Procédure Civile
Procédure Civile
Procédure I
Chapitre I : Introduction au civil
Démarche : conceptuelle et historique
Contexte (6 heures)
civile
> Fonction générale : faire respecter les droits
et obligations substantiels - son objectif
ultime
> La différence entre une bonne et une
mauvaise gestion de la procédure peut faire
la différence entre gagner et perdre.
> Les droits n’ont aucun sens sans
recours. Le droit procédural est le
droit des recours.
Donc le droit de procédure civile :
1. Veille à ce que « les résultats des
procédures judiciaires (jugements et
décrets) soient conformes aux règles du
droit matériel »
2. Veiller à ce que les « processus » de
décision soient équitables ;
> la partie perdante doit avoir le sentiment
d'avoir fait son « procès », c'est-à-dire la
possibilité de défendre ses droits même si
elle a perdu le procès
□ L'objectif du droit de procédure civile
❖ l'objectif primordial sert de « boussole pour
guider les tribunaux, les justiciables et les
conseillers juridiques quant à leur parcours
général »
❖ L'objectif primordial est de « permettre au
tribunal de traiter les affaires avec
justice », ce qui comprend, dans la mesure
du possible :
> (a) veiller à ce que les parties soient sur
un pied d'égalité ;
> (b) économiser des dépenses ;
> (c) traiter l'affaire de manière proportionnée
au montant d'argent en jeu, à l'importance
de l'affaire, à la complexité des questions et
à la situation financière de chaque partie ;
> (d) veiller à ce que l'affaire soit traitée
rapidement et équitablement ; et
> (e) allouer à l'affaire une part appropriée des
ressources du tribunal, tout en tenant
compte de la nécessité d'allouer des
ressources à d'autres affaires.
* La Cour doit « chercher à donner effet à
l'objectif primordial lorsqu'elle
> (a) exerce tout pouvoir qui lui est conféré par
les Règles, ou
> (b) interprète toute règle ».
influencer le jugement
> Toute tentative d'influencer un jugement doit
être rejetée
> Un juge doit être indépendant des autres
juges
> Le juge n'est pas obligé de rendre compte du
fond d'une affaire
> Il faut résister aux tentatives visant à porter
atteinte à l’indépendance de la justice
• II. Responsabilité des juges
> c'est un fait bien établi que s'il n'est pas
réglementé et non guidé, le pouvoir est
susceptible d'être abusé.
> l’indépendance ne doit pas être laissée sans
restriction, il doit exister des moyens
crédibles de sauvegarder ces valeurs
humaines chères.
poursuites
/ pour la récupération de biens immobiliers
avec ou sans loyer ou bénéfices mensuels ;
/ pour partition;
/ pour la détermination de tout droit ou
intérêt sur un bien immobilier ; et
/ pour l'indemnisation des dommages
causés aux biens immobiliers.
* Problèmes pratiques
> Poursuites impliquant des immeubles vs
poursuites concernant des successions
> Poursuites impliquant des biens immobiliers
vs poursuites concernant des questions
familiales
❖Art . 27, Poursuites pour tort causé à des
personnes ou à des biens meubles
> C'est la question de la compétence locale en
cas de responsabilité extracontractuelle.
> ces poursuites peuvent être intentées devant
le tribunal du lieu où le tort a été commis ou
conformément aux dispositions de l'article
19.
> En pratique, que ce soit l'art. 27 ou art.
24 est-il applicable en cas de faute d'une
personne dans une voiture de transport
de personnes ?
> Changement de lieu (transfert de procès)
et révocation des juges
> Changement de lieu (transfert de
costume)
> le transfert doit être ordonné en cas de
problème avec la procédure devant le
tribunal où l'affaire est initialement
introduite.
> les règles de compétence locale visent avant
tout à faciliter la tâche des parties.
> Par conséquent, le transfert des poursuites
d'un tribunal à un autre est essentiellement
destiné à l'adéquation des parties ; en
particulier, le défendeur.
>le demandeur aurait pu choisir un tribunal de
manière rusée dans le but de rendre difficile
et déraisonnablement coûteux pour le
défendeur de se défendre correctement.
>un tel tribunal gênant est connu sous le nom
de « forum non pratique » - forum gênant.
>' s'il s'avère insurmontable pour le
défendeur de rassembler des preuves
pertinentes afin de se défendre
suffisamment ; et,
>l'expose à engager des frais
déraisonnablement élevés pour poursuivre
l'affaire et faire comparaître ses témoins au
tribunal.
