'État dans lequel siège
le tribunal de district.
* En Ethiopie :
> La cause d'action découle du droit de l'État :
les tribunaux fédéraux appliquent le droit de
l'État dans leur for,
> Lois substantielles devant être appliquées par
les tribunaux fédéraux :
Oui Art. 6(1)(a)-- Lois fédérales et traités
internationaux ;
Y Article 6(1)(b)-- Lois régionales lorsque
les affaires s'y rapportent ;
V Article (2) == Les lois régionales à
appliquer ne seront pas applicables
lorsqu'elles sont incompatibles avec les «
lois fédérales…….
* La question de la suprématie fédérale :
est-ce le cas en Ethiopie ?
> Les lois fédérales prévalent-elles sur les lois
des États en cas de conflit ?
> Aucune disposition expresse dans la
Constitution FDRE établissant la suprématie
fédérale
> Article 6(2) du Proc. N° 25/95 :
> Le mauvais exemple du droit de la famille
> Le bon exemple des lois foncières rurales en
matière de succession
* Exercice de discussion
> La compétence matérielle des tribunaux
fédéraux s'étend-elle et est-elle conforme aux
domaines couverts par les lois édictées par le
Parlement fédéral (ARP) ? ART. 3 ????
> Pas vraiment selon la pratique des tribunaux
fédéraux ; ils se limitent aux cas visés à l'art.
5(1 10) des Proc. N°25/96
• L'inadéquation b/n Arts. 3(1) et 5 du
Proc. N°25/96
> L'article 3(1) couvre toutes les lois fédérales,
mais l'article 5 n'énumère que quelques lois
fédérales telles que la loi sur la
nationalité, et quelques questions relevant
du Code de commerce (par exemple, les
instruments négociables et
l'assurance ), la propriété intellectuelle
et l'habeas corpus.
• Aux États-Unis, les tribunaux fédéraux ont
également une compétence exclusive en
matière de droit des faillites, des brevets et des
droits d'auteur.
□ Question d'exercice :
❖ qu'en est-il du reste des lois fédérales non
énumérées à l'article 5 ?
❖ La question est alors de savoir si ce qui est
défini dans la Proclamation n° 25/96 relève
uniquement de la compétence fédérale
exclusive et s'il existe un pouvoir judiciaire
partagé/concurrent entre les tribunaux
fédéraux et étatiques ?
• A quoi ressemble la pratique ?
• l'expression « lois fédérales » reçoit une
définition très large à l'article 2(3) de la
Proclamation 25/96, car « les lois du
gouvernement fédéral incluent toutes les lois
antérieures en vigueur qui ne sont pas
incompatibles avec la constitution et qui
concernent des questions qui relèvent de la
Constitution ». la compétence du gouvernement
fédéral telle que spécifiée dans la constitution.
• la proclamation qui définit la compétence civile
et pénale des tribunaux fédéraux n'énumère
qu'une fraction des infractions ou des affaires
qui seront jugées par les tribunaux fédéraux
• on ne peut pas conclure que le proc. a énuméré
de manière exhaustive la compétence de la Fed.
Tribunaux
• Il est certain que les tribunaux des États jugent
des affaires découlant des lois fédérales dans le
cadre de leur compétence en tant que tribunaux
d'État, et non dans le cadre de leurs fonctions
déléguées.
• quel pouvoir les tribunaux des États ont-
ils sur le reste des lois fédérales non
énumérées à l'article 5 ?
• 1 ère
position : compétence exclusive de
l'Etat
> Abebe affirme que ceux qui se sont nourris.
cas non mentionnés par Proc. 25/96
appartiennent à la « juridiction exclusive
de l'État b/se a fed ». affaire en vertu de ce
proc. est étroitement défini
> Le reste des lois fédérales, qui ne sont pas
énumérées, sont alors considérées comme
relevant de la compétence des tribunaux des
États.
> Il indique la compétence d'origine et l'État
peut revendiquer sa compétence en présence
de tribunaux fédéraux
* 2ème : poste : Pouvoirs
concurrents
• Le fait est toutefois qu'il est difficile de
penser qu'il est interdit aux tribunaux
fédéraux de statuer sur ce qui constitue
intrinsèquement leur matière.
> Comme le suggère la Constitution, toutes les
affaires découlant du droit fédéral ne relèvent
pas de la compétence des tribunaux
fédéraux.
> ce qui est indiqué dans la procédure.
constitue une alimentation exclusive. En
matière de pouvoirs, l’équilibre est, à juste
titre, déterminé par les tribunaux étatiques
dans la mesure où ils exercent des pouvoirs
partagés, mais pas en tant que pouvoirs
exclusifs de l’État.
> Le pouvoir d'appel du FSC (Art.
80(6))- - -'décision rendue par un État Sup. Cour
sur nourri. les affaires peuvent faire l'objet d'un
appel devant le FSC ;
> Les cas d'appel des tribunaux d'État exerçant
une compétence fédérale déléguée devant une
juridiction supérieure dans la hiérarchie sont
stipulés à l'article 80, paragraphes 4 et 5.
> une décision d'un sup. Le tribunal sur les
pouvoirs partagés et non délégués, en pratique ,
ne peut pas faire l'objet d'un appel devant le FSC
et ce dernier ne semble pas avoir réalisé qu'il est
dépossédé de l'examen de toutes les affaires
fédérales découlant de la Fed. lois
> La notion de pouvoir exclusif de l'État, dans
le contexte suggéré par Abebe, exclut la
compétence inhérente des tribunaux
fédéraux.
> Par conséquent, il est préférable de
considérer la majeure partie des affaires
fédérales jugées par les tribunaux d'État
comme une affaire partagée et non exclusive
de l'État et ce qui est défini par la
Proclamation 25/96 est la question fédérale
exclusive.
• Avec quel argument êtes-vous d’accord ?
> Proc 25/96 Art. 5 sera-t-elle une loi
fédérale établissant la compétence
fédérale exclusive dans les affaires
civiles ?
• Puisqu'il n'existe pas de tribunal fédéral,
il reste à déterminer dans les États
quelle est leur compétence sur les
questions énumérées à l'art. 5 du
procl. ?
> exclusif' ?, concurrent ?, délégué ?
> L'implication du Proc No.322/2003 ?
❖1 er
, Pas d'exclusivité fédérale, pas de
délégation d'État, mais un pouvoir
concurrent > Aux États-Unis, le pouvoir
judiciaire fédéral et étatique
( questions) sont distinguées en vertu de
l'art. III de la constitution
> Pouvoir du Congrès de définir la compétence
exclusive de la Fed. crts dans ces limites.
> Sauf que ces matières sont
exclusivement attribuées aux tribunaux
fédéraux, les tribunaux des États ont
une compétence concurrente sur les
affaires fédérales malgré la création de
tribunaux fédéraux dans les États.
> Cela peut être le cas si la constitution
confirme le principe de compétence exclusive
à l'égard des Fed. sujet
> Seuls les tribunaux fédéraux sont habilités
à juger les affaires découlant de la loi ;
> Notre constitution n'autorise pas
expressément le HPR à déterminer la
compétence fédérale exclusive.
> Il n'est pas clair si, sous proc. 25/96, il
existe une compétence fédérale
exclusive ou une compétence exclusive
de l'État sur les questions fédérales ;
* Le HPR a le pouvoir d'établir des FHC et
des FFIC conformément à l'art. 78:2 de la
Constitution
❖ Ce mandat :
Y Définir leur compétence « verticalement »,
Ne pas diviser le pouvoir judiciaire entre les
autorités fédérales. et les tribunaux étatiques
« horizontalement » ;
V la répartition horizontale du pouvoir
judiciaire entre le centre et les unités
est l'affaire de la Constitution,
Y pas celui du Parlement à travers un
texte subsidiaire !!
Ainsi , toute controverse sur un cas donné est
alimentée. ou l'État ne devrait être résolu
qu'en référence à la Constitution, et non au
Proc. N° 25/96
Oui Ainsi, les questions énumérées à l'art. 5
ne sont pas exclusifs au fédéral, ils sont donc
des pouvoirs concurrents de l'État et du
fédéral.
❖ Par conséquent, nourri. les questions non
énumérées à l'art. 5 sont exclusifs à l’État
et ne peuvent faire l’objet d’un appel
auprès du FSC
❖ 2 ème , Exclusivité fédérale, Délégation
d'État
> la Constitution parle de délégation jusqu'à
ce que la HoPR décide de créer une Fed
inférieure. tribunaux à travers le pays, ce qui
implique la position révocable du pouvoir
délégué.
> La version amharique, cependant, est moins
explicite et implique une autorité donnée, pas
nécessairement déléguée.
> D'un autre côté, l'article 79(7) parle de
pouvoir concurrent plutôt que délégué, et le
même terme est employé à l'article 80, qui
décrit davantage le concept stipulé à l'article
78(2).
> Malgré l'apparente confusion dans
l'utilisation des termes pouvoir délégué ou
pouvoir concurrent,
> la fonction déléguée des tribunaux des États
est limitée aux questions fédérales exclusives
plutôt qu'aux pouvoirs fédéraux partagés.
> Jusqu'à ce que le HoPR établisse la Fed.
Dans l’ensemble des tribunaux, les tribunaux
des États ont délégué le pouvoir de statuer
sur les aliments exclusifs. cas tels que définis
par la procédure.
> Mais les tribunaux des États ont un pouvoir
concurrent/partagé, et non délégué, sur les
autres États. questions non mentionnées
dans la procédure.
> Pour un pouvoir partagé, ils n'ont pas besoin
de délégation.
• Proc. 322/2003, article 2, la Haute Cour
fédérale a été créée pour faire respecter les
affaires fédérales exclusives dans certains
États sélectionnés, principalement le
SNNPRS, Gambela, Benishangul-Gumuz,
Somali et Afar. ….. implique une délégation
révocable
> la conception originale de la structure
judiciaire double mais déléguée en vertu de
l'article 78(2)
•Parmi les arguments ci-dessus,
lesquels ont un fondement juridique
et sont raisonnables ?
b)Identité des parties
> La Constitution ne fait aucune référence
expresse à une seule personne ou entité
pouvant fédéraliser une affaire.
> L'Art.5 énumère quelques groupes : vérifiez
la constitutionnalité !
1. Organe du gouvernement fédéral-
(Art.5(1))
> Est-ce que cela inclut le visage privé ?
> Étant donné qu'en vertu de l'article 5(1)),
il n'y a aucune disposition « en relation
avec leurs responsabilités ou fonctions
officielles » comme dans l'art. 5(3) inclut-
il le visage privé ?
> la face publique/souveraine ; sa face privée
peut relever de la juridiction de l'État
2. Employés fédéraux agissant en leurs qualités
officielles ; Article 5(3)
> la capacité personnelle relève de la
compétence de l'État
3. Ressortissants étrangers – Art.5(4)
> pour envoyer une image positive
4. convient aux personnes résidant de
manière permanente dans différentes
régions» ; « Compétence en matière de
diversité » des cours fédérales
> Art.5(2) du Proc.25/96 : « si l'affaire
implique des parties qui sont des résidents
permanents de différents États, l'affaire sera
jugée sous la juridiction des tribunaux
fédéraux.
> L'idée ici est que les tribunaux fédéraux
devraient fournir un forum impartial pour les
poursuites entre résidents de différents
États.
* Question de discussion
> Un indice dans la Constitution ?
> Les justifications traditionnelles américaines
❖ Convient aux résidents d'Addis/Dire
Dawa et des États, exemple Addis vs
Oromia :
❖ Que signifie le fait qu'une action se
déroule entre des citoyens de différents
États ?
> La citoyenneté telle qu'utilisée ici signifie «
domicile,
> La résidence est un terme moins exact ;
dans ce texte, nous l'utiliserons dans le sens
de domicile
> Aux fins du droit procédural, la citoyenneté
d'un État et le domicile dans un État sont la
même chose.
> Une société est considérée comme citoyenne
de tout État dans lequel elle est constituée
ainsi que de l'État dans lequel est situé son
principal établissement.
❖ Qu'en est-il des litiges plus complexes
dans lesquels il peut y avoir un certain
nombre de plaignants et de défendeurs ?
❖ Aux États-Unis :
> Pour qu’il y ait une compétence fédérale en
matière de diversité, il doit y avoir une «
diversité complète ».
> Autrement dit, aucun défendeur ne peut
résider dans le même État que n'importe quel
plaignant.
> s'il y a un État qui apparaît sur les deux
listes, il ne peut y avoir de compétence
fédérale en matière de diversité.
> Est-ce valable en Ethiopie ?
❖ La question est de savoir comment
l'article 3 (1) et (2) du Proc. être compris
au regard de l’article 5(2)
> Plus précisément l'article 3(1)….. une affaire
fondée sur des lois fédérales,…….une matière
fédérale ;
> Art. 3(2)… parties spécifiées dans les lois
fédérales .
> La question est de savoir si les « lois fédérales
» et les parties à celles-ci en vertu de l'article
3(2) pourraient être incluses dans les « lois
fédérales » mentionnées dans l'article 3(1) ?
> Lorsque les parties indiquées à l'art. 5,
paragraphe 2, sont des parties spécifiées dans
les lois fédérales, conformément au principe de
l'art. 3(2) ?
> Il n'y a aucune contradiction entre les articles
3(1) et 3(2) de la Proclamation. En effet : > alors
qu'à l'article 3(1) le fondement de la compétence
est la question du litige, à l'article 3(2), le
fondement de la compétence est l'identité des
parties et non la question qu'elles soulèvent.
> Par conséquent, les tribunaux fédéraux
auront compétence sur les affaires découlant
des lois fédérales ainsi que sur les questions
(bien que basées sur les lois des États) entre
les parties qui ont été spécifiées dans les lois
fédérales.
> Selon l'article 5(2) de la Proclamation, si l'affaire
implique des parties qui sont des résidents
permanents de différents États, l'affaire sera
jugée sous la juridiction des tribunaux fédéraux.
> L'exigence ici est leur lieu de résidence, pas
nécessairement la question qu'ils soulèvent.
c. Lieu de la cause d'action
> Art.3(3) « lieux spécifiés dans la Constitution
ou les lois fédérales ».
> La Constitution a-t-elle désigné un
lieu ?
> L'HPR peut-il simplement nommer un
lieu et fédéraliser toute affaire
découlant de ce lieu ?
> Arts.11 et 14 du Proc.25/96 « Affaires civiles
survenant à Addis-Abeba et Dire Dawa »
• Question de discussion
❖ Chevauchement des juridictions à Addis :
> fédéral contre Oromia ;
> à qui revient la compétence de
connaître des affaires impliquant les «
intérêts de l'Oromia » à Addis ?
Révision fédérale de la décision d'un
tribunal d'État
□ Sur les questions fédérales (art.80:6) de
la Constitution FDRE ;… Révision en
appel
> Les décisions rendues par la Cour suprême
d'un État sur des questions fédérales
peuvent faire l'objet d'un appel devant le
FSC.
V Celle donnée par la Cour suprême de
l'État dans sa compétence de
première instance ? ou
Y Sa compétence d'appel------ annulé
ou modifié ?? Ou confirmé par la
Cour suprême de l'État ????
> Contrôle en cassation, Art,80:3
□ Sur les questions d'État (art. 80:3a de la
Constitution FDRE ;….. Contrôle en
cassation
> La question de la double cassation : pour et
contre le contrôle fédéral des affaires étatiques
(art.80 : 3&6)
> La pratique croissante du précédent (Proc.
N°454/2005
* Question à débattre
> Que se passe-t-il si les tribunaux des États
refusent de reconnaître et d'exécuter les
décisions des tribunaux fédéraux ou vice
versa ?
> Qu'en est-il du cas des États eux-mêmes ?
• La question de la pleine foi et du
crédit
> La pleine foi et le crédit seront accordés
dans chaque État aux actes publics, aux
archives et aux procédures judiciaires de tout
autre État.
> Le Congrès peut, par des lois générales,
prescrire la manière dont ces actes,
documents et
Les procédures doivent être prouvées et
celui-ci.
avec et crédit C
l'effet
Congrès, qu'est-ce qui équivaut à une
application
autorité sur la reconnaissance requise par
chaque État des jugements, des dossiers et
de la législation des autres États.
> Pas de réponse constitutionnelle expresse
> L’article 50(8) de la Constitution n’exige que
la courtoisie
> Le trafic à sens unique de l'article 35,
paragraphe 1 du Proc.
25/95
Résumé : questions de discussion
> Dans quelle mesure pensez-vous que la
compréhension et la définition de « matière
fédérale » par HPR sont conformes à la
Constitution ?
> Dans quelle mesure la frontière qui divise le
pouvoir judiciaire entre les États b/n et le
pouvoir fédéral en Éthiopie est-elle claire et
nette ?
> En faveur de qui existe la présomption en
cas de confusion juridictionnelle ?
❖ Dans quelle mesure les tribunaux fédéraux
font-ils preuve de retenue afin que leur pouvoir
reste dans les limites constitutionnelles ? Ou à
quel point sont-ils agressifs dans la
fédéralisation et l’usurpation du pouvoir ?
❖ Dans quelle mesure les États sont-ils à l'aise
pour renoncer ou conserver le pouvoir
judiciaire vis-à-vis de leurs homologues
fédéraux ? À quel point sont-ils nationalistes ou
fédéralistes ?
• Limites juridictionnelles des tribunaux :
❖ Compétence matérielle générale, limitée
et exclusive.
• Compétence générale en matière de
matière.
> Un tribunal de compétence générale en
matière d'origine est un tribunal de
première instance habilité à connaître de
tout type d'action.
> les tribunaux, nous supposons que le
tribunal a compétence sur tout, sauf
lorsqu'il existe une loi qui fait une
exception
❖ Compétence matérielle limitée
> Leur compétence ne s'étend qu'à
quelques catégories spécifiques de cas pour
lesquels le législateur a adopté des lois
autorisant les poursuites devant certains
tribunaux.
> Les tribunaux fédéraux, contrairement aux
tribunaux des États, sont des tribunaux à
compétence matérielle limitée.
❖ Juridiction exclusive ,
> Affaires qui doivent être déposées devant un
tribunal particulier
❖ Juridiction d'origine vs juridiction
d'appel
□ Juridiction initiale ou de première instance
> vous ne pouvez intenter une action en
justice que devant un tribunal compétent
en première instance.
> Pour la plupart des types d'affaires
fédérales, le tribunal de première instance
a compétence en première instance et la
Haute Cour et la Cour suprême n'ont
qu'une compétence en appel, c'est-à-dire
qu'elles ont le pouvoir d'entendre
uniquement les appels.
❖ Juridiction d'appel
> Les cours d'appel examinent le dossier du
tribunal de première instance, entendent les
plaidoiries et effectuent des recherches sur le
droit pour parvenir à leurs décisions visant à
confirmer ou à infirmer la décision du tribunal
de première instance.
> Ils se concentrent sur les questions de droit
et ne peuvent examiner les questions de fait
que dans la mesure où ils décident que la
décision du tribunal de première instance
était raisonnablement fondée sur la preuve
présentée au procès.
❖ Limites juridictionnelles des
tribunaux : compétence pécuniaire par
rapport aux types d'affaires
>La juridiction civile de la Première Instance
Fédérale et de la Haute Cour est traitée
respectivement sous ses articles 11 et 14.
> Les deux motifs utilisés par la Proclamation
pour déterminer la limite de compétence des
Cours fédérales sont : le montant d'argent et
le type d'affaire.
> FFIC = ne dépassant pas 500 000,00 Birr
> FHC = au-delà de 500 000,00 Birr,
• Tribunaux d'État :
> Par exemple. Proc. 141/2000 d'Oromia
V Woreda – réclamations qui impliquent
jusqu'à 30 000,00 pour les meubles et
jusqu'à 50 000,00 pour les immeubles
> Code civil des autres États, article 13 ou
proclamation de l'établissement de leurs
tribunaux respectifs
❖ Le Nexus B/N Le Proc 25/96 et le Code
civil
> Art. 7, « .Civ. Pro. C. ainsi que les autres
lois pertinentes en vigueur s'appliquent en ce
qui concerne
Y questions non prévues par la présente
Proclamation
Y dans la mesure où ils ne sont pas
incompatibles avec celui-ci
❖ Par exemple. Filiations,
V Sous FFIC ou FHC ? Peut-il être valorisé
?
{ Est-ce couvert ? Inconsistant?
• Détermination du montant en cas de
controverse
>le justiciable doit évaluer le procès.
>L'évaluation décide du forum du procès car les
tribunaux sont séparés en hiérarchie de différentes
limites pécuniaires.
>La compétence pécuniaire ne cesse de s'accroître à
mesure que l'on monte dans la hiérarchie des
tribunaux.
>Le justiciable n'est pas libre d'attribuer une valeur
arbitraire à l'action dans le but de choisir le for.
>Le tribunal a le pouvoir d'exiger du justiciable qu'il
prouve que l'évaluation est correcte.
>Cependant, dans la pratique, la plupart du temps,
l'évaluation faite par le justiciable dans le cadre du
procès est acceptée.
❖ En Ethiopie ; Art. 16(2), le Code prévoit que,
en décidant en vertu de l'art. 131, s'il est
compétent en matière pécuniaire, le tribunal
tiendra compte du montant indiqué dans la
déclaration conformément aux art. 226-228.
> Kwt.226 ; des précisions sur le montant
de la réclamation en général.
> Kwt.227 Réclamation relative aux
cotisations périodiques. Défini et indéfini

> Kwt.228 ; Établissement, application ou
cessation du droit.
* W/t est d/ce b/n Art. 228 Vs Créance qui
ne peut être exprimée en argent (Art.18) ?
> en vertu de l'art. 228, bien que la valeur
réelle du droit à établir, à faire valoir ou à
mettre fin ne puisse être indiquée, il en
résulte un avantage pécuniaire.
> il ne s'agit pas d'une affaire qui ne peut pas
du tout avoir de valeur monétaire.
> La réclamation ne peut pas être exprimée
en argent :-
V Aucun avantage pécuniaire n'en a
immédiatement résulté.
V tout l'objet de l'action doit être la
reconnaissance ou non d'un titre pur.
Oui, cela peut être un pas à franchir vers un
bénéfice résultant d'encore une autre action.
❖ Art.16(3) Lorsqu'une partie de la demande
est admise « à tout moment avant la
production des preuves et que le montant ou
la valeur de l'objet de la poursuite est réduit
en conséquence, le tribunal
> peut essayer le costume ou
> ordonner d'office le transfert de l'affaire au
tribunal inférieur compétent en matière
pécuniaire quant au montant ou à la valeur
ainsi réduite.
❖ Art. 16(4) Lorsqu'une action a été intentée
devant un tribunal compétent en vertu des
dispositions du présent chapitre, ce tribunal
reste compétent même si le montant ou la
valeur de l'objet de l'action diminue ou est
réduit en conséquence ou change. dans des
circonstances économiques.
❖ Pluralité des réclamations
Oui Art. 17(1),-plusieurs revendications
réunies, regroupées .
VArt . 17(1) et 11(4), Consolidation, comme
ordonné .
Oui Art. 17 (2), réclamations principales et
accessoires, et réclamations subsidiaires,
valeur plus élevée.
• Art. 17(3) – demandes reconventionnelles,
demande supérieure .
* AUCUNE RENONCIATION À LA
JURIDICTION –
> En principe, la compétence matérielle ne
peut être conférée par consentement ou
renonciation, et un jugement rendu sans
compétence matérielle est absolument nul
> Mais cela devrait être clairement indiqué
dans la loi,
> Est-ce indiqué par notre loi ? Art. 211,
231, 9…….??
> Quel serait l'effet d'un jugement rendu
sans compétence matérielle en Éthiopie
?
Juridiction locale
• La notion de compétence nous permet de
répondre à la question : « Un tribunal de cet
État aurait-il le pouvoir de rendre une décision
exécutoire dans cette affaire ?
• La compétence ne répond cependant pas à une
question connexe importante : « Ce tribunal
est-il un endroit raisonnable et pratique
pour plaider cette affaire ? »
• Le lieu est une autre limitation du lieu du
procès, basée sur la commodité.
> Même si un tribunal donné est compétent
pour connaître de notre action, nous ne
pouvons pas y procéder si le lieu n'est pas
approprié.
> En théorie, les règles relatives au lieu sont
conçues pour canaliser chaque procès vers le
tribunal qui peut l'entendre le plus
efficacement, de préférence sans obliger les
parties et les témoins à parcourir de grandes
distances.
> Dans la pratique, les règles relatives au lieu
sont établies par les législatures
❖ Le lieu fondamental de la juridiction
locale
> Art 19(1) Sans préjudice des
dispositions des articles suivants et des
fors de juridiction spéciaux qui peuvent être
prévus par toute loi, toute action doit être
intentée devant le tribunal du lieu où
Y le défendeur réside réellement ou
V exerce son activité ou
• travaille personnellement pour obtenir un
gain.
❖ Art 19(1) Sans préjudice des dispositions
des articles suivants….. .. Indetexebeqe
honoo….
❖.............et vers les lieux de juridiction
spéciaux qui peuvent être prévus par
toute loi…………. Leeloch firdbeetooch
baleelaa higgi silxaan kaltesexaachew
baqar....
> L'égalité est-elle accordée aux
dispositions suivant l'art. 19 et des lois
spéciales ?
> Quelle est la différence entre les
versions amharique et anglaise ?
❖ Quand pensez-vous que l'Art. 19 est applicable
?
❖ Serait-il applicable en présence de l’article
suivant ?
❖ Postes
> Applicable… Sans préjudice…. indique
> Sans objet…renvoi à l'Art. 27 à l'art. 19
> Applicable lorsque les dispositions sont
permissives et non lorsqu'elles sont
obligatoires ; Art.
10(1)
❖ A. « … réside réellement… »
> Civilisation indienne. la procédure ne
concerne pas en tant que telle la résidence
légale du défendeur ; mais cela nécessite
simplement sa résidence volontaire et
effective.
> ainsi, le fait d'avoir une demeure ancestrale
dans un lieu et d'y rendre une visite
occasionnelle ne suffit peut-être pas à lui
conférer le statut de résidence « effective et
volontaire ».
> notre Code civil a prévu un lieu comme
résidence « principale » et considère tous les
autres comme résidences « secondaires ».
>la résidence principale est celle dans laquelle
une personne séjourne plus normalement ou
plus fréquemment, ou pour la plus longue
période.
>si l'on constate qu'on passe à peu près le
même temps en tous lieux ; alors, tous
peuvent raisonnablement être considérés
comme la résidence de l'intéressé.
• B. « … exerce ses activités… »
> on peut résider dans la juridiction d'un
tribunal et posséder une entreprise dans un
autre, ce qui signifie que l'on serait soumis
aux deux juridictions.
> Le critère de « …exercer une activité… »,
n'est déterminé ni sur la base de la
continuité ou de l'intermittence de
l'entreprise, ni sur l'apparence physique ou
l'effort de la personne concernée.
> C’est plutôt le fait de détenir une
participation dans l’entreprise et d’en tirer
des bénéfices qui compte le plus.
> Cela signifie qu'avoir une part dans les
bénéfices ou les pertes et avoir une voix (un
certain contrôle) sur l'entreprise est un
facteur important.
> Cela serait pratiquement évident lorsqu'une
personne, tout en résidant dans un lieu,
exerce ses activités dans un lieu différent par
l'intermédiaire d'un agent (Art. 58 (b) du
CPC).
❖ Article 19 (1) Une action contre les
codéfendeurs peut être intentée devant le
tribunal de n'importe lequel des lieux où l'un
des défendeurs réside ou exerce une activité
commerciale ou travaille personnellement dans
un but lucratif.
❖ Art. 20.- Défendeur résidant à l'étranger
❖ Il existe deux positions en application de l'art.
20(1 et 2)
❖ Position 1 ---
> Art. 20 (1) – Le défendeur ressortissant
éthiopien ne réside pas, n’exerce pas
d’activités commerciales ou ne travaille pas
personnellement à des fins lucratives en
Éthiopie
> Article 20(2), le défendeur est un étranger
qui ne réside pas, n'exerce pas d'affaires ou
ne travaille pas personnellement à des fins
lucratives en Éthiopie.
* Poste 2
> Art. 20 (1) – applicable à tous les
défendeurs non-résidents) ,
> L'article 20(2), consiste simplement à
expliquer l'art. 20 (1) et pour la sécurité de
l'exécution
❖ Quel argument linéaire est plausible ?
❖ Si nous disons Art. 20(1) s'applique
uniquement aux ressortissants éthiopiens dont
le tribunal aurait compétence locale sur un
étranger qui ne réside pas, n'exerce pas
d'affaires ou ne travaille pas personnellement à
des fins lucratives en Éthiopie et ne possède
pas de biens meubles ou immeubles en
Éthiopie mais a consenti à notre juridiction
judiciaire.
* Poursuites contre l'État, art. 21
> Les poursuites contre l'État ou un
département ou organisme gouvernemental
peuvent, à la discrétion du plaignant, être
intentées devant le tribunal du lieu où :
• a)le demandeur réside, exerce une
activité commerciale ou travaille
personnellement dans un but lucratif ;
• b) le contrat auquel se rapporte la
poursuite a été conclu ou devait être
exécuté ; ou
• c) l'acte donnant lieu à la responsabilité
s'est produit.
❖Art . 22.- Poursuite contre la personne
morale
> (I) Les poursuites contre une organisation
commerciale doivent être intentées devant le
tribunal du lieu où se trouve le siège social
ou la succursale contre laquelle la poursuite
est intentée.
> (2) Poursuite contre un comité d'association.
la fiducie ou la dotation doit être instituée
devant le tribunal du lieu où ce comité
d'association, cette fiducie ou cette dotation
a été formé ou lorsque ce comité
d'association, cette fiducie ou cette dotation
exige que la loi soit enregistrée, à ce lieu
d'enregistrement.
❖ (3) « Les actions en responsabilité d'un
dirigeant d'une personne morale peuvent être
intentées conformément aux dispositions du
présent article ou à celles de l'art. 27 (1).
> Art. 27 (1) ….être intentée devant le tribunal
du lieu où le tort a été commis ou,
conformément aux dispositions de l'art. 19.
VArt . 19.. endroit où
• le défendeur réside réellement ou
• exerce une activité commerciale ou
• travaille personnellement pour gagner
❖ Art. 23.- Poursuites en matière de
successions
> Les poursuites concernant une succession
en cours de liquidation seront intentées
devant le tribunal du lieu où la succession a
été ouverte.
❖ Poursuites concernant les contrats
> Art 24(1), Contrats en général ,-- lieu de
formation, d'exécution, lieu mentionné dans
le contrat ; Article 19
> Contrats de transport ,
V Art.208 du Code Maritime, les poursuites
concernant les contrats de transport
maritime doivent être intentées devant le
tribunal siégeant au port d'arrivée de la
marchandise.
Les poursuites concernant les contrats de
transport aérien doivent être intentées
conformément à l'article 647 du Code de
commerce.
> Art. 24(3) Contrats d'assurance ,
/ peut être intentée devant le tribunal du
lieu où est situé ou immatriculé le siège
social de l'entreprise d'assurance ou où est
situé l'objet assuré.
> 24(4) Contrats de nantissement, de dépôt
ou de cautionnement.
/ sont intentées devant le tribunal du lieu
où se situe le bien.
• En pratique, la question est de savoir si les
dispositions relatives aux contrats
généralement applicables aux contrats spéciaux
en vertu de l'art. 24(2, 3 et 4)
* Art. 25, poursuites impliquant des biens
immobiliers
> doit être intentée au lieu où se trouve le bien
immobilier.
> poursuites impliquant des biens immobiliers :

poursuites
/ pour la récupération de biens immobiliers
avec ou sans loyer ou bénéfices mensuels ;
/ pour partition;
/ pour la détermination de tout droit ou
intérêt sur un bien immobilier ; et
/ pour l'indemnisation des dommages
causés aux biens immobiliers.
* Problèmes pratiques
> Poursuites impliquant des immeubles vs
poursuites concernant des successions
> Poursuites impliquant des biens immobiliers
vs poursuites concernant des questions
familiales
❖Art . 27, Poursuites pour tort causé à des
personnes ou à des biens meubles
> C'est la question de la compétence locale en
cas de responsabilité extracontractuelle.
> ces poursuites peuvent être intentées devant
le tribunal du lieu où le tort a été commis ou
conformément aux dispositions de l'article
19.
> En pratique, que ce soit l'art. 27 ou art.
24 est-il applicable en cas de faute d'une
personne dans une voiture de transport
de personnes ?
> Changement de lieu (transfert de procès)
et révocation des juges
> Changement de lieu (transfert de
costume)
> le transfert doit être ordonné en cas de
problème avec la procédure devant le
tribunal où l'affaire est initialement
introduite.
> les règles de compétence locale visent avant
tout à faciliter la tâche des parties.
> Par conséquent, le transfert des poursuites
d'un tribunal à un autre est essentiellement
destiné à l'adéquation des parties ; en
particulier, le défendeur.
>le demandeur aurait pu choisir un tribunal de
manière rusée dans le but de rendre difficile
et déraisonnablement coûteux pour le
défendeur de se défendre correctement.
>un tel tribunal gênant est connu sous le nom
de « forum non pratique » - forum gênant.
>' s'il s'avère insurmontable pour le
défendeur de rassembler des preuves
pertinentes afin de se défendre
suffisamment ; et,
>l'expose à engager des frais
déraisonnablement élevés pour poursuivre
l'affaire et faire comparaître ses témoins au
tribunal.
❖ Aux termes de l'article 31 du Code, trois
motifs justifient un tel transfert.
> Le premier facteur est lorsqu'il y a une
allégation selon laquelle un procès équitable
et impartial ne peut pas avoir lieu devant le
tribunal où l'action a été intentée.
> le tribunal devant lequel l'affaire est
pendante ne peut pas traiter correctement la
procédure puisque l'affaire implique une
question de droit d'une difficulté inhabituelle.
> le troisième raisonnement est celui où le
tribunal saisi de l'affaire s'avère gênant pour
la partie qui l'exige.
❖ La règle du transfert des poursuites
constitue une exception au principe
général,
>Une interprétation étroite devrait donc être
adoptée lorsque le besoin s’en fait sentir.
> Cela signifie qu'un transfert ne devrait pas
être autorisé au hasard pour le seul fait
qu'une partie préfère que son affaire soit
jugée ailleurs.
> Si elle est interprétée au sens large, une
partie peut invoquer toutes les raisons
imaginables, rendant ainsi la procédure
judiciaire intolérablement fastidieuse et trop
coûteuse.
❖ Bien que cela ne soit pas mentionné
dans l'article 31, il existe également un
autre motif qui pourrait entraîner le
transfert des poursuites .
> Cela pourrait être déduit de l'article 91 du
Code.
> lorsqu'un mémoire soumis à un tribunal est
modifié et que cela fait que l'affaire relève de
la compétence d'une juridiction supérieure, la
juridiction qui était saisie de l'affaire la
transmet à la juridiction supérieure
compétente.
❖ Proc No 84/1975, demande avant
l'audition des preuves.
> modifié l'article 31/1 du Code de procédure
civile afin qu'une demande de changement de
lieu ne puisse être admise qu'avant l'audition
des preuves.
❖ Révocation des juges
> D’un autre côté, un juge peut se retirer ou
être démis de ses fonctions essentiellement
pour garantir l’impartialité du tribunal.
> Contrairement au transfert de poursuites,
les raisons pouvant conduire à la révocation
ou au retrait des juges d'un siège sont
énumérées par le Proc No 25/96.
❖ Art 27 du Proc., si le juge :
>a des relations avec un parti ou un avocat ;
ou,
> était tuteur ou représentant légal d'une
partie ; ou,
> a un lien antérieur avec l'affaire ; ou,
> a une affaire en cours ailleurs avec une
partie ou un avocat de celle-ci ;
> il se retirera dès qu'il aura connaissance de
ces problèmes.
> les raisons qui y sont mentionnées ne sont
pas exhaustives et toute autre raison
suffisante
❖ Conflits de compétence : priorité,
pendante et consolidation des affaires
> Il existe une possibilité que des conflits de
compétence surgissent entre les tribunaux
V - lorsqu'un tribunal prétend que l'affaire
relève de sa compétence tandis que l'autre
prétend qu'il est compétent pour connaître
de la même affaire.
V lorsque deux ou plusieurs tribunaux
rejettent une affaire au motif qu'elle ne
relève pas de leur compétence respective.
> Le pouvoir de statuer sur un tel conflit de
compétence est conféré au Tribunal fédéral.
> En règle générale, une action découlant d’une
seule cause d’action ne peut être intentée et/ou
jugée par plus d’un tribunal à la fois.
> éviter la possibilité de jugements incohérents
pouvant être rendus sur une seule affaire ;
> ce qui rend son applicabilité pratiquement
impossible.
* Cependant, cela peut parfois se produire
lorsque > les parties peuvent avoir intenté des
poursuites distinctes qui impliquent en réalité la
même réclamation.
> il pourrait y avoir une possibilité pour deux
tribunaux ou plus d'assumer leur compétence
sur la même cause d'action.
❖ Ce seraient donc de tels cas qui pourraient
poser le problème du conflit de compétence.
❖ En vue de résoudre les problèmes résultant de
telles circonstances, le Code traite la question à
travers les règles de priorité, de pendant
et de consolidation.
* Une priorité
> La question de la priorité se pose lorsqu'un
demandeur intente deux ou plusieurs
poursuites pour la même cause d'action
devant des tribunaux différents.
> Cela entraînera le harcèlement du défendeur
pour défendre sa cause dans les deux
domaines.
> les deux tribunaux pourraient rendre des
jugements incohérents.
> il sera difficile d'exécuter les jugements
incohérents.
Pour éviter ce problème, la règle de priorité
>
est prévue à l'article 7 du Code.
❖ la règle de priorité prend en compte le
moment de la soumission de l'affaire à un
tribunal, de sorte que le tribunal devant lequel
l'action est déposée en premier aura la priorité
pour examiner l'affaire ; et,
❖ en conséquence, le deuxième dossier devant
l'autre tribunal sera donc rejeté.
❖ B. En attente
> L'article 8 couvre le problème de la
dépendance.
> En règle générale, aucun tribunal ne jugera
une affaire dans laquelle la question en cause
est également directement et
substantiellement en cause dans une action
précédemment intentée entre les mêmes
parties devant un autre tribunal compétent
en Éthiopie.
> Ainsi, si, alors qu'une action est pendante
devant un tribunal, une autre action est
également intentée devant un autre tribunal
pour la même cause, cela poserait le
problème de la pendante,
> constituer l'un des motifs d'objection
préliminaire conformément à l'article 244,
paragraphe 2, du Code, par lequel une partie
peut s'opposer à la deuxième action.
> Pour éviter ce problème, le Code a prévu une
règle sur la pendantance.
> Lorsque le tribunal sait qu'une autre affaire
similaire est déjà intentée devant un autre
tribunal entre les mêmes parties, il rejette
l'action ou peut ordonner aux parties de
demander la jonction.
> Rien n’empêche un tribunal éthiopien de
connaître d’une affaire déjà pendante devant
un tribunal étranger (article 7).
❖ C. Consolidation des poursuites
> La jonction est une procédure appliquée
lorsque deux ou plusieurs procès pendants
devant des tribunaux différents ou devant le
même tribunal et entre les mêmes parties
soulèvent des questions similaires et doivent
être tranchés par des tribunaux différents.
/ l'affaire en litige dans une poursuite est
étroitement liée à une poursuite en cours
devant un autre tribunal
> Dans une telle situation, l'une ou l'autre des
parties peut demander à une juridiction
supérieure que les affaires soient regroupées
pour jugement en vertu de l'article 11, par
laquelle la juridiction supérieure ordonnera à
l'un des tribunaux subordonnés de juger
l'affaire.
> Ainsi, lorsqu'il y a une question de pendant,
alors les deux procès seront regroupés dans
le cadre de la procédure de jonction.
> Par exemple, dans une poursuite en
récupération d'un bien par l'un réclamant un
droit de possession et une poursuite par le
possesseur prétendant que le demandeur
dans l'autre action a commis une intrusion
dans le même bien.
> Dans les deux cas, la problématique est la
même : qui a droit à la propriété ?
Chapitre III : Parties à
Et la dimension de
Costumes (12 heures)
* Parties à une poursuite civile : exigences
générales
>Les personnes qui poursuivent ou sont
poursuivies sont appelées les parties au
procès.
> Les parties à une action civile en première
instance sont appelées demandeur et
défendeur.
> Le demandeur est une partie qui formule une
allégation et engage une procédure devant
un tribunal ;
> tandis que le défendeur est une personne
faisant l'objet d'une réclamation, c'est-à-dire
une partie contre laquelle une réclamation
est déposée.
> En cour d'appel, on appelle l'appelant et
l'intimé.
> Lorsqu'une règle de procédure fait référence
à une partie, elle ne désigne pas n'importe
quelle personne, mais toute personne qui est
demandeur ou défendeur dans le procès en
question.
> Il
existe une exigence qui s'applique à une
partie demanderesse et à une partie
défenderesse ainsi qu'aux parties qui sont
engagées dans une action en cours en tant
qu'intervenant, tiers défendeur, etc.
* Premièrement, toutes les parties
participant à une action civile doivent
avoir la capacité. Art. 33(1)
/ La capacité est le pouvoir ou la capacité
d'accomplir un acte juridique.
/ Être partie à un procès fait partie des
actes juridiques.
/ La capacité de poursuivre ou d'être
poursuivi est la capacité d'un individu à
représenter ses intérêts devant une loi.
costume sans l’aide d’un autre.
/ Toute personne est présumée avoir la
capacité d'accomplir des actes juridiques,
sauf disposition contraire de la loi., Art.
192 du CC
> Les personnes incapables ne peuvent être
parties à un procès,
> L'incapacité est divisée en deux.
> L'une est basée sur l'état physio-
psychologique (article 193 du Code).
Y les mineurs, les aliénés, les infirmes et les
personnes passibles de peines pénales et
privées de certains de leurs droits civils.
> Incapacité due au statut ou à la fonction
particulière d'une personne.
•/ par exemple, les agents
> Les personnes incapables ne peuvent pas
intenter ou être poursuivies en leur propre
nom (article 33, paragraphe 1).
• Par exemple, une personne de moins de