❖ Aux termes de l'article 31 du Code, trois
motifs justifient un tel transfert.
> Le premier facteur est lorsqu'il y a une
allégation selon laquelle un procès équitable
et impartial ne peut pas avoir lieu devant le
tribunal où l'action a été intentée.
> le tribunal devant lequel l'affaire est
pendante ne peut pas traiter correctement la
procédure puisque l'affaire implique une
question de droit d'une difficulté inhabituelle.
> le troisième raisonnement est celui où le
tribunal saisi de l'affaire s'avère gênant pour
la partie qui l'exige.
❖ La règle du transfert des poursuites
constitue une exception au principe
général,
>Une interprétation étroite devrait donc être
adoptée lorsque le besoin s’en fait sentir.
> Cela signifie qu'un transfert ne devrait pas
être autorisé au hasard pour le seul fait
qu'une partie préfère que son affaire soit
jugée ailleurs.
> Si elle est interprétée au sens large, une
partie peut invoquer toutes les raisons
imaginables, rendant ainsi la procédure
judiciaire intolérablement fastidieuse et trop
coûteuse.
❖ Bien que cela ne soit pas mentionné
dans l'article 31, il existe également un
autre motif qui pourrait entraîner le
transfert des poursuites .
> Cela pourrait être déduit de l'article 91 du
Code.
> lorsqu'un mémoire soumis à un tribunal est
modifié et que cela fait que l'affaire relève de
la compétence d'une juridiction supérieure, la
juridiction qui était saisie de l'affaire la
transmet à la juridiction supérieure
compétente.
❖ Proc No 84/1975, demande avant
l'audition des preuves.
> modifié l'article 31/1 du Code de procédure
civile afin qu'une demande de changement de
lieu ne puisse être admise qu'avant l'audition
des preuves.
❖ Révocation des juges
> D’un autre côté, un juge peut se retirer ou
être démis de ses fonctions essentiellement
pour garantir l’impartialité du tribunal.
> Contrairement au transfert de poursuites,
les raisons pouvant conduire à la révocation
ou au retrait des juges d'un siège sont
énumérées par le Proc No 25/96.
❖ Art 27 du Proc., si le juge :
>a des relations avec un parti ou un avocat ;
ou,
> était tuteur ou représentant légal d'une
partie ; ou,
> a un lien antérieur avec l'affaire ; ou,
> a une affaire en cours ailleurs avec une
partie ou un avocat de celle-ci ;
> il se retirera dès qu'il aura connaissance de
ces problèmes.
> les raisons qui y sont mentionnées ne sont
pas exhaustives et toute autre raison
suffisante
❖ Conflits de compétence : priorité,
pendante et consolidation des affaires
> Il existe une possibilité que des conflits de
compétence surgissent entre les tribunaux
V - lorsqu'un tribunal prétend que l'affaire
relève de sa compétence tandis que l'autre
prétend qu'il est compétent pour connaître
de la même affaire.
V lorsque deux ou plusieurs tribunaux
rejettent une affaire au motif qu'elle ne
relève pas de leur compétence respective.
> Le pouvoir de statuer sur un tel conflit de
compétence est conféré au Tribunal fédéral.
> En règle générale, une action découlant d’une
seule cause d’action ne peut être intentée et/ou
jugée par plus d’un tribunal à la fois.
> éviter la possibilité de jugements incohérents
pouvant être rendus sur une seule affaire ;
> ce qui rend son applicabilité pratiquement
impossible.
* Cependant, cela peut parfois se produire
lorsque > les parties peuvent avoir intenté des
poursuites distinctes qui impliquent en réalité la
même réclamation.
> il pourrait y avoir une possibilité pour deux
tribunaux ou plus d'assumer leur compétence
sur la même cause d'action.
❖ Ce seraient donc de tels cas qui pourraient
poser le problème du conflit de compétence.
❖ En vue de résoudre les problèmes résultant de
telles circonstances, le Code traite la question à
travers les règles de priorité, de pendant
et de consolidation.
* Une priorité
> La question de la priorité se pose lorsqu'un
demandeur intente deux ou plusieurs
poursuites pour la même cause d'action
devant des tribunaux différents.
> Cela entraînera le harcèlement du défendeur
pour défendre sa cause dans les deux
domaines.
> les deux tribunaux pourraient rendre des
jugements incohérents.
> il sera difficile d'exécuter les jugements
incohérents.
Pour éviter ce problème, la règle de priorité
>
est prévue à l'article 7 du Code.