18 ans
> Leurs représentants légaux les
représenteront.
> Si l'une des parties est incapable, le tribunal
peut, de sa propre initiative ou à la demande
d'une autre partie, suspendre le litige jusqu'à
ce qu'une représentation appropriée soit faite
( Art. 34, paragraphe 2, du Code ).
> L'incapacitéest l'un des motifs d'objection
préliminaire au sens de l'art. 244(2) du Code.
> Partie Demanderesse
> Le demandeur est une partie qui intente
une action.
> Pour être demandeur, la première condition
est d’avoir la capacité d’accomplir des actes
juridiques en général.
> L'autre exigence est qu'une personne doit
être le véritable intérêt de la partie en ce qui
concerne la réclamation ou l'allégation
particulière qu'elle présente devant un
tribunal contre une autre partie.
❖ Intérêts acquis, article 33(2),
>Cela signifie que le demandeur doit posséder
le droit requis pour être exécuté en vertu du
droit matériel en vigueur.
>Seule une personne détenant un titre légal
sur le droit affecté par la conduite du
défendeur pouvait intenter une action en
justice.
>L’exigence n’est pas que la personne soit
celle qui bénéficiera en fin de compte de la
décision réussie prise en sa faveur.
>Il doit s'agir d'une personne qui a un intérêt
immédiat au moment du dépôt d'une plainte.
> Au moment du dépôt d'un dossier, il doit
démontrer qu'il a un intérêt direct dans
l'objet du procès.
> Les raisons pour lesquelles la loi impose
cette exigence au demandeur sont les
suivantes :
> parce qu'une action civile concerne un
intérêt/droit individuel
V Il appartient uniquement à la partie
concernée de plaider ou d'abandonner une
réclamation.
Et aucune autre personne ne pourrait
décider d’intenter une action au nom
d’une véritable partie intéressée par un
procès.
> pour éviter que le défendeur soit
confronté à deux poursuites pour une
seule cause d'action.
V La personne qui a un intérêt originel et une
autre personne qui poursuit son droit
pourraient intenter deux poursuites à des
moments différents, ce qui expose le
défendeur à deux poursuites.
> La question de savoir si une personne
comparaissant comme demandeur peut avoir
un intérêt direct dépend des affaires portées
devant un tribunal.
> Il n’est pas possible de fournir ici une liste
exhaustive des cas présentant un intérêt direct.
> dans tous les cas, les plaignants sont censés
indiquer une cause d'action dans leur
déclaration conformément aux articles 222 et
231 du Code.
V C'est à partir de ce qui est indiqué dans les
prétentions du plaignant qu'il est possible de
décider si un plaignant a ou non un intérêt
direct dans une affaire.
> Par exemple, un contrat de cession donne lieu
à des problèmes impliquant une personne
ayant un intérêt direct.
> Une question d' intérêts particuliers se pose
également dans les procès fondés sur la perte
de soutien à la suite du décès d' une personne ,
article 2095
> Effets du manque d’intérêt direct
> Si une action est intentée par un demandeur
qui n'a pas d'intérêt direct, la partie adverse
doit s'y opposer .
> L'absence d'intérêt direct dans une action
constitue un motif d'objection préliminaire en
vertu de l'article 244, paragraphe 2, du Code.
• Sur la base de l'objection de l'autre
partie, le tribunal peut ordonner la
substitution ou l'adjonction d'une partie
en tant que demandeur.
> Le tribunal procède à la substitution ou à
l'ajout si une action est intentée par ce
demandeur en raison d'une véritable erreur
conformément à la règle de l'article (40) 1
du Code .
* Que se passe-t-il si une action est intentée par un
plaignant délibérément pour bénéficier d'une
réclamation alors qu'il sait qu'il n'a pas d'intérêt
direct ?
> Le Code ne fournit aucune règle, réponse,

> Le remède consiste à classer son dossier et à


lui imposer une sanction pour avoir causé des
désagréments au défendeur, et il pourrait
également engager sa responsabilité pénale.
> Cela doit être déduit de l'article 481 du Code
et de l'article 452 du Code pénal, qui peuvent
s'étendre à une action intentée délibérément
pour obtenir un avantage sans avoir d'intérêt
direct.
❖ La substitution ou l'ajout peut
également être effectué à l'initiative du
tribunal.
> Sans s'appuyer sur l'objection d'un
défendeur,
> le tribunal peut ordonner le remplacement ou
l'ajout d'un demandeur en examinant une
réclamation formulée par le mauvais
demandeur.
□ Si le défendeur ne soulève pas d'objection
et qu'une décision est prise en faveur
d'une partie sans intérêt direct, peut-il
s'opposer à une seconde action intentée
par une véritable partie ayant intérêt ?
□ Si non, quel serait un recours pour le
défendeur ?
□ le défendeur ne peut pas s'opposer avec
intérêts à une seconde action intentée par une
partie réelle.
>Ce qu'il devrait faire dans un tel cas, c'est
satisfaire la demande de la partie réelle avec
un intérêt direct et
> intenter une action contre l'autre partie sur
la base des dispositions de la loi sur
l'enrichissement illicite pour récupérer ce
qu'elle a déjà payé pour elle.
> Partie défenderesse : allégations
> Art. 33(3); Nul ne peut être défendeur à moins
que le demandeur ne fasse valoir une
réclamation contre lui.
> La personne poursuivie doit être responsable
des torts commis et des réclamations qui en
découlent.
> Ainsi, le demandeur doit exposer la demande
qu'il réclame contre le défendeur, art. 224
> En effet, les tribunaux sont chargés de régler
les litiges réels et, par conséquent, si aucune
réclamation n'est formulée contre le défendeur,
celui-ci ne peut pas devenir défendeur dans
une action en justice.
> La réclamation contre le demandeur peut
prendre la forme d'un paiement d'argent ou
d'une demande demandant au défendeur de
faire ou de ne pas faire quelque chose, etc.
> Le procès doit montrer les relations entre les
parties, les torts causés au plaignant et les
réclamations formulées par lui.
> Représentation dans les poursuites
civiles : types et exigences
> Un procès représentatif est un procès dans
lequel d'autres représentent les véritables
parties à un procès.
> La représentation est autorisée dans les
affaires civiles. Art.
65 Code.
/ Les parties à une affaire civile n'ont pas
besoin de comparaître en personne pour
entreprendre des activités devant un
tribunal, à moins qu'un tribunal n'ordonne
de comparaître en personne.
/ La comparution en personne est limitée à
certains cas où un tribunal estime que cela
est nécessaire pour la bonne décision de
l'affaire .
* Cela signifie que la représentation est une règle
dans la plupart des affaires civiles et que la
comparution en personne est une exception.
• Les types de représentation peuvent être
généralement classés en deux.
> Le premier type implique une situation
dans laquelle les représentants agissent dans
l'intérêt des véritables parties à un procès.
/ Ils agissent au nom de parties réelles et
n'ont pas leurs intérêts en jeu dans un
procès.
/ Cette catégorie comprend les
représentations spécifiées aux articles 34,
57 à 64.
> La seconde concerne une situation où les
représentants représentent les intérêts des
autres ainsi que leurs propres intérêts.
V Ils servent ici deux intérêts.
Y Cette catégorie s'applique à la
représentation prévue à l'article 38 du
Code.
❖ Représentation légale : types et
exigences
>La représentation au titre de l'article 34 est
connue sous le nom de représentation légale.
> Un représentant légal représente les
personnes incapables.
> Puisque les personnes incapables ne peuvent
être parties à des poursuites civiles, leurs
représentants légaux devraient les
représenter.
> Leurs représentants légaux sont leurs
organes de protection.
□ Actions collectives représentatives :
Exigences > est prévu à l'article 38 du Code.
> La raison de cette représentation est qu'un
procès impliquant plusieurs personnes est un
inconvénient pour toutes les parties
concernées d'être parties.
Il n'est pas pratique pour un tel groupe de
personnes de poursuivre une affaire
individuellement.
□ « un recours collectif est l'action intentée par
un représentant demandeur (qualité collective),
en protection d'un droit qui appartient à un
groupe de personnes (objet du procès), dont le
jugement liera le groupe dans son ensemble
(res judicata).
□ Recours collectif (art 38) et art 37(2) de la
Constitution FDRE,
□ Recours collectif contre jonction des plaignants.
Pourquoi un recours collectif ?
• Exigences:
a) Grand nombre de personnes vs plusieurs
personnes
b) Homogène/identité des intérêts
c) Consentement des personnes intéressées ;
comment pouvons-nous garantir cela si la
taille de la classe est si grande ?
a) Autorisation du tribunal
b) Qui a qualité pour intenter une action en
justice ? Doit-il nécessairement être
membre de la classe ? Voir l'article 37(2:b)
❖ Grand nombre de personnes vs plusieurs
personnes
❖ Que signifie ici l'expression « même
intérêt » ?
> Aucune définition ne lui est donnée.
> Il est interprété comme signifiant que tous
les membres d'un groupe à représenter ont
un intérêt commun, que tous ont un grief
commun et que les secours qu'ils réclament
leur profitent tous.
> Par le même intérêt, cela ne signifie pas que
la créance des parties a une cause unique ou
qu'elle découle uniquement de la même
transaction.
>Par le même intérêt, cela signifie qu'en tant
que plaignants, ils doivent exiger le même
redressement contre le défendeur pour le
même tort commis contre eux tous ;
>en tant que défendeurs, ils doivent invoquer
la même défense contre le demandeur pour
la même cause d'action.
>Ainsi, le même intérêt signifie quelque chose
de plus que la même cause d'action (même
transaction) en vertu de l'article 35, dont
nous discuterons dans cette unité.
> Un exemple d'action collective représentative
est autorisé lorsqu'un organisme administratif
local décide de donner une zone résidentielle
à un investisseur et que les personnes qui y
vivent doivent être transférées vers un autre
endroit.
>Si des personnes prétendent qu'une décision
est illégale et contestent la décision elle-
même, elles sont considérées comme ayant
le même intérêt.
❖ Les parties devraient consentir à être
représentées
> Une autre exigence de l'article 38 est que
les parties doivent consentir à se faire
représenter.
> Une personne ne souhaitant pas se faire
représenter peut intenter sa propre action
distincte.
> Une fois la représentation acceptée par
toutes les parties concernées, toute personne
au nom de laquelle une action est intentée
ou défendue peut demander à un tribunal
d'être désignée partie.
> Cela signifie qu'il peut intervenir.
> Une fois que la représentation appropriée
est faite et que le tribunal l'accepte, les
parties représentées sont liées par une
décision du tribunal.
> Ils sont considérés comme ayant plaidé par
l'intermédiaire de leurs représentants et, par
conséquent, ils ne peuvent pas intenter de
poursuite ni être poursuivis une fois qu'une
décision a été prise.
> La décision est chose jugée à leur encontre.
❖ Agents et plaideurs
> prévue à l’article 57 du Code.
> toute comparution, demande ou acte devant
un tribunal, requis ou autorisé par une partie
devant ce tribunal, peut être fait ou accompli
par la partie en personne ou :
V son représentant légal ,
V par son agent ou
V par un plaideur en mesure de répondre à
toutes les questions matérielles relatives au
procès ou accompagné d'une personne en
mesure d'y répondre.
* Représentation par mandataire
> Ceci est prévu à l'article 58, point a).
> est celui où une personne est autorisée à agir
au nom d’une partie à une poursuite.
> Les membres de la famille d'une personne
(conjoint, frère sœur , fils, père, mère ou
grand-père ou grand-mère) peuvent être
agents s'ils comparaissent dans un procès
sans recevoir de rémunération ni de
récompense.
> l'agent du gouvernement est une personne
habilitée à agir au nom du gouvernement en
matière judiciaire (Art. 59 et 60).
❖Art . 61 et 62 du Code prévoyaient des agents
pour
membres des forces armées et prisonniers.
> Toute personne peut agir comme leur
mandataire si elle produit une autorisation
écrite à cet effet.
* Une personne peut également se faire
représenter par son plaideur/avocat. Art 63 du
Cv. Pr. C)
> Un plaideur est une personne titulaire d'un
permis d'avocat et
> nul ne peut comparaître en cette qualité s'il
n'est titulaire d'un tel permis.
> Un plaideur doit produire sa licence
accompagnée d'une lettre d'autorisation d'une
personne qui l'a autorisé.
□ Jonction des parties et cause d'action
• Pourquoi une fusion ?
> Efficacité procédurale
Et éviter plusieurs poursuites --- évite
ainsi la possibilité de prendre des
décisions contradictoires.
Y gagner du temps, de l'énergie, de
l'argent
> protection des intérêts
❖ Certains sont contre cette procédure ;
> la jonction des parties multiplie le nombre
des parties et élargit le champ du litige et
entraîne par conséquent des retards dans la
procédure
> cela entraîne un embarras pour le prévenu
et l'empêche de se défendre correctement
> Art. 221 tente de trouver un équilibre entre
ces deux intérêts contradictoires en vue d’une
jonction.
> Si cela entraîne un retard dans la procédure
ou un embarras pour le défendeur, le
tribunal peut ordonner des poursuites
séparées.
• Types de jonction de parties
□ Jonction permissive des parties
> Ici, la motion des partis fait la jonction.
> Les parties habilitées à se joindre peuvent
choisir entre des actions conjointes ou des
poursuites séparées.
> Ils ne sont pas obligés d’introduire une
action ou une défense commune.
> Cette jonction est prévue aux articles 35 et
36(1,2,3,4,5,6) du Code
1. Jonction des demandeurs (CPC.art 35)
• Les exigences:
a) Un droit à réparation (intérêt acquis/cause
d’action).
> Chaque plaignant doit avoir droit à une
réparation.
> Il peut exister sous la forme d'un droit
conjoint , d'un droit distinct ou comme
alternative.
> Cela signifie que chaque personne a un
droit qui existe indépendamment du droit
des autres et qu'elle peut intenter une
action distincte à ce sujet.
□ Il est allégué qu'un droit à réparation
existe conjointement, individuellement
ou à titre subsidiaire,
❖ conjointement,
❖ individuellement ou
❖ à titre subsidiaire,
Le droit à réparation de chaque demandeur
b)
doit découler d' une « même transaction »
ou d'une « série de transactions … ».
❖ Transaction'
> n'est pas équivalent aux « actes juridiques
» tels que les contrats.
> Il fait référence à des circonstances, des
événements, des situations…
> « même transaction » n'est pas
« même cause d'action » ;
> la même transaction peut donner lieu à
des droits à réparation ou à des causes
d'action différents.
>l'identité d'une cause d'action et l'identité de
la réparation spécifique demandée ne sont
pas des exigences ;
>chaque demandeur peut avoir une cause
d'action distincte d/t de celle d'un co-
plaignant
> Les parties peuvent invoquer des recours
différents.
> Ce qui compte ici, c'est la source de la

réclamation.
série de transactions …».
c) Question commune de droit ou de fait
> Toutes les questions à trancher ne doivent
pas nécessairement être communes ;
> un seul problème qui traverse tout semble
suffisant.
2. Jonction des accusés (art36)
• Les exigences du sous.1 de l'art 36 :
a) Le droit à réparation (cause d'action du
demandeur)
est opposable à plusieurs défendeurs
> qui peuvent être responsables
solidairement, solidairement ou
alternativement).
> Son droit à réparation contre chacun est
maintenable séparément s'il le souhaite
> la responsabilité des défendeurs ne doit
pas nécessairement découler de la même
transaction.
> Vous imaginez ?
> il est moins probable qu'il y ait une
question commune de droit ou de fait
si les poursuites découlent de
transactions distinctes.
❖ B. Question commune de droit ou de
fait ;
> est-il possible que des cas découlant d'une
transaction d/t donnent lieu à une question
commune de droit ou de fait ?
* Article 36, paragraphe 2
> fait une exception à l'article 36(1) dans le
sens où il n'y a aucune exigence de question
commune de droit ou de fait.
> Il s'applique lorsqu'une cause d'action
émane d'un contrat, incluant les parties à un
instrument négociable.
❖ L’article 36(5) prévoit
> lorsque le demandeur ne sait pas qui lui a
causé le dommage - parmi plusieurs
personnes - et qui doit le payer.
> Dans ce cas, il peut les rejoindre.
• Effet de la jonction erronée et de la non-
jonction des
Des soirées
> Que se passera-t-il en cas de jonction
ou de non-jonction des parties ?
> Article 39
V Si la jointure est de type permissif, le mis la
jonction ou la non-jonction n’entraîne pas
l’échec d’une poursuite.
Oui, un tribunal ne rejette pas une affaire
V abandonner un parti mal rejoint et exiger
une substitution
• Expérience indienne
> Si une partie poursuivant en qualité de
représentant ne parvient pas à poursuivre
l'action/défense avec la diligence requise, le
tribunal la remplace par toute autre
personne ayant le même intérêt dans
l'action.
> Les tribunaux sont habilités à procéder à
l'addition et au remplacement des parties à
l'action après que l'action a été intentée ou à
radier le nom de toute partie irrégulièrement
jointe à n'importe quel stade de la
procédure.
> soit à la demande des parties ou de suomotu
dans les cas appropriés et selon des modalités
et conditions qui paraissent justes.
> En l'absence des parties nécessaires, aucun
décret ne peut être adopté.
□ Jonction obligatoire des parties
> ce que l'on appelle habituellement la jonction
des parties indispensables.
> les parties sont tenues d’intenter une action
ou une défense commune.
> Il n’y a pas d’autre choix laissé aux parties
qu’une action ou une défense conjointe.
> La jonction obligatoire s'applique aussi bien
au demandeur qu'au défendeur.
Y copropriétaires, créanciers ou débiteurs
conjoints, époux sur les biens communs,
> Tous sont concernés.
> C'est pourquoi ils sont considérés comme
des partis incontournables.
> Son absence affectera nécessairement son
droit.
> ceux qui peuvent être concernés par une
décision rendue en leur absence.
V Si une décision concerne des personnes
qui ne sont pas parties au procès, ces
personnes sont considérées comme
importantes pour la prise de décision et
doivent être désignées parties dès le
début.
* Questions de discussion
> Existe-t-il une jonction obligatoire des
parties, qu'elles soient demanderesses ou
défendeuses ?
> Quel sera l'effet de la non-jointion d'une
partie nécessaire ? Voir article 40(2)
> Est-ce procédural ou juridictionnel ? Voir
l'article 39
> Le PCC éthiopien reconnaît-il un « parti
indispensable » ?
❖ Sauf pour l'art. 36(3) et (4) (J/defdts ), le
Code n'a pas de règle sur la jonction
obligatoire des pff.
❖ car la jonction obligatoire est une question de
droit matériel plutôt que de règles de
procédure.
❖ Ce sont les règles du droit matériel qui
exigent qu'un droit ne puisse être exercé
autrement que par ou contre toutes les
personnes concernées.
* Article 36, paragraphe 3
> une poursuite concernant des biens
administrés par plusieurs fiduciaires,
exécuteurs testamentaires ou
administrateurs,
> toutes ces personnes seront parties à une
action en justice contre une ou plusieurs
d'entre elles,
• Article 36(4)---
> Lorsque la pff intente une action en
revendication de biens immobiliers libres des
occupants, ces derniers, quel que soit leur
titre, seront tous mis parties à l'action.
* Questions de discussion
• Quel sera l'effet de la non-jointion d'une
partie indispensable ? article 40(2)
* Est-ce que cela conduit à l'échec d'une
poursuite ?
* La règle de l'article 39 s'applique-t-elle
dans ce cas ?
□ L'effet de la non-jointion d'une
partie indispensable
• Si la jonction obligatoire concerne un
défendeur, il n'y a pas de problème .
> l'affaire n'est pas classée sans suite.
> Le tribunal ordonne la jonction de cette
partie, en le citant.
> Ainsi, en cas de non-jointion d'un défendeur,
la règle de l'article 39 40(2) s'applique et le
tribunal le déclare partie.
> Cependant, lorsqu'il s'agit de la non-jointion
d'un demandeur, il y a un problème.
> Il n'existe aucune disposition claire traitant de
la non-jointion d'une partie demanderesse et de
ses effets.
> L’article 40(2) peut être considéré comme
s’appliquant à la non-jonction d’un demandeur
indispensable.
> En effet, il est dit qu'un tribunal peut ordonner
la jonction d'une partie en tant que demandeur
ou défendeur s'il estime que cette formation est
nécessaire à la bonne résolution d'une affaire.
> Un demandeur ou un défendeur qui aurait dû
être joint (indispensable)
> Un défendeur ou un demandeur dont la
présence est nécessaire pour trancher toutes
les questions en cause dans le procès est une
partie indispensable.
> s'il y a non-jonction d'une partie demanderesse,
le tribunal peut, d'office ou à la demande d'une
partie, l'ajouter comme partie à une action sous
réserve de son consentement.
> Cela signifie que s'il n'y a pas de jonction
d'une partie demanderesse, le tribunal doit
d'abord obtenir son consentement avant de
l'ajouter en tant que partie demanderesse,
conformément à la règle de l'article 40 (2),
qui dit : « Nul ne peut être ajouté comme
partie demanderesse. sans son
consentement».
> En effet, toute personne a le droit de
poursuivre et, par conséquent, elle ne devrait
pas être obligée de comparaître en tant que
partie demanderesse.
> Il appartient à une partie d'intenter une
action ou de l'abandonner, puisque les droits
en matière civile peuvent être abandonnés.
• Questions de discussion
• Que se passera-t-il si un demandeur qui est
une partie indispensable ne consent pas à être
partie à une action particulière ?
• La règle de l’article 39 peut-elle être utile ici ?
• Le tribunal est-il habilité à poursuivre l'affaire
en l'absence d'une telle partie ?

/ Jildii 8ffaa LG 39540, 47


/ Jildii 9ffaa, LG 43424,p.277
• Dh/Ijj/M/M/W/Fp152 (J.6ffaa)
> la règle de l'article 39 n'est pas applicable
aux cas de partie indispensable car les
parties sont censées être jointes par
obligation.
> Deux options s'offrent au tribunal si une
partie plaignante indispensable n'est pas
disposée à se joindre à une action en tant
que partie demanderesse désignée.
> La première consiste à poursuivre l'affaire
indépendamment de l'absence d'une telle
partie, car il est injuste de refuser aux parties
qui ont intenté une action les recours qu'elles
sollicitent auprès d'un tribunal pour le seul
motif qu'une partie refuse de devenir partie.
> Par conséquent, plutôt que de rejeter une
affaire, le tribunal fera de cette partie un
défendeur.
> Cela permet au tribunal de poursuivre
l'affaire, protège les parties qui présentent un
cas devant un tribunal et lui permet de faire
appel, puisqu'il comparaît en tant que partie
défenderesse.
> En tant que défendeur, il figure simplement
sur un dossier judiciaire et n'a aucune
responsabilité de se défendre contrairement
à un défendeur dûment nommé.
• Une autre option disponible consiste à classer
une affaire si une partie demanderesse refuse
d'être ajoutée en tant que partie
demanderesse.
• En effet, il s'agit d'une partie indispensable qui
n'est pas jointe et, par conséquent, la non-
jointure dans un tel cas ne devrait pas produire
le même effet que dans le cas de la non-
jointure d'une partie permissive du demandeur.
• Ainsi, selon cette option, les parties ne sont pas
tenues d'exercer leurs droits conjointement, et
si l'une d'entre elles n'adhère pas ou refuse de
s'associer, l'affaire est classée sans suite.
• Jointure des causes d'action
> Le Code de procédure civile n'a pas défini ce
qu'est une cause d'action.
> La disposition de l'article 231 précise qu'une
déclaration est rejetée si elle n'indique pas de
motif d'action.
> Les parties sont autorisées à joindre autant
de causes d'action que possible à condition
que la jonction des causes n'entraîne pas de
retard dans la procédure ou d'embarras pour
le défendeur. Les parties sont autorisées à se
joindre à des réclamations même sans
rapport. Art. 217
❖ Une exception est prévue à l'art. 218, >
réclamations pour la récupération d'immeubles
les biens ne peuvent être joints à d’autres
types de réclamations, à l’exception de celles
portant sur ces biens.
❖ Un autre est prévu à l'art. 219.
> Une réclamation déposée par ou contre un
exécuteur testamentaire, un administrateur
ou un héritier en sa qualité de représentant
ne peut être jointe à une réclamation
déposée par ou contre lui en sa qualité
personnelle.
> À l'exception de ces cas, un ou plusieurs
demandeurs ayant un intérêt commun peuvent
unir un certain nombre de réclamations contre
le même défendeur ou les mêmes défendeurs
conjointement,
> dans la mesure où une telle jonction n'entraîne
pas de retard dans l'examen d'une affaire ni
d'embarras pour le défendeur. (Voir, Art 221 du
Cv. Pr. C)
Intervention de tiers (Art. 41 )
> L'intervention est une procédure par
laquelle
/ un non-partie, sur demande en temps
opportun, présente une réclamation ou une
défense dans une action en cours afin de
protéger ses intérêts et devient partie à cette
fin,
> L'intervention est une procédure qui
/ Contrebalance les nombreux dispositifs qui
offrent une protection et donnent aux pff ou
au défendeur le choix dans la sélection des
parties au procès.
/ Régule la progression de l'application jusqu'à
la détermination sur la demande
Types d'interventions
> Intervention de droit --- divisée en deux
> par statut
V L'intervention est accordée de plein droit
lorsqu'une loi confère une lumière
inconditionnelle pour intervenir
V Par exemple Aux USA en costume en w/h
la constitution d'un ensemble de
compresse est en Q,
> pour protéger les intérêts de
l'intervenant
V Est accordé lorsque le demandeur
revendique un intérêt relatif au bien ou à la
transaction faisant l'objet de l'action et
Y se trouve dans une situation telle que le
règlement de l'action peut, en pratique,
nuire ou entraver la capacité du
demandeur à protéger ses intérêts.
• Par exemple, les États-Unis ; Nourris.
Règle de C. pro. 24(a) (2)
> Intervention permissive
> Le tribunal a le pouvoir discrétionnaire de
permettre à une personne non partie
d'intervenir si :
Y Une loi confère un droit d’intervention
conditionnel
V Une question de droit ou de fait commune
avec l'action principale fait partie des
prétentions ou de la défense du
demandeur.
V La norme de l'intervention permissive
correspond à celle de la jonction
permissive.
>Afin d'établir que sa présence est
souhaitable, l'intervenant doit présenter
une réclamation défendable contre une
partie existante au procès, bien que le
tribunal conserve toute latitude pour
autoriser ou non la jonction proposée.
>L’intervention n’est donc pas une
question de droit absolu dans ce cas.
> Le nôtre est également permissif
❖ Objectifs de l'intervention
1. le demandeur a intérêt à avoir un forum s'il
n'y a pas de forum alternatif disponible,
alors son intérêt sera satisfait) ;
2. le défendeur peut, à juste titre, souhaiter
éviter de multiples litiges ou des réparations
incohérentes, ou encore la responsabilité
exclusive d'une responsabilité qu'il partage
avec un autre ;
3. L'intérêt de l'étranger qu'il aurait été
souhaitable de rejoindre sera déterminé d'un
point de vue pratique.
> protéger les intérêts du tiers intervenant -
l'issue de la procédure l'affectera.
4. Il est dans l’intérêt du tribunal et du public
d’obtenir un règlement complet, cohérent et
efficace des réclamations.
□ Intervention normative
> normes de fond
> Normes procédurales
> L'autorisation d'une intervention dépend de
l'équilibre entre deux politiques contradictoires :
Y Que le demandeur devrait être autorisé à être «
maître de son action », dans le sens de se joindre à
lui ou contre lui comme il le souhaite ; et
V Que les autres parties intéressées et le tribunal ont
intérêt à éviter la multiplicité des litiges ou
l'incohérence des résultats, ce qui peut nécessiter
d'ignorer le choix des parties par le demandeur.
• Normes de fond
• 1 : Droit ou intérêt substantiel relatif au
er

bien ou à la transaction faisant l'objet de


l'action
> Droit ou intérêt substantiel
V Légalement protégeable, Intérêt
économique ou non économique, Art 33
V Nature et suffisance de l’intérêt
• « Intérêt important juridiquement
protégeable »
• intérêts directs, substantiels et
juridiquement protégeables
> Relatif à l'action en attente
V L'intervention n'est pas une procédure
indépendante mais plutôt accessoire à
l'action initiale en cours,
V Une intervention ne sera autorisée que si elle
est liée aux prétentions des parties par un
lien suffisant.
V Cela lui interdit de soulever des questions qui
ne ressortent pas clairement de l'action,
V En effet, il n'y a aucune possibilité de
protéger des intérêts à moins que ces
intérêts ne soient jugés par une action en
cours,
> Ne devrait pas être une revendication
indépendante
> Ceux qui ont des droits ou des responsabilités
qui peuvent être appliqués ou défendus de
manière indépendante ne devraient pas être
autorisés à
> il peut intervenir dans les deux camps ou à
leur encontre.
V Joinig demandeur en réclamant ce qui est
recherché par la plainte
Y En unissant le défendeur en résistant à la
demande du demandeur
{ Au détriment des deux
❖ 2 ème
: L'issue du litige peut porter
atteinte aux intérêts de l'intervenant
> Cela ne se limite pas aux effets
juridiquement contraignants, tels que la
resjudicata, mais s'intéresse à l'impact
pratique de la résolution du litige sur les
intérêts de l'intervenant.
❖ Par exemple, le plaignant a poursuivi les
ministres du Commerce et de l'Industrie,
affirmant qu'il autorisait indûment l'État à
délivrer des licences pour exploiter une usine
de savon sans exiger au préalable la
préparation de déclarations d'impact de mise en
œuvre.
> Les entreprises dont la demande de licence
était en cours ont été autorisées à intervenir
> Justification : - D'un point de vue pratique,
ces candidats seraient affectés par l'issue du
litige si cela conduisait l'agence d'État à
modifier son mode de fonctionnement et à
exiger des candidats des licences.
❖ 3 ème
: Intervenant insuffisamment
représenté par les parties présentes.
❖ Si l'intervenant revendique un intérêt
légitime et présente une menace d'exigence
pratique, l'intervention sera refusée au motif
que les intérêts de l'intervenant sont
adéquatement représentés par les parties
présentes.
❖ Le fardeau de démontrer l’adéquation de la
représentation est minime
❖ Facteurs à prendre en compte pour évaluer
le caractère adéquat de la représentation
• Le montant en jeu pour l'intervenant et les
parties présentes,
• La capacité et les ressources des parties
présentes à plaider efficacement, et
• L'existence d'éventuels conflits d'intérêts
b/n la présente partie et les intervenants.
• Les parties doivent être dans une situation
similaire
• Question de discussion
❖ Existe-t-il des normes de fond claires
pour l'intervention en vertu de l'art. 41 ?
> Aux termes de l'art. 41 (1) et (2), un
demandeur ne peut être autorisé à
intervenir que s'il démontre des faits
qui justifient qu'il est une personne
intéressée dans une action en cours.
❖ Quel type d'intérêt est suffisant pour
invoquer l'art. 41 ?
* Conformément à l'art. 41(1), il est stipulé
que :
> version anglaise ; «… Toute personne
intéressée par une poursuite entre
d'autres parties…… ' '
> Version amharique ' '….. በጉደዩ የገባኛ ል የሚል … .
»
> Alors, que signifie l'expression «
intéressé par un costume » ?
> Pouvons-nous l'interpréter de manière à
respecter les normes ci-dessus ?
❖ En science juridique, l’expression «
intéressé par… » a deux significations :
> Le Premier Sens ; Avoir un droit ou un
intérêt substantiel relatif au bien ou à la
transaction faisant l'objet de l'action
/ Droit directement ou substantiellement lié
à l’action initiale en cours
• Même problème
• l'intérêt de la partie intervenante est
l'intérêt d'une personne qui était partie à
la poursuite
• Cause d'action non indépendante
* Le deuxième sens de l'expression est :
Y directement affecté par l’issue de la
controverse ;
Y postule que la personne concernée doit avoir
un intérêt direct »
> CP indien C Art.89 :

V le règlement de l'action en l'absence du


demandeur porterait atteinte à son intérêt
ou,
Cela affectera directement ses intérêts
patrimoniaux ou pécuniaires.
• Question de discussion
1. Il y a un débat sur la question de savoir
si nous pouvons élaborer des normes de
fond en utilisant les deux sens ci-
dessus de l’expression.
/ Certains affirment qu'il s'agit d'une issue à
l'interprétation juridique ;
/ D'autres soutiennent qu'il ne s'agit pas
d'interprétation mais de législation,
puisque les juges n'ont pas ce pouvoir
dans notre système juridique, il n'y a pas
de remède sauf la modification de la
disposition.
/ Lequel de ces arguments sert le mieux la
justice ?
2.Qu'est-ce que la déclaration « la décision
de l'action …… affectera directement son
intérêt patrimonial » indique-t-elle la
réparation demandée par le demandeur ?
V L'intervention est-elle invoquée pour
protéger un intérêt qui serait compromis
par un jugement sur l'action initiale ou
un jugement selon lequel il a droit à un
bien ou à une transaction faisant l'objet
de l'action ?
/ S'il s'agit d'un jugement, que pensez-
vous du paiement des frais de justice ?
{ Affaires sur civ.pro., p.1-3
> Aux Etats-Unis, le jugement rendu
postérieurement à l'intervention lie
l'intervenant comme s'il avait été initialement
partie, et il dispose d'un droit d'appel
similaire
> Cela serait-il également applicable dans
notre système juridique ?
3. Quand pensez-vous que nous pouvons
dire que la décision de l'action ……
affectera directement son intérêt
patrimonial ?
> Un jugement sur une action pendante aurait-
il un effet de resjudicata sur le demandeur ?
> Le jugement sera-t-il directement exécuté
sur le requérant ?
> Sedler «… gagner ou perdre par
opération juridique directe et effet du
jugement…»
Y Sedler dit que ces fêtes sont des fêtes
indispensables
> Question de discussion
> Cela signifie-t-il que les autres parties ne
seront pas affectées par le règlement d'une
action en cours ?
> Quelle est la différence entre les partis
indispensables et les autres partis ?
> Pensez-vous que la procédure d'intervention
doit être interprétée strictement comme ne
couvrant que les parties indispensables ou être
interprétée de manière large afin d'inclure
d'autres parties ?
> Les parties indispensables : sont les parties qui
sont intéressées par la controverse et le tribunal ne
peut pas rendre justice pleinement sans elles et le
litige ne peut pas avancer .
> Fêtes nécessaires ; Les parties sont tellement
intéressées par la controverse qu'elles devraient
normalement être désignées parties afin de permettre
au tribunal de rendre pleinement justice, mais si leur
présence dans le procès ne peut pas être obtenue, le
litige se poursuivra sans elles.
> parties appropriées : sont celles en l'absence
desquelles une ordonnance effective peut être rendue
et dont la présence n'est pas nécessaire pour un
jugement complet et efficace.
Intervention et jonction obligatoire
❖ Intervention plus souple que l'adhésion
obligatoire.
Oui Leurs motifs sont analogues
V Mais cela ne signifie pas que le litige ne
doit pas se poursuivre à moins que des
non-parties se trouvant dans une situation
similaire ne soient jointes.
V W/t est nécessaire dans l’intervention sont
des intérêts protégés et menacés.
« L'aptitude des parties présentes à
protéger les intérêts des non-parties ne
dispense pas le tribunal de l'obligation
d'ajouter des parties obligatoires.
O Si la représentation en intervention est
adéquate, un traitement comme un recours
collectif peut être de mise.
> La Cour suprême américaine soutient la
pratique indienne
/ « le critère d'intérêt pour une
intervention dans les poursuites consiste
à impliquer autant de personnes
apparemment concernées que ce qui est
compatible avec l'efficacité et la
régularité de la procédure » .
> Un érudit indien dit aussi «
/ L'intervention doit viser à aider les
parties à obtenir justice et à protéger
leurs droits ;
/ Cette procédure reconnaît l’importance
de rejoindre les partis pour protéger les
intérêts en jeu … »
❖ Tendance moderne pour permettre
l’intervention :
• De nombreux États américains deviennent plus
libéraux en autorisant l'intervention
> La règle anglaise avait établi que le tribunal
devait donner une interprétation large au
pouvoir d'autoriser une intervention.
> le tribunal doit être conscient que « l'un des
objectifs de la jonction des parties est de
garantir qu'il n'y a pas une multiplicité
d'actions », et
> un simple intérêt commercial à l'issue de
l'action, tel que celui d'un créancier, ne suffit
pas pour autoriser cette personne à intervenir,
> Est-ce que cela s'applique à notre cas ?
• Normes procédurales
• 1. Action en attente
> Pour qu'une intervention soit autorisée, il doit y
avoir une action en attente
> La question est de savoir si l'action en cours est
celle entre deux parties ou celle d'une seule
partie ?
> Position 1 : Procédure bipartite, Art .
41(1),
/ Anglais ;«…..en procès b/n d’autres
parties ..»
/ Amharique ; Je suis désolé pour vous”
{ Les deux sont au pluriel
> Position 2 : Procédure à une seule
partie
> Bien entendu l'art. 41 est général ; Mais
depuis l'art. 32(1)… est obligatoire, il
déroge à l’art. 41
> Art. 32(1),Les dispositions du présent livre
s'appliquent à toute procédure intentée en
vertu du présent Code.
/ Ce livre est… Livre II. Fêtes aux
costumes
/ Art. 41 est une disposition du livre
/ Les procédures à une partie sont des
procédures régies par le présent Code.
/ Par conséquent, l'art. 41 s’applique dans
les procédures à une seule partie
{ Quelle position est plausible ?
* 2. Dépôt de la demande, Art. 41(2)
> Une annexe est-elle nécessaire ?
> Première position : Non

/ Art. 41(2) n’indique pas le contenu et la


forme de la demande
• Il ne fait pas référence à l'art. 222 et art.
223
> Deuxième position : Oui
> Selon l'art. 80(1), il plaide
> Acc. à l'art. 80(1) plaidant… rédigé en…
Forme figurant dans la première annexe du
présent Code
> Le planning nécessite une annexe

> Quelle position est plausible ?