❖ la règle de priorité prend en compte le
moment de la soumission de l'affaire à un
tribunal, de sorte que le tribunal devant lequel
l'action est déposée en premier aura la priorité
pour examiner l'affaire ; et,
❖ en conséquence, le deuxième dossier devant
l'autre tribunal sera donc rejeté.
❖ B. En attente
> L'article 8 couvre le problème de la
dépendance.
> En règle générale, aucun tribunal ne jugera
une affaire dans laquelle la question en cause
est également directement et
substantiellement en cause dans une action
précédemment intentée entre les mêmes
parties devant un autre tribunal compétent
en Éthiopie.
> Ainsi, si, alors qu'une action est pendante
devant un tribunal, une autre action est
également intentée devant un autre tribunal
pour la même cause, cela poserait le
problème de la pendante,
> constituer l'un des motifs d'objection
préliminaire conformément à l'article 244,
paragraphe 2, du Code, par lequel une partie
peut s'opposer à la deuxième action.
> Pour éviter ce problème, le Code a prévu une
règle sur la pendantance.
> Lorsque le tribunal sait qu'une autre affaire
similaire est déjà intentée devant un autre
tribunal entre les mêmes parties, il rejette
l'action ou peut ordonner aux parties de
demander la jonction.
> Rien n’empêche un tribunal éthiopien de
connaître d’une affaire déjà pendante devant
un tribunal étranger (article 7).
❖ C. Consolidation des poursuites
> La jonction est une procédure appliquée
lorsque deux ou plusieurs procès pendants
devant des tribunaux différents ou devant le
même tribunal et entre les mêmes parties
soulèvent des questions similaires et doivent
être tranchés par des tribunaux différents.
/ l'affaire en litige dans une poursuite est
étroitement liée à une poursuite en cours
devant un autre tribunal
> Dans une telle situation, l'une ou l'autre des
parties peut demander à une juridiction
supérieure que les affaires soient regroupées
pour jugement en vertu de l'article 11, par
laquelle la juridiction supérieure ordonnera à
l'un des tribunaux subordonnés de juger
l'affaire.
> Ainsi, lorsqu'il y a une question de pendant,
alors les deux procès seront regroupés dans
le cadre de la procédure de jonction.
> Par exemple, dans une poursuite en
récupération d'un bien par l'un réclamant un
droit de possession et une poursuite par le
possesseur prétendant que le demandeur
dans l'autre action a commis une intrusion
dans le même bien.
> Dans les deux cas, la problématique est la
même : qui a droit à la propriété ?
Chapitre III : Parties à
Et la dimension de
Costumes (12 heures)
* Parties à une poursuite civile : exigences
générales
>Les personnes qui poursuivent ou sont
poursuivies sont appelées les parties au
procès.
> Les parties à une action civile en première
instance sont appelées demandeur et
défendeur.
> Le demandeur est une partie qui formule une
allégation et engage une procédure devant
un tribunal ;
> tandis que le défendeur est une personne
faisant l'objet d'une réclamation, c'est-à-dire
une partie contre laquelle une réclamation
est déposée.
> En cour d'appel, on appelle l'appelant et
l'intimé.
> Lorsqu'une règle de procédure fait référence
à une partie, elle ne désigne pas n'importe
quelle personne, mais toute personne qui est
demandeur ou défendeur dans le procès en
question.
> Il
existe une exigence qui s'applique à une
partie demanderesse et à une partie
défenderesse ainsi qu'aux parties qui sont
engagées dans une action en cours en tant
qu'intervenant, tiers défendeur, etc.
* Premièrement, toutes les parties
participant à une action civile doivent
avoir la capacité. Art. 33(1)
/ La capacité est le pouvoir ou la capacité
d'accomplir un acte juridique.
/ Être partie à un procès fait partie des
actes juridiques.
/ La capacité de poursuivre ou d'être
poursuivi est la capacité d'un individu à
représenter ses intérêts devant une loi.
costume sans l’aide d’un autre.
/ Toute personne est présumée avoir la
capacité d'accomplir des actes juridiques,
sauf disposition contraire de la loi., Art.
192 du CC
> Les personnes incapables ne peuvent être
parties à un procès,
> L'incapacité est divisée en deux.
> L'une est basée sur l'état physio-
psychologique (article 193 du Code).
Y les mineurs, les aliénés, les infirmes et les
personnes passibles de peines pénales et
privées de certains de leurs droits civils.
> Incapacité due au statut ou à la fonction
particulière d'une personne.