❖ 3. Procédure pour autoriser
l'intervention, art. 41(3)
> Après avoir servi les parties originales ou
avant ?
> Seuls les juges en tiennent compte ?
> Contentieux oral ?
> Mémoire en défense des parties initiales sur
la requête ?
❖ Pourquoi après que l'intervention soit
autorisée, les parties reçoivent-elles une
copie de la déclaration de l'intervenant ?
> Simplement à des fins de préavis ?
> Pour une défense ? Sur le mérite ?
Ou l'intervention autorisée ?
> L'autorisation d'intervention serait-elle
révisée une dernière fois ?
> Que se passe-t-il si le tribunal a commis
une erreur en considérant les normes ? Le
droit d'être entendu ??
• 4. Il est temps d'intervenir
• Art.41(1)… une action en justice … avant
jugement .
>L'intervention est possible avant que le
jugement ne soit rendu sur le procès ;
>le délai d'intervention est celui de l'entrée du
jugement ;
> Le jugement peut être rendu en première
instance ou en appel. La question est
> le jugement inclut-il celui rendu en
appel ?
> Qu'implique le mot « costume » ?
> Est-ce que cela inclut un appel ?
* Première position : Art. 41 est applicable
en appel
> Art. 32(1) …les dispositions du livre II doivent
s’appliquent à toute procédure intentée en vertu
du présent Code.
Y Art. 41 est sous le livre II
Y L’appel est une procédure en vertu du
présent Code.
Y Par conséquent, l’art. 41 s’applique en
appel
> Art. 32(2)…. Confirme que…. En
appliquant les dispositions de ce livre aux
appels…… le mot « poursuite » sera
considéré comme incluant un appel
* Deuxième position : Art. 41 n’est pas
applicable en appel
> Une partie intervenante est partie pour, à
l'égard d'une demande ou d'une défense
qu'elle présente,
Y On ne peut être partie que devant les
tribunaux de première instance, art. 33(2)
et (3)
> Art. 32(2)…. Le procès est considéré comme
un appel…… dans la mesure du possible,
…..ce qui signifie le cas échéant
O En ce qui concerne l'art. 41 ce n'est pas
approprié
> Art. 320
> Art. 320-- le demandeur ou le défendeur
peut, ….., faire appel de tout jugement
définitif.
V L'intervenant n'est ni demandeur ni
défendeur
> Art. 329…l’appelant ne peut soulever aucune
fait qui n'a pas été… devant le tribunal inférieur
Oui Puisqu'il n'était pas partie, il est fort
probable que l'intervenant soulèvera pour
la première fois quelque chose de
nouveau.
> Art. 40(5) ……seulement une personne qui
était partie à l'action devant le tribunal dont
le jugement est interjeté appel, ……
deviendrait partie à l'appel,…….
V Indique qu'une personne qui n'était pas
partie devant le tribunal inférieur peut être
partie en appel.
> Selon la procédure civile indienne, il est
prévu que « la poursuite se déroule devant
les tribunaux de première instance, par
opposition aux procédures devant les cours
d'appel ».
> Quel argument de ligne est pratique ? Y
a-t-il un fondement juridique ?
• 5. Intervention et droit d'appel
> L'appel est interjeté après que toutes les
questions impliquées dans la poursuite ont
finalement été tranchées par le tribunal de
première instance.
> Un appel sur une question interlocutoire est
possible s'il relève de l'exception de l'article
320 (4)
> L'intervention entre-t-elle dans ce cadre ?
> Y a-t-il une différence entre le refus et
l'autorisation d'une demande d'intervention ?
>Si nous disons qu'il faut attendre le
jugement final, que se passera-t-il si la
procédure prend beaucoup de temps et si
l'appel tarde ? 60 jours
• Si l'appel est possible, quel serait le recours
pour le demandeur de la procédure initiale qui
obtiendrait jugement alors que l'appel sur le
refus de la demande d'intervention est en
cours ?
• Est-ce que l’Art. 332 est-il possible de résoudre
un tel problème ?
• Intervention du ministère public, Art. 42.
>Le ministère public est tenu d'intervenir si
les parties concernées par ce type de procès
ont engagé une action en justice.
> Le droit matériel prescrit tous les cas
nécessitant l'intervention du ministère
public.
> Les affaires liées à l'état civil, à l'incapacité,
au mariage et à la faillite sont des affaires
qui donnent lieu à l'intervention du
ministère public.
• Le projet de Code de procédure civile a
apporté une modification à l'article 42 du Code
de procédure civile existant.
> Le projet précise que le procureur doit
intervenir dans les cas où son intervention
est prévue par la loi.
> Plutôt que d'énumérer les cas dans lesquels
le ministère public intervient, il soumet
l'intervention aux règles du droit matériel.
> Impleader/Pratique des tiers,
Art 43 :
> Il s'agit d'un mécanisme par lequel un
défendeur engage une action contre un tiers
au motif que ce tiers couvre ou partage tout
ou partie de la créance du demandeur.
> La pratique des tiers, également connue
sous le nom d'impleader, est le dispositif
procédural permettant au défendeur dans un
procès d'engager une partie
supplémentaire qui peut être
responsable de tout ou partie de la
réclamation du demandeur initial
contre le défendeur.
❖ Réclamation du demandeur contre le
défendeur.
> hhh
• Le but de la pratique par des tiers est
> régler des réclamations impliquant la même
cause d'action/transaction dans le cadre
d'une seule poursuite
> éviter la multiplicité des combinaisons.
> La réclamation du défendeur contre un tiers
peut être vue dans le même procès où la
réclamation du demandeur contre lui est
examinée.
• Les avantages de la réclamation pour
pratique par un tiers sont :
> (a) Une détermination plus rapide de la
réclamation ou du problème contre le tiers ;
> b) Éviter les frais d'une deuxième audience ;
et
> c) Éviter le risque de décisions contradictoires
de différents juges sur des questions
essentiellement similaires.
• C'est facultatif et le défendeur peut intenter
une action contre le tiers dans le cadre d'une
action distincte.
• En vertu de l'art. 43(1), le défendeur doit
exiger un tribunal pour la pratique du
tiers dans sa défense.
* Les questions sont :
> si la demande d'exercice en tant que tiers
est soumise à un délai ; et
> S'il échoue à ce moment-là, il ne pourra pas
le faire ultérieurement.
> La version anglaise de l'Art. 43(1) dit
V "... dans sa défense .."
V Mais il n'est pas indiqué à l'article 234
comme contenu de la déclaration en défense
{ Cela rend-il cette version discutable ?
❖ La version amharique de l'art. 43(1) :
> “….ሦስተኛ ወገን በክስ ውስጥ ይግባልኝ ብሎ በመግለፅ
ማመልከቻውን ለፍርድ ቤት ማቅረብ ይችላል፡፡
> Indique que la mise en cause est faite en
remplissant une requête séparée contenant
tous les motifs ;
> Mais cela n'indique pas qu'il est déposé avec
la déclaration en défense ou après cela,
> Dans le CPC indien, il est fourni comme « …
avec la déclaration de défense… »
> Ce qui signifie une demande distincte mais
présentée avec une déclaration de défense
❖ Dans les deux cas, il n'y a pas de différence en
tant que telle quant à leurs effets (w/r dans ou
parallèlement à la déclaration en défense)
❖ Mais de ce qui précède, nous comprenons
que :
> Le défendeur doit l'invoquer dès qu'il
comparaît devant un tribunal pour se
défendre contre une réclamation du
demandeur.
> Cela signifie qu'il doit déposer une demande
lors de la première audience d'un procès.
> S'il n'exige pas à ce stade la pratique en
tierce partie, il ne pourra pas le faire à un
stade ultérieur de la procédure.
□ Exigences
> Le défendeur doit indiquer dans son mémoire
en défense les raisons pour lesquelles il
demande la mise en cause.
/ qu'il a droit à une contribution ou à une
indemnité de la part de ce tiers.
/ l' étendue de la contribution ou de
l'indemnité à verser ou à couvrir par ce
tiers
> Exigence de fond : responsabilité dérivée
entre défendeur principal (tiers demandeur)
et tiers défendeur, « contribution ou
indemnité »
* Contribution
> La contribution fait référence à la situation
dans laquelle plusieurs personnes ont commis
le même tort à l'encontre du plaignant ou ont
la même obligation envers lui.
> Les créanciers conjoints, les débiteurs
conjoints, les copropriétaires, etc. partagent
la responsabilité et,
> il existe donc une relation de contribution
entre/parmi eux.
> Un défendeur peut affirmer qu'un tiers est
responsable envers le demandeur et il ne
l'est pas ; même s'il est responsable, l'action
d'un autre envers le demandeur lui donne
droit à une contribution
❖ Indemnisation
> L'indemnisation fait référence à la situation
dans laquelle une partie qui doit payer une
créance a le droit de récupérer le montant à
payer auprès d'une autre, en partie ou en
totalité.
> Le contrat d'assurance responsabilité civile,
l'agence et la relation principale sont
quelques-unes des principales relations
donnant lieu à indemnisation.
> L'indemnisation implique le transfert de tout
ou partie de la responsabilité du défendeur à
un tiers.
>Que bien qu'il soit responsable envers le
demandeur, il a un droit contre un tiers pour
tout recouvrement exercé contre lui,
❖ Si le défendeur sollicite une contribution ou
une indemnité,
> la demande accessoire dépend de la
demande principale dans le sens où le
défendeur cherche à transférer la
responsabilité sur le demandeur à un tiers et
si la demande du demandeur échoue, il n'y a
aucune responsabilité à répercuter.
> Ainsi, en cas de contribution et d’indemnité,
il convient de distinguer :
> a) les cas où la réclamation du
demandeur est réglée ,
> dont l'effet est que la procédure accessoire
se poursuivra malgré le règlement amiable,
> parce que la question de savoir si le tiers
doit contribuer au règlement sera toujours
d'actualité ; et
❖ (b) les cas où la demande du demandeur
est rejetée ou radiée ,
> ce qui a pour effet qu'il n'y a plus rien à
débattre entre le défendeur et le tiers,
hormis les dépens.
❖ Si ces conditions sont remplies ,
> le tribunal délivre une citation au mis en
cause accompagnée d'une copie du mémoire
en demande et du mémoire en défense et
l'oblige à comparaître à date fixée.
> Ce jour-là, le tiers devra comparaître et
soulever toute objection qu'il pourrait faire à
son intervention réclamée par le défendeur.
> même si les conditions requises pour la
pratique de tiers sont remplies, celle-ci peut
ne pas être autorisée
/ où cela pourrait compliquer indûment la
poursuite initiale ou entraîner un retard
dans sa résolution.
❖ Si le tiers ne se présente pas à la date > Ses
effets sont prévus à l'article 76, > il est censé
comparaître, il est réputé avoir admis l'existence
d'une contribution ou d'une indemnité entre lui et
le défendeur.
> Sa simple absence équivaut à l'aveu d'une
telle relation.
> Si le défendeur comparaît et soulève une
objection, le tribunal l'examine et statue.
/ S'il n'est pas bien trouvé, il ordonne la
jonction et cela le rend tiers défendeur.
/ Ensuite, il procède comme un défendeur dans
une action normale.
/ Il peut introduire une demande
reconventionnelle ou une compensation
contre le défendeur initial (tiers demandeur).
> La question est de savoir si le tiers
défendeur peut se battre avec le
demandeur.
> Opinions différents
> Position 1 : ne devrait pas se battre
> L'article 43(2) de la version amharique dit : «
… u¡c< eØ %*%A ud AqO A M... “ mais
n'indique pas avec qui.
> Art. 43(2) version anglaise ; la phrase « …
les réclamations en tant que défendeur et
tiers .. » montre que le combat est
uniquement avec le défendeur.
> RASedler « Il n'y a aucune disposition
dans la procédure civile. code autorisant
un tiers défendeur à intenter une action
contre le demandeur.
> Rejoindre le procès au profit du défendeur ;
comment peut-il lutter contre le plaignant
sans être dûment poursuivi par lui ?
> Cela contredit le but de la procédure ;
> En Inde, le principe est de « … être partie
au procès comme s'il avait été dûment
poursuivi par le défendeur… ».
> Mais exceptionnellement « si le tiers souhaite
contester la demande du demandeur, il
peut demander l'autorisation de se
défendre… »
> Rien de tel dans notre CPC
> La version anglaise de l'art. 76(1) prévoit les
effets du défaut de comparution du tiers
défendeur, et non la procédure à suivre lors de
sa comparution.
> La version amharique de l'Art. 76(1) appuie
cette position
❖ Position 2 : Peut se battre avec le
plaignant.
> La version anglaise de l'Art. 76(1).
> Art.43(2) la phrase «… በክሱ ውስጥ እንዳለ ሆኖ
ይቆጠራል ።» montre qu'il est partie au procès,
> S'il est partie au procès, il peut se battre avec
toutes les parties au procès
> Artt.43(2)la phrase”…. sera réputé se trouver
dans la même situation qu’un défendeur… »
montre qu’il est considéré comme défendeur
initial.
> En Inde c'est prévu ainsi mais avec réserve
> Quelle position est raisonnable et
logique ?
> Le tiers défendeur peut faire valoir contre le
demandeur tous les moyens de défense que
le tiers demandeur peut opposer à la
demande du demandeur.
> Il peut également faire valoir toute
réclamation contre le pff découlant de
l'opération ou du fait qui fait l'objet de la
réclamation du demandeur contre le tiers
demandeur.
> Le pff peut faire valoir toute réclamation
contre le tiers défendeur découlant de la
transaction ou de l'événement qui fait l'objet
de la réclamation du pff contre le tiers
demandeur, et le tiers défendeur devra alors
faire valoir tous les moyens de défense.
> Le tiers défendeur combat deux dossiers :
/ sa propre responsabilité envers le défendeur
principal et la responsabilité du défendeur
principal envers le demandeur principal ;
voir l'article 76(1)
> Le tiers défendeur est-il responsable
envers les demandeurs ? Voir l'article
76(2)
> Un tribunal peut-il prononcer une
ordonnance d'exécution directement
contre un tiers défendeur ?
> L'art. 76(2) montre que le jugement et
l'ordonnance ne devraient être
prononcés que contre le défendeur
initial ?
> Une proclamation prévoyant l'assurance des
véhicules contre les risques tiers n°559/2008

Art.18(1) « Lorsque le jugement est rendu


contre la personne assurée..l'assureur doit…
payer aux créanciers judiciaires toute somme
payable en vertu du jugement…. »
> Art.18(2) Le tribunal…..doit délivrer un
ordre d'exécution en conséquence.
v Est-ce en contradiction avec l'article 76(2) ? Ou
affirme simplement que l’article 76(2) est un
principe ?
/ Est-ce que le processus. applicable à tous les
tiers défendeurs ou uniquement dans les
affaires d’assurance ? Dans la négative,
pouvons-nous dire que l’article 76(2) s’applique
dans tous les autres cas ?
Chapitre IV :
Plaidoiries
Et avant le procès
Actes (18 heures)
Droit des plaidoiries
>Une grande partie de l'activité dans un procès
consiste en des documents écrits, préparés
par les parties, qui sont déposés auprès du
tribunal.
>Les documents sont déposés en les
remettant au bureau du greffier du tribunal,
où ils sont ajoutés au dossier permanent du
procès du tribunal.
>les gens se réfèrent aux documents judiciaires
de manière générique sous le nom de
plaidoiries, bien que, techniquement, le
terme plaidoiries n'inclut que certains
documents tels que la plainte et la réponse.
❖ Plaidoiries : Définition
> Les plaidoiries désignent toutes les
déclarations formellement écrites déposées
devant un tribunal par les parties à une
poursuite concernant leurs réclamations et/ou
défenses respectives.
> Art. 80(1) définit indirectement les actes de
procédure
> en énumérant les déclarations
formellement écrites qui les constituent,
> St/réclamation, st/défense, demande
reconventionnelle, mémoire d'appel,
requête ou requête et tout autre
document introductif d'instance ou
déposé en réponse à celle-ci.
❖ Qu'est-ce que la procédure ? Quand un
document est-il considéré comme étant à
l'origine d'une procédure ?
> Procédure également appelée action en
justice
> « Une action, une procédure ordinaire devant
un tribunal de justice par laquelle une partie
poursuit une autre partie pour faire respecter
ou protéger un droit, réparer ou prévenir un
tort.
> On dit qu'elle est originaire… si elle est faite
en vue de faire valoir un droit ou une
revendication.
> Ceux déposés en réponse sont des mémoires
* Dans tous les systèmes juridiques, il existe une
tension constante entre deux objectifs
concurrents : le fait de plaider ou non un
document hautement formalisé qui doit se
conformer à des règles très spécifiques.
> D’une part, nous voulons que le système soit
flexible : nous considérons qu’il est injuste
qu’une personne perde son procès parce
qu’elle n’a pas respecté une règle
bureaucratique triviale.
> D’un autre côté, nous voulons que la justice
soit uniforme et prévisible ; nous ne voulons
pas que l'issue d'une affaire dépende du
caprice du juge qui en décide.
* Objectifs de la plaidoirie
> Les plaidoiries sont la tâche dans laquelle
chaque partie au procès est tenue d'indiquer
sur quoi porte le différend et ce qu'elle
souhaite que le tribunal fasse.
> définir exactement les questions que le
tribunal est appelé à trancher.
> Définir les enjeux de l'ensemble du procès ;
aucune partie n'est autorisée à aborder des
questions qui sortent du cadre des plaidoiries.
> Elle oblige toutes les parties à préciser, par
écrit, l'objet exact du différend.
> Objectifs spécifiques…..suivant
* Avis
> informer le défendeur de l'action en justice et
lui permettre de préparer sa défense.
> fournir un résumé des réclamations et des
défenses des parties à un tribunal, ce qui
permet à un tribunal de formuler les
questions appropriées et pertinentes qui
nécessitent une décision.
• Limiter la portée des litiges
> Ils fixent les questions à trancher,
déterminent les preuves à utiliser par les
parties et limitent en quelque sorte la portée
du litige entre les parties.
>Le tribunal ne peut pas créer ses propres
problèmes et ensuite rendre une décision.
>C'est principalement sur la base des
plaidoiries des parties que le tribunal tente de
formuler les questions ; Art. 248.
• Ils guident les parties et le tribunal dans
la conduite des dossiers.
> Un justiciable ne peut se préparer au procès
que s'il a été suffisamment informé des
prétentions de l'opposant.
> Un tribunal ne peut en aucun cas contrôler
une poursuite s'il ne connaît pas la nature des
allégations des parties.
❖ Ils tentent d'accélérer les litiges.
> se réalise lorsque les règles de plaidoirie sont
utilisées correctement par les parties et le
tribunal.
> toutes les règles relatives aux plaidoiries
seront utilisées à cette fin.
> Mais les droits substantiels des parties
doivent également être pris en compte en cas
de plaidoyer inapproprié.
• Règles de base des plaidoiries
> Les exigences portent sur leur préparation,
leur format et leur contenu.
> Ils peuvent être divisés en aspects
techniques et juridiques.
Suffisance technique
• portent principalement sur la préparation et le
format des plaidoiries.
> Les exigences techniques sont prévues aux
articles 80, paragraphe 2, 222, 223, 234, 327
à 330,
> Le greffier d'un tribunal les examine :
• Premièrement, ils doivent être manuscrits
à l’encre, imprimés ou dactylographiés
sur le papier prescrit. Art. 80(2).
❖ La deuxième exigence est qu'ils soient
établis conformément à la forme prescrite
par le Code de procédure civile .
> Les formulaires de plaidoiries se trouvent au
verso du Code de procédure civile.
> Le Code de procédure civile contient des
modèles de formulaires pour différents types
de plaidoiries, selon les types de poursuites.
❖ La troisième exigence La plaidoirie doit
uniquement énoncer les faits importants
sous une forme concise.
> Seulement des faits
/ Quelque chose qui existe réellement ; un
aspect de la réalité
/ Les faits incluent non seulement des
choses tangibles, des événements réels et
des relations, mais aussi des états d'esprit
tels que des intentions et des opinions.
/ Un événement ou une circonstance réel
ou présumé, par opposition à son effet
juridique, sa conséquence ou son
interprétation
> Aucun argument juridique
> les arguments ne doivent pas être
incorporés dans les plaidoiries.
> b/se le but des plaidoiries est de fournir
au tribunal et à la partie des informations
sur les faits d'une affaire.
> il appartient au tribunal de rechercher les
dispositions pertinentes de la loi
s'appliquant aux faits exposés par les
parties
* Cela signifie-t-il qu'il est interdit de citer
des dispositions légales ?
❖ Points de droit
> Outre l'exposé des faits sur lesquels repose
sa demande, le demandeur peut également
invoquer un point de droit.
> Même s'ils ne sont pas obligés de le faire, ce
serait une bonne pratique de le faire, si cela
permettait d'identifier les véritables questions
en litige entre les parties et d'informer
rapidement le défendeur du fondement
juridique de la demande du demandeur.
> Aucune preuve
> que les parties ne devraient pas inclure de
questions de preuves dans les plaidoiries.
> Les faits et les preuves doivent être soulevés
au stade du procès,
> Conclusions juridiques ou factuelles
* Faits importants
> faits importants sur lesquels la partie se
fonde pour sa demande ou sa défense
> les faits essentiels à la demande ou à la
défense de la partie, et non les faits
subordonnés qui sont le moyen de les
prouver.
> Un fait qui est significatif ou essentiel pour le
problème ou l’affaire en question.
> *allégations de fait que la partie propose de
prouver au procès (mais pas les preuves par
lesquelles elles doivent être prouvées) et
indiquant le recours (le cas échéant) que la
partie réclame dans l'action.
* Sous une forme concise
> Par un exposé concis des faits importants,
cela signifie qu'ils doivent énoncer ce qui est
demandé dans un langage clair, précis et
simple.
> c'est parce que les plaidoiries sont lues par
un tribunal telles quelles et qu'une partie
n'est pas autorisée à ajouter des demandes
ou des défenses à un stade ultérieur.
/ Trop court, sans suffisamment de
détails pour comprendre de quoi il s'agit.
/ Trop long, et le lecteur perdra tout intérêt.
> S'ils sont préparés selon les formes données
par le Code, ils deviennent définitivement
concis.
❖ Certains faits sont cependant
nécessaires dans tous les cas. En voici
quelques uns:
1. Les noms des parties que vous poursuivez.
2. L'état et la résidence des parties que vous
poursuivez.
> Dans le cas des sociétés et autres entités,
vous devez connaître au moins l'État dans
lequel l'entité est constituée ou créée et
> il peut également être nécessaire de
connaître l'État dans lequel l'entité a son
principal établissement.
3. Les principaux faits ayant mené au préjudice
pour lequel votre client poursuit.
4. Le lieu où la blessure de votre client s'est
produite et la date à laquelle elle s'est produite.
❖ La quatrième exigence est qu'ils doivent
être vérifiés .
>La vérification est faite par signature ou
marque selon le cas.
>Par vérification, cela signifie que les faits
allégués dans les plaidoiries sont vrais et
exacts.
> Si les faits s'avèrent être de fausses
allégations, le parti est tenu responsable
❖ La cinquième condition est qu'ils soient
signés par la partie ou la personne
autorisée à vérifier le mémoire. Art. 93
* La sixième exigence est que les annexes
;Art. 223 et 234
> Des annexes doivent accompagner, par
exemple, une déclaration en demande et une
déclaration en défense
> Il en va de même pour les requêtes et
demandes déposées dans le cadre d'une
procédure spéciale qui doivent être
accompagnées d'un affidavit.
> Quelle mesure le bureau
d'enregistrement peut-il prendre si l'une
de ces exigences n'est pas respectée ?
* Art. 229 ; le registraire peut rejeter une
déclaration lorsque :
>il n'est pas dans la forme prévue à l'article
222 ;
> il n'est pas accompagné des annexes
prévues par l'article 223 ; ou,
> il n'est pas vérifié dans les conditions
prévues à l'article 92.
❖ Cet art. n'indique pas ce que le registraire doit
faire si une déclaration n'est pas signée.
❖ Quel sera l’effet/conséquence du rejet
des plaidoiries par le greffier ?
❖ Art. 232
> Le rejet par le greffier n'interdit pas à une
partie de présenter un nouveau mémoire.
> si la partie corrige les défauts, elle peut
présenter un nouveau mémoire.
> Le greffier motive le rejet des plaidoiries.
> Une partie insatisfaite de ces raisons peut
s'adresser au tribunal pour réviser la décision
du greffier.
> La demande doit être déposée dans les cinq
jours suivant la décision du greffier.
Déclaration de réclamation
> Une action civile est engagée lorsque le
plaignant dépose une plainte auprès d'un
tribunal compétent .
> La plainte est une déclaration écrite formelle
dans laquelle le demandeur décrit, de
manière résumée, l'objet du litige et ce qu'il
souhaite que le tribunal fasse.
> Les déclarations contenues dans un
plaidoyer dans lesquelles une partie expose
sa version de ce qui a provoqué le différend
sont appelées allégations.
>Outre les règles générales de plaidoirie, une
déclaration doit contenir certains éléments
énumérés à l'article 222.
>En examinant ces éléments, on peut diviser
les parties de la déclaration en cinq
parties , comme le montre clairement l'
annexe (dans votre module, il est
indiqué quatre parties).
* La première partie : légende ou
titre.
• Les plaidoiries commencent par une
légende, qui remplit la même fonction
qu'une page de titre dans un livre.
> En légende, le demandeur doit indiquer : /
le nom du tribunal devant lequel l'action est
déposée, / le lieu où siège le tribunal
(entendre les affaires) / le titre de l'action
(plainte ou réponse), et / les noms des parties
, y compris leur description et leur
adresse.
• La mention du titre de l'instance et de
l'adresse des parties détermine, entre autres,
si le tribunal est compétent ou non.
* La deuxième partie : Description
des parties/Juridiction et parties
> Si le demandeur est handicapé ou s'il intente
une action en qualité de représentant ou
d'avocat, cela doit être indiqué ;
> Cela signifie que la qualité en laquelle le
demandeur intente une action doit être
indiquée.
> Si une personne le dépose en tant qu'agent
ou avocat, les documents pertinents doivent
être produits par cette personne pour
démontrer qu'elle est autorisée à agir au nom
du demandeur.
> Le demandeur doit alléguer des faits
démontrant que le tribunal est compétent
> Si la partie a une relation avec une autre
partie au procès (mari, femme, employeur,
etc.), cette relation doit être indiquée.
> la plainte comprend « un énoncé bref et clair
des motifs dont dépend la compétence du
tribunal.
> Il faut aussi, quelque part dans la plainte,
identifier les parties.
> Si
le parti est une entité, telle qu'une
société ou un partenariat, vous devez
indiquer ce qu'est le parti et sous quelles lois
de l'État il est organisé.
> Si l’entité exerce ses activités dans l’État dans
lequel la plainte est déposée, cela doit
également être mentionné.
* La troisième partie : corps de la
plaidoirie
> La troisième partie de la déclaration est la
déclaration révélant une cause d'action et une
prière pour obtenir réparation.
> La déclaration doit indiquer les faits constituant
une cause d'action ainsi que la date et le lieu où
ils sont survenus.
> Dans le corps de la plainte, vous devez fournir
« un exposé bref et clair de la réclamation
démontrant que [le demandeur] a droit à une
réparation » ;
> Pour ce faire, vous devez atteindre deux
objectifs principaux :
/ (1) Donnez un bref résumé des faits de votre
cas, c'est-à-dire racontez ce qui est arrivé à
pff ; et
/ (2) énoncer les faits particuliers nécessaires
pour établir chacun des éléments de chaque
cause d'action.
> La plainte se termine par une prière pour
obtenir réparation, une section finale
indiquant spécifiquement ce que le
plaignant souhaite que le tribunal fasse.
> généralement, accordez un jugement
pécuniaire pour dommages-intérêts.
> Une partie doit indiquer la valeur de l'objet
du procès
> Ainsi, la compétence d'un tribunal dépend
également du contenu de la déclaration,
notamment de la cause d'action invoquée par
le demandeur.
> La déclaration doit indiquer la demande de
réparation à laquelle le plaideur estime avoir
droit., Article 224.
> Le demandeur doit indiquer spécifiquement
la réparation qu'il réclame
> Le demandeur demande que le tribunal
rende un jugement en faveur du demandeur
et contre les défendeurs et chacun d'eux
comme suit :
/ 1. Pour dommages généraux et spéciaux au
montant de 100 000,00$.
/ 2. Pour les frais raisonnables du demandeur
et les honoraires d'avocat engagés dans le
cadre des présentes.
V3 . Car tout autre soulagement
supplémentaire quant à la Cour semble être
tout à fait envisageable.
> Il est d'usage que les allégations d'une
plainte soient organisées en paragraphes
numérotés afin de pouvoir y faire facilement
référence dans la réponse et dans d'autres
documents judiciaires.
> La Quatrième Partie : vérification et
signature
> La plainte se termine par la date et les lignes
de signature standard utilisées dans tous les
documents judiciaires.
> « Chaque plaidoirie. . . doit être signé par au
moins un avocat. . . » (sauf bien sûr lorsque la
partie n’a pas d’avocat).
> Lorsqu'un avocat signe une plainte, il certifie au
tribunal qu'il a mené une enquête raisonnable
et estime que les allégations sont justifiables et
appropriées.
> En d’autres termes, la signature de l’avocat
sur la plainte donne au tribunal une arme
pour faire respecter les exigences éthiques.
> en plus de la signature de l'avocat, le client
fournit une déclaration sous serment
attestant de la véracité des allégations de la
plainte
> La partie et son avocat ont des motifs
raisonnables de croire qu'une déclaration est
vraie et croient qu'elle est vraie, mais ne
peuvent pas le prouver à ce stade.
* La Cinquième Partie : Annexes ; Art. 223
et 234
> Documents d'accompagnement