•/ par exemple, les agents
> Les personnes incapables ne peuvent pas
intenter ou être poursuivies en leur propre
nom (article 33, paragraphe 1).
• Par exemple, une personne de moins de
18 ans
> Leurs représentants légaux les
représenteront.
> Si l'une des parties est incapable, le tribunal
peut, de sa propre initiative ou à la demande
d'une autre partie, suspendre le litige jusqu'à
ce qu'une représentation appropriée soit faite
( Art. 34, paragraphe 2, du Code ).
> L'incapacitéest l'un des motifs d'objection
préliminaire au sens de l'art. 244(2) du Code.
> Partie Demanderesse
> Le demandeur est une partie qui intente
une action.
> Pour être demandeur, la première condition
est d’avoir la capacité d’accomplir des actes
juridiques en général.
> L'autre exigence est qu'une personne doit
être le véritable intérêt de la partie en ce qui
concerne la réclamation ou l'allégation
particulière qu'elle présente devant un
tribunal contre une autre partie.
❖ Intérêts acquis, article 33(2),
>Cela signifie que le demandeur doit posséder
le droit requis pour être exécuté en vertu du
droit matériel en vigueur.
>Seule une personne détenant un titre légal
sur le droit affecté par la conduite du
défendeur pouvait intenter une action en
justice.
>L’exigence n’est pas que la personne soit
celle qui bénéficiera en fin de compte de la
décision réussie prise en sa faveur.
>Il doit s'agir d'une personne qui a un intérêt
immédiat au moment du dépôt d'une plainte.
> Au moment du dépôt d'un dossier, il doit
démontrer qu'il a un intérêt direct dans
l'objet du procès.
> Les raisons pour lesquelles la loi impose
cette exigence au demandeur sont les
suivantes :
> parce qu'une action civile concerne un
intérêt/droit individuel
V Il appartient uniquement à la partie
concernée de plaider ou d'abandonner une
réclamation.
Et aucune autre personne ne pourrait
décider d’intenter une action au nom
d’une véritable partie intéressée par un
procès.
> pour éviter que le défendeur soit
confronté à deux poursuites pour une
seule cause d'action.
V La personne qui a un intérêt originel et une
autre personne qui poursuit son droit
pourraient intenter deux poursuites à des
moments différents, ce qui expose le
défendeur à deux poursuites.
> La question de savoir si une personne
comparaissant comme demandeur peut avoir
un intérêt direct dépend des affaires portées
devant un tribunal.
> Il n’est pas possible de fournir ici une liste
exhaustive des cas présentant un intérêt direct.
> dans tous les cas, les plaignants sont censés
indiquer une cause d'action dans leur
déclaration conformément aux articles 222 et
231 du Code.
V C'est à partir de ce qui est indiqué dans les
prétentions du plaignant qu'il est possible de
décider si un plaignant a ou non un intérêt
direct dans une affaire.
> Par exemple, un contrat de cession donne lieu
à des problèmes impliquant une personne
ayant un intérêt direct.
> Une question d' intérêts particuliers se pose
également dans les procès fondés sur la perte
de soutien à la suite du décès d' une personne ,
article 2095
> Effets du manque d’intérêt direct
> Si une action est intentée par un demandeur
qui n'a pas d'intérêt direct, la partie adverse
doit s'y opposer .
> L'absence d'intérêt direct dans une action
constitue un motif d'objection préliminaire en
vertu de l'article 244, paragraphe 2, du Code.
• Sur la base de l'objection de l'autre
partie, le tribunal peut ordonner la
substitution ou l'adjonction d'une partie
en tant que demandeur.
> Le tribunal procède à la substitution ou à
l'ajout si une action est intentée par ce
demandeur en raison d'une véritable erreur
conformément à la règle de l'article (40) 1
du Code .
* Que se passe-t-il si une action est intentée par un
plaignant délibérément pour bénéficier d'une
réclamation alors qu'il sait qu'il n'a pas d'intérêt
direct ?
> Le Code ne fournit aucune règle, réponse,
réclamation.
série de transactions …».
c) Question commune de droit ou de fait
> Toutes les questions à trancher ne doivent
pas nécessairement être communes ;
> un seul problème qui traverse tout semble
suffisant.
2. Jonction des accusés (art36)
• Les exigences du sous.1 de l'art 36 :
a) Le droit à réparation (cause d'action du
demandeur)
est opposable à plusieurs défendeurs
> qui peuvent être responsables
solidairement, solidairement ou
alternativement).