> Pour que le greffier du tribunal accepte le dépôt


de votre plainte, vous devez présenter, en plus
de la plainte elle-même (y compris les pièces
que vous avez incorporées par référence
> Un nombre de copies de la plainte au moins
égal au nombre de prévenus auxquels vous
porterez plainte, plus une pour votre propre
dossier.
* La preuve documentaire
- Art. 223(1)(b) & 234(1), pff et defdt
joindront à leurs mémoires respectifs :
Y List documente l'original et une copie de
tout document en sa possession sur lequel
il poursuit ;
Y S'ils ne sont pas en leur possession,
préciser en la possession ou en l'autorité
de qui ces documents se trouvent ;
Y s'il n'a ni témoins ni documents à
produire, une déclaration à cet effet, art.
223(1)c)
• Preuve documentaire Quand produire
» déposé avec la plaidoirie, Art. 223, 234 et
137(3)
> annexé au mémoire, Art.137(3)—période
entre le dépôt des mémoires et la première
audience
> lors de la première audience du procès, l'art.
137(1)
V Qui n'a pas déjà été déposé au tribunal,
et
Y tous documents dont la production peut
être ordonnée par le tribunal.
❖Art . 137(3) Sans préjudice des dispositions de
l'art. 256, aucun document qui devrait être
mais qui n'est pas annexé ou déposé avec
l'acte de procédure ou produit à la
première audience ne sera reçu à un stade
ultérieur de l'instance au nom de la partie qui
aurait dû ainsi l'annexer, le déposer ou le
produire.
❖ Pensez-vous que celles qui seront produites
en première audience sont uniquement celles
énumérées dans le mémoire ?
❖ Qu'est-ce que l'Art. 137(2) implique-t-il ?
* Quand l'art. 145 est applicable ?
❖ Uniquement à partir d'un autre tribunal ou
du dossier du tribunal qui a ordonné la
décision ? Ou d'autres bureaux
gouvernementaux ?
❖ Tribunal d'office ?;
❖ si oui selon l'art. 137(1) uniquement ceux
en qui la possession ou le pouvoir de tels
documents sont spécifiés ?
❖ Si nous disons uniquement ceux
spécifiés, est-il juste d'interpréter ceux qui
doivent être produits à la première
audience en vertu de l'art. 137(3) et (2)
sont également inclus non répertoriés ?
* Examen par le registraire
• Si la demande remplit toutes les exigences
techniques, l'officier d'enregistrement procède
conformément à l'art. 230
> donne un numéro à une action et l'inscrit au
registre des poursuites civiles.
> examine et compare l'original et la copie du
document joint à la déclaration et remet
l'original au demandeur.
> condamner la partie au paiement des frais de
justice.
> Enfin, le greffier soumet au tribunal la
déclaration et ses annexes.
❖ Déclaration des défenses
> La déclaration de défense est un plaidoyer
produit par le défendeur.
> C'est le plaidoyer qui contient les faits
importants sur lesquels le défendeur s'appuie
pour sa défense.
> Le mémoire en défense est soumis à la règle
des articles 80, paragraphe 2, et 223.
> Il existe un formulaire prescrit par le Code de
procédure civile pour la déclaration en
défense.
> Le contenu du mémoire en défense est
indiqué à l'article 234.
> Le mémoire en défense comporte
principalement deux parties.
> L'une est une légende dans laquelle le
défendeur est censé indiquer le nom du
tribunal auquel il soumet sa défense et le
numéro du procès.
> L'autre partie du mémoire en défense est le
mémoire exposant les arguments de la
défense.
❖ Répondre aux allégations de plainte
> En exposant ses faits de défense, le
défendeur doit répondre à chaque allégation
de faits formulée dans la déclaration, qu'il les
admette ou les nie.
❖ Admission
• Un simple aveu—
• Admettre en partie, nier en partie—
• Admettre/Refuser Plus Ajouter de nouvelles
allégations
* Le déni
> Le démenti qu'il formule doit être formulé
de manière directe.
> Un refus évasif ne constitue pas un moyen
de défense au titre de l'article 235, mais
plutôt une admission.
• Un simple déni
• Un déni pour manque d’information…
❖ Motifs de défense affirmatifs,
> Dans la réponse, le défendeur peut
également ajouter toute allégation factuelle
que le défendeur pense que le demandeur a
omise.
> Une défense affirmative est une défense
dans laquelle, au lieu de nier les allégations
du demandeur, le défendeur présente une
raison indépendante pour laquelle il ne peut
pas être déclaré responsable.
> est une défense qui s'appuie sur des
questions factuelles non soulevées dans la
plainte.
> Les défenses affirmatives comportent des
éléments et le défendeur doit alléguer des
faits étayant chaque élément dans la
réponse.
> Pour ce faire, il est nécessaire de savoir
quels sont les éléments requis pour chaque
moyen de défense affirmatif invoqué.
> Moyens de défense affirmatifs
spécifiques à cette cause d' action (par
exemple, privilège ou justification comme
moyen de défense contre un
emprisonnement abusif).
> Des moyens de défense affirmatifs qui
peuvent s'appliquer à l'ensemble du
procès, plutôt qu'à des causes d'action
individuelles, telles que l'incapacité, ou
l'incompétence du tribunal ou la prescription
de l'action, l'absence de réclamation, etc.,
> Les défenses procédurales doivent être
prises en compte dans chaque procès :
> juridiction de la personne,
> compétence en la matière,
> lieu,
> la suffisance du service du processus, et
> fêtes indispensables
> chose jugée.
> En attente
> arbitrage et compromis,
❖ Affirme de manière affirmative les
défenses de
> accord et satisfaction,
> prise de risque,
> négligence contributive,
> libération en cas de faillite,
> contrainte, fraude, illégalité
> échec de considération,
> , blessure par un collègue,
> licence, paiement, libération et
❖ Réclamations de tiers
> La réponse est aussi le lieu où le défendeur
peut introduire d'éventuelles réclamations
contre le demandeur ou contre des tiers.
> Si le défendeur estime qu'il existe une
personne que le demandeur n'a pas poursuivi
et qui devrait être impliquée, le défendeur
peut également intenter une action en
justice, ce qui équivaut à poursuivre
quelqu'un d'autre.
❖ Demandes reconventionnelles et
demandes incidentes
>une demande reconventionnelle est une
action en justice intentée par le
défendeur contre le demandeur .
>Les allégations d'une demande
reconventionnelle sont rédigées de la même
manière que si le défendeur préparait une
plainte contre le demandeur.
>La réponse peut également inclure des
demandes reconventionnelles, c'est-à-
dire des réclamations d'un défendeur
contre un autre défendeur .
>Les demandes reconventionnelles et les
demandes reconventionnelles sont ajoutées à
la fin de la réponse, plutôt que placées dans
un dossier distinct.
> Dans la légende, nous intitulons le document
« Réponse et demande reconventionnelle »
ou « Réponse et demande
reconventionnelle » au lieu de simplement
« Réponse ».
> le défendeur – la personne qui fait valoir la
demande reconventionnelle – devient le
demandeur reconventionnel, et le
demandeur est appelé le contre-
défendeur.
> De même, dans une demande incidente, le
défendeur qui fait valoir la demande est le
défendeur le demandeur et l'autre
défendeur contre lequel l'action est intentée
est la croix défendeur.
❖ Examen du mémoire en défense
> Si la déclaration s'avère suffisante pour
satisfaire aux exigences légales, le tribunal
délivre une citation à comparaître au
défendeur.
> A la date fixée dans la convocation, le
demandeur et le défendeur sont censés se
présenter devant un tribunal pour l'ouverture
de l'audience de l'instance.
> C'est à cette date que le mémoire en
défense est examiné par le tribunal
> Le tribunal peut rejeter la défense si elle ne
remplit pas suffisamment les conditions
auxquelles elle est censée répondre.
> La même règle prévue à l'article 229
s'applique au mémoire en défense. Art. 238
> Si la défense est rejetée, le tribunal poursuit
l'instruction de l'affaire.
> S'il se présente sans défense, le tribunal
poursuivra également l'affaire.
> Le rejet ou la comparution sans défense ne
signifie pas que l'affaire doit être tranchée en
faveur du demandeur.
> En effet, même si la demande est
rejetée, le défendeur pourrait se
défendre oralement en vertu de l'art.
241
□ Question à débattre
1. Sur votre module, il est indiqué que
« ..même si la défense est rejetée, le
défendeur peut se défendre oralement en
vertu de l'art. 241...".
> Comment pensez-vous qu'il fera cela ?
> En présentant des preuves
documentaires et testimoniales ?
> Pas de mémoire en défense, pas de
liste de preuves des deux ordres ; pas
d'annexe de preuves documentaires ?
> Seulement contre-interroger le témoin
de pff ?
2. Également dans votre module S'il comparaît
sans défense, le tribunal poursuivra
également l'affaire ;
> Est-ce qu'ils veulent dire la même chose ?
Rejet pour non-respect des exigences et
défaut de dépôt ?
> Art. 233 et Art.238
* Suffisance juridique
> Après que le greffier ait soumis au tribunal
le mémoire en réclamation et les annexes,
> le juge examine la déclaration pour
déterminer si elle répond ou non aux
exigences légales. Art. 231
VJuridiction
{ Cause Action
❖ Cause d'action
> Qu'est-ce qu'une cause d'action ?
> Vous ne pouvez gagner un procès contre
quelqu'un que si vous prouvez qu'il a fait
quelque chose que la loi reconnaît comme un
délit passible de poursuites ;
> Pour poursuivre une cause d'action, un
demandeur plaide ou allègue des faits dans
une plainte , la plaidoirie qui initie une
poursuite.
> Les points qu'un plaignant doit prouver pour
gagner un type de cause donné sont appelés
les « éléments » de cette cause d'action.
❖ Quel est le d/ce entre ces trois termes ?
> réclamation,
> cause d'action, et
> théorie de la responsabilité—
> sont souvent utilisés de manière quelque peu
interchangeable.
> Tous impliquent un seul concept, à savoir une
manière de tester un ensemble spécifique de
faits pour voir s'il est approprié que le tribunal
intervienne et fasse payer quelqu'un.
> Une réclamation est une affirmation de
responsabilité basée sur une seule cause
d’action et formulée dans le cadre d’un
procès réel.
> En droit, une cause d'action (une
réclamation ) est un ensemble de faits
suffisants pour justifier un droit de poursuivre.
> Le fait ou la combinaison de faits qui
donne à une personne le droit de
demander réparation ou réparation
judiciaire contre une autre.
❖ Également, la théorie juridique qui constitue la
base d'un procès.
> L'expression peut faire référence à la
théorie juridique sur laquelle un
plaignant intente une action (telle que
rupture de contrat , coups et blessures
ou séquestration ) .
❖ Une cause d’action englobe généralement à la
fois la théorie juridique (le tort juridique que le
demandeur prétend avoir subi) et la réparation
(la réparation qu’un tribunal est invité à
accorder).
❖ Il existe un certain nombre de causes d'action
spécifiques, notamment :
> actions basées sur des contrats ;
> causes d'action légales ;
> délits tels que voies de fait , coups et
blessures , atteinte à la vie privée , fraude ,
calomnie , négligence , infliction
intentionnelle de détresse émotionnelle
> Par exemple. la cause d'action pour
négligence comporte quatre éléments : le
devoir, le manquement au devoir, le lien
de causalité et les dommages-intérêts.
> Ainsi, pour énoncer une cause d'action
pour négligence contre l'hôtel Shalala, la
plainte de la Regasa pourrait alléguer que
> (1) l’hôtel avait le devoir de fournir un
hébergement sûr aux clients ;
> (2) l'hôtel a manqué à cette obligation en
laissant sciemment les portes des chambres
tomber dans un mauvais état de sorte qu'elles
ne se ferment pas correctement ;
> (3) le manquement de l'hôtel à entretenir
correctement les portes a causé des
blessures à Regasa ; et
> (4) Regasa a été blessée et a perdu de
l'argent.
> Rejet pour défaut d’indiquer une cause
d’action ou des moyens de défense
> La cause d’action est le cœur de la plaidoirie
qui initie un procès.
> Sans cause d'action suffisamment exposée, le
dossier du pff peut être rejeté d' emblée.
> Il ne suffit pas de simplement déclarer que
certains événements se sont produits qui
donnent droit à une réparation.
> Tous les éléments de chaque cause d’action
doivent être détaillés dans la plainte.
> Les allégations doivent être étayées par les
faits, le droit et une conclusion découlant de
l’application du droit à ces faits.
❖ Question d'analyse pour déterminer si la
déclaration indique une cause d'action.
> Question d'analyse : Pour chaque
allégation avancée dans la plainte,
O (1) la loi reconnaît-elle une cause d'action
?
V (2) tous les éléments de cette cause
d’action sont-ils correctement allégués ?
> Exemple :
> La plainte allègue une cause d'action pour le
délit de coups et blessures,
> mais n'inclut aucune allégation selon
laquelle le défendeur a eu un contact
physique préjudiciable ou offensant avec le
plaignant.
> Étant donné que les « attouchements
nuisibles ou offensants » constituent un
élément du délit de coups et blessures,
> la plainte, à première vue, ne parvient pas à
énoncer une cause d'action valable pour les
coups et blessures.
> Le défendeur peut demander le rejet de la
cause d’action pour batterie.
❖ Question d'analyse pour l'examen visant
à déterminer si la déclaration de l'état de
défense est une cause de défense
> Question d'analyse : Pour chaque
moyen de défense affirmatif allégué
dans la réponse,
Oui (1) la loi reconnaît-elle la validité de la
défense ?
z
(2) les moyens de défense sont-ils
correctement plaidés ?
• En Inde, il existe deux manières fondamentales
de faire l'objet d'une attaque par requête contre
une réclamation ou des moyens de défense :
> 1.Il peut y avoir un vice inhérent dans
la manière dont la demande ou la défense
a été plaidée : un ou plusieurs éléments de la
demande ou de la défense peuvent être
incorrectement énoncés ou manquant ; ou
> 2.La demande ou la défense peut être
correctement plaidée, avec tous ses
éléments correctement allégués, mais les
preuves à l’appui d’un ou plusieurs éléments
ne sont pas suffisantes pour créer une «
véritable question de fait important ».
* Certains disent que, dans notre système
juridique, il n'est pas nécessaire de
considérer des preuves pour déterminer si
la déclaration révèle ou non une cause
d'action.
❖ L’expérience indienne est-elle utile ? ❖
Etes-vous d'accord ?
❖ Effets du défaut de plaider
> Une partie plaidante est censée plaider
toutes les réclamations découlant d’une
seule cause d’action.
> Les questions sont formulées sur la base des
allégations formulées dans la déclaration; s'il
n'est pas inclus dans l'acte de procédure, il
n'est pas mis en cause par un tribunal.
> le demandeur n'a pas le droit de soulever ce
point au stade du procès et de produire des
preuves pour le prouver.
> b/se, l’autre partie n’est pas au courant d’un
tel problème et ne peut pas le contester.
> Le fait de ne pas plaider signifie que le
demandeur omet certains faits qu'il aurait pu
alléguer.
> Le remède à l’omission de plaider au début
est de demander une modification des
plaidoiries.
> En l'absence d'autorisation de modifier le
plaidoyer, le demandeur n'est pas autorisé à
soulever de nouvelles questions lors d'un
procès et à présenter des preuves à moins
que le tribunal ne formule les questions de sa
propre initiative en utilisant le pouvoir prévu
à l'art. 252.
> Le défaut de plaider produit des effets si le
défendeur le soulève
❖ Défaut de refuser
> Le refus doit être précis.
> Le fait de ne pas refuser signifie que le
défendeur ne répond pas à certains points de
défense contre la demande du demandeur.
> Si le défendeur ne répond pas à toutes les
allégations contenues dans la déclaration,
cela signifie qu'il l'admet indirectement.
> il ne peut pas les soulever lors d'un procès.
> Sauf celles qui empêchent un tribunal de
rendre un jugement valide.
□ Plaidoiries alternatives et ultérieures
❖ Plaidoiries alternatives
> Une plaidoirie alternative est un motif
facultatif de réclamation ou de défense
invoqué par une partie.
>Cela ne signifie pas que le demandeur a droit
à une double indemnisation pour le même
préjudice.
>Il fonde simplement sa réclamation sur des
motifs facultatifs afin de maximiser ces
réclamations.
>Par exemple. , le défendeur --- il n'y a pas de
contrat valide --- s'il est exécuté- -sinon c'est
interdit par force majeure….sinon aucun
dommage…. s'il y a de l'exagération
> La possibilité pour le défendeur de plaider
alternativement est prévue à l'art. 237.
Oui, le défendeur peut exposer des moyens de
défense différents et distincts dans une seule
déclaration en défense.
O Il n'y a aucune limite quant au moyen de
défense invoqué par le défendeur.
- Art. 224(1) prévoit l'application d'un
plaidoyer alternatif au demandeur.
❖ Plaidoyer ultérieur
> est également connu sous le nom de
plaidoirie supplémentaire.
> Cela signifie plaider à nouveau sur la même
question sur laquelle la plaidoirie a déjà été
faite.
> La procédure est la suivante : une fois que le
tribunal a fixé une date pour l'audition d'une
affaire et mené une procédure préalable au
procès, il doit procéder à une audience à
grande échelle de l'affaire dès que la phase
de plaidoirie est terminée.
> Toutefois, des plaidoiries supplémentaires
sont autorisées dans certains cas avant le
procès d'une affaire.
> Ceci est prévu à l’article 239.
> Un plaidoyer supplémentaire est autorisé
lorsque la déclaration en défense contient
une demande reconventionnelle ou une
compensation avec la demande du
demandeur.
> S'il ne le contient pas, toute autre plaidoirie
n'est pas autorisée à moins qu'un
amendement ne soit autorisé par le tribunal.
> Dans ce cas, le tribunal doit d'abord
demander au demandeur s'il souhaite
répondre à la demande du défendeur.
> Dans le cas contraire, le tribunal ne devrait
pas ordonner au demandeur de plaider
davantage.
❖ Modifications des Mémoires,
Nature et Objet
> Une modification est la correction d'une erreur
ou la fourniture d'une omission dans le
processus ou les plaidoiries.
/ aurait pu être bien plaidé ……, mais qui, par
erreur ou par inadvertance, a été omis ou mal
déclaré.
> Il est permis de rectifier les défauts des
plaidoiries.
> S'il est autorisé, il introduit une modification
dans le contenu du mémoire déjà soumis au
tribunal.
> Laquestion de l'amendement se pose lorsqu'un
parti tente
V produire des preuves sur quelque chose qui
n'est pas inclus dans la plaidoirie ou
Y que les preuves produites ne prouvent pas le
contenu des plaidoiries ou
V qu'une partie découvre des faits nouveaux
qu'elle aurait dû inclure dans ses plaidoiries,
etc.
> Les dispositions des articles 91 et 252 traitent
de la modification des mémoires.
• Motifs et processus
Y Elle doit être purement technique – lorsqu'elle est
soulevée uniquement dans le but de permettre de
soulever une objection purement technique, c'est-à-
dire des objections pouvant faire l'objet d'une
renonciation.
O Il doit être utile et substantiel : lorsqu'il pourrait aider
à étayer une réclamation ou à soutenir la défense.
Y Ne devrait pas introduire un cas totalement nouveau et
différent.
Oui Cela ne devrait pas changer le cas en exigeant que
des preuves supplémentaires soient présentées par
l'opposant.
O Ne devrait pas modifier la relation juridique spécifique
quant au fondement de la réclamation, à la cause de
l'action et au titre.
Y Le test ultime est « l'amendement peut-il être autorisé
ou non sans injustice envers l'autre côté »
❖ La modification est ordonnée par requête d'un
tribunal ou par requête d'une partie.
> par requête d'un tribunal est limité aux cas où
l'erreur de plaidoirie est susceptible de porter
atteinte aux droits substantiels d'une partie.
> Dans d'autres cas, ordonné sur la base de la
demande d'une partie.
> Aux termes de l'art. 91 et 252, elle est faite
lorsque cela est nécessaire aux fins de trancher
les véritables questions en litige entre les
parties.
> Cela signifie que l'amendement a une
incidence sur la résolution des problèmes
entre les parties.
❖ Jildii 12ffaa, LG 63699 et votre appareil le
15/2003
> ግሌጽነት የጏዯሇው ክስ /አቤቱታ/ በቀረበ ጊዜ ክሱ
በተከራካሪዎች አነሳሽነት ወይም ፌ/ቤቱ በራሱ ክሱ እንዱሻሻሌ
ሳይዯረግ በዯፇናው የቀረበን የይገባኛሌ ጥያቄ ሊይ የሚሰጥ
ፌርዴ ተገቢነት የላሇው ስሇመሆኑ የፌ/ብ/ሥ/ሥ/ህ/ቁ.
91/1/
❖ Jildii 12ffaa, LG 55973 du 21/2003 au /
አፀዯ du 21/2003
> በመጀመሪያ በቀረበ የክስ መከሊከያ መሌስ ያሌተካተተን
የመጀመሪያ ዯረጃ መቃወሚያ መሌስ እንዱሻሻሌ በሚሌ ፌ/ቤት
በሰጠው ትዕዛዝ መነሻነት ተካትቶ ሲቀርብ ተቀባይነት ሉያገኝ
የሚችሌበት የህግ አግባብ የላሇ ስሇመሆኑ
የፌ/ብ/ሥ/ሥ/ህ/ቁ. 91, 244 የፌ/ብ/ህ/ቁ. 1856
❖ Effets et questions connexes
V Amendement
V d'une part, cela peut entraîner un retard
dans la procédure.
V D'un autre côté, l'amendement protège une
partie contre la perte de ses droits
substantiels ou contre une atteinte à la suite
d'une erreur de plaidoirie.
> L'expression de l'art. 91 et 252, qui dit «
nécessaire aux fins de trancher la véritable
question en litige », vise à établir un
équilibre entre ces deux intérêts.
> Un autre facteur permettant d'établir un tel
équilibre est l'imposition d'un préjudice à la
partie qui a demandé la modification des
actes de procédure.
> la tendance dans la plupart des systèmes
juridiques est d'autoriser les amendements…
une approche libérale.
❖ Un amendement est-il autorisé à
produire de nouveaux éléments de
preuve qui n'étaient pas initialement
annexés à un plaidoyer ?
> l'introductionde nouvelles preuves ne tombe
pas sous le coup de l'art. 91(1) et qu’il existe
une procédure distincte pour la production
de preuves.
> Par conséquent, l’introduction de nouveaux
éléments de preuve ne pouvait pas servir de
motif pour modifier les plaidoiries.
> Une partie peut demander une modification
à tout moment avant qu'un tribunal ne
rende sa décision.
Pré-essai
Procédure
❖ Délivrance des assignations
> L'assignation fait référence à un mécanisme
formel par lequel le défendeur est informé
d'une poursuite intentée contre lui et est
appelé à comparaître à une heure et une
date fixes devant un tribunal désigné pour
répondre à une allégation formulée par le
plaignant contre lui.
> Le pouvoir de délivrer des citations
appartient soit au juge, soit au greffier d'un
tribunal, art. 94(3), 233 et 338 du CPC
> S'il y a plus d'un accusé, l'assignation sera
délivrée et signifiée à chaque accusé.
❖ Pourquoi assigner le prévenu à
comparaître ?
> Politique de base : Un préavis raisonnable
doit être donné.
> Procédure constitutionnelle régulière :
Nul ne devrait être affecté par une procédure
judiciaire sans bénéficier d'un procès
équitable
> Pas de juridiction sans citation (art 78 CPC ;
un jugement ex parte peut être annulé s'il
n'y a pas eu signification)
❖ Modes de service dans leur ordre de
Importance :
UN. Service PERSONNEL

directement sur le défendeur (article


>
95(3),
> à l'agent du défendeur autorisé à accepter
la signification (article 96, paragraphe 1).
> sur le plaideur/avocat du défendeur, art.
96(2).
> le plus efficace
B. Service constructif
> -indirectement par l'intermédiaire d'autrui,
tels que des agents et des plaideurs (Art.
96-101).
> Cela équivaut à une signification
personnelle (Art 96(1))
C. Service de substitution (Art.105(1)
> y compris, mais sans s'y limiter, l'apposition
sur le palais de justice et la dernière adresse
connue du défendeur, les frais de port, les
journaux, etc.
> Cela équivaut à une signification à personne
(Art. 105(3))
• La convocation doit être efficace pour produire
des conséquences juridiques ;
• Qu’est-ce qui constitue alors une convocation
efficace ?
• mode (l'article 70(a) du CPC exige un
« service dû » et
• délai (l'article 70 (c) exige un « délai
suffisant » pour le défendeur).
• Choisissez le mode de service le plus efficace
disponible dans les circonstances, mais faites
attention à l’ordre d’importance.
• Quel type de service de substitution utilisez-
vous couramment dans vos tribunaux ?
Apposer ? Des journaux ? Frais de port, un
autre moyen ?
• En vertu de l'article 105(1), il semble qu'un
juge soit libre de choisir l'instrument qu'il
souhaite, mais ce pouvoir discrétionnaire n'est
pas absolu. Le juge doit choisir celui qui est le
plus efficace pour accéder au prévenu.
• Sujets de discussion :
i. Affaire Tegegn Ingida : le tribunal a publié un
avis à Addis Zemen car l'accusé n'a pas été
retrouvé à son adresse physique. Le tribunal a
refusé d'annuler le jugement ex parte en vertu
de l'article 78, estimant que la signification de
substitution est aussi bonne que la signification
personnelle conformément à l'article 105 (3).
Quelle est l'efficacité des journaux, en
particulier ceux qui appartiennent au
gouvernement ? Problèmes d'alphabétisation,
de distribution, de lectorat, etc.
ii. Affaire Elisabeth Gessesse :Le tribunal a
apposé la citation uniquement sur son local
sans l'apposer sur le domicile du prévenu
malgré une adresse claire.
• Preuve de signification d'assignation :
Voir arts
102, 104 et 103 CPC
• Art 70(a) : le demandeur doit prouver que le
défendeur a été dûment signifié pour que
l'action soit entendue ex parte lors de la
première audience.
• Qu’est-ce que le « service dû » et comment
pouvons-nous le prouver ?
• Une convocation est dite régulièrement signifiée
si elle respecte les modalités prescrites par la
loi et ordonnées par le tribunal.
• Les preuves :
a) Accusé de réception signé de la signification
par le défendeur, l'agent, le plaideur, articles
102(1) et 110(1).
b) Avenant sur la convocation originale indiquant
l'heure et le mode de signification ainsi que le
nom et l'adresse des témoins présents, Art
104.
• Que se passe-t-il si le défendeur refuse
de signer le récépissé de signification ?
• Options disponibles (Art. 102(2), 103, 105(2) ;
voir Art 103 version amharique
1. Émettre une nouvelle citation, (Arts 94, 95), ou
2. Ordonner un service de substitution (article
105, paragraphe 1), ou
3. Examiner les assignations dûment signifiées
(Art.102/2) et procéder ex parte conformément
à l'Art 70(a)
• Quelle option choisissez-vous et
pourquoi ? Par exemple, quand considérez-
vous que la citation est réputée signifiée et
évitez-vous une nouvelle émission ou une
signification de substitution ? Notez que la loi
en vertu de l'article 102 (2), en principe, ne
considère pas un défendeur qui a refusé
d'accuser réception d'une signification comme
dûment signifié ; c'est plutôt une exception. La
règle est que le juge doit choisir entre émettre
une nouvelle convocation ou ordonner une
signification de substitution, car l'article 102 (2)
appelle d'abord l'article 103 en application, et ce
dernier appelle l'article 105 (2) qui exige soit
une nouvelle citation à comparaître, soit une
signification de substitution. .
• Mais vérifiez la version art 103 amharique où
l'ex parte est automatique. Selon vous, quelle
version sert le mieux les intérêts de la justice ?
Lequel est le plus risqué et le plus fastidieux ?
• Quelle est la pratique dans vos bancs
respectifs ?
• Que faire si le prévenu n'est pas
retrouvé à son adresse ?
• Art. 103 couvre les cas où les services
personnels et constructifs se sont révélés
impossibles malgré une diligence
raisonnable.
1. Le demandeur doit retourner l'assignation
avec un affidavit indiquant ce qui l'a
empêché de servir, et
2. Le tribunal délivre soit une nouvelle
convocation, soit ordonne une signification
de substitution conformément à l'article 105
(2)
• Rapidité de signification de la
convocation
• La signification en bonne et due forme est une
condition nécessaire mais non suffisante pour
procéder ex parte , Art 70(a&c)
• Ajourner l'audience même si la signification
est due mais « pas dans un délai suffisant »
Art 70(c).
• Procédure régulière : il doit avoir la possibilité
de consulter un avocat, de recueillir des
preuves et de préparer sa défense de manière
équitable.
• Pour déterminer si la signification a été
effectuée dans les délais ou non, la preuve de
signification doit indiquer la date exacte de la
signification.
• Quelle période de temps est considérée comme
suffisante aux fins de l’article 70(c) ? La loi ne
fixe aucun nombre de jours ; utilisez l'analogie
avec l'article 338(2), quelque chose qui
manque dans l'article 233.
• Les 10 jours de l'Art 240 ne sont pas
pertinents.
• Le rôle des tribunaux :
1) Ils doivent choisir le mode le plus efficace
dans les circonstances
2) Ils doivent accorder suffisamment de temps
au prévenu pour préparer sa défense et se
rendre au tribunal.
3) Ils doivent rester vigilants quant aux preuves
de service
❖ Remarques finales :
❖ Procès équitable → droit d’être entendu →
convocation
❖ La convocation doit être due et ponctuelle
❖ Aucune compétence, c'est-à-dire que vous ne
pouvez pas lier le défendeur par votre décision
sans citation effective
❖ Les significations constructives et substituées
sont aussi valables que les significations
personnelles → le décret ex parte ne peut pas
être annulé conformément à l'article 78 faute
de signification due.
❖ La vigilance judiciaire est indispensable.
Comparution des parties et
conséquences de la non-
apparence
• Quelle est la date de comparution ? À la date de la première
audience
• Quel est l’objectif de la première audience ? préparer le
dossier pour un procès ordonné .
• Que faut-il pour préparer un dossier en vue d’un procès
ordonné ? Voir la diapositive suivante
Sujet 3 : Comparution des parties…suite