> Son droit à réparation contre chacun est
maintenable séparément s'il le souhaite
> la responsabilité des défendeurs ne doit
pas nécessairement découler de la même
transaction.
> Vous imaginez ?
> il est moins probable qu'il y ait une
question commune de droit ou de fait
si les poursuites découlent de
transactions distinctes.
❖ B. Question commune de droit ou de
fait ;
> est-il possible que des cas découlant d'une
transaction d/t donnent lieu à une question
commune de droit ou de fait ?
* Article 36, paragraphe 2
> fait une exception à l'article 36(1) dans le
sens où il n'y a aucune exigence de question
commune de droit ou de fait.
> Il s'applique lorsqu'une cause d'action
émane d'un contrat, incluant les parties à un
instrument négociable.
❖ L’article 36(5) prévoit
> lorsque le demandeur ne sait pas qui lui a
causé le dommage - parmi plusieurs
personnes - et qui doit le payer.
> Dans ce cas, il peut les rejoindre.
• Effet de la jonction erronée et de la non-
jonction des
Des soirées
> Que se passera-t-il en cas de jonction
ou de non-jonction des parties ?
> Article 39
V Si la jointure est de type permissif, le mis la
jonction ou la non-jonction n’entraîne pas
l’échec d’une poursuite.
Oui, un tribunal ne rejette pas une affaire
V abandonner un parti mal rejoint et exiger
une substitution
• Expérience indienne
> Si une partie poursuivant en qualité de
représentant ne parvient pas à poursuivre
l'action/défense avec la diligence requise, le
tribunal la remplace par toute autre
personne ayant le même intérêt dans
l'action.
> Les tribunaux sont habilités à procéder à
l'addition et au remplacement des parties à
l'action après que l'action a été intentée ou à
radier le nom de toute partie irrégulièrement
jointe à n'importe quel stade de la
procédure.
> soit à la demande des parties ou de suomotu
dans les cas appropriés et selon des modalités
et conditions qui paraissent justes.
> En l'absence des parties nécessaires, aucun
décret ne peut être adopté.
□ Jonction obligatoire des parties
> ce que l'on appelle habituellement la jonction
des parties indispensables.
> les parties sont tenues d’intenter une action
ou une défense commune.
> Il n’y a pas d’autre choix laissé aux parties
qu’une action ou une défense conjointe.
> La jonction obligatoire s'applique aussi bien
au demandeur qu'au défendeur.
Y copropriétaires, créanciers ou débiteurs
conjoints, époux sur les biens communs,
> Tous sont concernés.
> C'est pourquoi ils sont considérés comme
des partis incontournables.
> Son absence affectera nécessairement son
droit.
> ceux qui peuvent être concernés par une
décision rendue en leur absence.
V Si une décision concerne des personnes
qui ne sont pas parties au procès, ces
personnes sont considérées comme
importantes pour la prise de décision et
doivent être désignées parties dès le
début.
* Questions de discussion
> Existe-t-il une jonction obligatoire des
parties, qu'elles soient demanderesses ou
défendeuses ?
> Quel sera l'effet de la non-jointion d'une
partie nécessaire ? Voir article 40(2)
> Est-ce procédural ou juridictionnel ? Voir
l'article 39
> Le PCC éthiopien reconnaît-il un « parti
indispensable » ?
❖ Sauf pour l'art. 36(3) et (4) (J/defdts ), le
Code n'a pas de règle sur la jonction
obligatoire des pff.
❖ car la jonction obligatoire est une question de
droit matériel plutôt que de règles de
procédure.
❖ Ce sont les règles du droit matériel qui
exigent qu'un droit ne puisse être exercé
autrement que par ou contre toutes les
personnes concernées.
* Article 36, paragraphe 3
> une poursuite concernant des biens
administrés par plusieurs fiduciaires,
exécuteurs testamentaires ou
administrateurs,
> toutes ces personnes seront parties à une
action en justice contre une ou plusieurs
d'entre elles,
• Article 36(4)---
> Lorsque la pff intente une action en
revendication de biens immobiliers libres des
occupants, ces derniers, quel que soit leur
titre, seront tous mis parties à l'action.
* Questions de discussion
• Quel sera l'effet de la non-jointion d'une
partie indispensable ? article 40(2)
* Est-ce que cela conduit à l'échec d'une
poursuite ?
* La règle de l'article 39 s'applique-t-elle
dans ce cas ?
□ L'effet de la non-jointion d'une
partie indispensable
• Si la jonction obligatoire concerne un
défendeur, il n'y a pas de problème .