• Activités majeures lors de la première


audience : principalement basées sur les
plaidoiries déposées
1. Vérifier la comparution des parties Art 241 (Arts
69-78)
2. Identifier les objections préliminaires, le cas
échéant, et les régler conformément à l'article
245(1)
3. Garantir la clarté sur le fond du litige en vérifiant
les refus et les aveux, et en cernant les
problèmes ; voir les articles 241 et 246(1)
Sujet 3 : Comparution des parties…suite
1. Vérification de la comparution des parties à
la première audience :
• La comparution peut être personnelle ou par
l'intermédiaire d'un agent dûment autorisé, plaideur
Art 65
• Prendre une décision appropriée en cas de défaut
de comparution des deux ou de l'une des parties
(Art. 69, 70, 73, 76, 77) : radiation ou non-lieu
• Mesures de réparation disponibles pour une partie
concernée par une décision de non-comparution
(Art 71, 72, 74, 78): concernant ouverture,
nouveaux costumes, mise de côté
2. Décision sur objection(s)
préliminaire(s), le cas échéant
• Le demandeur ne dépose aucune contre-
réponse à la déclaration de défense.
Comment rejoint-il ensuite le débat avec le
défendeur sur objection préliminaire ? Si le
demandeur souhaite rejeter ces objections,
comment peut-il s'y prendre s'il n'a pas le
droit de déposer une contre-réponse écrite ?
• Art 245 - Audition des parties et de leurs
preuves pour statuer sur l'objection
préliminaire.
3. Cadrage de la ou des questions sur le
fond de l' affaire
• Nature et types de questions, Art 247 :
points de désaccord, mais pas tous ;
questions factuelles ou juridiques
• Sources à partir desquelles les problèmes
peuvent être formulés, Art 248-249
• Comment formulez-vous le problème lorsqu'il
existe une défense affirmative et que le
demandeur n'a pas déposé de contre-
réponse écrite ? Comment peut-il refuser une
défense affirmative ? Réponse orale.
• Les problèmes doivent être cadrés et
enregistrés, Art 246. quelle est son
implication ? La portée du procès est limitée
à la question posée et vous aide à rejeter
les preuves et arguments non pertinents.
• Autonomie des parties sur les questions : ils
peuvent s'entendre sur la question et la
soumettre au tribunal, Art 253
• La première audience est dominée par le
juge ; juge les questions, les parties y
répondent
• Les affaires simples peuvent être réglées
dès la première audience
• La première journée d'audience : sa
signification ? Les arts 69 à 74 attachent des
conséquences en cas de non-respect
apparence
• La clôture de la phase de plaidoirie et le
début de la première audience (art. 94(1),
233, 238, 239(2), 69, 241)
• Quelle est la date de réception de la
déclaration de défense et de tenue de la
première audience ? La loi exige-t-elle des
dates différentes pour la première audience
et la réception de la défense ? Shell Eth.
Cas; Urgessa Tadesse
• (mauvaise) conception du « ex parte » ; cela
ne signifie pas que le défendeur n'est plus
partie ni que son droit de participer à la
procédure est perdu ; cela signifie que le
tribunal entendra seul la version du
plaignant – rien de plus ; rien de moins.
• Voir Shell Ethiopie pour une « mauvaise
définition »
• La divergence entre les versions amharique
et anglaise de l'article 72 ; ils sont
complémentaires que contradictoires
Thème 5 : Procès d’une affaire civile

• Implique l'audition des preuves et des


arguments sur les questions formulées et
enregistrées lors de la première audience
• Aucune audition de preuves sur des
questions non formulées lors de la première
audience ; voir article 90
• Production de preuves :
• Les preuves documentaires sont déjà au
dossier ; voir articles 223, 137(3), 256
• A noter qu'au moment du procès toutes les
preuves documentaires sont déjà dans le
dossier annexé en vertu de l'article 223 ou
produites par ordonnance du tribunal en
vertu de l'article 145.
• Aucune preuve documentaire ne doit être
produite au procès (voir art. 137(3), 256)
• Mais voir l'article 137(4) qui autorise la
production de documents au stade du
procès pour mettre en accusation un témoin,
réfuter la défense affirmative de l'accusé et
rafraîchir la mémoire d'un témoin.
1. Procès distinct de la première audience :
• Le but de la première audience est de
cerner le problème, mais le but du procès
est de résoudre ce problème.
• Lors de la première audience, le tribunal
interroge/entend les parties en vue de
comprendre la question en litige, lors du
procès, le tribunal entend les témoignages
des parties en vue de résoudre cette
question.
• Lors de la première audience, les parties ne
peuvent pas argumenter sur le bien-fondé
de leur cause, ni sur la solidité de leur
preuve et la faiblesse de la preuve de leur
adversaire, mais au procès, les parties
présentent des arguments d'ouverture et de
clôture sur le bien-fondé de leurs arguments
et preuves respectifs ( 259)
• Lors de la première audience, les parties
répondent à des questions sur leurs
plaidoiries que le juge souhaite comprendre,
mais au procès, elles argumentent leur
cause, ce qui signifie que l'on attend
beaucoup d'elles au procès.
2. L'audition des preuves au procès
• A l'issue de la première audience, c'est-
à-dire sur la formulation de la question,
le tribunal ordonne la production de
preuves.
Aucune audition de preuves sur des
questions non formulées lors de la
90 première audience ; voir Art
• Quel témoignage doit être entendu en
premier ?
• L'ordre de production des preuves
dépend de la charge de la preuve ; le
tribunal doit ordonner le témoignage
d'une partie qui commence en premier
conformément aux articles 258 et 259.
Sujet 5 : Essai…suite

• Ordonnance de procédure en vertu des articles


258-259 : Commencez par entendre le témoin
d'une partie qui a le fardeau de prouver les
points en litige ; l'autre partie n'est tenue de
présenter sa défense et de réfuter que si la
première satisfait à la charge de la preuve (de
production et de persuasion)
• Témoins : envoyez-vous des convocations
aux témoins des deux parties en même
temps ou les faites-vous l'un après l'autre
et si oui, quel témoin en premier ?
• Le tribunal ne devrait pas ordonner aux
deux parties de produire leurs témoins en
même temps ; ce n'est que lorsque la
partie qui doit commencer la première,
c'est-à-dire celle qui a la charge de la
preuve, s'acquitte de son fardeau que
l'autre partie doit être chargée de
produire sa contre-preuve.
• Il n’est pas nécessaire de présenter une
contre-preuve lorsque le fardeau de la
preuve n’est pas satisfait.
Sujet 5 : Essai…suite

• Devons-nous entendre tous les témoins


d'un parti en même temps? Que se passe-
t-il si certains témoins ne comparaissent
pas et d’autres non ? Devons-nous
ajourner l'affaire ou allons-nous procéder
à l'audition du témoin qui a comparu ?
• N'oubliez pas : le promoteur doit couvrir
tous les frais des témoins et une
procédure est nécessaire pour réduire les
Sujet 5 : Essai…suite

coûts du litige.
3. Le rôle de la Cour dans la preuve
des faits : votre devoir est-il de «
vérité » ou de « justice » ?
• Certains des pouvoirs du tribunal en
matière de preuve des faits
comprennent :
1. Ordonnance de preuves
supplémentaires, article 264(2)
2. Réaudition d'un témoin, Art 266
3. Inspection des biens en litige, Art 272
4. Enquête locale, Art 132
5. Enquête sur les comptes, Art 134
6. Vérification, article 136
Thème 6 : Procédures devant les tribunaux
de première instance
1.Procédure ordinaire :
• Le défendeur a automatiquement le droit
de comparaître et de défendre le
procès ; voir articles 233, 234
• Ne fait pas de discrimination dans les
cas b/n ; peut être utilisé presque dans
tous les cas
• Divisé en plusieurs états : phase de
plaidoirie, phase d'audience préalable au
procès, phase de procès
Sujet 6 : Procédures antérieures…
suite
2. Procédure sommaire (art. 284-292)
• Procédure accélérée, évite un essai à grande échelle
• Le droit de comparaître et de se défendre n'est pas
automatique ; l'autorisation du tribunal est requise (art
285), sinon le jugement appartient au demandeur
• Le congé peut être refusé (art 287)
• Si l’autorisation est accordée, l’affaire reprend la
procédure ordinaire ; article 291
• Seule une réclamation pour argent liquidé est
susceptible d'une action en vertu de celui-ci (art 284)
• Formalités supplémentaires telles qu'un affidavit pour
étayer les réclamations, ce qui n'est pas habituel
Sujet 6 : Procédures antérieures…
suite
3. Procédure accélérée (arts 300-314)
• S'applique uniquement aux cas expressément
énumérés, qui n'impliquent normalement pas
le paiement direct d'argent d'une partie à
l'autre à titre de réparation.
• Certaines affaires peuvent ne pas avoir de
défendeur ; affaires non contentieuses
• Jugement sans appel, sauf exceptions ; ou doit
être effectué dans un délai de 10 jours (plus
court que les 60 jours normaux) ; voir article
306
• L'appel suspend l'exécution (par effet de la
loi ) voir Art 306 vs 332
Thème 7 : Res Judicata (Art 5)

1. Principe
2. Justifications
3. Exception à la règle
Sujet 7 : Res Judicata…suite

1. Le Principe : Une fois décidé, décidé pour


toujours
2. Justification : Il faut mettre un terme aux
litiges, pourquoi ?
• L’accusé ne devrait pas être vexé
éternellement
• Les ressources publiques doivent être
utilisées équitablement ; vous n'avez pas
à prendre plus que votre part des
Sujet 7 : Res Judicata…suite

ressources qui font fonctionner le


pouvoir judiciaire
Sujet 7 : Res Judicata…suite

• Les exigences de l’article 5 du CPC :


• Article 5(1) :
1. Les exigences de la chose jugée, art 5 :
• Identité des enjeux
• Identité des partis
• Finalité de la décision précédente
• Compétence de l'ancien tribunal
• Question : directement et
substantiellement en cause tant dans la
première affaire que dans la présente
affaire ;
• Parties : les mêmes (ceux qui en tirent
leur droit) & agissant au même titre
qu'avant
• Entendu & finalement tranché par le côté
de juridiction ; l'affaire n'est plus en
instance ; la décision était « réelle »
• Art 5(2) : vous auriez pu l'invoquer
comme moyen de défense lors d'une
action antérieure ; vous ne pouvez donc
pas en faire un motif de réclamation dans
une poursuite ultérieure. La décision
n'était pas réelle , mais constructive
Sujet 7 : Res Judicata…suite
• Article 5(3) : les mesures non accordées
sont réputées refusées ; vous ne pouvez
donc pas relancer l'affaire, ni invoquer l'art
208 pour faire corriger l'erreur
• Art 5(4) : effet de chose jugée du
jugement collectif sur les membres du
groupe ; voir art 38(1&2) - désinscription
(refusez votre consentement par
notification au tribunal), ou participez
directement à la poursuite
Sujet 7 : Res Judicata…suite
• . L’exception (Art 6) : relancer l’affaire
• Politique publique : aucune tolérance envers les décisions
« corrompues »
• Motif de réouverture en vertu de l'article 6 : Découverte
de preuves prouvant « des faits nouveaux et
importants, tels que le faux, le parjure et la corruption
→ exclut les nouvelles preuves sur le fond de l'affaire.
• Champ d'application : irrégularité liée au parti ; cela
inclut-il les irrégularités judiciaires, par exemple un
juge soudoyé ?
• Effet : la décision aurait été différente sans le faux, le
parjure, la corruption → erreur préjudiciable, approche
axée sur les résultats
Sujet 7 : Res Judicata…suite

• Heure : aucune heure précise n’est fixée au titre de l’art 6


; cela signifie-t-il qu'une telle décision est attaquable à
jamais ??
Sujet 7 : Res Judicata…suite

• Question de procédure au titre de l’article 6 :


• L’effet du recours : quand est-il prescrit
ouverture? en attente ? ou même après la fin de
l'appel ?
• Agissez avant de faire appel, si vous pouvez faire
appel
• Une fois que vous avez fait appel, portez-le à
l'attention de la cour d'appel elle-même : l'affaire
Ijigayehu ; appel abandonné pour invoquer l'art 6
• Si vous découvrez des preuves après appel &
même cassation, l'art 6 est toujours disponible !
Politique publique de tolérance zéro envers de
Sujet 7 : Res Judicata…suite

telles décisions. L'affaire Ijigayehu renversée par


Tirhas Fisahayie
Thème 8 : Appel

1. Preuves supplémentaires en appel (Art


345, 346)
2. Renvoi devant le tribunal inférieur (Art
341, 211(1 & 2), 343,344,)
3. Sursis à exécution en appel (Art. 332
336)
Sujet 8 : Appel…suite

1. Preuves complémentaires en appel (Art.


345, 346)
• La nature du recours :
a. Portée : Il s'agit d'un examen du dossier
du tribunal inférieur ; nous ne créons
normalement pas de nouveau dossier en
appel (Art 342 et 329 (1))
b. Objet : réparation et il existe une
présomption d'exactitude en faveur du
Sujet 8 : Appel…suite

tribunal inférieur (Art 212).


Sujet 8 : Appel…suite

• Ainsi, la charge de la réfutation incombe à


l'appelant :
1) il doit y avoir une erreur préjudiciable puisque
le but de l'appel n'est pas de s'assurer
qu'aucune erreur n'a été commise par un juge.
2) 2) L'erreur doit être plaidée par l'appelant (Art
328(1&2) ; le tribunal n'a pas à rechercher
d'erreurs car la procédure est contradictoire,
mais voir art 328(3)& 182(2 deuxième
Sujet 8 : Appel…suite

branche)
Sujet : Appel…suite

• L'exception : nouveau dossier/preuve


supplémentaire en appel
• Raison de l’admission (article 345(2)) ? Article
345(1) :
a) Le tribunal inférieur a rejeté une preuve par
ailleurs recevable/pertinente , matérielle et
présentée en temps opportun en vertu de
l'article 223 (annexe aux plaidoiries
b) Les preuves au dossier ne sont pas suffisantes
pour mener à une décision juste
c) Une autre cause sérieuse ? Par exemple,
problème de l'article 6
Sujet 8 : Appel…suite
2. Renvoi devant le tribunal inférieur (Art 341, 211(1 &
2), 343,344,)
a) Renvoi en vertu de l'article 341(1) Cf à la version
amharique qui ne parle que des « objections
préliminaires uniquement ».
• Portée : La signification de « point préliminaire » :
i. sur une objection préliminaire sans entrer dans le
fond de l’affaire, ou
ii. Sur un point de fond mais sans aborder toutes les
questions, par exemple les articles 247(4) et
182(3)
Sujet 8 : Appel…suite

• Pouvoir discrétionnaire de renvoi « …La cour d'appel


peut, si elle le juge opportun… renvoyer l'affaire… »
voir l'article 341, ce qui signifie qu'il n'est pas
toujours nécessaire de renvoyer l'affaire.
• Lorsque la décision porte uniquement sur une
objection préliminaire, le renvoi est indispensable
car il ne s'agit ni de la preuve ni de la décision sur le
fond de l'affaire ; vous n'avez aucun dossier
développé à examiner.
Sujet 8 : Appel…suite

• Lorsque la décision est fondée, vous pouvez ou non


renvoyer l'affaire.
Sujet 8 : Appel…suite

• Alors, comment décidez-vous ?


• Si l'affaire laissée en suspens par le tribunal inférieur
peut être tranchée par la cour d'appel, c'est-à-dire si
elle n'a pas besoin d'un dossier supplémentaire sur
l'affaire, elle ne devrait pas renvoyer l'affaire !
• Toutefois, si l'affaire nécessite des preuves, elle doit
être renvoyée afin que le tribunal de première
instance entende et tranche l'affaire sur cette
question.
Sujet 8 : Appel…suite

b.Détention en vertu des articles 343 et


211(2) ?
• Fondamentalement différent du cas prévu à
l'article 341 :
i. L'article 343 est contraint par l' annulation
préalable de la décision du tribunal
inférieur, alors qu'en vertu de l'article 343,
Sujet 8 : Appel…suite

la cour d'appel n'a pas encore pris position


et a besoin d'un dossier plus approfondi
pour ce faire.
• Le tribunal n'est pas en mesure de confirmer, modifier
ou annuler la décision du tribunal inférieur en vertu
de l'article 343 car certaines questions ont été
négligées et/ou une irrégularité de procédure a été
commise (article 211(2)
ii. En vertu de l'article 341, la juridiction inférieure
tranchera à nouveau sur l'affaire, tandis qu'en vertu
de l'article 343(2), elle ne dispose pas de l'affaire :
elle entend les preuves sur les questions en cause et
envoie ses dossiers à la cour d'appel ; ce dernier
prend alors position
Sujet 8 : Appel…suite

iii. Sursis à exécution et appel


• Appel sans obstacle à l'exécution dans les
procédures ordinaires et sommaires (Art
332)
• Qui ordonne le sursis à exécution ?
1. Tribunal des restitutions (Art 333)
2. Président du tribunal de restitution (Art
334)
3. Président de la cour d'appel (Art 334)
Sujet 8 : Appel…suite

4. Cour d'appel (Art 332)


Sujet 8 : Appel…suite

• Conditions d'octroi du séjour (Art 335)


a) Dommages importants/irréparables
imminents
b) Diligence : n'attendez pas que le créancier
soit plongé dans les coûts d'exécution ; ce
n’est pas une tactique dilatoire.
c) Une sécurité suffisante doit être offerte
d) Audition du créancier et du débiteur ; ex
parte est possible mais n'évite pas
Sujet 8 : Appel…suite

totalement l'audience (Art335(2))


Sujet 8 : Appel…suite
• Le « classique négligé » consistant à transférer la
charge sur le créancier judiciaire (article 336) :
• Droit à la restitution des biens pris par décret en
vertu de l'article 349
• Exigez une garantie de votre créancier afin qu'il
vous restitue vos biens si vous obtenez gain de
cause en appel ; s'il ne fournit pas de garantie,
l'exécution doit être suspendue ; un moyen indirect
d’obtenir un sursis à exécution
• La dernière arme lorsque le sursis à exécution est
refusé et que le débiteur judiciaire est sommé de
se conformer aux termes du décret
Thème 9 : Exécution du décret

• Distribution proportionnelle (Art 403)


• Tiers en relation avec l'exécution (co
partageurs et autres)
• Deuxième vente aux enchères
• Mise de côté de la vente d'un immeuble
1. Exécution des jugements pécuniaires :
• Saisie et vente des biens du débiteur et
garanties procédurales
• Biens exonérés, Art 404
• Test de proportionnalité, article 394(2)
• Mode et heure de la vente aux enchères, 422-
426
• La vente aux enchères n’est peut-être pas une
nécessité ; vente négociée de gré à gré ou
autres moyens de réunir de l'argent Art 439
• . Tiers en relation avec l'exécution
• Objections à la saisie, Art 418-421 (Avant
la vente de la propriété)
• Résistance à la remise du bien à l'acheteur
lors d'une vente aux enchères (Art 450-
455)
• Ajournement : Une fois que le tribunal
commence à entendre une affaire, celle-
ci se poursuit jusqu'à la finale.
> le règlement de l'affaire au jour le jour et
l'ajournement n'est accordé que pour des
raisons inévitables.506 L'octroi ou le refus de
l'ajournement est à la discrétion du tribunal.
> Il n'existe pas de lignes directrices fixées par
le Code en la matière, mais les tribunaux
accordent des ajournements en cas de :
maladie d'une partie, de son témoin ou de
son conseil, non-signification d'une citation,
délai raisonnable de préparation d'un
dossier,
> retrait de comparution d'un conseil au
dernier moment, responsabilité du conseil
dans la conduite d'un dossier, impossibilité
pour une partie d'engager un autre conseil,
etc.
> Cependant, si la partie ne comparaît pas
même le jour ajourné, le tribunal soit procède
au règlement de l'action ex parte / rejette
l'action dans le cas du demandeur / fixe un
autre jour pour la procédure / procède à une
cas même en l'absence d'une partie lorsque
la preuve de cette partie a déjà été
enregistrée comme si cette partie était
présente / rendre toute autre ordonnance
appropriée

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