> l'affaire n'est pas classée sans suite.
> Le tribunal ordonne la jonction de cette
partie, en le citant.
> Ainsi, en cas de non-jointion d'un défendeur,
la règle de l'article 39 40(2) s'applique et le
tribunal le déclare partie.
> Cependant, lorsqu'il s'agit de la non-jointion
d'un demandeur, il y a un problème.
> Il n'existe aucune disposition claire traitant de
la non-jointion d'une partie demanderesse et de
ses effets.
> L’article 40(2) peut être considéré comme
s’appliquant à la non-jonction d’un demandeur
indispensable.
> En effet, il est dit qu'un tribunal peut ordonner
la jonction d'une partie en tant que demandeur
ou défendeur s'il estime que cette formation est
nécessaire à la bonne résolution d'une affaire.
> Un demandeur ou un défendeur qui aurait dû
être joint (indispensable)
> Un défendeur ou un demandeur dont la
présence est nécessaire pour trancher toutes
les questions en cause dans le procès est une
partie indispensable.
> s'il y a non-jonction d'une partie demanderesse,
le tribunal peut, d'office ou à la demande d'une
partie, l'ajouter comme partie à une action sous
réserve de son consentement.
> Cela signifie que s'il n'y a pas de jonction
d'une partie demanderesse, le tribunal doit
d'abord obtenir son consentement avant de
l'ajouter en tant que partie demanderesse,
conformément à la règle de l'article 40 (2),
qui dit : « Nul ne peut être ajouté comme
partie demanderesse. sans son
consentement».
> En effet, toute personne a le droit de
poursuivre et, par conséquent, elle ne devrait
pas être obligée de comparaître en tant que
partie demanderesse.
> Il appartient à une partie d'intenter une
action ou de l'abandonner, puisque les droits
en matière civile peuvent être abandonnés.
• Questions de discussion
• Que se passera-t-il si un demandeur qui est
une partie indispensable ne consent pas à être
partie à une action particulière ?
• La règle de l’article 39 peut-elle être utile ici ?
• Le tribunal est-il habilité à poursuivre l'affaire
en l'absence d'une telle partie ?
coûts du litige.
3. Le rôle de la Cour dans la preuve
des faits : votre devoir est-il de «
vérité » ou de « justice » ?
• Certains des pouvoirs du tribunal en
matière de preuve des faits
comprennent :
1. Ordonnance de preuves
supplémentaires, article 264(2)
2. Réaudition d'un témoin, Art 266
3. Inspection des biens en litige, Art 272
4. Enquête locale, Art 132
5. Enquête sur les comptes, Art 134
6. Vérification, article 136
Thème 6 : Procédures devant les tribunaux
de première instance
1.Procédure ordinaire :
• Le défendeur a automatiquement le droit
de comparaître et de défendre le
procès ; voir articles 233, 234
• Ne fait pas de discrimination dans les
cas b/n ; peut être utilisé presque dans
tous les cas
• Divisé en plusieurs états : phase de
plaidoirie, phase d'audience préalable au
procès, phase de procès
Sujet 6 : Procédures antérieures…
suite
2. Procédure sommaire (art. 284-292)
• Procédure accélérée, évite un essai à grande échelle
• Le droit de comparaître et de se défendre n'est pas
automatique ; l'autorisation du tribunal est requise (art
285), sinon le jugement appartient au demandeur
• Le congé peut être refusé (art 287)
• Si l’autorisation est accordée, l’affaire reprend la
procédure ordinaire ; article 291
• Seule une réclamation pour argent liquidé est
susceptible d'une action en vertu de celui-ci (art 284)
• Formalités supplémentaires telles qu'un affidavit pour
étayer les réclamations, ce qui n'est pas habituel
Sujet 6 : Procédures antérieures…
suite
3. Procédure accélérée (arts 300-314)
• S'applique uniquement aux cas expressément
énumérés, qui n'impliquent normalement pas
le paiement direct d'argent d'une partie à
l'autre à titre de réparation.
• Certaines affaires peuvent ne pas avoir de
défendeur ; affaires non contentieuses
• Jugement sans appel, sauf exceptions ; ou doit
être effectué dans un délai de 10 jours (plus
court que les 60 jours normaux) ; voir article
306
• L'appel suspend l'exécution (par effet de la
loi ) voir Art 306 vs 332
Thème 7 : Res Judicata (Art 5)
1. Principe
2. Justifications
3. Exception à la règle
Sujet 7 : Res Judicata…suite
branche)
Sujet : Appel…suite